L'Hebdo du Vendredi Épernay 662

É VÉNEMENT

Le Rallye d'Épernay s'installe entre vignes et villages durant tout le week-end p. 7

DÉMOGRAPHIE

Moins d'habitants, moins d'élèves

Le futur parking du Jard fâche la gauche p. 6

Les métiers d’art à l’honneur à Aÿ p. 8

Enquête publique sur le projet hôtelier de Commétreuil p.

Reims à la relance à Nantes p. 12

À la rentrée de septembre, Épernay pourrait perdre quatre classes dans le premier degré. La conséquence de la chute démographique que la ville ne parvient pas à enrayer depuis près de 50 ans. p. 4

LE SALON DE LA BIÈRE ARTISANALE

& D’AILLEURS

« Holiday on Ice » vient briser la glace p. 15

ENVIE DE BASKET ?

8 INVITATIONS VALABLES

POUR 2 PERSONNES

par

Les places sont à gagner sur le site www.lhebdoduvendredi.com

Le manchot géant s'envole vers Dormans

Les Rémois l’ont sans doute vu, dans la cour de la maison de champagne Jacquart ou devant la gare du centre-ville, où il avait élu domicile depuis plus d’un an : un manchot de 3,20 mètres, conçu en contreplaqué recyclé par le designer rémois Vincent Rahir et baptisé « Rudement chaud ». L'œuvre, réalisée pour la ville de Reims dans le cadre de « L'été sera chaud » en 2021, a pour objectif de faire réfléchir le public sur le réchauffement climatique et l’absurdité d’utiliser du contreplaqué fabriqué au Chili pour l’importer en France où il servira de caisse de transport pendant seulement quelques minutes. L’animal a quitté Reims, mardi matin, et pris la route de Dormans, commune d’origine de l’artiste, où il sera exposé.

Les habitants de Fismes invités à voter pour ou contre les éoliennes

ÉDITO

En ordre de Marche

Le

journal « L’Équipe »

a révélé, jeudi, les estimations des salaires des joueurs et entraîneurs de Ligue 1. Le Stade de Reims, 17e au classement des émoluments versés, conserve une grille salariale cohérente et compacte, avec un salaire moyen brut mensuel de 33 000 €. Les joueurs les mieux payés se nomment Junya Ito, star japonaise expérimentée, arraché à la concurrence européenne l’été dernier, et Yunis Abdelhamid (100 000 €). Pour le capitaine marocain de 35 ans, son club paye le prix de sa régularité et sa capacité à bonifier tous les joueurs passés à ses côtés et bien revendus par la suite. L'entraîneur, Will Still, ancien adjoint promu numéro 1 l’automne dernier, ne toucherait « que » 18 500 € mensuels, mais son club doit s’acquitter, à chaque match, d’une amende de 25 000 €, le Belge n’ayant pas le diplôme requis pour exercer. Ses bons résultats lui promettent néanmoins une belle revalorisation cet été.

A l’initiative des maires de 17 communes, 4 500 habitants vivant dans les secteurs de Braine, Fismes et Fère-en-Tardenois sont appelés à se prononcer dans les urnes, ce week-end, sur l’implantation d’une cinquantaine de nouvelles éoliennes sur leur territoire.  A Fismes, cette consultation populaire est prévue ce samedi 1er avril en mairie, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, mais aussi via le site de la ville (samedi et dimanche). «  Nous ne sommes pas contre les éoliennes, mais nous ne souhaitons plus voir des projets montés ici ou là, sans aucune planification de la part l'Etat  », précise le maire de Fismes, Charles Gossard. Si elle va permettre à la population de donner son avis, le résultat de cette consultation ne pourra pas favoriser ni stopper la création d’un projet. En effet, si les mairies participantes s'engagent «  à tenir compte du choix des votants », elles prennent soin de préciser «  que ce scrutin ne sera que consultatif et que la décision finale reste du ressort de la préfecture  ».

Mika, Bertignac et Jenifer à Foire en Scène

Après Michel Jonasz, Patrick Sébastien, Gilbert Montagné ou encore Gims et Dadju, le festival Foire en Scène, pierre angulaire de la Foire de Châlons dont la 77e édition se tiendra du 1er au 11 septembre au Capitole, s'enrichit de nouvelles têtes d'affiche. Louis Bertignac et Mika, grands noms du rock, de la pop et de la chanson française, s'y produiront respectivement les 5 et 9 septembre. Jenifer est également attendue le 6 septembre. Quant à Florent Pagny, pressenti pour le concert du 2 septembre, l'UCIA préfère patienter avant d'officialiser sa venue. Plusieurs billetteries en ligne proposent toutefois déjà d'acheter sa place pour le voir à la Foire.

Les jours se suivent et se ressemblent pour Gérald Darmanin, contraint régulièrement de s’expliquer sur le maintien de l’ordre en marge des mouvements contre la réforme des retraites et la mégabassine de Sainte-Soline. L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a hérité de son mentor le sens des phrases chocs : « bordélisation », « écoterrorisme », « blackbourges », « violence organisée par l’extrême gauche »… Le ministre de l’Intérieur rivalise d’ingéniosité pour qualifier ses opposants et leurs dérives, quitte à parfois s’arranger avec la vérité comme il a pu le faire ces derniers jours au sujet du profil des casseurs dans les manifestations, du Code pénal, de l’action des brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAVM), des munitions tirées à Sainte-Soline ou des secours empêchés sur place, comme l’ont documenté plusieurs médias. Le Conseil de l’Europe s’est d’ailleurs inquiété des conditions dans lesquelles la liberté d’expression et de rassemblement s’exerce actuellement en France, pointant du doigt les violences de la police et des individus au sein ou en marge des cortèges. Bien sûr, il serait trop facile de jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre et de passer sous silence les dérives de certains manifestants. Le black bloc existe, c’est un mode radical et illégal qui opère à visage couvert dans le but de s’attaquer aux symboles du capitalisme et d’en découdre avec les forces de l’ordre. En parallèle, des opposants plus classiques ont le sentiment que les voies traditionnelles de dialogue et de négociation sont bouchées et que le seul moyen de se faire entendre est de durcir les modes d'action, quitte à entrer dans l’illégalité. Le mouvement des Gilets jaunes l’avait illustré. Élu en 2017 avec l’image d’un président moderne, soucieux d’insuffler un vent de modernité sur notre vieux pays, Emmanuel Macron n’a jamais semblé aussi anachronique dans son exercice du pouvoir. On peut comprendre sa stratégie politique, vieille comme le monde, de déplacer le curseur des questions sociales ou environnementales aujourd'hui vers celui des violences, afin de décourager les mobilisations, surjouer l’ordre républicain et cliver la bataille de l’opinion. Mais qu’en sera-t-il en 2027 s’il ne montre aucune inflexion malgré les contestations et que ses opposants se radicalisent un peu plus ? Ce ne sera sans doute plus son problème. En attendant, le RN et le reste de l’extrême droite cirent tranquillement leurs bottes. Ils auront alors beau jeu de se poser en seul rempart contre le désordre, n’ayant sans conteste pas mieux à proposer. Emmanuel Macron pourra alors profiter d’une retraite politique bien méritée. À 50 ans, seulement.

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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de Simon Ksiazenicki, journaliste

La carte scolaire victime de la démographie

Quatre classes pourraient fermer dans les écoles élémentaires et maternelles d'Épernay à la rentrée de septembre prochain, en raison de la baisse des effectifs scolaires. Qui dit moins d'enfants, dit aussi moins d'habitants, une spirale que la ville ne parvient pas à enrayer.

Comme attendu, le couperet est tombé pour Épernay. Vendredi 24 mars, le Conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) de la Marne a communiqué le résultat de la carte scolaire du premier degré, qui permet de connaître les ouvertures et fermetures de classe pour la rentrée de septembre 2023. C’est dans un contexte de « baisse constante des effectifs depuis plusieurs années » dans le département que celle-ci a été élaborée : entre les rentrées 2021 et 2022, le territoire a perdu 503 élèves et une nouvelle baisse de 515 élèves est prévue pour la rentrée prochaine. Seul lot de consolation, le taux d’encadrement du département devrait augmenter et atteindre 6,32 postes pour 100 élèves, contre 5,93 au niveau national. En conséquence, à Épernay, des fermetures de classes sont annoncées dans les maternelles Horticulture, Jancelins et Belle Noue (suppression du dispositif moins de 3 ans) et dans l’école élémentaire Vignes Blanches. Cela fait beaucoup pour une ville qui compte 1 700 élèves et 85 classes. Néanmoins, ce sombre tableau n’est pas encore définitif. Les inscriptions dans les écoles sparnaciennes ayant débuté lundi 27 mars, une hausse soudaine des effectifs permettrait d’empêcher des fermetures. La maire d’Épernay y croit. « La période des inscriptions a commencé et nous avons bon espoir d'une hausse des effectifs dans les écoles maternelles Horticulture et Langevin, explique Christine Mazy. Si tel était le cas, cela permettrait d’éviter une fermeture à l’école Horticulture et d’obtenir une ouverture de classe à l’école Langevin. » Malgré cette lueur d’espoir, le constat à la rentrée prochaine sera similaire aux autres années : Épernay perd des élèves… et des habitants. Troisième ville la plus peuplée de la Marne, la capitale du champagne frôlait les 30 000 âmes lors du recensement de 1975, quand elle n'en compte plus que 22 362 à l'issue de la dernière enquête démographique de l’Insee. Régulièrement tancé par l’opposition de gauche sur cet enjeu lorsqu’il était encore maire, Franck Leroy avançait invariablement le même argument : Épernay, cernée par les villages, les vignes, la forêt et la plaine inondable, n’a pas la possibilité de s’étendre et d’offrir de nouvelles solutions de logements, raison pour laquelle elle ne parvient pas à attirer de nouveaux habitants. Lui et sa majorité n'hésitent donc pas à valider les projets des différents bailleurs sociaux,

