Journal agricole Le Progrès avril-mai 2018

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LA COOP SOMMAIRE Message du président

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Rapport du directeur général

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AGA Profid’Or 2018

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Chronique bovine

PROFID’OR 200 millions en chiffre d’affaires

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Chronique des grains

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Chronique en production porcine

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Chronique en agriculture durable

14

Chronique végétale

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Chronique innover en gestion

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Chronique avicole

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Publicité Ristourne

20

+15 $

millions en ristourne en 10 ans

1 294 membres

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :

Jacques LeBlanc, poste 362

Adjointe :

Mireille Bilodeau

Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :

Imagine Design

Tirage :

2000 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

250 000 $ pour 35 relèves agricole DE 80 À 200 MILLIONS $ de ventes en 17 ans

4,5 millions

en RIC Excédent d’exercice à

Un actif de

7,8 97,6

MILLIONS $

MILLIONS $

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MESSAGE DU PRÉSIDENT Un nouveau chapitre 2017 fut pour Profid’Or l’année d’une importante décision : celle de se joindre ou non au grand projet de fusion des coopératives de la rive nord pour former La Coop Novago. Avoir une vision d’avenir et déterminer l’orientation de l’entreprise sont les tâches les plus importantes d’un conseil d’administration. Suite à une solide analyse et à une réflexion bien mûrie, nous avons conclu qu’unir nos forces avec Agrivert, Agrodor et Univert était le meilleur choix pour assurer la pérennité de notre coopérative.

Notre adhésion à cette fusion a été entérinée par les membres.

Nous sommes bien conscients des changements majeurs que traverse le milieu agricole. Par exemple, quand une entreprise chinoise achète un de nos compétiteurs et que des multinationales fusionnent entre elles, ces événements bouleverseront tôt ou tard le modèle d’affaires de l’approvisionnement en intrants agricoles. Face à cette réalité, nous pouvions soit nous fermer les yeux et espérer, ou agir et nous transformer. Nous avons choisi la deuxième option. Bien sûr, l’action amène de l’incertitude et des changements dans nos habitudes. Cependant, nous croyons fermement en l’importance de cette transformation afin de répondre avec succès aux nouveaux enjeux agricoles.

«»

J’ai une grande admiration pour les agriculteurs. Malgré le contexte incertain dans lequel ils évoluent, ils travaillent sans cesse avec ardeur et passion. Pour cette raison, j’ai toujours voulu faire ma part pour améliorer la réussite de nos fermes et j’ai toujours été persuadé que la coopération est le meilleur modèle pour y parvenir. C’est pourquoi j’ai agi en tant qu’administrateur depuis 30 ans, dont 12 ans à la présidence de Profid’Or. La création de Novago symbolisera pour moi le transfert de notre coopérative à la prochaine génération. Comme je désirais continuer à y jouer un rôle important sans l’engagement à long terme qu’aurait nécessité le poste de président, je suis honoré que les membres du conseil d’administration m’aient confié le poste de premier vice-président.

J’aime profondément La Coop Profid’Or, les employés et administrateurs présents et passés, ainsi que les membres avec lesquels nous avons établi des relations au fil des ans. La Coop Novago n’est pas la fin de l’histoire, mais simplement le début d’un nouveau chapitre. C’est un chapitre où les défis des technologies, les enjeux internationaux et la nécessité de l’agilité d’entreprise seront particulièrement présents. J’ai grande confiance que MM. Laganière et Côté, respectivement président et directeur général de Novago, sauront mener cette nouvelle coopérative vers les plus hauts sommets.

Membres du conseil d’administration, j’aimerais vous remercier de votre dévouement et de votre audace. Vous avez osé prendre des décisions difficiles, mais ô combien importantes, et vous vous êtes donnés jour après jour pour apporter vos connaissances au conseil. Pour certains d’entre vous, le livre se ferme, et pour d’autres, une nouvelle aventure commence. Merci beaucoup. À vous, chers membres et clients, merci de croire en notre coopérative. Être partenaire de vos ambitions sera toujours une fierté pour nous.

Novago, c’est le début d’un nouveau chapitre!

Je demeure, comme toujours, à votre écoute.

Robert Perreault Président

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RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL Tourné vers le futur Ceci est le dernier rapport de direction de La Coop Profid’Or. Tous peuvent être fiers d’avoir amené la coopérative à ce qu’elle est aujourd’hui : une entreprise en très bonne santé financière et avec beaucoup de potentiel pour le futur. Le présent rapport annuel vient clore de belle façon l’ensemble de ces années passé depuis le retour à l’autonomie.

En effet, avec l’ensemble des employés de La Coop Profid’Or et nos membres fidèles, tous peuvent être fiers d’avoir fait progresser le chiffre d’affaires de la coopérative de 80 millions $ au moment du retour à l’autonomie en 2001, à près de 200 millions aujourd’hui. Pendant la même période, nous sommes aussi passés de 20 millions $ d’actif à près de 100 millions, et d’une équité de 30 % à 60 %. Pour nos membres, nous avons ajouté de nouveaux services tels qu’un département complet en agroenvironnement, le développement du secteur maraîcher, une nouvelle filière coopérative porcine, un service de géomatique et plusieurs autres qu’il serait trop long d’énumérer dans ce rapport.

