Le progrès, journal agricole décembre 2016

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MESSAGE DU PRÉSIDENT SOMMAIRE

L’homme fort et l’agriculteur

Message du président

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Chronique innover en gestion

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Reportage à la ferme

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Mise en candidature - Horaire des fêtes

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Info Coop

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Chronique végétale

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Chronique de l’Abitibi-Témiscamingue

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Chronique en production porcine

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Chronique en production laitière

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Chronique en agriculture durable

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Publicité Brunch Coop

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :

Jacques LeBlanc, poste 362

Adjointe :

Mireille Bilodeau

Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :

Imagine Design

Tirage :

2000 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

En alimentation, les consommateurs désirent une chose et son contraire. Ils peuvent demander un produit biologique sans imperfection, et ce, au prix d’un produit en rabais. Il serait difficile pour une ferme de satisfaire toutes ces demandes en même temps, c’est pourquoi il est important d’identifier les mouvements. Nous avons eu la chance de recevoir Hugo Girard, ambassadeur de BMR, lors de notre brunch de la coopération en octobre dernier. Nous avons été agréablement surpris de constater la similarité entre son parcours pour devenir l’homme le plus fort du monde et l’agriculture. Pour plusieurs d’entre nous, l’agriculture était une évidence. Pour lui, c’est à l’âge de douze ans qu’il a réalisé qu’il voulait devenir l’homme le plus fort du monde. C’était tout un défi de se donner cet objectif. Un travail de longue haleine pour franchir chaque étape et atteindre son but. Cela a exigé de lui une bonne dose de détermination et de travail, de croire et d’avancer vers son rêve. Il a souligné avoir dû, à plusieurs reprises, faire un pas de côté, quelques fois en arrière, mais de toujours continuer à avancer. L’agriculture est un projet à long terme. Nous ressentons le désir de créer quelque chose et nous savons que la vision que nous avons se réalisera étape par étape et qu’à quelques reprises nous passerons par des épreuves pouvant nous faire dévier de notre trajectoire. À ce moment, prendre du recul, revalider notre vision et refaire un premier pas par en avant nous permettra de passer à travers ces moments difficiles. Un autre aspect important de son message que je ne peux passer sous silence est l’importance de bien s’entourer de gens partageant notre vision. Pour imager, c’est Hugo qui lève les pierres, mais c’est toute son équipe de nutritionnistes, kinésiologues et psychologues qui le supportent! De plus, ces gens doivent l’accompagner jusqu’à l’atteinte de la réussite. Sur un autre ordre d’idée, j’aimerais remercier La Coop Agrivert et Desjardins Entreprise d’avoir organisé ce brunch de la coopération et aussi tous les producteurs présents, soit près de 200 personnes. Notre métier n’est pas toujours facile et nous voulons prendre le temps de ces rencontres pour vous livrer un message positif qui peut parfois faire une différence dans votre vie. À l’approche des fêtes, au nom des membres du conseil d’administration, je tiens à vous offrir nos meilleurs vœux, de santé, de bonheur et d’amour. Que l’année 2017 soit à la hauteur de vos attentes. N’oubliez pas que notre métier d’agriculteur sera toujours le plus beau. Je demeure à votre écoute et ouvert à vos commentaires.

Robert Perreault Président


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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Directeur développement des affaires et communications Poste 362

La fois où j’ai donné mon cerveau à Google!

jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Google est fantastique! Avec mon téléphone, j’ai en tout temps accès à une bibliothèque mondiale du savoir et je n’ai même plus besoin de retenir quoi que ce soit. Un clic, une question et une réponse. Voilà! Certains m’ont déjà avoué ne pas se souvenir du numéro de téléphone de leur copine. Simplement dire : « appelle chérie », et le téléphone exécute.

