Kozy Mag N°5 - Avril 2018 by kozy-mag

Reportages - Dossier - Shopping - Interview - Design - Décoration - Plans - Construction Bois - KOZY#5

TERRASSE BOIS

Comment choisir ? Ne chauffez plus votre maison ! Habitat Passif et Positif

À découvrir : Alice Bizien La Couleur pour plus de profondeur

Isolation Minérale Le bon rapport qualité / prix

Do it Yourself : Pour une déco sur-mesure 5 reportages Un projet d’Archi au Canada Une Sélection de Maisons Bois à travers le monde

SOMMAIRE 12

20 30

56 54

4 ÉDITO

29 DIY : COMMENT FABRIQUER DES ÉTAGÈRES ?

39 LES PIEDS DANS LE SABLE

6 ALICE BIZIEN : ARCHITECTE D’INTÉRIEUR

54 DIY : FABRICATION D’UN MUR DE PALETTES LUMINEUX

56 LA BRETONNE MODERNE

DOSSIERS

64 MAISON PASSIVES ET POSITIVES

12 LE CARNET D’INSPIRATION D’ALICE

30 ISOLATION MINÉRALE

16 10 MAISONS EN BOIS À TRAVERS LE MONDE

REPORTAGES

20 TERRASSE BOIS : CHOISIR SON ESSENCE

30 VILLA FLOTTANTE

Kozy Mag #5

78 MAISON DANS LES BOIS 92 À PORTÉE DE MAIN RUBRIQUES 100 PROJET D’ARCHI : SCULPTURE SUR BOIS 112 CARNET D’ADRESSES

100

ÉDITORIAL

CHOISIR,

C’EST SAVOIR

par Maxime Kouyoumdjian-Simonin En quinze ans, la construction bois est entrée dans les mentalités comme une possibilité non saugrenue de construire son habitation. Même si l’on aurait pu s’attendre, à une véritable révolution verte telle que les pouvoirs publics nous l’ont vendue à l’époque, il s’avère, tout de même, que la Maison bois, poursuit son évolution dans le paysage architectural français. Le véritable frein, à l’avènement de la construction bois, reste encore et toujours une méconnaissance des avantages et des inconvénients de la Maison bois. Et beaucoup s’arrêtent à des préjugés, des peurs bien ancrées, pourtant sans fondement, qui les font renoncer à l’idée de faire construire en bois. Par exemple, la réticence de choisir le bois à cause de l’entretien des façades. Les professionnels proposent pourtant depuis de nombreuses années des alternatives efficaces et contemporaines pour limiter ou supprimer cet inconvénient. Encore faut-il les connaître. C’est tout l’objet et l’ambition de Kozy: vous permettre d’être informé sur les possibilités qui s’offrent à vous, vous permettre de choisir en toute connaissance de cause et sans a priori, la Maison bois. Bonne lecture Maxime Kouyoumdjian-Simonin Fondateur - Rédacteur en chef

Kozy Mag #5

INTERVIEW

ALICE

BIZIEN Architecte d’intérieur

Architecte d’intérieur et décoratrice, Alice Bizien est une jeune femme bien faite à la tête bien pleine ! Après avoir pris le virage de l’architecture d’intérieur, il y a 10 ans, elle s’épanouit aujourd’hui en réalisant des projets riches de diversité et de relations humaines.

Kozy Mag #5

Devenir décoratrice et conceptrice d’espace, était-ce un parcours envisagé de longue date ou une envie qui a pris corps au fil de vos études ? J’ai toujours été une passionnée d’art, d’histoire et d’objets. Ces affinités m’ont portée assez naturellement vers des études d’histoire de l’art à l’École du Louvre et à La Sorbonne. La découverte des salles de ventes aux enchères, les journées entières à arpenter l’hôtel Drouot, ou les matinées à chiner dans les brocantes, ont aiguisé mon regard sur les objets. Même si j’avais toujours été fascinée par leur histoire, c’est là que j’ai su que ce qui m’intéressait vraiment était la façon dont ils se répondaient les uns les autres. Après quelques années à travailler en tant que clerc de commissaire-priseur, j’ai décidé de m’orienter davantage vers la décoration et l’architecture d’intérieur. J’ai suivi une formation complémentaire, travaillé dur pour intégrer les connaissances techniques. La transition a été assez progressive, j’ai toujours chiné un peu pour les autres. D’abord un tableau, puis le mobilier d’une pièce et, progressivement, ça a été l’ambiance de tout l’appartement que l’on m’a demandé de créer … Quel a été votre premier chantier ? C’est difficile à dire car cela s’est fait assez progressivement. Je pense que le chantier qui m’a vraiment motivée à me lancer dans l’architecture d’intérieur est la première maison que nous avons achetée avec mon mari, il y a une dizaine d’années. Nous n’en avons conservé que les murs, j’avais entièrement repensé la distribution et l’aménagement. Les premiers vrais chantiers d’architecture d’intérieur que j’ai faits ensuite sont de très bons souvenirs, beaucoup de jeunes couples primo-accédants dans de petits appartements où il fallait des solutions astucieuses pour tout, rangement, lumière, modularité… Si aujourd’hui, j’ai la chance de travailler sur de grandes surfaces et des biens prestigieux, j’apprécie toujours de me replonger dans ces problématiques. À ce jour, quel est celui qui vous a le plus marqué ? Chaque projet est marquant car il faut s’imprégner du lieu, comprendre les attentes des clients, cerner leur personnalité, leur façon de vivre chez eux, c’est très intime. Après, il y a des biens d’exception qui donnent envie de se surpasser. L’été dernier, j’ai réalisé toute la décoration d’un superbe manoir en Bretagne, tout près de l’endroit d’où je viens. La bâtisse est sublime tout comme l’environnement extérieur. En faisant un gros travail - sur la couleur notamment - nous avons essayé de faire entrer une lumière très « maritime » dans cet endroit conçu par un armateur au XIXème siècle.

Kozy Mag #5

« Chaque projet est une rencontre aussi bien avec le lieu qu’avec les personnes. »

Kozy Mag #5

Comment appréhendez-vous chaque nouveau projet ? C’est à chaque fois une vraie rencontre aussi bien avec le lieu qu’avec les personnes. Je considère que le projet ne doit pas me ressembler mais doit être le reflet de ceux qui vont y vivre. Je veux que ce que j’imagine pour eux, ils puissent se dire " c’est exactement comme cela que nous le souhaitions ". Existe-t-il une méthode, un style, un " petit (ou grand) quelque chose " qui singularise vos chantiers ? Pour parvenir à cela j’ai une méthode assez précise, je modélise absolument tout, je multiplie les plans, les perspectives, je fais le détail des menuiseries, je propose des couleurs, des matériaux, du mobilier… Je compile tout cela dans un book-projet qui sera une sorte de " notice " très détaillée pour le maître d’ouvrage. Je distingue toujours cette phase de conception de la mise en production, cela permet aux clients de bien s’imprégner de leur projet avant de se lancer dans les travaux. Avez-vous un type de chantier préféré, des couleurs qui vous sont propres ? La couleur a, en effet, une place importante dans mon travail pour plusieurs raisons. La première est plutôt technique, car elle est très utile pour délimiter ou recréer des espaces. Elle sert aussi à donner de la profondeur à une pièce. La seconde raison est que j’aime le moment où je fais les choix de couleurs avec les clients, c’est l’un des moments qui m’aide le mieux à cerner leur personnalité. Après avoir été très proche des objets et de leur histoire, comment regardez-vous l’évolution des mobiliers et des façons de vivre? Cette corrélation est fascinante et il en a toujours été ainsi ; le mobilier, les objets ont toujours suivi l’évolution de nos vies, de nos maisons. Le design n’est-il pas dans sa définition première une façon de concevoir les objets dans une esthétique fonctionnelle ? Est-ce si différent de réaménager un lieu professionnel par rapport à un lieu d’habitation ? Ce n’est pas du tout la même chose, le cahier des charges est souvent plus " ficelé ". Ces projets sont très minutés, millimétrés. Pour l’accueil du service de chirurgie de la main, un chantier qui se fera en août, tout le personnel a été consulté. Dans ce projet, comme dans celui des bureaux que j’ai refaits à Levallois, les commanditaires ont en général une motivation principale qui est le bien-être de leurs collaborateurs. Cette bienveillance me touche beaucoup. Ce sont des chantiers à double vocation, le bien-être de la clientèle, bien sûr, et, surtout, celui des collaborateurs. " Il faut que les gens soient bien ",

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La couleur sert à donner une profondeur à une pièce.

c’est la phrase qui revient régulièrement pour ces projets. Toutefois, la personnalité du client s’effaçant davantage, cela peut être plus facile pour moi de singulariser un peu les choses ! Les clients aiment être surpris, voir des aménagements qu’ils ne se permettraient pas forcément chez eux. Est-ce que l’architecture/décoration d’intérieur vous apprend quelque chose sur les êtres humains? Comprendre la clientèle, c’est 50 % du travail ! C’est au premier rendez-vous que tout se passe. Il faut que l’accès soit facile, qu’une sympathie se dégage. Pour arriver à créer un intérieur qui leur corresponde, il faut que les gens se lâchent, qu’ils livrent un peu de leur vérité. Accepter de se dévoiler, ce n’est pas si évident. Après, mon métier n’est pas fait que de création, il y a des rencontres déterminantes avec des fournisseurs, des artisans, des entrepreneurs. Des liens d’amitié se tissent. C’est d’autant plus important que, en fonction du projet, je ne travaille pas avec les mêmes équipes. Chacune a ses compétences, sa façon de travailler, son budget et sa façon d’approcher la clientèle. Avez-vous l’impression de faire partie de l’histoire de l’art du moment ? En faire partie, non pas du tout. Mais j’espère en être éternellement la spectatrice ébahie. En tant que technicienne/artiste/historienne, comment voyez-vous l’évolution de nos univers, et celle de votre profession ? Il faut déjà démocratiser la décoration intérieure. Personnellement, j’espère continuer à être, chaque jour, surprise par la création contemporaine. Ce dont je suis certaine, c’est que nous devons évoluer vers des habitats plus responsables en matière environnementale, avec une production plus équitable. J’aimerais que l’art, l’architecture, le design incarnent véritablement cette évolution. Propos recueillis par Mireille Mazurier - Photos : Cédric Corroy et Yann Deret Kozy Mag #5

SHOPPING

LE CARNET

D’INSPIRATION D’ALICE

Faire de votre intérieur un monde à part, telle est l’ambition des décorateurs et décoratrices d’intérieur. Ce mois-ci, Alice Bizien vous présente son carnet d’inspiration pour un intérieur design, épuré et minéral. 12

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SUSPENSION FLOWERPOT vert bouteille, design Verner Panton, &Tradition Prix : 217 €

MIROIR VIEILLI CLEAR LIGHT AGED D. 92 cm, Notre Monde Prix : 185 €

PANNEAU PAPIER PEINT GRAINES DE MUSC Labo Leonard, Jardin des Sens Prix : 350 € Kozy Mag #5

TABLE BASSE BITOP marbre, Coédition Prix : 2012 €

CANAPÉ HAIKU beige, Fredericia Prix : 9965 €

ASSIETTES À DESSERT HORCIAG grès, AMPM Prix : 39 € (lot de 4) VASES EN CIMENT grège, Serax x AMPM Prix : 69 €

Kozy Mag #2

FAUTEUIL FRANCK lin uni, AMPM Prix : 449 €

LAMPADAIRE PAPILLON design Elise Fouin, Forestier Prix : à partir de 120 €

Kozy Mag #2

SÉLECTION

MAISONS EN BOIS à travers le monde

SAINT-ÉLIE-DECAXTON, Canada Conception : Y2H

STONEY LAKE, Canada Conception : Julia Jamrozik et Coryn Kempster

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MARINSTADEN, Suède Conception : Timo Urala

VILNIUS, Lituanie – Conception : UAB Arches RHÔNE France Conception : Booa

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SAN ESTEBAN, Chile Conception : Gonzalo Iturriaga Arquitectos

MANIGOD, France – Conception : Studio Razavi

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ISÈRE, France – Conception : La Maison de Cèdre

FIRE ISLAND PINES, État-Unis Conception : Bromley Caldari Architects

VELKA LOMNICA, Slovaquie Conception : Kontio

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DOSSIER

TERRASSE BOIS

Choisir son essence

De plain-pied ou surélevée, la terrasse est un endroit de détente privilégié, qu’elle soit ou non dans le prolongement direct de l’habitation principale. Son revêtement doit être choisi avec soin, pour résister aux contraintes extérieures et s’harmoniser avec le style de la maison. Pour cet usage, le bois - par sa facilité d’adaptation - est un vrai caméléon.

