Journal agricole Le Progrès fév-mars 2018

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

Quelques tendances pour 2018!

Mot du directeur général AGA et conférencier Chronique innover en gestion Coop Novago - Comité de direction Reportage à la ferme Info Coop | Offre d’emploi Plateforme numérique Chronique des grains Chronique végétale Chronique en agriculture durable Chronique en production laitière Chronique en production porcine Chronique avicole Publicité FRAQ

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :

Jacques LeBlanc, poste 362

Adjointe :

Mireille Bilodeau

Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :

Imagine Design

Tirage :

2000 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Chers membres, clients et employés, Avant toute chose, j’aimerais vous souhaiter une bonne et heureuse année, santé et succès dans tout ce que vous entreprendrez. En ce début d’année, il est toujours pertinent d’avoir une vue d’ensemble des grands mouvements qui peuvent influencer notre agriculture. Commençons donc ce bref tour d’horizon avec les grains. Selon les prévisions de Financement agricole Canada (FAC), en ce début 2018, les stocks mondiaux de grains sont élevés et la météo est de plus en plus imprévisible, ce qui complique les prédictions. Par contre, il semblerait que les intentions d’ensemencement de maïs aux É.-U. seraient importantes, ce qui influencerait son prix à la baisse. Toujours selon FAC, les prévisions de croissance sont positives pour le secteur porcin, le bétail, la volaille et la production laitière. Concernant la devise, le huard relativement faible en ce début d’année aide à nos exportations et, malgré tout, supporte le faible prix des grains et du porc. Aucun grand changement à l’égard de notre dollar n’est à prévoir en 2018. Comme l’économie se porte bien, une seconde augmentation des taux d’intérêt est probable. Qu’adviendra-t-il de l’ALÉNA? Le statu quo n’étant pas une option possible pour nos voisins du sud, il est particulièrement difficile d’entrevoir le résultat. Espérons que nos gouvernements conserveront leur promesse sur le maintien de la gestion de l’offre. Au moment d’écrire ce texte, il n’y avait toujours pas d’entente. Ce qui est certain, l’être humain aura toujours besoin de se nourrir et il y aura toujours des producteurs agricoles pour les approvisionner. Par contre, nous remarquons depuis quelques années une influence grandissante du consommateur sur nos pratiques de production. D’ailleurs, découlant du sommet sur l’alimentation, le gouvernement du Québec a identifié sept cibles orientant le secteur d’ici 2025. Trois de ces cibles auront pour effet d’influencer les méthodes de productions, soit celles; d’augmenter la part des entreprises agricoles ayant implanté des pratiques durables; de doubler la superficie en production biologique; et l’amélioration de la valeur nutritive des aliments transformés au Québec. De plus, les grandes tendances alimentaires mondiales auront certainement un effet à moyen long terme sur les consommateurs québécois. L’entreprise Mintel, une référence mondiale en alimentation, confirme que les consommateurs désirent une transparence totale dans la fabrication des produits, des aliments sains, des nouvelles sensations orientées sur les textures des produits, des achats alimentaires en ligne et la science comestible. Concernant ce dernier point, un concept un peu plus flou, nous retrouvons les produits tels que le lait et la viande fabriqués en laboratoire plutôt que par les animaux. Cela peut paraître farfelu de notre point de vue, mais Mintel mentionne que General Mills, Tyson, Cargill, Unilever et le milliardaire Bill Gates ont investi considérablement dans ce secteur en 2017. Notons aussi les grandes tendances : le « sans gluten », le « sans lactose », le végétalisme et les protéines à base d’insecte. Tous ces penchants influenceront certes notre agriculture à court et moyen terme. L’être humain doit manger et les producteurs agricoles ont une grande expertise à produire cette nourriture en abondance. Par contre, il est important d’admettre que ces nouvelles tendances alimentaires sont présentes et qu’elles deviennent petit à petit beaucoup plus répandues qu’on le pense. Face à ce changement graduel des habitudes de consommation, il faudra nous adapter. Il y aura certainement plusieurs occasions à saisir. En ce sens, votre coopérative veut être à l’avant des besoins de ses membres. La création de votre nouvelle coopérative Novago, par l’augmentation de sa masse critique, sera davantage en mesure de développer de nouvelles expertises pour vous soutenir dans des productions de niche et de spécialité. André Langlois, agronome


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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LA COOP PROFID’OR MERCREDI 21 MARS 2018 CONVOCATION POUR 9 h 30 Membre de Lanaudière-Laurentides

SALLE L’OPALE 510, rue Saint-Isidore, Saint-Lin-Laurentides

Membre de l’Abitibi-Témiscamingue en rediffusion en direct

CENTRE DES CONGRÈS LE NORANDA 41, 6e Rue, Rouyn-Noranda

CONFÉRENCE

Le point sur l'actualité agricole : Québec vs monde Par Nicolas Mesly, agr. Reporter photographe et agronome

Comme toujours, de grands enjeux se passent dans le monde agricole et la conférence permettra de faire le point sur certains d’entre eux tel que l’ALENA, le TPP, UE, L’Inde et le Québec.