Pourtant... Avez-vous entendu parler du concept de Murphy que lorsque nous découvrons une solution à un problème, cette solution créera un nouveau problème? Confier sa mémoire à Google n’est pas sans risque. Il en résulte, entre autres, une plus grande difficulté à apprendre de nouvelles connaissances et une diminution de notre capacité à créer des liens entre elles. En fin de compte, notre cerveau devient inefficace à effectuer des tâches complexes, telles que la créativité, l’ingéniosité, l’empathie sociale et le leadership. En effet, pour être créatif et trouver une solution, notre cerveau doit procéder en deux étapes; acquérir des connaissances et les lier avec celles déjà acquises. Lorsqu’il nous vient une idée de génie, c’est le résultat de notre capacité à créer un lien majeur entre deux groupes de connaissances très différents. Je vous invite à lire mon article sur la créativité1. Ainsi, se rendre la vie facile en n’exerçant pas son cerveau peut avoir un effet néfaste sur son travail à moyen terme. La BBC a publié en 2015 un outil développé par l’Université d’Oxford2 qui calcule la probabilité que votre emploi disparaisse dû à la robotisation3. Des chercheurs ont évalué les métiers « en prenant en compte les 9 qualifications professionnelles les moins accessibles aux robots : clairvoyance sociale, négociation, persuasion, assistance aux autres, originalité, sens artistique, dextérité des doigts, dextérité manuelle et nécessité de travailler à l'étroit »4. Ainsi, les robots deviendront rapidement plus efficaces que nous. De plus, l’étude, Futur work skills 2020, présentée dans l’article d’Olivier Schmouker5, démontre six grandes ten-

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dances et neuf talents que nous devrions avoir en 2020. Ces tendances sont : une longévité extrême, une omniprésence des machines intelligentes, une numérisation radicale de notre quotidien, une néocommunication, des mégastructures organisationnelles et une ultraconnectivité. Vous trouvez qu’il y a déjà beaucoup de changement dans votre travail? Eh bien, ce rythme augmentera et nous devrons devenir habiles à nous adapter au changement. Les talents à développer sont l’intelligence du sens, l’intelligence sociale, la pensée adaptative, l’ouverture d’esprit, la pensée data, la pensée média, la transdisciplinarité, la pensée design et la collaboration virtuelle. Je vous invite à lire l’article de M. Schmouker du journal Les Affaires qui détaille ces neuf talents. En passant, 2020 c’est dans trois ans! Nous pouvons déjà percevoir dans les médias et les banques, notamment, les répercussions de ces enjeux par les coupures massives d’emploi. La transdisciplinarité s’applique dans les médias quand les journalistes doivent non seulement écrire le texte, mais aussi prendre les photos, les publier sur le web et gérer les réseaux sociaux. Pour les banques, plusieurs emplois ont été remplacés par un logiciel (machine intelligente) plus efficace que les humains pour traiter les données. Nous pouvons donc constater que les métiers d’avenir nécessiteront soit une dextérité manuelle spécialisée ou un travail complexe du cerveau. Si vous êtes au début de votre carrière, je vous invite à identifier des talents que vous aimeriez acquérir et à établir un plan d’entrainement, un gym de la tête. De grâce, ne laissez pas votre cerveau à Google!

1:

https://coopprofidor.wordpress.com/2012/10/03/memoire-intelligente-lebrainstorming-depasse/

2:

http://www.bbc.com/news/technology-34066941

3-4 : http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/20-metiers-qui-vontdisparaitre-a-cause-des-robots/581612 5:

http://www.lesaffaires.com/blogues/olivier-schmouker/les-9-talents-que-vousdevrez-avoir-au-travail-en-2020/580647

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Reportage à la ferme

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Collaboration : Mireille Bilodeau, T.P.

Hommage à Monique Hénault JEUNESSE Monique est née à Joliette en 1937 et est l’aînée d’une famille de 9 enfants. Dès l’âge de 9 mois, ses parents déménagèrent à Saint-Félix-de-Valois, où elle vit toujours. Monique ne provient pas du milieu agricole, ses parents étant fils et fille de marchands et commerçants. Dans sa jeunesse, elle se sent bien entourée de gars, leur énergie ressemblant plus à son caractère. En fin de compte, Monique a côtoyé des hommes toute sa vie dans sa profession et dans ses diverses implications administratives. Monique n’en a pas moins la fibre maternelle pour autant. À 18 ans, elle enseigne un an dans une école de rang (Castel D’Autray) à 15 élèves de la 2e à la 6e année. Elle rencontre à l’occasion ses anciens étudiants!

LES DÉBUTS DE LA VIE À LA FERME

Gilles, Francine, Monique et Claude

Je travaille à La Coop Profid'Or depuis plus de vingt ans. La première fois que j’ai rencontré Monique, j’accompagnais le livreur Benoit Hamelin comme stagiaire-observateur sur les camions du couvoir. Nous allions livrer des poussins dans la bâtisse N° 6. À cette époque, les camionneurs aidaient au déchargement des boîtes de poussins directement dans les bâtisses. Je prêtais donc moi aussi main-forte à l’exécution de la tâche. Monique participait comme toujours aux travaux. À la fin du déchargement, curieuse, elle me demanda ce qui me motivait à être en aviculture. Je lui ai répondu que j’aimais cette production. Sans la connaître, je lui demandai si ma réponse était bonne. Elle répliqua d’emblée : « c’est la même chose pour moi! » Six mois plus tard, engagé à temps plein à La Coop, je travaillais avec Monique à titre de technicien.

