Kozy Mag N°6 - Mai 2018 by kozy-mag

Reportages - Dossier - Shopping - Interview - Design - Décoration - Plans - Construction Bois - KOZY#6

ENVIE D’ESPACE

Véranda ou Extension ?

Pour tout savoir sur : l’Auto-Construction

Bientôt l’été Un dossier Inspiration Terrasse Do it Yourself : facile et pratique

À découvrir : Ferréol Babin Une autre idée du design d’objet

5 reportages Projet d’archi : un stade tout en bois Faire construire en région Normandie

SOMMAIRE 10 26

21 17

36 22 54

41 77 68

4 ÉDITO

54 POUR AGRANDIR : EXTENSION OU VÉRANDA ?

59 CRÉATION LIBRE

17 SHOPPING : INSPIRATION TERRASSES

77 L’ACTUALITÉ DES PROS EN RÉGION NORMANDIE

68 À PORTÉE DE MAIN

DOSSIERS

REPORTAGES

RUBRIQUES

6 DIY : CRÉEZ UN BANC AVEC UN POT INTÉGRÉ

26 HILLTOP HOUSE

10 INTERVIEW : FERRÉOL BABIN

21 DIY : COMMENT FABRIQUER UNE CORBEILLE À FRUITS ORIGINALE ? 41 EN DEUX FAÇONS

22 PROJET D’ARCHI : UN STADE TOUT EN BOIS

36 AUTO-CONSTRUCTION ET MAISONS BOIS EN KIT

80 CARNET D’ADRESSES

Kozy Mag #6

48 DEVANT LA PISCINE

ÉDITORIAL

CONSTRUCTION

SOLIDAIRE

par Maxime Kouyoumdjian-Simonin De tout temps, la solidarité s’est exercé de différentes manières pour aider ceux qui ont peu ou qui n’ont pas. C’est d’ailleurs cet état d’esprit qui accompagne ce mot gravé sur les façades de toutes les mairies de France : Fraternité. La solidarité se traduit aussi dans l’habitat où, là encore, la construction bois joue son rôle social. Les exemples, plus ou moins médiatisés, sont nombreux où l’ossature bois est utilisée pour des logements d’urgence que ce soit pour les déracinés ou les victimes de catastrophes naturelles. La maison bois, rapide à mettre en œuvre, isolante par nature, offre un cadre et une atmosphère agréable sans aucun rapport avec des préfabriqués aseptisés et déshumanisés. Cette solidarité s’exerce aussi sur les nombreux chantiers en auto-construction où beaucoup répondent présents pour aider et se faire une expérience pour construire à leur tour. La construction bois de part le matériau, les hommes qui la composent, et ses multiples applications s’inscrit toujours plus et encore mieux dans le développement durable au sens noble du terme. Je vous souhaite une agréable lecture. Maxime Kouyoumdjian-Simonin Fondateur - Rédacteur en chef

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DO IT YOURSELF

CRÉEZ UN BANC

AVEC UN POT INTÉGRÉ À l’approche des beaux jours, vous avez envie de relooker votre jardin, balcon, ou autre petit coin de verdure ! Voici un DIY simple à réaliser et peu coûteux pour créer une assise supplémentaire ultra-personnalisée à placer à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Quelques planches de bois, des tasseaux et deux sprays de peinture acrylique edding et le tour est joué !

Le matériel : 5 planches en bois ( 2 de 40 cm x 30 cm, 2 de 26 cm x 40 cm, 1 de 30 cm x 30 cm), 5 tasseaux en bois de 2 m et 2 cm x 2 cm, un lot de vis de 40 mm, une scie manuelle (ou une scie sauteuse), une mèche à percer (ou une perceuse), un tournevis (ou une visseuse), un rouleau d'adhésif de masquage, deux sprays de peinture acrylique : couleur " rose gold " et " cuivre ".

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1. Pour commencer, découpez plusieurs morceaux dans vos tasseaux. Vous aurez besoin de : -- 5 tasseaux de 38 cm -- 4 tasseaux de 30 cm -- 1 tasseau de 26 cm -- 2 tasseaux de 110 cm -- 3 tasseaux de 78 cm.

2. Pré-percez l’ensemble de vos tasseaux avant de les visser entre eux.

3. Reproduisez l’opération avec les planches en bois.

4. Assemblez vos tasseaux de sorte à créer une assise et un pied pour le banc. Sur l’assise, pensez à laisser un masquage.

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5. Mettez un adhésif de masquage en place pour préparer la peinture en spray.

6. Appliquez le spray " rose gold " sur le bas de votre bac en bois et laissez sécher. Appliquez ensuite une deuxième couche pour une finition impeccable.

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7. Appliquez ensuite votre peinture " cuivre " en deux couches.

8. Assemblez enfin votre banc en commençant par fixer l’assise au bac en bois. Fixez ensuite le pied.

9. Le banc est maintenant prêt à être installé ! Vous pourrez alors insérer des plantes dans le bac pour un effet végétal très sympa ! Kozy Mag #6

INTERVIEW

FERRÉOL BABIN Designer

Jeune, talentueux, Ferréol Babin est un designer libre aux deux pieds bien ancrés dans la campagne nantaise. " Brouilleur de pistes ", comme il aime à se nommer, il s’adonne à la création en jonglant entre artisanat et production à grande échelle. Rationnel et imaginatif, il nous offre d’entrer dans son univers entièrement dédié au plaisir de Faire !

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Ferréol, un prénom plutôt rare ? Il me correspond assez bien. On dirait une association entre le minéral, le fer, et le vent, Éole. J’y vois comme un passage du matériel au spirituel, de l’horizontale à la verticale, du primitif au poétique… Étonnamment, c’est ce que l’on retrouve dans mes objets : une façon de brouiller les pistes entre différentes disciplines, différents univers. Faut-il être tombé tout petit dans l’envie de créer pour devenir designer? En ce qui me concerne, j’ai découvert les volumes et la matière en même temps que les mots, au CP. Mes parents m’avaient inscrit dans un atelier de peinture et de sculpture que je n’ai plus quitté pendant 13 ans. C’est là que j’ai appris un moyen d’expression tout aussi important que la parole. Il ne m’a plus quitté. Un premier passage aux BeauxArts m’a initié au design d’espace, à l’urbanisme et à l’architecture ; des univers très, trop, vastes pour moi. Je ne m’y retrouvais pas. Et puis je suis parti au Japon. Pendant un an à Nagoya, dans un énorme campus universitaire dédié aux arts, j’ai découvert le rapport des Japonais à la nature, l’environnement, les matériaux, l’artisanat et les traditions. En parfaite cohérence avec le monde moderne, dans un pays de hautes technologies, où tout va toujours plus vite. Là-bas, dans la même rue, le temple bouddhiste côtoie le building de verre. Tout ça cohabite très bien. J’en suis revenu avec un besoin de « Au fond de m’exprimer librement. Travailler la céramique, le bois, le métal, comme moi, je suis un je l’avais fait au contact des artisans nippons : c’était ce que je voulais. artiste à 60 % Et l’objet m’a semblé être une échelle appropriée.

et un designeringénieur à 40 % »

Peut-on dire que la chance vous a souri ? Le coup de pouce du destin a bien eu lieu, au retour, à l’école des Beaux-Arts de Reims. Mon intérêt pour la relation entre l’objet et l’espace m’a conduit à m’intéresser à la lumière. La lumière provient d’un objet que l’on a dessiné et cet objet va avoir une incidence sur l’espace qui l’entoure en créant un effet visuel et une ambiance. Pendant longtemps, cela m’a fasciné. Cette recherche a été le thème de mon travail de fin d’études pour lequel j’ai créé quatre luminaires. Parmi eux, " Phase " a été repéré par Fontana Arte, l’un des plus prestigieux fabricants de luminaires italiens. Le directeur artistique a été séduit par mon prototype, la simplicité et l’évidence de l’objet et la puissance de l’effet. Fontana Arte a été mon premier client, la première marque pour laquelle j’ai travaillé. Lorsque " Phase " est sorti, il a, aussitôt, été primé à Milan, puis présenté dans tous les salons internationaux. C’est devenu un best-seller. C’est ce qui a lancé ma carrière. Du jour au lendemain, je suis passé du statut d’étudiant lambda à celui de designer avec une lampe chez Fontana Arte. Les portes d’autres éditeurs se sont ouvertes. Ça a fait boule de neige ! Aujourd’hui, êtes-vous un homme de logiciels ou un artiste-artisan qui travaille avec ses mains ? Au fond de moi, je suis un artiste à 60 % et un designer-ingénieur à 40 %. Je suis en permanence balancé entre la liberté créative et la rationalité industrielle, j’ai besoin des deux. C’est de cette façon que je m’exprime. Dans la solitude aussi. C’est ce que j’ai

