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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE
Perspectives agricoles en 2016
Mot du directeur général
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Chronique innover en gestion
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Reportage à la ferme
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Chronique des grains
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Chronique en production laitière
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Chronique en agriculture durable
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Chronique végétale
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Chronique en production porcine
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Chronique avicole
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Pub AGA
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
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LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :
Jacques LeBlanc, poste 362
Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :
Imagine Design
Tirage :
1650 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Même s’il est un peu tard, j’aimerais vous souhaiter de la santé en 2016. C’est ce qui est le plus important. Lorsqu’on a la santé, on peut faire ce qui doit être fait pour que le reste fonctionne adéquatement. Que nous réserve 2016 en agriculture? L’ONU a décrété 2016 l’année des légumineuses. Financement agricole Canada nous indique qu’El Niño perturbera la production de haricots en Inde. Ainsi, sous l’effet des faibles stocks et de la grande demande, les prix seront élevés et l’ONU aura bien visé en mettant les haricots en vedette cette année. D’ailleurs, je vous invite à lire la chronique végétale où nous parlons de notre développement dans ce marché. Les taux d'intérêt canadiens ne devraient pas remonter en 2016 en raison de la croissance modérée du produit intérieur brut (PIB) et du prix peu élevé du baril de pétrole. Le dollar canadien devrait également se maintenir à la baisse par rapport au dollar américain. Certains experts parlent même de 0,60 $ US pour 1,00 $ CAD. La croissance de la dette agricole devrait ralentir. Les achats importants des dernières années en machinerie et en terre inciteront les producteurs à améliorer l’efficience de leur entreprise. La faiblesse du dollar canadien impactera à la hausse le coût des équipements et des produits d’importation. De plus, une réévaluation des revenus à la ferme sera potentiellement nécessaire puisque les prix de base risqueront d’être plus faibles cette année, tout de même soutenus par la faiblesse de notre dollar. Il y aura toujours des défis en production laitière. Les deux principaux enjeux seront liés à l’importation des ingrédients laitiers et à la faiblesse des prix mondiaux du lait. Étant un transformateur laitier important, les industriels du Québec feront face à des pressions importantes et cela influencera les revenus à la ferme. La demande des clients continuera d’influencer nos méthodes de production. Bien que le client demeure sensible aux prix, leurs exigences par rapport au bien-être animal, aux produits biologiques et sains ont de plus en plus d’effets sur les transformateurs alimentaires. Lorsque les grandes chaînes de restauration exigent, par exemple, un bœuf sans antibiotique, les méthodes de production doivent suivre cette demande. D’ailleurs, nous avons organisé une conférence sur ce sujet lors de notre assemblée générale annuelle, le jeudi 17 mars 2016 à la salle L’Opale de Saint-Lin–Laurentides. Cette conférence sera donnée par un des associés du groupe AGECO, M. Jean-Michel Couture.
CE QUE LE CONSOMMATEUR VEUT, DIEU LE VEUT? Élevé dans le respect du bien-être animal, local, bio, sans antibiotique, salubre, bon, rapide à cuisiner... et pas cher. La liste des demandes des consommateurs s’allonge! Comment ces exigences se traduisent-elles pour l’industrie agroalimentaire? Quelles pratiques doivent adopter les producteurs et les transformateurs? Quels rôles les chaînes de restauration rapide, la grande distribution et les détaillants ont-ils à jouer dans cette dynamique? Cette conférence vise à faire le point sur cette ère « d’alimentation consciente ». On y explique entre autres comment des systèmes de contrôle et des exercices de reddition de compte se mettent en place. Bref, les pratiques d’affaires s’adaptent pour répondre à ces consommateurs et acheteurs, toujours plus exigeants. Je vous invite à inscrire immédiatement la date du 17 mars 2016 à votre agenda pour, bien sûr, y entendre cette conférence, mais aussi prendre connaissance des résultats, des activités et adresser vos commentaires et suggestions sur les affaires de votre coopérative. Au plaisir de vous y rencontrer.
Coopérativement votre, André Langlois, agronome.
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
Facebook, ou le principe du lait! ment de listes pour réussir : les cinq meilleurs trucs de ceci..., les trois idées à... les 10 choses à faire en 2016, etc. Bien que plusieurs trucs soient très bons, ils ont été écrits par une personne différente de nous et pour une autre entreprise. Le leader ayant écrit sa « recette du succès » n’agit pas de la même façon que nous avec ses employés et les valeurs de l’entreprise sont sûrement différentes. Notre réussite dépend de notre capacité à adapter toutes ces brillantes idées à notre profil d’entrepreneur et à nos propres valeurs. Même si tout le monde affirme suivre la nouvelle tendance en gestion, restons critiques et évaluons si ce concept nous convient bien. Pour imager, disons que nous sommes un joueur de hockey dans l’âme et que la nouveauté est la nage synchronisée. Il y a de fortes probabilités que nous soyons très mauvais en nage synchronisée.