2017 fut une année bien remplie. En plus des affaires courantes, nous avons terminé d’intégrer les activités du secteur de l’Abitibi-Témiscamingue, découlant de la fusion avec La Coop Val-Nord en 2016; nous avons réalisé avec succès une autre fusion avec La Coop Nominingue; et nous travaillons présentement sur notre plus ambitieux projet, soit la transformation de Profid’Or pour devenir La Coop Novago.

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Bilan L’actif de la coopérative se situe à 97,6 millions $, une progression de 5 millions $ sur l’exercice précédent. La construction d’un nouvel entrepôt, l’accroissement des nouveaux placements dans des coentreprises et une augmentation importante du capital-actions de La Coop fédérée expliquent cette variation positive. L’ensemble de nos activités de 2017 améliore nos ratios : le ratio de l’équité atteint 60,9 % et celui de notre fonds de roulement s’élève à 1,92.

Conclusion L’année 2017 présente un résultat record, embelli par l’éclatante ristourne de La Coop Fédérée. Certes, certains secteurs laissent place à amélioration, mais dans l'ensemble, nos résultats consolidés contribuent à maintenir notre excellente santé financière et constitueront une base solide pour La futur Coop Novago.

«»

En effet, les membres ont décidé que l’avenir passera par la création de cette coopérative. Il est donc de notre devoir de tout faire pour assurer le succès cette nouvelle entité. Le travail de chaque employé est important dans cette transformation afin que, dans un premier temps, la période d’adaptation de nos processus nous permette de continuer de bien servir notre clientèle et, dans un deuxième temps, de créer une coopérative efficiente et agile sur tout le territoire. La Coop Novago saura répondre aux nouveaux besoins de l’agriculture moderne, assurera la pérennité des services à nos membres et offrira des emplois de qualité à plus de 500 personnes.

Je profite de ce moment pour remercier notre président, monsieur Robert Perreault, une personne avec qui ce fut un réel plaisir de travailler. Un être disponible, attentif et respectueux des gens. Notre alliance n’est certes pas étrangère au succès de votre coopérative. Au conseil d’administration, merci de la confiance que vous m’avez accordée à travers toutes ces années. Ce fut très gratifiant de travailler avec vous et pour vous. À mes gestionnaires, je dois vous dire que je suis particulièrement fier de vous. Malgré l’incertitude de la dernière année, vous avez réalisé un travail exemplaire et toujours avec le même professionnalisme que depuis le début de notre collaboration. À l’ensemble des employés, je vous remercie de votre dévouement et de la qualité de votre travail.

Finalement, chers membres et clients, ce fut un honneur de vous servir. Je vous remercie de votre confiance envers La Coop Profid’Or et je suis convaincu que vous serez tout aussi fiers, sinon encore plus fiers, de La Coop Novago.

Je quitte la direction générale avec le sentiment du devoir accompli. À tous, ce fut pour moi un réel plaisir de vous connaître.

Merci.

André Langlois, agronome Directeur général

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Article

AGA PROFID’OR 2018 Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal stephane.payette@profidor.qc.ca

Une ristourne record pour la dernière AGA de Profid’Or 1

De plus, monsieur Luc Forget a annoncé qu’il n’avait pas sollicité de nouveau mandat en tant qu’administrateur de La Coop fédérée. Ainsi, il a quitté ces fonctions après 19 ans à représenter les membres de Profid’Or à La Coop fédérée.

M. Forget a, par le fait même, présenté celui qui l’a remplacé à ce poste tout en lui souhaitant bon succès. Il s’agit de David Mercier, administrateur de La Coop Novago.

Le président de Profid’Or, monsieur Robert Perreault, a pour sa part exprimé toute sa reconnaissance à son collaborateur de ses 12 années à titre de directeur général. « Merci André pour ton excellent travail au sein de notre coopérative et je n’oublierai pas ta franche collaboration. »

LA RELÈVE AU COEUR DE PROFID’OR Les jeunes de la relève ont une fois de plus profité du programme d’aide de Profid’Or lors de l’AGA de 2018 et André Langlois a mentionné que plus de 250 000 $ avaient été remis aux jeunes depuis la création du programme.

Les membres de la Coop Profid’Or étaient réunis pour une toute dernière Assemblée générale annuelle (AGA), le 21 mars dernier à la salle L’Opale de Saint-Lin-Laurentides et en rediffusion au Centre des congrès de Rouyn-Noranda. En plus de présenter les résultats de la dernière année de la coopérative, les intervenants ont souligné les départs des administrateurs qui ne feront pas partie du conseil d’administration de La Coop Novago. Il s’agit d’Isabelle Brouillette, Claude Émery, François Laurin et Simon Simard.

André Langlois, directeur général depuis 1995, a livré son dernier message aux membres. Il a témoigné de l’excellence des employés et des dirigeants qu’il a côtoyés et a souhaité le meilleur des succès à Dany Côté, le directeur général de La Coop Novago.

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UNE RISTOURNE RECORD À ce sujet, monsieur Perreault a déclaré, « je suis fier de vous annoncer, suite aux excellent résultat de la coopérative, que le conseil d’administration recommande un retour aux membres de plus de 6,16 millions de dollars. Ce montant est composé d’une ristourne de 5 066 935 $, d’un rachat de part de 245 778 $, ainsi que 855 000 provenant de la ristourne de la filière porcine ».