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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Directeur développement des affaires et communications Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Que ferons-nous de tous ces humains! zon de 2 ou 3 ans, de remplacer leurs serveurs par une tablette électronique afin d’économiser des coûts. Selon le site des restaurateurs du Québec, le domaine de la restauration représentait 218 000 emplois en 20163. Eh bien, prenons un chiffre positif. Imaginons que le remplacement de tous ces serveurs par une tablette représente seulement 20 % des emplois. Cela fait tout de même une perte de 43 600 emplois en 2-3 ans pour le Québec. Nous pouvons croire qu’il ne sera pas facile pour ces personnes de se trouver un emploi à salaire équivalent ou meilleur. Il semblerait que le gouvernement québécois travaille déjà sur cet enjeux4, mais nous devons passer à l’action. Intriguant, n’est-ce pas? L’objectif de ce texte est de nous faire prendre conscience des enjeux de la robolution1. En résumé, ce concept (révolution) est le remplacement d’un humain par un robot pour exécuter la même tâche. Nous influençons et subissons tous l’avancée en ce sens. Il serait sage de prendre une pause et se questionner sur la façon dont nous désirons intégrer ces technologies dans la société moderne. Des décisions globales s’imposent parce que, généralement, les entreprises privées implantent ces robots et les impacts se font ressentir tant dans les villages que pour les états. D’ailleurs, Desjardins écrit ceci à ce sujet; « Où tracer les limites? Au-delà de l’enthousiasme qu’elles suscitent, les nouvelles technologies placent les États devant deux obligations. La première est d’en faire profiter leur population. La seconde est de permettre aux travailleurs (actuels et futurs) de s’adapter pour prévenir la création d’une classe d’exclus et l’accroissement des inégalités. »2 Nous avons tous déjà vu ou entendu parler des robots de traite pour les vaches laitières effectuant un travail mécanique, mais les robots prennent aussi leur place rapidement dans le secteur des services. Plusieurs d’entre nous avons déjà commandé notre repas chez McDonald’s à partir d’une tablette géante. Mais désirons-nous perdre le plaisir de la relation humaine d’un bon serveur dans notre restaurant préféré? Tous les restaurants haut de gamme maintiendront probablement leurs serveurs de qualité, mais que fera la masse des restaurants moyens? Supposons que la majorité des restaurants moyens du Québec décident, dans un hori-

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Alors, individuellement, quelle est la solution? Elle passe essentiellement par l’éducation. Dans un premier temps, il faut se demander si notre travail est menacé à court ou moyen terme par la robolution. Dans un deuxième temps, identifier des formations d’avenir et commencer dès maintenant à acquérir ces compétences. Parce que, pensez-y, il est beaucoup plus long de développer de nouvelles habiletés que de perdre son emploi! Pour vous aider à vous orienter, voici cinq compétences à développer : l’intelligence sociale, la résilience, la transdisciplinarité, la littératie des nouveaux médias et la collaboration virtuelle. Pour en savoir un peu plus, je vous invite à aller lire l’explication de ces compétences sur le site de l’Observatoire compétences-emplois5. Voici une occasion en or de vous démarquer. Vous êtes privilégié! Pourquoi? Parce que ce n’est pas tout le monde qui a lu cet article jusqu’à la fin. Un bonus pour vous, un rapport de Linkedin (en anglais) sur les emplois émergents publié en décembre 20176.

1 http://www.lesaffaires.com/blogues/l-economie-en-version-corsee/les-robots-tuentnos-emplois-un-graphique-le-prouve/599517 2 http://images.transcontinentalmedia.com/LAF/lacom/nlles_technos_revolution.pdf 3 http://www.restaurateurs.ca/portrait-delindustrie?gclid=EAIaIQobChMI8bCIjOzc2AIVXVgNCh0whwtrEAAYASAAEgJflPD_BwE 4 http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/499114/l-asdeq-et-leconomie-robotisee 5 http://www.oce.uqam.ca/article/competences-futur/ 6 http://images.transcontinentalmedia.com/LAF/lacom/Skills%20LinkedIn%202018.pdf

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Le comité de direction de La Coop Novago Comme vous le savez déjà, La Coop Profid’Or fusionnera le 8 avril 2018 pour devenir La Coop Novago qui rassemblera les coopératives Profid’Or, Agrivert, Univert et Agrodor. Les travaux avancent bien pour que tout soit fin prêt pour le déploiement de cette nouvelle coopérative. C’est ainsi qu’en décembre dernier, La Coop Novago a procédé à la nomination de son comité de direction et nous désirons vous le présenter. Notez que pour l’instant, les structures et les contacts demeurent les mêmes dans toutes les coopératives. Notez également que les personnes nommées sur le comité de direction de La Coop Novago continuent d’assumer leur rôle dans leurs coopératives respectives, et ce, jusqu’au 8 avril. Vous pouvez lire l’avis de nomination complet à cette adresse : http://bit.ly/2BPWinK

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1- DANY CÔTÉ, AGR. Directeur général

4- BENOIT FOREST, T.P. Directeur végétal

7- SIMON MAGNY, T.P. Directeur ruminants

2- CHANTAL CHARBONNEAU, CRHA Directrice des ressources humaines

5- JASMIN GIBEAU Directeur développement des affaires et projets spéciaux

8- SYLVAIN ROUSSY, CPA, MBA Directeur financier stratégique

3- CHRISTIAN BERTRAND, CPA CA Directeur financier opérations

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6- MARIE-JOSÉE CLÉMENT Directrice détail

9- YAN LÉGARÉ, AGR. Directeur logistique et opérations

10- JACQUES PAIEMENT Directeur monogastrique et grains 11- VALÉRIE OUELLET Directrice des communications et secrétariat général

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Reportage à la ferme

FERME MAGHIKA Par Laurence Asselin, agr. Expert-conseil en production laitière, ruminants et équin

Design et conception de la pouponnière les génisses sevrées) et six parcs individuels pour les veaux naissants. Une grande attention a été portée au confort et à la ventilation.