Facebook a un impact sournois sur notre vie, et ce, de plusieurs façons. Comparons cette fois-ci le phénomène à la production laitière. Les agriculteurs savent que le lait qu’ils produisent est bien différent de celui vendu en épicerie. La plus grande différence est l’homogénéisation du lait, qui le rend uniforme et stable. La crème ne flotte plus au-dessus. Facebook a le même effet d’uniformité. De par les algorithmes programmés, le fil d’actualité tend à nous montrer uniquement des choses que nous aimons. En ayant des amis qui nous ressemblent, nous voyons passer plusieurs fois les mêmes informations. De plus, nous avons tendance à remarquer uniquement les sujets qui confirment nos croyances. Nous amenant ainsi à aimer les mêmes choses que nos amis! Étant la même personne à la maison qu’au travail, cela influence nécessairement notre esprit critique.
Avons-nous besoin de leaders seulement capables d’appliquer une recette? Non, même dans les tâches répétitives où une méthode standard doit être appliquée, nous avons besoin de personnes réfléchissant autrement. Parce que toute méthode standard dévie, le jugement de l’employé est important pour détecter l’écart, en informer son supérieur et trouver une solution. Sur Facebook et sur le Web, il y a une quantité incroyable-
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Devenons-nous stupides à force de voir des stupidités? La réponse est délicate, mais prenons l’exemple des théories du complot ou des fausses études scientifiques. Il y en a à profusion sur Facebook! Lorsque ces informations sont créées, une très grande quantité de gens les retransmettent. Survient alors l’effet d’un des grands principes du marketing, la répétition. Nous utilisons ce principe dans le but d’introduire de nouveaux besoins et ça fonctionne très bien. Pensez à la montre Apple Watch. Pourquoi l’efficacité de ce principe ne fonctionnerait-elle pas pour les fausses théories? D’ailleurs, nous connaissons tous une personne croyant à une idée impossible, peut-être sommes-nous cette personne! Ce qui est important, ce n’est pas de savoir si nous sommes dans l’erreur avec une théorie, mais bien d’acquérir la capacité de raisonnement scientifique. Cette aptitude permettra d’identifier les messages douteux, d’approfondir le sujet et de déterminer si c’est valable ou non. Cette même compétence est très utile à développer en entreprise. Supposons qu’une équipe travaille à la création d’un nouveau produit et que, malgré un petit doute, tout le monde se convainc de la réussite du produit. Il est essentiel qu’une personne approfondisse ce doute et que ce produit passe dans un processus de validation. Souvenez-vous du Pepsi Crystal! Sur les médias sociaux, je vous invite à suivre des gens pensant différemment de vous. Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2016
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Reportage à la ferme
LE CENTRE ÉQUESTRE DES MILLE-ÎLES Par Fannie Sénéchal Chargée de projets communications Centre Équestre des Mille-Îles Collaboration Chantal St-André Agronome, expert-conseil La Coop Profid’Or
Deux générations de filles Lapointe dans leur nouveau manège intérieur : Alexandra Joly, à gauche, et sa mère Lynne Lapointe, à droite, entourent Isabelle Lapointe et sa fille Lilirose Champagne. Elles sont accompagnées par Cassinni III et Quatre Temps, chevaux issus de l'élevage Denis Lapointe.
Des gens de coeur!
Le Centre Équestre des Mille-Îles, communément appelé le CÉMI, est situé à Laval, en bordure de la Rivière des MilleÎles. C’est l’un des centres équestres les plus importants au Québec. L’endroit impressionne par la beauté et l’immensité des lieux, par la quantité de chevaux, magnifiques et en pleine forme, par l’activité qui y grouille un peu partout. Mais ce qui frappe surtout au CÉMI, c’est l’atmosphère qui y règne. Dès qu’on y met les pieds, un sentiment de bienêtre nous envahit, un peu comme si on arrivait à la maison... On se sent bien, et de par notre seule présence, on a l’impression qu’on est là pour apporter quelque chose au centre. On nous permet d’y mettre notre touche. Comme le font chaque employé, chaque client, chaque cheval. Rares sont les entreprises de cette ampleur dans le domaine qui arrive à dégager une telle atmosphère chaleureuse, vivifiante, rassurante. Et c’est en grande partie ce qui fait toute la force du Centre Équestre des Mille-îles! Originaire de Disraeli, près de Thetford Mines, Denis Lapointe a grandi parmi les chevaux. Il les a toujours aimés et ne pouvait imaginer sa vie sans eux. Aujourd'hui âgé de 76 ans, quand son regard bleu ciel, vif et espiègle, se pose sur l'une de ses bêtes, on ressent tout le respect et l'amour sans borne qu'il leur porte. Un sentiment réciproque, car les chevaux reconnaissent l’homme.
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C'est à l'âge de 39 ans que Denis Lapointe s'installe sur une terre, au nord de Laval, avec sa femme Lise, leurs enfants Lynne, Richard, Isabelle, Pierre et leurs cinq chevaux. Pour le couple, c'est clair : on élèvera nos enfants parmi les chevaux. Denis Lapointe tenait à leur offrir cette même chance qu'il a eue. Les enfants Lapointe montent tous les jours, au retour de l’école, avec leur instructeur privé. Pour pouvoir verser un salaire au professeur, des boxes sont offerts en location à quelques propriétaires de chevaux des environs, et de fil en aiguille... une école est née! Sept jours sur sept, beau temps mauvais temps, toute la famille met la main à la pâte afin de s'assurer du bon roulement de l'entreprise familiale et ainsi, d'en faire l'un des centres équestres les plus renommés de la région. Aujourd’hui, le Centre Équestre des Mille-Îles abrite plus de 90 chevaux (élevage, acquisitions pour l'école et pensionnaires), propose des cours d’équitation de disciplines chasseur, sauteur et dressage à plus de 400 cavaliers de tous les âges et tous les niveaux. Le CÉMI opère également un camp de jour très couru et abrite une équipe de compétition de 40 cavaliers (niveaux régional et provincial). Il est également l’hôte de quatre concours équestres régionaux. Quatre plateaux exté-
Alexandra Joly, entraîneur de compétition spécialiste en chasse et saut d’obstacles, avec Cassinni III.
