Le progrès, journal agricole de La Coop Profid'Or

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

Partenaire, de la terre aux affaires

Mot du directeur général

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Chronique innover en gestion

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Info Coop

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Chronique végétale

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Chronique en agriculture durable

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AT - Ferme Galar

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AT - Journée Parcelle

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Chronique en production porcine

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Chronique en production laitière

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Chronique des grains

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Chronique avicole

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Prix pour l’équipe avicole de l’année

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Facebook.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Éditeur :

Jacques LeBlanc, poste 362

Chroniqueurs : Stéphane Payette Jean-Pierre Aumont François Lefebvre Pierre-Luc Brouillette Jacques LeBlanc Graphisme :

Imagine Design

Tirage :

2000 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

En alimentation, les consommateurs désirent une chose et son contraire. Ils peuvent demander un produit biologique sans imperfection, et ce, au prix d’un produit en rabais. Il serait difficile pour une ferme de satisfaire toutes ces demandes en même temps, c’est pourquoi il est important d’identifier les mouvements de fond et travailler à combler ces exigences. Une de ces grandes tendances est le poulet de grain sans antibiotiques. Depuis déjà trois ans, La Coop Profid’Or teste dans ses élevages différents éléments afin d’identifier les meilleures pratiques pour produire ce genre de poulet et nous sommes désormais parvenus à une régie d’élevage performante. Afin de capter cette valeur ajoutée pour nos aviculteurs, Profid’Or, de concert avec le réseau La coop, travaille ardemment à organiser la filière complète, de l’œuf à la table. L’alimentation et l’agriculture ont des cycles d’évolution de plus en plus rapides. En ce sens, le réseau La Coop et votre coopérative organisent leur structure, leurs ressources humaines et leurs services pour s’adapter aux besoins changeants. La vision de La Coop Profid’Or est d’être votre partenaire de la production aux affaires de votre entreprise. Dans un futur proche, nous nous pencherons sur ce que nous pouvons mettre en place afin de mieux servir nos membres, de plus en plus nombreux, qui ont choisi l’agriculture biologique. Dans tous les domaines, nous comprenons vos besoins, que ce soit dans les techniques de production que dans l’obtention d’une vision globale de la rentabilité de votre ferme. C’est pourquoi nous avons développé des outils économiques performants, tels que le Tableau mensuel laitier, Agriscan et Aviscan. Parlez-en à votre expert-conseil. Sur un autre ordre d’idée, la semaine de la coopération s’est tenue, cette année, du 16 au 22 octobre. C’est un évènement majeur et l’occasion par excellence de promouvoir le modèle d'affaires coopératif et de refléter toute l'importance accordée à l'humain. Cette semaine nous donne également la chance de faire valoir auprès des membres et employés sa distinction coopérative. Le thème de cette année : « Nos avantages coop » permet de véhiculer tout le potentiel qu’offre la formule entrepreneuriale coopérative. Il permet également de faire ressortir les bienfaits et les retombées positives de la coopération dans leur communauté au point de vue économique et social. Afin de célébrer cet évènement, nous avons organisé le 16 octobre au Centre Saint-Jean-Bosco, en collaboration avec La Coop Agrivert et Desjardins, notre 4e brunch de la coopération avec, comme conférencier, M. Hugo Girard, ambassadeur de la filiale BMR.

Comparativement votre,

André Langlois, agronome Directeur général


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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Directeur développement des affaires et communications Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