lorsque ceux-ci proposent des opérations de rénovation ou de construction. Franck Leroy nous expliquait, l’an dernier, cette stratégie : « On a un parc locatif qui est souvent vieillissant, donc dès qu’on peut utiliser une part du foncier communal pour permettre à des logeurs d’investir et de répondre à une demande, on le fait, car ça renouvelle et améliore l’offre locative disponible. On est sur de la rénovation complète ou de la construction neuve, avec des normes meilleures que l’existant, c’est bénéfique. »

À l’échelle de l’agglomération d’Épernay, les élus ont d’ailleurs réalisé un bilan d’étape du programme local de l’habitat, établi pour la période 2019-2025. Face à un scénario de croissance démographique trop optimiste retenu il y a quatre ans (+149 habitants par an) alors que la tendance est à la baisse (-217 habitants par an), ils ont dû changer leur fusil d’épaule. « Les chiffres étaient trop ambitieux, on a donc revu nos objectifs de production de logements à la baisse, à 180 logements par an sur les trois dernières années, au lieu des 200 logements annuels inscrits initialement », explique Gilles Dulion, vice-président d’Épernay agglo Champagne. Concernant l’Opah (opération programmée d’amélioration de l’habitat) engagée à Épernay (des aides publiques pour les propriétaires qui souhaitent rénover les biens vieillissants du centre-ville), le premier bilan est décevant. «  C’est une opération de niche, qui s’appuie sur un territoire très restreint du centre-ville, ajoute Gilles Dulion. L’habitat en

7 300 habitants en moins depuis 1975

centre-ville d’Épernay est très complexe, avec des problématiques de logements vacants, bien souvent situés au-dessus des commerces, avec des problèmes d’accès et de rénovation. Les résultats sont en deçà de nos attentes. » Pour le conseiller municipal d’opposition Antoine Humbert (Parti socialiste), le seul facteur de l’habitat n’explique pas l’érosion démographique : «  Je veux bien croire que les habitants veulent un pavillon à l’extérieur de la ville ou du logement neuf, mais ce n’est pas à cause de cela qu’on a perdu 7 000 habitants en 40 ans. Il n’y a pas de recette miracle, mais je pense que la pression fiscale y est pour beaucoup, car les taux sont très élevés par rapport aux villes de même strate. » Dans un contexte d’inflation généralisée, la majorité a en effet tout récemment voté pour une augmentation de 2 % des impôts, soit 41,11 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties. « Je pense qu’on pourrait engager une diminution lente et progressive, pour ne pas mettre en péril les finances publiques, mais il faut aussi revoir certains investissements », selon l’élu de gauche. Il pointe du doigt le ballon captif, «  une gabegie financière », avec 2 M€ de subventions programmées sur les douze prochaines années. « On aurait pu en faire autre chose. » Autre grief soulevé par Antoine Humbert, mais également par William Richard, le conseiller municipal communiste, le taux de chômage. Souvent présenté, à raison, comme excellent sur le bassin d’Épernay, celui-ci était compris, en 2019, pour la ville uniquement, entre 12,7 et 17 %, selon les

méthodes de calcul de l’Insee. «  C’est une tendance forte depuis des années, il n’y a pas d’emploi à Épernay et quasiment pas d’offre de formation, fustige William Richard. Il faut se battre pour une ville plus solidaire et des actions sociales plus marquées. Notre vision ne se réduit pas à l’avenue de Champagne. » Lui aussi déplore les investissements de la majorité, comme la construction du parking souterrain du Jard. «  Quand on creuse un trou qui va coûter 7 à 8 M€, ça veut dire que l’argent est là, mais qu'il n’est pas utilisé pour construire une ville solidaire et équilibrée d’un point de vue humain. » Enfin, la majorité mise beaucoup sur le projet de construction du quartier Berges de Marne, à l’endroit des anciens ateliers de chemin de fer. La déconstruction a débuté, mais les premiers habitants ne sont pas attendus avant 2027. Où en sera la démographie à Épernay à ce moment-là ?

Simon Ksiazenicki

Une classe pour enfants autistes à Jancelins ?

En parallèle des fermetures de classe annoncées à Épernay, une bonne nouvelle pourrait venir de l’école Jancelins. L’Éducation nationale projette d’ouvrir une unité d'enseignement en maternelle autisme (UEMA) qui pourrait accueillir jusqu’à sept enfants autistes âgés de 3 à 6 ans. « On attend toujours le feu vert du ministère, mais c’est en bonne voie  », croit savoir la maire d’Épernay, Christine Mazy, qui a envoyé un courrier au ministre Pap Ndiaye afin d’obtenir « rapidement » une réponse positive.

Épernay compte 1 692 élèves dans le primaire, c’est 150 de moins qu’il y a cinq ans. © l'Hebdo du Vendredi

1 700 élèves cette année

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La gauche sparnacienne tacle le projet du Jard

La construction d'un parking souterrain de 360 places sous l'esplanade Charles-de-Gaulle, débutée en juillet dernier, ne convainc pas l'opposition.

C’est au moment d’évoquer deux délibérations assez techniques, lors du dernier conseil municipal, que le débat entre la majorité et l’opposition de gauche a dérivé vers des considérations plus profondes sur le devenir du centre-ville.

Un chantier d’ampleur se déroule actuellement sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, où un parking souterrain doit être livré à l’été 2024, moyennant plus de 8 M€. En parallèle, la société Bouygues Immobilier va prochainement construire un ensemble hôtelier, à deux pas de ce chantier, pour le compte du groupe Pingat, qui exploitera l’établissement sous la marque Marriott. Il est prévu qu’une galerie souterraine piétonne permette de relier le parking à l’hôtel et les élus étaient donc invités à valider la création de cette liaison.

C’est dans ce contexte qu'Hélène Perrein, conseillère municipale communiste, a qualifié le projet de parking souterrain de « gouffre financier  » et dénoncé «  les impacts écologiques sur la nappe phréatique », la « pollution » et « la part belle au tout-voiture ». Son compère, William Richard, a renchéri : «  Le Jard est la propriété de

D ISPARITION

tous les Sparnaciens et pas de quelques élus. Nous avons une autre vision de l’aménagement du centre-ville et je ne sais pas si ce projet est vraiment vertueux. »

La majorité a tenu à répondre à chaque point. Concernant le pompage de la nappe phréatique sous le Jard et son rejet dans la Marne pendant quinze mois, Joachim Verdier, adjoint chargé de l’urbanisme, a expliqué : « Nous évacuons l’eau le temps que les infrastructures de l’intérieur du chantier soit suffisamment lourde pour ne pas re-

L'ancien élu sparnacien Raymond Galataud est décédé

La ville d'Épernay a annoncé, dans un communiqué, le décès de Raymond Galataud, samedi 25 mars, à l'âge de 86 ans. Membre du conseil municipal de 1977 à 2008, ce militant communiste bien connu dans la capitale du champagne avait également occupé le poste d'adjoint au maire chargé de l'enseignement sous le mandat de Jacques Perrein (1977-1983).

Le Sparnacien était aussi très engagé au sein du mouvement associatif local, dans les secteurs caritatif et sportif notamment.

« Comme de nombreux Sparnaciens, Christine Mazy et Franck Leroy conserveront le souvenir de Raymond Galataud sillonnant Épernay à vélo, moyen de transport dont il a été l’infatigable promoteur », comme on peut le voir sur cette photo prise par « l'Hebdo du vendredi », en 2012, lorsqu'il était président de l'association Pays de Champagne à Vélo. S.K

Le résistant Edmond Maudière s'en est allé aussi La maire d'Épernay a également salué, mercredi, la mémoire d'Edmond Maudière, décédé à l'âge de 96 ans. En 1944, ce Sparnacien, alors âgé de 17 ans, avait gagné le maquis des Glières (Haute-Savoie) pour lutter contre l’occupant nazi. En mars, la bataille engagée par la Wehrmacht et la Milice a couté la vie à 129 maquisards.

monter à la surface, sous l’effet de la poussée d’Archimède. Si nous étions dans une période très sèche et qu'il n’y a pas de remontée d’eau dans le chantier, il n’y aura pas de pompage. La nappe reprendra sa place naturelle au bout quinze mois. » La maire d’Épernay, Christine Mazy, a ensuite défendu la consultation publique concernant le Jard, menée il y a un an, qui aurait permis de récolter « environ 1 000 retours ». « Vous ne pouvez pas dire qu'on n'a pas interrogé les Sparnaciens.