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Environ 234 000 m 3 de bois seraient consacrés à la terrasse en France, pour une surface posée de 6,2 millions de m², selon les estimations de l’Association Terrasse Bois ( ATB ). À chaque projet, ses spécificités. Et cela commence dès les normes réglementaires. Selon le code de l’urbanisme, les terrasses de plain-pied sont dispensées de toutes formalités administratives, « en raison de leur nature ou de leur très faible importance ». Selon la définition, la terrasse de plain-pied est à moins de 60 cm du sol, sans pilotis ou fondations profondes et sans auvent. Toutefois, cette limite peut varier selon la commune. Il faut donc se référer au PLU qui indique les différentes règles à suivre pour tous les éléments visibles de votre maison. Les contraintes sont notamment plus fortes lorsque le projet s’implante dans le périmètre d’un site patrimonial remarquable, aux abords de monuments historiques ou dans un site classé ou en instance de classement. Il est vivement conseillé de se renseigner au préalable auprès de sa mairie.

Choisir un bois de classe 4 bien sec Différentes essences de bois peuvent servir à la réalisation d’une terrasse, à condition qu’elles résistent aux différentes agressions extérieures : humidité, température variable, passage fréquent. Les essences sont classées sur une échelle de classe d’emploi, allant de 1 à 5, le chiffre le plus élevé indiquant la plus forte résistance. La classe d’emploi 5 correspond à un bois immergé. Pour une terrasse, une classe 4 est généralement recommandée par les professionnels, dans la plupart des situations, que ce soit pour le bois de structure ( lambourdes, solives ) ou le bois du platelage. De plus, le bois utilisé doit être bien séché ( taux d’humidité inférieur à 18 % ) afin d’éviter toute déformation ultérieure ou tout écartement après la pose, qui seraient liés aux conditions climatiques. Kozy Mag #5

Des essences naturellement durables Le choix de l’essence relève ensuite d’une question d’entretien, d’esthétique et surtout de budget ! Certains bois peuvent être mis en œuvre en extérieur, sans traitement : ils sont naturellement durables. La norme NF EN 350-2 permet de connaître l’aptitude de la durabilité naturelle d’une essence. Le choix est ensuite vaste entre les bois européens et les bois exotiques. L’essence la plus répandue est sans conteste le Pin du Nord. Préservé par autoclave, il affiche une durabilité classe 4, qui le met à l’abri des insectes et des moisissures autant que des variations climatiques. Parmi les résineux, le Mélèze qui tire sur le jaune et Douglas rosé ( classe emploi 3b ) sont également des essences qui ont fait leur preuve en bois de terrasse. Toutes deux ont un cœur naturellement durable. Sélectionnées hors aubier, elles peuvent être employées pour la réalisation de terrasses, sans nécessiter de traitement. On peut aussi citer d’autres bois comme le Châtaignier, le Robinier, le Chêne…

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Conseils d’experts sur la pose d’une terrasse en bois Nature Bois Concept vous propose un tutoriel précis sur la pose d’une terrasse bois, respectant la norme DTU 51.4. Chaque accessoire et fourniture vous est présenté en détails, afin de vous aider à bien choisir votre méthode de pose, vos accessoires, vos fixations, vos fournitures et d’anticiper au mieux votre installation.

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Sur le marché français, ces essences sont souvent détrônées par les bois exotiques qui présentent une belle résistance au naturel et dont la palette esthétique est encore plus grande : Padouk d’Afrique, Angélique, Cumaru, Ipé, Itauba, Afzelia, Merbau, Moabi, Massaranduba, Amarante, Jatoba… Deux essences de bois exotiques sont encore plus connues du grand public, du fait de leur

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utilisation dans la fabrication de mobiliers extérieurs : l’Ipé et le Teck, naturellement classe d’emploi 4. Seul bémol, les bois exotiques font parfois l’objet de trafic et d’importations illégales. Il est donc essentiel de s’assurer que les bois achetés proviennent bien de plantations gérées durablement ( certification FSC, PEFC… ). L’ATIBT, Association technique internationale des bois tropicaux, a

lancé en décembre dernier une nouvelle marque sur le marché : Fair & Precious. Cette marque a pour objectif de promouvoir dans un premier temps les bois africains légaux et certifiés, puis de l’étendre aux bois d’Amérique latine et d’Asie. En termes de prix, le bois exotique est aussi plus cher que le bois européen, comptez de 30 à plus de 100 €/m².

Texte : Claire Thibault

Kozy Mag #2

Des essences traitées D’autres bois nécessitent un traitement de préservation, avant d’être employés en extérieur. Le traitement autoclave – par trempage ou sous vide et sous pression - permet de mettre le bois massif à l’abri des insectes, des moisissures et des variations climatiques. Toutes les cavités du bois sont remplies d’un produit de préservation, autorisé par la Directive Biocide Européenne et sous certification CTB-P+. La certification intègre une notion d’efficacité et d’évaluation des risques pour la santé et l’environnement. Les bois traités sont souvent les moins chers du marché et sont garantis de 10 à 30 ans. Le Pin est l’essence la plus accessible. Certains professionnels ( Kebony, Accoya... ) apportent au bois des modifications chimiques. Ils imprègnent et polymérisent l’alcool furfurylique dans le bois par catalyse acide. L’alcool est fabriqué à partir d’extraits de la canne à sucre, son de céréales, grignons d’olives, bois résineux, déchets de bois… Ce traitement augmente la solidité, la durabilité et la stabilité dimensionnelle du bois. L’acétylation du bois est un autre procédé qui fait seulement réagir les molécules, déjà présentes dans le bois, jusqu’à en modifier sa structure chimique. Le procédé qui fait appel à l’anhydride acétique permet ainsi au bois d’être utilisé en classe 4, grâce à une meilleure stabilité et une plus forte durabilité. Il existe aussi un traitement THT, par haute température. Ce traitement appelé aussi " bois chauffé " ou " torréfié " prolonge la durabilité du matériau tout en ouvrant de nouvelles perspectives esthétiques aux essences européennes. Chauffé dans un four, entre 100 à 280 °C, avec de la vapeur d’eau, le bois est ainsi plus stable, et dispose d’une résistance accrue aux attaques fongiques. Malgré les traitements qui confèrent au bois massif de nouvelles qualités à l’usage, le bois est réputé pour grisailler, ce qui nécessite un entretien régulier si vous n’aimez pas le rendu esthétique du bois vieilli.

Tous les styles sont dans Kozy Mag !

FOCUS

GRAD

LA TERRASSE NOUVELLE GÉNÉRATION ! Bas-Rhin

Grad, c’est LA marque de terrasse n°1 en France, Suisse et Belgique et spécialiste depuis 30 ans des aménagements extérieurs en mix-matières, bois, grès cérame, aluminium, inox et verre. Avec Grad, faites le choix d’une solution clefs en main grâce à un large réseau de poseurs agréés.

Une terrasse Grad c’est quoi ? C’est une solution technique unique et brevetée, une terrasse élégante sans fixations visibles, des lignes de fuite parfaites, des matériaux de qualité et une garantie pouvant aller jusqu’à 50 ans !

Un système de pose unique et breveté Le principe : des rails en aluminium de 5 profils de hauteurs différentes, pré-équipés de clips JuAn® pour une terrasse en bois, ou de supports de dalles pour une terrasse en grès cérame. Le système garantit une terrasse 100 % démontable aux fixations invisibles ! En plus, le clip JuAn® fête ses 12 ans, ce qui représente déjà 1 000 000 m2 de terrasse posés et 100 % de satisfaction pour cette fixation par le dessous ! Vous avez un projet ? Demandez conseil aux équipes de Grad, elles sauront vous proposer une solution sur-mesure qui répondra parfaitement à vos besoins.

GRAD ZA Niedermodern 67350 Niedermodern www.gradconcept.com

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DO IT YOURSELF

COMMENT FABRIQUER

DES ÉTAGÈRES FACILEMENT ? Fabriquer son propre mobilier est devenu la grande tendance du moment. Réaliser des étagères à partir de simples caisses en bois ou boîtes en carton, c’est possible ! À travers cette vidéo, découvrez comment créer du rangement de ( quatre manières différentes ) en un rien de temps et avec peu de matériaux. Kozy Mag #5

REPORTAGE

VILLA

FLOTTANTE Stockholm

Kozy Mag #5

Bâtie sur trois niveaux, la villa flottante, surnommée Villa Westelius, offre une architecture cubique très citadine tout en maintenant un lien fort avec le rivage et la mer. Derrière le geste architectural se cache un processus constructif particulièrement complexe.

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Le rivage de Marinstaden en Suède est connu pour ses villas flottantes. L’une d’entre elles, la villa Westelius, a été assemblée à 16 km de la mer puis remorquée vers son emplacement actuel. L’architecte Timo Urala de l’agence Marinetek Group a dessiné les plans de cette maison, et imaginé, en partenariat avec Bluet Ltd., le système constructif capable de supporter la charge de la maison pour lui assurer une certaine stabilité. En effet, le point d’équilibre doit tomber directement au centre de la maison, malgré l’irrégularité du design, sous peine de la voir basculer à l’eau. « C’est tou-

Pour résister à l’assaut de la mer et aux attaques salines, les matériaux ont été soigneusement choisis. Le bardage est en Pin sylvestre et la terrasse en Pin de Monterey. jours intéressant de travailler sur un projet qui est limité non seulement par l’espace disponible mais aussi par son poids. Afin de construire une maison à la fois élégante et flottante, il faut des matériaux de qualité supérieure. Ainsi, c’était formidable de travailler avec le bois Kebony, qui est un bois fort et durable », explique l’architecte. Compte tenu de son emplacement, le matériau devait résister à l’usure et aux intempéries. La maison en ossature bois, repose sur une terrasse en Pinus Radiata, certifié FSC ® et est habillée d’un bardage en Pin sylvestre. La marque Kebony a développé Kozy Mag #5

une technologie brevetée en Norvège, qui modifie les bois résineux pour leur conférer des caractéristiques comparables à celles des bois exotiques. Les cellules du bois sont imprégnées d’alcool furfurylique, produit à partir d’un liquide issu de composants végétaux. Le bois est ensuite chauffé puis séché. Après traitement, les cellules de bois sont 50 % plus épaisses, selon le fabricant. « Ce projet est un exploit remarquable d’ingéniosité démontré par les équipes de Marinetek et Bluet. Villa W est la parfaite illustration qu’avec un design exceptionnel, des structures apparemment impossibles peuvent être créées. Le résultat est superbe, et chez Kebony nous attendons avec impatience de voir de nombreux projets flottants émerger dans l’avenir », assure Per Thyberg, directeur commercial chez Kebony Suède. Pour faciliter la construction, plusieurs éléments de la maison ont été préfabriqués avant d’être montés sur une base flottante pesant 160 tonnes, ancrée par une solution d’amarrage élastique Seaflex® et des poids en béton. Grâce à ce système, il est possible de remorquer la maison à tout moment sans impact sur la baie. Bien que compacte, la villa offre assez de place pour une famille de quatre personnes, avec une chambre d’amis et un salon au niveau de la mer. Des chambres supplémentaires ainsi qu’une salle de télévision sont au premier étage. Au dernier étage, on trouve un sauna et un spa avec un salon. De quoi se croire en vacances toute l’année.

