Journal agricole le progrès édition déc 2014-jan 2015

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MESSAGE DU PRÉSIDENT SOMMAIRE

Une hypothèque de 99 ans

Message du président

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Horaire des fêtes | Voeux

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Reportage à la ferme

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RIC/PPE

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Chronique en production laitière

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Chronique des grains

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Chronique végétale

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Chronique en agriculture durable

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Chronique en production porcine

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Chronique avicole

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Pub BMR

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com

Arriverons-nous au jour où le paiement de la terre sera complété à la troisième génération d’agriculteurs? Je crois qu’il est plus que temps de réfléchir à l’agriculture que nous voulons pour nos enfants. En voyant des terres s’acheter à 15 000 $ l’acre dans notre région, je me pose sérieusement la question : jusqu’à quel délai étalerons-nous la période de rentabilisation d’une terre? Pour un agriculteur de mon âge, il est possible d’utiliser une partie des revenus pour payer une terre à ce prix. Par contre, pour une personne de la relève, qui a besoin de revenus pour sa famille, le risque financier n’est pas le même. Pourquoi se poser la question collectivement? Parce que notre modèle d’agriculture est à une étape importante. Vous connaissez comme moi l’évolution du prix des terres depuis les dix dernières années. Depuis ces derniers dix ans, quelle a été la variation du prix du maïs, du lait, du poulet...? Nous pouvons conclure, sans grande analyse, que le coût des actifs agricoles a augmenté de façon disproportionnée par rapport à nos revenus.

flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable :

Jacques LeBlanc, poste 362

Collaborateurs :

Christelle Sanrey, poste 260 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304

Tirage :

1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

L’agriculture est un métier noble et passionnant. Je souhaite profondément que les jeunes désirant vivre de ce métier puissent le faire comme j’ai pu le faire il y a plusieurs années. En cette période-ci de l’agriculture, j’ai davantage de questions que de réponses pour le transfert à notre relève. L’agriculteur est travaillant et ingénieux pour trouver des solutions et je suis convaincu que nous trouverons une méthode afin que le producteur puisse continuer d’être propriétaire de sa ferme et de bien en vivre. Sur un autre sujet, après avoir travaillé pendant toute la saison, il est important de prendre une période de repos et de passer du bon temps en famille et avec des amis. J’aimerais remercier tous les employés de Profid’Or pour leur bon travail, surtout après avoir passé au travers des changements importants pour notre coopérative. J’aimerais aussi remercier tous nos membres et clients de votre relation d’affaires avec nous. Au nom de La Coop Profid’Or, je vous souhaite un très bon temps des fêtes et une bonne année 2015. Je demeure toujours à votre écoute.

Robert Perreault Président


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HORAIRE DES FÊTES VEUILLEZ PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX, QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES Administration, Commandes de moulées en sac et en vrac 24 décembre 25 et 26 décembre

Fermé à compter de midi Fermé

31 décembre 1er et 2 janvier

Fermé à compter de midi Fermé

Quincailleries Joliette | St-Jacques | St-Benoît | St-Lin-Laurentides | L’Assomption 24 décembre 25 et 26 décembre

Fermé à compter de midi Fermé

31 décembre 1er et 2 janvier

Fermé à compter de midi Fermé

Station-service et dépanneur L’Assomption 24 décembre 31 décembre 25 décembre et 1er janvier 26 décembre et 2 janvier

Fermé à compter de 19 h Fermé à compter de 20 h Ouvert de 10 h à 19 h Ouvert de 10 h à 22 h

En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoins à l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.

Joyeuses Fêtes De la part des membres du conseil d’administration et de tous les employés, nous souhaitons à tous nos membres et clients de très joyeuses fêtes!

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Le Progrès | DÉCEMBRE 2014 - JANVIER 2015

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Reportage à la ferme

FERME DU VIEUX SAULE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal

Le monde au bout du téléphone « Nous avons eu plus de 120 000 vues sur Youtube », indiquait fièrement Jimmy. Les images ont donné beaucoup d’espace à une grande vache qui a fait la réputation de l’élevage Vieux Saule : Dragonfly, nommée vache canadienne ainsi que vache intermédiaire de l’année en 2014. Au fil des expériences positives, les Perreault ont mis en ligne de plus en plus de courtes séances mettant en vedette des animaux de la ferme. Les éleveurs ont adapté leurs produits au goût du jour. « Nous avons mis au point des vidéos compatibles avec les téléphones intelligents. Ainsi, les gens occupés peuvent voir ce que nous avons à offrir sans devoir obligatoirement se déplacer chez nous. Nous savons que les gens sont de plus en plus occupés. »

Ferme du Vieux Saule de Saint-Esprit tire 40 % de ses revenus par la vente de sa génétique. Jimmy Perreault utilise les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Youtube pour faire la promotion de ses animaux.

