Journal agricole Le Progrès édition oct-nov 2015

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

La seule constance, c’est le changement!

Mot du directeur général

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Chronique innover en gestion

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Reportage à la ferme

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Gagnants concours de dessin | ATV

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Chronique en production laitière

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Chronique en production porcine

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Chronique des grains

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Chronique en agriculture durable

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Chronique végétale

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Chronique avicole

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Pub gagnant concours cheval

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Instagram.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable :

Jacques LeBlanc, poste 362

Collaborateurs :

Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304

Tirage :

1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Hé oui, les entreprises ayant plus de 100 ans d’existence ont vécu de nombreux changements et, pour perdurer, elles ont dû continuellement s’adapter et évoluer avec les besoins des membres et clients. Les plus vieux connaissent le chemin que La Coop Profid’Or a parcouru. Savez-vous que nous avons déjà classé des œufs dans nos bâtiments sur la rue Papineau et que nous les livrions aux sœurs cloîtrées de Joliette? Ces mêmes locaux sont aujourd’hui nos bureaux administratifs. La différence maintenant est que le délai entre les changements importants est très court. En tant que coopérative, nous devons agir à deux niveaux. Nous devons nous adapter rapidement aux besoins évolutifs de notre clientèle et, de l’autre côté, nous avons le devoir de préserver les services traditionnels de nos membres. Nous avons l’obligation d’être créatifs et prudents en même temps. Cette bivalence nous amène à faire les choses différemment et de s’arrimer avec notre mission économique et sociale. Comme vous avez pu le constater ces dernières années, nous avons été innovants avec, entre autres, le développement de la commercialisation du blé de consommation humaine, de l’Azuki, avec nos outils d'analyses économiques laitier, par la venue de BMR, et nous continuerons à évoluer pour demeurer une entreprise utile à nos membres. Nous venons de terminer la réflexion de notre planification stratégique et nous amorçons la conception de nos plans d’action. Nous prévoyons donc d’autres changements dans les prochaines années. Au niveau de notre développement économique, nous envisageons la diversification des activités de La Coop Profid’Or dans des secteurs non traditionnels afin de capter des revenus autres que l’approvisionnement à la ferme, en plus de faire les bons choix d’investissements stratégiques selon notre capacité financière. De plus, dans notre démarche, nous devrons répondre à l’évolution des besoins de nos membres et clients et saisir le moment pour le renforcement de nos valeurs coopératives. À ce titre, nous tenons à vous rappeler que la semaine de la coopération se déroulera du 11 au 18 octobre 2015 sous le thème « Nos avantages coop ». Utilisé à l'échelle nationale, ce thème permet de véhiculer tous les avantages et le potentiel qu'offre la formule entrepreneuriale coopérative. Le thème permet également de faire ressortir les bienfaits et les retombées positives de la coopération. Pour clore cette semaine de la coopération, en collaboration avec La Coop Agrivert et Desjardins, nous vous invitions à notre troisième Brunch de la coopération, qui se tiendra le dimanche 18 octobre à 10 h au Club de golf de Berthier. Le conférencier sera Jimmy Sévigny. Les billets sont disponibles auprès de votre expert-conseil.

Coopérativement votre, André Langlois, agronome.


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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

Curiosité, l’attitude à développer pour les prochains leaders s’étant trompées. Prenons les entreprises Uber, Airbnb et Netflix, elles ont offert un nouveau service au début d’un changement de comportement et elles ont percé le marché de façon spectaculaire. De l’autre côté, nous pouvons penser à Target et à la pizza chez McDonald’s qui n’ont pas atteint le même résultat.

Dernièrement, un article de la Harvard Business Review a attiré mon attention. Suite à un vaste sondage auprès de 1 300 chefs d’entreprise à travers le monde, le premier trait de caractère que les prochains leaders devront posséder est la curiosité. Nous pouvons trouver cela étonnant, puisque la curiosité est le plus souvent associée aux artistes et à la procrastination qu’aux chefs d’entreprise. Nous imaginons généralement les propriétaires d’entreprises comme des gens hyperactifs, orientés sur les résultats et ayant une réponse à tous les problèmes complexes. Nous pouvons nous demander si cette attitude sera vraiment importante pour les leaders. Dans l’article, un chef d’entreprise mentionne qu’aujourd’hui, la première occupation d’un leader doit être de découvrir le futur. Plusieurs personnes ont de bonnes idées, mais comprendre l’évolution des comportements des gens et leur proposer un produit ou un service répondant à leur nouveau besoin n’est pas simple. Dans les dernières années, nous avons des exemples très concrets d’entreprises ayant découvert les nouveaux besoins et celles