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Bien que compacte, la villa offre trois niveaux de vie pour une famille de 4 personnes. Au dernier ĂŠtage, sur une terrasse avec vue panoramique sur la mer, on trouve mĂŞme un salon avec sauna et spa.

Kozy Mag #5

Le salon au niveau de la mer donne lâ&#x20AC;&#x2122;impression de vivre sur un bateau.

Kozy Mag #5

Les clients se sont chargés eux-mêmes de la décoration intérieure. Plusieurs éléments de mobilier sont de la marque Puustelli®.

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Rez-de-chaussée

FICHE TECHNIQUE

Terrasse Architecte* : Timo Urala, agence Marinetek group

Chauffage / EnR : Plancher chauffant à eau + radiateurs électriques + poêle à bois

Salon

W.C.

Constructeurs* : Bluet et Marinetek ( solutions

Bureau

de flottaison ), Tilainsinöörit

Séjour

Localisation : Marinstaden, Stockholm ( Suède ) Année de construction :

Laverie

Aménagements

Cuisine

extérieurs :

Rangement

Sauna et spa

2015 Surface

Étage

habitable : 214 m²

Chambre

Prix : 650 000 €

Chambre

environ Système constructif : Ossature bois

Chambre

Sdb

Salon Sdb Dressing

Isolation : Laine minérale 200 mm Revêtement :

Toit terrasse

Bardage Kebony®, profil élégie faux claire-voie 21 X 148 mm, essence de Pin sylvestre certifié FSC® + panneaux fibres-et-ciment Terrasse : Kebony Clear RAP lames de terrasse lisses avec clips 22 X 142 mm, essence de Pinus Radiata certifié FSC®

Salle technique

Abri

Terrasse

Laverie

Texte : Claire Thibault - Photos : Jörgen Ulvsgärd

Kozy Mag #5

REPORTAGE

LES PIEDS

DANS LE SABLE États-Unis

Tournée vers l’océan, cette gigantesque propriété est à l’origine une maison de plage des années 1970, construite sur l’île de Fire Island, à New-York. Privilégiés, les propriétaires ont pensé à tout pour assurer leur confort. Découverte d’une propriété américaine d’exception. Kozy Mag #5

Kozy Mag #5

L’entrée reste discrète depuis la rue même si l’originalité architecturale se remarque déjà.

Kozy Mag #5

Pourquoi vivre en bord de mer, si on ne peut même pas apercevoir l’océan ? Figée dans un plan architectural obsolète, cette maison de plage des années 1970 avait bien besoin d’un regain de jeunesse. « C’était un labyrinthe de pièces et aucune d’entre elles ne tiraient parti des vues spectaculaires sur l’océan », se souvient Scott Bromley, l’architecte en charge de cette colossale rénovation. Les travaux démarrent avec l’objectif d’ouvrir la maison sur l’extérieur et de la rendre plus agréable aux propriétaires et invités. « Lorsque j’ai acheté la maison, je n’ai rien changé à l’intérieur, se rappelle le client. J’ai simplement tout repeint en blanc, pour qu’on se sente un peu plus dans une maison de bord de mer. Sur cette île, les habitants aiment se divertir et j’aime moi-même beaucoup recevoir. Malheureusement, la maison ne donnait pas du tout envie de s’y attarder ». Après avoir

Kozy Mag #5

Ponctué de grandes baies vitrées, le salon permet enfin de profiter pleinement du bord de mer. Sur un côté, un panneau pivotant permet d’apercevoir l’une des chambres de la maison.

Kozy Mag #5

La cuisine en longueur s’ouvre sur un ponton qui permet d’accéder à la plage tout en créant une perspective infinie vers la mer.

dépouillé l’ensemble des pièces, notamment les trois chambres carrées aux minuscules fenêtres, la façade a été entièrement réhabilitée grâce à un parement en Cèdre et des grandes baies vitrées, qui offrent de belles perspectives. Tel un œil large et glorieux, ouvert sur l’Atlantique, ce complexe immobilier possède une entrée grandiloquente, un plan ouvert et parsemé de détails architecturaux. Bien que la maison renvoie l’image d’un modernisme assumé, avec une décoration minimaliste, elle offre également une ambiance de sable sous les pieds. En descendant depuis l’entrée vers la pièce de séjour en double hauteur, avec vue sur l’océan, les visiteurs ont l’impression d’emprunter un chemin en pente, qui descend vers la plage. Le parement en bois de Cèdre, à l’intérieur et à l’extérieur, renforce l’idée d’une demeure au design géométrique et zen. Pour satisfaire son client, le cabinet d’architectes a opté pour un séjour, une salle à manger et une cuisine favorisant la libre circulation d’un espace à un autre, tout en étant très bien articulés. « La cuisine était très, très petite et ne pouvait accueillir qu’une seule personne à la fois alors que, l’intérêt de recevoir du monde, c’est aussi de pouvoir cuisiner avec ses amis. » En éliminant l’appartement des servants, Scott

Kozy Mag #5

La maison d’hôtes totalement autonome vis à vis de la maison principale, dispose d’un accès privilégié sur l’extérieur, aménagé avec goût.

Kozy Mag #5

Tel un œil large et glorieux, ouvert sur l’Atlantique, ce complexe immobilier possède un plan ouvert et parsemé de détails architecturaux.

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a pu élargir la cuisine, qui dispose désormais de murs en verre s’ouvrant sur l’extérieur et de fenêtres verticales, en bandeaux, qui courrent à la hauteur du plan de travail. À la sortie du salon, une terrasse abrite un auvent en bois qui sert aussi de terrasse à la chambre du second étage. Mais le détail favori de l’architecte reste cette étroite coursive en bois qui court sur le côté de la maison. « C’est comme une entrée secrète : lorsque les invités arrivent et que tout le monde est dans la piscine, les gens peuvent venir directement à l’arrière sans avoir à entrer dans la maison », précise-t-il. La demeure principale est agrémentée d’une maison d’hôtes, d’une maison pour le personnel, d’une salle de gym, d’un pavillon d’été et d’un abri de piscine. La maison d’hôtes est l’ajout le plus récent, fait à cette large propriété. Les architectes étaient chargés de créer une maison facile à entretenir, avec un plan libre et ouvert pour recevoir des amis et membres de la famille sur plusieurs jours. Ainsi, la maison fonctionne complètement indépendamment de la demeure principale du propriétaire, située à seulement quelques pas.

À droite : Le salon est vraiment le coeur battant de cette maison. Une table familiale permet d’attabler huit convives et la toiture double pans, avec ouvertures multiples et trapézoïdales, gomme complètement les limites entre l’intérieur et l’extérieur.

Le plan architectural a été pensé de façon à flouter totalement les limites entre les espaces intérieurs et extérieurs. Pour réaliser cet exploit, les architectes ont utilisé les mêmes matériaux. Pierre froide, Cèdre chaud, verre pour les grandes parois coulissantes, ces matières nobles permettent aussi de donner du cachet à cette dépendance autonome. La maison a d’ailleurs reçu le prix 2017 Ceramics of Italy Tile Competition qui récompense les meilleurs projets d’architectes et de designers nord-américains, mettant en valeur des carreaux de céramique italiens dans des espaces résidentiels, institutionnels et commerciaux. Dans cette maison, le séjour et la salle à manger de 200 m² faisant face à l’océan, tirent profit des vues étendues et des brises océaniques tout en permettant une variété d’expériences lors d’une journée typique a la plage. La piscine, le bar extérieur et les espaces de détente en terrasse ne font que cultiver l’esprit de relaxation des lieux. Tout est bon pour profiter pleinement des vacances à la mer.

Kozy Mag #5

Ci-contre : L’aménagement de la maison d’hôtes reste plus simple. Il se doit d’être fonctionnel pour faciliter la vie des invités. L’originalité se retrouve dans des détails design, meubles, mobiliers et luminaires.

Kozy Mag #5

FICHE TECHNIQUE

Chauffage / EnR : Pas de chauffage,

Revêtement : Bardage en Cèdre clair, teinté, pose horizontale

résidence saisonnière

Architecte* : Bromley Caldari Architects Constructeur* : Crellory Property Management

Système constructif : Fondation sur pieux en bois, construction 2x4 mètres

Localisation : Fire Island Pines,

Surface habitable :

New-York

200 m²

(États-Unis)

Isolation : En matelas

Année de construction : 2014 Surface habitable : 130 m² Prix : NC

Revêtement : Bardage en Cèdre clair, teinté, pose horizontale

Kozy Mag #5

Système constructif : Fondation sur pieux en bois

Guest House

Cuisine

Main House Piscine

Chambre

Séjour

Sdb

Salon

Sdb

Aménagements

Dressing

extérieurs : Piscine

W.C.

double bassin, Sdb Balcon

Piscine

tapis solaire pour Piscine

la chauffer

Bureau

Kozy Mag #5

Ambiance dans les Fires Islandes Pines

Kozy Mag #5

DO IT YOURSELF

FABRICATION D’UN MUR DE PALETTES LUMINEUX !

Grâce aux tutoriels Do It Yourself, il est simple de réaliser sa propre décoration. À partir de planches de bois et quelques outils, découvrez comment construire un mur de palettes à led avec deux étagères pour décorer votre intérieur et exposer vos objets.

Kozy Mag #5

FOCUS

KUBIQ

POUR UNE MAISON UNIQUE BRETAGNE

KUBIQ, entreprise familiale disposant de 40 années d’expériences, vous propose ses services de maîtrise d’œuvre, études et conseils. Conception de maisons bioclimatiques et écologiques, rénovation, extensions et décoration d’intérieur, elle gère votre dossier de A à Z.

Plus personne ne veut choisir sa maison individuelle sur catalogue. Pour réaliser un projet personnalisé, Kubiq prend tout en charge jusqu’à la livraison du projet : plans, permis de construire, appels d’offre auprès des artisans, suivi de travaux, compte rendu hebdomadaire avec photos, finitions peinture et décoration, piscine et jardin. Nous pouvons même vous proposer un Géobiologue ou un expert en Feng Shui. Avec Kubiq, votre maison sera unique et surtout à votre goût, sans contraintes.

KUBIQ 2, avenue des Salines 56340 Carnac 02 97 31 13 25 http://www.kubiq.fr Kozy Mag #5

REPORTAGE

LA BRETONNE MODERNE Finistère

Voici la maison idéale. Située à Brest dans le Finistère, l’habitat présente une façade contemporaine en bardage bois et plaques en aluminium. Construite de plain-pied, elle offre une surface habitable de 131 m² pour le plus grand plaisir de ses occupants.

Kozy Mag #2

Ci-dessus : Maisons Nature et Bois a dessiné cette maison en orientant les pièces de vie ainsi que les trois chambres vers la terrasse et le jardin. Les décrochés de façades structurent l’architecture et apportent de l’intimité à chacune des pièces. Ci-contre : Le bardage bois en Red Cedar habille la plupart des façades de ce plain-pied. Les volumes dirigés vers le sud sont également équipés de dalles en aluminium laqué dans le même coloris que les menuiseries.

