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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE
Résultats supérieurs aux prévisions
Mot du directeur général
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Du nouveau à l’exécutif
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Reportage à la ferme
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Chronique innover en gestion
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Défi Goliath 2013 | Voyage laitier
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Chronique en production laitière
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Chronique végétale
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Chronique des grains
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Chroniqueur invité
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Chronique en agriculture durable
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Chronique en production porcine
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Chronique avicole
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Quincaillerie Unimat
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Tournoi de golf Profid’Or
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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/ JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES
450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642
| 1-800-363-1768 | 1-800-925-2667 | 1-877-439-3878 | 1-800-363-8648
LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable : Collaborateurs :
Tirage :
Annie Chaumont, poste 260 Jacques LeBlanc, poste 362 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304 1750 copies
Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Avant de vous présenter les résultats sommaires de votre coopérative, j’aimerais vous souhaiter une période estivale favorable qui, jusqu'à maintenant, semble être le cas. Contrairement à l’Ontario et du côté américain qui, habituellement, sont en avance de deux à trois semaines sur nous, la période des semis au Québec s’est déroulée de façon exceptionnelle. À la mi-mai, déjà près de 80 % des ensemencements étaient effectués. Tout est maintenant en place pour de bonnes récoltes. Au moment où vous recevrez Le Progrès, il ne restera que, selon les cultures, d’un à quatre mois avant le début des récoltes. Pour la poursuite de la saison, une température aussi favorable à ce que nous avons connu au début de ce printemps vous procurera les rendements espérés. L’analyse sommaire des résultats de votre coopérative, après six mois d’opération, présente des ventes en progression de 13,5 %. Cette croissance est due à la combinaison de l’augmentation de nos volumes dans le secteur meunerie et grains et la hausse de leur prix. Nous vous remercions de la confiance que vous témoignez à votre coopérative. Quant à l’excédent opérationnel, il dépasse largement celui de l’année dernière et est supérieur aux prévisions. Le dévouement de l’équipe des gestionnaires en place ainsi que la qualité du travail de nos employés sont sans aucun doute un apport important dans l’atteinte de ces résultats. Cette analyse est très sommaire puisque nous n’avons que six mois d’opération de complétés. Pour les prochains mois, nous aurons besoin du support de nos membres et clients pour continuer sur cette belle lancée. Avant de prendre vos décisions d’achats d’intrants, prenez le temps d’évaluer tous les aspects importants tels que la flexibilité, la proximité, le service et la compétitivité. Sur tous ces aspects, nous sommes persuadés du bon positionnement de La Coop Profid’Or. De plus, soyez assurés que tout notre personnel est fin prêt pour vous accompagner dans la réalisation de vos objectifs. Dans un autre ordre d’idées, nous vous invitons à assister nombreux à l’Exposition agricole régionale Rive-Nord qui se tiendra cette année les 28, 29 et 30 juin 2013 sur le site de l’école secondaire du Havre-Jeunesse à Ste-Julienne. De plus, soyez des nôtres pour la 15e édition du tournoi de golf annuel de La Coop Profid’Or le mercredi 10 juillet à St-Liguori. Enfin, réservez à votre agenda la date du samedi 17 août prochain pour votre soirée VIP avec, comme artiste invité, l’humoriste et chansonnier François Léveillée. D’ici là, vos expertsconseils vous remettront vos billets pour y participer. Au plaisir de s’y rencontrer!
André Langlois, agronome Directeur général
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Du nouveau à l’exécutif Par Annie Geoffroy Secrétaire de direction Poste 203
Tel qu’il est de leur devoir, chaque année, à la première réunion ordinaire suivant l’assemblée générale, le conseil d’administration s’élit un comité exécutif. Pour une 8e année, monsieur Robert Perreault a été confirmé à la présidence de la coopérative. C’est monsieur Michel Jetté de St-Jacques qui fut nommé à la vice-présidence, étant donné que monsieur Luc Forget ne désirait pas solliciter un nouveau mandat compte tenu de la charge de sa fonction de 2e vice-président à La Coop fédérée. Monsieur Forget était 1er viceprésident depuis 1995. Le comité exécutif de la coopérative s’établit donc comme suit :
PRÉSIDENT Robert Perreault
1er VICE-PRÉSIDENT Michel Jetté
2e VICE-PRÉSIDENT Jocelyn Denis
1er MEMBRE Yvon Landreville
2e MEMBRE Claude Rivest
Ferme J.C. Perreault & fils inc. St-Alexis Territoire 3
Ferme Jéracine inc. St-Jacques Territoire 4
Ferme Gérard Denis & fils enr. St-Norbert Territoire 5
St-Jean-de-Matha Territoire 5
L’Assomption Territoire 3
Les autres membres du conseil d’administration sont : • Jacinthe Breault Territoire 4
• Serge Chevrette Territoire 4
• Claude Émery Territoire 5
• Luc Forget Territoire 1
• Rémy Rivest Territoire 4
• Réjean St-André Territoire 2
• Guy St-Jacques Territoire 1
• Sébastien Maheux Administrateur relève
Félicitations!
