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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE
Tendance 2017, le citoyen ou le consommateur?
Mot du directeur général
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Chronique innover en gestion
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Reportage à la ferme
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Info Coop
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Chronique végétale
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Chronique en agriculture durable
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Chronique en production porcine
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Investissement BMR L’Assomption
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Chronique des grains
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Chronique avicole
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Publicité AGA
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642
| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648
LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :
Jacques LeBlanc, poste 362
Adjointe :
Mireille Bilodeau
Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :
Imagine Design
Tirage :
2000 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Bien que le citoyen et le consommateur se retrouvent à l’intérieur de la même personne, ils n’envoient pas toujours un message cohérent au marché. Voici un exemple que Maurice Doyon a donné pour illustrer la situation. Si nous nous fions aux signaux du citoyen, nous aurions besoin de 65 % du marché en œufs provenant de poules en liberté. La réalité du consommateur se situe plutôt aux alentours de 10 %. Les grands restaurateurs nord-américains démontrent leur intérêt à répondre aux besoins du citoyen plutôt qu’à celui du consommateur. Cette décision engendre des changements profonds dans les méthodes de production. Les cycles de changement deviendront de plus en plus courts ayant pour effet de transformer un produit de niche en un produit de commodité en peu de temps. Si nous désirons profiter de ces valeurs ajoutées, nous devrons embarquer rapidement, mais au bon moment dans la tendance. Parce que si 10 % des consommateurs sont prêts à payer plus cher et que l’offre est de 65 %, cette nouvelle méthode de production deviendra la norme et nous perdrons hâtivement la valeur ajoutée de ce produit. L’important c’est de s’adapter aux tendances de fond et non pas aux modes passagères. Présentement, une partie de ces grandes tendances alimentaires sont l’augmentation de la consommation des protéines végétales, le bien-être animal, l’étiquetage des OGM, le biologique, l’agriculture urbaine et l’épicerie en ligne. Ce dernier point est, à mon avis, l’élément clé obligeant l’ensemble de l’industrie à bouger. Ainsi, prochainement, si le consommateur ne trouve pas ce qu’il désire à son épicerie, il l’achètera en ligne. Les exigences des consommateurs resteront un thème majeur en 2017. Une pression croissante des consommateurs et transformateurs pour que les producteurs changent leurs pratiques. Le réseau La Coop s’organise pour continuer à répondre à vos ambitions et de vous être utile face à ce bouleversement du modèle agricole traditionnel. Notre grand projet de réorganisation, la Vision 2020, commencera à s’articuler dans les prochains mois. Cette vision a pour objectif de modifier le réseau afin de nous adapter à ces nouvelles réalités. L'étape première est la consolidation de vos entreprises coopératives. Dans les dernières années, nous avons assisté à plusieurs fusions de coopératives et cette consolidation devrait s'accélérer pour les prochaines années. L'objectif à terme est qu'il ne reste qu'environ huit coopératives agricoles au Québec. Le but est de réduire considérablement les coûts administratifs, des dépenses qui ne sont d'aucune valeur ajoutée pour nos membres. Dans un second temps, nous regardons comment structurer le transactionnel entre La Coop fédérée et les coops afin d'en diminuer la lourdeur, abaisser les coûts engendrés par la double structure et réduire le dédoublement actuel de nos opérations. La Vision 2020, nous permettra d’être le partenaire dont le producteur agricole a besoin pour passer à travers cette succession de changement. Sur un autre ordre d’idée, j’aimerais vous inviter à notre assemblée générale annuelle (AGA) le 22 mars à la salle L’Opale à Saint-Lin. Pour nos membres de l’Abitibi-Témiscamingue, il y aura une diffusion en simultané. Lors de notre AGA, le Groupe Agéco présentera, à notre demande, une conférence traitant des grands enjeux agroalimentaires des prochaines années. J’aimerais aussi en profiter pour vous souhaiter une excellente année 2017.
André Langlois, agronome
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Directeur développement des affaires et communications Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
30 - 4 - 100 personne qui décide de se remettre en forme. Elle achète tout le kit nécessaire, fait une grosse séance de 3 heures la première semaine, a des courbatures partout, réessaie la deuxième fin de semaine (même si elle a encore mal), décide de prendre une pause et finalement, est déçue d’avoir dépensé pour quelque chose qu’elle ne fait pas. Essayez plutôt de faire 20 petites répétitions de votre nouvelle habitude pendant 30 jours. Par exemple, vous pouvez la faire 15 minutes par jour, du lundi au vendredi, et prendre une pause le weekend. Après un mois, elle sera intégrée à votre routine.