Kozy Mag #5

Les propriétaires ont choisi de faire construire une maison bois, en raison de ses performances énergétiques et de son esthétisme. Ils souhaitaient également bâtir dans une démarche responsable en utilisant ce matériau. Conçue sur un vide sanitaire et en ossature bois, la maison est recouverte d’un bardage en Red Cedar. Le Red Cedar est un bois relativement apprécié pour sa beauté naturelle et sa durabilité. Il résiste à l’humidité, au pourrissement ainsi qu’aux insectes. « La famille nous a laissé une totale liberté de conception dans le respect de leur cahier des charges (nombre de chambres, surfaces, etc.) » nous confie Philippe Bernard, conseiller commercial chez Maisons Nature et Bois. Leur seule exigence ? Dissocier l’espace nuit des parents de celui des enfants. La pièce de vie sert ainsi de point de rencontre à la famille, avec une cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger. La suite parentale avec

salle de bains et dressing, est reliée à la pièce de jour par un bureau. Comme espace de transition, ce bureau offre calme et tranquillité aux parents. Cette pièce est une réponse supplémentaire à l’isolation phonique entre l’espace de vie et cet espace de nuit. La pièce

Les propriétaires ont voulu faire construire une maison en bois pour profiter des performances énergétiques associées à une isolation qualitative en laine minérale et pour l’esthétisme. de vie a été imaginée comme un open space déplafonné qui offre un plus grand volume. Ses larges baies vitrées ont été proportionnées de manière à laisser pénétrer la lumière naturelle à toute heure de la journée, été comme hiver. Une démarcation au sol

délimite les différents espaces de ce grand volume où famille et amis se réunissent. Un carrelage gris grand format a été choisi pour la cuisine et un parquet stratifié couleur chêne pour le reste de la maison (salon, salle à manger, bureau et chambres). « C’est ce genre de détails qui fait la réussite d’une maison de plain-pied » expliquent Philippe Bernard et Philippe Grall, le designer. Les grandes ouvertures sur l’extérieur, et notamment dans le salon, permettent d’ouvrir la maison sur une terrasse en bois, (avec un platelage en Pin classe 4) et le jardin qui se trouve en léger contrebas. À l’extérieur, on retrouve également ce double revêtement, de façade cette fois, avec un mix bois / alu qui met en valeur l’architecture atypique de la maison. Idéalement orientée pour répondre aux envies des propriétaires, la maison a été équipée d’un plancher chauffant et d’une pompe à chaleur air / eau pour optimiser le confort.

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Kozy Mag #2

Ci-dessus : La cuisine est délimitée de la pièce à vivre grâce au revetêment de sol : un carrelage gris anthracite grand format. À droite : De grandes et nombreuses ouvertures innondent la maison de lumière.

Les 131 m² de la maison sont chauffés grâce à un plancher chauffant qui puise son énergie via une pompe à chaleur air / eau. Kozy Mag #2

Sdb

W.C.

Cuisine Séjour Bureau Cellier

Entrée

Salon W.C.

Chambre

Sdb

Terrasse

Chambre

FICHE TECHNIQUE Constructeur* : Maison Nature et Bois (Groupe Trecobat)

Prix : 216 000 €

Designer* : Philippe Grall

Isolation : Dalle : Polyuréthane 80 mm // Murs : Laine minérale 205 mm // Toit : Laine

Localisation : Finistère (29)

minérale 240 mm // Cloisons : Laine minérale 48 mm

Année de construction : 2013

Revêtement : Bardage en Red Cedar + dalles aluminium laqué

Surface habitable : 131 m2

Chauffage / EnR : Chauffage au sol par pompe à chaleur air / eau

Système constructif : Ossature bois

Texte : Rédaction Kozy - Photos : Pascal Leopold

Kozy Mag #5

DOSSIER

MAISONS PASSIVES ET POSITIVES En route pour la RT 2020

Quand RT 2012 et habitat passif s’unissent pour le meilleur ! Depuis le 1er janvier 2013, la RT 2012 est la réglementation thermique applicable pour tout projet de construction. Si cette norme provoque de vrais bouleversements dans la conception des bâtiments, elle n’est qu’un pas de plus vers le graal à atteindre, la " fameuse " RT 2020, qui rendra obligatoire la production d’énergie positive (BEPos). Partenaire indispensable de cette évolution : la maison passive dont la conception est associée aux économies d’énergies autant qu’à la qualité de vie.

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La maison passive et positive qu’estce que c’est ? Découvrez ce qu’est une maison passive en moins de 4 minutes, grâce à cette vidéo ludique et explicative de PASSION PASSIVE, constructeur de maisons passives en Alsace BourgogneFranche-Comté ! Isolation, étanchéité à l’air, ventilation, chauffage... Tous les points techniques sont abordés dans cette vidéo pour que la maison passive n’ait plus de secrets pour vous !

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La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) La Réglementation Thermique 2012 a pour but de fixer une limite maximale à la consommation énergétique des bâtiments neufs pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage. Tout permis de construire pour un bâtiment neuf ou pour la rénovation d’un bâtiment existant doit impérativement respecter la RT 2012. Une première attestation de prise en compte de la RT 2012 dans la conception du bâtiment doit être obligatoirement fournie dès le dépôt du permis de construire ainsi que le récapitulatif standardisé d’étude thermique du projet. Une seconde attestation de conformité à la RT 2012 doit être fournie une fois la construction terminée, elle est jointe à la déclaration d’achèvement et de conformité des travaux. Le respect de cette norme implique une division par trois de la consommation d’énergie autorisée par rapport à la réglementation précédente (RT 2005). Cette réduction des consommations moyennes sur les 5 usages traditionnels, intègre une prise en compte préalable des aspects bioclimatiques et une définition précise de l’enveloppe avant le choix des équipements. Trois obligations de résultats pour une performance globale Respect du B Bio max Le B Bio max est un besoin bioclimatique. Ce coefficient fait appel à l’éclairage naturel et aux apports solaires, réduisant d’autant les usages de chauffage, climatisation et éclairage conventionnels. L’exigence d’efficacité minimale du bâti B biomax impose une conception bioclimatique optimale. Respect du Cep max Le Cep max est une consommation d’énergie. C’est une exigence de résultat limitant les consommations d’énergie

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En imposant le standard Bâtiment basse consommation (BBC), 50 kWh / m² / an pour tous les logements neufs, la RT 2012 a pour mission de réduire les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Pour y parvenir, la performance énergétique du bâtiment souhaite se rapprocher des normes de l’habitat passif, en redéfinissant l’isolation des bâtiments et leur système de chauffage. Pour vous aider à mieux comprendre ce que seront nos habitats de demain, voici un tour d’horizon des réglementations thermiques d’aujourd’hui et de demain.

primaire des 5 usages : chauffage, éventuelle climatisation, éclairage, eau chaude sanitaire et besoins électriques des auxiliaires permanents (pompes et ventilateurs). La valeur du Cep max est de 50 kWh (ep) / m² / an, modulée selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre. Les trois critères du concept " européen " de maison passive - Besoin de chauffage < 15 kWh / (m².a) - Étanchéité de l’enveloppe : n50 ≤ 0,6 h-1 - Énergie primaire consommée tous usages < 120 kWh/(m².a) [source : Association La Maison Passive France]

INTERVIEW : Jérôme Quesada, ingénieur thermicien-gérant Conseiller Maison Passive Certifié par l’institut Passivhaus [Kalisaya Ingénierie (Pollen SCOP)]

En quoi la RT 2012 est-elle différente du label Passivhaus ? Le label Maison Passive ou Passivhaus s’appuie non pas sur une réglementation nationale, mais sur un ensemble de contraintes qui ont été fixées par l’Institut Passivhaus en Allemagne, visant à concevoir des bâtiments très performants, aux besoins de chauffage très limités. RT 2012 et label Passif ne peuvent pas être comparés puisque ces deux références ne reposent ni sur les mêmes méthodes de calculs, ni sur les mêmes unités. En effet, on parle d’énergie primaire ( CEP ) en RT 2012 alors qu’on raisonne sur les besoins en chauffage pour le passif. En outre, on peut très bien rendre passive une maison RT 2012, l’inverse étant plus compliqué pour les raisons invoquées précédemment. Quels sont les points de construction auxquels il faut faire attention en Passivhaus ? En tout premier lieu à l’isolation. Il faut veiller à avoir une enveloppe très isolée, sans pont thermique, ou presque, et avec une étanchéité à l’air inférieure à ce qui est demandé en RT 2012. Ensuite, il s’agit des mêmes démarches que pour la RT 2012 : on privilégie les apports solaires gratuits et on récupère au maximum l’énergie, en utilisant une VMC double flux par exemple. Ces éléments sont indispensables pour concevoir un bâtiment

passif, contrairement à la RT 2012 où l’on peut, par exemple, s’affranchir du double flux. Comment passer de l’habitat passif au BEPos ? Le BEPos s’adosse à la RT 2012 et peut n'avoir rien à voir avec un bâtiment passif. Quoiqu’il en soit, un bâtiment BEPos produit sa propre énergie via du photovoltaïque, mais il doit aussi limiter ses besoins en se rapprochant du standard Passif. Une habitation peut-elle être labellisée passive et révéler des malfaçons au fil du temps ? Oui, comme tout bâtiment. Les entreprises sont seules garantes des règles de l’art en matière de construction. S’il y a malfaçon, cela ne change rien. En revanche, ce que l’on peut dire, c’est qu’un bâtiment passif étant équipé d’une VMC double flux et possédant une enveloppe très étanche, l’air y sera plus sain, les moisissures et la condensation inexistantes, ce qui contribue donc à pérenniser le gros œuvre ou la charpente, par exemple. Décrivez la dernière maison passive sur laquelle vous avez travaillé ? Il s’agit d’une maison bois-paille, localisée aux Estables (43), à 1 500 mètres d’altitude. Les matériaux sont assez écologiques puisque le maître d’ouvrage a privilégié la paille, la laine de bois et l’ossature bois. Les équipements techniques sont un double flux certifiée PHI, des menuiseries

certifiées PHI également ainsi qu’un poêle à granulés. Et la dernière habitation RT 2012 sur laquelle vous avez travaillé ? Pour toutes les maisons RT 2012 ( à 95 % ) on est sur de l’isolation intérieure en agglos ou briques de 20, R entre 3.75 et 5 pour les murs, avec des VMC Hygro et des PAC avec plancher chauffant. Le chauffage bois étant très pénalisé en RT 2012 ( en tout cas sous contraintes assez fortes selon la fiche d’application du 18 novembre 2013 ), les projets RT 2012 chauffés au bois doivent toujours être plus performants qu’avec une PAC ou du gaz... un comble ! Quel est l’intérêt de faire appel au bois pour construire une maison passive ? Il n’y a pas de système constructif préférable à un autre, à partir du moment où les critères principaux en RT 2012 et plus encore en Passif sont l’isolation et l’étanchéité à l’air. L’intérêt du bois est pour moi purement idéologique et écologique (encore faut-il que le bois soit à peu près local et ne viennent pas de Sibérie, de Scandinavie, voire du Canada ou d’Afrique...). Énergétiquement parlant, le bois n’est pas forcément meilleur que le béton isolé par l’extérieur. D’ailleurs, les premières maisons passives n’étaient pas en bois mais en béton isolé par l’extérieur. Propos recueillis par Mireille Mazurier.

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Respect du confort d’été et de la température intérieure conventionnelle (Tic) La RT 2012 met l’accent sur le confort d’été, en définissant des catégories de bâtiments pour lesquels un confort d’été est possible sans recourir à une climatisation. Les catégories CE1 et CE2 dépendent du type d’occupation et de la localisation (zone climatique, altitude, proximité de zones de bruit). Pour elles, la réglementation impose que la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours de forte chaleur, n’excède pas une température maximale calculée en fonction de chaque projet, pouvant aller de 26°C à 34°C. Il est considéré que les bâtiments RT 2012 peuvent en général (classe CE1) se passer de systèmes de climatisation afin de maintenir la Tic du bâtiment inférieure à cette Ticmax. Exigences Une obligation de surface minimale de baies, un pourcentage minimum d’ouvrants et de protections solaires. La RT 2012 caractérise les fenêtres par leur capacité à diminuer les consommations de chauffage et d’éclairage grâce à leurs apports solaires gratuits de lumière et de chaleur en hiver. Elle impose un minimum de 1/6ème de surface vitrée par rapport à la surface habitable afin de garantir un niveau de confort visuel minimal. En hiver, une fenêtre bien orientée, bien dimensionnée et bien isolée, peut capter plus d’énergie qu’elle n’en perd et peut même devenir " positive ". En été, des protections extérieures ( volets et stores ) ou des masques ( brise-soleil et

Afin de valoriser les constructions productrices d’énergie, le Passivhaus Institut de Darmstadt propose, depuis avril dernier, trois déclinaisons du label passif.