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Lilirose Champagne, fille d'Isabelle Lapointe, et Caliméro, lors d'un concours équestre se déroulant au CEMI, été 2015.
rieurs (dont une carrière de dressage), deux manèges intérieurs chauffés (dont un de 80’X180’ inauguré en 2014) et quatre écuries, dont une exclusive aux pensionnaires, proposent une vaste capacité d'accueil. Depuis quelques années, Denis Lapointe, qui est la preuve vivante que les rêves n'ont pas d'âge ni de limite, est passé en vitesse grand V afin de réaliser le sien, soit développer une lignée de chevaux européens ici, au Québec. En 1972, il achète son premier cheval. En 1974, il voit naître son premier poulain, puis un deuxième en 1977... et la piqûre! L'homme entreprend l’élevage de chevaux en 1983, pour y développer officiellement sa lignée européenne à partir de 1987 avec l’arrivée de l’étalon reproducteur de quatre ans, originaire de la France, Roi des Ifs. Le Roi a vécu 21 ans auprès de la famille et a engendré une centaine de poulains, en plus d’avoir porté les Lapointe dans de nombreux concours hippiques de prestige. Chaque année, le nombre de naissances varie selon le succès des inséminations et du bon déroulement de chaque grossesse. Denis Lapointe arrive à trouver les combinaisons gagnantes étalon-jument pour créer la naissance de poulains résistants, performants, de bonne conformation, intelligents et agréable à côtoyer. Au décès de leur mère, en 2010, Lynne et Isabelle reprennent les rênes de l'entreprise aux côtés de leur père pour en devenir officiellement propriétaires en 2013. Les sœurs ont fait promesse à leur mère qu'elles s'occuperaient du centre aussi bien qu'elle l'a fait elle-même toute sa vie, avec passion et rigueur. Promesse tenue. Aujourd'hui, le CÉMI est devenu l'une des plus grandes écoles d'équitation au Québec et sa réputation n'est plus à faire. Et ça se poursuit, les projets continuant de fluctuer!
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L’esprit familial qui a toujours existé et qui se dégage de cette entreprise est d’abord amené par l'équipe de direction et la vingtaine d’employés, une équipe tricotée serrée, dont plusieurs y ont fait leurs premières armes en tant que cavaliers. De plus, une synergie particulière unit employés et clients. Un exemple : l'automne dernier, un incendie ravage une grange située à deux pas des écuries. En plus du foin, le bâtiment abritait quelques poulinières et chevaux d’élevage et pensionnaires. L’incendie éclate un vendredi soir, moment toujours très occupé au CÉMI. En moins de deux, un mouvement d’une force et d’une énergie hors du commun se met en place parmi les employés et les clients présents, chacun y apportant sa contribution. Résultat : tous les chevaux sont sauvés et personne n’est blessé. On perd la grange et une partie du foin pour l’hiver, mais on gagne en solidarité et en fierté d’avoir agi avec autant de cœur. Et c’est justement le leitmotiv d’Isabelle Lapointe, directrice générale et « maman en chef » à la tête du personnel. Son équipe, elle l’a choisie. Elle ne cesse de marteler : « Tous doivent aller dans le même sens, avec les mêmes valeurs! Sinon, perds pas ton temps au CÉMI! » Elle porte une grande confiance en ses employés et sait qu’une part du succès de son entreprise leur revient. Fière de son monde, Isabelle les caractérise de « gens de cœur ». Même son de cloche du côté de sa sœur Lynne, entraîneur niveau II, qui dirige l'équipe d'instructeurs avec sa fille Alexandra Joly, entraîneur spécialiste. Lynne affirme avoir des enseignants d'exception, disponibles et qualifiés.
Denis Lapointe arrive à trouver les combinaisons gagnantes étalon-jument pour créer la naissance de poulains résistants, performants, de bonne conformation, intelligents et agréable à côtoyer.
Au CÉMI, qu'on y soit à notre première ou notre centième visite, on nous accueille avec sourire et chaleur. Et on s’y sent chez soi... depuis près de 40 ans! Allez le constater vous-mêmes... vous verrez...
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
État de la situation très intéressant par rapport aux prix offerts lors de la récolte 2015. Quant au maïs, il se négocie présentement tout près de la barre des 200 $, toujours pour la prochaine récolte.