CONFORT La pouponnière est spacieuse, bien éclairée, ventilée et chauffée adéquatement. Les veaux ne manquent plus de place puisqu’ils disposent d’une aire de couchage de trente à trente-cinq pieds carrés. En moyenne, les parcs n’accueillent pas plus de cinq veaux, mais pourraient en contenir huit, tout en respectant la norme de vingt-quatre pieds carrés par veau.

Ventilateurs

Comme les fermes grossissent rapidement, l’espace pour héberger le troupeau se restreint peu à peu. Les producteurs essaient d’optimiser le plus possible les places disponibles dans l’étable, rénovant même des parties moins utilisées. C’est ce qui a poussé les Allard à construire une nouvelle pouponnière. En effet, avec l’augmentation du nombre de têtes dans leur troupeau, il devenait de plus en plus difficile d’élever les veaux dans le même espace. Ils étaient plus entassés, et la qualité de l’air n’était pas adéquate. Plusieurs d’entre eux tombaient malades, bref, la situation n’était pas optimale. Pour faire suite à ce constat, ils ont visité quelques fermes, consulté un ingénieur et divers spécialistes afin de concevoir une pouponnière selon les règles de l’art. En fonction depuis 2013, ce nouveau bâtiment d’une capacité d’environ trente veaux est séparé de l’étable principale. On y retrouve trois parcs (deux avec un accès à la louve et un autre pour 6

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Les parcs sont nettoyés au complet deux fois par semaine et l’aire d’alimentation (près des mangeoires et de la louve) est nettoyée tous les jours. Cela est très simple et demande peu de temps puisque la chaîne du nettoyeur passe dans la pouponnière. Ils utilisent de la ripe de bois pour garder les génisses propres et au sec, un point à considérer afin de réduire les risques de maladie. Rappelons qu’une bonne ventilation et un environnement sec sont essentiels pour maintenir un bon niveau de santé et réduire l’incidence des pathogènes. Quant à la lumière, trois rangées de néons éclairent les animaux et fonctionnent selon l’horaire de l’étable des vaches en lactation : ils ouvrent à 4 h et ferment à 22 h. Les veaux naissants séjournent environ une semaine dans un parc individuel dans le but de s’assurer qu’ils boivent bien et qu’ils sont en santé avant de les placer en groupe. Cela permet de leur servir le colostrum, puis de commencer le lait de remplacement. Les veaux sont ensuite transférés dans le parc des plus jeunes, à la louve. Lors du sevrage, les génisses demeurent encore quelque temps dans la pouponnière, sans avoir, bien sûr, accès à la louve. Pour faciliter leur travail et diminuer le stress des

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Unités de chauffage

animaux, les éleveurs regroupent le sevrage de plusieurs génisses afin de les déménager ensemble vers l’étable entravée.

VENTILATION ET CHAUFFAGE Pour les Allard, la ventilation est cruciale pour maintenir une température et une humidité relative adéquates (dans la littérature, les valeurs recherchées sont de 10 à 17 °C et 70 à 80 % d’humidité pour des veaux de 0 à 4 mois [Laurent Larouche ing., Symposium des bovins laitiers, 2006]). Le système utilisé à la ferme est simple : on retrouve une entrée d’air, deux unités de chauffage au propane et trois ventilateurs. Ils sont situés sur deux murs parallèles, sur la longueur du bâtiment. Sur un premier mur, il y a l’entrée d’air ainsi que les deux chaufferettes. Sur l’autre mur, il y a trois ventilateurs qui tirent l’air en dehors de la pouponnière. La température est maintenue à 10 °C.

Par exemple, en hiver, lorsqu’il fait plus chaud dans le bâtiment (> 10 °C), l’entrée d’air s’ouvre. Si l’air qui y entre est trop froid, les unités de chauffage se mettent en marche pour le réchauffer à la bonne température, avant de le redistribuer près des veaux. Les trois ventilateurs fonctionnent lorsque nécessaire, mais au moins un ventilateur est en marche pour sortir l’air vicié de la pouponnière. Le tout est géré par une boîte de contrôle dans laquelle différentes consignes de température et autres sont entrées. L’ajout de cette pouponnière a paru à différents niveaux : le temps requis pour s’occuper des veaux, le meilleur développement des génisses, un gain de trois mois sur l’âge au vêlage et une diminution des maladies. Désormais, les taures vêlent en moyenne à 22-23 mois, comparativement à 25-26 mois en 2013-2014. Étant donné que la croissance s’est améliorée, elles peuvent être saillies plus rapidement et vêler un peu plus tôt. Pour ce qui est du temps accordé aux soins des veaux, les producteurs gagnent environ une heure par jour par rapport à leur installation précédente puisque la tournée dans la pouponnière se fait plus efficacement. Finalement, l’essentiel est d’y aller sans compromis, d’opter pour le confort et une bonne ventilation.

