Revue UFA 10/17

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI | www.revueufa.ch

Edition 10 | 2017

Rentabilité en zone de montagne Enquête sur la rentabilité de différents types d’exploitation – il existe des perspectives intéressantes.

Page 8

Epandage du lisier sur les prairies

Page 22

Protéger les fruits à pépins

Page 41

Annonce

Production laitière et fourrage de base Page 58

Contrôle total des adventices en automne


L’OR ET L’ARGENT L’OR ET L’ARGENT SONT LES SONT LES PLACEMENTS PLACEMENTS TRADITIONNELS TRADITIONNELS DE LA CONFÉDÉ­ DE LA CONFÉDÉ­ RATION. RATION. Depuis 1897, le vreneli est le placeDepuis 1897,mais le vreneli est qui le placement «petit costaud» ne doit ment «petit mais costaud» qui ne doit manquer dans aucun foyer suisse. manquer dans aucun suisse. Avec le Goldhans, ce foyer nouveau siècle Avec le Goldhans, ce nouveau lui offre pour ainsi dire un grandsiècle frère lui offre pour ainsi dire un grand frère en or. Et si vous souhaitez investir de en or. Et conséquente si vous souhaitez de manière dansinvestir l’or et dans manière les conséquente dans l’or et dans l’argent, célèbres lingots Degussa l’argent, les célèbres lingots Degussa sont incontournables. Nous proposons sont incontournables. Nous proposons toutes ces valeurs immuables dans nos toutes ces àvaleurs boutiques Zurichimmuables et Genève,dans ainsi nos boutiques à Zurich et Genève, ainsiBien que dans notre boutique en ligne. que dans notre boutique en ligne. Bien sûr, vous pouvez également déposer sûr, trésors vous pouvez également vos dans un coffre-fortdéposer personnel vos trésors dans un coffre-fort personnel au sein de notre établissement. au sein de notre établissement.

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Zu r i c h

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G e n ève

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Sommaire

Editorial fenaco actuel LANDI competent: la formation au plus près de l’agriculture 4 En un mot 5 fenaco Engagement: durable et social 6

18

Analyse et recommandation Le Dr Frank Liebisch et l’agriculteur Daniel Peter discutent des méthodes de relevé des données dans le Smart Farming.

Gestion Rentabilité en région de montagne 8 Bioénergie: le potentiel de la biomasse 11 Série Efficacité du travail: le moment idéal 13 Effets du programme PLVH 14 Brèves 16 Dialogue entre théorie et pratique: le Smart Farming 18

Technique agricole

22

Epandage du purin Comment les diverses techniques d’épandage influent-elles sur les pertes d’ammoniac et le rendement des prairies ?

Epandage du purin: effets de diverses techniques Brèves, concours, nouveautés Nouveauté lors des visites de cultures écologiques Focus: Smart Farming   Les possibilités offertes par la numérisation   Chances et risques de la numérisation   Interview: quel est le but du voyage  ?   Enquête: comment les exploitations sont-elles équipées   ?

22 26 30 32 35 38 40

Production végétale

48

Réduire le risque de moitié Le Conseil fédéral a adopté le Plan d’action phytosanitaire. Que change-t-il pour les paysans ?

Couverture totale des vergers de fruits à pépins avec des filets 41 Récolte des pommes de terre 2017 et perspectives 2018 44 Bio: assurer l’approvisionnement en azote 46 Plan d’action produits phytosanitaires 48 Infoservice fumure: toujours au courant 50 Brèves 51 Nouvelles méthodes de sélection végétale 52

Production animale

54

Organe métabolique essentiel La durée d’utilisation, la fertilité, les pathologies métaboliques et celles des onglons peuvent être reliées au foie.

Le foie, organe essentiel du métabolisme 54 Brèves 57 Lait suisse: proportion élevée de fourrage de base 58 Buvée acide: nourrir ad libitum sans automate 60 Voyage d’étude: l’Ukraine 62 UFA actuel: adaptations pour le confort des animaux 63 Peser plutôt qu’estimer 67 Veaux: élevage et engraissement avec le DAL 68 Porcs: progrès zootechnique permanent 71 Porcs: dépouillement des données et numérisation 72

Cher lectrice, cher lecteur, Il y a des signes qui ne trompent pas: les récoltes sont presque terminées et les champs sont préparés pour les prochains semis. Les maïs qui restent encore à battre annoncent également le changement de saison. C’est aussi le moment de faire les comptes, comme dans notre article à partir de la page 8, où une étude comparative de huit types d’exploitations situées en zone de montagne décrit les performances de chaque groupe. Dans la rubrique machinisme, les résultats d’un essai d’épandage de lisier recourant à différentes techniques sont comparés avec les résultats d’essais réalisés dans les pays voisins. L’étude montre l’influence du mode d’épandage sur le rendement final de la prairie. Le Smart Farming est un second sujet développé dès la page 32. La pose de filets de protection contre les insectes dans les vergers de fruits à pépins est étudiée dans un dossier de la production végétale dès la page 41, notamment l’efficacité de la méthode contre les pucerons et la tordeuse. Dans un article de production animale, l’importance du rôle joué par le foie est relevée. Ses différentes fonctions en font un organe essentiel pour la santé et la longévité des vaches laitières. Ce dossier est à lire dès la page 54. Il me reste à vous souhaiter un agréable moment de lecture. Cordialement

Jean-Pierre Burri Rédacteur Revue UFA

Photo de la page de couverture: Christian Gazzarin, Agroscope

Cueillir et préparer les herbes médicinales L’agriculture en images Brèves/Tirage au sort Pour les lecteurs: un livre sur la cuisine suisse végétarienne Recette Lumineux cyclamens d’extérieur Voyage des lecteurs: l’agriculture à Cuba L’agriculture citadine sert de nombreux objectifs

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fenaco actuel

Formation et formation continue

Au cœur de l’agriculture LANDI competent est l’unité de coordination de tous les secteurs de formation du groupe fenacoLANDI (gfL). L’offre étendue en cours et formations continues s’adresse en priorité aux collaboratrices et aux collaborateurs des LANDI. Une attention particulière est portée à l’origine et aux valeurs du gfL.

I

l y a 20 ans, la Suisse comptait quelque 80 000 exploitations agricoles, contre seulement 53 000 aujourd’hui. Cette tendance à la baisse se poursuit. Par le passé, il était évident que la majeure partie des collaborateurs d’une LANDI soient issus du milieu agricole. Au vu des changements structurels auxquels l’agriculture est toujours plus souvent confrontée, ceci ne constitue plus une condition d’engagement. Au sein du gfL, les spécialistes de la formation mettent tout en œuvre pour que les formations qu’ils dispensent contribuent à pallier cette absence partielle de lien avec l’agriculture tout en tenant compte de l’évolution des LANDI, dans les secteurs du commerce de détail et de l’énergie en particulier. Via leurs offres en matière de formation et leurs prestations, plusieurs secteurs de formation veillent à ce que leurs collaboratrices et collaborateurs disposent des connaissances nécessaires dans leurs domaines

LANDI competent coordonne, sous la devise «Coopération et

autonomie», l’offre en matière de formation de plusieurs secteurs de formation:

coopération et autonomie

L A N D I TREUHAND F IDUC I A I R E

Conduite

4

FiCo/ IT/ services

Arbeitssicherheit Sécurité au travail

Sécurité au travail

fenaco UP

Energie

Agriculture/ produits du sol

Energie

Magasin LANDI

Produits de consommation

d’activité et qu’ils entretiennent un contact direct avec les membres, pour être le plus efficace possible dans leur travail. Le fait que les collaboratrices Volg connaissent les fournisseurs de leurs produits «Délices du village», que les responsables du secteur vert des magasins LANDI disposent de connaissances approfondies sur les plantes qui composent l’assortiment et que les c o n s e i l l e r s d u s e c t e u r A g ro s’adressent en professionnels aux productrices et aux producteurs doit beaucoup à ces formations. Des spécialistes étant engagés dans chaque secteur, les ressources en personnel peuvent être utilisées de manière optimale et être adaptées aux besoins de la clientèle. Tous les domaines représentés LANDI competent coordonne, sous la devise «Coopération et autonomie» (voir encadré), l’offre en matière de formation de plusieurs secteurs de formation. Les collaborateurs LANDI en sont le groupe cible. A tous les échelons, les collaboratrices et les collaborateurs LANDI disposent de formations adaptées à leurs besoins, efficaces, actualisées et répondant à des standards qualitatifs élevés. fenaco competent , LANDI Fiduciaire et fenaco Sécurité du travail forment les collaborateurs LANDI pour leur permettre de gérer et diriger leur LANDI de manière sûre. Les formations ciblées dispensées au sein de LANDI Forum, Volg Academy, LANDI Arena et fenaco Energie permettent aux collaborateurs LANDI de pratiquer une approche encore plus systématique et économique du marché.

Approfondir la compétence Agro LANDI Arena épaule les unités d’activité stratégiques (UAS) de la Division Agro de fenaco que sont notamment UFA, Landor, Semences UFA, fenaco Protection des plantes dans la formation et la formation continue des collaborateurs engagés au sein du secteur Agro de la LANDI. A cette occasion, LANDI Arena s’adapte aux différents niveaux hiérarchiques et besoins. Les collaborateurs concernés sont souvent des agriculteurs au bénéfice d’une formation agricole. Ils se distinguent par leur ancrage régional, leur proximité du marché et leur connaissance des besoins spécifiques de la clientèle. Ils développent et renouvellent régulièrement leurs compétences techniques lors des formations organisées au niveau régional. Les spécialistes de l’UAS et les collaborateurs travaillant pour les secteurs Agro des LANDI forment une équipe professionnelle et solide, au service des productrices et des producteurs. Toujours actuel Outre les thèmes liés au développement durable, le SmartFarming occupe une place toujours plus importante au sein de l’agriculture suisse. Les instruments et outils nécessaires à cet effet sont par conséquent régulièrement intégrés aux formations et aux cours. «Les nouvelles solutions sont utilisées quotidiennement par les collaborateurs des LANDI et des UAS dans leur travail commun», explique Stefan Stettler, responsable de LANDI Arena. «Sachant que nous devons offrir une réelle valeur ajoutée à nos collaborateurs, nous attachons beaucoup d’importance à ce que nos forREVUE UFA  10 | 2017


fenaco actuel

En un mot

Les collaboratrices et collaborateurs Volg connaissent personnellement les fournisseurs des produits «Délices du village».

La formation continue permet de mieux s’adapter au marché

Photo: Volg Konsumwaren AG

mations soient toujours actualisées.» Jürg Schneeberger, responsable de fenaco Energie, précise encore: «En ce qui concerne les formations, les priorités évoluent constamment selon la situation. Dans le secteur Energie, les agriculteurs s’intéressent toujours davantage aux énergies renouvelables, raison pour laquelle nous dispensons une formation sur ce thème aux responsables Energie des LANDI.» Cours de formation de base pour les collaborateurs LANDI Outre les formations proposées par les secteurs de formation, plusieurs LANDI sensibilisent elles aussi leurs collaborateurs à l’utilité en faveur des membres et aux valeurs du gfL. LANDI Bachtel a par exemple démarré un essai pilote avec quelque 20 collaborateurs issus du service administratif, du magasin LANDI et des apprentis. Dans le cadre de cet essai, les collaborateurs

qui ne disposent pas d’un vécu agricole ont pu se faire une idée du monde agricole. Un partenaire prêt à transmettre aux collaborateurs LANDI les connaissances de base agricoles nécessaires a pu être trouvé en l’école d’agriculture de Pfäffikon (BBZP). Dans le cadre d’un cours intensif de trois jours, la BBZP dispense ainsi des connaissances agricoles de base essentielles, sur le site même de l’école d’agriculture et dans le cadre d’une approche pratique. D’autres blocs thématiques ont fourni aux participants un aperçu de certaines branches d’exploitation et de la mécanisation, des grandes cultures, de la fumure ou de la protection des plantes. Le gérant de LANDI Bachtel, Stephan Ryffel, a tiré un bilan positif de cet essai pilote et affirmé: «Nous souhaitons organiser ce cours une fois par année. Il se peut en effet que d’autres LANDI veuillent en n profiter.»

Grâce au cours intensif, les collaborateurs se familiarisent avec l’agriculture. Photo: LANDI Bachtel

Auteure Sarah Sinn, Communication d’entreprise fenaco, 8401 Winterthour

A l’image de l’économie en général, l’agriculture est également touchée par les progrès rapides dans le domaine de la numérisation. Le Smart Farming ouvre de nouvelles possibilités aux chef(fe)s d’exploitation, notamment davantage d’efficacité et de meilleures bases décisionnelles, en s’appuyant sur diverses données d’entreprise. Le Smart Farming engendre également des défis supplémentaires: les personnes qui souhaitent maîtriser la numérisation ont besoin d’acquérir de nouvelles connaissances. Dans ce contexte en constante évolution, la formation continue est la clé du succès: elle permet de faire face à la complexité et à la vitesse croissante qui caractérisent ces évolutions et de les mettre à profit pour progresser. Aujourd’hui, tout(e) employé(e) se doit d’apprendre toute sa vie, ce qui lui permet aussi de mieux s’adapter au marché du travail. En retour, les collaboratrices et les collaborateurs attendent de leur employeur de pouvoir évoluer, augmenter leurs qualifications et bénéficier de programmes attrayants de soutien à la relève. Dans ce contexte, il est primordial que les collaborateurs soient conscients de leurs responsabilités. La qualité d’une formation continue dépend de la façon dont cette dernière est mise en œuvre par tout un chacun. A travers notre offre de formation et notre programme Trainee à l’intention de la relève, nous encourageons le développement personnel et professionnel de nos collaborateurs, ce qui fait du groupe fenaco-LANDI un employeur attrayant, et renforçons la relation personnelle des collaborateurs avec nos membres. Car malgré la numérisation, le facteur humain restera un facteur essentiel. Josef Sommer Membre de la Direction Chef de la Division LANDI

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fenaco actuel

fenaco Engagement

Durable et engagé socialement La gestion d’entreprise durable est un des trois axes stratégiques de fenaco société coopérative. Les projets englobés sous la dénomination «fenaco Engagement» attestent que la gestion durable est appliquée avec succès.

Fonds pour pallier les coups durs et les situations d’urgence dans l’agriculture En cas d’incendie ou d’accident personnel grave, une famille agricole peut être mise en difficulté, voire être menacée dans son existence même. Dans ce genre de situation, le groupe fenaco-LANDI apporte une aide rapide et exempte de paperasserie inutile, via le «fonds pour les coups durs et les situations d’urgence dans l’agriculture». Ce fonds est alimenté par un montant de 50 000 francs par année. Les demandes doivent être adressées par une LANDI membre, qui doit être d’accord de prendre une partie du financement à sa charge.

6

Economie

Les sept thèmes prioritaires de fenaco sur le développement durable

Contexte du marché Innovation & processus Responsabilité entrepreneuriale

Société

f

qui font office de fil conducteur pour les décisions et les activités commerciales. Alors que cet engagement en faveur du développement durable dans le domaine économique se reflète dans le travail quotidien accompli par ses plus de 10 000 collaboratrices et collaborateurs, le groupe fenaco-LANDI résume, depuis une année, la substance des efforts qu’il accomplit en faveur du développement dans le domaine social et écologique sous le terme «fenaco Engagement». En outre, depuis le mois de mai dernier, dans chaque unité d’activité de l’entreprise, plus de 30 membres du «groupe de travail Développement durable» veillent à ce que des nouveaux engagements soient lancés dans l’optique du développement écologique et social. n

Société

Collaborateurs

Ecologie

Hans Peter Kurzen

enaco société coopérative développe son activité entrepreneuriale en se basant sur trois axes stratégiques qui sont poursuivis de manière méthodique depuis plusieurs années. Outre l’ «innovation» et la «compétence internationale», le «développement durable» fait partie de ces trois axes stratégiques. «Nous gérons nos activités d’une façon économiquement, socialement et écologiquement durable»: ce principe important est consigné dans le plan directeur de fenaco. Dans le cadre de sa stratégie en matière de développement durable, fenaco a défini six points forts (voir encadré),

Sols & alimentation

Energie & climat

Partenaire de l’Aide suisse aux montagnards fenaco a engagé un partenariat avec l’Aide suisse aux montagnards. A travers cet engagement, fenaco tient compte des conditions cadres plus difficiles qui prévalent en zone de montagne. Le montant respectable alloué par fenaco soutient des projets susceptibles d’offrir de meilleures perspectives aux agriculteurs qui font preuve d’esprit d’initiative ainsi qu’aux communautés rurales. Ce fonds a par exemple permis de soutenir l’installation de chauffage à distance de Finsterwald dans l’Entlebuch. Cette installation dont profitent 900 propriétaires de forêt, principalement des agriculteurs, fonctionne à base de résidus de bois. En 2017, fenaco a octroyé son aide en accordant des fonds pour la construction de l’étable et fromagerie de la «Untere Zettenalp», à Siegriswil (BE). La construction en question permet à la coopérative d’alpage de continuer à exploiter cet alpage de 125 ha et à estiver quelque 40 vaches laitières.

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fenaco actuel

Aperçu de «fenaco Engagement» Renoncement aux produits phytosanitaires grâce au semis sous couvert Combiner la semence d’une culture principale avec des semences de plantes d’accompagnement (semis sous couvert) peut avoir des effets positifs sur le développement de la culture principale tout en contribuant à réduire l’utilisation de certains herbicides. Les essais réalisés avec du colza d’automne sont positifs. Semences UFA a donc développé le mélange pour semis sous couvert UFA Colza Fix. Lorsque le mélange est semé avec le colza, les légumineuses servent de couverture du sol et font rempart aux adventices indésirables. Le champ de colza ne doit donc plus être traité avec des produits phytosanitaires (herbicides) agissant contre les adventices. Comme les légumineuses se développent plus lentement que le colza et qu’elles gèlent, elles ne concurrencent la culture principale que de façon négligeable, si bien que le colza peut se développer de façon optimale.

Cette double page vous présente un petit extrait des «Engagements fenaco» dans le domaine écologique et social. Ces engagements bénéficient surtout à l’agriculture suisse productive. Les personnes intéressées trouveront par ailleurs une vue d’ensemble des 50 principaux engagements de fenaco sur son site Internet sous: www.fenaco.com ➞ Engagement

Bilan énergétique et climatique pour les agriculteurs Utiliser efficacement l’énergie permet aux agriculteurs de réaliser des économies substantielles. Les exploitations agricoles sont par ailleurs prédestinées pour produire des énergies renouvelables. fenaco société coopérative aide les agriculteurs dans le cadre de la construction de leurs installations photovoltaïques équipées d’un accumulateur et soutient le «bilan énergétique et climatique» pour les agriculteurs développé par AgroCleanTech. Cet outil en ligne interactif fournit des informations et des outils de calcul pour utiliser efficacement l’énergie. Les exploitations agricoles contribuent ainsi à la protection du climat. Sur le long terme, les investissements dans les énergies renouvelables et l’utilisation efficace de l’énergie sont économiquement rentables pour les agriculteurs.

Diminuer la consommation d’antibiotiques chez les veaux UFA SA, leader suisse dans le domaine de l’alimentation animale, s’engage en faveur d’une réduction du recours aux antibiotiques dans l’engraissement des veaux. En collaboration avec l’Université de Zurich et d’autres partenaires, UFA SA a ainsi lancé le projet pratique «Colorispotop». Ce projet démontre clairement qu’une distribution immédiate de colostrum de haute qualité, un bon approvisionnement en fer, des vaccinations contre les maladies des voies respiratoires ainsi que le transport direct vers l’exploitation d’engraissement ont un effet positif sur la santé des veaux d’engrais. Grâce à la bonne gestion des exploitations pilotes, la consommation d’antibiotiques a diminué de plus de la moitié.

Protection biologique des plantes depuis les airs Dans la lutte contre la pyrale, un ravageur du maïs, les agriculteurs misent de plus en plus souvent sur la lutte biologique contre les ravageurs depuis les airs. Le multicoptère, tel est le nom du petit drone qui dépose de façon très précise les œufs de trichogramme dans les champs. En 2016, ce sont au total 25 000 ha de maïs qui ont été traités avec des trichogrammes en Suisse et à l’étranger, dont 11 000 ha grâce à une solution innovante de lâchers par multicoptères. fenaco élabore ce produit de protection des plantes biologique en collaboration avec son secteur «Semences UFA Auxiliaires». Avec ce drone, elle contribue ainsi à ce que l’épandage des larves de trichogrammes s’effectue de manière simple, pratique et peu gourmande en travail.

Collaboration avec ­Agros­­­­cope dans le domaine de la recherche Afin de développer et d’intensifier leur collaboration dans la recherche, fenaco et Agroscope ont signé un contratcadre et réalisé des premiers projets communs dans les domaines de l’arboriculture, du maraîchage et des semences de céréales. En l’absence de mesures de protection des plantes ciblées basées sur des méthodes biologiques ou conventionnelles, une part non négligeable de la récolte est perdue, que ce soit lors de la récolte ou du stockage. L’utilisation encore plus ciblée des produits de protection des plantes pendant la période de culture et la promotion des antagonistes doivent contribuer à réduire les risques liés à l’utilisation de ces produits et à les employer de manière plus durable. A travers ces projets de recherche, Agroscope et fenaco souhaitent contribuer de manière importante à la réduction de l’utilisation de produits de protection des plantes synthétiques.

Auteur Hans Peter Kurzen, fenaco Engagement, 8401 Winterthour Illustrations Communication d’entreprise fenaco

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Gestion

Perspectives en zone de montagne

La rentabilité en zone de montagne

Christian Gazzarin

La rentabilité de huit types d’exploitations herbagères situées en zone de montagne a été analysée. Alors que les résultats varient beaucoup en ce qui concerne les exploitations pratiquant la production laitière, celles qui s’adonnent à la production de lait de chèvre enregistrent de bons résultats. Les revenus des exploitations détenant des vaches mères évoluent à un niveau nettement inférieur.

8

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Gestion

L

gurent également . Outre des branches de production (annexes) différentes, les exploitations considérées pratiquent également différentes formes de production (PER, Bio) et n’ont pas la même surface.

a rentabilité des exploitations agricoles de montagne revêt un intérêt particulier sachant que les prestations multifonctionnelles, en particulier l’exploitation des surfaces herbagères, impliquent une charge en travail importante. Les revenus tirés de cette activité sont comparativement faibles, et ce malgré des paiements directs conséquents.

Facteurs de succès Les principaux résultats sont présentés dans le tableau 2. Afin de tenir compte des tailles d’exploitation différentes, les résultats sont généralement rapportés à l’unité de surface agricole utile (résultat/ha de SAU). Dans le cadre de cette analyse, ce sont les types Exploitation Lait de chèvre avec production combinée de viande de veau et Exploitation laitière bio qui ont dégagé les revenus les plus élevés. Avec un niveau de respectivement Fr. 2285.– et Fr. 2116.– par ha, les revenus réalisés par ces deux types d’exploitations sont nettement supérieurs à ceux des exploitations élevant des vaches mères. Les exploitations détenant des vaches mères se distinguent par une proportion plus élevée de paiements directs sur le produit total des ventes. Ces exploitations sont par conséquent moins sensibles aux fluctuations des prix au producteur. Le rapport revenu agricole/revenu annexe (Ragricole par rapport au Rannexe, en valeur absolue) indique l’importance de la production agricole au sein du revenu total. Le rapport Ragricole/Rannexe est particulièrement élevé pour les exploitations laitières de taille plus importante: chez ces dernières, le revenu agricole est quatre fois supérieur au revenu annexe.

Analyse des résultats Agroscope a analysé huit groupes d’exploitations en se basant sur les exploitations de référence du dépouillement centralisé des données comptables (années 2013-2014). Ces résultats sont basés sur les résultats des comptabilités de quelque 345 exploitations de montagne situées en zone II à IV et produisant principalement du lait et de la viande à partir d’herbages. En se basant sur les connaissances de spécialistes et des expériences réalisées dans la pratique, les groupes d’exploitation ont été standardisés en types d’exploitations fréquemment rencontrées dans la pratique ou représentatives, puis analysés de façon plus approfondie à l’aide du nouvel outil d’analyse des coûts «AgriPerform» (www.agriperform.ch). L’article qui suit traite les résultats des types d’exploitations les plus fréquemment rencontrées en production herbagère. Le tableau 1 indique qu’il s’agit là de quatre types d’exploitations détenant des vaches laitières. Les types d’exploitations Lait de chèvre, Engraissement de veaux et deux types d’exploitations Vaches mères y fi-

Ecarts importants Quatre des huit types d’exploitations analysés pratiquent la production de lait de vache en tant que branche de production principale (tableau 3, en haut). Le travail est rémunéré entre Fr. 10.– (lait, PER) et Fr. 20.– (lait, exploitation bio de plus grande taille). Le type d’exploitation Production de lait de chèvre se distingue également par un revenu du travail réjouissant de Fr. 17.–. Le groupe d’exploitations pratiquant l’engraissement de veaux, à savoir qui ne produit pas de lait destiné à la commercialisation, se caractérise par un résultat étonnamment modeste en termes de rémunération du travail. C’est l’exploitation bio produisant du lait de vache qui obtient le meilleur résultat en termes de mise en valeur de la surface, avec Fr. 2280.– par ha de surface fourragère principale. Le niveau du prix du lait réalisé par le type d’exploitation Production de lait de vache est étonnamment bas: il est même inférieur au prix moyen suisse pour les années 2013 et 2014 (soit 67.3 centimes selon l’observation du marché de l’Office fédéral de l’agriculture). Seules les exploitations laitières bio ont réalisé un prix nettement supérieur au prix moyen. Or en zone de montagne, il serait précisément important de générer plus de création de valeur grâce aux spécialités (bio, production de fromage). Les autres branches d’exploitation (tableau 3, en bas) figurent pour partie en tant que branche d’exploitation principale (vaches mères, production de lait de chèvre et en-

Tableau 1: Données structurelles des types d’exploitations de montagne définis (2013-2014)

Combinée avec…

Branche de production principale

Lait de vache

Lait de vache

Lait de vache grande

Lait de vache grande

Lait de chèvre veaux

Veau agneaux*

Vache mère

Vache mère

Forme de production

PER

Bio

PER

Bio

Bio

Mixte

PER

Bio

Zone

3

3

3

3

4

3

3

3

Nombre d‘exploitations

110

45

80

21

14

25

30

20

Surface agricole utile (SAU) 17,8

17,7

36,5

35,7

22,6

16,1

23,4

22,3

Total UGB

20

19

32

30

26

14

17

20

Nombre de vaches laitières

15

14

22

21

5

4

Charge (UGB/ha)

1,1

1,1

0,9

0,8

1,1

0,9

0,7

0,9

Production laitière en t

92

79

143

129

UGB = unité gros bétail; mixte = le groupe englobe les exploitations pratiquant les deux formes de production * Elevage de brebis mères; PER = prestations écologiques requises (conditions pour les paiements directs)

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Gestion

Résultats d’exploitation globaux

Tableau 2: Résultats d’exploitation globaux de différents types d’exploitations situées en zone de montagne (2013-2014) Combinée avec...

Lait de vache PER

Lait de vache Bio

Lait de vache grand PER

Lait de vache grand Bio

Lait de chèvre veaux

Veaux agneaux

Vache laitière PER

Vache laitière Bio

Vente des produits* (Fr./ha SAU)

4458

4241

3658

3571

4616

2622

2144

2092

Part des Pdir par rapport au PB total

42%

42%

44%

48%

47%

59%

57%

62%

Coûts étrangers (Fr./ha SAU)

6162

5954

4825

5040

6751

5090

4174

4635

Temps de travail (MOh/ha SAU)

230

222

139

129

220

258

152

171

RA* (Fr./ha SAU)

1854

1908

1904

2116

2285

1762

1513

1534

Rapport RA par rapport au Rannexe

1.98

1.82

4.13

4.29

2.10

1.21

1.65

1.44

* y compris la vente directe mais sans les prestations non liées aux produits | Pdir = paiements directs; RA= revenu agricole; Rannexe= revenu annexe

graissement de veaux) ou en tant que branche d’exploitation annexe (production d’agneaux et engraissement de veaux). En termes de revenu à l’hectare, c’est la branche d’exploita-

Tableau 3: Chiffres-clés des branches de produc tion individuelles dans divers types d’exploitations situées en région de montagne (2013-2014). Combinée avec...

Vache lait PER

Vache lait Bio

Vache Vache lait lait grand PER grand Bio

Production de lait de vache Prix du lait (ct./kg)

66.3

76.1

70

78.3

Rémunération du travail Atelier lait (Fr./MOh) Revenu tiré de l’atelier lait (Fr./ha SFP) Productivité du travail (kg lait/MOh) Production laitière par vache (kg/année)

10

12

17

20

2069

2280

1967

2258

23

21

29

29

6256

5527

6521

6041

Lait de chèvre veaux

Veaux agneaux

Vache mère PER

Vache mère Bio

12

12

1648

1532

Combinée avec...

Autres branches de production RT Atelier chèvres (Fr./MOh) RT Engraissement de veaux (Fr./MOh) RT Agneaux/vaches mères (Fr./MOh) Revenu Lait de chèvre (Fr./ha SFP) Revenu Engraissement de veaux (Fr./SFP) Revenu Agneaux/ vaches mères (Fr./SFP)

17 8

9 7

2667 2284 1728

RT=rémunération du travail; branche d’exploitation principale en gras; SFP= surface fourragère principale

10

tion Lait de chèvre qui atteint le meilleur résultat par unité de surface, à savoir Fr. 2667.-/ha. La production de viande extensive basée sur les vaches mères ou les moutons dégage des résultats nettement inférieurs. Stratégies et perspectives La production basée sur les vaches laitières, un type d’exploitation très répandu, se caractérise par une augmentation de valeur comparativement faible. Son évolution à long terme mérite d’être abordée sous un angle critique, sachant que les potentiels d’augmentation de valeur ne manquent pas en zone de montagne. Au vu de cette situation et des projections disponibles, on distingue trois stratégies probables et prometteuses d’un point de vue économique dans les conditions actuelles: A Extension de la surface et augmentation de la production de lait (Lait grand). Les économies d’échelles sont alors manifestes. Cette stratégie passerait souvent par des collaborations accrues entre les exploitations individuelles. B Production de niche et de qualité basée sur les fourrages grossiers (lait de vache bio, lait de chèvre). Cette stratégie consiste à produire des denrées qui sont demandés et qui sont rétribués en conséquence par des niveaux de prix élevés. La production de lait de mouton, de baies et d’herbes aromatiques est un autre exemple en la matière.

C Extensification (vaches mères bio ou PER, détention de brebis mères). Avec cette stratégie, les surfaces travaillées devraient être nettement supérieures pour que les exploitations concernées puissent être gérées à titre principal. Une combinaison avec la stratégie B (p. ex. production de viande d’agneau dans le cadre d’une part de production indigène actuellement inférieure à 37%) serait intéressante. La situation de l’exploitation avec ses particularités géographiques et climatiques, ses interdépendances économiques avec le reste de l’économie et ses infrastructures constitue un critère important pour définir la stratégie d’exploitation. L’acceptation sociale respectivement la volonté des contribuables de continuer à payer pour l’agriculture jouera un rôle déterminant à l’avenir. Ce sera d’autant plus le cas si l’agriculture de montagne pratique une stratégie adaptée au site et par conséquent également un mode de production n qui ménage les ressources.

Auteur Christian Gazzarin, Agroscope, 8356 Ettenhausen, E-mail: christian.gazzarin@agroscope. admin.ch, www.agroscope.ch Un compte-rendu détaillé de l’étude réalisée par Agroscope paraîtra pro­chainement dans le magazine Recherche agronomique suisse. REVUE UFA  10 | 2017


Gestion

Bioénergie

Ce que renferment le lisier et le bois Les engrais de ferme et le bois de forêt contiennent le plus grand potentiel de production énergétique à partir de la biomasse. C’est ce que démontre une nouvelle étude de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) de Birmensdorf. Aujourd’hui, des chaudières à bois, des installations de biogaz et d’autres technologies sont utilisées pour exploiter ce potentiel.

