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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE
L’importance de connaître vos chiffres
Mot du directeur général
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RIC-PPE | AGA
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Entretien avec deux administrateurs
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Votre coopérative se démarque
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Journée portes ouvertes
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Chronique innover en gestion
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Entretien avec deux producteurs
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Chronique en production laitière
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Chronique végétale
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Chronique des grains
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Chronique en production porcine
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Chronique en agriculture durable
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Chronique pétrole
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Quincaillerie Unimat
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642
| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878
Profid’Or, coopérative agricole
Tirage :
Une chose est certaine, on ne peut rien changer à l’année qui vient de s’écouler. Par contre, pour ceux dont l’année a été plus difficile, dites-vous que c’est dans l’adversité que les entreprises s’adaptent et se préparent à mieux affronter l’avenir. Lorsque tout va bien, on oublie parfois de se remettre en question et on se satisfait de nos façons de faire. Annuellement, lors de la planification de votre prochaine année, il est souhaitable de vous poser des questions... Comment faire pour accroître la rentabilité de votre ferme? Comment augmenter votre productivité? Vos coûts sont-ils à l’optimum? Votre commercialisation est-elle adéquate? Votre main-d’œuvre est-elle suffisante ou excessive? L’investissement en machinerie convient-il à votre ferme? Voilà une série d’interrogations qu’il importe de vous poser en ce début d’année.
| 1-800-363-8648
LE PROGRÈS est une publication de :
Responsable : Collaborateurs :
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Une expression que l’on entend souvent et qui exprime bien ce qui se passe d’une période à l’autre. Chaque année apporte son lot de défis et 2012 n’en diffère aucunement. La sécheresse de l’été a laissé présager de faibles rendements, ce qui n’a finalement pas été le cas pour nous, mais a eu des effets sérieux pour le Mid-Ouest américain. Conséquemment, il y eut des prix d’aliments en forte hausse pour les productions animales. L’année nous a aussi conduits vers une augmentation importante du prix d’achat et de location des terres. Comme on le dit souvent, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Voilà que tout cela a amené des avantages pour certains et des inconvénients pour d’autres.
Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Bien entendu, vous souhaitez répondre dans l’affirmative à toutes ces questions. Mais il vous faut avant tout connaître vos chiffres pour être en mesure de faire une bonne analyse de vos forces, vos faiblesses et des changements que vous devez apporter. Il n’est souvent pas nécessaire de faire de grandes modifications pour accroître vos bénéfices, quelques changements mineurs peuvent vous donner d’excellents résultats. À La Coop Profid’Or, vos experts-conseils ont tous les outils et l’expertise nécessaires afin de vous aider à choisir les produits et pratiques qui conviennent le mieux à votre exploitation. Bonne année 2013!
André Langlois, agronome Directeur général
(du 15 au 17) 02-13
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RIC ET PPE SÉRIE 2012
par Annie Chaumont, poste 260
Un placement avantageux Au 31 décembre 2012, sociétaires et employés ont, une fois de plus, fait confiance à leur coopérative pour leurs investissements. La série 2012 s’élève à 1 171 564 $, investis en parts privilégiées RIC et PPE. Si nous y ajoutons les parts déjà détenues et non échues, le total de l’avoir de la coopérative, en matière RIC et PPE, s’élève à
3 718 801 $
MERCI DE VOTRE CONFIANCE!
Assemblée générale annuelle À vos agendas Le mardi 12 mars 2013 à 9 h 30 | Cabane à sucre Constantin Grégoire 184, rang des Continuations, Saint-Esprit (Québec) J0K 2L0 C’est le mardi 12 mars que votre coopérative vous attend en grand nombre dans le cadre de votre assemblée générale annuelle pour l’année financière terminée le 30 novembre 2012. Lors de cet événement, vous pourrez, entre autres, prendre connaissance des résultats et rencontrer vos dirigeants Profid’Or ainsi que les administrateurs représentant votre territoire. Vous aurez l’occasion d’y entendre monsieur Vincent Cloutier, directeur des affaires agricoles et économiste principal à La Coop fédérée. La conférence de ce dernier aura comme sujet : « Terres agricoles convoitées, perspectives et enjeux ». N’oubliez pas que dans le cadre de cette assemblée générale annuelle, il y aura élection d’un administrateur relève, élu par nos membres relève présents.
Une nouvelle du 28 janvier 2013 Le gouvernement fédéral mentionne que la responsabilité des coopératives sera transférée du ministère de l’Agriculture et de l'Agroalimentaire du Canada vers Industrie Canada. Cette responsabilité était assumée depuis les 30 dernières année par Agriculture et Agroalimentaire Canada. Source : www.cccm.coop
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(du 17 au 19) 02-13
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Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
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Entretien avec deux administrateurs de Profid’Or Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Poste 362
Rencontre avec Claude Émery, administrateur Après un an à siéger au conseil d’administration, quelle est maintenant ta perception du conseil d’administration? Quand on n’est pas impliqué au c.a., on pense que c’est facile et simple de prendre une décision. Mais quand on devient administrateur, on se rend compte que les décisions sont beaucoup plus complexes et difficiles à prendre. En tant qu’administrateur, nous avons des objectifs à atteindre et on se doit d’être constructif. Je me sentais un peu plus passif au début, avant de comprendre les enjeux, et après quelques mois, j’ai pu devenir plus actif en comprenant mieux les sujets. Après un certain temps, il y a des nouveaux projets et c’est intéressant de participer à un projet à partir du début.