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Le Progrès | JUIN - JUILLET 2013
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Reportage à la ferme
FERME MICHEL ET MADELEINE CHAGNON SENC Par Marjorie-Audrey Lévesque et Stéphane Payette
Le « fun » est dans le porc et la survie dans la résilience
La Ferme de Mirabel peut compter sur l’appui de toute la famille; Emmanuelle Smith, Alex Chagnon, Steve Thibault, Anne-Marie Chagnon et leurs enfants.
Enfant, Alex Chagnon n’avait qu’un désir de carrière : devenir producteur agricole. Fils de policier-agriculteur, lui et sa sœur Anne-Marie ont trouvé leur niche à Mirabel dans la production porcine. Au fil des ans, les membres de la Ferme Michel et Madeleine Chagnon ont déjoué les embûches que le marché leur a imposées et sont convaincus d’avoir fait le bon choix. L’aventure de la famille Chagnon a débuté en 1987 avec l’achat d’une ferme par leurs parents, Madeleine et Michel. Une ferme laitière sans quota et avec 100 hectares de terre. Aujourd’hui, ils possèdent une ferme porcine de 5500 places en pouponnière et 2200 places en engraissement. Alex a choisi la production porcine à sa sortie de l’Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe, en 1998, en raison de la faisabilité du projet. « Je ne pouvais tout simplement pas travailler à temps plein si j’investissais dans une production contingentée », décrivait-il. Alex et son père ont alors amorcé une association avec La Coop Profid’Or, qui est toujours vivante en 2013.
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Le Progrès | JUIN - JUILLET 2013
Les débuts de la ferme se sont faits avec trois pouponnières. Au fil des ans, deux engraissements et deux autres pouponnières se sont ajoutés pour se situer au niveau actuel. Les débuts ont été prometteurs et les problèmes de l’industrie ont durement éprouvé la ténacité des agriculteurs mirabellois. Le programme Porc Coop a été un bon coup pour les Chagnon. « Oui, nous avons dû faire des concessions. Ça n’a pas toujours été facile, certains soirs ça a brassé mais nous avons eu aussi beaucoup de réconfort », insistait Alex. Si les entrepreneurs agricoles ne se disent pas hors de danger, ils croient que le support qu’ils obtiennent du réseau La Coop est un plus pour leur ferme. L’agriculteur de 35 ans a glissé de bons mots sur sa représentante à La Coop Profid’Or, Marjorie-Audrey Lévesque. « Le porc, c’est une grande roue. Pour qu’elle tourne, tu as besoin de tout le secteur agricole. Un bon produit, un marché, des outils de qualité, de l’aide professionnelle de premier plan et des prix intéressants tant au niveau des intrants que des porcs vendus », poursuivait-il. C’est pourquoi il a fait le choix de rester forfaitaire. Cette situation lui permet de garder une certaine sécurité et de ne pas avoir à constamment se battre sur le marché pour trouver les meilleurs prix pour le grain et pour le porc. Les prix variables du porc et la hausse vertigineuse des prix des céréales ont eux aussi éprouvé la volonté de la famille Chagnon. Pour Alex, tout est une question d’équilibre. « Comme vendeur, je ne peux pas me plaindre des prix du maïs ou du soya. Comme acheteur, c’est un coup très dur. Entre 150 et 300 $ la tonne dans le maïs, il y a un juste milieu. Tous y trouveront leur compte. » L’agriculture au féminin La ferme, c’est aussi Anne-Marie Chagnon, la sœur d’Alex, Steve Thibeault, son conjoint, ainsi qu’Emmanuelle Smith, l’épouse d’Alex. Collaborateurs de tous les instants, chacun apporte son expertise. Anne-Marie est infirmière et enseigne au cégep. Ses connaissances médicales sont un plus quand vient le temps de voir aux bons soins des petits cochons. Lors de tournées, elle voit tout de suite quel type de maladie affecte les porcelets. Elle est très à l’aise avec les médicaments et leurs effets. « Nous avons une
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Le suivi est une étape primordiale à la ferme. Marjorie-Audrey Lévesque de La Coop Profid’Or collabore étroitement avec toute la famille. Emmanuelle Smith et Anne-Marie Chagnon apprécient son dévouement.
très bonne collaboration », indiquait Marjorie-Audrey Lévesque. Emmanuelle travaille principalement au niveau des pouponnières. Originaire d’un milieu extérieur au monde porcin, son intérêt est indéniable et son amour pour l’agriculture lui permet de se tirer extraordinairement d’affaire. Le conjoint d’Anne-Marie donne un précieux coup de main à sa famille. Impliqué dans leur commerce touchant les abris d’auto et l’aération de pelouses, il détient des parts dans l’entreprise et marie bien ses occupations à celle de la ferme.
Les prix variables du porc et la hausse vertigineuse des prix des céréales ont eux aussi éprouvé la volonté de la famille Chagnon.
L’avenir est-il rose pour la Ferme Michel et Madeleine Chagnon SENC? Disons rose foncé. Est-ce que cela affecte Alex? « C’est certain que tu dois t’adapter aux changements. Ce n’est pas toujours facile, mais l’agriculture c’est une job tellement l’fun. » Tableau végétal • 1100 acres de terre • 75 acres en blé • 513 acres en maïs • 512 acres en soya
Tableau porc • 5 pouponnières de 1100 places • 2 engraissements de 2200 places • Bâtisses en tout plein tout vide • Porcelets monosources négatifs
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Chaque année, plus de 28 600 « petits cochons » sont produits à la Ferme Michel et Madeleine Chagnon.