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En étant curieux, nous accumulons des informations sur différents sujets pouvant, sur le coup, paraître inutiles. Par exemple, nous pouvons plonger une télévision allumée dans un bassin d’huile végétale et elle continuera à fonctionner. Pour ceux qui voudraient l’essayer, cette expérience a été réalisée à l’émission Génial! diffusée à Télé-Québec, avec une télévision à écran cathodique. Par contre, je ne vous garantis pas du résultat si vous l’essayez avec une télévision à écran plat! Nous ne le savons pas, mais peut-être qu’un jour, cette information permettra à une personne de développer un nouveau système électrique submersible. Il y a aussi plusieurs découvertes scientifiques qui ont été réalisées grâce à la curiosité de scientifiques voulant comprendre pourquoi ils étaient parvenus à un résultat différent de celui attendu. L’exemple le plus connu est la pénicilline. Les changements vont vite, et nous devons réorganiser nos entreprises. Pour les leaders, instaurer un comportement de curiosité dans une entreprise nécessite un changement d’attitude. Tout d’abord, au lieu de donner les réponses, il faut poser des questions pour découvrir comment nos employés résoudraient le problème. Cela implique aussi une ouverture d’esprit et une volonté d’acquérir des informations et des connaissances sur des sujets qui ne nous sont pas familiers. Prendre du temps pour réfléchir, s’asseoir dans notre commerce et voir comment la clientèle et les employés interagissent, dans le but de comprendre réellement les besoins de nos clients et de bien saisir comment fonctionnent nos processus d’affaires à l’interne. Parce que plus une entreprise s’agrandit, plus le propriétaire s’éloigne des processus opérationnels. Ainsi, grâce à la curiosité, le propriétaire sera intéressé à la façon dont les employés travaillent réellement et il pourra ajuster ou améliorer ces méthodes. Et qui sait, créer le prochain Netflix!

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Reportage à la ferme

LES FERMES LORTIE INC. Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal

Professionnels en production de semence depuis 35 ans vous. « Nous recevons des pochetons de semences sélectes que nous disposons dans des parcelles (sélectes). Par la suite, nous les reproduisons pendant trois ans », explique celui qui siège comme administrateur à La Coop Profid’Or. Les étapes de développement passent de la semence sélecte à la fondation, qui devient de l’enregistrée et, finalement, de la certifiée.

Émilien et Éric Lortie misent sur un centre de traitement des semences et d’ensachage de premier plan. Ils y ont investi 50 000 $ cette année pour satisfaire les normes environnementales.

Pour assurer le succès et la qualité de leur semence, les Lortie investissent un temps considérable. Ils doivent tenir à jour un cahier des charges qui informe les futurs inspecteurs de toutes les interventions. Sur le terrain, la somme de travail est colossale. « Nous marchons toutes les parcelles plusieurs fois par année. Nous les cerclons à la main et nous les épurons des mauvaises herbes et des plants hors type, toujours à la main. Même chose pour supprimer les grains étrangers dans la semence. » Bien que délicate, cette partie de l’exercice ne stresse pas Éric pour autant. « Avec les années, nous avons l’œil pour épurer les parcelles. » Chaque grain de semence que vous déposez en terre a son origine. Ceux que vous avez dans vos champs ont peut-être été multipliés à Saint-Lin–Laurentides sur les hectares des Fermes Lortie Inc. Une tradition de plus de 35 ans qui attise la passion de ses artisans.

Une fois ces étapes terminées, arrive le moment de la mise en silo. Cette phase aussi est cruciale. Une mauvaise mé-

Éric Lortie exploite l’entreprise de production de semences démarrée par son père Roger Lortie en 1980, avec du mil pedigree. « Mon père était le seul au Québec dans ce temps-là », se remémore le patron des Fermes Lortie Inc. Au fil des ans, les Lortie ont développé leur marché avec des semences d’orge, d’avoine, de blé et de soya. La première étape est la formation qu’un futur producteur de semences doit suivre. Quand Éric a fait le saut chez les professionnels en 1991, c’était Agriculture Canada qui encadrait les semenciers. Aujourd’hui, c’est L’Institut canadien des semences (ICS) qui assure le respect des normes. La ferme lanaudoise possède le niveau le plus élevé au Canada, celui de producteur sélect. Ceci permet à Éric ainsi qu’à son fils Émilien de travailler directement avec les centres de recherche en production de semences. Les étapes sont longues avant qu’un sac de semences ne soit acheminé chez

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Les Lortie sont accrédités cribleurs par l’ICS. Leurs installations sont inspectées tous les quatre ans.