17 janvier 2016, la récolte 2015 sera qualifiée d’excellente en Amérique du Nord, tant aux É.-U. qu’au Canada, où la température a été clémente tout au long de la saison, ne causant aucun stress hydrique ni de gel hâtif. Le côté plus sombre de ce scénario est que de bons rendements viennent avec l’abondance, et qui dit abondance, dit déprime des prix puisque l’offre dépasse la demande. Le seul facteur positif présentement, s’il en est un, est le glissement continu de notre devise canadienne vis-à-vis du dollar américain. Ainsi, chaque fois que notre dollar recule, la base de prix s’améliore et aide le prix final ($/TM) à se maintenir à un niveau raisonnable. Localement, la majorité des producteurs rencontrés ont affirmé avoir connu en 2015 leur meilleure récolte, autant dans le maïs que dans la fève soya. De plus, tous ont pu bénéficier d’un taux d’humidité très bas lors de la récolte puisque les plants avaient atteint leur maturité complète. La facture de séchage, élément important du coût de production, a été relativement basse. Autre facteur intéressant, on voit maintenant lors des livraisons de maïs des poids spécifiques osciller entre 69 et 74 kg/hl avec très peu de toxine. À l’heure actuelle, les prix locaux se maintiennent relativement stables, même si le contrat à terme a momentanément fléchi lors de la récolte en raison des stocks grandissants pour ensuite rebondir un peu depuis le retour des Fêtes. Il est même possible de faire des préventes pour la récolte 2016 au-dessus de 450 $/TM pour la fève soya, ce qui est
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Quelles seront les tendances des prochains mois? Disons que les stocks de maïs de fin d’année de nos voisins américains ont été de 1,7 milliard de boisseaux en 2015 et grimperont à 1,8 milliard en 2016, mais, mondialement, les chiffres sont encore plus éloquents. Il s’est produit 991 millions de TM de maïs en 2014, ce qui a laissé une réserve de fin d’année de 132 millions de TM. En 2015, la récolte fut de 1008 millions de TM avec des stocks de fin de 174 millions de TM et les récoltes projetées pour 2016 sont de 975 millions de TM. Nous verrons alors les stocks de fin d’année atteindre 208 millions de TM, soit une augmentation de 37 % de la réserve de fin d’année, pas de quoi avoir peur d’en manquer. Il est donc prévisible de voir un fléchissement graduel des contrats à terme si les différents facteurs de production (température au semis, pollinisation, gel tardif à l’automne) sont généralement positifs lors de la prochaine saison de production. Le phénomène est aussi vrai en 2014 pour la fève soya, où il s’est produit mondialement 283 millions de TM, laissant des stocks de fin d’année de 56 millions de TM. En 2015, c’est une production de 319 millions de TM, pour des stocks de fin d’année de 62 millions de TM et une projection de 320 millions de TM en 2016, laissant une réserve de 77 millions de TM en fin d’année. Je comprends alors qu’il sera un peu plus difficile de choisir la culture la plus payante en 2016. Ce qui revient à dire, faites-vous un plan de production comprenant des cultures de rotation équilibrées, maintenez votre plan année après année et partagez vos ventes dans l’année pour en tirer une moyenne intéressante. Ne visez pas le coup de circuit, car il se peut que cela entraîne en un « strike out ».
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Joliette Sans frais CRG
poste 264 450 759-4041 1 800 363-1768 450 839-3648
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La chronique en
PRODUCTION LAITIÈRE Par Laurence Asselin, agr. Experte-conseil, secteur équin La Coop
Retour sur l’atelier du 20 novembre,
journée de taillage d’onglons avec le Dr Clavet En effet, une fois tous à l’étable, différentes vaches ont été choisies et amenées à la cage. Le Dr Clavet en a taillé quelques-unes, prenant le temps d’expliquer, étape par étape, sa technique de taillage. Un de ses outils de travail est le disque jaune (voir photo). Gradué, il permet de vérifier en un coup d’œil si l’on respecte les principales mesures. Lorsqu’une vache présentait une particularité, il expliquait le traitement à appliquer ainsi que les produits à utiliser. Le défi, selon lui, au sein des fermes, est de réduire l’utilisation des antibiotiques. Il a émis quelques suggestions de produits alternatifs qui peuvent être utilisés. L’essentiel est de traiter les cas les plus graves.
C’est le vendredi 20 novembre qu’a eu lieu la journée portant sur le taillage des onglons. Cette journée a permis à de petits groupes de producteurs de perfectionner leur taillage à la ferme. Tout cela a été possible grâce à la collaboration du Dr Clavet et de la ferme Belvache, qui nous a accueillis. L’atelier d’une demi-journée s’est déroulé en deux temps : une partie théorique suivie d’une partie pratique dans l’étable. Deux groupes de producteurs se sont succédé au cours de l’activité. Dans un premier temps, le Dr Clavet a fait une présentation sur la biomécanique du pied des bovins. Diverses notions ont été abordées afin de mieux comprendre quelles sont les causes qui mènent aux boiteries, tout cela en lien avec l’anatomie et l’environnement de la vache. Par exemple, des stalles de mauvaises dimensions, de la surpopulation dans une étable ou le type de sol (trop abrasif). Par la suite, deux types de boiteries ont été approfondies, soit les boiteries infectieuses (piétin) et non infectieuses (ulcère de sole). La dermatite digitale (piétin), que l’on retrouve très fréquemment sur les fermes, est un fléau pour plusieurs. Ce qui contribue à réduire l’impact de cette pathologie est la prévention, selon le vétérinaire. Les bains de pieds, des parages préventifs ainsi que le parage des taures sont des solutions. C’était une bonne mise en contexte sur le sujet, dont les notions ont été mises en pratique dans l’étable.
