Revue UFA 09/2016

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 9 | 2016

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Focus: «Transformer et rénover» Apprendre le métier d’agriculteur Page 10

Les presses en test pratique Page 34

Fiche technique Souchet comestible Page 47

La dermatite digitée progresse Page 56

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SOMMAIRE Le développement technologique des presses à balles rondes augmente l’efficience lors de la récolte des fourrages. Photo: Cyril de Poret

ÉDITORIAL FENACO ACTUEL Stocker son propre courant électrique Installations photovoltaïques combinées avec le stockage d’énergie

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En un mot L’usine de fabrication d’aliments de Puidoux encore plus efficiente

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GESTION Revenu agricole en baisse Agroscope calcule le revenu avec une nouvelle méthode

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Brèves Apprentis en interview Domaine agricole remanié – stabulation pour les chèvres

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FOCUS Apprentis en interview Trois apprentis expliquent pourquoi ils apprennent le métier d’agriculteur. Et quelles sont les faiblesses et les chances de l’agriculture.

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Rénover et transformer Ce à quoi il faut veiller lors des transformations. Les leviers d’action 16 Construction coopérative Bien protégé lors d’accidents de construction Maîtriser les coûts Aménagement intérieur – le cœur de la maison Brèves De bonnes fenêtres pour économiser de l’énergie

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TECHNIQUE AGRICOLE

Technique de pulvérisation Lors de l’emploi de produits de traitement des plantes, les technologies de pointe vont encore gagner en importance.

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Presses et moissonneuses batteuses Claas présente ses nouvelles machines

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Brèves Technique de pulvérisation: de plus en plus technologique Test pratique: Trioliet Solomix 2 2400 VLH-B-T Concours et nouveautés Test pratique: Lely Welger RP 160 V Couverture des silos-tranchées

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PRODUCTION VÉGÉTALE «Prix des engrais au plus bas» Situation actuelle du marché des engrais azotés

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Brèves Sélection moderne des plantes pour une agriculture efficiente Optimisation des engrais azotés Shredlage: le nouveau maïs ensilage? Fiche technique: le souchet comestible Choix des variétés de céréales pour les semis de cet automne

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PRODUCTION ANIMALE Mise en valeur judicieuse Bonne mise en valeur des sous-produits de la fabrication d’aliments 66

Fiche technique Le souchet comestible progresse fortement. Il ne peut être combattu efficacement qu’en combinant plusieurs mesures.

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Brèves: Swissherdbook remet des distinctions Tendances en ce qui concerne les rendements en maïs Garder la maladie de Mortellaro sous contrôle UFA-actuel: approvisionnement individuel des vaches L’engraissement traditionnel des veaux «tourne rond» Ne pas élever des vaches «jetables»! UFA Toro: utiliser tous les outils L’élevage intensif toujours rentable UFA Bühl 3/3: réduire les antibiotiques Anicom teste le document d’accompagnement électronique Lawsonia: agir impérativement en cas de doute Interprétation correcte des signaux chez le porc

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Jean-Pierre Burri

Dans cette nouvelle édition de la Revue UFA, nous vous présentons un char mélangeur du constructeur hollandais Trioliet et dont Serco Landtechnique SA est l’importateur officiel pour la Suisse. Dans un autre reportage, la presse à balles rondes Lely Welger RP 160 V est décrite en détail. La Revue UFA s’est également intéressée au dernier modèle d’autochargeuse surbaissée Agrar et s’est rendue sur l’exploitation d’un agriculteur des Grisons pour en savoir davantage. En production végétale, la présente édition de la Revue UFA consacre un article à la conservation des ensilages en procédant à un tour d’horizon des produits disponibles, notamment une nouvelle bâche plastique à deux couches pour une couverture parfaite des silos-tranchées d’herbe ou de maïs. Un autre dossier réalisé par les stations fédérales de recherches agronomiques Agroscope présente leurs derniers travaux concernant le souchet comestible. Les sujets traités par votre Revue UFA sont variés et innovants et je me réjouis de pouvoir contribuer à ce que cela reste le cas à l’avenir, en ma qualité de nouveau rédacteur francophone de la Revue UFA pour la technique agricole et la production végétale. J’ai grandi sur une exploitation agricole du Nord vaudois et ma formation a passé par la HESA de Zollikofen à la fin des années nonante. Suite à cela, j’ai travaillé pendant plusieurs années pour Semences UFA et au sein du monde LANDI. Je me réjouis de pouvoir réaliser des reportages intéressants sur le terrain pour le périodique agricole que vous tenez entre vos mains. Bien amicalement, Jean-Pierre Burri

VIE QUOTIDIENNE Elevage de la remonte L’intensité permet de meilleures performances et une longévité accrue, une fois la vache parvenue à l’âge adulte.

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Final flamboyant Chrysanthèmes, asters et sedums apportent de la couleur en automne 82 Recette: la pomme tout en finesse Agenda de la paysanne 2017 – à commander maintenant Voyage des lecteurs 2017: mystérieux Myanmar Production de baies sauvages sur l’exploitation des frères Räss

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ACTUEL FENACO

Utiliser son propre courant ACCUMULATEURS  Deux agriculteurs ayant franchi le pas, Solvatec SA a pu monter les premières installations photovoltaïques combinées avec des accumulateurs dans des exploitations agricoles. fenaco société coopérative s’en réjouit, car elle mise elle aussi sur le développement durable et l’efficience énergétique. Grâce à sa société-fille Solvatec, elle peut proposer à ses membres de nouvelles possibilités commerciales.

Produire autant que possible avec des ressources restreintes: c’est cela, l’efficience. Une efficience toujours plus importante pour les exploitations agricoles, surtout en ces temps de difficultés économiques. Une analyse permet de détecter les potentiels, notamment dans le domaine de l’énergie. Les bâtiments agricoles disposant de grandes surfaces de toiture, ils peuvent être recouverts de panneaux photovoltaïques. Il est aussi possible de stocker cette électricité pour l’utiliser durant les heures avec peu ou pas de rayonnement solaire. De cette manière, une installation photovol-

taïque peut être économiquement intéressante même sans rétribution au prix coûtant du courant injecté (RPC/ voir encadré p. 5). La Stratégie énergétique 2050 de la Confédération est un encouragement supplémentaire à investir dans les énergies renouvelables. Les exploitations agricoles seraient donc bien inspirées de se demander dès aujourd’hui quel potentiel elles peuvent exploiter de manière durable. Investir dans l’avenir  Le développement durable est également une priorité chez fenaco. Le climat et

l’énergie forment en effet un des sept thèmes prioritaires de la gestion durable de l’entreprise. Avec le commerce de granulés de bois et la prise d’une participation majoritaire dans Solvatec SA, constructeur suisse d’installations photovoltaïques, fenaco s’est lancée dans les énergies renouvelables. La décision du Conseil fédéral et du Parlement d’abandonner par étapes l’énergie nucléaire est importante pour fenaco, dont une partie des entreprises de production sont particulièrement énergivores, et pour les producteurs agricoles, qui doivent trouver des sources d’énergie alternatives.

Trois Powerwall de Tesla pour son propre usage

Jürg Kägi: «Un investissement doit être rentable.»

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L’exploitation de Jürg Kägi, à Gutenswil (ZH), détient 70 vaches laitières et 40 génisses et bœufs à l’engrais. Les grandes cultures et l’entretien de surfaces extensives sont deux autres branches de production. Il y a quelques années, avec un voisin, Jürg Kägi a investi dans une installation de biogaz.

Son intérêt pour les énergies renouvelables était manifeste. Aujourd’hui, Jürg Kägi possède une installation photovoltaïque reliée à trois accumulateurs Tesla. En tant que président de la LANDI Zola SA, il connaît déjà très bien l’énergie solaire et Solvatec SA. Il y a environ 18 mois, la LANDI avait en effet posé une installation photovoltaïque sur le toit de son TopShop de Bauma (ZH). Jürg Kägi voulait à son tour utiliser ses propres toits. En plus de cela, la LANDI Zola SA est partenaire de distribution de Solvatec SA. L’installation de Jürg Kägi est désormais la première à avoir été vendue par la LANDI Zola. Sans RPC, l’installation photovoltaïque n’aurait pas été intéressante financièrement en l’absence d’accumulateurs de courant. «De toute façon, un investissement doit toujours être rentable», explique Jürg Kägi. C’est pourquoi il a décidé de consentir un

investissement supplémentaire dans des accumulateurs. L’installation de Jürg Kägi ne couvre qu’une partie du toit, car il n’a pas besoin d’autant de courant pour sa propre consommation. Pour diverses raisons, l’injection du courant dans le réseau n’entrait pas en ligne de compte: il aurait fallu renforcer la ligne utilisée pour l’injection et l’installation est exploitée sans RPC. Jürg Kägi a toutefois reçu une rétribution unique de la Confédération pour la construction. Les sources de motivation de Jürg Kägi étaient multiples. L’installation est rentable et le rend indépendant. Avec le biogaz et le photovoltaïque, Jürg Kägi produit bien assez d’électricité pour ses propres besoins. Chez lui, Solvatec SA a utilisé des panneaux solaires à couche mince de CIS, dont la production annuelle est supérieure à celle des modules standards. Les panneaux à couche 9 2016 · REVUE UFA

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ACTUEL FENACO

AUF EIN WORT EN UN MOT

Rétribution à prix coûtant du courant injecté La RPC compense la différence entre le coût de la production et le prix du marché, garantissant ainsi aux producteurs de courant renouvelable un prix qui couvre leurs frais. La RPC peut être demandée pour le photovoltaïque à partir de 10 kilowatts et pour d’autres technologies. Actuellement, la liste d’attente est très longue et les nouvelles inscriptions n’ont presque aucune chance d’aboutir. Les exploitants de petites installations photovoltaïques (entre 2 et 30 kilowatts) peuvent demander la rétribution unique.

Source: Office fédéral de l’énergie

Les modules qui sont installés sur l’exploitation de la famille Blickenstorfer produisent du courant même lorsque le temps n’est pas parfaitement clair. Nouvelles possibilités  En se lançant dans l’énergie solaire, fenaco société coopérative offre de nouvelles possibilités commerciales aux agricul-

mince de CIS produisent en effet aussi avec de la lumière diffuse et pas uniquement avec du rayonnement direct. Il s’ensuit une production de courant plus régulière. L’installation photovoltaïque produit 30 kWp (unité utilisée pour l’énergie photovoltaïque), ce qui équivaut environ à la consommation à tarif élevé de l’exploitation. Les trois Powerwall de Tesla stockent le courant excédentaire (trois accumulateurs de 6,4 kWh chacun) et le libèrent en cas de besoin. L’installation de Jürg Kägi est la première à combiner une installation photovoltaïque et des accumulateurs Tesla sur une exploitation agricole. Dominik Müller, président de la Direction de Solvatec SA, est satisfait: «Cette installation pionnière nous permet de démontrer à l’agriculture quel est le potentiel de tels dispositifs.» REVUE UFA · 9 2016

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trices et aux agriculteurs. fenaco crée ainsi une utilité supplémentaire en faveur de ses membres. «Nous souhaitons créer des conditions optimales pour les agriculteurs, en les amenant à devenir des producteurs d’énergie», explique Daniel Bischof, chef du département Energie de fenaco. Le potentiel que recèlent les toitures des exploitations agricoles est en effet important: selon AgroCleanTech, elles pourraient produire environ 1200 GWh (gigawattheures), soit à peu près la moitié de la production de la centrale nucléaire de Mühleberg. Mais cette estimation est considérée comme plutôt prudente. Les développements technologiques permettront en effet à l’avenir de produire davantage de courant par panneau solaire. Aujourd’hui déjà, les toits exposés au nord peuvent être utilisés pour la production d’électricité, comme le montre l’exemple de l’exploitation Blickenstorfer. Stocker le courant  Depuis trois ans, Solvatec SA vend des accumulateurs, en combinaison avec des installations photovoltaïques. Ces accumulateurs permettent de stocker le surplus de courant produit et de l’utiliser du-

En Suisse, les énergies renouvelables contribuent largement à l’approvisionnement énergétique. La Confédération estime que les énergies indigènes renouvelables représent­ ent un potentiel important. A travers la vente de pellets de bois suisses et sa participation au capital du con­ struc­teur suisse d’installations photovoltaïques Solvatec, fenaco société coopérative a déjà posé des jalons importants. La distribution du Powerwall de Tesla constitue une nouvelle étape. Cette technologie permet de stocker l’électricité solaire excédentaire produite par l’installation photovoltaïque durant la journée et de la libérer à nouveau lorsque c’est nécessaire. Il faudra encore un certain temps pour que les énergies renouvelables déploient tous leurs effets. D’ici là, nous aurons encore besoin des énergies fossiles. fenaco continue à investir dans ses dépôt de stockage de combustibles et de carburants d’origine fossile tout en investissant dans des installations de production d’énergies renouvelables. Agrola réagit ainsi à l’évolution du contexte commercial en adoptant une nouvelle stratégie en matière d’acquisition et d’approvisionnement. Agrola s’assure ainsi plus d’indépendance et davantage de flexibilité. Cette année, on assiste à des tendances intéressantes sur le marché des carburants: pour la première fois depuis les années 70, la consommation de diesel sera supérieure à celle d’essence. Ces dernières années, Agrola est devenue un des plus importants fournisseurs de diesel de Suisse. Les agriculteurs bénéficient également de ce succès, à travers les actions sur le diesel organisées par les LANDI. Aujourd’hui et dans un avenir proche, le diesel continuera à jouer un rôle important, jusqu’à ce que les potentiels offerts par les énergies renouvelables puissent être pleinement utilisés. Nous sommes prêts. Daniel Bischof

Responsable du Département Energie

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ACTUEL FENACO rant les heures de faible ensoleillement. Pour les branches de production qui consomment beaucoup de courant, c’est un pas en direction de la rentabilité et de l’indépendance. Théoriquement, une exploitation équipée d’un accumulateur pourrait presque se passer du réseau électrique public. Du conseil jusqu’à l’installation La société-fille de fenaco assure l’installation et la surveillance générale de l’installation photovoltaïque et des accumulateurs. Le conseil revêt une importance particulière: Solvatec SA attache une grande importance à ce que ses clients retirent un maximum d’utilité de ses installations. «Les installations que nous vendons sont testées

par nos soins et sont les ­meilleures sur le marché», précise Kajetan Mazenauer, membre de la Direction. Solvatec ne vend pas la plus grande et la plus puissante installation possible, mais la solution adaptée à la consommation de l’exploitation. Elle se demande ainsi toujours quelle est la taille d’installation appropriée. L’exemple de l’installation photovoltaïque de Jürg Kägi montre qu’il peut être plus rentable de ne pas recouvrir l’intégralité de la toiture de panneaux solaires. La LANDI comme partenaire Les agricultrices et les agriculteurs intéressés peuvent s’adresser directement à leur LANDI. En fonction de la taille de leur projet et des possibilités de la

LANDI, cette dernière assumera la coordination du projet ou la transmettra à Solvatec SA. Le but de Solvatec est de vendre 100 Powerwall de Tesla d’ici à la fin 2016. En collaboration avec fenaco, les exploitations agricoles peuvent se préparer pour l’avenir et utiliser les avantages offerts par leur propre production de courant. L’indépendance et la rentabilité: deux plus-values importantes pour l’agriculture. m

Auteure Gabriela Küng, Revue UFA, 8401 Winterthour www.ufarevue.ch www.ufarevue.ch

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Se protéger des coupures de courant Ernst et Esther Blickenstorfer gèrent en commun depuis 1987 une exploitation agricole de 17 hectares à Dotnacht (TG). Ernst Blickenstorfer gère aussi un poulailler de pondeuses qu’il a repris en 2001. Aujourd’hui, il y garde 10 500 poules pondeuses en suivant les programmes SST et ACE (aire à climat extérieur). Les œufs sont collectés quotidiennement par Eico, une société-fille de fenaco.

L’installation d’Ernst et Esther Blickenstorfer sera amortie en dix ans.

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Ernst Blickenstorfer est président de la LANDI Berg. Lorsque fenaco demanda à cette dernière si elle avait des surfaces pour des installations photovoltaïques, Ernst Blickenstorfer profita de l’occasion pour se lancer: le toit de son poulailler était prédestiné à recevoir une telle installation. S’y ajoute le fait que la garde des poules est très énergivore. La ventilation doit fonctionner 24 heures sur 24, donc également durant la nuit, alors que l’installation ne produit pas de courant. Investir dans

des accumulateurs allait donc presque de soi. De plus, sans accumulateurs, les Blickenstorfer n’auraient pas investi dans le solaire. «Cela n’aurait pas été rentable et à long terme, l’électricité ne sera pas moins chère. Or, nous voulons gérer notre exploitation de manière durable», explique Ernst Blickenstorfer. L’installation devrait être amortie en 10 ans. Il existait certes une incitation financière, mais elle n’a pas été la principale raison. «Dès que l’installation sera amortie, nous prendrons notre retraite», rigole Esther Blickenstorfer. Mais l’installation sera quand même une plus-value pour l’exploitation quand celle-ci sera vendue. En installant des accumulateurs, l’objectif des Blickenstorfer est clair: se protéger des coupures de courant sans recourir au réseau public. Les accumulateurs leur donnent cette sécurité, car leur exploitation principale est à cinq kilomètres. En cas de panne de courant, il est certes possible de mettre en route un générateur de secours. Mais avec la distance à parcourir, les délais deviennent courts, explique Ernst Blickenstorfer. Avec leur accumulateur, ils sont protégés, car ils ont opté pour une installation sans interruption d’alimentation. Ils disposent de neuf accumulateurs intelligents de marque Zelos Energy, d’une capacité de charge de 2,1 kWh chacun. Les modules disposent d’une commande individuelle: en d’autres termes, les accumulateurs

savent quand et combien de courant accumuler au minimum pour surmonter une coupure de courant. Ernst Blickenstorfer dispose ainsi de suffisamment de temps pour mettre en route le générateur de secours. D’après les calculs de Solvatec SA, ce sont annuellement 6000 kWh qui sont injectés dans le réseau. C’est moins que l’objectif du couple d’exploitants, mais c’est un petit revenu d’appoint. Petit, parce qu’ils ne sont pas rémunérés au prix coûtant. La Confédération les a toutefois soutenus en leur versant une rétribution unique pour la construction de leur installation, d’une puissance de crête de presque 30 kWp. Les accumulateurs ont également été subventionnés, ce qui est un cas unique en Thurgovie, si l’on en croit Solvatec. Solvatec SA a installé les panneaux sur les deux pans du toit. «Nous avons choisi des panneaux à couche mince CIS, car ils ont une meilleure productivité annuelle que les panneaux classiques», explique Kajetan Mazenauer, membre de la Direction de Solvatec SA. Ainsi, il était également judicieux d’équiper le pan orienté vers le nord, car ces panneaux produisent également avec de la lumière diffuse. «Les Blickenstorfer sont des pionniers, car c’est la première installation sans interruption d’alimentation que nous posons dans l’agriculture», complète fièrement Mazenauer. 9 2016 · REVUE UFA

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ACTUEL FENACO

L’usine de Puidoux encore plus efficiente ALIMENTS COMPOSÉS  UFA SA a augmenté la capacité de son usine de Puidoux avec l’extension du chargement vrac notamment. Des adaptations permettant d’offrir des aliments d’excellente qualité aux meilleurs prix de la région pour la région.

L’usine d’aliments composés UFA sise sur la commune de Puidoux-Chexbres, à proximité de l’autoroute et des voies ferrées, a été pourvue d’une nouvelle tour de chargement vrac, dont la construction a duré 18 mois. La tour de stockage en béton, munie d’une balance de chargement mobile, a une capacité de stockage de 800 t, mesure 30 m de haut et 25 m de large. La nouvelle tour de chargement vrac permet le remplissage simultané de deux camions et de diminuer ainsi le temps d’attente. Des adaptations supplémentaires ont amélioré la flexibilité de la production et ainsi augmenté la capacité de production annuelle à 120 000 tonnes. Les facteurs de succès dans la branche des aliments composés sont la qualité et le prix; la solution passe par la technologie et la rationalisation. L’usine de Puidoux atteint, grâce au broyage en cascade et aux moulins verticaux, un rendement énergétique élevé et une mouture homogène. Tous les aliments composés sont hygiénisés, ce qui améliore la sécurité et l’appétibilité. Grâce aux techniques d’analyses et

Données • Investissements depuis 2010: 6 mio. francs • Mise en service: Automne 2016 • Production annuelle potentielle; 120 000 t d’aliments composés • Aliments en vrac: 85 % • Aliments ensachés: 15 % • Technologie: Broyage en cascade, PHT (Production hygiénisée totale), cubes, miettes, farine REVUE UFA · 9 2016

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Wendelin Strebel

Cédric Russi

L’usine d’aliments composés à Puidoux.

de productions modernes, une qualité con­stante est garantie. Baisse des coûts  La rationalisation exige des volumes et la production de grandes charges réduisent les coûts. Sur le site de production de Puidoux, la capacité de production annuelle s’élève désormais à 120 000 tonnes grâce aux récentes rénovations. En même temps, le concept de production a été rationalisé et mis à jour, de sorte que les coûts énergétiques ont pu être réduits d'environ 30 %. Puidoux est la plus grande usine de Suisse Romande et produit un large assortiment d’aliments composés pour bovins, porcs et volailles. Régionalisation maximale  La plupart des matières premières transformées en aliments composés à Puidoux proviennent de la Suisse romande. Ce sont principalement des céréales fourragères, des issues de meunerie, des tourteaux et d’autres sous-produits de l'industrie alimentaire. En collaboration avec les centres collecteurs LANDI

et fenaco, les céréales sont livrées dans la région, transformées dans l’usine de Puidoux et valorisées via le compte marchandise UFA. Les acheteurs des aliments produits à Puidoux sont les détenteurs d’animaux de rente romands. Le rayon d’action d'environ 100 km est parfaitement adapté aux conditions des transports Suisse. La clientèle profite de la position du site de Puidoux, comme le plus important acheteur de céréales. Les trajets sont courts et les coûts de transport sont ainsi maintenus au plus bas. Plus que des aliments  Avec ses services et ses produits dans toute la Suisse, UFA SA est proche de sa clientèle grâce au Service technique Puidoux et aux LANDI de la région. Grâce à leur spécialisation en production animale, les techniciens UFA offrent à leur clientèle bien plus que des aliments composés. Dans la détention de bovins, porcs et volailles, des concepts de production complets assurent le succès des détenteurs d’animaux. m

Auteurs Wendelin Strebel, Président de la Direction UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee Cédric Russi, Chef de vente Suisse Romande, 1070 Puidoux www.ufarevue.ch

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BRÈVES GESTION

DEVANT LE TRIBUNAL FÉDÉRAL

Tirage au sort

Pas d’habitation à côté de la stabulation

Parapluie de poche Agrisano

En 2008, A et B ont construit, à une distance d’environ 450 m du logement du chef d’exploitation et des ruraux existants, une nouvelle stabulation libre pour 52 vaches laitières, quelques génisses d’élevage et une trentaine de veaux à l’engrais. En 2010, la parcelle sur laquelle se trouvaient la vieille grange et l’habitation du chef d’exploitation ainsi qu’une autre parcelle ont été classées en zone à bâtir à la demande de A et B. Ces derniers ont ensuite déposé une demande de permis de construire pour une remise, un atelier, une dalle à fumier, un hangar à foin et une maison d’habitation pour le chef d’exploitation, à proximité immédiate de la stabulation libre. Cette demande a été acceptée en première instance en 2012. Mais le WWF ayant dépo-

Lorsque la météo est incertaine, on est toujours content d’avoir sur soi un parapluie pour se protéger d’une averse soudaine. Le parapluie de poche Agrisano s’ouvre rapidement par pression sur un bouton et possède une structure résistant au vent. Prenant très peu de place, il est facile à emmener avec soi. Participez à notre tirage au sort pour gagner un des 10 parapluies de poche Agrisano. Ils sont offerts par Agrisano, compagnie proposant des assurances de personnes et de choses pour l’agriculture. Envoyez un SMS portant la mention KfL Schirm avec votre nom et votre adresse au numéro 880 (1 fr.) ou participez depuis le site www. revueufa.ch. Dernier délai fixé au 14 septembre. Conditions de participation sur www.revueufa.ch

Gagnants Revue UFA 7-8/16 Ont gagné un ruban de clôture pratique: Pierre-Yves Cardinaux, Urs Peter, Lorenz Schönbächler, Markus Waldvogel et Marc Zbinden.

Toujours actuel www.ufarevue.ch 8

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sé un recours, le département des travaux publics a annulé l’autorisation pour la maison d’habitation. A et B ont alors fait recours et porté l’affaire devant le Tribunal fédéral. Afin d’empêcher le mitage du territoire, des exigences sévères doivent être posées concernant la conformité des logements à l’affectation de la zone agricole, rappelle le Tribunal fédéral. Une prise en considération globale est déterminante. Pour A et B, le nouveau bâtiment d’exploitation est facilement accessible par la route, qui ne présente pas une forte déclivité. A vélo, un trajet ne dure que 2 – 3 min, ce qui paraît acceptable. Pour éviter des trajets de nuit fatigants dans des situations particulières, A et B ont été autorisés à construire une chambre dans la stabulation. Les

équipements techniques (caméras et micros) permettent par ailleurs de compenser partiellement la réduction des possibilités de surveillance imposée par la distance. La maison d’habitation prévue n’est donc pas indispensable. Le recours aurait même été rejeté, explique le Tribunal fédéral, si le site actuel de la maison d’habitation ne pouvait plus être considéré comme satisfaisant du fait de son éloignement. En effet, en vendant la parcelle située à environ 200 m de la nouvelle stabulation, A et B se seraient privés eux-mêmes de la possibilité de construire un logement à distance suffisante pour voir et entendre leurs vaches (arrêt 1C_227/ 2014 du 11.5.2016).

Andreas Wasserfallen, agronome et avocat, Berne , 031 300 37 00

Augmentation de la fréquence du travail du dimanche La fréquence du travail du dimanche ne nécessitant pas d’autorisation va augmenter pour les entreprises de traitement de produits de l’agriculture. Ainsi en a décidé le Conseil fédéral le 17 août 2016. La disposition relative aux temps de repos est également modifiée. SECO Le site d’Agroscope reste à Tänikon Le canton de Thurgovie renforce sa collaboration avec Agroscope en prenant à ferme l’exploitation de recherche à Tänikon. Le site peut ainsi être préservé, de même que les emplois. Agroscope

adaptés à la nouvelle politique agricole, que les exigences ne baissent pas et qu’ils ont besoin de sécurité en matière de planification. Services du Parlement Remise des diplômes Le 17 août 2016, les nouveaux maîtres-agriculteurs de Suisse alémanique ont reçu leurs diplômes à la Salzhaus de Wangen an der Aare. Au total, 149 maîtres agriculteurs, sept maîtres agricultrices et quatre paysannes avec brevet fédéral étaient présents. Outre Markus Ritter (conseiller national, président

de l’USP), Carlos Reinhard (président du Grand Conseil 2016/2017) et Peter Küchler (directeur du Plantahof) se sont aussi exprimés. Ce dernier a donné quelques précieux conseils aux nouveaux entrepreneurs. La cérémonie a pris fin avec la récompense décernée aux trois meilleurs diplômés (5,7 de moyenne), à savoir Philipp Tschirren, de Belpberg, Stefan Liechti, d’Ersigen, et Dominik Wirth, de Mörschwil. Tous trois ont souligné les mérites du système dual de l’examen de maîtrise.

Davantage de moyens pour l’agriculture La Commission de l’économie et des redevances du Conseil national propose d’augmenter les moyens financiers destinés à l’agriculture pour les années 2018 – 2021. Elle relève que les agriculteurs se sont 9 2016 · REVUE UFA

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L’expérience, ça compte

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GESTION

«Dialoguer avec les consommateurs» APPRENTIS  En collaboration avec l’Union bernoise des paysans, Marcello Marra, Michelle König et Thomas König présentent au public leur activité, dans le cadre d’une campagne Facebook. Dans l’interview ci-dessous, ils nous expliquent pourquoi ils ont effectué un apprentissage agricole et où résident à leurs yeux les plus grands potentiels et les plus gros problèmes.

M. König: Exactement. Il s’agit de ne raires fixes, on travaille tant que c’est pas alimenter l’image que beaucoup de nécessaire et une journée peut très bien gens ont de nous. se terminer après 20 h. Par contre, on ne se crée pas du travail inutile. «Les consomma­ Que pensez-vous de l’en­ M. König: Je vois aussi teurs devraient seignement dans les écoles un peu les choses comme plus s’approvi­ d’agriculture? T. König: J’aime beaucoup Thomas. On peut prendre sionner auprès aller à l’école. En tant un demi-jour de congé pendant la semaine quand des agriculteurs.» qu’apprenti dans des exMarcello Marra il n’y a rien de spécial à ploitations bio, je souhaitefaire et travailler davanrais par contre en apRevue UFA: Pourquoi avez-vous opté pour un apprentissage agricole? tage un autre jour. Selon la structure de prendre plus sur le bio au cours des Thomas König: En grandissant, j’ai l’exploitation, un agriculteur peut disdeux premières années d’apprentisdonné de plus en plus de coups de main poser de passablement de liberté et sage. sur l’exploitation. Cela a suscité mon être son propre chef. Par ailleurs, pluM. Marra: Je trouve que les cours sont intérêt. Plus tard, j’aimerais également assez standardisés. Tout tourne autour sieurs métiers sont réunis en un seul. Et reprendre l’exploitation. des exploitations pratiquant la producsurtout: je trouve que travailler à l’extéMichelle König: Chez rieur est ce qu’il y a de plus tion laitière, les grandes cultures et la moi, l’intérêt est également production fourragère. Les branches «Je trouve qu’un beau dans ce métier. venu avec le temps. J’ai tout T. König: Nous avons la d’exploitation spécifiques font défaut apprentissage de possibilité d’orienter notre alors même que de nombreuses exploid’abord effectué un apprenquatre ans serait exploitation en fonction tations doivent se spécialiser. tissage commercial. Mes judicieux.» de nos préférences. parents exploitent eux aussi T. König: Il est malgré tout essentiel Thomas König un domaine agricole. d’avoir un aperçu de l’ensemble des Qu’en est-il de l’image de Marcello Marra: Mes pabranches d’exploitation. Il serait même l’agriculture? bien, pendant les deux premières anrents n’ont pas d’exploitation, mais j’ai M. Marra: J’ai parfois l’impression souvent aidé mes grands-parents. J’ai nées d’apprentissage, de pouvoir en qu’on nous colle une étiquette: «Ah tu toujours été intéressé par ce métier. J’ai apprendre plus sur d’autres catégories es paysan, alors tu es un rustre qui vit aussi envie d’en savoir plus sur les difanimales, comme la volaille, par ex­ sur sa montagne.» Il s’agit toutefois emple. férents «mécanismes agricoles». Je veux d’une vision erronée. Nous sommes M. König: Les cours sont très intéresen savoir davantage que ce qu’en disent comme tout le monde. les médias. sants, mais assez stressants. Surtout M. König: Je crois que nous pouvons dans le cadre d’une deuxième formabeaucoup contribuer à corriger cette Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette tion, où on apprend en une année tout image. Nous apprenons notamment à le profession? ce que les autres apprennent en deux faire dans le cadre du cours interentreM. Marra: Le fait que ce soit un métier ans. Dans notre classe, plusieurs collètrès diversifié. En une journée, on réaprises. gues ont sous-estimé ce facteur. M. Marra: Des mesures simples En raison du niveau des exigences, selise une foule de travaux différents. ­comme le fait de veiller à son appa­ T. König: Lorsque je travaillais comme riez-vous prêts à effectuer un apprentisrence extérieure et de nettoyer ses installateur-électricien, je n’appréciais sage plus long? bottes avant d’aller à la LANDI peuvent pas mes horaires réglés à la minute près. M. König: Les apprentis qui vouy contribuer. En tant qu’agriculteur, on n’a pas d’hodraient traiter de manière approfondie Des places d’apprentissage restent vacantes dans l’agriculture et il y a une pénurie de personnel qualifié aux échelons en amont et en aval. C’est pourquoi l’Union bernoise des paysans a lancé une campagne publicitaire pour la profession: durant un an, Marcello Marra, Michelle König et Thomas König ont relaté leur vie d’apprentis sur Facebook.

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GESTION toutes les branches d’exploitation spéciales devraient passer six ou sept ans sur les bancs d’école. Un apprentissage de quatre ans serait par contre judicieux. Ceux qui souhaitent se spécialiser peuvent également suivre une formation continue. T. König: Je trouve également qu’une durée d’apprentissage de quatre ans serait une bonne solution. M. Marra: Je partage aussi cette opinion. En tant qu’agricultrice et agriculteur, nous avons droit aux paiements directs et nous pouvons gérer notre propre exploitation. Quel autre apprentissage permet de reprendre directement une entreprise? En plus de cela, nous disposerions de plus de temps pour tout faire, car l’école implique beaucoup de travail. Comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture suisse? M. Marra: Je trouve que les paiements directs ne sont pas une solution optimale. Nous sommes pieds et poings liés et n’avons plus de réelle indépendance. T. König: Je suis également d’avis que les paiements directs ne sont pas la solution idéale. Ils faussent le marché. Les choses n’iraient-elles pas mieux si les produits avaient plus de valeur et si je pouvais travailler sans paiements directs? Mon travail serait alors réellement rémunéré. M. König: Il est impossible de changer tout le système à court terme. J’estime qu’il faut aussi améliorer la relation entre les producteurs et les consommateurs. T. König: Nous avons perdu le lien avec nos clients finaux. Chaque artisan se présente à sa clientèle pour la gagner à sa cause. Les agriculteurs qui pratiquent la vente directe le font et les échos sont très positifs. M. Marra: Il faut que les consommateurs achètent davantage de produits auprès des agriculteurs. Si la situation actuelle perdure, à mon avis, le concept des exploitations familiales sera abandonné et remplacé par une agriculture industrielle. Comment feriez-vous pour resserrer le lien entre les consommateurs et les producteurs? M. König: C’est un réel défi. Les REVUE UFA · 9 2016

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Thomas König (22) effectue un apprentissage d’agricul­ teur en seconde formation et est en dernière année. Il vient de la région de Berne et travaille sur une exploitation bio pratiquant la production laitière, les grandes cultures et la production fourragère. www.facebook.com/ thomaslerntlandwirt

consommateurs souhaitent une détention respectueuse des animaux, mais ne sont par contre pas prêts à payer davantage pour cela. T. König: Je trouve qu’il est important d’ouvrir sa propre exploitation aux ­autres et de montrer aux consommateurs comment l’agriculture fonctionne. C’est un moyen de les convaincre. Il serait aussi possible d’organiser des événements festifs sur l’exploi­tation. M. König: Je pense que l’innovation est essentielle. Cela nécessite par contre beaucoup de temps et de passion. Je suis sûr que la vente directe recèle un potentiel très important. Dans ce ­domaine, les possibilités sont innombrables. En ce qui concerne la viande, la vente directe est un concept fabuleux qui permet de proposer une vaste ­palette de produits. Cela contribue à améliorer le dialogue avec les consommateurs. Est-ce aussi une des raisons pour lesquelles vous participez à la campagne de l’Union bernoise des paysans?