L

’énergie hydraulique en Suisse est encore, et de loin, la principale source d’énergie renouvelable, beaucoup plus significative que l’énergie solaire et éolienne ou l’utilisation de la chaleur ambiante. Après tout, environ 30 % de l’énergie renouvelable en Suisse, sur la base de la consommation énergétique totale, provient de la biomasse. L’énergie inexploitée de l’engrais de ferme Le bois n’a plus cette grande importance dans une civilisation fortement développée. Malgré tout, le bois et les autres sources d’énergie comme les ordures, le compost, les déchets organiques, les boues d’épuration et les engrais de ferme (lisier, fumier) représentent une réserve énergétique considérable. Une nouvelle étude de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) (Rapports, cahier 57, 2017) a évalué ce potentiel. Selon l’étude, la biomasse suisse représente 97 pj (pétajoules) d’énergie primaire qui pourrait être utilisée durablement; 53 pj ont déjà été exploités, le potentiel supplémentaire utilisable s’élève à 44 pj. Pour comparer, la consommation en énergie primaire en Suisse s’élève à environ 1100 pj. Les engrais de ferme et le bois de forêt renferment le plus grand potentiel (cf. graphique 1). Tandis qu’une partie considérable du bois de forêt est déjà exploitée à des fins énergétiques aujourd’hui, l’exploitation correspondante de l’engrais de ferme est loin d’être épuisée. Pour une plus grande utilisation de la biomasse à des fins énergétiques en Suisse, il faut s’aider des technolo-

gies innovantes. Cette problématique était le principal thème du séminaire « R echerche sur la bioénergie en Suisse » organisé en mai 2017. Au moins une douzaine de conférencières et conférenciers ont débattu sur la manière d’exploiter le potentiel en attente et de mettre les innovations déterminantes en pratique. Par exemple, le lisier de bovins contient beaucoup d’énergie mais il ne peut pas être utilisé avec les méthodes actuelles dans la mesure où les composants de la lignocellulose ne peuvent pas fermenter. Des traitements microbiologiques supplémentaires en plus de la fermentation sont un moyen d’atteindre cet objectif. Pour cela, l’équipe du Professeur

Michael Studer (Haute école spécialisée bernoise) veut utiliser des microorganismes aérobies, qui se développent dans le biofilm sur une membrane, directement dans le bioréacteur aérobie afin de diviser les substances polymères en molécules hydrosolubles de moindre taille. Quant à elle, l’équipe de chercheurs du Professeur Urs Baier (Haute école des sciences appliquées de Zurich à Wädenswil [ZHAW]) mise sur le procédé de production de biogaz par hydrolyse lors du prétraitement du lisier de bovins et en particulier en présence de substrats fibreux comme le lisier de bovins et les déchets verts de la commune. Les deux procédés se divisent en deux étapes: la pre-

Benedikt Vogel

Energie primaire (pj par an) Non lignifié

Engrais de ferme

Sous-produits agricoles

Déchets organi­ques industriels

Teneur organiDéchets verts Boue que des déchets d’épuration

T 48.8 N 26.9 Z 24.3

T 14.9 N 2.6 Z 2.6

T 13.6 N 2.7 Z 0.37

T 6.0 N 3.9 Z -2.1

T 4.3 N 5.8 Z 3.3

T 4.9 N 4.9 Z 1.4

Lignifié T Potentiel théorétique N Potentiel durable

Bois de forêt

Bois résiduel

Vieux bois

Bois hors forêt

T 107.5 N 26.1 Z 9.0

T (24.0) N 7.6 Z0

T (14.4) N 11.7 Z 2.5

T 9.4 N 4.8 Z 2.5

Z Potentiel exploitable supplémentaire

REVUE UFA  10 | 2017 11


Annonce

Gestion

Une installation de méthanisation en boxes fermés du fournisseur allemand Bekon GmbH. Photo: Bekon

mière se réalise avec l’ajout d’oxygène (aérobie) et la seconde sans ajout d’oxygène (anaérobie). «Avec notre procédé, nous espérons pouvoir augmenter le rendement de biométhane de la fermentation du lisier de bovins de plus de 20 % .» Obtenir de nouveaux substrats Tandis que l’utilisation de l’engrais de ferme est déjà routinière pour la production de biogaz, ce n’est que partiellement le cas pour les biodéchets industriels. Dans le cadre d’un projet, Roger König, Haute école spécialisée de la Suisse italienne (SUPSI), examine si le petit-lait (sous-produit de la fabrication du fromage), les liquides issus de la fermentation (sous-produits de la fabrication d’antibiotiques) de même que les sous-produits de la fabrication d’huile de poisson peuvent être utilisés pour la production de biogaz. Ce faisant, son équipe de recherche mise également sur un processus de fermentation microbiologique à deux niveaux. Contrairement au procédé mentionné auparavant, ce procédé est anaérobie sur les deux niveaux, c’est-à-dire qu’il exclut l’ajout d’oxygène. Selon la déclaration de Roger König, l’objectif est d’augmenter l’exploitation du méthane de plus de 30 % par rapport au procédé conventionnel monophasique. Il existe de nombreuses manières d’obtenir du biogaz à partir de la biomasse; les installations Kompogas en sont une. Du biogaz et du compost 12

sont produits à partir des biodéchets dans un réacteur à fermentation (fermenteur). Hans Engeli (engeli engineering) et le Dr Werner Edelmann (arbi Bioenergie GmbH) souhaitent emprunter une autre voie. Ils ont identifié 64 places de compostage en Suisse. Elles pourraient être complétées par une étape supplémentaire qui permettrait d’obtenir du biogaz en plaçant les biodéchets dans des boxes fermés et chauffés (fermenteurs) et en ajoutant de l’eau (percolation). Cette fermentation en boxes fermés permet de produire 30 millions de m³ de biogaz par an ce qui, une fois transformé en électricité, correspond aux besoins annuels d’environ 20 000 foyers de quatre personnes. Dans la mesure où les installations à boxes fermés sont disponibles à un prix relativement avantageux, leur exploitation pourrait être rentable, complète Engeli. Dans une nouvelle étude, le WSL, à Birmensdorf, a examiné la quantité d’énergie disponible à partir du bois (rangée inférieure) et d’autres formes de biomasse (rangée supérieure). Les surfaces orange foncé montrent le potentiel supplémentaire encore inexploité. n

Auteur Dr Benedikt Vogel, sur mandat de l’Office fédéral de l’énergie

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UFA-REVUE  10 | 2017


Série: l’efficacité au travail

Gestion

Organisation du travail

Définir le bon moment Dans la mythologie grecque, deux divinités étaient étroitement liées au temps. Chronos est encore bien connu actuellement et symbolise le temps, ou l’intervalle de temps. Kairos est par contre quasiment tombé dans l’oubli. Il est le dieu de l’instant et du moment opportun. Ces deux divinités symbolisent ainsi parfaitement les deux visages du temps, à savoir la quantité et la qualité.

A

notre époque où tout va très vite, nous devrions parfois nous demander si nous ne jugeons pas trop le temps sur une base quantitative tout en accordant trop peu d’attention à l’aspect qualitatif et au moment opportun. En travaillant en moyenne 61 heures par semaine, selon une étude réalisée par Agroscope, les agricultrices et les agriculteurs ont souvent l’impression de ne jamais arrêter de travailler. Or, les personnes actives dans l’agriculture sont parfaitement conscientes de l’importance du moment opportun, par exemple pour choisir le moment idéal pour la récolte ou pour inséminer une vache. Ne pas consacrer suffisamment de temps à une observation approfondie des chaleurs fait que l’on peut perdre beaucoup de temps en multipliant les inséminations. En ratant, par manque de temps, une fenêtre de traitement pour appliquer des produits phytosanitaires, nous nous obligeons à réaliser des traitements ultérieurs coûteux dans les cultures. Réagir à temps après avoir identifié une maladie chez un animal ou dans une culture

permet par contre de s’éviter beaucoup de stress. Et cela en vaut doublement la peine sachant que lorsque nous sommes stressés, il nous arrive souvent de commettre des oublis qui aggravent encore le problème de la charge de travail. Une bonne planification du travail nous aide à économiser beaucoup de temps en prenant conscience des étapes de travail à réaliser et à quel moment. Quelles sont les tâches essentielles et qu’est-ce que je peux remettre à plus tard? Le travail n’est pas le seul domaine où il vaut parfois la peine de s’arrêter pour conserver une vue d’ensemble sur ce qui est essentiel. Prendre consciemment du temps pour sa fa-

Christina Umstätter

Auteure Dr Christina Umstätter, responsable du groupe de recherche «Travail, construction, évaluation de systèmes», Agroscope, Tänikon, 8356 Ettenhausen, www.agroscope.ch Dessin Michael Knipfer, graphiste, Agridea, Lindau, www.agridea.ch

Kairos, le dieu du moment judicieux, m'a dit que c'était le bon moment pour observer les chaleurs - et que c'est lui qui s'occuperait de la famille et de la ferme...

KAIRO

Travailler de manière efficiente L’article «Organisation du travail dans l’agriculture» fournit toute une série d’indications pratiques pour aider tout un chacun à travailler de manière plus efficiente sur une exploitation agricole. Le texte est disponible en ligne sous www.revueufa.ch  Service des lecteurs  Téléchargement

mille et ses amis est tout aussi important que consacrer du temps à ses animaux. Une discussion intensive d’une demi-heure peut donc parfois avoir plus d’importance que regarder ensemble la télévision pendant toute une soirée. L’utilisation consciente du temps nous aide parfois à éviter le stress quotidien. En ayant les yeux rivés sur notre montre, nous ratons parfois des moments de détente. Nous serions peut-être tous bien inspirés de cesser de nous focaliser sur nos montres, de nous arrêter un peu pour souffler, de prendre conscience de la vie et de l’environnement qui nous entoure et d’apprécier l’instant présent en compagnie de Kairos. n

S

kni.

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Gestion

Production de lait et de viande basée sur les herbages

Forte participation, surcoûts restreints Le programme PLVH (production de lait et de viande basée sur les herbages, voir encadré) a été introduit le 1er janvier 2014 dans le cadre de la PA 14-17. Ce programme a pour but de réduire l’utilisation de concentrés chez les ruminants, d’assurer la compétitivité à long terme de la filière dans la transformation du fourrage de base et de renforcer la stratégie qualitative de l’agriculture suisse.

Gabriele Mack

Katja Heitkämper

D

ès le lancement du programme en 2014, la participation à la PLVH a été supérieure aux attentes, ce qui fait penser que la plupart des producteurs ont eu assez peu de difficultés à satisfaire aux exigences imposées par la PLVH. Ce programme a tout d’abord été critiqué pour la charge administrative supplémentaire qui en découle et pour les fourrages grossiers qui auraient été importés de l’étranger pour satisfaire aux dispositions en matière d’affouragement. C’est ce qui a incité Agroscope à procéder, en 2016, à une analyse de la participation au programme PLVH, de la charge administrative liée aux contrôles, des importations de fourrages grossiers et de l’effet de la PLVH sur l’utilisation de concentrés et de maïs ensilage. A cette fin, Agroscope a mis en valeur les résultats comptables issus du dépouillement centralisé, interrogé par écrit près de 1000 agriculteurs et procédé à des évaluations plus approfondies. Peu de coûts supplémentaires Durant la période 2014-15, les trois quarts des exploitations participant au dépouillement centralisé et déte-

Programme PLVH La participation au programme PLVH est rémunérée par un montant de Fr. 200.– par ha de prairies permanente et artificielle, pour autant que la ration annuelle de tous les animaux de rente détenus sur l’exploitation et consommant des fourrages grossiers se compose au moins à hauteur de 90% de fourrage de base. En zone de plaine, l’herbe en vert, l’ensilage d’herbe et le foin/regain doivent représenter au moins 75% de la matière totale ingérée (contre 85% en zone de montagne). Le montant évoqué plus haut est uniquement versé pour autant que l’effectif minimal prévu par l’article 51 OPD soit atteint.

nant des UGBFG ont participé à la PLVH. La participation était particulièrement élevée (> 80%) chez les exploitations du type «vaches mères», «chevaux», «moutons», «chèvres» et «autres bovins». Bon nombre de ces exploitations satisfaisaient déjà aux directives PLVH avant l’introduction de ce programme. Les exploitations laitières affichant une moyenne d’étable inférieure à 6000 kg de lait sont proportionnellement nettement plus nombreuses (> 90%) à participer au programme PLVH (graphique 1). Ce programme

Effet du programme PLVH sur les exploitations produisant du lait commercialisé, période 2014-2015 Part de concentré %

Part de maïs ensilage %

Valeur moyenne 2011- 2013

11

7

82

6715

66 641

104

Effet PLVH 2014 - 2015

– 0,9*** (0,2)

– 0,1 (0,3)

+ 1,0*** (0,4)

– 174*** (56)

+ 8627*** (2226)

– 3,5 (32,9)

Nombre d’exploitations considérées

3680

3680

3680

3680

3680

248

Part d’herbe %

Performance laitière kg/vache

Revenu CHF

Excédents N kg/ha

n’a pas généré de coûts supplémentaires pour près d’un tiers des exploitations laitières situées en zone de plaine (cette proportion est de 45% pour les exploitations de la région des collines et de 67% pour les exploitations de zone de montagne). Les contrôles ne représentent pas une charge importante La documentation des mesures liées à la PLVH implique de remplir le formulaire spécialement réservé à la PLVH (bilan fourrager). Les données nécessaires doivent être tirées du Suisse-Bilanz. Les formulaires électroniques et un logiciel spécifique permettent d’automatiser les calculs. L’exploitant doit prouver chaque année, à l’aide d’un bilan fourrager, que son exploitation satisfait aux exigences requises par la PLVH. Des enquêtes effectuées précédemment par Agroscope démontrent que la plupart des agriculteurs font réaliser leur Suisse-Bilanz par un tiers. Dans un sondage réalisé en 2016 et consacré à la PLVH, seul un quart des agriculteurs interrogés ont affirmé calculer eux-mêmes leur Suisse-Bilanz, 40% mandatant un vulgarisateur pour ce faire et 15% un fournisseur d’aliment. Parmi les agriculteurs qui établissent eux-mêmes leur Suisse-Bilanz, 40% ont expliqué avoir besoin de moins de 30 minutes pour cela et 30% ont affirmé avoir besoin de 30 à 60 minutes. Seuls 20 à 30% ont dû consacrer plus de 60 minutes à cette tâche. Le fait d’utiliser un formulaire électronique ou un logiciel a peu d’incidence sur le temps nécessaire. En présence d’un support électronique, le temps

***p<0,01 (hautement significatif); valeurs entre parenthèses: erreur type, source des données: DC et DC-IAE

14

REVUE UFA  10 | 2017


Gestion

Le suivi du programme PLVH réalisé par Agroscope démontre que la part de l’herbe dans la ration a augmenté de 1% en moyenne.

moyen consacré au calcul du SuisseBilanz avoisinait 30 minutes. Pas plus d’importations Le sondage a clairement démontré que les exploitations participant au programme PLVH n’importaient pas plus de fourrage grossier d’origine étrangère que les autres exploitations. 19 à 23% des participants à la PLVH et des non-participants ont répondu acheter des fourrages grossiers importés. Dans les deux groupes, seuls 6 à 7% des exploitations ont affirmé avoir augmenté leurs importations de fourrage. Les faibles écarts entre les participants et les non-participants attestent donc que le programme PLVH n’a pas conduit à une augmentation des importations de fourrages grossiers. Production laitière et utilisation de concentrés stables Les analyses statistiques réalisées indiquent que la part de concentrés dans la ration a diminué en moyenne de 0,9% (voir tableau) dans les exploitations PLVH au cours des deux années suivant l’inscription au programme (2014-2015). Le programme PLVH a en revanche permis d’augmenter de 1% la part de l’herbe dans la ration. Au cours des deux premières années, la PLVH n’a pas permis de réduire la part du maïs ensilage dans la ration. Les analyses démontrent par ailleurs que la PLVH a empêché une augmentation moyenne du potentiel laitier de l’ordre de 174 kg. Le programme PLVH a malgré tout eu un impact positif sur le revenu des exploitations participantes. L’analyse des données réalisée sur la base du dépouillement

centralisé des indicateurs agro-environnementaux indique que le programme PLVH ne contribue pas à réduire de manière significative les excédents d’azote (voir tableau). Souvent un bon choix Une proportion élevée (>80%) des exploitations élevant des vaches mères, des moutons, des chèvres, des chevaux et d’autres bovins a participé au programme PLVH, à l’image des exploitations produisant du lait commercialisé. A l’exception des exploitations produisant du lait commercialisé, la plupart des profils d’exploitation précités satisfaisaient déjà aux directives de la PLVH avant l’introduction de ce programme. La critique qui consiste à dire que le niveau d’exigence est trop bas, en particulier pour les exploitations détenant des vaches mères, des moutons, des chèvres, des chevaux ou d’autres bovins est par conséquent justifiée. En revanche, seuls 50% des exploitations produisant du lait commercialisé satisfaisaient aux critères PLVH avant l’entrée en vigueur du programme. Les exigences imposées par la PLVH aux exploitations détenant des vaches laitières empêchent par ailleurs une augmentation de l’utilisation de concentrés à l’avenir. L’étude réalisée par Agroscope démontre que la production laitière des exploitations participantes progresse un peu plus lentement que celle des exploitations non participantes. Le sondage réalisé auprès des agriculteurs indique toutefois que l’application du programme et l’établissement du bilan fourrager (bilan PLVH) impliquent un investissement en temps négligeable (la charge de tra-

Participation à la PLVH selon le niveau de production laitière (kg par vache et par an) des exploitations produisant du lait commercialisé. 100%

Dépouillement centralisé 2014-2015; Exploitations du dépouillement centralisé: > 3 UGBFG; 2014: n = 679 ; 2015: n = 515

80%

■ 2014 ■ 2015

60% 40% 20% 0%

< 5000 5000- 6001- 7001- 8001- > 9000 Total 6000 7000 8000 9000

vail supplémentaire se chiffre en minutes). Le bilan des éléments nutritifs (Suisse-Bilanz), qui sert de base à l’établissement du bilan PLVH, requiert toutefois un certain niveau de connaissances et une bonne organisation administrative, pour réduire au maximum le temps consacré au programme. Agroscope recommande toutefois à l’administration fédérale d’intensifier le travail de recherche destiné à contrôler l’application du programme PLVH. Les solutions techniques intelligentes destinées à déterminer et à enregistrer avec précision l’utilisation de concentrés en production laitière doivent faire l’objet d’un travail de recherche approfondi. Outre un meilleur contrôle, ces solutions permettraient également de réduire le travail administratif supplémentaire. Au vu des limites actuellement en vigueur pour le maïs ensilage et les autres fourrages de base, le programme ne contribue pas à réduire la distribution de maïs ensilage. Sur la base de ce constat, le programme PLVH devrait être remanié en vue d’améliorer encore son efficacité sur n ce point.

Auteurs Gabriele Mack et Katja Heitkämper, collaboratrices scientifiques Compétitivité et appréciation des systèmes, Agroscope, Tänikon, 8356 Ettenhausen, www.agroscope.ch

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Nouvelles du Tribunal fédéral

Gestion

Progrès au sein du Réseau suisse du soja

Le Réseau suisse du soja s’engage activement pour démontrer aux consommateurs qu’il est important de privilégier des denrées alimentaires suisses qui sont saines et sûres. L’acquisition de matières premières issues de provenance durable fait partie de cette stratégie qualitative. Lors de la deuxiè­m e assemblée générale organisée à Delley début septembre, le Réseau suisse du soja a présenté des résultats satisfaisants: un comparatif réalisé par un organisme indépendant atteste que le réseau mise sur les normes appropriées avec ProTerra, RTRS et Donau Soja. La coopération plus étroite engagée entre l’organisation faîtière européenne Donau Soja et ProTerra en vue de développer la production de soja en Europe est une nouvelle étape positive. Cette collaboration permettra de renforcer la culture durable du soja en Europe. En 2010, le soja destiné à l’affouragement provenait encore presque exclusivement du Brésil. Aujourd’hui, la part du soja européen avoisine les 20 % .

Une donation ne fonde pas de droit au gain

Andreas Wasserfallen Agronome et avocat, Berne,  031 300 37 00

En 1993, C avait acheté à son père F une parcelle d’une surface de 32 535 m² pour le prix de 300 000 francs. Le contrat de vente prévoyait un droit au gain du vendeur, soit le père, pour une durée de 25 ans. En 1997 et 1998, C morcela le terrain acquis en plusieurs parcelles. Il en donna deux (609 m² et 533 m²) à ses sœurs D et E. Il vendit quatre autres parcelles (2678 m² au total) pour le prix de 924 800  francs. F, son père, renonça à exercer son droit au gain sur le bénéfice de la vente. Il mourut en laissant cinq enfants, soit les deux sœurs A et B en plus de C, D et E déjà cités. Les deux sœurs A et B ayant intenté une action concernant le partage successoral, les tribunaux ont eu à se prononcer sur des questions de compensa-

tion, de non-respect de la réserve héréditaire et de droit au gain. Le Tribu-nal fédéral a notamment dû décider comment procéder quand un ayant droit a renoncé de son vivant à exercer son droit au gain. Il a estimé qu’une telle renonciation doit être prise en compte dans un partage successoral ultérieur. En conséquence, le droit au gain auquel le père F avait re-noncé devait être considéré lors du partage de sa succession comme une libéralité soumise à compensation. Pour le calcul du montant correspondant à cette renonciation, les deux sœurs A et B demandaient que l’on ne considère pas uniquement le gain tiré par C de la vente des quatre par-celles considérées. D’après elles, c’est la valeur vé-

nale de ces terrains qui était déterminante pour le calcul du droit au gain. Raison pour laquelle les deux parcelles à bâtir données par C à ses sœurs D et E devaient être ajoutées aux parts de bénéfice à leur valeur vénale au moment de la donation. Mais le Tribunal fédéral ne les a pas suivies: seuls la vente ou tout autre acte juridique économiquement équivalent à une vente sont considérés comme une aliénation au sens du droit au gain. Ce qui n’est pas le cas d’une donation. C’est pourquoi aucun bénéfice hypothétique n’a été imputé à C en raison de sa donation à ses sœurs D et E (arrêt 5A_326/2016 du 30.05.2017).

Inauguration d’AgroVet-Strickhof Le centre de formation et de recherche AgroVet-Strickhof à Lindau (ZH) a été inauguré en fanfare. AgroVet Strickhof est le résultat de la coopération entre l’EPF Zurich, l’Université de Zurich et le Strickhof. Le centre commun a été inauguré le 1er septembre 2017 après deux ans de travaux. Au centre de compétence, la recherche et l’enseigne-

ment traitent la chaîne de valeur liée à l’agriculture en se conformant au slogan « F rom Feed to Food » . Les nouveaux bâtiments incluent une étable pour bétail laitier équipée d’une salle de

traite et d’un robot de traite, un centre sur le métabolisme pour analyser les émissions liées à la détention animale et des espaces dévolus aux bureaux et aux laboratoires.

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REVUE UFA  10 | 2017


Gestion

Nouvelle valeur de rendement en 2018 après 14 ans et nouvelle ordonnance sur les fermages Le groupe de travail constitué pour réviser la valeur de rendement a revu le guide d’estimation, en collaboration avec l’administration fédérale et Agroscope. Nouvelles branches d’exploitation, estimation uniforme des espaces multifonctionnels, nouvelle valeur de référence ainsi que de nombreux autres éléments seront modifiés. Le nouveau guide d’estimation de la valeur de rendement agricole entrera en vigueur le 1 er avril 2018, pour autant que le Conseil fédéral accepte la révision qui lui est soumise.

Dans le cadre d’une remise d’exploitation, Agriexpert recommande de se baser sur les nouvelles valeurs de rendement. Le niveau de la valeur de rendement augmente en moyenne de 10 à 20 % . La maison d’habitation du chef d’exploitation sera toujours estimée à la valeur de rendement agricole alors que les habitations louées ne sont plus estimées sur la base du guide d’estimation. Il ne sera donc plus obligatoire de verser une part au gain pour les habitations louées. Le taux de capitalisation qui s’applique pour calculer la valeur de rendement

Un oui clair à l'initiative sur la sécurité alimentaire L'initiative sur la sécurité alimentaire a été largement acceptée le 24 septembre 2017 avec une majorité de 78,7% des voix. Dans l'immédiat, rien ne changera concrètement. En effet, le nouvel article constitutionnel devra servir de base pour de futurs aménagements politiques en la matière.

Résistance aux antibiotiques: semaine de prise de conscience Au niveau mondial, les risques de résistances aux antibiotiques augmentent. Dans le cadre de la semaine de prise de conscience concernant les antibiotiques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) souhaite sensibiliser un large public à cette problématique. En Suisse, la semaine nationale de prise de conscience

baissera de 4,41 % à 4,24 % et sera désormais déterminé à l’aide du coût moyen pondéré du capital (Wacc). L’adaptation de la valeur de rendement se traduit, après 14 ans de stabilité, par une adaptation du prix de fermage. Les fermages des entreprises agricoles augmenteront donc de 10 à 40 %. Pour les parcelles agricoles, l’augmentation des fermages sera du même ordre que celle de la valeur de rendement des terres agricoles. Lors de l’introduction de l’ordonnance sur les fermages, les fermiers et les bailleurs pourront exiger une révision du fermage légal. Le fermage des entreprises agricoles est soumis à autorisation. Des informations plus détaillées concernant la révision paraîtront dans l’édition de janvier de la Revue UFA. Agriexpert

concernant les antibiotiques se déroulera du 13 au 19 novembre et réunira des acteurs issus de la médecine humaine et vétérinaire ainsi que de l’agriculture et de l’environnement pour des discussions et des informations. Office fédéral de la santé

Swiss Agro Forum

Swiss Agro Forum a lieu une fois par an. L’édition 2017 était consacrée à la « gestion de projet » et s’est déroulée le 8 septembre. Matthias Zurflüh, président du CO, a salué les quelque 130 participants. Dieter K. Schwank, CEO de Alp Transit Gotthard AG, a présenté à cette occasion le projet NLFA (traversée du Gothard). « L’élément clé de ce projet fut le long processus politique » , a-t-il précisé. Werner Kieser, pionnier du fitness et fondateur de Kieser Training AG, a ensuite pris la parole. Lors de la formation de ses collaborateurs, il attache toujours beaucoup d’importance à ce que chaque directive, norme et aidemémoire soit consigné par écrit. L’après-midi, Hansi Voigt, fondateur de Watson, un portail d’information en ligne, a présenté les expériences réalisées chez 20 minutes en ligne et lors de la création de Watson. A ses yeux, plusieurs facteurs sont essentiels pour qu’un projet fonctionne.

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Théorie et pratique: Smart Farming

De la saisie des données à leur mise en valeur En quoi la recherche contribue-t-elle au développement de nouvelles méthodes de Smart Farming? Qu’est-ce qui existe déjà et quelle est l’utilité de ces méthodes dans la pratique? Dr Frank Liebisch, de l’EPF Zurich, et l’agriculteur Daniel Peter abordent ce sujet dans le cadre de notre série Théorie et pratique.

L

e Smart Farming est un thème qui est très à la mode. Mais en quoi consiste réellement le Smart Farming et dans quelle mesure les méthodes de télédétection en particulier peuvent-elles procurer des avantages à l’agriculture suisse ? L’agriculteur Daniel Peter et le Dr Frank Liebisch, de l’EPF Zurich, discutent des solutions actuelles et de leurs éventuels développements futurs. Revue UFA: Quel est l’impact du Smart Farming pour l’agriculture suisse ? Frank Liebisch: Actuellement, en Suisse, le Smart Farming n’est pas encore un phénomène de grande am-

pleur. Cela peut paraître étonnant au premier abord. En analysant de plus près la définition du «Smart Farming», cette situation s’explique. Aujourd’hui, les méthodes de Precision Farming, en particulier, sont assez répandues. Il s’agit de méthodes permettant de simplifier et de perfectionner certains processus de travail. L’adjectif « smart » ne s’applique toutefois pas vraiment. Pour les scientifiques que nous sommes, cet adjectif signifie que les informations récoltées à l’aide de diverses méthodes sont mises en réseau et échangées automatiquement. En fait, c’est à cette seule condition que l’on peut vraiment parler de Smart Farming. Daniel Peter: Je suis également d’avis qu’en Suisse, le Smart Farming ne joue pas encore un très grand rôle. Les nouvelles techniques sont certes très utiles mais au final, ce qui compte, c’est qu’elles soient rentables financièrement. En l’absence de plus-value, je n’investis pas dans

«Il s’agit de rassembler un maximum d’informations pouvant être mesurées ou estimées pour en tirer des recommandations judicieuses pour l’exploitation des surfaces.» Dr Frank Liebisch, EPF Zurich

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de nouveaux équipements techniques. J’ai par exemple opté pour un DAL, un équipement qui m’épargne beaucoup de travail. En se basant sur la vitesse à laquelle le veau consomme sa buvée, le DAL dont je suis équipé détermine qu’un veau n’est pas en bonne santé. L’information que je reçois me permet d’observer plus attentivement l’animal concerné et de réagir à temps. F. Liebisch: Pour moi, c’est précisément à ce moment que l’on entre dans le domaine du Smart Farming. L’automate ne fait pas que de prélever des données. Il les met en valeur et accroît le niveau de connaissances. Dr Liebisch, comment vos travaux de recherche y contribuent ? F. Liebisch: Nous nous sommes fixés pour objectif de fournir des recommandations de gestion des parcelles notamment via des méthodes de télédétection basées sur des satellites, des avions ou des drones. Ces infor-

Frank Liebisch travaille depuis dix ans pour l’EPF Zurich. En tant qu’horticulteur, Frank Liebisch connaît parfaitement la pratique. Après ses études d’horticulteur en Allemagne, il a rédigé un travail de doctorat au sein de la section Nutrition des plantes de l’Insitut «Institut für Agrawissenschaften». Il est ensuite passé à la section Science des plantes cultivées dirigée par le Prof Dr Achim Walter et y a réalisé une formation postdoctorale. Frank Liebisch travaille actuellement à 50 % à l’ETH Zurich pour la coordination de la station de recherche de l’ETH à Eschikon (ZH). Il consacre les 50 % restants de son temps de travail à étudier comment l’état des plantes peut être amélioré à l’aide des capteurs. REVUE UFA  10 | 2017


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mations sont ensuite à disposition, indépendamment des analyses de sol et des analyses de plantes, et fournissent des indications claires sur la situation locale. Nous déterminons ainsi par exemple l’approvisionnement des plantes en azote et pouvons alors émettre des recommandations sur les quantités d’engrais à épandre, pendant la phase de croissance. D. Peter: Le fait qu’une plante n’arbore plus sa couleur verte habituelle n’est pas toujours dû à une carence en azote. Nous avons par exemple été confrontés à un tel problème sur le maïs. Nous avons finalement constaté que le maïs souffrait d’une carence en magnésium et en souffre, cet élément n’étant plus absorbé en raison du froid. F. Liebisch: Nos méthodes doivent justement permettre d’établir automatiquement ce genre de relations, pour au moins avertir qu’il n’est pas nécessaire d’apporter de l’azote ou que l’azote n’est pas la cause d’une croissance insuffisante. Il s’agit de réunir toutes les informations qui peuvent être mesurées et estimées, pour en tirer des recommandations judicieuses. Aujourd’hui, la saisie des données fonctionne déjà correctement mais la mise en valeur automatique doit en revanche être considérablement améliorée. Est-ce possible pour l’agriculture en Suisse, qui se pratique à une plus petite échelle ? D. Peter: J’en doute un peu. Non pas en raison de l’état de la technique mais du cadre légal. Aujourd’hui, beaucoup d’agriculteurs constatent déjà en cours de saison qu’une culture ne bénéficie pas d’un apport suffisant en éléments nutritifs. Il est très douloureux de ne pas pouvoir réagir à cause de la législation en vigueur et de devoir constater que l’on perd de l’argent. Il serait peut-être possible d’utiliser les données obtenues pour

«A l’avenir, j’espère que l’on pourra utiliser des données qui nous permettront de réagir régionalement aux besoins des cultures.» Daniel Peter, agriculteur

réagir à l’échelon régional et mieux s’adapter aux exigences des cultures. F. Liebisch: Je pense que c’est à ce niveau que réside le point fort des méthodes de télédétection. Les systèmes fonctionnant à l’aide de capteurs et indépendamment de l’exploitation jouent un rôle important dans cette optique. A l’avenir, je crois que la cartographie aérienne va prendre de l’ampleur. Cette technique permettra de cartographier des régions entières à l’aide de capteurs plus ou moins spéciaux, en recourant à des satellites, à des avions ou à des drones. L’agriculteur achètera ces informations et les recommandations qui en découlent pour ses parcelles et pourra à cette occasion encore accroître ces compétences techniques. Pour le législateur et l’agriculteur, il est important que la qualité et la fiabilité des données relatives à l’état des plantes soient garanties. Cela permet d’identifier des écarts régionaux et d’adapter par exemple spécifiquement et directement la fumure aux besoins des plantes, dans une région définie. Aujourd’hui, c’est une valeur standard qui sert généralement de base de fumure pour l’ensemble de la Suisse. Les scientifiques estiment qu’il ne s’agit pas d’une solution optimale. De nombreux travaux de recherche indiquent qu’il serait possible de réduire les coûts dans le domaine de la fumure et des passages supplémentaires.