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découvert à La Fabrica fondée par Benetton, à Trévise, en Italie. Je suis resté un an en résidence dans ce bâtiment conçu par Tadao Ando, perdu dans la campagne. Un vrai rêve pour un jeune designer ! J’y ai appris à travailler en équipe, en open space, sur de gros projets, avec de gros clients. Et j’ai compris que je n’étais pas fait pour ça. Je ne pouvais pas être en bureau partagé, avec un ordinateur. Il me fallait ce que j’avais déjà ressenti confusément : un atelier pour travailler presque comme un sculpteur et, en même temps, de quoi être rationnel et produire à une plus grande échelle. Y êtes-vous parvenu ? Évidemment, lorsque j’ai décidé de poursuivre mon activité en totale indépendance, ça n’a pas été simple. Il faut savoir que lorsqu’un éditeur vous contacte, il s’écoule deux voire trois ans avant que l’objet ne soit commercialisé et que l’on touche le moindre centime dessus. La notoriété ne suffit pas à nourrir son homme ! C’est grâce à mon travail manuel que je m’en suis sorti : à côté de mon activité de designer industriel, je me suis mis à créer des pièces uniques pour des expositions, des galeries, des musées. Ça me permet d’être totalement libre. Ces objets ne peuvent être reproduits parce que

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les matériaux sont étranges, les techniques un peu aléatoires. Ça me permet d’explorer d’autres territoires. C’est comme ça que depuis 18 mois, est née une nouvelle activité, la création de cuillers en bois ! » Comment est née cette série ? Au départ, ces cuillers étaient un simple hobby dominical. En fait, j’étais totalement stressé par mon travail, je n’arrivais pas à décrocher. Il fallait que je trouve de quoi m’exprimer, mais quelque chose qui ne serait pas rattaché à une deadline, une rentrée d’argent. Je ne voulais ressentir aucune pression. Une cuiller, c’est fait en un week-end, je trouve le bois facilement et comme je suis passionné par les outils manuels, cela m’a semblé être exactement ce dont j’avais besoin. Sauf que j’en ai taillé une, deux, puis 10, 20, j’ai commencé à les diffuser parce que j’avais besoin d’échanger sur ce travail de création. Et ça a eu plus de succès que je ne l’aurai pensé. Je développais au même moment un projet pour les magasins Habitat. Leur directeur artistique a vu une de mes cuillers et a eu un déclic : à cette époque, il songeait à développer une sorte de pop-up store pour

soutenir les jeunes créateurs « L’Habitat Design Lab ». Il a inauguré le concept avec mes cuillers ! Pendant deux mois, j’ai eu un stand dans le plus gros magasin Habitat de Paris. Mes cuillers, petites réalisations de bricolage du dimanche, sont devenues les créations d’un designer un peu en dehors du circuit. Depuis, une partie de mon temps est consacré à ces cuillers. Je réponds à des demandes de plus en plus nombreuses de particuliers. Je les ai intégrées dans mes activités professionnelles. Ce qui était, au départ, un petit objet fonctionnel est devenu une sculpture, que certains collectionnent. Et je m’y retrouve car en les faisant, j’éprouve le même plaisir et le même bonheur que lorsque je réalise une œuvre unique pour une galerie. À quoi ressemblent vos journées ? Ma démarche est très intuitive. Autrement dit, je n’ai pas d’horaires, pas de planning, je ne sais pas ce que je vais faire de ma journée quand je me lève, le matin. Hier, tout mon temps a été consacré à mon projet de maison. Une maison en ossature bois pour laquelle nous venons de trouver le terrain. Du coup, je n’ai pas travaillé. Aujourd’hui, il se peut que je passe cinq heures sur une cuiller. En fait, je n’ai pas besoin d’un emploi du temps car je travaille et je fais les choses. Travaillez-vous seul ? Cette liberté que je m’impose passe par le refus d’avoir un assistant ou de prendre un stagiaire. Ils ne seraient pas heureux à mes côtés, ils ne sauraient pas quoi faire Kozy Mag #6

car j’agis à l’instinct, dans l’instant. Pour autant, cet isolement ne fait pas de moi un individu anti-social. Certains ne se sentent bien que dans l’effervescence parisienne, pour moi, c’est ici, à la campagne, avec plus de temps pour vivre, plus d’espace où respirer. Mais comme je ne délègue rien, je dois tout savoir faire, depuis les tâches administratives aux shooting photos en passant par la gestion de mon site internet. Pouvez-vous nous expliquer la série " Fusion " ? La lumière a été mon premier " matériau ". Puis j’ai eu la sensation d’en avoir fait le tour. En intégrant un atelier plus grand, j’ai eu la place pour retourner vers des réalisations plus primitives, brutes, concrètes. C’est à ce moment-là que sont nées les pièces d’une autre série unique, "Fusion ". Ce sont des éléments noirs, comme issus d’un autre temps. Je ne sais pas à quoi elles vont ressembler lorsque je me mets à ma table de travail. Elles naissent de la rencontre d’un beau caillou ramassé dans les bois et de stocks de chutes que l’on peut trouver dans mon atelier, profilés en alu, tubes en plastique… J’assemble petit à petit, comme une esquisse mais en 3D. je recrée la transition entre le minéral et l’industriel, je fais du faux, un peu comme un décorateur de cinéma fabricant un faux rocher. C’est cette liaison qui m’intéresse. Je sculpte la matière avec de tous petits objets, cela prend énormément de temps, puis je peins l’ensemble d’un noir assez mat, je projette quelques touches de blanc. Au final, je brouille les pistes : on ne sait pas si l’objet est léger ou lourd, dur ou mou, s’il est calciné, noir d’origine…

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Quelles sont vos collaborations actuelles ? En ce moment, je travaille pour une marque française, Bibelo. La lampe " Grappe " devrait sortir bientôt. En parallèle, j’ai créé, pour l’éditeur allemand Pulco, trois pièces en céramique, " Lake ", " Mountain ", " Building ", un vide-poche, un vase et un coffret. Ce sont des objets produits en grande quantité mais le process de création des pièces mères reste artisanal ». Vous avez l’air un peu déçu par l’enseignement donné aux Beaux-Arts ? Le gros problème dans ces écoles, c‘est que l’on essaie de nous convaincre que finalement, la technique, le travail d’atelier, la compréhension des outils ne sont pas nécessaires au designer. Ce qui prime, c’est la démarche conceptuelle. Que fabriquer n’est pas de notre ressort, parce que nous sommes au-dessus de ça, dans la création

mentale. Un tel discours me hérisse. De la même manière, quand je suis revenu du Japon avec l’envie de travailler la lumière, si j’avais écouté les propos de l’un de mes professeurs, jamais je n’aurais changé d’école, axé mon diplôme de fin d’études sur les luminaires, et rencontré Fontana Arte. Connaître les matières et leur comportement, c’est essentiel. En fonction de sa puissance et de sa température, la lumière ne produit pas les mêmes effets. Que diriez-vous à des étudiants prêts à suivre vos traces ? Ma façon de travailler n’est peut-être pas classique. Je fonctionne à l’intuition, par étape. Parfois, un projet échoue. D’autres fois, ma façon de faire m’emmène vers un objet que je n’avais pas envisagé un seul instant. C’est la connaissance des matières qui me permet d’aller plus loin. À partir du moment où on se salit vraiment les mains, Kozy Mag #6

lorsque l’on est à la fois artisan et technicien, on gagne un temps fou, on dessine des objets justes, sensés, plus pérennes aussi et moins coûteux. Je suis parfois invité en jury à examiner des projets d’étudiants. Certains n’hésitent pas à mélanger cinq matériaux dans la création d’un petit objet, un vase, un tabouret. Avec, au final, un budget de fabrication exponentiel parce que, pour chaque matériau il y aura le devis d’un artisan. Aucun d’entre eux ne voudra s’occuper de l’assemblage, d’autant plus délicat qu’il faudra insérer des pièces techniques entre les différents matériaux qui ne travaillent pas de la même façon… Rêver, c’est bien, mais il faut aussi être conscient de certaines réalités pour réussir à être libre de créer. Demain ? J’aurais peut-être fait le tour de ma série sur les cuillers. Je suis de plus en plus attiré par la céramique. C’est certainement la prochaine porte que je vais pousser. D’ailleurs, mon projet de maison inclut un atelier de 40 m² qui me permettra d’y installer un four et un tour… Propos recueillis par Mireille Mazurier

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SHOPPING

INSPIRATION

TERRASSES BOIS

Se prélasser au soleil, laisser vagabonder son esprit, disposer d’une terrasse en bois est un excellent moyen de se détendre. Encore faut-il savoir quel modèle choisir pour l’harmoniser avec sa maison et faire revivre son extérieur ! Pour vous inspirer, voici différents modèles et différentes essences qui ne vous laisseront pas de marbre... Kozy Mag #6

18 Kozy Mag #6 © Moso

Kozy Mag #6

20 Kozy Mag #6 © Fiberdeck

DO IT YOURSELF

COMMENT FABRIQUER

UNE CORBEILLE À FRUITS ORIGINALE ? Il suffit parfois de peu d’outils et de peu de matériaux pour créer des objets décoratifs utiles et stylisés. Grâce à une tronconneuse, une ponçeuse et une bonne dose de créativité, vous n’aurez plus jamais les mêmes objets que votre voisin ! Découvrez comment, à partir d’une vieille racine de chêne, un artisan parvient à créer une corbeille à fruits originale et indémodable. Kozy Mag #6

PROJET Dâ&#x20AC;&#x2122;ARCHI

UN STADE

TOUT EN BOIS

Forest Green Rovers Eco Park Stadium

Kozy Mag #6

Le Centre Aquatique Olympique de Londres, le stade Al Wakrah au Quatar pour la Coupe du Monde 2022… Et bientôt, le Forest Green Rovers Eco Park Stadium de la petite ville de Stroud dans l’ouest de l’Angleterre. Zaha Hadid Architects a remporté le concours parmi une cinquantaine de projets à travers le monde. 24

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Le nouveau stade des Forest Green Rovers sera le premier du monde à être construit presque entièrement en bois.