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2 1. Présentation du président et DG de La Coop Novago. De gauche à droite, André Langlois, Luc Forget, Robert Perreault, Jean-Nil Laganière, Dany Côté.

2. Hommage et plaque de reconnaissance pour les 12 ans à la présidence.

3. Simon Pagé de la ferme Pomme de terre lanaudoise a reçu le prêt de 10 000 $ pour la relève agricole.

4. L’administrateur Simon Simard a reçu une plaque de reconnaissance.

5. Nicolas Mesly a livré une conférence fort intéressante à propos des enjeux agro-économiques.

6. Les administrateurs Isabelle Brouillette, François Laurin et Claude Émery ont reçu une plaque de reconnaissance.

7. Mot de Luc Forget et présentation de David Mercier au poste d’administrateur de La Coop fédérée.

8. FCARA en Abitibi-Témiscamingue. De gauche à droite; Vincent Chrétien, Expert-conseil, Guy Bouthillette pour Éric Bouthillette, Caroline Racicot, Marie-Luce Simard.

9. La Coop Profid’Or a remis plus de 39 000 $ en argent en 2018 aux participants du FCARA. De gauche à droite; Robert Perreault, président, Jimmy Perreault, Kim Emery, David Houle, Isabelle Lasalle, Benoît Drouin, Nicolas Forget et David Mercier, 1er vice-président.

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8 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

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La chronique

BOVINE Par Marie-Christine Fauteux, M.Sc., agr.

Marie-Christine.Fauteux@lacoop.coop

Le choix des semences fourragères en production bovine, un aspect à ne pas négliger QUELLES SERAIENT LES RAISONS D’UTILISER LES SEMENCES FOURRAGÈRES ELITE AU LIEU DE MÉLANGES ORDINAIRES EN PRODUCTION BOVINE? La quantité et la qualité des fourrages disponibles sont souvent les facteurs qui limitent le nombre de vaches, leurs performances et les revenus potentiels de l’entreprise. Considérant qu’il faut de 5 à 6 tonnes de matière sèche par paire vache-veau par année, et que le nombre de journées consécutives de beau temps est limité, il est impératif de viser des rendements élevés sur les superficies déjà disponibles.

Les rendements offerts vous permettent la plupart du temps de réaliser des économies intéressantes.

COMMENT AUGMENTER MES RENDEMENTS? La gamme ELITE fait partie des solutions pour obtenir un meilleur rendement sur une plus petite superficie, car elle permet de récolter plus rapidement un même volume de fourrages.

La génétique des nouveaux cultivars est nécessairement supérieure à celle des cultivars commercialisés il y a 10 ans. De nouveaux cultivars ont été créés à partir des variétés déjà existantes qui avaient fait leurs preuves. Combinés à une fertilisation adéquate, les résultats peuvent être surprenants.

Les mélanges exclusifs ELITE sont composés d’espèces de maturité semblables assurant un maximum de rendement et de qualité. On les qualifie de « certifiées n° 1 » pour les distinguer des semences dites « ordinaires n° 1 ».

Ces semences ont cinq différences principales : 1. Le taux de germination garanti des mélanges ELITE est de 85 % et représente un écart de 10 % au-dessus de la norme exigée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). La quantité de semences requise pour implanter une prairie est donc plus faible (tableau 1).

Tableau 1 — Taux de semis en fonction du pouvoir germinatif Pouvoir germinatif 75 %

> de 85 % (Mélanges ELITE)

Objectif l’année du semis (nombre de plants/m2)

100 - 150

100 - 150

Taux de semis nécessaire (kg/ha)

14,3

13,0

2. Les semences certifiées répondent à des normes plus sévères quant au seuil de tolérance du nombre maximal de graines de mauvaises herbes permises. Elles sont donc plus pures.

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3. Les luzernes et les trèfles rouges certifiés sont préinoculés. La préinoculation consiste en l’addition de bactéries (Rhizobium leguminosarum) sur la semence. Cet ajout accroît l’efficacité de la nodulation des légumineuses.

Quand ils sont efficaces, ces nodules peuvent fixer approximativement 150 kg/ha d’azote (326 kg d’urée/ha).

L’achat de semences certifiées préinoculées vous évite ainsi une manipulation.

4. Toutes les semences de luzerne sont traitées avec le fongicide Apron XL. Ce traitement protège la graine et la plantule contre la fonte des semis causée par Pythium et contre le pourridié phytophthoréen.

- Adapté au rajeunissement (vasage) et au semis conventionnel; - Luzerne préinoculée.

• Mélanges à double usage Mélanges flexibles pour ensilage, foin sec et pâturage.

Idéal pour des récoltes de foin et d’ensilage les premières années, suivies de plusieurs années de pâturage. Plusieurs possibilités s’offrent à vous alliant la luzerne et/ou le trèfle et/ou le lotier et la fléole.

COMMENT ÉCONOMISER?

5. Plus le potentiel des variétés semées est élevé, comme c’est le cas des mélanges ELITE, meilleure devrait être la réponse à la fertilisation; on peut parler ici d’effet multiplicateur. La fertilisation doit être vue comme un investissement et non une dépense!