L’écosystème d’un groupe duction du loup dans le parc national de Yellowstone aux États-Unis aurait eu l’effet d’augmenter le nombre de poissons de ses lacs? En effet, l’article du Larousse3 nous explique que la présence des loups a fait diminuer le nombre d’élans de 50 % en plus de les obliger à se déplacer constamment. Les saules en bordure des cours d’eau pouvaient maintenant pousser librement. Ce qui a permis la réintroduction du castor. Ces derniers ont créé des étangs derrière leurs barrages. Les plantes aquatiques s’y sont installées, de même que les poissons aimant les eaux plus fraiches et ombragées. Ainsi, le retour du loup après 65 années de disparition a permis à ce parc de recouvrer son équilibre naturel. En entreprise, chaque élément de l’écosystème de travail a un impact sur les autres et, conséquemment, sur son équilibre. Pensez à cette fois où, par exemple, une personne d’une équipe performante est partie. Elle a été remplacée par une autre, tout aussi compétente, mais les résultats de l’équipe ne sont pas revenus, même après plusieurs mois. On réalise après coup que cette personne avait tissé des liens avec une multitude de gens, elle était l’élément qui créait l’équilibre du système, le loup du parc de Yellowstone. J’écoutais Dominic Champagne, metteur en scène du spectacle Love du Cirque du Soleil, nous parler lors d’une entrevue à l’émission de Franco Nuovo1 d’un aspect que Robert Gravel enseignait à l’école nationale de théâtre. Robert Gravel, créateur de la Ligne nationale d’improvisation (LNI), disait à ses étudiants que pour produire une pièce à succès, il fallait créer un écosystème de groupe. Comme on dit, pour que la pâte lève, ça prend plus que la connaissance par cœur du texte. Et le déclic s’est fait. C’est le même principe qui dicte les résultats d’une entreprise. Voici pourquoi. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un écosystème? Le petit Larousse2 le définit comme l’association d’une communauté d’espèces vivantes et d’un environnement physique en constante interaction. À l’écosystème d’un groupe, nous pourrions donner la signification suivante : L’association et l’interaction entre les membres d’une équipe et son environnement de travail. De plus, comme nous le démontre l’exemple suivant, il n’est pas toujours simple de saisir ce qui entre ou non dans l’écosystème. Qui aurait pu prévoir que la réintro-

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Heureusement, en entreprise, le gestionnaire et les membres de l’équipe ont la capacité de recréer cet équilibre favorable au succès. Au théâtre, j’aurais tendance à penser que c’est le rêve qui réunit les acteurs dans la réalisation d’une pièce sensationnelle. En entreprise, ce rêve serait la vision de l’entreprise ralliant l’ensemble des employés vers un objectif commun et ajustant tous les éléments favorables au succès de cet écosystème de groupe!

1 http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-grands-entretiens/saison-20162017/segments/entrevue/8785/entrevue-dominic-champagne-franco-nuovo 2 Petit Larousse illustré, 2001. Page 361 3 http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/%C3%A9cosyst%C3%A8me/45649

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INFO COOP

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3 1. Jacques Paiement anime panel sur l’agriculture lors du Rendezvous La Coop 2016 où Marcel Mailhot, membre de La Coop Profid’Or dans Lanaudière, était présent. 2. Marylène Martineau, du Centre de service des Deux Rives, reçoit la distinction de l’Expert-conseil porcin de l’année. 3. Le Centre de service des Deux Rives, regroupement porcin dans lequel La Coop Profid’Or fait partie, a gagné la coopérative porcine de l’année au Rendez-vous La Coop 2016. 4. Jean-Jacques Desrosiers, expert-conseil avicole de La Coop Profid’Or, reçoit la distinction de l’Expert-conseil avicole de l’année. 5. Stéphane Galarneau, expert-conseil végétal de La Coop Profid’Or, reçoit la distinction de l’Expert-conseil végétal de l’année.

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8 6. Une partie du conseil d’administration de La Coop Profid’Or a fait une visite des installations et de fermes de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. 7. Une équipe de 7 personnes de La Coop Profid’Or ont participé au Défi Vélo La Coop. Cet événement avait lieu en Mauricie, cette année. Nous pouvons voir Guy Pelletier, directeur laitier et ruminant de Profid’Or à l’avant du peloton. 8. En janvier dernier, La Coop Profid’Or a proposé à 10 de ses employés de relever un défi santé. Ce défi était de courir un 5 ou un 10 km à la course La Galopade à St-Esprit dans Lanaudière. Sur la photo une partie du groupe ayant relevé le défi. 9. La Coop Profid'Or a été présente à la fête champêtre de la Société d'agriculture de Mirabel et Deux-Montagnes dans les Laurentides. 10. Plus de 750 personnes ont été présentes à la soirée reconnaissance de La Coop Profid’Or le 13 août dernier. Les membres de Profid’Or ont pu assister à un très bon spectacle d’André Sauvé.