Les Forest Green Rovers est un club de football anglais qui évolue en cinquième division anglaise (National League). Quand Dale Vince a pris la présidence du club, il a vu l’opportunité d’introduire des concepts durables auprès des supporters à travers le club, les joueurs et les infrastructures. Dale Vince n’est autre qu’un homme d’affaires ayant fait fortune dans les énergies renouvelables (Ecotricity). En 2011, le club installe ainsi 170 panneaux solaires pour la production d’une électricité verte. L’eau de pluie est récupérée, les couleurs de l’équipe passent du noir et blanc au vert… En 2012, le club investit dans une tondeuse à gazon solaire pour sa pelouse 100 % biologique et reçoit un prix pour son engagement écologique. En 2015, Le Forest Green Rovers devient le premier club vegan du monde du football. « Nous avons fait tout ce que nous pouvons pour rendre notre stade actuel correctement durable, mais nous sommes limités à ce que nous pouvons faire », explique Dale Vince. Zaha Hadid Architects a ainsi imaginé le futur stade des Forest Green Rovers. Une enceinte de 100 000 places ! Une fois terminé, le Forest Green Rovers Eco Park, sera le premier stade au monde, (presque) entièrement construit en bois. Pouvait-il en être autrement ? « Le projet sera également un bel atout pour la communauté et la ville

de Stroud. L’héritage du Club, ses ambitions et sa vision reflètent les nôtres, combinant les dernières innovations techniques et de constructions matérielles avec les nouvelles approches de conception pour construire des architectures plus écologiques et durables », précise-ton chez ZHA. Le président du Club, Dale Vince, a été séduit par le projet de Zaha Hadid Architects qui, en plus, respecte l’environnement. « Le choix d’un matériau naturel s’inscrit dans le concept d’un développement respectueux de l’environnement. Près des trois quarts de l’impact carbone sur la vie d’un stade provient des matériaux de construction. Le bois nous permettait d’obtenir la plus faible empreinte carbone », expliquent les architectes. Ainsi, la structure, les cantilevers de toit et le bardage à claire-voie seront fabriqués et construits à partir d’une essence durable. Les porte-à-faux de la charpente seront recouverts d’une membrane transparente. Elle permettra de mettre à l’abri les spectateurs tout en réduisant les ombres sur le terrain pour le confort des joueurs. Les premiers rangs se trouvent en effet à cinq mètres à peine du terrain. L’agencement du stade a été imaginé pour que le spectateur vivent une pleine expérience pour apprécier toute la beauté du sport et la ferveur en tribune. Les architectes ont également

vu l’intérêt d’une couverture transparente pour contribuer à une pousse uniforme du gazon. Au niveau de l’architecture, ce revêtement va contribuer à réduire l’impact visuel du stade dans son environnement, tout en mettant en valeur la structure bois. Habituellement en béton dans les autres stades, les dalles de plancher et les terrasses seront, au Green Rovers Eco Park, en bois. Jim Heverin, directeur chez ZHA, a déclaré que « le stade s’ajoute aux installations de la ville de Stroud, venant créer un nouvel espace public pour un usage professionnel et de loisirs par le sport, la culture, le social, etc. Le site va contribuer au dynamisme de la ville. Et pas seulement les jours de match ! ». Le Forest Green Rovers Eco Park sera la pièce maîtresse de ce vaste programme estimé à 100 millions d’euros, qui s’inscrit dans une logique verte. L’Eco Park sera enrichi d’installations sportives à la pointe de la technologie, d’installations polyvalentes publiques et d’un centre sportif scientifique. « Pour que les stades modernes soient rentables à l’échelle d’une ville, on doit se projeter au-delà du football en développant un modèle économique global », conclut Dale Vince. Aucune date de livraison n’a été avancée pour l’instant.

Texte : Laurène Delion - Photos : ©VA. Courtesy of Zaha Hadid Architects Kozy Mag #6

REPORTAGE

HILLTOP HOUSE Canada

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La maison qu’ils avaient imaginé, c’est elle ! Modeste de l’extérieur, mais moderne à l’intérieur. Les propriétaires, désireux de créer une maison contemporaine, permettant une alternative durable à la construction traditionnelle, ont réalisé leur vœu.

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La villa offre un confort non négligeable grâce à sa surface habitable de 660 m². En partie recouverte d’un bardage en Red Cedar (finition à l’huile de lin), la maison reçoit aussi sur certains pans, des plaques d’acier. Misant sur l’utilisation maximale de sa structure bois, elle permet de réduire les coûts. L’extérieur de la maison, simple et discret, contraste avec un intérieur confortable et chaleureux qui accueille la famille de façon moderne et durable. Propice à la vie convoitée par cette famille de cinq personnes, l’habitat est réparti sur deux étages ; soussol et rez-de-chaussée. Ce dernier, dans l’aile ouest de la villa, se compose d’un open space regroupant les pièces de vie, ainsi que la chambre parentale et la salle de bains. La décoration des lieux est simple et élégante : parquet en Chêne blanc et murs blancs, dont certains en pierres locales. Les larges baies vitrées de l’espace de vie laissent apercevoir la forêt boréale et la Baie Géorgienne à proximité. Le niveau est agencé de manière à optimiser l’éclairage naturel dans les différents volumes. Le parquet en bois d’ingénierie, signé Monster, participe également à rendre les pièces plus claires, chaleureuses et conviviales. Les placards " écolo ", aussi en Chêne blanc, s’inscrivent dans l’initiative environnementale. La cuisine dispose et offre un accès au potager et au jardin fleuri. Il faut se rendre au sous-sol pour trouver les autres chambres et salles de bains de la maison ; celles des enfants et des invités. Un système de treillis en bois sur-mesure, préfabriqué, a été conçu pour insérer les fenêtres lanterneaux, encastrer les gouttières et les plafonds cathédrales dans toute la partie supérieure de la maison. Afin de gagner toujours un peu plus de chaleur solaire lors des beaux jours, et assurer un chauffage passif durant l’hiver, des fenêtres encastrées viennent ponctuer le pan sud du toit en métal, aidant à minimiser la consommation des ressources non renouvelables. Le chauffage au sol s’illustre par une combinaison d’air pulsé et rayonnant, aidé par un foyer gaz. En outre, deux poêles à bois viennent compléter le système de chauffage.

Kozy Mag #6

La maison domine une vaste propriété bordée d’arbres. L’étage, perché sur un sous-sol réservé aux chambres des enfants et des salles de bains, prolonge la vue au-dessus des cimes. Ci-contre : Plusieurs entrées donnent accès à cette grande maison de 660 m². Ci-dessous : Un large balcon-terrasse borde les extérieurs de la maison. Le garde-corps vitré donne l’illusion de l’invisibilité.

Kozy Mag #6

Dehors, le paysage s’étend à perte de vue. On l’observe à tout endroit de la maison, pièces de vie ou chambres à coucher. De grandes baies vitrées percent les façades. Le paysage, ce décor changeant au fil des saisons, vient rythmer en ambiances et en couleurs, chacune des pièces de la maison où le style neutre mais contemporain transforme les lieux en espace de bien-être. À elle seule, la nature dégage une force tranquille et un sentiment de quiétude.