Plus que jamais, Ferme du Vieux Saule de Saint-Esprit est ouverte sur le monde. Munie d’un arsenal imposant de vidéoclips et d’images de l’entreprise et des animaux qu’elle abrite, l’avenir se tourne vers les réseaux sociaux. Une véritable ferme 2.0. Ferme du Vieux Saule, propriété de Linda, Mario et Jimmy Perreault, n’a plus besoin de présentation. Les récipiendaires du titre de Maître-éleveur en 2009 misent maintenant sur les nouveaux médias électroniques pour faire connaître leur entreprise. Au début de 2010, Mario et Jimmy ont demandé au photographe Paul-André Boisvert, bien connu dans le milieu des photos d’animaux sous les initiales PAB, de les aider à réaliser un enregistrement vidéo, leur permettant de faire la promotion de leur ferme à leur façon. « Nous trouvions que les retouches faites sur les photos des vaches étaient devenues trop importantes. Nous voulions présenter nos animaux, notre mentalité d’élevage et nos façons de faire avec plus de transparence », exprimait Jimmy Perreault. Les collaborateurs se sont donc lancés dans un projet qui leur a demandé plus de six mois de travail, où chaque détail recevait une attention accrue. Ils ont réalisé un montage en français et en anglais, l’effort en valait la chandelle.

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Une première vente virtuelle Conscients que les besoins de leur clientèle ainsi que leurs habitudes de consommation changent de plus en plus rapidement, les propriétaires de Ferme du Vieux Saule n’ont pas hésité à utiliser les nouveaux médias comme Instagram et Facebook, pour élargir leur marché et rajeunir leurs acheteurs. « Avec Facebook, je peux rejoindre plus de gens en

Vieux Saule Allen Dragonfly, figure importante des vidéos réalisées à la ferme, a été nommée vache canadienne ainsi que vache intermédiaire de l’année en 2014. (Crédit photo : Han Hopman)

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peu de temps. Les visiteurs de 40 ans et moins sont largement représentés dans ce médium, et des plus jeunes aussi. Pour Twitter je manque de temps, mais ça sera pour bientôt. » Au moment de l’entrevue que Jimmy Perreault accordait à la revue Le Progrès (11 novembre), une vente virtuelle était en phase finale. « Nous acceptons nos dernières offres demain (12 novembre). C’est une première. Personne n’a jamais fait ça avant. Nous avons donné 30 jours aux acheteurs pour faire leur offre. » Cette vente est supportée par un catalogue en ligne, aucun document imprimé, sauf sur demande spéciale. Une façon de ne pas augmenter les coûts inutilement, selon Jimmy, tout en offrant le maximum d’information aux clients. La vente a obtenu une moyenne de 9 059 $. Des clients de trois provinces canadiennes ainsi que quatre états des États-Unis ont participé à la vente organisée par les propriétaires du troupeau Vieux Saule. Les investissements dans la génétique destinée à la vente ont accaparé beaucoup d’énergie et de capitaux. Aujourd’hui les Perreault sont en position favorable pour répondre à plusieurs demandes qui proviennent de plus de 20 pays à travers le monde. « Nous pouvons desservir le marché acère, celui du noir et blanc, du rouge et blanc, de la vache de conformation, des embryons et de la vache de production. Nous vendons également entre douze et quinze taureaux dans différents centres d’insémination en Europe et en Amérique du Nord. » Le producteur cherchant à se procurer des animaux pour une bonne production laitière sera aussi satisfait. « Nous avons une moyenne de plus de 9800 kg

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avec 4,5 % de matière grasse et 3,5 % de protéine. Aucune inquiétude là aussi nous sommes capables de fournir la demande. Nous vendons en moyenne de 50 à 70 vaches uniquement pour la production. Je crois que nous sommes en mesure de rendre de précieux services à notre clientèle », concluait Jimmy Perreault.