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INFO COOP

11 12 13 11. Échantillonnage du chanvre industriel avec John Kobler de Santé Canada et Pierre Gauthier de la Ferme Jopicher, au Témiscamingue. 12. Serge Perreault de la ferme Serjean devant son maïs dans Lanaudière. 13. Une excellente photo que nous avons reçue d'Éric Bolduc de la Ferme Bolduc inc. de Berry, en Abitibi. Nous pouvons voir sur la photo Matilde et Emmy-Rose en train d'examiner l'orge Coop. 14. Patrice Bégin de la Ferme Gistal de Ste-Germaine de Boulé, en Abitibi, dans son champ d'avoine Nice. 15. Pierre Lalande de la ferme Rutilait de Saint-André d'Argenteuil, dans les Laurentides, devant son maïs ensilage Venza.

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Collaboration : Stéphane Perreault, agr., La Coop fédérée Pierre-Luc Brouillette agr., agriculture durable La Coop Profid’Or

Échangeons sur la potasse Nous sommes de plus en plus familiers avec le rôle du potassium (K). Il est impliqué dans le transport des glucides; il améliore la résistance aux insectes, aux maladies, à la sécheresse et au froid. Bref un joueur majeur. Un point important : y en aura-t-il en quantité suffisante pour la plante? Une question d’échange. Selon le guide du CRAAQ, les recommandations de fertilisation potassique sont basées sur la relation entre la teneur en potassium échangeable des sols et les besoins des plantes. Le sol lui-même offre entre 1 et 10 % du potassium. Les sols à capacité d’échange cationique (CEC) élevé, dont la roche-mère sera riche en feldspath, offriront plus de K que ceux qui sont plus sableux, où la CEC sera faible. Pour ces raisons, les recommandations en potassium ont été majorées dans les sols à texture sableuse et réduites dans ceux à texture argileuse. Les besoins des plantes varient eux aussi. Une prairie de luzerne aura des besoins en K qui peuvent atteindre 300 kg /ha. Le maïs n’est pas en reste non plus avec des demandes pouvant atteindre 80 kg/ha, tout comme le soya. Pour répondre à ces exigences, nous misons sur les réserves de la terre, les engrais de ferme, les matières résiduelles fertilisantes (MRF) et les engrais de synthèse, comme ceux vendus par le réseau La Coop.

Une option qui gagne en popularité est l’application de K à taux variable. Elle nous offre une précision nettement supérieure aux méthodes actuellement utilisées. Les outils d’agriculture de précision sont facilement accessibles. La Coop Profid’Or offre depuis quelques semaines la possibilité d’appliquer la potasse d’automne à taux variable. Vous pourriez appliquer la dose demandée dans le secteur visé. Votre expert-conseil se fera un plaisir de vous donner plus de... précision.

BESOINS DES PLANTES EN K SELON LES ANALYSES DE SOL Cultures

Analyse

Besoin en K en kg/ha

Prairies de légumineuses à 80 %

0-50

180 à 300 selon la texture du sol

Maïs grains

0-100

80

Maïs ensilage

0-100

180

Soya

0-50

80

Blé automne

0-50

90

Sources : CRAAQ, Progrèsol.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL

PLUS PRÉCIS QUE JAMAIS Respecter les demandes des plantes et les apports des sols se veut de plus en plus une avenue incontournable. Les variations des types de sols et les changements de dimension des entreprises demandent une plus grande précision. Une question de rentabilité. Les champs s’agrandissement constamment. Nous pouvons donc rencontrer des types de sols différents et des sources de potasse variables dans la même culture.