Kozy Mag #5

végétation ) limitent les apports de chaleur tout en conservant une bonne transmission lumineuse. Dans ces conditions, l’augmentation de la surface des fenêtres permet de contribuer à la fois à la baisse de la consommation énergétique et au confort de la maison. Recommandations Pour atteindre une faible consommation d’énergie primaire telle que l’impose la RT 2012, il ne suffit plus d’augmenter l’épaisseur de l’isolant dans le mur. Il faut, en outre, améliorer l’étanchéité à l’air du bâtiment et limiter ses ponts thermiques. Pour les bâtiments à basse consommation, l’association Effinergie recommande pour les murs donnant sur l’extérieur, une résistance thermique de 3,2 à 5,5 m².°C/W du midi au nord de la France. La RT 2012 n’oriente pas le choix du système isolant. Seule compte la résistance thermique globale du mur, soit la somme de la résistance du mur lui-même et de la résistance de l’isolant, et sa capacité à déphaser les ondes de chaleur estivales. Si le mur est un peu faible sur le plan thermique, il faut, alors, renforcer une autre composante du bâtiment,. L’essentiel étant de ne pas dépasser le plafond de consommation global. Les ponts thermiques peuvent représenter jusqu’à 40 % de la consommation en chauffage. Il s’agit des discontinuités sensibles au niveau des menuiseries et de tous les raccords entre planchers, plafonds, balcons et murs extérieurs. La RT 2012 impose un maximum à ne pas dépasser aux ponts thermiques entre planchers et murs extérieurs, mais également une limite à la somme de l’ensemble des ponts thermiques d’un bâtiment. Le test final d’étanchéité à l’air ( Blower Door ) est obligatoire. Il est effectué par sondage dans l’individuel et systématiquement dans le logement. La RT 2012 limite la perméabilité à l’air globale des maisons individuelles à un Q4 de 0,6 m3/h.m², celle des logements collectifs à 1 m3 / h m². Cette exigence, comme celle portant sur les ponts thermiques, nécessite la prise en compte et le soin de tous les raccords entre films d’étanchéi-

té, liaisons avec les cadres des menuiseries, ainsi que le calfeutrage méticuleux de tous les percements de l’enveloppe (gaines électriques, trappes de visite, etc). La ventilation double-flux au nord-est de la France, est vivement recommandée. Un minimum d’énergies renouvelables en maison individuelle est aussi attendu : eau chaude solaire, photovoltaïque, pompe à chaleur, énergie bois… Enfin, le triple vitrage devrait se généraliser en région froide. Pas de BEPos… Le BEPos, c’est une construction à très basse consommation, qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Le bâtiment à énergie positive devrait être la norme pour tous les logements neufs à partir de 2020. Le Cep max ne doit pas dépasser une valeur de 50 kWhep / m². an en moyenne. Le bois et les réseaux de chaleur renouvelables sont traités comme des importations bénéficiant d’un bonus CO2. Le photovoltaïque (PV) est limité, pour l’habitat, à la consommation d’électricité spécifique du bâtiment (12 kWh / (m². an). Demain, le BEPos, s’appuyant sur la même méthode de calcul de la consommation et de la production d’EnR sur site, se différenciera de la RT 2012 par : - une consommation réduite à celle d’un bâtiment très performant ; - la prise en compte d’exportations d’électricité et de chaleur vers les autres bâtiments d’un même îlot ; - un élargissement du périmètre des 5 usages, notamment à la consommation du mobilier ( bureautique, électro-ménager, etc.) appréciée d’une manière forfaitaire dans un premier temps, - l’assimilation du bois et des réseaux de chaleur à une EnR in situ et qui seront donc traités comme le photovoltaïque avec une ventilation entre une partie autoconsommée et une partie exportée.

Le label Passivhaus évolue ! Afin de valoriser les constructions productrices d’énergie, le Passivhaus Institut de Darmstadt propose quatre déclinaisons du label passif. Au côté du " Passif classique ", il existe désormais un " Passif Plus " et un " Passif Premium " qui intègrent les énergies renouvelables électriques. Pour ces nouvelles déclinaisons, le besoin de chauffage est le même que dans le standard classique : 15 kWh / (m²a). En revanche, elles prennent en compte la génération d’énergie par le bâtiment lui-même et évaluent son interaction avec les réseaux d’énergie qui l’entourent. Dans la catégorie " Bâtiment Passif Plus ", le bâtiment devra générer au moins 60 kWh / (m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment. En " Passif Premium ", le bâtiment devra générer au moins 120 kWh / (m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment. Enfin un quatrième niveau de performance, " BaSE " ( Bâtiment sobre en énergie), est attribué aux habitations qui n’atteignent pas le niveau " classique " pour diverses raisons

… Sans BEPas ! Pour obtenir une telle performance en construction neuve ou en réhabilitation, le besoin énergétique doit être ramené à un niveau dit passif. Ainsi le BEPos est avant tout un BEPas (Bâtiment à Énergie Passive) qui va encore plus loin dans la performance énergétique en utilisant toutes les récupérations d’énergie (exemple : le recyclage des eaux usées) associées aux énergies renouvelables avec des stockages plus importants (stockage de l’énergie solaire entre autres). En attendant un label défini par l’État, l’association Effinergie propose déjà son propre label BEPos Effinergie 2013. Présenté comme un label pilote, il a vocation à établir une référence pour les acteurs du bâtiment et marquer une étape vers la généralisation du logement positif. En voici les lignes directrices : - le bâtiment doit être conforme à la RT 2012 et répondre aux exigences du label Effinergie + ; - les constructeurs devront évaluer l’énergie grise ainsi que la consommation d’énergie nécessaire aux résidents pour leurs transports ; - des bilans sont également prévus, concernant la consommation d’énergie primaire non renouvelable et la production locale d’énergie. Tout comme pour la maison passive : un écart est accepté suivant les régions et les contextes ( zone climatique et densité ).

RT 2012, données techniques Une bonne étanchéité à l’air du bâti : la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâti mesurée permet d’évaluer le débit de fuites sous 4 pascals. Notée Q4 Pa surf (valeur officielle de perméabilité à l’air), cette valeur doit être inférieure ou égale à : - maison individuelle : 0,6 m3 / h.m² de parois froides hors plancher bas ; - immeuble collectif d’habitation : 1 m3 / h.m² de parois froides hors plancher bas si la mesure est effectuée sur l’ensemble du bâtiment. La mesure de la perméabilité à l’air du bâtiment est réalisée par un opérateur agréé, à la réception du chantier. Le traitement des ponts thermiques : il est nécessaire de limiter les ponts thermiques car ils sont sources de déperditions énergétiques du bâtiment : le ratio de transmission thermique linéique moyen global ou Ratio psi des ponts thermiques du bâtiment ne doit pas excéder 0.28 W/(m2.K) et le coefficient de transmission thermique linéique moyen des liaisons plancher intermédiaire / murs donnant sur l’extérieur ou sur un local non chauffé, psi 9, ne doit pas excéder 0.6 W/(ml.K). Ils concernent autant les éléments de construction (éléments de parois) que le type d’isolation ou de menuiseries. Des solutions de traitement existent et il convient de les mettre en œuvre afin d’améliorer les performances thermiques des parois (rupteurs thermiques pour dalles, menuiseries à rupteur de ponts thermiques, isolation continue, systèmes d’isolation avec composants à rupteurs de ponts thermiques, etc.) Une ventilation efficace et adaptée : une ventilation maîtrisée (VMC) performante et adaptée permet de garantir la qualité de l’air intérieur (renouvellement sanitaire de l’air) tout en limitant au minimum les déperditions calorifiques. Des équipements énergétiques performants : toute maison individuelle doit recourir à une source d’énergie renouvelable (EnR) pour la production d’eau chaude sanitaire (ECS). Le maître d’ouvrage peut choisir l’une des solutions suivantes : - ECS solaire thermique ; - Raccordement à un réseau de chaleur fonctionnant > 50 % EnR ; - ECS thermodynamique ; - Pompe à chaleur ; - Micro-cogénération.

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Construction de la première maison à énergie positive de Natilia Natilia vous présente la phase 1 de la construction de sa première maison à énergie positive. Une maison ossature bois qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, le tout à un tarif très accessible, c’est ce que vous propose Natilia.

Kozy Mag #5

qui intègrent les énergies renouvelables électriques. Pour ces nouvelles déclinaisons, le besoin de chauffage est le même que dans le standard classique : 15 kWh / (m²a). En revanche, elles prennent en compte la génération d’énergie par le bâtiment lui-même et évaluent son interaction avec les réseaux d’énergie qui l’entourent. Dans la catégorie " Bâtiment Passif Plus ", le bâtiment devra générer au moins 60 kWh / (m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment. En " Passif Premium ", le bâtiment devra générer au moins 120 kWh / (m²a) d’énergie par rapport à l’emprise au sol du bâtiment. Enfin un quatrième niveau de performance, " BaSE " (Bâtiment sobre en énergie), est attribué aux habitations qui n’atteignent pas le niveau " classique " pour diverses raisons.

Le besoin de chauffage et le besoin de refroidissement sont indépendants des systèmes de génération de chaleur et de froid envisagés. Ils valorisent l’efficacité énergétique du bâti, la bonne utilisation des apports solaires et des stratégies de ventilation adaptées.

Les critères de labellisation des bâtiments passifs en construction neuve, valables sur toute la France métropolitaine, pour tous les usages, sont les suivants : - besoin de chauffage ≤ 15 kWh / (m² de Surface de Référence Énergétique. an), ou puissance de chauffe ≤ 10 W / (m² de Surface de Référence Énergétique) ; - besoin de refroidissement ≤ 15 k Wh / (m² de Surface de Référence Énergétique. an), ou puissance de refroidissement ≤ 10 W/(m² de Surface de Référence Energétique) ; - consommation d’énergie primaire tous usages confondus ≤ 120 kWh ep/ (m² de Surface de Référence Energétique. an) y compris électricité spécifique ; - perméabilité à l’air de l’enveloppe sous 50 pascals de différence de pression n50 ≤ 0.6 h-1 ; - fréquence de surchauffe au-dessus de 25 °C inférieure à 10 % des heures de l’année ; - possibilité de réguler les débits de ventilation et la température intérieure ; Le besoin de chauffage et le besoin de refroidissement sont indépendants des systèmes de génération de chaleur et de froid envisagés. Ils valorisent l’efficacité énergétique du bâti, la bonne utilisation des apports solaires et des stratégies de ventilation adaptées. Pour d’autres climats plus humides, le critère de besoin de rafraîchissement est calculé en fonction des températures de rosée. En rénovation, compte tenu de la difficulté de traiter l’existant, le critère de besoin de chauffage est de 25 kWh/(m² de Surface de Référence Énergétique. an) et le critère de perméabilité à l’air est de n50 ≤ 1.0 h-1.

