Journal agricole de La Coop Profid'Or juin-juillet 2015

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MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE

Comment prévoir?

Mot du directeur général

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Chronique innover en gestion

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Reportage à la ferme

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Chronique en production laitière

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Profil carrière | Stéphane Payette

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Chronique en agriculture durable

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Chronique végétale

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Chronique des grains

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Journée avicole

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Tournoi de golf Profid’Or

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Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Instagram.com/lacoopprofidor JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

450 759-4041 450 589-2221 450 439-2018 450 258-3111 450 839-3642

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LE PROGRÈS est une publication de : Profid’Or, coopérative agricole Responsable :

Jacques LeBlanc, poste 362

Collaborateurs :

Annie Chaumont, poste 260 Annie Geoffroy, poste 203 Stéphane Payette, poste 304

Tirage :

1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.

Avec le printemps que nous avons connu, personne n’aurait pu prédire, à la fin du mois d’avril, que la période des semis se déroulerait si rondement et qu’une bonne proportion serait terminée au 10 mai. Au contraire, avec la température du printemps et le froid hivernal que nous avons vécus, on s’attendait plutôt à ce que les semis soient tardifs. Tout ceci vient témoigner qu’en agriculture, il faut constamment être prêt et s’adapter aux défis qui se présentent continuellement. Au même titre, votre coopérative doit aussi composer avec des événements qui viennent moduler son futur. C’est ainsi que pour s’y préparer, votre conseil d’administration, accompagné des gestionnaires, a réalisé la planification stratégique 2015-2020. Il en est ressorti que pour la pérennité de la coopérative, et dans le but de demeurer une entreprise utile à nos membres, nous devrons : • Inculquer à notre personnel la capacité de sortir de leur zone de confort (innovation). Ce qui a été accompli à ce jour, et qui nous a amené où nous sommes, se doit d’être amélioré afin de poursuivre nos activités et répondre aux besoins changeants de nos agriculteurs. Nous devons compter sur l’innovation pour se différencier et être davantage utile à nos membres. • Réaliser une bonne intégration de la relève de nos ressources humaines afin de permettre une excellente transmission de l’expertise et que cette transition se fasse sans heurt pour nos utilisateurs. Comme pour la majorité des employeurs, au cours des prochaines années, plusieurs employés partiront à la retraite. Un grand défi qu’est celui de trouver les bonnes personnes pour les remplacer! • Envisager la diversification de La Coop Profid’Or dans des activités nontraditionnelles. Le bilan de votre coopérative permet de futurs investissements, le pari est de bien choisir nos projets. La rentabilité pourra être variable en fonction du projet. S’il s’agit d’un investissement qui s’adresse aux membres, le rendement demandé sera moindre. Dans le cas contraire, le rendement exigé devra être supérieur afin de contribuer à offrir à nos membres des services et produits à moindre coût. • Opérer tous nos secteurs d’activités avec une contribution positive et des résultats financiers consolidés parmi les performants du Réseau. Pour que la coopérative perdure dans le temps et qu’elle puisse se développer au rythme de l’évolution des besoins de ses membres, elle doit demeurer efficace, compétitive et générer des excédents afin de lui permettre de réaliser sa mission. Sur un tout autre ordre d’idées, certes, il y a encore beaucoup de travail à prévoir pour cet été. Mais pourquoi ne pas, aussi, profiter de cette saison pour passer du bon temps en famille? En cette période, La Coop Profid’Or vous convie à de nombreuses activités. Venez nous rencontrer à la place de la famille de l’Exposition agricole régionale Rive-Nord, du 25 au 28 juin, et soyez des nôtres pour notre tournoi de golf qui se tiendra le mercredi 8 juillet à St-Liguori. De plus, réservez le samedi 15 août pour un souper-spectacle lors de notre soirée VIP. D’ici là, votre expert-conseil vous remettra vos billets pour y participer. Je vous souhaite une bonne saison estivale et au plaisir de vous rencontrer.

André Langlois, agronome Directeur général


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La chronique

INNOVER EN GESTION Par Jacques LeBlanc, agr. Coordonnateur du développement Certifié Lean Master Poste 362 jacques.leblanc@profidor.qc.ca