S OCIAL

Le cahier des charges a été fait en fonction des différentes demandes, assure la première édile. On ne bétonne pas le centre-ville, on transforme l’esplanade Charles-de-Gaulle en parc urbain. » Son premier adjoint, Franck Leroy, a estimé qu’il s’agissait « d’un projet de désimperméabilisation très ambitieux. On va rendre 1,8 hectare à un fonctionnement d'écosystème naturel. La perméabilité permettra de restaurer la fonction écologique des sols, de séquestrer du carbone et donc d’enclencher un processus vertueux.  » Selon l'ancien maire, « il faut bien stocker les voitures quelque part. »

Adjoint en charge de la transition écologique, Jonathan Rodrigues a abondé : « Si on supprime les voitures du centre-ville, les Sparnaciens iront dans les zones commerciales en périphérie. » Il a notamment défendu « une politique cyclable qui se met en selle. Certains disent que ce n’est pas assez, les réseaux sociaux disent que c’est trop. On ne doit donc pas être loin de l’équilibre. » Et c’est sans doute sur ce point précis que les deux camps sont irréconciliables. L’opposante communiste, Hélène Perrein, a rappelé que le programme municipal de la gauche prévoyait la piétonnisation du centre-ville, le stationnement des autos à l’extérieur et la mise en place de navettes. « En tout cas, ce n’est pas notre choix », a coupé court la maire, Chirstine Mazy.

Simon Ksiazenicki

Moins nombreux, mais toujours mobilisés dans la Marne

La dixième journée de manifestation contre la réforme des retraites a rassemblé, mardi, plusieurs milliers d'opposants dans la Marne, mais la tendance est logiquement à la décrue après plus de deux mois de mobilisation et une adoption du texte par le Parlement, la semaine passée.

À Reims, un cortège composé d’environ 3 500 personnes s’est élancé derechef de la maison des syndicats, mais le parcours s'est avéré un peu différent de d’habitude. Notamment en raison d’un mouvement spontané de quelque 300 lycéens, étudiants et militants qui ont faussé compagnie à l’intersyndicale au niveau de la rue Chanzy. Ce second cortège a tenté de mener quelques opérations de blocage, prenant un peu de court les forces de l’ordre. Il n’a en revanche pas pris le risque de bloquer l’autoroute, la tentative avortée, cinq jours plus tôt, ayant entraîné l’usage de gaz lacrymogènes par les CRS. Tandis que l’intersyndicale se dispersait aux alentours de 12 h 30, le groupe de jeunes a rallié le lycée Georges-Clemenceau, ce qui a retardé le déroulement des oraux du bac, prévus dans l’après-midi.

Du côté d’Épernay, ils étaient environ 1 500 à défiler.

Du côté d’Épernay, après le désormais traditionnel tractage organisé vers 7 h autour de la place de la République, un cortège d’environ 1 500 personnes a sillonné la ville. À Châlons, la mobilisation était similaire.

L'intersyndicale a appelé à une onzième journée de mobilisation le jeudi 6 avril. S.K

Actuellement en construction, le parking souterrain devrait être livré à l'été 2024. © l'Hebdo du Vendredi

Raymond Galataud, figure publique sparnacienne, est décédé. © l'Hebdo du Vendredi

« Il faut bien stocker les voitures quelque part »

Trois jours de rallye autour d'Épernay

Le Rallye Épernay vins de Champagne revient ce weekend pour une 26e édition qui mettra aux prises 130 véhicules, soit 260 pilotes et copilotes, à travers les villages de la Côte des Blancs et de la Vallée de la Marne. C'est l'un des plus grands événements populaires du bassin sparnacien puisque 10 000 spectateurs sont comptabilisés chaque année.

Cette année, l’événement organisé par l’Asac Champagne a dû s'adapter au chantier de construction du parking souterrain sur le Jard. Comme en 2018, le centre névralgique de l'épreuve, incluant le lieu de vérifications, le parc fermé, le village d'animations et les podiums, sera transféré au parc Roger-Menu. Le parc d'assistance, où pilotes et mécaniciens règlent et réparent leurs engins, s'installera sur le parking du Millesium. Côté sportif, autre nouveauté, l’abandon pour des raisons économiques et logistiques de la course réservée aux véhicules historiques de compétition, qui ne réunissait habituellement qu’une dizaine de participants.

Pour le public, le spectacle démarrera dès le vendredi, avec les vérifications des véhicules, de 10 h à 18 h 30, au parc Roger-Menu, et la séance d'essais, de 13 h à 17 h. Le samedi, départ des bolides à 12 h, du parc Roger-Menu, direction Aÿ pour la première spéciale. Trois boucles de trois spéciales, dont une de nuit, sont prévues aux portes d'Épernay et dans la Côte des Blancs. Le premier retour à Épernay est prévu à 22 h 15. Le lendemain, le coup d'envoi sera donné à 9 h, pour trois spéciales à parcourir deux fois dans la Vallée de la Marne. La première auto est attendue à 16 h, au parc RogerMenu, où se déploieront les podiums. Il va y avoir du sport !

4 Infos : asac-champagne.fr

EN

Inscriptions dans les centres de loisirs d'Épernay

Les inscriptions aux centres de loisirs de la ville d'Épernay pour les vacances de printemps sont ouvertes depuis lundi 27 mars, pour les 2-12 ans scolarisés dans les écoles de la ville. La démarche s’effectue auprès de la Maison de la solidarité et de l’éducation (30, rue de Sézanne) ou de la Mairie de quartier (1, avenue de Middelkerke) pour les centres relevant du service éducation, et auprès de la Ferme de l’hôpital (35, rue LouiseAuban-Moët) et de la Maison pour tous (39, avenue de Middelkerke) pour ceux des centres sociaux et culturels. Les enfants seront accueillis, du lundi 17 au vendredi 28 avril, dans diverses structures municipales. Infos : epernay.fr

Le centre névralgique du Rallye d'Épernay reviendra au parc Roger‐Menu. © l'Hebdo du Vendredi

PATRIMOINE

Les ambassadeurs de l'Unesco

tout sourire

Depuis l’inscription, en 2015, des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, la Mission du même nom œuvre pour fédérer toutes les bonnes volontés du territoire autour de la préservation de ce bien. C’est dans ce but qu’elle a lancé, l’an dernier, le Club des ambassadeurs, ouverts à tous les bénévoles, particuliers, entreprises, professionnels, partenaires institutionnels, brefs, tous les Champenois désireux de pérenniser, embellir et valoriser les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne. En un an, 170 ambassadeurs ont rejoint l'aventure.

Christine Mazy, maire d’Épernay, et son adjointe Roxane de Varine, ont dévoilé la plaque « Tous engagés pour la Cham‐pagne au Patrimoine mondial ». © l'Hebdo du Vendredi

Mercredi matin, à Épernay, environ 80 d'entre eux ont participé à une matinée de travail, afin de dresser un premier bilan des actions engagées et préparer l'avenir, avec en ligne de mire les 10 ans de l'inscription, en 2025. « C'était riche d’échanges et d’enseignements, avec des profils très différents qui ont apporté une vision de terrain, s'est réjouie Amandine Crépin, directrice de la Mission. On souhaite que tous nos ambassadeurs puissent participer à la stratégie de la Mission et l’amplifier. » Pour l'occasion, une plaque officielle intitulée « Tous engagés pour la Champagne au Patrimoine mondial » a été dévoilée à l'office de tourisme d'Épernay. Une première qui en appelle d’autres, chez tous les acteurs qui souhaitent matérialiser leur attachement à la Champagne. « C’est une sorte de profession de foi qui permet de donner un sens concret à cette inscription, poursuit Amandine Crépin. Ce sont avant tout des valeurs de transmission et c’est très important dans un contexte de transition écologique. » S.K

PATRIMOINE

Les produits du musée d'Épernay s'exportent

Ouvert depuis le mois de mai 2021, le musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Épernay abrite, dans son pavillon d’accueil, un espace boutique où les visiteurs peuvent retrouver un panel d’objets en lien avec les collections du musée. Médailles, produits textiles et de papeterie, bijoux, jouets et jeux pour enfants, livres… La collection est vaste, sans oublier la fameuse « boîte à bulles », une boîte à meuh revisitée façon champagne, rapidement devenue la meilleure vente du musée. Actuellement, ces produits ne peuvent être trouvés que dans le magasin du château Perrier, mais les élus d’Épernay ont entériné, lors du dernier conseil municipal, la mise en place d’un tarif « revendeur » pour les objets de la boutique du musée. La ville espère séduire l’office de tourisme, des maisons de champagne ou encore des commerces touristiques en leur proposant un tarif préférentiel. La marge, différence entre le tarif qui sera proposé par la ville à ces revendeurs et le prix de vente public, sera de 10 ou 20 %, selon les produits. Par exemple, un mug acheté 5,40 € par la ville auprès de son fournisseur sera proposé à 9,20 € au revendeur, qui le mettra ensuite en vente au prix de 11,50 €. Les professionnels du tourisme seront-ils intéressés par cette démarche ?