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La chronique
INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca
Il est temps de vendre vos fermes! Pourtant, la très grande majorité des producteurs agricoles sont des gens passionnés de leur métier qui travaillent à tous les jours pour prendre soin de leurs bêtes ou leurs plantes pour offrir un produit de qualité à tous ces gens des grandes villes. Les grands organismes agricoles travaillent pour éduquer les Québécois à l’agriculture mais il faudrait en faire plus. Alors, qu’est-ce qu’on fait? On se vend! Il y a présentement une immense opportunité de vendre notre agriculture et le plus beau; c’est gratuit! Je parle ici des réseaux sociaux et de présenter les valeurs, la passion et l’amour du travail agricole. En effet, l’expérience de la vente au détail n’est pas donnée à tous, mais vous n’avez pas besoin d’investir dans un site agrotouristique, vous avez simplement à réaliser quatre simples étapes : Eh oui, c’est le temps! Je m’imagine que vous êtes comme moi, vous avez de la parenté de la grande ville. Vous me voyez venir... Bien que j’aime beaucoup ces personnes, à chaque repas ils ont un nouveau sujet de discussion. Tantôt c’est la viande aux hormones ou le lait toxique et, dans d’autres cas, c’est la souffrance de ces animaux. En gros, ce sont de belles discussions. En tant qu’agronome, je m’efforce de leur expliquer la réalité agricole, même si je n’ai pas la réponse à tout. Ce qui m’étonne toujours c’est de constater à quel point certaines croyances douteuses sont tenaces et persistantes. Plus la source de la croyance est floue et vient de loin, plus c’est difficile à contrer. Pensez seulement à la fin du monde maya qui était prévue en décembre 2012. La provenance de leur croyance n’est certainement pas le producteur agricole. Alors, qu’elles sont ces personnes influentes présentant l’agriculture avec leur vision? Nous pouvons penser à un ancien joueur de hockey, des émissions comme La face cachée de la viande, mais surtout à tous ces messages transmis par les réseaux sociaux à des gens ne connaissant pas la réalité agricole. Malheureusement, une grande partie des gens recevant ces messages n’ont pas un fermier de famille ou un agronome pour répondre à leurs questions. De plus, peu de gens possèdent les compétences scientifiques pour être capables de juger de la véracité de ces informations.
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1. Ouvrir un compte Facebook ou Twitter au nom de la ferme. 2. Prendre des photos de ce que vous trouvez beau en agriculture et les publier sur votre compte. 3. Écrire une petite phrase deux fois par semaine sur votre passion d’agriculteur. 4. Visionnez ma présentation sur l’introduction aux réseaux sociaux en agriculture à l’adresse suivante : http://coopprofidor.wordpress.com/2013/02/12/les-medias-sociauxpour-lagriculture/ Ainsi, par les réseaux sociaux, vous avez le pouvoir d’informer et influencer des milliers de gens. N’hésitez pas et faitesvous adopter par un foodie, un passionné du tourisme, un propriétaire de chevaux ou le mieux, un enseignant d’école primaire. Les enfants pourront, par l’intermédiaire de leur enseignant, poser leurs questions à un vrai producteur de lait, d’agneaux ou de carottes. Photographiez votre passion, démontrez ce que vous aimez faire et plusieurs vous trouveront passionnants. Pour les intéressés, j’offre de donner une formation de groupe sur les réseaux sociaux avec votre expert-conseil. Demandezlui et cela me fera plaisir de vous rencontrer.
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Défi Goliath 2013 Par Guy Pelletier, agr. Directeur production laitière et ruminants guy.pelletier@profidor.qc.ca
Il me fait plaisir de vous annoncer les résultats du Défi Goliath 2013 pour le territoire de La Coop Profid’Or. Le but du Défi Goliath était de promouvoir le vêlage plus hâtif des génisses sans sacrifier la production. Avec la compilation des données du contrôle laitier par les experts-conseils, deux objectifs étaient recherchés : souligner les meilleurs résultats pour l’année en cours et souligner les meilleures améliorations en comparant avec l’année précédente.
Meilleurs résultats 2013 Contrôle Valacta janvier 2013
Ferme Syma Ferme Mékanie Jersey Ferme S.M. Perreault Ferme Mékanie Holstein Ferme laitière Mercier Ayr
Âge au vêlage 25 24 24 25 26
Kg Lait/taure 10 636 7 314 9 198 10 464 7 872
MCR totale 884 821 806 820 836
Points 2 466 2 419 2 361 2 335 2 323
Meilleures améliorations Contrôle Valacta janvier 2012
Alain Aubin Ferme laitière Mercier Ayr Ferme S.M. Perreault Ferme du Vieux Saule Ferme MODO
Âge au vêlage 30 24 23 26 27
Kg Lait/taure 8 732 6 560 8 395 9 490 9 855
MCR totale 671 604 794 704 686
Contrôle Valacta janvier 2013 Âge au vêlage 22 26 24 25 27
Kg Lait/taure 8 831 7 872 9 198 9 125 10 220
MCR totale 705 836 806 717 720
L’objectif d’un tel concours est d’améliorer les pratiques d’élevage pour rendre les animaux plus performants et donc plus rentables pour votre ferme. Félicitation à tous!