Kozy Mag #6

Ci-contre : Le mobilier respecte, dans chacune des pièces, de jour ou de nuit, une certaine harmonie dans le choix des matériaux, des matières et des coloris. Ci-dessous : La chambre à coucher est le lieu de l’intime, mais complètement ouverte sur l’extérieur elle devient belle, grande, agréable. Kozy Mag #6

Kozy Mag #6

Rez-de-chaussée

Étage

Terrasse

Sdb

FICHE TECHNIQUE Dressing

Architecte* : Atelier Kastelic Buffey – AKB

Salon Chambre

Localisation : Collingwood Ontario, Canada

Chambre

Année de construction : 2015

Sdb

Salon

Chambre

Surface habitable : 660 m2 Système constructif : Ossature bois en épinette / sapin / pin Prix : NC Isolation : Dalle : Polystyrène

Salon

extrudé Murs : Mousse de polyuréthane (2lb) par l’extérieur

Chambre

Cloisons : Isolant ignifuge et insonorisant SAFE’n’SOUND® de Sdb Chambre

Séjour W.C

Cuisine

Roxul Toit : Mousse de polyuréthane (2lb) Revêtement : Bardage en Western Red Cedar + plaques en

Salon

acier Chauffage / EnR : Poêle à bois + chauffage au sol + foyer gaz

Bureau

Garage

Texte : Léopoldine Iribarren - Photo : Shai Gil Terrasse

Article sponsorisé par :

Kozy Mag #6

REPORTAGE

ILLUSION

PARFAITE

Puy-de-Dôme

Et si le bardage noir était la nouvelle tendance pour faire entrer la maison bois dans la modernité ? À Ceyrat, dans le Puy-de-Dôme, cette maison de 137 m² est réalisée en ossature bois, avec des essences bien connues pour ce type de construction : le Douglas pour l’ossature et le Sapin du Nord pour les fermettes. Pour l’isolation thermique, le constructeur Biokit Habitat a fait le choix de panneaux de polystyrène extrudé pour isoler thermiquement la dalle de fondation. Pour les murs, un panneau isolant en polyuréthane, associé à une plaque de plâtre Placo® ont été mis en œuvre avec des panneaux en laine de roche. Pour le toit et les cloisons, de la laine de roche a été posée. En revanche, le bardage n’est pas vraiment en bois. Le constructeur Biokit Habitat a réalisé une pose à emboîtement de lames Cedral Click, en fibresciment, finition aspect bois. Ce matériau imputrescible offre une durabilité de plus de 50 ans. Peint en noir, le revêtement extérieur donne l’illusion parfaite - et surtout qualitative - d’un bardage traditionnel en bois, dans une expression plus contemporaine.

Sdb

Chambre

W.C.

Cuisine

Séjour Terrasse Salon

Terrasse

W.C.

FICHE TECHNIQUE

Chambre

Constructeur* : Biokit Habitat

ture bois en Douglas, panneau

Murs : Rockmur® 120 mm

Localisation : Puy-de-Dôme

de contreventement en OSB 4,

+ Placotherm® 73 mm

Année de construction : 2016

fermettes en Sapin du Nord

Toit : Laine de verre 360 mm

Surface habitable : 137 m²

Revêtement : Bardage Cedral

Cloisons : laine de verre 40 mm

Prix : 145 970 € (kit gros œuvre,

Click (fibres de ciment, finition

Chauffage/EnR : Plancher

kit électrique, kit VMC et mon-

aspect bois)

chauffant par géothermie

tage)

Isolation : Dalle : Styrodur®

Système constructif : oOssa-

60 mm

Sdb

Chambre

Texte : Claire Thibault Photos : Biokit Habitat Kozy Mag #6

DOSSIER

AUTO-CONSTRUCTION

ET MAISONS BOIS EN KIT L’art de faire soi-même

Kozy Mag #6

Auto-construction L’auto-construction désigne le fait de construire sans l’aide ou presque de professionnels. Elle peut être totale ou partielle. Construire sa maison soi-même est une aventure séduisante. L’auto-construction permet de réaliser de réelles économies sur la main d’œuvre ( 30 à 60 % sur un budget global). En contrepartie, elle exige de l’auto-constructeur de nombreux sacrifices. De plus en plus de Français se lancent dans l’aventure de l’auto-construction en raison de ses nombreux avantages. L’économie financière et la satisfaction de construire sa maison sont les principales motivations des auto-constructeurs. L’auto-construction d’une maison en bois présente le plus d’intérêts en termes d’économies réalisées. On parle d’auto-construction de maison lorsqu’un maître d’ouvrage décide de bâtir sa maison de A à Z, des fondations en passant par le gros œuvre et le second œuvre. Le porteur du projet (propriétaire) assume le rôle de maître d’ouvrage et de maître d’œuvre. Le principe de l’auto-construction est de limiter l’intervention des professionnels de la construction et de l’immobilier. L’auto-construction est une aventure qui doit être partagée et encouragée par tous les membres de la famille car l’investissement personnel et le temps passé ne sont pas à négliger. On estime à 2000 / 2500 heures de travail nécessaires pour la construction d’une maison de 100 m².

Le bois est sur représenté en auto-construction. Le matériau présente plusieurs avantages. Kozy Mag #6

La première question à se poser : « Est-ce que je dispose des compétences nécessaires pour construire une maison de A à Z ? » Terrain, construction, style, choix des matériaux, dessin des plans, démarches administratives et légales, budgétisation… Le procédé de l’auto-construction ne se résume pas à la mise en œuvre en phase de construction. Ce type de projet est relativement complexe à mettre en place. La délégation partielle de travaux est possible à n’importe quelle(s) étape(s) de la construction, de la réalisation des plans au montage en passant par la plomberie. La maîtrise d’œuvre pour la réalisation de certains travaux, pourra ainsi être déléguée à un entrepreneur ou à un architecte. Avoir de bonnes connaissances en bricolage et acquérir un certain savoir-faire ne suffisent pas toujours pour assumer l’entière réalisation de la maison. Déléguer certaines phases de la construction permet de combler ses points faibles en assurant la qualité de l’ouvrage et en évitant les malfaçons. Celles-ci sont particulièrement dangereuses et risquées lorsqu’elles touchent au gros œuvre : terrassement du sol, drainage, soubassement, fondations, voiries et réseaux, etc. Leur réalisation est gage de la solidité et de la qualité de la construction. Le recours à la main d’œuvre est parfois inévitable. L’échange de procédés est également très courant dans le milieu de l’auto-construction. L’auto-construction n’est pas encadrée légalement. La seule limite légale est posée par le Code de l’urbanisme et de l’habitat qui oblige à détenir un permis de construire, une déclaration préalable de travaux ou un permis d’aménager pour les projets menés en lotissement. Les projets pourront faire l’objet d’un contrôle aléatoire. Chaque projet doit répondre aux exigences de la réglementation en vigueur et être conforme aux documents d’urbanisme sous peine de sanctions. La vérification des normes techniques à la réception du chantier par des organismes de certification et de labellisation est une démarche volontaire de l’auto-constructeur. L’auto-construction ne bénéficiant ni de la garantie décennale ni de l’assurance dommages-ouvrage, vous devrez rester vigilant et veiller à réaliser votre maison en conformité, notamment si l’ouvrage est destiné à être revendu dans les 10 années qui suivent la construction. Le recours à un entrepreneur est la seule opportunité pour profiter de la garantie décennale à l’ouvrage en construction. La possibilité de faire appel à un constructeur en kit pour les pièces peut permettre d’alléger les opérations, gagner en temps et en énergie tout en conservant le sentiment de satisfaction lié au plaisir de faire. Maisons bois en kit La maison en kit est une alternative à l’auto-construction. Il s’agit d’une maison fabriquée à partir de modules prédécoupés en usine. Le gros du travail consiste en l’assemblage des modules sur chantier. Les maisons bois en kit sont plus faciles à mettre en œuvre que les maisons en parpaing et pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’auto-construction. Il existe des kits "bois massif" et "ossature" . Les kits "bois massif" sont les plus répandus. L’architecture en bois massif empilé est une des techniques les plus anciennes. Ce système constructif a colonisé les montagnes françaises dans les années 70 avant de conquérir les villes. Les essences telles que le Chêne, le Mélèze, l’Épicéa et le Red Cedar sont couramment utilisées pour la construction d’ouvrages

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D’après le site ForumConstruire.com, 10,4% des constructions sont des autoconstructions et 13,4% sont des maisons bois

en bois empilé. Les bois proviennent majoritairement d’Europe du nord où les essences, dont la croissance est lente, sont davantage résistantes. La technique du bois massif empilé repose sur l’utilisation d’épaisses sections de bois placées horizontalement. Les sections de bois sont profilées en rondins, fustes ou madriers. Les épaisseurs usuelles sont de 54, 65, 80, 90, 110 millimètres et plus. La construction en madriers massifs empilés étant à la portée de tous, les fabricants proposent des kits "prêts-à-monter". À partir des plans de construction, les pièces sont entaillées sur mesure, découpées, numérotées, puis livrées sur site. Les madriers sont empilés les uns sur les autres pour former des murs porteurs, garantir la solidité, l’isolation et l’étanchéité de la maison. Plusieurs méthodes existent pour fixer les premiers madriers à une chape. La pose de la première rangée de madriers détermine la stabilité de l’ouvrage. Les jonctions des madriers, et à l’extérieur des murs, doivent être iso-

lées par des joints d’étanchéité placés dans les rainures. Les sections s’entrecroisent au niveau des angles via une liaison mécanique. On distingue de nombreuses techniques pour l’empilage et le collage des madriers. Les propriétaires de maisons en kit sont accompagnés tout au long du processus : de la phase de conseils, d’études et de plans, à la mise en œuvre et la conformité. Ce système constructif s’est adapté aux désirs architecturaux et aux impératifs d’étanchéité et d’amélioration du confort dans le respect des réglementations thermiques. Avec l’entrée en vigueur de la RT 2012, l’isolation est devenue une composante obligatoire de la construction en bois massif. L’isolation par l’intérieur permet de conserver la robustesse de l’architecture. L’ossature intérieure peut être porteuse en lieu et place des madriers. Une isolation par l’extérieur oblige à mettre en œuvre un parement extérieur. Les matériaux isolants seront contenus derrière le revêtement rappor-

té. La construction en double madriers reste la seule option pour conserver les sensations et l’esthétique particulière du bois massif. Le bois massif aujourd’hui, permet de construire des habitats traditionnels (chalet de montagne, architecture de région, etc.) et contemporains, notamment grâce à la technique d’assemblage en bois de bout de deux pièces placés sur chant (queue d’aronde). Les maisons modernes en bois massif sont très ouvertes sur l’extérieur, donc très lumineuses, avec de beaux volumes intérieurs. Le tassement naturel des bois, leurs mouvements verticaux et l’étanchéité à l’air sont les trois contraintes associées à ce type de construction. Causé par la mise en charge du bâtiment, la surface de contact entre les profils bois et le séchage du bois, le tassement est un phénomène structurel naturel dans la construction en madriers. Le tassement d’une cloison est de l’ordre de 15 mm pour une hauteur théorique de 2 mètres. Le tassement est pris en compte dans Kozy Mag #6