D. Peter: C’est également comme ça que je vois les choses. J’ai déjà constaté, surtout en tant qu’entrepreneur agricole, que l’autoguidage est très important et qu’il me procure de réels avantages. Autrefois, je devais arracher des adventices à la main. Aujourd’hui, grâce au nouveau système, j’effectue confortablement ce travail en roulant sur le champ. Dr Liebisch, est-il déjà possible d’utiliser des méthodes permettant d’évaluer la quantité d’engrais optimale ? F. Liebisch: Oui, ces méthodes fonctionnent. Nous devons cependant encore nous améliorer. Il s’agit d’étoffer les connaissances dont nous disposons sur la croissance des plantes et de déterminer à partir de l’espace à quel stade quelle quantité d’engrais doit être épandue. Certaines méthodes, telles que Yara-N-Sensor ou le Crop Sensor, sont déjà utilisées au sol. Ces équipements doivent toutefois être installés sur les machines. L’utilisation de cette technique im-

Daniel Peter gère à Rickenbach (ZH) une exploitation agricole vouée aux grandes cultures, à la viticulture et à l’engraissement de taureaux. Sur ses quelque 25 ha de terres ouvertes, Daniel Peter cultive des pommes de terre, du blé, du colza, du maïs ensilage et des betteraves. Ses parents et son épouse Andrea travaillent à temps complet sur l’exploitation. Daniel Peter possède une entreprise de travaux agricoles avec laquelle il réalise des travaux de protection des plantes. Il loue également des machines avec ou sans chauffeur. Son épouse gère un magasin à la ferme et y commercialise ses propres produits et des produits achetés. Il est membre du comité de l’Union suisse des producteurs de pommes de terre et s’engage au sein de la plateforme Protection des plantes de l’USP.

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Gestion plique par ailleurs un passage supplémentaire. Il se peut alors que les coûts dépassent l’utilité effective. D. Peter: Dans ce genre de situation, les connaissances techniques de l’agriculteur jouent un rôle essentiel. J’ai travaillé dans une grande exploitation en France. Le chef d’exploitation qui dirigeait cette dernière a sciemment renoncé à une fumure de qualité sur le blé, le coût d’un tel passage et du travail qui y est lié étant supérieur au bénéfice éventuel. Aujourd’hui, sur une telle exploitation, la fumure se ferait à l’aide d’un NSensor, la parcelle la plus grande mesurant plus de 100 ha. Cette nouvelle technique permet de simplifier les décisions. Le savoir-faire de l’agriculteur reste toutefois déterminant.

Daniel Peter pratique notamment la viticulture et l’engraissement de taureaux. Photo: Gabriela Küng

Est-ce qu’une exploitation agricole suisse moyenne est en mesure de s’offrir ces techniques modernes ? F. Liebisch: Une exploitation de 20 ha ne peut pas se payer un tracteur géré par capteurs pour son seul usage personnel. Mais la technique s’améliore et les prix baissent. Tous les cinq ans, la taille d’exploitation justifiant l’achat d’un N-Sensor diminue de 100 ha. Aujourd’hui, en Allemagne, la quasi-totalité des fermes exploitant plus de 400 ha sont équipées de trac-

teurs recourant à des capteurs permettant d’optimiser la fumure azotée. Concernant les méthodes de télédétection à l’aide de drones, il n’est pas judicieux que chaque agriculteur dispose d’un tel équipement. Les entreprises, les services de conseil technique ou les institutions étatiques devraient effectuer les mesures et les analyser à l’aide d’un logiciel. Les conseillers techniques devraient suivre une région individuelle. Ils constateraient ainsi les différents problèmes auxquels les exploitations sont confrontées et pourraient alors établir des corrélations. La question consiste simplement à savoir qui mettra à disposition le logiciel d’analyse. L’UE a par ailleurs lancé, en 2014, la mission Sentinel. Il s’agit de nombreux satellites enregistrant des données multispectrales qui servent de base à l’élaboration de recommandations d’exploitation (ndlr l’enregistrement de données multispectrales consiste à mesurer la réflexion de la lumière). Ces données sont disponibles gratuitement. Elles doivent par contre faire l’objet d’une évaluation. Un survol est réalisé tous les quatre à cinq jours. En ce qui concerne le satellite, il faut par contre impérativement tenir compte du fait que la présence de nuages implique un certain

degré d’insécurité. A l’EPF de Zurich, nous planchons sur les méthodes de mesure et d’analyse. Lorsque nous parvenons à calculer la fumure azotée optimale à partir de telles méthodes, nous publions cette information. C’est ce qui rend nos travaux de recherche transparents. A quoi l’agriculture suisse ressemblerat-elle en 2050 ? F. Liebisch: Les exploitations auront tendance à devenir plus grandes et elles évolueront différemment. Bon nombre de méthodes sur lesquelles nous planchons actuellement vont s’améliorer et s’imposer. L’agriculture en tant que telle ressemblera encore à ce qu’elle est aujourd’hui: les exploitations sont déjà très diversifiées, ce qui les rend plus résistantes aux risques mais plus compliquées à gérer. Nous espérons que des connaissances supplémentaires et des nouvelles méthodes permettront de réduire ce niveau de complexité. Je pense et je souhaite personnellement que nous puissions être plus flexibles et travailler plus spécifiquement des surfaces partielles. Les lois devraient également s’appliquer de manière plus régionale, pour que nous puissions utiliser l’énorme potentiel à disposition. D. Peter: Je perçois les choses de la même manière. L’agriculteur continuera à occuper une place centrale. Ce sera toujours lui qui disposera des connaissances techniques nécessaires pour savoir comment réagir en cas de maladies. J’espère aussi qu’avec le temps, nous disposerons d’une plus grande liberté en tant que producteurs. Je suis en effet d’avis que des rendements élevés permettent d’utiliser plus efficacement les ressources, comme le carburant et le sol par n exemple.

Auteure Gabriela Küng, Revue UFA, 8401 Winterthour 20

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Technique agricole

Purinage

Techniques d’épandage du lisier Les rampes à pendillards se sont imposées dans la pratique, Pierre Aeby

notamment grâce à leurs avantages sur la limitation des pertes d’ammoniac, de la diffusion d’odeurs, et parfois de la diminution des salissures.

Céline Andrey

Giorgia Mattei

Thomas Kupper

Beat Reidy

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L

’impact d’un épandage de lisier avec une rampe à pendillard sur le rendement et le développement de la prairie est mal connu. C’est dans ce but qu’un essai a été organisé par Grangeneuve et la HAFL, et mis en comparaison avec les résultats d’autres recherches. Émissions d’ammoniac L’analyse des émissions d’ammoniac (NH 3) réalisée à Grangeneuve (graphique 1) confirme que les pendillards simples et à patins permettent

de réduire de moitié les pertes par rapport au déflecteur à assiette, et les injecteurs des trois quarts. La réduction est plus importante en été que pendant la saison froide, les températures élevées favorisant la volatilisation de l’azote. Ainsi, la g énéralisation de ces techniques ­ ­p résente un fort potentiel de réduction des émissions et de ses effets néfastes sur l’environnement, dont l’agriculture est jusqu’ici la principale source. Aucune différence significative n’a été mesurée entre les REVUE UFA  10 | 2017


Technique agricole Les pendillards à patins ont l’avantage de déposer le lisier directement au ras du sol, accélérant l’absorption du lisier par la terre et limitant les pertes d’ammoniac. Photo: Pierre Aeby

Graph. 1:

Les pertes d’ammoniac ont lieu dans les minutes qui suivent l’épandage quel que soit le système; les systèmes à pendillards et injecteurs limitent les pertes d’ammoniac par évaporation.

4.0 Déflecteur pertes – kg NH3

Le graphique 2 met en perspective ce résultat avec quinze essais internationaux. Les pendillards simples ont produit en moyenne un rendement supérieur de 1% par rapport aux déflecteurs (losanges verts). Les pendillards à patins présentent un profil légèrement plus favorable avec un gain de 3% (carrés bleu). L’essai de Grangeneuve se situe dans la variabilité de ces résultats. Les injecteurs n’ont en moyenne pas permis d’améliorer le rendement, mais les variations sont importantes (triangles rouges). L’impact des disques sur le sol et sur la végétation ne doit pas être sous-estimé s’ils pénètrent trop profondément. Certains entrepreneurs règlent moins profond, se rapprochant ainsi des résultats des pendillards à patins.

3.0 Pendillards simples: – 40% 2.0 Pendillards à patins: – 56% 1.0

Injecteur: – 76%

0.0 14.08.12 14.08.12 15.08.12 15.08.12 16.08.12 16.08.12 17.08.12 minuit midi minuit midi minuit midi

Graph. 2:

Comparaison des rendements obtenus entre l’épandage du lisier avec un déflecteur à assiette et l’épandage avec d’autres techniques, ainsi qu’avec une fumure minérale. Synthèse de 15 essais comparatifs.

Sources = 15 essais publiés

procédés d’épandage (graphique 3). Cette absence de réaction au niveau du rendement s’explique par la quantité absolue d’azote économisé: 2 à 5 kg N/ha et par épandage, soit entre 10 et 15% de la quantité d’azote disponible épandue. Et en comparaison avec la quantité d’azote organique présent dans une prairie (5 à 8 t/ha dont 2 à 3% sont minéralisés par an), l’impact d’une variation de quelques kilogrammes d’azote ne peut pas être spectaculaire sur le rendement.

Rendement avec pendillards simples Rendement avec pendillard à patins Rendement avec injecteur Rendement avec fumure minérale

140

Fumure minérale et organique A dose d’azote disponible équivalente, la fumure minérale a produit un rendement égal ou supérieur à la fumure organique (points bruns). Notre essai suit la même tendance. Les causes de ces écarts peuvent être multiples: • pertes de NH 3 après épandage de lisier (10 à 50%) plus élevées qu’après engrais minéraux (5%); • poids des machines d’épandage pouvant induire des compactages de sol; • disponibilité de NH 3 différente de celle suspectée; • réorganisation de l’azote dans la matière organique du sol, selon le rapport C/N; • action alcaline puis acide du lisier avec des effets sur la disponibilité du phosphore; • action perturbatrice de substances secondaires du lisier sur le développement des racines; • brûlures des feuilles avec des lisiers trop épais ou pas rincés.

130 120 110 100 90 80 70

70

80

100 110 120 90 Rendement avec assiette dt MS/ha

130

140

Chaque point correspond à un essai comparatif entre l’épandage du lisier avec déflecteur à assiette et l’épandage avec d’autres systèmes. Exemple: un point jaune au-dessus du trait signifie que dans cet essai précis, le rendement du procédé avec pendillards à patins était supérieur à celui du déflecteur à assiette.

Composition botanique Dans notre essai (graphique 3), le procédé PK a présenté rapidement une proportion élevée de trèfle violet comparativement aux procédés NPK et NNPK dominés par les graminées. Cette différence de composition s’est traduite par des rende-

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Technique agricole Graph. 3:

Rendement et composition botanique en fonction de la fumure minérale et des techniques d'épandage (Grangeneuve 2012-14).

160

dt MS/ha et % de plantes

140 120 100

29%

5%

19%

29%

27%

70%

72%

37%

80 60 40

70%

80%

95%

PK

NPK

NNPK

62%

20 0

Graminées

L’injecteur à disques est la variante qui limite le plus les pertes d’ammoniac, mais qui nécessite la plus grande force de traction si les socs descendent à plusieurs centimètres dans le sol. Pour y remédier, certains entrepreneurs relèvent au maximum les disques, mais le procédé tend alors à se rapprocher d’un pendillards à patins. Photo: Pierre Aeby

Trèfles

Déflecteur Pendillards Pendillards à assiette simples à patins Autres plantes

ments équivalents. Cela met en évidence le rôle spécial de la fumure dans les prairies: celle-ci influence le rendement non seulement de façon directe, mais également de façon indirecte au travers de la proportion des espèces. Les procédés avec lisier avaient une composition se rapprochant du procédé PK: pourtant, malgré la même composition, les procédés avec lisier ont produit 4% de moins. Il y a donc bien autre chose en jeu. N-min du sol La valeur N-min indique les stocks d’azote disponible dans le sol. Dans le présent essai, les trois années de mesures montrent une influence significative de la saison: de 5 à 8 kg N-min/ha en sortie d’hiver, et de 20 à 42 kg en fin de saison. Les diffé-

rences entre les procédés ont été non significatives. Propreté des fourrages Le lisier utilisé dans l’essai de Grangeneuve était relativement fluide et aucune salissure n’a été observée durant les épandages. Ce facteur de propreté a pris une importance considérable, avec l’observation d’andains de paille après le purinage chez certains. Pour maintenir un fourrage propre, ces facteurs sont à prendre en compte: • Une dose supérieure à 30 m 3/ha augmente les risques de salissures. • Les pendillards qui épandent au ras du sol présentent moins de risques que de simples tuyaux qui pendouillent sur la végétation. • Les intervalles entre pendillards à patins sont souvent plus étroits que les simples, diminuant le dosage sur la ligne: 25 m 3 à l’hectare correspondent à plus de 100 m 3 sur la ligne! • Les salissures sont souvent importantes avec les déflecteurs, bien qu’on ne les voie pas forcément au premier abord. • Au-delà de 5% de MS, le lisier reste collé aux parties végétales. • L’épandage immédiatement avant ou sous une pluie fine est le facteur le plus efficace de dilution du lisier, de rinçage des plantes, de limitation des pertes de NH 3 , et de pénétration dans le sol. • Le stade de repousse de l’herbe joue un rôle: en principe, il est

L’essai de Grangeneuve 2012-2014 Essai sur prairie temporaire. Trois procédés avec techniques d’épandage de lisier de bovin à 2,3% MS (déflecteur à assiette, pendillards simples et pendillards à patins) et trois procédés minéraux (PK selon normes, NPK à 30 kg N/ha/coupe, et NNPK à 60 kg N/ ha/coupe). Epandage en sortie d’hiver et après les trois premières coupes.

préférable d’aller immédiatement après la récolte. Mais synchroniser l’épandage avec la pluie est plus important encore. Conclusion Les essais confirment une diminution des pertes d’ammoniac dans l’air avec les équipements épandant le lisier au plus proche du sol. En revanche, cette réduction se répercute de façon modeste sur une augmentation de rendement, car les quantités d’azote économisées en absolu – certes importantes pour l’environnement – sont faibles au point de vue agronomique. La technique ne sauve pas le mauvais purineur: de bons pendillards à patins utilisés sous des conditions chaudes et sur sol sec ont plus de pertes et sont plus salissants qu’un simple déflecteur sous une petite pluie fine et sur un sol frais. Les procédés avec lisier présentent régulièrement des rendements inférieurs aux procédés minéraux. Même si cette différence peut être expliquée par les pertes lors de l’épandage, il reste encore d’autres causes liées au sol, pas encore toutes maîtrisées. n

Auteurs Pierre Aeby, Céline Andrey, Grangeneuve, Institut agricole de l’Etat de Fribourg, 1725 Posieux; Giorgia Mattei, Thomas Kupper, Beat Reidy, Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, 3052 Zollikofen 24

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Cebis doté d’un écran tactile Tous les nouveaux modèles des séries Axion 900 et Arion 600/500 seront disponibles au choix avec la nouvelle version d’équipement Cebis ou CIS+. La version CIS est également proposée sur les Arion 600/500. Outre l’écran tactile de 12 pouces, le nouvel équipement Cebis propose une interface utilisateur entièrement revisitée avec la fonction d’accès rapide intuitive Direct Access. Cette version d’équipement comprend également l’accoudoir multifonctions avec 10 touches de fonction programmables et le levier multifonctions éprouvé

Cmotion qui se commande à l’aide de 3 doigts. L’équipement Cebis bénéficie d’un grand écran couleur de 12 pouces en résolution HD, proposé pour la première fois en version tactile. La structure logique et éprouvée de l’ancien écran Cebis a été reprise et adaptée à la commande tactile. L’interface utilisateur clairement structurée avec de grands symboles a été entièrement repensée pour permettre une commande simple et intuitive par simple pression sur l’écran. Toutes les fonctions principales du tracteur peuvent être consultées en un coup d’œil et paramé-

Puma Case revu et corrigé Améliorations de la suspension du pont avant sur les modèles compris entre le Puma 185 Multicontroller et le Puma 240 cvx; optimisation de la réaction de la direction/asc (Adaptive Steering

Enrubaneuse Kverneland HSP Kverneland améliore les performances de ses modèles 7710C et 7740C avec le lancement d’un système à double extenseur de film et l’ajout d’un nouveau système astucieux permettant d’optimiser la vitesse de rotation de la table tournante. Le système à double extenseur de film offre un avantage évident en termes de performances. Mais les ingénieurs de l’usine de Kverneland Group Ravenna sont allés encore plus loin. Le nouveau sys-

Control) en option sur les modèles compris entre le Puma 185 Multicontroller et le Puma 240 cvx, augmentation du poids total du véhicule; Isobus Classe III pour optimiser la commande des outils: de nombreux perfectionnements ont été apportés au nouveau millésime des modèles Puma de Case IH, équipés du moteur Fpt Industrial N67 de 6,7 l, avec toute une série de nouvelles fonctions et d’améliorations conçues pour optimiser la productivité et le confort de l ’opérateur. Ils sont tous conformes à la norme sur les émissions Stage IV grâce au système de réduction sélective catalytique Hi-eSCR. Case IH

tème OptiSpeed de Kverneland permet un enrubannage avec des vitesses de rotation plus élevées, en surveillant constamment la stabilité de la table grâce à un accéléromètre monté sur le châssis de la machine. La vitesse de rotation de la balle évolue automatiquement, tandis que le système, breveté par Kverneland, surveille toute augmentation de charge et perte en stabilité. Kverneland

trées en quelques étapes seulement. Matérialisée par la silhouette simplifiée du tracteur sur l’écran, la fonction Direct Access permet un accès particulièrement rapide à de nombreuses fonctions. Il suffit d’appuyer sur la fonction souhaitée comme le moteur, ou la boîte de vitesses, pour ouvrir l’écran correspondant. Les réglages des distributeurs hydrauliques peuvent également être sélectionnés directement sur l’écran principal. Claas

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Certaines interventions requièrent une capacité de travail en pente supérieure. Pour répondre à ces besoins, Amazone propose désormais le pulvérisateur automoteur Pantera+. Sur cette variante Plus, les boîtes épicycloïdales de l’entraînement individuel de roue hydrostatique en continu sont équipées d’une démultiplication moins élevée de 1 : 30 au lieu de 1 : 23.5 pour l’équipement de série. Grâce à cela, le Pantera+ est capable de franchir des pentes jusqu’à 34 % , soit 25 % de plus que la machine standard. La plus faible démultiplication de la boîte de vitesses va de pair avec une vitesse maximale de 40 km/h, au lieu de 50 km/h. La gamme Plus est disponible pour tous les modèles Pantera, Pantera-W et Pantera-H, qui permettent de satisfaire les exigences les plus variées en termes de largeur de voie. Amazone REVUE UFA  10 | 2017


Know-how | Nouveautés

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été récompensé par une médaille d’argent à Agritechnica cette année. La deuxième distinction a été attribuée au Fliegl Büffel, un système de chargement à rotor avec trémie, une combinaison innovante d’éléments bien connus. La marchandise est ramassée, coupée, stockée dans la trémie et transvasée sur le véhicule de transport .

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tée de manière régulière et sur toute la largeur. Le dispositif de coupe courte Flexcut 32 des Impress, avec jusqu’à 32 couteaux Twinblade équipés de la sécurité individuelle réputée de Pöttinger, garantit une qualité de fourrage exceptionnelle. Le dispositif breveté de com-

mande groupée des couteaux garantit une grande souplesse dans le choix du nombre de couteaux actifs. L’Impress bénéficie par ailleurs d’un système de couteaux à basculement hydraulique avec dispositif d’extraction latéral éprouvé Easy Move. Ces nouveautés seront présentées lors de l'événement d’automne qui se déroulera du 13 au 15 octobre 2017 chez Pöttinger à Birmenstorf, dans le canton d’Argovie.

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Foire d’automne 2017 à Birmenstorf, Argovie du 13 au 15 octobre 2017, de 10:00 à 17:00 h Présentation des nouveautés: Présentation de machines de fenaison et travail du sol vendredi à 14.00 h et samedi et dimanche à 10.30 h et 14.00 h Grande exposition de machines / Conditions attractives d’avant saison / Possibilité de se restaurer / Concours attractif Lifting pour tous les modèles de charrues SERVO Augmentation de la durée de fonctionnement de 50% grâce aux pointes interchangeables DURASTAR Manutention facilitée des charrues pour les agents et les clients Design moderne et agréable Lecture facilitée des données de réglage Pas d’augmentation de prix

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Technique agricole

Eco-Journées en Allemagne

Tracteur à gaz, bineuse et autres nouveautés Les plateformes agricoles sont une bonne occasion pour des start-up de présenter des nouveautés dans les domaines touchant à l’agriculture. Lors de cette première édition des Eco-Journées, la technique agricole a montré des projets intéressants.

L

es premières Eco-Journées d’Allemagne ont eu lieu les 21 et 22 juin à Frankenhausen près de Kassel. Les organisateurs de la manifestation sont le FiBL Projekte GmbH et la fondation écologie et culture (Ökologie und Landbau SÖL), le ministère régional de l’environnement ainsi que le secteur recherche agricole écologique de l’université de Kassel. Les quelque 8000 visiteurs ont bénéficié d’un aperçu de ce qui se fait dans les domaines du travail du sol, de la fumure, de la détention d’animaux, de la protection des végétaux ainsi que sur divers résultats de travaux de recherches. Plusieurs nouveautés ont également été présentées lors de ces journées. Sarcleuse «Abrah» Cette sarcleuse travaille jusqu’aux plantes sur la ligne. Outre la lutte contre les adventices, le but de la machine est d’améliorer la structure du sol en brisant les mottes et la terre croûtée dans des cultures comme les carottes, les oignons ou la roquette. Cette machine Abrah est composée d’unités de travail équipées de disques porte-outils, en forme de dents, et tournant dans le sens d’avancement. Chaque unité de travail mesure 20 cm de large et comporte 5 à 6 disques d’acier sur sa partie avant et sa partie arrière. Les deux unités de disques peuvent être reliées par une chaîne. Dans ce cas, les disques rotatifs arrières tournent deux fois plus vite. Les unités Abrah s’adaptent sur tous les châssis de sarcleuse conventionnelles et sont suspendues de manière à suivre parfaitement le sol. Des écartements de

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plus de 5 cm entre les lignes sont possibles. Développement et fabricant de ce prototype: start-up Dulks ökologische Agrartechnologie, Düsseldorf. Enclos mobile pour l’engraissement de lapins Cet enclos est un prototype. Il s’agit d’une alternative à l’engraissement des lapins en cages. La surface au sol est de 11 m 2 et l’enclos est posé sans fond sur le sol. A l’intérieur, on trouve deux places de repos, un abreuvoir et une auge pour la nourriture sous formes de graines. L’enclos est déplacé quotidiennement jusqu’à ce que les animaux aient atteint la taille suffisante pour l’abattage. Le déplacement de l’enclos a un effet prophylactique contre la coccidiose et les animaux disposent toujours de fourrage frais. L’enclos peut être employé à la mauvaise saison tant que de l’herbe est disponible. Entreprise: Agrartechnik Schwarze, Bodensee (Göttingen). Tracteur à gaz Ce tracteur à gaz est un prototype. A la base, il s’agit d’un Deutz-Fahr 5120 C équipé d’un moteur diesel TCD de 3,6 l, modifié pour fonctionner au gaz naturel. Le moteur développe une puissance de 89 kW / 2200  min -1 avec un couple maximum de 460 Nm. Le but de la transformation était de disposer d’un moteur émettant moins de CO 2 qu’un moteur à essence ou diesel. Actuellement, la réduction atteint 16%. Du point de vue des émissions, le moteur à gaz atteint le niveau UE Stage lV (valable depuis 2014) et

même le niveau UE Stage V prévu dès 2019. Dans le cadre des modifications apportées au moteur, les injecteurs ont été remplacés par des bougies, un système de dosage du gaz naturel a été ajouté et les pistons ainsi que la tête de cylindre ont été adaptés. Le tracteur est équipé de 8 réservoirs, ce qui permet de disposer finalement d’une contenance totale de 316 l de gaz naturel. Il s’ensuit une autonomie de travail de 6 à 7 heures avec un andaineur, ou d’une demi-journée avec une machine de travail du sol. Le prototype est engagé sur le domaine de Thünen et affiche actuellement environ 600 heures au compteur. Le but est de réaliser 1000 heures sans service d’entretien. Partenaires du projet: Thüneninstitut für ökologischen Landbau, Université Rostock, Same-Deutz-Fahr, Deutsche Bundesstiftung Umwelt. Partenaire industriel: Deutz AG, Cologne. Compostar, planteuse à pommes de terre plus compost Cette machine permet de planter les pommes de terre et d’apporter du compost directement dans la zone de plantation. Ceci permet de prévenir en partie le rhizoctone. Chez les pommes de terre, le champignon Rhizoctonia solani cause de grands dégâts de qualité et des pertes de récolte. La machine à planter à quatre rangs comprend également un bac à compost avec un tapis de fond. Le compost est déposé près des plantons, à raison d’environ 5 t de matière sèche par hectare, en un passage de la machine. Selon des essais, cette méthode de plantation avec du compost REVUE UFA  10 | 2017


Technique agricole permet de réduire de 30 à 50% les sclérotes sur la récolte. Les sclérotes sont la forme de conservation hivernale du champignon. La difficulté consiste à trouver ou à fabriquer un compost adapté. Il est conseillé d’employer un compost mûr et bien décomposé tamisé à 10 mm, avec un rapport C/N de 10 à 13 et une teneur en carbone de 15-20%. Développement: Ökologischer Landund Pflanzenbau Université de Kassel, secteur Agrartechnik Université de Göttingen, Grimme. Robot à limaces MSRBot Les trois partenaires du projet disposent chacun d’un robot pour tester leur domaine technique respectif. En automne 2019, à la fin du projet, les trois appareils et leur équipement spécifique seront assemblés en un seul robot autonome détectant spécifiquement les limaces (procédé hotspot). Doté d’une largeur de travail de 2 m et d’une vitesse d’avancement de 4 km/h, le robot doit détecter les endroits où se trouvent les animaux pour les éliminer. Toutes les deux heures, le robot doit rejoindre la station de rechargement en bordure de parcelle pour refaire le plein d’énergie. Le robot opère après le semis, avant la levée et durant la nuit lorsque les limaces sont plus actives. Dans une culture de colza par exemple, la machine peut travailler jusqu’au stade quatre feuilles de la culture. Tous les escargots à coquille sont des auxiliaires qui mangent entre autres les pontes des limaces nuisibles. Le robot fait la différence entre ces espèces et n’élimine que les limaces (sans coquille). A partir d’une durée d’utilisation de six ans, la machine devient plus intéressante, d’un point de vue économique, que l’utilisation de granulés anti-limaces. Partenaires du projet: Fachgebiet Agrartechnik Université de Kassel (Witzenhausen), KommTek de Osterburken (BaWü), Institut für Anwendungstechnik im Pflanzenschutz du n JKI Braunschweig.

Le robot travaille de manière sélective et ne détruit que les limaces.

Les unités de sarclage Abrah s’adaptent sur tous les cadres courants de sarcleuses.

Le tracteur à gaz dispose d’une auto­ nomie d’une demijournée avec une machine de travail du sol.

Auteure Astrid Thomsen, journaliste indépendante, ing. agr. dipl., Allemagne Photos Astrid Thomsen

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Technique agricole

Smart Farming

Accroître l’efficience

Possibilités offertes par la numérisation L’énorme masse de données produite sur chaque exploitation est très utile. Associées aux nouvelles technologies, les données issues des cultures et de la production animale contribuent à accroître l’efficacité des processus de production, à ménager les ressources et à favoriser la transparence au sein de la chaîne de valeur.

A

griculture 4.0, Smart Farming et numérisation. Ces termes sont sur toutes les lèvres. Le Smart Farming consiste à saisir toutes les données générées dans le cadre de la pratique agricole et à les utiliser de manière intelligente (smart). C’est la raison pour laquelle on parle souvent de numérisation ou de digitalisation de l’agriculture. Il s’agit de simplifier les processus, d’automatiser les travaux et d’utiliser plus efficacement les ressources. La transpa-

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rence au sein de la chaîne de valeur doit être soutenue (voir tableau opportunités et risques de la numérisation en page 35). Davantage que de l’agriculture de précision Le terme Smart Farming englobe plusieurs technologies et applications qui sont déjà utilisées aujourd’hui dans les exploitations agricoles. Dans le domaine de la production animale par exemple, le

robot de traite est un élément de Smart Farming très répandu. L’application lancée récemment par Anicom est un autre exemple de technologie liée à la numérisation. Cette appli simplifie les processus de travail telles les annonces et les commandes d’animaux. Elle contient en outre des informations sur les animaux et les données d’abattage. En production végétale, bon nombre de professionnels utilisent depuis plusieurs années des techniques contriREVUE UFA  10 | 2017


Smart Farming

buant à des pratiques précises (Precision Farming). Cette technologie recourt à des capteurs permettant d’exploiter spécifiquement certaines zones d’une parcelle ou à des systèmes de conduite automatique gérés par GPS. D’autres techniques ne se sont pas encore imposées dans la pratique, mais ont connu des avancées technologiques spectaculaires. C’est notamment le cas des robots destinés à lutter contre les mauvaises herbes. Le Smart Farming dépasse toutefois le simple cadre de l’agriculture de précision en mettant en lien et en utilisant toutes les données générées sur l’exploitation. En plus de cela, certaines informations sont également utiles à l’ensemble de la chaîne de valeur. Actuellement, de nombreux efforts sont entrepris

pour optimiser, via le Smart Farming, l’ensemble des processus liés à la production céréalière. Les lignes qui suivent décrivent à quoi ce processus de production pourrait ressembler. Utilité pour l’ensemble de la chaîne de valeur Une exploitation agricole génère un nombre de données impressionnant. Ainsi, au champ, des capteurs permettent d’enregistrer la croissance et l’état de nutrition des plantes alors qu’à la récolte, les rendements et de nombreux autres paramètres (teneurs en humidité, p. ex.) sont enregistrés. Lors de la livraison des céréales au centre collecteur, divers critères qualitatifs telles les teneurs e n p ro t é i n e s s o n t a n a l y s é s . L’échange électronique de données

via un logiciel compatible contribue à améliorer l’efficacité de la logistique de récolte et le transfert de données entre le producteur et l’acheteur. L’agriculteur est maître de ses données (informations supplémentaires concernant la propriété des données voir page 38). Associé à d’autres données tels les relevés météorologiques, ce cumul de chiffres permet de tirer des conclusions sur la manière dont les variétés, la fumure, la protection des végétaux, les conditions topographiques, la météo, etc. influencent le niveau des rendements et la qualité. Les résultats ainsi obtenus permettent d’émettre des recommandations de culture à l’intention des agriculteurs, pour que ces derniers puissent optimiser leur production. ◾

Technique agricole

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Smart Farming

Technique agricole

Agriculture 4.0

Chances et risques de la numérisation En Suisse, les applications concrètes d’agriculture intelligente se limitent surtout, pour l’heure, à une utilisation dans la recherche scientifique ou des domaines partiels. Cela devrait changer dans les années à venir, notamment parce que les différents systèmes et leurs données vont toujours plus interagir et converger les uns vers les autres.

E

n référence à la quatrième révolution industrielle («industrie 4.0»), le terme «agriculture 4.0» désigne l’expansion du numérique dans l’agriculture. La notion d’«agriculture intelligente» revient aussi souvent dans ce contexte. Il faut entendre par là des systèmes interconnectés, intelligents et au fonctionnement en partie autonome au service de l’agriculture. Ces systèmes réalisent des travaux agricoles. Ceuxci vont de la surveillance des apports en fertilisants pour une culture à une lutte automatisée ultra-précise contre les adventices ou les ravageurs, en passant par les robots d’alimentation pour les vaches laitières. Ces machines et systèmes sont interconnectés, échangent en permanence des données et réagissent de façon autonome aux changements d’état dans un environnement .