5$ pour entreprendre l’âge de nos enfants, pour favoriser cet éveil à l’entreprise. En tant que parent, par moment, nous pouvons avoir l’impression que les besoins de nos enfants sont inépuisables. À partir d’un certain âge, ils ont la capacité de comprendre que nous ne pouvons pas tout acheter et que nous devons travailler pour obtenir ce que nous voulons. Ainsi, donner 10 $ à notre enfant et lui lancer le défi qu’il est possible d’obtenir 250 $ avec ce billet pour acheter son premier iPod peut être un bon apprentissage. Guider son enfant dans une démarche entrepreneuriale sera sûrement stimulante pour les deux parties. Dans le même ordre d’idée, créer une mini-entreprise à l’intérieur de la ferme et en donner la responsabilité à nos enfants développera des habilités utiles pour n’importe quel travail qu’ils désireront faire par la suite. Un jeune de l’Abitibi a réussi à faire 360 $ en une semaine à partir des 5 $ qu’on lui avait donnés. Avez-vous déjà réussi à faire fructifier votre argent de la sorte? Dans le cadre d’un concours au cégep d’Amos, Jonathan Grignon a relevé le défi avec brio en vendant des sucres à la crème qu’il avait cuisiné et en réinvestissant son argent pour faire un tirage de bonbons au cégep qu’il fréquente. Lui et les autres participants du défi ont mentionné que cette activité avait été très stimulante et que le goût de devenir entrepreneur était maintenant une option dans leur choix de carrière. D’autre part, nous remarquons, dans les médias, qu’il y a un réel désir de développer la fibre entrepreneuriale pour créer de nouvelles entreprises. Ce désir de développer des entrepreneurs se fait aussi sentir sur les fermes du Québec. En dehors de la complexité d’un transfert de ferme à la relève, ces jeunes doivent, avant tout, avoir cette flamme de développer et gérer une entreprise. L’école permet d’acquérir de nouvelles compétences, mais le sens entrepreneurial se découvre sur le terrain, dans l’action. De plus, plusieurs exemples de familles démontrent bien qu’être élevé sur une ferme ne donne pas nécessairement le goût de l’entreprenariat.

Plusieurs jeux et outils sont disponibles sur le Web en ce sens. Par exemple, pour le lien suivant : http://cjesag. qc.ca/page/ateliers-en-milieu-scolaire#.VVI9Zvl_NBc du Carrefour jeunesse-emploi, nous y trouvons des jeux pour les enseignants du primaire, secondaire et collégial. Nous pouvons même organiser ces jeux pour des fêtes d’amis. Le site http://www.jentreprends.ca est destiné aux jeunes adultes ayant un désir d’entreprendre sans nécessairement savoir par où commencer et qui sont intrigués de découvrir si c’est pour eux. Il y a même un jeu Web (Bungee) de lancement d’entreprise. Comme nous pouvons le constater, c’est simple et peu dispendieux de guider notre enfant dans le monde de l’entreprise, et cela peut se révéler une réelle passion pour eux.

Source : http://ici.radio-canada.ca/regions/abitibi/2014/ 11/30/002 -mois-entrepreneuriat-amos-cegep-campus-abitibi-defi-etudiantjonathan-grignon.shtml

En prenant l’exemple du concours du cégep d’Amos, il y a des défis simples que nous pouvons même tourner en jeu, selon

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Reportage à la ferme

FERME KARINE ET FRANÇOIS Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal

Viser l’équilibre entre la famille et la ferme fermer les portes des porcheries. Puis, un producteur voisin m’a approché pour héberger des porcs, jetés dehors en plein hiver suite à l'effondrement de l’engraissement. J’ai accepté de l'aider. Leurs assurances ont couvert les frais. Une fois l'engagement terminé, nous avons fait le bilan de cette expérience et nous avons constaté que ce n’était pas si mal. » La Ferme Karine et François a donc pris le tournant de la production à forfait. Les débuts ont été un peu instables. Les forfaitaires plaçaient le couple Lamy-Leblanc devant trop de variables. Quand le réseau La Coop leur a proposé de produire des porcs pour lui, les choses se sont grandement améliorées. « Ça a super bien été. Ils (les gens du regroupement des deux rives dont fait partie La Coop Profid’Or) sont à l’ordre, ils sont droits, les courriels arrivent rapidement, l’inventaire est bien fait. Ils voient à leur affaire, nous savons toujours d’avance quand les porcs vont sortir », exprimait Karine.

Karine Lamy et François Leblanc exploitent la Ferme Karine et François à Yamachiche. L’entreprise collabore en engraissement porcin avec La Coop Profid’Or via le regroupement des deux rives. (Crédit photo : Josée Neault)

La Ferme Karine et François, de Yamachiche en Mauricie, fixe ses objectifs sur l’atteinte de l’équilibre. Ses propriétaires, Karine Lamy et François Leblanc, veulent une entreprise où il fait bon vivre et où ils peuvent se réaliser. Ils désirent demeurer maîtres de leur destin. D’entrée de jeu, Karine explique que sa gestion est basée sur la loi de Pareto : « Si je dois faire mon ménage et que j’ai 80 % de l’ouvrage de fait en 20 heures, atteindre 100 % va me demander 80 heures supplémentaires. Je perds toute mon efficacité », imageait-elle. C’est avec cette vision qu’elle et François gèrent leurs chiffres. Inutile de tenter de viser la perfection. En pleine crise porcine, Karine posait beaucoup de questions aux gens de son milieu. Insatisfaite des réponses qu’elle obtenait et inquiète de l’avenir sombre de son secteur d’activités, elle a pris une importante décision. « J’ai décidé de

