Journal agricole le progrès, oct-nov. 2017

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

Un automne bien chargé

Mot du directeur général Chronique innover en gestion Reportage à la ferme Info Coop Chronique végétale Chronique des grains Chronique en agriculture durable Chronique en production porcine Chronique en production laitière Info Coop Chronique avicole Publicité horticole

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La Coop Novago Cet automne sera fort occupé pour votre coopérative, en plus de faire fonctionner chacun des départements pour vous donner toujours le meilleur des services, nous travaillons ardemment à opérer la transformation de notre coopérative afin de réaliser la fusion de La Coop Novago. Ce n’est pas encore apparent pour vous, mais une équipe d’employés dédiée à la fusion réalisent le travail, entre autres, l’implantation pour notre future coopérative des meilleurs processus opérationnels et administratifs. Au moment opportun, vous recevrez de l’information supplémentaire à propos de la fusion.

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Semaine de la coopération La semaine de la coopération, qui aura lieu du 15 au 21 octobre, met en évidence un modèle d’entreprise porteur pour l’avenir. Depuis 1912, année de fondation de la première coopérative incluse dans La Coop Profid’Or — La Coop de L’Assomption —, la coopération est un modèle économique qui s’adapte toujours avec l’évolution des besoins de nos membres. En collaboration avec La Coop Agrivert et Desjardins Entreprise, nous vous proposons un brunch-conférence avec un excellent conférencier, le Dr Georges Sabongui. Il nous présentera sa conférence : Diamant ou poussière, comment briller sous pression tandis que d’autres s’effondrent?

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

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LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :

Jacques LeBlanc, poste 362

Adjointe :

Mireille Bilodeau

Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :

Imagine Design

Tirage :

2000 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

La Coop Nominingue Le 1er octobre 2017, La Coop Nominingue se joignait à la grande équipe de La Coop Profid’Or. En effet, en février dernier les membres de cette coopérative décidaient de fusionner avec notre coopérative. Cette fusion s’est très bien déroulée. Le site de Nominingue est principalement un centre de rénovation BMR. Avec cette fusion, nous comptons dorénavant 9 quincailleries.

Nos employés se distinguent parmi le réseau La Coop Encore cette année, le réseau La Coop regroupait l’ensemble de sa force de vente du Québec pour des ateliers de formation. C’est aussi un moment où nous reconnaissons les meilleurs experts-conseils de la province. Nous avons toujours des employés qui se démarquent lors de cet événement et cette année, je suis particulièrement fier de notre équipe. Voici la liste de nos gagnants dont vous pourrez voir les photos dans les pages infos coop. • • • • • • • •

Révélation horticole de l’année : Jessica Tellier Lambert Révélation de l’année agroenvironnement : Jonathan Beaudry Agent de commercialisation des grains de l’année : René Brisson Expert-conseil avicole de l’année : Stéphane Cuerrier Directeur des ventes monogastrique de l’année : Joël Zummo Regroupement ou Coop porcine de l’année : RP2R Regroupement ou Coop avicole de l’année : La coop Profid’Or Regroupement ou Coop en productions végétales de l’année pour les ventes d’engrais minéraux : La Coop Profid’Or.

En terminant, nous vous souhaitons une bonne fin de récolte. Qu’elle soit à la hauteur de vos efforts en quantité et en qualité. André Langlois, agronome Directeur général


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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Directeur développement des affaires et communications Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Le monarque et les valeurs d’entreprises d’écrire des politiques pour toutes les situations sur lesquelles nos employés doivent réagir. Que ce soit pour régler un problème, maintenir une bonne relation avec la clientèle ou résoudre une mésentente entre deux employés, un propriétaire d’entreprise espère que son employé agira selon ce qui est important pour lui. Cela prend donc un guide de conduite et celui-ci est généralement basé sur les valeurs de l’entreprise. Alors, comment s’assurer que ces valeurs s’intègrent pour tous nos employés? Premièrement, nous devons engager des personnes dont le savoir-être correspond aux attentes de l’entreprise. Il est plus facile d’acquérir des compétences que de changer notre attitude!