D’énormes quantités de données diverses sont générées, regroupées et analysées dans ce contexte (le big data). Ces données ont le potentiel de permettre des prises de décision plus intelligentes, de rendre l’utilisation des ressources plus efficace ou de documenter des processus entiers de façon exhaustive et transparente. L’agrégation des données de plusieurs exploitations agricoles ou le long de la chaîne de la valeur ajoutée peut aussi fournir, pour ainsi dire en temps réel, de nouvelles informations sur l'état des filières et des marchés (situation de l'approvisionnement, qualité, pronostics de quantités et de prix, etc.). En raison des possibilités offertes par ces données, il est nécessaire de clarifier des questions essentielles: d’une part, celle de la protection des données (qui a accès aux données?),

L’agriculture intelligente comporte des chances et des risques

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Chances • Gains de productivité et d’efficacité • Préservation de l’environnement et augmentation du bien-être animal, et ce, avec une hausse de la production • Allégement des travaux monotones

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• Nouveaux secteurs d’activité, nouveaux modèles commerciaux, nouvelles niches • Nouveaux modèles de coopération et de financement (horizontal, vertical) • Prise de décision facilitée, obtention et échange d’informations • Transparence, traçabilité, moyens de preuve • Simplification administrative, automatisation de la saisie des données, évitement de doublons Risques • L’intégration des nouvelles technologies échoue (structures, compétences, formation, coût, etc.) • Rationalisation  disparition d’exploitations et d’emplois  accélération de l’évolution des structures • L’exploitation agricole familiale perd de son attrait • Moindres compétences décisionnelles suite à l’intégration (rôle d’exécutant d’ordres) • Dépendance des fournisseurs de systèmes et de systèmes propriétaires incompatibles • Coûts irrécupérables suite à des évolutions indésirables/impasses • Pertes de données, perte de la propriété des données, failles dans la protection des données, transparence excessive

Robot autonome pour le désherbage des betteraves. Photo: Ecorobotix

• Augmentation des tâches administratives, surcharge, obligation de documenter et partant davantage de contrôles.

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Technique agricole

Smart Farming

Drone servant au lâcher des trichogrammes pour lutter contre la pyrale du maïs. Photo: Semences UFA Auxiliaires

d'autre part, celle de la propriété des données (à qui appartiennent les données, qui peut décider de leur utilisation?). Les questions de responsabilité dans le cas de systèmes autonomes font apparaître de nouveaux aspects et restent encore presque toutes sans réponse. Un rôle régulateur important incombe à l’Etat: il doit définir des conditions cadres juridiques contraignantes. L’expérience montre toutefois que la régulation de l’innovation technique est en général «à la traîne», d’où l’importance que revêtent aussi les efforts et les réglementations de droit privé. L’USP est en contact avec divers acteurs et promoteurs de l’agriculture numérique: HAFL, EPF, Agroscope, Agridea, fenaco, Identitas, technique agricole (fabricants, commerce, agroentrepreneurs) et autorités. L’USP veut jouer un rôle actif et participer à ce développement. Il ne s’agit pas de savoir si l’on veut ou non la numérisation, mais de quelle manière on peut prendre une part active dans son développement. Pour l’USP, les axes d’actions prioritaires sont: • Création des bases nécessaires: recherche, formation et vulgarisation • Soutien de la mise en œuvre: co­ opération, acquisition commune, mise à disposition d’infrastructures communes (p. ex. pour l’échange et la gestion des données, applications) • Conditions cadres fiables: en particulier clarification des questions relatives à la protection des données, à la propriété des données, à la responsabilité et à l’imposition n de normes.

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Technique agricole

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Interview de Thomas Anken

La technologie au service de l’homme Les progrès technologiques sont spectaculaires dans tous les domaines. Des applications de la téléphonie mobile et un grand nombre de capteurs aident les agriculteurs dans leur travail. Autant dans la production animale que végétale, des données sont enregistrées pour établir la traçabilité ou aider dans la gestion d’exploitation.

D

La Revue UFA s’est intéressée à la numérisation dans le domaine de la recherche. Thomas Anken, responsable du groupe de recherche Systèmes de technique agricole et mécatronique chez Agroscope à Tänikon à bien voulu répondre à quelques questions posées par la Revue UFA.

Revue UFA: Monsieur Anken, que signifie pour Agroscope le terme «Smart Farming»? Thomas Anken: Smart Farming est le synonyme de numérisation dans l’agriculture. Cette technologie est basée sur la saisie de données de systèmes naturels et de machines, relevées par les capteurs les plus divers. Ces données sont la base fondamentale de la numérisation. Une seconde étape est constituée par le transfert et la mise en valeur des données, qui peut être réalisée sur l’ordinateur de l’exploitation ou sur le cloud. L’ob-

jectif consiste à gérer des processus sur la base de ces données. Outre l’optimisation des processus, la documentation de l’ensemble de la production va jouer un rôle essentiel à l’avenir tout en soulageant l’agriculteur dans son travail administratif. Où en est actuellement la recherche dans ce domaine? Anken: Le vingtième anniversaire du robot de traite prouve que l’industrie et la recherche travaillent depuis longtemps sur ce sujet. Actuellement, la recherche avance autant dans le domaine de la production animale (amélioration de la santé, monitoring des performances et de la sélection, réduction d’émissions, optimisation de la consommation d’énergie etc.) que dans la production végétale avec la fumure spécifique ciblée, la variation de la densité de peuplement, les robots de désherbage, le controlled traffic far-

ming etc. Plusieurs projets sont en cours et l’avenir décidera des technologies qui vont s’imposer. Quels sont les axes de recherche pour l’avenir? Anken: Il s’agit de rendre la production agricole plus efficiente tout en réduisant son impact sur l’environnement, de l’adapter encore mieux aux animaux et d’aider l’agriculteur dans son travail. Les approches sont multiples. Certaines prévoient le désherbage par des robots autonomes, une application de produits phytosanitaires spécifique plante par plante ou la réduction du tassement du sol en réalisant des passages fixes dans les cultures (controlled traffic farming). D’autres approches prévoient que les vaches à haute production seront «coachées» comme de vraies sportives et que les problèmes métaboliques ou les baisses de rendement pourront être détectés immédiateLa machine récolte des grains et des données à mettre en valeur. Photo: Claas

Le robot de traite est une application pratique du smart farming depuis des années. Photo: Sandra Frei

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Smart Farming

Technique agricole

Portrait

«Le travail des agricultrices et agriculteurs va certainement beaucoup évoluer»: Thomas Anken. Photo: Verena Säle

ment. Au final, chaque agriculteur rêve de remplir tous ses formulaires par un simple clic d’ordinateur. Qu’est-ce que le Smart Farming apporte à l’agriculture suisse? Anken: Il ne s’agit pas de répondre à une mode passagère, mais bien d’apporter des améliorations en faveur de l’agriculture suisse. Le robot de traite ou les systèmes de guidage de véhicules prouvent que c’est possible. Globalement, l’agriculture doit devenir plus efficiente en limitant les coûts et en ménageant les ressources naturelles. La qualité des produits doit continuer à augmenter et la traçabilité de la production être améliorée et simplifiée. En plus de l’agriculteur, le secteur de la transformation et le consommateur doivent pouvoir bénéficier de cette évolution. Quels avantages peut en tirer l’agriculteur individuel? Anken: Outre des améliorations au niveau de la technique de production, on peut s’attendre à une simplification dans la gestion de l’exploitation ainsi que pour remplir les formulaires officiels utilisés comme relevés de preuves. Les futurs systèmes de gestion d’exploitation («farm management») vont faciliter la gestion de l’exploitation et égale-

ment servir à l’extraction automatique des données enregistrées et exigées. Une flexibilité accrue et le gain de temps sont d’autres éléments dont il faut tenir compte. Quels sont les risques de la numérisation pour l’agriculture/l’agriculteur? Anken: La dépendance envers la technologie, le besoin permanent de courant électrique et l’accès Internet illimité vont augmenter. L’agriculture est ainsi plus exposée aux risques inhérents et à la cybercriminalité. Ces aspects doivent être suivis avec attention. La digitalisation est une grande base de données, à qui appartiennent ces données et qu’en est-il de la sécurité de ces données? Anken: Les données doivent appartenir à l’agriculteur qui doit en garder la responsabilité. Mais à l’ère de Google et Co, la question se pose sur la façon de garantir cette propriété. Il s’agit par exemple de déterminer quelles sont les données qui doivent être transmises à la Confédération ou aux transformateurs de lait et quelles sont celles qui restent exclusivement réservées à l’exploitation. Est-ce qu’il y a un lien entre la numérisation dans d’autres secteurs (indus-

trie, économie) et la numérisation en agriculture? Anken: Oui, clairement. L’agriculture utilise de nombreuses technologies développées initialement pour d’autres secteurs. Sur les machines agricoles, de nombreux capteurs sont identiques à ceux utilisés sur les véhicules utilitaires. L’agriculture bénéficie fortement du développement des smartphones, ordinateurs portables et tablettes, même si ces technologies n’ont jamais été prévues spécifiquement pour l’agriculture. A quoi va ressembler l’agriculture de demain avec ces technologies? Anken: Le travail de l’agricultrice ou de l’agriculteur va certainement beaucoup évoluer. De nombreuses tâches sont réalisées par des machines ou des robots et l’être humain effectuera plutôt des contrôles et de la surveillance comme c’est le cas pour le robot de traite aujourd’hui. Le travail avec le PC ou le Smartphone va prendre de l’importance par rapport aux tâches manuelles. Il est souhaitable que ces applications soient suffisamment conviviales et fiables à l’avenir pour ne pas générer davantage de stress pour l’agriculteur et l’environnement. Au final, ces nouvelles technologies sont censées servir l’homme et non le contraire. n

Thomas Anken a grandi sur une exploitation agricole et dirige depuis 1990 divers projets dans le domaine de la technique agricole chez Agroscope. Il siège au comité du groupement des entrepreneurs de travaux agricoles suisse et entretient des contacts réguliers avec la pratique. Avec son groupe de recherche, il travaille sur des projets concernant les nouvelles technologies d’information et de communication. La lutte automatisée plante par plante contre les rumex (« robot anti-rumex »), le potentiel du Controlled Traffic Farming en Suisse, le côté économique des nouvelles technologies ou l’arrosage automatique, digitalisé des cultures sont des exemples d’activités actuelles.

Auteur Jean-Pierre Burri, Revue UFA, 1510 Moudon L’interview a été réalisé par courriel.

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Technique agricole

Smart Farming

Quel est l’équipement technique des exploitations agricoles suisses?

L

Auteures Katja Heitkämper et Dr Christina Umstätter, Agroscope, 8356 Ettenhausen

e terme « n umérisation » est sur toutes les lèvres. La numérisation s’impose également dans le secteur agricole et de nombreux agriculteurs se posent les questions suivantes: « E st-ce vraiment nécessaire ? Les technologies modernes peuvent-elles m’aider à m’organiser de manière plus efficace, plus simple et plus économique ? Les outils de planification disponibles se traduisent-ils par une diminution du temps de travail ou sont-ils juste une source de stress supplémentaire ? » Pour savoir si l’investissement envisagé dans les technologies modernes contribuera à réduire effectivement la charge en travail et dans quelle mesure, il convient de s’appuyer sur des outils de planification de gestion du travail tel le logiciel « B udget de

travail Tänikon » . A l’aide de ce budget de travail, l’agriculteur dispose de chiffres-clés détaillés. L’agriculteur sera ainsi en mesure d’identifier les points faibles et d’optimiser les processus, pour utiliser au mieux le travail, qui est une ressource limitée et onéreuse. Les chiffres-clés concernant l’efficacité du travail sont une donnée de base essentielle pour calculer les coûts de production et planifier la maind’œuvre disponible. Agroscope prévoit d’organiser au mois de novembre un sondage écrit sur la situation actuelle concernant la mécanisation et la numérisation dans les exploitations agricoles. Les détails du sondage et le moment où il sera organisé ont été discutés au préalable avec l’Office fédéral de

Photo: Gabriela Brändle, Agroscope

l’agriculture et l’Office fédéral de la statistique, avec le soutien de l’USP. Suite à cela, le contenu du sondage a été structuré de manière à éviter des doublons. Ce sondage a pour objectif de mettre à la disposition des utilisateurs travaillant dans la pratique, la vulgarisation, la formation et la recherche des chiffres-clés actuels dans le domaine de la gestion du travail, en ligne et gratuitement. Agroscope remercie les agriculteurs de bien vouloir répondre au sondage envoyé prochainement et de l’aider ◾ dans sa tâche.

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Production végétale

Protection anti-insectes

Couverture totale sous filet des vergers de fruitiers à pépins Diana Zwahlen

Thomas Kuster

Alors que les filets latéraux anti-grêle sont déjà utilisés par endroits dans les vergers de fruits à pépins, on ne dispose de guère d’expérience avec la pose de filets latéraux anti-insectes. De premières observations d’Agroscope montrent l’utilité de cette mesure, mais aussi les défis qu’elle peut poser.

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Production végétale

A

grêle en haut et anti-insectes sur les côtés). L’autre moitié ne l’est que par un filet anti-grêle et sert de témoin (voir photo).

Les parcelles expérimentales L’une des parcelles expérimentales avec les variétés Boskoop, Jonagold, Modi et Bonita (jusqu’en 2016 Red Love) se trouve à Güttingen (TG), la taille des mailles étant ici de 3,5 × 4 mm. L’autre parcelle d’essai se trouve à Horgen (ZH), avec les variétés Opal et Milwa-Diwa. Les filets latéraux ont ici un maillage plus fin (1,35 × 1,35 mm). Dans les deux vergers, une moitié est totalement recouverte de filets (protection anti-

Résultats Comme avec les filets anti-grêle latéraux, les dégâts causés aux fruits par le carpocapse ont été nettement réduits par les filets anti-insectes latéraux. Les premières observations indiquent que les filets à maillage plus fin réduisent aussi les attaques de plus petits insectes nuisibles. Les dégâts dus à la petite tordeuse des fruits étaient nettement moins importants dans les deux parcelles expérimentales que dans les parcelles témoins sans filet latéral (filet antigrêle en haut seulement). Un filet à mailles de 1,35 × 1,35 mm s’est révélé plus efficace qu’un filet anti-insectes latéral plus grossier (mailles de 3,5 × 4 mm). Les attaques d’hyponomeutes, d’hoplocampes, de la tordeuse térébrante du fruit et du psylle printanier du pommier étaient également plus fortes dans les témoins non équipés. Si la couverture totale a donc eu un effet positif contre ces ravageurs, des difficultés sont en revanche apparues pour les ravageurs assez petits pour traverser le filet, mais dont les ennemis naturels étaient retenus par le filet. On a par exemple observé une

la différence des vergers de fruitiers à noyau, les parcelles d’arbres fruitiers à pépins totalement recouvertes de filets sont encore plutôt rares. Sur certains sites on utilise certes des filets latéraux anti-grêle, par exemple pour empêcher la pénétration des hannetons, pour exclure les pollinisateurs contaminés par le feu bactérien ou pour optimiser l’effet de confusion contre le carpocapse. Les filets latéraux anti-insectes à maillage plus fin ne sont par contre pas encore répandus. Agroscope a étudié pendant plusieurs années, dans deux parcelles de pommiers, l’impact de filets latéraux à maillage fin sur les ravageurs et les auxiliaires. Ces dernières années, leur influence sur le microclimat ainsi que sur la croissance et la qualité des récoltes a également été analysé.

Colonie de pucerons lanigères parasités.

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Production végétale

3.5

■ sans filet latéral ■ avec filet latéral

% Infestation

3 2.5 2 1.5 1 0.5 0

Dégâts Carpocapse Petite précoces des pommes tordeuse

Graph. 2: Infestation par des ravageurs définis en 2017 à Horgen lors du contrôle après floraison. L’infestation se rapporte au pourcentage d’arbres touchés. 3.5

■ sans filet latéral ■ avec filet latéral

3

Contrôler l’infestation Dans les vergers de pommiers, la couverture intégrale est, selon la finesse du maillage, une bonne alternative ou un complément utile à la protection chimique contre certains ravageurs tels que le carpocapse des pommes, la petite tordeuse des fruits ou l’hoplocampe. Elle peut permettre de réduire les pulvérisations d’insecticides et augmenter la sécurité des récoltes. La pose de filets latéraux ne garantit toutefois pas l’exclusion des ravageurs. Un suivi régulier pour la détection des attaques reste très important. Les petits ravageurs comme les aphidés et les pucerons lanigères du pommier méritent qu’on leur accorde une attention particulière, car ils ne sont pas retenus par les filets latéraux et peuvent facilement se développer à l’intérieur de l’espace sous filet. S’agissant de la croissance des fruits, de la qualité et de l’ampleur de la récolte, une couverture totale ne semble pas avoir d’impact négatif. Aucune différence n’a été observée non plus concernant les maladies. Un grand nombre de ces observations doivent toutefois encore être confirmées ou confortées ces prochaines années par des études n supplémentaires.

Aphidée Anthode la pomme nomes

2.5 2 1.5 1 0.5 0 Puceron cendré du pommier Pucerons lanigères Hyponomeutes

Graph. 3: Humidité de l’air relative et température, moyenne mensuelle, entre la fermeture du filet jusqu’à la récolte en 2016, parcelle de Horgen ZH. 90

25

■ ■ sans filet latéral ■ ■ avec filet latéral

80 15 70

60 Avril Mai Juin Juillet Août Sept.

Température de l’air [°C]

Conditions locales Pour certains ravageurs et auxiliaires, les effets de la couverture totale différaient entre les deux parcelles expérimentales. De même, les conclusions des expériences réalisées avec des systèmes similaires à l’étranger ne sont pas toujours absolument claires et se contredisent parfois. Cela laisse supposer que les conditions locales peuvent influencer les effets d’une couverture totale sur les populations de ravageurs et d’auxiliaires. Il est donc important d’évaluer chaque verger séparément et d’adapter la stratégie au site.

Graph. 1: Infestation par des ravageurs définis, en 2017 sur la parcelle de Horgen lors du contrôle final (fruits). La pullulation d’aphidés résulte de l’infestation par le puceron cendré du pommier.

% Infestation

Et les auxiliaires? S’agissant des auxiliaires tels les acariens prédateurs, les araignées et les syrphes, l’effet tendanciel des filets anti-insectes latéraux ne ressort pas clairement. Au fil des ans et des saisons, les auxiliaires étaient autant présents à l’intérieur des vergers totalement couverts que dans les vergers témoins sans filet latéral. Les problèmes engendrés par les aphidés et les pucerons lanigères à l’intérieur des filets pourraient éventuellement provenir d’une migration et d’un développement retardés des auxiliaires.

Microclimat et qualité Pour étudier de possibles effets indésirables des filets anti-insectes latéraux, on a effectué des relevés sur le microclimat du verger avec le filet à maillage plus fin en 2015 et en 2016. Par ailleurs, divers paramètres relatifs à la physiologie et à la qualité de la récolte ont été mesurés et comparés avec le témoin sans filet latéral. Mis à part son effet sur le vent, le filet latéral n’a eu qu’une influence minime sur le microclimat. En 2016, les filets latéraux ont réduit la force du vent de 34,1 %. La température de l’air n’a augmenté que de 0,8° C en moyenne, l’humidité de l’air de 3,2 % (graphique 2). Les résultats de 2015 étaient comparables. Aucune différence notable n’a pu être constatée concernant la croissance des fruits, la photosynthèse, l’ampleur et la qualité de la récolte.

Humidité relative de l’air [%]

plus forte pullulation d’aphidés (notamment du puceron vert du pommier et du puceron cendré du pommier). De plus, dans la parcelle de Horgen (ZH), les attaques de pucerons lanigères (voir photo) et les cas d’érinose étaient considérablement plus importantes lors d’une couverture totale. Il faut s’attendre à des constats similaires si les ravageurs s’introduisent dans les parcelles avant la fermeture des filets ou par des trous dans les filets. A l’intérieur des vergers au bénéfice d’une couverture totale, on a par exemple recensé un nombre de geometridae un peu supérieur à celui des vergers exempts de filets latéraux, probablement en raison de la disparition du contrôle par les passereaux. Les attaques de quelques ravageurs et auxiliaires en 2017 dans le verger de Horgen sont illustrées dans les graphiques 1 et 2.

5

Auteurs Diana Zwahlen et Thomas Kuster Agroscope, 8820 Wädenswil Photo Diana Zwahlen

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Production végetale

Pommes de terre

Perspectives pour la campagne 2018 Après deux très mauvaises années, la récolte de pommes de terre peut être qualifiée de moyenne à bonne en 2017. Les plants issus de la multiplication indigène montrent une belle qualité extérieure. Cependant, la pression des virus ainsi que la part de tubercules atteints sont nettement plus élevées que les années précédentes.

Patrick Kreienbühl

La récolte de pommes de terre 2017 a été meilleure qu’en 2016. Photo: Anliker Landtechnik AG

L

e printemps dernier, les conditions de plantation ont été excellentes et selon le canal de commercialisation échelonnées dans le temps. Néanmoins, le coup de froid de la fin avril, accompagné par endroits de neige et de gel, a retardé le développement des pommes de

terre précoces et entravé la croissance des autres variétés qui avaient déjà levé. Les températures basses pourraient être une des principales causes du nombre de tubercules souvent inférieur à la moyenne. Les conséquences pour la récolte 2017 sont les suivantes:

• plants: pourcentage de petits calibres nettement inférieur aux années précédentes • pommes de terre précoces: belle marchandise homogène • variétés à chair ferme: très faible pourcentage de Raclette et problème des sur-calibres • variétés farineuses: bons rendements, avec en partie des sur-calibres • variétés pour chips: bons rendements, faible pourcentage de sous-calibres pour toutes les variétés • variétés à frites: bons rendements, avec souvent de gros tubercules. La teneur en amidon d’une partie des variétés destinées à la transformation est un peu faible. La récolte a été retardée d’une à deux semaines par rapport aux années précédentes. L’évolution des températures est décisive pour la suite de la récolte et pour le stockage. La récolte et la manipulation par températures trop basses peuvent provoquer des taches bleues et des dommages dus aux chocs. Il faut donc y aller avec douceur, voire interrompre le travail. Production de plants 2017 D’après les relevés de Swisssem, la production de plants est quantitativement bonne. Dans certains groupes variétaux, on constate toutefois des différences entre l’offre et la demande d’une variété à l’autre. Une partie des lots sont superficiellement atteints de gale commune, mais la gale poudreuse, nettement plus problématique, n’a pas été détectée par les analyses d’Agroscope. Le pourcentage plus élevé de conta-

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Planification des cultures 2018: recommandations et disponibilité des plants Consommation Le marché de la consommation est en léger recul. La bonne récolte 2017 permettra au commerce d’aborder 2018 avec des stocks bien remplis. La culture des variétés précoces mais aussi à chair ferme doit être réduite de manière importante dans le canal fenaco Produits du sol. La structure variétale peut varier en fonction du site de conditionnement.

Transformation Les besoins prévisibles de LANDI pour la culture seront connus cet automne. Ils seront légèrement réduits par rapport à 2017, conformément aux possibilités d’écoulement. Le principal enjeu consistera à répartir les cultures en fonction des besoins de l’industrie, des infrastructures de stockage disponibles et de la disposition à cultiver dans les régions.

Variétés précoces Il faut réduire légèrement les surfaces sous plastique des variétés Agata, Lady Christl et Annabelle en raison du bon approvisionnement en marchandise de garde. Comme la récolte 2017 permet d’assurer

l’approvisionnement en variétés farineuses, les surfaces sous plastique agrandies ces deux dernières années (Concordia en particulier) devront être réduites en 2018.

Variétés à chair ferme L’Annabelle reste la principale variété précoce. La Venezia et la Jazzy complètent l’assortiment au début de la phase de stockage. Durant la seconde moitié de la saison, ce sont surtout les variétés Erika et Ditta, et dans une moindre mesure la Gourmandine, qui dominent. La part de Charlotte est encore réduite et seule une très faible quantité est stockée. La culture de Queen Anne sera très restreinte.

Variétés farineuses En début de saison, la Lady Felicia et surtout la Concordia sont recherchées. Puis, la Jelly, la Challenger et la Marabel viennent compléter l’assortiment. La Victoria reste la variété principale. La Bintje est toujours très appréciée et enregistre de bonnes ventes. Par contre, les chances de commercialisation des variétés à peau rouge Laura et Désirée sont moins réjouissantes.

Variétés à frites L’Agria restera la principale variété de ce segment en 2018. Dans ce segment, elle est suivie par les variétés Markies et Fontane. Les surfaces de ce dernier ne pourront en aucun cas être augmentées. La Lady Anna vient s’ajouter à la liste des variétés à tubercule jaune ou jaune clair. L’année prochaine, la culture de l’Ivory Russet, nouvelle sur la liste, complètera l’Innovator pour frigemo. Le principal atout de cette variété réside dans sa bonne résistance au virus rattle du tabac. Il y a deux ans, ce virus a entraîné des problèmes de taches de rouille sur Innovator.

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Variétés pour chips La Lady Rosetta, cultivée sous plastique puis en plein champ, est transformée de mi-juin à début octobre. La Kiebitz, ajoutée à la liste l’année dernière, et l’Osira, nouvellement inscrite, sont ensuite transformées en plus petites quantités. Viennent ensuite les variétés de garde Hermes, Pirol, Lady Claire, Panda, Verdi ainsi que la Figaro, nouvellement inscrite.

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mination virale est frappant. Il a provoqué cette année un nombre plus élevé de refus pour certaines variétés sensibles. Les plants sont refusés lorsque le taux de contamination dépasse 10  % . Conditions de livraison Le prix de base est valable pour les commandes jusqu’au 10 novembre compris, pour livraison à la fin novembre. Un supplément de CHF 5.–/100 kg est accordé pour les commandes à partir du 13 novembre pour livraison jusqu’au 22 décembre. Le supplément s’élèvera à CHF 13.– /100 kg pour les livraisons effectuées après Nouvel An.

Echelonnements quantitatifs • Les plants de calibre normal peuvent aussi être commandés en BigBag de 1100 kg. • Echelonnement quantitatif en paloxes: prix échelonné pour les commandes supérieures à 3300 kg/lot. • Les plants traités de calibre normal sont proposés en paloxes ou en sacs à partir de 750 kg. • Les petits calibres sont prioritairement réservés aux commandes en paloxes. • Les sacs de 25 kg des variétés de consommation de calibre normal sont proposés en trois échelons quantitatifs (moins de 250 kg, entre 250 kg et 750 kg, plus de 750 kg).

• Les sacs de 25 kg des variétés destinées à la transformation n’étant guère demandés, une livraison est possible à partir de 750 kg. Nouvelles variétés La variété Queen Anne est disponible sur la liste comme variété à chair ferme. Quelques nouvelles variétés sont nouvellement inscrites en industrie: Ivory Russet et Lady Anna pour le segment «frite» ainsi que Figaro et Osira n pour le secteur chips.

Auteur Patrick Kreienbühl, GPM Plants de pomme de terre, fenaco Produits du sol, 3001 Berne

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Page Bio

Approvisionnement en azote

Engrais organiques: rendement et qualité L’azote est essentiel pour les plantes. En complément des engrais de ferme, des apports d’engrais organiques du commerce s’avèrent souvent utiles. Le moment de l’épandage est décisif pour que la plante puisse utiliser l’azote apporté par l’engrais.

Antonin Etter

Un sol vivant est capital pour l’approvisionnement des plantes en substances nutritives. Les organismes de taille plus ou moins petite colonisant le sol transforment la matière organique et sont responsables de la minéralisation des substances nutritives, qui peuvent dès lors être assimilées par les plantes. Quantité et qualité L’azote est l’un des principaux nutriments des plantes et a un impact décisif sur le rendement. Dans l’agriculture biologique, un bon approvisionnement en azote passe par l’épandage d’engrais de ferme ou par le semis de légumineuses. L’utilisation d’engrais organiques du commerce s’avère judicieuse pour compléter les engrais de ferme. Un bon approvisionnement en azote déterminera non seulement le rendement, mais aussi la qualité. Depuis la récolte 2016, le blé panifiable bio bénéficie également de paiements à la protéine: une teneur en protéine de plus de 13% donne lieu à des suppléments et une teneur inférieure à 12% à des déductions de prix. Il est donc important de s’assurer d’une teneur en protéine suffisante via des apports azotés appropriés. Engrais organiques du commerce Tout comme les engrais de ferme, les effluents de biogaz et les composts, les constituants des engrais organiques ne sont pas directement disponibles. Ils doivent d’abord être minéralisés. Leur efficacité est en l’occurrence tributaire d’un sol vivant, d’une bonne structure pédolo-

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gique, d’une humidité suffisante et de températures clémentes. La gamme est variée. Les différents produits contiennent notamment, parmi les nombreux ingrédients entrant dans leur composition, du fumier de volaille, de la farine de plumes, de poils, des copeaux de corne et des vinasses. La liste des intrants du FiBL mentionne tous les intrants autorisés en bio. Les différents engrais se distinguent entre eux par leur vitesse de minéralisation. Le fumier de volaille et les farines animales sont rapidement minéralisés: 40 à 80% de l’azote organique est transformé au cours des premiers mois après l’épandage. Le fumier de bovins nécessite une période de végétation pour libérer 20 à 40% de l’azote. Pour le compost, la minéralisation prend beaucoup de temps: 15% seulement de l’azote est transformé durant la première année.

L’utilisation d’engrais organiques s’avère indispensable pour les cultures céréalières et les cultures sarclées, alors que les légumineuses ne nécessitent généralement pas de fumure. Outre l’épandage d’engrais organiques du commerce, d’autres fac-

Epandage Quand on utilise des engrais organiques, on doit observer la durée de minéralisation. L’engrais doit être épandu suffisamment tôt pour que l’azote soit disponible lorsque les plantes en ont besoin. De manière générale, il est recommandé d’en appliquer environ la moitié en automne et l’autre moitié au printemps (attention: en cas de pression élevée des adventices, il est préférable d’attendre le printemps). Pour être plus rapidement mis en valeur au printemps, l’engrais devrait être incorporé dans le sol après l’épandage, par exemple à la herse étrille ou herse rotative.

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Page Bio Tableau 2: Engrais azotés et complets recommandés Produit

Teneurs

Description

N

P2O5

K2O

Mg

Matière organique

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4.5

3.5

1.9

0.7

50

Engrais organique NPK pelletisé à base de fumier de volaille.

Vivasol

5

2

2

0.5

69

Engrais organique NPK pelletisé à base de fumier de volaille.

Landor N-Bio

12

70

Engrais organique azoté pelletisé, à action rapide, à base de fumier de volaille.

Azoplum

13

75

Engrais organique azoté à base de farine de plumes. Spécialement pour grandes cultures et cultures maraîchères. Forte teneur en azote.

teurs ont leur importance pour nourrir les plantes. Ainsi, la culture de légumineuses et les engrais verts apportent également de l’azote au sol. Ils contribuent en outre à la formation de l’humus et augmentent la n vie du sol.

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Production végétale

Plan d’action Produits phytosanitaires

Diviser le risque par deux Le plan d’action Produits phytosanitaires a été adopté. Il comporte diverses mesures portant sur la réduction des risques liés aux produits phytosanitaires. Quels seront les changements pour les agriculteurs?