Les veaux naissants séjournent environ une semaine dans un parc individuel dans le but de s’assurer qu’ils boivent bien et qu’ils sont en santé avant de les placer en groupe.

ALIMENTATION DES VEAUX • 0-2 mois : lactoremplaceur Goliath 27-16 XLR et aliment Totalveau • 2-4 mois : aliment Totalveau

Entrée d’air

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INFO COOP 1

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1- 5 à 7 avicole : C'est le 20 décembre dernier que l'équipe technique avicole de La Coop Profid'Or tenait un de ses 5 à 7 pour terminer l'année dans la bonne humeur et en profiter aussi pour faire une présentation technique sur la bronchite infectieuse qui sévit actuellement au Québec. 2. Tournoi de Dek Hockey : L’équipe de La Coop Novago a gagné le tournoi de Dek Hockey du Club Holstein de Lanaudière. Félicitations!

OFFRE D’EMPLOI

Un nouveau défi pour vous! Vous aimez conseiller les gens, livrer les produits à temps ou prendre soin des animaux, nous avons une offre pour vous. Joignez notre coopérative dans les régions de Mauricie | Lanaudière | Laurentides | Nominingue | Abitibi et Témiscaminque pour les emplois suivants : • Commis quincaillerie • Commis cour – entrepôt

• Chauffeur classe 1 ou 3 • Ouvrier de ferme

• Manœuvre de plan d’engrais

Envoyez-nous votre c.v. à emploi@profidor.qc.ca

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Déploiement de L’ESPACE CONNECTÉ pour les producteurs

L’espace connecté, un projet d’envergure, est un site personnalisé pour chaque producteur afin d’optimiser et simplifier la gestion de la ferme. Cet espace connecté est présentement en projet pilote dans le réseau Coop et nous avons l’opportunité de vous offrir cet outil efficace et simple d’utilisation. Pour le producteur, vous constaterez plusieurs avantages à utiliser cette plateforme numérique. Par votre lien personnalisé, vous aurez accès par le web à : • • • • • •

Vos factures Vos états de comptes À Lactascan Au Carnet de champ Vos PAEF D’autres documents déposés par votre Expert-Conseil tel que les analyses de fourrage et de sol

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De plus, par cette plateforme numérique, vous pourrez maintenant commander vos moulées par texto. Comment se fera le déploiement? Nous avons commencé le déploiement en invitant un premier groupe de producteur le 29 janvier 2018 et le reste des invitations se fera graduellement afin d’inviter la majorité de notre clientèle au courant de 2018. Lorsque vous recevrez le courriel d’invitation, vous avez simplement à cliquer sur le lien, vous créer un mot de passe et suivre les indications du site. Votre Expert-conseil a aussi été formé sur cette plateforme et il pourra vous aider aux besoins. Pour ce projet, La Coop fait appel à la méthode agile pour déployer les fonctionnalités et outils numériques en phases successives. Des fonctionnalités et des outils se grefferont donc à la plate-forme au fil des mois.

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Prenez la relève

Desjar Desjardins dins Entreprises Entreprises Lanaudièr Lanaudière e

275, 275, rue Beaudry Nor Nord, d, Joliett Joliette e 450 450 756-0999 756-0999 • 1 888 9 959-1159 59--11159

Sylvain Sylvain P Poirier, oirier, agr. agrr. Directeur, Directeur, développement développement des affaires affaires Poste Poste 7001719 7001719

Sylvie Campeau, agr.. S ylvie C ampeau, agr P Poste oste 77001703 001703

Vincent Houle,, agr agr.. V incent Houle P Poste oste 77001442 001442

Patric Ménard, agr.. P atric Ménar d, agr Poste P oste 77001715 001715

Ale Alexandre xandre P Payette ayette P Poste oste 70 7001439 01439

Jean-Luc Petit, Petit, agr agr. r. Poste P oste 77001459 001459

Raymond, agr. Martine R aymond, agr r. Poste P oste 77001721 001721

Hélène St-Louis, St-Louis, agr. agr. M.B.A. M.B.A. P Poste oste 77001484 001484


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Comptez sur les conseils de notre équipe spécialisée en agriculture et en transfert d’entreprise. desjardins.com/agricole

Desjar Desjardins dins Entreprises Entreprises Laur Laurentides entides Sud 370, 370, boul. boul. de la Seigneurie Ouest Local Local 3 300, 00, Blain Blainville ville 450 450 430-8430 430-8430 • 1 866 4 430-8430 30-8430

Benoît Benoît Cormier, Cormier, B.A.A. B.A.A. Directeur, Directeur, développement développement des affaires affaires Poste Poste 7072944 7072944