Kozy Mag #6

Les kits en ossature bois sont de plus en plus élaborés. Le procédé reste relativement facile à mettre en œuvre. Les kits en ossature bois sont composés de poteaux qui doivent être fixés sur une lisse périphérique et repris en partie supérieure par une pièce de bois servant de chaînage. Les murs peuvent aussi être livrés prêts à poser. Les projets de construction peuvent être réalisés en hors d’eau / hors d’air ou dans l’intégralité. Le propriétaire peut choisir de procéder lui-même au montage. Les fabricants ont toutefois l’obligation d’accompagner les kits d’une notice de montage détaillée et de proposer l’assistance d’un professionnel expérimenté. Sur le plan des assurances, la seule garantie que peut offrir un fabricant de kits, porte sur la qualité des éléments. Auto-construction pure ou maisons en kits, les constructions neuves doivent être conformes à la RT 2012. Une étude thermique simplifiée sera

la construction de l’ouvrage grâce à des dispositifs intégrés dans le mur et des systèmes de coulisses. Le phénomène est maîtrisé par exemple, en désolidarisant les menuiseries sur cadres autonomes ou en installant des poteaux réglables. Un espace de tassement est aménagé au-dessus de chaque ouverture. Pour limiter cet effet, certains fabricants ont développé des madriers à disposition croisée qui permettent d’assurer une reprise de charges sur l’ensemble de la structure. Le concept de modules en bois massif préfabriqués en usine, convient à la construction de maisons ainsi qu’aux projets d’agrandissements et de surélévations. On trouve également sur le marché, des parpaings en bois massif qui s’assemblent hermétiquement les uns dans les autres. Il existe également des parpaings de madriers simples ou des parpaings sandwich contenant déjà un matériau isolant.

obligatoirement fournie, avec les valeurs Bbio : Besoin Bioclimatique conventionnel maximal en énergie d’un bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage artificiel des locaux, exprimé en nombre de points devant être conformes à la carte des régions. L’étude thermique doit être validée par le site http://www.rt-batiment.fr/attestations, avant d’être jointe à la demande de permis de construire. À la fin du chantier, le maître d’œuvre devra fournir une seconde attestation obtenue sur le site https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/. En cas de non-respect, la loi prévoit des sanctions : interruption des travaux, 45 000 € d’amende, prison en cas de récidive, etc. Pour rendre votre projet agréable et mesurer vos capacités à construire en grande partie seul(e), commencez par lire quelques témoignages et partez à la rencontre des propriétaires. Texte : Laurène Delion

REPORTAGE

EN DEUX FAÇONS Gers

Spécialiste de la maison à ossature bois depuis près de 20 ans, Cogebois a construit dans le Gers cette maison de 144 m², en 2014. Rendez-vous avec la lumière dans une architecture peu conventionnelle…

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Cogebois propose un système constructif propre, en poteaux reconstitués en Douglas avec une âme en tripli OSB 4. L’OBS 4 étant un bois d’ossature que l’on utilise en milieu humide avec contrainte élevée. Les poteaux sont fixés sur une lisse périphérique et repris en partie supérieure par une pièce de bois en Épicéa servant de chaînage. « Pour consolider et contreventer l’ensemble, des tirants métalliques (croix de Saint-André) sont fixés au sol par l’intermédiaire de platines, et au chaînage », explique le constructeur. Le contreventement métallique permet ainsi de relier la structure bois aux fondations pour un ancrage renforcé de l’ossature murale. Le procédé a déjà fait ses preuves avec des architectures variées en neuf et rénovation. Les menuiseries sont fournies sous forme de blocs à insérer dans l’ossature. « Notre produit Cogebois est entièrement réalisé en France dans le respect des normes en vigueur et couvert par des garanties décennales et responsabilité civile », complète le constructeur. Le pavillon est construit autour d’un volume double hauteur de

La maison est orientée vers le jardin. On apprécie l’originalité de son architecture avec son bardage uniforme en pin maritime abouté. forme hexagonale. Il abrite une grande pièce de vie de 68 m², avec cuisine, salle à manger et salon. L’espace est très lumineux car généreusement ouvert sur la terrasse et le jardin. La hauteur est occupée par une mezzanine sur laquelle les propriétaires ont aménagé un petit salon avec un vide sur séjour. Pour donner du rythme aux façades, Cogebois a posé des fenêtres en losange. Derrière la cuisine, un cellier a été prévu. Il permet de relier la maison au double garage, facilitant ainsi la vie de famille… La partie nuit, avec la suite parentale, deux chambres, une salle de bains et un bureau, se trouve de l’autre côté du séjour. La maison profite ainsi d’une architecture peu conventionnelle, mais qui permet un riche apport de lumière naturelle, avec un mouvement de façade créé par les différentes hauteurs. Le volume dominant présente une charpente traditionnelle. Il s’agit de fermettes sur les bâtis en plain-pied.

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Ci-dessus : Côté jardin, une terrasse en platelage bois borde la partie jour et la partie nuit.

Ci-dessous : Un double garage a été accolé à la maison via un cellier.

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La grande pièce de vie a été aménagée dans le volume dominant qui profite d’un vide sur séjour. La hauteur est occupée par une mezzanine.

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Ci-dessus : Le gris et le blanc sont déclinés dans toute la maison. Ci-contre : Le constructeur a distingué la partie nuit dans le volume en plain-pied. On retrouve trois chambres, une salle de bains et un bureau.

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Sdb Dressing Chambre Sdb

Chambre

Cellier Cuisine

Bureau

Garage

Chambre Séjour

Salon

Terrasse

FICHE TECHNIQUE Constructeur* : Cogebois

Isolation : Dalle : Mousse de polyuréthane Efisol

Localisation : Gers (32)

(80 mm)// Murs : Laine minérale Knauff (100 mm)

Année de construction : 2014

+ fibre de bois Homatherm (3 x 40 mm)

Surface habitable : 144 m2

Cloisons : Laine minérale (45 mm)

Système constructif : Structure

Toit : Laine minérale soufflée (360 mm)

poteaux-poutres en Douglas et Épicéa

Revêtement : Bardage en pin maritime abouté

Prix : 215 000 € clés en main

Chauffage / ENR : Poêle à granulés Texte : Laurène Delion - Photos : Cogebois

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REPORTAGE

DEVANT

LA PISCINE Gironde

En jouant sur les hauteurs et les orientations, IGC Bois a donné du relief à l’architecture de cette maison contemporaine en bois tout en apportant naturellement la lumière dans l’habitat. La maison reçoit le label BBC Effinergie® 2005.

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Sur environ 190 m², la maison dispose de trois parties organisées en croissant de lune. Le volume central abrite le séjour et le salon. La hauteur sous plafond de la charpente traditionnelle aux poutres lasurées gris pastel, est très impressionnante. La façade sud-ouest est presque entièrement vitrée par des baies surmontées d’ouvertures panoramiques, pour laisser la lumière naturelle pénétrer les lieux. La façade opposée présente, au niveau de l’espace salon, trois hautes baies. « Les propriétaires ont opté pour de grands volumes lumineux, des associations de matières aussi inattendues que pertinentes et ont privilégié la grande liberté architecturale qu’offre le système de construction en ossature bois » explique-t-on chez IGC Bois. La pièce reçoit ainsi un mur en pierre type ardoise qui sonne l’écho du béton ciré, un ton en dessous,

Construite sur un vide sanitaire avec plancher hourdis par IGC Bois, cette maison de famille en ossature bois, avec terrasse bois et piscine, reçoit le label BBC Effinergie® 2005.

en revêtement de sol. Avec ce plan ouvert, sans aucune cloison, IGC Bois est venu dessiner un niveau en-deçà, un carré de plancher " miel " pour définir la zone salon. Implantées symétriquement, deux ailes complètent le dessin de cette contemporaine en ossature bois. D’un côté, on trouve un hall d’accueil, la cuisine, un petit salon ainsi qu’une suite parentale. De l’autre : une salle de bains et trois chambres dont une, avec vue privilégiée sur la piscine. Les façades les plus ensoleillées étant effectivement dirigées vers cette piscine et la grande terrasse qui borde les extérieurs. Le reste du terrain est entièrement engazonné.