En plus de tous les avantages mentionnés précédemment, il est possible d’économiser encore plus! Saviez-vous que les coopératives vous offrent la possibilité de faire des paiements anticipés? Les rendements offerts vous permettent la plupart du temps de réaliser des économies intéressantes, même si vous devez utiliser votre marge de crédit.

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Le Progrès 18-04-01_Layout 1 18-04-01 10:03 PM Page 10

Prenez la relève

Desjar Desjardins dins Entreprises Entreprises Lanaudièr Lanaudière e

275, 275, rue Beaudry Nor Nord, d, Joliett Joliette e 450 450 756-0999 756-0999 • 1 888 9 959-1159 59--11159

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Raymond, agr.

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Poste P oste 77001721 001721

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Comptez sur les conseils de notre équipe spécialisée en agriculture et en transfert d’entreprise. desjardins.com/agricole

Desjar Desjardins dins Entreprises Entreprises Laur Laurentides entides Sud 370, 370, boul. boul. de la Seigneurie Ouest Local Local 3 300, 00, Blain Blainville ville 450 450 430-8430 430-8430 • 1 866 4 430-8430 30-8430

Benoît Benoît Cormier, Cormier, B.A.A. B.A.A. Directeur, Directeur, développement développement des affaires affaires Poste Poste 7072944 7072944

Dominique Forget, Forget, agr. agrr.

Poste Poste 7072805 7072805

Maxime Bélanger, Bélanger, agr. agr.

Poste Poste 7072823 7072823

Julie Gaboury Poste Poste 7072930 7072930

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Impact d’une sécheresse! doit davantage se battre contre les prix à l’exportation que ceux à l’importation. On peut aussi mentionner que les sorties ont été très actives tout au long de l’hiver et que les craintes reliées à la qualité ont fait place à une certaine satisfaction des clients. Le poids spécifique déficient au moment de la récolte semble avoir repris du poids pendant les mois d’entreposage, comme si d’avoir laissé le grain reposer lui permettait de se densifier.

18 mars 2018, on peut dire que le temps sec de l’Argentine aura été grandement bénéfique aux producteurs nord-américains qui avaient entreposé leur récolte de fève soya et pour ceux qui, par souci de planification, ont commencé leurs ventes de la future récolte. En effet, ce stress hydrique a fait s’envoler les prix depuis les quatre dernières semaines. Pendant que les Argentins attendent toujours la pluie, les Brésiliens de leur côté souhaitaient un répit des pluies pour terminer leur ensemencement de fève soya. Ces derniers voyaient du même coup venir la date limite pour leur seconde récolte de maïs (Safrina). Le Brésil a été exaucé, mais l’Argentine attend toujours. Nous avons ainsi vu les prix de la fève soya partir de 430 $ pour rejoindre les 480 $/TM pour livraison immédiate ainsi que pour la livraison de la récolte 2018.

Autre facteur aidant, les politiques économiques américaines telles que lancées par le président Trump ont eu pour effet de mettre beaucoup de pression sur la devise canadienne, qui a reculé de 0,81 à 0,765 $ en l’espace de cinq semaines. Comme le marché de la fève soya est fortement influencé par les prix à l’exportation, la baisse du huard a projeté les bases vers la hausse. Donc : huard à la baisse + sécheresse = bonne augmentation des prix.

Localement, il est surprenant de voir les quantités de fèves soya entreposées être mises en marché tout au long de l’année. Ceci favorise un meilleur écoulement que lorsque tout était vendu à la récolte. Ce facteur aide à maintenir nos usines de transformation en activité constante et à ralentir le besoin d’importer.

Pour le maïs, l’impact fût moins spectaculaire, mais a néanmoins été bénéfique. Grandement consommé dans la province, le maïs souffre des stocks élevés, conséquence des énormes récoltes canadiennes et américaines. Le maïs 12

Le Progrès | AVRIL - MAI 2018

Le mois de mars apporte toujours son lot de prédictions quant aux futurs ensemencements. Pour le moment, le maïs et la fève soya semblent être au coude à coude pour le partage des superficies. Selon les premiers sondages maison, à peu près 36 millions d’hectares (90 millions d’acres) se sèmeraient en maïs et en soya et environ 18 millions d’hectares (46 millions d’acres) en blé. Toutefois, les dernières remontées de prix de la fève soya pourraient bien lui faire gagner des hectares. Le rapport des ensemencements américains est prévu pour le 29 mars alors c’est à surveiller.

Localement, le prix de la future récolte aura une grande incidence sur vos décisions, mais regardez à long terme et ne sous-estimez pas l’effet des rotations. Les céréales auront toujours un apport bénéfique pour les sols et les rendements des récoltes subséquentes. D’autant plus qu’avec les marchés d’exportations pour les blés hiver, il maintenant plus avantageux de produire cette céréale pour le partage de vos activités. À vous de voir.

En terminant, nous entrerons bientôt dans l’ère de la nouvelle Coop Novago. Certains changements structuraux seront mis en place pour mieux desservir l’ensemble de nos membres et clients. Nous vous communiquerons nos nouveaux changements prochainement et nous espérons pouvoir continuer de compter sur votre collaboration.