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Les parcelles des Fermes Lortie Inc. sont épurées à la main. Une routine que Roger Lortie a développée au fil de ses 35 ans d’expérience en production de semences et qu’il a enseignée à sa relève. Éric a, à son tour, transmis les connaissances de cette importante démarche à son fils Émilien.

thode de récolte peut faire déclasser le lot au complet. La décision de battre les champs demande une rigoureuse préparation. « Quand nous entrons dans le champ, nous sommes préparés. Nous devons nettoyer la batteuse entre chaque type de grain. Elle est comme neuve à chaque variété », lançait Éric. Pour le séchage, les précautions sont prises là aussi. Pas question d’utiliser le séchoir à maïs. « Nous pourrions affecter le taux de germination, alors nous devons travailler uniquement avec la ventilation. » Les Lortie sont accrédités par l’ISC en tant que cribleurs. Cette accréditation nécessite d’autres exigences, comme une audition tous les quatre ans et un contrôle par échantillonnage des semences tous les deux ans. L’industrie a aussi ses requêtes, et pour s’y conformer, ils ont pris la décision d’investir 50 000 $ cette année pour l’ensachage et le traitement des semences. La capacité de s’adapter aux changements fait également partie des qualités requises pour perdurer dans ce secteur agricole, selon monsieur Lortie, dont l’entreprise collabore avec Profid’Or depuis ses débuts dans l’industrie semencière. « Les demandes des compagnies changent, parfois rapidement. Nous avons déjà cultivé 150 ha de semences d’orge. Aujourd’hui, c’est à peine 24 ha. Le blé d’automne connait un engouement depuis quelques années à peine. Si nous n’avions pas pu nous adapter, nous nous serions privés d’un marché, » expliquait Éric. En 2015, la superficie totale de semences s’élève à 284 ha (voir tableau). Émilien travaille à temps plein à la ferme depuis peu. Avec son beau-frère Gabriel Provost, il assure la relève des Fermes

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Lortie Inc. Les améliorations faites pour l’ensachage et le traitement de semences étaient incontournables selon lui. Éric Lortie croit que le succès de son entreprise repose en bonne partie sur la passion qui anime le trio formé de Gabriel, Émilien et lui-même. « C’est un défi constant et c’est très stimulant. C’est certain que ça exige un grand professionnalisme. Si tu as des interventions à faire par une journée de beau temps et que tu décides d’aller jouer au golf... c’est possible que tu manques ton coup. C’est de l’agriculture. Il y a beaucoup d’impondérables sur lesquels nous n’avons aucun contrôle. Donc, là où tu as un impact, fais-le de la bonne façon. »

ÉTAPES DE LA PRODUCTION DE SEMENCES 1re année : 2e année : 3e année : 4e année :

parcelles sélectes multiplication de la semence fondation multiplication de la semence enregistrée production de la semence certifiée

SUPERFICIES DES FERMES LORTIE INC.

Pour assurer le succès et la qualité de leur semence, les Lortie investissent un temps considérable. Ils doivent tenir à jour un cahier des charges qui informe les futurs inspecteurs de toutes les interventions.

• 75 ha de soya IP • 25 ha de soya RR • 55 ha d’avoine • 105 ha de blé • 24 ha d’orge • 120 ha maïs (consommation)

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GAGNANTS DU CONCOURS DESSIN DE L’EXPO RIVE-NORD 2015 Toutes nos félicitations à nos gagnants du concours de dessins de L’expo Rive-Nord 2015. Ils ont remporté un chandail aux couleurs de leur dessin qu’ils avaient réalisé à notre espace coloriage.

Fédérick Breault, 6 ans (gagnant pour une deuxième année)

Isaac Bélair, 10 ans

Application à taux variable Méthode d’échantillonnage

Bonne dose

Sur chaulage

Sous chaulage

Taux fixe

9%

27 %

64 %

Type de sol

23 %

27 %

50 %

Zone de gestion

78 %

6%

16 %

Obtenez plus de profit avec le chaulage Avec notre service d’échantillonage géoréférencé, vous pourriez atteindre jusqu’à 80 % de la bonne dose de chaux dans vos champs comparativement à 9 % avec une application à taux fixe (comme pour ce cas réel). Par cette méthode, vous générerez plus de revenus en répondant mieux aux besoins de la culture. Aussi possible de le faire avec la potasse et d’autres fertilisants. Appelez dès maintenant notre Expert en géomatique : Jonathan Beaudry, B.Sc Cell. : 450 803-5494 | jonathan.beaudry@profidor.qc.ca

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Julie Dagenais Stagiaire laitier ruminants