En octobre 1956, à l’âge de 19 ans, Monique se marie à Bernard Émery (aujourd’hui décédé) avec lequel elle élèvera 5 enfants, en plus d’être une famille d’accueil pour 4 autres. Le début de la vie de couple de Monique coïncide avec son arrivée à la ferme. À cette époque, la ferme comptait

J’ai connu à travers ces années une femme forte, travaillante, résiliente, impliquée, femme d’affaire, mère de famille, grand-mère, amoureuse de la vie et de la nature. Voici son histoire.

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La ferme en 1963

15 vaches et 300 poules. Dans ce temps-là, les vaches étaient taries en novembre et ne rapportaient donc rien. La production d’œufs payait à peine leurs dépenses. Il fallait bien entendu faire les paiements de la terre. Comme elle l’évoque, ils se sont retrouvés à manger seulement du pain et de l’eau jusqu’en avril, malgré une première grossesse. Ils avaient bien une terre à bois, mais les revenus n’étaient pas au rendez-vous puisque le bois n’était vendu que l’année suivante... Pour arrondir les fins de mois, son mari trouve un emploi à temps partiel. Par contre, ses heures de travail ne concordent pas avec la traite des vaches et le transport de la crème. Monique doit donc apprendre « à la dure » le métier d’agricultrice. En plus de donner naissance à 5 enfants en 6 ans, Monique a appris à traire les vaches, écrémer le lait, faire boire les veaux, assister aux vêlages, castrer les porcelets, soigner les poules, ramasser et laver les œufs. En 1959, Bernard travaille à temps plein à l’extérieur de la ferme (abattoir) et Monique prend les rênes de l’entreprise. En 1961, ils construisent une maternité de 150 truies. À cette époque les animaux sont aux champs. La leptospirose a éclaté dans les troupeaux de la région et tout le monde s'est vu obligé d'entrer les animaux à l'intérieur des bâtiments afin de les protéger de ce fléau. Il était dorénavant interdit de garder les porcs dehors comme il était coutume. La mala-

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die fut difficile à contrôler et tous les cochons furent envoyés chez un récupérateur de carcasses. L’ancienne porcherie fut réaménagée en poulailler avec des poulets élevés sous contrat. Le peu de revenus payait le nouveau bâtiment. De 1964 à 1976, elle bâtit 5 poulaillers. En 1976, ce fut la construction d’une étable pour les vaches laitières et en 1979, l’achat de deux fermes laitières à Sainte-Elizabeth et à Saint-Félix. En 1983, elle vend une terre à son fils Claude pour la construction de sa ferme avicole. En 1985, elle vend à sa fille Francine une ferme de poules de reproduction et de vaches de boucherie. La même année, c’est l’achat d’une ferme laitière à son fils Gilles. En 2001, elle construit enfin sa maison!

Dans ce temps-là, les vaches étaient taries en novembre et ne rapportaient donc rien. La production d’œufs payait à peine leurs dépenses.

IMPLICATIONS EXTÉRIEURES En 1985, à l’âge de 48 ans, Monique est élue comme administratrice du Centre agricole de Joliette, aujourd’hui La Coop Profid’Or. C’est la première femme à ce poste, qu’elle occupa pendant presque 27 ans. Pendant ces années, elle siège également au comité porc/avicole de La Coop fédérée. Elle rapporte qu’elle a toujours été acceptée et respectée par tous ses confrères et a trouvé très enrichissant de côtoyer ces agriculteurs-gestionnaires et membres qui veulent le meilleur pour leur ferme et leur Coop. Le Progrès | DÉCEMBRE 2016 - JANVIER 2017