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Cette journée a été l’occasion pour plusieurs de discuter et d’échanger. Le taillage des onglons à la ferme est souvent une activité routinière. Pourtant, c’est un point de régie très important en stabulation entravée, et d’autant plus dans les étables à stabulation libre. Tout réside dans la technique de taillage, car un mauvais parage peut s’avérer très problématique. Différentes ressources sont à votre disposition si vous avez des questions à ce sujet, que ce soit votre vétérinaire ou un pareur d’onglons expérimenté.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Laurence Asselin Chantal St-André Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon
450 759-4041, poste 207 450 753-4908 514 772-9304 450 916-6606 450 602-6827
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Rendez-vous équestre La Coop
Un évènement dédié aux amateurs de chevaux
La Coop Profid’Or vous invite au RENDEZ-VOUS ÉQUESTRE LA COOP
26 février 2016
646, Boulevard des Mille-Îles, Laval
Coût : GRATUIT Accueil à l’écurie dès 18 h Début des ateliers à 18 h 30
Au programme : • Alimentation • Vétérinaire
• Forgeron • Quincaillerie
• Etc.
Venez rencontrer et poser vos questions aux spécialistes de différents secteurs de l’industrie! Pour vous inscrire : 450 759.4041 ou 1 800 363.1768, poste 222
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
Stratégie québécoise sur les pesticides
Le 22 novembre 2015, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a lancé la Stratégie québécoise sur les pesticides 2015-2018 et en a présenté les grandes orientations pour les prochaines années. Pour responsabiliser davantage les utilisateurs de ces produits, la SQP prévoit un encadrement réglementaire qui favorisera l’adoption de meilleures pratiques en la matière. La Loi sur les pesticides sera d’abord modernisée, ce qui permettra au MDDELCC d’encadrer la vente et l’utilisation des semences traitées aux néonicotinoïdes. Des changements sur le plan réglementaire seront également mis en avant afin de resserrer les conditions d’utilisation des pesticides qui sont les plus à risque pour la santé et l’environnement. Pour le secteur agricole, l’une des propositions consiste à exiger que l’emploi de cette catégorie de pesticides, notamment les néonicotinoïdes et les semences traitées aux néonicotinoïdes, soit justifié au préalable par un agronome. La définition des « pesticides les plus à risque » se précisera au cours des consultations qui réuniront les 12
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parties intéressées dans le cadre des modifications réglementaires apportées au Code de gestion des pesticides. À ce sujet, un projet de modification est attendu d’ici l’automne 2016. Finalement, le MDDELCC prévoit mettre en place des mesures incitatives de nature financière pour responsabiliser les utilisateurs de pesticides et favoriser l’adoption de meilleures pratiques : l’emploi de méthodes alternatives aux pesticides, le recours à des pesticides à faible risque et à des biopesticides, ainsi que l’amélioration des connaissances.
DES QUESTIONS ET DES RÉPONSES... Pourquoi une nouvelle stratégie québécoise sur les pesticides? Les résultats du Bilan des ventes de pesticides au Québec 2012 et ceux des bilans des années antérieures démontrent que la cible de la première stratégie, à savoir la réduction
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de 25 % des risques associés à l’emploi des pesticides, sera difficilement atteignable. Également, le MDDELCC observe depuis plusieurs années la présence fréquente de pesticides dans les cours d’eau des milieux agricoles et dans des puits individuels près de zones de culture. Depuis la fin de la décennie 2000, les nombreux efforts des divers intervenants n’ont pas permis de diminuer l’ampleur des risques liés aux pesticides. La nouvelle stratégie s’appuie plutôt sur une approche légale et réglementaire pour réduire les risques associés aux pesticides et protéger la santé de la population et des agriculteurs, de même que les pollinisateurs et l’environnement. Est-ce que la proposition de resserrement des conditions d’utilisation des pesticides aura de répercussions sur toutes les entreprises agricoles? Les répercussions seront négligeables pour les entreprises qui recourent à des pesticides à faible risque et à des biopesticides, puisqu’aucune justification agronomique ne sera exigée pour utiliser ces produits. Seul l’emploi des pesticides les plus à risque, comme les semences traitées aux néonicotinoïdes, devra être justifié préalablement par un agronome. Si l’usage des semences traitées aux néonicotinoïdes est réglementé, sera-t-il possible de remplacer ces insecticides par d’autres produits du même type? Il pourra y avoir de nouveaux traitements pour l’enrobage des semences. Toutefois, selon la proposition qui sera faite, les insecticides de remplacement qui présentent un risque élevé feront face aux mêmes exigences réglementaires que celles qui ont trait aux néonicotinoïdes
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Quelles sont les principales différences entre la réglementation actuelle de l’Ontario et celle qui est prévue au Québec? Le Québec obligera le recours à un professionnel pour autoriser l’utilisation des semences traitées aux néonicotinoïdes, tout comme le fait l’Ontario. Cependant, dans cette province, seules les semences de maïs et de soya sont touchées par la réglementation. L’approche retenue par le Québec exigera que l’emploi des pesticides les plus à risque fasse l’objet d’une recommandation agronomique. Ces pesticides comprennent notamment les néonicotinoïdes, l’atrazine et le chlorpyrifos. De plus, l’approche adoptée au Québec se distingue également de celle de l’Ontario, car cette dernière vise à réduire les superficies ensemencées de semences traitées de soya et de maïs, tandis que le Québec cherche à diminuer les risques pour la santé, l’environnement et les pollinisateurs en privilégiant la réduction de l’utilisation des pesticides les plus à risque dans toutes les cultures.