L’importance du Colostrum VOICI LE RÉSUMÉ DES RÉSULTATS OBTENUS : 1. Les colostrums de meilleure qualité ne provenaient pas des vaches les plus vieilles de l’échantillonnage. Je crois que oui, le colostrum d’une vieille vache peut contenir un plus grand éventail d’anticorps, mais qu’il ne faut pas se fier uniquement à l’âge de la vache. Je ne peux pas m’avancer trop sur ce sujet, je ne suis pas vétérinaire quand même! 2. Sur 110 échantillons, 38 % ont obtenu 21 brix et moins. Selon une recherche réalisée sur 919 échantillons, 60 % étaient en bas de 50 mg d’IgG par litre. Donc, dans tous les troupeaux, il y a des vaches qui ne produisent pas un colostrum d’assez bonne qualité. Voilà pourquoi on devrait tous se garder du colostrum de secours! 3. 51 % des veaux n’auraient pas reçu suffisamment de colostrum, soit en raison de sa qualité ou de la quantité donnée. Il y a du travail à faire là-dessus!

Lors de mon deuxième stage d’été à La Coop Profid’Or, j’ai eu la chance de réaliser un projet portant sur le colostrum des vaches. Le but de l’expérience était de noter la qualité des colostrums sur plusieurs fermes et faire des corrélations entre des facteurs qui pourraient avoir un impact sur la qualité du colostrum, soit le nombre de lactations, ou la préparation au vêlage. Du même coup, c’était un bon moment pour faire un petit rappel des bonnes pratiques liées à la gestion du colostrum. Mon échantillonnage s’est réalisé sur 15 fermes des régions des Laurentides et de Lanaudière. Au total, 110 échantillons de colostrum ont été analysés. La méthode d’analyse du colostrum était fort simple. Chaque échantillon était analysé avec un réfractomètre, un peu du même type que pour le sirop d’érable, gradué de 0 à 30 brix. Il est convenu qu’à 22 brix, le colostrum contient la plupart du temps plus de 50 mg d’immunoglobuline G (IgG) par litre de colostrum. Cet outil sert donc à évaluer la qualité du colostrum. 8

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4. Toutes les fermes suivaient un programme de préparation au vêlage. Nous ne pouvons donc pas tirer de conclusions de ce côté, mais il faudra valider ces programmes à certains endroits. 5. La qualité variait entre les vaches d’un même troupeau, mais aussi en moyenne d’un troupeau à l’autre. Par contre, le nombre d’échantillons par troupeau recueillis n’était pas assez important pour tirer une conclusion sur l’ensemble du troupeau, seulement des tendances. Globalement, les facteurs les plus importants qui peuvent jouer sur la qualité du colostrum sont le système immunitaire de la vache, son alimentation et sa santé globale. Dans les deux premières heures suivant sa naissance, le veau devrait absorber 150 mg d’IgG pour développer un bon système immunitaire. Donc, trois litres de colostrum de bonne qualité (22 brix et plus = >50 mg d’IgG = bonne qualité!). Plus le temps passe, plus le veau devrait consommer une grande quantité de colostrum pour combler ses besoins en IgG, car la capacité d’absorption des IgG au niveau des in-

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testins diminue avec le temps. Après 24 heures, les anticorps ne passent plus du tout! Dans la vie de tous les jours, on sait bien qu’il n’est pas toujours facile de donner le colostrum à temps. Surtout lors des vêlages de nuit. L’important, c’est de faire de notre mieux et de se rappeler que le temps qu’on prend pour donner rapidement le colostrum nous sera remis plus tard avec des veaux qui seront moins à risque face aux maladies. À la lumière des résultats obtenus lors de mon projet, il m’apparaît essentiel d’avoir une solution de rechange au cas où la qualité du colostrum d’une vache ne serait pas adéquate. Bien sûr, il faut un outil pour mesurer cette qualité, un brixmètre comme celui que nous avons utilisé est disponible à la quincaillerie pour environ cent dollars, un bon investissement! Maintenant, quoi faire pour toujours avoir du bon colostrum sous la main? La solution la moins chère est le colostrum congelé. Bien qu’il puisse paraître compliqué à gérer, ce n’est pas tout à fait la réalité. Parlez-en à votre expert-conseil, il saura vous conseiller sur ce point. Sachez seulement qu’il est important d’identifier les échantillons car, si un jour vous apprenez que votre donneuse de colostrum est porteuse de maladies et/ou de bactéries suivantes : paratuberculose, Mycoplasma, salmonelle, Listeria monocytogene et la Streptococcus spp, il faudra jeter le colostrum, car ces maladies et ces bactéries se transmettent au veau par le biais du colostrum. Si le colostrum congelé vous donne trop de frisson, il y a toujours l’option du colostrum déshydraté. Plus cher, mais très pratique quand on en a besoin. Note importante, la quantité d’IgG par sachet varie selon les fournisseurs. Celui vendu à La Coop contient 50 mg d’IgG par sachet. Il faut donc en donner trois pour servir les 150 mg d’IgG requis Il