L’envolée des papillons monarques pour une forêt bien précise du Mexique a eu lieu dans les dernières semaines. Ce que nous connaissons généralement du Monarque est qu’il migre au Mexique et qu’il mange l’asclépiade. Eh bien, j’ai appris seulement cet été que cette migration se réalise en quatre générations1. Une génération part du Québec et se rend au Mexique. Le retour vers le Québec prend trois générations. Autrement dit, pour le monarque faisant la traversée en partant du Québec, c’est son arrière petit enfant qui revient chez lui. Ce qui me fascine, tout comme plusieurs scientifiques, c’est comment la route à suivre se transmet de génération en génération depuis 2 millions d’années. En plus, ce ne sont que les monarques d’Amérique du Nord qui migrent2. Bien entendu, le monarque ne sait pas lire, mais quelque chose guide ces papillons et, à ce jour, la réponse s’oriente pour en être une génétique3. Et maintenant, qu’est-ce qu’une entreprise a à voir avec des papillons? Les valeurs. Avez-vous déjà remarqué que pour certaines entreprises les valeurs semblent seulement écrites sur les murs alors que pour d’autres, l’ensemble des employés les vivent. Les valeurs d’entreprises sont importantes autant pour les grandes que pour les petites comptant seulement 2-3 employés. Principalement parce qu’il est impossible

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Deuxièmement, en revenant à nos papillons, l’ensemble des générations, voire l’ensemble des employés, doit intégrer ce guide de conduite. Dans l’entreprise où l’on compte des directeurs; des superviseurs, des chefs d’équipe et finalement des équipes, les valeurs devraient passer de génération en génération : du directeur au superviseur, au chef d’équipe et à l’employé. Penser qu’écrire les valeurs sur les murs et envoyer un PowerPoint à tous est suffisant, revient à dire que nos équipes peuvent utiliser ces valeurs comme ils le désirent. Pour reprendre une célèbre phrase d’Yvon Deschamps : « on veut pas le savoir, on veut le voir4! », la transmission des valeurs fonctionne lorsque les employés voient agir leur dirigeant. Transmettre les valeurs n’est pas une case à cocher dans les tâches Outlook, c’est agir régulièrement en ce sens et en répétant leur importance. Principalement, parce que nous oublions et que nous n’avons pas toujours les mêmes employés. J’aimerais conclure sur une note écologique. Après 2 millions d’années d’existence, le papillon Monarque pourrait disparaître d’ici 20 ans. En effet, ils sont passés de 1 milliard d’individus à migrer dans les années 1990 à seulement 33,5 millions en 2013. Je vous invite à lire ce site : http://effetpapillon.davidsuzuki.org/

1 http://theherbexchange.com/the-amazing-flight-of-the-monarch-butterfly/ 2 et 3 http://www.lapresse.ca/sciences/decouvertes/201410/01/01-4805338-le-secretgenetique-de-la-migration-du-papillon-monarque-perce-a-jour.php 4 https://fr.wiktionary.org/wiki/on_veut_pas_le_savoir,_on_veut_le_voir

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Reportage à la ferme

FERME BERTY | RÉMY RIVEST SENC | N.J. PAGÉ INC. Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • Végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Gestion agricole au féminin La gestion d’entreprise agricole a longtemps été une affaire de gars. Il fut même une époque où un père, sans fils à qui transférer la ferme, s’en remettait à un gendre. Qu’en est-il en 2017? Le Progrès a discuté avec trois Lanaudoises, Mélanie Robert, Marie-Ève Rivest et Joanne Pagé, qui ont accepté de partager leur vision de la gestion d’une entreprise agraire.

FERME BERTY, SAINT-AMBROISE-DE-KILDARE

de la comptabilité. Elle se décrit comme une gestionnaire prudente. « Je veux savoir si j’ai les moyens de réaliser mes projets. » Le dernier gros chantier de la ferme Berty a été l’installation d’un robot de traite. Mélanie a fait ses devoirs et visité plusieurs fermes avant de présenter le projet à sa partenaire. « Nous sommes 50-50 dans la ferme et j’ai besoin de parler des investissements avec ma mère. Une fois d’accord, nous sommes allées de l’avant. » Mélanie Robert est fière du chemin parcouru et estime posséder de bonnes qualités de gestionnaire au même titre que n’importe quel homme. « Je pense être aussi bonne. Pas plus, pas moins! »

FERME RÉMY RIVEST SENC

Mélanie Robert de la Ferme Berty de Saint-Ambroise-de-Kildare : « Je veux savoir si j’ai les moyens de réaliser mes projets. »

Mélanie Robert opère une ferme laitière de quelque 50 vaches laitières en copropriété avec sa mère, Gisèle Pellerin. L’entrée dans le monde de la gestion agricole n’a pas été une promenade dans un parc pour Mélanie. « Mon père ne me voyait pas vraiment en agriculture. Je lui ai dit que j’allais faire un DEP (diplôme d’études professionnelles, offert au secondaire), juste pour voir si j’allais aimer ça. Il m’a lancé un défi. Il m’a suggéré d’aller faire un DEC (diplôme d’études collégiales) en gestion agricole. Je ne l’ai jamais regretté. » Après avoir travaillé à l’extérieur de la ferme, pour « prouver que j’étais capable de faire ça », Mélanie a intégré la ferme familiale. Au fil des ans, elle s’est chargée de la gestion des vaches, des champs, des employés et plus récemment