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Atteindre l’équilibre ne veut cependant pas dire que les producteurs porcins prennent les choses à la légère. La rigueur est de mise. « J’aime le travail bien fait. Ce que je dois exécuter comme tâche pour obtenir la rentabilité, je vais le faire. François n’aime pas passionnément les cochons et moi non plus, je n’en mange pas. Notre dada, ce sont les grandes cultures. Les porcs nous apportent du lisier, ce qui est primordial dans la production de grains biologiques. Par contre, nous prenons notre production au sérieux et si nous devons changer des choses, nous allons le faire. » Dans le plan de vie que se construisent les jeunes agriculteurs, la rentabilité l’a emporté sur la performance. Encore une fois, le mot équilibre revenait à l’avant-plan. « Je sais que j’atteins mon 80 % et plus d’efficacité. Je suis satisfaite de ces résultats. Pour atteindre 100 %, je devrais faire des choses que je ne suis pas prête à faire. C’est mon équilibre qui en dépend. J’aime passer du temps de qualité avec ma famille et mon amoureux. Si je cherche trop à atteindre la perfection, je risque trop. » L’association avec le réseau La Coop a apporté cet équilibre, si cher au cœur de Karine et de François. Les bons conseils

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L’entreprise, dirigée par Karine et François, est exploitée dans la philosophie d’atteindre un équilibre entre la vie professionnelle et familiale dans le respect de la nature. Plus de 250 acres sont d’ailleurs consacrés à la culture biologique. (Crédit photo : Stéphane Payette)

de Marjorie-Audrey Lévesque, et de sa remplaçante Stéfanie Archambault, la compétence de Robert Poirier ainsi que l’expertise du Dr Étienne Tessier leur a offert le confort souhaité. « Nous avons des gens pour peser, charger les cochons et même qu’Audrey (Marjorie-Audrey) nous a peut-être trouvé quelqu’un de fiable et de compétent pour faire les trains. Ça va nous permettre de prendre un peu de vacances en famille » soulevait Karine. Avec notre méthode de gestion, nous sommes relativement autonomes. Nous n’avons pas les mains attachées, donc si un jour ça ne me convient plus, je pourrai arrêter. Je ne serai pas obligée de continuer. C’est de cette façon que je conserve la passion de mon métier. » La philosophie de Karine fait parfois sourciller. Elle le sait et ne s’en fait pas outre mesure. « Je sais que je dérange parce que je pense autrement. Je suis comme ça. Je ne fais pas mes affaires pour les autres, je les fais pour moi. »

Karine et François ont deux enfants, Léa 11 ans et Thomas 13 ans. Encore en plein âge de l’enfance, les parents ne savent pas encore s’ils vont intégrer la ferme un jour. S’ils le font, ils seront accueillis avec amour et respect dans le modèle d’équilibre que leurs parents façonnent depuis leur entrée dans le monde agricole.

La Ferme Karine et François inc. a été créée en 2004 sous la forme de transfert d’actifs. Karine Lamy et François Leblanc ont formé la Ferme Karine et François. Les parents de Karine, Huguette Trahan et Yvon Lamy (Ferme Yvon et Huguette Lamy) ont conservé leur compagnie. Les jeunes entrepreneurs agricoles ont d’abord acheté les ventilateurs, les silos, les truies, les cages à truies, l’inventaire des porcelets et le reste. Par la suite, ils ont racheté la machinerie et les terres louées à racheter l’étaient par la Ferme Karine et François. Les nouveaux investissements le sont maintenant uniquement par Karine et François.

Atteindre l’équilibre ne veut cependant pas dire que les producteurs porcins prennent les choses à la légère. La rigueur est de mise.

FERME KARINE ET FRANÇOIS • 250 acres d’orge, de maïs et de soya biologiques • 1900 porcs en engraissement • 1800 argousiers et 2500 sureaux LES GRAINS LÉMAS INC. La nature occupe une place importante dans l’équilibre des Lemay-Leblanc. Karine adore les arbres dont elle découvre les exigences chaque jour. (Crédit photo : Jacques Lebleu)

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• 350 acres de grandes cultures conventionnelles avec la Ferme Yvon et Huguette Lamy Le Progrès | JUIN - JUILLET 2015

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La chronique en

PRODUCTION LAITIÈRE Par Hugues Ménard, T.P. Conseiller spécialisé en production laitière La Coop fédérée

Stress thermique et lait d’automne en été : beau défi! L’utilisation du lait en poudre pour alimenter les jeunes veaux permet d’augmenter le niveau du réservoir de plusieurs litres, mais pour aller chercher les autres litres manquants sans devoir acheter d’autres vaches, soyons créatifs sans perdre de vue qu’il faut avant tout les stimuler à manger davantage!