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Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Jean-François Villemaire Jessica Tellier Lambert Josiane Coderre Vincent Chrétien Laurie Lalancette

450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 947-8444 450-916-7744 514 977-9823 819 333-8307 819 444-6469

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LE GUIDE DE SEMENCE ELITE 2017 EST DISPONIBLE, parlez-en à votre Expert-conseil.

Partenaire des ambitions de ses membres


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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Coordonnateur agriculture durable Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca

Santé globale des sols En agriculture, la plus grande menace à long terme provient de la dégradation des sols. Cela comprend l’érosion hydrique et éolienne, la compaction et les pertes de fertilité. La santé d'un sol, c’est sa capacité à soutenir la croissance des cultures sans se dégrader ou nuire autrement à l’environnement en minimisant les pertes. Un sol en santé est un élément essentiel d’un environnement sain et le fondement d’une agriculture durable. Ses fonctions sont :

ANALYSE SANTÉ DES SOLS DU LABORATOIRE DE GROUPE ENVIRONEX

• Offrir un milieu pour la croissance des végétaux; • Régulariser et répartir l’écoulement de l’eau dans l’environnement; • Jouer un rôle de tampon naturel.

• Le regroupement des indicateurs physiques, biologiques et chimiques pour une évaluation globale de la santé d’un sol; • L’attribution d’un score entre 0 et 100 pour chaque paramètre analysé; • Une note générale et l’état de santé du sol : mauvais, Moyen, Bon • Une analyse chimique classique

Pour ce faire, le sol a besoin de la combinaison de trois propriétés : physique, chimique et biologique. Un bon sol agricole contient 25 % d’eau, 25 % d’air, 45 % de matière minérale et 5 % de matière organique. Afin de mieux diagnostiquer la santé de vos sols, la coopérative vous offre une analyse.

Pour ne pas uniquement voir la qualité d’un sol avec une analyse chimique, une nouvelle analyse s’offre à vous : L’analyse santé des sols. Il s’agit d’une analyse basée sur la méthodologie du Collège de l’agriculture et des sciences de l’Université de Cornell (ontario). Cette analyse comprend :

ANALYSE SANTÉ DES SOLS Stabilité des agrégats

1- Carbone actif 2- APM : Azote potentiellement minéralisable

Analyse classique (MO, pH, P, K, Oligo...)

Physique

Biologique

Chimique

Granulométrie

Ainsi, la stabilité des agrégats est un indicateur de la force de cohésion des particules du sol. C’est un paramètre qui exprime la capacité des agrégats d’un sol à résister à une dégradation due, en général, à l’impact de la pluie ou à un excès d’eau. Cela permet d’évaluer la sensibilité d’un sol à la battance et à l’érosion. Le carbone actif indique la portion de molybdène (Mo) sous forme de carbone et source d’énergie pour les micro-organismes du sol. C’est l’humus actif pour les microbes du sol et c’est en corrélation positive avec le carbone organique total. L’APM (azote potentiellement minéralisable) indique la capacité d’un sol à minéraliser l’azote à partir du stock organique. Un sol avec un faible taux d’APM est un sol ayant une faible capacité de recycler l’azote organique en une forme disponible à la plante. C’est

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en corrélation avec le carbone actif, la matière organique et la stabilité des agrégats. En conclusion, suite à l’émission du rapport, votre expert conseil peut vous recommander un type gestion à court et long terme pour améliorer vos indices. Demandez vos analyses santé des sols dès maintenant! N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

450 803-5494

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FERME GALAR

Maitre-éleveur 2015

Ferme

Galar

C’est le 12 août que le Club Holstein de l’Abitibi, en collaboration avec La Coop Profid’Or, invitait les producteurs à la Ferme Galar pour une activité porte ouverte BBQ dans le but de souligner l’ascension de la ferme au titre de Maitre-éleveur 2015. Plus de 100 visiteurs ont pris part à l’évènement.