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INTERVIEW : Thaddé Girandier, Constructeur bois Nature et Logis Réalisations certifiées Passivhauss par l’association " La Maison Passive France " Comment passif et BEPos sont-ils liés ? La maison passive est le passage obligé pour atteindre les performances demandées en BEPos. Pour autant, les objectifs affichés en BEPos sont encore de l’ordre du théorique. Dans l’esprit, il faudra produire plus que ce que l’on consomme, et c’est là où intervient la performance globale de l’habitat passif avec une consommation d’énergie extrêmement faible, et un aspect confort de la maison… On peut faire du BEPos sans répondre strictement

aux exigences de la maison passive, mais plus on s’en éloigne, plus cela sera compliqué. Nous avons simulé la transformation de l’une de nos réalisations Passivhaus, en habitat BEPos en y ajoutant une production solaire photovoltaïque. Nous avons ainsi pu vérifier que ce niveau de bâti était réellement nécessaire pour que les consommations énergétiques globales d’une maison puissent être facilement compensées par une source de production. Quand tout le monde saura faire du passif, le BEPos sera facile. La certification est un garde-fou très utile pour garantir la performance du bâti. Le confort est un enjeu très important. Il n’y a pas que la performance énergétique. Les standards passifs ont été conçus pour satisfaire l’un comme l’autre. Qu’est-ce que votre clientèle recherche comme performance ? Notre clientèle se répartit en trois tiers, depuis les convaincus du passif très bien renseignés qui

viennent nous trouver parce que nous sommes des spécialistes, en passant par ceux qui ont entendu parler du passif sans trop savoir ce que c’est et dont la démarche pourra aller jusqu’au bout, ou n’atteindre qu’un stade intermédiaire, ou plus simplement, ceux qui connaissent notre niveau de maîtrise, savent que nous leur concevront une maison plus saine, et de meilleure qualité sans pour autant atteindre le niveau du passif. Le budget fait partie des échanges dès le premier contact. Dès lors que la priorité est donnée au passif, le client sera prêt à faire des compromis sur le projet. Souvent, il acceptera de revoir la surface habitable, de la réduire un peu. La solution intermédiaire, c’est une maison pour laquelle on aura soigné l’approche bioclimatique, tout en restant sur des complexes d’isolation de niveau RT 2012. Y a-t-il un isolant idéal pour répondre aux réglementations thermiques ? Si la conductivité thermique la plus faible possible est le critère unique, alors une laine minérale sera plus performante qu’une ouate de cellulose. Mais si on se préoccupe du confort d’été, notamment dans une maison bois, il faut un matériau au temps de déphasage le plus long possible. La laine minérale, plus légère et peu dense, offre un temps de déphasage trop court, à l’inverse de la laine de bois. Cela dit, derrière un mur maçonné, la laine minérale trouvera tout à fait sa place. Mais pas dans une ossature bois. Du point de vue de la résistance thermique, à épaisseur égale, la laine de verre sera plus performante l’hiver, mais ne résistera pas à la chaleur estivale. Si on se passe d’énergie pour chauffer l’habitat en hiver,

mais que l’on doit en consommer pour le rafraîchir l’été, cela manque de cohérence. Il est donc nécessaire de privilégier les matériaux apportant un temps de déphasage très long de type laine de bois ou ouate de cellulose…et ne pas oublier de prévoir des protections solaires adaptées pour les surfaces vitrées les plus exposées pour que le confort soit idéal été comme hiver.

Kozy Mag #5

L’engagement de la France est de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % en 2030. La loi Grenelle I exige une consommation d’énergie du parc Bâtiment de 38 % d’ici 2020 par rapport à 2005. Kozy Mag #5

RT2012, Effinergie+, BEPos-Effinergie et Passivhaus Le standard RT 2012 et les labels qui en découlent (Effinergie+, BEPos-Effinergie) sont basés sur le moteur de calcul THBCE. Le standard Bâtiment Passif, lui, est basé sur le moteur de calcul PHPP. Les hypothèses de départ des deux moteurs de calcul diffèrent sur plusieurs points : - Les apports internes de chaleur pris en compte dans le PHPP sont plus faibles que ceux retenus par THBCE. Pour une habitation, le PHPP considère 2.1 W/m² d’apports internes en moyenne sur la période de chauffe, contre des niveaux proches de 4 W/m² dans THBCE (Bureau d’études Energelio, 2011). La température de consigne de chauffe en occupation est de 20°C dans le PHPP contre 19°C pour THBCE. - Le PHPP rapporte les consommations à la Surface de Référence Énergétique, qui est une surface utile aménageable prise au nu intérieur des murs, contrairement à la Surface RT de THBCE (ex SHONRT) qui est extérieure aux murs. Le standard RT 2012 a pour but de généraliser le standard bâtiment basse consommation, en adoptant le critère de consommation d’énergie primaire conventionnelle de 50 kWh/ (m²SRT.an) hors électricité spécifique. Le mouvement engagé vers l’intégration systématique des énergies renouvelables dans le secteur du passif, est à l’origine d’une évolution dans le calcul du standard Bâtiment " Passif classique ". Désormais, l’Énergie primaire Totale (Ep-T, tous usages confondus) sera évaluée en Énergie primaire Renouvelable (Ep-R) (cette dernière subit moins de déperdition que l’Énergie Primaire électrique actuellement produite). Dans le standard " Passif classique ", la limite EP-T est de 120 kWh/(m²a). En employant l’Ep-R, ce chiffre, théorique, tombe à 60 kWh/(m²a).

Kozy Mag #5

Histoire de calculs

INTERVIEW : Maxime Brard, Ecolocost Constructeur de la première maison en ossature bois labellisée BEPos Effinergie en France

« Notre clientèle se compose de promoteurs immobiliers ou d’investisseurs privés projetant de construire plusieurs logements. Nous concevons et construisons des maisons de qualité, conformes à la norme RT 2012 BEPos et à un coût abordable rendu possible par la standardisation de nos produits. Nous ne cherchons pas à faire de l’habitat passif labellisé. Mais nous nous en inspirons fortement. Ainsi, il ne nous viendra pas à l’esprit de faire du BEPos sans une enveloppe bien étanche, sans VMC double flux ( Zehnder ou Nilan Compact P ), ni triple vitrage ou chaudière à granulés de bois ( Ökofen ) pour le chauffage et l’eau chaude. Nous proposons deux types d’habitation en 80 m² ( trois chambres + combles de 40 m² aménageables ) : la première en version RT 2012 tout électrique à 138 000 € TTC (1 728 €/m²), l’autre, première maison labellisée BEPos Effinergie en France, avec panneaux solaires et poêle à bois, à 156 000 € TTC ( 1 950 €/m²). Toutes les deux sont en ossature bois. Le bois, matériau naturel, contribue aussi à la protection de l’environnement et au bilan " énergie grise " (énergie consommée pour produire, transformer, transporter, installer, entretenir et recycler un produit), une information importante dans la RT 2020. Pour obtenir de basses consommations d’énergie, la construction doit avant tout être passive, avec une forte isolation thermique pour conserver les calories et des ouvertures bien orientées pour bénéficier des apports solaires directs qui vont contribuer au chauffage. L’ossature bois permet de réaliser une structure composée de trois couches isolantes pour atteindre une épaisseur finale de 40 cm. Elle est associée à des fenêtres à triple vitrage. Tous les détails d’assemblage mur - fondation, mur - fenêtre, mur - plancher ont été conçus pour éviter toute infiltration d’air et pont thermique. Cette maison sans radiateur fait appel à un chauffe-eau thermodynamique avec pompe à chaleur, VMC double flux, éclairages LED et poêle étanche à pellets pour le chauffage en cas de grand froid (consommation : 10 sacs de 15 kg / hiver). Les panneaux photovoltaïques fournissent l’électricité et privilégient l’autoconsommation, mais leur dimension ( 20 m² ) a aussi été calculé pour une production positive. L’habitation affiche une consommation d’énergie réelle, tous usages confondus, de l’ordre de 40 à 50 € par mois pour une production photovoltaïque mensuelle estimée à 125 € ».

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INTERVIEW : Clément Faure, architecte DPLG et Nicolas Desvignes, associé et thermicien

Matières d'Espaces Opération L’Esperia, première opération collective labellisée BEPos Effinergie 2013 et certifiée par Prestaterre. « Avant toute notion de labellisation, notre démarche de conception se donne trois objectifs : faible impact environnemental, sobriété énergétique et qualité d’usage. - Le faible impact environnemental, c’est entre autres, la prise en compte de l’énergie grise du bâtiment. - La sobriété énergétique va de soi, avant de compenser l’énergie utilisée, il est raisonnable de concevoir le bâtiment pour qu’il en consomme moins. - La qualité d’usage, ou la prise en compte de l’homme : confort acoustique, visuel, intérêt porté à la qualité de l’air. Il est important de concevoir le bâtiment dans sa globalité et dans sa simplicité. Les fuites des réseaux VMC représentent une surconsommation électrique du moteur équivalente à 10 % du coût de la consommation de chauffage du bâtiment. Il est plus utile de préconiser et de soigner la mise en œuvre d’une VMC simple flux que de choisir une double flux plus coûteuse à l’achat et à l’entretien, mais surtout risquant de doubler les fuites. Il en est de même sur le choix des isolants et leur positionnement. Nous ne remettons pas en cause l’isolation de façades mais souhaiterions que l’on s’intéresse à l’isolation des réseaux de production et de distribution de chaleur. Simplicité et globalité peuvent passer par le BIM, qui au-delà des images et maquettes 3D permettra d’étendre la conception du bâtiment dans son environnement. De penser à l’interaction avec le quartier, le maillage des réseaux dont il dispose et développer la mutualisation et échanges des énergies ».

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Les aides de l’État CITE : Le crédit d’impôt dédié à la transition énergétique concerne les dépenses d’acquisition de certains équipements fournis par les entreprises RGE ayant réalisé les travaux et faisant l’objet d’une facture : - les équipements de chauffage (chaudières à condensation) ; - les matériaux d’isolation ; - les appareils de régulation de chauffage ; - les équipements utilisant des énergies renouvelables ; - les pompes à chaleur autres qu’air / air dont la finalité essentielle est la production de chaleur ou d’eau chaude sanitaire ; - les équipements de raccordement à certains réseaux de chaleur alimentés par des énergies renouvelables ou des installations de cogénération et, dans les départements d’outre-mer, les équipements de raccordement à certains réseaux de froid ; - les chaudières à micro-cogénération gaz ; - les appareils d’individualisation des frais de chauffage ou d’eau chaude sanitaire en copropriété ; - les équipements ou matériaux de protection des parois vitrées ou opaques contre le rayonnement solaire dans les départements d’outre-mer ; - les équipements permettant d’optimiser la ventilation naturelle dans les départements d’outre-mer ; Un habitat passif coûte 8 à - les systèmes de charge pour véhicule électrique. 10 % plus cher qu’un habitat En 2019, le CITE sera toutefois remplacé par une RT 2012 mais sur le long terme, prime de l’État.

la consommation énergétique est réduite tout en s’évitant des travaux d’amélioration ultérieurs.

L’éco-prêt à taux zéro / éco-PTZ : L’éco-PTZ permet de bénéficier d’un prêt à taux zéro de 30 000 euros maximum pour financer des travaux d’éco-rénovation. Il s’adresse aux propriétaires, qui habitent le logement ou qui le mettent en location. Depuis le 1er septembre 2014 en métropole, seuls les travaux réalisés par des entreprises RGE ( Reconnu Garant de l’Environnement ) peuvent être financés par ce prêt.

Combien coûte un habitat passif ? Le surinvestissement lié au passif, par rapport à un habitat RT 2012, est estimé entre 8 % et 10 %. Dans le cas d’une construction neuve, l’enveloppe étanche à l’air envisagée dès le départ, évitera les travaux d’amélioration ultérieurs, inévitables, tout en augmentant le confort de vie et l’économie d’énergie. Les fenêtres à haute performance permettent de réduire les budgets prévus en installation de chauffage ou de climatisation, grâce aux faibles déperditions de chaleur. Comptez entre 5 000 et 10 000 € pour la ventilation double flux à récupération de chaleur. Un investissement qui représente, à lui seul, entre 3 % et 6 % du coût total de la construction. Des coûts qu’il faut comprendre aussi comme des gains en allégeant d’environ 25 %, l’installation chauffage tout en réduisant considérablement les dépenses énergétiques. Texte : Mireille Mazurier Kozy Mag #5

REPORTAGE

MAISON

DANS LES BOIS Savoie

Grâce à son pilier central qui l’exempt de murs porteurs, la maison " ronde " de La Maison de Cèdre est tout à fait singulière. Lumineuse, très ouverte sur l’extérieur, profitant de grands volumes et nécessitant peu de chauffage, la maison a eu tous les avantages pour séduire ses propriétaires.