En arrivant au sein du conseil, j’ai été étonné du dynamisme des administrateurs. Ce sont des producteurs comme moi qui ont à cœur leur coopérative et pas seulement pour leur ferme. On apprend toujours de nouvelles choses en étant administrateur. Qu’est-ce que cela apporte à une ferme d’être administrateur de Profid’Or? Ça peut amener une meilleure façon de gérer notre ferme par l’apprentissage du fonctionnement d’un conseil d’administration et de comprendre d’autres façons de gérer ce que nous faisons habituellement sur notre ferme. C’est aussi utile pour mieux comprendre le fonctionnement de Profid’Or et l’impact sur notre ferme, comme par exemple plus il y a de volume qui rentre, plus il y a des bénéfices pour tout le monde.
Entrevue avec Claude Rivest, administrateur Est-ce que tu as vu des différences entre le c.a. de L’Assomption et celui de Profid’Or? J’ai été surpris de l’accueil des autres administrateurs lorsque je suis entré au c.a. J’ai tout de suite senti que je faisais partie de l’équipe dès le départ. On se posait des questions sur la façon que cela se passerait étant donné qu’on arrivait de L’Assomption. Les membres du conseil ont du respect entre eux, même si on n’a pas toujours les mêmes idées. Ce que je trouve intéressant, c’est que la coopérative a la possibilité et la capacité d’engager et de répondre aux besoins des producteurs. Un autre point que je trouve bien pour les employés, c’est d’avoir la possibilité de croître au sein de l’entreprise à la différence d’une petite coopérative. Qu’est-ce que cela apporte à une ferme d’être administrateur de Profid’Or? Pour la ferme, ce qui est le plus bénéfique, c’est l’apprentissage en lien avec l’administration d’une grande entreprise.
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Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
(du 19 au 21) 02-13
On apprend sur la façon de prendre des décisions administratives et stratégiques en rapport avec les états financiers et la mission de la coopérative. On ne gère pas nos fermes de la même façon et c’est bénéfique de comprendre ce mode de fonctionnement. C’est aussi bénéfique pour le volet humain. Pour plusieurs fermes comme pour moi, l’agriculture est à l’image d’un travailleur autonome. En ce sens, c’est important pour moi de rencontrer d’autres personnes ayant les mêmes préoccupations et pouvoir comprendre ce qu’elles font et connaître leurs points de vue sur certains de mes questionnements. Pour terminer, je m’implique parce que je crois à la coopération, mais surtout pour être proactif au lieu de seulement constater ce qui se fait. En étant administrateur, j’ai la possibilité d’influencer positivement les décisions de l’entreprise. Ça aide aussi à comprendre certaines décisions qui peuvent sembler non efficaces, mais à long terme c’est la meilleure décision.
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Votre coopérative s’est démarquée en 2012
Le prix de coopérative de l’année est une des plus grandes distinctions. Nous avons donc gagné parmi ces 92 coopératives le meilleur résultat dans les secteurs avicole, porcin et agroenvironnement.
Tout d’abord, La Coop Profid’Or a gagné le prix de la coopérative de l’année le 30 octobre dernier à la grande salle du Centre de formation professionnelle des Riverains à Repentigny. C’est sous la présidence d’honneur de madame Line Lemelin, présidente du conseil des représentants, Caisses Desjardins – région Lanaudière, que s’est tenue la 19e édition du Gala des Prix du Mérite coopératif lanaudois 2012 de la Coopérative de développement régional de Lanaudière. Près de 200 personnes ont ainsi rendu hommage à plusieurs artisans de la coopération. De plus, lors de ce gala, un employé de Profid’Or a été parmi les trois finalistes dans la catégorie « coopérateur de l’année membre salarié ». Il s’agit de Jacques LeBlanc, coordonnateur du développement.
tionnaires, afin de recevoir des formations dans nos domaines d’activités et connaître les orientations de la prochaine année. Lors de ce rendez-vous, nous en profitons aussi pour reconnaître les meilleurs experts-conseils, les meilleurs départements et les meilleures coopératives dans les secteurs agricoles. Ainsi, le réseau analyse les rendements des 92 coopératives et décerne les prix en fonction des catégories. Le prix de coopérative de l’année est une des plus grandes distinctions. Nous avons donc gagné parmi ces 92 coopératives le meilleur résultat dans les secteurs avicole, porcin et agroenvironnement. Nous en profitons également pour féliciter toutes les personnes ayant contribué à ces réussites. Nous en sommes très fiers.
Coopérative de l’année en aviculture, en production porcine et en agroenvironnement, et un expert-conseil se démarque Lors du rendez-vous La Coop en septembre dernier, Profid’Or a gagné le prix de la coopérative de l’année dans trois de nos secteurs, soit en aviculture, en production porcine et en agroenvironnement. De plus, Stéphane Galarneau a été parmi les dix meilleurs experts-conseils végétals du réseau La Coop. Qu’est-ce que ce prix reçu au rendez-vous La Coop représente? Le rendez-vous La Coop est la rencontre de toutes les coopératives du réseau La Coop du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’est de l’Ontario, pour les experts-conseils et les ges-
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(du 21 au 23) 02-13
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Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
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JOURNÉE PORTES OUVERTES DU 14 DÉCEMBRE 2012
La Ferme M.C. Beaujour enr. ouvre son coeur à la famille de l’agriculture Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal | Poste 304
Le personnel de Guy Pelletier, directeur des productions laitières, avait réservé les services de Claude Lavoie pour jaser d’enrobage de balles rondes avec les participants. Le spécialiste de La Coop fédérée (LCF) a expliqué, avec la bonne vieille recette du pâté chinois, les avancées technologiques du papier Coop +. Ensuite, Annick Delaquis, nutritionniste à LCF, présentait une conférence sur la préparation au vêlage et l’importance de garder l’équilibre dans la ration pré-lactation. Hugues Ménard a, quant à lui, offert une analyse approfondie du coût à l’hectolitre. Il a relevé le défi qu’il s’était lancé, soit d’aller au-delà des chiffres.