Michelle König (21) effectue un apprentissage d’agricultrice en seconde formation. Elle est originaire de Fraubrunnen (BE) et travaille dans une exploitation pratiquant la production laitière, les grandes cul­tures et les cultures fourragères. www.facebook.com/ michellelerntlandwirtin

Marcello Marra (17) effectue un apprentis­ sage d’agriculteur en première formation. Il est originaire d’Ehrendingen (AG) et travaille sur une exploitation pratiquant la production laitière, les grandes cultures et la production fourragère. www.facebook.com/ marcellolerntlandwirt

M. König: Oui, dans une certaine mesure. Pour moi, c’est aussi l’occasion d’inciter d’autres jeunes à apprendre ce métier et de renforcer la cohésion au sein du monde agricole. Je souhaite aussi qu’il y ait assez d’agriculteurs à l’avenir, pour que l’agriculture suisse puisse perdurer. T. König: Je trouve cette campagne passionnante. Je veux améliorer l’image de l’agriculture et présenter mon métier à la population non agricole. M. Marra: Mon objectif n’est pas que tout le monde devienne agriculteur. Par contre, il est important que tous sachent bien qu’il ne s’agit pas d’une voie sans issue. Nous avons énormément de possibilités, notamment avec les Hautes écoles, tout en disposant de bases solides pour exercer un autre métier. M. König: Ce qui est gratifiant, c’est de constater qu’il y a des réactions positives. Beaucoup de gens sont conscients que la situation n’est pas facile actuellement. m

Interview Gabriela Küng, Revue UFA, 8401 Winterthour www.ufarevue.ch

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GESTION

Revenu agricole plus faible NOUVELLE MÉTHODE DE CALCUL  Agroscope calcule les revenus des agriculteurs à l’aide d’une nouvelle méthode représentative. Avec le nouvel échantillon aléatoire utilisé par le Dépouillement centralisé des données comptables, le revenu agricole recule de 7 % et le revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale de 21 %, comme le montre une comparaison des méthodes réalisée pour l’année 2014.

Daniel Hoop

Markus Lips

Pour déterminer la situation économique des exploitations agricoles, Agroscope réalise chaque année une analyse basée sur les données comptables. Sélection aléatoire Jusqu’en 2014, Agroscope dépouillait les données comptables d’environ 2500 exploitations de référence. Pour améliorer la qualité statistique, Agroscope a créé au cours des dernières années un échantillon aléatoire (lire encadré). Cet échantillon est représentatif. Il rend nettement mieux compte de la situation dans l’ensemble de la Suisse. Autres modifications  Outre la sélection aléatoire des exploitations, trois autres modifications ont été apportées au système de relevé des données. 1. Simplification du relevé des données pour les exploitations et les fiduciaires: Au lieu de la comptabilité d’exploitation, on utilise désormais la comptabilité financière telle qu’elle est établie pour les impôts.

Que rapporte une participation? La prochaine campagne de recrutement, au cours de laquelle des exploitations seront de nouveau choisies de façon aléatoire, démarre en novembre 2016. Mandaté par Agroscope, l’Institut LINK de recherche marketing et sociale prendra contact par téléphone avec des exploitations sélectionnées au hasard. Plus le nombre d’exploitations participant à l’enquête est élevé, mieux la situation économique de l’agriculture pourra être évaluée avec précision. Les données à fournir englobent les chiffres clés de la comptabilité financière. Chaque exploitation participante est dédommagée financièrement pour avoir confié ses données et reçoit un rapport écrit personnalisé présentant sa situation économique comparée à celle d’exploitations similaires. Le dépouillement des données comptables permet aux chefs d’exploitation d’identifier les atouts et les faiblesses de leur exploitation. Vous trouverez des informations complémentaires concernant l’enquête sur www.situationdurevenu.ch. 12

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2. Modifications comptables: Dans le nouveau système, les cotisations de l’employeur pour le 1er et le 2e pilier de la main-d’œuvre familiale sont imputées à l’exploitation. Il s’ensuit une baisse du revenu agricole. De plus, la famille du chef d’exploitation paie désormais à l’exploitation comme loyer de son logement non plus la «valeur locative calculée en fonction des coûts», mais la valeur locative fiscale. Cette baisse purement arithmétique des recettes de l’exploitation provoque également une baisse du revenu agricole. 3. La taille minimale de l’exploitation pour la participation au relevé a été modifiée. La taille moyenne des exploitations prises en considération a par conséquent augmenté. Baisse du revenu  Pour quantifier l’effet du nouvel échantillonnage, on a comparé l’estimation du revenu au moyen de la nouvelle méthode et l’estimation basée sur les exploitations de référence. Ce qui n’était possible que pour l’année comptable 2014. Pour cette année-là, le revenu agricole moyen au niveau national est estimé à 63 100 francs avec la nouvelle méthode au lieu de 67 800 francs, soit une réduction de 7 %. Cette évolution s’explique principalement par les modifications comptables exposées plus haut. Le revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale est calculé sur la base du revenu agricole, dont on déduit, au titre de la rémunération du capital propre, le montant correspondant à l’intérêt versé sur les obligations à dix ans de la Confédération. Le résultat ainsi obtenu est alors divisé par le

nombre d’unités de main-d’œuvre familiale travaillant à plein temps. Avec la nouvelle méthode, l’estimation du revenu du travail par unité de maind’œuvre familiale indique un montant de 41 690 francs, contre 52 830 francs avec l’ancien système, soit une baisse de 21 %. Ce recul est principalement imputable au fait que l’échantillon aléatoire comprend davantage d’unités de main-d’œuvre familiale que les exploitations de référence. Impact différent  Alors que les estimations mentionnées plus haut concernent l’ensemble de la Suisse, les résultats des trois régions de plaine, des collines et de montagne sont très différents. S’agissant du revenu agricole, l’écart entre les deux méthodes (mesuré pour la région de plaine) se situe à – 4 % (75 400 fr. au lieu de 78 100 fr.) et pour la région de montagne à – 5 % (50 900 fr. au lieu de 53 200 fr.). Ces écarts sont nettement moins marqués que celui constaté pour la région des collines, qui atteint – 12 % (57 400 fr. au lieu de 65 300 fr.). La nouvelle méthode d’échantillonnage creuse par conséquent l’écart entre région de plaine et région des collines, alors que les régions des collines et de montagne se rapprochent. On constate le même phénomène en ce qui concerne le revenu du travail. La réduction due au changement de méthode est nettement plus forte dans la région des collines, avec – 27 % (désormais 37 700 fr. au lieu de 51 500 fr.), que dans la région de plaine (– 18 %, 52 100 fr. au lieu de 63  600 fr.) et la région de montagne (– 17 %, 31 900 fr. au lieu de 38 200 fr.). 9 2016 · REVUE UFA

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GESTION Graphique: Comparaison des revenus agricoles sur la base des deux méthodes (année 2014) 120 000

● Revenu du travail par unité de main-d’œuvre familiale

100 000 Revenu [Fr.]

■ ExRéf

■ EchSR

80 000 60 000 40 000

sur neuf types d’exploitations (jusqu’à – 31 % pour le type «combiné vaches laitières/grandes cultures»). Seuls les types «bovins mixtes» (+ 4 %) et «chevaux/ovins/caprins» (+ 30 %) affichent une augmentation due au changement du mode d’échantillonnage.

Une autre image de l’agriculture Le nouvel échantillonnage modifie l’image de la situation économique de l’agriculture suisse. Les revenus réalisés sont nettement plus faibles qu’on le supposait jusqu’ici, d’où l’importance de veiller aux critères de rentabilité. m

Combiné autres

Combiné transformation

Combiné vaches mères

Combiné vaches lait. et grandes cultures

Transformation

Chevaux/ovins/caprins

Bovins mixte

Vaches mères

Vaches laitières

Cultures spéciales

0

Grandes cultures

20 000 Toute la Suisse

Types d’exploitations  Pour le dépouillement, les exploitations sont subdivisées en onze types différents. Ces types sont touchés très différemment par le changement de méthode (voir graphique). Cela est dû au fait que l’impact des trois modifications mentionnées ci-dessus diffère selon les types d’exploitation. L’estimation du revenu agricole pour l’année 2014 donne ainsi un résultat plus élevé pour trois types d’exploitations: «grandes cultures» (+ 23 %), «bovins mixtes» (+ 29 %) et «chevaux/ovins/caprins» (+ 51 %). Cette augmentation est due en partie aux exploitations de plus grande taille prises dans l’échantillon. Alors que l’estimation du revenu agricole ne diffère que de façon minime pour les exploitations de cultures spéciales, elle baisse dans une proportion pouvant atteindre – 20 % (type «vaches laitières») pour les six autres types d’exploitations. En ce qui concerne le revenu du travail par unité de maind’œuvre familiale, le nouveau mode d’échantillonnage a un impact négatif

Auteurs Daniel Hoop, Dépouillement centralisé des données comptables, et Markus Lips, responsable du groupe de recherche Economie d’entreprise d’Agroscope. www.ufarevue.ch

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GESTION

Un domaine agricole moderne UNE STABULATION POUR LES CHÈVRES UNIQUE EN SON GENRE  Les exigences accrues en matière de détention des animaux impliquent des changements au niveau des stabulations. Ces dernières se modernisent de plus en plus. Le domaine agricole de la fondation Hosang Plankis, située à Coire et qui élève notamment des chèvres, en est un bon exemple.

Morris Breunig

L’agriculture fait face à de profonds changements et à des exigences accrues en matière de détention des animaux. Il s’ensuit de nombreux défis pour les architectes et les spécialistes de la construction. Un bâtiment implanté dans la périphérie de la ville de Coire illustre bien la complexité croissante qui prévaut dans la construction d’étables, un sujet dont l’architecte Hanspeter Buchli est parfaitement conscient. Dans le cadre de projets similaires qu’il a eu l’occasion de réaliser, Hanspeter Buchli a accumulé de nombreuses expériences dans la construction de bâtiments de ce genre. Pour le domaine agricole de Plankis, Hanspeter Buchli a donc élaboré un concept global. «Cette réflexion a débouché sur l’édification d’un ensemble de bâtiments englobant une fromagerie avec une nouvelle stabulation pour les chèvres, la stabulation existante pour les vaches laitières et l’agrandissement de la remise, résume l’architecte en expliquant le processus qui a donné nais-

sance aux nouveaux bâtiments. Les bâtiments agricoles ont des points communs, tout en impliquant des exigences différentes.» Couvrir de nouveaux secteurs  La fondation Hosang Plankis est une institution d’utilité publique qui a pour objectif d’accueillir et de soutenir des personnes ayant besoin de soins. La fondation offre à ces personnes la possibilité d’habiter dans un cadre où elles sont suivies tout en pratiquant des activités qui donnent un sens à leur vie. Elles travaillent ainsi dans le domaine de l’économie domestique, de la production de denrées alimentaires ainsi qu’au jardin et à l’étable. Johann Ulrich Salis fait partie de la deuxième génération à gérer cette exploitation agricole qui compte près de 30 ha de SAU et dont 12 ha sont consacrés aux grandes cultures. Outre les vaches, des poules pondeuses, des chèvres et des chevaux sont également élevés sur l’exploitation.

Domaine agricole de Plankis Le domaine agricole de Plankis s’étend sur 30 ha et pratique la production laitière avec quelque 60 vaches et 60 animaux de remonte externe. A cela s’ajoutent des bovins pour la viande, des chèvres et des chevaux. La vente directe pratiquée sur le domaine a permis de construire, en 2014, une laiterie et une stabulation pour les chèvres laitières sur le site de Coire. L’exploitation agricole sert aussi d’attraction touristique. Avec la place de jeu et la cafétéria, elle permet également aux petits et aux grands de se distraire.

La vente directe de produits laitiers de l’exploitation, une activité qui a débuté en 2012, a nécessité une restructuration du site. Il s’agissait notamment de répondre aux mesures d’encouragement prises par le canton des Grisons pour développer l’élevage du petit bétail. «Avec la construction de la stabulation pour les chèvres, nous souhaitions nous lancer dans une nouvelle

Confort et bien-être animal L’humidité de l’air relativement élevée et la vapeur d’eau froide qui coule du haut de la construction entraînent des problèmes de condensation, surtout en hiver. L’évacuation de l’humidité implique par conséquent une bonne aération. Les nouvelles directives favorisent par ­ailleurs la tendance aux stabulations. La santé des animaux est fortement influencée par la qualité de l’air. Les ouvertures électriques assurent un apport d’air constant. Une aération par faîtière évacue l’air condensé qui se trouve sous la toiture et empêche ainsi la formation de gouttelettes. L’échange thermique peut par ailleurs être très bien contrôlé à l’aide d’une ouverture recouverte de plateaux en polycarbonate. Pendant la nuit ou en présence de températures basses, les ouvertures sont fermées pour éviter les problèmes de gel. Elles restent ouvertes pendant la journée ou lorsqu’il fait chaud. En été, les animaux doivent en plus être protégés des températures trop élevées à l’étable. Dans les étables du domaine de Plankis, les animaux disposent ainsi constamment d’un climat optimal et se sentent bien. 14

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branche agricole et répondre, avec la laiterie à la ferme, à la demande élevée pour nos produits», précise Beda Gujan, directeur de la fondation Hosang Plankis. Ces dernières années, la fondation s’est en effet imposée dans la vente directe de produits laitiers tels que le lait pasteurisé et les yaourts. A l’avenir, l’assortiment de produits à base de lait de vache et de chèvre devrait encore être développé. Consommation de fourrage par les animaux  La stabulation des chèvres arbore une présentation moderne et mesure environ 53 m sur 16 m, permettant ainsi d’abriter 160 chèvres laitières. «Cette stabulation est certainement assez unique en son genre pour ce type et cette taille de troupeau», explique Beda Gujan. Une table d’affouragement positionnée à un emplacement surélevé au centre du bâtiment permet aux 160 chèvres laitières de s’alimenter. Les aires paillées servent de zones de repos. Un couloir servant à contentionner les animaux et longeant les parois extérieures fait office de lien direct avec l’aire extérieure. Ce couloir est utilisé pour chasser les animaux dans la salle de traite et pour procéder à des contrôles. La plateforme qui surplombe la table d’affourageREVUE UFA · 9 2016

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ment permet de stocker le fourrage et la paille. La stabulation des chèvres devait impérativement satisfaire aux exigences actuelles et répondre aux besoins d’une agriculture actuelle et rationnelle. Cette construction prévue pour une utilisation à l’année et isolée en conséquence devait, selon Hanspeter Buchli, être clairement structurée et permettre un accès facilité aux personnes visitant l’exploitation. Le lait produit dans la salle de traite double quai équipée de 14 agrégats est transformé en produits régionaux dans la laiterie de l’exploitation, qui mesure 22 m sur 17 m et qui est située entre la stabulation des chèvres et celle des vaches. Assurer un climat d’étable optimal  La laiterie est une construction massive avec façade aérée. Les parois de la stabulation des chèvres sont par contre constituées d’éléments en bois. Les parois sont composées d’éléments de bardage horizontaux à l’extérieur et de panneaux OSB à l’intérieur. La toiture repose sur une struture composée de pannes. Les chevrons ont toutefois été remplacés par un panneau de bois de 12 cm. «Ce panneau sert de sous-construction pour la couverture

du toit et rend la structure plus résistante au vent. Il fait aussi office d’isolation pour l’hiver et l’été», explique l’architecte. Ces panneaux de 12 cm, sur lesquels sont montées des plaques ondulées OP-57, forment la toiture. L’architecte a pu adopter ce mode de construction spécifique en accord avec les spécialistes d’Eternit (Suisse) SA. Cette construction est spécifique en ce sens que les plaques ondulées OP-57 ont été directement vissées sur un panneau de bois de 12 cm. Or, dans ses directives de pose, Eternit (Suisse) SA prescrit généralement un lattage. Les ouvertures électriques relevables installées sur les deux façades garantissent un climat d’étable optimal. Le bienêtre des animaux est ainsi constamment assuré, même en été. Ces ouvertures électriques amènent aussi beaucoup de lumière à l’intérieur de l’étable. L’aération en faîtière peut être fermée ou ouverte selon la météo. La façade brune est en harmonie avec la toiture de couleur grise. L’aspect discret des bâtiments convainc tant de loin que de près et favorise une intégration idéale dans le paysage. L’architecte planifie déjà d’autres constructions et se réjouit des mandats à réaliser: «Les exigences spécifiques font de chaque projet un projet intéressant.» m

Une laiterie et une stabulation pour les chèvres ont été construites en 2014 sur le domaine de la fondation Hosang Plankis à Coire.

Auteur Morris Breunig, journaliste, 8005 Zurich www.ufarevue.ch

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TRANSFORMER | RÉNOVER GESTION

Transformer sa ferme PROCÉDER DE MANIÈRE STRUCTURÉE  Les fermes se distinguent par des volumes habitables importants. Elles sont situées en zone agricole et sont parfois en mauvais état. Pour les assainir, il faut opter pour une procédure appropriée – mais par quoi commencer?

Ueli Kunz

Les extensions réalisées au niveau de la toiture aident à utiliser intelligemment les grands volumes disponibles.

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Les fermes sont souvent des bâtiments anciens et font partie du patrimoine culturel. Lors d’un assainissement, d’une transformation ou d’un agrandissement, il faut tenir compte de nombreux éléments. Plusieurs instances participent au processus décisionnel.

qu’est-ce qui doit être entièrement remplacé? En plus de cela, il convient de jeter un coup d’œil aux installations/équipements et de définir les mesures à prendre. Sur la base de cette analyse, il est ensuite possible de déterminer quelles sont les transformations nécessaires.

Analyse de situation  Pour une planification durable, il faut qu’un spécialiste passe en revue le bâtiment et analyse sa substance. Passer en revue un bâtiment signifie procéder à des mesures sur place et saisir toutes les dimensions avant de les reporter sur papier ou de les numériser. L’état et la qualité des éléments de construction, des fondations, des sols, des parois, des plafonds et du toit font également l’objet d’une appréciation. Qu’est-ce qui peut continuer à être utilisé, qu’est-ce qui peut être assaini et

Programme d’aménagement  Lorsque l’analyse conclut à des dégâts au niveau de la construction, c’est qu’il est temps de réfléchir à un assainissement global du bâtiment. Outre les mesures à prendre dans le domaine de la construction, le propriétaire doit aussi réfléchir à ses besoins et ses souhaits en la matière. Il est judicieux d’établir une liste de tous les points insatisfaisants. Un programme d’aménagement permettra au maître d’ouvrage de réaliser un concept d’assainissement avec un/une spécialiste. Ce programme

doit inclure tous les défauts constatés et y remédier. Les spécialistes connaissent également les dispositions légales ainsi que les règles en matière de construction. Ces aspects doivent être intégrés très tôt au processus de réflexion, soit dès la phase de conception et de planification initiale. Dans le domaine de la construction, les conditions-cadres légales sont aujourd’hui très complexes. Il convient d’en tenir compte dès le départ. Une demande préalable permet de déterminer très rapidement si le bâtiment est protégé et quelles conditions-cadres doivent être respectées pour bénéficier d’un permis de construire. Les habitations de ferme se situent, logiquement, en zone agricole. La loi sur l’aménagement du territoire prévoit des règles spécifiques et strictes en la matière. Ces règles peuvent varier selon les cantons. Il est donc d’autant

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SPINAS CIVIL VOICES

TRANSFORMER | RÉNOVER GESTION plus important de procéder à des études préalables.

qui contribue à résoudre les problèmes. Cette personne de contact se charge également de toute la communication liée au projet de construction. Elle coordonne les travaux finaux, les réceptions de chantier et les éventuels travaux de garantie à réaliser. Les travaux de transformation et d’agrandissement préservent et augmentent la valeur d’un bâtiment. Une fois les travaux de construction terminés, il est donc d’autant plus important de procéder à une nouvelle estimation de la valeur du bâtiment concerné.

Conservez ce journal précieusement. C,est le seul matelas, pour vous et votre petite sœur.

Les coûts doivent être évoqués dès le début Une fois le concept établi, il faut déterminer très tôt quels sont les coûts de construction. Le spécialiste choisi par le maître d’ouvrage peut estimer assez facilement les coûts, ce qui permettra de vérifier si l’investissement prévu est supportable financièrement. Il faut veiller à ce que tous les coûts puissent être estimés. Les coûts d’investissement englobent les coûts pour la parcelle, les travaux préparatoires, la construction elle-même, les installations, l’aménagement des Travaux réalisés en propre Le thème des travaux réalisés en propre abords, les frais annexes ainsi que les pour Une triste réalité des millions d’enfants Une triste réalité pour des millions d’enfants être intégré très tôt dans le procoûts pour les taxes de raccordevictimes de trafic et doit d’exploitation. victimes de trafic et d’exploitation. cessus de réflexion. Le maître d’oument/de permis. L’estimation préFaites un don de Fr. 20.– par SMS: envoyez: tdh 20 au 488. Faites un don de Fr. 20.– par SMS: envoyez tdh 20 au 488. cise des coûts implique de tenir vrage peut se préparer à la planification et à la réalisation de certains compte de tous ces coûts. travaux d’exécution en suivant des Autorisation de construction cours tels que ceux proposés par les Dès lors qu’ils impliquent des modi- coopératives de construction rurales fications extérieures, des change- (CCR). Le maître d’ouvrage ne doit ments d’affectation ou qu’ils pas surestimer ses capacités. Il est concernent la protection anti-incen- préférable de s’investir de manière die ou la protection des eaux, les tra- efficace dans le domaine dans lequel vaux de transformation nécessitent on est spécialisé plutôt que de se Une triste réalité pour des millions d’enfants disperser. un permis de construire. Le spéciavictimes de trafic et d’exploitation. liste qui seconde le maître d’ouvrage prépare les documents nécessaires Construction exempte d’obstaFaites don La deplanifi Fr. 20.– cationpar peutSMS: intégrer pour la demande de permis de uncles construire et transmet la demande envoyez plusieurs tdh 20 auéléments 488. en vue d’une ainsi que toutes les annexes néces- construction sans obstacles, sans saires à l’administration communale. qu’il s’ensuive des coûts supplémenL’application pour votre iPad, Le délai nécessaire jusqu’à l’octroi taires. Les largeurs de portes, les iPhone et iPod touch. du permis de construire peut être rampes, les accès aux escaliers ou les utilisé pour d’autres préparatifs. Les séparations dans les salles d’eau et plans d’exécution et les soumissions les cuisines doivent alors être adapqui en découlent pour les entre- tés aux directives de la construction prises seront notamment élaborés à sans obstacles. Il est ainsi possible ce moment-là. Il sera alors possible d’adapter le bâtiment aux exigences endes matière de mobilité réduite, à de trafic et d’exploitation. d’établir un devis nitifréalité et dé- pour Unedéfi triste millions d’enfants victimes peu de frais et sans modifi cations taillé, qui permettra de vérifier une Aidez par SMS et faites un don de Fr. 20.–: envoyez tdh 20 au 488. importantes. nouvelle fois le financement.

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Connaissances techniques indispensables La direction et la coordination desUne travaux tristederéalité des millions d’enfants Auteurpour Ueli Kunz, Coopérative de construction ainsi que le suivi de la construction rurale (GLB/CCR), responsable technique Planification qualité et des coûts requièrent de 1, 3543 Faites un pour donla Région de Fr. 20.–Emmenmatt, par SMS: bonnes connaissances techniques. www.glb.ch Les parties prenantes ont tout intéenvoyez tdh 20 au 488. rêt à s’appuyer sur une personne de www.ufarevue.ch 9 · 16 contact qui soit informée de tout et REVUE UFA · 9 2016

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victimes de trafic et d’exploitation.

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Une triste réalité pour des millions d’enfants victimes de trafic et d’exploitation.

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Construction coopérative SOLUTIONS SUR MESURE  Dans le cadre de travaux de construction, le maître d’ouvrage peut demander des offres et des prestations sur mesure aux coopératives de construction rurales (CCR). Il a ainsi la possibilité de réaliser certains travaux lui-même.

Heinz Aebersold

Les coopératives de construction rurales (CCR) s’impliquent pour que les agriculteurs puissent acheter leurs matériaux de construction à un prix intéressant. Il ne faut pas obligatoirement être membre d’une CCR pour bénéficier des prestations de cette dernière. La qualité de membre permet cependant de bénéficier de prestations et d’actions supplémentaires. Structure coopérative La création d’une coopérative a toujours pour but d’atteindre en commun un objectif qu’un individu serait difficilement parvenu à atteindre seul. Plusieurs entreprises suisses rencontrant un grand succès commercial ont également adopté une structure coopérative: c’est notamment le cas du groupe Raiffeisen, de Migros, de Coop et, bien entendu, du groupe fenaco-LANDI ou des coopératives de construction rurales (CCR). Les CCR sont présentées plus en détail dans les lignes qui suivent. Le rôle des CCR  Depuis leur création dans les années 60 par le Groupe-

Le SAB, l’organisation faîtière Le Groupement suisse pour les régions de montagne est l’organisation faîtière de toutes les CCR. Elle leur propose de multiples prestations telles qu’une caisse de pension spécifique, des contrats-cadres pour les assurances à conclure pendant la phase de construction, des cours de formation continue ainsi qu’un soutien technique et logistique. En 2015, 22 831 personnes physiques et morales étaient membres d’une coopérative de construction. Ces dernières emploient 700 collaborateurs à plein temps et près de 300 collaborateurs à temps partiel. En 2015, les CCR ont formé 155 apprentis. Les coopératives de construction rurales sont donc des employeurs et des formateurs importants en zone rurale.

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ment suisse pour les régions de montagne, les objectifs des CCR sont restés quasiment identiques: réduction des coûts de construction, soutien aux prestations réalisées en propre ainsi que création et maintien de places de travail en zone rurale. La CCR conseille le maître d’ouvrage avant les travaux de construction et propose des prestations taillées sur mesure durant la phase de réalisation. Concrètement, cela signifie que le maître d’ouvrage, qui est en général membre de la coopérative, choisit lui-même les prestations qu’il souhaite obtenir de la part de sa coopérative. Les agriculteurs qui souhaitent accomplir eux-mêmes une grande partie des travaux ont souvent uniquement besoin de matériaux de construction appropriés et de conseils pour la réalisation. A cela s’ajoute la location de machines, d’outils, de matériel de coffrage, etc. Pour les constructions plus importantes et les bâtiments impliquant des connaissances techniques plus poussées, il est souvent nécessaire de demander conseil à des spécialistes de la coopérative de construction rurale. Les agriculteurs qui n’ont que peu ou pas de temps pour réaliser des travaux en propre peuvent confier à la CCR une partie du travail ou la totalité des travaux de construction. Il faut néanmoins savoir que les CCR ne sont pas toutes en mesure de proposer des prestations de construction intégrales. L’offre de base comprend la fourniture de matériaux de construction, de travaux de construction, un accompagnement technique pendant la construction, la direction des travaux et la location d’outils/machines. Certaines CCR sont

Les CCR accordent leur soutien pour les travaux de transformation réalisés en propre. Photo: CCR Oberaargau

par ailleurs actives dans le domaine des constructions en bois et réalisent des travaux de couverture ou des plans de construction. Certaines d’entre elles se sont même muées en entreprises générales. Les emplacements des CCR et leurs adresses respectives sont mentionnés sur le site du SAB (www.sab.ch). Les gérants des coopératives vous fourniront volontiers de plus amples informations sur les prestations proposées. Offre adaptée  Au moment d’opter pour un architecte ou une entreprise de construction, il est recommandé de travailler avec des personnes qui sont à même de prouver qu’elles disposent d’une vaste expérience dans le domaine des constructions rurales. Il faut aussi définir clairement et consigner par écrit, avec les artisans participant aux travaux de construction, le mode de contrat choisi. Le maître d’ouvrage s’évitera ainsi de mauvaises surprises. Les coopératives de construction sont des spécialistes dans ce domaine. Depuis leur création, il y a plus de cinquante ans, elles ont constamment amélioré leur offre en l’adaptant aux besoins de leurs membres, qui sont aussi leurs clients. m Auteur Heinz Aeber­sold, ST-SAB, Laurstrasse 10, 5201 Brugg www.ufarevue.ch

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Bien protégé en cas d’accident de construction ASSURANCES Dans le cadre de travaux de transformation et de construction, un accident ou un dommage est vite arrivé. La conclusion d’une assurance adéquate permet de se protéger.

Toute personne décidant de se lancer dans des travaux de construction ou de transformation souhaite éviter, dans la mesure du possible, des surprises financières désagréables. Il paraît donc judicieux de s’informer au préalable sur les assurances de construction qu’il est conseillé de conclure. Construction: une assurance pour tous L’assurance de construction offre une large protection à toutes les parties prenantes d’une construction. Le maître d’ouvrage, les architectes, les ingénieurs ainsi que les artisans et les entreprises participant à la construction bénéficient de cette assurance. C’est la raison pour laquelle la prime d’assurance est généralement répartie entre les parties. L’assurance de construction protège les assurés de la part assurable du risque qu’ils encourent. Objet assuré L’assurance porte sur les nouvelles prestations de construction dans les domaines du bâtiment et du génie civil. Lors de travaux de transformation ou d’extension, les éléments de construction existants peuvent généralement être assurés moyennant supplément. Risques assurés L’assurance de construction couvre les dommages subis par les nouvelles prestations de construction. Elle est comparable à une assurance casco pour véhicule et couvre les accidents de REVUE UFA · 9 2016

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construction imprévisibles (dommages et dégâts). Il peut notamment s’agir de défauts dans les échafaudages, de glissements, de dégâts accidentels ou intentionnels, de vols d’objets qui sont étroitement liés au bâtiment ou de dommages résultant de défauts de planification ou de matériaux. Les coûts de déblaiement ou de détermination de la cause du dommage assuré font également partie des prestations d’assurance. Attention: dommages non assurés L’assurance construction n’offre toutefois pas une protection illimitée. Les dommages résultant d’événements météorologiques normaux ou d’un effet graduel ainsi que les dépenses liées à la réparation de défauts de construction et de défauts visuels ne sont par exemple pas couverts. Protection pour les dégâts causés à des tiers: assurance responsabilité civile Lorsque la construction occasionne des dommages à des tiers, la responsabilité civile du maître d’ouvrage peut être engagée de multiples façons: en tant que propriétaire de la parcelle ou de l’ouvrage, à la suite d’une pollution des eaux ou en raison d’un acte illicite. L’assurance responsabilité civile du maître d’ouvrage couvre les dommages occasionnés aux tiers et ayant un lien de cause à effet avec la destruction, la construction ou la transformation d’un ouvrage. Contrairement à l’assurance construction, l’assurance

Andreas Stucki

responsabilité civile du maître d’ouvrage couvre uniquement le maître d’ouvrage. Les architectes et les entreprises de construction doivent s’assurer à travers leurs propres solutions d’assurance. Deux exemples de dommages concernant l’assurance responsabilité civile du maître d’ouvrage: • Malgré les renseignements pris concernant les canalisations, une conduite de la société du service des eaux est endommagée lors de la construction d’un mur porteur. • Les travaux d’excavation réalisés dans le cadre de la construction provoquent un affaissement de la parcelle abritant la maison voisine, sur laquelle des fissures apparaissent. Conclusion L’assurance construction et l’assurance responsabilité civile du maître d’ouvrage sont un duo efficace. Après avoir conclu ces assurances, le maître d’ouvrage peut envisager les travaux de construction avec sérénité.

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Auteur Andreas Stucki, chef Assurances, emmental versicherung, 3510 Konolfingen www.ufarevue.ch

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Financement maîtrisé ÉVITER LES EMBÛCHES Le financement des travaux de transformation et de rénovation doit aussi être mûrement réfléchi. Dans le cadre de constructions importantes, il est indispensable de procéder à une étude de faisabilité. Plusieurs interlocuteurs peuvent apporter une aide bienvenue.

Lorenz Büchel

Bien souvent, les transformations ou les rénovations sont tout aussi chères que les nouvelles constructions. Dans le cas des fermes anciennes, une éventuelle protection (p. ex. objet classé) peut avoir une incidence sur les coûts. La constitution d’une réserve d’au moins 10 % sur les coûts d’investissement permet d’éviter un dépassement de coûts ultérieur.

Analyse des coûts Outre la planification, le financement doit lui aussi être étudié. Une fois que les coûts approximatifs sont connus, une première rencontre devrait être organisée avec un conseiller spécialisé. Généralement, les banques exigent que l’investissement prévu soit financé à concurrence d’au moins 20 % avec des fonds propres. De manière analogue à ce qui se pratique pour les hy-

pothèques sur les maisons individuelles, l’octroi d’une hypothèque à une exploitation agricole est soumis à des prescriptions toujours plus strictes. Bien que le niveau actuel des taux d’intérêt soit faible, les instituts financiers exigent souvent que le débiteur soit capable de supporter un taux d’intérêt de 5 %. Les nouveaux coûts découlant du paiement des intérêts, des provisions à effectuer pour les travaux d’entretien à

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Crédits et limite de charge La valeur de rendement agricole est un élément central du droit foncier rural. La valeur de rendement reflète le prix permettant de rémunérer les intérêts sur les hypothèques de premier rang grâce aux revenus tirés de l’exploitation, dans le cadre d’une utilisation normale et conforme à la pratique régionale. Cette pratique s’applique de façon standardisée à toutes les exploitations agricoles en Suisse. La valeur de rendement se calcule sur la base de valeurs moyennes issues des comptabilités agricoles suisses. La banque n’a pas besoin d’autorisation pour octroyer un crédit dès lors que le montant de ce dernier est inférieur à la limite de charge (environ 135 % de la valeur de rendement). En règle générale, une exploitation est en mesure de financer un crédit de cet ordre. Dans la pratique, on constate cependant de plus en plus souvent que le montant des prêts octroyés par les instituts financiers est inférieur à la limite de charge, des directives internes stipulant que la rentabilité des investissements n’est pas assurée ou qu’une garantie au moyen d’un gage immobilier est considérée comme insuffisante. Ce dernier argument paraît toutefois fallacieux, étant donné que la valeur vénale des immeubles agricoles est nettement supérieure à la limite de charge. Il est donc peu probable que des créances hypothécaires ne soient pas couvertes.

venir ainsi que des amortissements (charges actuelles incluses) ne devraient pas représenter plus d’un tiers du revenu annuel brut. Pour le créancier, il est également décisif de savoir dans quelle mesure la valeur de l’objet augmentera suite à la transformation. Lorsque seul le toit ou l’habitation fait l’objet d’un assainissement, le montant de l’investissement ne se répercute pas totalement sur la valeur du bâtiment en question. En revanche, dans le cas de la construction d’un appartement supplémentaire, le rendement généré par l’objet concerné augmente la valeur de l’immeuble. Supportable?  Quelles ressources sont disponibles pour la transformation? Les paramètres fixés dans le cadre de la planification correspondent-ils à l’évaluation de départ? La transformation peut-elle être réalisée de manière à ce que la valeur ajoutée souhaitée puisse être générée? Avant de démarrer les travaux, les maîtres d’ouvrage REVUE UFA · 9 2016

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Tableau: Pierres d’achoppement pour le financement de transformations/rénovations Problème

Raison

Mesure

Problème de financement

Fonds propres insuffisants

Couverture à l’aide d’un prêt privé Demande auprès d’une organisation d’utilité publique Dépôt d’une demande auprès de la Fondation suisse pour l’encouragement à la propriété du logement (FPPL)

Crédit limité en raison de la limite de charge

Dépassement de la limite de charge à l’aide d’une autorisation spéciale (art. 76, al. 2, LDFR) Garantie du prêt par une coopérative de cautionnement/fondation/corporation reconnue

Garantie insuffisante sur l’immeuble

Réflexion sur les emprunts hypothécaires existants Faire annoter les droits de gage pour les servitudes (droit d’habitation, usufruit, part au gain, etc.) avec une déclaration de postposition Examiner la postposition des créances existantes

Refus en raison de directives internes à la banque

Collaboration avec une autre banque

Pas d’approbation par la caisse de crédit agricole

Prise de contact aussi rapide que possible

Déclenchement du droit au gain suite à un changement d’affectation

Vérifier les dispositions qui s’y rapportent dans le contrat d’achat

Potentiel d’optimisation non épuisé

Planification plus approfondie

Réflexion sur les alternatives Réduction des coûts Vérifier si l’investissement bénéficie d’un soutien et dans quelle mesure Recours à des experts/évaluation avant le démarrage définitif des travaux

Demander un second avis/une contre-offre et procéder à la comparaison Vérifier les aspects fiscaux avec un fiscaliste

Conséquences financières ultérieures

Dépassement des coûts de construction

Planification détaillée/plusieurs offres Ne pas surestimer les prestations effectuées en propre Contrôle des offres par un expert externe Contrôle permanent des coûts pendant les travaux de construction Contrôler les décomptes de coûts

Plainte/amende/autorisation à posteriori

Lors de la construction, respecter exactement les plans de la demande de permis de construire

Défauts de construction

Consigner et signaler les défauts dans les délais Conduite des travaux/journal des travaux gérés avec soin ou conduite des travaux confiée à un expert

Négligence lors des calculs

Prévoir assez de réserve (10 % des frais d’investissement) Vérification/calcul par des experts

Viabilité insuffisante après l’investissement

Augmentation des taux d’intérêt sur les marchés financiers

Face au faible niveau des taux d’intérêt, utiliser le capital économisé pour procéder à des amortissements Combinaison de divers modèles hypothécaires pour davantage de flexibilité Amortissement direct/indirect

Les revenus additionnels font défaut

Les contributions (p. ex. RPC) doivent être définitivement garanties avant le démarrage des travaux Vérifier s’il existe une véritable demande (p. ex. locataire pour l’appartement supplémentaire construit...) Ne pas jouer le rôle de cobaye avec des matériaux de construction ou des installations techniques qui n’ont pas encore fait leurs preuves (système de chauffage…), mais miser sur des solutions qui ont fait leurs preuves

doivent éclaircir les points évoqués plus haut. S’il n’est pas possible de répondre par l’affirmative, des ajustements supplémentaires sont indispensables dans le domaine de la planification ou du financement. m

Auteur Lorenz Büchel, directeur de la Caisse agricole suisse de garantie financière, Agriexpert, 5201 Brugg, + 056 462 51 11 www.ufarevue.ch

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Le cœur de la maison AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR  Dans une ferme, la cuisine ne sert pas uniquement à la préparation des repas. Elle est également un lieu d’échanges et de rencontres. La salle de bain est, elle aussi, un espace de vie. Après une journée de travail harassant, une douche ou un bain décontractants sont un vrai moment de détente.