L

e 6 septembre 2017, le Conseil fédéral a adopté le plan d’action visant à la réduction des risques et à l’utilisation durable des produits phytosanitaires. Ce plan doit permettre de réduire de moitié les risques liés aux produits phytosanitaires, afin de protéger à long terme l’être humain et l’environnement des effets négatifs de ces substances. Parallèlement, des stratégies de protection des plantes efficaces doivent être développées pour que les conséquences économiques soient aussi faibles que possible pour l’agriculture. Différents objectifs sont définis dans le plan d’action. L’utilisation de produits phytosanitaires présentant un potentiel de risque particulier doit ainsi être réduite de 30 % d’ici 2027. Durant la même période, les émissions de produits phytosanitaires doivent diminuer de 25 % . Pour pouvoir atteindre ces objectifs, quelque 50 mesures ont été fixées dans le plan d’action. Quelques-unes d’entre elles sont présentées ci-après avec leurs objectifs (liste non exhaustive). Utilisation réduite d’herbicides La renonciation complète ou partielle aux herbicides doit être encouragée dans le cadre des paiements directs dès 2020. En outre, de nouveaux programmes visant à encourager la réduction/renonciation aux herbicides, similaires aux programmes extenso déjà existants, doivent aussi être mis en place. Le désherbage mécanique et les sous-semis doivent être davantage privilégiés dans diverses grandes cultures. Dans quelques cultures, les applications d’herbicides peuvent

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être limitées à des traitements en bande. Adapter le dosage à la surface foliaire Dès 2018, la quantité de bouillie devra être adaptée à la surface du feuillage à protéger dans les cultures verticales (fruits, petits fruits et vigne). Des essais d’Agroscope ont ainsi montré que plus de 20 % de bouillie, en moyenne, peuvent être économisés en viticulture comparé au dosage à l’hectare.

bement des voies de passage, l’enherbement entre les rangs, le travail de conservation du sol et les bordures tampon d’une largeur supérieure à 6 m. Formation continue obligatoire L’acquisition de produits phytosanitaires destinés à une utilisation professionnelle ne sera possible qu’avec un permis spécial émis sous forme de

Nettoyage interne des pulvérisateurs L’achat de systèmes de nettoyages internes en continu pour les pulvérisateurs sera encouragé dès 2017 par l’intermédiaire des paiements directs. Lorsque ce soutien aura pris fin, l’utilisation d’une telle installation sera obligatoire dans les per. Le nettoyage interne des pulvérisateurs au champ doit permettre de diminuer les apports de produits phytosanitaires dans les cours d’eau suite à un nettoyage inadéquat à la ferme (en raison, par exemple, d’un système d’évacuation des eaux mal conçu). Réduire le ruissellement Dès 2018, des prescriptions d’utilisation plus strictes seront valables pour les produits phytosanitaires dont le risque de ruissellement est élevé. Les mesures afférentes seront fixées dans le cadre de l’homologation des produits concernés. Les apports dans les eaux superficielles via le ruissellement doivent ainsi être réduits de 80 % . Parmi les mesures possibles figurent l’enherREVUE UFA  10 | 2017


Production végétale carte. Un tel système devra être introduit d’ici fin 2025 et la validité du permis sera limitée à cinq ans. Suivre une formation continue sera la condition sine qua non à une prolongation du permis. Les utilisateurs resteront ainsi informés de l’évolution des prescriptions et des technologies. Dès 2025, des cours de perfectionnement seront aussi obligatoires pour les vendeurs de produits phytosanitaires. Pulvérisateurs à longue portée La dérive est plus importante avec les pulvérisateurs à longue portée (guns et canons) qu’avec d’autres appareils. A l’avenir, l’utilisation de tels pulvérisateurs ne devra pas entraîner de risques plus élevés pour l’environnement qu’avec d’autres appareils. Les directives afférentes devront être établies d’ici à 2020.

Elles pourront comprendre des mesures de réduction de la dérive, telles que le traitement dans la direction de la parcelle ou la définition d’une force du vent maximale jusqu’à laquelle un traitement est autorisé. Utilisation non professionnelle de produits phytosanitaires Les utilisateurs amateurs ne devront à l’avenir avoir accès qu’à des produits autorisés pour une utilisation non professionnelle. Dès 2018, une liste des produits phytosanitaires autorisés sera publiée. L’homologation de produits phytosanitaires destinés à un usage non professionnel devra être plus fortement limitée d’ici à fin 2022. Nouvelles technologies et modèles prévisionnels La recherche d’alternatives aux produits phytosanitaires chimiques doit

être renforcée. La protection phytosanitaire intégrée doit également être développée. Le plan d’action prévoit aussi d’encourager le développement de techniques d’application réduisant les émissions. Par ailleurs, une plateforme d’alerte doit être mise sur pied d’ici à 2022, afin de pouvoir mieux prévoir l’apparition de maladies et de ravageurs. Mesures existantes Des mesures déjà existantes visant à réduire les risques des produits phytosanitaires figurent également dans le plan d’action et doivent continuer d’être optimisées. Parmi elles figurent par exemple le contrôle des produits phytosanitaires homologués et la sélection de variétés résistantes. n

Le plan d’action Produits phytosanitaires prévoit des mesures pour réduire les risques liés à ces produits. Photo: Amazone

Auteure Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour REVUE UFA  10 | 2017 49


Production végétale

Actualités sur la fumure

Se tenir informé Le bulletin d’information « FERTI-info » est le nouveau service de Landor. Il informe des actualités en production végétale et sur le marché des engrais. Il promulgue de nombreux conseils utiles, principalement sur la fertilisation.

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es conditions climatiques et environnementales contraignent souvent les agriculteurs à prendre des décisions rapidement et à être toujours très flexibles. La nou-

Grâce à la version mobile de FERTI-Info, accédez aux informations en un coup d’œil même lorsque vous êtes en déplacement.

velle newsletter de Landor les épaule en leur fournissant des informations actuelles sur l’entretien de la fertilité des sols et la fumure. Informations production végétale très actuelles La newsletter « F ERTI-info » est envoyée régulièrement par e-mail pendant la période de végétation. L’agriculteur reçoit ainsi des informations importantes, dans des délais très courts, qui lui permettent de réagir correctement aux conditions météorologiques actuelles. Par exemple, face à un phénomène tel que les gelées tardives survenues au printemps 2017, l’agriculteur saura immédiatement s’il est nécessaire d’adapter sa fertilisation sur les cultures détériorées, et de quelle manière. Le service touche à tous les types de culture – céréalière, frutière, maraîchère ou viticole – et de production, tel le bio. Autres informations utiles Le service ne se limite pas seulement aux aspects météorologiques, mais traite aussi d’autres sujets tels que les prix des engrais, les actions spéciales et présente de nouveaux produits innovants. De plus, elle annonce les prochaines visites de culture et les rencontres interrégionales pour la production végétale. En un seul clic, vous pouvez inscrire la date dans votre calendrier. Pratique ! Les articles vont directement à l’essentiel. En cliquant sur le pouce, le lecteur peut indiquer les articles qui lui ont particulièrement plu. Elle fournit les coordonnées du conseiller régional responsable, à qui l’on peut s’adresser en cas de question.

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Le nouveau service de Landor vous offre… • L’actualité concernant la fumure pour tous les types de culture pendant la saison • Des informations concernant le marché des engrais, les actions, les nouveaux produits et les innovations • Une présentation concise et claire incluant des photos • Des informations qui s’adressent à tous les types de production • Un lien direct avec votre conseiller • L’envoi gratuit par e-mail

La version pour smartphone complète la version Internet et assure un accès facile et clair aux informations lorsqu’on est en déplacement. Pour s’abonner à la newsletter, il suffit de se rendre sur www.landor.ch. A ce propos, notre site Internet a été entièrement remanié ! Outre sa présentation moderne, nous avons aussi amélioré la navigation. Les anciennes rubriques ont été remaniées et de nouvelles fonctions ont été ajoutées: on y trouve de nombreuses informations techniques et des outils utiles telle une calculatrice de chaulage; il est possible de trier les engrais par substances nutritives et de n demander une offre en ligne.

Auteure Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour Inscription à FERTI-Info sur www.landor.ch REVUE UFA  10 | 2017


Production végétale

Pollinisation par les abeilles Alors que l’importance de la pollinisation par les insectes pour la production fruitière est bien connue depuis longtemps, on a accordé jusqu’ici moins d’attention à la dépendance des grandes cultures à la pollinisation. Pourtant, une pollinisation optimale permet d’augmenter le rendement et la qualité du colza, du tournesol et des féveroles également . En Suisse, près de 50 000 ha de cultures dépendent de la pollinisation par les abeilles dont 38  000  ha de grandes cultures, 10 000 ha de fruits et 3200 ha de baies. Bien qu’ils

Bonne qualité des céréales Les résultats des analyses réalisées par swiss granum sont positifs. Malgré des teneurs en gluten humide inférieures à l’année dernière, la moyenne 2017 reste supérieure à celle des cinq dernières années. Les teneurs en gluten humide (à 0 minute) varient cette année entre 26,9 % et 35,6 % . Avec 30,6 % , la moyenne 2017 est inférieure de 1,4 unité à la moyenne 2016, mais reste supérieure de 1,7 unité à celle des cinq dernières années. Comme les années précédentes, Arina réa­lise le meilleur résultat avec 35,3  % en moyenne (2016: 35,5 % ). Elle est suivie par Runal 32,0 % , Ch Camedo 30,8 % et Ch Claro 30,7 % (2016:  32,9 %, 33,5 % et 32,9 % ). Avec 29,4 % (2016: 30,6 % ), Ch Nara se distingue par une moyenne légèrement inférieure aux autres variétés analysées de classe Top. Les variétés Forel et Zinal sont situées un cran au-dessous, avec 28,2 % et 27,7 % (2016: 29,2 % et 29,1 % ). Comme déjà observé par le passé, des moyennes supérieures ont été obtenues dans les régions d’altitude et de Suisse orientale. swiss granum

soient moins importants du point de vue de la surface, les fruits et les baies créent une forte valeur ajoutée et sont en même temps fortement dépendants de la pollinisation par les insectes. Pour la première fois en Suisse, le chercheur d’Agroscope Louis Sutter a calculé la valeur directe de la pollinisation des abeilles mellifères et sauvages. Il

Biodiversité La diversité de la faune, de la flore et des autres organismes, leurs milieux naturels et leurs interactions – soit la biodiversité – sont soumis à une rude pression en Suisse. Le recul de la biodiversité est dû au mitage du territoire, au morcellement des milieux naturels par les infrastructures ou à l’agriculture intensive. Or la biodiversité joue un rôle central dans le maintien de nos ressources fondamentales. En plus de cela, la biodiversité est importante pour l’économie. Le plan d’action en faveur de la biodiversité adopté par le Conseil fédéral le 6 septembre dernier comprend 26 mesures pour la préservation et le développement des espèces et de leurs milieux naturels. Conseil fédéral

Lutte contre le scarabée japonais l’estime à environ 350 millions de francs par année. Il n’y a pas partout suffisamment d’abeilles mellifères pour assurer la pollinisation, même si leur répartition à l’échelon national est plutôt bonne. Selon L. Sutter, des mesures agricoles permettent de promouvoir les pollinisateurs. « L es abeilles ont besoin de possibilités de nidification et d’hivernage ainsi que d’une offre en nourriture variée et continue, que l’on peut atteindre au travers de jachères florales, de haies ou de bandes fleuries. » Agroscope

Empoisonnements d’abeilles Selon l’association faitière des apiculteurs apisuisse, en 2017 le nombre d’empoisonnements d’abeilles par les produits phytosanitaires a été nettement plus élevé que la moyenne. « C ette année, plus de 20 cas douteux nous ont déjà été signalés et dans 13 d’entre eux, les analyses de laboratoire ont prouvé un empoisonnement pas des produits phytosanitaires » , déclare Anja Ebener, responsable du Service sanitaire apicole (SSA), préoccupée par la situation. Les empoisonnements d’abeilles sont principalement découverts chez les abeilles mellifères. Leurs grandes colonies sont en effet abritées dans des ruches, devant lesquelles les abeilles mortes s’accumulent. En revanche, les empoisonnements d’abeilles sauvages, vivant très majoritairement en solitaire ou en petites colonies, passent la plupart du temps inaperçus. Mais on peut partir du principe que dans les zones où des abeilles mellifères sont empoisonnées, leurs cousines sauvages sont également touchées. Apisuisse

Cette année, en juin, le scarabée japonais (Popillia japonica) a été identifié pour la première fois en Suisse au Tessin. Cet insecte est considéré comme un organisme de quarantaine et implique une lutte obligatoire. Afin de maîtriser ce ravageur, deux chercheurs d’Agroscope, Giselher Grabenweger et Franco Widmer, ont réalisé des tests contre le ravageur à l’aide de champignons qui infectent les insectes. Depuis plusieurs années, cette méthode respectueuse de l’environnement est employée avec succès pour contrôler les vers blancs voraces du hanneton commun, du hanneton de la St-Jean et du hanneton horticole. Agroscope a beaucoup d’expérience dans ce domaine et possède une grande collection de souches de champignons indigènes qui sont utilisés pour lutter contre différents ravageurs. Des scarabées capturés sur le territoire italien ont été amenés à la station de recherche d’Agroscope à Zurich. Ils ont été placés dans une cabine spécialement conçue pour les organismes de quarantaine et infectés par des champignons issus de la collection de souches d’Agroscope. En l’espace de quelques jours, presque tous les s c a ra b é e s j a p o n a i s é t a i e n t morts. En 2018, les scientifiques d’Agroscope testeront en collaboration avec l’OFAG, le canton du Tessin et leurs collègues italiens si cette approche peut être mise en pratique. Agrosope

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Production végétale

Nouvelles méthodes de sélection végétale

Génie génétique ou pas ? De nouvelles techniques de sélection végétale font l’objet d’un débat. Elles modifient certes le génome des plantes, mais les nouvelles variétés créées ne diffèrent pas de celles issues de croisements naturels. Il n’existe actuellement aucune règle établissant si ces plantes sont soumises à la loi sur le génie génétique ou pas.

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Définition de l’OGM La loi sur le génie génétique définit l’OGM (organisme génétiquement modifié) de la manière suivante: « Par organisme génétiquement modifié, on entend tout organisme dont le matériel génétique a subi une modification qui ne se produit pas naturellement, ni par multiplication ni par recombinaison naturelle. » (Art. 5, al. 2)

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es nouvelles variétés de plantes doivent être des championnes. On exige d’elles des rendements élevés et stables, de la robustesse et la résistance aux ravageurs et aux maladies. Elles doivent par ailleurs ménager les ressources et être adaptées au site. Et satisfaire en outre des exigences qualitatives en matière de constituants et de goût. Adapter une plante aux désirs de l’homme est un processus long et coûteux. Ces dernières années, de nouvelles techniques sont venues compléter les méthodes de sélection classiques, permettant d’accélérer et de simplifier le processus. Méthodes classiques Les plantes sauvages ont souvent des propriétés qui manquent aux plantes cultivées. Cela peut être une résistance à un champignon parasite. Dans la sélection classique, on croise des plantes sauvages apparentées avec des plantes cultivées. Leurs descendants sont ensuite sélectionnés en fonction des propriétés recherchées. Comme ces descendants mélangent les gènes des deux parents, on y trouve aussi des propriétés de la plante sauvage que l’on ne souhaite pas conserver. Ces indésirables doivent être éliminées par rétrocroisement, sans que la plante perde la résistance acquise par croisement. Ce processus est long: le développement d’une nouvelle variété par croisement et sélection demande en moyenne entre dix et vingt ans. D’autres méthodes qui se sont imposées sont la sélection hybride et la sélection par mutation. Dans cette dernière, des mutations aléatoires

sont provoquées par irradiation ou au moyen de produits chimiques. Sélection à l’aide de marqueurs Pour épauler la sélection végétale classique, on utilise des technologies modernes. Dans la sélection classique, on cultive les descendants en plein champ et on évalue le résultat. Maintenant, on prélève des échantillons de feuilles sur chaque plante, dont on analyse l’ADN en laboratoire à l’aide de marqueurs moléculaires. Un marqueur est une séquence du génome de la plante que l’on peut mettre en évidence plus facilement qu’un gène. Ces marqueurs simplifient la recherche d’un gène responsable d’une certaine caractéristique, par exemple la résistance à une maladie fongique. On peut ainsi utiliser pour la poursuite de la sélection uniquement des plantes qui possèdent la caractéristique souhaitée. La sélection assistée par marqueurs ne modifie pas le patrimoine génétique de la plante. La technique permet de définir rapidement ses caractéristiques, rendant la sélection plus efficiente. Les personnes critiques à l’égard du génie génétique signalent toutefois que les marqueurs utilisés sont souvent produits à l’aide d’organismes génétiquement modifiés. Génie génétique Avec le génie génétique, on introduit de nouveaux gènes dans l’ADN de la plante. En l’occurrence, les barrières naturelles empêchant le croisement interspécifique sont franchies. Cela signifie que les gènes possédant les propriétés souhaitées peuvent provenir d’autres espèces de plantes ou d’autres organismes comme les bac-

téries. Il existe diverses méthodes de transgenèse. Mais pour toutes, il est indispensable d’identifier et d’isoler le gène avant de le transplanter. Un exemple bien connu de plante transgénique est le maïs Bt, qui résiste à la pyrale du maïs parce qu’on lui a implanté des gènes provenant de la bactérie Bacillus thuringiensis. Cette variété de maïs est surtout cultivée aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, et dans une moindre mesure dans certains pays européens. En Suisse, la culture des plantes génétiquement modifiées est interdite. Un moratoire est en vigueur jusqu’en 2021. Les essais avec des organismes génétiquement modifiés (OGM) à des fins de recherche doivent bénéficier d’une Auteurisation de la Confédération. Par ailleurs, les produits obtenus à partir d’OGM doivent être déclarés. Nouvelles méthodes Ces dernières années, le développement de nouvelles méthodes de sélection végétale a beaucoup progressé. Cette dénomination regroupe diverses techniques, recourant toutes à l’information génétique. Ces derniers temps, on parle surtout d’« é dition génomique » et de « C rispr/Cas9 » . Par édition génomique, on entend la modification ciblée de l’ADN des plantes, telle qu’elle pourrait se passer au hasard des mutations naturelles. On n’introduit donc pas de gènes étrangers dans la plante. Le système enzymatique Crispr/Cas9 est un auxiliaire possible de l’édition génomique. Il s’agit de «  c iseaux moléculaires » qui coupent l’ADN à un endroit défini. Les cellules possédant un système de répaREVUE UFA  10 | 2017


Production végétale

Un débat controversé L’Association Stratégie Qualité a organisé le 8 septembre dernier une conférence consacrée aux chances et aux risques liés aux nouvelles méthodes de sélection végétale. Les intervenants ont notamment débattu de l’opportunité de soumettre les plantes qui en sont issues à la loi sur le génie génétique.

Les nouvelles technologies en sélection végétale permettent des modifications précises du génome des plantes. Photo: Revue UFA/shutterstock

ration, elles recollent les deux brins d’ADN séparés. On peut donc modifier ou supprimer certains éléments de l’ADN. Il est aussi possible de raccourcir les séquences d’ADN. Comme l’édition génomique n’introduit pas dans la plante de nouvelles grandes séquences d’ADN, celles-là ne diffèrent pas des plantes qui apparaissent dans des conditions naturelles. Dans le contexte des nouvelles méthodes de sélection végétale, on parle aussi de plantes cisgéniques. La sélection est opérée comme avec les plantes transgéniques, à la différence près que les plantes cisgéniques ne possèdent pas de fragments d’ADN étrangers à l’espèce. Ces plantes au-

raient donc pu théoriquement aussi apparaître dans la nature. Législation Les plantes issues des nouvelles méthodes de sélection végétale ne contiennent pas d’ADN étranger. Dans le produit final, on ne peut pas les distinguer de celles issues de la sélection classique par des moyens naturels. La question se pose donc: ces plantes doivent-elles oui ou non être soumises à la loi sur le génie génétique (voir encadré pour la définition de l’OGM) ? On discute actuellement pour savoir si la classification comme OGM doit être basée sur la méthode de production ou sur le n produit final.

Anne Willemsen, secrétaire générale de la Commission fédérale d’éthique pour la biotechnologie dans le domaine non humain, a expliqué qu’avant de les catégoriser juridiquement, il faut évaluer les risques liés à ces nouvelles méthodes. D’où la nécessité de la recherche sur les risques et de l’analyse de ces derniers. Michael Winzeler, d’Agroscope, a présenté quelques projets de recherche, notamment sur des pommes de terre cisgéniques résistant au mildiou. En général, les méthodes de sélection sont très diverses; ce qui a fait dire à Winzeler qu’une catégorisation n’est guère justifiable. Il a donc plaidé pour une analyse des risques liés au produit final. Juan Gonzales-Valero, de Syngenta, voit dans ces nouvelles méthodes une chance pour une agriculture plus durable (p. ex. grâce à la possibilité de réduire l’emploi des pesticides). Urs Niggli, du FiBL (Institut de recherche de l’agriculture biologique), ne voit pas de contradiction entre les plantes améliorées par les nouvelles méthodes et les objectifs d’une agriculture durable. La sélection bio vise les mêmes buts, mais avec des méthodes différentes. Toutefois, Urs Niggli considère que ces nouvelles technologies ne sont pas utilisables en production biologique, en raison du principe d’intégrité du génome en sélection biologique et de la nécessité de maintenir la transparence du processus de sélection.

Auteure Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour

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Production animale

Protection hépatique

Le foie, carrefour du métabolisme Le foie est un organe essentiel, crucial aux êtres vivants, à fonctions multiples et souvent méconnues. Le foie des bovins est évoqué, principalement ou malheureusement à propos des saisies lors de l’abattage! Le préjudice paraît donc complètement anodin, la sanction financière ne représentant que quelques francs.

Michel Dromard

Hansueli Rüegsegger

E

n termes de santé animale, de production, de longévité et de répercussions économiques, le foie présente des enjeux considérables. La saisie abattage n’est pas la partie visible de l’iceberg, mais seulement une infime partie, révélatrice déjà de l’existence du foie. Cela éveille parfois l’attention sur l’origine de ce déclassement, et permet éventuellement de se poser la question: comment l’animal que j’ai élevé durant de longues années, et auquel je portais de l’attention au quotidien, vivait-il avec un organe dans

cet état? La saisie ne concerne pas uniquement le parasitisme, elle peut aussi être d’origine métabolique avec un foie hors d’usage! Capacités fonctionnelles Le foie gère 1500 fonctions métaboliques et anaboliques, c’est peu dire de son rôle capital en production animale comme d’ailleurs pour l’être humain. Cette fonctionnalité concerne tous les bovins: • Le veau de boucherie doit digérer des quantités de matière grasse journalières très importantes par

son alimentation lactée, lipides qui seront transformés par le foie. • La vache en lactation produit du lait avec un taux de lactose constant de quasi 50 g par litre, et pour ce faire le foie doit alimenter en glucose la glande mammaire par la circulation sanguine; glucose produit par la cellule hépatique. • Les bovins en régime intensif, comme le taureau en engraissement, doivent déposer de la masse musculaire à partir des fermentations générées dans le rumen mais transformées par le foie.

Nouveau: UFA-Hepato, pour un foie en pleine santé Principal organe corporel, impliqué dans tous les processus métaboliques importants, le foie est fortement sollicité. Seules les vaches avec un foie pleinement fonctionnel peuvent produire du lait de façon rentable durant de nombreuses lactations. Il faut donc tout faire pour veiller au bon fonctionnement de cet organe. Le principal, c’est une ration équilibrée d’après UFA W-FOS, car ce système d’affouragement donne la priorité à la longévité et à une performance de vie élevée. Afin de soutenir encore mieux l’activité hépatique, UFA a développé un nouveau produit. Les premiers essais pratiques ont été réalisés il y a trois ans. Depuis,

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la recette a été affinée en permanence pour répondre au mieux aux exigences élevées du métabolisme hépatique. Le nouveau produit est composé d’une vaste gamme d’additifs. UFA-Hepato fonctionne sur deux tableaux, en déchargeant le métabolisme et le foie. Sa composition est donc très sophistiquée.

Utilisation En cure de 10 à 14 jours, 150 g par animal et par jour. On dispense idéalement deux cures, une avant le vêlage et la seconde après la phase de démarrage, soit environ à partir du 80e jour de lactation.

L’expandant contient tous les éléments qui facilitent le métabolisme, notamment de la méthionine, de la niacine, de la choline et de la L-carnitine sous forme protégée dans la panse. La partie granulée est conçue à base de plantes dont l’action détoxifiante est prouvée. UFA-Hepato est disponible en seau de 20 kg.

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Production animale

Photo: UFA AG

Parasitisme Le parasitisme constitue l’altération du foie la plus connue, mais elle n’est pas la seule.

• La vache tarie ou fraîche vêlée soumise à une transition alimentaire sollicite son foie, elle fait face à un déficit de nutriments par rapport à ce qu’elle exporte dans son lait et de ce fait mobilise ses graisses corporelles (quelques fois même musculaire!), là encore le foie est mis à forte contribution pour transformer ses propres graisses. • La défense immunitaire, donc tout ce qui touche à la résistance aux infections, est conditionnée par l’activité hépatique. • Le tableau fourni après chaque contrôle laitier par les fédérations suisses d’élevage qui fait office de référence en bovins laitiers: la répartition des vaches selon la teneur du lait en protéine et en ANP est conditionnée par l’activité du foie. En effet, le foie est le seul organe du métabolisme des bovins qui régule le taux d’urée sanguin. Le bon positionnement des fameuses petites croix, idéalement le plus au centre possible du graphique, n’est pas uniquement lié à l’apport excédentaire ou déficitaire en énergie par rapport à la matière azotée, mais bien à la valorisation qui en est faite par le foie! Organe essentiel Sans y prêter attention, cet organe à lui seul permet la digestion dans l’in-

testin par la bile qu’il y déverse, sans quoi l’intestin ne pourrait pas fonctionner. Cet organe métabolise les nutriments, détoxifie en filtrant les toxines, stocke les vitamines, conditionne la santé, la longévité, les performances animales, etc… Toutes ces fonctions nous renvoient vers le foie. Baisse d’appétit, production décevante des vaches fraîches, absence de cycle ovarien, apparition de mammites, infection utérine, mauvais poil, etc.; le réflexe premier serait d’intervenir sur l’équilibre alimentaire, voire de recourir aux médicaments, malheureusement il s’agit souvent de conséquences, car une défaillance des fonctions hépatiques peut être la source centrale de nombreux désordres. En la matière il vaut mieux s’attaquer aux causes qu’aux conséquences et se préoccuper de la santé hépatique! Fonctions mesurables Pour ne parler que des fonctions dont il est facile de mesurer l’importance dans la conduite quotidienne en élevage bovin, nous ne pouvons donc pas passer sous silence les rôles suivants, sans ignorer que dans les 1500 fonctions à attribuer au foie bien d’autres sont essentielles et vitales. • Fonction glycémique: le foie synthétise le glucose à partir de l’acide propionique issu majoritai-

Pour les petites douves et grandes douves, en effet, le foie est un lieu de prédilection, fournissant le gîte et le couvert à des hôtes très indésirables qui rechignent à quitter un hébergement de luxe. Les parasites du foie dégradent l’organe hépatique, il ne s’agit pas d’une symbiose, l’un trouvant un équilibre avec l’autre. Dans le cas des parasites du foie, petites comme grandes douves vivent aux dépens de celui qui les hébergent. C’est ainsi le cas pour les vaches qu’elles soient laitières ou allaitantes, il en est de même pour les bovins d’élevage. Sont effectivement susceptibles d’être contaminés par les douves tous Photo: UFA les bovins qui accomplissent un cycle d’alimentation à l’extérieur. Précisément, les parasites adultes vivent dans le foie, «l’hébergement et la restauration en 4 étoiles est propice à la ponte», les œufs sont acheminés par la bile au niveau de la vésicule biliaire et se déversent dans l’intestin du bovin. Ils sont ainsi évacués à l’extérieur via les déjections afin d’accomplir une évolution en forme larvaire. Pour la grande douve, la larve accomplit son évolution avec un seul hôte intermédiaire, la limnée aquatique qui affectionne les zones humides. Pour la petite douve, la larve a besoin de deux hôtes intermédiaires: un petit escargot de zones humides et la fourmi qui, elle, préfère les zones sèches et ressuyantes. Les deux contextes peuvent être ainsi réunis pour une même exploitation, entre les génisses qui alpent, ou valorisent des parcelles à moindre potentiel, les pâtures des laitières où aucun soupçon n’est posé, mais qui, en automne, pâturent des bordures de fossés, de forêt, etc., ou simplement sont abreuvées par des points d’eau débordant, ou encore sont déplacées sur les secteurs plus ou moins marécageux lors du tarissement. Le contrôle du parasitisme fait partie des éléments à aborder avec le vétérinaire praticien de l’exploitation. Le retour des informations d’abattage renseigne sur la situation, des analyses complémentaires permettent d’établir un état des lieux. La coproscopie (comptage des œufs dans les fèces) est efficace et peu onéreuse pour les parasites du rumen et des voies respiratoires (strongles pulmonaires et digestives), la ponte étant régulière. Pour les douves, le cycle de ponte n’est pas régulier, cet examen peut renseigner, mais n’est pas toujours pertinent. L’examen par sérologie (dosage des anticorps dans le sang «ou le lait»), présente une meilleure fiabilité. Mettre en place une prévention, en écartant ou en assainissant les zones humides, de la pâture des bovins est souhaitable quand cela est possible. En complément, des molécules (douvicide ou douvifuge) sont disponibles sur le marché pour réduire et si possible éliminer la contamination parasitaire du foie.

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Production animale Principales fonctions du foie

Fonction biliaire Cycle de l’urée

Fonction hormonale

Sécrétion et élimination de la bile

• Dégradation des déchets azotés toxiques (ammoniac) en urée

Vitamines Synthèse de la vitamine A Stockage de • la vitamine C • la vitamine D • la vitamine K

Fonctions métaboliques Synthèse • des protéines • du glycogène Métabolisme • du cholestérol • du sel biliaire • du phospholipide

Fonction hématologique

Fonction détoxifiante

Réserve de fer

Elimination des matières toxiques • endogènes • exogènes

Destruction des érythrocytes morts

rement des fermentations générées dans le rumen ➞ Résultat concret la quantité de lait produite • Fonction uréique: en cas de manque d’énergie fermentescible ou d’excès de protéines dans le rumen, le foie convertit l’ammoniac et l’azote protéique excédentaire en urée qui est libérée dans le sang pour être recyclée ou éliminée par les reins ➞ Résultat concret le taux d’urée du lait • Fonction lipidique: le foie participe à la digestion des matières grasses alimentaires (et endogènes), le mélange de la bile sécrétée par le foie au suc pancréatique permet l’absorption intestinale des graisses ➞ Résultat concret valorisation des nutriments apportés par le régime pour la production laitière et l’état corporel 56

• Fonction immunitaire: le foie constitue la première barrière antivirale, il détecte les antigènes (marqueur de la présence virale) dans le flux sanguin arrivant au foie ➞ Résultat concret, les virus sont détectés et les globules blancs activés Comment rétablir l’équilibre du foie? Un bon fonctionnement du foie conditionne la santé et les performances zootechniques. Contribuer à la protection des cellules hépatiques, agir sur la détoxification permettent de renforcer l’état général des animaux en activant les fonctions vitales de cet organe. Des spécialités nutritionnelles contenant des plantes à propriétés lipotropes (exportation et dégradation

Fixation et réserve de lipides Régulation • du glucose • de l’eau • des électrolytes

des graisses), cholérétiques et cholagogues (production et élimination de bile) permettent de favoriser encore les fonctions hépatiques. Les principes actifs des plantes ont aussi une action diurétique (libérération de l’œdème et élimination rénale), de même que des effets antioxydants afin de stimuler la régénération cellulaire (hépatocytes et cellules de n Küpffer).

Auteurs Michel Dromard, chef du secteur Bétail bovin auprès du service technique UFA, 1070 Puidoux; Hansueli Rüegsegger, chef Bétail laitier UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. REVUE UFA  10 | 2017


Production animale

Importations de viande en baisse Au cours du premier semestre de l’année, quelque 55 000 t de produits carnés et de sous-produits d’abattage ont été importés en Suisse. Pour la quasi-totalité des produits carnés, les importations semestrielles sont inférieures à celles des années précédentes. Une augmentation a toutefois été enregistrée pour les carcasses de vaches importées, en raison de la diminution du nombre de bovins abattus. Dans les secteurs de la viande de porc et de volaille, la part de la production indigène a en revanche augmenté. La proportion de viande importée démontre que les importations sont étroitement liées aux volumes indigènes produits. L’Allemagne est le principal partenaire Durant l’année en cours, l’Allemagne restera le plus important partenaire commercial de la Suisse dans le secteur carné. Selon les types de viande, une partie des importations provient de pays tels que l’Italie pour les saucisses (part de 69 % ) ou le Brésil pour la volaille (33 % ). Au cours de l’année en cours, en termes de volumes, plus du quart de la viande importée provenait d’Allemagne (27 %).

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BVD – se tenir informé Avant le lancement du programme d’éradication de la BVD en 2008, les pertes liées à la BVD dans le secteur laitier s’élevaient à 9,5 millions de francs par an (soit 85 à 89 fr./vache/an). Une étude consacrée à l’utilité de ce programme d’éradication a été publiée récemment. Elle a été réalisée par la faculté Vetsuisse de l’Université de Berne, sur mandat de l’OSAV (Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires). L’analyse en question porte sur la période 2008 à 2012. Les coûts de ce programme ont été comparés aux pertes occasionnées par la BVD. Pour le sec-

teur laitier, il s’ensuit un gain financier de 45 millions de francs. Le seuil de rentabilité a été atteint en 2015. L’utilité du programme d’éradication est par conséquent supérieure aux coûts liés à la lutte et à la surveillance de la BVD. Plus de 99 % des exploitations bovines suisses sont exemptes de BVD. En raison des nombreux transferts d’animaux, des épidémies peuvent malgré tout se propager rapidement. Le Service vétérinaire Suisse a par conséquent décidé d’intensifier la surveillance. En automne, le lait de tank de toutes les exploitations livrant du lait sera analysé pour détecter

Réduire les émissions d’ammoniac à l’étable

Traditionnel marché aux taureaux de Zoug Le marché aux taureaux s’est déroulé pour la 127 e fois. Entre le 6 et le 7 septembre, quelque 12 000 visiteurs se sont rendus au marché aux taureaux. Au total, 215 taureaux répartis en 27 catégories ont été présentés et primés. 11 détenteurs de taureaux ont reçu une médaille d’or, 12 une médaille d’argent et 59 une médaille de bronze.