LES MÉDIAS SOCIAUX À LA FERME 2010 : Débuts des séances vidéos avec PAB 2011 : Entrée sur Facebook et Instagram 2014 : Première vente virtuelle d’animaux 2014 : Plus de 1100 « j’aime » sur Facebook 2014 : Plus de 400 suivis sur Instagram

LA FERME EN CHIFFRES • 180 têtes de race Holstein • 65 vaches en lactation • 9800 kg/vache 4,5 % gras et 3,5 % protéine • 1,7 taux saillie/conception • 50 à 70 vaches vendues chaque année • 12 à 15 taureaux vendus à des centres d’insémination artificielle • Des ventes dans plus de 20 pays dans le monde

« Avec Facebook, je peux rejoindre plus de gens en peu de temps. Les visiteurs de 40 ans et moins sont largement représentés dans ce médium, et des plus jeunes aussi. Pour Twitter je manque de temps, mais ça sera pour bientôt. »

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La Coop Profid’Or

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PARTS PRIVILÉGIÉES 2014

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RIC et PPE

Votre coopérative, un endroit à considérer pour vos placements! Par Annie Geoffroy Poste 203

Votre coopérative vous offre la possibilité de souscrire à des parts privilégiées admissibles au Régime d’investissement coopératif (RIC) et à des parts privilégiées de catégorie « E » (PPE). Ce programme n’est accessible qu’aux membres agricoles et aux employés des coopératives et constitue un outil de capitalisation intéressant pour votre coopérative, en plus d’un avantage fiscal important aux souscripteurs, dans le cas du RIC.

VOICI LES DONNÉES TECHNIQUES DE L’ÉMISSION DE CETTE ANNÉE :

RIC SÉRIE 2014 Date de souscription :

31 décembre 2014

Date prévue pour le rachat :

31 décembre 2019

Taux de dividende :

2,5 %

Déduction fiscale provinciale :

125 %

PPE SÉRIE 2014 Date de souscription :

31 décembre 2014

Date prévue pour le rachat :

31 décembre 2015

Taux de dividende :

2%

Le rendement de ces parts peut être bonifié si on les dépose dans un REER autogéré. Cette façon d’agir procurera à l’investisseur un crédit d’impôt de plus de 50 % (ou plus, selon votre situation fiscale) la première année, dans le cas du RIC. Parlez-en à votre comptable et n’hésitez pas à nous adresser vos questions en communiquant avec Annie Geoffroy – poste 203 – ou pour commander un formulaire.

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, t.p. Conseiller spécialisé en production laitière La Coop fédérée

La traite robotisée, un bon choix pour tous? mal de patte, on se dit « faudrait bien que je la mette dans la cage à sabot demain »! Et la réflexion se refait, le lendemain, le surlendemain... Mais si nous, on a un caillou dans le soulier, c’est pas long!

L’aménagement de l’étable permet une bonne circulation et un bon confort

On a tous entendu des horreurs concernant de nouvelles installations en robotique, souvent parce que le producteur avait choisi la robotique pour de mauvaises raisons. Mais il semble que l’expertise étant maintenant au rendez-vous, de plus en plus de producteurs choisissent cette option avec d’heureux résultats. On dit que plus de 70 % des nouvelles installations laitières sont constituées d’étables avec robot de traite! À ce point? Chose certaine, pas loin de 100 % de ceux qui ont un projet en tête y pensent. Mais est-ce le bon choix pour tous? Certainement pour plusieurs, puisqu’une majorité de producteurs l’adoptent et en sont satisfaits. Voici quelques pistes qui pourraient vous aider dans votre réflexion. Nous le répétons souvent, les clés du succès en robotique sont : régie, santé, santé et santé! Je me souviens de l’exemple lors de conférences où je parle de pieds et membres : en stabulation entravée, lorsqu’on observe une vache qui a un 8