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE

ALPHAGENE travaille pour vous : en première lactation chaque tétine doit être utilisée tive lors de la lactation suivante. Il a été démontré que des porcelets en L2, qui tètent une tétine non utilisée en L1, sont plus légers à 56 jours d’âge que ceux qui ont accès à celles utilisées en L1. Il semble même que les porcelets en L2 soient capables de reconnaître et d’éviter, lorsqu’ils en ont le choix, les tétines non utilisées en L1. On ajoute aussi que ceux qui sont forcés de téter les tétines non utilisées en L1, auraient tendance à être plus agressifs en cours de lactation, comme de quoi ils doivent travailler plus fort pour s’alimenter.

Est-ce que ce conditionnement aura un effet sur le reste de la vie de l’individu, la question se pose?

Quand on cherche à régler des troubles d’agressivité en croissance finition, il faut regarder partout. Un dernier élément non négligeable qui milite en faveur de l’utilisation de toutes les tétines en L1, est que la quantité de colostrum produite en L2 par une tétine non utilisée en L1 serait moindre. Connaissant l’importance de l’ingestion de haute quantité de colostrum sur la survie des porcelets, leurs performances en pouponnière et en engraissement, ce facteur est à considérer.

Le potentiel de croissance de la portée pendant la période de lactation est supérieur à la capacité laitière de la truie.

Voilà pourquoi les porcelets ont besoin d’aliment à la dérobée et qu’il est nécessaire de nourrir la truie avec un aliment très concentré. Afin de maximiser la quantité de lait produite sur les 21 ou 28 jours que dure la lactation, chaque tétine doit avoir un porcelet qui tète dès les premières heures qui suivent la fin de la mise bas. Une tétine laissée inoccupée les 24 premières heures produira moins de lait pendant le reste de la lactation.

Il n’y a donc pas de doute, pour maximiser le potentiel de production de lait à vie de vos truies, veillez à ce que chez les cochettes en première lactation, toutes les tétines soient utilisées, et ce dès les premières heures qui suivent la misebas.

Note : information tirée d’une revue de littérature produite par madame Chantale Farmer, chercheure chez Agriculture Canada à Lennoxville.

Et de l’INFOLETTRE vol. 6, no. 4, 23 février 2018

Laissée inoccupée 72 heures, il y a de très fortes chances qu’elle ne reparte pas en lait.

L’importance de l’utilisation d’une tétine en première lactation (L1) prend toute son importance quand on sait que ce qui se passe en L1 a un impact sur les lactations suivantes.

Une tétine non utilisée en L1 sera une tétine moins produc-

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Le Progrès | AVRIL - MAI 2018

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr.

Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

Changement dans la réglementation des pesticides Le gouvernement a émis, en février dernier, deux nouveaux règlements touchant les pesticides. Le premier modifie le Code de gestion des pesticides et le second, le Règlement sur les permis et les certificats pour la vente et l’utilisation des pesticides.

PESTICIDES VISÉS PAR UNE JUSTIFICATION AGRONOMIQUE ET UNE PRESCRIPTION AGRONOMIQUE Sur une période de deux ans, selon le pesticide visé, il sera interdit d’appliquer les pesticides les plus à risque dans des champs à des fins agricoles et de mettre en terre ou sur la terre des pesticides de la classe 3 A, à moins d’avoir obtenu au préalable une justification signée par un agronome.

Date d’entrée en vigueur

Pesticide visé

À l’entrée en vigueur du règlement, le 8 mars 2018, pour la saison 2018

Pesticides des classes 1 à 3 contenant de l’atrazine.

8 septembre 2018, pour la saison 2019

Pesticides de la classe 3A (néonicotinoïdes clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame enrobant les semences de grandes cultures).

1er avril 2019, pour la saison 2019

Pesticides des classes 1 à 3 contenant du chlorpyrifos, de la clothianidine, de l’imidaclopride ou du thiaméthoxame.

La justification agronomique, c’est quoi? C’est une démarche ayant pour but de faire ressortir les éléments, les références et les données agronomiques, techniques et économiques appuyant la mise en terre des néonicotinoïdes enrobant les semences de certaines cultures ou l’applica14

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tion des pesticides visés. Cette démarche s’appuie notamment sur des bases scientifiques et sur un diagnostic de la problématique phytosanitaire dans le respect des principes de la gestion intégrée des ennemis des cultures. La justification agronomique permet de favoriser de meilleures pratiques agricoles. Par cette approche, la réglementation assure que ces produits sont utilisés lorsqu’ils sont jugés nécessaires. L’approche veut ainsi freiner leur utilisation systématique en vue de respecter les objectifs de réduction des stratégies gouvernementales.

La prescription agronomique, c’est quoi ça? C’est un document qui accompagne la justification agronomique. Afin de se procurer les pesticides visés par une justification agronomique, la prescription doit être remise au vendeur au détail au moment de l’achat. Ce document contient les coordonnées de l’agriculteur et de l’agronome l’ayant signée, le nom et la quantité totale du produit requis ainsi que sa date d’échéance.

Donc, si votre ferme souhaite acheter un pesticide contenant de l’atrazine ce printemps, sachez que la vente de ces produits peut uniquement se faire si une prescription est fournie au vendeur. Cette exigence entrerait en vigueur selon le même calendrier que la justification agronomique.