Esther Strüby

Aujourd’hui, la cuisine n’est plus «seulement» un poste de travail. Dans une ferme, la cuisine dispose même d’un statut tellement incontournable qu’elle a toute sa place au centre de la maison. Organisation pratique du travail Une cuisine devrait être aménagée en fonction du déroulement des processus

La cuisine est moderne et conviviale. Photo: Strüby Concept SA

de travail qui s’y font (préparation des aliments, cuisson, nettoyage/vaisselle). Elle devrait surtout être pratique à utiliser, pour éviter des trajets superflus. Au moment de planifier des travaux, il faut penser aux raccordements nécessaires pour l’électricité, le gaz et l’eau. Cet élément est particulièrement important en présence d’un îlot de cuisine. Ceux-ci peuvent être bien intégrés dans une cuisine dès lors que cette dernière mesure plus de quatre mètres sur quatre. Des niveaux de hauteur de travail différents et l’aménagement de places assises facilitent le travail et présentent de nombreux atouts ergonomiques. En tant qu’espaces à habiter et à vivre, les cuisines sont très sollicitées et devraient donc être faciles et rapides à nettoyer. En dehors de l’aspect esthétique, les faces plates et sans poignées sont également très pratiques. S’agissant des sols et des parois, il faut sur22

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tout privilégier la longévité et la résistance des matériaux. Adaptée aux besoins  Le marché propose d’innombrables possibilités d’aménagement, de la cuisine massive traditionnelle à celle en inox, en passant par la cuisine polie et brillante. Pour ce qui est des couleurs, la palette est aussi très large. Le blanc et le noir sont tout aussi à la mode que les couleurs pastel, les tons naturels ou les tons couleur terre. Une fois la planification terminée, il faut plancher sur les détails. De quels appareils a-t-on besoin? Dans les nouvelles cuisines, les fours et les appareils frigorifiques sont installés de manière à pouvoir être utilisés facilement. Pour éviter de devoir se baisser, les lave-vaisselle sont encastrés: ils se trouvent ainsi à la hauteur du regard et à portée de main. Plusieurs solutions techniques peuvent être adoptées pour le plan de travail. Concernant le four à vapeur, on trouve des appareils réglables en hauteur ou pouvant être installés latéralement et qu’il est possible d’escamoter entièrement après usage. Salle de bain Il existe de multiples solutions pour transformer une ancienne salle de bain en espace de vie. Une rénovation contribue à préserver la valeur d’un bâtiment et accroît la qualité de vie de la famille. La fonctionnalité, le confort et une utilisation optimale de l’espace jouent un rôle prépondérant lors de la phase de planification. En premier lieu, il s’agit d’identifier les besoins. Il faut ensuite réfléchir à tout ce qui doit prendre place dans la salle de bain et aux appa-

reils qui doivent y être installés. Les membres de la famille prennent-ils souvent des bains ou exclusivement des douches? Dans une salle de bain familiale, il est préférable d’installer un lavabo double pour éviter de devoir attendre trop longtemps. Dans le cadre d’un assainissement, il vaut la peine de contrôler les conduites existantes et de changer celles qui sont endommagées. Les matériaux utilisés doivent être particulièrement faciles à entretenir, étant donné que la salle de bain est utilisée quotidiennement et qu’elle a besoin d’être entretenue en conséquence. Il est important que la salle de bain soit équipée d’une installation de chauffage appropriée. Les meubles sur mesure permettent d’utiliser au mieux l’espace disponible. Combinaison adéquate  Les matériaux, les formes et les couleurs sont des éléments incontournables pour bien planifier et réaliser une salle de bain. Les matériaux et les couleurs qui se complètent ou qui forment des contrastes créent des combinaisons intéressantes et harmonieuses. Les installations sanitaires de couleur blanche s’imposent souvent dans la pratique en raison des combinaisons qu’elles autorisent avec de nombreux matériaux. Les accessoires, les parois et les carrelages bien assortis procurent une touche supplémentaire agréable. m

Auteure Esther Strüby, Strüby Concept SA, 6423 Seewen SZ www.ufarevue.ch

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TRANSFORMER | RÉNOVER GESTION Nouvelle vie pour les vieux éléments La démolition ou la rénovation d’un immeuble produit de gros volumes de déchets. Or, de nombreux éléments de bâtiments pourraient être réutilisés. La plateforme Salza offre une solution futée: sur son site Internet, les maîtres d’ouvrages peuvent proposer des éléments d’immeubles voués à la démolition ou à la transformation. Il leur suffit de les photographier, Salza se chargeant ensuite de les enregistrer et de les publier sur son site contre une modeste indemnité. Les personnes intéressées entrent en contact avec les maîtres d’ouvrage et conviennent de l’organisation du démontage. De nombreux éléments sont réutilisés à d’autres fins que leur destination d’origine. Des architectes, des designers ou des artistes les transforment pour réaliser des projets créatifs. Ainsi, à Lausanne, douze poutres de chêne de bacs à arbres d’un pavillon scolaire ont trouvé une nouvelle vie comme délimitation d’une piste de pétanque. Les personnes qui cherchent ou proposent des éléments de construction trouveront de plus amples informations sur le site Internet de Salza. www.salza.ch/fr Foires et expositions: Bauen & Modernisieren 2016 La 47e édition de Bauen & Modernisieren (Bâtir & Moderniser) aura lieu du 8 au 11 septembre 2016 à la Foire de Zurich sous le slogan «Tournant énergétique pour les propriétaires d’immeubles». Du 29 septembre au 2 octobre 2016, Lucerne accueillera la foire de la construction, de la rénovation et de l’art de vivre. Les deux foires proposeront des expositions spéciales et des conférences spécialisées sur de nombreux thèmes liés à la construction, comme la planification, les aspects juridiques ou l’efficacité énergétique. Chaudières à bûches dernier cri Le constructeur suisse Schmid energy solutions propose deux nouREVUE UFA · 9 2016

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veaux produits dans le secteur des chaudières à bûches. La chaudière à bûches automatisée Novatronic XV (40 – 80 kW) convainc par sa commande à touches et son très grand confort d’utilisation. La commande contient une interface utilisateur simple et une technologie de réglage moderne. Plusieurs circuits de chauffage commandés par les conditions climatiques sont régulés, la commande d’une chaudière bivalente ne pose aucun problème et il est possible de la relier à l’Internet, ce qui permet une surveillance du chauffage via tablette, smartphone ou PC. Grâce au régulateur de dépression, la combustion en utilisation à charge partielle est optimisée et le ventilateur de tirage peut fonctionner au ralenti, ce qui réduit les émissions sonores de la chaudière. Un excellent confort est également garanti en utilisation quotidienne. En option, la Novatronic peut être équipée d’un nettoyage de l’échangeur thermique et un allumage automatique. Ses excellentes valeurs d’émissions lui permettent de respecter plus que largement toutes les règlementations courantes en matière de protection de l’air. Stables et bon marché, les chaudières Easytronic (15 – 50 kW) complètent l’assortiment Schmid de façon optimale. La porte de chargement peut être montée des deux côtés et est autoréglable. Une technique brevetée permet d’empêcher les défauts d’étanchéité et l’air parasite, ce qui augmente la sécurité d’utilisation et la durée de vie de la chaudière. Elles peuvent également être équipées d’un nettoyage de l’échangeur thermique et d’un allumage automatique. www.schmid-energy.ch

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TRANSFORMER | RÉNOVER GESTION

Fenêtres rénovées RÉNOVATION DES FENÊTRES  Les parois et les fenêtres ont un impact déterminant sur les pertes de chaleur. Une faible consommation d’énergie et des coûts de chauffage réduits impliquent une très bonne isolation. Une rénovation des fenêtres peut permettre de réaliser des économies d’énergie allant jusqu’à 75 %.

4B Fenster SA est un prestataire suisse de systèmes de fenêtres en bois et en aluminium dont le siège est à Hochdorf (LU). Pirmin Odermatt, responsable des ventes de 4B Fenster, explique dans l’interview qui suit dans quelle mesure une rénovation des fenêtres peut contribuer à réduire la consommation d’énergie.

Une fenêtre rénovée peut être introduite sans endommager les murs. Photo: 4B Fenster

Revue UFA: Quel est le niveau des pertes de chaleur par les fenêtres? Pirmin Odermatt: Dans un bâtiment qui a 30 – 40 ans, les fenêtres sont responsables de près de 20 % des pertes de chaleur. L’installation de nouvelles fenêtres permet d’augmenter de trois à cinq fois le niveau d’isolation thermique et de réduire de 75 % la consommation d’énergie résultant de fenêtres insuffisamment isolées. Les fenêtres les plus appropriées d’un point de vue énergétique sont pourvues d’une étiquette arborant le label énergétique de classe A. En quoi une rénovation de fenêtres diffère-t-elle de l’installation de nouvelles fenêtres? Pirmin Odermatt: La principale différence réside dans le fait que dans le cas d’une rénovation, seule la fenêtre est changée ou refaite. A cette occasion, le cadre actuel de la fenêtre est seulement réduit de quelques millimètres et continue à faire office d’élément porteur pour le nouveau cadre. Le changement de fenêtre s’effectue

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sans endommager la maçonnerie, ce qui contribue à éviter des coûts supplémentaires (maçon, peintre, plâtrier). Chez 4B Fenster SA, nous parlons d’une rénovation douce. Dans le cas d’une rénovation, le changement de fenêtre nécessite une heure environ. La rénovation de fenêtres présente un autre avantage: les stores, les rebords de fenêtre, voire les radiateurs ne doivent pas être démontés. En principe, pour une rénovation des fenêtres, le spécialiste se rend au domicile du client. Les besoins individuels des clientes et des clients sont alors définis sur place. Il s’ensuit une offre sur mesure. La réalisation est ensuite planifiée étape par étape. Une fois que le chef de projet a défini tous les détails, les fenêtres sur mesure sont produites à Hoch­dorf. 4B Fenster SA dispose de monteurs spécialisés dans la pose de fenêtres dans les bâtiments habités. Quand vaut-il la peine de rénover une fenêtre? Pirmin Odermatt: D’une manière générale, une rénovation de fenêtres vaut la peine d’être entreprise dès lors que ces dernières ont plus de 25 – 30 ans. La plupart du temps, ces fenêtres sont équipées de doubles verres isolants de première génération, qui offrent une faible isolation thermique. Souvent, les clients remplacent également leurs fenêtres parce que ces dernières n’assurent pas une protection suffisante contre l’effraction et le bruit. Outre l’efficacité énergétique, y a-t-il d’autres critères de qualité auxquels il faut faire attention avec les nouvelles fenêtres?

Pirmin Odermatt: Les nouvelles fenêtres présentent de nombreux atouts. Selon les besoins des clients, ces fenêtres peuvent afficher certaines caractéristiques supplémentaires, notamment en matière d’étanchéité. Les fenêtres les plus étanches disposent d’au moins deux niveaux d’étanchéité entre le cadre et le battant de fenêtre. Les nouvelles fenêtres assurent une isolation phonique nettement supérieure à celle des fenêtres actuelles. Le niveau de protection contre l’effraction est un autre avantage. Les fenêtres modernes sont mieux sécurisées. Selon les besoins, le nombre de verrous peut être augmenté, ce qui permet même de répondre aux classes de résistance RC1 ou RC2. De nombreux clients souhaitent disposer de fenêtres ne nécessitant aucun entretien. Il faut alors veiller à ce que la face extérieure soit recouverte d’un revêtement en aluminium, à titre de protection contre les intempéries. Il faudrait également chercher à savoir où les fenêtres sont produites. Les fenêtres suisses sont durables, elles sont idéalement adaptées aux conditions locales tout en étant d’excellente qualité et en contribuant à créer des postes de travail en Suisse! Il est aussi primordial que ces fenêtres de qualité soient installées correctement par des monteurs parfaitement formés. m

Interview Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour www.ufarevue.ch

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BRÈVES TECHNIQUE AGRICOLE

Nouvelle Reform RM 16 DualDrive La faucheuse RM16 DualDrive est construite spécialement pour le fauchage dans les pentes extrêmes. La conception de commandes de la transmission DualDrive se compose de deux unités: une sur le mancheron gauche pour le sens de marche et une autre sur le mancheron droite pour définir la vitesse optimale de déplacement. Le véritable point fort de cette transmission est la fonction Powershuttle, qui permet, pendant la marche, de modifier le sens de déplacement. Avec sa motorisation de 14 CV, cette faucheuse dispose aussi d’une transmission en continu avec une double pompe hydrosta-

tique. Elle se conduit par les mancherons ou le levier de direction, disponible en option, et qui permet une conduite extrêmement précise. Le centre de gravité particulièrement bas et la voie large assurent

une stabilité dans les pentes extrêmes allant jusqu’à 120 %. La construction très décalée à l’arrière de l’axe garantit un appui idéal de la barre de coupe au sol dans toutes les situations. Agromont

Récompense pour AGCO Massey Ferguson de Beauvais Massey Ferguson vient de recevoir le Prix prestigieux d’Usine de l’Année 2016, en reconnaissance des résultats majeurs de son usine de Beauvais en Picardie. Propriété d’AGCO, la maison mère de Massey

Catros 3001 Amazone Les déchaumeurs à disques indépendants Catros/Catros+ 3001 et 3501 Amazone sont équipés de série d’une unité coulissante des rangées de disques. Cette unité est utilisée pour régler un décalage optimal entre la première et la deuxième rangée de disques. Par ailleurs, sur ces machines rigides, le décalage est aussi utilisé pour passer de la position de transport à la position de travail. Comme le processus de décalage est réalisé à l’aide de la résistance du sol, la machine doit être descendue au sol et déplacée sur une courte distance vers l’avant ou vers l’arrière. Pour faciliter encore le réglage, Amazone propose désormais également une commande hydraulique

«RTK Field Base»: le guidage automatique précis

Ferguson dont le Siège Mondial est basé à Duluth (USA), le site de Beauvais conçoit et fabrique les tracteurs Massey Ferguson de 75 à 400 ch. Il s’agit du premier producteur et exportateur de machines agricoles de France. Plus de 14 500 tracteurs sortent des chaines d’assemblage chaque année. Le Prix de l’Usine de l’Année 2016 salue le succès de l’ambitieux projet de réorganisation globale du Site de Beauvais connu sous le nom de «Massey Ferguson Fast Forward». Le site a vu d’importants gains de productivité au travers de l’application du Lean Manufacturing, des méthodes d’Amélioration Continue Hoshin Kanri. GVS REVUE UFA · 9 2016

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pour passer de la position de transport à la position de travail. Elle est proposée départ usine, sous forme d’équipement spécial, pour tous les nouveaux déchaumeurs à disques indépendants Catros/Catros+ 3001 et 3501. Amazone

Les systèmes de guidage automatiques sont devenus incontournables pour les travaux agricoles, où ils permettent d’éviter les écarts et les chevauchements, notamment avec les grandes largeurs de travail. Pour pouvoir utiliser ces systèmes, il est nécessaire de recevoir un signal de correction de type RTK. Le nouveau système «RTK Field Base» développé par Claas permet aux agriculteurs d’utiliser les signaux de correction RTK sans aucune restriction. La «RTK Field Base» se base sur un système GPS bi- fréquences et un récepteur Glonass qui garantit un positionnement avec une précision de 2 à 3 cm. Selon la topographie du terrain et la réglementation encadrant les émissions d’ondes radio, le système peut atteindre une portée de signal de 3 à 5 kilomètres en standard. La nouvelle station mobile «RTK Field Base» sera disponible dès le 1er octobre 2016. Claas

BC 1000: qualité et performance En complément de la gamme de broyeurs de résidus de culture RM, bien connue des exploitations de grandes cultures et des entrepreneurs de travaux agricoles, KUHN a développé la gamme BC 1000, avec pas moins de 5 modèles disponibles: BC 2800, BC 3200, BC 4000, BC 4500 et un modèle réversible BCR 2800 avec des largeurs de travail de 2,80 m à 4,50 m. L’opération de broyage des résidus volumineux sera facilement réalisée par les modèles de la gamme BC 1000. La qualité de travail est irréprochable grâce aux contre lames et à une variété d’outils adaptés aux différents types de résidus: marteaux cuillères lourds ou couteaux Y avec palette de ventilation, pour une bonne aspiration des éléments plaqués au sol. La série BC 1000 de Kuhn permet aux agriculteurs de travailler à des vitesses rapides dans les résidus de cultures ou de jachères les plus volumineux, grâce au rotor de grand diamètre (647 mm sur les modèles jusqu’à 3,20 m et 730 mm au-delà). Le double entraînement sur chacun des côtés (sauf modèle 2,80 m) assure une bonne transmission de la puissance entre le tracteur et le rotor. Le déplacement sur route entre l’exploitation et les champs se fait simplement et en toute sécurité avec le mode de transport à cet effet, via un dispositif hydraulique sur les modèles BC 4000 et BC 4500. Kuhn

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TECHNIQUE AGRICOLE

Toujours plus technologique TECHNIQUE DE PULVÉRISATION  Dans le contexte politique et social actuel, la protection des plantes est généralement perçue comme le mal absolu par la population. La pression pour réduire les nuisances est énorme. Dans ce contexte, les instituts de recherche, les firmes agrochimiques et les fabricants de matériel unissent leurs efforts pour améliorer la sécurité, la précision et l’archivage des interventions.

La protection des plantes et plus précisément les applications de produits phytosanitaires sont régulièrement sous les projecteurs des médias. La population toujours plus éloignée du monde agricole comprend de moins en moins la nécessité de ces interventions controversées. Cette tendance se répercute aussi sur les décisions politiques et sur les conditions d’homologation des produits de protection des plantes. Dans cet environnement hostile, les fabricants de pulvérisateurs et les firmes agrochimiques travaillent à l’amélioration des techniques d’application et à la sélectivité des produits. Le but étant d’appliquer les matières actives là où elles sont nécessaires, en évitant les pertes et en

Aussi peu que possible, autant que nécessaire  Différentes pistes sont suivies par les chercheurs pour réduire les risques: réduire la dérive, cibler les applications de matières actives ultra-sélectives et documenter les interventions. Dans cet environnement, les innovations concernent des paramètres aussi variés que les buses de pulvérisation, les capteurs de végétation, la cartographie GPS, la collecte et l’archivage des données ou encore la gestion des effluents.

phénomène visible et connu de tous, elle n’est pas la seule responsable de la contamination de l’environnement par ces produits. La seule matière active efficace est celle qui atteint sa cible. De nombreuses études ambitionnent une application ultra-précise des bouillies de pulvérisation en développant des systèmes de détection de la végétation embarqués sur les pulvérisateurs ou se basant sur des relevés de parcelles réalisés par satellite ou par survol de drones. Par la suite, les systèmes de gestion de la pulvérisation utilisent ces données pour mettre en route ou stopper la pulvérisation.

Pulvérisation de précision  Si la dérive engendrée par le vent est un

Injection directe  Déjà abordée dans les années 90, l’injection de pro-

réduisant les dommages collatéraux aux auxiliaires et à l’environnement.

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Le meilleur en montagne

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TECHNIQUE AGRICOLE

duits concentrés directement dans le flux d’eau dirigé vers les buses de pulvérisation revient sur le devant de la scène. C’est ainsi que certains prototypes sont équipés d’une cuve contenant exclusivement de l’eau claire. Les matières actives sont contenues dans des bidons et directement injectées dans les tuyaux d’alimentation des buses. Le prototype réalisé par le Julius Kühn-Institut et l’Institut für Ackerbau und Grünland de Braunschweig, sur la base d’un pulvérisateur trainé Dammann, dispose d’une rampe équipée de trois conduites alimentant chacune leur propre buse. Il est ainsi possible de déclencher l’application ciblée d’un ou plusieurs produits en fonction de la flore présente sous le passage de la machine. Dans un avenir plus ou moins proche, il serait envisageable, en un seul passage, d’appliquer un herbicide sur les adventices, un fongicide sur la culture et une fumure foliaire ciblée. En plus de la précision de l’application, ce système présente l’avantage de réduire les volumes des restes de bouillies de pulvérisation. Il apporterait aussi une nouvelle arme dans la lutte contre l’apparition de résistances. Plus de rapidité  La pulvérisation à grande vitesse et à bas volume exige REVUE UFA · 9 2016

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une évolution technologique des buses, notamment pour les applications nécessitant une bonne répartition des produits sur l’ensemble de la plante, comme les fongicides et les insecticides. Dans ces conditions, les buses à jet plat standard n’apportent pas la qualité de répartition nécessaire. Les buses à injection, courtes ou longues, et les buses à doubles jets gagneront donc encore en importances ces prochaines années. Les systèmes avec assistance pneumatique, bien connus chez le constructeur Hardi, restent très demandés, notamment dans les cultures spéciales. Gérer les déchets  Le traitement et l’élimination des déchets de pulvérisation ne concernent pas seulement les emballages vides et les restes de bouillie. Les eaux de rinçage et de lavage du matériel constituent une importante source de contamination de l’environnement. Afin de réduire les volumes d’eau, le rinçage de la cuve et du système de pulvérisation dans la culture, comme il est généralement préconisé, reste une nécessité. A cette étape s’ajoute encore le rinçage extérieur du pulvérisateur et du tracteur. Les systèmes de retraitement biologiques des eaux, du type

«Phytobac» ou autres, sont des solutions adaptées aux grandes exploitations, mais souvent difficiles à mettre en place sur les petites structures. A l’avenir, la création de sites sécurisés spécialement dédiés à la préparation de la bouillie et à l’entretien des machines pourrait être une exigence supplémentaire en matière de protection des plantes. De tels sites, réalisés pour une ou plusieurs communes, existent déjà. Du rêve à la réalité  A l’échelon de la recherche, les innovations évoquées précédemment sont déjà plus ou moins abouties. L’utilisation à grande échelle se heurte toutefois à des difficultés d’ordre financières, mais aussi techniques. Les prototypes sont développés dans des zones industrielles ou dédiées à la recherche qui disposent d’une excellente couverture GPS et d’un accès internet fiable et performant. Des conditions qui ne sont pas toujours garanties dans les campagnes. Le passage à l’échelon industriel et la réunion de ces technologies sur les pulvérisateurs de demain ne sera pas sans difficultés. L’avenir de la protection des plantes se résume en quatre mots: précision, sélectivité, vitesse et archivage. m

Sur les marchés étrangers, les automoteurs affichant les dernières technologies sont toujours plus demandés.

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW

Une ration efficace MÉLANGEUSE TRIOLIET SOLOMIX 2 2400L VLH-B-T  L’efficacité de la production animale passe par des fourrages de qualité préparés avec soin. Les mélangeuses à double vis de Trioliet ont été conçues pour assurer un mélange optimal et une consommation de puissance réduite. Les multiples options proposées permettent de configurer la mélangeuse en fonction des besoins des exploitants.

Le constructeur hollandais Trioliet, représenté en Suisse par Serco Landtechnik, est spécialisé dans le matériel pour la préparation et la distribution des fourrages. La gamme s’étend de la désileuse de blocs aux systèmes entièrement automatiques en passant par les mélangeuses et les automotrices. Les mélangeuses Solomix 2-2400L VLH-B-T affichent un volume utile de 24 m3 et disposent de deux vis verticales intégrées dans un double bol au design spécialement étudié pour améliorer le flux du fourrage pendant le mélange et réduire la puissance néces-

saire à la confection d’une ration parfaite. Les concepteurs ont attaché une importance particulière à la solidité de la base du bol et à la fiabilité des vis de mélange. C’est en effet dans le fond de la cuve, là où le fourrage exerce la plus grande pression et que l’effort sur les vis est le plus important que les contraintes sont les plus élevées, surtout quand des balles rondes sont mélangées.

de mélange est améliorée par la grande surface des vis «Twin Stream» et par la conception unique des couteaux. Ces derniers, montés à plat sur les vis, présentent une importante résistance à l’usure et une forme auto-affûtante qui réduit la puissance nécessaire et augmente leur durée de vie. Pour les rations sèches, les bols mélangeurs sont équipés d’un anneau supérieur anti-débordement en caoutchouc.

Couteaux brevetés  La fiabilité des vis est assurée par leur colonne élancée directement soutenue par le châssis de la mélangeuse. L’efficacité du système

Transmission powershift  Trioliet peut équiper ses mélangeuses de plus de 18 m3 d’un boîtier réducteur Shifttronic Powershift à 3 vitesses. Ce dis-

langeuse Trioliet parce qu’il avait été satisfait de cette marque après dix ans d’expériences avec un modèle plus ancien et parce qu’il apprécie le niveau de compétence élevé de ce fabricant hollandais spécialisé dans les mélangeuses polyvalentes. Toutes les trois semaines environ, Steve Monnard prépare un mélange chaux-paille pour les logettes et le répartit directement avec sa mélangeuse équipée d’un rouleau éparpilleur au bout du tapis de déchargement. Ce tapis peut être incliné à l’aide d’un vérin hydraulique pour assurer une meilleure répartition. Steve Monnard mélange 10 tonnes de chaux, de paille et d’eau en une seule fois. La machine est alors vraiment pleine. L’anneau anti-débordement optionnel garantit toutefois que la totalité de la ration mélangée reste à l’intérieur de la cuve.

Steve Monnard est également satisfait des autres options choisies pour sa mélangeuse Trioliet Solomix 2. La machine est surbaissée pour faciliter le remplissage au moyen du chargeur Schäffer. Steve Monnard a opté pour la version à deux vitesses manuelles nécessitant moins de puissance pour la préparation des mélanges lourds. Ainsi son tracteur Claas de 125 CV «a de la réserve». Steve Monnard apprécie aussi le déchargement latéral à l’avant de la machine, pour la visibilité sur la bande du tapis, et l’extention hydraulique de ce dernier sur le côté gauche. Sur cette machine, les vis verticales sont renforcées et les spires mesurent 22mm au lieu de 15 sur le modèle standard, afin d’en prolonger la durée de vie. La machine est également équipée en option de couteaux verticaux (couteaux fibre) spécialement adaptés pour les balles

Fiable et polyvalente

Steve Monnard.

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Steve Monnard gère avec son père un domaine de 60 ha, situé à Attalens entre Oron et Châtel-St-Denis, à près de 800m d’altitude. Son exploitation est voué à la production laitière. Mis à part 2 ha de maïs, tout le solde de la surface est consacré aux herbages destinés aux 90 vaches laitières et au jeune bétail. La ration des vaches laitières se compose d’un tiers de maïs et deux tiers d’ensilage d’herbe. La ration est préparée quotidiennement à l’aide d’une mélangeuse. Le regain est distribué séparément sur la ration, à la crèche. Pour les génisses, l’exploitant mélange tous les deux jours une ration composée de foin, de paille et d’ensilage d’herbe. Un appareil automatique circule régulièrement dans la fourragère pour repousser le fourrage. Le choix de Steve Monnard s’est porté sur une mé-

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW

Trioliet Solomix 2 2400L VLH B-T signifie Solomix 2: mélangeuse-distributrice à deux vis 2400: 24 m3

Tapis de déchargement latéral avec un rouleau éparpilleur pour distribuer la litière dans les logettes.

L: surbaissé, roues sous la caisse VLH: déchargement latéral B: déchargement à tapis T: essieu tandem

positif permet d’enclencher automatiquement une vitesse supérieure de mélange. Le changement de vitesse sous charge permet d’optimiser le régime du tracteur à la charge de la ma-

rondes et de contre-couteaux réglables sur 5 positions. La télécommande électrique permettant de réaliser toutes les manœuvres depuis la cabine est également appréciée, de même que la balance réglée au kilo près. Steve Monnard est absolument convaincu par sa machine et des options dont elle est équipée. «Je ne changerais pas de marque pour la prochaine mélangeuse» ajoute-t-il. Il précise tout de même «qu’il faut être conscient que le passage à la mélangeuse facilite le travail, mais que cela implique le recours à un tracteur et donc une consommation accrue de carburant, même pour un temps de brassage relativement court selon la ration».

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chine. De plus, en démarrant toujours avec le rapport le plus petit, la mise en route de la mélangeuse est plus souple et sollicite moins l’embrayage du tracteur et la cinématique des vis. L’adaptation de la transmission permet en outre de travailler avec un régime moteur dont le couple est maximal. Les économies de carburants ainsi réalisées peuvent être considérables. Les mélangeuses Solomix 2 ne nécessitent qu’un seul distributeur hydraulique simple effet et un retour libre. La performance hydraulique du tracteur n’est pas limitante: un débit à 20 litres/minutes pour une pression de 170 bars suffit. Ration précise  Les mélangeuses Solomix 2 peuvent être équipées en option du système de pesage électronique «Triotronic». Ce système comprend trois cellules de pesée robustes et le système détermine le poids du fourrage contenu dans le bol de mélange. Les résultats de la pesée sont affichés sur un écran intégré dans un boîtier étanche et anti-choc. Trioliet propose encore en option un système de paillage performant. L’intégration d’une turbine de grand diamètre avec un entraînement mécanique permet de pailler jusqu’à 25 mètres de profondeur. Pour faciliter ce travail, il est possible de réduire la production de poussière en installant un système de pulvérisation d’eau dans la turbine. Toutes les fonctions de la machine sont intégrées dans un boîtier placé dans la cabine du

L’intérieur de la machine avec deux vis renforcées de 22 mm, les couteaux Trioform et un contre-couteau pour un mélange idéal.

Mélangeuse Trioliet Solomix 2: modèle surbaissé avec un volume de 24 m3. Auteurs Gaël Monnerat, Jean-Pierre Burri, Revue UFA, 1510 Moudon

tracteur. La commande électrique permet de modifier à la fois l’orientation de la goulotte et la largeur d’épandage. Les remorques mélangeuses Solomix 2 bénéficient de la longue expérience de Trioliet en matière de préparation des fourrages et d’alimentation des digestats de biogaz. Les multiples options et la qualité des équipements proposés permettent de personnaliser la machine de manière à ce que cette dernière réponde parfaitement aux exigences des éleveurs. m

La Revue UFA publie, en ordre dis­persé et sous le titre «Tests prati­ques» des com­ptes-rendus relatifs à des machines agri­coles. Des per­sonnes inté­ressées, respectivement propriétaires de ma­chines, sont choisies en collaboration avec les constructeurs ou les importateurs. www.trioliet.ch www.ufarevue.ch

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Concours Chaque mois, nous mettons en jeu trois prix immédiats. Chaque participation d’ici au 31.12.2016 vous inscrit d’office pour le grand tirage au sort final du concours annuel.

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Le concept d’entreprise LELY Dans le cadre du concept d’entreprise Lely, l’intérêt est désormais également centré sur l’affouragement automatique, en plus de la traite automatique. Ces deux systèmes sont liés avec un programme de gestion commun. La valorisation du fourrage par le ruminant devient ainsi un critère économique primordial. On constate qu’avec une bonne ration mélangée, la production laitière atteint 1,5 kg et plus par kg/MS ingéré.

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NOUVEAUTÉ KNOW-HOW

Technique Lift éprouvée Dès l’année de construction 2016, les andaineurs monorotor Krone sont équipés de série de dents Lift. La pointe repliée des dents Lift Krone constitue un de leurs signes distinctifs. En raison de leur forme, ces dents soulèvent le fourrage lors de l‘andainage (effet Lift Krone). La propreté du fourrage est ainsi maximisée et sa qualité est améliorée durablement. Les caractéristiques positives des dents Lift se retrouvent dans les détails suivants: moins de pertes au

ratissage pour une vitesse d’avancement et une hauteur de travail identiques. La vitesse d’avancement a pu être augmentée de 2 km/h, et les dents Lift réglées 1 cm plus haut pour la même vitesse d‘avancement. Le fourrage est plus propre, sans qu’il en résulte des pertes au champ plus importantes. Les avantages pour l’agriculteur sont évidents: un rendement horaire et par hectare supérieurs, ainsi qu’une propreté optimale du fourrage. La meilleure

qualité du fourrage signifie une production laitière plus élevée à partir du fourrage de base. L’andaineur mono rotor Krone existe en largeurs de travail de 3,50 m à 4,60 m. Agrar Landtechnik SA 8362 Balterswil 052 631 16 00 www.agrar-landtechnik.ch

Déchaumage: un travail pour le Synkro 1020 Le déchaumage reste indispensable pour combattre mécaniquement les mauvaises herbes et favoriser la germination des pertes de récolte. Ce faisant, il est très important de conserver la capacité d’absorption de l’eau du sol, pour éviter l’érosion. Afin de proposer un outil idéal adapté à chaque type de terre, Pöttinger a modifié entièrement sa gamme de déchaumeurs 2 barres. La série

Synkro 1020 couvre des largeurs de travail de 2,50 m à 6 m, repliables à partir de 4 m. La conception compacte avec 75 cm de dégagement entre barres et 80 cm de dégagement sous bâti confère à cette série

1020 une grande capacité d’évacuation des résidus de récolte. Ces déchaumeurs ne nécessitent par ailleurs que peu de puissance de traction. Ces nouveaux Synkro sont particulièrement adaptés pour les travaux de déchaumage superficiels ou profonds avec des tracteurs de plus de 70 CV. Pöttinger SA 5413 Birmenstorf 056 201 41 60

Rétrospective Quadrant Demo Tour 2016 Le Demotruck de Claas a silloné toute l’Europe centrale et occidentale de mai à septembre. Son chargement: la Quadrant 5200 avec l’Axion 850. En juillet, la quadrant 5200 a démontré son savoir-faire sur le sol Suisse. Trois démonstrations ont eu lieu en Suisse orientale, trois en Suisse centrale, trois en Suisse romande et une au Jura. L’équipe de spécialistes Claas du Démo Tour ont expliqué toutes les fonctionnalités et nouveautés de

cette presse à balles carrées directement sur le terrain. Malgré les conditions parfois difficiles, la Quadrant 5200 a livré un excellent travail avec des balles parfaitement nouées, régulières et compactes de 70 x 120 cm.