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L’architecture de la maison est ainsi clairement définie, avec ce volume central et ses deux volumes bas pourvus de larges toits à coyaux de ayant pour effet type traditionnel ( d’adoucir la pente du versant du toit au niveau de l’égout), soutenus par des poteaux en bois cannelé et des pannes chantournées en bois chevillé. L’avancée de toiture reçoit en sous-face un habillage en lambris. Les volumes habitables, à l’exception du double garage en crépi blanc, sont recouverts d’un bardage horizontal et vertical en Douglas pigment marron, (classe III - 125 x 20 mm). « Les deux sens de pose du bardage donnent » ajoute le du rythme aux façades constructeur. Le jeu des volumes, des hauteurs, des toitures, des revêtements et des matériaux utilisés dans la décoration font de cette maison, une maison contemporaine moderne et familiale, très lumineuse et basse consommation.

La pièce de vie est très lumineuse grâce à ses ouvertures qui se font face, son incroyable hauteur sous plafond et le blanc jeté sur les murs.

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Ci-dessus : Intégrée à la pièce de vie avec discrétion, la cuisine ose une franche couleur rose très remarquée au contact du mobilier noir. À gauche : L’espace détente a été dessiné au sol par un carré de parquet qui réchauffe l’atmosphère.

FICHE TECHNIQUE Constructeur* : IGC Bois Localisation : Gironde ( 33) Année de construction : 2013 Surface habitable : 183 m2 Système constructif : Ossature bois et charpente bois Prix : NC Isolation : Dalle : Polystyrène + isolant sous-chape R = 2 // Murs : Laine minérale R = 6,4 // Cloisons : Laine de verre // Toit : Laine minérale R = 7 Revêtement : Bardage en Douglas Chauffage/ EnR : Pompe à chaleur Duo + chauffage aérothermique par le sol

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À gauche : La charpente traditionnelle en bois est couverte par des tuiles béton de couleur ardoise ; couleur déclinée dans la décoration intérieure. En bas : La toiture traditionnelle à coyaux permet d’adoucir le versant du toit au niveau de l’égout.

Rez-de-chaussée

Étage

Chambre Chambre Terrasse

W.C. Sdb Chambre

Terrasse

Salon

Vide sur Séjour

Séjour Sdb

Chambre Dressing

Cellier Entrée Cuisine

W.C.

Salon TV

Texte : Laurène Delion - Photos : IGC Bois Kozy Mag #6

POUR AGRANDIR :

VÉRANDA OU EXTENSION ? Faire son choix

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Il existe plusieurs solutions pour agrandir sa maison en la rendant plus lumineuse et davantage fonctionnelle. Les surélévations permettent de gagner des mètres carrés sur la hauteur, par la création d’un étage complémentaire. Les agrandissements augmentent la surface habitable en ajoutant un volume sur le terrain. Les vérandas sont totalement ou partiellement vitrées, ouvertes sur l’extérieur.

DOSSIER

Les vérandas sont considérées comme des extensions, au même titre que les surélévations et les agrandissements. La différence est principalement esthétique. Les vérandas abritent des pièces de vie (salon, salle à manger, cuisine) mais peuvent tout autant accueillir une chambre. En tant que pièce d’habitation, le code de l’urbanisme s’applique aux vérandas. Elles obéissent, comme les extensions, à la réglementation rattachée aux travaux réalisés sur les constructions existantes. Une demande d’autorisation est nécessaire au-delà de 5 m² : déclaration préalable ou permis de construire.

Comprendre la surface de plancher Depuis mars 2012, la surface de plancher remplace les valeurs SHON et SHOB. Elle correspond à la somme des surfaces de tous les niveaux clos ou couverts disposant d’une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 mètre. L’emprise au sol est la projection verticale de l’habitation incluant : débords de toit, balcons, terrasses, varangues, pergolas, etc. Kozy Mag #6

Définition juridique d’une extension Une extension communique avec une construction existante. Elle prolonge l’habitation en créant de la surface de plancher et de l’emprise au sol. L’aménagement des combles ou la transformation d’un garage en pièce à vivre sont aussi considérés comme des travaux d’extension. Est une extension, tout volume dont la surface ajoutée ou transformée devient habitable. La nouvelle superficie sera prise en compte dans le calcul de la taxe d’habitation et la taxe foncière.

Déclaration préalable ou permis de construire ? Le dépôt de permis de construire est obligatoire lorsque les travaux d’agrandissement créent plus de 20 m² de surface supplémentaire. Les projets en zones " U " bénéficient d’un assouplissement pour les extensions de 20 à 40 m². D’après l’article R 123.5 du code de l’urbanisme, « Peuvent être classées en zones urbaines [dites " zones U "], les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter ». Depuis 2017, le recours à l’architecte est imposé lorsque le projet dépasse les 150 m² habitables. Avant d’engager vos travaux, pensez toujours à consulter le service de l’urbanisme de votre mairie afin de connaître les démarches à effectuer. Agrandir sans autorisation vous expose à une amende pénale et à la démolition de l’ouvrage construit. Les formulaires nécessaires sont disponibles sur www.service-public.fr. Vous aurez ensuite le choix de déposer vos dossiers sur place contre récépissé ou par courrier recommandé avec accusé de réception. La preuve de réception marque le début des délais d’instruction. L’administration dispose d’un mois pour une déclaration préalable et de deux mois pour un permis de construire. Vous n’avez pas de réponse dans les délais ? Il s’agit d’une acception tacite, vous pouvez lancer vos travaux !

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En surface de plancher ou emprise au sol

Autorisation nécessaire

Jusqu’à 5 m²

aucune

> 5 m² à 20 m²

déclaration préalable

permis de construire

> 40 m²

permis de construire

> 20 m² à 40 m² dans les autres zones

> 20 m² à 40 m² déclaration en zones U préalable

Faire son choix Véranda ? Extension ? Le choix n’est pas seulement esthétique. Se pose la question des performances thermiques et de l’isolation. Une extension bénéficie des mêmes performances isolantes, sinon plus, que celles de l’ouvrage existant. Elle peut être très lumineuse en faisant le choix d’équiper les façades de baies vitrées, et divisée en plusieurs espaces / pièces. La véranda dessine un espace unique entièrement vitré. Les modèles aujourd’hui sont bioclimatiques, conçus de façon à rester agréable toute l’année avec une bonne régulation thermique. La structure bois partage le marché avec l’aluminium. Côté extension en " dur ", le bois est largement plébiscité pour ses qualités, sa légèreté et sa rapidité de mise en œuvre.

Texte : Laurène Delion

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Extension Bois - rapide et facileâ&#x20AC;&#x2030;:

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REPORTAGE

CRÃ&#x2030;ATION LIBRE Morbihan

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Dans cette maison bois signée booa, habite un couple de retraités qui connaît bien le monde de la construction. Parce que le bois permet d’aller beaucoup plus loin en architecture, Alain et son épouse n’ont pas hésité à faire construire une maison bois. Retour sur une création libre.

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Ci-dessus : La toiture deux pans remplace le toitterrasse souhaité par les propriétaires mais refusé par les Bâtiments de France et l’Agglomération. À la place, ils gagnent un grand grenier.

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Alain, le propriétaire, est ingénieur de formation. Ancien dirigeant d’un bureau d’études dans le bâtiment, il connaît bien la maison individuelle et les matériaux. « Auparavant, avec mon épouse, nous habitions une maison traditionnelle que j’avais moi-même dessinée et construite. J’ai travaillé sur tous types de maison, mais au niveau rapidité de livraison et fiabilité de construction, le bois est bien positionné. Indépendamment de ses performances techniques, le bois demeure un produit chaleureux et convivial. Il y a des limites contraignantes avec le béton, qu’on ne retrouve pas », explique-t-il. La avec le bois maison booa correspondait bien à leurs attentes. « Le produit est bien connu par toutes les entreprises sous-traitantes, les corps d’état secondaires. C’est quelque chose d’appréciable quand on fait construire ». Comme beaucoup, le couple a connu booa sur internet. Afin de se faire une idée plus précise, Alain et son épouse ont été visiter une maison témoin située à Languidic, dans le Morbihan. La visite fut déterminante. « Nous avons obtenu une réponse pertinente à chaque question posée. Et nous avons bien aimé le concept : c’est un peu comme un jeu de construction », se souvient Alain. Plain-pied ou avec un étage, le constructeur propose de nombreux modèles déclinés de 3 à 6 pièces. « La forme de la maison peut être modifiée, les cloisons, baies vitrées et fenêtres dépla-

cées. Vous pouvez rajouter un sous-sol, un abri, un garage, une remise, une terrasse ou même un étage… Bardage bois ou crépi ? Bois naturel, teinté ou peint ? Nous permettons à nos clients de créer des maisons qui leurs ressemblent. Les plans peuvent être modifiés à volonté », explique-t-on chez booa. Pour ce projet en création libre, les plans ont été dessinés par le

Les propriétaires ont dessiné leur maison à partir du modèle noov6 de booa. Le résultat est à leur image, avec de grandes pièces très lumineuses et une grande terrasse pour vivre aussi bien dehors que dedans.