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Marie-Ève Rivest de la Ferme Rémy Rivest SENC : « Mon père est très attaché à ses façons de faire et mon frère est très moderne. Il veut aller beaucoup plus vite. Je propose une solution pour faire avancer l’entreprise sans bousculer mon père. »

Marie-Ève Rivest gère un troupeau laitier à Saint-Liguori, au sein d’une ferme qu’elle possède avec son père Rémy et son frère Alexandre. L’entreprise fonctionne sous la formule de société en nom collectif (SENC). Tous ont les mêmes pouvoirs. Marie-Ève exerce une influence médiatrice sur la ferme. « Le rôle de femme sur l’entreprise c’est pas juste le travail manuel, parfois c’est pour adoucir les esprits des

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hommes. Comme nous sommes parfois moins fortes physiquement, nous apportons une manière différente de travailler », explique-t-elle. Cette approche se retrouve aussi dans les réunions d’équipe quand vient le temps de prendre des décisions. « Mon père est très attaché à ses façons de faire et mon frère est très moderne. Il veut aller beaucoup plus vite. Je propose une solution pour faire avancer l’entreprise sans bousculer mon père. » Marie-Ève n’a jamais senti qu’elle manquait de respect dans son statut de gestionnaire. « Je pense que les femmes ont pris le dessus depuis quelques années. Les pères ont laissé plus de place aux filles. Je m’implique dans l’UPA (Union des producteurs agricoles) et je sens que j’y ai ma place. On ne me demande plus je suis la fille de qui. On me demande qui est mon père. » Comme entrepreneure, Marie-Ève Rivest ne sent pas qu’elle doit être supérieure à un homme ni plus performante. « La performance c’est une limite que l’on se met à nous. Ce que les autres pensent, je ne m’en occupe plus, ou moins avec le temps. Je crois que les hommes pensent comme ça aussi. » La rentabilité a le dessus sur les records de production dans la gestion de Marie-Ève. Elle ne dit pas non aux hautes statistiques de ses vaches, mais dans le futur. « Étape par étape. Rien ne presse. »

FERME N.J. PAGÉ INC.

n’y a pas de marché, explique l’agricultrice et femme d’affaires qui a su faire sa place. « C’est ce qui me met le plus en colère, c'est qu'une femme gestionnaire en agriculture, ce n’est pas pris au sérieux. Ça doit être meilleur qu’un homme. Oui, même en 2017. J’ai même invité un camionneur à retourner d’où il venait parce qu’il ne voulait pas qu’une femme charge son camion. » Un type qui ne veut pas parler affaires avec Johanne ne sera pas chanceux à la ferme N.J. Pagé. « Je m’occupe de la comptabilité, de l’achat des grains, de la vente des grains, de l’achat des intrants en plus des opérations de culture. » Elle et François se partagent les tâches de la façon suivante : Johanne passe le vibroculteur, bat les grains de céréales, de soya et d’azuki (haricots secs). Elle gère également le plan de séchage, car elle doit savoir exactement ce que les silos contiennent, étant celle qui voit aux transactions. Johanne Pagé n’hésite pas à prendre des risques dans ses choix d’affaires. François se charge des semis, du nivellement des champs, de l’application des pesticides, du transport de grains et du battage du maïs. Le reste du temps, c’est la mécanique. Les décisions se prennent à deux, tant dans l’achat de machinerie ou d’équipement que d’acquisitions de terre. Le tout est dans un but d’équilibre et de rentabilité. « Les installations et le forfait sont en fonction de pouvoir opérer à deux à 90 %. Je veux une vie de famille. Je suis plutôt maternelle et c’est important pour moi. Je ne peux pas vous dire combien d’heures de batteuse mes enfants ont faites, mais ça ne les a pas trop traumatisés, car mon fils Alexandre fait présentement son cours en gestion et technologie d’entreprise agricole et mes filles veulent que leurs futurs enfants viennent avec moi battre du grain. » L’agriculture a eu le dessus dans la vie de Johanne. Avant de suivre les traces de son père, elle étudiait en médecine nucléaire. L’appel des champs a été plus fort que tout. « Je ne le regrette pas un seul instant. » ❯ Ferme Berty • 48 vaches au robot • 20 ha maïs humide • 9 vaches taries • 14,5 ha de prairie, • 30 sujets de remplacement dominance graminée • 69,3 ha en propriété • 29 ha de prairie, • 44,4 en location dominance légumineuse • 7,3 ha maïs ensilage