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TECHNIQUE AGRICOLE

Claas – des innovations pertinentes CLAAS  La firme allemande investit d’énormes moyens dans la technologie pour atteindre un niveau de performance très élevé avec ses machines agricoles. Dans le secteur des moissonneuses-batteuses, des presses à balles rondes ou carrées, la technologie permet d’obtenir des machines fiables et d’une grande précision.

Le 22 juillet, la firme Claas a présenté ses nouveaux modèles de presses et de moissonneuses-batteuses, près de Dijon en France. La Claas Rollant 620 est la plus grosse presse à balles rondes à chambre fixe du marché. Elle permet de réaliser des balles de 1,22 x 1,55 m de diamètre liées soit avec de la ficelle, soit avec du filet. Grâce à son système d’alimentation Roto Feed (RF), la densité des balles et le débit ont été augmentés. La Claas Rollant 620 peut également être équipée d’un système de coupe Roto Cut (RC) à sept couteaux pour une ­meilleure stabilité et pour simplifier la distribution aux animaux. «Grâce aux rouleaux de pressage plus épais et aux nervures plus marquées, le flux de fourrage est plus régulier et la rotation de la balle plus uniforme. La mise en place des rouleaux de filets a été facilitée à l’aide d’une nouvelle rampe rabattable», a expliqué le technicien Claas qui a présenté cette machine. Sur la balle, la tension du filet est accrue et la coupe plus propre. Le terminal Claas Operator permet de gérer Tiroir à couteaux sur la Quadrant 5300 FC.

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Leader des fabricants de machines agricoles Claas est une entreprise familiale allemande fondée en 1913 (www.claas.com) dont le siège est situé à Harsewinkel, en Westphalie. Elle compte aujourd’hui parmi les principaux constructeurs mondiaux de machines agricoles. Ses moissonneuses-batteuses sont leaders du marché européen et ses ensileuses automotrices sont même le numéro 1 mondial.

et de surveiller simplement la presse depuis le tracteur. La nouvelle série Variant 400 de presses à balles rondes à chambre variable va remplacer l’actuelle série 300 dès l’année prochaine. Des améliorations ont été apportées au système d’alimentation, de liage et sur le plan de l’entretien. En option, un pick-up plus large atteignant 2,35 m est disponible, ainsi qu’un tasseur d’andains à doubles rouleaux doté d’un réglage mécanique à quatre positions. Le fond de coupe Pro qui s’abaisse automatiquement en cas de risque de bourrage est également proposé en option. Sur les modèles RC équipés de quatorze couteaux, le positionnement des étoiles du rotor forme désormais une hélice à 360°, contre 180° précédemment. Une tôle d’introduction de la ficelle ou du filet dans la chambre de pressage facilite le liage et le rend plus fiable au départ de la balle. La couverture de la balle par le filet se fait «bord à bord» avec l’équipement de série ou en option avec un filet de 130 cm couvant les bords arrondis. «Sur cette série 400, la

partie avant du châssis est renforcée avec une ouverture/fermeture de la porte arrière plus rapide assurant une dépose de la balle en moins de 6 secondes», ont expliqué les techniciens de Claas. Quadrant 5300, une presse plus performante  Sur la presse à balles carrées Claas Quadrant 5300, les nouveaux noueurs hautes performances, la régulation automatique de la pression de pressage et le pick-up doté d’un entraînement hydraulique sont dorénavant aussi disponibles pour confectionner des balles de 90 x 120 cm. Sur cette machine, les nœuds ne peuvent plus lâcher. Avec les nouveaux noueurs, les ficelles sont en effet coupées moins près après le nœud, ce qui laisse un peu de marge lorsque les ficelles se tendent à la sortie de la presse. Le système de ventilation Turbo Fan assure un flux d’air circulant à 140 km/h à travers des volets oscillants et maintient ainsi les noueurs constamment propres. Le système de régulation automatique de la pression de pressage APC permet, grâce à quatre capteurs répartis sur les noueurs et le châssis principal, de produire des balles d’un poids homogène tout en assurant un rendement optimal. Trois versions sont désormais disponibles: Roto Feed (sans couteaux), Roto Cut (25 couteaux) et Fine Cut (51 couteaux). Le nouveau schéma de sélection de couteaux de 13-25-26-51 permet de disposer en permanence de 25 ou 26 couteaux prêts à l’usage. La moissonneuse Tucano 560 est équipée d’un moteur Mercedes-Benz 9 2016 · REVUE UFA

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TECHNIQUE AGRICOLE d’une puissance de 313 CV. Elle allie un faible gabarit et un niveau de performances élevé. Son équipement de battage APS Hybrid System combine le battage transversal (APS) et une séparation résiduelle des grains avec un rotor de plus grand diamètre (Roto Plus). Le conducteur peut ajuster les réglages indépendamment sur les deux systèmes pour un battage impeccable et un traitement de la paille en douceur. La Tucano 560 dispose aussi d’une vis à grains de plus grande taille et d’un entraînement renforcé pour un meilleur débit, ce qui est idéal pour le maïs. Les batteuses Lexion de la série 600 présentent également plusieurs nouveautés. Les modèles 660 et 670 sont

équipés du système de refroidissement de la série 700. Ils sont tous dotés d’un moteur Mercedes-Benz, du système Auto Slope de réglage automatique des vents et d’ouverture des grilles inférieures. Le broyeur avec un diamètre de rotor de plus grande taille ou l’éparpilleur radial mécanique pour un meilleur épandage font également partie de l’équipement de série. Le modèle Lexion 660 est désormais disponible avec un train de chenilles Terra Trac, pour une largeur hors tout de 3,49 m. Tous les équipements et nouveaux modèles présentés seront disponibles pour la campagne 2017, ont assuré les spécialistes des «machines vertes» lors de la présentation à Dijon. m

Tablier de moissonneuse Claas réglable en continu de 100 à 600 mm.

Train de chenilles Terra Trac disponible sur les modèles Claas Lexion 660 et 670.

Presse à chambre variable Variant 470 avec une balle compacte et bien formée.

Tucano 560, un petit gabarit pour de grandes performances. Source: Serco Landtechnik AG

Auteur Jean-Pierre Burri, Revue UFA, 1510 Moudon www.ufarevue.ch

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW

Un flux de fourrage optimisé LELY WELGER RP 160 V  De la fauche à la récolte, Lely s’impose comme l’un des spécialistes de la production fourragère. Les nouvelles presses à balles rondes à chambre variable démontrent une fois de plus la capacité d’innovation du constructeur hollandais. Fiables, performantes et fonctionnelles, les presses de la gamme Lely Welger RP proposent des solutions adaptées aux utilisations les plus exigentes.

La récolte des fourrages est toujours un moment stressant: le travail à effectuer est important et le temps à disposition pour le réaliser est très limité. Dans ces conditions, il est important de pouvoir compter sur la performance et la fiabilité des presses à balles rondes. Dans la conception de ses presses RP 160 V, Lely a placé le flux du fourrage au cœur de ses préoccupations. Depuis le pick-up jusqu’à l’éjection de la balle, tout a été pensé pour optimiser le débit tout en garan-

tissant une qualité maximale du fourrage récolté. Un pick-up sans chemin de came Les presses Lely sont équipées de pickup de 2,25 m de large sans chemin de came. Cette construction assure un fonctionnement fluide et garantit un ramassage parfait même en virage lorsque les andains sont larges. Les mouvements doux des dents du pickup, réparties sur cinq barres, permettent un ramassage optimal et un

chargement délicat du fourrage. L’absence de chemin de came réduit le nombre de pièces en mouvement et facilite l’entretien du pick-up. Le faible nombre de pièces en mouvement réduit également l’usure et diminue d’autant les coûts de maintenance. La construction particulièrement compacte du nouveau pick-up le rapproche du rotor de coupe. Le fourrage est donc transféré plus efficacement dans la chambre de pressage.

Une presse à balles rondes pour toutes les situations

Marcel et Sandra Hofer

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C’est dans le village emmentalois de Schüpbach que se trouve l’exploitation de Marcel et Sandra Hofer. Avec les parents de Marcel, ils gèrent une exploitation de 16 ha dédiée aux grandes cultures (triticale, maïs ensilage), à la production de fourrage et à l’engraissement de 120 bovins. Le chef d’exploitation possède en outre une entreprise de travaux agricoles: il effectue le pressage de balles rondes, le semis de maïs et divers transports pour les agricul-

teurs situés dans un rayon d’une dizaine de kilomètres (de Trubschachen à Bowil). Depuis environ un an, l’exploitation des Hofer possède une nouvelle presse à balles rondes: une Lely Welger RP 160 V. Marcel Hofer a déjà pressé 1600 balles avec cette nouvelle machine. Avant, Marcel travaillait avec le modèle précédent (la Lely Welger RP 420) et en était très satisfait. Quand il a essayé ce nouveau modèle, Marcel Hofer a tout de suite su que c’était ce qu’il lui fallait: «J’ai été vite convaincu. Le mouvement des courroies est nettement plus stable que sur le modèle précédent. De plus, le système Hydroflexcontrol est très pratique, car il limite les bourrages et permet de supprimer les blocages depuis le tracteur. L’écran tactile permet aussi de surveiller le bon fonctionnement de la machine.» Quand il effectue des travaux agricoles, pour des tiers ou pour lui-même, Marcel doit souvent se déplacer sur des terrains en pente: «La presse fonctionne très bien et je ne

voudrais pas d’autre machine. Son poids élevé pose cependant parfois problème», ajoute-t-il. Un gros avantage de la Lely Welger RP 160 V est sa capacité à réaliser des balles de taille variable. Marcel ne presse pas souvent des balles standards. Il produit soit des balles de foin ou de paille de 1,60 m de diamètre, soit des petites balles d’ensilage d’herbe. Pour répondre aux désirs du client, Marcel Hofer peut simplement procéder aux réglages nécessaires sur l’écran tactile de l’ordinateur de bord. Il apprécie le bon dispositif de coupe à 17 couteaux, en particulier quand il s’agit d’ouvrir des balles d’ensilage d’herbe à la main. Dans ce cas, il est important que le dispositif de coupe fonctionne bien. Un autre petit plus apprécié de l’exploitant est la facilité de chargement du rouleau de filet: «Auparavant, il me manquait toujours une troisième main pour la mise en place du rouleau de 40 à 50 kg. Cette opération est dorénavant plus facile avec la nouvelle machine.» 9 2016 · REVUE UFA

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TEST PRATIQUE KNOW-HOW Système de coupe «Xtracut»  Les deux rangées de couteaux du système de coupe Xtracut17 et Xtracut25 (l’exposant indique le nombre de couteaux disponibles) sont enclenchables depuis la cabine du tracteur. L’agriculteur peut ainsi choisir la longueur de coupe la mieux adaptée aux différents types de fourrage. Cette opération est possible grâce à la commande E-link, quand la machine est équipée du boîtier BCE. En l’absence de cet équipement optionnel, les couteaux sont activés manuellement sur la machine. L’unité Xtracut17 permet de travailler avec 8, 9 ou 17 couteaux alors que l’unité Xtracut25 offre 12, 13 ou 25 couteaux. Lorsque les 25 couteaux sont engagés, la longueur de coupe est de 45 millimètres. L’indépendance des deux rangés de couteaux à sécurité hydraulique permet de travailler avec une seule barre et de garder la seconde bien affutée. Il est ainsi possible de passer d’un jeu de couteaux à l’autre pendant la journée afin de profiter de lames toujours efficaces. Fini les bourrages  La fonction «Hydroflexcontrol» réduit le risque de bourrage et facilite le déblocage de la machine. Sous le rotor, là où le passage du fourrage est le plus étroit, le fond du canal est monté sur silentblocs. La hauteur de passage s’adapte donc automatiquement en cas d’afflux trop important de fourrage, réduisant ainsi le risque de bourrage. Si un blocage survient, il est possible d’ouvrir complètement le fond du canal depuis la cabine du tracteur. Quand le canal est abaissé, tous les couteaux sont escamotés. Le flux du fourrage n’est plus entravé et ce dernier peut être transféré sans obstacles vers la chambre de pressage. Chambre variable en continu  Le système de presse compte quatre courroies à l’intérieur desquelles alternent des couches de matériaux synthétiques et de caoutchouc. Elles disposent ainsi d’une bonne adhérence du fourrage et d’une solidité exemplaire. Pour améliorer la régularité de la balle, la porte de la chambre peut légèrement bouger. Le système «CPS», pour Constant Pressure System, utilise des éléments mécaniques et hydrauliques pour augmenter REVUE UFA · 9 2016

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La chambre variable de la presse Lely Welger RP 160 V permet de réaliser des balles de 90 cm à 1,60 m de diamètre.

progressivement la pression par les courroies et obtenir une densité du fourrage constante sur l’ensemble du diamètre des balles. Grâce à la forte densité sur les couches extérieures, le poids des balles est considérablement augmenté, ce qui réduit le nombre de balles à réaliser et donc le nombre d’arrêts pour l’éjection. La productivité des chantiers de récoltes est ainsi optimale. Le verrouillage mécanique de la porte assure une régularité parfaite du diamètre des balles produites. Liage de qualité  L’application et la tension du filet sont des étapes importantes pour la bonne conservation du fourrage. Le liage Lely Varionet assure un positionnement régulier du filet sur toute la largeur de la chambre de pressage. Le système de liage filet est équipé de l’ELS, qui permet de faciliter le chargement du rouleau de filet. Après le chargement, le nouveau rouleau de filet est simplement basculé vers l’arrière à l’aide d’un panier, puis levé dans sa position de travail grâce au cône et ensuite bloqué dans cette position. Un rouleau de rechange peut être stocké dans le panier. Les presses à chambre variable Lely Welger RP 160 V convainquent par leur fonctionnalité et la qualité de la prise

La faible usure du pick-up sans chemin de came lui assure une grande longévité.

Auteurs Gaël Monnerat et Sandra Frei, Revue UFA, 8401 Winterthour

Le fond du canal peut être facilement abaissé depuis la cabine du tracteur en cas de bourrage.

en charge du fourrage. Ces dernières années, Lely s’impose comme l’un des grands spécialistes de la production fourragère et multiplie les innovations dans ce domaine. m

La Revue UFA publie, en ordre dis­persé et sous le titre «Tests prati­ques» des com­ptes-rendus relatifs à des machines agricoles. Des per­sonnes inté­ressées, respectivement propriétaires de ma­chines, sont choisies en collaboration avec les constructeurs ou les importateurs. www.lely.com www.ufarevue.ch

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TECHNIQUE AGRICOLE

Couverture du silo tranchée – une étape clé COUVERTURE DU SILO  Le silo tranchée est, avec les balles enrubannées, la méthode de conservation des fourrages ensilés la plus répandue. La technique de couverture et la bâche utilisée sont des étapes clés dans le processus de conservation.

Lukas Aebi

Couverture impec- cable du silo avec la bâche Polydress O2 Barrier 2 in 1.

Excellente qualité du fourrage lors de l’ouverture du silo.

Le fourrage est bien haché, bien tassé, il ne reste plus qu’à fermer le silo. L’objectif est d’obtenir rapidement un milieu anaérobie, avec un pH inférieur à 4 pour favoriser les fermentations lactiques, tout en évitant les échauffements et les moisissures. Plus le maïs est récolté vert et humide, moins le silo tassé conserve d’air. A 30 % MS, on enferme environ 1 l d’air par kg de matière sèche, éliminé en 3 – 4 heures avec les bonnes fermentations qui commencent sans délai. Avec du maïs plus sec (> 35 % MS), il reste 3 à 5 l d’air par kg de matière sèche et il faut 3 – 5 jours pour épuiser l’oxygène

Tableau: Films pour silos tranchées disponibles dans votre LANDI Produits Nouveau: Film Polydress O2 Barrier 2 in 1 100 mµ vert-noir (bien dans le paysage) Film latéraux silo tranchée 115 mµ vert-noir Film sous couche 40 mµ (transparent) Poligreen 200 mµ vert-noir (s’intègre bien dans le paysage) Filet de couverture Sac d’alourdissement

enfermé. Pendant ce délai, les bonnes fermentations lactiques ne démarrent pas, alors que les levures et les moisissures se multiplient. La couverture  Pour assurer une bonne étanchéité du silo tout au long de la période de conservation du fourrage, il est important d’appliquer deux bâches. Une première bâche fine assure un bon contact avec le fourrage et évite les poches d’air en surface. Une seconde bâche, plus épaisse, protège le silo des précipitations, du soleil et des ravageurs. La liaison de ces bâches aux murs et au sol doit être parfaite pour garantir l’étanchéité. La nouveauté 2016  LTZ Consommables de récolte propose une nouveauté dès cette automne, la bâche Polydress O2 Barrier 2 in 1. Cette bâche combine en une seule bâche le film de couverture en polyéthylène (PE) et le film de sous-couche en polyamide (PA). Polydress O2 Barrier 2 in 1: une ré­ vo­lution à ne pas manquer  Cette double bâche se pose comme un film

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Dimensions 6 à 12 m de largeur, 35 et 50 m de longueur 4 m de largueur, 100 m de longueur 8 m de largeur, 60 m de longueur 6 à 12 m de largeur, 25 et 50 m de longueur 5 m de largeur, 6 et 12 m de longueur ou 10 m de largeur, 8 et 15 m de longueur A remplir avec du gravier

d’ensilage conventionnel. Après la pose du film et le déclenchement du processus de fermentation, le film sous-couche se détache du film d’ensilage. La perméabilité à la vapeur d’eau du film sous-couche force la séparation. La vapeur d’eau de l’ensilage diffuse à travers le film sous-couche et condense sous le film d’ensilage en PE. Au bout de quelques jours, la séparation du film combiné est parfaite. Le film sous-couche épouse la surface de l’ensilage, évitant ainsi les poches d’air et d’humidité et, par conséquent, la formation de moisissures. Une pose précise également sur les côtés du silo assure une excellente qualité du fourrage lors de la reprise. m

Auteur Lukas Aebi, LTZ Moudon, 1510 Moudon + 058 433 67 81, est responsable de la distribution pour les cantons VS, VD, GE, FR et NE. Les autres régions dépendent de LTZ Zollikofen, Daniel Blanchard + 058 434 04 80 www.ufarevue.ch

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BRÈVES PRODUCTION VÉGÉTALE

Des filets contre Drosophila suzukii Selon les prévisions, la mouche de la cerise (Drosophila suzukii) pourrait à nouveau devenir un problème dans les vignes cet automne. Puisque la lutte directe est difficile, il est important de prendre et de développer des mesures préventives. L’emploi de filets à mailles très fines, où ces mouches ne peuvent pas passer, semble être une possibilité. Dans les vignes du Strickhof à Wülflingen, un essai avec trois variantes a été mis en place. Dans la première variante, les filets sont agrafés sur le haut et le bas en évitant les trous, de manière à empêcher les mouches de se poser et de

pondre leurs œufs sur les fruits. Dans la seconde variante, les filets sont fermés sur le fil inférieur de palissage et simplement agrafés sur le haut. Enfin, la troisième variante fait office de témoin pour estimer l’importance du vol et n’a aucun filet. Durant la récolte de cerises et de petits fruits, les producteurs ont déjà constaté une forte présence de ce ravageur et en ont supporté les dégâts. Il semble que les viticulteurs également doivent apprendre à vivre avec ce ravageur exotique. Apparu en 2014, il a déjà causé de gros dégâts et semble bien présent actuellement. En 2015, à cause de l’été très chaud et de la récolte pré-

Récolte inférieure de fruits à pépins de table En Suisse, la récolte totale à venir de pommes est estimée à 188 625 t, dont 134 205 t de culture fruitière en verger et 54 420 t sur arbres haute-tige en pré-verger. Dans la culture en verger, on attend une production inférieure de 4 % par rapport à l’an passé et de 7 % par rapport à la moyenne des quatre dernières années. Fruit-Union Suisse, Swisscofel

Besoins en colza bio couverts

Journée de la salade Une journée intercantonale de formation continue sur le thème de la salade aura lieu le mercredi 14 septembre au Strickhof. En plus des exposés, une visite des essais variétaux de salades, ainsi qu’une démonstration de machines seront organisés. La participation à la journée est gratuite et sans inscription. Strickhof

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Les rendements de la récolte 2016 de colza bio seront à nouveau supérieurs à la moyenne. L’augmentation des surfaces contribue aussi à un volume de récolte plus important. En conséquence, la production de 2016 sera probablement plus importante que les besoins en colza bio indigène. Les organisations de commercialisation cherchent actuellement encore des possibilités d’écoulement pour les quantités dépassant celles prévues par les contrats. Les besoins actuellement annoncés par le commerce de détail sont inférieurs à ceux de 2016. Des stocks de la récolte 2016 doivent être écoulés en plus de la récolte 2017. Il ne sera donc plus possible de commercialiser du colza de reconversion produit en 2017. A l’heure actuelle, les ventes d’huile de colza Bio Suisse ne progressent pas. Bio Suisse

Chancre du marronnier Un nouveau pathogène venu d’Asie est avéré sur les marronniers en Suisse depuis 2015. Il s’agit d’une bactérie qui provoque un épanchement brun-noir ressemblant à du sang sur le tronc de l’arbre atteint. Depuis le changement de millénaire, ces symptômes apparaissent coce du raisin, il n’a pas eu beaucoup d’impact. Pour cette année, les piégeages indiquent des populations du niveau de 2014. Des conditions chaudes et sèches en fin d’été et en début d’automne pourraient diminuer la pression liée à ce ravageur. RoMü

Mauvaise année pour l’orge Les variétés d’orge d’automne des essais 2016 de swiss granum (conditions PER) présentent des rendements moyens. En conditions PER, la moyenne des rendements avoisine 74,7 dt/ha. Elle est ainsi inférieure aux années 2014 (94,9 dt/ha) et 2015 (88,4 dt/ha). En extenso, un concours de plusieurs facteurs a affecté négativement les rendements et la qualité de la récolte. La moyenne du réseau Agroscope est de 53,9 dt/ha, soit presque 28 quintaux de moins qu’en 2015 (81,6 dt/ha). Cette année, l’écart de rendement entre la moyenne des rendements en PER et en extenso est important (plus de 20 dt/ha). La pression des maladies était normale par rapport aux autres années, et ce malgré les conditions relativement optimales pour leur développement (forte hygrométrie, températures douces). La moyenne des poids à l’hectolitre des essais du réseau PER se situe à 63,2 kg/hl, soit 5,5 kg/hl de moins que l’année passée. En conditions extenso, les grains n’ont pas pu se remplir convenablement, et la moyenne 2016 est de 57,0 kg/ hl, soit un écart de plus de 10 kilos en comparaison de 2015. Swiss granum

de plus en plus fréquemment dans de nombreux pays européens et provoquent la mort massive de marronniers. Les chercheurs de l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL ont identifié la bactérie Pseudomonas syringae pv. aesculi comme étant l’agent pathogène concerné. En Allemagne, la maladie due à cette bactérie provoque d’importants dégâts depuis 2007. Plusieurs arbres situés en pleine ville ont dû être abattus et brûlés. Le même sort plane sur les marronniers en Suisse, puisqu’aucune possibilité de lutte n’est connue. La propagation du pathogène n’est pas encore totalement expliquée. Sur le plan local, le vent et la pluie suffisent manifestement pour sa dissémination. Il peut aussi être répandu par des plantes infectées, de la terre ou des outils contaminés. Certaines branches, voire l’arbre entier peuvent se dessécher et mourir. WSL

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Une sélection végétale moderne pour une agriculture efficiente OUTILS MOLÉCULAIRES  Une chaire conjointe entre Agroscope et l’EPFZ renforce la sélection végétale en Suisse. Bruno Studer, professeur de sélection végétale moléculaire, explique la fonction et les objectifs de cette chaire conjointe.

Bruno Studer développe sur la base de graminées fourragères des méthodes moléculaires de sélection des plantes. Photo: EPF Zurich

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Revue UFA: Monsieur Studer, vous êtes professeur de sélection végétale moléculaire. Quels sont les points forts et les objectifs de vos recherches? Studer: Nos travaux de recherche ont pour objectif de développer des mé­ thodes génétiques et génomiques pour augmenter l’efficience de la sé­ lection végétale. Nous sommes non seulement inté­ ressés par ces compétences techniques et méthodologiques, mais aussi par toute une série de propriétés des plantes. Nous mettons notamment l’accent sur la recherche de méca­ nismes biologiques afin d’établir une sélection d’hybrides chez les grami­ nées fourragères. Les graminées ­hybrides de haute productivité ont ­notamment un énorme potentiel de rendement, qui n’est pas encore to­ talement épuisé à l’heure actuelle. Nous recherchons aussi dans les plantes des propriétés qui pourraient contribuer à une intensification de l’agriculture, dans le respect du déve­ loppement ­durable. En font partie l’ef­ ficience en matière de ressources, soit la capacité de produire un rendement maximal avec un minimum d’intrants (eaux, ­engrais et produits de protec­ tion des plantes), et la stabilité du ­rendement, afin de réaliser des ren­ dements suffisants et de bonne qualité dans les conditions climatiques fu­ tures. L’objectif principal consiste donc à développer des méthodes ­permettant d’améliorer ces propriétés de ­manière efficiente par la sélection et de contribuer ainsi à la pratique d’une agriculture durable mais pro­ ductive.

Qu’entend-on par sélection végétale moléculaire? Studer: La sélection végétale molécu­ laire est un champ de recherche inter­ disciplinaire qui combine les outils de la biologie moléculaire, de la géné­ tique et de la génomique avec la sélec­ tion végétale classique. L’expression «sélection végétale moléculaire» est souvent utilisée pour décrire les ap­ proches classiques de la sélection ba­ sées sur les marqueurs dans une nou­ velle compréhension de la sélection génomique. Cela signifie que nous éta­ blissons les profils génétiques de plantes pour prédire leurs aptitudes en matière de sélection. Nous ne modi­ fions donc pas directement le patri­ moine génétique de ces plantes, mais utilisons uniquement leur ADN comme outil de diagnostic, comme on le ferait pour un test de paternité. Ce type de méthodes est déjà bien enraciné dans

l’élevage, qui les utilise avec succès dans la pratique, depuis des années. Si vous ne modifiez pas directement l’ADN, cela signifie-t-il que vous ne développez pas de plantes génétiquement modifiées? Studer: Notre objectif premier n’est pas de développer des plantes généti­ quement modifiées. Pour les plantes fourragères, l’approche totalement classique de la sélection basée sur les marqueurs ou de la sélection géno­ mique est prioritaire. La sélection mo­ léculaire dépasse toutefois la réflexion en noir et blanc sur une certaine tech­ nologie. L’amélioration génétique des plantes cultivées figure au premier plan. La méthode dont on a besoin pour pouvoir y parvenir de manière ­efficiente dépend de la plante cultivée et des propriétés à modifier par la ­sélection.

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PRODUCTION VÉGÉTALE queur disponible, les coûts nécessaires au screening de l’ensemble du pro­ Quels sont les avantages et les inconvénients de la sélection végétale molécugramme de sélection sont aujourd’hui relativement faibles. Mais avant de laire par rapport à la sélection clasdisposer de ce marqueur, il faut possé­ sique? Studer: En principe, il ne faut pas sé­ der la méthode permettant de séparer de manière simple et bon marché les parer la sélection moléculaire et la sé­ résistances des plantes considérées. lection classique. La sélection des Je considère que c’est une grande plantes continuera à se dérouler dans chance de voir des institutions pu­ les champs. La sélection végétale mo­ léculaire nous offre cependant de nou­ bliques comme l’EPFZ et Agroscope se lancer dans la recherche en sélection, velles possibilités d’optimiser et de donnant ainsi aux programmes de pe­ raccourcir le processus de sélection, afin de réaliser chaque année des pro­ tite et de moyenne taille la possibilité d’accéder aux innovations les plus ré­ grès plus importants. Je ne vous ap­ prendrai pas que le temps c’est de centes. Cela concerne tout particuliè­ l’argent, en sélection végétale égale­ rement la Suisse, où le paysage de la sélection est composé de nombreux ment. programmes petits et Ce que je considère com­ moyens. me critique, c’est que le dé­ «Les méthodes Il faut toutefois com­ veloppement et l’enracine­ moléculaires ment (pas l’utilisation de mencer par construire routine) de tels procédés peuvent optimiser des ponts entre la re­ nouveaux coûtent relative­ les processus de cherche en sélection vé­ ment cher et requièrent un gétale et la sélection sur sélection.» grand savoir-faire. Il s’ensuit le terrain. Dans ce do­ Bruno Studer que les programmes et les maine, il existe un po­ entreprises de sélection de tentiel de développe­ petite et moyenne taille ne sont pas en ment. Je suis certain qu’avec notre mesure de s’acheter les équipements travail de recherche, nous allons con­ les plus récents. tribuer dans une large mesure à bâtir ces ponts. Les efforts de promotion Pouvez-vous être plus précis? stratégique de la sélection des plantes Studer: Je vous donne un exemple. en Suisse déployés par l’Office fédéral Le développement d’un marqueur mo­ de l’agriculture sont également très précieux. léculaire pour sélectionner des plantes résistant à un pathogène déterminé est Comment se manifeste cette promotion relativement cher. Une fois ce mar­ stratégique de la sélection végétale en Suisse? Studer: L’Office fédéral de l’agricul­ ture (OFAG) a élaboré une stratégie nationale de sélection des plantes. En partant d’une intervention parlemen­ taire, l’OFAG a réfléchi à la situation de la sélection végétale en Suisse, à l’ob­ jectif à atteindre et au chemin à par­ courir pour y parvenir. Cette analyse de la situation a débouché sur la défi­ nition d’axes d’action prioritaires pour renforcer la sélection végétale en Suisse. Nous en sommes désormais à la phase de mise en œuvre de cette stra­ tégie. Nous discutons notamment de l’éventuelle nécessité de créer un centre national de sélection végétale. Un tel centre permettrait précisé­ ment d’aider les programmes de sélec­ REVUE UFA · 9 2016

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Professeur de sélection végétale moléculaire Le Prof. Dr Studer (39 ans) a étudié l’agronomie à l’EPF Zurich et obtenu son doctorat à l’Université de Zurich. Il a ensuite travaillé en tant que post-doctorant à l’Université d’Aarhus, au Danemark. Depuis de très nombreuses années, il concentre ses recherches sur la sélection végétale et les graminées fourragères. Bruno Studer a été nommé professeur de sélection végétale moléculaire en mai 2016. Sa chaire est issue d’une collaboration entre l’EPFZ et Agroscope, avec le soutien de fenaco. Les travaux actuels de Bruno Studer portent sur le développement de procé­ dés de sélection des graminées fourragères, afin d’améliorer leur poten­ tiel productif et leur efficience.

tion petits et moyens à accéder à ces nouvelles méthodes et technologies. Je pense que nous possédons l’expé­ rience nécessaire pour transmettre notre savoir à un tel centre national de sélection végétale. Vous travailliez jusqu’ici avec les graminées fourragères. Les méthodes que vous avez développées sont-elles applicables à d’autres plantes? Studer: Les méthodes et techniques que nous avons développées et que nous utilisons sont les mêmes pour les différentes plantes cultivées. La diffé­ rence réside dans le processus de sé­ lection spécifique à chaque plante. Le grand enjeu consiste à parvenir à adapter ces méthodes et techniques aux schémas de sélection spécifiques à chaque plante. Comment l’agriculture suisse peut-elle profiter des résultats de vos recherches? Studer: L’agriculture suisse va profiter indirectement de notre travail, dans la mesure où les sélectionneurs lui four­ niront d’excellentes variétés répon­ dant à ses besoins actuels. A long terme, notre travail sera une base qui permettra de réagir rapidement aux nouvelles tendances et d’améliorer de manière très efficiente les caractéris­ tiques des plantes cultivées. La sélection, en revanche, bénéficie­ ra directement de nos recherches. Le développement de nouvelles variétés prend des années, voire des décennies. Imaginez que l’on puisse améliorer un programme de sélection de manière à ce que ce dernier permette d’écono­ miser un tiers du temps normalement nécessaire à la sélection d’une nou­ velle variété. Ce serait un saut quan­ tique pour la sélection végétale et, fi­ nalement, pour l’agriculture. m

Interview Verena Säle, Revue UFA, 8401 Winterthour. www.ufarevue.ch

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Optimiser l’efficacité de l’azote MINIMISER LES PERTES  L’azote est le «moteur» de la plante. Il est donc primordial de viser une utilisation précise et efficace de cet élément. Une fumure raisonnée correspondant aux besoins de la culture et le recours à une forme d’azote appropriée limite les pertes de cet élément.

Heinz  Mathys

La fumure azotée et ses effets sur le rendement et le climat dépendent de multiples facteurs, dont par exemple la technique d’épandage, la quantité ainsi que l’engrais luimême. Les différentes formes d’azote et leur transformation influencent l’approvisionnement de la plante. Les pertes d’azote peuvent survenir sous forme de lessivage, de dénitrification ou de volatilisation de l’ammoniaque. Ces pertes doivent être évitées, pour le bien de l’environnement, mais aussi pour la charge économique qu’elles représentent pour l’agriculteur. Lessivage  Le déplacement de l’azote dans le sol est un processus naturel qui a aussi lieu sur des surfaces non agricoles. Un apport d’azote excédentaire et/ou au mauvais moment par rapport aux besoins de la plante augmente le risque de pertes.

Une fumure appropriée aux besoins augmente l’efficience de l’azote. Photo: Landor

Les engrais épandus au printemps sont en majeure partie utilisés durant la période de végétation par les plantes, dont les racines en activité diminuent le risque de lessivage. Une fumure dépassant l’optimum augmente les reliquats d’azote dans le sol après la période de végétation. L’azote excédentaire est alors lessivé dans les eaux souterraines pendant les mois d’hiver. Le risque de lessivage de l’azote est plus important sur des sols légers et sableux, en raison de la faible capacité de rétention en eau de ces sols. Une pluviométrie élevée et de longues périodes de sol nu favorisent également le lessivage. Une fumure adaptée et les cultures intercalaires peuvent empêcher le lessivage du nitrate. Dénitrification  Dans des sols manquant d’oxygène, des bactéries utilisent le nitrate comme source d’oxy-

gène et le transforment en monoxyde d’azote (gaz hilarant, N2O) ainsi qu’en azote gazeux. Ce processus de la dénitrification a lieu principalement en présence de taux de nitrate élevés et de sols très mouillés et compactés. Les bactéries participant à la dénitrification ont par ailleurs besoin de matière organique facilement dégradable et de températures du sol dépassant 15 °C. Près de 30 kg de N/ha/an peuvent être perdus par dénitrification. Des mesures simples comme une fumure adaptée avec des engrais rapides et le fait de réduire le tassement du sol contribuent à maintenir le taux de dénitrification à un niveau relativement bas. Volatilisation  Les pertes d’azote gazeux sous forme d’émissions ammoniacales dépendent principalement des conditions météorologiques et pédologiques. Dans les sols avec un pH élevé, supérieur à 7,5, pauvres en argile ou en matière organique, le risque de pertes azotées augmente. Un temps sec, des températures élevées et des vents forts favorisent aussi les émissions d’ammoniaque. Transformation de l’ammonium  Le nitrate est assimilable directement par les plantes. L’ammonium par contre doit être transformé sous forme de nitrate par les bactéries du sol. La vitesse de la transformation dépend en premier lieu de la température du sol. Selon la situation géographique et le type de sol (sol lourd) le réchauffement est relativement lent au printemps. Souvent, une température de sol supérieure à 5 °C n’est atteinte qu’à partir

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Graphique 1: Représentation schématique du lessivage du nitrate

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Source: effizientduengen.de

du mois d’avril. A cette température, il faut environ six semaines pour que 50 % de l’azote passe de la forme ammoniacale en nitrate. L’emploi d’engrais sans azote nitrique peut alors se traduire par un approvisionnement temporairement insuffisant. Efficience de l’azote  L’efficience indique quelle est la part de l’engrais épandu réellement absorbée par les plantes. La forme de l’azote est un des facteurs décisifs de l’efficience de l’azote. Plus l’efficience d’un engrais est faible, plus la proportion d’azote dans le sol est élevée, avec le risque de lessivage ou d’évapo-

ration sous forme d’ammoniaque ou de N2O. Des essais réalisés en plein champ démontrent aussi qu’il est possible d’atteindre des rendements très élevés avec tous les engrais azotés. Ces essais confirment néanmoins que l’emploi d’engrais contenant de l’azote sous forme nitrique, comme le nitrate d’ammoniaque par exemple, peut permettre d’utiliser moins d’engrais qu’en épandant de l’urée. Les différences d’effets des diverses formes d’engrais dépendent de la météo et des conditions de sol. Elles dépendent également de la vitesse de transformation des diverses formes d’azote dans la terre.