Qui est Ferme Galar? Cette entreprise de quatrième génération est située à Barraute, en Abitibi-Est. Elle est la propriété de Lise Larose et Ghislain Galarneau ainsi que de François Galarneau et Joanie Bégin.

Ce troupeau, qui ferait l’envie de bien des éleveurs, compte 90 têtes, dont 45 vaches. La production annuelle se situe à plus de 12 000 kilos de lait par vache avec des composants se situant à 3,9 % pour le gras et 3,4 % pour la protéine. Ces performances font en sorte qu’ils sont membres du Club select Synchro 750 La Coop. Du côté de la conformation, le troupeau compte actuellement 8 Excellente, 18 Très Bonne et 16 Bonne Plus. Avec de tels résultats, les Galarneau pourraient dire « mission accomplie »! Mais non, l’objectif d’un deuxième titre de Maitre-éleveur est envisagé. Félicitations à la Ferme Galar pour son excellent travail.

La ferme possède 500 acres de terre distribués comme suit : 150 acres répartis en avoine, blé et orge, le reste est en prairie. 12

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Jean-Guy Plourde, T.P. | Expert-conseil Ruminant

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Journée parcelle La Coop SECTEUR A-T

Par Vincent Chrétien

Le jeudi 1er septembre a eu lieu la Journée Parcelle de La Coop Profid’Or, secteur Abitibi-Témiscamingue. Le tout s’est déroulé sur le site de la Ferme Abitibienne de Bruno Lemieux et Émilie Mainville à Palmarolle, avec la collaboration de la Ferme Rescator. Les 27 producteurs présents ont assisté aux ateliers traitants des sujets suivants : régie et implantation de fourragères en semis pur, gestion du canola et céréales d’automne. Jonathan Beaudry, expert-conseil en géomatique, nous a entretenus sur l’échantillonnage géoréférencé et l’application d’engrais à taux variable. Tous les outils sont maintenant en place pour une application de chaux à taux variable et vous faire profiter du programme de chaux régional. Deux nouvelles variétés d’avoine ont aussi été présentées, soit l’Akina et la Kara, offerts pour la saison 2017. Du côté des plantes fourragères, le trèfle d’Alexandrie a démontré tout son potentiel de plante abri, une belle solution de rechange au semis conventionnel avec céréale.

Merci à tous pour votre présence!

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La chronique en

PRODUCTION PORCINE Par Stéfanie Archambault, T.P. Experte-conseil en production porcine

Le compostage à la ferme est surtout relié à l’utilisation du propane pour effectuer la combustion des carcasses. Cette alternative améliore la biosécurité par contre ce n’est pas la plus écologique puisque de la fumée est dégagée de la combustion il y a donc création de gaz à effet de serre.

Photo provenant de la Ferme Méloporc

Au cours des élevages, qu’il se passe bien ou non, il y a toujours quelques animaux qui meurent. Une fois morts, ces animaux doivent disparaître. Pour se faire plusieurs méthodes sont disponibles, entre autres, l’équarrisseur, l’incinérateur et le composteur. L’équarrisseur est probablement la méthode la plus utilisée, mais elle amène des risques importants, car elle est en fait un bris de la biosécurité. Le camion se promène de ferme en ferme pour vider les contenants et apporte avec lui les maladies des troupeaux. Bien sûr des méthodes ont été élaborées afin que le véhicule de la ferme n’emprunte pas les mêmes chemins que le camion de l’équarrisseur, mais le risque reste présent. Ce service bien qu’efficace à un coût il est différent selon les productions, mais pour le porc, des frais autour de 55 $ s’appliquent pour un arrêt à la ferme et ensuite des frais pour les kilos excédent 1000 kg sont facturés.