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est aussi important de bien suivre les indications sur l’emballage pour la préparation. L’étape suivante! Quoi faire si le veau ne veut pas boire notre beau colostrum ou s’il est trop faible pour téter? Le gaver sera la bonne solution pour s’assurer qu’il ait un bon apport d’IgG. L’important c’est de tout faire pour que le veau reçoive une bonne quantité de colostrum, de bonne qualité, dans les premières heures de vie. Lors du prochain repas, s’il n’a plus envie de téter, c’est normal, on ne le gave pas encore une fois. Il est tout simplement pleinement rassasié du repas d’avant. Gaver à répétition n’est pas une bonne idée. Cela peut abimer le canal œsophagien et le veau a besoin de saliver pour bien digérer le lait. Autre point important, il est nécessaire de garder tous les contenants et les tétines propres en tout temps. Le colostrum et le lait laissés à la température ambiante deviennent un environnement très propice pour la prolifération de bactéries. Toutes les 20 minutes, le nombre de bactéries double! Notez aussi que le colostrum se garde jusqu’à 48 heures au réfrigérateur. La régie du colostrum : un bon sujet de discussion avec votre expert-conseil lors de sa prochaine visite!

Dans les deux premières heures suivant sa naissance, le veau devrait absorber 150 mg d’IgG pour développer un bon système immunitaire.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Laurence Asselin Chantal St-André Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Dr Martin Choinière, dmv. Vétérinaire du Centre de Services des deux rives

L’utilisation judicieuse et rationnelle

des antibiotiques à la COOP

Sir Alexander Fleming a découvert la pénicilline en 1928. Il s’agissait du premier antibiotique. Cette substance naturelle provenant d’une moisissure allait bouleverser le monde de la médecine thérapeutique, et ce, encore aujourd’hui. Les types d’antibiotiques n’ont cessé de progresser depuis. Leur utilisation et la façon de les utiliser ont provoqué l’apparition de souches résistantes à certains d’entre eux. Il s’agit d’un phénomène normal, mais inquiétant et problématique, car la vitesse d’apparition de ces résistances face à de nouvelles classes d’antibiotiques est rapide. L’industrie animale est le secteur d’activité où il se consomme le plus d’antibiotique sur la planète. Depuis quelques années, que ce soit aux É.-U., en Europe ou au Canada, un phénomène de conscientisation et de réglementation vient influencer notre utilisation de ces substances. Entre autres, le regroupement des antibiotiques par classes (1 à 4) selon leur importance d’utilisation en médecine humaine, la restriction volontaire ou réglementaire de certains produits, tant au niveau thérapeutique (pour traiter un animal malade), préventif (pour prévenir l’apparition de maladie) que zootechnique (pour améliorer les performances) et la quantification de leur utilisation.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’information ou visitez : www.medvet.umontreal.ca/crsv/medias/editeur-contenu/publications/ABC%20ATB.pdf

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En production porcine, au Centre de services des deux rives de La Coop, nous sommes dynamiques face à cette démarche et déjà plusieurs actions sont appliquées :

• Aucune utilisation de Fluoroquinolones (Baytril) dans les fermes propriétés, à forfaitou même indépendantes sous suivi vétérinaire de La Coop.

Les types d’antibiotiques n’ont cessé de progresser depuis. Leur utilisation et la façon de les utiliser ont provoqué l’apparition de souches résistantes à certains d’entre eux.

• Aucune utilisation de Céphalosporines (Excenel, RTU, Excede) en traitement routinier préventif sur les porcs dans les fermes propriétés, à forfait ou même indépendantes sous suivi vétérinaire de La Coop. • Aucune utilisation de molécules de classe d’importance en médecine humaine (Tylosine, Tylan) en aliments porcs d’engraissement. Ce produit a été remplacé par l’utilisation de vaccins dans les cas nécessaires. • Utilisation seulement de molécules de classe 4 à titre de stimulants de croissance dans les aliments croissance et finition. Ces familles d’antibiotiques ne sont peu ou pas utilisées en médecine humaine. Cette démarche vise ultimement à faciliter une transition future vers un aliment totalement non médicamenté. • Utilisation maximale des moyens autres que les antibiotiques pour traiter et prévenir les problèmes de santé (régie, vaccination, nutrition adaptée). • Démarche en cours pour utiliser le moins possible les molécules critiques de la famille des céphalosporines (Excenel, RTU, Excede) dans les traitements individuels de porcs malades.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Stéphanie Archambault

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Très bonne année en vue jumelée à des pluies fréquentes, ont créé un milieu propice pour le développement des spores de différents champignons.