La correction de l’acidité du sol pour amener le pH entre 6,5 et 7,0 améliore l’activité biologique du sol. La nitrification et la minéralisation de l’azote organique sont stimulées. Le raisonnement de l’apport de phosphore, potassium et magnésium, sur la base de l’analyse de sol assure l’efficacité optimale de l’azote en évitant que l’un de ces éléments ne deviennent un facteur limitant pour la croissance des plantes. L’apport combiné d’azote et de soufre fait bénéficier la plante de la synergie azote-soufre. m

Nitrate magnésien soufré 24 % N + 5 % Mg + 7 % S

Sulfonitrate

26 % N + 14 % S + 0,3 % B

Sulfamid

30 % N + 3 % Mg + 10 % S

s azoté R: s i a r O Eng LAND t s é r n f sou uelleme ée ip act antic e t n en ve

Graphique 2: Engrais azotés Landor

Hydrolyse

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Amide

Ammonium

Nitrate

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Appel gratuit 0800 80 99 60 0800 LANDOR landor.ch LANDOR fenaco société coopérative Rte de Siviriez 3, 1510 Moudon Tél. 058 433 66 13 Fax 058 433 66 11 E-Mail info@landor.ch

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Auteur Heinz Mathys, service technique Landor, 4127 Birsfelden www.ufarevue.ch

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Produits Landor Nitrate d’ammoniaque 27 N + 2,5 Mg Nitrate magnés. soufré 24 N + 5 Mg + 7 S Sulfonitrate 26 N + 0,3 B + 14 S Sulfate d’ammon. gr. 21 N + 24 S Sulfamid 30 N + 3 Mg + 10 S Urée 46 N

Nitrification

Préférence d’absorption par la plante

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Shredlage, le nouvel ensilage maïs? CONSERVATION DU FOURRAGE  Par rapport à l’ensilage de maïs classique, la méthode du shredlage est censée améliorer la performance du troupeau en raison de sa meilleure structure et de sa teneur plus élevée en amidon. Cette nouvelle technologie pose toutefois encore quelques problèmes.

HansHeinrich Herrmann

Sur le terrain, dans la presse agricole et dans les secteurs professionnels du machinisme agricole, de la conservation des fourrages et de la nutrition, le shredlage est un sujet de discussion depuis 2013. Le shredlage se distingue de l’ensilage de maïs classique par les critères suivants: • Reste de la plante: Les copeaux étant nettement plus longs, il y a plus de matériel dans la grille supérieure du tamis-secoueur. Les restes de tiges, de feuilles et d’épis subissent un traitement mécanique nettement plus poussé. L’objectif est d’obtenir une structure plus conforme aux besoins des ruminants. • Grains: L’amélioration du broyage des grains, donc l’augmentation du nombre de petites particules, a pour effet une amélioration de la teneur en amidon.

Shredlage (gauche) avec une longueur de coupe supérieure et une préparation mécanique intensive du reste de la plante et maïs conventionnel (droite). Photo: Université du Wisconsin

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Broyeurs shredlage  Les fabricants de récolteuses-hacheuses automotrices offrent dans ce domaine divers broyeurs qui traitent le flux de maïs après le tambour de hachage. Claas propose ainsi le broyeur shredlage original, alors que John Deere propose un broyeur en forme de dents de scie. Ces nouveautés étaient déjà présentées à Agritechnika 2015. Ces broyeurs sont constitués de deux cylindres à dents rondes ou en forme de ciseau, qui tournent à des vitesses différentes. L’écart entre les deux cylindres est plus faible et la différence de nombre de tours plus élevée que pour les broyeurs à grain connus depuis longtemps. Ces derniers avaient un net effet en termes de rendement en amidon, car tous les grains étaient brisés mécaniquement. Les questions en suspens concernant cette nouvelle technique ont conduit et conduisent encore diverses institutions à procéder à des essais, qui permettent de prendre en compte de nombreux aspects liés à des conséquences possibles de cette nouvelle technologie. On citera notamment la productivité laitière, l’ingestion de fourrage, le tri sur la table d’affouragement, la composition de la ration fourragère et l’amélioration du statut sanitaire du troupeau, ainsi que le processus d’ensilage (fermentation, compression et stabilité aérobie). Productivité laitière  La rentabilité économique de nouveaux procédés ou de nouveaux agents de production peut être attestée uniquement par une augmentation de la productivité. Aux Etats-Unis, des essais en vue d’une possible augmentation de la productivité

laitière ont déjà été réalisés. Les résultats en partie divergents de ces essais ont quelque peu refroidi l’enthousiasme pour cette technologie outre­Atlantique (communication Isaac Mayer, Ecosyl USA). Un double essai récent réalisé dans la pratique et abondamment documenté, avec 152 vaches à chaque fois (Sally Flis, Dairy One), a toutefois livré des résultats prometteurs: de la troisième à la neuvième semaine de l’essai, le groupe nourri avec du shredlage a produit environ 1 à 1,4 kg de lait de plus par vache et par jour. L’utilisation de cette nouvelle technologie est donc rentable. En 2015, en Allemagne, des essais ont démarré sur trois sites, afin de comparer le shredlage à l’ensilage de maïs classique. Les résultats des essais de productivité laitière réalisés à Haus Riswick, au Eichhof et à Achselschwang ne sont toutefois pas encore publiés. Tassement  La pratique et les essais nous ont appris que du maïs haché trop long est plus difficile à tasser, notamment en cas de forte teneur en matière sèche. Pour le shredlage, ce paramètre de dimension des copeaux de hachage est désormais connu. La taille des particules est certes considérablement plus grande, mais les morceaux de tige subissent une transformation mécanique plus intensive, ce qui les rend sensiblement plus «tendres». Il faudrait toutefois accorder une attention particulière au tassement de ce nouvel ensilage, car des mauvais indices de tassement sont souvent source d’instabilité aérobie. Il s’ensuit des pertes d’énergie et une ingestion de fourrage en diminution. 9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION VÉGÉTALE Tabl.: Densité en silos-couloirs Densité de l’ensilage de maïs classique et du shredlage en kg MS/m³ (valeur moyenne) dans les silos-couloirs de Haus Riswick, récolte 2015 Classique Shredlage En haut 220 166 Au milieu 277 254 En bas 304 289

Avec un processeur shredlage, les grains sont encore mieux broyés (à gauche grains shredlage, à droite processeur normal). Photo: Université du Wisconsin

Des essais de tassement réalisés dans des fûts de 120 litres à l’Institut de technique agricole de l’Université de Bonn ont donné le résultat suivant: le tassement du shredlage est inférieur de 8 % à 10 % à celui de l’ensilage classique. Les mesures réalisées par la chambre d’agriculture de Rhénanie du Nord – Westphalie (D) sont similaires aux ­résultats de l’essai de Haus Riswick ­(tableau). On a notamment mesuré une densité nettement plus faible dans la couche supérieure du silo. Dans un silo-­couloir, la partie supérieure est toujours moins tassée que les parties inférieures. Ces différences peuvent toutefois déjà dégrader la stabilité ­aérobie. Des essais pratiques réalisés aux États-Unis attestent une dispersion normale des densités du shredlage entre les exploitations, comme pour l’ensilage de maïs classique. Des obser-

vations réalisées sur de très bonnes exploitations n’ont pas montré de problèmes particuliers. La prudence est toutefois de mise dans les exploitations qui rencontrent déjà des problèmes de densité de l’ensilage classique. Conclusion et remarques  Des essais supplémentaires sur la productivité laitière seraient les bienvenus pour déterminer de façon certaine la rentabilité du procédé. Lorsqu’une récolteuse-hacheuse équipée d’un broyeur shredlage est disponible pour la récolte de maïs ou lorsqu’une entreprise de travaux agricoles propose cette technologie, il faudrait s’assurer du niveau de stabilité de l’ensilage de maïs au cours des années précédentes et du tassement de l’ensilage dans la partie supérieure du silo. C’est uniquement à ces conditions que l’on pourra partir du principe que le shredlage pourra être compacté suffisam-

ment sur l’exploitation. L’utilisation d’un agent d’ensilage permettant d’améliorer la stabilité aérobie devrait être prévue suffisamment tôt. Il faut également veiller à ce que la teneur en matière sèche du maïs à transformer en shredlage ne soit pas trop élevée, aux alentours de 30 % MS. Un fourrage trop sec est en effet plus difficile à ­tasser. L’ensilage de maïs destiné à la fabrication de biogaz devrait toujours être haché court. Comme plusieurs exploitations à haute productivité utilisent déjà cette technique, le shredlage aura tendance à s’imposer dès lors qu’il se révèle rentable. Il est toutefois vraisemblable que l’introduction des broyeurs à grains, il y a plusieurs années, a eu un impact beaucoup plus important que le passage de l’ensilage de maïs classique au shredlage. Actuellement, on manque encore de comparaisons probantes entre les broyeurs proposés par les divers fabricants. On peut enfin penser que l’utilisation d’un faible pourcentage de shredlage dans la ration aurait un effet plutôt négligeable. m

Auteur Dr H.-H. Herrmann, pour Volac International Ltd., hans-heinrich. herrmann@volac.com www.ufarevue.ch

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«Des prix bas pour les engrais» ACHATS DE NITRATES  Après avoir encore chuté de plus de 20 % dans le cadre des commandes anticipées d’azote, les prix des engrais atteignent désormais des niveaux historiquement bas. Michael Müller, responsable du marketing chez Landor, explique quelles en sont les raisons tout en précisant à quoi il faut faire attention au moment d’acheter des engrais.

Dans le port de Auhafen à Muttenz, les engrais sont livrés par bateau en vrac. Ils sont ensachés et livrés dans les LANDI ou directement à la ferme chez l’agriculteur. Michael Müller est membre de la direction de Landor et répond aux questions concernant la situation actuelle du marché.

Landor propose un assortiment de plus de 100 produits disponibles toute l’année.

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Revue UFA: Les prix des engrais sont actuellement très bas. Pour quelles raisons? Michael Müller: Oui, c’est effectivement le cas. Actuellement, les prix des

engrais sont historiquement bas. Cela fait plus de 15 ans qu’ils n’avaient pas atteint un niveau pareil! La fabrication d’engrais azotés est gourmande en énergie. Les prix des engrais s’expliquent par conséquent par les prix étonnamment bas de l’énergie (gaz naturel et ammoniac par exemple). La production et, par conséquent, l’offre mondiale en engrais azotés, a constamment augmenté ces dix dernières années. Les taux de change et dans le cas présent l’évolution du cours de l’euro par rapport au dollar, influencent eux

aussi fortement le prix des engrais. Le franc fort contribue à abaisser le coût des engrais pour les agriculteurs suisses. Quelles économies l’agriculteur pense-til pouvoir réaliser? Michael Müller: Par rapport à l’année dernière, les prix des engrais azotés les plus utilisés en Suisse, à savoir le nitrate d’ammoniaque et l’urée, ont chuté de plus de 20 %. Par rapport à 2014, cette baisse atteint même plus de 30 %. Dans le cas d’une commande moyenne

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PRODUCTION VÉGÉTALE prendre en considération le rapport qualité-prix. Certaines caractéristiques telles que la qualité, la granulométrie, les délais de livraison, l’assortiment mais également les prestations proposées (calcul du bilan de fumure notamment) doivent «Du nitrate d’ammoniaque également être intégrées à la réflexion d’achat.

d’engrais de 10 palettes d’engrais N et NPK, l’agriculteur paye donc 1000 francs de moins que l’année dernière, respectivement 1400 francs de moins qu’en 2014.

Qu’est-ce que cela signifie pour le secteur en général? Michael Müller: En à moins de 30 fr., Suisse, on utilise environ une situation 190 000 tonnes d’azote et Outre le prix et les prestapas vécue depuis tions, à quels autres critères d’engrais NPK par année. longtemps.» Bien que les engrais ne refaut-il encore faire attenMichael Müller présentent que 3 % des tion? coûts auxquels les agriculMichael Müller: Dans la perspective d’une fumure adaptée à teurs sont confrontés, l’agriculture l’environnement et aux plantes, il est suisse économise cette année environt également primordial de choisir les en19 millions de francs (26 millions de francs par rapport à 2014) au niveau grais en fonction de leur mode d’action des achats d’engrais. Il s’agit d’un élérespectivement de la forme d’azote qu’ils contiennent. Au printemps par ment plutôt positif dans le contexte exemple, lors du premier apport d’endifficile auquel les agriculteurs suisses sont confrontés (rendements en baisse grais, il est toujours recommandé d’utiet faibles prix au producteur). liser des engrais azotés à action rapide, comme le nitrate d’ammoniaque. Combien de temps va durer cette phase L’agriculteur devrait cependant égalede prix bas? ment être attentif aux besoins de ses Michael Müller: C’est difficile à dire, cultures et prendre en compte les bemais il faut partir du principe que les soins en autres nutriments tels le prix ne pourront pas rester indéfinisoufre, le magnésium ou le bore. En ce qui concerne le colza et les betteraves, ment à un tel niveau. Outre les prix de il est par exemple recommandé d’utilil’énergie et l’évolution du cours des changes, l’offre et la demande monser un engrais azoté contenant du soufre et du bore à la place d’un nitrate diale ont un impact direct sur les prix d’ammoniaque standard. Réaliser des des engrais. Au cours de l’année écouanalyses de sol à intervalles réguliers lée, la demande mondiale en engrais permet d’en savoir plus sur l’état de minéraux n’a que très légèrement augsanté des sols et de planifier la fumure menté. Dans les années à venir, on s’aten fonction des besoins des plantes. tend toutefois à une augmentation plus Notre service technique se tient à la marquée. Nous recommandons donc disposition des agriculteurs pour réaux producteurs de commander dès maintenant les engrais dont ils auront pondre à toutes leurs questions à ce besoin pour le printemps prochain. sujet. A quoi l’agriculteur doit-il faire attention lorsqu’il achète de l’azote? Michael Müller: Dans le cadre des achats anticipés et au moment d’établir des comparaisons de prix entre les différents prestataires, il faut veiller à plusieurs éléments. Le prix proposé inclut-il la TVA ou non? S’agit-il de prix départ d’usine ou les coûts de livraison franco exploitation sont-ils compris? Il faut également tenir compte des conditions de paiement, qui peuvent elles aussi varier fortement. L’agriculteur doit également impérativement REVUE UFA · 9 2016

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Comment la demande en engrais bio a-telle évolué? Michael Müller: Le développement du marché bio s’est traduit par une demande accrue en engrais organiques. Nous disposons déjà d’une large palette de produits dans notre assortiment, dont l’engrais azoté N-Bio qui contient désormais 12 % d’azote ou les engrais bio organiques longue durée avec un effet sur 100 à 150 jours. Actuellement, les commandes anticipées d’engrais organiques destinés à l’agriculture bio sont proposées à des prix

très attrayants. Les LANDI et les marques qu’elles commercialisent secondent activement les exploitations en reconversion, en les conseillant dans les domaines de l’affouragement, des semences, des engrais et de la protection des plantes. Dans quels domaines percevez-vous des opportunités sur le marché suisse des engrais? Michael Müller: Les défis résident notamment dans l’achat des engrais. Ces dernières années, nous avons assisté à une concentration au niveau de l’offre. Cela signifie qu’il y a toujours moins de producteurs d’engrais mais que ces derniers deviennent de plus en plus grands. Pour nous, cela signifie un nombre restreint de fournisseurs. Il sera également plus difficile d’acquérir certains types d’engrais. J’estime que la production de phosphore à partir de boues d’épuration constitue une opportunité. Plusieurs spécialistes planchent sur cette solution, en Suisse et à l’étranger. D’une manière générale, je pense que l’agriculture suisse n’a pas à rougir de la comparaison avec l’étranger. Le niveau de connaissances élevé des agriculteurs suisses devrait être considéré comme une chance pour proposer aux consommatrices et aux consommateurs, grâce à la plus-value générée par le «Swissness», des denrées alimentaires de haute valeur et répondant à des critères écologiques stricts. m

Landor importe directement par bateau à bon prix et de manière rationnelle des engrais minéraux pour les LANDI et leurs membres. Photos: Landor

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Souchet comestible NEOPHYTE INVASIVE  Le souchet, dont la propagation est mondiale, se répand rapidement sur les terrains agricoles du Plateau suisse. Il se reproduit la plupart du temps au moyen de tubercules ronds. La propagation par graine n’est pas exclue. L’utilisation d’herbicides n’est pas suffisante. Seule une combinaison de moyens de lutte est prometteuse pour le combattre.

Cypéracée annuelle Cyperus esculentus L. (Cyperaceae), souchet comestible. Néophyte envahissante = les plantes exotiques envahissantes sont des plantes non-indigènes, introduites intentionnellement ou non, qui réussissent à s’établir dans la nature, à se multiplier et à se répandre massivement aux dépens des cultures agricoles. Hauteur: 30 à 70 cm, tige à section triangulaire, sans nœuds. Couleur vert clair prononcé, feuilles sans poils à la surface de 5 à 10 mm de largeur et dispersées en forme de V. Fleur – surmontée partiellement de 2 à 9 bractées – avec 4 à 10 branches, portant des épillets jaunes ou bruns, de 6 à 12 mm de longueur. Risque de confusion avec des graminées (millets ou carex). Cycle de vie  Germe entre avril et l’automne à partir de tubercules ronds de 0.5 à 15 mm de diamètre, plus rarement à partir de graines. Fleurit à partir de juin (fleurit plus tôt dans des cultures sous voile ou plastique). For-

Tubercules mères et rhizomes début mai

mation de tubercules au bout des rhizomes à partir de mai/juin (plus tôt encore sous plastique/voile) jusqu’à la fin de la végétation en automne. Après la fin du développement des tubercules, respectivement au premier gel, les parties aériennes des plantes se dessèchent. Propagation/dispersion  Les tubercules sont les organes qui hivernent. Ils peuvent survivre à de basses températures (– 10 °C) à la surface du sol. Ils se multiplient régulièrement en grandes quantités (1 tubercule peut générer > 700 nouveaux tubercules par plante et année). Jusqu’à 5 pousses peuvent germer par tubercule. Le nombre de semences susceptibles de germer peut varier d’une année à l’autre. La propagation par graines est importante pour l’adaptation de l’espèce à de nouveaux endroits.

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Les tubercules ronds sont robustes et survivent à l’hiver. Ils sont principalement déplacés par les activités humaines.

Présence  Le souchet se trouve dans les zones tempérées mondiales. Introduction via la terre de plants. Propagé massivement dans le Plateau suisse et au sud des Alpes ( Cantons de AG, BE, FR, NE, SG, SO, TG, TI, VD,  VS, ZH ). Présent dans les terrains secs et humides ainsi que dans les tourbes. Adventice problématique  Concurrence marquée pour les cultures précoces et les cultures maraîchères, complications à la récolte. S’il est bien établi, le souchet est difficile à combattre et à contrôler. Des pertes de rendement (– 40 % pour les pommes de terre et –60 % pour les betteraves sucrières) et des pertes de qualité sont possibles dans plusieurs cultures.

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Inflorescence caractéristique.

Pousse en forme d’une étoile à 3 branches avec des pointes de feuilles vigoureuses.

Dissémination des tubercules  Les tubercules (dont 90 % se trouvent à 10 – 15 cm de la surface) sont disséminés par les véhicules, les machines et les chaussures, avec de la terre contaminée ou à la récolte des cultures racinaires (p. ex. betteraves, pommes de terre, céleri etc.). La dissémination des tubercules contribue essentiellement à la propagation rapide du souchet. 47

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FICHE TECHNIQUE PRODUCTION VÉGÉTALE

Mesures directes Première contamination  • Déterrer les plantes individuellement avec leurs rhizomes et tubercules. • La terre infectée doit être éliminée aux ordures ou à la décharge, mais non au compost. • Ne pas laisser fleurir les plantes afin d’empêcher la propagation par graines. • Pour établir une stratégie de lutte individuelle, contacter les autorités cantonales.

La séparation des jeunes pousses des rhizomes blancs et des tubercules (à droite) est le but du travail du sol.

Mesures préventives • Empêcher la dissémination des tubercules • Les surfaces contaminées doivent être marquées et cultivées séparément à la fin.

• Notification recommandée: informer les entrepreneurs afin qu’ils puissent planifier leurs travaux.

• Machines et appareils à réserver pour les champs infestés, selon les possibilités. Après chaque utilisation, les débarrasser de la terre visible sur place. Nettoyer les chemins et les routes souillées.

• La terre issue du lavage des machines et des cultures racinaires doit être remise dans un champ déjà contaminé. Attention particulière aussi aux apports de terre extérieure et aux déplacements de terre.

• Seuls les plants, la terre et les composts non contaminés sont à employer.

• Ne pas planter de cultures racinaires sur des champs contaminés (en raison du risque élevé de propagation). 48

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Petits foyers • Marquer l’endroit pour le surveiller les années suivantes. • Suspendre les travaux du sol et de récolte afin de réduire le risque de propagation au sein de la parcelle et en dehors. • Appliquer un herbicide efficace (voir tableau) – éventuellement avec pulvérisateur à dos – sur les jeunes plantes (au stade 2 – 5 feuilles). • Racler éventuellement la terre du foyer (50 cm profondeur) • Désinfecter ou stériliser le sol (p.ex. vapeur à 100 °C durant 7 – 8 h, puis bâche sur la surface pendant 12 h pour augmenter l’efficacité dans les zones les plus profondes). Cela permet d’éradiquer jusqu’à 100 % des tubercules. Lutte sur des terrains contaminés Mécanique: A partir de fin mars, un premier travail du sol intensif à 10 – 15 cm de profondeur favorise la germination des tubercules. Le but du deuxième travail du sol ainsi que des suivants est de détruire les jeunes plantes dès la formation de leurs rhizomes blancs. Ainsi le développement de nouveaux tubercules sera considérablement entravé. Toutefois, le travail du sol ne peut pas détruire les tubercules existants. Au bon moment (au plus tard au stade de 5 feuilles) et dans des conditions sèches, l’effet du travail du sol sur la formation de nouveaux tubercules peut être aussi bon qu’un herbicide efficace. Concurrence: Un développement rapide des cultures est important. Des cultures denses et des couverts végétaux (p. ex. radis fourrager) peuvent fortement diminuer la croissance des parties aériennes du souchet et donc réduire la formation de nouveaux tubercules, mais pas totalement l’empêcher. Dans des cultures sarclées ou dans les passages des céréales, le souchet profite de la place et de la lumière disponibles. Les prairies artificielles produisent une mauvaise concurrence à cause des piétinements, etc. Chimique: Des matières actives réellement efficaces sont le s-metolachlor

Le souchet peut efficacement exploiter la lumière et la place disponibles dans les passages des véhicules agricoles ou d’autres petits espaces.

(Dual Gold – autorisation spéciale) incorporé avant le semis du maïs ainsi que le sulfosulfuron (Monitor avec adjuvant) en post levée au printemps dans le blé d’hiver et le triticale. Le halosulfuron, pourtant souvent mentionné, ne fonctionne pas mieux que le Dual Gold ou le Monitor. En traitement post-levée du maïs, l’Equip Power et le Titus + Callisto (ou Calaris), ainsi que le Principal + Gardo Gold ont montré une bonne efficacité dans des essais pratiques. Une application de Bentazon sous les feuilles de maïs peut davantage affaiblir le souchet. Le glyphosate a un effet satisfaisant seulement sur les jeunes pousses. Les herbicides mal employés peuvent augmenter la formation de tubercules. A elle seule, l’utilisation des herbicides ne suffit donc pas à combattre durablement le souchet. Adaptation des rotations  Choisir une rotation des cultures avec une grande proportion de maïs et de céréales. Introduire des couverts végétaux concurrentiels avec une couverture du sol rapide. Eviter des espèces peu concurrentielles (pommes de terre, betteraves sucrières, légumes racinaires, tournesols etc.). Les prairies artificielles empêchent la dissémination – mais le labour peut, même après 3 ans, faire sortir des tubercules capables de germer. Objectif de lutte  Stimulation de la germination des tubercules au printemps suivi de la destruction des jeunes plantes. La formation des fleurs et des tubercules doit impérativement être empêchée. m 9 2016 · REVUE UFA

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FICHE TECHNIQUE PRODUCTION VÉGÉTALE

Calendrier d’une stratégie de lutte possible Maïs  • A partir de fin mars, travailler le sol pour favoriser la germination du souchet. Ne pas enterrer les tubercules. • Après la germination (au stade 2 – 5 feuilles), mélanger intensivement le sol pour détruire les jeunes pousses. • Fin mai, lorsque le souchet est de nouveau au stade 2 – 5 feuilles, incorporer 2 l/ha de Dual Gold (autorisation spéciale pour les PER) et semer le maïs. Une perte de récolte à cause du semis tardif doit être acceptée. • Utiliser des herbicides de post-levée efficaces contre le souchet (p.ex. Equip Power ou Titus + Callaris resp. Callisto). • Binage possible ; n’est cependant pas efficace dans les rangées. • Possibilité d’appliquer le Bentazon (sous les feuilles). Friche  (sans culture pour assainir des terrains fortement contaminés). • A partir de fin mars, travailler le sol pour favoriser la germination du souchet. Ne pas enterrer les tubercules. • Après la germination (au stade 2 – 5 feuilles), mélanger intensivement le sol pour détruire les jeunes pousses. • Fin mai, lorsque le souchet est de nouveau au stade 2 – 5 feuilles, incorporer 2 l/ha de Dual Gold. • A la mi-juillet, semer un couvert végétal à développement rapide (p.ex. radis fourrager) après un travail du sol. • Avant l’assainissement, consulter les autorités cantonales.

Blé d‘hiver, triticale, chaumes  • Appliquer du Monitor + adjuvant en post-levée au printemps, au moment habituel du traitement. • Déchaumage: incorporer du Dual Gold et semer un couvert végétal (préciser au préalable la sensibilité des cultures successives). • Appliquer du glyphosate (1,5 – 3 kg de matière active), mulcher si le souchet est très dense. • En conditions sèches, travailler d’abord le sol, puis appliquer un herbicide.

La germination est favorisée au printemps pour détruire les jeunes plantes (stade 2-5 feuilles) avant la formation des tubercules par des moyens mécaniques et chimiques.

Propagation dans le champ dans le sens du travail du sol.

Résumé Le souchet est très difficile à combattre. Il n’existe pas de remède miracle applicable. Seule la combinaison de mesures mécaniques et chimiques, ainsi que la concurrence des cultures, permet une lutte efficace.

Dégâts dans le maïs. Les tubercules sont aussi déplacés par les campagnols.

Le but de chaque intervention est d’empêcher la formation de nouveaux tubercules. Les tubercules ne germent pas tous la même année et demeurent longtemps (5 – 6 ans) dans le sol où ils sont encore capables de germer. Avec le travail du sol, les jeunes pousses ainsi que les rhizomes doivent être détruits avant la formation des tubercules. Les tubercules eux-mêmes ne peuvent pas être détruits mécaniquement. Il y a très peu d’herbicides efficaces (plus de 90  % de réduction du nombre de tubercules par rapport à l’année précédente). Une lutte insuffisante peut au contraire aggraver le problème. Les principales cultures sont généralement trop faibles en concurrence pour supprimer complètement le souchet. Comme aucune mesure n’est à elle seule totalement efficace, une combinaison de différentes mesures est recommandée: identifier tôt le souchet – favoriser la germination des tubercules – détruire les rhizomes avant le développement des tubercules pour renforcer l’efficacité des herbicides – établir une forte concurrence par des cultures denses. Commencer la lutte au bon moment au printemps pour éviter la formation des fleurs, et donc de nouvelles semences. L’assainissement d’une parcelle fortement affectée peut exiger un abandon des cultures ainsi qu’une lutte intensive et combinée (mécanique, chimique et par effet de concurrence). Contacter la station phytosanitaire cantonale pour établir un plan d’assainissement.

Souchet dans des betteraves sucrières. REVUE UFA · 9 2016

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Souchet dans des poireaux. 49

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FICHE TECHNIQUE PRODUCTION VÉGÉTALE Tableau: Résumé des mesures de lutte à l’heure actuelle

actualité 2016

Mesure Première contamination

Comment

Quand

But

Succès

Plantes seules avec rhizomes et tubercules à déterrer (20 cm de profondeur) et à détruire

Ordures, décharge

Dès identification

Eradiquer les plantes et les tubercules (rayon de 50 cm)

Fleurs à couper et à détruire

Ordures

Quand les fleurs sont visibles

Marquer l’endroit, empêcher le risque de déplacement de tuberucles, appliquer un herbicide efficace

Traitement plante par plante; évacuer le sol (50 cm de profondeur); débarasser la terre

Dès identification

Stériliser le sol

Au moins jusqu’à la semelle de labour

2 1

Petits foyers Eliminer le foyer infesté; rendre impossible la propagation et le déplacement de tubercules

2

Eliminer le foyer infesté

1

Faux semis (10 – 15 cm de profondeur) avant la germination; répétition (si possible 2x) au stade de 2 – 5 feuilles

Stimuler la germination des tubercules; détruire les rhizomes avant la formation de nouveaux tubercules

2

Déchaumage

Lutte sur des terrains contaminés Mécanique

Herse rotative, fraise, herse à disque

Détruire les plantes et rhizomes

2

Concurrence

Les cultures denses (p. ex. prairies artificielles) limitent le développement du souchet, mais elles ne l’empêchent pas

Réduire la formation des tubercules

3

Note: L’effet herbicides seuls est insuffisant. Il doit compléter l’action d’autres mesures.

Chimique

Culture

Concurrence de la culture

Herbicide

Efficacité

Maïs

Efficace seulement après la formation des tuberules

2 l/ha Dual Gold

Herbicide post-levée

 

Stade

Remarque

Pré-semis, incorporer à 10 –15 cm (autorisation spéciale dans PER)

2

4 – 8 feuilles maïs; 1 – 3 feuilles souchet

p. ex. Equip Power resp. Titus + Calaris ou Callisto

2

Binage complémentaire

3

Maïs 10  – 20 cm de haut

Traitement sous-foliaire (Dropleg) agit sur les parties aériennes

3

1 – 2 nœuds

Pas dans l’orge d’hiver ou avant une prairie artificielle

2

Chaumes

Bonne efficacité seulement sur jeunes plantes

3

 2 l/ha Basagran Blé d’hiver, triticale

Une faible densité offre de l’espace pour le souchet

25 g/ha Monitor + adjuvant

Soja

Faible

1,6 l/ha Dual Gold

Pré-levée

Si nécessaire, jusqu’à 4 l/ha Basagran en post-levée

3

Tournesol

Faible

2 l/ha Dual Gold

Pré-semis, incorporer à 10 –15 cm

Pas d’herbicides efficaces disponibles en post-levée

3

Betteraves sucrières

Faible

max. 3 x 0,35 l/ ha Dual Gold

 

Traitement fractionné en postlevée

Annoncer les champs infestés au centre betteravier

4

Pommes de terre

Faible

2 l/ha Basagran

Post-levée

Culture racinaire – risque de déplacement des tubercules

4

Adaptation de la rotation

Roundup

 

Plusieurs années uniquement maïs et céréales, pas de cultures racinaires et profiter des herbicides les plus efficaces.

Graphique: Calendrier du souchet et possibilités de lutte

Succès: 1 = très bon 2 = bon 3 = modéré 4 = insuffisant Efficacité: = Bonne, herbicide appliqué avant la formation de tubercules  = Modérée, herbi cide appliqué pen dant la formation de tubercules = Faible, à cause de la faible dose ou de la période d’application trop tardive

 mars  avril Germination Formation des rhizomes Formation des tubercules Lutte mécanique Lutte chimique 50

F_0916_047-050_XR 50

mai

juin

juillet août

sept.

oct.

2

Auteur Christian Bohren, Agroscope, 1260 Nyon / Photos Agroscope christian.bohren@agroscope.admin.ch Littérature Bohren C., Wirth J., 2015. La propagation du souchet comestible (Cyperus esculentus L.) concerne tout le monde. Recherche agronomique suisse (RAS) 6 (9): 384-391. www.ufarevue.ch

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Régulation des rumex dans les prairies – meilleure efficacité à l’automne! Important: En automne, avec la rosée, les plantes restent souvent humides toute la journée. Ceci n’a aucune incidence sur l’efficacité des produits de protection des plantes. Au contraire: les plantes sont plus actives, resp. l’absorption des matières actives est optimale.

Désherbage des céréales d’automne Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même! La sécheresse persistante (situation au début août), ne nous encourage pas à penser au désherbage des céréales d’automne. Mais l’expérience nous enseigne que le temps peut changer très vite. Il est donc d’autant plus important de bien planifier le désherbage des céréales. Pour les semis réalisés jusqu’à la mi-octobre, une intervention automnale est justifiée. Les graminées comme le vulpin des champs ou le pâturin, doivent, dans la mesure du possible, être contrôlées dès les premiers stades de développement. Recommandations à l’automne pour toutes les céréales (sauf l’avoine): • Contre toutes les annuelles et les graminées: Carmina 2.5 l/ha • Contre toutes les annuelles et les graminées, vulpin des champs inclus: Carmina 2.5 l/ha + Lexus 20 g/ ha. Stähler Suisse SA vous souhaite un automne plein de succès

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En production fourragère intensive, les rumex ne sont pas les bienvenus: ce sont des voleurs de place qui envahissent l’espace des graminées productives. Dans les régions de production fourragère avec une importante production animale, l’énorme stock de semences qui se trouve dans le sol rend les rumex omniprésents. La grande quantité de nutriments apportée par les engrais de ferme fertilise le sol jusque dans les couches les plus profondes ce qui est particulièrement profitable aux rumex et à ses longues racines. Dans les prairies naturelles, les mesures de lutte sont souvent remises à plus tard. Soudain, tout doit aller très vite et un assainissement est inévitable. La lutte à l’automne est plus efficace pour les raisons suivantes: • L’automne, les plantes sont dans une situation particulière: le flux de sève est «dirigé vers le bas». Ceci est particulièrement visible au changement de couleur des feuilles des arbres. Il est intéressant de profiter de cette situation pour lutter contre les rumex. Cela permet d’envoyer un maximum de matière active vers les racines et d’éviter ainsi la reprise de cette dernière l’année suivante. • En automne, la croissance est rallentie. Comme le fourrage vieillit moins vite, le délai d’attente de 3 semaines avant affouragement au bétail laitier est aussi moins contraignant. Au printemps, une attente de 3 semaines est très longue: le fourrage vieillit vite et perd de sa valeur. • En automne, il n’y a pratiquement plus de plantes en fleur. L’activité des abeilles dans les prairies est donc faible, ce qui facilite l’utilisation des produits indésirables pour elles.