propriétaire et son épouse, à partir du modèle noov6. « Le modèle présente un séjour aux proportions imposantes élargi encore par une cuisine à l’américaine dotée d’un grand cellier. Trois chambres avec placards et deux salles de bains, dont une privative pour la plus vaste, composent la partie nuit du rez-de-chaussée en "L "». En haut de l’escalier, un espace ouvert court sur toute la longueur de l’étage en multipliant les accès à la terrasse. On y sort aussi

directement depuis l’une des deux chambres que sépare la troisième salle d’eau de la maison », présente le constructeur. « Comme il n’y a pas d’éléments porteurs contraignants, nous avons pu faire quelque chose de plus personnel qui répondait davantage à notre mode de vie. Notre maison a beaucoup moins de cloisons que la maison témoin. Au rez-de-chaussée, les chambres sont devenues des bibliothèques et des salles télé en enfilade avec des ambiances différentes. Notre envie était d’avoir une vue à travers les différentes pièces du rez-de-chaussée. Et grâce au système de vitrage en façade sud, il y a une continuité entre la vie au salon et l’extérieur », détaille le couple. Le dessin en "L" a été gommé au profit d’une architecture plus linéaire, davantage ouverte au jardin. La forme est reprise par la grande terrasse bois que le couple a souhaité devant leur maison. Ils ont installé une pergola orientable pour assurer le confort d’été. La maîtrise du budget a permis au couple de mener leur projet jusqu’à l’aménagement du jardin. Notre maison étant située au « centre du village, nous souhaitions y être bien intégrés, tout en profitant de notre extérieur sur notre propriété ». Très satisfaits, Alain et son épouse ont très vite activé le bouche-à-oreille : « tout le monde cherche la même chose : des travaux sans aléas, des prix sans dérapage et des délais respectés », concluent les propriétaires.

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Ci-contre : Chacune des pièces du rezde-chaussée est dirigée vers le jardin afin que la lumière naturelle rayonne dans toute la maison.

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FICHE TECHNIQUE Constructeur* : Maisons booa Localisation : Morbihan (56)

Bureau

Année de construction : 2014 Surface habitable : 148 m² Prix : À partir de 1 500 € / m² en finition prêt-à-décorer Système constructif : Ossature bois

Salon

Revêtement : Bardage bois en sapin / épicéa + panneaux Trespa® Isolation : Dalle : Hourdis en polystyrène Murs : Laine minérale de type KI fit® de

Chambre Séjour

Knauf® (140 mm) Toit : Polyuréthane en pose croisée (160 mm)

Chambre

Cloisons : Laine minérale type KI fit® (48 mm)

Sdb W.C.

Chauffage / ENR : Plancher chauffant Texte : Laurène Delion - Photo s: Lepochat pour booa

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REPORTAGE

À PORTÉE DE MAIN Loire-Atlantique

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Convaincus par la construction bois, car engagés dans une démarche environnementale et sensibilisés à l’écologie, les propriétaires ont retenu l’ossature bois comme système constructif. Le budget est limité mais l’envie n’était pas à la construction d’une maison à l’architecture classique. Le défi est lancé au constructeur Macoretz.

La maison tourne le dos à la rue. Elle est protégée dans l’angle par le car-park, partiellement fermé. Ses ouvertures sont dirigées vers le jardin.

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Quand les familles se construisent et s’agrandissent, de nouveaux projets se dessinent. Le couple qui habite cette maison souhaitait installer leur domicile à proximité de leur lieu de travail, pour limiter les transports. Ils ont trouvé leur bonheur dans le programme immobilier d’une petite Zone d’Aménagement Concerté en Loire-Atlantique, sur une parcelle de 457 m². Le terrain présente la particularité d’être en angle sur voirie, avec une ouverture sud-ouest et une pente naturellement descendante d’ouest en est (environ 4 %). « Le projet consistait en la réalisation d’un volume principal à étage implanté sur la limite de voirie nord afin de préserver le jardin privatif orienté au sud. À ce volume, se prolonge un volume secondaire de plain-pied abritant la cuisine et l’entrée. Un car-park partiellement clos a été accolé au volume cuisine, dans l’angle sur voirie, pour

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permettre un stationnement abrité », se souvient Mathieu Lucas chez Macoretz. Une vraie dimension esthétique était demandée. Afin de répondre à tous les besoins, et en conservant un bel espace extérieur, l’architecture a été compactée mais soulignée par ses jeux de hauteurs et de matériaux. « Les façades est et sud de l’étage sont habillées d’un bardage en bois naturel douglas posé horizontalement et verticalement entre les deux fenêtres du pignon est. Les deux autres façades nord et ouest, sont recouvertes par un enduit lisse type STO®. Le volume secondaire joue la carte du contraste avec son bardage composite type Max Exterior coloris rouge. Nous l’avons posé en plaques découpées pour souligner les ouvertures. Le car-park est partiellement fermé par du bardage bois douglas posé verticalement ». Il y a aussi le jeu des toitures : « En bac acier coloris gris

anthracite, elles sont traitées avec un jeu de mono-pentes de 3°. Le débord de toit (50 cm) à l’étage et les brise-soleil en bois Douglas protègent la façade sud, là où une terrasse bois de 21 m² a été dessinée pour agrandir la pièce de vie et ouvrir les perspectives sur le jardin ». La maison ne ressemble en rien à celle de Mr et Mme Tout-le-monde. Pourtant, avec ses 106 m² (trois chambres, un bureau, un cellier et une grande pièce de vie) et son architecture engagée, elle sonne le début de réponse à la politique de densification urbaine. « Nous avons construit une maison performante de conception bioclimatique et BBC, exposée sud, protégée des ensoleillements et équipée avec un chauffe-eau thermodynamique et un poêle à pellet. Mais surtout, il s’agit d’une maison accessible avec une architecture dynamique qui bouscule les classiques », conclut-on chez Macoretz.

Les menuiseries double vitrage sont en aluminium noir. Des protections solaires ont été prévues pour réguler la température dans la maison.

Cette maison à ossature bois, construite par l’entreprise Macoretz, a été imaginée pour une famille prête à accueillir un second enfant, convaincue de ses bienfaits et consciente des problématiques environnementales.

Le salon, la salle à manger et la cuisine profitent de deux grandes baies vitrées qui laissent la lumière circuler dans le rez-dechaussée, jusque dans le bureau installé côté rue. Kozy Mag #6

La cuisine est essentiellement composée de mobiliers bas. Cela permet de créer un grand plan de travail, tout en donnant l’impression à l’espace d’être multiplié.

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RDC

Car-park

Étage Rez-de-chaussée Cuisine Entrée

Cellier Sdb Chambre

Terrasse

W.C. Séjour

W.C. Chambre

Salon

Sdb Chambre

FICHE TECHNIQUE Constructeur* : Macoretz Scop

sous enduit sur mur nord // Cloisons : Laine de verre

Localisation : Loire-Atlantique (44)

(45 mm) // Toit : Laine de verre (240 mm) + laine de verre

Année de construction : 2012

(100 mm) pour parties rampantes

Surface habitable : 106 m2

Revêtement : Bardage en Douglas + bardage type Max Ex-

Système constructif : Ossature bois

terior® rouge + enduit de finition de type StoTherm® Optimal

Prix : 182 000 € (avec la car-park)

M.O.B

Isolation : Dalle : Isolation horizontale en polystyrène Maxi-

Chauffage / EnR : Chauffe-eau thermodynamique + poêle

dall TH36 (160 mm) // Murs : Laine de verre (145 mm) +

à pellet + récupérateur des eaux pluviales pour le jardin

laine de verre (doublage intérieur – 45 mm) + polystyrène

(hors-sol)

Texte : Laurène Delion - Photos : Macoretz scop - Macoretz Bois Kozy Mag #6

...nous c’est le Bois !

©V33

Kozy Mag...

Kozy Mag #6

RÉGION

NORMANDIE L’actualité des acteurs en région

Kozy Mag #6

Richard Lefebvre Fondateur Les Airelles Maisons passives Nous construisons essentiellement des maisons passives et on vient nous voir pour ça, même s’il peut arriver que nous travaillions aussi sur des projets d’habitat " seulement " en BBC-RT 2012. La demande est inchangée. Nous travaillons essentiellement en Seine-Maritime ( 76 ) et dans la Somme ( 80) . Notre activité est plus faible dans l’Oise, peut-être parce que les maisons bois s’y font plus rares. Nous nous fournissons essentiellement auprès des distributeurs locaux. Notre conception des murs a évolué au cours de ces dernières années. Les murs sont un peu moins épais - ils ont perdu 6 cm pour arriver à 41 cm - et sont un peu moins isolés, tout simplement parce que les VMC double flux et les menuiseries ont gagné en rendement et en performance. Nous y avons gagné en facilité de transport et le client bénéficie de plus de surface au sol. Dans les prochaines années, la société va évoluer. Nous allons sûrement créer une activité de promoteurs de petits collectifs. Nous avons intégré le groupe de travail d’Afcobois sur les R+2 Premium. La différence de coût entre la construction d’une maison individuelle et celle d’un logement en collectif est notable. Pour nous qui disposons déjà d’un atelier, il n’y aura pas besoin de faire de gros investissements. Mais cela va nous obliger à nous déplacer au plus près des grandes villes, Amiens, Rouen, Beauvais. Je suis convaincu que les petits collectifs en bois sont promis à un bel avenir.