Pour ce qui est du compostage, il s’agit d’une méthode n’étant permise que pour les producteurs de porcs et de volailles probablement due au nombre de carcasses qu’ils ont à se départir. De plus, cette méthode requiert un permis du MAPAQ qui est facile à obtenir. Avec ce permis vient une inspection annuelle et un certain cahier de charge à tenir afin de prouver le bon fonctionnement du composteur. Le cahier de charge contient les observations quotidiennes des éléments se trouvant à l’intérieur du composteur. L’appareil servira à composter les carcasses du site où il se trouve. Le principe de compostage est assez simple, il s’agit de faire monter la température du contenu du composteur afin de détruire l’ensemble des pathogènes et optimiser la décomposition des carcasses. Le compostage en amas de fumier requiert d’être retourné afin de permettre une décomposition complète. L’utilisation d’un composteur élimine cette étape, car l’appareil tourne sur lui-même automatiquement. Cet appareil a une très faible consommation d’énergie, on parle d’environ 50 $/année d’électricité pour faire tourner le moteur et il pourrait même fonctionner à l’aide de panneaux solaires. Par contre, il faut mêler les carcasses à un produit décomposable dans la nature, comme de la ripe ou de la

L’incinérateur est une alternative intéressante, mais son coût unitaire selon des recherches des Éleveurs de Porcs du Québec de 2004 serait entre 0,14 $/kg à 1,24 $/kg. Le coût

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Photo provenant de la Ferme Méloporc

L’appareil permet d’accélérer le processus en conservant une température de 55 °C pendant 3 jours et en tournant régulièrement sur lui-même. Comme le processus est naturel, les dommages sur l’environnement sont pratiquement nuls. Pour de plus amples informations sur les composteurs, vous pouvez contacter les entreprises de compostage Brome. Les 3 méthodes présentées atteignent toutes le but de faire disparaître les carcasses pour limiter les propagations d’infection ou de maladie. Certaines par contre, améliorent l’aspect de biosécurité à la ferme et d'autres améliorent l’empreinte écologique laissée par cette action.

paille pour optimiser le processus. Dépendamment de la taille des carcasses à composter, la quantité de ripes varie, mais en moyenne il faut 30 % de la quantité de carcasses en ripe pour avoir un bon résultat. Les résidus de la décomposition peuvent être étendus dans les champs. Il s’agit d’une matière très organique et riche en phosphore. La décomposition qui se fait à l’intérieur de l’appareil est faite de manière naturelle.

Le principe de compostage est assez simple, il s’agit de faire monter la température du contenu du composteur afin de détruire l’ensemble des pathogènes et optimiser la décomposition des carcasses.

Merci à Kim Loranger de Ferme Méloporc et à Paul Larouche des composteurs Brome pour leur collaboration.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Isabelle St-André (Winporc) Stéfanie Archambault

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, B.Sc. T.P. Conseiller spécialisé, secteur des ruminants La Coop fédérée

et Annick Delaquis, agr. Expert-conseil • végétal

Indice de conditionnement de l’ensilage de maïs Qu’il soit sous la forme de grain sec, de grain humide ou d’ensilage, le maïs est une composante importante des rations laitières au Québec. Or, on sait que si on offre du maïs rond à une vache haute productrice en début de lactation, beaucoup de grains non digérés se retrouveront dans le fumier. Pour réduire ce risque, ou dit autrement, pour améliorer l’utilisation des grains de maïs par les microbes du rumen, on peut faire varier l’humidité du maïs. On peut donc produire du maïs humide ou de l’ensilage de maïs et travailler sur la grosseur de mouture des grains servis aux vaches. En général, pour une même récolte, plus le grain sera moulu fin, plus il fermentera rapidement et complètement dans le rumen. C’est l’idée derrière l’utilisation des rouleaux craqueurs lors de la récolte d’ensilage de maïs. Une analyse... pour évaluer l’efficacité du conditionnement Le laboratoire du Groupe Environex a mis au point une analyse pour évaluer l’efficacité du procédé de conditionnement de l’ensilage de maïs lors de la récolte. L’analyse, si demandée, est rapportée sur le rapport d’analyse infrarouge comme étant l’indice de conditionnement de l’ensilage de maïs (ICEM). L’interprétation de l’indice obtenu est fournie sur le même rapport d’analyse. « Les rouleaux craqueurs pour conditionner l’ensilage de maïs sont maintenant utilisés à grande échelle. Le but de ce procédé est de briser les grains pour rendre l’amidon plus accessible à la fermentation ruminale et ainsi en augmenter la digestibilité. À ce jour, on estimait visuellement si les grains de maïs avaient été attaqués par les rouleaux sans vraiment avoir de méthode quantitative pour évaluer le travail. »