Dominique Forget, Forget, agr. agrr. Poste Poste 7072805 7072805

Maxime Bélanger, Bélanger, agr. agr. Poste Poste 7072823 7072823

Julie Gaboury Poste Poste 7072930 7072930


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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Saison de maïs sauvée par septembre! 14 Janvier 2018, le USDA publiait vendredi dernier son plus récent rapport concernant l’évaluation de la récolte 2017. C’est avec surprise que l’on a constaté une augmentation des rendements de maïs à 176,6 boisseaux/acre, ce qui est en fait le nouveau record absolu. Souvenez-vous qu’en août dernier, les analystes étaient sceptiques quant aux rendements annoncés à 169,5 boisseaux/acre, les estimant plutôt à 163 boisseaux/acre. L’absence de sécheresse et de canicule a grandement contribué à bâtir ce rendement. Avec cette récolte imposante, les stocks de fin d’année passent donc de 2,293 M de boisseaux à 2,477 M. Ce n’est sûrement pas un facteur qui poussera le marché de Chicago vers la hausse, surtout que la production du Brésil ne semble pas très affectée par La Niña (un phénomène climatique lié au Pacifique), puisque la récolte d’hiver vient d’être rehaussée de 100 000 TM à 92,3 M de TM. Même si la pluie a été au rendez-vous au Brésil, la situation est tout autre en Argentine, où la sécheresse affecte beaucoup la production de maïs et de la fève soya. Pour ce qui est de la fève soya, les rendements américains ont été établis à 49,1 boisseaux/acre relativement à 52 en 2016. L’augmentation des superficies ensemencées a, par contre, donné une récolte de 4,392 M de boisseaux, comparativement à 4,296 en 2016. Cet hiver, il se produira au Brésil quasiment la même quantité de fèves, soit 4,056 M de boisseaux. Comme dans le cas du maïs, l’Argentine aura plus de difficulté à augmenter ses chiffres de récolte à cause de la sécheresse. Localement, la récolte de maïs a connu un dénouement heureux et surprenant. L’apport de chaleur en septembre et octobre a permis au maïs d’atteindre sa maturité, pour faire en sorte que les rendements ont été excellents. Même si la qualité globale fut quelque peu en deçà des dernières années, nous sommes parvenus à avoir un poids spécifique moyen d’environ 67-68 kg/hl. Un bas niveau de toxine (DON) est aussi observé, possiblement le résultat d’un été frais. Compte tenu du climat frais généralisé un peu partout dans le Nord-Est américain tout au long de l’été, les résultats sont assez semblables d’une région à l’autre, tant au Québec qu’en Ontario.

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Depuis la fin de la récolte, le marché boursier a quelque peu fléchi, étant à la recherche de facteurs stimulants qu’il n’arrive pas à trouver. Des facteurs comme une récolte abondante, une météo profitable au Brésil, des exportations au ralenti et même, dernièrement, la production d’éthanol inférieure à celle de la dernière année n’apportent pas beaucoup d’optimisme pour ceux qui espéraient voir les prix grimper en haut des 200 $/TM FOB à la ferme. Mince consolation, les céréales ne contribuent pas à remplacer le maïs dans les recettes de moulée en raison de leur rareté. Que nous réserve la prochaine année ? À l’heure actuelle, la fève soya (OGM) vit de durs moments avec des prix vraiment déprimés autour de 430 $/TM à la ferme pour la prochaine récolte, tandis que les variétés non GM se négocient autour de 500 $/TM. Le maïs quant à lui oscille autour de 185 $/TM tandis que le blé panifiable se signe présentement à 260 $ pour livraison récolte. Le marché connaîtra sûrement des soubresauts durant les prochains mois (période de sécheresse quelque part, moins d’ensemencement que prévu ou trop d’eau retardant les semis, qui sait!), il faudra donc être aux aguets et profiter de certaines périodes d’incertitude pour fixer le prix sur une partie de votre prochaine récolte. Les futures décisions autour de l’ALENA auront-elles un impact? Peut-être! Les producteurs américains se prononceront le 31 mars prochain sur leur prévision d’ensemencement et les tendances du marché seront à ce moment, en fonction des orientations prises. Bonne saison!

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Joliette Sans frais CRG

poste 264 450 759-4041 1 800 363-1768 450 839-3648

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

L’équipe Profid’Or et les pesticides, même excellent service Au point de vue horticole, le service de dépistage offert par l’équipe de Profid’Or, supporté par La Coop fédérée, poursuivra son suivi minutieux. Ainsi, tous les produits que vous utiliserez le seront en harmonie avec les règles établies, respectant ainsi vos objectifs élevés.

DU CHANGEMENT AVEC LES NÉONIQUES

Peut-être entendrez-vous parler de changements au niveau des pesticides en 2018. Soyez assuré du même excellent suivi de votre coopérative et de ses experts-conseils. Au moment d’écrire ces lignes, les autorités gouvernementales se penchent sur un projet de règlement au niveau de certains produits et cela dès 2018. L’équipe de Profid’Or continuera de vous supporter dans l’utilisation des pesticides dans vos champs. « Le réseau a toujours fait de l’agronomie et nous continuerons de le faire dans les règles de l’art. Nous avons toujours été là pour faciliter le travail des producteurs et optimiser la rentabilité des cultures. Dans le respect des normes, comme avant », soutient François Labrie, conseiller agronomique à La Coop fédérée. Prenons le cas de l’atrazine. « Supposons que votre client a des problèmes de folle avoine et d’herbe à poux, vous pourrez lui proposer une solution de désherbage avec de l’atrazine. Ce que vous devrez faire, c’est vous assurer de suivre l’étiquette du produit, que la pente du champ est inférieure à 10 %, la matière organique dépasse 2 % et que les bandes riveraines sont respectées », explique François Labrie. Votre expert-conseil continuera de patrouiller dans vos champs afin de déterminer avec vous la meilleure stratégie et surveiller si une intervention est justifiée.

