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C'est parti pour quatre mois de Vign'Art au grand air
La 4e édition du festival d'art contemporain et de land art a démarré le 12 mai et se poursuivra jusqu'à la mi-septembre. Sur quinze sites du large bassin d'Épernay, dix-sept œuvres éphémères et originales sont à admirer en toute liberté. Morceaux choisis du photographe Benoist Laroche.
Premier festival de land art et d’art contemporain organisé en Champagne, Vign’Art a vu le jour en 2019 et a rapidement conquis le public local et les nombreux touristes qui visitent la région au printemps et durant l’été. Pour cette quatrième édition, l’organisateur, l’Association pour la promotion de l'art contemporain et du land art dans le vignoble, a reçu de nombreuses candidatures d’artistes désireux d’exposer, pendant quatre mois, leurs créations dans quelques endroits bucoliques autour d’Épernay et d’Aÿ. Ainsi, seize œuvres ont été réalisées, ces dernières semaines, par des professionnels locaux, des Français et plusieurs étrangers venus parfois de loin (Allemand, Hongrois, Italien, Tchèque, Britannique, Ukrainien, SudCoréen). À l’image des lieux choisis, il en résulte une diversité de créations, à apprécier en tombant dessus par hasard ou lors d’une balade, qui devra malheureusement se faire impérativement en voiture, les sites étant très éloignés les uns des autres. Une piste de réflexion pour les prochaines éditions ?
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Simon Ksiazenicki
Dix-sept œuvres, quinze sites « Habitats » de Nils Udo dans le vignoble Ruinart de Taissy ; « Bulles » du collectif Artisans du vent au château d’Étoges ; « Bulle d’air » des Éoliens aux abords de Congy ; « Succulentes » de Jonathan Bernard dans le parc de l’église de Soulières ; « Le Remuage » de Fiona Paterson et Jill Gibson dans le parc du champagne Gosset à Épernay ; « 499 Cubes » de Michaël Chauvel dans le parc du musée d’Épernay ; « Resting in the Infinite » par Réka Szabo, « Filter 23 » de Maurizio Perron et « Le Voile » de Benoît Besançon la réserve naturelle des pâtis d'Oger et du Mesnil-sur-Oger ; « Théâtre microscopique » de Chloé Chevron et Bérengère Brault dans la cour de Pressoria à AÿChampagne ; « Breath » de Bonggi Parki aux abords de Loisy-en-Brie ; « Danse avec l’eau » de Brigitte Sillard sur les bords de Marne à Tours-surMarne ; « Si revivifiant » de Caroline Valette à la loge Bollinger de Val-de-Livre ; « Multivers » de Silva Hilkka à l’orée des bois de Cumières ; « La Nuit » d’Anna et Michaël Rofka aux abords de Vert-Toulon ; « Flux#Reflux » d’Emmanuelle Briat sur les bords de Marne à Magenta ; « Eye » d’Holà Tereza, aux abords de Fèrebrianges
S OCIAL
Grève chez Veuve Clicquot
Un bouchon de champagne géant était de sortie, ce mardi, dans la cour des bureaux de la maison Veuve Clicquot, à Verzy. Mais l’ambiance n’était pas vraiment à la fête pour la CGT Champagne, à l’origine d’un mouvement de grève démarré vers 11 heures. Environ 80 travailleurs, salariés et saisonniers de la maison opérant dans le vignoble, étaient en grève, pour revendiquer de meilleures conditions de travail.
« Depuis quelques mois, on constate que la direction n’est pas à l’écoute du dialogue social, déplore Kevin Beaulieu, délégué syndical de la CGT. Il y a trop d’herbe dans les vignes, les salariés n'arrivent pas à travailler, la pénibilité est multipliée par dix, mais la direction ne veut rien entendre. Quand quelqu’un se plaint des conditions de travail, il reçoit une lettre de rappel au règlement. » Selon le responsable syndical, cet enherbement excessif aurait pu être évité en février dernier.
« On avait une fenêtre de tir de quelques semaines, j’ai demandé qu’on sorte les tracteurs pour réaliser le travail du sol, mais les machines n’étaient pas prêtes et on n’a pas pu tourner à plein régime. » La direction de Veuve Clicquot devait recevoir les responsables syndicaux mercredi matin. À plus long terme, la CGT Champagne s’inquiète également de voir les rendements à l’hectare diminuer, avec notamment l’introduction de la vigne semi-large. Autorisé depuis cette année, ce nouveau mode de conduite doit permettre de réduire l’empreinte écologique de la filière, mais aussi les coûts de production et donc les besoins en main-d’œuvre. Une perspective que goûtent peu les organisations syndicales.
V Nements
Boxe thaï et escrime, combo gagnant au Capitole
En février, la ville de Châlons décidait de créer des créneaux d'occupation au Capitole consacrés aux associations locales. La mesure commence à porter ses fruits puisque des compétitions sportives d'ampleur, organisées par lesdites associations, rejoignent la programmation de cette salle. Début juin, environ 700 escrimeurs participeront au championnat de France, parmi lesquels Romain Cannone, champion du monde d'épée 2022, ou encore la sabreuse Manon Brunet, médaille de bronze aux Jeux olympiques d'été 2020. Le Cercle d'escrime de Châlons engagera cinq de ses équipes, toutes catégories confondues. Dans un autre registre, le club Ataboxe chapeautera le gala international de muay-thaï (ou boxe thaï) pour la première fois au Capitole. « On l'organisait au gymnase Cabot ou à Coubertin jusqu'ici, rappelle le président et entraîneur Alain Tillot. C'est l'endroit idéal, mais c'est aussi un pari financier car le budget n'est pas le même. Ce gala est un véritable show, avec des lasers, des lance-flammes, des écrans géants, des speakers spécialistes des sports de combats, etc. » Environ 2 500 spectateurs sont attendus et plusieurs compétitions seront disputées sur le ring : le championnat du monde junior, le championnat d'Europe professionnel, des challenges nationaux et internationaux et la finale du championnat de France semi-pro. Parmi les têtes d'affiche annoncées : l'Irlandais Garrett Smylie, les rémois Zohir Remidi et Madhyson Klatt (championne de France cadette), ainsi qu'Olivia Varga de la team Ataboxe, championne de France junior à plusieurs reprises mais également d'Europe et du monde. Du lourd !
Pour la première fois, le gala international de boxe thaï s'installera au Capitole. © Manu Da Luz
4 Championnat de France d'escrime, samedi 3 et dimanche 4 juin de 8 h 30 à 18 h (accès libre) Gala international de boxe thaï, samedi 1er juillet à partir de 19 h (tarifs : 22 € en prévente, 30 € sur place) - Infos : lecapitole-en-champagne.fr.