Johanne Pagé de la Ferme N.J. Pagé : « Les installations et le forfait sont en fonction de pouvoir opérer à deux à 90 %. Je veux une vie de famille. »

La Ferme N.J. Pagé de Sainte-Élisabeth compte deux propriétaires actifs : François et Johanne. N’oubliez pas de serrer la main de Johanne si vous brassez des affaires avec eux. Votre compte sera bon. « Parfois des gens appellent ici pour acheter du grain, ils me disent que s’ils ne parlent pas à mon frère, il n’y aura pas de business. Je raccroche et il

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❯ Ferme Rémy Rivest SENC • 60 vaches laitières • 60 sujets de remplacement • 105 ha en culture • 13 ha de soya • 16 ha de blé de printemps • 8 ha de maïs ensilage ❯ Ferme N.J. Pagé inc. • 425 ha en propriété • 181 ha de maïs grain • 116 ha de soya • 76 ha de haricots azuki

• 17 ha de maïs grain • 5 ha de pâturage • 36 ha de prairies, dominance graminées • 11 ha de prairies, dominance légumineuse

Mélanie Robert est fière du chemin parcouru et estime posséder de bonnes qualités de gestionnaire au même titre que n’importe quel homme. « Je pense être aussi bonne. Pas plus, pas moins! »

• 50 ha de blé • Plus de 400 ha en travaux à forfait

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INFO COOP

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LES GAGNANTS SUIVANT ONT GAGNÉ PARMI TOUTES LES COOPÉRATIVES DU RÉSEAU LA COOP Félicitations à tous ces gagnants! 1. René Brisson, Agent de commercialisation des grains de l’année 2. Jessica Tellier Lambert, révélation horticole de l’année

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3. Joël Zummo, Directeur des ventes monogastriques de l’année 4. Jonathan Beaudry, révélation de l’année en agroenvironnement 5. Profid’Or, Équipe avicole de l’année 6. Stéphane Cuerrier, Expert-conseil avicole de l’année 7. Profid’Or (RP2R; regroupement porcin des deux rives), Équipe porcine de l’année

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GAGNANTS ET FINALISTES, AU RDV LA COOP 2017, DES COOPÉRATIVES QUI FORMERONT LA COOP NOVAGO • Révélation de l'année : Jennifer Héroux-Alain, La Coop Agrivert • Révélation de l'année horticole : Jessica TellierLambert, La Coop Profid'Or • Révélation de l'année agroenvironnement : Jonathan Beaudry, La Coop Profid'Or • Expert-conseil de l'année productions végétales : Carl Thibodeau, La Coop Univert • Expert-conseil de l'année avicole : Stéphane Cuerrier, La Coop Profid'Or • Agent de commercialisation des grains de l'année : René Brisson, La Coop Profid'Or • Coopérative de l'année avicole : La Coop Profid'Or • Coopérative de l'année productions végétales : La Coop Univert • Regroupement de l'année porcin : RP2R* • Directeur des ventes de l'année monogastrique : Joël Zummo, RP2R • Révélation de l'année végétal : David Robineau, La Coop Agrodor • Expert-conseil de l'année en productions végétales : Étienne Germain, La Coop Agrivert • Expert-conseil de l'année horticole : Josiane Codère, La Coop Profid'Or • Expert-conseil de l'année porcin: Stéfanie Archambault, La Coop Profid'Or • Regroupement de l'année en agroenvironnement : La Coop Univert • Regroupement de l'année en agroenvironnement : La Coop Profid'Or • Regroupement de l'année commercialisation des grains : La Coop Profid'Or

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* RP2R est un regroupement de ventes en productions porcine dont fait partie La Coop Profid'Or

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • Végétal Poste 304 Avec la collaboration de :

Lyne Beaumont, agr. Conseillère semences Élite et François Labrie, agr. Conseillé semences Élite La Coop fédérée

Les maladies de la saison 2017 et leurs impacts 1

En parcourant la campagne lanaudoise, vous constaterez que les cultures ont encaissé les contrecoups de la saison 2017. Taches brune, rouille, sclérotiniose (moisissure blanche), tache de poivre, une panoplie d’affections qui suscitent beaucoup d’inquiétude. Qu’en est-il des impacts? 1. La tache brune du soya : Cette maladie cause peu de pertes au Québec. Elle prendra de l’ampleur en condition de stress, ce qui correspond assez bien avec l’été 2017. Comme cette maladie survit dans les débris, il est conseillé de les enfouir avec les labours et de faire une rotation avec du blé ou du maïs. 2. La sclérotiniose : Cette maladie cause beaucoup de dégâts si elle prend d’assaut un champ. Ses conditions de développement sont les températures fraîches (inférieures à 25 °C) et humides... avons-nous eu ça cette année lors de la floraison du soya et des haricots? Un traitement rigoureux avec des fongicides et une rotation avec des graminées sont les meilleures armes de défense.