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En stabulation libre, la vache qui est moins en forme doit marcher pour manger, mais elle suit quand même les autres à la salle de traite. En robotique, elle doit marcher pour manger et aussi pour se faire traire. Bref, vous comprendrez qu’être attentif aux besoins des vaches est essentiel en robotique. Il faut réagir rapidement et efficacement aux problèmes individuels des vaches, spécialement pour les problèmes de pieds et membres. De même, une vache en santé et en forme, ayant une bonne condition de chair, etc. aura plus de facilité à atteindre les endroits voulus dans l’étable (abreuvoir, robot, mangeoire et stalle ou aire de couche). Vous devez donc maintenir une excellente régie du troupeau sur tous les points de vue : nombre de saillies par vache et intervalle de vêlages, entre autres. Le succès de la traite dépend aussi d’aliments appétants. Et, bien que l’aliment au robot puisse être très bon, il demeure un concentré. Si les aliments de la RPM (ration partiellement mélangé) ne sont pas suffisamment appétants pour favoriser une bonne consommation de fourrage, la vache ne sera plus attirée par les concentrés qui pourraient provoquer de l’acidose ruminale. Il est important de bien aménager l’étable pour permettre la circulation des vaches à l’intérieur. L’erreur, trop souvent commise par les producteurs qui n’ont pas eu de succès, a été de tenter d’économiser sur le bâtiment aux dépends du confort et de la liberté de circulation des vaches. Finalement, bien sûr, il faut aimer l’informatique et le travail à l’ordinateur. En traite robotisée, le programme du robot fournit une multitude d’informations sur chacune de vos vaches. Il faut avoir l’aptitude et le goût de pitonner et de fouiller à travers différents tableaux et graphiques, les informations inhérentes au troupeau. Il y a tellement d’informations, que vous vous sentirez plus proche de vos vaches que lorsqu’elles étaient en stabulation entravée!

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En conclusion, il est important de s’entourer d’intervenants fiables, ayant une bonne expertise dans chacun de leurs domaines et qui travailleront en synergie avec vous, pour assurer le succès de votre entreprise : fournisseur d’équipement, vétérinaire, nutritionniste et autres (financiers?). Le réseau La Coop a constitué un groupe d’experts-conseils qui se spécialisent en traite robotisée et échangent régulièrement leur expertise dans le domaine. Ils sont chapeautés par deux conseillers spécialisés de La Coop fédérée, afin de maintenir cette structure à la fine pointe des connaissances et nouveautés en la matière. N’hésitez pas à en parler avec votre expert-conseil qui vous épaulera dans vos projets, peu importe votre choix! Et n’oubliez pas, la traite robotisée ne permet pas de passer moins de temps au travail mais bien de le faire avec beaucoup plus de flexibilité! Le parage des onglons et la santé des pieds et membres sont primordiaux en robotique

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Laurence Asselin Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon

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En stabulation libre, la vache qui est moins en forme doit marcher pour manger, mais elle suit quand même les autres à la salle de traite.

450 759-4041, poste 207 450 753-4908 450 759-4041, poste 8 450 916-6606 450 602-6827

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

On a la vie sauve ! 11 tm/ha. Peut-être s’attendait-on à pire, si on tient compte de la gelée mortelle survenue en septembre et qui aurait un effet direct sur le manque de maturité, ainsi que sur le poids spécifique plus faible. Les niveaux d’humidité (environ 23 à 28 %) pourraient être jugés relativement bas pour une année semblable puisqu’on se serait attendus à des taux supérieurs, le fait d’avoir retardé avant de récolter a été une sage décision, car cela à minimiser les coûts de séchage. Nous avons aussi pu observer que peu de maïs avait été mis en vente lors de la récolte et ce, dû à plusieurs facteurs comme la disponibilité des silos d’entreposage, un besoin moins pressant de liquidité suppléé par la récolte de fève soya et, vraisemblablement, par un certain optimisme à voir les prix augmenter au cours de l’hiver.

16 novembre 2014, la récolte de maïs et de la fève soya étant à toutes fins terminées, nous pouvons maintenant dresser un portrait réaliste et précis de la qualité de ces deux cultures. La fève soya nous a agréablement surpris de par la qualité de la récolte reçue. Très peu de chargements ont été déclassés à cause d’un problème de fève gelée, sclérotinia ou autre, lors des réceptions. De plus, l’ensemble de la récolte s’est fait à un niveau d’humidité très acceptable. Les rendements entendus oscillaient autour de 2,5 tm/ha, ce qui devrait tout de même nous donner une récolte record au niveau de la province, compte tenu des superficies ensemencées au printemps. La récolte de maïs, de son côté, fût plus variable quant à la qualité. Cela s’explique d’abord par des niveaux de toxine relativement bas, mais des poids spécifiques qui varient énormément, puisque lors de la réception nous avons pu observer des poids de 59 kg/hl (classe n° 5) jusqu’à 69 kg/hl (classe n° 2). Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette grande variabilité, notamment la date de semis, la variété ensemencée et le type de sol. Il est toutefois trop tôt pour quantifier la proportion de chaque classe de la récolte provinciale. Quant au rendement, celui-ci semble ne pas avoir trop déçu les producteurs, puisque certains ont parlé de 10 à 12