Désormais, les agriculteurs, les installations de construction d’étable, les services de vulgarisation cantonaux et les autres personnes intéressées peuvent accéder, sur le site ammoniac.ch, à des informations et des mesures destinées à réduire les émissions d’ammoniac à l’étable. A cette occasion, l’accent est surtout mis sur les mesures de construction. Les aires de promenades inclinées munies d’une rigole de collecte ainsi que les aires d’affouragement surélevées contribuent à réduire les émissions d’ammoniac à l’étable. Des mesures détaillées peuvent être consultées sur le site Internet. Des portraits d’exploitation complètent la vue d’ensemble et permettent de se faire une idée des étables où la situation a été améliorée.

Entre 400 et 500 invités ont eu l’honneur de participer au baptême du futur taureau de la fête de lutte et de jeux alpestres 2019. A cette occasion, le taureau de race Brune originale Rubel a été renommé Kolin, un nom étroitement lié à la ville de Zoug. Peter Kolin était en effet un héros zougois qui a été tué en 1422 sous la bannière du canton.

des éventuels cas de BVD. Les détenteurs d’animaux et les vétérinaires doivent faire preuve d’une vigilance accrue. Les exploitations touchées par la BVD en subissent souvent les conséquences plusieurs mois après l’abattage du dernier animal IP. Les séquestres et les mesures d’hygiène doivent par conséquent être impérativement respectés. C’est le seul moyen de rompre la chaîne infectieuse.

Des matelas en caoutchouc pour plus de bien-être Suite à l’interdiction des caillebotis intégraux qui prévaudra dès le mois de septembre 2018, Agroscope a cherché à savoir comment les porcheries pourraient s’adapter sans être retransformées pour autant. Les aires de couchage ont été recouvertes de matelas en caoutchouc perforés (5 à 10 % de perforations) et de matelas non perforés. Les box en béton bénéficiant d’un taux de perforations similaire ont aussi fait l’objet d’une analyse. Sur la base des résultats obtenus, Agroscope fournit les indications suivantes aux praticiens: • La pose d’un matelas en caoutchouc sur l’aire de couchage permet d’améliorer la santé des onglons et des membres des porcs d’engraissement. • Au moment d’installer des matelas en caoutchouc au niveau de l’aire de couchage, il faut s’assurer que les porcs puissent se rafraîchir suffisamment en cas de températures élevées. • Même en présence d’une aire de couchage à taux de perforation réduite, l’état de propreté des porcs d’engraissement est satisfaisant.

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Production animale

Protection des animaux: comparatif 4 | 6

Elevage du bétail laitier

Importance du fourrage de base Les vaches suisses bénéficient d’une aire de sortie, passent beaucoup de temps au pâturage et produisent beaucoup de lait à partir du fourrage de base. L’ordonnance sur la protection des animaux et les programmes volontaires liés au bien-être animal et pratiqués par de nombreux producteurs contribuent à des standards de protection animale élevés, chez les vaches laitières également.

L

es directives européennes en matière de protection des animaux et l’ordonnance allemande sur la protection des animaux ne contiennent pas de dispositions détaillées sur la garde des bovins âgés de plus de six mois. Concrètement, il est par conséquent impossible d’effectuer un comparatif sur les dimensions, les surfaces nécessaires, etc. entre les prescriptions suisses et étrangères en matière de détention animale. Le présent article est par conséquent plutôt consacré aux différences entre la Suisse et les pays limitrophes dans les domaines de l’affouragement, de la pâture et des divers modes de garde. Quelques lignes sont en outre consacrées au thème de l’abattage sans anesthésie. Fromage et autres La Suisse est le pays des vaches, du fromage et du chocolat. Les vaches au pâturage contribuent beaucoup à l’image que l’on se fait des paysages suisses. D’un point de vue économique, la production laitière est le principal secteur de l’agriculture suisse, avec une part d’environ 20 % . Avec quelque 21 000 producteurs, plus de 40 % des exploitations agricoles suisses produisent du lait. Forte proportion de pâturage En 2015, plus de 70 % des producteurs de lait élevaient leurs vaches dans des stabulations entravées. Rapportée au nombre de vaches laitières, la proportion est un peu différente: 55 % des vaches laitières sont élevées dans des stabulations entravées. Cet écart est dû au fait que les exploitations disposant d’une stabu-

58

Bref aperçu de l’abattage sans anesthésie La production laitière est intimement liée à la production carnée, que ce soit de manière directe (animaux réformés) ou indirecte (animaux mâles pour l’engraissement). En Suisse, la loi stipule clairement que les animaux vertébrés abattus doivent être préalablement anesthésiés de manière efficace, que ce soit à l’aide d’un pistolet à goujon, d’une pince électrique ou d’un bain CO². Les méthodes autorisées et appropriées pour chaque catégorie animale sont consignées dans l’ordonnance sur la protection des animaux. L’abattage sans étourdissement préalable de l’animal est donc interdit en Suisse et ce depuis plus de 125 ans. Seule la volaille est exemptée de cette règle. D’une

lation entravée détiennent souvent moins de vaches que celles qui sont équipées d’une stabulation libre. La détention en stabulation libre est encouragée financièrement par les contributions SST (systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux) privilégiant le bien-être animal. Le taux de participation à ce programme augmente chaque année. Outre le programme SST introduit en 1996, le programme de bien-être animal SRPA (sorties régulières en plein air) est appliqué depuis 1993. La proportion d’exploitations participant à ce programme est encore plus élevée: plus de 83 % des vaches laitières suisses pâturent au moins 26 jours par mois du 1 er mai au 31 octobre tout en ayant accès au moins 13 fois par mois à l’aire de sortie ou au pâturage. Quelque 110 000 vaches laitières (soit environ 1/5 des vaches laitières suisses) passent l’été à l’alpage.

manière générale, la volaille doit certes être anesthésiée mais des exceptions sont autorisées pour les abattages rituels. Il est par ailleurs possible d’importer de la viande cachère ou halal, la Confédération octroyant des contingents douaniers annuels à cet effet. En Allemagne, les animaux vertébrés doivent également être anesthésiés avant l’abattage. Des dérogations peuvent néanmoins être accordées aux abattoirs qui doivent répondre aux exigences de certaines communautés religieuses. En Europe, seuls la Suède, la Norvège, l’Islande, le Danemark et les Pays-Bas interdisent l’abattage sans anesthésie.

Allemagne: petites exploitations en stabulations entravées En Allemagne, la situation est assez similaire: en 2010, 63 % des exploitations détenaient leur troupeau en stabulation entravée et ce nombre peut même être rapporté à 27 % pour les vaches laitières. La grande différence par rapport à la Suisse est que les vaches détenues en stabulation entravée ne doivent pas nécessairement disposer d’une aire de sortie. En Suisse, l’ordonnance sur la protection des animaux stipule que les bovins en stabulation entravée doivent sortir à l’extérieur pendant au moins 60 jours en été et 30 jours en hiver. Les vaches en stabulation libre doivent disposer chacune d’une logette recouverte d’une litière souple. Les sureffectifs sont interdits. L’ordonnance suisse sur la protection des animaux contient des dispositions détaillées en ce qui concerne les dimensions des logettes, des places à la table d’affouragement, REVUE UFA  10 | 2017


Protection des animaux: comparatif 4 | 6

Production animale

des couloirs et du box de vêlage. Les prescriptions en la matière font également l’objet de contrôles réguliers. En Allemagne et dans l’UE, il n’existe pas de lois ou d’ordonnances régissant la détention des bovins de plus de six mois. Production laitière basée sur une forte proportion d’herbages En raison de sa topographie, la Suisse est le pays des herbages par excellence. La part des fourrages grossiers dans la ration y est donc nettement supérieure à la moyenne. Depuis quatre ans, la distribution de fourrages grossiers est encore encouragée par les contributions liées au système de production versées dans le cadre de la «Production de lait et de viande basée sur les herbages» (PLVH). Ce programme limite la part des concentrés à 10 % de la matière sèche ingérée et fixe la part des herbages à au moins 75 % de la ration en zone de plaine (85 % en zone de montagne), ce qui réduit également la part du maïs et des fourrages humides dans la ration. La participation à ce programme a été très élevée et ce depuis le début: dès la première année, plus de 80 % des exploitations commercialisant du lait ont en effet souscrit à la PLVH. Une étude récente réalisée par Agroscope sur mandat de l’Office fédéral de l’agriculture démontre que 50 % des exploitations commercialisant du lait satisfaisaient déjà aux directives de la PLVH avant le lancement de ce programme. Il ressort ainsi clairement que le fourrage de base joue un rôle très important dans la production laitière suisse. En moyenne suisse, la quantité d’aliment composé distribuée s’élève à 150 g/kg de lait. La distribution de fourrages de base de bonne qualité permet d’atteindre facilement des performances de 6000 kg de lait par vache. Les analyses internes effectuées par UFA dans le cadre d’UFA Herd Support (155 exploitations) sont même arrivées à des performances de 6800 kg de lait par vache et par année à partir du fourrage de base (en 2016). Ces exploitations atteignent notamment un tel niveau de production laitière à

En Suisse, les vaches au pâturage font partie du paysage et la majeure partie des exploitations souscrivent au programme SRPA. Photo: Matthias Roggli

partir du fourrage de base grâce à une complémentation idéale du fourrage de base. A l’école d’agriculture du Plantahof, le troupeau affouragé avec une forte proportion de fourrage de base est même arrivé à une performance moyenne de 8000 kg de lait au cours d’un essai réalisé sur la période 2003-2007, sans distribution de concentrés. Selon l’Office fédéral de la statistique et swissmilk, en Suisse l’utilisation de concentrés s’élève à environ 800 kg par vache laitière. Dans l’UE, les quantités d’aliments concentrés distribuées oscillent entre 2000 kg et 2500 kg par vache et par année. En Allemagne, les valeurs cibles s’élèvent à 250 g de concentré par kilo de lait et une production laitière de l’ordre de 3000 à 4000 kg à partir du fourrage de base. Les chiffres évoqués plus haut démontrent clairement que les producteurs de lait tiennent compte du fait que la Suisse est un pays d’herbage et qu’ils tirent le meilleur parti des conditions topographiques et climatiques au sein desquelles ils évoluent. Le lait produit en Suisse est exclusivement produit à partir de fourrages exempts d’OGM. En Allemagne, cette proportion représente seulement 12 % du lait commercialisé. Pour le lait exempt d’OGM, les producteurs allemands bénéficient toutefois d’un supplément de 3 cents par kilo de lait.

Conclusion En ce qui concerne la production laitière, il est impossible de procéder à un comparatif direct avec l’Allemagne et l’UE, la Suisse étant la seule à émettre des directives spécifiques en matière de protection des animaux. En ce qui concerne l’élevage bovin, les directives allemandes et européennes ne régissent que la catégorie des veaux (jusqu’à l’âge de 6 mois). Il n’existe pas de différences substantielles en ce qui concerne le mode de détention des animaux. Tant en Suisse qu’en Allemagne, les vaches laitières sont détenues aussi bien en stabulation libre qu’en stabulation entravée. En ce qui concerne le mode de garde en stabulation entravée, la différence réside plutôt dans les sorties régulières dont bénéficient les vaches suisses. En outre, une très grande partie des vaches laitières bénéficie des programmes de bien-être animal SST (45,8 %) et SRPA (83,3 %). Le nombre de producteurs participant à ces deux programmes progresse constamment. Au niveau de l’affouragement, la Suisse et l’Allemagne se distinguent surtout par l’utilisation de concentrés, qui atteint un niveau nettement plus élevé en Allemagne qu’en Suisse. Bon nombre d’exploitations suisses participent au programme PLVH, qui fixe la part des fourrages grossiers dans la ration et qui limite l’utilisation de concentrés. n

Auteure Sandra Frei, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee Dans le cadre d’une série de six articles, les standards de protection animale suisses sont comparés à ceux qui sont pratiqués en Allemagne et dans l’UE, ce qui permet de démontrer la plusvalue de la production suisse. Cette série est consacrée aux catégories animales poules pondeuses, engraissement de poulet, production de viande de veau et de bœuf, production laitière ainsi qu’à l’élevage et à l’engraissement porcin.

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Production animale

Buvée acidifiée

Distribution de lait à volonté sans DAL La programmation métabolique, les animaux performants et en bonne santé ainsi que la réduction de la consommation d’antibiotiques sont des thèmes qui sont étroitement liés. Chez les veaux d’élevage, un procédé standard s’impose de plus en plus.

Stephan Roth

Thomas Thalmann

Chez les Hadorn, les veaux reçoivent tous les soirs entre 7 et 9 l de lait acidifié à l’aide d’UFA top-forte.

60

U

n approvisionnement optimal en colostrum, en fer et en au­ tres substances actives ainsi qu’un bon approvisionnement en nu­ triments contribuent à accroître la résistance et la vitalité des veaux. Après avoir bien démarré les pre­ miers jours de vie, les veaux élevés dans leur exploitation de naissance sont mieux préparés à un élevage in­ tensif et un âge précoce au premier vêlage. Ils surmontent également mi­ eux les efforts qu’on leur demande. Les veaux d’engrais destinés à l’engraissement auront quant à eux plus de valeur et seront nettement plus vifs en début de phase d’engraissement. Les détenteurs d’animaux qui souhai­ tent que leurs veaux puissent boire à volonté mais qui ne disposent pas d’un DAL sont confrontés à des défis importants. Nourrir les veaux trois

fois par jour implique une charge en travail nettement plus élevée. En plus de cela, l’hygiène du lait et les problèmes de diarrhée qui en décou­ lent constituent une grosse difficulté lorsqu’il s’agit de distribuer une quantité de lait supérieure à 5 l par repas. Les jeunes veaux, en particu­ lier, ne consomment pas en une fois tout le lait qui leur est distribué. Le lait non bu reste dans le bidon, devi­ ent froid et les germes prolifèrent. Ces derniers peuvent alors avoir un impact négatif sur la qualité du lait et la santé des veaux. Objectif-cible: pH 5,2-5,6 L’utilisation d’un acide ou d’une combinaison acide est une solution envisageable. L’utilisation d’un tel produit réduit la valeur pH de la bu­ vée, prolongeant ainsi nettement sa durée de conservation. Le dévelop­

pement de germes nocifs est forte­ ment ralenti. Les veaux digèrent par ailleurs très bien le lait froid acidifié (pas de gonflement ni de diarrhée). La meilleure solution consiste à ajou­ ter la buvée acidifiée à du lait pré­ sentant une température de 30° C. Le lait ayant une température plus éle­ vée réagit assez fortement avec l’acide et la protéine du lait est dénaturée. Il s’ensuit la formation de flocons. Ces derniers n’ont pas un impact négatif sur la digestion mais se collent souvent au bidon, ce qui peut compliquer quelque peu le net­ toyage. Ajout de vitamines et d’oligo-éléments UFA top-forte convient bien pour acidifier la buvée. UFA top-forte contient en plus des vitamines et des oligo-éléments. Il complète par con­ séquent idéalement le lait de vache et abaisse la valeur pH du lait. Un tel produit doit finalement permettre de distribuer du lait à volonté aux veaux durant les premières semaines de vie, de manière simple et rapide. UFA top-forte a été développé en la­ boratoire et est actuellement utilisé avec beaucoup de succès dans la pra­ tique. Le dosage s’élève à 3-6 g/l de buvée. Lorsqu’il est ajouté au lait en­ tier, UFA top-forte peut être utilisé à un dosage un peu plus élevé. Utilisé dans le cadre d’un mélange eaupoudre de substitution au lait, le do­ sage inférieur suffit. La buvée reste ainsi toujours stable, même lorsque la température ambiante augmente, et est bien consommée par les veaux. La distribution de quantités de lait élevées n’entraîne pas de diarrhées n d’origine alimentaire. REVUE UFA  10 | 2017


Production animale

Distribution quasiment à volonté L’exploitation gérée par Matthias et Sonja Hadorn, à Uerkheim (AG), est passée avec succès au lait acidifié pour nourrir ses veaux d’élevage. Cela fait désormais près d’un an que les Hadorns sont passés d’une buvée restrictive (max. 6 l par jour) à des quantités plus élevées dans le cadre d’une buvée acidifiée. «Ce changement nous a permis de devenir plus flexibles pour nourrir nos veaux. Les quantités de lait plus élevées nous permettent de m­ieux valoriser le lait excédentaire», pré­ cise Sonja Hadorn. Bien que la détention en groupes ne permette pas de distribuer du lait à volonté, les quantités de lait par veau ont pu être plus que doublées. Con­ trairement à ce que craignaient les éle­ veurs, cette façon de procéder a fonction­ né sans occasionner de problèmes de diarrhée et sans nuire à la consommation alimentaire. Au cours de leurs trois premiers jours de vie, les veaux reçoivent du colostrum puis du lait acidulé à raison de 2 × 2,5 l par jour. Les quantités de lait augmentent ensuite constamment pour atteindre 7 à 9 l par repas, jusqu’à l’âge de 2,5 mois, âge auquel les quantités de lait distri­

buées diminuent jusqu’à ce que les veaux soient définitivement sevrés. Les veaux d’engraissement sont nourris selon le même système et vendu à un poids vif de 75 kg. «Les veaux d’engraissement sont en bonne santé et atteignent un poids de 75 kg à l’âge de quatre à cinq semaines, ce qui peut être considéré comme très bon.» Les Hadorn constatent également que les veaux d’élevage grandissent plus vite et

qu’ils sont plus vifs. UFA top-forte est généralement mélangé à du lait affichant une température de 25° C. Le lait ne for­ me ainsi pas de flocons et n’est pas trop froid. Les Hadorn ajoutent 4 g d’UFA topforte par kilo de lait. Comme ce sont sou­ vent les enfants, outre Sandra Hadorn, qui se chargent de nourrir les veaux, l’ajout d’une composante acidifiée est un gage de sécurité et de flexibilité pour l’exploitation de la famille Hadorn.

Matthias et Sonja Hadorn en compagnie de leur collaborateur Yves Studer (à g.) misent depuis un an sur une buvée acidifiée à l’aide d’UFA top-forte et sont convaincus de cette méthode.

Auteurs Stephan Roth, responsable Recherche et développement UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee Thomas Thalmann, spécialiste bétail laitier auprès du service technique UFA, 5703 Seon Photos Sandra Frei Annonce

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Production animale

Voyage d’étude de la HAFL en Ukraine

Impressions d’un pays de l’Est Les étudiantes et les étudiants de la HAFL (spécialisation Production animale) se sont rendus cette année en Ukraine, dans le cadre de leur voyage d’étude. A cette occasion, ils ont visité de nombreuses exploitations agricoles. Le domaine de Terezino présenté dans l’article ci-dessous exploite 5500 ha de surface agricole et détient 1100 vaches laitières ainsi que 2000 truies.

Fabienne Brägger

Cristina Bettich

Jeanne Brefin

L

’exploitation agricole de Terezino est située à Tarasivka en Ukraine et se compose de plusieurs exploitations partielles. Au cours de l’ère soviétique, cette exploitation servait de station d’essai pour la production animale et végétale. Il s’agit désormais d’une SA détenue par deux propriétaires privés. Le domaine de Terezino s’étend sur 5500 ha de surface agricole, avec culture de soja, de graminées destinées à la production fourragère, de maïs, de tournesol et de blé. L’effectif animal est constitué de 1100 vaches laitières et 2000 truies. Le domaine de Terezino comprend également une station d’élevage de taureaux Holstein et de verrats GPB (Grand Porc Blanc) ainsi qu’une installation photovoltaïque et de biogaz. Production laitière La production laitière et fourragère emploie quelque 130 salariés. Tous les fourrages sont produits, stockés et transformés sur l’exploitation. Une partie des vaches laitières est gardée dans la nouvelle stabulation libre, où des lots de 60 à 70 vaches sont

Auteures Cristina Bettich, Jeanne Brefin et Fabienne Brägger, Haute école en sciences agronomiques, forestières et alimentaires, 3052 Zollikofen 62

constitués. Cette nouvelle étable est notamment équipée de capteurs servant à fermer automatiquement les parois en cas de forts vents ou de froid. Les logettes surélevées sont équipées de matelas en caoutchouc remplis avec de l’air. Cette étable pourrait abriter 1000 vaches mais n’en accueille que 460 pour l’instant. L’étable n’étant pas utilisée au maximum de ses capacités actuellement, tous les veaux femelles sont élevés pour servir de remonte au troupeau. L’â ge moyen au premier vêlage s’élève à 24 mois. Le nombre d’inséminations moyen est de 2,2. Les veaux mâles sont engraissés sur l’exploitation jusqu’à ce qu’ils aient atteint un poids vif de 550 kg et qu’ils soient vendus pour l’abattage. L’exploitation de Terezino n’utilise pas de taureaux race à viande. La production laitière moyenne s’élève à environ 8000 kg de lait par vache et par année. La durée d’utilisation des vaches laitières s’élève à trois lactations au maximum. La traite est réalisée à l’aide de huit robots. Les vaches laitières se rendent en moyenne trois fois par

La stabulation libre n’est pas encore pleine.

jour au robot, en respectant un intervalle d’au moins six heures. Les teneurs moyennes du lait s’élèvent à 4,2 % de matière grasse et à 3,3 % de protéine. Les numérations cellulaires avoisinent 100  000 cellules en moyenne, avec des déductions pour les numérations supérieures à 200 000. La majeure partie du lait est commercialisé sous forme de lait d’industrie, le solde étant en partie commercialisé via un automate à lait. Les principales causes d’élimination des vaches laitières sont les problèmes d’aplomb et les mammites. Problématique PPA Les participants au voyage d’étude n’ont pas pu visiter l’exploitation porcine, cette dernière étant implantée sur un autre site. L’Ukraine est par ailleurs confrontée à des problèmes de peste porcine africaine (PPA), ce qui empêche la visite des porcheries. Impressions générales La visite du domaine agricole de Terezino a laissé une impression mitigée aux étudiants. Cette exploitation était la plus moderne visitée durant cette semaine d’étude. Les nouveaux bâtiments équipés de robot de traite sont impressionnants. Les animaux sont en bonne santé et dans un état satisfaisant. La stabulation libre dispose de dimensions généreuses tout en étant claire, bien ventilée et assez propre. L’état corporel des vaches laitières varie cependant fortement d’un animal à l’autre. Les étudiants ont eu du mal à imaginer que le nombre de vaches hébergées dans cette étable puisse doubler dans un n futur proche. REVUE UFA  10 | 2017


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renferme de la méthionine protégée. Grâce à une nouvelle source, le premier acide aminé limitant peut aussi être ajouté aux aliments granulés. D’où une importante plus-value pour les aliments de démarrage. Les aliments de démarrage UFA 263 et UFA 173F contiennent du MegaDigest. Cet additif est un excellent soutien pour les vaches qui commencent leur lactation. L’aliment UFA 263 renferme également des pro-

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gèrent tous les nutriments importants. Des levures vivantes stimulent l’ingestion de fourrage de base. Des graines de lin et des plantes favorisent une mise bas facile, une bonne dépuration et une bonne fertilité. Utilisation d’UFA 260-1: Dès 20 jours avant la fin de la gestation et pendant les 3 premières semaines de lactation, distribuer 2 kg/vache/jour.

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EN ROUTE AVEC…

…Mario Schmid, spécialiste en production laitière

Constante amélioration du confort des vaches

M

ario Schmid se passionne depuis toujours pour les bovins laitiers. Même enfant, il était toujours prêt à donner un coup de main sur l’exploitation familiale à Gossau SG. Depuis 2,5 ans, il est conseiller en production laitière auprès du Service technique UFA à Wil. Il pense avant tout à la rentabilité des exploitations. Son secteur de travail se situe en Thurgovie centrale, la région de Frauenfeld et le bas du Toggenbuch. L’exploitation d’Ueli et Katja Rossacher se trouve justement dans cette région. En 2016, la famille Rossacher a l’opportunité de reprendre en fermage une exploitation située à Frauenfeld. Dès lors, la performance laitière du troupeau a pu être augmentée d’environ 4000 litres – en partie grâce à UFA W-FOS.

production laitière moyenne de l’exploitation est de 10 700 kg de lait. La teneur en matière grasse se situe à 3.9 % et la teneur en protéine à 3.4   % . Affouragement des vaches La ration des vaches laitières se compose de 25 kg d’ensilage d’herbe, 20 kg d’ensilage de maïs, 4 kg de regain, 1 kg de paille, 150 g de MINEX 974, 300 g d’UFA-Alkamix et 50 g de sel bétail. L’Alkamix contient des substances tampons qui stabilisent le pH du rumen pendant une longue période. En plus de la ration totale mélangée (RTM), les vaches ont accès au pâturage durant la nuit. Ueli utilise UFA 163 EXTRA en phase de démarrage, UFA 142 en phase de lactation et UFA 249 comme ­c oncentré protéique.

Jeune fourrage de haute qualité Pour permettre aux vaches laitières d’atteindre des performances élevées, la qualité du fourrage de base est essentielle. C’est pour cette raison que l’herbe des prairies artificielles est ensilée toutes les 3 à 4 semaines. Une partie de la deuxième et troisième coupe est récoltée ultérieurement et stockée comme regain de séchoir, améliorant ainsi la structure de la ration. La qualité du fourrage est très importante pour l’exploitant. Ueli fauche généralement ses prairies l’après-midi, afin de garantir une teneur en sucre élevée et un faible souillage du fourrage. Confort La famille Rossacher attache une grande importance au confort de

Un système mammaire solide Ueli Rossacher souhaite avoir des vaches qui ont une grande longévité. Au vu de leur production laitière très élevée, les vaches doivent être pourvues d’un pis parfaitement placé et de ligaments bien profilés. La

Schmid Mario, Gossau (SG) Etat civil: en couple Date de naissance: 21 février 1995 Formation: CFC d’agriculteur Loisirs: Elevage bovin, marche et ski Ma devise: « a ccompagner chaque exploitant avec compétence dans le but de rentabiliser son exploitation» 64

L’exploitation de la famille Rossacher se situe à 410 mètres d’altitude.

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leurs animaux. Lors de la reprise de l’exploitation, Ueli Rossacher a rendu l’étable existante plus lumineuse et plus aérée en désinstallant des fenêtres et des ouvertures. Mario Schmid souligne également « les logettes sont toujours impeccables, quelle que soit l’heure de mon passage » . Les onglons des vaches et des génisses sont parés trois fois par an. Le printemps dernier, l’exploitant a installé un brumisateur dans l’aire d’attente devant la salle de traite. Ce système réduit la quantité de mouches dans la salle de traite et augmente ainsi le confort de la vache et du trayeur. Phase de tarissement Les vaches sont taries au 8ème mois de gestation. Ueli Rossacher n’utilise pas de médications de tarissement, mais uniquement un traitement de scellage (OrbeSeal). La pénétration des bactéries dans la mamelle est quasi impossible, cela réduit considérablement le risque de nouvelles

Exploitation Ueli et Katja Rossacher avec Simeo (3), Liano (8) et Nevio (10)

infections durant la phase de tarissement. « L a chose la plus importante durant la phase de tarissement est de séparer la vache du troupeau » explique Ueli. Au début du tarissement, les vaches reçoivent du foin écologique durant une semaine. Plus tard, la ration se compose de 10 kg d’ensilage d’herbe, 5 kg d’ensilage de maïs et 10 kg de foin écologique par vache et par jour. L’apport en composés minéraux est assuré avec minex 971. Premier vêlage Avant que la famille Rossacher ne reprenne l’exploitation, l’élevage du jeune bétail se faisait sous contrat d’élevage. Aujourd’hui, Ueli Rossacher élève la remonte nécessaire luimême. Les veaux reçoivent quotidiennement 8 litres de lait jusqu’à l’âge de 4 mois. De plus, ils ont à leur disposition du bon foin, une ration RTM, une pierre à lécher pour veaux et de l’aliment concentré.

Après le sevrage, les génisses sont transférées dans l’étable d’élevage, qui a été récemment aménagée avec des boxes surélevés. Les génisses sont réparties en deux groupes. Un groupe pour les animaux en gestation et l’autre pour les non-gestantes. Grâce à ce système, les génisses sont plus calmes et leur affouragement peut être adapté en conséquence. Les génisses ont toujours accès au pâturage, au mélange RTM et une pierre à lécher. Les génisses de la race Holstein et Red Holstein vêlent pour la première fois à l’âge de 20-22 mois et celles de la race Brown Swiss à l’âge 22-24 mois. La collaboration entre Mario Schmid et la famille Rossacher est très intense, collégiale et appréciée réciproquement. Avec beaucoup d’ouverture et de compréhension, des solutions, adaptées à l’exploitation, sont cherchées en commun afin d’atteindre une production laitière optimale.

La collaboration entre Mario Schmid et Ueli Rossacher fonctionne.

La vache XENIA a atteint en 4ème lactation (305 jours) une production laitière de 14 500 kg avec 3.5 % de matière grasse et 3.1 % de protéines Surface: 23 ha SAU et 2 ha de forêts Cultures: Maïs, betteraves sucrières, orge, blé, surface de compensation écologique et prairies artificielles Cheptel: 38 vaches (BV, HO, RH), 22 jeunes bovins et jusqu’à 12 000 poulets à l’engrais Main d’œuvre: Ueli et Katja Rossacher et leurs enfants

Démarrage réussi avec UFA 163 Extra Ueli Rossacher affourage du UFA 163 EXTRA durant la phase de démarrage. Cet aliment contient 22 % de protéines brutes et 7,6 MJ NEL. La complémentation de MegaDigest contient des levures vivantes qui stimulent l’appétit et soutiennent le pH ruménal. La niacine joue également un rôle important dans la transformation de l’énergie et réduit le risque de cétose. La méthionine protégée est l’élément de base pour la production des protéines lactiques.

Pendant les grandes chaleurs, les vaches apprécient le système de brumisation sur l’aire d’attente.

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DE LA RECHERCHE UFA

Le soutien des oligoéléments La maladie de Mortellaro ou dermatite digitée est une préoccupation majeure dans de nombreuses étables. Outre un concept d’hygiène approprié, il importe de prévenir cette affection via un entretien régulier des onglons (incluant aussi les bains) et d’intervenir très rapidement lorsqu’elle se déclare. Le facteur affouragement intervient également: l’acidification du rumen peut altérer la peau et générer des problèmes. Le zinc, le manganèse et le cuivre jouent aussi un rôle clé dans le maintien de la santé des onglons; ils sont essentiels pour le système immunitaire, la qualité de la peau et de la corne ainsi que la cicatrisation des plaies. UFA et le SSB recommandent aux exploitants confrontés à la maladie de Mortellaro d’utiliser des composés minéraux conte-

À LIRE Liste des gagnants Tous les sacs d’aliments UFA pour lapins portent un point de fidélité que vous pouvez coller sur une carte prévue à cet effet. Chaque carte dûment remplie vous donne droit à un sac gratuit de 25 kg d’aliment UFA pour lapins de votre choix, et à un crédit de Fr. 5.– alloué à votre association d’élevage. 20 bons LANDI d’une valeur de Fr. 100.– sont tirés au sort parmi toutes les cartes de fidélité converties. Les gagnants du dernier tirage sont:

nant des oligoéléments Availa Plus. Il existe deux nouveaux produits, élaborés expressément pour soutenir le système immunitaire. UFA 291 Immunity (pour les phases d’élevage et de démarrage) et minex 977 Immunity (pour les vaches en lactation) sont bénéfiques pour la santé des onglons et sou-

tiennent le processus de guérison. L’important est de donner des oligoéléments pendant 365 jours, dans les exploitations à problèmes, c’est-à-dire aussi pendant le tarissement. En raison de ses teneurs plus élevées en iode, UFA 291 Immunity ne convient pas aux vaches en lactation.

de 25 kg d’UFA 989 NATUR EXTRA pour les exploitations bio) dès 600 kg • 10 % de rabais sur toute une sélection de spécialités UFA Les commandes de quantités élevées donnent droit non seulement aux rabais promotionnels mais encore à des rabais palettes ou des rabais vrac, selon le type d’achat.

L’achat simultané de composés minéraux MINEX/UFA et de spécialités UFA est particulièrement intéressant : une commande de plusieurs palettes peut générer jusqu’à 10 % de rabais. Bien planifier et prévoir ses stocks d’hiver vaut toujours le coup  !