Références : Maladie des grandes cultures du Canada, La Société Canadienne de Phytopathologie.

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3. Le dessèchement : Cette maladie est la plus susceptible de causer d’importantes pertes de rendement. Par contre, elle ne doit pas être mélangée avec une carence en azote qui est beaucoup moins dommageable sur le

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plan de la qualité. La rotation et le choix d’un hybride résistant sont à considérer pour la saison 2018. 4. La rouille dans le maïs : Nous la rencontrons particulièrement en cette saison 2017. Cette maladie peut causer des maux de tête lors des années pluvieuses et des taux d’humidité élevés (95 %), ainsi que des températures au-dessus de 16 °C. Ces éléments prédisposent le maïs à souffrir de la pourriture des racines. Donc, une visite hâtive aux champs peut vous donner un indice sur la suite des choses. 5. La tache commune de la luzerne : Les petits points noirs observés sur les feuilles de la luzerne en 2017 sont souvent le signe de la maladie de la tache commune. Cette infection attaque les jeunes plants et affecte l’implantation et le rendement en foin. Tout comme la tache de poivre, il n’y a pas de cultivar résistant. Le meilleur moyen de lutte est la fauche rapide. En conclusion, nous pouvons diminuer l’impact de ces différentes maladies avec des applications de fongicides à des stades appropriés. La saison pluvieuse et humide que nous venons de connaître nous porte à considérer ces moyens de lutte. Votre expert-conseil saura vous guider dans cette réflexion.

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N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Jessica Tellier Lambert Josiane Coderre Vincent Chrétien Laurie Lalancette Jordane Roy Leblanc

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450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450 916-7744 450 365-5049 819 333-8307 819 444-6469 819 860-8755

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Prenez la relève

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Sylvain Sylvain P Poirier, oirier, agr. agrr. Directeur, Directeur, développement développement des affaires affaires Poste Poste 7001719 7001719

Sylvie Campeau, agr.. S ylvie C ampeau, agr P Poste oste 77001703 001703

Vincent Houle,, agr agr.. V incent Houle P Poste oste 77001442 001442

Patric Ménard, agr.. P atric Ménar d, agr Poste P oste 77001715 001715

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Maxime Bélanger, Bélanger, agr. agr. Poste Poste 7072823 7072823

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Une année à oublier! 17 septembre 2017, voilà déjà 1 mois que la récolte des blés d’automne est terminée. Bien que la qualité de la protéine et l’indice de chute soient supérieurs à l’an dernier, et que le taux de toxines soit plus bas, les rendements ont été très affectés par le manque d’ensoleillement et de chaleur du printemps. On peut conclure que le rendement moyen observé n’a guère dépassé 4 TM/ha, comparativement à 5,5 TM/ha en 2016. La même tendance s’observe aussi dans les blés de printemps. Pratiquement aucun lot n’a été déclassé en raison de la bonne qualité, mais là aussi les rendements sont plus faibles. La clé du succès dans le blé est de semer tôt, très tôt! Après avoir évité le gel relié à la pleine lune du début de septembre, il est difficile de croire que nous venons de vivre 10 jours d’affilée sans pluie, avec une température de 25 degrés Celcius. Il est certain que la maturité du maïs a grand besoin de cette chaleur, vu que toute la saison estivale a été sous les normales de saison. Aurons-nous la chance de voir les gels mortels d’octobre arriver tardivement afin que le maïs puisse se rendre à maturité et accumuler suffisamment d’amidon et avoir un poids spécifique intéressant? C’est à souhaiter pour tous! La fève soya semble moins affectée par le manque de chaleur, car en date d’aujourd’hui, plusieurs champs voient leurs feuilles tombées, ou à tout le moins prendre une couleur jaune, signe que la photosynthèse est terminée et que le processus de maturité est entamé. C’est donc dire qu’il n’y aura pas de retard pour le début de la récolte de la fève soya cet automne, à moins que la pluie ne revienne de façon incessante.