A RTISANAT

Aÿ célèbre les métiers d'art

Dans toute la France et même dans 23 autres pays du Vieux Continent, les métiers d’art seront à l’honneur, ce week-end. La 17e édition des Journées européennes des métiers d’art proposera plus de 7 000 événements pour mettre en lumière 281 métiers répartis en seize domaines, à la croisée de la culture, de l’économie, du patrimoine et de la création. Du côté d’Aÿ, un petit circuit au sein de la ville permettra à des artisans d’art de présenter leurs techniques et savoir-faire, au sein des différentes maisons de champagne participantes. À découvrir : la ferronnerie (Effet de Steel, 6, rue des Mureaux), la cirerie (Pressoria, 11, boulevard Pierre-Cheval), la sellerie (champagne Ergot et filles, 6, rue Anatole-France), l’ébénisterie (champagne Chaillon, 17, rue Gambetta), la broderie d’art (champagne Leboeuf, 11, rue Saint-Vincent), la céramique (champagne Fliniaux, 12, rue Roulot), la passementerie (champagne Pol Roger, 2, rue Saint-Vincent), la tonnellerie (champagne Bollinger, 16, rue Jules-Lobet), sans oublier les œuvres du collectif belge Hang’Art (coopérative de la Brèche, 8, rue de la Charte). À noter également que le petit village de Germaine accueillera, pendant ces deux jours, au Cerf à 3 pattes, un village des créateurs, proposant différentes animations pour toute la famille autour de cette thématique. S.K 4 Samedi 1er avril, de 14 à 18 h, et dimanche 2 avril, de 11 h à 18 h. Accès libre.

Soirée à rosés à Pressoria

Les étudiants Avize Viti Campus et le centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne d’Aÿ s’associent pour un rendez-vous autour des champagnes rosés. Un an après une première édition couronnée de succès, l’événement Le Champagne à rosé revient ce jeudi 6 avril, à Pressoria, pour un parcours ludique de dégustation qui mettra à l’honneur ce vin de plus en plus apprécié et reconnu. Environ 150 personnes sont attendues pour ces six ateliers gourmands autour de l’apéritif, la terre, la mer, le fromage, le dessert et le chocolat, pour autant de découvertes de champagnes et de mets d’artisans locaux. L’évènement comptera six départs, de 17 h 30 à 20 h, par groupes de 25 personnes, qui sillonneront les allées de Pressoria. Tarif : 39 €. Réservation obligatoire : pressoria.com/champagne-a-rose

La boutique du musée d'Épernay. © l'Hebdo du Vendredi

Parmi les artisans participants, le métallier Frédéric Carlier présentera ses talents. © Benoist Laroche

Un forum sur l'emploi des jeunes au Palais des fêtes

Pès de 500 jeunes sont attendus au Palais des fêtes, le jeudi 6 avril, à l’occasion de la 13e édition du Forum jobs, alternance et emploi. Piloté par le Point information jeunesse, en partenariat avec la Mission locale, Pôle emploi et la Maison de l’emploi et des métiers, ce rendezvous proposera aux visiteurs un parcours interactif et ludique au sein du Palais des fêtes pour tout savoir sur les métiers qui recrutent et les formations pour y accéder, mais pas seulement.

S OLIDARITÉ

Le Secours populaire fait

son retour à Dormans

Fermée il y a tout juste un an, la boutique solidaire rouvrira ce samedi 1er avril. © Secours populaire 67

Avec plus de 80 partenaires de l’emploi, l’insertion, l’orientation, la mobilité, la culture et du logement, le forum se veut généraliste, afin de toucher un public le plus large possible. Sont ainsi ciblés en priorité les jeunes à la recherche d'une formation, collégiens, lycéens et décrocheurs, mais aussi tous les demandeurs d’emploi en général. Plus de quarante entreprises du secteur d’Épernay, dont quelques poids lourds de la restauration rapide, de la grande distribution, de l’intérim ou encore des métiers du champagne, seront positionnées au centre du Palais des fêtes afin de promouvoir les offres d’alternance et d’emploi qu’elles proposent. Des structures institutionnelles et publiques complèteront le dispositif.

Près de 500 jeunes sont attendus au Palais des fêtes le jeudi 6 avril. © Ville d'Épernay

Le Secours populaire reprend du service à Dormans ! Contraints de fermer les portes de leur antenne au début de l’année 2022 après trois ans de bons et loyaux services en raison de la vente du bien qu’ils occupaient, les bénévoles ont retrouvé un local et le sourire. Tous les samedis matin, de 9 h à 12 h, ils rouvriront, au 10 bis, rue du Chemin du Gault, à deux pas de l’école primaire, leur boutique solidaire. Les visiteurs y retrouveront des vêtements, du textile, de la vaisselle, des jouets et des bibelots issus de dons. Cette fois encore, le lieu choisi pourrait être provisoire. « C’est un local prêté par la mairie depuis septembre dernier qui nous servait de dépôt et qu’on va transformer en boutique solidaire », explique Patricia Tissot, responsable de l’antenne de Dormans du Secours populaire. Pour cette première vente, ce samedi 1er avril, quatre bénévoles installeront les produits en extérieur, dans la cour du local, jugé trop exigu pour recevoir le public à l’intérieur. « C’est pour ça qu’on a attendu les beaux jours. Ça va être sportif, car il faudra tout sortir et tout rentrer à la fin, mais c’est mieux que rien, en attendant une meilleure solution », positive la bénévole. Le site a été mis gracieusement à disposition par la mairie.

4 Dépôt les mardi, de 13 h 30 à 16 h 30, et samedi, de 9 h à 12 h, au 10 bis, rue Chemin du Gault, Dormans. Infos : 06 44 73 48 65

Inscription à la chasse aux œufs d'Épernay

4 Forum jobs, alternance et emploi, jeudi 6 avril, de 13 h 30 à 17 h, Palais des fêtes, Épernay. Entrée libre. Infos : epernay.fr

Comme chaque année, le Secours populaire organise une chasse aux œufs à l'occasion de la fête de Pâques pour les enfants de 2 à 11 ans accompagnés. Elle se déroulera le samedi 15 avril, de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h, au parc de l'Horticulture, à Épernay. Les inscriptions doivent obligatoirement être réalisées par téléphone ou auprès de l'antenne locale sparnacienne, située au 16, rue de Verdun, les mardis et jeudis. Les fonds récoltés serviront à financer des vacances pour des familles bénéficiaires. Tarif :

Enquête publique à Commétreuil

Voilà déjà deux ans que les élus du Parc de la Montagne de Reims ont voté en faveur de la construction d'un projet hôtelier sur le domaine. Avant son démarrage, différentes étapes sont nécessaires, dont une enquête publique, ouverte jusqu'au 26 avril.

C’est une étape supplémentaire dans le long projet de construction d’un hôtel sur le domaine de Commétreuil. La petite commune de Bouilly, située à l’ouest de Reims et qui accueille ce parc de 146 hectares, a ouvert une enquête publique, qui se terminera le 26 avril, concernant la révision de son plan local d’urbanisme (PLU). Cette révision, dite « allégée », doit permettre «  de répondre aux objectifs de la réalisation d’un projet de développement économique à vocation hôtelière, ayant pour objet la majoration de la constructibilité au sein de la zone naturelle  ». Autrement dit, permettre à la société Barn Hotel, choisie en mars 2021 par une large majorité des membres du comité syndical du Parc

A ÉROPORT

naturel régional de la Montagne de Reims (PNRMR), d’aménager, sur environ 50 hectares, un hôtel-restaurant haut de gamme. Son fondateur, Edouard Daehn, entend importer en Champagne le concept qu’il a lancé en 2018 en forêt de Rambouillet (Yvelines), présenté comme « la campagne à Paris ». Au domaine de Commétreuil, qu’il rachèterait 1,8 million d'euros au Parc, l’entrepeneur entend proposer un restau rant de 110 couverts, un service hôtelier de 75 chambres et des activités orientées vers la nature. Les deux parties espèrent signer la promesse de vente avant l’adoption du nouveau PLU.

L’enquête publique offre la possibilité à tous les habitants du Grand Reims d’apporter leurs observations sur ce projet. C’est ce que fera Reims Verts l'Avenir, association écologiste rémoise, mais pas pour en dire du bien. Car le Barn Hotel a des détracteurs.