CONFORT ET BIEN-ÊTRE Auriez-vous envie de manger un bon gros steak entre deux charges de foin alors qu’il fait 35 °C sans aucune brise et que vous avez peine à respirer? Une vache qui souffre moins de la chaleur aura plus d’appétit. Maximisez la circulation d’air dans l’étable. L’installation d’un système de brumisateur peut être envisagé.

EAU

Quelle que soit la production de votre troupeau, la chaleur et l’humidité des mois d’été influencent à la baisse la production de lait. Leur état d’inconfort affecte leur consommation volontaire de matière sèche (CVMS) qui diminue plus ou moins fortement, ce qui explique en grande partie la baisse des performances. Selon le rapport Évolution de la production laitière 2014, publié par Valacta, chaque kilo de matière sèche consommée aide à produire 1,22 kg de lait. La diminution de la CVMS expliquerait donc le manque à gagner dans le réservoir au moment où on nous donne la chance de produire 15 % de plus, sans oublier les trois jours cumulatifs de quota pour chacun des mois d’avril, mai, juin et juillet... Le stress thermique affecte aussi les composantes, particulièrement le test de gras. Plusieurs stratégies s’offrent à vous pour optimiser vos livraisons de lait et maintenir celui-ci à un taux de gras honorable pendant tout l’été.

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Voici sûrement la stratégie la plus payante. Le débit des abreuvoirs doit être d’au moins 12 litres/minute en période d’achalandage (après la traite). Quant aux grands abreuvoirs, nettoyez-les fréquemment, car la chaleur stimule la prolifération des algues. Pas convaincu de l’importance de l’eau sur la consommation des aliments? Faites l’expérience suivante : comptez la quantité d’arachides que vous arrivez à manger sans boire, comparativement à la quantité que vous mangerez si vous pouvez boire à volonté. On s’en reparle!

ALIMENTATION Au niveau de l’alimentation, quelques stratégies peuvent s’avérer intéressantes pour contrer le stress thermique. D’abord, élémentaire, nettoyez fréquemment les mangeoires et servez les repas durant les périodes les plus fraîches; les vaches mangeront davantage la nuit.

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La digestion de la fibre produit une grande quantité d’extrachaleur, il est donc préférable de choisir un fourrage un peu moins fibreux, en respectant les quantités minimales de fibre dans la ration, ainsi que des aliments le plus savoureux possible. En RTM, repoussez la ration quelques fois par jour pour stimuler la consommation. L’ajout de stimulants d’appétit (pulpe de betterave, Synchro Pulpolac et Pulpolac F3) donne aussi de bons résultats. Les éleveurs les comparent au dessert offert après un bon repas. Les vaches, qui ne semblent plus avoir faim, se lèvent dès qu’il est servi et en profitent pour manger ce qui reste dans la mangeoire. L’ajout d’éléments tampons (soda et minéral Synchro STB) contribue à maintenir une plus grande stabilité du pH ruminal et, par le fait même, un bon taux de gras. Notez sur ce point que le meilleur stabilisateur de pH ruminal demeure la salive produite par la rumination. À titre d’exemple, deux heures de rumination amènent la production de 35 litres de salive et ceci correspond à 200 g de bicarbonate! Le stress thermique peut diminuer la rumination de plus de 20 %.

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Finalement, l’ajout de potassium aide, par la transformation des acides gras dans le rumen, à stabiliser le taux de gras. L’option K devrait être envisagée, tout comme l’ajout de gras dans la ration, source d’énergie plus digestible qui produit donc moins d’extrachaleur. Pour plus de détails, n’hésitez pas à communiquer avec votre expert-conseil, il viendra évaluer votre situation et saura bien vous conseiller.