La période idéale s’étend de septembre, quand les rumex ne forment plus de hampe florale, mais plus de feuillage, jusqu’en octobre. Souvent, la fin d’automne est encore favorable à la croissance. Dans les régions à föhn, l’activité des plantes peut être encore importante à la fin de l’automne, ce qui contribue à l’efficacité d’Harmony SX ou de Trifulox. La lutte d’automne contre les rumex favorise aussi un bon développement de la prairie au printemps. Les graminées présentes peuvent ainsi combler les espaces laissés vides par les rumex. Ce processus peut être soutenu par un sursemis réalisé fin février ou début mars ou par une pâture précoce. La lutte contre les rumex est un processus long. Les mesures suivantes doivent être prises: • Ne pas laisser les rumex grainer, récolter avec soins les porte-graines. • Répéter constamment la lutte plante par plante dans les prairies ne comptant que peu de rumex avec Ally Tabs. • Traitement de surface en automne Harmony SX 45 g/ha + X-Change 2 dl/100 l.

En automne: le moment idéal pour la lutte contre le rumex avec Harmony SX.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

La variété, base de la production CULTURE DE CÉRÉALES  Après une année céréalière particulière marquée par des rendements plutôt décevants, le moment est venu de prévoir la saison prochaine et de réfléchir à la stratégie de production, voire de l’adapter. En choisissant une variété, l’agriculteur pose la pierre angulaire de la récolte à venir, tant sur le plan de la quantité que de la qualité.

Mike Bauert

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Les conditions de semis pour les céréales en 2015 ont été optimales. Malgré un hiver trop doux, la reprise a été normale au printemps jusqu’à l’arrivée des fortes précipitations. Les zones d’eau stagnante qui en ont résulté se sont traduites par une croissance réduite des racines et une énorme pression des maladies. Le froid et le manque d’ensoleillement ont également eu une influence négative. D’une manière générale, plus l’apparition et le développement des maladies a été précoce, plus le rendement a diminué. En raison de tous ces facteurs, la formation des grains a été perturbée et s’est traduite par des rendements et des poids à l’hectolitre inférieurs. La teneur en mycotoxines s’est révélée parfois élevée. Au niveau du taux de protéines par contre, les résultats ont été plutôt réjouissants. En raison des conditions météorologiques particulières, cette année ne peut pas être considérée comme une référence. Pour un choix variétal réfléchi, la résistance aux maladies, le potentiel de rendement ainsi que des critères qualitatifs doivent être pris en compte, en plus de l’intensité de culture et du lieu. Dans la comparaison des variétés, il est important de procéder à une analyse sur plusieurs années. La Liste recommandée des variétés de céréales pour la récolte 2017 ainsi que les différents résultats d’essais sont une base sérieuse pour un bon choix. Lors d’un changement de variété, l’agriculteur peut réaliser ses propres essais sur une partie de sa parcelle. La plupart du temps, il n’est pas judicieux de se disperser en cultivant trop de variétés.

Avec les semis et le choix de la variété, les producteurs de céréales posent déjà les fondements de la qualité de la récolte 2017. Photo: Amazone

Nara continue à gagner du terrain Les recommandations suivantes peuvent être faites pour les prochains semis de blé: en classe Top, Claro pourrait perdre encore en importance suite aux fortes attaques de maladies et à des variations de rendement importantes. Une fois de plus, Nara s’est bien comporté en restant sain longtemps et en atteignant de bons rendements. La variété Arnold (barbu) est prometteuse et présente également un bon potentiel de rendement. La résistance à la verse demeure son point faible et elle n’est pas recommandée en culture extenso. Camedo est la troisième variété en tête de la classe Top, avec de bons rendements et une bonne résistance aux maladies. Les

autres variétés s’appellent Molinera, avec un fort taux de protéines, mais plus faible en rendement, Runal, Lorenzo, Siala et Titlis. Hanswin, l’alternative à Forel  Dans la classe de qualité I, Forel a fait ses preuves et reste la variété principale, suivi de Simano et CH Combin. Elle s’adapte bien à des emplacements moins favorables avec une bonne résistance en culture. Sur des emplacements favorables et en bénéficiant d’un suivi intensif, Simano (barbu) affiche de très bons résultats. CH Combin est une variété barbue, précoce et résistante à la verse. Elle présente un bon potentiel de rendement, en conditions difficiles également. Ses points faibles sont l’oï9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION VÉGÉTALE Tableau: Recommandations de fenaco pour la récolte 2017

vée, car IP-Suisse paie un supplément, notamment pour cette variété.

Etat août 2016, sous réserve d’adaptations Recommandations de base pour les semis d’automne 2016 • tenir compte des résultats concernant la qualité • cultures (classe/variété) d’entente avec le centre collecteur MAXI • pour les classes Top et 1, une teneur élevée en protéine est demandée Répartition régionale visée par classe région ouest région centre

région est

Variété souhaitée

Classe Top

Molinera, Nara, Lorenzo, Runal, Arnold

Classe 1

Simano, Arina, Zinal, CH Combin

Classe 2

Ludwig, Levis, Rainer

Seigle panifiable A, blé biscuit A et épeautre seulement d’entente avec le centre collecteur/fenaco Culture de céréales fourragères / légumineuses à graines Orge choisir des variétés avec poids à l’hl élevé

Triticale cultiver des variétés résis- tantes à l’ergot

Blé fourrager augmenter fortement

Pois protéagineux stable

Maïs grain augmenter

En raison d’une logistique complexe et d’un manque d’opportunités de commercialisation, nous ne recommandons pas d’autres cultures telles la féverole, le lupin, etc. Culture d’oléagineux Colza selon recommand. FSPC HOLL sous contrat avec CC Maxi

Tournesol d’entente avec CC Maxi. Très bonne demande

dium et la septoriose sur l’épi. Un semis précoce est important, car un tallage plutôt faible la pénalise lors d’un semis tardif. La variété barbue Chaumont est relativement nouvelle et prometteuse en raison de son potentiel de rendement. Elle supporte par ailleurs bien un semis plus tardif. Ce blé alternatif n’est recommandé que pour les semis d’automne. La nouvelle variété Hanswin devient une option pour remplacer Forel, avec des rendements supérieurs et une meilleure résistance aux maladies. Depuis 35 ans, Arina figure sur la Liste recommandée des variétés et la demande se maintient. Elle reste une valeur sûre, presque une classe à part, avec ses rendements constants. En culture extenso, CH Combin, Hanswin et Simano sont des variétés intéressantes. Montalto, le nouveau blé suisse Les seules modifications sur la Liste recommandée des variétés de blé figurent en classe II, avec Montalto et Bernstein, deux variétés inscrites provisoirement. Montalto est une variété REVUE UFA · 9 2016

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Soja concentrer les cultures dans les régions traditionnelles

suisse de classe II à haut rendement, tout comme Ludwig. Elle affiche une très bonne résistance à la verse, une résistance moyenne à bonne contre les maladies ainsi qu’un poids à l’hectolitre moyen. Bernstein est nouvelle, plutôt tardive, avec un bon potentiel de rendement. Dans les essais analysés jusqu’ici, elle n’a pas convaincu sur tous les sites. La disponibilité en semences d’importation semble limitée. Ludwig reste la variété principale de la classe II. Les blés fourragers n’ont pas subi de modification sur la Liste recommandée. En ce qui concerne la variété Sailor, inscrite l’an dernier, la disponibilité en semences paraît assurée. Dans les essais de cette année, Papageno a convaincu sur de nombreux sites. Mais elle reste sensible aux rouilles jaune et brune. Mulan est moins sensible à ces maladies. Concernant les blés de printemps, Fiorina demeure en tête de liste. Altare semble prometteuse et pourraît remplacer CH Campala. La semence d’Altare reste limitée. En culture extenso, la demande en Digana risque d’être éle-

KWS Cassia est un gage de qualité et de rendement  Concernant les orges et suite à cette année particulière, les «anciennes» variétés KWS Cassia et KWS Meridian ont encore une fois fait leurs preuves. Elles pourraient ainsi être encore plus demandées à l’avenir. En culture intensive, elles affichent des rendements élevés et la qualité demandée, tant pour le poids à l’hectolitre que pour la teneur en protéines. Ces points doivent être pris en considération lors de la commercialisation, mais bien évidemment également pour la consommation en propre. La variété KWS Tonic est supérieure, sur le plan du rendement, aux deux variétés précédentes, mais sans atteindre le poids à l’hectolitre de KWS Cassia. Deux nouvelles inscriptions figurent sur la Liste recommandée depuis cette année: il s’agit des variétés à six rangs KWS Kosmos et de l’hybride SY Wootan. La disponibilité en KWS Kosmos est limitée. Le nouveau triticale Larossa  Les variétés de triticale n’ont pas changé par rapport à l’an dernier. Mais la disponibilité en semences de la nouvelle variété très précoce Larossa est désormais assurée. S’agissant du rendement, cette variété est très bien notée et dépasse Tarzan, Trialdo et Cosinus. Sa résistance aux maladies a également convaincu. Villars et Trado sont deux variétés alternatives de triticale affichant un potentiel de rendement moyen à bon. Villars se distingue aussi par son excellent poids à l’hectolitre. Tenir compte du marché  Malgré ce grand choix de variétés, il est essentiel de tenir compte des recommandations des acheteurs et des centres collecteurs/LANDI, afin d’assurer une production conforme aux besoins du marché. m

Auteur Mike Bauert, Céréales, oléagineux et matières premières (GOF), 8401 Winterthour www.ufarevue.ch

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BRÈVES PRODUCTION ANIMALE

Nouvelle campagne

Eleveurs récompensés

La communication en faveur de la viande suisse sera réorientée à partir d’octobre, parce que les attentes des consommateurs suisses ont changé. «Le consommateur est aujourd’hui nettement plus critique qu’avant et attend davantage d’informations transparentes. C’est la raison pour laquelle Viande Suisse mise sur une stratégie visant à se profiler sur le marché suisse en se démarquant de la concurrence étrangère», déclare le communiqué de presse de Proviande.

Cette année, Swisscow s’est déroulée le dimanche 21 août sur le site de la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres d’Estavayer-le-Lac, à l’aérodrome militaire de Payerne. Environ 700 personnes avaient fait le déplacement pour entendre notamment le président et le directeur de la fédération d’élevage Swissherdbook, Markus Gerber et Matthias Schelling, féliciter les éleveurs de leur réussite à l’étable et leur remettre leurs distinctions. Comme en 2015, des distinctions ont été remises pour la très bonne gestion de l’exploitation, les excellentes performances des ­meilleures vaches et des évalua-

tions de très haut niveau en matière de morphologie. Pour la première fois, la manifestation a également récompensé les vaches ayant atteint une performance de vie de 150 000 kg, ainsi que les vaches de Swissherdbook ayant pris part à la confrontation européenne de Colmar (F). Après la remise des distinctions, les participants ont été emmenés sur le site de la fête de lutte, ont pu visiter le pavillon des prix et ont assisté à la présentation des prix vivants. Les distinctions suivantes ont été décernées: • 8 peintures sur pierre pour des performances de vie supérieures à 150 000 kg

Des robots au lieu de bergers En Australie, les surfaces sont immenses et les fermes gigantesques, ce qui complique particulièrement la surveillance du bétail. Ainsi, la ferme Jack Down, dans le Territoire du Nord, s’étend sur plus de 4000 kilomètres carrés. Les animaux de telles fermes ne sont visités que sporadiquement, parfois une ou deux fois par an seulement. Ce qui signifie que souvent, des sujets tombent malades ou ont des problèmes sans que personne ne s’en aperçoive. Une équipe australienne de recherche réunie autour de Salah Sukkarieh est donc en train de mettre au point un robot qui sera chargé de surveiller les animaux. Ce

«farmbot», puisque tel est son nom, va être engagé sur le terrain pour un essai de deux ans. Il est censé détecter les animaux malades et contrôler s’il y a de l’herbe en suffisance. Les animaux malades ou blessés sont reconnus par des détecteurs de chaleur ou de mouvement et signalés à l’éleveur. Par ailleurs, le robot scanne le sol et reconnaît la couleur, la structure et la forme des plantes, afin d’évaluer la qualité de la prairie. Durant la période d’essai, le robot subira encore des modifications afin qu’il reconnaisse encore plus rapidement quand un animal n’est pas en bonne santé et puisse parcourir sans problème des terrains accidentés (arbres, marais, collines, etc.).

Les partisans d’une alimentation sans viande ou même végane se font de plus en plus entendre et le tourisme d’achats dans les pays étrangers voisins est en constante augmentation. Pour cette raison, après une vaste procédure d’évaluation, le slogan «Tout le reste n’est que garniture» utilisé jusqu’ici sera remplacé par le nouveau slogan «Viande Suisse. La différence est là.» La nouvelle campagne commencera en octobre avec des spots télévisés et des annonces, «pour que Monsieur et Madame Suisse connaissent la valeur de la viande suisse (et donc également les raisons du prix plus élevé) et décident en connaissance de cause d’acheter des produits carnés indigènes», indique encore Proviande dans son communiqué de presse.

Toujours actuel www.ufarevue.ch 54

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Erratum 7-8/2016 Dans le tableau «Reconnaître les facteurs de risque» accompagnant l’article «Eviter les vaches à kystes», à la page 74, une erreur s’est glissée dans la ligne «Carence en fibres brutes/acidose»: il fallait bien entendu lire qu’une teneur en matière grasse du lait inférieure à 3,6 % est un indice que la vache souffre d’acidose.

• 93 plaquettes pour bonne gestion d’exploitation • 181 médailles d’or pour performances individuelles • 53 médailles d’argent pour des vaches avec multiples EX 4E • 12 bons pour une séance de photo 4 générations EX ou plus / 4 générations 98 points ou plus • 16 montages avec des photos de Colmar pour les vaches de Swiss­ herdbook ayant participé à la confrontation européenne de Colmar

Moins d’antibiotiques en Allemagne Depuis que l’Allemagne a introduit le relevé obligatoire des utilisations d’antibiotiques dans l’élevage, les quantités ont été nettement réduites. En l’espace de quatre ans (2011: 1706 t), la quantité d’antibiotiques a été plus que divisée par deux (2015: 837 t). Le plus fort recul a été enregistré entre 2014 et 2015, puisqu’il a atteint 401 tonnes. Les antibiotiques les plus distribués restent la pénicilline et la tétracycline, suivies des antibiotiques polypeptidiques (colistine), des sulfonamides et des macrolides. Quelques substances actives ont toutefois connu une forte progression. Il s’agit de la fluorchinolone et de la céphalosporine de 3e génération, qui sont par ailleurs d’une grande importance en médecine humaine. La remise de fluorchinolone n’a cessé d’augmenter, avec une progression de 82 % depuis le premier relevé en 2011. Durant la même période, les remises de céphalosporine de la 3e génération ont connu une augmentation de 1,1 t ou 52 % (2,3 t en 2011 contre 3,2 t en 2015). 9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION ANIMALE

Sécurité dans un contexte difficile COOPÉRATION  La pression accrue sur la production agricole est une source d’insécurité. De ce fait, des partenaires fiables et professionnels, qui disposent d’une chaîne de production et de livraison sûre, sont un élément incontournable. Les produits à base de maïs de votre LANDI vous permettent d’optimiser vos coûts et de disposer de fourrages de qualité. Il est important de commander de bonne heure.

La plupart des stocks de maïs sont épuisés. On s’attend malgré tout et en partie à un bon approvisionnement en fourrage ainsi qu’à une demande en augmentation pour la campagne de maïs à venir. Dans certaines régions, les rendements prévus pour la betterave semblent être largement inférieurs à la normale. Culture du maïs  Les variétés pouvant être récoltées sous forme de maïs ensilage ou de maïs grains ont tendance à être de plus en plus utilisées. Suite à cela, la filière est fixée de plus en plus tardivement sur les produits disponibles sur le marché. La LANDI, qui connaît personnellement ses producteurs et partenaires, peut contribuer à ce que la production corres-

ponde à la demande. Le producteur de maïs est ainsi mieux assuré de bien pouvoir commercialiser sa récolte. Le détenteur d’animaux, quant à lui, pourra obtenir les fourrages dont il a besoin. Cela signifie que les réservations et les commandes devraient intervenir, idéalement, entre la fin août et la mi-septembre. A cette occasion, il est aussi possible d’optimiser la logistique grâce aux livraisons départ production, ce qui permet d’éviter de la manutention et des frais de stockage supplémentaires. Planifier la récolte  En Suisse, des partenaires fiables et professionnels sont des maillons incontournables d’une chaîne de production et de livraison sûre. L’entreprise Baltensperger Maschinenbetrieb à Brütten ZH (en

Tableau: Production Produits secs du maïs • Maïs plante entière granulé • Maïs plante entière granulé Bio-Suisse • Maïs plante entière granulé 6 mm (pour moutons et chèvres) • Granulés de maïs Oberkirch plus • Granulés de maïs Oberkirch plus 5 mm (pour moutons et chèvres) • Maïs-épi granulé • Corn Cob Mix (CCM granulé) Disponible tant qu’il y a du stock Vrac, Big Bag ou en sac papier de 40 kg

Produits humides du maïs • Ensilage de maïs plante entière • Ensilage de maïs plante entière Bio-Suisse • Ensilage de maïs plante entière, mélangé avec pulpe de betterave (50 %/50 %) • Ensilage de maïs-épi • Corn Cob Mix (ensilage CCM) • Ensilage de maïs grains humides Disponible tant qu’il y a du stock Les dimensions des emballages et les poids des balles d’ensilage sont différents selon le système de production.

L’entreprise Baltensperger Maschinenbetrieb dispose d’un parc persuasif et moderne.

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coopération avec la LANDI Zola SA) est un partenaire qui répond à ces critères. Elle assure une récolte parfaite, une logistique judicieuse et fournit des compléments adaptés à la pratique pour les exploitations d’ensilage, notamment des balles de malt-luzerne ou des balles de mélange avec de la pulpe de betterave, pour compléter l’assortiment standard. Grand choix  Selon le type, le moment de la récolte, le système de récolte et la conservation, les teneurs et les propriétés de digestion des produits à base de maïs diffèrent passablement. Aujourd’hui, les plans d’alimentation tiennent également compte, en plus des NEL et de la structure, de la vitesse de fermentation et de la part des différents fourrages dans la panse des ruminants. Alimentation  Un conseil en alimentation compétent avec un plan d’alimentation établi professionnellement est une garantie pour les producteurs, qui ont alors la certitude d’utiliser leurs propres fourrages de façon optimale et de trouver la complémentation idéale. Il est judicieux de consulter un spécialiste en affouragement du groupe fenaco-­LANDI. Le produit à base de maïs choisi doit en effet complémenter idéalement la ration distribuée sur l’exploitation. Efficacité  Les granulés de remplacement de fourrage UFA-Speciflor, UFA-Fibralor et UFA 280 Bio (pour les exploitations bio, 51 % de part de fourrage) sont une alternative intéressante pour les exploitations qui n’ont pas assez de fourrage. m

Jürg Burren

Monika Grossen­ bacherGermann

Thomas Bruderer

Auteurs Jürg Burren, Responsable du secteur fourrages, fenaco fourrages, 3001 Berne, Monika Grossenbacher, commerce produits du maïs, fenaco fourrages, 3001 Berne, Thomas Bruderer, Responsable centre de compétence, fenaco fourrages Suisse Orientale, 8587 Oberaach Infoline gratuite 0800 808 850 www.fourrages.ch, www.landi.ch Commandes et informations supplémentaires: Auprès de l’équipe Agro de votre LANDI. www.ufarevue.ch

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PRODUCTION ANIMALE

La maladie de Mortellaro progresse MALADIE INFECTIEUSE Maladie de Mortellaro ou dermatite digitée, la maladie infectieuse des onglons la plus répandue en Suisse porte plusieurs noms. Cette maladie bactérienne continue à progresser dans notre pays et engendre des coûts élevés pour les exploitations agricoles.

Hansueli Rüegsegger

Ignaz Hutter

Le troupeau doit être contrôlé régulièrement pour apprécier l’évolution de la situation.

Une étude réalisée en 2011 par la Clinique pour ruminants de Berne est arrivée à la conclusion que la maladie de Mortellaro touchait 73 % des troupeaux de vaches laitières suisses et 29 % des vaches. Outre les douleurs affectant les vaches concernées, cette maladie engendre également des coûts élevés. Selon une étude autrichienne, une vache souffrant d’une boiterie engendre un coût de 500 francs. Les coûts de traitement «visibles» ne sont toutefois qu’un élément du problème. Les facteurs cachés tels la charge en travail, les pertes de production laitière pouvant atteindre plusieurs litres par jour, une fertilité dégradée et, M4: lésion latente.

finalement, un taux d’élimination plus élevé sont autant de facteurs de coût supplémentaires. En additionnant tous ces coûts sur l’ensemble des animaux touchés par cette maladie en Suisse, on arrive à un montant qui s’élève à plus de 10 millions de francs. Développement Pour que la maladie de Mortellaro puisse se développer, les conditions suivantes doivent être réunies: humidité, mauvais état des tissus de la peau et manque d’oxygène. Dans ces conditions, les tréponèmes, les bactéries à l’origine de la dermatite digitée, disposent de conditions idéales pour se multiplier. Plus l’état des tissus cutanés est bon, plus l’effet barrière contre les bactéries est efficace. La plupart du temps, ce sont les onglons des

pattes arrières qui sont affectés par la maladie de Mortellaro. Les bactéries à l’origine de cette maladie ont néanmoins également été retrouvées sur les onglons des pattes antérieures, dans des blessures ouvertes des articulations du jarret ou sur des blessures des trayons. Une fois ces bactéries présentes à l’étable, il est très difficile de les éradiquer totalement, car on les trouve partout, et notamment sur les onglons de l’ensemble du troupeau, dans le fumier, dans les logettes, etc. Toutes les vaches présentes à l’étable peuvent être attaquées par ces bactéries, raison pour laquelle les mesures préventives revêtent une importance centrale pour réduire le risque de contamination. Bactéries actives et passives La forme la plus connue de la maladie de Mortellaro est la forme active, également appelée M2 (tableau 2). Lorsque la lésion active est traitée avec succès, la blessure guérit rapidement et se mue en ce que l’on appelle une forme inactive (M4). Les tréponèmes sont en fait toujours présents à la surface de la peau, mais se trouvent en «phase de repos». Le problème réside alors dans le fait que les tréponèmes redeviennent actifs lorsqu’ils trouvent des conditions qui leur conviennent, par exemple en

M2: lésion active. 56

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PRODUCTION ANIMALE présence d’une blessure cutanée, si aucune mesure préventive n’est prise. Cela signifie qu’il faut soigner les lésions actives tout en adoptant des mesures préventives pour empêcher que la maladie apparaisse à nouveau. Renforcer le système immunitaire En production laitière, les jalons du succès se posent dès la phase d’élevage. Meilleur est l’état du système immunitaire et meilleure est la protection contre les maladies telles la Mortellaro. Les carences en minéraux et en substances actives peuvent fortement affecter le système immunitaire. Plusieurs études réalisées aux USA ont démontré que chez les animaux disposant d’un système immunitaire en bonne santé et en présence d’une gestion appropriée, la maladie de Mortellaro ne survenait pas, malgré l’introduction active des agents pathogènes qui en sont à l’origine. Le contact entre l’animal et les agents responsables de la Mortellaro intervenant souvent dès la phase d’élevage, il est important d’accorder beaucoup d’attention à la défense immunitaire. Les mesures à prendre à cet effet ne commencent pas seulement à la naissance du veau: l’affouragement de la mère pendant la phase de tarissement joue lui aussi un rôle déterminant. Les vaches gestantes affouragées de manière adéquate donnent naissance à des veaux en meilleure santé. Il s’agit ensuite de mettre correctement en œuvre la programmation métabolique chez le veau nouveau-né, sachant que le temps perdu au cours des premiers jours et des premières semaines ne pourra plus être rattrapé. L’apport en colostrum, en fer ainsi qu’une concentration élevée en nutriments n’ont pas seulement un impact essentiel sur la croissance, mais jouent également un rôle déterminant pour le développement de l’intestin. Ce dernier revêt une importance primordiale pour la défense immunitaire. Expériences réalisées en Suisse  Suite à la forte propagation de la maladie de Mortellaro en Suisse et aux coûts élevés qui découlent de cette maladie, UFA s’est intéressée de plus près à cette thématique, afin de trouver REVUE UFA · 9 2016

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des solutions qui puissent être mises en œuvre dans les exploitations suisses. En collaboration avec Zinpro, de nombreuses exploitations laitières et d’élevage de remonte ont été visitées et analysées de manière plus approfondie en ce qui concerne la maladie de Mortellaro. Dans les exploitations laitières suisses, dans certains troupeaux, 80 % des animaux sont affectés par la maladie de Mortellaro (M2 et M4). Les agriculteurs concernés ne sont souvent pas conscients du niveau de contamination de leur troupeau: ils se focalisent en effet sur les lésions actives douloureuses pour la vache et ne tiennent pas compte des animaux M4 latents. La plupart des exploitations ne prenaient pas de mesures préventives pour éviter que l’infection se déclenche à nouveau. Les exploitations visitées n’utilisaient par exemple pas de pédiluve ou du moins pas de manière appropriée. Concept global  Pour réduire la pression liée à la maladie de Mortellaro, il faut comprendre le cycle de la maladie et adopter un concept global. Il s’agit d’appliquer une stratégie de prévention et de contrôle axée sur les facteurs de risque et qui englobe dans la même mesure le jeune bétail, les vaches en lactation et les vaches taries. Dans le cas de la maladie de Mortellaro, il est nettement plus utile d’agir que de réagir. A cet effet, cinq mesures sont incontournables. • Hygiène  Le degré de souillure des couloirs de promenade, des logettes et des vaches a un impact direct sur la propagation de la maladie de Mortellaro. Le fumier est un énorme réservoir pour les agents pathogènes de la Mortellaro. Plus l’hygiène d’étable est mauvaise et plus le degré d’infection est élevé. Les racleurs doivent circuler plusieurs fois par jour (au moins quatre fois). Il faut également s’assurer que les racleurs évacuent la totalité des déjections. • Soins aux onglons  Des soins aux onglons réguliers produisent un impact décisif sur la propagation de la maladie de Mortellaro. Documenter de manière détaillée les dégâts et les maladies constatés permet de conserver un bon aperçu du déve-

Oligo-éléments: une aide bienvenue Le zinc, le manganèse et le cuivre jouent un rôle essentiel pour assurer une bonne santé des onglons. Dans les exploitations rencontrant des problèmes liés à la maladie de Mortellaro, nous recommandons d’utiliser des sels minéraux Availa plus, qui contiennent des oligo-éléments appropriés. Deux nouveaux produits sont disponibles dans cette gamme. Il s’agit d’UFA 291 Immunity pour les phases d’élevage et de tarissement et de MINEX 977 Immunity pour les vaches en lactation, dans le but de favoriser la santé des onglons et de contribuer au processus de guérison. Dans les exploitations affectées par des problèmes d’onglons, il est important de distribuer ces oligo-éléments pendant 365 jours par année, donc également pendant la phase de tarissement.

Tableau 1: Recommandations d’utilisation Phase Elevage jusqu’au 5e mois de gestation Elevage dès le 5e mois de gestation UFA 291 (au cas où les génisses sont déjà affectées par la Mortellaro, utiliser UFA 291 plus tôt) Phase de tarissement Vaches en lactation

Minéral UFA UFA 292 UFA 291 Immunity

UFA 291 Immunity Minex 977 Immunity

Tableau 2: Evolution de la maladie et différents stades Stade

Déroulement

M0: Onglon sain

Tissus des onglons normaux Selon le degré d’infection Pas de signes et les facteurs de risque, la maladie survient

M1: Aspect précoce

Petites lésions

Se mue en une lésion aiguë ou chronique

< 2 cm de diamètre

En présence de faibles facteurs de risque et chez les animaux résistants (type 1), pas de déclenchement

M2: Lésion aiguë

Lésion douloureuse aiguë

Début de guérison en cas de traitement effectif

> 2 cm de diamètre

Peut changer entre M2, M4 et M4.1

Le long du bourrelet coronaire, à la limite tissu/ corne, autour des ergots et dans la seime de la corne M3: Guérison

M4: Excroissances

M4.1: Réapparition chronique

En l’espace de quelques jous après le traitement

Idéalement guérison complète (type 2)

La surface de la lésion devient dure et croûteuse

Le type 3 peut se muer en type M4

Peau cornée

Peut guérir ou réapparaître de manière chronique

Excroissance fibreuse et rugueuse

Réservoir de bactéries ancré en profondeur dans la peau cornée

L’excroissance se mue en une lésion M2 aiguë

Peut disparaître ou réapparaître, réservoir de bactéries en profondeur dans la peau cornée

loppement et de la propagation des maladies. Les jeunes vaches en première et seconde lactation sont plus sujettes à la maladie de Mortellaro que les autres. Des soins et des 57

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PRODUCTION ANIMALE

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Mise en œuvre ciblée du concept Nous accompagnons depuis une année l’exploitation de Daniel Frei, dans le but de réduire la pression liée à la maladie de Mortellaro. Plusieurs mesures ont permis d’enregistrer des succès dans ce domaine.

contrôles réguliers sont donc primordiaux. • Pédiluve Le pédiluve est une mesure efficace pour prévenir une propagation au niveau du troupeau. Les lésions actives M2 ne peuvent toutefois pas être guéries à l’aide d’un pédiluve. Ce dernier empêche néanmoins le développement des stades M1 et M4.1 de la maladie. En ce qui concerne les pédiluves, les critères principaux sont les dimensions et la fréquence d’utilisation. La longueur du pédiluve doit être de 3 m au minimum, pour que chaque onglon soit plongé au moins deux fois dans la solution. • Traiter les lésions actives Les M2, soit les lésions actives, doivent être traitées immédiatement. Plus on attend longtemps et plus elles deviennent importantes. Les mesures de lutte sont alors d’autant plus complexes. Lorsque la charge de travail devient trop importante, il convient de se faire aider par un ongleur. Les lésions soignées doivent

être contrôlées à nouveau deux semaines après. Il existe plusieurs méthodes de traitement. Les praticiens utilisent souvent un spray antibiotique. • Affouragement Un affouragement axé sur les besoins de la panse selon UFA W-FOS est un élément incontournable pour une bonne santé des onglons. Un approvisionnement en minéraux et en substances actives adapté aux besoins et au niveau de production laitière joue également un rôle essentiel dans la perspective d’une bonne santé des onglons. Un sous-approvisionnement en oligo-éléments et en minéraux peut contribuer à réduire fortement la défense immunitaire. Les oligo-éléments tels le zinc, le manganèse et le cuivre produisent un impact décisif sur le système immunitaire et la santé des onglons. C’est la raison pour laquelle UFA a développé deux nouveaux sels minéraux (UFA 291 Immunity et MINEX 977 Immunity). Ils renforcent le système immunitaire

du jeune bétail et des vaches. La maladie de Mortellaro guérit alors plus rapidement et la peau a un meilleur effet protecteur, comme de nombreuses études l’ont démontré. Conseil Maintenir la maladie de Mortellaro sous contrôle implique d’adopter plusieurs mesures. Si vous souhaitez réduire le risque de Mortellaro sur votre exploitation et obtenir de plus amples informations au sujet du concept global d’UFA, veuillez vous adresser à votre spécialiste bétail laitier UFA. Il vous présentera plusieurs mesures vous permettant d’éviter la maladie de Mortellaro.

Auteurs Hansueli Rüegsegger, responsable Bétail laitier, 3360 Herzogenbuchsee Ignaz Hutter, chef de ressort Bétail laitier, 9501 Wil, www.ufa.ch www.ufarevue.ch

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amelle m a l e d n P ro t e c t i o t i b i o t i q u e s sans an Fonctionne comme un tarisseur, mais sans antibiotiques Avec cet obturateur de trayon, protégez de manière cohérente les vaches aux mamelles saines Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire

Orbeseal® ad us. vet., Suspension sous forme d’applicateurs, Composition: Bismuthi subnitras Aluminii Di-/Tristearas, Silica Colloidalis Anhydrica Indications: Pour la prévention et la diminution des nouvelles mammites pendant la période de tarissement chez les vaches sans mammite bactérienne. Chez les vaches avec mammite subclinique avérée, Orbeseal® peut être utilisé pour la diminution des mammites, sous surveillance par un vétérinaire et en association avec une préparation antibiotique de protection mammaire (par ex. Orbenin® Extra Dry Cow). Posologie/Mode d’emploi: Administrer le contenu d’un applicateur dans chaque quartier immédiatement après la dernière traite et après avoir soigneusement désinfecter le trayon. Contre-indications: Ne pas administrer pendant la période de lactation. Ne pas utiliser seul chez les vaches avec une mammite subclinique avérée ou aiguë lors de la période de tarissement. Effets indésirables: Aucunes connues. Interactions: Ne pas utiliser en association avec d’autres préparations intramammaires (à part les antibiotiques de protection mammaire). Délais d’attente: Tissus comestibles et lait*: aucun; *Conformément au OHyPL art. 10, parag. 1 let. g, la mise sur le marché du lait pendant les 8 premiers jours p.p (après le vêlage) est interdite. Lors de l’utilisation en association avec un antibiotique de protection mammaire, le délai d’interruption de l’antibiotique doit être respecté. Titulaire de l’autorisation: Zoetis Schweiz GmbH, Zurich. Swissmedic 56’745 (C). Veuillez lire la notice d’emballage. 2007_07_05.

Zoetis Schweiz GmbH | Schärenmoosstrasse 99 | 8052 Zürich

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UFA-ACTUEL

OFFRES SPÉCIALES ACTION

Aliments UFA vaches laitières Assortiment principal Rabais Fr. 3.–/100 kg jusqu’au 24.09.2016 ACTION

Laits en poudre UFA • Compléments au lait entier • Compléments aux coproduits laitiers • Laits d’élevage • Lait pour agneaux Rabais Fr. 10.–/100 kg, plus rabais Fr. 25.– par palette d’origine jusqu’au 24.09.2016 ACTION

Composés minéraux Minex/UFA Gratuits: 1 combinaison de pluie par 200 kg Gratuits: 1 combinaison de pluie et 1 sac de 25 kg d’UFA-Rumilac par 600 kg (exploitations bio: 25 kg d’UFA 989 Natur Extra) jusqu’au 26.11.2016 ACTION

UFA top-fit Concentré de substances actives pour veaux Rabais 10 % jusqu’au 24.09.2016 ALIMENT DU MOIS

UFA-Ketonex Protection contre la cétose Rabais 10 %

Grandes actions d’automne L’automne sera chaud chez UFA qui lancera de nombreuses actions. Profitez de nos différentes offres: • Malgré la hausse des prix du soja, vous bénéficierez d’un rabais de Fr. 3.–/100 kg, sur tout l’assortiment principal VL, jusqu’au 24.09.16 • A l’achat de 200 kg de composés minéraux Minex ou UFA, vous recevrez une superbe combinaison de pluie; à l’achat de 600 kg, vous recevrez la

combinaison de pluie et un sac de 25 kg d’UFA-Rumilac (pour les exploitations bio: 25 kg d’UFA 989 Natur Extra). • Les engraisseurs de veaux et les éleveurs en auront également pour leur argent puisqu’ils pourront économiser Fr. 10.– /100 kg de lait en poudre UFA, jusqu’au 24.09.16. A l’achat de pa lettes entières de lait en poudre UFA, vous bénéficierez aussi d’un rabais de Fr. 25.– par palette d’origine.

L’art d’affourager les animaux à hautes productions Conçu comme un complément à l’aliment de production habituel, UFA-Ketonex a été expressément développé pour réduire le risque de cétose chez les parturientes. Ses granulés contenant du propylène glycol et de la niacine fournissent rapidement du glucose et, ce faisant, renforcent l’apport énergétique après le vêlage. Cet aliment diététique complémen-

taire diminue le risque d’apparition d’une cétose (protection du foie). Grâce à UFA-Ketonex, l’abreuvement forcé – tout aussi stressant pour les gens que pour les animaux – n’est plus nécessaire. UFA-Ketonex Extra contient, en plus, du bêtacarotène, de la biotine, des oligoéléments (en partie sous forme de liaisons organiques) et des vitamines A, D3 et E.