Voyage laitier chez les Bruins de Boston Producteurs laitiers, préparez vos valises! De retour cette année, il y aura un voyage dans la région de Boston aux débuts de décembre. Plusieurs activités seront au menu dont des visites de fermes. Communiquez avec votre expert-conseil pour en connaître davantage.
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La chronique en
PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, t.p. Conseiller spécialisé, Ruminant La Coop fédérée hugues.menard@lacoop.coop
Texture ou cube? Un vieux dilemme! Adapté de Kim Lamoureux, agronome, avec la collaboration de Dominic Bélanger, agronome, Linda et Morgan Overvest, Overdale Farm, L’Orignal, Ontario. Texture ou cube? Voilà une question qui nous est posée de plus en plus concernant les aliments à veaux. Nouveau débat? Certainement pas. Il y a un bon bout de temps que vos conseillers font des tests pour tenter de trouver une réponse. Il y a un consensus de notre part depuis un moment : l’aliment cube est apprécié par les veaux! Cependant, il faut du temps pour changer certains paradigmes. La gamme Goliath, développée par le réseau La Coop, comporte tous ces types d’aliments et même plus, si on pense au TotalveauMC. Toutefois, pour se convaincre de l’appréciation de l’aliment cube,
un expert-conseil d’une coopérative a proposé de faire un test en collaboration avec un éleveur. Pour Linda Overvest, de la ferme Overdale Farm en Ontario, la meilleure option a été de donner le choix aux veaux. Le parc à veaux, alimenté avec du lait acidifié à volonté, a été équipé d’un « buffet » offrant quatre aliments différents (voir la figure 1). Le nombre de veaux a varié entre six et onze durant les 30 jours du test. Les aliments étaient offerts à volonté dans quatre mangeoires d’égale grandeur. Les quantités consommées de chaque aliment furent pesées à chaque jour (tableau 1). Les résultats démontrent que les aliments secs furent consommés en plus grande quantité. La Goliath 21 cubée a dépassé par 2,5 fois la moyenne de consommation des deux
Consommation moyenne/jour
TABLEAU 1 Résultats de consommation
Aliments 1 : Compétiteur (aliment mélassé) 2 : Maïs humide + Goliath 31
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3 : Goliath 22 (aliment mélassé) 4 : Goliath 21 (cube)
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Au fil des ans et des nouvelles découvertes, la composition des aliments à veaux a considérablement évolué.
aliments à veaux texture avec mélasse. Le deuxième meilleur résultat fut obtenu par le mélange de supplément Goliath 31 et de maïs humide (moitié-moitié). Ces résultats contrastent avec la perception très répandue que la mélasse est utile pour stimuler la consommation en bas âge. Cette perception a conduit à l’utilisation de mélasse depuis bien des années dans les aliments à veaux mais est-elle vraiment utile? Certains fabricants vont jusqu’à 12 % de mélasse afin de s’assurer que l’aliment reste humide. Plusieurs recherches (Akey et al. 2008, Lesmeister et al. 2005, Ziegler et al. 2005) ont rapporté qu’une telle quantité de mélasse diminuait la consommation d’aliment comparativement à un niveau de mélasse de 5 %. Malgré ces recherches, la perception reste encore très répandue que la mélasse est essentielle dans les aliments à veaux. Au fil des ans et des nouvelles découvertes, la composition des aliments à veaux a considérablement évolué. La gamme Goliath fut améliorée, la formulation a évolué pour s’adapter au concept de croissance accélérée et certains additifs attirent les veaux (senteur) et stimulent leur consommation. Le concept PRO est aussi disponible pour stimuler la consommation et prévenir les effets de certains agents pathogènes ayant pour résultat d’améliorer le développement. Suite à
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tous ces changements, il semble que la Goliath 21 cubée a maintenant une longueur d’avance! De plus, les utilisateurs d’aliments cubés y trouvent un avantage au niveau du contrôle des mouches en été ainsi que dans sa manipulation en hiver (la moulée cube ne gèle pas pour faire un « pain »). Si vous êtes intéressés à en faire l’essai (si ce n’est déjà fait!), n’hésitez pas à communiquer avec nous!
Figure 1
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Chantal St-André Olivier Roy-Tanguay Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon
450 759-4041, poste 207 514 772-9304 450 759-4041, poste 8 450 916-6606 450 602-6827
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La chronique
VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, t.p. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca
L’effet domino dans la fertilisation des prairies
Une luzernière aussi fournie demande un bon sol, un bon pH et une bonne planification. Nos offres du blitz plantes fourragères s’en viennent.