RÉSULTATS : % D’AMIDON FÉCAL EN FONCTION DE L’INDICE DE CONDITIONNEMENT DE L’ENSILAGE DE MAÏS POUR CHAQUE FERME (N = 47)

Comment l’indice de conditionnement est-il interpreté? Le guide suivant a été développé par le Dr Dave Mertens pour évaluer l’efficacité du conditionnement de l’ensilage de maïs selon le score obtenu de l’analyse ICEM. L’ensilage de maïs inadéquatement traité aura un score de conditionnement (ICEM) de moins de 50 %, un traitement adéquat un score entre 51 % et 69 % tandis qu’un traitement optimal aura un score de 70 % ou plus.

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N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier

450 759-4041, poste 207

Laurence Asselin

450 753-4908

Chantal St-André

514 772-9304

Jacques Bérard

450 916-6606

Jean-Samuel Bacon

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Jean-Guy Plourde

819 333-7850

Élise Côté

819 333-8405

Niky Robert

819 629-6710

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

L’année des céréales! saison. Pour rester dans le positivisme, c’est la seconde année où l’on voit une très bonne survie à l’hiver des blés d’automne. Comme leur rendement est généralement de 20 % supérieurs aux blés de printemps, cela permet de compenser une partie de la baisse de prix. De plus, les travaux de recherche ont permis de trouver des solutions au taux de protéine relativement bas que nous connaissions par le passé. Ceux qui ont ajusté leur méthode de travail en conséquence ont pu améliorer leur performance et ainsi satisfaire les exigences des meuniers et boulangers. Pour le maïs, nous nous dirigeons certainement vers une très belle récolte. La pollinisation s’est faite relativement tôt en juillet et des pluies sont arrivées à temps pour permettre au pollen de bien coller. Depuis, la chaleur n’a pas cessé et il y a eu assez de pluie pour que les épis se remplissent largement. Quand arriveront les premiers gels meurtriers? Possiblement pas en septembre, car rien n’est annoncé comme système venant du nord. On peut prévoir de ce côté de très bons rendements surtout sur la Rive-Nord du SaintLaurent, région moins touchée par la sécheresse que le sudouest de Montréal.

18 septembre 2016, la récolte des céréales s’est déroulée de façon assez intéressante pour tous. La température relativement sèche depuis la mi-juillet a permis à tous de récolter les céréales en très bon état. On jouit cette année d’une qualité assez exceptionnelle : le poids spécifique dans l’ensemble est élevé, l’humidité est assez basse et le niveau de toxine quasi absent. La qualité des blés panifiables fut sans contredit remarquable puisqu’un très faible pourcentage des lots reçus a été déclassé. Tant le niveau de protéine que l’indice de chute étaient excellents, mais aussi, et surtout, le niveau de toxine a été largement sous la barre du 1 PPM. Les rendements en ont surpris plus d’un puisqu’il n’est pas rare d’avoir vu des taux de 5 à 7 TM/ha dans le blé d’automne et de 4,5 à 5,5 TM/Hha dans le blé de printemps. La même situation a été vécue par nos voisins du sud, où la récolte fut très abondante causant, tout comme dans le maïs et la fève soya, une dégringolade des marchés boursiers. Un ajustement de prix à la baisse est à prévoir pour la prochaine

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Au moment où j’écris ces lignes, la récolte de la fève soya est sur le point de débuter.Là aussi, nous nous attendons à de très bons rendements et une récolte assez abondante. Les prix à la bourse se sont repliés depuis le début d’août puisque les Américains envisagent des rendements records tant dans le maïs (174,4 boisseaux/acre) que dans la fève soya (50,6 boisseaux à l’acre). Le Québec a dépassé le cap du million de TM de fèves soya produites en 2015-2016. Battrons-nous ce record cette année?