27 septembre 2015, la température nous a jusqu’à présent épargnés d’un gel hâtif, comme ce fut le cas l’an dernier, mettant fin à la période de maturation du maïs de façon prématurée. Ainsi, nous voyons certains champs dont les plants de maïs commencent à sécher debout, signe que la maturité est au rendez-vous contrairement à 2014. Au moment d’écrire ces lignes, il est encore trop tôt pour confirmer l’état des rendements dans le maïs, mais j’ose croire qu’avec une bonne maturité et une absence de sécheresse au cours de l’été, nous devrions être en mesure d’avoir des rendements supérieurs à la moyenne des dernières années. La maturité étant un prérequis à un poids spécifique élevé, celui-ci devrait collaborer positivement à l’atteinte d’un meilleur rendement global. Nous prévoyons un début de récolte après le premier gel mortel, en mi-octobre, question de nous laisser le temps de récolter la fève soya et de bénéficier d’une baisse d’humidité. LES MARCHÉS : Malgré le fait que les États-Unis devraient obtenir leur seconde récolte record en termes de volume, le marché continue d’être sur une tendance haussière, mais dont le potentiel est quand même restreint. Ainsi, les offres pour livraison à la récolte oscille depuis quelque temps entre 190 $ et 205$/TM. Les tendances à moyen terme (hiver) laissent présager une stabilité des prix dans les environs de 200$/TM. Les récoltes de la fève soya et des fèves Azuki viennent à peine de débuter et laissent entrevoir de bons rendements et une humidité très basse (11 à 12 %). La seule ombre au tableau peut être la présence de différentes maladies fongiques causant par endroit une baisse des rendements. Ces maladies sont possiblement la résultante d’une densité trop élevée des plants et d’un développement végétatif important. Cette forte densité, causant parfois un manque d’aération du feuillage,

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La récolte 2014 de la fève soya fut la plus importante, en termes de quantité, produite jusqu’à présent dans la province. Par contre, cela ne s’est pas reflété dans les quantités achetées et sorties des fermes au moment de la récolte, car plusieurs producteurs ont préféré entreposer leur récolte et la vendre plus tard dans l’année. Est-ce que cette stratégie a été bénéfique? Pour certains, oui, par contre, il faut être à l’affut du marché pour pouvoir prendre la bonne décision au moment opportun lorsque les marchés s’emballent et offrent un profit raisonnable. LES MARCHÉS : le marché de la fève soya reste fragile, compte tenu de l’importante récolte américaine de 2014, de l’importante récolte sud-américaine (Brésil et Argentine) ainsi que de la dévaluation importante du réal brésilien, mais aussi à cause des perspectives d’une autre récolte américaine importante. Ainsi, le marché boursier a atteint son plus bas niveau depuis 2009 à 8,61 $/boisseau. Localement, nous avons présentement droit à une fourchette de prix de 8,90 à 9,05$/boisseau, ce qui nous donne environ 415$/TM et en tendance baissière. Présentement et tout comme ces dernières années, votre coopérative ‒ de par son affiliation au réseau La Coop qui commercialise 45 % du volume de fève soya produit au Québec ‒ est très bien positionnée pour répondre à vos besoins de commercialisation, tant pour l’obtention d’un prix juste que pour le service de logistique (transport et entreposage). Le réseau a accès à la majorité des points d’exportation et de consommation. Le réseau offre aussi un espace d’entreposage pouvant satisfaire la demande.

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

La valorisation des engrais de ferme,

mise à jour économique 2015

Comme chaque année, cette mise à jour est très appréciée. Voici la valeur économique des applications de fumier ou de lisier au printemps par rapport à la valeur des engrais minéraux de 2015. Nous avons déterminé la valeur par tonne de différents types d’engrais de ferme pour un enfouissement en moins de 48 heures sur un loam ou loam sablonneux. Il est bon de mettre à jour ces chiffres compte tenu de l’évolution des prix des engrais minéraux et des facteurs de pertes des fumiers et lisiers. Comme base de calcul, nous avons estimé le prix des engrais de base au printemps pris au plan et les valeurs du CRAAQ pour la valeur fertilisante des engrais de ferme. Il s’agit ici de résultats qui excluent les frais de transport/épandage. Ces frais représentent le plus important poste de dépense à prendre en considération pour obtenir la valeur nette après épandage. Malheureusement, ces frais sont très variables et doivent être adaptés à chaque situation. Ainsi, on observe souvent un écart variant de 1,50 à 14 $ la tonne. Il faut aussi ajouter le passage au champ pour l’enfouissement.