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À l’avant-garde, depuis plusieurs années, les grains de semences de maïs Elite sont offerts avec différentes options de protection d’enrobage d’insecticide. Elite offre le Fortenza. « Tout d’abord, le Fortenza dispose d’une meilleure empreinte écologique que le traitement précédent. Pour ce qui est de l’efficacité, Fortenza contrôle bien le vers gris en plus du vers fil de fer. Donc nous sommes gagnants. Évidemment, les semences de maïs Élite sont aussi disponibles avec les fongicides seulement, sans enrobage d’insecticides. Pour le reste, nous ne serons pas pénalisés par ce changement », expose monsieur Labrie. Une bonne planification de votre stratégie de phytoprotection avec votre expert-conseil sera une fois de plus votre meilleure stratégie.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Jessica Tellier Lambert Josiane Coderre Vincent Chrétien Laurie Lalancette Jordane Roy Leblanc

450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450 916-7744 450 365-5049 819 333-8307 819 444-6469 819 860-8755

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La chronique en

AGRICULTURE DURABLE Par Jonathan Beaudry Expert-conseil • géomatique jonathan.beaudry@profidor.qc.ca

Collaboration : Pierre-Luc Brouillette, agr.

Agrian le « Big data » à l’état pur

La recherche constante d’outils pour améliorer la gestion de votre entreprise est au cœur de l’évolution du monde agricole. La Coop travaille constamment à améliorer l’offre numérique et elle travaille présentement à l’intégrer à la nouvelle plateforme. Comme prévu l’an dernier, une migration est déjà entamée vers cette nouvelle plateforme de gestion de données qui offrira aux producteurs la possibilité de réunir, au même endroit, l’ensemble des données de la ferme. En ce sens, La Coop fédérée a mis sur pied un partenariat avec Agrian, une compagnie basée en Californie. Fondée en 2004, Agrian travaille avec plus de 23 000 producteurs agricoles et gère plus de 300 millions d’hectares (742 millions d’acres), ce qui en fait une entreprise majeure dans la gestion des mégadonnées (Big data). Le nouveau produit proposé vous permettra de gérer les échan-

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tillonnages de sol, les cartes de rendement, les applications de semis, la planification des récoltes, etc. De plus, les producteurs abonnés aux images satellites seront enchantés de découvrir la grande nouveauté offerte par la plateforme d’Agrian. Le site Web permet de travailler les données d’échantillonnage de sol en créant des cartes claires, précises et beaucoup plus conviviales. De plus, les points d’échantillonnage apparaissent sur la carte, ce qui permet de connaître l’emplacement de tous les échantillons. La donnée inscrite à l’intérieur du cercle représente le résultat de chacune des analyses de sol, pour tous les éléments. Aussi, la légende indique la superficie exacte couverte par chaque donnée d’analyse. Il est donc possible, en quelques minutes, d’établir

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Exemple de ce qu’on peut retirer des données provenant d’une carte de rendement

les zones qui nécessitent plus d’attention et ainsi émettre la recommandation appropriée. La gestion des cartes de rendement a souvent représenté un défi de taille, non seulement pour le producteur qui devait s’assurer d’avoir la bonne nomenclature pour ses champs, mais aussi pour l’expert-conseil qui devait garantir l’exactitude des données en les validant, champ par champ. La solution proposée par Agrian vient simplifier tout le processus. Il est maintenant possible d’établir des paramètres pour valider les données directement sur le site. Pour ce faire, il suffit d’avoir le « shapefile » du plan de la ferme pour que les points soient intégrés par géoréférencement dans le bon champ. Grâce aux données de la batteuse, nous pouvons avoir accès à la carte de rendement, à la carte d’humidité, à celle de la vitesse, en plus de visualiser les données d’élévation. L’imagerie satellite est un outil incontournable lorsqu’il est question d’agriculture de précision. Agrian amène une nouveauté majeure pour les futurs utilisateurs de la plateforme. En effet, au lieu des deux traditionnelles photos annuelles, une seule photo est prise toutes les deux semaines ou une fois par mois. Nous avons donc accès à une multitude de

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clichés pendant l’année, ce qui constitue une base de données incroyable et offre la possibilité d’analyser certains facteurs particuliers, par exemple les zones humides au printemps et bien plus encore. En plus des éléments mentionnés plus haut, Agrian intègre les données de semis, les applications faites au champ, la planification et les archives des récoltes, les actifs de l’entreprise (équipements, machineries, etc.). Il est aussi possible de sortir un rapport complet de toutes les opérations, de faire l’analyse économique des champs sur plusieurs années et de connaître l’historique de la météo (température, précipitations, etc.) à la ferme. Le changement de plateforme entamé par La Coop est sans contredit un grand pas vers une gestion complète du Big data et nul doute que le partenariat avec Agrian saura faire bénéficier toutes les entreprises qui désireront entrer dans l’ère de l’agriculture de précision.