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Si nous avons connu une récolte de maïs ordinaire, il en fut tout autrement au sud de la frontière. En octobre dernier, nos voisins ont connu des rendements de 173,4 b/acre comparativement à 158,8 l’an dernier et 123,1 en 2012. Ces rendements leur apportent une récolte record de 14,407 milliards de boisseaux, ce qui contribuera à rehausser les inventaires de fin d’année de 1,236 à 2,008 milliards de boisseaux. Contre toute attente, les prix ont quand même grimpé au cours de la récolte, car beaucoup de producteurs préfèrent attendre avant de mettre leur récolte en vente au prix actuel. Les besoins pour l’alimentation animale ayant repris du poil de la bête créent une forte pression sur la demande de maïs, tout comme le marché de l’éthanol, dont les ventes ne cessent de croître suite à l’augmentation du pourcentage requis dans l’essence. Même phénomène pour la fève de soya américaine, avec une récolte de 3,958 milliards de boisseaux, qui amène les stocks de fin d’année de 92 à 450 millions de boisseaux. Les rendements, quant à eux, ont été de 47,5 boisseaux/acre comparativement à 44 boisseaux/acre l’an dernier. Fait étonnant dans la tendance des prix du complexe soya, les prix ne cessent de se raffermir et ce, pour diverses raisons. On peut remarquer que malgré une récolte record et que les ventes américaines à l’exportation demeurent fortes depuis le début

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de l’année 2014-2015, cela demande beaucoup d’énergie aux exportateurs pour couvrir leurs besoins, puisque les producteurs étaient, jusqu’à tout récemment, peu enclin à vendre leur récolte. Ensuite, le transport par rail reste difficile tout comme celui par bateau sur le Mississippi. Il est vraisemblable de penser que la mobilisation des locomotives pour le transport du pétrole peut avoir une influence.

offre/demande aide à maintenir une prévision de prix entre 9,00 et 11,00 $ pour les prochains mois.

De plus, l’arrivée hâtive d’une vague de froid et de précipitations de neige a ralenti les efforts de logistique, tout en créant une demande pour le tourteau de soya déjà fort sollicité. Pour conclure, les fonds spéculatifs profitent de la tourmente pour ajouter une certaine volatilité dans le marché par rapport à la situation Sud-Américaine, où l’on voit un retard dans les semis de fève soya au Brésil, causé tantôt par un manque d’humidité ou tantôt par un excès de pluie. Ce retard influencera aussi la quantité de maïs pouvant être ensemencée.

Source : Doane report, GrainWiz, USDA report.

Lors du récent rapport USDA, le réajustement à la hausse de la récolte de fève de soya américaine a amené la production mondiale à un nouveau record de 312,09 millions de tm. Fort heureusement, la Chine continue d’avoir un appétit insatiable pour cette oléagineuse et contribue à la consommation mondiale de 285,82 millions de tm. Cet équilibre

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En conclusion, malgré le fait de connaître des récoltes records tant en maïs qu’en fève soya, on n’aperçoit pas, pour le moment, de tendance d’effondrement de prix.

Si nous avons connu une récolte de maïs ordinaire, il en fut tout autrement au sud de la frontière.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL René Brisson Sandra Levesque Joliette Sans frais CRG

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

Le gel de 2014 au banc des accusés blement affectée. Des variabilités qui nous ont donné des grades allant de 60 kg/hl (numéro 5) à 68 kg\hl (numéro 3) en passant par 64 kg\hl (numéro 4), occasionnant des pertes de 5 $ à 10 $ par tonne.