L’équipe des productions laitières de La Coop Profid’Or recevait les producteurs, le 14 décembre dernier, au Club de golf Montcalm de Saint-Liguori. Une série de conférences agrémentait le repas.
Les propriétaires de la Ferme M.C. Beaujour enr. et l’équipe des productions laitières de Profid’Or ont uni leurs efforts le 14 décembre pour la présentation d’une journée technique laitière. L’avant-midi était consacré à un brunch-conférence, qui a séduit plus de 120 personnes, et les convives pouvaient visiter les nouvelles installations dès 13 heures. Plus de 250 visiteurs ont ainsi pu découvrir le nouveau bâtiment du rang Kildare.
La Ferme M.C. Beaujour enr. a reçu un cadeau de La Coop Profid’Or en guise de remerciement pour son accueil. Olivier Roy-Tanguay (Profid’Or), Marcel Beauséjour, Benoît Beauséjour, Chantal Lapointe, Alexann Beauséjour, Marina Beauséjour, Guy Pelletier (Profid’Or) et Roland Beauséjour étaient tout sourire.
Les conférences ont été l’affaire de Claude Lavoie et Annick Delaquis (assis à l’avant) et Hugues Ménard (debout à gauche) de La Coop fédérée. Ils sont accompagnés par Guy Pelletier, directeur des productions laitières de La Coop Profid’Or.
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(du 23 au 25) 02-13
Une fois le volet des conférences fermé, les participants se sont dirigés vers les nouvelles installations de la famille Lapointe-Beauséjour. La ferme, située sur le rang Kildare à Rawdon, a fait découvrir sa nouvelle infrastructure et ses caractéristiques. Le bâtiment, complété en 2012, livrait les secrets de sa construction, tant du côté des logettes des vaches, de sa salle de mélange pour la ration totale mélangée que de la pouponnière. Les visiteurs ont reçu les remerciements du copropriétaire. « Vous voir tous ici aujourd’hui (14 décembre), ça me fait chaud au cœur. Nous sommes comme une grande famille de l’agriculture », indiquait Marcel Beauséjour. Chantal Beauséjour, Alexann, Marina, Benoît et Marcel Beauséjour ont apprécié la visite sur leur ferme.
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
La méthode Columbo ou l’art du Gemba tenant. Quand on pense à l’augmentation des burnout, des délocalisations des entreprises et du sentiment d’être toujours en retard face à la vitesse d’évolution, j’hésite dans ma réponse. Ma question sous-jacente : est-ce que les ordinateurs ont influencé l’augmentation de la paperasse, des rapports et de la vérification? J’aurais tendance à dire oui. Columbo va à la rencontre des gens et prend des notes dans un petit calepin et c’est exactement ce qu’on veut faire avec le lean management. L’objectif de cette méthode est de réduire les tâches administratives du gestionnaire pour qu’il puisse effectuer un suivi direct avec ses employés et les projets. Je parlerai plus en détails du lean management dans un prochain texte.
« Avez-vous des talons de souliers marron », demanda Columbo à toutes les personnes présentent sur la scène du crime. Alors, pourquoi il y a une trace de soulier marron sur le plancher ciré juste avant le meurtre et que la victime, supposée morte par elle-même, porte des espadrilles blanches? Un peu plus tard sur la même scène du crime, Columbo reçoit un appel de sa femme. Je vous rappelle qu’à cette époque, c’était un téléphone à roulette et que les téléavertisseurs et cellulaires n’étaient pas encore inventés. Il n’en fallait pas moins pour que j’écoute tout l’épisode et que j’associe ces deux thèmes à deux concepts de gestion que voici. Tout d’abord, j’avais oublié que les ordinateurs portables et les cellulaires n’ont pas toujours existés. C’est bête parce que je suis assez vieux pour avoir cherché dans les encyclopédies pour mes travaux scolaires. J’ai quand même eu une révélation par la scène du téléphone en me souvenant que les entreprises ont fait de grandes choses avant internet, cellulaire et ordinateur. Mon questionnement a été le suivant : est-ce que les entreprises fonctionnent mieux maintenant qu’à cette époque? Je n’ai pas vécu cette période, mais je n’ai toujours pas la réponse à savoir si c’est mieux main-
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(du 25 au 27) 02-13
La technique de Columbo est toujours la même; se rendre sur le lieu du crime, tenter de trouver des éléments sortant du standard pour se donner une piste, rencontrer les gens pour trouver des liens et, finalement, reconstituer la scène du crime pour arrêter le criminel. Si on transpose cette méthode en entreprise, cela ressemble énormément au Gemba, une autre méthode lean. Gemba, ça veut dire se rendre sur les lieux des opérations pour comprendre le processus. En lean, on parle souvent de marcher le processus. En premier lieu, on doit trouver le début réel du processus, ensuite on se rend à chacune des étapes suivantes et on pose des questions, premièrement pour comprendre et deuxièmement pour découvrir ce qui sort du standard. Cette méthode nous permet de réaliser, avec toutes les personnes impliquées, des améliorations durables au bénéfice du client, de l’employé et de l’entreprise. J’ai souvent l’impression qu’on prend les décisions dans une salle de réunion loin du lieu d’opération et que nous analysons la situation par les informations dans notre ordinateur ou ce qu’on nous a dit. La prochaine fois que vous avez une problématique à régler, essayez le Gemba et marchez le processus, vous serez étonné de l’implication des gens et des résultats obtenus.