la panique s’est un peu installée sur les marchés et beaucoup de ventes eurent lieu. Pour confirmer ses chiffres, le USDA a révisé à la hausse le rendement de maïs à 169,9 boisseaux/acre le 12 septembre dernier. Bien que le rendement soit plus faible que celui de 2016 (qui avait été de 174,6 boisseaux /acre), la récolte 2017 contribuera à augmenter de façon importante les stocks de report américains avec une production de 14 184 millions de boisseaux. Un phénomène similaire s’est aussi produit pour la fève soya, quoiqu’avec moins d’intensité. Le rendement déjà optimiste d’août a également été révisé à la hausse en septembre pour atteindre 49,9 boisseaux/acre, comparativement à 52,1 boisseaux/acre en 2016. Mondialement, les stocks de maïs de la prochaine récolte sont aussi en augmentation de 2 millions de TM grâce à la production américaine, mais aussi en raison de l’augmentation de la production en Argentine. Les stocks de fèves soya sont aussi en augmentation. Tous ces facteurs, bien qu’heureux pour les producteurs, ont déjà affecté les marchés par une baisse des prix sur les marchés. Aurons-nous des surprises quant aux rendements finaux à la fin des récoltes? Avec des stocks à des niveaux pareils, il faut s’attende à ce que les prix restent relativement plus bas que les dernières années. Une bonne analyse des tendances par rapport aux stocks de report sera essentielle pour vous guider vers les cultures les plus rentables pour la prochaine année. Bonne récolte!

La tendance des prix semble refléter une récolte abondante. À preuve, dans les rapports du USDA d’août et septembre qui traitent des rendements, on constate un affaissement des contrats à terme. Pourtant, en août, lorsque le USDA a émis ses projections de rendement à 169,5 boisseaux /acre, peu d’analystes accordaient une certaine crédibilité à ces chiffres, préférant croire en un rendement d’environ 163 boisseaux/acre. Toutefois, lorsque d’autres maisons de sondage eurent publié des chiffres proches de ceux du USDA,

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N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Denis Markey Joliette Sans frais CRG

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La chronique en

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

L’ATV de plus en plus présent Application à taux variable

Au cours des deux dernières années, votre coopérative a fait plusieurs échantillonnages géoréférencés. Ainsi, plusieurs producteurs de nos régions ont appliqué de la chaux et du potassium à taux variables (ATV). Les réactions des utilisateurs ont été nombreuses en voyant la variabilité des zones dans leurs champs. Plusieurs de ces zones n’avaient même pas besoin de chaux ou de potassium alors que d’autres nécessitaient une dose de correction beaucoup plus forte. L’application à taux variable permet de gérer les doses d’engrais selon les besoins. On obtient ainsi une diminution de la variabilité du rendement en réduisant les doses appliquées dans les zones à bon rendement et en appliquant la bonne dose dans les zones problématiques. On réduit ainsi les risques de sur ou sous fertilisation du champ (tableau). De plus, l’apport d’éléments fertilisants appliqués dans ces zones est directement lié au résultat des teneurs obtenues par les analyses de sol. La prescription d’engrais à appliquer est établie en fonction d’une carte d’ATV réalisée à l’aide d’un système d’information géographique (SIG). Cette carte nécessite l’élaboration d’une couche (shapefile) des zones de

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gestion liées aux différents taux d’applications qui y sont associés. Outre le fait de pouvoir cibler exactement les zones de gestion, l’application à taux variable est avantageuse sur le plan financier. Cet avantage est surtout dû à l’amélioration du rendement des cultures, mais aussi par la réduction du chevauchement des passages lors de l’application.

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de : - Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)

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Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

450 803-5494

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par Marie-France Bégin Expert-conseil, RP2R Avec la collaboration de :

Stéphane Lapierre, agr. Conseiller en évaluation économique, Olymel SEC

Le porc sans antibiotique chez Olymel ment, ceci a pour but de réduire au maximum l’utilisation d’antibiotiques. Aussi pour produire du porc sans antibiotiques, les producteurs qui désireront se lancer dans cette production devront faire preuve d’une très grande ouverture. De plus, la régie des bâtiments, les étapes de lavage et d’entretien des bâtiments devront être exemplaires afin d’éviter tous les écarts qui pourrait entraîner une contamination. Le choix du site demeure important mais c’est avant tout le choix des candidats qui fera la différence dans le succès de ce programme. Puisque le bien être prédomine, aucun porc qui démontre des besoins d’être traité sera privé de ce privilège (mal de patte, méningite, dépérissement, etc).