La Loi sur les pesticides sera d’abord modernisée, ce qui permettra au MDDELCC d’encadrer la vente et l’utilisation des semences traitées aux néonicotinoïdes.
Source : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/SiteCollectionDocuments/Agroenvironnement/Bulletinphyto/Bulletindeliaisonspecial_Decembre2015.pdf
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Jonathan Beaudry
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
et Stéphane Galarneau, T.P.
Un marché nouveau, un défi renouvelé La température du sol sera votre meilleur indicateur. Si le climat est propice – un sol à 10°C – et que les risques de gel printanier sont écartés, vous pourrez procéder. Évitez également de semer avant une pluie intense pour obtenir une levée intéressante. Pour le semoir, il est préférable d’opter pour un planteur de maïs à pression d’air. Il vous assure un meilleur semi, facteur de succès incontournable. De plus, l’espace de 30 pouces sera salutaire dans la lutte à la moisissure blanche (sclérotinia). Un dépistage des insectes nuisibles sera également gage de succès.
La Coop Profid’Or vous offre une nouvelle culture en 2016 dans le secteur des productions végétales : le haricot noir. Un défi technique et une corde de plus à votre arc.
Le monde a ouvert ses portes à marchés d’opportunité au cours des dernières années. La Coop Profid’Or, par l’entremise de son département des productions végétales, vous en offre un de plus en 2016. Les haricots noirs représentent une possibilité en même temps qu’un nouveau défi. Le succès retentissant que l’équipe des productions végétales de Profid’Or a remporté avec les Azuki a poussé Hensall cooperative à confier plusieurs acres de cette légumineuse papilionacée aux producteurs de chez nous. « C’est une belle culture à valeur ajoutée plus payante ou plus rentable que le soya IP », lance l’expert-conseil de Profid’Or Stéphane Galarneau. Les critères de classement sont les suivants : couleur, pureté, taille, bas niveaux d’enveloppes fissurées et une humidité adéquate. Rien de sorcier. Voici quelques conseils afin de respecter ces exigences. Tout d’abord, le choix de vos champs. Vous devez choisir des champs de type loam argileux ou loam sableux. Le drainage et le nivelage doivent également être excellents, car l’eau doit s’écouler facilement afin de maximiser le rendement. La période des semis n’est pas une affaire de dates. L’historique de votre secteur prime sur le calendrier. Une fenêtre relativement intéressante est du 25 mai au 15 juin, environ...
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Une autre étape cruciale sera l’application du traitement de protection. Les herbicides et fongicides applicables sont relativement nombreux, ce qui vous permettra d’établir une stratégie en fonction des mauvaises herbes présentes et de votre équipement. La phase ultime : la récolte! Cette étape est très importante. Les haricots noirs doivent être récoltés comme du soya IP : sans grains étrangers comme le maïs, le soya IP et round-up ready (RR)... un nettoyage de la batteuse et des équipements de transport demeurent salutaires. La livraison pourra se faire au nouveau centre de réception Lépine de Saint-Alexis-de-Montcalm, ce qui représente un autre attrait intéressant. N’hésitez pas à en discuter avec votre expert-conseil qui se fera un plaisir de vous présenter un plan détaillé des interventions pour vous assurer une récolte de première qualité.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Anik Bussières Josiane Coderre
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Marie-France Bégin Expert-conseil • Production porcine Centre de services des deux rives
Une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible maximum de température, suivi d’inventaire avec les causes de mortalité, registre d’injection, etc. Plus il y aura d’information écrite, plus votre vitesse de réaction sera rapide, car vous pourrez régler le problème. Pour nous, l’équipe d’intervention, nous pourrons mieux cibler les problèmes. Soyez présent lors des visites du vétérinaire et de votre expert-conseil. Une simple question peut régler beaucoup de problème! Nous voyons beaucoup d’animaux chaque semaine et vivons diverses situations, essayons des choses et avons des réussites qui peuvent faire en sorte d’avancer plus rapidement en réseau. Voilà l’avantage de communiquer.