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Entretien avec
DEUX PRODUCTEURS Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Poste 362
La relation d’affaires en aviculture Nous provenons d’une ferme familiale, dans le domaine laitier et de grandes cultures, dans le sud du Québec. Pour faire une histoire courte, la ferme a été scindée en deux et nous avons pris le volet des grandes cultures. Nous avions aussi le désir de diversifier la ferme. Un de nos voisins avait démarré en aviculture avec l’aide de Profid’Or et nous avons décidé nous aussi de prendre cette décision d’affaires un peu risquée puisque nous ne connaissions absolument rien au départ en aviculture. La relation d’affaires a commencé de cette façon.
En aviculture, ça se passe vite. Alors, ne pas apercevoir une petite problématique peut entraîner de sérieux problèmes.
Depuis toujours, en affaires, c’est la relation entre les parties qui amène le succès dans la progression des entreprises. Nous pouvons avoir les meilleurs produits et la meilleure connaissance du domaine, par contre, si la relation entre les gens ne passe pas, on ne fait pas affaires avec elle ou l’entreprise qu’elle représente. Dans cet entretien avicole, nous avons voulu rencontrer deux producteurs afin de comprendre les éléments importants pour eux concernant la relation d’affaires qu’ils ont avec leur coopérative. Un que nous avons aidé à démarrer en aviculture et un autre qui est dans le métier depuis quelques années. Tout d’abord, nous avons rencontré Isabelle Villeneuve de la Ferme Simon et Isabelle Villeneuve s.n.c. dans la région de Rigaud. Isabelle fait partie de la ferme que nous avons aidé à démarrer en aviculture. Voici ce qu’elle nous raconte.
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Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
(du 01 au 03) 03-13
La Coop, par l’entremise de Richard Therrien, a réussi à obtenir le quota nécessaire pour partir une production. En établissant le plan d’affaires et d’opération, j’ai été étonnée de l’offre complète qui était possible d’obtenir avec Profid’Or. Cette offre inclus les poussins, la moulée et l’abattage en plus des services techniques et du support à la production. Ce qu’on aimait en débutant la production et qu’on apprécie toujours, c’est lorsque nous avons un problème, nous appelons une seule personne, notre expert-conseil, et c’est lui qui s’occupe de notre dossier de A à Z et cela se règle. Nous comprenons qu’Olymel doit répondre aux besoins de leurs marchés. Par contre, on se rend compte qu’ils ont de l’écoute lorsque nous avons un problème et il est possible de s’entendre sur un certain délai pour la sortie des oiseaux. Le travail, pour obtenir de bons résultats, se fait autant au niveau de l’alimentation, de la production et de l’abattage. On sent que l’équipe veut qu’on réussisse. Richard est un peu notre deuxième ou troisième œil. Lors de ses visites, il remarque des éléments qu’on ne voit pas nécessairement. C’est important parce qu’avec les années, nous nous sommes rendus compte que de petites choses qui semblent anodines peuvent avoir de grands impacts sur la production d’une façon positive ou négative. En aviculture,
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ça se passe vite. Alors, ne pas apercevoir une petite problématique peut entraîner de sérieux problèmes. Nous apprenons de nouvelles choses à chacune de ses visites et chaque saison apporte ses modifications dans les paramètres de production. C’est facile de communiquer et d’avoir du suivi. Je dirais qu’autant on pense « Coop » pour l’aviculture que la Coop pense « client » pour l’aviculture. Par la suite, nous avons rencontré Roch Morin, un producteur de la région de Berthierville. Nous étions producteur avicole depuis déjà quelques années lorsque nous avons débuté une relation d’affaires avec Profid’Or. À ce moment, notre entreprise avait l’intérêt de développer des projets non standards pour l’aviculture et il y avait une équipe jeune et dynamique chez Profid’Or qui était prête à nous supporter. Depuis ce temps, nous trouvons qu’ils ont bien réussi à nous accompagner et c’est toujours aussi intéressant de travailler avec eux. Nous retrouvons toujours cette fougue et le désir de bien faire, même après toutes ces années. J’en suis même agréablement surpris et, dans le même sens, disons que nous avons hâte de connaître la relève qui viendra continuer le travail que cette équipe a développé. Dans la vie de tous les jours, je dirais que s’il n’y a qu’un seul mot à retenir de la grosse brique du dictionnaire, ça serait le respect. Avec le respect des gens et de la parole donnée on a déjà un grand bout de chemin de fait. En rapport avec les affaires, l’expérience nous a montré pour que ça fonctionne. Il faut une relation simple, franche et respectueuse entre les parties. Nous réalisons des projets et obtenons une
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bonne rentabilité avec Profid’Or justement parce que c’est simple, franc et respectueux. Nous n’avons pas toujours le même point de vue, mais nous sommes capables de nous dire la réalité directement. L’équipe de Profid’Or travaille toujours avec nous dans un objectif de rentabilité constante et durable. Il n’y aura pas de grand gain mais sur le long terme c’est plus rentable de cette façon et nous avons toujours des rendements comparables à la compétition. Depuis le début, cette équipe veut et travaille pour notre réussite et lorsqu’on parle de l’équipe c’est autant les experts-conseils que celles de l’administration, des commandes et du vétérinaire. Notre technique de production s’est beaucoup amélioré depuis que nous sommes chez Profid’Or. On s’améliore dans notre production étape par étape, ils travaillent à partir de notre méthode en nous proposant des améliorations s’adaptant à notre façon de faire.