Depuis quelques années nous entendons parler des résistances aux antibiotiques, les éleveurs-utilisateurs sont pointés du doigt sur ce problème. Et c’est sans compter que le consommateur veut de plus en plus connaître la manière dont sont produits les aliments qu’il consomme. Voilà pourquoi plusieurs transformateurs de viande développent des créneaux spécialisés afin de répondre à ces demandes. Au courant de la dernière année, Olymel a développé un cahier de charges pour des porcs élevés 100 % sans antibiotiques et qui prend actuellement la forme d’un projet pilote afin de mieux mesurer la hausse du coût de production. Une équipe formée de plusieurs intervenants du réseau La Coop a établi un plan d’action spécifique pour les producteurs qui envisageraient cette option. Chez Olymel, le bien-être animal est sans contredit une des priorités et qui dit bien-être animal dit répondre à tous les besoins du porc sans compromettre la santé de ce dernier. Pour maximiser la réussite d’un tel programme, l’éleveur doit combiner les facteurs clés de réussite tel que la santé des animaux, la localisation du site, la régie d’élevage, la gestion de la biosécurité... Évidem-

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Il faut savoir que la viande de ces porcs élevés sans antibiotiques et nourris aux grains sera produite à petite échelle et ce sur une base volontaire. Si cela vous intéresse je vous invite à vous informer auprès de votre expert-conseil de La Coop ainsi que votre vétérinaire afin de valider avec vous les facteurs clés de succès et ainsi maximiser le revenu de ce programme.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Stéfanie Archambault

450 759-4041, poste 333 450 756-9927

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, B.Sc. T.P. Conseiller spécialisé, secteur des ruminants La Coop fédérée

Bien AGIR! Figure 1

Figure 2

AGIR est un terme relativement nouveau qui désigne les Acides Gras Insaturés au Rumen. Même si nous parlons de taux de gras dans l’alimentation des vaches laitières depuis longtemps, c’est généralement le gras « ajouté » de type sels de calcium ou gras palmitique qui nous vient en tête. Il faut toutefois savoir que les fourrages et les concentrés contiennent aussi différentes sortes de gras. Les principaux gras insaturés que l’on retrouve dans les rations de vaches laitières sont l’acide oléique (C18:1), l’acide linoléique (C18:2) et l’acide linolénique (C18:3). L’huile du maïs et du soya sont d’excellentes sources d’acide linoléique alors que les fourrages verts et la graine de lin sont plus riches en acide linolénique. Lorsque ces acides gras insaturés se retrouvent dans le rumen, les microbes en transforment la majeure partie en acides gras saturés moins nuisibles pour la digestion de la fibre et la flore microbienne (voir figure 1). Jusqu’à maintenant, les résultats des analyses de laboratoire nous indiquaient la quantité totale de gras contenu

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dans les fourrages et les concentrés. Nous formulions donc les rations des vaches à partir de cette donnée, en visant à ne pas dépasser un certain seuil au-delà duquel il pouvait y avoir une incidence sur la production de gras dans le lait. Aujourd’hui, nous comprenons de mieux en mieux la dynamique ruminale. Nous savons que lorsque les acides gras insaturés se retrouvent dans le rumen, ils sont hydrogénés par les microbes et deviennent des acides gras saturés. Par contre, lorsque le pH du rumen est trop bas, cette biohydrogénation est altérée, risquant de produire des types d’acides gras intermédiaires nuisibles à la synthèse du gras du lait. Ce phénomène survient seulement si deux situations sont réunies : des conditions ruminales sous optimales (comme un pH bas) et la présence d’acides gras polyinsaturés. Pour mieux évaluer ce deuxième facteur, le laboratoire offre maintenant l’analyse des C18:1, 18:2 et 18:3 dans les fourrages. La somme des trois nous donne une estimation de la charge en acide gras insaturé au rumen, soit AGIR. Ainsi, de la même façon qu’au fil des ans nous avons mieux compris les besoins en protéine et en acides aminés, nous comprenons maintenant davantage l’impact et les besoins de différentes sources de gras dans l’alimentation de la vache laitière et leurs effets sur la composition du gras du lait (voir figure 2). Qui sait, peut-être pourrons-nous éventuellement moduler la composition du gras du lait par l’alimentation pour obtenir un lait encore plus santé. Notons que l’inverse est aussi possible : avec l’analyse des types de gras du lait produit, il est possible de comprendre ce qui s’est passé dans le rumen! Parlez-en avec vos experts-conseils. N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Laurence Asselin Chantal St-André Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon Jean-Guy Plourde Laurie Lalancette Annie Parker

450 759-4041, poste 207 450 753-4908 514 772-9304 450 916-6606 450 602-6827 819 333-7850 819 444-6469 819 334-2219