Accord amiable à 70 000 € pour un premier porteur de projet

« Reims Verts l'Avenir rappelle son opposition à ce projet et sa demande de conserver le domaine dans le service public, pour qu'une fois rénové, il redevienne un centre départemental d'initiation à la nature ouvert à tous. » Autre opposant, Pierre-Emmanuel Taittinger, qui avait proposé un projet alternatif de parc naturel. Le Champenois a déposé un recours en annula-

L'Etat et l'Île-de-France au secours de Vatry ?

En janvier, Christian Bruyen, président du département de la Marne, officialisait la mise en vente de l'aéroport de Vatry, déficitaire, et le plan de sauvegarde de l'emploi envisagé dès cette année pour réduire la voilure. La collectivité prévoit de renflouer les caisses de l'infrastructure grâce à une subvention supplémentaire de 2,5 M€. L'appel à l'aide – ou le coup de bluff, pensent déjà certains – de l'élu auprès des politiques et des acteurs aéroportuaires nationaux semble trouver écho. A l'initiative de la sénatrice marnaise Françoise Férat, 14 parlementaires et élus locaux ou régionaux – le maire de Châlons Benoist Apparu, le président de l'agglomération châlonnaise

Elus locaux et parlementaires lancent un appel aux décideurs nationaux pour soutenir l'aéroport de Vatry.

©

l'Hebdo

du Vendredi

Jacques Jesson, le sénateur René-Paul Savary, le président du Grand Est Franck Leroy ou encore les députés Lise Magnier, Charles de Courson, Laure Miller et Eric Girardin – ont pris leur plume pour solliciter ensemble le soutien du gouvernement, du président de la République et de la région Île-deFrance. La tribune énumère les atouts dont dispose Vatry : l'une des plus longues pistes d'atterrissage d'Europe, sa proximité avec Paris, la capacité de traiter 200 000 tonnes de fret par an (pour moins de 19 000 tonnes enregistrées l'an passé), etc. Elle tente aussi de faire valoir l'intérêt, pour les décideurs nationaux, de sauver l'aéroport. « Il s’agit de diriger les flux de fret de notre pays vers Vatry, plutôt que vers d’autres plateformes étrangères concurrentes. Cette réorientation aura des bénéfices financiers et fiscaux par la relocalisation d’activités en France. Si l’on cherche un troisième aéroport francilien, chacun fera des économies, car il est déjà construit. » A suivre.

Sonia Legendre

tion en 2021, le PNRMR a transmis un mémoire en réponse pour se défendre, mais le tribunal administratif de Châlons n'a pas encore tranché. En revanche, un autre obstacle a été levé avec la signature d’un accord amiable entre le comité syndical du Parc et la société Artestate. Le premier devra verser 70 000 € à la seconde, qui avait signé un accord d’exclusivité en décembre 2019, avant que son projet soit écarté au profit du Barn Hotel. Le Parc espère finaliser au plus vite ce dossier qui traîne depuis la fermeture du Centre d’initiation à la nature de Commétreuil, en 2011, et lui coûte, chaque année, 100 000 € en entretien, financés par le département et la région.

Simon Ksiazenicki

Mode d'emploi de la consultation

Pour répondre à l’enquête publique, il convient de se rendre sur le site du Grand Reims (grandreims.fr), rubrique « Cadre de vie et environnement », puis cliquer sur « Les documents d’urbanisme ». Il est possible d’y consulter tout le dossier d’enquête et les différentes pièces administratives et d’envoyer ses observations. Le public pourra également venir à la rencontre de la commissaire enquêtrice Danièle Deny les samedi 15 avril, de 10 h à 12 h, et mercredi 26 avril, de 16 h à 18 h, en mairie de Bouilly, 2, rue SaintCaprais. L’enquête publique sera clôturée le mercredi 26 avril, à 18 h.

S ÉCHERESSE

Nappes : la préfecture de la Marne appelle à la vigilance

Selon le dernier rapport du Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM), en charge de la surveillance des eaux souterraines, « toute la France est touchée par le manque d'eau ». Publié le 13 mars dernier, il indique que 80 % des nappes phréatiques du pays affichent actuellement un niveau en dessous de la normale, contre 47 % l'an dernier. Un constat qui s'explique par une pluviométrie déficitaire en 2021 et 2022, notamment entre octobre et mars, période durant laquelle les nappes sont censées se recharger.

Dans la Marne, si les nappes sont touchées, certains cours d'eau montrent également des écoulements faibles. © l'Hebdo du Vendredi

Selon les données de Météo France, le mois de février 2023 a, par exemple, été le quatrième mois le plus sec en France depuis 1959, avec une série record de 32 jours sans pluie entre le 21 janvier et le 21 février et un déficit global des précipitations dépassant les 75 % à l'échelle nationale. Comme l'ensemble des départements, la Marne est touchée. Lundi 27 mars, la préfecture a ainsi placé trois bassins hydrogéologiques en situation de vigilance : Craie de Champagne Nord, Craie de Champagne Sud et Centre et Calcaire de Brie et de Champigny. Au total, plus de la moitié des communes de la Marne sont concernées, dont Reims et son agglomération, mais aussi les secteurs de Sézanne, Suippes, Montmirail, Courtisols ou encore d'Avize. Face à cette situation, le préfet de la Marne appelle « à faire preuve de civisme » et rappelle aux usagers (particuliers, collectivités, industriels et agriculteurs) « la nécessité de proscrire tout gaspillage d'eau, en évitant les usages non-indispensables et en adoptant un comportement responsable et économe en eau ».

Les services de l'Etat préviennent également que seules des précipitations « significatives et durables » pourraient marquer une amélioration de la situation, si bien « que des mesures plus contraignantes pourraient être prises dans les semaines à venir ».

Le domaine de Commétreuil, propriété du Parc de la Montagne de Reims, doit accueillir prochainement un hôtel. © l'Hebdo du Vendredi

Des « globe reporters » en herbe au collège Duruy de Châlons

Dans le cadre du projet « Globe reporters », les collégiens de Duruy, à Châlons, vont créer leur propre média d'information. Ils oeuvrent aussi avec la journaliste Tatiana Miralles, leur correspondante attitrée au Burkina Faso.

Pendant plusieurs semaines, la journaliste Tatiana Miralles, qui a longtemps tra vaillé pour Radio France internationale (RFI), a réalisé des reportages au Burkina Faso en lien avec les élèves du collège Victor-Duruy et leur professeur de français, Marie-Pierre Barrière. «  C'est notre correspondante, souli gnent ces jeunes en classe de 4e. On lui a de mandé d'enquêter sur différents sujets là-bas.  Le football arrive en tête, suivi des écoles, de la musique et des initiatives en faveur du dévelop pement durable. « Elle nous envoie ses interviews et nous raconte comment ça se passe. L'an passé, elle a été bloquée à Ouagadougou à cause d'un coup d'Etat. La situation politique est compliquée. Ici, on se sent en sécurité. » L'envoyée spéciale a également partagé ses difficultés pour trouver certains interlocuteurs, pour accéder à certains lieux, notamment les collèges ou les

Collégiens et citoyens éclairés

hôpitaux, tout en leur transmettant des informations illustrant la richesse entrepreneuriale et culturelle du pays. « On sort des idées reçues sur le Burkina et l'Afrique, glisse leur professeur. Les élèves ont pu découvrir le festival de cinéma Fespaco à travers l'interview de Tatiana d'un réalisateur congolais de documen-

taires, par exemple, et le mémorial de l'ancien président Thomas Sankara, assassiné en 1997. » Ils ont aussi pu échanger, à distance, avec leurs homologues du collège Ki-Zerbo, à Tampouy, et en savoir plus sur le parcours et l'engagement de

S ANTÉ

S OLIDARITÉ

Grand congrès sur le handicap cherche chambres adaptées

Pour permettre d’accueillir l’ensemble de ses adhérents à son congrès, APF France handicap recherche encore des chambres adaptées autour de Reims. © DR

APF France handicap, la plus importante association de personnes handicapées en France depuis 90 ans, organisera son congrès national à Reims, du 22 au 24 juin prochains. A cette occasion, environ 1 000 personnes venant de toute la France sont attendues, dont 250 se déplaçant en fauteuil roulant. Pour les accueillir dans les meilleures conditions, APF France handicap a d’ores et déjà réservé des chambres auprès de dizaines d’hôtels et de sites d’hébergements situés dans un rayon jusqu’à 45 minutes de Reims. Cependant, il manque encore une trentaine de chambres adaptées à des personnes à mobilité réduite. L'association lance donc un appel à solidarité auprès du grand public. Si vous êtes hôteliers, propriétaires de gîtes ou de chambres d’hôtes, ou encore particuliers du Grand Reims, que vous disposez de chambres accessibles et adaptées à des personnes se déplaçant en fauteuil roulant sur la période du 22 au 24 juin, faites-vous connaître auprès d'APF France handicap en contactant la chargée des inscriptions Congrès 2023, Perrine Maignan, au 06 85 03 99 09 ou à perrine.maignan@apf.asso.fr.

la photojournaliste Camille Lepage, tuée lors d'une mission en République centrafricaine. Forcément, les questions de la liberté de la presse, de la déontologie et des fake news se sont invitées aux débats. « Si le pays n'a pas envie d'être interviewé, c'est son droit, analyse l'un des élèves, avant de faire le distinguo entre le choix de répondre ou non aux questions des journalistes, propre à chacun, et la censure imposée à toute une population par quelques dirigeants. Ils se méfient. Ils ne veulent pas que la vérité sorte.  » Et c'est là tout l'enjeu du projet « Globe reporters », que porte l'association Le retour de Zalumée : sensibiliser les collégiens au rôle des médias, à la solidarité internationale et à la diversité des cultures, pour les aider à devenir des citoyens éclairés. Les travaux de Tatiana Miralles alimentent déjà le blog que gère la classe. Ils permettront aussi, à moyen terme, de créer un journal spécial de A à Z : conférence de rédaction, choix de la ligne éditoriale, de la maquette, des sujets, rédaction des contenus dans des formats variés (portraits, enquêtes, billets d'humeur, dessins de presse, brèves, etc.), relecture, mise en page et impression. Parce que rien ne vaut la pratique pour assimiler la théorie.