Nous réalisons des projets et obtenons une bonne rentabilité avec Profid’Or justement parce que c’est simple, franc et respectueux.
Pour conclure, j’aimerais rajouter que je n’étais pas un coopérateur né, mais aujourd’hui je suis content dans être un. Avec ces deux rencontres, nous voulions donner la parole à des producteurs possédant des parcours différents et échanger avec eux sur la relation qu’ils ont avec la coopérative. Nous remercions madame Villeneuve et monsieur Morin d’avoir bien voulu échanger avec nous sur ces aspects. Vous aurez noté qu’il n’y a pas d’information quantitative sur ces deux fermes et c’est voulu. Parce qu’on voulait faire ressortir plutôt le côté humain de la relation d’affaires.
(du 03 au 05) 03-13
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La chronique en
PRODUCTION LAITIÈRE Par Olivier Roy-Tanguay, t.p. Expert-conseil en production laitière et ruminants olivier.roy-tanguay@lacoop.coop
Pour un élevage confortable Quelques points à ne pas négliger : • Râtelier pour le foin assez large pour qu’un museau de veau puisse passer. • Emplacement pour installer deux chaudières, une d’eau propre et une pour la moulée. • Si vos veaux boivent aux chaudières à suce, il devrait y avoir une place pour accrocher vos chaudières de sorte que la tétine soit entre 20 et 28 pouces du sol. • Gardez-vous une couverture à veau. Si vous avez un veau plus petit et faible, il pourra au moins garder ses énergies pour lui plutôt que pour combattre le froid.
Plusieurs nouveaux bâtiments ont été érigés au court des dernières années et, selon notre écoute, il semble que cette tendance se maintiendra. Dans l’article suivant, nous parlerons principalement des bâtiments d’élevage pour vos génisses. Il y a plusieurs conceptions différentes qui s’adaptent à différents budgets mais, surtout, à chacune de vos philosophies d’élevage, vos infrastructures existantes et à l’espace et l’équipement dont vous disposez. Veau Une fois que votre veau a reçu son 3-4 litres de colostrum dans les premières heures suivant la mise-bas, il est important de l’installer dans un endroit propre, mais surtout sec et à l’abri de tout courant d’air. Ce sont les points auxquels vous devrez le plus vous attarder. Des murs fermés et une litière avec une bonne valeur isolante, comme la paille, vont vous éviter bien des soucis. Surtout dans les périodes de changement de température ou pendant les grands froids hivernaux. Les veaux dans des huches extérieures sont souvent mieux que les veaux qui reçoivent de l’air froid sur le dos, à l’intérieur!
« Enfin nous avons de l’espace, nous pouvons mieux travailler et plus efficacement! »
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Si vous refaites vos installations à veau, pensez à faire un ou deux parcs plus grands, ou à prévoir des séparations amovibles de façon à ce qu’ils puissent s’agrandir. Ceci vous permettra de regrouper les veaux du même âge lorsqu’ils seront bien vigoureux. Faire « socialiser » vos veaux durant l’élevage diminuera le stress quand ils seront à l’étape d’être regroupés en plus grands nombres, cela diminuera aussi le stress au sevrage. Le tableau 1 (Heinrichs 1991) propose un modèle de regroupement des veaux selon le poids et l’âge.
Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
(du 05 au 07) 03-13
En post-sevrage, il y a différents types de bâtiments possibles. Étable froide fermée Ce type d’étable permet de contrer les intempéries et les grands courants d’air. Ce bâtiment est à ventilation naturelle avec plafond haut et cheminées. Les entrées d’air sont sur le côté. On préconise une isolation de la toiture pour éviter la condensation. Il faut orienter la bâtisse de façon perpendiculaire aux vents dominants. On peut fonctionner sur litières accumulées ou avec des logettes. Cependant, la raclette peut s’avérer non-fonctionnelle, ce qui force l’utilisation d’un tracteur pour nettoyer à l’année. Type de plancher On parle ici de plancher rainuré pour permettre un bon nettoyage et une bonne stabilité des animaux. Les planchers lattés sont de moins en moins utilisés, surtout dû au fait que ce type de plancher ne permet jamais à ce que les sabots des animaux soient complètement à plat sur le sol. Étable froide à façade ouverte Ce type de bâtiment est fermé sur trois faces et la façade est orientée du côté sud, sud-est. Le toit est en pente vers l’arrière. Des brise-vents peuvent être ajoutés autour s’il semble y avoir inconfort lors de grands froids. Ces bâtiments nécessitent un plus grand besoin de litière puisque le haut sera sur accumulation. L’endroit où les taures ont accès à la mangeoire sera nettoyé au tracteur pendant que les taures seront derrière les barrières dans la partie du haut. Étable solaire et bâtiment de type serre Dans les deux cas, les animaux n’ont pas directement accès
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« Nos taures sont bien mieux, nous aurions dû faire le changement bien avant! »
Âge (mois) Type de restriction
0-2
3-4
5-8
9-12
13-15
16-25
Nombre de têtes/groupe
1
3-5
6-12
10-20
10-20
10-20
Différence d’âge (mois)
-
0,75
2
2
6
6
Différence de poids en kg (lb)
-
34 (75)
68 (150)
90 (200)
135 (300)
135 (300)
Source : Heinrichs, 1991
à l’extérieur. Ces deux bâtiments permettent un maximum d’ensoleillement. L’étable solaire aura un toit orienté vers le sud et la ventilation sera naturelle. Pour ce qui est du reste, c’est le même principe que l’étable froide conventionnelle. La serre est une des bâtisses les plus économiques, mais peut nécessiter un plus grand entretien, surtout au niveau de la toile de polyéthylène qui peut s’abîmer par les animaux, les oiseaux ou la glace. Vos experts-conseils ont des tableaux indiquant les dimensions recommandées pour les logettes tant en stabulation entravée qu’en stabulation libre, n’hésitez pas à leur demander. Pensez à vous créer de l’espace Avoir de l’espace pour rentrer des balles d’avance en hiver, pour en stocker devant les taures, pour commander certains produits en palette et rentabiliser davantage votre investissement. Le pied supplémentaire que vous mettrez augmente le coût de la construction, mais sur la durée de vie de votre bâtiment, l’impact sera très minime si on tient compte de l’amélioration de l’efficacité du travail. Les taures en stabulation libre démontreront davantage de signes de chaleur (grimpe) si elles sont sur une surface sécuritaire. Les tapis offrent une meilleure adhérence, les sabots devront par contre être taillés plus souvent. Ceci s’avère positif puisque des corrections pourront être faites pour permettre une meilleure posture des taures.