Le site Web permet de travailler les données d’échantillonnage de sol en créant des cartes claires, précises et beaucoup plus conviviales.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

450 803-5494

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, B.Sc. T.P. Conseiller spécialisé, secteur des ruminants La Coop fédérée

Le Totalveau 2.0 intestinales, ce qui aide à l’absorption des nutriments et favorise la consommation de matière sèche. En plus d’améliorer la diversité des sources d’énergie, le Totalveau a été reformulé afin d’améliorer la dureté du cube pour le rendre encore plus appétent.

Connaissez-vous le Totalveau? Comme son nom l’indique, il s’agit d’un aliment complet pour les veaux. En fait, c’est un aliment plus que complet, puisqu’il contient suffisamment de fibres effectives pour remplacer les fourrages dans la ration. Ce concept a pris naissance dans les années 90 aux États-Unis, à la suite d’une pénurie de fourrages. Il fut ensuite introduit ici pour les mêmes raisons, quelques années plus tard. Vingt ans après son introduction, il vient de subir une cure de rajeunissement. L’idée à la base de ce concept est de fournir, à volonté, un aliment complet aux jeunes veaux. L’avantage d’un aliment servi à volonté est qu’il y en a toujours dans la mangeoire. Les jeunes sujets moins dominants y ont accès en tout temps, ce qui permet d’avoir des lots de veaux plus homogènes. Le Totalveau contient une combinaison de plusieurs sources d’énergie (fibres solubles, fibres digestibles et hydrates de carbone fermentescibles) pour un meilleur développement du rumen et une meilleure croissance post-sevrage des jeunes génisses. Le Totalveau inclut également des stimulants d’appétit, des huiles essentielles et des levures afin de favoriser la consommation d’aliments secs et améliorer l’efficacité alimentaire. Finalement, comme tous les aliments Goliath, le Totalveau contient un catalyseur digestif qui contribue à maintenir la santé du système digestif et du veau afin d’obtenir un gain de poids optimal. En fait, ce catalyseur favorise la croissance des papilles ruminales et l’intégrité des villosités

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Avec le Totalveau, nous avons un aliment vraiment complet, c’est presque de la « régie en sac »! Les veaux alimentés avec le Totalveau maintiennent une condition de chair désirable, sans surconditionnement. Par contre, il est recommandé de fournir une petite quantité de fourrage lorsque la consommation atteint 4 kg, soit vers l’âge de trois mois et demi à quatre mois. L’utilisation de ce concept ne remplace pas un bon environnement ainsi qu’une bonne régie. Le succès de ce programme repose sur des soins de qualité, une régie du colostrum adéquate accompagnée d’une hygiène des surfaces d’alimentation appropriée. L’important lorsqu’on alimente du Totalveau est de ne jamais en manquer dans la mangeoire et d’avoir de l’eau en quantité et en qualité. Comme le Totalveau est un cube appétent — et permet donc une consommation hâtive —, on peut l’offrir dès la naissance. Nul besoin, donc, de débuter avec un aliment différent. Toutefois, comme tout aliment servi aux jeunes veaux, il est préférable de commencer à l’offrir en petites quantités et en plusieurs repas, dans le but d’avoir une nourriture fraîche pour stimuler la consommation d’aliments secs. Faites-en l’essai vous serez convaincus! Parlez-en avec votre expert-conseil.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier

450 759-4041, poste 207

Laurence Asselin

450 753-4908

Chantal St-André

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Jacques Bérard

450 916-6606

Jean-Guy Plourde

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Laurie Lalancette

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Annie Parker

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NOUS Y

CROYONS

STAGE EN PRODUCTION LAITIÈRE

La Coop Profid’Or est fière de supporter les étudiants du cégep dans leur projet d’étude. Lors de l’été 2017, Christina Laurin-Forest a réalisé un stage avec notre équipe en production laitière. Elle avait comme projet de comparer deux méthodes d’alimentation lactée, soient à la louve ou individuellement. Mme Laurin-Forest a pu présenter les résultats de son étude lors d’un dîner le 15 décembre dernier aux fermes participantes. Accompagnée des experts-conseils de notre équipe, les producteurs ont eu la chance d’échanger sur plusieurs sujets liés à l’alimentation. Nous souhaitons bon succès à Mme Laurin-Forest pour la suite de ses études et nous remercions les producteurs ayant participé à ce projet. De la part de toute l’équipe en production laitière et ruminants.

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par l’équipe Olymel

Sogeporc travaille pour vous : Espace à la trémie : les conditions en bâtiment doivent évoluer avec l’animal limitante, le temps total de la journée où la trémie est utilisée augmente, ce qui risque de créer de l’agitation dans les parcs et accroître l’agressivité des porcs à la trémie. Ce phénomène risque d’intensifier le gaspillage et, par conséquent, augmenter la conversion alimentaire. Finalement, le gain de poids pourrait diminuer si la restriction d’espace et l’agitation réduisent la consommation journalière. Si, en plus d’avoir une largeur d’espace trémie insuffisante, l’espace plancher par porc est insuffisant, chaque conséquence négative de l’espace trémie insuffisante sera amplifiée.

Trémies avec largeur de 11.5 pouces.