Les récoltes de soya et de maïs 2014 auront marqué les acteurs du secteur agricole à plusieurs égards. Des récoltes moins importantes qu’espérées et une qualité aussi variable que les promesses politiques post-électorales... Pourquoi donc tant de différences? Uniquement le gel? Non, d’autres aspects sont aussi à considérer. Le premier est le printemps. Maussade et frais, il a obligé les agriculteurs à espacer leurs dates de semis, résultat : des stades de croissances disparates. Les fortes pluies ont été un autre facteur d’influence, à plusieurs reprises, dont une semaine de juillet où près de 24 cm d’eau sont tombés dans les champs en une seule semaine. Les racines ont souffert de cet inhabituel apport d’eau en si peu de temps. Finalement, le gel du 19 septembre a achevé le travail de démolition. Les plans de soya étaient à terminer la formation de leurs grains quand le mercure a chuté sous la barre des 0 °C pour plus que quelques minutes. Parfois, les thermomètres indiquaient -4 °C. Le point de fracture se situe à -2,2 °C. Fatal, sans appel. Dans ces circonstances, le remplissage des grains cesse immédiatement. Les impacts dépendent du stade de votre soya. Il pouvait varier d’une perte de 5 % quand le soya était au stade R7 (début de la maturité) et de 15 % à 30 % au stade R6 (grains formés). Le maïs a un système quelque peu différent. Si le gel ne recule pas sous les -2 °C et que la perte des feuilles ne dépasse pas 50 %, il a une chance de compléter le remplissage de ses grains, grâce au travail de la tige qui continue d’apporter les sucres aux épis. Ceci se nomme la mobilisation des éléments. Or, ce phénomène cessera complètement avec un gel plus intense. Le remplissage prend alors fin et le point noir apparait. La qualité du maïs en sera alors considéra-

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Donc, le gel a eu passablement d’impact sur le sort de nos récoltes en 2014. Heureusement, un tel niveau n’avait pas été vu au Québec depuis... 1969. Souhaitons-nous qu’il ne revienne pas d’ici 45 ans. Seul moyen de défense : semer des variétés et des hybrides adaptés à votre région de culture et, pour ce faire, votre expert-conseil saura vous guider. IMPACT DU GEL Soya • R4 (gousses) 70 % à 80 % de perte • R5 (formation des grains) 50 % à 70 % de perte • R6 (grains formés) 15 % à 30 % de perte • R7 (début de maturité) 5 % de perte Maïs • Grains mi-pâteux 40 % de perte • Dents formées 15 à 30 % • Ligne de maturité ½ 10 % Note : plus la défoliation des plants est importante plus le pourcentage de perte sera élevé. IMPACTS MAJEURS EN 2014 • Printemps frais, dates de semis tardives • Multiples épisode de plusieurs centimètres d’eau • Gel hâtif le 19 septembre Sources : ministère de l’agriculture de l’Ontario et La Coop fédérée.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Anik Bussières Josiane Coderre

450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450 756-9958 514 977-9823

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

Agrandir de l’intérieur en production végétale l’impulsivité, demandez de l’aide afin de bien évaluer la rentabilité de cette terre tant convoitée. Vous serez alors en mesure, en tant que gestionnaire de votre entreprise, de déterminer s’il s’agit d’un achat rentable. Si après vos démarches le résultat s’avère négatif, il vous reste une solution : agrandir de l’intérieur.

LES INVESTISSEMENTS POUR AGRANDIR DE L’INTÉRIEUR

Le prix des terres augmente d’année en année. C’est connu. Elles ont augmenté au Québec, de 453 % entre 1990 et 2012. Votre entreprise souhaite s’agrandir pour diverses raisons et vous vous demandez si c’est rentable d’acheter de la terre? Eh bien, cela dépend souvent de votre marge générée à l’hectare. Cette marge est affectée par plusieurs facteurs. Les trois principaux sont le prix de vente de la production végétale que vous faites, vos coûts de production et, finalement, le rendement de vos champs. Une bonne stratégie de commercialisation de vos grains est le point de départ, pour avoir un bon prix moyen de vente de votre récolte. Par contre, les prix de vente sont passablement variables ces dernières années. Par exemple, pour du maïs-grain fertilisé au lisier, la marge/ha passe de 998 $ à 72 $, lorsque le prix de vente passe de 240 $/tonne à 140 $/tonne. Pour le deuxième facteur, soit vos coûts de production, vous en avez sûrement déjà une bonne idée. Cependant, est-ce que vous savez vraiment dans le détail quel est le coût de production de chacune de vos cultures? Combien vous coûte chaque équipement par rapport à son utilisation? Donc, plusieurs variables peuvent influencer la rentabilité de l’achat d’une terre. Pour contrer 16

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Dernier facteur, et non le moindre, qui affecte la marge/ha, c’est le rendement. Il est possible de réaliser plusieurs investissements qui ont un délai de récupération plus ou moins long dans le temps. Pour une augmentation de rendement variant de 0,1 à 1 t/ha, le chaulage (7 t/ha) aura un délai de récupération variant de 15 à 1 ans. Pour le drainage, c’est plus de l’ordre de 100 à 10 ans. Pour la technologie en agriculture de précision (GPS) c’est plus entre 10 à 1 ans. Donc, plus on ira chercher du rendement avec un investissement, moins son temps de récupération est long. Ce sont ici des chiffres variables qui dépendent évidement du prix de ventes récoltes. D’autres investissements peuvent également faire agrandir de l’intérieur votre entreprise agricole. La performance des équipements, l’entreposage, le changement de production, un bon système de rotation, les engrais verts, le sous-solage, le nivèlement, etc.