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La luminosité est un point trop souvent négligé, surtout avant la puberté. On recommande 16 heures de lumière à une intensité minimale de 200 lux. Demandez à vos expertsconseils de passer mesurer l’intensité lumineuse de vos bâtisses. Comme dernier point, le clippage des taures à l’automne est quelque chose de peu coûteux qui ne devrait pas être négligé. En plus de la propreté, l’état de santé des taures se verra amélioré tout en diminuant les risques de pneumonie et il sera plus facile d’identifier les différents parasites externes (mites, dartre ou teigne). Cela aura aussi comme impact de diminuer fortement l’humidité de la bâtisse.
Alors chers producteurs, à vos clippeurs!
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon
(du 07 au 09) 03-13
450 759-4041, poste 207 514 772-9304 450 759-4041, poste 8 450 916-6606 450 602-6827
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
La recherche dans les parcelles, la différence ici Au fil de la saison, quatre visites préétablies permettront de vérifier la vigueur de l’hybride, la réponse à la fertilisation, les réactions en conditions difficiles, la solidité des tiges, la facilité de récolte, le poids spécifique, la capacité de rendement et encore plus. Ces essais à grande échelle ne se font pas en laboratoire. Ils sont les derniers tests avant la mise en marché. Et où sont-ils réalisés? Ici, chez nous! Les agriculteurs désireux de s’impliquer dans la recherche et le développement sont les bienvenus. « Nous avons toujours de l’intérêt à développer les hybrides de la gamme avec nos partenaires », glissait Claude Borduas. Alors, une parcelle PEC chez vous en 2013?
Depuis plusieurs semaines déjà, vos experts-conseils de Profid’Or vous offrent différents hybrides de maïs ainsi que des variétés de soya et de céréales issues des programmes de recherche de la gamme Elite. Chaque année, plus de 60 000 mini parcelles sont semées. À ce groupe s’ajoutent 30 parcelles PEC (parcelles d’évaluation au champ) et différents sites d’essais en céréales et en soya. Claude Borduas à La Coop fédérée assure que le jeu en vaut la chandelle. « Oui, ces parcelles font une différence. À cette envergure-là, les données sont très précises. » Le travail de Claude permet à toutes les équipes de vente du réseau La Coop d’offrir des hybrides de maïs adaptés à leurs conditions de culture et leurs types de sol. Chacune des parcelles PEC comprend entre dix et quinze variétés et leurs témoins. En moyenne, chaque hybride profite d’une superficie variant d’un demi-acre à un acre.
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(du 09 au 11) 03-13
La ferme de recherche du réseau La Coop représente la plus importante dans le secteur privé au Canada. « Ce qui nous distingue, c’est que nous touchons à toutes les cultures. Nous ne nous spécialisons pas dans un seul secteur », indiquait François Labrie, spécialiste maïs et soya à La Coop fédérée. Au fil des ans, les noms Lynx RR (soya), Cyane (orge), 5091RR2 (soya), Matrix et Murano RR (maïs ensilage), 39C52 RR (maïs-grain) et Actis (plantes fourragères) ont atteint leur notoriété à la suite du suivi rigoureux de l’équipe La Coop.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Yves Ladouceur Jean-François Villemaire Anik Bussières Stéphanie Jolicoeur
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450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 823-1133 514 947-8444 450 756-9958 514 977-9823
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
Stock serré versus récolte record Localement, le marché n’a pas encore été inondé de maïs, comme certains pouvaient s’y attendre suite au début de la nouvelle année. Possiblement que la baisse des prix sur le marché boursier, suite au retour des Fêtes, aura ralenti l’ardeur de ceux qui voulaient mettre en marché une partie de leur récolte à des prix supérieurs sinon égaux à ceux offerts en novembre dernier. Le retour à la hausse pourrait procurer un certain avantage à ceux qui auront su faire preuve de patience.