Le stress thermique affecte aussi les composantes, particulièrement le test de gras.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Guy Pelletier Laurence Asselin Chantal St-André Jacques Bérard Jean-Samuel Bacon

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PROFIL-CARRIÈRE Stéphane Payette Expert-conseil productions végétales

« L’évolution de l’agriculture nous fait évoluer dans notre travail, mais aussi en tant que personne » L’évolution au cours des ans Beaucoup de choses ont changé en agriculture depuis ma jeunesse. Autant les produits, les techniques que les façons de faire pour travailler. Avant, nous faisions ce que j’appelle un tour de paroisse : à intervalle régulier, nous faisions le tour de nos clients un à un. Maintenant, nous sommes vraiment plus à l’affût des besoins de nos clients : chaque matin, je fais mes appels pour prendre des rendez-vous, effectuer des suivis, faire des propositions adaptées à la situation des producteurs et leur vendre les produits qu’ils ont besoin. Un autre changement est que, grâce à la technologie, nous sommes maintenant plus facilement joignables. Nos clients veulent pouvoir nous joindre au moment même où ils ont un problème ou un questionnement et que le tout se règle rapidement. Nous sommes vraiment accessibles et les délais sont de plus en plus courts. Les besoins des producteurs sont aussi plus spécifiques. Ils veulent plus de performance et de nouvelles idées. Ça amène beaucoup de défis.

L’agriculture dans le sang Comme j’ai grandi sur une ferme, il a toujours été naturel pour moi de continuer dans ce domaine. J’ai donc étudié au cégep de Joliette en exploitation de la ferme. Concours de circonstances, je n’ai pas repris la ferme familiale et elle a été vendue. J’ai alors travaillé à La Coop des Bois-Francs à Victoriaville comme représentant laitier et végétal pendant deux ans. Ensuite, n’étant pas certain de cette vocation, j’ai totalement changé de domaine. Grâce à des contacts familiaux, je me suis retrouvé à faire de la radio! Pendant quatre ans, j’y faisais des capsules agricoles. Ensuite, en 1998, je suis rentré chez Profid’Or comme stagiaire végétal d’été. Puis, un poste de représentant laitier s’est libéré. J’ai donc sauté sur l’occasion et c’est là que ma carrière chez Profid’Or a commencé. Quelques années plus tard, je suis entré dans le département végétal, car je connaissais déjà très bien plusieurs employés de l’équipe et j’étais à la recherche de nouveaux défis. Mes deux postes avaient la même base : offrir un bon service-conseil aux clients et effectuer un suivi de l’application technique dans le champ.

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Je dirais que ma plus grande réalisation est d’ailleurs en lien avec les producteurs. C’est d’avoir pu créer un climat de confiance avec eux. Ils savent bien que l’important pour nous n’est pas le montant de la vente, mais bien de leur fournir exactement le produit ou service qu’il leur faut.

Voleur de patates Lorsque j’étais encore à mes débuts comme représentant, je devais me rendre dans un champ pour faire du GPS. Le principe est bien simple : le GPS nous donne des coordonnées où prendre des échantillons, et on retourne à ces mêmes coordonnées des années plus tard pour voir l’évolution. Mon patron m’avait prévenu qu’il était possible que je perdre le signal satellite pendant environ 15 minutes entre 11 h et midi. J’ai perdu le signal de 11 h 15 à 13 h 30... Je me suis donc assis dans mon truck en attendant qu’il revienne. Tout d’un coup, le propriétaire du champ est sorti de chez lui très en colère en me reprochant de vouloir voler ses patates! C’est là que je me suis rendu compte qu’en plus de ne plus avoir de signal GPS, j’étais dans le mauvais champ! Et pour couronner le tout, je suis resté coincé dans le champ et j’ai dû pelleter pendant au moins une heure pour me sortir de là! Toute une histoire! Le Progrès | JUIN - JUILLET 2015

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La chronique

AGRICULTURE DURABLE Par Jonathan Beaudry Expert-conseil • géomatique jonathan.beaudry@profidor.qc.ca Collaboration de Pierre-Luc Brouillette, agr.

Échantillonnage géoréférencé et application à taux variable d’un aux dix hectares pour un échantillonnage composite. Il apparaît évident que l’échantillonnage géoréférencé d’un champ est préférable pour faire de l’application à taux variable, car il permet de réduire la variabilité du sol et de localiser sa teneur en éléments, bref de faire un diagnostic rapide et efficace des zones problématiques.

Dans cette ère où l’agriculture de précision apparaît comme le nouveau cheval de bataille du monde agricole, plusieurs outils sont offerts aux entreprises pour les aider à améliorer la rentabilité des terres et l’efficacité des opérations effectuées dans le champ. En effet, la présence du GPS sur les machineries et l’utilisation de différents systèmes d’information géographique (SIG) permettent de recueillir directement sur le terrain des données géoréférencées, de les visualiser, de les traiter, d’en faire le diagnostic et le suivi et de les cartographier. Ces systèmes offrent la possibilité d’établir une stratégie d’échantillonnage qui servira à définir des zones de gestion. Ces zones, avec l’appui de certains autres outils, permettront de travailler l’application à taux variable (ATV). L’échantillonnage géoréférencé peut être fait de plusieurs façons, soit par le positionnement de points aléatoires, soit par échantillonnage avec grille (1 point/ha) ou encore en positionnant des points selon la superposition des rendements. Cette technique permet d’échantillonner le sol directement dans les zones problématiques du champ et ce, avec beaucoup plus de précision qu’un échantillonnage standard. En effet, il consiste à faire un prélèvement par hectare au lieu 12