Non, ce n’est pas ma combinaison de cadenas. Ce sont les trois chiffres à retenir de cette chronique. C’est facile, allez-y, dites ces chiffres dans votre tête, vous verrez comment ça se retient bien : 30 - 4 - 100. Maintenant qu’ils sont imprimés dans votre tête, je peux vous expliquer leur signification. J’écris cette chronique le 5 janvier, la période du bilan annuel et des résolutions de début d’année. Comme la plupart des gens à ce moment, vous deviez vous dire qu’il faudrait mieux vous alimenter, améliorer votre santé, faire du sport, passer moins de temps sur Facebook pour passer plus de temps de qualité avec ceux que vous aimez. Généralement, nous nous réveillons le 31 décembre, déçus que cette résolution ne soit demeurée qu’une résolution. Alors, au lieu de prendre une résolution cette année, je vous suggère d’essayer cette formule. Tout d’abord, c’est important de choisir un ou deux éléments que nous aimerions améliorer, apprendre ou créer. Simplement parce que c’est préférable de réussir une ou deux choses, que d’échouer les 20 projets que nous avions entrepris. 30 JOURS POUR CRÉER UNE HABITUDE Pour intégrer une nouvelle habitude, il ne faut pas seulement prendre la décision. Nous devons agir en ce sens plusieurs fois. Pour imager la situation, l’exemple classique est la
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4 MISES AU POINT Il est très facile pour nous d’envisager des mises au point pour notre voiture afin de prévenir les problèmes. Il serait fort pertinent de s’en accorder aussi à nous, surtout dans la période d’intégration d’une nouvelle habitude. Parce que c’est toujours plus facile de retourner dans nos vieilles pantoufles. Je vous suggère de procéder à cette mise au point tous les 25 jours. Celle-ci consiste à se poser quatre questions et d’y répondre honnêtement. • Est-ce que je pose toujours le geste de ma nouvelle habitude? • Est-ce que cette habitude m’apporte des bénéfices? • Est-ce que je continue ou j’arrête? • Qu’est-ce que je peux faire pour m’aider à continuer jusqu’à la prochaine mise au point? 100 JOURS AVANT DE SE DONNER UNE NOTE Il est important d’évaluer si nous avons réussi, ou non. Cependant, il peut être démotivant d’attendre 365 jours avant de faire le constat. Je vous propose de vous évaluer de la même façon que nous portons un jugement sur l’efficacité d’un gouvernement. Nous votons généralement tous les 4 ans, mais nous décidons collectivement dans nos têtes après 100 jours si le nouveau gouvernement est bon ou non. En 100 jours, nous avons eu le temps d’ancrer la nouvelle habitude (30), d’ajuster notre méthode (4), d’obtenir des réussites et de percevoir les effets bénéfiques. Les 265 jours suivants servent à maintenir ce nouvel acquis et de tirer profit des effets positifs.
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Reportage à la ferme
FERME CARIBOU Par Chantal St-André, agr. et Laurence Asselin, agr.
La recherche de performance au meilleur coût et aime s’occuper des entretiens mineurs. Quant à Claudette, elle fait la comptabilité et l’administration de toute l’entreprise. Jasmin et Pascal se consultent pour les décisions ayant un impact majeur sur l’entreprise, et se font confiance pour les décisions relatives au fonctionnement régulier de leur département respectif. Fait surprenant pour une entreprise de cette envergure : plusieurs décisions sont prises sur une base intuitive! Évidemment, elles sont par la suite chiffrées pour être analysées et évaluées! À l’emploi depuis 2009, mais à temps plein depuis 2015, MarcAntoine Bédard est le premier employé à temps plein engagé à la ferme. Il effectue autant les travaux aux champs qu’à l’étable et contribue aussi, avec ses idées, au développement de l’entreprise. Un second employé est dédié uniquement aux traites de fin de semaine. En 2016, les Mathieu ont arrêté de travailler les dimanches!
La famille Mathieu est propriétaire depuis 5 générations de la Ferme Caribou, située à Terrebonne, dans le secteur de La Plaine. Au fil des générations, la ferme a grandement évolué et s’est modernisée. Elle est gérée par Jasmin et Pascal Mathieu, les deux fils de Gilbert et Claudette. Ces derniers sont encore présents à la ferme pour les appuyer. La ferme possède 350 hectares, dont 35 en location. Les principales cultures sont le maïs, le soya et le blé. L’autosuffisance en fourrages et en maïs est atteinte. Le troupeau compte 300 têtes, dont 136 vaches en lactation qui produisent les 195 kg/j détenus.