Vous assez sûrement déjà entendu cette expression qui dit que le résultat d’une chaîne de processus est limité par le maillon le plus faible. Pour ma part, en tant qu’expert-conseil à la Coop, je dois souvent analyser pourquoi un éleveur(e) a de meilleures performances qu’un autre, ou encore, constater qu’avec les mêmes ressources humaines et la même provenance de porcelets, certaines porcheries ont toujours de meilleures performances, et ce lot après lot. Voilà d’où vient ma réflexion. Il va sans dire que les performances zootechniques sont en lien direct avec votre portefeuille, la longévité de notre association et la réussite de notre regroupement. C’est pourquoi j’aimerais me pencher sur les quatre points de régie qui ont une influence sur l’amélioration de vos résultats, et par conséquent sur vos revenus. Tout d’abord, ça prend de la communication. Sans elle, le travail d’équipe est impossible. En tant que client à la Coop, vous avez accès à une équipe professionnelle et expérimentée qui peut vous soutenir. Mais avant tout, un travail de votre part est nécessaire. Il ne faut pas oublier que lorsque nous, les intervenants, visitons votre bâtisse, nous prenons une « photo » rapide et peut-être non représentative de l’état actuel du troupeau ou des points de régie. De là l’importance d’avoir des suivis de données, minimum16
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Vient ensuite la qualité d’air de vos bâtisses. Est-ce que votre système de ventilation répond aux besoins de votre stade de production? À quand remontent vos dernières modifications? N’oubliez pas que vos animaux ont grossi considérablement depuis les dernières années. Le nombre de CFM et vos trappes d’air conviennent-ils encore? Une bonne ventilation consiste tout d’abord à faire un changement d’air adéquat, évacuer l’humidité provenant de la respiration des animaux et de l’évaporation, des excréments, sans oublier les gaz. De plus, elle doit fournir un confort maximal aux animaux, quelle que soit la période de l’année. En été, elle doit permettre un courant d’air adéquat qui aidera les animaux à se rafraichir, même en période de grande canicule. En hiver, la ventilation doit fournir un bon échange d’air et maintenir la porcherie la plus sèche possible, sans pour autant créer une dépense en chauffage. Lors de variations de température, la ventilation doit être surveillée de près, car les trop grands écarts peuvent entraîner plusieurs problèmes, surtout au système respiratoire des animaux, en occasionnant des frais supplémentaires et des pertes de performance. Enfin, une calibration des ventilateurs une fois par année et l’ajustement de vos trappes d’air entre chaque lot peuvent faire la différence. Parlez-en à votre expert conseil, ce dernier possède les outils afin d’optimiser votre ventilation. Poursuivons avec un aspect souvent tenu pour acquis : l’eau. J’entends souvent : « Ha! Mon puits est assez gros que je manque pas d’eau » ou encore « pas besoin de regarder l’eau de toute façon je suis sur l’aqueduc ». Le problème se situe rarement à la source. Il se situe dans le parc! Un faible
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débit ou un manque de points d’eau peuvent causer plusieurs comportements non désirables chez les animaux, comme un élevage plutôt bruyant, des problèmes de porcelets impatients ou agressifs et une prise alimentaire insuffisante (donc un GMQ non idéal). À l’inverse, un débit d’eau trop élevé ou plusieurs fuites peuvent occasionner des frais supplémentaires d’épandage en multipliant les voyages de purin et en diminuant sa valeur fertilisante. Il augmente aussi l’inconfort des animaux, car le bâtiment est plus humide et détériore, par le fait même, les équipements qui si trouvent. De plus, la pompe servant à évacuer le lisier fonctionnera plus longtemps, augmentant les frais d’électricité, sans parler du gaspillage de médicaments lors des traitements. Il ne faut pas négliger non plus la qualité de l’eau. Les lignes d’eau devraient être désinfectées au minimum une fois par année – au mieux à tous les lots –, afin de détruire le biofilm qui peut s’y accumuler. Ce dernier accroît les risques de désordre digestif (diarrhée) menant à des pertes d’animaux. N’oubliez pas l’analyse préventive de votre puits une fois par année. Celui-ci peut être contaminé, et il est plus payant de faire une analyse que de perdre plusieurs animaux! L’eau est un point facile à contrôler, mais qui peut nous faire déraper très rapidement. Le dernier point est souvent visé, car plus tangible que l’air et l’eau. Il s’agit de l’alimentation. Comme les porcs ont souvent accès à une moulée complète, je me pencherai sur son mode de distribution. Il faut mettre en perspective que la moulée représente environ 60 % des coûts de production d’un porc. Donc, il faut optimiser la prise alimentaire et s’assurer que la moulée se retrouve dans le porc et non dans le dalot. Pour se faire, assurez-vous que les trémies soient ajustées de façon régulière afin d’éviter le gaspillage. Ensuite, comme discuté précédemment, sachant que le poids à l’abattoir a augmenté, demandez-vous si l’espace trémie qui est alloué aux porcs est encore adéquat. Plus un porc sera longtemps à la trémie, sans être bousculé et tassé pas un congénère, plus vite il grossira et sortira. Enfin, évitez les jeûnes durant le lot. Assurez-vous de faire vos commandes
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Les lignes d’eau devraient être désinfectées au minimum une fois par année – au mieux à tous les lots –, afin de détruire le biofilm qui peut s’y accumuler. de façon régulière et passez souvent dans vos bâtisses afin de valider si les départs et le temps alloué au soigneur sont adéquats. En vous assurant que la moulée est disponible et distribuée de manière adéquate, vous maximiserez ce poste de dépense majeur. Pour conclure, la communication, la ventilation, l’eau et l’alimentation sont des éléments clés dans la réussite de la production animale. La différence réside dans la qualité et le degré d’implication qu’on y met. Certes, il y a toujours le facteur santé, toutefois, lorsque la base est parfaitement appliquée, les stress associés sont complètement éliminés.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Stéfanie Archambault
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La chronique
AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca
Les bâtisses du futur (2)? Bâtisse du futur?