Le contenu de la prescription : • le numéro de la justification agronomique; • le nom, l’adresse et le numéro de téléphone de l’agriculteur; • le nom et l’adresse du domicile professionnel de l’agronome qui en est le signataire et son numéro de membre de l’Ordre des agronomes du Québec; • le nom de l’ingrédient actif visé par le traitement et : - dans le cas d’un pesticide des classes 1 à 3 : le nom des pesticides contenant l’ingrédient actif visé et leur quantité requise; - dans le cas d’un pesticide de la classe 3A : la quantité de semences requise ainsi que l’espèce végétale concernée; la date d’échéance de la prescription.

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PRODUCTEURS QUI FERONT DES SEMIS À FORFAIT À compter du 8 septembre 2018, pour mettre en terre ou sur la terre les pesticides de la classe 3A, il sera obligatoire d’être titulaire d’un permis de sous-catégorie C8, « Application en terres cultivées », et d’un certificat de sous-catégorie CD8, « Certificat pour application en terres cultivées ».

LE REGISTRE D’APPLICATION PESTICIDE OBLIGATOIRE Dans le but d’établir l’historique des problèmes phytosanitaires rencontrés, les agriculteurs doivent tenir à jour un registre de leur utilisation de pesticides des classes 1 à 3 A, que les travaux s’effectuant au champ, en serre ou en bâtiment agricole. Ces registres doivent être conservés pendant cinq ans suivant la date de la dernière inscription.

Les renseignements relatifs à l’application des pesticides des classes 1 à 3 qui doivent être consignés au registre sont les suivants : • le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et, le cas échéant, l’adresse courriel de l’agriculteur ainsi que ceux du propriétaire des lieux; • la date d’exécution des travaux; • les raisons justifiant les travaux; • le nom du titulaire du certificat qui a exécuté les travaux ou qui en a assuré la surveillance ainsi que le numéro du certificat; • l’identification de la parcelle ou du bâtiment où ont été effectués les travaux;

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• ce qui a fait l’objet du traitement et sa superficie, son volume ou sa quantité; • le nom du pesticide utilisé et le nom de ses ingrédients actifs; • la quantité de pesticide utilisée; • le numéro d’homologation du pesticide. À compter du 8 septembre 2018, les renseignements suivants relatifs à la mise en terre ou sur la terre des pesticides de la classe 3A devront également être consignés : • l’espèce végétale concernée; • la quantité de semences utilisée.

Selon le calendrier d’entrée en vigueur de la justification agronomique, les renseignements suivants doivent également être consignés : • le numéro de la justification agronomique obtenue; • le nom de l’agronome signataire de la justification agronomique et son numéro de membre de l’Ordre des agronomes du Québec.

La justification agronomique permet de favoriser de meilleures pratiques agricoles.

Source : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/pesticides/permis/modifreglements2017/justification.htm

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

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Isabelle Leblanc, T.P.

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Jonathan Beaudry

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La chronique

VÉGÉTALE Par Christine Bourbonnais, T.P.

Les biostimulants, le secret de demain? similaires, soit d’augmenter la disponibilité des éléments dans le sol, la masse racinaire et la capacité d’absorption des plantes. En revanche, leurs modes d’action varient selon l’espèce. Certains coloniseront les racines et augmenteront la surface d’absorption des éléments. D’autres, en se fixant aux racines, auront un effet de type bouclier puisqu’elles feront compétition aux agents pathogènes. Dans le cas des champignons comme les rhizobactéries, on parle d’une symbiose entre les racines et ceux-ci. Ce type de biostimulant peut être appliqué de trois façons : en traitement de semence; dans le terreau ou encore dans l’eau de transplantation.

LES SUBSTANCES HUMIQUES ET FLUVIQUES

Toutes les plantes possèdent un bagage génétique leur permettant d’atteindre un niveau de performance donné.

Par contre, les stress vécus durant la saison de croissance diminuent ce potentiel. Les biostimulants sont alors d’excellents outils pour permettre aux plantes d’exprimer leur plein potentiel génétique.

Selon la catégorie de biostimulant utilisée, la stimulation agira sur différentes parties de la plante. Il existe quatre sous-catégories : les inoculants microbiens; les acides humiques et fluviques; les acides aminés et les extraits d’algues.

Les substances humiques quant à elles agissent un peu comme des éponges dans le sol. Elles permettent de retenir dans la zone racinaire tout ce dont la plante a besoin pour croître adéquatement : l’eau, l’air, les éléments nutritifs et les micro-organismes bénéfiques. Elles permettent d’augmenter la qualité des récoltes, la tolérance aux stress et améliorent la rétention des éléments dans la zone racinaire. En raison de la grosseur de leurs molécules, ces substances doivent être appliquées au sol. Il existe toutefois une déclinaison des acides humiques, les acides fulviques, qui possèdent une masse moléculaire beaucoup plus faible, ce qui facilite l’absorption par les stomates des feuilles. Les produits humiques sont plus intéressants dans les sols sableux où le pouvoir de rétention est moins important.

LES ACIDES AMINÉS LES INOCULANTS MICROBIENS Les inoculants microbiens sont divisés en deux groupes : les champignons (mycorhizes et trichoderma) et les bactéries (comme les bacillus). Leurs fonctions dans la plante sont

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Les acides aminés peuvent être d’origine animale ou végétale. Ceux extraits de végétaux seraient plus facilement assimilables, puisque reconnus par la plante. Ils sont également d’excellents agents chélateurs pour les éléments

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mineurs plus difficilement mobiles dans les végétaux. Les acides aminés sont naturellement produits par les plantes.