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L’application à taux variable permet de gérer les doses d’engrais à appliquer dans différentes zones du champ. On obtient ainsi une diminution de la variabilité du rendement en réduisant les doses appliquées dans les zones à bon rendement et en appliquant la bonne dose dans les zones problématiques, ce qui réduit les risques de sur/sous-fertilisation du champ (tableau 1). De plus, l’apport d’éléments fertilisants appliqués dans ces zones est directement lié au résultat des teneurs obtenues par les analyses de sol. La prescription d’engrais à appliquer est établie en fonction d’une carte d’ATV réalisée à l’aide d’un SIG. Cette carte nécessite l’élaboration d’une couche (shapefile) des zones de gestion liées aux différents taux d’applications qui y sont associés. Outre le fait de pouvoir cibler exactement les zones de gestion, l’application à taux variable est avantageuse sur le plan financier. Cet avantage est surtout dû à l’amélioration du rendement des cultures, mais aussi par la réduction du chevauchement des passages lors de l’application. En conclusion, l’application à taux variable et l’échantillonnage géoréférencé sont des outils incontournables pour l’agriculture de précision. Le but de ces outils est de définir des zones de gestion dans le champ et d’enrayer les problématiques qui s’y trouvent, pour ultimement améliorer le rendement des cultures et engendrer plus de profits dans les coffres de l’entreprise. De plus, ils permettent d’uniformiser les rendements et de prévenir la sur/sous-fertilisation des terres. En plus de ces outils, d’autres sont aussi utiles pour améliorer le rendement d’un champ, entre autres les cartes de sols, de conductivité électrique, de rendement, les photographies aériennes et plus encore. Avec le prix actuel des terres agricoles, parions que plusieurs se tourneront vers l’agriculture de précision pour améliorer leurs propres terres plutôt que de dépenser des sommes colossales pour acquérir une plus grande superficie.

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TABLEAU 1 : Méthodes d’échantillonnage vs application ATV

Méthode d’échantillonnage

Bonne dose

Sur chaulage

Sous chaulage

Taux fixe

9%

27 %

64 %

Type de sol

23 %

27 %

50 %

Zone de gestion (imagerie satellite)

78 %

6%

16 %

Exemple d’un champ à Chambly, tiré de la présentation d’Alain Brassard (La Coop fédérée).

Le tableau ci-dessus démontre que l’ATV nécessite plus de chaux que la méthode à taux fixe ou par type de sol. Toutefois, la méthode par zone de gestion permet d’appliquer la bonne dose sur 78 % du champ versus 9 % ou 23 % pour les deux autres méthodes. De plus, on remarque une diminution considérable du surchaulage et du sous-chaulage pour l’application à taux variable.

L’application à taux variable permet de gérer les doses d’engrais à appliquer dans différentes zones du champ.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVEC VOTRE EXPERT-CONSEIL Pierre-Luc Brouillette, agr.

450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P.

450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry

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450 803-5494

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La chronique

VÉGÉTALE Par Stéphane Payette, T.P. Expert-conseil • végétal Poste 304 stephane.payette@profidor.qc.ca

L’azote sous toutes ses formes Un sol trop humide ne vous aidera pas non plus. Que ce soit dû à de fortes périodes de pluie ou à un sol qui ne s’égoutte pas adéquatement, les micro-organismes du sol utiliseront alors les molécules d’oxygène qu’on retrouve dans les nitrates pour respirer. C’est ce que l’on appelle la dénitrification. Dans un sol léger, la source d’azote assimilable peut descendre profondément dans le sol et être hors de portée des racines. On parle alors de lessivage. L’azote sous forme nitrate est le plus susceptible de provoquer ce phénomène.