Utilisation Distribuer à titre préventif une semaine avant le vêlage jusqu’à 30 jours après le vêlage, à raison de 500 g par vache et par jour. En cas de cétose aigüe, augmenter à 1 kg par jour au maximum (pendant cinq jours au maximum). UFA-Ketonex (Extra), Rabais 10 %, jusqu’au 01.10.16

jusqu’au 01.10.2016 ACTION

Aliments UFA moutons et chèvres Rabais Fr. 3.–/100 kg jusqu’au 24.09.2016

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EN ROUTE AVEC …

… Martin Giger, spécialiste UFA bovins laitiers

Nourrir chaque vache selon ses besoins Depuis un peu plus d’un an et demi, Martin Giger conseille des producteurs de lait de la région orientale du lac de Zurich. Avant d’entrer au Service technique UFA, cet agriculteur de formation gérait aussi, à titre accessoire, une exploitation de production laitière. Martin Giger s’intéresse non seulement aux vaches mais encore aux volailles. Raison pour laquelle il a également suivi une formation qualifiante dans cette branche, à Aviforum. Les détenteurs de vaches laitières conseillés avec compétence par Martin Giger profitent bien de sa solide expérience et de son tempérament calme: ils progressent régulièrement. Markus et Daniela Waldvogel, producteurs de lait à Hinwil (ZH) viennent d’entreprendre d’importants changements. Depuis l’an dernier, leurs quarante vaches Red Holstein et Holstein occupent une nouvelle étable de stabulation. Elles sont traites par un robot DeLaval, leur circulation est guidée. Markus a volontairement choisi le système «MilkFirst»: «Avec le robot de traite, nous sommes devenus beaucoup plus flexibles. Je ne dois jamais chasser une vache pour l’amener au robot. Ce système allège considérablement le

travail. Les vaches doivent d’abord se faire traire avant de pouvoir se «mettre à table»». S’il n’est pas encore temps de traire, elles peuvent quitter immédiatement le robot. Même au centre de l’étable, le dispositif reconnaît les vaches qui peuvent aller dans l’aire d’affouragement. Celles qui n’y ont pas droit trouvent porte close. Le troupeau arrive en moyenne à 2.8 traites par jour. Augmentation de la production Depuis le déménagement, la production laitière a augmenté de 1000 à 1500 kg pour s’établir à environ 10 000 kg; les numérations cellulaires se sont aussi améliorées: «Depuis le déménagement, les cellules sont constamment au-dessous de 100 000/ml», précise l’exploitant. Walter Waldvogel, 1

père de Markus, qui travaille encore sur l’exploitation, actionne facilement le robot et trouve très intéressant de travailler avec cet appareil haute technologie. Affouragement adapté Pour que les vaches puissent atteindre de telles performances, leur affouragement doit naturellement être à la hauteur. La ration de fourrage de base préparée au char mélangeur, se compose de 10 % de foin/regain, 45 % d’ensilage d’herbe et 35 % d’ensilage de maïs. Actuellement, on donne aussi quelque 500 g de concentré protéique UFA 157 et de composé minéral par vache et par jour, mélangés à la ration de base. L’exploitant tient beaucoup à ce que le fourrage de base soit d’excellente

Exploitation De g. à dr.: Walter et Rosmarie Waldvogel, Markus et Daniela Waldvogel et leurs enfants, Kilian (3) et Larissa (5) Surface utile: 38 ha SAU Cultures: 7 ha maïs, 4 ha céréales fourragères, herbages Animaux: 40 vaches laitières, 35 têtes de jeune bétail, 10 – 20 veaux à l’engrais Main-d’œuvre: Le chef d’exploitation, Markus Waldvogel, et son père, Walter Waldvogel.

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Martin Giger, Schänis Etat civil

célibataire

Date de naissance

16.02.1964

Formation

agriculteur CFC

Hobbys

randonnée, lecture

Devise

Etre correct et fiable et optimiser les exploitations de manière à les rendre efficaces.

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qualité. Les ensilages d’herbe et de maïs sont stockés dans des silos couloirs. Après le prélèvement à l’aide d’une désileuse en bloc, la matière résiduelle ­déposée au sol est immédiatement enlevée et la surface coupée soigneusement recouverte. Des échantillons sont prélevés et analysés au moins une fois par an. La ration du char mélangeur est calculée en fonction de ces données et ­selon le concept UFA W-FOS. On la complète avec du concentré protéique UFA 249 et de l’aliment de production UFA 242. Ces deux aliments granulés sont distribués au robot de traite, le très savoureux UFA 249 servant d’appât. En phase du démarrage, on donne aussi de l’UFA top-form DAC et ­du ­propylène glycol, pour bien couvrir ­les besoins énergétiques élevés pendant cette période sensible. Les vaches passent leurs matinées au pâturage, du printemps à l’automne. Martin Giger analyse chaque mois les données de

contrôles de sa production laitière, avec l’UFA Herd Support (UHS). Ensuite, ­il calcule la ration de concentré nécessaire pour chacune de ses vaches. Il ­a également accès aux taux du lait, aux numérations cellulaires et aux données de fécondité qui sont ensuite ­discutées avec son conseiller. «Ces données me permettent d’ajuster les courbes de concentré au robot de traite et de ­donner à chaque animal exactement la quantité de concentré dont il a besoin», explique Markus Waldvogel à propos de l’utilité de l’analyse UHS. Nouvelle construction bien pensée  Un autre point important­ est le mode de détention car il influence aussi la production laitière. Lors de la construction de la nouvelle étable, on a veillé au confort des animaux: les boxes sont équipés d’un épais matelas chaux-paille, les allées sont très larges, la qualité de l’air est optimale grâce au front ouvert et les vaches ont suffisam-

ment de place dans l’aire d’affouragement. Malgré l’importance accordée à l’aspect confort, les coûts ont été réduits ­le plus possible. «Nous avons ­demandé de nombreuses offres et réussi à négocier certaines choses», dit l’exploitant avec un sourire. «L’étable a été construite pour 60 vaches, nous en avions près ­de 25 lors du déménagement. Nous en avons acheté au début, maintenant nous développons notre troupeau à l’aide de notre propre élevage. L’achat d’animaux d’autres exploitations n’entre pas en ligne de compte en ce moment où le prix du lait est extrêmement bas. Et ainsi je sais ce que j’ai à l’étable», conclut Markus Waldvogel. L’exploitant essaie d’habituer ses veaux le plus tôt possible au fourrage grossier, même s’il les allaite relativement longtemps et leur donne très vite de l’UFA 116. Les génisses sont estivées une fois. Markus Waldvogel vise un âge de 24 mois au premier vêlage, âge ­généralement atteint. m UFA top-form en phase de démarrage  Pour que ses vaches très productives puissent couvrir leurs importants besoins énergétiques en phase de démarrage, Markus Waldvogel mise sur la bombe énergétique UFA top-form. En phase de démarrage, l’ingestion alimentaire est basse et les besoins énergétiques élevés. Le risque d’apparition d’une cétose augmente. L’aliment haute énergie UFA top-form a un potentiel de production laitière de plus de quatre kilos de lait par kilo d’aliment; il réduit donc le déficit énergétique des vaches dont la lactation commence.

1 · La nouvelle stabulation a été édifiée l’année dernière. 2 · Lors de la construction de la stabulation, une grande importance a été accordée au confort des animaux. 3 · En moyenne, les vaches sont traites 2,8 fois par jour. 4 · La ration mélangée distribuée se compose d’ensilage d’herbe (45 %), d’ensilage de maïs (35 %), de fourrage sec (10 %) et d’UFA 157 (500 g/animal/jour).

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UFA W-FOS – FOCUS SUR LA PANSE

«UFA 140 – La meilleure préparation!»

À LIRE Problèmes coccidies? UFA top-punch contient un additif phytogène, qui inhibe la prolifération incontrôlée des coccidies. Un mélange savoureux d’huiles essentielles ajoutées à cette spécialité, stimule le réflexe de succion et libère les voies respiratoires des veaux. Sa teneur en fer a été relevée à 1250 mg/kg.

UFA 140 – Bien préparées pour la prochaine lactation Une lactation réussie commence déjà à la fin de la lactation précédente – ou au plus tard au début de la phase de tarissement. Pendant cette période, les vaches doivent être bien nourries, de telle sorte qu’elles puissent reconstituer leurs réserves et résister aux maladies métaboliques (cétose, fièvre de lait). Les vaches taries ne peuvent pas se contenter de foin séché au sol; une complé-

mentation appropriée est indispensable. UFA 140 possède les propriétés d’un composé minéral et d’un aliment de production. Le ß-carotène ajouté est aussi bénéfique à plus d’un titre. Il favorise la régénération de la mamelle et l’expulsion de l’arrière-faix, il améliore la qualité du colostrum et réduit la fréquence des avortements précoces et des kystes ovariens.

Pour développer un effet optimal, UFA top-punch doit être distribué durant au moins quatre semaines avec la buvée.

On utilise l’aliment de tarissement jusqu’à deux semaines avant le vêlage (1 kg par vache et par jour); ensuite, on augmente progressivement la ration à 2 kg par vache et par jour. Après le vêlage, il faut passer à un aliment de démarrage – Votre spécialiste UFA bovins laitiers vous conseillera volontiers et établira un conc ept de tarissement formulé pour votre exploitation.

ANIMAUX D’AGRÉMENT

Nouveau: UFA 852 Müeslimix «Rabbit» L’aliment UFA 852 Müeslimix Rabbit est un aliment complet particulièrement bien structuré. Il se compose notamment de luzerne hachée, de différents flocons (orge, maïs, pois, carottes) et de granulés contenant tous les

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nutriments importants ainsi que des baies de genièvre et des graines de fenouil. Cette combinaison d’ingrédients sélectionnés fait du Müeslimix Rabbit UFA 852 un aliment naturel, parfaitement adapté à l’espèce. La luzerne ha-

chée – qui peut aussi remplacer le foin – donne à l’aliment une structure nécessaire bienvenue: les animaux passent beaucoup de temps à manger. Les baies de genièvre sont connues pour leurs propriétés digestives; elles donnent à l’aliment son appétibilité exceptionnelle. Les flocons de carotte et les graines de fenouil au parfum apéritif, stimulent l’appétence. En outre, le fenouil renforce la résistance des lapins et stimule la production laitière des lapines. L’aliment UFA 852 Müeslimix Rabbit est en vente dès à présent dans votre LANDI régionale.

Aliment d’élevage avec nouvel additif L’aliment d’élevage UFA 763 ProRumin contient un additif qui stimule la santé des poumons chez les chevraux et les agneaux. Les teneurs élevées en vitamines, l’effet tampon, les levures vivantes et l’appétibilité de l’aliment sont quelques-uns des avantages de la nouvelle recette. UFA 763 contient désormais 170 g de protéine brute, 110 g PAIE, 118 g PAIN, 7.0 MJ NEL et 7.8 MJ NEV par kilogramme. Le nouveau Cake Bloc Ovina Herbaplus s’est très bien imposé. L’additif d’origine végétale «Herbaplus» contenu dans cette pierre à lécher stimule la résistance des petits ruminants contre les parasites, spécialement les vers. Les aliments UFA pour moutons et chèvres sont actuellement disponibles avec un rabais de Fr. 3.–/ 100 kg. Profitez, jusqu’au 24.09.2016, de notre action!

Conseillers UFA 3052 Zollikofen 058 434 10 00 1070 Puidoux 058 434 09 00 6210 Sursee 058 434 12 00 9501 Wil 058 434 13 00 ufa.ch 9 2016 · REVUE UFA

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Bons résultats pour l’engraissement PEU DE PROBLÈMES  L’engraissement de veaux est un pilier d’activité important pour la communauté d’exploitation Girardin et Mischler. Les veaux bénéficient de beaucoup de place à l’étable et d’une aire de sortie en plein air. L’observation intensive des animaux, les bonnes conditions d’élevage et le régime de buvée optimal permettent de réduire le recours aux antibiotiques.

Werner Mischler et Claude Girardin se sont regroupés en communauté d’exploitation en 1998. Depuis lors, ils exploitent 80 hectares de surface agricole utile. Outre 35 à 40 vaches de race Montbéliarde, les associés élèvent également leur propre remonte et engraissent chaque année 50 – 60 veaux de boucherie ainsi que 20 Weide-Beef. Utiliser des veaux de qualité  W. Mischler et C. Girardin engrais­sent des veaux depuis plus de 10 ans. Deux tiers des veaux utilisés à cet effet sont achetés. Outre leurs propres veaux de race Montbéliarde, les associés achètent exclusivement des veaux d’engraissement. Les veaux sont nourris au lait entier (80 pourcent de la ration) et à la poudre de lait UFA 201. Lors de leur arrivée sur l’exploitation, les veaux re-

çoivent une ration atteignant au maximum dix litres par jour, pour éviter les diarrhées. Après cette phase d’acclimatation délicate, la buvée est distribuée à volonté. Le dispositif d’identification des colliers qui équipe les DAL permet aux chefs d’exploitation de contrôler en permanence la consommation des veaux. UFA top-start est par ailleurs utilisé à intervalles réguliers pour assurer l’approvisionnement en fer et renforcer la résistance des animaux. La buvée est complémentée avec du foin et des cubes de maïs (plante entière). Performances élevées  La longue collaboration entretenue avec Frédy Bessire, le spécialiste UFA pour les veaux d’engraissement, a permis d’optimiser le régime de buvée et de réaliser des performances très intéressantes. En moyenne, les veaux affichent

Frédy Bessire (à g.) et Werner Mischler (à dr.) s’entendent bien et sont parvenus à trouver ensemble le régime d’engraissement idéal pour l’exploitation.

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un poids mort de 137 kg jusqu’à l’âge de 140 jours. Les veaux d’engraissement de l’association Mischler-Girardin atteignent presque tous une couverture de graisse de classe 3, avec une taxation allant de C à H. Werner Mischler décrit la collaboration avec Frédy Bessire de la manière suivante: «En écoutant les conseils de Frédy, j’obtiens de bons résultats d’engraissement. Le service technique UFA fournit des prestations de haut niveau.» Pas de surpeuplement  Outre l’affouragement le mode de détention joue lui aussi un rôle déterminant. Les chefs d’exploitation veillent scrupuleusement à ce que les lots soient de taille raisonnable. Ainsi, chaque veau dispose de trois mètres carrés, ce qui est nettement supérieur aux exigences de la protection des animaux et du label TerraSuisse, au travers duquel les veaux sont commercialisés. La couche profonde est évacuée toutes les cinq à six semaines. «Il s’agit de la meilleure mesure prophylactique possible pour réduire la consommation d’antibiotiques» explique cet engraisseur de veaux chevronné. L’évacuation fréquente des fumiers permet de maintenir la charge en ammoniac à un faible niveau à l’étable. Les problèmes de pneumonies ne surviennent que de manière isolée. En constituant des petits lots, les chefs d’exploitation parviennent à bien surveiller leurs animaux et à réagir rapidement lorsque quelque chose ne va pas et qu’un veau est malade. Dans l’exploitation de Werner Mischler et Claude Girardin, l’engraissement fermier est un succès, à tous les niveaux. m

Auteure Frei Sandra, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee www.ufarevue.ch

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Nous élevons des vaches durables LONGÉVITÉ  Les vaches Brown Swiss de Christian et Hansjürg Lötscher se distinguent par une longévité et un niveau de performance hors du commun: cette année, cinq de leurs vaches ont atteint un niveau de production supérieur à 100 000 kg de lait.

Les frères Lötscher ont déjà élevé plus de 13 vaches affichant une production de vie supérieure à 100 000 kg. La production laitière moyenne du troupeau, qui avoisine 9200 kg, confirme que leurs vaches ne vivent pas seulement longtemps, mais qu’elles atteignent également des niveaux de lactation élevés. Des résultats supplémentaires concernant le niveau de performance et de fertilité sont mentionnés dans le tableau 1.

A partir de 1994, les Lötscher ont remporté régulièrement des prix lors de concours régionaux, cantonaux et nationaux. «Les expositions impliquent un énorme investissement en temps, ce qui nous a incités à y participer moins ces dernières années», explique Christian Lötscher, qui a officié en tant que juge d’exposition en Suisse et à l’étranger pendant 17 ans et qui a également travaillé dans le cadre de la description linéaire.

Exploitation de plaine et alpage L’exploitation de plaine des Lötscher est située à Fürstenau (GR), en zone de montagne 1. Elle s’étend sur près de 60 ha de surface agricole utile (SAU). A cela s’ajoute un alpage situé à 2000 m d’altitude. Toutes les vaches et génisses de l’exploitation sont estivées sur cet alpage. En été, Hansjürg Lötscher s’occupe des vaches et des génisses à l’alpage alors que son frère Christian reste sur l’exploitation de base avec son épouse. Chez les Lötscher, la saison de vêlage débute dès le mois d’août, moment à partir duquel les premières vaches redescendent de l’alpage. Il n’y a pas de vêlage au printemps et en été, l’affouragement sur l’alpage ne répondant pas au niveau de production élevé du troupeau.

Décisions d’élevage au petit-déjeuner  Les Lötscher ont trouvé en la race Brown Swiss la vache idéale pour leur exploitation. Les vaches qu’ils élèvent sur leur exploitation doivent pouvoir s’adapter à l’alpage, afficher une teneur en protéine de 3,5 % et atteindre une production laitière d’au moins 10 000 kg dès la quatrième lactation. Au petit-déjeuner, les frères Lötscher évoquent ensemble les taureaux qu’ils souhaitent utiliser. Les taureaux choisis doivent tous se distinguer par un niveau de production laitière élevé et par des bonnes teneurs en graisse et en protéine: «Ces caractéristiques ont un impact direct, que nous percevons tous les mois en recevant notre paie du lait», précise Christian Lötscher. Les critères morphologiques et les pedigrees des taureaux sont eux aussi pris en compte et adaptés individuellement en fonction de chaque animal.

Succès lors des concours  Avant de reprendre l’exploitation de leur père, en 1988, les frères Lötscher étaient déjà férus d’élevage: «Pendant notre apprentissage, nous pouvions décider avec quels taureaux nos vaches devaient être accouplées, notre père nous ayant toujours laissé beaucoup de liberté», précise Christian Lötscher. 64

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Tableau 1: Performances et fertilité dans l’exploi tation Lötscher état au 28.6.2016 Ø Performance de lactation 9455 kg Performance de vie 38 854 kg Performance par jour de vie 16.6 kg Graisse 4.29 % Protéine 3.53 % Index d’insémination 2.8 Age au premier vêlage 24 – 26 mois Temps de repos 64 jours Période de service 154 jours

une production de vie supérieure à 100 000 kg? Christian Lötscher répond malicieusement: «En n’envoyant pas de vaches à l’abattoir!» Il se ressaisit et explique plus sérieusement que le niveau de performance est influencé par de nombreux facteurs. Selon lui, bien que la génétique et l’extérieur jouent un

Quel est le secret?  Comment l’exploitation Lötscher parvient-elle à un niveau de production aussi élevé et comment réussit-elle à disposer, sur une année, de cinq vaches affichant 9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION ANIMALE Tableau 2: Performances des cinq vaches ayant atteint > 100 000 kg Animal Tonga Wega Windau Wonne Vanessa

Père Ace-ET Vido General Polo-ET Stardust-ET

Naissance 06.03.2002 29.07.2004 05.01.2005 15.10.2004 21.01.2004

rôle important, le mode de détention et le suivi des animaux revêtent une importance encore plus décisive. Etant donné le temps qu’elles passent à l’alpage, les vaches doivent être en bonne condition corporelle, en bonne santé et disposer d’aplombs solides. «Toutes les vaches au bénéfice d’une bonne longévité que j’ai eu l’occasion de voir lorsque j’effectuais des classements linéaires et quand j’officiais en tant juge d’exposition se distinguaient par un garrot bien placé et des épaules solides. Les petits défauts morphologiques ne posent généralement pas problème. Le squelette doit en revanche être bien structuré, pour que les vaches puissent produire pendant longtemps et vieillir», conclut Christian Lötscher. Les Lötscher attachent une grande importance à l’observation et au suivi des animaux. En plus de cela, ils

Performance de vie 107 642 kg 100 693 kg 104 991 kg 100 997 kg 103 465 kg

Teneurs en graisse 4.67 % 4.20 % 3.76 % 4.06 % 4.41 %

Teneurs en protéine 3.82 % 3.50 % 3.28 % 3.40 % 3.60 %

tiennent beaucoup au confort des vaches. Des ventilateurs favorisent une bonne qualité de l’air alors que les logettes abondamment paillées et les couloirs largement dimensionnés contribuent au bien-être du troupeau. Les frères Lötscher ont constaté que l’état de santé des animaux s’était amélioré depuis que l’étable entravée avait été transformée en stabulation, probablement parce que les vaches s’y déplacent davantage. Fourrage de base de haute qualité  L’affouragement des vaches revêt naturellement une grande importance. Les Lötscher accordent une grande attention à la qualité du fourrage de base. «L’affouragement commence déjà au pré», telle est leur devise. Ils attachent donc beaucoup d’importance à des peuplements végétaux équilibrés, à une période de fauche appropriée ainsi

qu’à un processus de récolte qui ménage et ne souille pas le fourrage. De l’automne au printemps, soit durant la période passée sur l’exploitation de plaine, la ration se compose de 20 % de fourrage sec, de 40 % d’ensilage d’herbe et de 40 % d’ensilage de maïs. Depuis quatre ans environ, l’affouragement s’effectue à l’aide d’une mélangeuse. Pendant la phase de démarrage, en automne, les vaches reçoivent en plus des pulpes de betteraves ainsi que l’aliment de démarrage UFA 163. La ration est en plus complémentée avec le mélange céréales UFA 145 et le concentré protéique UFA 149. Les veaux sont l’affaire du chef La phase d’élevage joue un rôle décisif pour que les veaux des Lötscher vêlent à 24 mois. Au cours de ses quatre premiers mois de vie, chaque veau reçoit environ 1000 litres de lait et l’aliment d’élevage floconné UFA 114 F jusqu’au cinquième mois. Un des deux chefs d’exploitation s’occupe systématiquement des veaux, qui sont nourris au seau. Chistian Lötscher précise que le temps passé à nourrir les veaux leur permet de détecter immédiatement si quelque chose ne va pas. Pour réduire au maximum le risque de vêlage difficile, toutes les génisses sont inséminées avec de la semence sexée. Les Lötscher préfèrent donner du temps aux primipares et n’exigent pas qu’elles réalisent tout de suite des performances élevées. m

En haut: Avec leurs vaches Brown Swiss, les frères Lötscher ont remporté de nombreux succès lors de diverses expositions. En bas: Hansjürg et Christian Lötscher avec leurs vaches à plus de 100 000 kg de lait: Tonga, Wonne, Windau, Wega-ET et Vanessa.

Auteure Sandra Frei, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee www.ufarevue.ch

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Amélioration de la valeur ajoutée LES SOUS-PRODUITS  Avec l’augmentation de la population mondiale, l’efficacité de la production alimentaire gagne en importance. La fabrication d’aliments composés est un moyen intelligent de valoriser les sous-produits de l’industrie alimentaire et de réduire ainsi la surface destinée à la production d’aliments fourragers. La technologie de l’expansion améliore l’homogénéité, la digestibilité et l’hygiène des sous-produits.

Lukas Grüter

Dans un contexte où l’on s’efforce d’optimiser les rendements de la production végétale, il est également primordial de valoriser entièrement la production issue des processus de récolte. Des matières premières d’excellente qualité  Pour la production de farine panifiable, d’huile de colza ou de sucre, les fabricants ont besoin de matières premières suisses d’excellente qualité. Les sous-produits qui en découlent, et qui sont en partie utilisés pour la fabrication d’aliments composés UFA, ne peuvent être qualifiés de «déchets», car ils constituent souvent des composants de qualité riches en nutriments. Leur utilisation dans la fabrication d’aliments pour animaux permet d’éviter que de précieux éléments nutritifs soient détruits et de fermer le cycle agricole (encadré). Elle accroît en outre le choix de matières premières dans la formulation des aliments composés et réduit la part de produits de qualité alimentaire. Les ruminants en particulier sont capables de valoriser des matières premières difficilement utilisables par l’être humain ou indigestibles pour lui. Les processus de pro-

Tableau: Les sous-produits suisses dans l’industrie des aliments composés Produit Quantité t Céréales panifiables 460 000 Blé dur 70 000 Graines de colza 80 000 Fèves de soja 4 500 Graines de tournesol 12 000 Avoine, orge, maïs 46 000 66

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Sous-produits Alim. composé CH t part env. % 100 000 (22 %) 7.1 23 000 (33 %) 1.6 46 500 (58 %) 3.3 3 600 (80 %) 0.3 6 100 (51 %) 0.4 18 400 (40 %) 1.3

duction sont néanmoins soumis à des directives d’hygiène et de qualité très strictes. L’objectif est avant tout d’éviter le gaspillage alimentaire et d’utiliser les surfaces disponibles en priorité pour la production d’aliments destinés aux êtres humains. Voici quelques exemples: • Les glumes qui résultent de la mouture des céréales fournissent des fibres et peuvent être utilisées pour toutes les espèces animales. Les farines fourragères et le son, aux teneurs élevées en matière azotée, sont également des sous-produits de la production de farine. Un mélange de qualité à base de ces produits est commercialisé sous forme de mélange de sous-produits de meunerie. • Dans la production d’huile, le processus d’extraction produit des tourteaux avec 1 à 3 % de graisse résiduelle. Le processus de pressage produit quant à lui des tourteaux dont la teneur en graisse résiduelle oscille entre 5 et 15 %, selon la méthode utilisée. L’utilisation de sous-produits oléagineux est parfois limitée en raison des substances antinutritives qu’ils contiennent (p. ex. l’essence de moutarde dans le colza). • La fabrication de sucre entraîne des résidus comme la pulpe de betterave (env. 50 %) et la mélasse. En transformant ces sous-produits, l’industrie des aliments composés endosse un rôle de grande importance. 15 % des matières premières utilisées (voir tableau) sont des sous-produits de denrées alimentaires suisses. Des exigences de qualité élevées UFA soumet tous les sous-produits à un

Défis pour la récolte 2016 En Suisse, la récolte des céréales 2016 est terminée et les travaux de transformation ont débuté. Les faibles poids à l’hectolitre et la forte contamination par les mycotoxines dans certaines régions posent d’importants défis à la production d’aliments composés. Les lots affichant un taux de mycotoxines trop élevé doivent être refusés pour éviter tout risque pour la santé animale. Grâce à des contrôles stricts, les usines d’aliments UFA sont en mesure de stocker séparément les lots de qualité différente et les utiliser ensuite en fonction des espèces animales concernées. En effet, il est essentiel que les porcelets et les truies reçoivent de l’orge et du blé de grande qualité. Grâce à l’optimisation ciblée des aliments composés, il est possible de transformer les céréales de tous les niveaux de qualité.

contrôle de qualité standard. On décèle ainsi immédiatement tout défaut et la marchandise défectueuse peut être renvoyée. On garantit ainsi que les aliments composés UFA répondent aux exigences de qualité les plus élevées. Il est alors possible d’atteindre sans difficulté les valeurs fourragères standardisées, qui servent de base constante pour une planification précise de l’affouragement. Outre la transformation des sous-produits issus de la fabrication de denrées alimentaires, l’industrie des aliments composés constitue aussi un canal de valorisation pour les céréales panifiables qui ne satisfont pas aux exigences des boulangers, telles les céréales au temps de chute faible ou le grain germé sur pied. Certains secteurs n’utilisent par ail9 2016 · UFA-REVUE

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PRODUCTION ANIMALE leurs pas tous les composants des matières premières. Le lait en est l’exemple le plus connu. La fabrication de succédanés du lait destinés aux animaux est un instrument de régulation important, qui permet de transformer les excédents, sur le marché suisse, de produits laitiers déshydratés et de matière grasse bovine et porcine de qualité alimentaire. Le niveau d’effi cacité de la valorisation des sous-produits dans la produc-

tion d’aliments composés dépend de la technologie utilisée. Le processus d’expansion d’UFA, auquel sont soumis les aliments expansés et granulés, est similaire à la cuisson dans une cocotte-minute. Le traitement est court, pour éviter la destruction des nutriments et des principes actifs, mais effi cace. Conclusion La valorisation des sous-produits issus de l’industrie ali-

mentaire dans la production d’aliments fourragers est pertinente et favorable à l’image de la production d’animaux de rente. Elle contribue à fermer le cycle de la production suisse de céréales et d’oléagineux et améliore ainsi la valeur ajoutée. L’adoption d’une formulation précise pour les aliments composés et le recours à la technologie de l’expansion permettent de tirer un parti optimal des précieux nutriments contenus dans les sous-produits.

Photo: Veganbaking.com

Graphique: Importance de l’industrie des aliments composés en Suisse

Utilisation du tourteau

Huilerie

Part d’env. 60 % de sous-produits

Culture d’oléagineux

Céréales · Oléagineux · Matières premières

fenaco-gof.ch

Unité d‘activité de fenaco

Part d’env. 25 % de sous-produits des céréales panifi ables.

Culture de céréales

Production d’aliments composés

Alimentation animale

Utilisation des issues de meuneries Auteur Lukas Grüter, responsable du service scientifique, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee Moulin à blé www.ufarevue.ch

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L’application mobile Toro ENGRAISSEMENT  Sur l’exploitation Hänsli, l’engraissement de taureaux se caractérise par un niveau de rentabilité, d’efficience et de qualité de vie élevé. Urs Hänsli est certes ouvert à la plupart des nouveautés, mais il a appris que la science et la technique avaient toujours besoin d’un certain temps pour mûrir. Ce qui ne l’empêche pas d’utiliser les moyens technologiques qui facilitent son travail quotidien.

Sarah Hirsbrunner

Sur l’exploitation d’Urs Hänsli, tout est parfaitement organisé et bien équipé. Les tracteurs et les chargeurs peuvent circuler partout. U. Hänsli a abandonné la production laitière en 2012 pour se tourner vers l’engraissement de taureaux et la production de broutards, des branches de production dans lesquelles il s’investit pleinement.

verture de graisse. U. Hänsli veille en outre à garantir un climat d’étable optimal. Des ventilateurs suspendus tournent en permanence pour brasser l’air ambiant alors que des filets coupevent régulent l’apport d’air frais, ce qui permet d’éviter les courants d’air et la mauvaise circulation de l’air. Utilisation du portail clients dès le début de l’engraissement  Les données des animaux sont enregistrées sur le portail clients Toro dès l’arrivée des veaux maigres. Grâce à l’interface avec Agate, U. Hänsli peut importer les données des animaux sur le portail et y ajouter des informations complémentaires comme le poids à la mise à l’étable, le prix d’achat et le nom du marchand. Ces données donnent une première indication sur l’homogénéité du groupe. Après la première intervention du service de pesage Toro, U. Hänsli peut consulter toutes les données

Elevage  Sur l’exploitation Hänsli, 15 à 25 veaux sont mis à l’étable à chaque fois, en fonction de la surface des box. La ration d’élevage est distribuée par un distributeur automatique de lait (DAL) et un distributeur automatique de concentrés (DAC). U. Hänsli souhaite obtenir des sujets légèrement couverts au moment du sevrage, après 50 jours. Il s’agit d’une condition indispensable pour que la période de préengraissement démarre bien et que les taureaux développent une bonne cou-

Graphique: Courbes d’accroissement des dernières pesées d’Urs Hänsli

Accr. journalier [g]

2000

1500

1000

500

0

0

 Pesée actuelle 68

F_0916_068-069_XR 68

100

150

 Année

200

250

300 Poids vif [kg]

350

 Courbe d’accroissement normale 1300 g

400

450

500

550

sur le portail. Les poids enregistrés permettent de savoir dans quelle phase d’engraissement se trouvent les animaux et si leurs gains journaliers sont conformes aux objectifs. Diverses fonctions de filtrage permettent une présentation personnalisée des résultats du pesage, facilitant ainsi l’interprétation des tableaux. U. Hänsli apprécie particulièrement la présentation graphique des données: «Le graphique donne un aperçu rapide de chaque groupe d’engraissement. Si j’ai besoin d’informations plus précises, je peux recourir au dépouillement des résultats de pesage par box.» Ration d’engraissement  La ration de préengraissement distribuée par U. Hänsli est composée de 60 % d’ensilage de maïs, de 35 % d’ensilage d’herbe et de 5 % de fourrage sec. Elle est complétée par 1,8 à 2,4 kg d’UFA 231. Durant la finition, la part de l’ensilage de maïs est poussée à 80 % et celle de l’ensilage d’herbe réduite en conséquence, le fourrage sec restant à 5 %. Les quantités d’UFA 231 sont augmentées continuellement. «Durant la finition, les animaux doivent de nouveau accélérer leur croissance afin de constituer une couverture graisseuse suffisante», complète U. Hänsli. Le fourrage de base fait l’objet d’analyses régulières, dont les résultats sont intégrés au calcul de la ration d’après Toro W-FOS. U. Hänsli a réalisé de très bonnes expériences avec ce calcul de la ration et atteint ses buts d’engraissement. La ration est évaluée régulièrement, après chaque période de pesage, et adaptée en conséquence. Les coûts de la ration sont calculés en collabora9 2016 · REVUE UFA

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tion avec Stefan Studinger, le spécialiste Toro compétent, et enregistrés sur le portail. Les coûts d’affouragement spécifiques à l’exploitation sont en effet un paramètre important pour le calcul de rentabilité à la fin de l’engraissement. Utilisation quotidienne de Toro Mobile  L’application pour smartphone Toro Mobile permet d’analyser les détails et les poids actuels des animaux, de saisir les traitements et de planifier les abattages. En la synchronisant avec le portail clients Toro, l’engraisseur ne dispose pas seulement des données des animaux sur son ordinateur de bureau, mais également sur son mobile, à l’étable, ce qui offre de nombreux avantages. Disponibles à chaque instant, les principales informations sur chaque animal sont présentées de façon synthétique : numéro de marque auriculaire complet, box actuel, date de mise à l’étable, nombre de jours d’engraissement, gain journalier moyen, traitements vétérinaires, etc. U. Hänsli considère que le chiffre le plus important est le poids actuel. Celui-ci est calculé REVUE UFA · 9 2016

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quotidiennement sur la base du dernier gain journalier et du dernier résultat de pesage enregistrés. Il est ainsi possible de disposer d’une indication sur le poids approximatif atteint par un animal au jour dit. «J’utilise ce chiffre comme moyen auxiliaire pour l’autocontrôle», explique U. Hänsli. «Quand je suis devant un animal, j’estime son poids à l’œil et contrôle si mon estimation concorde avec le calcul. Il est clair que cette valeur calculée ne livre qu’une hypothèse, mais elle aide à estimer les animaux et forme notre œil.» Plus les animaux sont pesés fréquemment, plus la précision de cet indice est grande. Planifier les abattages  U. Hänsli procède à la planification des abattages une fois toutes les quatre semaines. «Avec Toro Mobile, je peux présélectionner directement à l’étable les sujets prêts pour la boucherie, transférer les données vers le portail clients, imprimer une liste ou enregistrer le document. J’envoie cette liste avec la date d’abattage prévue à mon marchand, comme information préalable et annonce des animaux à l’abattoir.»