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INFO COOP

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3 1. Gabriel Lamontagne, étudiant en Technique d’éducation spécialisée, a initié un projet pour embellir l’aménagement extérieur de l’école L’Espace Jeunesse de Saint-CharlesBorromée. Nous sommes heureux d’avoir appuyé ce beau projet en fournissant de l’équipement à Gabriel et son équipe. Félicitations! 2. Les employés de La Coop Profid’Or ont été présent chez plusieurs fermes pour aider lors des Portes ouvertes de l’UPA. Nous félicitons tous ces producteurs de participer à l’événement. Photo de la ferme Princy en Abitibi. 3. La Coop Profid'Or était présente, ainsi que 5000 visiteurs, lors de la Fête Champêtre 2017 à la Ferme GilCristall de Mirabel. 4. Coop Profid’Or partenaire majeur des CJS de Joliette et Saint-Charles-Borromée. 5. Frédérik Marineau (ferme NALO) dans son champs de maïs ensilage élite LOGAN. #CheckmonchampElite #agqc

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

Comment ça va?

« Comment ça va? » Petite phrase qui peut sembler banale, mais qui cache, selon la légende, toute une signification liée au trône royal. Certains prétendent que « comment ça va? » était une expression raccourcie de « comment allezvous à la selle? », utilisée autrefois par le médecin lorsqu’il s'adressait au roi. C'était à l’époque une question importante pour établir un diagnostic assez simple de la santé du roi, — le constipé ou le diarrhéique étant probablement considéré en moins bonne santé. Aujourd'hui on pourrait dire « Comment va la santé. » On peut en rire et ne pas y croire, que l'on parle de l'humain ou d'animaux, il y a une certaine logique dans ce qui est mentionné plus haut. Vérifier l'état des selles (ou des fientes) de nos animaux ou poulets a toute sa valeur! Un poulet en santé fera une belle petite « tuque » assez ferme, caractéristique de son espèce. Ou encore, les fientes auront une couleur brune et une texture lisse et crémeuse, distinctives des fientes caecales. Si on voit des déjections de caecum remplies de gaz ou de liquide, il faut approfondir l'observation. Les selles normales doivent être fermes, sans contenir trop de particules non digérées. Si les fientes sont molles et contiennent une grande quantité de particules de nourriture non digérée et qu'elles sont entourées d'un film humide, gras ou huileux, c'est le signe d'une mauvaise santé digestive et peut être la résultante d'une entérite ou de la coccidiose. Bien sûr, si on trouve seulement un exemplaire d'une mauvaise déjection dans le poulailler, il n'y a pas trop à s'en faire. Mais si celle-ci se répète, ça mérite un diagnostic plus poussé. Aujourd'hui, les oiseaux grossissent beaucoup plus vite que leurs ancêtres, et ceci est la résultante d'un passage et d'une digestion plus rapides des aliments dans l'intestin. Par con-

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tre, afin de maximiser cette digestion, tout doit être pris en compte dans le poulailler. J'ai déjà parlé dans les derniers articles de la qualité cruciale de l'eau d'abreuvement des oiseaux. Une qualité non optimale peut favoriser l'introduction de pathogènes dans l'intestin. Ceux-ci exerceront un stress physiologique aux cellules intestinales menant à une certaine forme d'inflammation, causant le changement d'intégrité des fientes. On peut penser aussi à un déséquilibre de la flore, permettant aux coccidies de pénétrer dans les cellules de l'intestin, ou à la prolifération de bactéries telles Clostridium, qui induiront l'entérite nécrotique. Ces annéesci, on peut aussi pointer du doigt les bactéries de la famille entérocoque, qui traversent la paroi de l’intestin à la suite d’un débalancement de la flore intestinale, d'une inflammation ou d’un stress. Celles-ci se retrouveront à l'intérieur du système sanguin et iront se loger à des endroits particuliers pour causer, entre autres, des problèmes locomoteurs. La composition et la digestibilité de l'aliment servi aux oiseaux peuvent aussi être responsables des changements d'aspect des fientes. Qu'on pense au mûrissement des céréales dans nos champs actuellement, comme le maïs qui est en retard au moment d'écrire cet article (17 septembre). Un maïs mûr est beaucoup plus digestible que celui qui n'a pas atteint sa maturité. La présence de toxines de champignons dans les aliments est aussi à considérer et doit être surveillée. De plus, l'accumulation de poussière dans les plats peut amener un déséquilibre dans les ingrédients ingérés par certains oiseaux du poulailler et causer une perturbation de l'intestin. Une bonne régie de la mangeoire est à préconiser, comme laisser les oiseaux vider les plats régulièrement (voire parfois tous les jours). Finalement, plusieurs autres facteurs de régie ou virus peuvent être en cause. Il s’agit de les identifier pour que ça aille mieux...

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Stéphane Cuerrier Sébastien Turgeon

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