LA CONNAISSANCE C’EST LA CLÉ... Mais la clé dans tout cela c’est quoi? C’est de bien connaître son entreprise. Par exemple, la marge/ha. Encore une fois il est probable que vous ayez une bonne idée générale de celleci. Mais est-ce que tous vos champs ou toutes vos cultures ont la même marge? Non! Pour améliorer cette marge/ha, il importe de bien connaître les forces et les faiblesses dans tous les facteurs énumérés ci-dessus. Il vous faut, par la suite, trouver les solutions et en évaluer les conséquences financières, techniques et temporelles. Il faut cependant faire attention; l’investissement conduisant à une meilleure

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productivité de vos champs n’aura pas forcément un impact financier positif sur votre entreprise.

• L’analyse de gains potentiels; comparez-vous par rapport à une entreprise modèle et identifiez ainsi votre plus gros potentiel d’amélioration pour atteindre vos objectifs.

LA COOP PEUT VOUS AIDER DANS VOS DÉMARCHES

Parlez-en à votre expert-conseil et donnez-vous les moyens d’optimiser votre rentabilité, avec Agriscan. La phase de déploiement d’Agriscan est prévue pour 2015.

AGRISCAN est le programme de gestion agroéconomique de La Coop. C’est un outil d’analyse unique qui scanne la section végétale de votre exploitation, afin de déterminer les forces et les faiblesses économiques de votre entreprise agricole. Mesurer en six étapes votre entreprise vous permettra de prendre une décision éclairée pour améliorer votre rentabilité : • Déterminez votre rentabilité par champ, par culture et même par variété. • Le coût pour vos opérations culturales; identifiez le prix maximal à payer pour un forfaitaire ou, à l’inverse, quel prix facturer pour faire du forfait. • Le coût de possession de votre parc de machinerie; validez si l’ensemble de votre parc de machinerie est justifié en fonction des références du marché. • L’analyse de sensibilité par culture; obtenez, suite à l’évaluation de votre profitabilité, le prix maximal suggéré pour la location d’une terre, les impacts d’une fluctuation du prix et le prix correspondant à la même rentabilité qu’une autre culture. • Les occasions d’achat de terre; trouvez la valeur économique pour l’achat d’une terre, que ce soit en fonction de vos actifs, du prix des grains en cours ou du rendement de la terre.

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Pour plus d’informations : http://www.elite.coop/fr/agriscan.shtml En terminant, merci à tous nos clients pour votre confiance en cette fin d’année 2014. L’équipe d’agriculture durable vous souhaite de joyeuses fêtes.

Il est possible de réaliser plusieurs investissements qui ont un délai de récupération plus ou moins long dans le temps.

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres, le service de réalisation de : - Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF) - Plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA) - Plan agroenvironnemental de recyclage (PAER)

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Certificat d’autorisation Avis de projet Bilan phosphore Autres services, consultez le www.profidor.qc.ca

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Dr Martin Choinière, dmv. Vétérinaire du Centre de Services des deux rives

Vous avez dit mycoquoi?... MYCOPLASMES ! ralement en pouponnière et en début d’engraissement. Les signes cliniques sont principalement de la toux, un mauvais poil, des arthrites et un retard de croissance marqué. Maintenant très fréquent, il demande un bon diagnostic au laboratoire car il est semblable à plusieurs autres maladies. Bien qu’il n’existe pas de vaccins commerciaux, il semble que les autovaccins soient relativement efficaces pour les cas chroniques et récidivants. Les porcelets issus des primipares sont placés dans un post sevrage spécifique. C.-Gérard