La dernière décennie a vu le poids d’abattage des porcs au Québec passer de 107 kg de poids vif, en 2004, à près de 132 kg en 2016. Les 25 kg de poids supplémentaire se traduisent entre autres par des épaules plus larges, ce qui détermine ultimement la largeur nécessaire pour un espace mangeoire. Considérant un poids d’abattage de 130 à 135 kg vivant, un espace trémie devrait avoir 35,5 cm (14 pouces de largeur). La largeur du trou devient plus critique lorsque la trémie possède plus de deux trous. Alors que les porcs peuvent se faufiler en angle sur une trémie de deux places de 30 cm (12 pouces) chacune, une trémie à trois places de 30 centimètres deviendra forcément une trémie à deux places fonctionnelles avec l’accroissement de poids durant l’élevage. À défaut de respecter la largeur de trémie qui correspond au poids d’abattage visé, différentes conséquences négatives peuvent être observées. Lorsque la largeur des trous devient

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Trémies avec largeur de 15 pouces. Idéal pour la grosseur des porcs actuels.

Utiliser des trémies de 35,5 cm (14 pouces) entraîne un effet positif sur les jeunes en début d’engraissement. Ceux-ci pourront s’installer confortablement à la trémie à raison de deux porcs par trou pour certaines périodes. C’est un effet positif étant donné que plus les porcs sont petits, plus ils passent de temps dans une journée à la mangeoire. Références : Infolettre Filière Porcine La Coop; vol. 5 no 3

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Simon Caron

450 759-4041, poste 333 450 779-6816

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

Une bronchite qui frappe! Le 20 décembre dernier, l'équipe technique avicole de La Coop Profid'or tenait un 5 à 7 pour terminer l'année dans la bonne humeur, et pour présenter une conférence technique sur la bronchite infectieuse qui sévit actuellement au Québec. Pour ce faire, la présentation avait été développée en deux volets. Le premier a été présenté par notre vétérinaire principale, Dr Marie-Pier Labrecque, ponctué de quelques ajouts par notre second vétérinaire, le Dr Michel Desroches. Le deuxième volet a été abordé par moi, et portait sur le Solunat, un produit préventif-curatif testé scientifiquement sur différentes problématiques respiratoires. On peut d'ores et déjà affirmer que cette bronchite infectieuse, appelée Delmarva, frappe avec une assez grande force actuellement. Les premiers cas observés ici par notre équipe remontent en mai dernier. La maladie avait déjà atteint l’Ontario, moins d'un an auparavant. Elle sévit maintenant partout dans Lanaudière, en Montérégie et en Beauce. Lorsque l'attaque de cette bronchite a été notée au départ en Ontario dans les troupeaux de pondeuses, 30 à 60 % des volailles étaient alors incapables de pondre à la suite d’un manque de développement de leur oviducte. Cet état de fait était la conséquence de l'attaque de cette bronchite sévissant vers l’âge de 4 semaines, sans qu'elle soit trop remarquée. En effet, les symptômes sont souvent silencieux, car la trachée des oiseaux est généralement peu affectée (les oiseaux ne toussent presque pas). Chez le poulet de chair, la bronchite sévit vers l’âge de 24-25 jours. Différentes observations sont faites. Une première : rien n'est vraiment signalé et on se retrouve avec une confiscation élevée à l'abattoir (2 à 3 fois plus élevée que la normale); une deuxième : on constate une hausse de la mortalité, d'écrasements sur pattes vers 25 jours d'élevage et plus, suivis d'une confiscation élevée; une troisième : des écrasements dans la dernière semaine suivis d'une confiscation élevée. Notez que la densité d'élevage peut influencer l'effet observé. QUOI FAIRE? Lorsqu'une augmentation de la mortalité est observée, il peut y avoir une infection secondaire (colibacillose) et un

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traitement par antibiotique devient nécessaire. Ce traitement peut être couplé à un autre produit qui a la qualité d'avoir un effet expectorant et de stimulation du système immunitaire, le produit Solu-Nat. Afin de bénéficier des effets des huiles essentielles de ce produit naturel, il est important d'agir rapidement. Il peut aussi être utilisé en prévention des symptômes vers 23-25 jours, lorsqu'on sait qu'il y a une pression de cette bronchite dans les environs. À titre préventif, et à discuter avec votre équipe technique, un protocole de vaccination peut également être mis en place pour la maladie de Gumboro et pour la bronchite infectieuse. L'utilisation de produits à effet expectorant et de stimulation du système immunitaire, comme le Solunat est de mise. Une amélioration de la régie est à privilégier en ce qui concerne la qualité de l'air par la prévention des courants d'air, de bons taux d'humidité relative, des poussières et des taux d'ammoniac. La densité d'élevage pourrait aussi être révisée à la baisse. La biosécurité doit être rehaussée par respect des entrées limitées des visiteurs de toutes sortes aux bâtiments (respect du port de vêtements protecteurs). Le chauffage des bâtiments doit être à 100 degrés Fahrenheit pendant 4 jours suivant un lavage et une désinfection. Actuellement, il n'existe pas de vaccin spécifique pour cette maladie au Canada. Des demandes sont faites auprès du gouvernement fédéral pour introduire un vaccin qui s’en rapproche, en provenance des États-Unis, mais ce ne sera pas immédiat. Entre-temps, la prévention rapportée plus haut est à privilégier.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Stéphane Cuerrier Sébastien Turgeon

450 759-4041, poste 205 450 759-4041, poste 361 450 759-4041, poste 360 450 759-4041, poste 364 450 916-2082

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