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Reportage à la ferme

AVICOLE (suite) LA FERME AUJOURD’HUI Des 15 vaches et 300 poules en 1956, la ferme a bien évolué. Une partie de ses enfants a embrassé la profession et c’est au tour d’une partie de ses petits-enfants de prendre le relais (elle a en tout 15 petits-enfants et 19 arrière-petitsenfants). Monique est encore aujourd’hui impliquée dans l’administration de la ferme laitière. Le referait-elle? Quand elle repense à sa vie, sa réponse est claire : « Oui, je foncerais encore. L’argent dans tout ça, je n’en avais pas! J’avais des dettes que je payais avec les revenus. Parfois c’était très difficile et quand, enfin, j’en ai eu, j’ai aidé les enfants. Pour moi l’argent est un outil de travail. J’ai commencé dans la vie en rêvant de vivre et d’établir mes enfants. Les prix n’étaient pas toujours là pour qu’on puisse arriver. Les quotas dans le lait et le poulet nous ont aidés et nous ont apporté des prix souvent intéressants. Les échanges commerciaux mondiaux font peur, mais je suis certaine que nos organisations agricoles comme Agropur, Olymel et nos coops ne nous laisseront pas tomber. » La ferme en 1978

« Oui, je foncerais encore. L’argent dans tout ça, je n’en avais pas! J’avais des dettes que je payais avec les revenus. Parfois c’était très difficile et quand, enfin, j’en ai eu, j’ai aidé les enfants... »

Monique à l’étude

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF (RIC) SÉRIE 2016

LE 22 MARS 2017 À LA SALLE L’OPALE DE ST-LIN-LAURENTIDES

• Date de souscription : 31 décembre 2016 • Date prévu pour le rachat : 31 décembre 2021 • Taux de dividende : 2,5 % • Déduction fiscale provinciale : 125 % Parlez-en à votre comptable et n’hésitez pas à nous adresser vos questions en communiquant avec Annie Geoffroy, poste 203 afin de recevoir un formulaire.

PÉRIODE DE MISE EN CANDIDATURE À UN POSTE D’ADMINISTRATEUR Les personnes intéressées à être candidates au poste d’administratrice/administrateur pour l’un ou l’autre des territoires visés doivent déposer leur avis de mise en candidature auprès du secrétaire de La Coop Profid’Or, avant le 15 février 2017. Les membres recevront une lettre avec le formulaire à retourner.

HORAIRE DES FÊTES CES HORAIRES DE FERMETURE SONT APPLICABLES POUR NOËL ET LE JOUR DE L’AN • Commande de moulée et administration Joliette : Fermeture à 12 h le vendredi, réouverture à 8 h le mercredi • Quincaillerie Joliette : Fermeture à 17 h le vendredi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie St-Jacques : Fermeture à 12 h le vendredi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie St-Lin-Laurentides : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie St-Benoît : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie et Centre de réparation de L’Assomption : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Dépanneur de L’Assomption : Fermeture à 20 h le samedi, ouverture de 9 h à 17 h le dimanche, ouverture de 9 h à 20 h le lundi • Bureau La Sarre : Fermé le lundi et mardi suivant la fête • Quincaillerie Amos : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie La Sarre : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Quincaillerie Ville-Marie : Fermeture à 12 h le samedi, réouverture le mardi à 8 h • Commande de moulée Ville-Marie : Personnel réduit le vendredi et le mardi, fermé le samedi, dimanche et lundi

Nous vous souhaitons de

Joyeuses Fêtes!

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INFO COOP

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3 1. Gabriel St-Pierre de la Ferme GSP de Dupuy, membre de La Coop Profid'Or, est le gagnant régional ouest du Québec et Ontario de Mouvement Desjardins Félicitations! 2. Vincent Chrétien dans un champ de mélange Indy engrais vert à la Ferme Des Pics, Palmarolle. #agqc #abitibi 3. M. Benoit Drouin, Les Céréales Drouin Inc., et Philippe Therrien de La Coop Profid’Or dans son champ de Soya Elite Xtend Gibil R2X à Mirabel.#agqc #Mirabel 4. Belle journée d'entraide à la Ferme Phoenix de Palmarolle. L'étable est reconstruite suite à un incendie et des producteurs se sont unis pour venir en aide. Laurie Lalancette et Élise Côté en profitent pour entrer les tables d'alimentation dans le robot de traite. 5. Pierre Beaudoin, Ferme Beaudoin Bégin inc. nous présente son champ de blé d'automne Elite Harvard #agqc #abitibi