20 janvier 2013. Le département américain a publié son rapport le 11 janvier dernier. En conformité avec ce que plusieurs analystes s’attendaient, le marché redevient haussier après un bout de chemin de déprime. Ainsi, la production américaine de maïs a connu une augmentation de 105 millions de boisseaux pour passer de 10,675 milliards à 10,780 milliards de boisseaux. Par contre, au niveau des stocks de réserve, la situation s’est corsée puisque ceux-ci sont passés de 652 à 602 millions de boisseaux. Depuis ce jour, on peut constater que le marché est revenu sur une tendance haussière. L’augmentation des prix nous amènera possiblement vers une rationalisation de l’utilisation. Du côté de la fève soya, les chiffres de la récolte ont aussi été revus à la hausse de 44 millions de boisseaux tandis que les stocks de fin d’année sont estimés en baisse de 19 millions de boisseaux. Mais l’Amérique du Sud est à produire une récolte de fève soya record, amenant ainsi le marché dans une tendance théoriquement baissière. Bien que cette récolte ne se soit pas matérialisée avant encore deux mois, il n’en demeure pas moins que les stocks à venir pourraient être impressionnants. La situation du blé ressemble à celle du maïs puisque les stocks de fin d’année se contractent de 38 millions de boisseaux, envoyant ainsi un signal haussier au marché.
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(du 11 au 12) 03-13
Un élément aussi observé dernièrement est le retour à la hausse de la demande pour l’alimentation animale. Ainsi, suite à un ralentissement occasionné par une diminution des cheptels l’été dernier, les troupeaux sont à se reconstituer, créant ainsi un potentiel de demande pour du grain d’alimentation animale. Du côté exportation, par contre, les chiffres révèlent une diminution compte tenu des prix relativement élevés. Le prochain rapport des ensemencements à paraître à la fin du mois de mars devrait sûrement nous présenter des superficies de maïs en hausse sur l’an dernier, même si nous avions connu des ensemencements records en 2012. La situation des stocks et le niveau des prix incitant les producteurs à profiter de prix hors du commun. Le prochain rapport sera d’un intérêt certain. D’ici ce temps, bonne réflexion sur votre prochain plan de culture qui s’avèrera très intéressant.
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poste 264 poste 242 450 759-4041 1 800 363-1768 450 839-3648
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Marylène Martineau, agr. Expert-conseil Centre de service de l’Érable
Viser 90 % de fertilité : un défi réalisable! tent un investissement pour votre entreprise. Une cochette qui est alimentée comme un porc à l’engraissement aura un gain très élevé. Son épaisseur de gras dorsal sera plus élevé que la norme de 16 mm à 21 mm. Ces sujets auront tendance à avoir des problèmes au niveau de leurs membres et auront des difficultés à bien consommer lorsqu’elles seront rendues en mise bas. En mise bas, il faut s’assurer que les truies ne perdent pas plus de 3 mm de gras dorsal. En fait, elles doivent perdre peu de poids. Ajuster la quantité de supplément (Pro-truie) selon le besoin de la truie. Bien répartir les portées en nombre de porcelets selon le nombre de tétines disponibles. Lors des fouilles, la règle est d’utiliser un gant différent pour chaque intervention. Utiliser un lubrifiant et, par la suite, effectuer un traitement à un antibiotique afin d’éviter les infections uro-génitales. Aussi, le nettoyage des cages devrait se faire une fois par jour pour les truies qui vont mettre bas. Oui, c’est possible, mais bien entendu, cela demande une bonne rigueur pour l’application de plusieurs points qui permettront d’obtenir cet objectif. Si le troupeau ne subit pas de crise de santé, il n’y a pas de raison de ne pas l’obtenir. Tout part de la régie. Voici plusieurs points qui sont importants à bien respecter. Tout d’abord, l’acclimatation de vos nouveaux sujets reproducteurs est un des premiers points à prendre en considération. Vous devez suivre le protocole que votre vétérinaire vous recommande. Chacune des étapes du protocole peuvent sembler anodines mais elles sont plus importantes que vous ne le pensez. Une bonne acclimatation évite bien des problèmes de santé chez les sujets. Le prochain point est le développement des cochettes. Assurezvous de bien suivre le programme alimentaire recommandé. D’autant plus important si vous les achetez à un jeune âge. Elles ne devraient pas être alimentées comme des porcs à l’engraissement. Rappelez-vous que ces animaux représen-
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(du 12 au 13) 03-13
En gestation, le plus important est d’éviter que ce soit trop humide. L’humidité est un facteur de risque important pour la prolifération des bactéries. Il peut y avoir un risque plus élevé d’infections au niveau de l’utérus. La température du bloc gestation doit se situer autour de 19 degrés Celsius. L’hygiène doit être impeccable. Le plancher doit être propre. Il faut gratter l’arrière des truies au moins une fois par jour chez les truies en chaleur. Faire un « flushing » aux truies sevrées. En fait, il faut servir une moulée lactante (plus élevée en protéine et en énergie que la gestation) aux sevrées et ce, jusqu’à leur saillie. Après une semaine, la truie sevrée qui n’est pas en chaleur ne devrait plus recevoir de moulée lactante. Le « flushing » favorise le taux d’ovulation. Il faut avoir une luminosité de 16 heures et 8 heures de noirceur (la photopériode). Installer un minuteur pour obtenir
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ce ratio. L’intensité de la lumière doit être mesurée audessus et près de la tête de la truie. Il faut viser une intensité lumineuse de 300 lux. Vous pouvez demander à votre expert-conseil de la mesurer. Le verrat doit être odorant. La phéromone, qui est produite principalement par sa salive, aide à stimuler les truies à être immobiles. S’assurer qu’il soit actif. Des produits complémentaires, tel que du SOA (sex odor aerosol) peut aussi être utilisé afin d’aider à ce que les chaleurs se déclenchent. Faire les détections deux fois par jour avec le verrat pour valider les chaleurs sur les cochettes, les retours, les traineuses et les sevrées. Cela permet aussi de bien déterminer le protocole de saillie, lorsqu’on connaît le début et la fin des chaleurs. La méthode d’insémination devrait se faire comme suit; laver correctement les vulves des truies en chaleur avant l’insémination. Elles doivent être propres. Porter une attention particulière à l’intérieur. Utiliser un savon doux tel que l’hibitane 50 % et de l’eau à 50 %. Sortir la semence pas plus de 10 minutes avant la saillie (temps normalement alloué à une saillie). Valider la température du thermofix. Il faut avoir 17 degrés Celsius. Une variation provoquerait une mortalité des spermatozoïdes au niveau des bouteilles. Brasser les semences dans le thermofix délicatement et à chaque jour. Porter une attention particulière sur la date d’expiration de la semence. Elle pourrait être utilisée mais on devra inséminer cette
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truie avec deux semences pour obtenir la même quantité de spermatozoïdes. Vérifier aussi la disponibilité et la qualité de l’eau que les truies consomment. En mise bas et en gestation, on devrait avoir un débit de trois litres par minute au niveau des suces. Pour la consommation, en mise bas, elle devrait se situer autour de 30 litres par jour et, en gestation, autour de 20 litres par jour.