Le mois de juin donne le coup d’envoi de la saison des récoltes de fourrage et de l’application de l’azote (N) dans le maïs et les céréales. Cet élément fertilisant comporte un système raffiné de libération et il est primordial de l’utiliser avec soin pour en retirer le maximum de bénéfice. On vise donc à éviter les pertes. Les besoins du blé en N sont importants : entre 90 et 160 unités, selon le blé choisi et la région. Pour le maïs, ils sont encore plus élevés. Entre 150 et 220 unités seront consommées par cette graminée. Encore une fois, tout dépend de l’hybride sélectionné et de la zone de culture. Les sources sont nombreuses : matière organique, précédents culturaux, fumiers ou lisier et le fertilisant. Une fois ces quantités établies, il reste le choix de la stratégie. Prenons le cas du maïs. Le départ se fait souvent avec un engrais démarreur. Il contient de l’ammonitrate de calcium (27-0-0), une forme rapidement assimilable et fortement lessivable. Par la suite, quelques choix s’offrent à nous; l’azote à dégagement lent, comme le FRN, l’urée pure (46-0-0) ou les engrais liquides comme l’azote 32. Les deux dernières sources ont un point en commun : elles sont plus sensibles aux pertes. La volatilisation se produit lorsque l’azote est déposé à la surface du sol et qu’il se transforme en ammoniaque qui se libère dans l’air. Cette situation se produit lorsqu’un assèchement du climat empêche la pluie de faire pénétrer l’urée dans le sol pour que les racines puissent l’absorber.

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Des chercheurs de l’Université Perdue ont démontré que les nouveaux hybrides de maïs consommaient 29 % plus d’azote en post-floraison que les anciens. De plus, 62 % du N requis pour la formation des grains est capté après ce stade. Ceci nous pousse à assurer aux plants une quantité suffisante tout au long de leur développement. Les fumiers et lisiers sont eux aussi vulnérables aux pertes d’azote donc, ils ne peuvent prendre la relève à eux seuls. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, nous pouvons opter pour une tactique incorporant une assurance. Celle que vous offre le réseau La Coop est le N-Forced et le N-Forced plus. Le premier ralentira la transformation de l’urée et du Solaz 32 en ammonium lorsqu’appliqué à la surface. Le second ‒ N-Forced plus ‒ agira dans le sol et aidera les racines à capter le maximum de N.

Sources : Lucie Kablan, Ph. D. et François Labrie, agr. (La Coop fédérée)

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La chronique des

GRAINS Par Jean-Pierre Aumont, T.P. Directeur service des grains Poste 401 jp.aumont@profidor.qc.ca

Départ fulgurant, récolte...? record pour les ensemencements de la fève qui, depuis 5 ans, ne cessait de voir ses superficies augmenter.

19 mai 2015, la période des semis est à toute fin terminée, celle-ci s’est jouée entre le 2 et le 15 mai dans des conditions plus qu’excellentes. Sol relativement sec, terre qui fleurit au passage des instruments, 10 jours pour faire l’ouvrage et, en prime, pluie et chaleur en quantité optimale. À peine terminé que l’on voit déjà pointer les premières pousses qui cherchent le soleil. Voilà en résumé l’aventure que vous avez vécue ce printemps, laissant présager déjà un potentiel de rendement intéressant puisque les conditions gagnantes étaient réunies. Par contre, nos voisins américains ont vécu le même scénario, de telle sorte que la majorité du maïs est déjà en terre pour eux aussi. Résultat; pression baissière sur les prix puisque, déjà, on entend parler de récolte abondante et de stock à la hausse. Le USDA prévoit un marché d’exportation féroce en 2015-2016 si les stocks prévus ne cessent d’augmenter. Mais la saison ne fait que commencer. Le 14 mai dernier, une remontée de 0,32 cents dans le blé à Chicago était attribuée à un début de sécheresse qui venait réduire le potentiel de récolte. Même phénomène en Australie (important exportateur de blé mondial) qui lutte aussi pour un peu de pluie. Il faut donc garder notre optimisme et se dire que tant que la récolte n’est pas en silo, rien n’est assuré et la météo peut nous réserver plusieurs surprises. Localement, la tendance des semis semble avoir été pour une légère augmentation des superficies de maïs, tout comme dans le blé de consommation humaine et l’avoine. La fève soya aurait, quant à elle, diminué légèrement, tout comme la culture de l’orge. Il faut dire que 2014 avait été une année

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En terme de prix et sans vouloir tourner le fer dans la plaie, il n’y a pas si longtemps, en 2012, le contrat à terme du maïs se transigeait à 6 $ du boisseau vs 3,62 $ présentement et celui de la fève soya à 14 $ vs 9,75 $. On parlait alors de stock de report très serré, mais trois récoltes plus tard, les réserves ont été reconstruites. Sans connaître les mêmes prix désastreux que lors des années 2000, il faut tout de même s’attendre à voir la valeur des grains fléchir légèrement dans les prochains mois si les spectres d’une bonne récolte se manifestent, puisqu’on s’attend à voir les stocks de report du maïs avoisiner les 1,9 milliard de boisseaux en fin d’année. Une bonne partie de la récolte américaine de maïs continue d’être transformée en éthanol, mais l’augmentation de la transformation ne sera pas équivalente à l’augmentation de la production, elle sera tout au plus égale à la dernière année. Localement, et compte tenu de la dernière récolte québécoise qui fut de loin l’une des plus petites depuis fort longtemps, la disponibilité du maïs semble affecter quelques négociants qui ont dû importer du maïs outre frontières pour approvisionner leurs clients faute d’en trouver localement. Difficile de dire présentement combien de maïs il reste encore en silo, mais il faut faire attention aux retenues et ne pas encourager l’entrée de maïs américain qui viendrait prendre la place du maïs local dans les recettes des meuniers locaux. Un équilibre entre l’offre et la demande, tant au niveau du prix que des disponibilités, nous permettra d’aller chercher la juste valeur du marché. Laissons aller la nature dans ce que nous ne pouvons contrôler et on se revoit en juillet suite à la pollinisation du maïs. Nous aurons alors une meilleure image de ce à quoi ressemblera la prochaine année de commercialisation.