VALEUR $/TONNE

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de :

Type de déjection | Application printemps (enlever environ 20 % pour les applications d’automne)

Lisier porc engraissement Lisier porc maternité Lisier porc pouponnière Lisier vache laitière Fumier poulet grill (mâle) Fumier pondeuse Fumier vache-veau Fumier vache laitière Fumier bovin engraissement

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Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2015

2015 8,8 5,79 5,7 6,9 61 75 12,2 12,4 13,44

- Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)

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Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

450 803-5494

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Le sclérotinia, la gestion du risque tinia ne fera pas de dommage, car si le couvert végétal est intense et que le sol reste humide et frais, les spores seront bien nourries. Ce que nous devons espérer, c’est un mois de juillet à plus de 26 °C, avec du temps sec. L’aspect financier est à considérer, car un champ avec moins de 25 % de ses plants infestés ne sera pas rentable à traiter. Si vous optez pour un semi à un écartement de 15 à 30 pouces, vous donnerez également plus de chance à votre soya de pousser dans de meilleures conditions.

Les sclérotes, pointés par le couteau, contiennent les spores qui affecteront les cultures futures.

Une simple balade dans la campagne lanaudoise vous dévoilera l’ampleur de l’infestation de la sclérotiniose, appelée aussi moisissure blanche. Les dommages finaux sont impossibles à évaluer. Une chose est certaine, le rendement ne sera pas à la hauteur des attentes. Que faire pour 2016? Arrosage au fongicide? Changement de variété? Modification de la méthode de culture? L’approche en sera plus une de gestion du risque. Selon le conseiller spécialisé maïs et soya à La Coop fédérée, Pascal Larose, tout va se jouer dans l’approche. « Le sclérotinia, il est là. Ce que nous devons faire, c’est gérer le risque. » Les plants de soya dans notre région sont presque tous atteints. Aucun type de sol n’a été épargné, aucun espacement d’ensemencement ni aucune variété. La cause principale est le climat. « Tout se joue à la floraison. Elle se passe au mois de juillet et, cette année, il a été frais et humide. Les conditions idéales pour la moisissure blanche, » soutient Pascal Larose. Si nous choisissons d’appliquer des fongicides, la période d’application sera déterminante. Selon Pascal, c’est une question de synchronisme parfait. « Un fongicide, c’est un peu comme une peinture antirouille : tu l’appliques, tu es protégé; tu ne l’appliques pas, tu ne l’es pas. Le stade idéal est R1 (début floraison) avec une répétition deux semaines plus tard. » Évidemment, cela ne garantit pas que le scléro-

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Le Progrès | OCTOBRE - NOVEMBRE 2015

La rotation peut également vous permettre de déjouer la maladie, mais nous devons garder en tête les années subséquentes. Les spores de la moisissure blanche ne peuvent pas attaquer une graminée comme le maïs, la fléole (mil), le blé et autre. Par contre, si vous labourez le champ infesté, vous ferez pénétrer les sclérotes dans le sol et ils seront prêts à attaquer quand le soya reviendra. Un semi-direct ou un travail minimal du sol sera une excellente stratégie. Les champs implantés en graminée doivent être très bien désherbés, car les herbes nuisibles comme le chou gras, la moutarde, l’herbe à poux et autres membres de la famille des crucifères sont des vecteurs de la sclérotiniose. La luzerne et le trèfle sont également à éviter. Donc, que faire en 2016? Aurons-nous plus de 25 % d’infestation? Sèmerons-nous à 15 ou 30 pouces d’écart? Juillet sera-t-il chaud et sec? Toutes des questions qui connaitront leur réponse dans un peu moins de 12 mois et qui nous pousseront à gérer le risque.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Anik Bussières Josiane Coderre