À la ferme Caribou, l’efficacité est essentielle dans chacune des sphères de l’entreprise. L’objectif principal est d’être le plus rentable possible, en misant sur des produits de qualité, dans le meilleur environnement possible pour les animaux, les champs et les gens qui y travaillent. La ferme a pris un virage depuis les dernières années qui a mené à
Chacun a son champ d’expertise : Jasmin consacre son temps à la gestion du troupeau laitier et sa conjointe, Laure, s’occupe des veaux et de l’alimentation du troupeau. Le couple a trois enfants âgés de 19, 15 et 12 ans. Les deux filles aînées effectuent plusieurs tâches et l’une d’elles exploite même une petite entreprise cunicole. Leur fils ne s’implique pas encore. Pascal quant à lui est responsable de la gestion des champs et sa conjointe, Nathalie, contribue à la traite les fins de semaine et aux travaux aux champs l’été. Ils ont quatre enfants, trop jeunes encore pour se joindre aux travaux. Gilbert aide tous les jours à la traite
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plusieurs modifications et améliorations. Pour les vaches en lait : la construction d’une stabulation libre de 151 logettes, un carrousel de traite de 20 places; l’installation de 7 ventilateurs « Big Ass Fans » de 18 et 24 pieds, la construction d’un silo-couloir pour l’ensilage de maïs, la construction et l’agrandissement de divers bâtiments. Pour les génisses et les vaches taries : la conversion de l’ancienne étable en stabulation libre, dont une partie emménagée en pouponnière pour les veaux, l’achat d’une louve et l’installation d’un automate et de convoyeurs-soigneurs. L’entreprise a aussi acheté des terres (57 ha en 1990 à 350 ha actuellement), du quota (27 kg en 1990 à 195 kg actuellement) et remplacé plusieurs machineries et tracteurs par d’autres, plus gros, plus rapides et plus performants. Au final, on parle d’un investissement de 2,5 millions au cours des trois dernières années. Un second objectif est de continuer l’expansion de l’entreprise dans les prochaines années sans se limiter dans le nombre de vaches ou les superficies de champs. Le choix d’un carrousel de traite reflète bien cette vision à long terme. Pour les Mathieu, trouver de la main-d’œuvre fiable n’est pas, dans l’immédiat, un irritant qui pourrait les inciter à choisir un système de traite robotisée. Ils n’y voient pas suffisamment d’économie de temps et de flexibilité d’expansion. Là où il ne peut y avoir de mécanisation, plusieurs protocoles sont mis en place afin d’atteindre les objectifs et respecter les visions de l’entreprise. Dès la naissance du
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veau, la qualité du colostrum est quantifiée avec un réfractomètre. Il en reçoit ensuite 4 litres et est vacciné. Le moindre signe précurseur de maladie déclenchera une série d’actions. Chaque génisse a une fiche où tout est minutieusement noté. Pour les vaches, toutes les interventions sont notées dans le logiciel de gestion de troupeau Dairyplan. Il y a un suivi post vêlage très serré afin de détecter de façon précoce les désordres métaboliques potentiels tels que l’acétonémie, les fièvres du lait, etc. Ces attentions permettent de réduire les frais vétérinaires au minimum. La détection des chaleurs se fait à l’aide de podomètres, aucune détection visuelle n’est effectuée. Les investissements récents ayant libéré du temps, ils projettent de faire eux-mêmes le taillage des onglons et l’insémination artificielle. Quant à l’alimentation, les rations sont rigoureusement suivies. Le coût et la consommation sont calculés, le prix des divers ingrédients et concentrés sont validés ponctuellement, la matière sèche des fourrages est prise chaque semaine. La stratégie est claire : utiliser les ingrédients disponibles et les moins coûteux, tout en fournissant un environnement confortable et propice aux bonnes performances du troupeau.
Chaque génisse a une fiche où tout est minutieusement noté. Pour les vaches, toutes les interventions sont notées dans le logiciel de gestion de troupeau Dairyplan.