ACTUALITÉS

Profitez-en ! L’automne est très chaud chez UFA ! De nombreuses actions sont en cours et il vaut vraiment la peine de faire ses provisions pour tout l’hiver. • Rabais Fr. 4.–/100 kg – aliments UFA vaches laitières (assortiment principal y c. aliments de régime) • Rabais Fr. 4.–/100 kg – aliments UFA moutons et chèvres • Rabais Fr. 10.–/100 kg – UFA 260-1 + pelle à aliments gratuite à l’achat de 2 sacs d’UFA 260-1 • Une station météo UFA gratuite dès 200 kg de composés minéraux MINEX/UFA, et 1 seau d’UFA start-fit (ou 1 sac 66

• Karl Forrer, Krummenau • Walter Menzi, Wittenbach • Martha Müller-Bruhin, Wangen • Manfred von Siebenthal, Thundorf • Theo Kuhn, Libingen • Oswald Müller, Düdingen • Leander Wenger, Baltschieder • Marcel Völlmin, Oltingen • Markus Kaiser, Derendingen • Daniel Boillat, Les Breuleux • Margrith Weber, Boswil • Bernadette Pfyl, Willisau • Andreas Bissig, Isenthal • Thomas Bucher, Neuenkirch • Stefanie Ehrler, Baar • Paul Magne, Ursy • Véronique Monney, Les Cullayes • Alain Guillaume, Cossonay • Serge Martin, St-Barthélemy • Jean Pernet, Chessel Toutes nos félicitations aux gagnants ! UFA SA attend d’ores et déjà de nombreuses cartes en retour pendant la saison 2017/2018 !

Conseillers UFA 3052 Zollikofen 058 434 10 00 1070 Puidoux 058 434 09 00 6210 Sursee 058 434 12 00 9501 Wil 058 434 13 00 ufa.ch REVUE UFA  10  | 2017


Production animale

Service de pesée

Peser au lieu d’estimer Dans l’élevage du gros bétail, le moment d’abattage joue un rôle déterminant. Les pesées effectuées à intervalles réguliers permettent d’éviter des erreurs et des déductions: en effet, il arrive même aux personnes au bénéfice d’une grande expérience de se tromper au moment d’estimer le poids réel d’un animal.

U

rs Giger parcourt toute la Suisse orientale au volant de son bus UFA équipé d’une balance. Avec son collègue Nik Eigenmann, ils se répartissent le travail de

Saisir ses propres résultats de pesée Les exploitations disposant de leur propre balance et pesant elles-mêmes leurs animaux peuvent désormais enregistrer directement ces résultats au sein du portail. Il est ainsi possible de garantir que les résultats de pesée puissent être intégrés dans l’analyse et que les données en question soient utiles. Les poids peuvent être consignés sur papier et être introduits ultérieurement sur ordinateur. Il est aussi possible de les enregistrer directement par smartphone dans Toro-Mobile. Les conseillers Toro se tiennent volontiers à votre disposition pour vous fournir de plus amples informations et pour vous permettre d’utiliser cette fonction.

pesée dans les exploitations Toro. Urs Giger estime que le service de pesée offre les avantages suivants: «Par rapport à la simple estimation de poids, la pesée offre le grand avantage de fournir des résultats précis. Tous les trois mois, l’éleveur dispose de données actualisées et permettant de suivre l’évolution des accroissements journaliers lors de chaque phase d’engraissement . L’agriculteur est ainsi en mesure de contrôler si tout fonctionne bien et de réagir rapidement au cas où ce ne serait pas le cas.» Le chef d’exploitation, Dominik Egloff, apprécie le travail réalisé par le service de pesée UFA: «Le service de pesée me permet d’estimer le poids exact de mes animaux. Je sais ainsi où ils en sont et quand ils pourront être abattus. La pesée est aussi l’occasion de les observer. Nous pouvons identifier les animaux malades ou souffrant de problèmes de boiterie et les observer plus attentivement lorsqu’ils sont sur la balance.» Oliver Schmidt est spécialiste Toro en affouragement sur l’exploitation de Dominik Egloff. A ses yeux, le service de pesée constitue un trait d’union essentiel entre l’agriculteur et le technicien en affouragement: «Les visites régulières et le travail à l’étable permettent d’avoir constamment les animaux sous les yeux. Les problèmes sont abordés directement sur place et les mesures nécessaires sont prises.» Outil de gestion Les résultats de pesée que les clients reçoivent après chaque pesée les aident à améliorer encore la gestion. Outre les paramètres standards tels les numéros BDTA et la date d’arrivée

à l’étable, le tableau de pesée mentionne aussi le poids vif prévu à l’abattage. L’accroissement journalier est mentionné séparément pour chaque animal. La date d’abattage probable des animaux de plus de 300 kg est également calculée. «Les résultats de pesée contiennent également des informations sur les races utilisées. Concernant les accroissements journaliers, ces informations permettent de tirer des conclusions sur la génétique et de répartir les groupes en fonction des performances», précise Oliver Schmidt. Résultats de pesée en ligne Le portail client Toro permet aux engraisseurs de disposer de leurs résultats de pesée en ligne. Grâce aux interfaces avec Agate et Anicom, le portail client inclut encore des données supplémentaires. Les engraisseurs ont ainsi accès à de nombreux résultats concernant leurs animaux. Les résultats de pesée se trouvent sous l’onglet «Dépouillements». n

Eva Fürst

Sarah Hirsbrunner

Auteures Eva Fürst, stagiaire marketing UFA Sarah Hirsbrunner, marketing UFA, 3360 Herzogenbuchsee

Oliver Schmidt et Primin Thalmann, conseillers Toro; Nik Eigenmann et Urs Giber, peseurs. Photo: Eva Fürst

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Production animale

Veaux d’élevage et d’engraissement

Elevage combiné au DAL Les frères Hohl utilisent un seul distributeur automatique de lait (DAL) pour leurs veaux d’élevage et d’engraissement. Cette pratique fonctionne parfaitement grâce à l’installation de deux stations de buvée séparées et à un système d’identification par collier à l’automate. Le DAL a permis de réduire sensiblement la charge de travail.

R

Roman Hohl, Werner Baumann et Daniel Hohl (depuis la g.) sont très satisfaits de leur concept d’éle­vage et d’engraissement.

68

oman et Daniel Hohl sont producteurs de lait. Ils ont décidé de ne plus vendre de veaux d’engrais mais d’engraisser euxmêmes tous leurs veaux. Cette branche d’exploitation supplémentaire leur permet d’utiliser de manière optimale l’ancienne stabulation entravée pour vaches laitières, d’optimiser la valeur ajoutée sur l’exploitation et de valoriser le lait excédentaire en l’affectant aux veaux d’engraissement. Les frères Hohl gèrent à Zihlschlacht (TG) une exploitation de lait de fromagerie. Ils produisent 600 000 kg que la fromagerie Müller-Thurgau transforme en Emmental et en diverses spécialités. Les quelque 55 ha de surface agricole que compte l’exploitation sont affectés aux cultures fourragères ainsi qu’au maïs et à

l’orge. En plus de cela, les Hohl disposent d’un verger de 600 pommiers (haute-tige). En 2015, Roman et Daniel Hohl ont achevé la construction de leur nouvelle stabulation pour vaches laitières. Leur troupeau compte 80 vaches des races Brown Swiss, Red Holstein et Holstein. La plupart des vaches sont inséminées avec le taureau Simmental de l’exploitation, en remonte naturelle. Les veaux issus de ce croisement sont engraissés. Les Hohl élèvent chaque année une quinzaine de veaux issus de races laitières pour la remonte du troupeau. Transformation judicieuse Quelques veaux d’engraissement étaient déjà engraissés sur l’exploitation avant la construction de la nouvelle stabulation pour vaches

laitières, sans toutefois recourir à un DAL (distributeur automatique de lait). L’espace libéré dans l’ancienne stabulation entravée a permis de transformer ce bâtiment et de l’affecter aux veaux d’élevage et d’engraissement, sans devoir consentir à des investissements trop importants. Une partie de l’ancienne aire de repos et du couloir d’affouragement a été transformée de manière à abriter deux aires paillées distinctes, dont l’une est réservée aux veaux d’engraissement et l’autre aux veaux d’élevage. Ces deux groupes disposent en plus d’une aire de promenade, pour répondre aux exigences imposées par le programme SRPA. Buvée individuelle grâce aux colliers d’identification Au cours de leur première semaine de vie, les veaux sont détenus individuellement et nourris au biberon. Ils sont ensuite attribués au groupe auquel ils appartiennent et habitués à boire au DAL. «Le DAL Vario smart de l’entreprise Förster Technik GmbH est équipé d’un système de reconnaissance des colliers d’identification permettant de nourrir chaque veau individuellement et de surveiller sa consommation», explique Werner Baumann, spécialiste UFA pour les veaux d’engraissement et conseiller des frères Hohl pour les veaux d’engraissement. Le DAL dispose de deux stations de buvée dont l’une est installée dans le compartiment des veaux d’élevage et l’autre dans celui des veaux d’engraissement. Le plan d’affouragement est basé sur quatre courbes d’affouragement: une pour les veaux d’élevage REVUE UFA  10 | 2017


Production animale

Un taureau Simmental pour une qualité d’engraissement optimale dans la CE Hohl.

et trois pour les veaux d’engraissement. Au cours des trois premières semaines de vie, les veaux d’élevage bénéficient d’une alimentation ad libitum au DAL. Les quantités distribuées sont ensuite limitées à 8 l avant de baisser progressivement à zéro après 90 jours. Les veaux d’élevage ont toujours du foin de bonne qualité et des concentrés à disposition. Le lait entier est complété avec UFA 201 (10 g/l de lait). Lorsque c’est nécessaire, le lait pour veaux UFA 201 est mélangé avec de l’eau et distribué aux veaux (140 g/l d’eau). Après le sevrage, les veaux intègrent un nouveau bâtiment. Trois courbes d’alimentation Le plan de buvée des veaux d’engraissement est basé sur trois c o u r b e s d ’ a f f o u ra g e m e n t . L a concentration de la buvée et les quantités sont optimisées selon la race des veaux – veaux issus de races à viande et de croisement (SI et LM). Les veaux d’engraissement étant commercialisés à travers le canal IPSuisse, la quantité de lait entier distribuée s’élève à au moins 1000 l par veau, le solde des besoins étant couvert par UFA 201. La concentration

de la buvée s’élève à 140 g/l au début. Elle augmente progressivement à 220-230 g par la suite, pour que la consommation se stabilise à 15-16 l/ veau/jour. En début d’engraissement, les frères Hohl utilisent UFA top-start: les veaux bénéficient ainsi d’un apport suffisant en vitamines et en oligo-éléments ainsi que d’un mélange d’huiles éthérées, d’écorces de levures et de bactéries lactiques, afin de stimuler la digestion et de soutenir les voies respiratoires. Au cours de cette phase difficile, les veaux sont également incités à fréquenter le DAL: «Nous sommes rarement confrontés à des problèmes de diarrhées. Les veaux continuent à boire même s’ils se portent moins bien. C’est ce qui compte», explique Daniel Hohl. Les veaux reçoivent également du foin dans un râtelier, à titre de fourrage grossier: «La terre et les impuretés tombent ainsi dans l’aire paillée et ne sont par conséquent pas ingérées par les veaux, ce qui a un impact favorable sur la couleur de la viande», expliquent les éleveurs. Grâce à ce système de buvée et d’affouragement, les veaux d’engraissement réalisent d’excellents résultats d’abattage. 70 % des veaux issus d’une génétique laitière

atteignent un classement T3 ou plus. Les Hohl n’ont jamais eu de veaux classés en A et X. Antibiotique uniquement au cas par cas Les Hohl engraissant des veaux issus de leur propre exploitation, la pression infectieuse est très faible chez les veaux d’engraissement. A cela s’ajoutent une qualité d’air et un climat excellents à l’étable. Les veaux sont par ailleurs tondus sur le dos pour éviter les problèmes de transpiration ou de maladies. Ils sont uniquement traités avec des antibiotiques lorsque c’est nécessaire. Jusqu’à maintenant, les Hohl n’ont pas eu besoin de traiter des lots entiers, ce qui représente un énorme avantage dans le cadre d’un engraissement fermier. L’ancienne étable pour vaches laitières étant située entre l’habitation et la nouvelle stabulation, le contrôle des animaux s’effectue facilement et plusieurs fois par jour. Réduire la charge de travail Combiner un lot d’engraissement et d’élevage sur un seul DAL ne permet pas seulement d’assurer un bon degré d’utilisation de ce dernier. Cela

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Production animale

Auteure Sandra Frei, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee Les personnes achetant un DAL Förster Vario Smart auprès du service technique UFA d’ici au 31.11.2017 bénéficient gratuitement d’équipements optionnels d’une valeur de Fr. 1100.– Photos Sandra Frei

contribue aussi à réduire sensiblement la charge de travail des chefs d’exploitation. «L’automate nous permet de réduire nettement notre charge de travail. En plus de cela, le DAL se calibre automatiquement une fois par jour. Le dosage de la poudre est donc systématiquement contrôlé. Grâce à cela, la qualité de la buvée distribuée est particulièrement homogène, avec des quantités et des dosages toujours appropriés», expliquent les frères Hohl pour illustrer un avantage supplémentaire du recours au DAL. Ils apprécient aussi énormément le service 24 heures sur 24 proposé par l’équipe d’engraissement de veaux d’UFA: «On a toujours quelqu’un au bout du fil lorsque quelque chose ne fonctionne pas. Un conseil ou des instructions téléphoniques suffisent parfois. Si ce n’est pas le cas, il faut qu’un spécialiste passe  . » n

Les veaux d’élevage et d’engraissement sont gardés dans des lots séparés et alimentés par le même DAL.

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Production animale

Elevage porcin

Progrès zootechnique constant Les éleveurs nucléus et les éleveurs de multiplication travaillent en suivant des buts d’élevage prédéfinis. Pour vérifier si leurs résultats se reflètent sur la production de porcelets et vont dans la bonne direction, on procède à un contrôle annuel de la reproduction (Repro-Controlling).

L’épreuve sur le terrain augmente la performance de vie Cette année, lors de la mise en valeur, les effets de la description li-

néaire sur la durée d’utilisation et la performance de vie ont été analysés pour la première fois. Les résultats ont montré que les caractéristiques considérées comme optimales sont celles qui ont mené aux meilleures performances de vie et à la plus grande durée d’utilisation. Ce sont les critères des membres en forme de X à O, du nombre de tétines, des antérieurs courbés-rachitiques et des onglons intérieurs qui ont économiquement le potentiel d’amélioration le plus important. Les éleveurs nucléus et les éleveurs de multiplication sont les locomotives du progrès zootechnique. Pour le gérer au mieux, les buts d’élevage sont vérifiés chaque année. Chez les races mères GPB et LS, qui forment la base des truies de croisement primera ®, on accorde une grande importance aux critères de reproduction (env. 50 % de la VEG). Suivent les critères d’engraissement, d’abattage et de qualité de la viande (env. ½) et les critères morphologiques (solde restant). Le Repro-Controlling démontre que le progrès zootechnique réalisé dans l’élevage nucléus se reflète dans la production des porcelets d’engrais-

sement et va dans la bonne direction. La focalisation accrue sur la qualité des porcelets nés (moins de sous-poids à la naissance) et sur l’aptitude maternelle des truies (haut pourcentage de porcelets élevés) se traduisent, grâce à la génétique, par une réduction des pertes dans la production de porcelets d’engraissement. Mais les grands écarts entre exploitations prouvent également que des améliorations supplémentaires sont réalisables grâce à des mesures de gestion adaptées.

Manuel Jossen

Andreas Hofer

Porcelets sevrés par truie et par année des races GPB, LS et Primera® 29.0 Porcelets sevrés/truie/an

C

haque année, les données des divers programmes d’évaluation (UFA 2000, Marthasoft, Primdat, etc.) sont rassemblées par suisag, qui procède à leur mise en valeur (Repro-Controlling), dans le but d’analyser l’évolution des critères de reproduction dans la production de porcelets et d’en tirer des conclusions pour le développement des buts d’élevage. Les résultats sont présentés et discutés au sein de la commission élevage de Suisseporcs. En une année, les progrès ne sont pas très spectaculaires, mais les performances augmentent continuellement. Cette année aussi, la supériorité des truies primera® sur les truies GPB a été confirmée. Les premières ont eu des temps vides plus courts, ont mis bas davantage de porcelets vivants et en ont perdu moins. Elles ont ainsi sevré par année 0,65 porcelet de plus que les truies GPB de pure race. Grâce à l’effet d’hétérosis positif, ces avantages sont visibles dans tous les critères.

28.0 27.0 26.0 25.0 24.0 2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Année de naissance truie Grand porc blanc

Landrace suisse

Au terme du dépouillement semestriel 2017, les dix meilleures exploitations du programme d’évaluation UFA 2000 ont atteint une moyenne de 30 porcelets sevrés par truie et n par an.

Les dix meilleures exploitations du programme d’évaluation UFA 2000 ont atteint une moyenne de 30 porcelets sevrés par truie et par an. Photo: UFA SA

Primera®

Auteurs Manuel Jossen, chef de la centrale de mise en valeur (AWS), 3360 Herzogenbuchsee Andreas Hofer, chef de projet SUISAG, 6204 Sempach

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Production animale

Engraissement des porcs

La numérisation facilite l’accès aux données Le dépouillement des données d’engraissement des porcs peut mettre en évidence le potentiel d’amélioration, surtout si celles-ci sont rapidement disponibles. Le dépouillement UFA 2000 est désormais consultable sous forme numérique et plus convivial grâce à l’automatisation.

Jossen Manuel

Urs Berweger

D

ans l’engraissement des porcs, la gestion est cruciale pour la réussite. Le dépouillement des données d’engraissement a fait ses preuves depuis des années comme outil d’analyse de la gestion et des améliorations possibles. Grâce à la numérisation, il peut être enrichi de nouvelles fonctions permettant l’automatisation, une meilleure présentation et une saisie plus rapide des données. Le nouveau dépouillement UFA 2000 peut désormais être alimenté en ligne sur le moment et devient ainsi plus « i ntelligent » . Saisie automatique en ligne Les nouvelles possibilités permettent de saisir de nombreuses données immédiatement. L’application est disponible sur le portail UFA réservé à la clientèle et la saisie peut aussi être effectuée via des appareils mobiles. Les fonctions en ligne permettent de transmettre automati-

quement les livraisons de gorets, les rapports d’abattage et les ventes de porcs de boucherie. Cela facilite la saisie des achats et des ventes, mais aussi des effectifs initiaux et finaux. Les livraisons d’aliments peuvent également être enregistrées automatiquement, ce qui permet de gagner du temps. Par ailleurs, le programme permet de saisir les causes de pertes et de nombreux paramètres tels que le type d’alimentation, la structure de l’aliment, le système de rotation, etc. La convivialité de l’application, qui permet une saisie propre et rapide des données, mérite une mention spéciale. De plus, l’intégration au portail UFA offre un grand avantage supplémentaire: engraisseurs et conseillers UFA peuvent consulter à tout moment les résultats actualisés. Il leur est ainsi possible de détecter les problèmes immédiatement et de réagir sans attendre.

Les anciens dépouillements restent disponibles en archives. Des graphiques résument les chiffres en améliorant leur lisibilité. Les résultats et comparaisons sont consultables en un clin d’œil. L’engraisseur peut analyser rapidement les résultats en les comparant avec les données antérieures et en tirer les conclusions qui s’imposent. Les dépouillements peuvent être consultés en ligne sur le portail réservé à la clientèle, depuis un appareil mobile ou l’ordinateur. La numérisation facilite le traitement des données et leur analyse. Les derniers résultats sont ainsi connus plus rapidement et peuvent être transposés immédiatement sur le terrain. Le dépouillement des données d’engraissement UFA 2000 devient ainsi un outil de gestion utile pour les engraisseurs. Demandez à votre spécialiste en production porcine UFA de vous initier à son utilisation. n

Identifier rapidement les potentiels et réagir immédiatement. Photo: UFA SA

Auteurs Jossen Manuel, chef de la centrale de dépouillement (AWS), 3360 Herzogenbuchsee Urs Berweger, chef de secteur au service technique UFA 72

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Utilisez les adresses de l’index des branches créé par la Revue UFA.

www.umatec.ch

Technique de traitement du lisier

Systèmes de pompage

Appareils pour cidreries

Wälchli Maschinenfabrik AG 4805 Brittnau Tel. 062 745 20 40 www.waelchli-ag.ch

grosses Ersatzteillager

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058 434 04 10 058 434 04 20 058 434 04 30 058 434 04 40 058 434 04 70

Animaux

Eugen-KolbEntmistungsanlagen

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Vie quotidienne

Soins à base d’herbes aromatiques

Des guérisseurs naturels Les herbes aromatiques n’ont pas seulement bon goût. Elles peuvent aussi être utilisées pour la pharmacie domestique. Utilisées sous forme de thé, de pommades ou de teintures, les plantes médicinales contribuent à diminuer les maladies et les douleurs. Brigitte Waser-Bürgi est phytothérapeute et explique comment ramasser, transformer et utiliser les plantes médicinales.

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a nature recèle de nombreux trésors que nous pouvons utiliser pour notre pharmacie domestique. De nombreuses plantes sauvages peuvent être transformées et utilisées en tant que plantes médicinales. Brigitte Waser-Bürgi fournit un aperçu détaillé du monde des plantes médicinales. En tant que phytothérapeute, Brigitte Waser-Bürgi organise des cours et des promenades dans la nature. Elle transmet aux participants des connaissances sur la collecte, la transformation et les effets curatifs des plantes sauvages. A la question de savoir quelle est sa plante préférée, Brigitte Waser-Bürgi répond: « J e choisis mes plantes en fonction du type de problème auquel je suis confrontée. Je recours souvent à l’achillée millefeuille. Cette plante s’utilise pour de nombreux problèmes et est présente toute l’année dans la nature. Lorsqu’elle n’est pas encore en fleurs, on peut utiliser les feuilles. Bien entendu uniquement là où au-

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cune fumure n’est appliquée et où les plantes médicinales ont encore une certaine importance malgré la pratique d’une agriculture intensive. » Brigitte Waser-Bürgi émet quelques recommandations sur la collecte et la transformation des plantes sauvages. Un principe s’applique dans tous les cas: récolter uniquement les plantes que l’on connaît et que l’on peut identifier comme telles. Ne pas cueillir de plantes protégées ou toxi­q ues ! Où ne récolte-t-on pas de plantes ? On ne récolte pas de plantes dans les zones naturelles protégées, aux bords des routes, des champs, des voies ferrées, des zones industrielles ainsi qu’à proximité des décharges, des places d’exercice militaire, des champs où une fumure a été appliquée récemment ou qui ont été traités avec des herbicides ainsi que le long des chemins de promenade fréquentés par les chiens.

Comment récolte-t-on des herbes aromatiques ? On part faire un tour à la recherche d’herbes sauvages, en prenant soin de respecter la nature. Pour ce faire, on utilise une corbeille ou, lorsqu’il s’agit de séparer plusieurs espèces entre elles, des sacs en papier ou en tissu. On utilise un couteau ou des ciseaux pour couper les tiges les plus solides, afin d’éviter de blesser les racines. Pour les orties, les chardons, etc., il faut être équipé de gants ainsi que d’une pelle pour extraire les racines. Selon la région et les plantes, il ne faut pas non plus oublier d’utiliser des vêtements appropriés (p. ex. pour les orties). Il vaut la peine de prendre avec soi une clé de détermination ou une application. Quand récolter les herbes aromatiques ? Il est préférable de ramasser les herbes aromatiques le matin par temps ensoleillé, lorsque la rosée a disparu, jusqu’en début d’après-miREVUE UFA  10 | 2017


Vie quotidienne

Thé à l’achillée millefeuille ESCOP* recommande l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) en cas de manque d’appétit, de troubles gastro-intestinaux, de crampes abdominales et, sur le corps, en cas de blessures ainsi que d’inflammations de la peau et des muqueuses. Brigitte ­Waser-Bürgi recommande aussi cette plante pour pallier les refroidissements, les maux de tête, la grippe, les troubles du sommeil, les nausées, la ménopause (trou­bles cardiaques nerveux, bouffées de chaleur), les douleurs et troubles (trop forts/trop faibles) menstruels ainsi que les problèmes de fertilité.

di. Les semences doivent être mûres mais ne pas encore avoir séché. Les fruits doi­v ent également être arrivés à maturité. Récolter les fleurs à la floraison. C’est avant la floraison que les feuilles contiennent le plus de substances actives. Les écorces sont prélevées au printemps, lorsque la sève monte, sur les jeunes branches. Les racines et les tubercules devraient être récoltés soit au printemps, soit en fin d’automne. Pour disposer de plantes de bonne qualité, Brigitte Waser-Bürgi procède à la récolte en s’appuyant sur un ouvrage de Maria Thun. Combien ? Ne pas récolter plus de plantes que l’on peut en transformer en une seule journée et qu’il sera possible d’utiliser sur une année. Eviter de ­récolter des quantités trop importantes qui menaceraient la survie de l’espèce et le faire de manière à ce que les effectifs puissent se régénérer. n

Appliquée sous forme de cataplasme, l’achillée millefeuille peut apporter une aide bienvenue en cas de problèmes de digestion, de constipation, de ballonnement, de manque d’appétit, d’épuisement, de syndrome de fatigue chronique et d’état dépressif. L’achillée mille-feuille peut également activer le foie en cas de chimiothérapie et avoir un effet positif lors d’un régime.

Mais attention: l’achillée millefeuille peut avoir des effets secondaires lorsqu’elle est consommée en trop grandes quantités. Ces effets secondaires se traduisent par des vertiges, des maux de tête, des saignements du nez ou des saignements au niveau des reins. Récoltée en vert, l’achillée mille-feuille peut occasionner des éruptions cutanées. Les personnes qui sont allergiques aux composées (Astéracées) devraient renoncer à l’achillée millefeuille. Préparation du thé Recouvrir une cuillère à soupe d’achillée millefeuille fraîche et une cuillère à café d’achillée millefeuille sèche avec de l’eau bouillante et laisser infuser pendant cinq minutes au maximum. Boire une tasse de thé trois fois par jour (feuilles et fleurs). Faire une pause après trois semaines.

Achillée millefeuille tout juste récoltée. Photo: Brigitte Waser-Bürgi

*ESCOP = European Scientific Cooperative on Phytotherapy; élabore depuis 1989 des descriptifs de plante reconnus scientifiquement.

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Vie quotidienne

Experte en plantes médicinales Brigitte Waser-Bürgi a grandi dans une exploitation agricole. Aujourd’hui, elle gère sa propre école de phytothérapie à Sattel (SZ). Brigitte Waser-Bürgi est spécialiste en plantes médicinales et infirmière ES diplômée. Dans le cadre des cours qu’elle dispense, Brigitte Waser-Bürgi transmet ses connaissances concernant la transformation des plantes et des herbes sauvages dans la gastronomie et la fabrication de médicaments. Son offre très diversifiée en la matière s’étend des petites promenades à la recherche d’herbes sauvages à la formation de spécialiste en plantes médicinales TEN. En plus de cela, Brigitte Waser-Bürgi travaille depuis de nombreuses années pour le journal allemand Wildpflanzenmagazin.

Cataplasme à base de consoude Chez la consoude (Symphytum officinale), ce sont surtout les racines qui sont récoltées. Octobre/novembre est la bonne période pour récolter les racines.

Racine de consoude fraîchement récoltée et lavée. Photo: Brigitte Waser-Bürgi

ESCOP* recommande la consoude uniquement pour un usage externe, pour les douleurs et les enflures musculaires et articulaires, les arthroses des articulations, les douleurs aux muscles du dos, les déchirures, les hématomes, les

inflammations des tendons et les cas d’arthrite. La médecine populaire traditionnelle utilise également la consoude dans le cadre d’une application externe en cas de sciatique, de périostite, de douleurs résultant de cicatrices, de blessures dues à un accident ou au sport, de tendinite, de bursite, de fracture comminutive et de douleurs liées à la croissance. La consoude est également office de remède miracle en présence de cicatrices/blessures qui guérissent mal, de jambes ouvertes, d’hémorroïdes, d’eczémas et de psoriaris. Brigitte Waser-Bürgi prépare des teintures mères et des pommades à base des racines de consoude. Elle utilise la teinture mère sous forme d’émulsion mélangée à appliquer sur les zones à traiter citées plus haut. Elle utilise la pommade de consoude pour une application froide ou légèrement chauffée.

Application froide Recouvrir de pommade un linge de lin doublé, sur une couche d’environ 3 mm, en laissant une bordure non couverte de 3 cm. Poser la surface recouverte de pommade directement sur la peau. Poser un à trois papiers ménage, la pommade pouvant traverser. Bien consolider l’application, selon la partie du corps concernée, à l’aide d’un bandage ou par exemple d’un collant pour femme.

*ESCOP = European Scientific Cooperative on Phytotherapy; élabore depuis 1989 des descriptifs de plante reconnus scientifiquement.

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Auteure Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour Informations supplémentaires L’offre de cours proposée par Brigitte Waser-Bürgi et d’autres informations sont mentionnées sur le site www.heilpflanzenfrau.ch (site uniquement en allemand). REVUE UFA  10 | 2017


Vie quotidienne

Agrimage.ch

Des photos fascinantes de l’agriculture L’agriculture suisse est riche en images fortes: le concours photo national agrimage.ch a motivé plus de 1600 photographes dans tout le pays à envoyer leurs clichés. Quelque 15 500 photos ont été soumises et trois lauréats ont été choisis.