Sonia Legendre

Plus de cigarettes devant les écoles rémoises d'ici 2026

Après une première expérience menée depuis juillet 2021 devant l'école Général Carré, située dans le quartier Europe, la ville de Reims annonce son intention de déployer des espaces sans tabac devant l'entrée de chaque groupe scolaire d'ici 2026. Pour la municipalité, les objectifs de ce projet sont multiples : « éliminer l’exposition au tabagisme passif, surtout celle des enfants, réduire l’initiation au tabagisme des jeunes et encourager l’arrêt du tabac des parents, préserver l’environnement des mégots de cigarettes et des incendies et dénormaliser le tabagisme afin de changer les attitudes face à un comportement néfaste pour la santé ».

Dans ce cadre, trois autres écoles vont bénéficier à leur tour de la mise en place d'un espace sans tabac, à partir du vendredi 7 avril. Il s'agit des établissements Barthou dans le quartier Wilson, Ruisselet à Saint-Remi et Jules-Ferry à Verrerie. Ces sites extérieurs, qui accueillent un public familial, seront délimités par deux poubelles orange présentant un message de sensibilisation incitant les parents et passants à jeter leurs mégots. Pour l'occasion, un temps officiel est prévu dans la dernière nommée, en présence notamment d'Arnaud Robinet et de Norbert Bigeat, président du comité de la Marne de la Ligue contre le cancer. En effet, depuis novembre 2022, la Ligue contre le cancer est intervenue en tant que partenaire de la ville auprès des élèves de CM1 et de CM2 de ces trois écoles afin de les sensibiliser et ainsi de porter un message auprès d'un public plus large, en particulier les parents d'élèves, premiers concernés par ces espaces sans tabac.

Les élèves du collège Duruy planchent sur la création de leur propre journal d'information. © l'Hebdo du Vendredi

Des espaces sans tabac doivent être mis en place devant toutes les écoles de Reims d'ici 2026. © DR

BASKET- BALL P RO B (26 E J.) : C

HAMPAGNE BASKET (5 E ) - L A ROCHELLE (13 E )

Match piège à Coubertin

Après sa victoire spectaculaire à Saint-Quentin, suivi d'un revers épique à Chalon-sur-Saône, le Champagne Basket retrouve son parquet, à Châlons, pour en découdre avec un surprenant promu : La Rochelle.

La route vers les playoffs est encore longue, avec pas moins de neuf journées de championnat à jouer. Mais au terme d'un mois de mars plutôt bien maitrisé, le Champagne Basket est dans la course, bien calé à la 5e place du classement. « Même si rien n’est fait mathématiquement », prend soin de préciser le coach Thomas Andrieux. La défaite concédée le week-end dernier sur le parquet de Chalonsur-Sâone (81-73) vient d'ailleurs rappeler que le chemin est encore semé d'embuches. « C'était un gros match de haut de tableau, comme à l’aller, proche de l'intensité d'une rencontre de playoffs, estime l'entraîneur de l'union marnaise. On était attendu après notre victoire chez le leader Saint-Quentin. J’ai aimé la façon dont on a affronté les événements, malgré une maladresse qui nous a poursuivis toute la rencontre. On a été bien en place. Après, Chalon, c'est une grande équipe et Antoine Eito a fait la différence ». Le meneur de l'élan a signé l'un de ses plus gros cartons de l'année, avec 21 points, 9 rebonds et 11 passes décisives ! Une défaite

au final d'autant plus honorable que le Champagne Basket était privé de Timothé Crusol. Le meneur titulaire, qui a repris l'entraînement mardi, devrait être présent lors du prochain match, programmé vendredi soir à Châlons, lors de la venue de La Rochelle. Actuelle 13e du classement, cette équipe, promue cette saison, est en passe de réussir son pari de se maintenir en Pro B. « Pour un promu, La Rochelle est bien dotée, insiste Thomas Andrieux. Cette formation possède le 9e budget et la 9e masse sala-

Relancer la machine à Nantes

Le seul point positif de la défaite du Stade de Reims face à Marseille (1-2), avant la trêve internationale, c'est qu'on arrêtera d'évoquer avec son entraîneur Will Still la série de dix-neuf matches sans défaite de son équipe. Le Belge se lassait des questions à ce sujet, lui qui a assuré, après la défaite face aux Phocéens, que son équipe ne s'était « jamais focalisée sur l’Europe » et qu'elle ambitionnait simplement « de gagner le plus de matches possible », lors des dix dernières journées de championnat.

Neuvièmes à désormais sept points du top 5 européen, les Rémois chercheront à se remettre en selle, dimanche, à Nantes, face à une formation qui n'a plus gagné depuis cinq rencontres de championnat et qui disputera une demi-finale de Coupe de France face à Lyon, trois jours plus tard. Ce premier match du mois d'avril sera suivi, pour les Rémois, de trois autres face à des formations moins bien classées (Brest le 9, Strasbourg le 23 et Clermont le 30) et d'une seule face à un « gros », à Rennes, le 15. Si les choses tournaient bien pour le Stade de Reims, Will Still devrait à nouveau entendre parler des ambitions de son équipe. Pour son plus grand bonheur...

Simon Ksiazenicki

4 Nantes - Reims, dimanche 2 avril, à 15 h, au stade de La Beaujoire et sur Prime Video

D1F : les Rémoises s'accrochent

Les joueuses du Stade de Reims ont renoué avec la victoire, le week-end passé, en disposant de Soyaux (3-1), dernier du classement. Bien installées en milieu de tableau (6e), les Rémoises ont l’occasion de rester au contact du top 5, ce vendredi, à 18 h 30, lors d’un déplacement en Aveyron, sur la pelouse de Rodez (11e). Une trêve internationale s'ouvrira ensuite, avant les quatre dernières rencontres de championnat.

riale du championnat et donc de très bons joueurs, dont certains très expérimentés, comme Alexis Tanghe et Jérôme Sanchez. » Battue en milieu de semaine par Orléans (88106), La Rochelle est sur le papier un match à prendre. « Leur effectif est plutôt small ball, donc c'est plutôt rapide, un peu comme AixMaurienne », résume Thomas Andrieux. Une comparaison qui résonne comme un rappel pour ses joueurs qui avaient été battus, à domicile, il y a trois semaines, par l'équipe savoyarde

(72-76). Un « accident » qui ternit quelque peu un très bon mois de mars et que le Champagne Basket entend bien exorciser aux dépens du promu rochelais.

J.D

4 Champagne Basket - La Rochelle, vendredi 31 mars, à 20 h, à Châlons.

Basket-ball (LF2) : des Pétillantes au coeur vaillant

UNE BO , URSE

En l'absence de Mathilde Domenger et Jill Townsend, toutes deux blessées, les joueuses du Champagne Basket n'ont pas failli lors de la venue de Monaco, vendredi dernier à Châlons. Portées par la performance majuscule de leur intérieure Stefa M'Baye (22 points, 10 rebonds et 6 passes décisives pour 29 d'évaluation), les Pétillantes ont fait le spectacle (90-61). A deux journées de la fin de la saison régulière, cette belle victoire permet au groupe coaché par Aurélie Lopez de reprendre la 4e place du classement, avant un match très important programmé ce samedi 1er avril à Reims (à 20 h à René-Tys), face à la Tronche-Meylan (6e).

Mathis Keita et ses partenaires reçoivent La Rochelle à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Stoppés par Marseille, Reims et Balogun doivent repartir du bon pied à Nantes. © l'Hebdo du Vendredi

C INÉMA - L E PALACE

L'homme, un animal comme les autres ?

vec le documentaire« Animal », projeté le vendredi 7 avril au cinéma Le Palace, le réalisateur Cyril Dion s’intéresse à la sixième extinction de masse des espèces, débutée autour de l'apparition de l'homme moderne et qui s'accélère depuis le XIXe siècle. Selon plusieurs rapports, les populations d'animaux vertébrés ont chuté de 68 % lors des 50 dernières années.