Tous les producteurs porcins ont entendu parler de mycoplasmes. Toutefois ce terme est souvent utilisé en référence à plusieurs conditions totalement différentes. Les mycoplasmes sont des bactéries sans paroi cellulaire, il en existe plusieurs espèces et certaines d’entre elles sont des pathogènes de grande importance chez les porcins, bovins et la volaille. Chez le porc, historiquement, il y a avait un seul mycoplasme d’importance en élevage : Mycoplasma hyopneumoniae, l’agent responsable de la pneumonie enzootique du porc. Quand vous entendez les termes « troupeau positif myco » ou encore « les porcelets sont-ils vaccinés myco? », ceux-ci réfèrent à cet agent. Les principaux signes cliniques de la pneumonie enzootique sont de la toux en engraissement d’une durée beaucoup plus longue qu’un épisode d’influenza. Le suivi de cette condition est effectué par l’analyse des lésions cranio-ventrales (LCV) sur les poumons à l’abattoir. Si elle est présente et mal contrôlée, il en résulte de graves conséquences économiques par son effet sur le gain et la conversion alimentaire. Plusieurs vaccins commerciaux existent pour le contrôle de cette maladie, qui est transmissible par voie aérienne entre les élevages. Depuis quelques années, deux autres mycoplasmes sont venus s’ajouter à Mycoplasma hyopneumoniae, compliquant un peu le portrait pour les néophytes. Il s’agit de Mycoplasma hyorrhinis et de Mycoplasma hyosynoviae.

Mycoplasma hyorrhinis est l’agent causal des polysérosites à Mycoplasma Hyorrhinis. Cette condition est retrouvée géné-

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Mycoplasma Hyosynoviae est l’agent causal des arthrites à Mycoplasma hyosynoviae. Ce sont des boiteries généralement importantes et douloureuses, d’apparition très rapide, souvent sur plusieurs sujets, pouvant même rendre un porc non-ambulatoire en peu de temps. Le moment traditionnel d’apparition de ces signes cliniques est durant la période de finition des porcs. Donc, quand quelqu’un vous posera maintenant une question à propos du myco, vous pourrez lui demander... Mais de quel mycoplasme parles-tu?

Structure cellulaire mycoplasma

Mycoculture

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

4 en 4 La génétique avicole avance toujours. Année après année, les oiseaux changent. Par année, chez la génétique Cobb, un gain de 50 grammes de plus, 0,02 point de conversion de moins et un œuf de plus pour la mère poule. En tout, 55 caractères simultanément sont observés et calculés annuellement afin de progresser d'une manière équilibrée et ne pas créer de tares génétiques.

oiseaux dans votre poulailler, afin de favoriser la prise alimentaire et le bon développement de ceux-ci. Une image vaut mille mots, je termine donc mon texte ici.

Ces oiseaux que nous recevons ont un métabolisme de plus en plus élevé et demandent à être observés d'une manière toujours plus attentive. Dès l'arrivée dans notre poulailler, il faut trouver la température de confort spécifique pour le nouveau troupeau. Ça se passe dès les premières heures. On ne peut déposer les volatiles au sol à l'arrivée et ne revenir les observer que le lendemain matin. On a déjà manqué quelque chose. Bonne position des oiseaux départ en pleine bâtisse

Ensuite, les quatre premiers jours. Cruciaux! C'est là que l'oiseau fait son intestin. Encore une fois le confort parfait est à moduler selon le comportement observé du troupeau. Des mesures de températures internes de l'oiseau peuvent être prises avec un thermomètre approprié. Le fin du fin est l'observation du comportement, c'est-à-dire comment il se tient en groupe, son niveau d'activité et sa consommation de moulée et d'eau par les mesures des jabots. Les quatre premiers jours, on devrait faire quatre visites par jour. Quatre visites pour observer le comportement et pour stimuler les oiseaux. Ils aiment nous voir. Ça les réveille! Un petit truc pour stimuler les oiseaux : fermez les lumières deux minutes les quatre fois que vous allez les visiter. Observez. Ils rempliront les lignes de tétines dans la minute qui suivra. Ils mangent, ils boivent, c'est ce que l'on veut afin de stimuler l'intestin de ceux-ci et favoriser son plein développement. Un confort parfait, un niveau d'activité adéquat et une consommation de moulée et d'eau suffisante en résulteront un développement optimal de l'intestin qui favorisera une digestion optimale des aliments donnés. Aussi, l'intestin représente le plus gros système immunitaire de l'oiseau. Son développement est donc bénéfique et protecteur. Il en résultera un oiseau en super forme, de bonne humeur et, donc, super performant. Vous trouverez ci-après, photo et diagrammes de l'observation nécessaire du comportement et positionnement des

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Trop chaud

Correct

Trop froid

Placement d’oiseaux La Coop selon la température

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