Vous faites votre ronde d’inspection des prairies à la brunante par un magnifique soir de juin. Vous arrivez dans votre luzernière. Belle, fournie, de la luzerne à pleine terre. Une larme coule doucement sur votre joue, tellement le spectacle est à couper le souffle. Vous reprenez le contrôle de votre monture et vous regagnez la ferme. Votre voisin vous interpelle et vous demande comment vous avez réussi? Spontanément vous répondez : « Mais c’est de la luzerne Elite... ». Blague à part, certains éléments sont à considérer : le pH, le niveau de phosphore (P), de potasse (K), de calcium (Ca), de magnésium (Mg), de souffre (S) ainsi que certains éléments mineurs, dont le bore (B), le manganèse (Mn), le cuivre (Cu) et le zinc (Zn), qui auront un impact direct sur la survie de votre prairie et son incidence sur la consommation des plantes par les animaux. Au niveau du pH et du choix de sol, les principaux points à surveiller sont un indice à 6,6 ou plus pour le pH et un sol bien égoutté. Une luzerne comme Magnum VI Wet tolère un milieu plus humide mais, en général, un environnement plus sec sera un gage de succès. Pour le P, une carence aura un effet néfaste sur la production des fleurs et le système racinaire. Le K en quantité insuffisante aura de multiples impacts dont une moins bonne résistance aux maladies fongiques en plus d’un risque plus élevé de mortalité hivernale. Le manque de Ca provoquera une mauvaise gestion de la transpiration et, par conséquent, un manque de circulation des éléments dans le plan. Une déficience en Mg aura elle
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aussi un effet négatif sur le développement des racines. Le S en quantité appréciée favorisera la consommation de plantes comme la luzerne. Le fameux B, dont votre expert-conseil vous parle chaque hiver, permet une meilleure gestion des acides aminées, donc des protéines. Les autres éléments mineurs auront eux aussi des impacts sur le développement des feuilles et des racines. C’est un peu l’effet domino. Une carence en amène une autre, qui elle en provoque une troisième et ainsi de suite. Un suivi rigoureux de votre fertilisation avec Progrèsol permet à votre expert-conseil Profid’Or de vous préparer un programme adapté à vos sols et à vos choix de cultivars. Actis, Akori, 1030... laquelle choisir? Avec juin arrive aussi le blitz plantes fourragères, présenté par le réseau La Coop. Encore cette année, d’excellentes opportunités d’affaires vous seront offertes. Quelle luzerne choisirez-vous en 2014? Actis, avec la technologie Standfast qui en fait une luzerne adaptée à une régie intensive? Akori ou Ascend, pour les amateurs de luzerne agressive? 3010, une dure faite pour le passage fréquent de la machinerie ou le piétinement des animaux? Calypso, qui offre une meilleure option pour la survie à l’hiver? Le trèfle Astéria fera son entrée l’an prochain et est une nouveauté assurant rendement supérieur avec ses trois coupes. Surveillez nos promotions en juin, juillet et août. Vous pourrez réserver tôt et profiter ainsi de nos réductions. Bonnes coupes en 2013 et bonne planification 2014.
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Stéphane Galarneau Claude Grégoire Stéphane Payette Charles Coutu Philippe Therrien Yves Ladouceur Jean-François Villemaire
450 753-0122 450 755-0616 450 756-7623 450 760-1890 514 220-7052 514 823-1133 514 947-8444
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La chronique des
GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, t.p. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca
Est-ce que la pluie fait le grain ? parce qu’ils sont moins confiants quant à une pénurie potentielle des grains. Il faut se rappeler que l’hémisphère sud a connu une très bonne récolte et que celle-ci se transige à des prix inférieurs à ce que nous voyons présentement en Amérique du Nord.
26 mai 2013. Après deux bonnes semaines de pluie et de temps frais, on espère plus qu’une chose, que le soleil et la chaleur reviennent. Heureusement que la majorité des champs a été semée lors de la fenêtre de beau temps du début mai car, depuis cette période, ce fut assez tranquille. Plus au sud, la situation a été un peu mieux puisqu’en date du 24 mai, on estimait que les semis de maïs américain avaient progressés et étaient complétés à 85 %, ce qui est en retard sur la moyenne, laissant présager une récolte possiblement tardive. Le pourcentage des superficies ensemencées en fève soya est, quant à lui, assurément inférieur à celui du maïs, dû au fait que ceux-ci se font généralement à la suite l’un de l’autre. Du côté canadien, plus de 50 % du blé était semé dans les trois provinces de l’Ouest canadien malgré quelques séquences de pluie ayant retardé le début des ensemencements. La progression des semis a assurément joué un rôle clé comme support des prix mais la situation des stocks fut par contre jugée assez confortable pour influencer la tendance à la baisse. D’autant plus que nous voyons l’écart de prix, entre le contrat à terme de juillet et celui de la récolte, commencer à se rétrécir, signe que plusieurs producteurs libèrent leurs silos en prévision de la prochaine récolte, mais aussi
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Quel genre de récolte aurons-nous avec un tel départ? Habituellement, lors de saisons humides, nous avons tendance à avoir une quantité de grains importante puisque la levée est uniforme et que le plant a suffisamment d’eau pour mener à terme son potentiel de rendement. Par contre, côté qualité, le grain a tendance à être plus léger que lors de températures plus chaudes et sèches. De plus, la présence de toxines (champignons et bactéries) est plus probable. Enfin, si la température est plus fraîche, la récolte peut être plus tardive et apporter des pertes au champ. Il est encore trop tôt pour statuer sur chacun de ces scénarios mais on constate tout de même que les nouveaux cultivars possèdent des qualités d’adaptation au climat supérieures aux variétés antérieures. La récolte 2012 nous a aussi démontré qu’il faut s’attendre au pire des scénarios parfois mais que cette situation peut engendrer des bénéfices importants pour ceux qui ont la chance d’être favorisé par la température. La saison 2013 s’annonce quand même intéressante côté prix puisqu’ils avoisinent les 200 $ par tm dans le cas du maïs tandis que la fève soya se transige à 450 $ par tm. Êtes-vous protégé? On peut miser sur le malheur de nos voisins mais peut-être que cela ne marchera pas éternellement...