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Jacques Côté

Alain Brisson

Ferme MJC

A.R.Brisson

8 6. La Coop Profid’Or, La Coop Agrivert et Desjardins Entreprises ont tenu, le 16 octobre dernier, la quatrième édition du Brunch de la coopération, réunissant plus de 200 producteurs agricoles et employés des coopératives au Centre Saint-Jean-Bosco. Pour l'occasion, l'homme fort Hugo Girard a agi à titre de conférencier. 7. Alain Brisson, membre de La Coop Profid'Or, nous parle de l'agriculture de précision. Première capsule de la web-série Profession producteur agricole : La précision au quotidien. 8. Saralee, Kelly, Tally, Marilee et Alexis de La Ferme Des Mariniers posant fièrement avec leur « cadeau ». Quelle belle relève. #agqc #abitibi 9. La Coop Profid’Or a reçu une délégation du Vietnam en partenariat avec SOCODEVI, une coopérative de développement internationale. Nous avons présenté le modèle de notre coopérative agricole au ministre agricole du Vietnam et à d’autres délégués de coopératives agricoles. 10. Avez-vous déjà croisé notre train routier Coop? Vous pouvez le croiser principalement entre Joliette et Québec pour le transport de la moulée en sac. C’est notre transporteur, Transport Cha-Lain qui s’occupe de ce travail.

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Collaboration : Stéphane Perreault, conseiller spécialisé La Coop fédérée; Pierre-Luc Brouillette, coordonnateur agriculture durable, La Coop Profid’Or

Le bore, le zinc, le soufre : quand et combien? Dans un monde idéal, décembre apporte les premiers flocons de neige qui passeront l’hiver avec nous et un temps de repos pour préparer les fêtes à venir. Toutefois, il arrive que ce scénario ne se déroule pas tout à fait dans cet ordre. Nous devons alors nous ajuster. Il en va ainsi avec les éléments fertilisants des sols. Nous devons réagir afin que les plantes reçoivent tout ce dont elles ont besoin. Parmi les éléments fertilisants que nous retrouvons dans les différents scénarios de fertilisation, les plus connus et utilisés sont l’azote, le phosphore et la potasse. Ils ont des compagnons qui ont leur importance. Nous parlerons, dans cette chronique, du zinc (Zn), du soufre (S) et du bore (B). Les deux premiers se retrouvent souvent en quantité suffisante dans les engrais de ferme. Particulièrement dans les lisiers de porc et les fumiers de poulet. Qu’arrive-t-il quand nous ne disposons pas de ces sources et que les sols n’en contiennent pas suffisamment? Nous optons pour les engrais minéraux. Un de ces produits se nomme le MESZ (12-0-40, 10 S, 1 Zn) et a un impact important, car plusieurs plantes réagiront favorablement à une application en bande tôt au printemps, dont le maïs et les pommes de terre. La luzerne, le soya, le blé, les fèves et le chou-fleur apprécieront un taux adéquat de soufre. Le zinc aura son rôle à jouer. Il est un catalyseur de nombreux processus enzymatiques servant à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides. La carence en zinc réduit la résistance aux maladies, raccourcit la plante, retarde la floraison et la maturité et, finalement, entraine une perte de rendement. Parmi tous les déficits en oligoéléments du maïs, la déficience en zinc est de loin la plus répandue dans le monde et la plus étudiée. Cette dernière s’extériorise le plus souvent entre les stades 2 et 8 feuilles, pendant la phase d’installation de la culture. La carence en zinc affecte les croissances racinaire et aérienne précoces et agit donc sur l’indice foliaire. Ce qui rend un produit comme le MESZ intéressant est que sa granule contient des niveaux uniformes de Z et de S. Les éléments seront donc répartis uniformément dans les champs. Leur action en sera donc encore plus efficace.

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Même chose dans le cas du bore. Cet élément a un impact important dans les cultures de la luzerne, des pommes de terre et des crucifères. Par temps sec, un faible niveau de B peut nuire à la floraison et au remplissage du grain. Des résultats ont aussi montré l’effet du bore sur l’augmentation de la teneur en amidon du maïs fourrager et conséquemment sur sa qualité (meilleure valeur énergétique). Dans les prairies, un faible niveau de bore aura un impact sur les quantités de protéines que les vaches ingèreront dans leur fourrage. Depuis l’année dernière, le réseau La Coop mise sur le produit Aspire (0-0-58, 0,5 % B), qui comporte une quantité de bore intégrée dans la granule avec la potasse. Ainsi, une fois l’engrais épandu, l’oligo-élément sera réparti de bien meilleure façon dans le champ. La bonne quantité au bon endroit, pour une absorption optimale et sécuritaire du bore par la culture. On sait que dans le cas du bore, le risque de toxicité dû à une quantité trop forte au même endroit est bien réel. Afin de déterminer les taux idéaux, un plan de fertilisation réalisé à partir de vos analyses de sol permettra de répondre aux besoins des plantes. Votre expert-conseil sera en mesure de collaborer à la réalisation de ce plan et de vous donner des conseils utiles. Bonne saison des fertilisants. Sources : http://www.yara.fr