Depuis plusieurs années, les vaches sont saillies par les meilleurs taureaux (100 % Holstein), ce qui a eu pour effet de propulser le troupeau parmi le groupe des 10 % supérieurs selon l’IPV au Canada. Le taux de réforme est d’environ 25 % et 100 % des génisses sont élevées. Cela permet de garantir une relève suffisante et de soutenir l’accroissement du troupeau, tout en maintenant le troupeau fermé Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2017
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Reportage à la ferme
FERME CARIBOU (suite) (aucun achat d’animaux). La production du quota en constante croissance est assurée par l’augmentation de la production par vache et la qualité de l’élevage. Il faut optimiser la croissance des génisses en favorisant leur développement afin d’obtenir des taures pesantes au vêlage tout en abaissant l’âge au premier vêlage, et ce, le plus efficacement possible! Chaque parc est alimenté selon le l’âge moyen des génisses qui s’y trouvent. Les rations sont également ajustées selon les fourrages disponibles et leur analyse. Les poids et hauteurs sont mesurés plusieurs fois en cours d’année afin de suivre l’évolution. Finalement, il est possible d’avoir de bons résultats sans investir trop de temps, mais en évaluant ponctuellement les divers paramètres tels que l’alimentation, le regroupement des animaux, le contrôle de l’environnement, etc. Tout peut se faire efficacement, sans sacrifier la qualité de vie. La communication entre les membres d’affaires de la ferme est primordiale et l’élaboration d’objectifs et de projets communs sont essentiels au développement.
La stratégie est claire : utiliser les ingrédients disponibles et les moins coûteux, tout en fournissant un environnement confortable et propice aux bonnes performances du troupeau.
ALIMENTATION DU TROUPEAU
PERFORMANCES DU TROUPEAU
Vaches taries : • VACHES TARIES ET EN PRÉPARATION VÊLAGE : 2 RTM contenant des proportions adaptées et différentes de : paille, ensilage de maïs, ensilage de foin, maïs grain humide moulu, tourteau de soya et minéral Transilac 4-6
• PRODUCTION PRIMIPARE : 9190 kg (novembre 2016) - MCR combinée primipare à 766 (novembre 2016) - Vêlage à 23 mois, à 635 kg - GMQ : 1kg/jour - Poids à la naissance plus que doublé au sevrage - Poids à la saillie : 430 kg
Vaches en lactation : • GROUPES 1 ET 2 : 2 RTM contenant des proportions adaptées et différentes de : ensilage de maïs, ensilage de foin, paille, maïs grain humide moulu, tourteau de soya, tourteau de canola, fin gluten et minéral Synchro VIP
• PRODUCTION TROUPEAU : 10600 kg (novembre 2016 = 9362 kg 12 mois) - MCR combinée vache adulte à 753 (novembre 2016) • Intervalle vêlage troupeau : 387 jours
Génisses : • 0 - 2 MOIS : Lactoremplaceur Goliath XLR 27-16 et Totalveau • 3 - 10 MOIS : Totalveau et RTM (ensilage de foin (silo ou BR), maïs grain moulu, tourteau de soya, minéral 18-5T) • 10 - 23 MOIS : 4 RTM contenant des proportions adaptées et différentes de : ensilage de maïs (si nécessaire), ensilage de foin (silo ou BR), minéral 18-5T)
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• 2,42 saillies par vache
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INFO COOP
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3 1. C’est au Fairmont Le Manoir Richelieu, dans la magnifique région de Charlevoix, qu’a eu lieu, le 22 octobre, la cinquième édition de la Soirée Synchro 750. Cette soirée, regroupant l’élite des producteurs laitiers du Québec et de l'est de l'Ontario, a comme objectif de récompenser les clients qui obtiennent une MCR totale de 750 ou plus. Félicitations aux représentants des fermes qui étaient présents. 2. Ferme Beaudoin-Bégin 3. Ferme J M & S Forest enr. 4. Ferme Princy 5. Ferme Ronick inc.
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7 6. La Coop Profid'Or investira 100 000 $ dans des travaux visant le réaménagement et la réorganisation de la quincaillerie BMR de L'Assomption. L’embauche de trois personnes est également au programme. 7. Mathieu Bérubé, Ferme Harricana Inc. de Val-d’Or. 8. M. François Charrette, nouveau gérant pour la quincaillerie Unimat de La Sarre. 9. Environ 50 producteurs participaient, le 12 janvier dernier, à notre « Déjeuner-conférence géomatique » à Saint-Liguori. Nous avons échangé, entre autres, sur les nouveaux carnets de champ, les résultats économiques 2016 des applications à taux variables et de l'échantillonnage géo référencé.