Cependant, en période de stress, les plantes n’y parviennent plus et c’est ce qui cause un ralentissement de croissance.

L’apport de ces acides aux végétaux avant ou pendant ladite période favorise la reprise de vigueur.

LES ALGUES Les algues sont utilisées comme fertilisant depuis fort longtemps, mais les extraits le sont seulement depuis quelques années. La différence entre les deux est fort simple. Les algues entières utilisées comme fertilisant ne subissent que très peu de transformation pour leur utilisation. À l’inverse, pour obtenir les extraits, les algues doivent passer par un processus assez complexe pour en extraire que les composés qui sont bénéfiques aux cultures. Ces plantes aquatiques ont développé certaines molécules qui leur permettent de résister aux multiples stress auxquels elles sont soumises quotidiennement. Ce sont ces substances qui sont extraites pour « biostimuler » nos cultures.

Plusieurs études ont observé une augmentation de la masse racinaire, une amélioration du contenu en chlorophylle ainsi qu’une résistance aux stress abiotiques et biotiques chez les plantes traitées avec des extraits d’algues. La Coop fédérée travaille actuellement avec l’entreprise québécoise OrganicOcean, qui fabrique d’excellents produits. Elle offre des extraits d’algues en version granulaire pour mélanger aux engrais secs, dans le but d’assurer une répartition adéquate au champ. Il existe aussi une version liquide pour

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application foliaire lors de périodes de stress. La gamme de fertilisants Folium3 contient également des extraits d’algues.

En conclusion, les bienfaits et les mécanismes d’action des biostimulants sont si vastes, qu’il faut bien plus que ces quelques lignes pour les résumer. Toutefois le meilleur moyen (et le plus simple) est encore d’en faire l’essai sous notre régie de culture. Les biostimulants, malgré le mystère qui les entoure et la complexité de leur mécanisme d’action, méritent que l’on s’y attarde. Peut-être deviendront-ils de précieux alliés dans la quête du rendement idéal?

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Jessica Tellier Lambert Josiane Coderre Vincent Chrétien Claudia Beaulieu Jordane Roy Leblanc

450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450 916-7744 450 365-5049 819 333-8307 819 290-7010 819 860-8755

Selon la catégorie de biostimulant utilisée, la stimulation agira sur différentes parties de la plante.

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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr.

Directeur développement des affaires et communications Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Sommes-nous des aveugles technologiques?

J’ai parfois l’impression que la société intègre de nouvelles technologies sans réfléchir aux impacts et à la manière dont elles fonctionnent. Je me suis souvenu dernièrement d’une phrase que mon professeur de physique de cinquième secondaire disait : « une calculatrice scientifique c’est utile, mais il faut toujours comprendre le raisonnement que cette calculatrice effectue pour arriver à la réponse. Sinon, nous n’apprenons pas et nous devenons dépendants de la machine. » Évidemment, il serait illusoire que chaque propriétaire de téléphone intelligent comprenne comment celui-ci fonctionne. Néanmoins, il serait sage de se questionner sur l’impact de son utilisation dans nos vies. Malheureusement, ce n’est pas parce qu’une entreprise met un produit sur le marché qu’il est bon. Prenons par exemple les iPad. Eh bien, Steeve Jobs a lui-même interdit à ses enfants de les utiliser et Bill Gates l’a permis seulement à partir de 14 ans1.

GOOGLE HOME Noël dernier, plusieurs assistants virtuels, comme Google Home, ont été offerts en cadeau. Bien qu’il soit agréable de faire jouer une musique ou de démarrer un film grâce à notre voix, nous pouvons nous interroger sur les réponses aux questions que ces assistants donneront. Une expérience très simple peut nous démontrer qu’il y a un questionnement à avoir. Le moteur de recherche de Google classe les résultats par popularité de clic sur le lien et met de l’avant les résultats des blogues. Ainsi, pour obtenir une réponse fiable, nous

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devons cliquer sur 2 ou 3 liens, vérifier de quelles sources proviennent les informations et corroborer l’information.

Supposons que nous demandons : « donne-moi la meilleure recette de gâteau au chocolat ». Cela sera relativement simple. Google choisira la recette la plus consultée. Dans cette situation, nous possédons la connaissance pour juger si cette recette semble un bon résultat à notre question. En revanche, si nous posons une question plus compliquée du genre : « est-ce qu’il y a des hormones dans le bœuf canadien? » Nous pouvons nous questionner à savoir si l’assistant donnera une réponse provenant d’un blogue ou d’un institut crédible canadien. Évidemment, cet enjeu s’appliquera à plusieurs questions et la majorité de la population n’a pas une connaissance suffisante de ces sujets pour être apte à juger si la réponse fait du sens ou non.

L’ÉTHIQUE DES VOITURES AUTONOMES J’ai lu dernièrement un article passionnant de Normand Baillargeon qui traitait de l’éthique des voitures autonomes. Je vous invite à le lire. Pour résumer, il mentionne qu’étant donné que la voiture autonome prend elle-même les décisions de conduite, l’éthique du conducteur doit être inscrite dans l’algorithme du logiciel de la voiture. Ainsi, en cas d’accident, nous tenterons de minimiser les impacts négatifs.