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La chronique de

L’ABITIBITÉMISCAMINGUE Par Vincent Chrétien, agr. Expert-conseil • végétal et ruminant

Gamme ELITE : nouveautés 2017 dans 108,8 % des plants témoins, cet hybride à maturation précoce (3,5 jours plus tôt que le L140P) procure une plus grande souplesse en matière de récoltes pour les producteurs qui ont besoin d’aide dans la gestion quotidienne de leur travail pendant la saison bien chargée des récoltes. Au niveau des avoines, deux nouvelles variétés Kara et Akina établissent des records en plus d’avoir les meilleures tenues au RGCQ. GAMME INVIGOR 2016 - MATURITÉ

3-1/2 JOURS PLUS TÔT

Akras R2 (à droite) avec sa gousse plus haute que les variétés concurrentes.

Pour la gamme de semences ELITE, 2017 sera une année exceptionnelle, avec le couronnement de plusieurs champions et la venue de plusieurs recrues aux caractéristiques novatrices, qui tenteront de s’imposer. Akras R2 est le nouveau champion canadien de la hauteur de la première gousse. Elle est la troisième variété de soya la plus vendue au Canada lors de son année d’introduction. Le Akras R2 est le champion des zones hâtives et, surtout, le champion de la récolte facile. Avec sa gousse plus haute que les variétés concurrentes, Akras R2 offre un très fort rendement sur-le-champ, mais surtout un score élevé dans la batteuse, car aucune gousse ne reste derrière. Bref, une offensive parfaite! Pour ce qui est des variétés de canola, Bayer est ravie d’annoncer l’arrivée d’un nouvel hybride Evolution, comportant le trait breveté de réduction de l’égrenage, soit InVigor L233P. Outre l’excellence des rendements qu’il a produits

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0 JOURS

Variété

Indice rendement zone 2

Indice verse

Indice rendement zone 3

Indice verse

Akina

112

4.8

112

2.8

Kara

105

4.7

108

1.8

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Dr Martin Choinière, dmv. Vétérinaire du Centre de Services des deux rives

La Vallée des Sénécas, vous connaissez? Bien que le titre de cet article puisse suggérer une destination voyage intéressante, il s’agit en réalité du nom d’une maladie porcine qui pourrait perturber de façon importante l’industrie porcine québécoise et canadienne.

rapidement de quelle pathologie il s’agit et le principe de précaution doit s’appliquer pour ne pas passer à côté d’un cas de fièvre aphteuse et ses conséquences catastrophiques sur le cheptel animal canadien.

Le virus de la vallée des Sénécas est une maladie qui est déjà présente au Canada, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Depuis 2015, une augmentation substantielle du nombre de cas du virus est remarquée, incluant au Canada, mais pas encore au Québec. Les signes cliniques de la maladie ne sont pas spectaculaires. En engraissement et chez les truies : un peu de fièvre et d’abattement. Chez les porcelets sous les mères, âgés de moins de 7 jours : il peut y avoir un épisode de diarrhée néo-natale avec mortalité élevée. TOUTEFOIS les signes cliniques importants à se rappeler sont les suivants : présence de vésicules (cloche d’eau, ampoule, bulle) qui peuvent être intactes ou rompues sur le nez, les lèvres, les tétines et au-dessus des onglons. Des boiteries peuvent être associées aux lésions sur les membres (voir photos).

Il est donc très important de rapporter à son vétérinaire toute suspicion de lésions similaires à celle du virus de la vallée des Sénécas (voir photos) ou tout épisode de diarrhée anormale chez les porcelets à la mamelle en bas âge afin de diagnostiquer rapidement la maladie.