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
Conversation de bureau et formulation d’engrais -
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Février apporte ses 28 jours et sa période de calcul des engrais. Cette année, Arthur Grandchamp a décidé de régler ça rapidement pour se consacrer à ses autres tâches. Pour le maïs, ça va être un peu de fumier, un démarreur et un engrais à la volée, point. Arthur va régler ça en quelques minutes en remettant sa collecte de données PAEF. Allons voir ce que notre expert en agriculture durable, Pierre-Luc Brouillette, lui suggérera pour cette importante étape de son plan de fertilisation. « Pierre-Luc, si j’applique un fumier de poulet de chair ce printemps, quelle sera la quantité d’azote disponible? - Dans un premier temps... connaissez-vous la dose? - Oh oui s’cusez. Je vais appliquer quatre tonnes à l’hectare. - Avez-vous une analyse de fumier à me fournir? - Bien sûr, j’ai fait ça... la semaine passée. - Ça va dépendre de votre culture et de la texture de sol et du délai d’incorporation du fumier. Pouvez-vous me fournir ces informations? - Voilà... pour l’analyse, mon sol est un loam, je veux l’incorporer dans les 48 heures et je prévois faire du maïs grain. - Bon, votre analyse indique 28,7 kg/tonne d’azote total; 11 kg/tonne d’azote ammoniacal. Vous aurez donc 48 kg/ha d’azote disponible après l’application de fumier ce printemps. - OK merci. Donc, si je te comprends bien, je dois ajuster
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mon azote disponible chaque fois que je change de type de sol, de date d’épandage et de culture? Exactement. OK! Ça ne sera pas une seule formule démarreur et un peu d’urée en pré-semis? Ce n’est pas impossible, votre expert-conseil pourrait vous préparer un plan de fertilisation adapté à vos besoins. Merci, Pierre-Luc, je vais prendre rendez-vous avec lui. »
Monsieur Grandchamp a pris rendez-vous avec son expertconseil pour établir ses besoins en fertilisants en 2017. Ensemble, ils ont établi deux formules de démarrage étant donné que monsieur Grandchamp cultive du maïs sur des terres trop différentes du point de vue des analyses. Ils ont comblé les besoins avec un combiné FRN-urée appliqué en pré-semis. Les autres cultures sont le soya et l’orge. Comme la ferme ne dispose pas de suffisamment de fumier pour couvrir tous les champs, ils en concentrent l’application sur les cultures de maïs. Le soya nécessite peu d’azote provenant des fertilisants et l’orge est à risque de verse en raison d’une mauvaise synchronisation de l’azote avec les besoins de la céréale en cours de saison. Les experts-conseils de La Coop Profid’Or se feront un plaisir de vous servir.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Jessica Tellier Lambert Josiane Coderre Vincent Chrétien Laurie Lalancette
450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450 916-7744 450 365-5049 819 333-8307 819 444-6469
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
La valorisation des engrais de ferme,
mise à jour économique 2017
Comme chaque année, cette mise à jour est très appréciée. Voici la valeur économique des applications de fumier ou de lisier au printemps par rapport à la valeur des engrais minéraux de 2017. Nous avons déterminé la valeur par tonne de différents types d’engrais de ferme pour un enfouissement en moins de 48 heures sur un loam ou loam sablonneux. Il est bon de mettre à jour ces chiffres compte tenu de l’évolution des prix des engrais minéraux et des facteurs de pertes des fumiers et lisiers. Comme base de calcul, nous avons estimé le prix des engrais de base au printemps pris au plan et les valeurs du CRAAQ pour la valeur fertilisante des engrais de ferme. Il s’agit ici de résultats qui excluent les frais de transport/épandage. Ces frais représentent le plus important poste de dépense à prendre en considération pour obtenir la valeur nette après épandage. Malheureusement, ces frais sont très variables et doivent être adaptés à chaque situation. Ainsi, on observe souvent un écart variant de 2 à 15 $ la tonne. Il faut aussi ajouter le passage au champ pour l’enfouissement.
VALEUR $/TONNE
L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de :
Type de déjection | Application printemps (enlever environ 20 % pour les applications d’automne)
Lisier porc engraissement Lisier porc maternité Lisier porc pouponnière Lisier vache laitière Fumier poulet grill (mâle) Fumier pondeuse Fumier vache-veau Fumier vache laitière Fumier bovin engraissement
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2017 7,4 4,8 4,8 5,8 50,7 62,9 9,6 10,0 12,2
- Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)
-
Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.
450 759-4041, poste 219
Isabelle Leblanc, T.P.