Malgré ce constat alarmant, ce film entend redonner espoir et enthousiasme en suivant le voyage mené par Bella et Vipulan, deux adolescents engagés dans les luttes pour le climat.

Les deux héros du documentaire

Ensemble, ils vont parcourir le monde et découvrir un système souvent absurde, pensé pour une catégorie d’Hommes, mais contre le vivant. À la recherche de solutions concrètes pour améliorer les choses, malgré une situation inéluctable, ils iront à la rencontre d’experts ou de petites mains, désireux de sensibiliser, proposer et faire réfléchir le spectateur.

En 2015, Cyril Dion et Mélanie Laurent avaient déjà réalisé « Demain », un documentaire en forme de roadmovie sur le réchauffement climatique qui adoptait, là aussi, un ton optimiste. Plébiscité par le public et récompensé par un César du meilleur documentaire l’année suivante, le film avait été largement diffusé et relayé par le Mouvement Colibris, dont Cyril Dion était le directeur. Au Palace, ce vendredi 7 avril au soir, le groupe local sparnacien des Colibris animera un échange à l’issue de la projection de « Animal ».

S.K

4 « Animal », vendredi 7 avril, à 20 h, cinéma Le Palace, Épernay. Tarifs : 5 à 9,50 €. Infos : le-palace.fr

Agenda

SPECTACLES

MARDI 4 ET MERCREDI 5 AVRIL

HOLIDAY ON ICE - LE MILLESIUM

Après trois ans d’absence, le plus grand spectacle sur glace du monde revient en France pour une grande tournée, avec la participation exceptionnelle de la patineuse artistique Sarah Abitbol.

Mardi, à 20 h, et mercredi, à 14 h et 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 19,90 et 29 €. Infos : lemillesium.com

EXPOSITION

DIMANCHE 2 AVRIL

« SCÈNES DE VIE DE 14-18 » - MAREUIL-SUR-

AŸ

L’Association de recherches et d’études historiques (AREH) sur la Grande Guerre rouvre son exposition reproduisant des scènes de vie de la Grande Guerre.

De 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, 13, rue de Châlons, Mareuil-sur-Aÿ. Gratuit. Infos : 09 52 64 01 51

LOISIRS

VENDREDI 31 MARS

LES APÉROS DE LA HALLE - ÉPERNAY

Un rendez-vous gourmand qui propose d’associer un brasseur, un producteur de champagne et un producteur de jus de fruits à des commerçants de bouche du marché. De 18 h à 20 h, halle Saint-Thibault, Épernay. Consommations payantes. Infos : 03 26 53 54 68.

SAMEDI 1ER AVRIL

SAMEDI COMPTINES - MÉDIATHÈQUE ÉPER-

NAY

Petites histoires, comptines et jeux de doigts pour éveiller l’imaginaire des moins de 3 ans par Ana, bibliothécaire pôle jeunesse.

À 10 h 30, médiathèque Simone-Veil, 1, rue du Professeur-Langevin, Épernay. Durée : 30’. Infos : mediatheque.epernay.fr

C IRQUE - MJC D 'A Ÿ

Soirée risquée à la MJC d'Aÿ

L

À LIVRES OUVERTS - MÉDIATHÈQUE

L’équipe de la médiathèque invite le public à un café littéraire où tout le monde peut venir parler et échanger autour de ses lectures préférées.

De 10 h à 12 h, médiathèque Daniel-Rondeau, 4, rue GabrielFauré, Épernay. Entrée libre.

CHASSE AUX ŒUFS DU CHÂTEAU - PIERRY

Le Château de Pierry organise sa première chasse aux œufs pour les 3 à 10 ans accompagnés d’un adulte.

À 14 h 30, château de Pierry, 45, rue Léon-Bourgeois. Durée : 2 h.

Tarif : 10 €. Inscriptions : 03 26 54 02 et 06 74 75 58

DIMANCHE 2 AVRIL

VISITE ET ANIMATION LUDIQUE - MUSÉE

D’ÉPERNAY

Découvrez les Années folles et faites-vous photographier avec les accessoires iconiques de cette époque.

À 10 h 30, 14 h et 16 h, musée d’Épernay, 13 avenue de Champagne. Tarifs : 3,20 € à 5,30 €. Infos : 03 26 55 03 56 et archeochampagne.epernay.fr

DU VENDREDI 31 MARS AU DIMANCHE 2 AVRIL

26E RALLYE ÉPERNAY VINS DE CHAMPAGNE

Près de 130 équipages sont attendus, pour deux jours de compétition à travers 24 communes, sur un tracé de plus de 400 km. Village partenaires, podium et animations au parc Roger-Menu, parc fermé sur le parking du hall des sports Pierre-Gaspard et parc d’assistance sur le parking du Millesium. Samedi, départ à 12 h, dimanche, départ à 9 h.

CINÉMA

DIMANCHE 2 AVRIL

« LA NAISSANCE DES OASIS » - LE PALACE

Un programme de cinq courts-métrages européens sur la pluie, la nature et la vie. À partir de 3 ans.

À 10 h 45, cinéma Le Palace, Épernay. Tarif : 5 €. Durée : 41’. Infos : le-palace.fr

D'abord dans « Rhizikon », une proposition allégorique, physique, visuelle, auditive, visant à susciter sensations, sentiments, questionnements, rêveries, réflexions, autour de cette question de la mise en jeu et de la mise en danger de soi. Initialement créé pour les adolescents par la compagnie bretonne Rhizome de Chloé Moglia, ce spectacle a par la suite rencontré des audiences très diverses allant des étudiants de HEC à des détenus de centres pénitentiaires, en passant par des publics de théâtre. La question du risque et de la recherche des limites a suscité l’intérêt et le questionnement des différents spectateurs.

a MJC d'Aÿ accueille une soirée consacrée aux arts du cirque, ce samedi 1er avril, à partir de 19 h, avec deux spectacles qui explorent la notion de risque.« Take Care of Yourself », un solo sur la prise de risque. © Alex Brenner

Le risque sera encore au cœur du spectacle suivant, « Take Care of Yourself », imaginé par Marc Oosterhoff. Avec une bouteille de whisky, douze verres à shots, des couteaux, des boulettes de papier, une corbeille et des pièges à rats, l’artiste questionne la manière dont la société nous impose des interdits sous couvert de sécurité et la limite de la prise de risque personnelle que s’impose l’Homme. À travers des jeux populaires connus de tous, le public est maintenu dans une tension continue due à l’imprévisibilité des actions du danseur. Un spectacle haletant, à mi-chemin entre le cirque, la performance et la danse contemporaine.

S.K

EN BREF

Le Salmanazar déjeune au musée d'Épernay

Format apprécié des habitués du Salmanazar, le prochain lunch théâtre se déroulera exceptionnellement dans les salons historiques du château Perrier, le vendredi 31 mars, à 12 h 15. Pendant une heure, autour d'un déjeuner, l'acteur Anthony Binet et le pianiste Romain Mariani exploreront, avec gravité ou avec humour, les différents âges du temps de la vie humaine et livreront leurs états d’âme sur la question du temps qui passe.

Infos et réservation avant le 24 mars : 03 26 51 15 99 et billetterie@lesalmanazar.fr.

Tarif : 16€

Cinéma

LE PALACE 33, boulevard de la Motte - Épernay - 03 26 51 82 42

Du vendredi 29 mars au mardi 4 avril 2023

LA NAISSANCE DES OASIS dim 10H45

BONNIE & CLYDE ven 14H30* dim 17H30* lun 20H30*

LE LAURÉAT sam 17H30* lun 14H30* mar 20H30*

GEORGE BALANCHINE BALLET mar 19H30

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES ven 14H20 - 20H45 sam 13H50 - 19H10 21H40 dim 14H45 - 20H30 lun 14H20 - 20H30 mar 14H20 - 20H30

SHAZAM ! LA RAGE DES DIEUX ven 14H20 - 20H30 sam 13H50 - 18H50 21H40 dim 14H2020H15 lun 14H20 - 20H15 mar 14H20 - 20H15

BONNE CONDUITE ven 14H10 sam 16H35 - 21H40 dim 20H30 lun 17H30 - 20H30 mar 14H10 - 17H30

LE ROYAUME DE NAYA sam 13H50 - 16H20 dim 10H30 - 14H45

THE WHALE ven 20H45* sam 19H10* dim 14H30* lun 14H20 mar 20H30*

JOHN WICK - CHAPITRE 4 ven 17H10 - 20H sam 14H10 - 16H20 19H50 dim 14H - 20H lun 17H10 -20H mar 14H10 - 20H

SUR LES CHEMINS NOIRS ven 17H30 - 20H45 sam 14H10 - 16H35 21H40 dim 10H3014H45 17H45 - 20H30 lun 17H30 mar 14H10 - 17H30

LES PETITES VICTOIRES sam 19H10 dim 10H45 - 17H30 lun 14H20 - 20H30 mar 14H2017H30

SAGE-HOMME ven 14H10 - 17H30 dim 17H30 lun 14H10 - 17H30

65 - LA TERRE D’AVANT ven 17H10 dim 10H30 lun 17H10 mar 17H10

LA CHAMBRE DES MERVEILLES ven 14H20 - 20H45 sam 21H40 dim 14H30 - 20H15

CRAZY BEAR mar 17H30

MON CRIME ven 17H30 sam 14H10 dim 10H45 - 17H45

SCREAM VI ven 20H30 sam 18H50 dim 20H15 lun 17H10 - 20H15 mar 14H10 - 17H10

CREED III ven 17H10 sam 13H50 dim 17H15 lun 17H10 mar 17H10

ALIBI.COM 2 ven 14H10 - 17H30 sam 21H40 dim 17H45 lun 14H10 mar 20H30

SACRÉES MOMIES dim 10H45

PATTIE sam 16H35

ont rencontré Jane Goodall, la célèbre anthropologue spécialiste des chimpanzés.