Encore plus important : il ne faut en aucun cas expédier à l’abattoir ou à la réforme des porcs ou truies avec des lésions suggestives de maladie causée par le virus de la vallée des Sénécas ou autres maladies vésiculaires. La présence de ces lésions sur des porcs à l’abattoir cause une fermeture de l’abattoir pour le temps des procédures diagnostiques (3-4 jours!!!) et des maux de tête à toute l’industrie. Prenez le temps d’examiner vos animaux pour la présence de ce type de lésions avant chaque expédition. En cas de doute, consultez votre vétérinaire. Cette maladie ne semble pas si grave, pourquoi s’en soucier? Parce que la maladie causée par le virus de la vallée des Sénécas fait partie de la famille des maladies vésiculaires et cause des lésions similaires à celles causées par deux maladies très graves dont le Canada est exempt : la fièvre aphteuse et la maladie vésiculeuse du porc. Étant donné la similitude des lésions, il devient difficile de déterminer

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Le Progrès 16-12-01_Layout 1 16-11-30 1:46 PM Page 16

Félicitations à ces fermes d’élites Coop pour leur MCR 750 • Ferme Jeannis

• Ferme Princy

• Ferme Syma

• Gestion Agricoles 341

• Ferme Ronick

• Ferme Galarneau

• Ferme J M & S Forest

• Ferme Bouthillette et fils

• Ferme Beaudoin-Bégin

• Ferme Vieux-Saule


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PRODUCTION LAITIÈRE Par Jean-François Lemay, agr. Conseiller spécialisé ruminant Collaboration : Hugues Ménard, T.P. Conseiller spécialisé

Lactoremplaceurs... quoi de neuf? GOLIATH 24/17 PERFO Voici une nouvelle formule performante et économique! Incluant les mêmes additifs que la Goliath XLR 27-16, la 24/17 PERFO est très versatile et fabriquée à 100 % de protéine laitière. Les besoins énergétiques et protéiques sont balancés de façon optimale, et ce, peu importe la température ressentie par vos génisses et la quantité servie par jour. À utiliser à raison de 140 g par litre de lait. Un programme normalisé de croissance à 8 litres par veau quotidiennement et jusqu’à 10 litres en repas multiples. Contient 24 % de protéine et 17 % de matière grasse. Vous connaissez sans doute tous les avantages (économique, de régie, zootechnique...) que procure l’utilisation de lactoremplaceurs pour vos futures productrices! Les poudres de lait, comme plusieurs les appellent, ont beaucoup évolué depuis leur première version mise en marché. L’époque du BO-VO et du LACVOR est révolue! Pour satisfaire les nouvelles normes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), et dans le but de normaliser notre offre, La Coop a revu en entier sa gamme de lactoremplaceurs. Voici maintenant en quoi elle consiste. GOLIATH XLR 27/16 Pourquoi changer une formule qui fonctionne à merveille et qui comble les besoins des producteurs? Offert pour des veaux de génétique supérieure et fabriqué à 100 % de protéine laitière, ce lactoremplaceur favorise le gain de poids maigre. Il contient toujours les additifs oléoactifs, un nouveau concept de modulateur intestinal (MI²) et son catalyseur digestif. Tous ces additifs ont des effets positifs sur le développement des cellules épithéliales et la régénération de la muqueuse intestinale, en plus de procurer un effet antibactérien. En outre, il contient du sélénium de source organique. Une version acidifiée de ce produit est encore offerte. Un avantage marqué pour les veaux qui reçoivent du lait à volonté à température ambiante! Ce concept est essentiel dans ce cas précis pour contrôler et/ou réduire la croissance bactérienne et éviter la coagulation dans le récipient. À utiliser à raison de 150 g par litre de lait. Pour un programme de croissance accélérée à 8 litres par veau quotidiennement et jusqu’à 10-12 litres en repas multiples.

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GOLIATH 21/18 FLEX Il s’agit d’une formule modernisée et plus flexible. Ce lactoremplaceur est celui dit « de base ». Il est recommandé pour les génisses d’élevage, les producteurs vache-veau et de veaux de grain. Il possède un excellent apport énergétique pour combler les besoins par temps froid. À utiliser à raison de 130 g par litre de lait. Un programme flexible jusqu’à 7 litres/tête/jour. Le réseau La Coop continue à faire évoluer son offre de produits pour combler vos besoins. Pour de plus amples informations à propos de la nouvelle gamme de lactoremplaceurs Goliath ou des plans d’alimentation lactée, n’hésitez pas à consulter votre expert-conseil. Choisissez LE bon produit pour VOS besoins.

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La chronique en

AGRICULTURE DURABLE Par Jonathan Beaudry Expert-conseil • géomatique jonathan.beaudry@profidor.qc.ca

Collaboration : Pierre-Luc Brouillette, agr.