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Ouverte sur une terrasse sur pilotis, la maison est construite sur un sous-sol maĂ§onnĂŠ.

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Le premier niveau est partagé entre une grande pièce de vie avec cuisine et la suite parentale.

Avant de choisir de vivre dans une maison en bois, le couple et leurs deux enfants habitaient dans la maison de famille, une traditionnelle en pierre. Entièrement rénovée par leurs soins, la maison apportait confort et satisfaction. Mais c’était avant qu’ils ne goûtent à la maison bois. « En fait, c’est sans équivalent et très sur-

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prenant. À température égale, le ressenti est vraiment différent, bien plus agréable. Le bois apporte réellement ce quelque chose en plus. Et pas seulement son esthétisme », reconnaît le propriétaire. Le fait que la maison soit ronde a aussi eu son lot de bonnes surprises : « Nous passons d’une maison très cloisonnée, avec beaucoup

de pièces et peu lumineuse, à une maison très ouverte. Nous voulions une maison différente avec une grande pièce de vie. Au départ, c’était assez déroutant de se retrouver là, à la fois dans notre salon, notre salle à manger et notre cuisine. Nous avions un incroyable volume à apprivoiser, beaucoup de lumière ainsi qu’un magni-

fique paysage à observer. Il a fallu que nous prenions nos marques. Ce fut vite le cas, en meublant notre maison, nous avons réussi à retrouver notre intimité, avec un bien-être incomparable ». En effet, contrairement à ce que l’on peut imaginer, il est plutôt facile d’aménager une maison ronde. « La conception intérieure autour du pilier central fait que tout est prêt de tout : on passe d’une pièce à l’autre avec un minimum de déplacements », ajoute Yoland Dheilly, de La Maison de Cèdre. La famille n’a pas tout de suite pensé à faire construire une maison ronde. C’est au regard des propositions des constructeurs que le couple s’est décidé. La maison ronde présentait une architecture différente avec une meilleure intégration au terrain. « Nous proposons des maisons en ossature bois bâties sur une architecture bioclimatique avec la réalisation d’une enveloppe polyfonctionnelle et une conception spatiale adaptée au site et à l’utilisation des lieux. Dans ce projet où le terrain dispose d’une très forte pente, nous devions implanter la maison en partie haute. De forme polygonale, très proche du rond, nos maisons prétendent ainsi, même sur de petites surfaces, à être mieux ensoleillées », expliquet-on chez La Maison de Cèdre. Le couple a été séduit. Leur maison de 121 m² avec étage, vide sur séjour et grandes baies vitrées, est composée de 14 pans de 2,40 mètres de large. Elle est construite sur un garage semi-enterré en maçonnerie. Les murs extérieurs en ossature Sapin du Nord intègrent dans leur épaisseur Kozy Mag #5

Toutes les pièces de la maison sont organisées autour du grand pilier central. La famille a volontairement opté pour une décoration minimaliste.

Les maisons rondes sont particulièrement lumineuses. Le salon est ensoleillé du matin au soir.

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Ci-contre : La suite parentale se trouve à côté du salon. Les chambres des enfants sont à l’étage. On trouve aussi un bureau.

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Rez-de-chaussée

W.C.

Entrée

Sdb Chambre

Salon

Séjour

Cuisine

Terrasse

Étage

150 mm d’isolant naturel et 240 mm en couches croisées pour la charpente. Une isolation complémentaire est réalisée en fibre de bois. Une terrasse sur pilotis ouvre et suspend la maison au-dessus du sol. L’effet donne à la pièce de vie une toute autre dimension, ainsi qu’une relation privilégiée avec l’extérieur. On observe une vue à 180°. Quand les enfants s’amusent à comparer leur maison à une grande cabane, les parents aiment aussi les économies qu’ils réalisent. Depuis 2013, s’ils ont bien prévu l’installation d’un conduit d’évacuation des fumées au moment de la construction, ils ne se sont toujours pas équipés d’un poêle à bois. Fin décembre, avec un bain d’huile et un convecteur comme solution d’appoint, il fait 23 °C dans leur maison. La famille souhaite tout de même investir pour le plaisir de belles flambées. En attendant, il y a un spectacle dont personne ne se lasse : le coucher du soleil sur la forêt.

FICHE TECHNIQUE Architecte* : La Maison de Cèdre Agence Alpes-Sud (73 - Mognard) Constructeur* : La Maison de Cèdre - Agence Amiens Localisation : Savoie (73) Année de construction : 2013 Surface habitable : 121 m2 Système constructif : Ossature bois en sapin du Nord Prix (hors d’eau / hors d’air) : 904 € / m² Isolation : Plancher bois : Laine minérale + fibre de bois sur sol (40 mm) // Murs : Laine minérale (150 mm) + fibre de bois (60 mm) // Toit : Laine minérale (240 mm + fibre de bois (60 mm) Revêtement : Bardage en Sapin du Nord Chauffage / EnR : Bain d’huile + un convecteur Texte : Rédaction Kozy - Photos : La Maison de Cèdre

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DOSSIER

ISOLATION MINÉRALE

Bien choisir pour ne pas subir

Été comme hiver, l’isolation de la maison est primordiale pour s’assurer un confort quotidien. Murs, fenêtres, toiture n’accueilleront pas forcément le même isolant, en fonction de son coût et de sa facilité d’utilisation. Les laines minérales de verre et de roche nécessitent – comme leur nom l’indique - des ressources minérales pour leur fabrication. Souvent conditionnées sous forme de rouleaux et de panneaux, elles sont facilement manipulables ce qui les rend particulièrement adaptées à l’isolation des murs, des cloisons et des toitures. 86

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Les fabricants n’ont cessé d’améliorer leurs produits. Pour plus de confort à la pose, Isover a revu tout son process de fabrication pour sa laine de verre. • Laine de verre La laine de verre est fabriquée grâce à un mélange de verre recyclé (40 à 90 % selon les fabricants), de sable et d’adjuvants. Le verre est porté à haute température (entre 1 000 et 1 500 °C) pour obtenir une pâte. Cette pâte va ensuite former des fibres, qui seront ensimées avec des liants. Les fibres sont ensuite empilées sous forme de matelas, qui sera cuit dans un four pour la résistance mécanique du produit. Ce matériau souple est incombustible, et d’une durée de vie de 10 ans. Sa mise en œuvre doit être associée à un pare-vapeur, sous peine de le voir se tasser et perdre ses propriétés isolantes en cas de contact avec l’humidité. Il est insensible aux moisissures et ne pourrit pas. Pour ce qui est de son confort d’utilisation, les fabricants n’ont cessé de l’améliorer pour le rendre moins irritant pour la peau, les yeux et les voies respiratoires.

Une laine bisourcée pour Isover Le fabricant français Isover a modifié son process de fabrication de laine de verre. L’isolant contient un nouveau liant, sans formaldéhyde ni phénol. Il est composé de matières 100 % biosourcées issues des industries sucrières et céréalières. Une nouvelle méthode d’encollage ( pulvérisation du liant) et toute une série de tests ont également été mises au point pour contrôler la cohésion mécanique du produit fini. La nouvelle laine est ainsi étiquetée A + en termes de qualité de l’air intérieur. Le produit est disponible dans la gamme IBR pour l’isolation par l’intérieur des combles perdus et des plafonds. Fiche technique : Densité : 10 à 100 kg/m3 Résistance thermique : de 0.30 m².K/W à 6.25 m².K/W Conductivité thermique : 0.032 à 0.036 W/(m.K) Application : toitures, toitures-terrasses, combles perdus ou aménagés, cloisons, contre-cloisons, complexes de doublage et bardage, panneaux sandwiches, planchers et dalles flottantes. Bilan carbone : 10 kg Co² eq Prix moyen : 3 à 8 €/m2 pour une épaisseur de 100 mm Kozy Mag #5

• Laine de roche La laine de roche est fabriquée par fusion de la roche volcanique à 1 500 °C, comme le basalte. Transformée en fibres, grâce à l’action de roues, la roche est imprégnée d’un liant et d’une huile pour rendre le produit stable et hydrofuge. La laine de roche possède des qualités mécaniques, lui permettant de résister à de hautes températures sans émettre de gaz. Elle est également hydrophobe ( l’eau ruisselle à la surface) mais non hygroscopique, c’est-àdire qu’elle ne fixe pas ou peu l’humidité de l’air environnant. Ce matériau est incombustible et imputrescible. De plus, il n’attire pas les insectes et représente même une barrière naturelle contre les termites. Il se présente le plus souvent sous la forme de rouleaux ou de panneaux mais il est aussi utilisé parfois sous forme de flocons. Fiche technique : Densité : 21 à 150 Kg/m3 Résistance thermique : de 0.35 m².K/W à 8.70 m².K/W Conductivité thermique : de 0.034 à 0.035 W/m.K.

Application : toitures, toitures-terrasses, combles perdus ou aménagés, cloisons, contre-cloisons, complexes de doublage et bardage, panneaux-sandwiches, planchers et dalles flottantes. Bilan carbone : 9.5 kg Co² eq Prix moyen : 5 à 10 €/m2 pour une épaisseur de 100 mm

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Cycle de vie de la laine de verre Les isolants proposés par ISOVER ces soixante dernières années et utilisés chaque année pour l’isolation des bâtiments ont participé à la préservation de l’environnement. Rien qu’en 2011, 200 millions de bouteilles recyclées ont été réutilisées dans le processus de fabrication de la laine de verre, ce qui a amélioré fortement le bilan environnemental des produits ISOVER et a permis d’importantes économies d’énergie.

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Une mousse minérale isolante LafargeHolcim vient de lancer sur le marché une mousse minérale isolante. Conçue à base de ciment de faible densité, la mousse Airium est préconisée pour le remplissage de blocs en béton en France et en Autriche, et pour les toits-terrasses au Maroc. Elle dispose d’une résistance au feu maximale et d’une bonne durabilité, puisqu’elle ne se tasse pas avec le temps. Elle dispose d’une densité comprise entre 40 et 300 kg/m3 et possède un coefficient d’isolation thermique de 0.035 W/m.k à 0.10 W/m.k. • La perlite expansée La perlite expansée est constituée d’une roche volcanique siliceuse naturelle qui, sous l’effet de la chaleur (1 200 °C), s’expanse. À cette matière sont ajoutés des fibres et des liants comportant du bitume et un film thermofusible sur une face. Le matériau imputrescible, incombustible et non toxique s’utilise comme isolant thermique, sous la forme de béton léger et d’agrégat pour les planchers. De plus, ce matériau est résistant à la compression et au poinçonnement.

Fiche technique : Densité : < 100 Kg/m3 Résistance thermique : de 0.40 m².K/W à 2.40 m².K/W Conductivité thermique : de 0.05 à W/m.K Application : planchers Bilan carbone : 12 kg Co² eq Prix moyen : 180 à 200 €/m3

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Texte : Claire Thibault

...nous c’est le Bois !

©V33

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REPORTAGE

À PORTÉE DE MAIN Loire-Atlantique

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Convaincus par la construction bois, car engagés dans une démarche environnementale et sensibilisés à l’écologie, les propriétaires ont retenu l’ossature bois comme système constructif. Le budget est limité mais l’envie n’était pas à la construction d’une maison à l’architecture classique. Le défi est lancé au constructeur Macoretz.