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JOURNÉE EN PRODUCTION AVICOLE

Rêver, oser, travailler! Par François Lefebvre, M.Sc., agr.

Les exigences du marché sont déjà plus sévères qu'avant, mais sont aussi plus diversifiées. Il s'agit de savoir les satisfaire.

Monsieur Jacques Paiement, directeur des productions avicoles, a présenté les perspectives du marché actuel et futur ainsi que des réflexions sur les contraintes actuelles et les changements à apporter pour s’adapter au marché de demain. Les exigences du marché sont déjà plus sévères qu'avant, mais sont aussi plus diversifiées. Il s'agit de savoir les satisfaire.

C'est en ces termes que monsieur Yvon Landreville, producteur avicole et administrateur à La Coop Profid'Or, a lancé la journée technique avicole du 10 avril 2015. Ces propos illustrent bien la mission de la coopérative et la volonté du département avicole d'être à l'affût des tendances mondiales, d'avoir une juste vision de ce domaine à moyen et long terme et d'oser proposer des avenues possibles pour continuer de progresser et de s'assurer une place dans les 10 à 20 prochaines années. Nous le disons : l'agriculture va changer!

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Monsieur Paiement a présenté, à cet effet, une vidéo sur la mise en marché et sur les efforts exigés par un partenaire d'importance, Olymel. On y voyait bien tous les moyens déployés par ce dernier afin de commercialiser le poulet élevé sur nos fermes. Olymel est un joueur important sur le marché et une vidéo comme celle-ci nous fait réaliser qu'il faut travailler fort pour réaliser nos rêves de vivre de l'agriculture. Car la finalité de notre production est bien de vendre notre produit au consommateur... Toujours dans cette optique, nous avons invité un manufacturier d'équipements français, rencontré l'an dernier lors d'un voyage d'affaires. Ce manufacturier est concepteur des plats Multibeck Le Roy. En France, plus de 80 % des éleveurs de poulets utilisent maintenant ces plats dans un souci de salubrité des moulées servies aux oiseaux. Les statistiques démontrent une meilleure uniformité des troupeaux et un gain en efficacité alimentaire. Nous avons d'ailleurs

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fait nos propres tests d'écoulement de moulée avec ces plats et ils ressortaient toujours premiers comparés à d'autres plats offerts sur le marché.

membres. Monsieur Christian Bellerose nous a partagé son expérience positive vécue pendant les froids intenses de l’hiver dernier.

Finalement, ce même manufacturier nous a présenté son échangeur d'air. Il s’agit d’un principe connu depuis le début des années 80, mais qui n'avait pas eu de succès, surtout en raison de problèmes d'encrassement et de gel des blocs d'échange. De nouveaux concepts prometteurs ressortent actuellement et des unités ont été testées chez deux de nos

En somme, ce fut une journée très intéressante qui a démontré les tendances du marché actuel et certaines façons de faire pour s’y conformer. Il s'agit maintenant de prendre du recul afin de mieux analyser la situation, se mettre à rêver, oser poser des gestes et, finalement, travailler.

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Tournoi de

e 7 1édition

golf

PROFID’OR

Le mercredi 8 juillet 2015 CLUB DE GOLF MONTCALM SAINT-LIGUORI Départs simultanés et formule 4 balles, meilleure balle (Shot gun et Vegas à 4) Cette activité est précédée d’un brunch et suivie d’un souper VÉRIFIEZ L’ÉTAT DE COMPTE QUE VOUS VENEZ DE RECEVOIR LA FICHE D’INSCRIPTION Y ÉTAIT JOINTE

Pour informations : Annie Chaumont, poste 260 ou annie.chaumont@profidor.qc.ca

Courriel : coop@profidor.qc.ca Site web : profidor.qc.ca Blogue : coopprofidor.wordpress.com Instagram.com/lacoopprofidor

JOLIETTE L’ASSOMPTION ST-LIN ST-BENOIT ST-JACQUES

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