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La chronique

AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca

L'idéal olympique vaincre, mais à exploiter toutes ses ressources. Et qu'à la fin, ce qui importait, c'était l'humain...! Je repense à mon grand-père maternel travaillant sa terre dans l'est de l'île de Montréal. 35 arpents bien sonnés, à labourer avec son tracteur McCormick 1937 et quatre de mes oncles, tenant chacun derrière un socle de charrue. Je pense à tous les producteurs agricoles de notre région, de la province et du monde entier, qui travaillent avec la terre et les animaux afin d'en élever tout le potentiel et ainsi nourrir le monde! Un travail dur, harassant parfois, mais combien gratifiant! Rio 2016. Cet été, lorsque c'était possible, je regardais à la télé les différentes disciplines aux Olympiques de Rio. Plus jeune, j'ai participé à différents sports. Le volleyball en était un. J'éprouvais une certaine émotion à revoir l'équipe canadienne à ces jeux, après une absence de 24 ans! Je n'ai pas fait partie de l'équipe canadienne, mais j'ai eu l'odeur de l'équipe nationale lorsque je faisais partie de l'équipe juvénile de Montréal en 1980. Championne canadienne l'année d’avant! Ça sentait bon... Malheureusement, blessé à un doigt (que je m'étais littéralement fait décapiter), je me suis retrouvé devant un choix concernant mon avenir dans l’équipe. C’est avec tristesse, car j’aimais vraiment ça, que j’ai décidé de la quitter... Glenn Hoag faisait partie des athlètes de l'équipe olympique canadienne en 1984. Un gars de Sherbrooke, originaire de La Tuque. Il en était maintenant le coach à Rio. Il a mené les joueurs jusqu'en quart de finale perdant contre les Russes, champions olympiques en titre. Le Canada en 5e position! Quel exploit extraordinaire! J'ai entendu durant les jeux un extrait d'entrevue avec lui qui m'a frappé. Cet homme, qui a mené l'équipe nationale à bout de bras et gratuitement pendant 10 ans, affirmait ne pas vouloir la guerre ni craindre aucun adversaire, même les meilleurs. Ce qui était important pour lui, révélait-il, était de développer les joueurs à leur plein potentiel. Il faisait l'analogie d'avoir reçu cette équipe comme un lopin de terre agricole. Il la recevait telle qu'elle était, avec son type de terre, ses roches, ses sources d'eau souterraine. Il se donnait comme mission de l'amener à un niveau productif en développant tout le potentiel dont elle était capable. Il n’entraînait donc pas cette équipe à

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On peut travailler sa terre ou ses bâtiments d'élevage pour soi-même en espérant faire le maximum d'argent possible. On peut en avoir une vision plus noble en voulant contribuer à nourrir le monde. Un de mes clients m'a déjà révélé que l'argent et les biens matériels n'étaient que des moyens pour lui et non une fin en soi. Ils devaient être au service de la personne humaine et non l'inverse. Les richesses sont faites pour circuler et pour nous relier les uns aux autres. Allons-nous utiliser l'argent pour nous rapprocher des gens ou utiliser ceux-ci pour en gagner plus? Travailler en agriculture peut être ingrat. Les sommes investies dans son entreprise sont énormes afin de pouvoir en vivre. Il y a un combat incessant à mener pour minimalement rencontrer son coût de production. Glenn Hoag a eu une vision et a développé une philosophie au service de l'humain. Cela a demandé un grand investissement de sa part pour l'atteindre. Au final, sa vision démontre être payante...

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Prix pour l’équipe AVICOLE DE L’ANNÉE L’équipe avicole de La Coop Profid’Or a remporté le prix pour l’équipe avicole de l’année au Rendez-vous La Coop. Notre équipe avicole a gagné ce prix cinq fois au cours des six dernières années. Félicitations à toute l’équipe!

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