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poste 264 poste 242 450 759-4041 1 800 363-1768 450 839-3648
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CHRONIQUEUR INVITÉ
À court de solution pour la relève de votre ferme?
Avez-vous pensé à une coopérative? Par Louis-David Malo Conseiller en développement coopératif et en transmissionrelève d'entreprise CDR Lanaudière 450 759-8423 poste 111
Vous êtes propriétaire de votre ferme et vous songez de plus en plus à prendre votre retraite? La succession familiale constitue sans doute votre premier choix, comme dans la majorité des cas. Toutefois, il est possible que votre successeur n’ait pas les moyens financiers d’acheter votre ferme à lui seul. Ou encore, il peut arriver que vous n’ayez personne dans votre famille à qui la vendre. Quoi faire?
loin, en affirmant que céder la propriété ainsi que la direction aux employés favorise leur mobilisation ainsi que leur productivité. Autrement dit, les employés se trouvent davantage motivés par le fait d’être propriétaires de leur entreprise et de pouvoir bénéficier de la richesse qui se crée. Différentes formules : une coopérative? Vous connaissez probablement déjà le modèle coopératif. Les coopératives de travailleurs actionnaires, de travail et de solidarité sont de plus en plus à l’avant-scène de la reprise d’entreprise, car cette formule est souple, relativement facile à financer et mobilisatrice. Prenons le cas où votre succession ne peut à elle seule reprendre votre ferme. Avec les employés, il est possible, sous certaines conditions dont celle de posséder une masse salariale adéquate, de créer une coopérative de travailleurs actionnaires qui achètera un bloc d’actions minoritaire de la ferme. L’avantage pour votre successeur consiste à réduire sa charge financière pour racheter les actions et les actifs de votre ferme, tout en étant l’actionnaire majoritaire. Pour les employés, trois au minimum, l’investissement leur permet une économie d’impôt importante grâce au Régime d’investissement coopératif (RIC), qui leur octroie une déduction fiscale provinciale de 125 % du coût d’acquisition des actions. De plus, ils auront droit de participer aux profits de l’entreprise. Ceci favorise un meilleur engagement envers la ferme et donc une meilleure rétention.
Fermer constitue la pire des solutions. Tout le monde y perd. Vous avez donc trois possibilités : vendre à des personnes non apparentées (un voisin, à l’encan, à des étrangers), à plusieurs membres de votre famille ou bien... à vos employés. En effet, la vente totale ou partielle de votre entreprise à vos employés s’avère une solution intéressante pour les deux parties. Un premier avantage consiste à maintenir l’indépendance de gestion de la ferme. En effet, un rachat d’une ferme par des étrangers, par exemple, crée immédiatement un lien de dépendance entre l’entreprise qui achète et la ferme achetée. La prise de décision se prend souvent ailleurs, au détriment de la ferme qui a été acquise. Demeurer indépendant s’avère donc important, car on maintient la prise de décision à la ferme plutôt qu’à l’extérieur. Une autre raison consiste à conserver les employés et l’équipe de gestion en place. Le site www.releve.ca va même plus
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Dans le cas où vous n’avez personne à qui céder votre entreprise, il est possible de la transmettre entièrement à vos employés, encore là sous certaines conditions. Une coopérative de travail pourra être constituée. Dans ce cas, les employés sont les seuls et uniques propriétaires de la ferme. Ici également, les avantages fiscaux sont intéressants pour eux. Un autre scénario envisageable serait de vendre à la fois à vos voisins et aux employés, regroupés en une coopérative de solidarité. Il s’agit de la seule forme de coopérative qui admet, comme membres, des employés et des producteurs agricoles. La transmission de votre entreprise à vos employés s’avère sans aucun doute une solution à considérer dans votre plan de relève. C’est une façon moins risquée de créer de la valeur dans votre entreprise que de vendre à des étrangers. Contactez-nous pour en connaître davantage sur le sujet.