En mise bas, il faut s’assurer que les truies ne perdent pas plus de 3 mm de gras dorsal.
Il faut bien effectuer les programmes de vaccination (parvolepto-rouget), que ce soit à l’entrée des sujets reproducteurs, mais aussi durant leur carrière. Déménager les truies (avant 48 heures et après 30 jours) de la saillie. Si vous le faites après 30 jours, vous risquez de provoquer des avortements embryonnaires. Enlever à chaque jour les refus de moulées pour éviter le développement de moisissures. Cela aidera la diminution de l’appétence de la moulée. Effectivement, cela en fait beaucoup à penser mais le plus important c’est de prendre son temps et de bien le faire.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Yves Garceau Marjorie-Audrey Lévesque
(du 13 au 14) 03-13
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Le Progrès | FÉVRIER - MARS 2013
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agriculture durable Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
Enlever les résidus de culture ? organiques au sol. Ce qui permet de maintenir l’activité microbienne et de rendre les éléments nutritifs disponibles tout en assurant la formation d’agrégats. De plus, ils améliorent l’infiltration et la rétention de l’eau dans le sol. Les résidus de culture agissent aussi comme barrière physique surtout en travail réduit de sol, lorsqu’ils sont laissés à la surface, en protégeant le sol contre l’impact des précipitations et du ruissellement de l’eau. Finalement, les résidus de culture temporisent les échanges thermiques entre le sol et l’atmosphère. Sous nos conditions froides au printemps, cette dernière fonctionnalité pourrait toutefois ralentir le réchauffement du sol ou encore nuire au placement de la semence et son contact avec le sol. Dans un article publié le 7 janvier 2013 sur le site du Bulletin des agriculteurs, il était question de repenser la gestion des résidus de culture. On y mentionnait que les résidus de culture de maïs-grains procurent plusieurs bienfaits agronomiques mais quand ils sont très abondants, il peut être avantageux d’en récolter une partie pour les valoriser. On y indiquait qu’avec la croissance des rendements viennent une augmentation du volume de résidus. Dans certains cas, cette abondance devient problématique et les producteurs ont recours à des pratiques comme hacher les résidus au battage ou les enfouir partiellement lors d’une opération de travail du sol. Si on pouvait retirer une partie des résidus pour les valoriser, le producteur pourrait s’y retrouver gagnant. Toujours selon cet article, les champs qui se prêtent le mieux à une récolte partielle des résidus seraient ceux qui sont relativement plats, en maïs en continu et très productifs. Dans ces champs, la quantité de résidus dépasse le minimum requis pour maintenir la santé et la productivité du sol*. Cependant, le maïs-grain en continu à haut rendement est plutôt rare sur la Rive-Nord. Il est généralement reconnu que la culture du maïs en continu ne permet pas de soutenir des rendements aussi élevés qu’en rotation avec d’autres cultures, notamment le soya. L’IRDA (Institut de recherche et de développement en agroenvironnement) a publié une étude sur les impacts agroenvironnementaux associés à la culture et au prélèvement de biomasses végétales agricoles pour la production de bioproduits industriels en 2012. On y apprend que les résidus de culture apportent des quantités non-négligeables de matières
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(du 14 au 15) 03-13
Les sols de plusieurs municipalités, où les rendements moyens seraient à la limite suffisants pour permettre un retrait d’une partie des résidus de culture, se trouveraient déjà sous le seuil qualifié d’acceptable ou de niveau minimal de 4,5 % de matière organique, pour les sols argileux (30 % d’argile). Au-dessus de ce seuil, un rendement de 12 tm/ha de maïs en continu ne permettrait qu’un retrait de 5 % des résidus sous labour conventionnel et 25 % sous semis directs pour maintenir un bilan humique équilibré. (D’après Johnson et al. 2006a, 2006b, 2007 et Wilhelm et al. 2007) Toujours selon l’étude, en régie sous labour maïs-soya, aucun retrait de résidus ne serait souhaitable. Plusieurs fermes exportent des résidus de maïs et de soya de leur champ. Dans toute exportation de résidus de culture, l’IRDA recommande que tout retrait des résidus doit faire l’objet d’un encadrement et d’un suivi rigoureux par un professionnel. Ce suivi devrait par ailleurs être mis en place pour vérifier, à moyen (cinq ans) et long terme (plus de dix ans), si la pratique conduit à un appauvrissement en matière organique ou à une détérioration de la qualité des sols. *Source : http://www.lebulletin.com/actualites/repenser-la-gestion-des-residus-45495
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