450 759-4041, poste 265
Jonathan Beaudry
450 803-5494
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Joël Zummo, agr. Directeur production porcine Centre de services des deux rives joel.zummo@lacoop.coop
Produire mieux pour produire plus Fait à noter, comme présenté aux éleveurs à Drummondville l’automne dernier, ce projet est aussi une opportunité de développement pour les éleveurs indépendants qui peuvent y voir l’occasion d’un investissement stratégique qui sécurisera la pérennité de leur entreprise porcine en ayant des porcelets en santé provenant d’une maternité qui respecte toutes les normes du bien-être animal.
Depuis plusieurs années le Centre de Services des Deux Rives et ses partenaires d’affaires travaillent à accroître la compétitivité de sa filière.
Vous êtes intéressé par ce projet et voulez en savoir davantage? Eh bien, n’hésitez pas à communiquer avec votre expert-conseil CSDDR.
INFO MARCHÉ VIP Nous constatons que grâce à tous les efforts fournis et aux résultats obtenus, nous pouvons entamer une nouvelle phase de développement. À partir de maintenant, avec les outils disponibles, ainsi que l’innovation au quotidien, nous allons de l’avant. Nous produisons mieux pour produire plus. Dans cette chronique périodique qui sera j’en suis persuadé, profitable pour tous, votre équipe porc vous fera mention des différentes actions prises par le CSDDR et son réseau qui permettront un développement rentable tant pour les clients que les filières intégrées.
En projet-pilote jusqu’à tout récemment, ce nouveau service exclusif aux éleveurs membres de la filière coop est maintenant disponible à tous nos clients. L’Info Marché VIP est une téléconférence mensuelle (avec support informatique WebEx) dirigée par Alexandre Saint-Jacques, directeur principal, Risques et Marchés Financiers. Durant cette conférence d’environ 60 minutes, M. SaintJacques relate les tendances du marché des grains, viandes et devises. Il émet aussi certains commentaires sur les opportunités de protections boursières.
Bonne lecture!
FERMES BORÉALES Depuis le 29 juin 2016, la première maternité des Fermes Boréales, située au Témiscamingue, a sevré ses premières bandes de porcelets vers un site de pouponnières en Montérégie. Puisque deux coopératives de notre groupe (Comax et Covilac) sont actionnaires à raison de 600 truies chacune, c’est plus de 30 000 porcelets Boréales qui seront élevés par le CSDDR dans la prochaine année. L’actionnariat de vos coopératives dans Fermes Boréales sera grandissant au cours des prochaines années et permettra à notre réseau d’améliorer la santé des filières et du même coup, d’améliorer leur marge de profit.
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Nous sommes convaincus que ce genre d’outils est maintenant indispensable et doit faire partie de la stratégie de chacun de nous en production porcine. C’est pourquoi nous vous encourageons fortement à faire partie du groupe. Pour participer à ces rencontres téléphoniques, connaître les conditions d’inscription annuelles ou pour toute autre information, nous vous invitons à communiquer avec votre expert-conseil.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Stéfanie Archambault
450 759-4041, poste 333 450 759-4041, poste 262
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Investissements de La Coop Profid'Or À LA QUINCAILLERIE BMR L'ASSOMPTION
« En investissant dans cette quincaillerie BMR, nous perpétuons à la fois une initiative qui avait été mise sur pied par les producteurs agricoles locaux en 1912... »
Joliette, le 9 décembre 2016 – La Coop Profid’Or investit 100 000 $ dans le réaménagement et la réorganisation de sa quincaillerie BMR à L'Assomption. Le magasin demeurera ouvert durant les travaux, qui s'échelonneront de la fin janvier au début du printemps 2017. « Nous sommes très fiers d'effectuer ces investissements afin de mieux servir notre clientèle de la région de L'Assomption, » déclare le président de La Coop Profid’Or, Robert Perreault. « En investissant dans cette quincaillerie BMR, nous perpétuons à la fois une initiative qui avait été mise sur pied par les producteurs agricoles locaux en 1912 pour avoir accès à des produits de qualité, tout en élargissant cette mission et en offrant des services à l'ensemble de la population. Il s'agit d'un héritage qui est très important pour nous. » La quincaillerie BMR L'Assomption, à laquelle est adjointe une station-service Sonic, verra son intérieur totalement réaménagé et comprendra cinq départements pour la quincaillerie, le dépanneur, la machinerie petit moteur, l'agriculture et l'équestre. Trois nouvelles embauches sont prévues. L'identité visuelle et l'organisation interne du magasin seront en outre complètement revues, comme l'explique le directeur des quincailleries pour La Coop Profid'Or, Martin Arseneault.