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n concours photo national a été lancé sous le slogan «L’agriculture fascine», sur agrimage.ch. De mars 2016 à août 2017, plus de 1600 photographes dévoués ont soumis quelque 15 000 images dans neuf catégories en rapport avec l’agriculture suisse. Le jury n’a pas eu la tâche facile pour visionner tous les clichés et désigner les meilleurs parmi la grande quan-

tité de photos très réussies. Outre les vainqueurs de chaque catégorie, le concours récompense trois lauréats toutes catégories confondues. Il s’agit de Miranda Outon, Jean-Marc Schwab et Beryll Decurtins. Le concours a montré une fois de plus que l’agriculture est très riche en images fortes: êtres humains, paysages, animaux, plantes, travaux, patrie pour n’en citer que quelques-

uns. Ces photos sont empreintes d’émotions, ce qui permet également de véhiculer des messages positifs. La remise des prix aux lauréats toutes catégories et par catégorie aura lieu dans le cadre de la 4e Journée des paysans à l’Olma (Halle 9.2) le 18 octobre 2017 à Saint-Gall. n

2e place:

«Papillon» de Jean-Marc Schwab

1er place:

«Prêt pour le concours de bétail» de Miranda Outon

Auteur Markus Röösli, Revue UFA, 8401 Winterthour

3e place:

«Enfant & poule» de Beryll Decurtins

Les 93 photos sélectionnées peuvent être visionnées sous: http://bit.ly/2wA1i9o

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Vie quotidienne

Châtaignes rôties aux herbes

Fait main, naturellement

75 ans de l’Olma

Pia Amstutz-Grädel

Pour 4 personnes

Photo: Pixabay

500 g de châtaignes (précuites, sous vide) 2 cs de beurre à rôtir ½ bouquet de romarin ½ bouquet de thym 2 gousses d’ail 1 pincée de sel

Effeuiller les herbes et les hacher finement , presser l’ail. Faire chauffer le beurre dans une poêle et y faire rissoler les herbes et l’ail. Ajouter les châtaignes, saler et faire rôtir durant environ 5 minutes. Servir chaud, en accompagnement d’une viande ou comme élément d’un repas végétarien. www.inforama.ch

Participeezz! et gagn Tirage au sort... Lampe de poche Agrisano Les nuits s’allongent. Ce n’est pas un problème quand on possède une robuste lampe de poche Agrisano. Cette lampe LED rechargeable a une puissance de 300 lumen, qui permet de voir loin. Grâce à son support mural pratique, elle est toujours à portée de main. Participez à notre tirage au sort et gagnez une des cinq lampes de poches offertes par Agrisano, la société qui réunit sous le même toit toutes les assurances utiles aux familles paysannes. Envoyez un SMS avec la solution KfL Agrisano avec votre nom et votre adresse au 880 (1 fr.) ou participez sur le site www.revueufa.ch. Dernier délai d’envoi le 15 octobre 2017. Conditions de participation et gagnants sur www.revueufa.ch. 78

La première Olma a ouvert ses portes en 1943. Du 12 au 22 octobre 2017, elle fêtera donc son 75 e anniversaire. Auparavant organisée sous tente, au lieu-dit Unterer Brühl, elle est devenue la plus grande foire de Suisse et celle qui attire le plus de visiteurs. De nombreuses attractions accompagneront cette 75 e édition. Ce sera notamment le cas de l’exposition « M on Olma et moi » , au fil de laquelle les visiteurs pourront feuilleter des histoires concernant la foire, jouer au Memory Olma du Conseil fédéral ou poster leur propre vidéo sur l’Olma. Le canton de Thurgovie sera pour la cinquième fois l’hôte d’honneur de la manifestation, sous le slogan « L e lion est lâché » . Autres points forts de la Foire suisse de l’agriculture et de l’alimentation: le monde thématique «  Expérience Alimenta-

tion  » , centré sur la pomme de terre, la course de vaches ou l’exposition spéciale « Ton armée » . Sans oublier les fameuses courses de porcelets. Autre anniversaire fêté à l’occasion de la prochaine Olma: la 25 e édition de la Journée des paysannes, qui aura lieu le jeudi 19 octobre. Son titre cette année: « I dylle romantique ou réalité exigeante ? Le rôle de la paysanne dans le miroir du temps. » Olma

Miel Sous le titre « D u plastique dans le miel : un test révèle que ce produit naturel est pollué », les consommateurs suisses de miel avaient été alarmés en mars 2014 par l’émission alémanique « K assensturz » , reprise par « A Bon Entendeur » . Tous les échantillons de miels suisses analysés étaient parfois massivement pollués par des microparticules de plastique, affirmait l’émission. La société «  Verein deutschschweizerischer und rätoromanischer Bienenfreunde » (VDRB) a été très préoccupée par ces résultats. Elle a donc fait analyser des miels suisses de diverses provenances conformément aux normes scientifiques. Dans un seul cas, une microparticule associée à du plastique a été constatée. On ne peut donc en aucun cas parler d’une pollution systématique du miel suisse par des microparticules de plastique. Apisuisse

Prix Montagne 2017 Wyssen Avalanche Control SA , dans l’Oberland bernois, remporte le Prix Montagne 2017 doté de CHF 40 000.–. L’entreprise de Reichenbach, dans la vallée de la Kander, produit des solutions informatiques et des applications pour la protection des routes, des lignes ferroviaires ou des pistes de ski contre les avalanches. Le produit phare de l’entreprise est un mât permettant de déclencher préventivement des avalanches au moyen d’une explosion commandée par tablette informatique ou smartphone. Bernhard Russi, président du jury, est impressionné: « G râce à ses idées innovantes et à son inlassable engagement, l’entreprise Wyssen est parvenue à s’implanter dans le monde entier. En plus de cela, elle crée des emplois plus que bienvenus dans les régions de montagne. C’est la raison pour laquelle nous récompensons cet engagement avec le Prix Montagne. »

Photo: Olma/ Regina Kühne, Saint-Gall

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Vie quotidienne Fête du cheval à Avenches La fête annuelle du cheval, Equus Helveticus, a attiré quelque 18 000 visiteurs du 15 au 17 septembre à Avenches. Les meilleurs chevaux suisses de la race franches-montagnes et des chevaux de sport ont présenté leur savoir-faire lors des finales. Près de 1000 chevaux et poneys ont pu être admirés dans les disciplines de saut d’obstacles, de dressage, de monte western, de gymkhana, d’attelage, de débardage ou lors de courses spectaculaires. Les organisateurs ont dédié la journée du samedi entièrement aux

courses de poneys en mémoire des nombreux chevaux de course et des poneys de l’Ecole de poneys trotteurs ayant péri dans l’incendie désastreux de juillet dernier sur le site de l’Institut équestre national d’Avenches (IENA). Grâce à l’important soutien de particuliers en Suisse comme à l’étranger, l’Ecole de poneys trotteurs a pu redémarrer ses activités. Pour de nombreux jeunes, cela constitue une étape leur permettant de revenir à la normalité et de surmonter leur tristesse. Agroscope

Photo: Olivier Bloch, Agroscope

agroPrix 2017 Le jury a retenu quatre projets qui seront présentés lors de la cérémonie de remise de l’agroPrix, le 2 novembre prochain au Kursaal, à Berne. Les projets candidats sont les suivants: Crèche à la ferme: un pilier central de l’exploitation répondant aux besoins. De nombreux parents apprécient que la crèche fréquentée par leurs enfants offre à ces derniers un lien direct avec la nature, les animaux et l’origine des denrées alimentaires, comme c’est le cas à la crèche «Hüehnernäscht». Bschorle: une boisson appenzelloise originale. Du jus de pomme appenzellois et de la bière sans alcool composent ce mélange baptisé Bschorle. Cette boisson à la mode permet aux producteurs d’obtenir un prix assurant la préservation des arbres à haute tige. La spiruline, une algue de qualité suisse. Des études sur ses effets

positifs sur la santé ont éveillé l’intérêt pour la spiruline, une algue microscopique. La famille Etique en produit de façon naturelle. Déguster des crevettes de l’Emmental en toute bonne conscience. Les crevettes sauvages ou produites en aquaculture sont peu durables. Il n’en va pas de même des crevettes de l’Emmental, qui sont produites en bassins en circuit fermé sans aucun antibiotique. L’agroPrix est doté de CHF 20 000.–. Il est ouvert aux paysannes, paysans ou groupes qui, grâce à des projets novateurs, améliorent durablement la situation économique des exploitations agricoles suisses. Cette année, 50 projets avaient été déposés. Emmental Assurance

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GRAT UIT

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Vie quotidienne

Recettes

Steak de porc

Marier la viande et les pruneaux

Helen Neff

Pour une fois les pruneaux ne seront pas servis au dessert. Ils compléteront le plat principal. Assaisonnés de cannelle et de clou de girofle en poudre, ils se marient à merveille avec les steaks de porc.

Steaks de porc farcis aux fruits recette pour 4 personnes

4 steaks de cou de porc sel et poivre 8 pruneaux 2 c.s. de sucre 1 c.c. de cannelle en poudre 2 pointes de couteau de clou de girofle en poudre un peu de farine 3 c.s. de beurre ou de graisse à rôtir 1 oignon ½ l de bouillon 1 dl de vin rouge Inciser les steaks afin de pouvoir les farcir. Saupoudrer l’intérieur d’un peu de farine et assaisonner de sel et de poivre. Couper les pruneaux en

quatre et élaborer des fines tranches. Mélanger les pruneaux au sucre, à la cannelle et au clou de girofle puis en farcir la viande. Rabattre les pochettes de viande et les fermer à l’aide de cure-dents. Saupoudrer l’extérieur de farine et assaisonner de sel et de poivre. Chauffer la graisse dans une cocotte et y rôtir les steaks farcis. Couper les oignons en de fines demi-rondelles et les étuver brièvement. Saupoudrer d’une demicuillérée à soupe de farine et saisir. Déglacer au bouillon. Ajouter à la sauce un éventuel reste de farce aux pruneaux. Laisser mijoter pendant une heure. Les assaisonnements et l’acidité des pruneaux permettent d’obtenir une sauce fine qui accompagne de manière idéale la purée de n pommes de terre.

Ma coiffeuse, dont la mère avait travaillé de nombreuses années avec Helen Neff en tant que vendeuse au magasin Volg, m’a recommandé cette recette. Aujourd’hui Helen Neff est paysanne à Hosenruck (TG). Elle gère une exploitation laitière avec son mari Bernhard. Les quelque 2000 poules pondeuses dont les œufs sont vendus en qualité bio sont un deuxième pilier pour l’exploitation. Leur ferme compte également quelques arbres fruitiers à cidre. A la saison des pruneaux, Helen Neff sert volontiers les steaks farcis. Outre son engagement au sein du comité de l’Union suisse des paysannes, Helen Neff aime faire de l’aquafit et participe activement au sein de la société de gymnastique. Depuis bien des années elle fait partie d’un groupe de couturières créatives, intimement soudées par leur hobby partagé. Dans la grange, son atelier est une véritable mine de matériaux naturels qu’elle assemble pour en faire des cadeaux et de superbes décorations. Dans son magasin à la ferme, elle vend, entre autre, des confitures et des biscuits joliment emballés et faits maison. On y trouve également le fameux cageotcadeau rempli de spécialités du canton de Thurgovie. Leurs quatre enfants adultes, un fils et trois filles, vivent soit dans le voisinage soit encore à la ferme. Helen Neff ne se souvient que trop bien du trop-plein de travail qui l’occupait alors que les trois premiers enfants naquirent dans un intervalle de 20 mois.

Auteure Anne-Marie Trümpi, Revue UFA, 8401 Winterthour Est-ce que vous aimeriez vous aussi présenter vos recettes préférées dans la revue UFA ? Alors prenez contact avec Anne-Marie Trümpi, 058 433 65 22, anne-marie.truempi@ufarevue.ch. 80

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CÔte jardin

Vie quotidienne

Cyclamen d’extérieur

Parfum de fleurs et luminosité Le cyclamen est réputé être une belle plante d’appartement facile à entretenir. Désormais, une nouvelle carrière s’offre à lui au jardin, sur le balcon et en terrasse. Les couleurs brillantes de ses fleurs, son feuillage aux superbes motifs et son parfum suave sont enthousiasmants.

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es tendres fleurs nous en feraient douter, mais le cyclamen d’extérieur est très résistant. La pluie, les nuits humides et les températures fraîches ne l’altèrent pas. Il supporte même les légers gels. Ses fleurs très lumineuses arborant toutes les teintes de rose, blanc, violet ou rouge forment de jolies taches colorées dans la brume. Il s’agit aussi d’un élixir floral idéal sur les rebords de fenêtre, balcons et terrasses. Le seul fait de les contempler par la fenêtre apporte une touche de bonne humeur. Foisonnement de couleurs pour parer aux jours maussades Le cyclamen placé en terrine attire aussi les regards à l’entrée de la maison ou au jardin. Il crée des espaces ombragés sous les arbustes et apporte un nouvel éclat aux platesbandes et dans les cimetières. Jusqu’à la fin décembre, le cyclamen d’extérieur déploie sans cesse de nouveaux bourgeons à partir de ses feuilles au motif décoratif, laissant apparaître de jolies fleurs graciles qui durent longtemps et répandent une bonne odeur. Le cyclamen est très apprécié sur les terrasses ou les balcons. Il est également possible de couper ses fleurs pour les mettre en vase à l’intérieur. Habile combinaison Les ericas et les bruyères, tout comme les orpins aux inflorescences en parapluie et les herbes d’ornement sous toutes leurs formes, accompagnent à merveille le cyclamen. Les plantes au feuillage gris, telles que l’herbe à curry, l’immortelle (helichrysum), le calocéphale ou la san-

alors que l’espèce « a lbum » arbore des fleurs blanches. Les fleurs rouge carmin du cyclamen de Cos (cyclamen coum) s’ouvrent en revanche dès le mois de février.

Belle plantation automnale: pas question de débarrasser les caissettes de balcon. Photo: Picturegarden/Rohner

toline absorbent les marbrures grisvert des feuilles de cyclamen et forment un ensemble harmonieux. Les traînes de lierre, qui pendent de façon pittoresque au-dessus des caissettes ou des terrines, adoucissent la plantation. Cyclamen pour le jardin Le cyclamen est une plante à bulbe robuste issue de la préhistoire. Son existence remonte à plusieurs millions d’années. La primulacée est originaire des montagnes de la Méditerranée orientale et des chaînes de montagnes d’Asie mineure. Ses fleurs blanches ou roses sont posées sur des tiges de 10 à 20 cm de haut selon les variétés. De septembre jusqu’à l’arrivée du gel, le cyclamen de Naples (cyclamen hederifolium) fleurit en rose tendre

Un tapis de fleurs au fil du temps Les bulbes se plantent en automne ou au printemps. Ils ont leur prix, mais en valent la peine, car au fil des ans, les cyclamens résistants à l’hiver se multiplient bien et forment de magnifiques tapis de fleurs, notamment sous les arbres, devant les haies et les arbustes, dont ils apprécient la proximité, ou dans le jardin de rocailles. Avec les années, les cyclamens se ressèment, laissant apparaître un riche mélange entre les fleurs blanches et celles aux teintes roses. Un sol riche en humus, bien drainé et légèrement calcaire est idéal. Il est recommandé de couvrir la plantation avec une protection hivernale en brindilles de sapin ou feuilles d’automne. n

Edith Backmann

Auteure Edith Beckmann, journaliste indépendante RP de Frauenfeld (TG), jardinière passionnée ayant des racines dans l’agriculture

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • A titre d’engrais vert à semer sur les carreaux récoltés, semez rampon, épinards, seigle ou moutarde. Ne pas utiliser de moutarde après les choux, sinon cela favorise les parasites et les maladies! • Nouez peu à peu les endives ensemble pour les blanchir ou retournez un pot sur la salade. • Coupez le feuillage des asperges à 10 cm du sol et détruisez-le, afin d’éviter la transmission de maladies. • Coupez avec la panicule les tomates vertes devant encore mûrir; ainsi elles sècheront moins. • Recouvrez la rhubarbe de fumier décomposé ou de compost. • Si une nuit de gel menace, rentrez les plantes en bacs sensibles telles que l’hibiscus, le bougainvillier, le datura, la myrte ou l’agrume. Le laurier supporte quelques degrés négatifs et, protégé de la pluie, doit rester autant que possible à l’extérieur.

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Vie quotidienne

Voyage d’étude 2018

r u e t c e l O f f re

L’agriculture à Cuba Voyage 1: 11.1 – 26.1.2018 Voyage 2: 18.1 – 2.2.2018 Voyage 3: 25.1 – 9.2.2018 Voyages 1 et 2: Quelques places sont encore disponibles!

Les rythmes de la rumba et de la salsa des Caraïbes et les Cubains toujours accueillants contribuent à une ambiance de voyage particulièrement agréable. A Cuba, les villes coloniales alternent avec une nature parfaitement préservée. Les visites que nous effectuerons chez des familles agricoles et dans des exploitations vous permettront de vous faire une idée de la vie de la population rurale. Les personnes qui le souhaitent pourront passer des vacances balnéaires à Varadero.

Programme 1er jour: Zurich – La Havane Envol à midi avec Edelweiss Air à destination de Cuba. Arrivée le soir à La Havane, la capitale du pays. Transfert à l’hôtel Mercure Sevilla, situé au centre de la ville. 2e jour: La Havane La promenade à travers les rues et les places des anciens quartiers de la Havane permettront aux participants d’admirer des attractions tels le palais des capitaines généraux, la Plaza de Armas, El Templete, la place de la cathédrale, la Plaza Vieja, «La Bodeguita» d’Hemigway et de visiter le musée de la Maqueta. Suivra un trajet panoramique le long du Maleçons, avec d’autres attractions au programme. Après le repas de midi, l’excursion se poursuivra à travers la ville à bord d’un véhicule d’autrefois, avec une visite du marché paysan de Vedado. La journée sera agrémentée par un cocktail cubain au Nacional, un hôtel au bénéfice d’une longue histoire. Soirée libre ou show facultatif au Tropicana (entrée meilleure catégorie 120 francs). 3e jour: Havanna – Vueltabajo – Viñales Nous emprunterons la route du tabac pour nous rendre dans le triangle doré du tabac à Vueltabajo, entre Pinar del Rio, San Luis et San Juan y Martinez. Nous y visiterons la «Vega Robaina». Lors d’une visite des champs et des installations de séchage, vous apprendrez de nombreux détails sur les secrets de la culture du tabac. Repas de midi rustique sur la plantation. Poursuite du trajet avec des pauses photo dans les environs uniques de Vinales Tales. Ensuite, brève visite d’un second producteur de tabac (Monsetinos), qui nous présentera ses champs de tabac et ses cultures intercalaires (principalement des patates douces et du maïs). Logement et repas du soir à l’Hôtel Los Jazmines, qui est situé à un endroit magnifique surplombant la vallée de Vinales, avec une vue idyllique sur les célèbres falaises de calcaire. Le repas du soir qui sera servi au Paladar Bella Vista sera une expérience inoubliable et se déroulera dans une ambiance familiale.

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4e jour: Viñales – Las Terrazas/Soroa Le matin, visite de deux heures des grottes de stalactites, un des plus grands systèmes de grottes des Caraïbes. Nous prendrons ensuite un repas authentique à la Finca Agroecologica El Paraiso. Puis nous partirons à destination de Soros pour en apprendre davantage sur le projet écologique de la commune de Las Terrazas, où 6 millions d’arbres ont été plantés. Visite des ruines de la plantation de café «Buenavista». Ces ruines font partie des plus anciennes plantations de café de Cuba. Hébergement à l’hôtel Moka, idéalement situé. 5e jour: Las Terrazas – Santa Clara Le matin, nous visiterons la Finca Marta. Il s’agit d’un domaine de 8 ha cultivant des légumes et des fruits selon les règles de l’agriculture durable. Cette exploitation pratique également l’apiculture et dispose d’une installation de biogaz. Prise d’une collation et poursuite du voyage à destination du centre de recherche pour le maraîchage à Quivican avec explications sur ce type de production et son avenir. Les champs d’essai se situent à proximité. Départ à destination de Santa Clara et hébergement/repas à l’Hôtel Los Caneyes en bordure de ville. 6e jour: Santa Clara – Cayo Santa Maria La journée commence avec la visite du mémorial abritant le mausolée de Che Guevara. Poursuite du trajet en direction de Remedios où nous visiterons un domaine d’élevage de bétail étatique. La famille Oneil nous recevra pour un barbecue et nous fournira des explications sur son exploitation. Sur la route en direction de Cayo, nous visiterons une des plus anciennes églises datant des XVIe et XVIIe siècles. Hébergement pour deux nuits dans un bel hôtel situé au milieu des plages paradisiaques de Cayo Santa Maria. 7e jour: Cayo Santa Maria Journée libre sur la plage de Cayo Santa Maria. Vous apprécierez les prestations du confortable hôtel «all inclusive» en bordure de plage et son extraordinaire cuisine internationale, ses bars, ses deux piscines et ses superbes jardins. 8e jour: Cayo Santa Maria – Cienfuegos Nous retournerons sur la terre ferme, où nous nous intéresserons à un Organoponico typique (culture de légumes en ville). Poursuite du trajet à destination de la ville portuaire de Cienfugos, une ville où l’architecture coloniale française est très présente. Cienfugos est également appelée la «perle du sud» ou la «ville aux cent feux». L’après-

midi, promenade à travers la vieille ville. A cette occasion, nous visiterons la Fabrica de Tabaco, où les cigares cubains sont fabriqués à la main. Hébergement à l’hôtel Jaguar et repas du soir sur la péninsule de Punta Gorda. 9e jour: Cienfuegos – Trinidad Trajet le long de la route panoramique qui borde la côte et voyage à destination de Trinidad, une ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et qui se distingue par une architecture coloniale unique en son genre. Le musé Historico héberge des meubles datant de l’époque coloniale ainsi que des objets intéressants concernant le commerce d’esclaves. Une leçon de Salsa et un repas de midi compléteront la visite de cette petite ville. L’après-midi nous irons admirer le superbe point de vue «Valle de los Ingenios» et gravirons la tour des esclaves, d’où l’on dispose d’une superbe vue sur la vallée des moulins de cannes à sucre. Hébergement pour deux nuits près de la mer. 10e jour: Sancti Spiritus/visites techniques Le matin, visite d’une «estancia» d’engraissement de porcs. Nous visiterons ensuite la Finca La Güria, où 30 vaches laitières sont traites quotidiennement à la main. En plus de cela, cette exploitation élève 60 chèvres, porcs et poules. Possibilité d’effectuer une promenade à cheval dans les collines. Après le repas de midi, nous nous rendrons à la station d’insémination située à Sancti Spiritus. Repas et soirée à libre disposition. 11e jour: Trinidad – Camagüey Plus à l’est, le voyage se poursuivra à travers la région de culture de canne à sucre en direction de Camagüey, la ville des «Tinajoes» (énormes amphores en terre cuite fabriquées dès le XVIe siècle) et des routes en labyrinthes. En cours de route, nous serons attendus à la Finca El Renacer. Il s’agit d’une ferme modèle avec élevage de bétail, installation de biogaz, moulin à vent, installation photovoltaïque et disposant d’une machine à traire de conception maison. Cette ferme pratique également l’élevage de lapin, de porcs, de vaches laitières et de volaille. Logement à l’hôtel E Gran Hotel. 12e jour: Camagüey – Bayamo – Santiago de Cuba Sur la route en direction de Santiago de Cuba, nous nous arrêterons dans la ville de Bayamo, la ville aux calèches, pour prendre le repas de midi. Poursuite du voyage à travers les massifs de Sierra Maestra et en direction de Basilica del Cobre, le plus important lieu de pèlerinage de Cuba. Hébergement à l’hôtel Imperial, situé à un emplacement central.

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Vie quotidienne Prestations non comprises • Repas/boissons non comprises • Pourboires locaux • Assurance annulation/assistance • En cas de changement de réservation, de programme complémentaire individuel, de voyage retour séparé + CHF 60.–/personne.

14e jour: La Havane/canne à sucre Excursion dans la province de Mayabeque avec visite d’une fabrique de sucre et trajet vers Escaleras de Jaruco pour le repas de midi, d’où la vue est splendide. Déplacement en train pendant environ 30 minutes à destination de Hershey, un village qui a pris le nom du roi américain du chocolat, qui dirigeait son empire du sucre à partir de là jusque dans les années 40. Visite du village et des jardins de Hershey, « Fiesta Cubana » avec danse et musique. Le soir, trajet retour et quartier libre à La Havane. 15e jour: La Havane – Zurich Matin à libre disposition. L’après-midi transfert à l’aéroport et vol retour avec Edelweiss Air. 16e jour: Zurich A midi, arrivée à Zurich

Prestations Prix forfaitaires • Par personne (chambre double) Fr. 5180.– • Supplément pour CI Fr. 780.– Prix basé sur 26 à 33 participants par groupe Prestations incluses • Vols de ligne (Economy) avec Edelweiss ainsi que vol interne Santiago de Cuba – La Havane. • Taxes d’aéroport/de sécurité • Hébergement dans de bons hôtels locaux de classe moyenne et en partie dans des hôtels de première classe avec petit-déjeuner inclus, sur la base du prix pour chambre double. • 10 repas de midi et 7 repas du soir. • Tous les transferts, excursions, trajets en train, entrées selon le programme. • Visites techniques avec des guides de voyage/agronomes de la Revue UFA • Obtention du visa pour Cuba • Guide de voyage local parlant l’allemand • Documentation de voyage détaillée

Programme complémentaire (en option) Vacances balnéaires à Varadero Groupe 1: 25 – 29.1. (arrivée à Zurich 30.1.) Groupe 2: 1 – 5.2. (arrivée à Zurich 6.2.) Groupe 3: 8 – 12.2. (arrivée à Zurich 13.2.) 4 jours/nuits de vacances balnéaires additionnels à l’hôtel Paradisus Varadero Resort & Spa (4 étoiles et plus): cet hôtel de luxe appartenant à la chaîne espagnole Melia est entouré de sable fin. Le magnifique hall de style grec abrite une fontaine et de nombreuses colonnes de marbre. Les chambres sont disposées comme des bungalows: ainsi, les hôtes sont toujours à proximité de la plage. Le prix s’élève à CHF 565.–, tous les repas, boissons, transferts inclus (supplément pour chambre individuelle ­ CHF 290.–). (prix basé sur l’inscription de 6 participant(e)s au moins)

Indications générales Inscription : Inscription jusqu’au 12 octobre 2017 dernier délai à l’aide du bulletin d’inscription ci-dessous ou via le site www.revueufa.ch. Le nombre de participants par groupe étant limité, les inscriptions sont retenues en fonction de leur ordre d’arrivée. Acompte: Après réception de votre inscription, vous recevrez une confirmation de notre part accompagnée d’un bulletin de

Talon d´inscription

13e jour: Santiago de Cuba – La Havane Le matin, nous visiterons le cimetière où repose l’ancien président Fidel Castro et José Marti, ainsi que de nombreux compagnons de route de Fidel Castro. Ensuite, visite de la forteresse San Pedro del Morro. Il s’agit d’un labyrinthe de ponts, de fossés, de couloirs et d’escaliers. L’après-midi, vol de Santiago de Cuba à destination de La Havane. Hébergement pendant deux nuits à l’hôtel Mercure Sevilla. Repas du soir dans un restaurant géré par des Suisses dans la vieille ville.

versement pour le paiement d’un acompte de CHF 800.– par personne. Formalités: Pour ce voyage, les citoyens suisses doivent disposer d’un passeport de voyage valable au plus tôt six mois après la date retour et d’un visa d’entrée à Cuba, que nous demanderons pour vous. Il n’existe pas de prescriptions concernant les vaccinations. Climat: A Cuba, la température moyenne avoisine 24,6° C. Il n’y a que deux saisons. Au mois de décembre et janvier, la température peut tomber à 15° C. C’est en janvier que les chances d’ensoleillement sont les plus élevées (80%). En hiver, l’humidité de l’air avoisine 70%. Agriculture: A Cuba, l’agriculture est un des secteurs économiques les plus importants. Aujourd’hui, près de 10% de la population travaille dans le secteur agricole. La part de la population rurale s’élève à 25%. A Cuba, les conditions de vie et de travail se sont nettement améliorées: l’amélioration du savoir-faire permet notamment aux producteurs de réaliser de meilleures récoltes et de vendre davantage de produits. Les grosses exploitations étatiques spécialisées ont été remplacées par des coopératives plus petites qui donnent plus de responsabilités et de liberté de décision aux agriculteurs. Annulation: Un montant équivalent à 40% du prix du voyage est facturé pour une annulation intervenant plus de 60 jours avant le départ, à 50% pour une annulation 5930 jours avant le départ, à 80% pour une annulation 29-10 jours avant le départ et à 100% pour une annulation 0 à 9 jours avant le départ. Nous vous recommandons de conclure une assurance annulation combinée à une assistance à CHF 109.– par personne individuelle ou à CHF 189.– pour les ménages de plusieurs personnes. n

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Talon d’inscription pour le voyage d’étude de la Revue UFA à Cuba 2018 A renvoyer le plus rapidement possible mais au plus tard le 12 octobre 2017 à: Revue UFA, voyage des lecteurs Cuba, Case postale 344, 8401 Winterthour M 2e voyage: 18.1 – 2.2.2018 M 3e voyage: 25.1 – 9.2.2018 M 1er voyage: 11.1 – 26.1.2018 1er nom (selon passeport) 2e nom (selon passeport) Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport) Rue

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Date Signature REVUE UFA  10 | 2017


Vie quotidienne

Paysans en ville

Domaine du Juchhof

Les objectifs de l’agriculture citadine Le Juchhof, un domaine agricole propriété de la ville de Zurich, pratique les grandes cultures, l’arboriculture et la viticulture. Ce domaine, qui abrite un atelier et s’occupe de l’entretien des places de sport et des surfaces de compensation écologique, se charge aussi de transmettre des connaissances sur l’environnement, l’agriculture et la nutrition.

Le viticulteur Nando Oberli (au milieu) en discussion avec Roger Mohr du département Grün Stadt Zürich (à droite).

Auteur Manuel Fischer, Service d’information agricole LID, Weststrasse 10, 3000 Berne 6, www.lid.ch 84

L

es surfaces vertes de la ville de Zurich s’étendent sur quelque 3773 ha: elles englobent les arbres en bordure de route et les allées, les parcs publics et les jardins, les places de sport et de jeu, les biotopes et les bords de rivière, les cimetières et les jardins familiaux ainsi que les surfaces agricoles. Ces surfaces doivent être planifiées, aménagées et entretenues. Ce vaste mandat est confié au service de prestations Grün Stadt Zürich, dont fait également partie le domaine du Juchhof. Denrées alimentaires et sport L’activité du Juchhof repose sur deux piliers principaux. Le domaine, qui passera bientôt en bio, a ainsi pour vocation de contribuer à la production durable de denrées alimentaires sur les terres agricoles appartenant à la ville de Zurich. Les connaissances agronomiques et techniques découlant de ces activités permettent par ailleurs à l’exploitation d’accomplir de façon optimale les multiples prestations d’entretien des surfaces vertes des sites publics de la ville. Les collaborateurs du Juchhof contribuent ainsi au bon entretien des gazons naturels de quelque 70 places

de football et parcs de la ville. Les gazons sont aérés mécaniquement à l’aide d’un appareil spécifique travaillant entre 12 et 24 cm de profondeur. Les tracteurs utilisés pour accomplir ce travail sont équipés d’un système de pression des pneumatiques réduisant au maximum la charge au sol sur les espaces verts. Un système GPS garantit par ailleurs que l’appareil servant à l’aération du gazon travaille avec un degré de précision élevé. «Nous sommes ainsi capables d’assurer un entretien efficace et optimal du gazon, tout en réduisant au maximum le risque de compaction du sol», explique Reto Mohr, responsable du secteur d’activité Forêt, Agriculture et fermage auprès du département Grün Stadt Zürich. Il insiste également sur l’utilité écologique de tels équipements: «En recourant à la gestion par GPS, nous réduisons le nombre de kilomètres parcourus et la consommation de carburant.» De plus, tous les tracteurs sont équipés de filtres à particules. Le Juchhof doit par ailleurs faucher les bordures de ruisseau et les surfaces écologiques incluses dans les parcs et les cimetières en ménageant l’environnement. Ecole à la ferme Reto Mohr précise que la ferme de la ville souscrit également à un autre objectif: «Nous remplissons une tâche pédagogique de première importance. Beaucoup d’enfants et de jeunes n’ont plus qu’une idée très approximative de la façon dont les denrées alimentaires sont produites. C’est là que nous intervenons: nous rendons l’agriculture accessible à la population citadine.» Ce mandat de

formation se matérialise dans l’offre proposée par les écoles à la ferme et les écoles d’éveil à la nature du canton de Zurich. Divers lieux de formation telles les écoles en forêt et l’école à la ferme doivent contribuer à renforcer le lien des enfants et des jeunes avec la nature et assurer une meilleure connaissance de cette dernière. Plus de 220 classes d’école visitent ainsi chaque année des exploitations agricoles zurichoises et y acquièrent quelques connaissances de base concernant l’agriculture. Le domaine du Juchhof a lui aussi créé une salle de classe en aménageant une étable avec des bottes de paille. Les neuf exploitations en fermage propriété de la ville et le domaine géré par la ville de Zurich contribuent par ailleurs à structurer l’espace de détente de la ville. Pendant leur temps libre, les citadins souhaitent pouvoir se promener à travers des allées bien entretenues ou faire du vélo. Avec les surfaces agricoles dont elle est propriétaire, la ville de Zurich détient un instrument d’aménagement du territoire qui lui permet de s’assurer que de telles surfaces restent inconstructibles au cours des décennies à venir. Le domaine du Juchhof exploite un vignoble de 3,2 ha à Zurich-Höngg. C’est ici qu’est produit le vin de la ville de Zurich. Il s’agit d’un vrai bijou qui fait la fierté de nombreux habitants de la ville de Zurich. Dans les cinq à six ans à venir, ce vignoble sera reconverti au bio. De nombreux ceps approchant la cinquantaine seront remplacés par des variétés résistantes aux maladies fongiques. n

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REVUE UFA  10 | 2017 91


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Impressum Revue UFA Périodique spécialisé des membres des LANDI. Les nu­méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sont accompagnés du LANDI Contact, compris dans l’abonnement. LANDI Contact: ISSN 1420-5106.

respectifs, disponibles auprès de la maison d’édition. Adresse édition/rédaction Revue UFA, Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthour

Editeur Rédaction fenaco société coopérative, Erlach- Tél. 058 433 65 30 strasse 5, 3001 Berne redaktion@ufarevue.ch Markus Röösli, (directeur de Coéditeurs publication), Jean-Pierre Burri, LV-St. Gallen et GVS Schaffhouse. Sandra Frei, Gabriela Küng, La participation des éditeurs à Cyril de Poret (resp. édition d’autres entreprises est indiquée française), Anne-Marie Trümpi et dans les rapports de gestion Verena Säle.

Graphique/Layout Rainer Paberzis, Chantal Udry, Andri Cavegn, Stephan Rüegg Edition/Abonnement Tél. 058 433 65 20 Fax 058 433 65 35 info@ufarevue.ch Markus Röösli (directeur de publication), Fabienne Elmer Prix de vente Gratuit pour les membres des coopératives agricoles. Les personnes abonnées à la Revue UFA acceptent que leur adresse postale

soit utilisée et commu­niquée pour des envois ciblés. Si les abonnés désirent que ce ne soit pas le cas, leur adresse peut être bloquée chez l’éditeur.

Fabienne Elmer, Alex Reimann Délai 20 jours avant la parution

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