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

Les bâtisses du futur? J'ai eu la chance jusqu'à maintenant de voyager dans de nombreux pays à travers le monde et de voir plusieurs types de bâtisses avicoles sous différents climats. Une tendance générale observée est que dans les pays chauds, on retrouve des bâtisses à plafond assez bas (environ 7 pieds) pour favoriser la vitesse d'air en ventilation tunnel. Dans les pays plus tempérés, on retrouve plutôt des bâtisses avec des plafonds plus élevés (10 à 14 pieds) pour Figure 1 favoriser le mélange de l'air frais extérieur avec l'air intérieur et ainsi le réchauffer avant qu’il atteigne les oiseaux (Figure 1). Ici, au Québec, les conditions historiques dans lesquelles on élevait les poulets et l'ignorance des comportements de l'air ont amené les gens à construire des bâtisses de plusieurs étages pour minimiser les coûts de construction et maximiser l'utilisation du terrain disponible. Ces bâtisses étagées ont des plafonds assez bas avec maints obstacles dans la trajectoire de l'air entrant. Il devient alors difficile de ventiler adéquatement et l’air qui entre, quelquefois très froid, peut tomber rapidement sur les oiseaux. Ceci amène un inconfort aux oiseaux et une détérioration des litières par phénomène de condensation. Est-ce que ces bâtisses sont encore les bâtisses du futur? Quelles sont les bâtisses du futur? À un ou plusieurs étages? Quelle hauteur? Quelle largeur? Quelle forme de plafond? Il y a une mauvaise prémisse qui existe et qui dicte que plus un plafond est haut, plus les frais de chauffage seront élevés. Plusieurs bâtisses et maisons du Québec francophone ont été construites avec des plafonds bas (6 à 7 pieds), en se basant sur cette hypothèse, pendant que de belles maisons victoriennes étaient bâties avec des plafonds de 10 pieds. Devinez où nous sommes le plus confortables? Yes sir! Comme mentionnés dans des articles précédents, les frais de chauffage sont beaucoup plus en lien avec l'isolation des bâtisses et la quantité d'infiltrations parasites de l'air (contours des fenêtres, ventilateurs non bouchés, joints non étanches, etc.) que par la hauteur d'une bâtisse. Il appert que les murs représentent seulement 6 % des pertes de

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chaleur versus près de 70 % par isolation et infiltrations d'air (université de Géorgie, novembre 2013). Bien sûr, quand on pense au principe d'avoir des plafonds hauts, on pense beaucoup plus en fonction des températures froides que chaudes. Ici au Québec, on a beaucoup plus de conditions variant de fraîche à froide que chaude. Vraiment. Il y a plusieurs avantages qui me viennent en tête lorsque je parle de plafonds hauts. J'aime bien en parler en les comparant à des églises à plafonds élevés où les températures sont très stables, sans courants d'air. Je dois vous le dire, nos oiseaux ont horreur des courants d'air et des variations de température. La seule exception est lorsqu’il fait chaud (là, ils en ont besoin). Les églises sont un exemple extrême, mais c'est pour vous aider à comprendre. L'autre exemple extrême que j'aime utiliser est celui-ci. Imaginez que vous avez un plafond d’une hauteur de 4 pieds. Pouvez-vous concevoir comme il serait difficile de faire entrer de l'air sans geler les oiseaux? Aussi, avec des plafonds à 4 pieds, il faudrait changer l'air plus souvent, car il deviendrait rapidement vicié. Changeant l'air plus souvent, vous amèneriez de plus grandes variations de température dans une bâtisse à plafond bas que dans une bâtisse à plafond élevé. Je le répète, les oiseaux n'aiment vraiment pas les variations de température et les courants d'air. Dans ces conditions, ils restent couchés, ce qui signifie une baisse de la consommation de moulée et moins de prise de poids donc, une perte d'efficacité alimentaire. La solution est donc de trouver la hauteur idéale de plafond entre 4 et 14 pieds! Elle est certainement à plus de 10 pieds...

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Dr Étienne Tessier Stéphane Cuerrier

450 759-4041, poste 205 450 759-4041, poste 361 450 759-4041, poste 360 450 759-4041, poste 250 450 759-4041, poste 364

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De gauche à droite : Nathalie Gohl, Jean-Michel Coquard, Guy Pelletier, Alison Coquard, Camille Roy et les chevaux Jessy et Khasa

Gagnez un an d’alimentation pour votre cheval

Jean-Michel Coquard Gagnant du concours : Gagnez un an d’alimentation ou jusqu’à 1000$ en moulée Célébrité Quatre finalistes ont aussi gagné une poche de moulée de leur choix.

Inscription sur : www.profidor.qc.ca Gagnez un an d’alimentation ou jusqu’à 1 000 $ en produit Célébrité. Concours pour les régions de Lanaudière et des Basses-Laurentides. Période d’inscription au concours du 1er au 30 septembre 2015. Le prix sera tiré le 2 octobre 2015. Le gagnant recevra les détails du règlement du concours.

Ce concours a été tiré le 2 octobre 2015 Félicitations au gagnant!

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Instagram.com/lacoopprofidor

JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648


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