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« Il y aura notamment deux caisses différentes, l'une rapide pour les clients du dépanneur et de la station-service, et l'autre régulière pour la quincaillerie. Cela nous permettra d'être plus efficaces et de satisfaire au mieux les besoins respectifs de nos clientèles. La nouvelle allure et l'organisation de BMR L'Assomption seront présentées au public à l'occasion d'un grand lancement le printemps prochain, alors soyez à l'affût! » lance M. Arseneault. La Coop Profid’Or remercie la clientèle de BMR L'Assomption de sa compréhension pendant les travaux.
À PROPOS DE LA COOP PROFID’OR La Coop Profid’Or est une coopérative offrant des services agricoles depuis 1912. Avec un chiffre d’affaires de 200 millions, elle couvre les besoins des producteurs d’une partie de la Mauricie, de Lanaudière et des Basses-Laurentides, de l’Abitibi et du Témiscamingue. Par ses 220 employés, elle offre des services dans 14 places d’affaires, dont 5 quincailleries BMR situées à Joliette, L’Assomption, St-Jacques, St-Lin-Laurentides et St-Benoît de Mirabel et 3 quincailleries Unimat situées à Amos, La Sarre et Ville-Marie. 1112 fermes sont membres propriétaires de La Coop Profid’Or et 1214 personnes sont membres partenaires.
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
État de la situation et un poids spécifique plus élevé. On récolte aussi plus rapidement ce qui diminue, par le fait même, certaines pertes. La science continue année après année à faire progresser le potentiel de la terre.
15 janvier 2017, j’aurais pu prendre la chronique des grains de janvier 2016 et en faire un copier-coller tant la situation présente ressemble à s’y méprendre à celle de l’an dernier. Premièrement, la récolte locale et nord-américaine ressemble en tout point à la récolte 2015 tant pour son excellente qualité que pour son humidité globale relativement basse. Les rendements au Québec sont, selon moi, comparables, tandis qu’aux États-Unis, ils sont légèrement plus élevés par rapport à l’an dernier. Étant donné que les superficies ensemencées ont augmenté un peu partout, cela se traduit par une augmentation substantielle des récoltes. Vous vous rappelez sans aucun doute qu’en janvier 2015, on parlait d’une récolte de maïs record aux É.-U. avec 14,216 milliards de boisseaux. Ce record a rapidement été battu par la récolte de l’automne 2016 qui a été de 15,148 milliards de boisseaux. Il y a quelques années, les Américains avaient connu toute une récolte avec des conditions idéales et avaient atteint un sommet de 165 boisseaux/acre. On se demandait alors s’ils parviendraient de nouveau à ce plateau. La courbe des rendements ne cesse de croître depuis ce temps et atteint aujourd’hui 174,6 boisseaux/acre. On a beau dire que la température a été propice, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte. Par exemple, la génétique, la régie de culture, la qualité des sols qui s’améliore par le changement des méthodes culturales, le nivellement, le drainage et le géopositionnement. De plus, les équipements se perfectionnent et rendent possible un ensemencement plus rapide. On gagne ainsi des unités thermiques favorisant une meilleure qualité
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Du côté de la fève soya, le même modèle s’applique avec une récolte américaine de 4,3 milliards de boisseaux comparativement à 3,9 milliards au courant des deux dernières années propulsant ainsi les stocks de fin d’année de 197 millions de boisseaux à 420. Localement, nous avons aussi connu notre meilleure récolte à vie dépassant le million de TM. Considérant que plus de 90 % de ces tonnes s’en vont à l’exportation, les besoins en espace et en bateaux ne cesse d’augmenter et de mettre une pression sur la logistique au moment de la récolte, dans la mesure où plus de 60 % de la fève est livrée en octobre et novembre. L’Amérique du Sud (Brésil et Argentine) connaît actuellement de bonnes conditions de croissance et se prépare à augmenter encore les quantités de fèves soya. Compte tenu du changement de garde aux États-Unis, la Chine a accéléré la prise de possession de soya en novembre et décembre dans l’attente du dévoilement des politiques économiques du nouveau chef d’état américain. Assisterons-nous à un refroidissement des relations sino-américaines au profit du Brésil? La prochaine année risque d’être fertile en rebondissements à l’échelle mondiale. Le Canada subira sans aucun doute les nouvelles volontés de ses partenaires et concurrents et nous devrons soit défendre nos positions dans la mesure du possible, soit nous adapter à la loi du plus fort qui dicte les règles du marché. Nous devons demeurer optimistes vis-àvis de ces incertitudes, le passé nous ayant déjà démontré notre capacité de résilience avec, entre autres, l’avènement du libre-échange en 1989. Bon hiver!