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La chronique
AGRICULTURE DURABLE Par Pierre-Luc Brouillette, agr. Conseiller en agroenvironnement Poste 219 pl.brouillette@profidor.qc.ca
Une saison, deux récoltes, pensez-y maintenant! Le seigle d’automne, en plus d’être un excellent engrais vert, produit un fourrage de qualité, tôt au printemps, ce qui permet de semer une deuxième culture telle que du soya dans un même champ. Il suffit d’y penser tôt à l’automne. Les producteurs qui ont besoin de fourrages supplémentaires peuvent semer du seigle d’automne suivant la récolte de maïs ensilage. Le seigle d’automne est rustique et passe bien l’hiver dans les sols bien drainés de nos régions. Il est très hâtif au printemps, ce qui lui permet d’être récolté tôt avant la première coupe de luzerne. Les producteurs peuvent ensuite semer du soya, des haricots ou encore des fourrages d’urgence de climat chaud comme le millet japonais ou le sorgho. Le seigle d’automne est reconnu pour avoir un effet allélopathique sur les mauvaises herbes, mais comme la plante entière est récoltée en fourrage, le risque pour la culture ensemencée suivant le seigle est très faible. Le semis direct de maïs en sol très lourd n’est, par contre, pas recommandé. Le semis Le seigle d’automne peut être semé en septembre jusqu’au début octobre, selon les régions. Pour avoir une bonne croissance au printemps et un bon rendement en fourrage, il doit avoir produit plusieurs talles avant l’hiver. Le taux de semis du seigle d’automne Gauthier est de 110 à 135 kg/ha. Il est recommandé d’utiliser le taux de semis plus élevé pour les semis plus tardifs, car la plante aura moins de temps pour produire des talles. Une application d’azote (jusqu’à 80 kg/ha) au printemps, quand la plante reprend sa couleur verte, permettra d’augmenter le rendement et la protéine du fourrage. La récolte du fourrage Le seigle d’automne peut être récolté et entreposé en ensilage. Il faut être vigilant et rapide au printemps pour du fourrage de qualité, car le seigle d’automne perd sa qualité nutritionnelle plus rapidement que les autres céréales. Le stade recommandé de récolte est à la feuille étendard. À ce stade, la protéine brute du seigle bien fertilisé devrait se situer autour de 18 % et la NDF devrait être sous les 50 %. Au stade épiaison, la protéine a descendu autour de 13-14 % et la NDF est remontée au-dessus de 60 %. Le seigle étant
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très compétitif, une application de glyphosate est essentielle pour pouvoir semer la culture suivante. Les avantages La semence de seigle d’automne est peu dispendieuse. Le seigle d’automne est hâtif au printemps et il est compétitif pour les mauvaises herbes. Son système racinaire très fibreux en fait un excellent engrais vert pour contrôler l’érosion et augmenter la matière organique et la structure du sol. Il est une source de fourrage de qualité à faible coût et il permet d’avoir deux récoltes la même année. Et le blé d’automne? Le blé d’automne produit une récolte en grains, plus facile à commercialiser que le seigle d’automne, qui est intéressante du côté du rendement en grains et de la rentabilité. Par contre, le blé d’automne est un peu moins rustique et requiert des champs très bien drainés. Il peut produire un fourrage intéressant au printemps; il est un peu plus tardif et dispendieux que le seigle, mais il perd sa qualité moins rapidement. Il est aussi un excellent engrais vert et, si la survie à l’hiver est bonne, il vaut mieux le récolter en grains. Cette récolte hâtive permet d’effectuer des travaux de drainage ou de nivellement à l’été dans de bonnes conditions de sol. Si, selon les régions, les dates de semis idéales sont du début à la mi-septembre, des études effectuées en Ontario ont démontré que le rendement pouvait être très bon même dans des semis effectués en octobre, après la récolte de soya. Comme la neige arrive très tardivement dans certaines régions, il peut être très intéressant de semer du blé d’automne comme engrais vert pour éviter d’avoir des sols à nu. Et si le blé passe bien l’hiver, ça fera une bonne récolte de blé, sinon ça aura été un bon engrais vert... Source : Luc Roger, agr., Lyne Beaumont, agr., La Coop fédérée
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La chronique en
PRODUCTION PORCINE Par Marylène Martineau, agr. Expert-conseil Centre de services des deux rives
AGREPP 2013 Pour une première fois cette année, l’AGREPP regroupait cinq coopératives, soit Appalaches, Bois-Francs, Comax, Covilac et Profid’Or. Pas moins de 230 personnes étaient présentes à cette activité qui a eu lieu le 19 avril à Drummondville. Beaucoup d’information a été transmise, soit : • Le survol des marchés mondiaux; enjeux et perspectives par François Guité, Olymel SEC • Oly Sky par Gérard Nadeau, Olymel SEC • Le bien-être animal vu autrement, présenté par Nathalie Parent-Legault, agr., Centre de services des deux rives • La filière porcine au Danemark, par Yves Garceau, agr., Centre de services des deux rives • Un bon quai; qu’en est-il? par Josée Niquette, agr., La Coop fédérée • L’influenza porcine (grippe); pourquoi s’en préoccuper? par Martin Choinière, vétérinaire Centre de services des deux rives
VOICI QUELQUES-UNS DE NOS GAGNANTS
Ferme J & C Belhumeur
Les participants ont aussi eu la chance de goûter aux produits de la Jambonnière durant la pause qui fut très apprécié. Cette journée s’est terminée par un souper et nous avons souligné les producteurs qui se sont classés parmi les trois premières positions de chaque catégorie. Voici un résumé des gagnants. Gagnants Maternité 1- Ferme Passeporc inc. 2- Ferme A-Porc-Ça SENC 3- Ferme du Beauporc (2001) inc.
Ferme Passeporc inc.