Cet article se veut une suite de l'article du même titre, publié en octobre. Je me questionnais sur les bâtisses du futur. Comment serontelles pour améliorer le confort des oiseaux? (Il faut savoir qu'il y a de fortes chances pour une augmentation réelle de la demande de production de poulets élevés sans antibiotiques, toutes familles confondues, même ceux non utilisés en médecine humaine, d'où la nécessité de diminuer au maximum quelconque forme de stress exercé sur les oiseaux, lire ici la ventilation.)
Un des stress difficilement tolérables pour les oiseaux est la vitesse d'air provenant des courants d'air. Cette vitesse d'air peut provoquer un rhume, une grippe ou une infection respiratoire nécessitant un traitement par antibiotique. Bien que personne ne veuille causer une telle situation aux oiseaux, ça peut arriver. Elle peut être la conséquence d'une mauvaise architecture des bâtisses abritant les oiseaux. Souvent, ce sont des bâtisses à plafonds peu élevés où la trajectoire de l’air rencontre tous les obstacles possibles, comme les poutres de soutènement. Dans les bâtisses du futur, une des solutions alors apportées est de les construire avec un plafond élevé et, idéalement, avec une certaine pente cathédrale. Mais que fait-on des bâtisses existantes? Différentes solutions sont envisageables : 1. Dans les bâtisses à deux étages, enlever le deuxième étage! (ce qui augmenterait la hauteur du nouveau plafond, mais quelle perte d'espace pour élever du poulet!) 2. Diminuer la densité de poulets sur le plancher, ce qui diminuerait la demande en ventilation et abaisserait la vitesse d'air. Encore ici, il y aurait une perte liée à la quantité de poulets à élever et à l’augmentation des coûts de production... mais c'est quand même une solution envisageable selon la situation de tout un chacun. D'autres solutions? Il y en a certainement d'autres... 3. Baisser la hauteur des entrées d'air et passer en mode modulaire plutôt qu'en mode longitudinal. Les longues trappes
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d'air sont extrêmement difficiles à opérer par temps froid. Il y a la plupart du temps une trop grande ouverture d'air, de sorte qu'on doive diminuer la vitesse des ventilateurs et par conséquent de l'air entrant. Ceci fait en sorte que l'air tombe directement au sol dès son entrée, y créant une condensation – donc une litière humide –, sans parler de l'air froid qui tombe directement sur le dos des oiseaux. En baissant la hauteur des nouvelles trappes et en diminuant leur nombre, on obtient une meilleure vitesse d'air avec une ventilation adéquate sans humidifier la litière. 4. Une autre solution est d'installer de nouveaux ventilateurs de plus petite capacité, positionnés moins haut sur les murs. Plusieurs points de ponction d’air avec une plus petite capacité d'extraction sont préférables à un seul ventilateur au mur avec une capacité équivalente à l'addition des petits ventilateurs. Exemple : imaginez que vous avez besoin de 10000 CFM (pieds cubes minute) d'extraction d'air. À mon avis, vous serez mieux dans le poulailler avec 5 ventilateurs ayant chacun une capacité de 2000 CFM qu'un seul ventilateur de 10000 CFM. Il en résultera un meilleur balayage de toute la surface du plancher, donc moins de points morts et de vitesse d'air sur les oiseaux. Les seuls inconvénients sont les frais d’électricité plus élevés provenant du fonctionnement de tous ces ventilateurs ainsi que d’un plus grand coût d'achat total. 5. Enfin, comme autre solution intéressante, il y a bien l'utilisation d'échangeurs de chaleur, mais ils nécessitent une certaine adaptation dans la manière de les utiliser adéquatement dans nos poulaillers. Ces différentes solutions sont envisageables selon l'architecture des bâtisses rencontrées et permettront un meilleur contrôle de la vitesse d'air sur les oiseaux augmentant ainsi leur confort.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Dr Étienne Tessier Stéphane Cuerrier
450 759-4041, poste 205 450 759-4041, poste 361 450 759-4041, poste 360 450 759-4041, poste 250 450 759-4041, poste 364
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DE LA COOP PROFID’OR JEUDI 17 MARS 2016 À LA SALLE L’OPALE 510, rue Saint-Isidore, Saint-Lin-Laurentides Convocation à 9 h 30
CONFÉRENCE
Ce que le consommateur veut, dieu le veut? par Jean-Michel Couture Associé et directeur des projets en responsabilité sociale chez Groupe AGÉCO Élevé dans le respect du bien-être animal, local, bio, sans antibiotique, salubre, bon, rapide à cuisiner... et pas cher. La liste des demandes des consommateurs s’allonge! Comment ces exigences se traduisent pour l’industrie agroalimentaire? Quelles pratiques doivent adopter les producteurs et les transformateurs? Quels rôles les chaînes de restauration rapide, la grande distribution et les détaillants ont-ils à jouer dans cette dynamique? Cette conférence vise à faire le point sur cette ère « d’alimentation consciente ». On y explique entre autres comment des systèmes de contrôle et des exercices de reddition de compte se mettent en place. Bref, les pratiques d’affaires s’adaptent pour répondre à ces consommateurs et acheteurs, toujours plus exigeants.
La Coop Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor
JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
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