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La chronique
AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca
Avis d’ébullition tration, peuvent contaminer l'eau et la rendre insalubre et dangereuse. Et ce, malgré un traitement de l'eau! La situation est-elle différente sur nos fermes? Eh bien, non, elle peut même être pire!
Avez-vous remarqué ces derniers mois les avis d'ébullition ou de non-consommation d'eau de différentes municipalités au Québec? Aux nouvelles, ils en font régulièrement l'annonce. Ces mêmes municipalités ont pourtant un réseau d'aqueduc qui fournit habituellement une eau salubre et consommable. L’eau y est dans la majorité des cas traitée avec du chlore (traitement qui est le moins cher) ou avec d'autres procédés reconnus, comme l’ozonation. Pourquoi, alors, ces avis de non-consommation directe de l'eau surgissent-ils? C’est parce que nous avons affaire aux biofilms! Qu'est-ce que le biofilm? Il faut d’abord comprendre que l'eau contient différents minéraux qui proviennent de son contact avec le sol. On y retrouve aussi toute une population de bactéries, levures, champignons, algues et virus. On peut dire que l'eau est vivante par la présence même de ces organismes. Ce sont justement ces derniers qui seront présents dans les canalisations utilisées pour amener l'eau là où elle sera consommée. Ces divers organismes vont s'attacher aux surfaces intérieures des canalisations et travailler en synergie les uns avec les autres pour sécréter différentes substances qu'on appelle le biofilm, un produit habituellement glissant ou gluant au toucher. Ces organismes profitent de cette sécrétion pour se protéger, se nourrir, se reproduire et augmenter leur population. Lorsque le biofilm devient important en quantité et/ou qu'une perturbation chimique ou physique survient — lors de travaux de voirie ou de changement de pression d'eau à l'intérieur des canalisations par exemple —, des particules chargées de germes se détachent du biofilm et, dépendamment de leur concen-
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L'eau qui arrive par les canalisations, que ce soit de puits artésiens, de puits de surface (c'est pire), ou d'un aqueduc municipal (même traité), se trouve occupée par divers organismes vivants qui, naturellement, vont former un biofilm. Où je considère que c'est pire, c'est surtout dans les poulaillers où l’on reçoit de jeunes poussins ou dindonneaux. Pour recevoir de jeunes oiseaux, nous nous devons d'avoir une température d'accueil élevée afin que ceux-ci soient confortables. Celle-ci réchauffera les canalisations d'eau que l'on retrouve à l'intérieur des poulaillers. Malheureusement, il n'y a rien de mieux pour favoriser la prolifération du biofilm. Qui plus est, la consommation d'eau est peu élevée pendant les premières semaines d'âge des oiseaux, il y a donc un faible débit qui favorisera aussi la formation de biofilm. C'est pourquoi il est extrêmement important de traiter l'eau avant son arrivée dans le poulailler afin de détruire le plus possible (sinon totalement) les organismes vivants s'y retrouvant. S’ils ne sont pas totalement détruits, il y aura formation de biofilm dans les canalisations du poulailler qui pourra amener soit une infection répétitive chez vos oiseaux ou, plus souvent encore, une baisse de performance : pic de ponte difficile à atteindre, déséquilibre de la flore intestinale (qui peut amener une litière humide), un gain de poids non optimal ou une conversion alimentaire moyenne. Nous verrons dans le prochain article différents moyens de traiter l'eau pour contrer ces baisses de performance.
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LA COOP PROFID’OR MERCREDI 22 MARS 2017 À LA SALLE L’OPALE ET EN REDIFFUSION À ROUYN-NORANDA Salle L’Opale : 510, rue Saint-Isidore, Saint-Lin-Laurentides Rouyn-Noranda : lieu à confirmer Convocation à 9 h 30
CONFÉRENCE
Turbulences et perspectives! Par Catherine Brodeur, agr., M.Sc. Vice-présidente, Études économiques chez Groupe AGÉCO Tout bouge autour de nous : préférences des consommateurs, environnement d’affaires, encadrement réglementaire, environnement politique. Après une année 2016 riche en événements à l’échelle nationale et internationale, à quoi peut-on s’attendre pour 2017? Cette conférence propose un bref retour sur les principaux événements de 2016 et un tour d’horizon des enjeux qui influenceront, positivement ou négativement, les principales productions agricoles au Québec. Sans contredit, 2017 apportera son lot de surprises!
La Coop Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor
JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-JACQUES
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ST-BENOIT AMOS LA SARRE VILLE-MARIE
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