L’analyse des cartes de rendement

Il n’est pas toujours simple de travailler avec des cartes de rendement. Il est très hasardeux de poser un diagnostic ou de planifier un patron d’échantillonnage de sol en se basant sur une seule année. Les champs n’ont pas tous un rendement stable et les zones, bonnes ou mauvaises, peuvent varier d’une année à l’autre. Les facteurs climatiques et le type de sol sont quelques-uns des facteurs qui peuvent jouer un rôle important et influer sur les résultats. Par exemple, lors d’une saison sèche, les zones de bon rendement peuvent être localisées dans des endroits différents de ceux de l’année précédente où les conditions météorologiques étaient pluvieuses. Pour pallier ces facteurs et réussir un bon diagnostic, une carte pluriannuelle de rendement est requise (voir la figure). Pour produire ce type de carte, il faut avoir au moins trois années de rendement consécutives. Les données doivent être classées en fonction de la moyenne, pour chacune des

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années. Une fois cette étape réalisée, nous produisons une carte qui permet de visualiser les zones de variabilité à l’intérieur du champ. C’est à partir de cette carte que nous pouvons maintenant réaliser une analyse exhaustive du champ. Lors de l’analyse de la carte pluriannuelle, on doit déterminer les différentes sources qui influencent le rendement et les classer en deux catégories. La première contiendra les sources de variabilité causées par les pratiques agricoles (ex. : compaction, date de semis, hybrides, erreur d’équipement, drainage, les applications, etc.). La deuxième compilera les variables naturelles (ex. : topographie, météo, types de sol, infestation d’insectes et mauvaises herbes, écoulement des eaux, etc.). Après une bonne analyse, il faut établir un plan qui permettra d'uniformiser le champ de manière à atteindre un meilleur rendement. C’est à partir de cette carte pluriannuelle de rendement que vous pourrez établir un patron d’échantillonnage de sol, réaliser la fertilisation puis ajuster les semis et les applications d’azote, et ce, à taux variable.

PAS DE CARTE DE RENDEMENT ? LES IMAGERIES SATELLITAIRES SONT LA SOLUTION POUR VOUS. Votre coopérative offre un outil très intéressant pour mieux connaitre et améliorer vos rendements. Cet outil s’adresse à la fois aux productions de grandes cultures et à certaines productions maraichères. Avec un abonnement annuel, dont le prix varie en fonction de votre superficie, vous pouvez avoir accès aux données satellitaires bisannuelles de tous vos champs, vous indiquant la variation du couvert végétal au mois de juillet et la variation de vos rendements. Ces données serviront à produire une carte de rendement économique de chaque zone de votre champ. En outre, l’utilisation

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Cartes pluriannuelles de rendement Années en haut de la moyenne 0 sur 3 1 sur 3 2 sur 3 3 sur 3

Bon rendement Toujours en haut de la moyenne

Mauvais rendement Toujours en bas de la moyenne

de données provenant de plusieurs années vous permet d’obtenir vos zones de gestion de rendement, et bien plus : Avantages pour le producteur : • Produit clés en main • Aucune manipulation de données dans la moissonneuse • Aucune perte de données • Aucune cartographie à faire • Déjà prêt à analyser • Accès à une banque incroyable de données • Historique des champs (augmentation de la valeur marchande pour la vente et location des terres) • Priorisation des travaux sur la ferme (ex.: nivellement, drainage)

• Comparaison des rendements entre les hybrides (faire un choix éclairé pour la sélection des hybrides selon le potentiel du champ) • Meilleure connaissance du potentiel de ses champs (rendement, zones problématiques, analyse économique) • Plan d'échantillonnage de sol (selon les zones de potentiel de rendement) • Plan de semis à taux variable • Fertilisation à taux variable • Diagnostic agroenvironnemental

Après une bonne analyse, il faut établir un plan qui permettra d'uniformiser le champ de manière à atteindre un meilleur rendement.

Ce service, offert par votre coopérative, nous aide à mieux vous accompagner dans vos démarches d’amélioration continue et ainsi augmenter la rentabilité de votre ferme.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

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Isabelle Leblanc, T.P.

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Jonathan Beaudry

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BRUNCH de la coopération La Coop Profid’Or, La Coop Agrivert et Desjardins Entreprises ont tenu, le 16 octobre dernier, la quatrième édition du Brunch de la coopération, réunissant plus de 200 producteurs agricoles et employés des coopératives au Centre Saint-Jean-Bosco. Pour l'occasion, l'homme fort Hugo Girard a agi à titre de conférencier. Nous vous souhaitons un joyeux temps des Fêtes et une très bonne année 2017!

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor

JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

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