S PECTACLE - L E M ILLESIUM

« Holiday on Ice » vient réchauffer l'atmosphère

C’est sans nul doute le spectacle sur glace le plus célèbre du monde. Créé en 1943 aux États-Unis, « Holiday on Ice » s’est ensuite exporté aux quatre coins du globe pour toucher des centaines de millions de spectateurs. D'abord à travers l’Europe de l’Ouest au début des années 1950, puis l’Asie et l’Union soviétique, malgré la Guerre froide, pour enfin atteindre l’Afrique et l’Europe orientale dans les années 60.

« Holiday on Ice » ne raconte pas une seule histoire, mais des dizaines de productions différentes, puisque chaque année, une nouvelle création voit le jour. 2023 est l’année de la renaissance pour ce grand spectacle de patinage artistique, cloué au sol depuis trois ans. La crise sanitaire a en effet contraint à l'arrêt les patineurs, acrobates, artistes et techniciens de la troupe, vivant aux quatre coins du monde (plus de 20 nationalités sont représentées dans « Holiday on Ice »). Initialement programmée en 2020, la tournée « Supernova » est désormais lancée depuis le 3 février. Sur la glace, des dizaines de patineurs et de patineuses proposent au public un voyage aux confins des galaxies les plus reculées, dans un univers fantastique où vivent, en parfaite harmonie, humains et créatures célestes imaginaires. Comme chaque année, la tournée embarque une invitée de marque, Sarah Abitbol, patineuse artistique multiple médaillée dans les années 1990 et 2000. Un spectacle qui ne devrait pas laisser de glace le public sparnacien, lequel aura droit à trois représentations.

S.K

4 « Holiday on Ice », mardi, 4 avril, à 20 h, et mercredi 5 avril, à 14 h et 20 h, Le Millesium, Épernay.

Tarifs : 19,90 et 29 €. Infos : lemillesium.com

Chiner

VENDREDI 31 MARS

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

9 h à 19 h - Salle Michel-Prévoteau

SAMEDI 1ER AVRIL

AMBONNAY - VIDE-DRESSING

8 h à 13 h - Salle Dom-Pérignon

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

10 h à 18 h - Salle Michel-Prévoteau

REIMS - BRADERIE SOLIDAIRE DU SECOURS

POPULAIRE

10 h à 16 h - 30, avenue Charles-de-Gaulle

TINQUEUX - LES QUATRE SAISONS

Arts du fils et travaux créatifs

De 10 h à 18 h – Entrée 2€ - Salle des fêtes

DIMANCHE 2 AVRIL

BASSUET

VIDE-GRENIERS & MARCHÉ ARTISANAL

A partir de 6 h – Centre du village

BAZANCOURT - BOURSE AUX VÊTEMENTS

14 h à 18 h - Salle Michel-Prévoteau

BEINE-NAUROY – VIDE-POUSSETTES

8 h à 16 h – Salle polyvalente

BEZANNES

40E BOURSE AUX CARTES POSTALES & 34E BOURSE TOUTES COLLECTIONS

8 h 30 à 17 h – Entrée : 3€ - Salle Galaxie

CHÂLONS - VIDE-GRENIERS MADAGASCAR

A partir de 7 h - Rues Paul Louis-Courier, Montaigne et Jean-Talon

CORMICY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

Météo

Il y aura des hauts et des bas dans votre couple. Les discussions vous rapprochent, mais la jalousie et le soupçon vous éloignent. Pour arrêter de vous disperser, concentrez-vous sur la préparation d'un projet commun.

Chasser tous les vieux démons, avant d'envisager une nouvelle histoire d'amour. Sur le plan professionnel, vous aurez l'occasion de concrétiser certains projets qui vous tiennent à cœur.

solue. Pour l'instant, occupez-vous de régler vos affaires. Vous avez du pain sur la planche !

Vous avez envie d’élargir votre horizon et d'entreprendre. Mais les vicissitudes du quotidien sapent vos élans. Il est peut être temps de se lancer sans filet.

Qualité de l’air

CUIS - VIDE-POUSSETTES

8 h à 17 h - Salle des fêtes

MONTMIRAIL - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h 30 - Salle des fêtes

MOURMELON

BROCANTE DE L'ÉCOLE MATERNELLE

9 h à 16 h - Centre culturel Napoléon III

OIRY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

REIMS - MARCHÉ AUX PUCES

7 h à 16 h - Halle Boulingrin

TINQUEUX - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue Pasteur

TINQUEUX - LES QUATRE SAISONS

Arts du fils et travaux créatifs

De 10 h à 18 h – Entrée 2€ - Salle des fêtes

TOURS-SUR-MARNE - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Centre du village

VILLEDOMMANGE - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h – Salle des fêtes

VILLERS-SUR-FÈRE (AISNE) - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Stade

Attention aux excès, à votre recherche immodérée de plaisirs fugaces. Gare à ne pas tomber dans l’éparpillement à tout va. Coté affectif, le manque de dialogue risque de miner vos relations avec le conjoint (e).

Si votre vie affective bat de l’aile, vous allez reprendre du poil de la bête. Votre envie de papillonner reprendra de plus belle. Tentation d'adultère ou simple attirance, attention, vous pourriez vous brûler les ailes.

Exprimez vos opinions sans y mettre trop de passion. Coté cœur, privilégiez les moments en tête à tête avec lui (elle). Le tout est que vous sachiez vous rendre disponible et à l'écoute de l'autre. Au niveau du travail, n’hésitez pas à vous faire aider.

du 21.05 au 21.06 CANCER du 22.06 au 22.07 LION du 23.07 au 22.08 VIERGE du 23.08 au 22.09

Arrêtez de toujours vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas. N’essayez pas de changer les autres, car vous ne détenez pas la vérité ab-

Actuellement votre travail accapare tout ou partie de votre emploi du temps et de votre énergie. Il vous faut redéfinir vos priorités et ne plus oublier votre propre famille.

Vous entrez dans une période d'expansion matérielle. Les astres vous aideront à concrétiser tout ce qui est en germe en ce moment. Vous avez le vent en poupe.

Aux grands maux, les grands remèdes. Ne reculez pas devant l'ampleur des sollicitudes de ceux qui requièrent votre aide et votre soutien.

N’hésitez pas à vous isoler pour faire ce que vous avez envie. Mais ne vous couper pas pour autant des autres. Vous aurez alors l’opportunité de vivre des échanges enrichissants.

Il vous est difficile de rester tranquille. Il y a du stress, des contraintes et des obligations à gérer. Heureusement que la forme et le moral sont au beau fixe.

La CLCV vous informe

Les fausses promotions

La directive européenne appelée Omnibus entrée en vigueur le 28 mai 2022 protège les consommateurs contre les fausses promotions. Le vendeur doit désormais indiquer le prix du produit avant l'application d'une réduction. Ce prix antérieur indiqué doit correspondre au prix le plus bas pratiqué par le vendeur au cours des 30 derniers jours précédant la réduction. Pour les cas de réductions de prix successives, le prix antérieur affiché devra être celui appliqué avant l'application de la première réduction. Cette mesure concerne toutes les annonces de réduction de prix, qu'elles soient pratiquées en ligne ou dans des magasins.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

Réunion sur les énergies renouvelables

L'association de défense des consommateurs, locataires et copropriétaires, Consommation logement et cadre de vie (CLCV), organise une réunion ouverte à tous sur les énergies renouvelables, mardi 4 avril, à 17 h à la Maison de la vie associative (9, rue Eugène Wiet, à Reims). Ce moment d'échanges sera animé par une étudiante de Sciences Po qui a fait un travail de recherches sur ce thème dans le cadre de son contrat civique.

Le spectacle Holiday on Ice se renouvelle à chaque tournée. © Olivier Brajon

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