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La maison tourne le dos à la rue. Elle est protégée dans l’angle par le car-park, partiellement fermé. Ses ouvertures sont dirigées vers le jardin.

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Quand les familles se construisent et s’agrandissent, de nouveaux projets se dessinent. Le couple qui habite cette maison souhaitait installer leur domicile à proximité de leur lieu de travail, pour limiter les transports. Ils ont trouvé leur bonheur dans le programme immobilier d’une petite Zone d’Aménagement Concerté en Loire-Atlantique, sur une parcelle de 457 m². Le terrain présente la particularité d’être en angle sur voirie, avec une ouverture sud-ouest et une pente naturellement descendante d’ouest en est (environ 4 %). « Le projet consistait en la réalisation d’un volume principal à étage implanté sur la limite de voirie nord afin de préserver le jardin privatif orienté au sud. À ce volume, se prolonge un volume secondaire de plain-pied abritant la cuisine et l’entrée. Un car-park partiellement clos a été accolé au volume cuisine, dans l’angle sur voirie, pour

permettre un stationnement abrité », se souvient Mathieu Lucas chez Macoretz. Une vraie dimension esthétique était demandée. Afin de répondre à tous les besoins, et en conservant un bel espace extérieur, l’architecture a été compactée mais soulignée par ses jeux de hauteurs et de matériaux. « Les façades est et sud de l’étage sont habillées d’un bardage en bois naturel douglas posé horizontalement et verticalement entre les deux fenêtres du pignon est. Les deux autres façades nord et ouest, sont recouvertes par un enduit lisse type STO®. Le volume secondaire joue la carte du contraste avec son bardage composite type Max Exterior coloris rouge. Nous l’avons posé en plaques découpées pour souligner les ouvertures. Le car-park est partiellement fermé par du bardage bois douglas posé verticalement ». Il y a aussi le jeu des toitures : « En bac acier coloris gris

anthracite, elles sont traitées avec un jeu de mono-pentes de 3°. Le débord de toit (50 cm) à l’étage et les brise-soleil en bois Douglas protègent la façade sud, là où une terrasse bois de 21 m² a été dessinée pour agrandir la pièce de vie et ouvrir les perspectives sur le jardin ». La maison ne ressemble en rien à celle de Mr et Mme Tout-le-monde. Pourtant, avec ses 106 m² (trois chambres, un bureau, un cellier et une grande pièce de vie) et son architecture engagée, elle sonne le début de réponse à la politique de densification urbaine. « Nous avons construit une maison performante de conception bioclimatique et BBC, exposée sud, protégée des ensoleillements et équipée avec un chauffe-eau thermodynamique et un poêle à pellet. Mais surtout, il s’agit d’une maison accessible avec une architecture dynamique qui bouscule les classiques », conclut-on chez Macoretz.

Les menuiseries double vitrage sont en aluminium noir. Des protections solaires ont été prévues pour réguler la température dans la maison.

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Cette maison à ossature bois, construite par l’entreprise Macoretz, a été imaginée pour une famille prête à accueillir un second enfant, convaincue de ses bienfaits et consciente des problématiques environnementales.

Le salon, la salle à manger et la cuisine profitent de deux grandes baies vitrées qui laissent la lumière circuler dans le rez-dechaussée, jusque dans le bureau installé côté rue.

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La cuisine est essentiellement composée de mobiliers bas. Cela permet de créer un grand plan de travail, tout en donnant l’impression à l’espace d’être multiplié.

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Car-park

Rez-de-chaussée

Étage

Cuisine Entrée

Cellier

Sdb Terrasse Chambre Séjour

Salon

W.C.

Sdb

Chambre

FICHE TECHNIQUE Constructeur* : Macoretz Scop

sous enduit sur mur nord // Cloisons : Laine de verre

Localisation : Loire-Atlantique (44)

(45 mm) // Toit : Laine de verre (240 mm) + laine de verre

Année de construction : 2012

(100 mm) pour parties rampantes

Surface habitable : 106 m2

Revêtement : Bardage en Douglas + bardage type Max Ex-

Système constructif : Ossature bois

terior® rouge + enduit de finition de type StoTherm® Optimal

Prix : 182 000 € (avec la car-park)

M.O.B

Isolation : Dalle : Isolation horizontale en polystyrène Maxi-

Chauffage / EnR : Chauffe-eau thermodynamique + poêle

dall® TH36 (160 mm) // Murs : Laine de verre (145 mm) +

à pellet + récupérateur des eaux pluviales pour le jardin

laine de verre (doublage intérieur – 45 mm) + polystyrène

(hors-sol) Texte : Laurène Delion - Photos : Macoretz scop - Macoretz Bois

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PROJET D’ARCHI

SCULPTURE SUR BOIS Canada

Dans le parc national d’Orford, au Canada, Anne Carrier Architecture livre un centre de services sculpté à même le paysage. Le mélange des essences, le jeu des matières opaques et transparentes en font un bâtiment merveilleusement inséré dans ce paysage verdoyant. 100

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Lac, montagne, forêt… Voici le décor extraordinaire qui a inspiré l’architecte Anne Carrier pour la réalisation d’un centre de services à Orford. Le Bonnallie est le premier d’une série de trois pavillons conçus en symbiose avec l’environnement du parc national du Mont Orford. « La première moitié du corps principal du bâtiment suit paisiblement les courbes de niveaux le long desquelles l’amphithéâtre extérieur est sculpté. Une strate de la toiture-paysage s’élève doucement à l’instar de la topographie du parc. Au centre, une portion ouvre une large vue sur le lac et amorce un vigoureux changement de direction affirmant l’entrée du pavillon et défiant la pente. Le bâtiment plonge vers la vue imprenable de l’île et du mont Chauve », décrit l’agence Anne Carrier Architecture. À la fois présent dans les espaces intérieurs et extérieurs, le bois se décline sous différentes formes et apporte un côté chaleureux au projet. Les textures, essences et couleurs utilisées, en harmonie avec l’écorce des arbres, permettent la métamorphose du bâtiment tout au long de la journée. Il se conjugue aux végétaux indigènes et aux pierres d’ardoises et murets de gabions qui structurent les parcours et aménagements Le projet est lauréat du Prix paysagers.

d’excellence Cécobois 2016,

Le bardage bois en Cèdre est posé verticalement, afin de rappeler dans la catégorie Bâtiments les troncs de la forêt voisine et de fondre le projet dans le décor. Il institutionnels moins se compose, en alternance, de stries en retrait et en ressaut, 2 de 1000 m . ainsi que de vides. Grâce à ce parti pris architectural, les ombres glissent sur le bâtiment et animent la façade au rythme du soleil. Le parement de Cèdre sert aussi d’écran pare-pluie et de façade ajourée, ventilée. À l’intérieur, le choix de l’architecte s’est porté sur un parement en Cèdre, plus pâle et plus lisse. Tel un pavillon-jardin, les espaces intérieurs et extérieurs sont interconnectés par un réseau piéton formé de passerelle, escalier, passage abrité et interstice extérieur, calqués sur les parcours naturels des sentiers. Mais les promeneurs devront être très attentifs pour décrypter tous les détails architecturaux, tant la structure bois est bien intégrée dans son paysage.

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FICHE TECHNIQUE 9. Comptoir de location 10. Entrepôt équipements nautiques 11. Local des sauveteurs 12. Salle électrique 13. Salle Mécanique 14. Sanitaires Hommes 15. Sanitaires Femmes 16. Conciergerie 17. Cabine déshabillage

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CARNET D’ADRESSES

Alice Bizien Architecte d’intérieur

p. 6

Bikok https://bikok.wordpress.com/ REPORTAGES : Villa flottante

p. 30

Architecte : Timo Urala www.tud.fi

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Constructeur : La Maison de Cèdre https://www.maison-de-cedre.fr/ À portée de main

p. 56

Passion passive http://passion-passive.com/

DOSSIERS : TERRASSE BOIS choisir son essence

p. 20

Association Terrasse Bois http://www.terrasse-bois.org/

Nature Bois Concept p. 92 https://www.nature-bois-concept.com/

Constructeur : Macoretz https://www.macoretz.fr/

Constructeur : Tilainsinöörit www.tilainsinoorit.fi Bluet (Marina Housing) & Marinetek www.bluet.fi La Bretonne moderne

Constructeur : Maison Nature et Bois (groupe Trecobat) http://maison-ossature-bois.com/ Maison dans les bois p. 78

Accoya https://www.accoya.com/fr/ Kebony https://kebony.com/fr/

PROJET D’ARCHI : Sculpture sur bois Architecte : Anne Carrier Architecte annecarrier.com/

p. 100

Grad www.gradconcept.com MAISONS PASSIVES ET POSITIVES en route pour la RT2020 p. 64

Association La Maison Passive France http://www.lamaisonpassive.fr/ Natilia http://www.maison-natilia.fr/ Nature et Logis https://www.natureetlogis.fr/ Ecolocost www.ecolocost.com/ ISOLATION MINÉRALE bien choisir pour ne pas subir p. 86 Isover https://www.isover.fr/ LafargeHolcim https://www.lafargeholcim.com/

KOZY est une publication de Serum Presse, S.A.R.L. de presse au capital de 15 000 e • RCS de Bordeaux 452 176 787 • Siège social : 49 cours Xavier Arnozan - 33 000 Bordeaux • Tél. 05 56 50 02 02 - www.kozy-mag.fr Directeur de la publication / Rédacteur en chef : Maxime Simonin-Kouyoumdjian : max.simonin@ free.fr • Maquette et Graphisme : Cyril Richard • Journalistes : Claire Thibault, Laurène Delion, Mireille Mazurier • Secrétariat : Julie Bouve : 05 56 50 02 02 • Communication : Marine Vasseur • Publicité : 05 56 50 02 02 : Maxime Simonin - Alexandre Chupin - Christophe Cousson - Lucas Chaulet William Dickel • Abonnement : 05 56 50 02 02 pour la France métropole et l’étranger. Contact pour suivi de commande : 05 56 50 02 02 - E-mail : julie@architecturebois.fr Dépôt légal : Février 2018 • N° ISSN : 1777-2796 - Commission paritaire : 0322 K 86254 Toute reproduction, représentation, traduction ou adaptation des articles et/ou illustrations, qu’elle soit intégrale ou partielle, quel qu’en soit le procédé, le support ou le média, est strictement interdite sans l’autorisation expresse de Serum Presse. Les informations ou performances techniques ou toutes autres données relatives aux produits présentés ainsi que les prix mentionnés dans ce numéro sont fournis par les fabricants, distributeurs, constructeurs ou propriétaires et n’engagent que ceux-ci. Ces données ne constituent qu’une base d’information et doivent être considérées comme de la documentation générale sans jamais pouvoir engager la responsabilité de la rédaction ou de la direction de Serum Presse. L’envoi de textes ou photographies implique l’accord de tous leurs auteurs et suppose que ledit envoi a été précédé, préalablement à la parution, de l’obtention de toutes les autorisations éventuellement nécessaires. Ceci est également applicable aux annonceurs qui doivent s’être assurés de l’ensemble de leurs droits eu égard à la législation sur la propriété littéraire et artistique. Sauf accord exprès particulier, les textes ou photos, quel qu’en soit le support, ne sont jamais restitués. La rédaction ne peut être tenue pour responsable de la perte, détérioration ou destruction des textes et photographies qui lui sont adressés. Important : voir nos conditions générales de vente. Si malgré toutes les précautions prises par Serum Presse au regard du droit de la propriété intellectuelle, une ou plusieurs autorisations avaient échappé à Serum Presse, ou à ses partenaires, Serum Presse serait reconnaissante à quiconque en aurait connaissance de bien vouloir l’en informer afin de lui permettre de prendre toutes les mesures en vue de régulariser la situation et de prendre toutes les dispositions qui s’avèreraient nécessaires envers l’intéressé. Photo couverture : © travelconcepts.co.za

INTERVIEW :