Gagnants Pouponnière 1- Ferme J & C Belhumeur 2- Ferme Arc-en-ciel SENC 3- Ferme Porcilait inc. Gagnants Engraissement 1- Ferme Pierre-Luc Michaud 2- Ferme Annaud inc. 3- Ferme Hamel et fils SENC Gagnants Sevrage-Vente 1- SCA Inverness 2- Ferme Hélène et Alain Fortier inc. 3- Ferme St-Justin
Félicitations à tous les participants!
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Ferme St-Justin
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La chronique
AVICOLE Par François Lefebvre, agr., M.Sc. Expert-conseil • Avicole Poste 361 francois.lefebvre@profidor.qc.ca
La grippe estivale! vitesse telle que l’air va passer au-dessus de la tête des oiseaux pour lui donner le temps de se réchauffer et de ralentir avant de retomber sur les oiseaux. Regardez bien le comportement des oiseaux : est-ce qu’ils halètent vivement ou sont regroupés ou prostrés par le froid qu’ils ressentent? Ils doivent être à l'aise.
Début mai, ça y est! L’été est commencé! Deux semaines de chaleur estivale atteignant les 28-29 degrés Celsius! Dans le verger de mon père, les bourgeons changent de jour en jour. Vite, vite un arrosage d’huile de dormance et bouillie soufrée appliquées à la fin de la taille le 3 mai! Les tracteurs vont bon train dans les champs et la poussière commence à lever pas mal. On va bientôt manquer d’eau! Lundi 13 mai, il y a de la neige au sol à St-Jean-de-Matha et autres villages de même latitude. Mes plants de tomates laissés sur la galerie durant la nuit ont essuyé un peu de gelée. Mes fleurs de poiriers vont-elles résister? Misère! Ha! Ha! Ha! Nous sommes au Québec! Il fallait s’y attendre! Dans les bâtisses de volailles, fin avril, début mai, les températures montaient entre 85 et 87 degrés Fahrenheit. Pas de panique, l’air était sec. Il y en a pourtant qui paniquait et les ventilateurs 36 pouces et les buses d’eau étaient mis en marche! Fermez ça, ça presse! La température est une chose, le comportement des oiseaux en est une autre. Ce sont bien eux qu’il faut observer pour déterminer la ventilation adéquate. Tel un bon berger, il faut prendre l’odeur de son troupeau et ajuster en conséquence. Il va sans dire que certains troupeaux ont essuyé une augmentation des condamnations... Attention, la chaleur reviendra! Habituellement, la plus meurtrière arrive autour du 7-10 juin. Soyons prêts. Les ventilateurs d’appoint doivent être préparés et vérifiés; il faut s’assurer du bon fonctionnement de ses buses d’eau (estce que la pompe fonctionne? les buses sont-elles bouchées?). Oui, mais ne paniquons pas pour des oiseaux en bas de 28 jours d’âge. Ils n’ont pas besoin de refroidissement, mais d’une bonne oxygénation. Donc, pas de courant d’air à ces âges. Il faut faire pénétrer l’air dans la bâtisse avec une
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Pour les oiseaux au-dessus de 28 jours d’âge, il faut toujours observer leur comportement et être prêt à réagir. Le point limite d’équilibre se situe autour de 82-85 degrés Fahrenheit de température extérieure, tout dépendamment du taux d’humidité l’accompagnant. En haut de ces niveaux, de nouveaux principes s’appliquent. Il faut : • Enlever la chaleur de la bâtisse en ayant un bon échange d’air; • Enlever la chaleur accumulée au niveau des oiseaux en ayant une bonne vélocité d’air sur les oiseaux (là, c’est le temps que les oiseaux reçoivent un courant d’air!); • Baisser la température de l’air entrant dans la bâtisse par le principe d’évaporation par l’utilisation de buses d’eau (lorsque l’humidité atteint 80 %, il ne faut plus utiliser les buses d’eau, vous allez empirer la situation); • Utiliser des brasseurs d’air (un 36 pouces par 1000 pieds carrés), à mon avis un des moyens les plus efficaces; • Avoir de l’eau en abondance aux tétines (7 ml x nombre de semaines en âge + 20 ml = total par minute); • Addition de 1000 ppm de vitamine C dans l’eau d’abreuvement à partir de 12 à 16 heures avant le stress; • Marcher tranquillement plusieurs fois par jour à travers ses oiseaux pour les faire se lever et sortir la chaleur sous eux. L’application de ces principes est toujours justifiée par l’observation de vos oiseaux, avant, pendant et après. N’oubliez pas : malgré qu’il fasse chaud, parfois l’été est un temps propice pour attraper une bonne grippe! Alors, attention à la surventilation...
N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Jean-Jacques Desrosiers François Lefebvre Richard Therrien Dr Étienne Tessier
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Tournoi de
e 5 1édition
golf
PROFID’OR
Le mercredi 10 juillet 2013 CLUB DE GOLF MONTCALM SAINT-LIGUORI Départs simultanés et formule 4 balles, meilleure balle (Shot gun et Vegas à 4) Cette activité est précédée d’un brunch et suivie d’un souper VÉRIFIEZ L’ÉTAT DE COMPTE QUE VOUS VENEZ DE RECEVOIR LA FICHE D’INSCRIPTION Y ÉTAIT JOINTE
Pour informations : Annie Chaumont, poste 260 ou annie.chaumont@profidor.qc.ca
Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com flickr.com/photos/coopprofidor/
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