Par exemple, nous essayerons généralement de diriger notre véhicule dans un banc de neige plutôt que d’heurter des gens. Mais l'auto autonome pourrait-elle décider de potentiellement tuer son passager en fonçant dans un mur, plutôt que d’écraser cinq personnes? Ceci fait partie des enjeux éthiques des algorithmes. Une personne décidera nécessairement s’il insérera une éthique altruiste ou égoïste dans leur modèle de voiture. J’espère que ces sujets d’éthique et de technologie apparaîtront bientôt dans le débat public.

https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/bill-gates-steve-jobs-quand-lespatrons-de-la-silicon-valley-interdisent-les-portables-et-les-reseaux-a-leurs-enfants_2514445.html http://www.quebecscience.qc.ca/Normand_Baillargeon/ethique-des-voituresautonomes

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

La préparation pour l’été En ce 21 mars, l’hiver tire à sa fin, même si les derniers matins frisaient les –18 à – 20 °C... Cet hiver, les mois de décembre et janvier ont été particulièrement froids. J’aime toujours ces grands froids pour vérifier l’état d’isolation des bâtisses. Malheureusement, plusieurs auraient besoin d’un petit coup de pouce côté isolation et étanchéité. Ça faciliterait automatiquement la ventilation, le chauffage et aiderait à maintenir un taux d’humidité approprié. Un mur mal isolé génère beaucoup d’humidité et mouillera la litière qui s’y trouve. Un travail long et harassant est alors nécessaire pour ajouter de la ripe de bois sec pardessus, afin de garder les oiseaux confortables.

Lors de grands froids, une bâtisse mal isolée peut engendrer des frais de chauffage jusqu’à 60 à 70 % plus élevés (mesurés par l’Université de Géorgie en décembre 2013).

Une bâtisse mal isolée en hiver l’est aussi en été. Plus la différence entre la température intérieure et extérieure est prononcée, plus le facteur isolation devient important, car il peut y avoir un transfert de chaleur et/ou de froid entre l’extérieur et l’intérieur. Une bonne isolation empêchera ce contact, d’où son importance.

L’été approche. Les grandes chaleurs sont donc à prévoir.

Lorsqu’on a de jeunes oiseaux en bas de 25 jours d’âge, la chaleur ne devrait pas être un stress. Mais plus les oiseaux grossissent, plus ils ont de plumes, et moins ils ont d’espace entre eux pour l’air. Ils risquent donc d’avoir chaud.

Le plus important pour le contrôle de la température corporelle des oiseaux est d’avoir le plus de contact possible de leur corps avec l’air. Un oiseau couché aura moins de surface exposée à l’air qu’un oiseau debout, et c’est lorsque les oiseaux sont debout qu’ils sont en mesure de refroidir leur corps au maximum. Cela a été très bien mesuré par l’Université de Géorgie, en août 2017. Alors, l’été, lorsqu’il fait chaud, il faut faire en sorte que les oiseaux se lèvent.

Une fois qu’ils sont levés, quelques minutes à peine suffisent pour refroidir leur corps.

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Lors des périodes chaudes, le corps des oiseaux atteint une température corporelle élevée en 30 à 60 minutes. Ce temps peut varier selon la litière : une litière qui chauffe augmentera la température du corps plus rapidement qu’une litière sèche par exemple. Ceci étant dit, le phénomène le plus extraordinaire a été observé à l’Université de Géorgie. Les chercheurs ont démontré que le moment le plus critique pour l’augmentation de la température corporelle n’était pas le jour, mais plutôt la nuit, lorsque les lumières sont éteintes... Bien sûr, la nuit, les oiseaux sont couchés; ils ne se lèvent pas pour se refroidir. C’est alors que leur température corporelle s’élève et demeure élevée jusqu’à ce la lumière revienne.

Ceci occasionne un grand stress, une perte de performances, voire une augmentation de la mortalité.

Outre l’isolation des bâtisses, le confort des oiseaux variera aussi en fonction de la densité des oiseaux au plancher et de la ventilation, qui apportera la vitesse d’air requise pour aider à refroidir les oiseaux lorsqu’ils se lèvent. L’utilisation de buses d’eau à haute pression peut aussi contribuer à refroidir les oiseaux lorsqu’ils se lèvent. Toutefois, leur utilisation dépendra du taux d’humidité observé à ce moment, puisque chaque baisse d’un degré Fahrenheit obtenue entraînera une augmentation de 3 % de l’humidité relative dans le poulailler. La vitesse d’air semble donc être le moyen à privilégier lorsqu’il fait chaud.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Stéphane Cuerrier

450 759-4041, poste 205 450 759-4041, poste 361 450 759-4041, poste 360 450 759-4041, poste 364

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Plus de

* 6,16 millions $

EN RETOUR AUX MEMBRES

CETTE ANNÉE Partenaire des ambitions de ses membres * Le 6,16 millions $ est composé d’une ristourne de 5 066 935 $, d’un rachat de part de 245 778 $ et de dividendes de la filière porcine de 855 000 $ pour l’année financière s’étant terminée le 30 novembre 2017.

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor

JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-JACQUES

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1-800-363-1768 1-800-925-2667 1-877-439-3878 1-800-363-8648

ST-BENOIT AMOS LA SARRE VILLE-MARIE

450 258-3111 819 732-2824 819 333-2307 819 629-2505