Kozy Mag #6

Jean-François Gourc, responsable E2R - Entreprise Rouennaise de Réalisation « Si 2014 et 2015 ont été des années honorables, en 2016, l’entreprise a été confrontée à une conjoncture économique compliquée dans le bâtiment. Comme beaucoup de nos confrères, nous avons produit d’avantage d’extensions et de bâtiments annexes ( un garage de 100 m² pour un collectionneur de voitures, par exemple ). Même si le gouvernement a relevé les plafonds de ressources permettant d’accéder au PTZ, les primo-accédants ( 75 % du marché de la maison individuelle, tous systèmes constructifs confondus ) ne représentant pas notre clientèle, ce coup de pouce n’a pas dopé nos ventes. Notre cible se situe dans les 25 % restants du marché et constitue une niche très sensible à la réalisation d’un projet de qualité et respectueuse des normes environnementales. Nos constructions rentrent dans la catégorie « moyen et haut de gamme « et retiennent l’attention d’une clientèle CSP+, cadres, commerçants, professions libérales. En 2016, dans l’attente des élections présidentielles, beaucoup ont mis leurs projets immobiliers en réserve, inquiets de connaître les nouvelles politiques gouvernementales en matière d’impôts et de taxes. D’autre part, la réglementation thermique RT 2012 a imposé de nouvelles contraintes techniques au marché, mais nous l’avions déjà anticipée dans la réalisation de nos maisons ossature bois labellisées « BBC Effinergie «. Pour l’étanchéité à l’air, par exemple, il nous a fallu expliquer la différence entre la nécessité pour l’ossature bois de poser un frein-vapeur à 10 cm de la paroi intérieure en plaques de plâtre ( afin d’éviter qu’elle ne soit transpercée lors de l’accrochage de meubles de cuisine ) et l’étanchéité à l’air d’une maison traditionnelle bien souvent assurée uniquement par un doublage en placo ( le percer revient à annuler toute son efficacité ). Ce ne sont pas des informations faciles à appréhender. Contrairement à certains constructeurs nationaux qui proposent des maisons à moins de 100 000 €, nous ne pouvons pas baisser nos prix au risque d’aller à l’encontre de l’image professionnelle de l’entreprise, mais surtout parce que nous souhaitons maintenir un niveau de qualité dans nos réalisations. Nos constructions font en moyenne 150 m², pour un coût de construction qui tourne autour de 250 000 €. C’est un peu comme dans la mode, il y a le prêt-à-porter et les couturiers… Il s’agit surtout pour nous d’éviter de leurrer le client en faisant des avenants après signature. Le juste prix est une exigence que nous devons à notre client. Les architectes, les maîtres d’œuvre sont passés par les mêmes difficultés. Les premiers, pour certains, ont réduit leurs honoraires presque de moitié, passant de 10-12 % à 6-7 %. Ils partagent le même segment de marché que nous, le « sur-mesure «, et sont plus combatifs que jamais…De notre côté, nous avons resserré nos prix, sachant que les gens sont toujours prêts à payer un peu plus pour une maison bois, mais pas beaucoup plus cher. Depuis le début de l’année, les projets de maisons individuelles repartent, de nouveaux contrats sont signés. Nous sommes plutôt optimistes, même si la prudence reste de mise. Kozy Mag #6

Florent Juchors Technico-commercial Pascobois Face à la crise économique de ces dernières années, l’artisan constructeur normand, 20 sont reparties, en maisons individuelles comme en extensions. Cela passe toujours par et de devis par téléphone ou encore via des foires et salons de l’habitat ( Rouen et Caen ). remettre en question sur le plan de la gestion. Nous avons aussi revu notre système de mercialisant d’autres produits : garage indépendant, abri de jardin, de camping-car, charrethabitations plus compactes et rationnalisées, de 100 - 110 m², afin de proposer un tarif plus primo-accédant, qui tourne autour de 1 200 € le m². L’essentiel des maisons que nous d’entreprise est de proposer de la maison individuelle et de l’extension à ossature demandes spécifiques de nos clients. Malgré un retour à la normale de notre plus en plus de projets sont annulés pour des problématiques de permis de La demande impérative de présenter une assurance dommages-ouvrage de se faire construire une structure hors d’eau-hors d’air qu’ils finalifinancer les projets d’auto-construction, qui ne leur apportent pas pas au bout de nos réflexions. Mais nous sommes conscients la maison individuelle. Pour durer, la diversification et l’antici-

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ans d’expérience et 25 salariés, nous traduit sa réalité : « Dès 2016, les demandes d e s prises de contact via notre site internet, ou des demandes de renseignements Nous avons utilisé cette période de ralentissement pour réfléchir, nous fabrication afin d’optimiser nos coûts. Nous avons compensé en comterie... Nous avons remanié notre offre de maisons et présenté des attractif, même si notre offre ne correspond pas au budget d’un réalisons font entre 150 m² et 350 m² habitables. Notre politique bois haut de gamme et sur-mesure, afin de répondre aux carnet de commandes, nous restons très prudents car de construire, ou pour des refus d’organismes bancaires. constitue un frein pour des primo-accédants désireux seraient eux-mêmes. Les banquiers refusent de suffisamment de garanties. Nous ne sommes d’être sur ce créneau bien particulier qu’est pation des nouvelles normes s’imposent.

Pascal Roussel Fondateur Construction AMB Aussi curieux que cela puisse paraître, notre activité de construction a augmenté au cours de ces trois dernières années. Pour autant notre chiffre d’affaires ne s’en est pas trop ressenti. Dans les faits, nous avons diminué la partie des extensions de maisons et augmenter le nombre de constructions. Ayant subi une grosse pression de confrères qui pratiquaient des prix trop bas et signaient des contrats à tout va, nous avons fait le choix d’industrialiser la fabrication. Nous avons ouvert un deuxième site de fabrication de plus de 2 000 m² dédié à l’ossature bois avec machine de taille numérique et postes de travail optimisés. Nous avons donc réussi à baisser un peu nos tarifs sans casser les prix du marché car il fallait que la marge de l’entreprise reste cohérente tout en continuant à offrir une prestation de très bon niveau. De plus, cela nous a permis d’être toujours présents et de maintenir la société en bonne santé financière. Nous construisons dans un périmètre de 200 km autour d’Alençon. Les habitations que l’on nous demande font entre 100 et 300 m². Généralement, nos clients n’en sont pas à leur première maison. Ils recherchent à la fois une certaine originalité dans l’architecture de leur résidence et des matériaux de qualité à même de la singulariser. Cela passe souvent par une vêture extérieure toute autre qu’un bardage bois : l’enduit, les panneaux, le zinc sont des produits très appréciés. Le must, c‘est une ossature bois qui ne se devine pas. On entre dans la maison, on en ressent le bien-être, mais de l’extérieur, difficile de savoir que la structure est en bois. Bien évidemment, ce sont des paramètres qui ont un prix. Mais nous avons compris que les primo-accédants étaient vraiment intéressés par la construction bois. Nous travaillons actuellement au développement d’une autre gamme de maisons dont le prix du m² oscillera entre 1 150 € et 1 500 €. Il s’agira de pavillons classiques mais de bonne facture. Les maisons «Évidences» vont ainsi bénéficier de l’expérience des constructions AMB sur le plan technique. Mais, pour ne pas mélanger les marchés, nous avons créé une autre société avec des interlocuteurs parfaitement à même de comprendre les besoins de cette nouvelle clientèle. Les chargés de projet peuvent ainsi répondre rapidement à cette demande, c’est une évidence… Kozy Mag #6

CARNET D’ADRESSES Ferréol Babin Designer

En région Normandie

p. 10 Devant la piscine

Ferréol Babin www.ferreolbabin.fr

Constructeur : IGC Bois www.igc-bois.fr

REPORTAGES : Hilltop House

p. 26

À portée de main

p. 40

Création libre

KOZY est une publication de Serum Presse, S.A.R.L. de presse au capital de 15 000 e • RCS de Bordeaux 452 176 787 • Siège social : 49 cours Xavier Arnozan - 33 000 Bordeaux • Tél. 05 56 50 02 02 - www.kozy-mag.fr

p. 75

p. 47 PROJET D’ARCHI : Un stade tout en bois

p. 22

Do it yourself : Créer un banc avec un pot intégré p. 58

Les Airelles Maisons passives www.lesairelles.fr/maison.asp E2R - Entreprise Rouennaise de Réalisation www.e2rmaisonsbois.com

Architecte : Zaha Hadid Architects p. 67 www.zaha-hadid.com DOSSIERS :

Constructeur : Macoretz www.macoretz.fr

Architecte : Atelier Kastelic Buffey – AKB www.akb.ca En deux façons

Edding www.edding.com/fr/home/

Constructeur : Maisons boaa www.booa.fr

Pascobois http://pascobois.fr p. 06

Construction AMB https://construction-amb.com/

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Constructeur : Cogebois www.cogebois.com

INTERVIEW :