Fiche lecture leplege pauline

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Le design de nos existence, est à la fois une critique de la societé dans laquelle nous evoluons et le manuscrit d’une idée nouvelle, d’une nouvelle manière de voir le design et le fonctionnement de notre mode de vie. En effet, il condisdère que la societé capitaliste consumériste dans laquelle nous évoluons détourne les notions de désir et de création en pulsions d’achat, et fabrique des sociétés démotivées, autodestructrices. Il éoque la création d’une troisième ère industrielle celle d’une économie industrielle de la condribution. C’est la naissance d’une innovation non plus conçue par le haut, par des ingénieurs et du marketing, mais émergeant de réseaux, d’échanges de savoirs, d’amateurs passionnés. Le philosophe Bernard Stiegler est au cœur de la construction de cette « économie de la contribution ». Avec l’Institut de recherche et d’innovation (IRI), qu’il a fondé au centre Pompidou, à Paris, il réfléchit aux industries culturelles de demain. Dans l’association Ars Industrialis, il a réuni un réseau international de compétences (intellectuels, artistes, scientifiques, ingénieurs, banquiers...) pour penser une « politique internationale des technologies de l’esprit ». Selon lui, une seule voie pour l’innovation : l’intelligence collective.

Ce qu’il critique dans le fonctionnement de notre societé c’est la séparation entre le producteurs et le consommateurs qui engendrent le productivisme en masse et le consumérisme impulsif. La société qui se veut idéal à ses yeux et celle où nous arriverons à établir une économie industrielle de la contribution.Se lon lui, la création d ‘objet, c’est un engagement un acte politique qui concerne la cité et son avenir. Il s’appuie pour cela d’exemple tel que le Bauhaus, et s’interesse aux questionnements de l’époque sur cette réhabilitation/construction. Selon lui il faut adapter ce modèle au contexte présent. A l’époque des technologies industrielles numériques, une nouvelle culture émerge, qui appelle l’invention d’une nouvelle civilisation.”

Bernard Stiegler né le 1er avril 1952 à Sarcelles 1, est un philosophe français qui axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques. Le Bauhaus, à Weimar, est la transformation de l’institut des arts décoratifs et industriels fondé en 1901 à Weimar (Allemagne) et qui prendra, en 1919, avec la direction de Walter Gropius, le nom de Staatliches Bauhaus.

“En inventant la figure du consommateur, Ford a résolu - très provisoirement - le problème du chômage par une production de masse profitant à tout le monde, y compris aux travailleurs.” Dans un premier temps Bernard Stiegler, fait une analyse critique de la societé dans la quelle nous vivons. Il parle d’une 3ème ère industrielle En effet, il dégage trois «convictions» au sujet de ce nouveau monde industriel.: celui donc d’un hyper industrialisation (qui vient apres la postindustrialisation qu’il considère derrière nous), puis celui de l’immateriel et enfin celui de la technologie relationnelle, le capitalisme culturel.

Ensuite, il nous décrit différent projet, prototype mis en place grace au IRIS. Ainsi, il nous montre que les «industries culturelles» ont fabriqué un consumérisme culturel qui est incompatible avec une véritable expérience artistique et intellectuelle.Cette nouvelle manière d’échange, change le rôle du public qui devient la nouvelle avant-garde. C’est dans cette esprit, qu’avec IRIS il développe le logiciel Lignes de temps (p122). Ce logiciel permet l’analyse de film par exemple et de costituer un appareil critique autour duquel se rassemble des cinéphiles. Mais B.Stiegler souhaite aller plus loins dans l’étude de ce logiciel et se demande: «comment transformer l’image temporelle d’un discours en une image spatiale?» (travail effectué ac l’ENSCI). Enfin, B.Stiegler nous propose 3 possibilités de nouvelle perspective de societé basées sur l’économie de contribution: une économie politique élargie, une innovation repensée dans une perspective hyperindustrielle, et enfin, une manifestation de la valeur sociétale. “La spéculation a détruit l’investissement, c’est-à-dire la motivation créative à l’origine de l’innovation durable.”

Fondateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou. IRIS, en 2006, le Centre Pompidou, sous l’impulsion du philosophe Bernard Stiegler, a créé en son sein l’Institut de recherche et d’innovation pour anticiper, accompagner, et analyser les mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques, et pour contribuer parfois à les faire émerger. http://w w w.iri.centrepompidou.fr/ Ars industrialis, (« Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit ») est une association culturelle et philosophique française créée le 18 juin 2005 à l’initiative du philosophe Bernard Stiegler. Active sur Internet et à travers diverses publications1, cette association propose de développer une réflexion critique sur les « technologies de l’esprit » (industries de l’informatique et des télécommunications, notamment) et à interroger les impératifs économiques qui les sous-tendent. Accueillant des membres et des adhérents à travers le monde, l’association se veut « européenne ». Son siège est à Paris. http://arsindustr ialis.org/

Le design de nos existences - B.Stiegler

Société de contribution


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