Saisie électronique des traitements  Toro Mobile offre également la possibilité de saisir les animaux en traitement directement à l’étable et d’établir un journal des traitements électronique. «Avec Toro Mobile, je peux saisir les traitements immédiatement après qu’ils ont été faits, ce qui me permet de ne rien oublier. Les traitements de groupe font l’objet d’une seule saisie, appliquée ensuite à tous les animaux concernés, ce qui facilite considérablement les opérations», indique U. Hänsli pour confirmer l’utilité de l’application. Un outil précieux  «Avec le portail clients Toro, j’ai trouvé un instrument qui m’aide dans mon travail quotidien et me fournit les informations nécessaires sur les animaux à l’engrais», déclare U. Hänsli pour justifier l’utilisation de l’outil Toro. «La rentabilité de l’engraissement est aujourd’hui essentielle. Le portail clients m’offre la possibilité d’analyser précisément chaque rotation et d’optimiser l’engraissement en permanence. Le portail recèle un important potentiel de maîtrise des processus sur l’exploitation.» m

Urs Hänsli et Stephan Studinger évaluent ensemble le lot de taureaux d’engraissement. Le chef d’exploitation utilise beaucoup le portail clients Toro et analyse ainsi les données d’abattage de ses animaux.

Auteure Sarah Hirsbrunner, marketing UFA, 3360 Her­zogenbuchsee www.ufarevue.ch

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Longévité et production accrues ÉLEVAGE INTENSIF  La programmation métabolique des veaux est un sujet récurrent. Une étude réalisée à ce sujet en Allemagne étaie désormais la théorie. Les veaux qui réalisent de meilleurs accroissements journaliers au cours des 70 premiers jours de vie produisent plus de lait à l’âge adulte et vivent plus longtemps.

«Les veaux élevés avec du lait en poudre de haute valeur ont affiché un accroissement supérieur pendant les 70 premiers jours de vie, ont ensuite produit plus de lait et ont été éliminés plus tardivement»: tel est le constat auquel aboutit l’essai réalisé par la «Landesanstalt Futterkamp» en Allemagne. Lors de cet essai, trois types de poudres de lait ont été testés. Des poudres de lait de haute valeur  La poudre de lait A contenait 30 % de poudre de lait maigre complétée par de la protéine de poudre de petit-lait. La protéine contenue dans la poudre de lait B provenait uniquement de la poudre de petit-lait alors que les Tableau 1: Performances par groupe de poids Critère Poids vif jour 70 (kg) Nombre d’inséminations Age au premier vêlage (mois) PV après vêlage ECM 1re lactation (kg en 305 jours) ECM 2e lactation (kg en 305 jours)

PV < 79 kg 72.6 1.68 26.1 584 9 328 10 824

PV 79  – 89 kg 83.8 1.44 25.8 601 9 426 10 886

PV >  89 kg 95.2 1.53 25.3 618 9 715 11 385

Tableau 2: Taux de présence et performances laitières selon la poudre de lait utilisée Critère Poudre de Poudre de Poudre de lait A lait B lait C Nombre d’animaux femelles 64 50 40 en début d‘essai (100 %) (100 %) (100 %) TP en fin d’essai (70e jour) 91 % 94 % 93 % TP jusqu’au 1er vêlage 89 % 72 % 75 % TP jusqu’à la 1re lactation 83 % 68 % 65 % TP jusqu’à la 2e lactation 61 % 50 % 50 % TP jusqu’à la 3e lactation (continu) 48 % 34 % 27 % ECM 1re et 2e lact. par animal depuis le début de l‘essai 14 702 kg 12 062 kg 11 184 kg TP: taux de présence à un âge donné; ECM: energy corrected milk; source des deux tableaux: top agrar 6/2016

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protéines de la poudre de lait C étaient issues de protéine de petit-lait et de protéine d’origine végétale. Les accroissements atteints par les trois groupes étaient très différents: le groupe A (poudre de lait A) est parvenu à réaliser des accroissements moyens de 43,5 kg après dix semaines de buvée, contre 39,6 kg pour le groupe B (poudre de lait B) et 34,5 kg pour le groupe C (poudre de lait C). La poudre de lait C coûte certes moins cher, mais les accroissements réalisés avec ce produit sont nettement inférieurs à ceux des veaux engraissés avec les poudres de lait A et B. Outre les accroissements, la consommation journalière de concentrés a aussi été prise en considération. Il en est ressorti que les veaux du groupe C (poudre de lait C) en ont consommé nettement moins que ceux des autres groupes. Des résultats différents  L’essai devient réellement intéressant à partir du moment où les conséquences à long terme des différents niveaux d’accroissement sont pris en considération. Afin de procéder à des analyses plus approfondies, les veaux ont été répartis en plusieurs groupes de poids (PV < 79 kg; PV 79 – 89 kg; PV > 89 kg). Les résultats suivants ont été observés: • Les veaux ayant un développement insuffisant doivent être inséminés plus souvent pour arriver à porter. • Entre la classe de poids la plus faible et la classe la plus élevée, l’âge au premier vêlage s’est prolongé. • L’âge plus élevé au premier vêlage a renchéri les coûts d’élevage, ce qui a réduit à néant les économies réalisées avec la poudre de lait C.

Un mode d’élevage intensif est toujours intéressant financièrement.

• Après le vêlage, les génisses du groupe < 79 kg n’étaient pas sous-développées (584 kg), mais pesaient 30 kg de moins que le groupe le plus lourd. • Il en va de même pour la production laitière au cours des deux premières lactations (tableau 1). L’étude a finalement cherché à évaluer la longévité des veaux. 27 % des veaux ayant été nourris avec la poudre de lait C étaient encore présents au sein du troupeau en troisième lactation. Près de la moitié des animaux en troisième lactation étaient issus du groupe A (poudre de lait A) (tableau 2). Conclusion  Un engraissement intensif est toujours judicieux. L’essai a démontré que les accroissements élevés pendant la phase d’élevage étaient un gage de longévité et de haute productivité chez la vache adulte. m Auteure Frei Sandra, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee Les résultats présentés ont été publiés dans top agrar 6/20 www.ufarevue.ch

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Moins d’antibiotiques ADDITIFS  Pour que les antibiotiques continuent de produire l’effet visé chez l’humain et l’animal, il faut les utiliser de façon plus ciblée et mettre un frein à la propagation des résistances. C’est pourquoi l’exploitation UFA Bühl mène des essais visant à développer une stratégie efficace pour réduire le recours aux antibiotiques chez les animaux de rente et de compagnie.

Tests avec différents additifs  Les pertes, l’examen des fèces et les données relatives aux performances permettent de savoir si un additif ou une

Lors du sevrage, les porcelets sont particulièrement sensibles aux diarrhées.

combinaison de produits exercent un effet bénéfique sur la santé. Le graphique présente les résultats de deux essais récemment menés à la station UFA Bühl et qui ont révélé des différences dans les fèces et les performances. Le graphique montre clairement l’effet de différents additifs sur la consistance des fèces chez des porcelets sevrés. Une valeur de 1 signifie que la consistance des fèces est normale. Les valeurs supérieures indiquent que certains porcelets ont des fèces molles à

Tableau: Résultats par variante Variante Acides Acides Acides 1+2 Acide 1 Pro- Acide 3 1 + 2 2 + 3 + Pro- + Pro- biotique biotique biotique Nbre de sujets 85 88 87 89 86 89 Poids (kg/sujet) Début 8.23 8.36 8.25 8.31 8.37 8.35 14e jour 11.9 12.3 11.9 12.1 12.5 12.2 28e jour 18.6 19.3 18.9 19.3 19.9 19.1 rel. % 100 103.8 101.5 103.8 107.0 102.6 Gain journalier (g/j) 1e – 14e jour 263 281 258 274 291 273 15e – 28e jour 479a 502ab 503ab 513ab 535b 495a 1e – 28e jour 371a 392ab 380a 393ab 412b 384a rel. % 100 105.7 102.6 106.1 111.2 103.5 Indice de consommation (kg/kg) 1e – 28e jour 1.66 1.62 1.64 1.58 1.55 1.64 rel. % 100 97.5 98.8 95.5 93.5 99.0 REVUE UFA· 9 2016

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liquides. On a pu observer en particulier que l’acide 1, combiné à d’autres additifs, entraînait des diarrhées à la troisième semaine. En revanche, l’acide 3 et le probiotique ont exercé une influence positive. Ces nettes différences se sont aussi manifestées dans les performances des porcelets (tableau).

Stephan Roth

Grafique: Modification de la consistance des fèces 1.30 Consistance des fèces

Une gestion impeccable constitue une condition préalable à toute stratégie efficace destinée à réduire l’utilisation de prémélanges médicamenteux. Un affouragement adapté en fait partie. Il est prouvé que différents groupes d’additifs favorisent la santé des animaux. C’est le cas, notamment, des pré- et probiotiques et de divers acides organiques qui produisent leur effet dans le tractus gastro-intestinal. L’objectif est une bonne santé intestinale, qui se traduit par une flore intestinale stable, des villosités saines et une muqueuse intestinale intacte. Les germes pathogènes ne doivent pas pouvoir s’installer dans l’intestin, s’y développer et franchir la barrière hémato-intestinale.

1.25 1.20 1.15 1.10 1.05 1.00 0.95 1e semaine

■ Acides 1+2 ■ Acides 2+3

2e semaine

3e semaine

■ Acides 1+2 et probiotique ■ Acide 1 et probiotique

Résultats pris en compte dans l’assortiment  Les résultats obtenus sur la station UFA Bühl ont été pris en compte dans l’assortiment d’aliments pour porcelets UFA. Ainsi, le probiotique est utilisé dans les formules d’UFA alors que l’acide 1 a été abandonné. La recherche se poursuit  Ces exemples montrent comment, par ses activités de recherche, UFA soutient les éleveurs suisses dans leurs efforts visant à réduire à un minimum l’utilisation de prémélanges médicamenteux. La station d’essais UFA Bühl continuera d’explorer cette thématique par de nouvelles recherches. m

4e semaine

■ Probiotique ■ Acide 3

Auteur Stephan Roth, chef du secteur Recherche et développement UFA SA, 3360 Herzogen­ buchsee, www.ufa.ch Ce compte rendu est le troisième d’une série de trois articles consacrés aux essais réalisés sur l’exploi­ tation UFA-Bühl, à Hendschicken (AG). www.ufarevue.ch

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Documents numériques DIGITALISATION  Depuis la mi-juillet, Anicom teste l’utilisation d’un document d’accompagnement numérique dans le cadre d’un projet pilote. Quatre chauffeurs de la région Plateau central utiliseront ces documents numériques durant une période d’essai de deux mois. Les premiers résultats sont concluants.

Walter Friedli

Beat Kobel

Le document électronique simplifie le travail et implique moins de paperasse.

Un document d’accompagnement est rempli et conservé lors de chaque déplacement animal, afin d’assurer une traçabilité irréprochable. Outre des informations concernant les animaux, ces documents mentionnent également les horaires de transport et le lieu de destination. L’exploitation d’origine produit le document en question, qu’elle établit via la banque de données sur le transfert des animaux Agate. Elle l’imprime ensuite en trois exemplaires. L’exploitation d’origine, le transporteur et le destinataire obtiennent chacun un exemplaire dudit document d’accompagnement et ont l’obligation légale de le conserver. Les documents d’accompagnement impliquent un énorme travail administratif. Anicom SA teste des documents d’accompagnement numériques en collaboration avec Identitas. Mode de fonctionnement  Le document d’accompagnement numérique contient les mêmes informations que le document sous forme papier actuel et affiche une présentation quasi identique, à la différence près qu’il n’existe que sous forme numérique. Pendant la phase pilote, le document d’accompagnement électronique est établi par le chauffeur au moment de charger les animaux. Pour l’usage dans la pratique, on part du principe que l’agriculteur établira le document via Agate sans l’imprimer, mais en le mémorisant dans la banque de données centrale d’Identitas SA, qui l’attribue à l’exploitation concernée à l’aide du numéro BDTA. Au moment de charger les animaux, le chauffeur accède au document préparé à l’avance à l’aide de sa

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tablette électronique. A cette occasion, l’heure de chargement est saisie et introduite automatiquement. En apposant leurs signatures respectives sur la

tablette, l’agriculteur et le chauffeur du camion attestent que les données sont correctes. En l’absence de leurs signatures, le document ne peut pas être en9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION ANIMALE registré. Dès que les deux parties ont signé et que le chauffeur a cliqué sur l’onglet «charger», le document d’accompagnement est enregistré dans la banque de données. Dès ce moment-là, il ne peut plus être modifié. Un document PDF est alors établi et enregistré sur la tablette. Ce document remplace la copie verte du document d’accompagnement. S’il est contrôlé par la police, le conducteur peut ainsi prouver à tout instant la provenance des animaux qu’il a chargés dans son camion.Au moment de décharger son camion, le transporteur télécharge les documents concernés via la banque de données centrale et l’entreprise qui reprend les animaux confirme par sa signature qu’elle a bien reçu la livraison. Cette étape est nouvelle: jusqu’à présent, l’abattoir ne confirmait pas la réception de la livraison. Cette nouvelle intervention déclenche l’enregistrement automatique de l’heure de déchargement. Dès que le destinataire a signé le document d’accompagnement sur la tablette, le transporteur enregistre à nouveau les données. Les documents sont ainsi archivés au sein de la banque de données. La version PDF qui se trouve sur la tablette est alors effacée automatiquement. Tous les maillons de la chaîne peuvent à tout instant accéder à la banque centrale de données d’Identitas et télécharger le document en question. Avantage des documents électroniques  La numérisation des documents d’accompagnement représente une simplification. La banque centrale d’Identitas permet d’éviter l’archivage à différents échelons, ce qui se traduit par une économie de temps et une transparence accrue. La saisie automatique des horaires de transport simplifie le travail des chauffeurs. Rien que chez Anicom, les documents d’accompagnement numériques permettent d’économiser plusieurs heures de travail par jour. Outre divers avantages économiques et organisationnels, les documents élecREVUE UFA · 9 2016

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L’agriculteur et le chauffeur signent sur la tablette électronique, l’heure de chargement est saisie automatiquement.

troniques représentent également un avantage écologique (moins de papier). Déroulement du projet et suite du test  En collaboration avec Identitas, Anicom a lancé au cours du premier semestre 2016 les préparatifs pour le projet pilote et a défini les interfaces de données nécessaires. Depuis la mi-juillet, des tests portant sur les transports groupés de non-ruminants sont réa­ lisés. Pendant cette phase de test de deux mois, les quatre chauffeurs d’Anicom SA Plateau central utilisent le document d’accompagnement électronique. Durant la phase de test, les caractéristiques pratiques du document d’accompagnement sont également testées. Des critères tels que la convivialité pour les utilisateurs, l’exhaustivité et le mode de fonctionnement font notamment l’objet de l’appréciation donnée par les chauffeurs. Les résultats de cet essai seront analysés jusqu’à la fin de l’année 2016. Les mesures à prendre pour combler des lacunes éventuelles seront également prises d’ici là. Au cours d’une prochaine étape, les connaissances accumulées dans le secteur porcin serviront de base pour établir des documents numériques dans le secteur des animaux à poils, où la saisie des transferts d’animaux est plus complexe,

s’agissant de données individuelles. A l’heure actuelle, il est encore trop tôt pour dire quand le document d’accompagnement électronique pourra être introduit dans la pratique. m Annonce

Auteurs Walter Friedli, chef du secteur Informatique, et Beat Kobel, organisateur des tournées pour la Suisse romande et le Plateau central, 3052 Zollikofen 9 · 16

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SpychGEN, Oschwand

Anicom est un partenaire fiable! Payerne, Tél. 058 433 79 50, Zollikofen, Tél. 058 433 79 00, Sursee, Tél. 058 433 78 00, Wil SG, Tél. 058 433 77 00 73

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Pâleur, diarrhée, chétivité et mortalité malgré des traitements LAWSONIA  L’agent infectieux Lawsonia intracellularis provoque, chez le porc, des diarrhées verdâtres et aqueuses-pâteuses. A quoi faut-il veiller lors du traite- ment et quelles sont les mesures prophylactiques auxquelles on peut recourir?

Peter Kirschen

Les infections à Lawsonia peuvent revêtir différentes formes. En Suisse, la plus fréquente est la forme chronique. La forme aiguë se rencontre plutôt à l’étranger, car l’immunité des animaux est souvent réduite par d’autres maladies, p. ex. le SDRP. Forme aiguë  Elle concerne surtout les porcs à l’engrais plus âgés, entre 4 et 12 mois. Les individus touchés sont ceux qui ont été traités aux antibiotiques durant une longue période lorsqu’ils étaient gorets ou lors de l’installation pour l’engraissement et qui n’ont ainsi pas pu développer d’immunité. Cette forme peut aussi apparaître chez les remontes provenant d’une exploitation indemne de Lawsonia et qui n’ont ainsi pas pu développer leur propre immunité. Lorsque les animaux arrivent sur une exploitation infectée, l’infection à Lawsonia se déclare. Les symptômes sont au début des fèces de couleur goudron, plus tard une diarrhée aqueuse et mêlée de sang. Les animaux ne mangent plus, pâlissent en

Diarrhée sur l’exploitation • Toujours réaliser un diagnostic lors d’un épisode diarrhéique • Vérifier l’hygiène de la porcherie et des aliments • Contrôler et optimiser l’approvisionnement en eau • Appliquer le principe «tout dedans, tout dehors» pour les locaux ou au moins les box • Bien nettoyer et désinfecter la porcherie avant d’installer de nouveaux animaux • Traitement des animaux en accord avec le vétérinaire • Mélanger de manière optimale l’antibiotique avec l’aliment • En cas de détection de l’infection, traitement prophylactique contre Lawsonia au moyen d’un vaccin oral 74

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Image typique d’un intestin infecté par Lawsonia. Photo: Vetsuisse Bern

raison des pertes de sang dans l’intestin, sont apathiques et meurent d’une défaillance cardiovasculaire. La mortalité peut atteindre 50 % suivant l’immunité des animaux. Forme chronique  Elle touche généralement les gorets sevrés et les jeunes porcs à l’engrais, entre six et 20 semaines. Les animaux présentent une diarrhée gris-vert, aqueuse-pâteuse, généralement non accompagnée de sang. La diarrhée peut aussi être récurrente. Elle est rarement accompagnée de fièvre. Les accroissements sont mauvais, on observe des animaux malingres et au dos bombé et les lots deviennent hétérogènes. En cas d’infection par un autre pathogène responsable de diarrhées comme E. coli, on assiste à l’apparition de fièvre, de diarrhées persistantes et d’un fort dépérissement. Des décès sont aussi possibles avec cette forme (encadré 1).

Forme subclinique  Le terme «subclinique» qualifie une maladie sans symptômes extérieurs visibles. Ce sont surtout les jeunes animaux qui sont touchés. Comme Lawsonia se multiplie dans les cellules des villosités intestinales et les endommage, on constate une détérioration de la résorption des nutriments, des accroissements journaliers, de la valorisation du fourrage et de l’homogénéité des lots. Des diarrhées sont rarement observées. Diagnostic de la maladie  L’autopsie d’un à deux animaux présentant des symptômes typiques constitue la méthode la plus fiable. Il est toujours possible, en 2016, de faire analyser des animaux dans le cadre de PathoPig, ce qui permet de réduire les coûts. Une autopsie effectuée sur l’exploitation par un vétérinaire expérimenté est également possible. Le diagnostic peut être posé sur la base des modifications 9 2016 · REVUE UFA

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PRODUCTION ANIMALE typiques de l’intestin et d’examens complémentaires. L’examen d’animaux vivants est aussi possible. Les animaux nouvellement atteints de diarrhée conviennent particulièrement bien, car l’excrétion de l’agent pathogène commence dès le troisième jour après l’apparition des diarrhées. Un écouvillonnage rectal est effectué sur un à trois animaux afin de prélever des fèces.

Les infections à brachyspires (diarrhée gluante et sanguinolente), à E. coli ou à salmonelles provoquent des symptômes similaires. Des fèces diarrhéiques ne permettant pas de poser un diagnostic, il faudrait toujours recourir à un vétérinaire en cas de diarrhée afin d’identifier correctement la maladie. Les salmonelles et Brachyspira pilosicoli sont transmissibles à l’être humain et Brachyspira hyodysenteriae relève d’un

statut particulier pour le SSP, car il faut éviter que d’autres exploitations soient infectées. Traitement et prophylaxie  Les animaux touchés de manière aiguë ou chronique par une infection confirmée à Lawsonia doivent être immédiatement traités avec un antibiotique approprié durant 10 à 14 jours par l’intermédiaire de l’aliment, en accord avec le

Où se situe le problème? Se sentant désemparé, le responsable d’une exploitation d’élevage a contacté le SSP. La visite de l’exploitation a fait ressortir les points suivants: environ 25 % des gorets présentaient des diarrhées verdâtres de consistance aqueuse-pâteuse. Les animaux se développaient de manière très hétérogène et avaient le dos bombé. La mortalité était élevée malgré des traitements médicamenteux. Il est apparu que le débit d’une partie des abreuvoirs à sucettes était trop faible. En raison de la croissance insuffisante des gorets et de la surface calculée un peu juste, les animaux chétifs devaient être gardés plus longtemps et mélangés avec des animaux fraîchement sevrés. Le local de sevrage ne pouvait donc pas être régulièrement nettoyé et désinfecté. L’éleveur vaccinait tous ses porcelets à l’âge de trois semaines contre le PCV-2 (circovirus). De plus, un traitement médicamenteux d’une semaine avec de la colistine était effectué en post-sevrage après l’installation des animaux. La colistine était mélangée tous les jours manuellement à l’aliment granulé directement dans le distributeur automatique. Le traitement ne donnait toutefois absolument pas satisfaction. Le vétérinaire du SSP a discuté les points suivants avec l’exploitant: • L’approvisionnement en eau devrait être optimisé. Nettoyage des abreuvoirs à sucettes et des conduites, réglage du débit selon les recommandations du SSP. Un approvisionnement en eau optimal permet d’éviter des décès en cas de diarrhée chronique. • Préparation du mélange médicamenteux avec une bétonnière, idéalement avec un aliment en farine ou en miettes. L’adjonction d’huile de colza améliore l’adhérence du médicament au fourrage et empêche que le mélange ne se dissocie. Lorsque l’antibiotique est mélangé manuellement dans le distributeur, la répartition est très souvent inhomogène. • Aménagement provisoire d’un local de post-sevrage supplémentaire dans un

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emplacement libre de la grange. Le local de post-sevrage a ainsi pu être vidé, puis nettoyé à fond et désinfecté. • Discussion avec le conseiller UFA au sujet de l’utilisation d’un aliment pour gorets contenant des acides organiques afin de prévenir les diarrhées. • Examen de trois animaux chétifs souffrant de diarrhées à l’Institut de pathologie animale de Berne pour établir un diagnostic précis dans le cadre du projet PathoPig (OSAV). Le premier diagnostic de suspicion était Lawsonia. Les premiers résultats de l’Institut de pathologie animale sont arrivés rapidement par téléphone. Chez les trois porcs examinés, l’iléon, le dernier segment de l’intestin grêle, présentait les modifications typiques liées à une infection à Lawsonia. La muqueuse était épaissie et sa surface présentait des modifications semblables aux circonvolutions du cerveau, avec de petits saignements. L’agent pathogène Lawsonia intracellularis a pu être mis en évidence dans les échantillons de tissus. Les tests de dépistage du PCV-2 et des salmonelles se sont révélés négatifs. En plus des mesures précitées, les porcelets du lot suivant ont été vaccinés contre Lawsonia en même temps que le PCV-2 (vaccin oral). Comme il s’agit d’un vaccin contenant des bactéries vivantes, les animaux ne devraient pas recevoir d’antibiotique au minimum durant les trois jours qui précèdent et qui suivent la vaccination. Si le problème de Lawsonia apparaît chez les animaux sevrés, il faut déjà vacciner les porcelets sous la mère, car la protection contre les pathogènes n’est effective que deux semaines après la vaccination. Grâce à la vaccination contre Lawsonia et aux autres mesures, l’état de santé des gorets s’est considérablement amélioré. Les engraisseurs ont également profité de cette évolution positive à travers des accroissements journaliers plus élevés et une meilleure valorisation du fourrage.

Une infection à Lawsonia est confirmée sur ce porcelet. Photo: Vetsuisse Bern

vétérinaire. Les animaux qui ne se nourrissent plus doivent en plus être traités à la seringue. L’hygiène de la porcherie doit être bonne afin que les animaux n’entrent pas en contact avec des fèces infectées. L’ajout de vitamines et d’autres substances (probiotiques) dans le fourrage peut également diminuer les dommages intestinaux. La vaccination doit toujours être privilégiée au traitement antibiotique. Conclusion  Un épisode diarrhéique doit toujours être tiré au clair pour chaque classe d’âge par un diagnostic adéquat. S’il s’agit de Lawsonia, les animaux doivent subir un traitement antibiotique en accord avec le vétérinaire. La vaccination des porcelets sous la mère représente une mesure prophylactique qui fournit de très bons résultats et qui peut diminuer les dommages subcliniques comme des accroissements plus faibles et une mauvaise valorisation du fourrage. m

Auteur Peter Kirschen,bureau SSP Berne-Suisse romande www.ufarevue.ch

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Comprendre les signes du porc MURMURER AUX OREILLES DES PORCS  Le comportement des porcs indique comment ils se portent. Il n’est toutefois pas toujours facile de détecter les signes émis par les porcs, car cela demande un œil averti. Vous trouverez dans les lignes qui suivent des faits et des conseils intéressants sur la production de porcelets.

Kees Scheepens

Alois Gämperli

Le poids à la naisssance des porcelets est influencé par le moment auquel intervient l’ovulation.

La détection précoce des problèmes permet de trouver des ­solutions rapides, ingénieuses et bon marché. Le principe n’est pas nouveau: il faut d’abord observer, puis réfléchir et enfin agir. Cette approche doit être suivie comme un fil rouge tout au long du système de management. Les trois questions essentielles à se poser sont les suivantes: 1. Que vois-je? (signe) 2. Quelle en est la cause? (explication) 3. Que faire? (action) Influence précoce sur l‘uniformité Le poids à la naissance est déterminé déjà trois à quatre mois auparavant: lors de l’ovulation, de l’insémination et de l’implantation des embryons. La truie doit avoir récupéré de la période d’allaitement précédente pour être à nouveau en bonne condition. C’est

Le sens du goût des porcelets se développe déjà dans l’utérus.

seulement ainsi que les ovocytes ­auront suffisamment d’énergie pour bien se développer. L’ovulation aura ensuite lieu au même moment pour tous les ovocytes, si bien que les ­embryons pourront s’implanter au même âge. La distribution de compléments de sucre durant la semaine précédant l’insé­mination peut donner un coup de pouce (le dextrose est le mieux assimilé dans le sang). Cela encourage en ­effet la production d’insuline, qui ­a un effet positif sur la maturation des ­ovocytes et l’ovulation. Développement précoce du sens du goût  Le sens du goût du porcelet 76

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commence à se développer dans l’utérus. Les substances aromatiques contenues dans l’alimentation de la truie passent dans le liquide amniotique, dont le porcelet absorbe de temps à autre une gorgée. Si ces substances aromatiques sont ajoutées au Prestarter, le porcelet en consommera davantage! Des faits intéressants sur la misebas  • 20 % des porcelets mort-nés le sont déjà avant le processus d’expulsion. 80 % meurent par conséquent durant la mise-bas ou juste après. • En cas d’augmentation de la durée de la mise base de une à huit heures, 9 2016 · REVUE UFA

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Rapide, bon marché et ingénieux «Murmureur porcin», le Hollandais Kees Scheepens est vétérinaire et pro­ ducteur de porcs. Il analyse toutes les situations avec précision et cher­ che des solutions simples. Les spécialistes des porcs d’UFA ont eu l’occasion de débusquer en sa compagnie les potentiels d’amélioration sur l’exploitation d’élevage de pointe Schwizer, à Walenstadt. Sur une exploitation travaillant à un tel niveau de qualité, on ne peut guère s’atten­ dre à rencontrer des points faibles. Mais en observant les animaux avec attention, Kees Scheepens est parvenu à dire dans quelle partie de la porcherie ou dans quel box la gestion du climat pourrait encore améliorer le bien-être des animaux ou quelles mesures de gestion permettraient d’améliorer l’homogénéité des porcelets. Mais il a toujours souligné que ces améliorations doivent toujours être réalisées de façon «rapide, bon marché et ingénieuse». Il n’est pas question de mettre en route des transformations onéreuses, mais d’avancer par petites étapes en s’accommodant des conditions existantes.

Les chances de survie du porcelet né en dernier sont nettement inférieures à celles des autres porcelets.

le pourcentage de mort-nés passe de 2,5 % à 10,5 %. • Le porcelet né en dernier à moins de 50 % de chances de survivre jusqu’au sevrage. • La durée entre chaque expulsion est au maximum de 15 minutes. Les porcelets mort-nés arrivent souvent seulement après 45 à 60 minutes. • Plus de 80 % des porcelets mort-nés appartiennent au dernier tiers de la portée. La surveillance de la mise bas reste ­une mesure importante pour obtenir beaucoup de porcelets.

Égalité à la tétine  On observe le maximum de pertes de porcelets durant les trois premiers jours après la mise bas. Il s’agit d’une phase critique durant laquelle il faut bien veiller sur les porcelets et intervenir en cas d’urgence. Lorsque la température environnante est basse, les porcelets con­ somment beaucoup d’énergie pour maintenir leur température corporelle. Ils adaptent leur comportement en se blottissant contre leurs frères et sœurs de portée ou en grelottant. Ils respirent plus vite et consomment davantage d’oxygène. Comme ils ont besoin de plus d’énergie pour conserver leur température, leur croissance en pâtit.

Kees Scheepens s’est dit étonné par les conditions suisses et a appris un nouveau signe de porc, avec la queue en tire-bouchon indiquant l’état de bien-être du porc. Dans l’UE, en effet, les queues sont systématiquement coupées. Ce grand connaisseur européen des porcs a également été étonné par l’espace généreux dont disposent les porcs dans notre pays.

À la naissance, les porcelets ont peu de réserves corporelles et une faible défense immunitaire. Ils dépendent donc uniquement du colostrum de leur mère pour produire de la chaleur et constituer leurs défenses immunitaires. Conseil: On peut détecter les porcelets trop froids, qui demandent le plus de surveillance, avec un thermomètre à infrarouges. Une température de la peau inférieure à 32 °C réduit les chances de survie du porcelet. Observer – Réfléchir – Agir  Que nous dit ce porcelet malade? Dos voûté, tête pendante, flancs creusés et abdomen plat. Ce porcelet a ingéré trop peu de colostrum et il est probable qu’il va tomber malade. Son intestin contient trop peu de substances anti-infectieuses et son sang manque de défenses immunitaires. Des germes pourront ainsi facilement se développer dans l’intestin et infecter le porcelet. En plus de cela, ses intestins se développeront moins bien, faute des facteurs de croissance apportés par le colostrum. Finalement, le porcelet ne recevra pas les nutriments nécessaires et mourra de faim ou d’hypothermie. m

Pour pouvoir consommer suffisamment de collostrum, les porcelets doivent trouver les trayons aussi rapidement que possible. REVUE UFA · 9 2016

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Auteurs Dr Kees Scheepens, vétérinaire et «murmureur porcin» en Hollande Alois Gämperli, zootechnicien UFA 2000, 9501 Will Le «murmureur porcin» Kees Scheepens a écrit avec d’autres spécialistes des porcs une série d’ouvrage intitulés «Signes de…» (porcs, truies, porcelets, charcutiers). Les éleveurs de porcs y trouveront des suggestions pratiques fort intéressantes, qu’ils pourront mettre en pratique dans leurs porcheries. Ces ouvrages peuvent être commandés sous www.pigsignals.com www.ufarevue.ch

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RECETTES VIE QUOTIDIENNE

Préparés avec ses propres fruits DÉLICES AUX POMMES   En tant que pâtissière diplômée, Maja Singer maîtrise son métier et les pommes poussent sur sa propre exploitation. Cette combinaison lui permet de préparer de délicieux gâteaux aux pommes. Certaines recettes proviennent du livre de recettes de mariage de sa belle-mère.

Gâteau aux pommes meringué moule à charnières Ø 24 cm Pâte 180 g de beurre 80 g de sucre 60 g de chocolat en poudre 2 jaunes d‘œufs Farce 750 g de pommes, si possible des Boscoops 1 c.s. de sucre

La tourte meringuée est apprétée avec des ingrédients simples.

Calotte 2 blancs d’œufs 100 g de sucre amandes effilées pour saupoudrer

Mélanger tous les ingrédients afin d’obtenir une pâte brisée. Abaisser 2/3 de la pâte et disposer celle-ci sur le fond du moule. Former un rouleau avec le reste de la pâte et presser un bord d’environ 2 cm de hauteur. Râper les pommes non pelées avec la râpe à röstis, mélanger avec une cuillère à soupe de sucre et répartir sur le fond de pâte. Ecraser légèrement. Cuire au four préchauffé à 180 °C pendant environ 40 minutes. Battre les blancs d’œufs en neige, ajouter le sucre et battre encore brièvement. Etaler la masse sur le gâteau, lisser et saupoudrer d’amandes effilées. Remettre au four à 160 °C pendant environ 20 minutes. Le gâteau est encore meilleur le lendemain.

Cake aux marrons et aux pommes moule à cake 35 cm 250 g de beurre 150 g de sucre 1 prise de sel 4 œufs 400 g de farine 2 c.c. de poudre à lever 1 dl de lait 1 pomme, râpée finement 1 c.c de jus de citron 1 c.c. de sucre vanillé 1 paquet de marrons à la sauce caramel (env. 250 g) 2 c.s. de farine 2 c.s. de kirsch Battre le beurre en mousse, ajouter le sucre et le sel. Ajouter les œufs un à un, continuer à battre la masse jusqu’à ce qu’elle soit plus claire. Passer la farine et la poudre à lever dans le tamis et les ajouter en mélangeant en alternant avec le lait. Mettre 500 g de pâte dans une terrine à part et y ajouter la pomme, le jus de citron et le sucre vanillé. Egoutter les marrons, mettre la sauce de côté. Hacher grossièrement les marrons et les mélanger au reste de la pâte avec la sauce, la farine et le kirsch. Mettre la moitié de la pâte aux pommes dans le moule, lisser, y verser la pâte aux marrons et répartir le reste de la pâte aux pommes par-dessus, lisser. Cuisson: environ 60 minutes dans la moitié inférieure du four préchauffé à 180 °C (air pulsé). Conseil: Mouillez le papier sulfurisé et essorez-le. Il est alors possible de revêtir chaque moule.

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RECETTES VIE QUOTIDIENNE

Maja Singer

Gâteau aux pommes et au massepain moule à charnières Ø 28 cm Pâte aux amandes 200 g de farine 1 c.s. d’amandes moulues 1 prise de sel 4 c.s. de sucre glace 125 g de beurre froid, en morceaux 1 œuf 1 c.s. de crème

Farce 250 g de massepain à cuire 40 g de beurre 60 g de sucre 3 c.s. de farine 1 citron, seulement le zeste râpé 4 œufs env. 4 pommes, coupées en fines tranches 80 g de gelée de coings ou de confiture aux abricots, tiède

Maja et Sven Singer gèrent une exploitation fruitière à Fruthwilen (TG), en troisième génération. En tant que maître agriculteur Sven s’occupe du travail dans les champs et de la comptabilité alors que Maja est responsable de la vente directe au magasin de la ferme. Elle y propose des confitures faites maison, des schnaps, des jus et des fruits frais. En tant que pâtissière diplômée elle exécute volontiers des commandes de gâteaux et de tourtes. A midi Maja prépare le dîner pour six à huit personnes. Son beau-père, Jürg, participe quotidiennement aux travaux de la ferme et apprécie la vie de famille autour de la table de midi. De temps en temps, les travailleurs slovènes, avec lesquels les Singers entretiennent un rapport amical, sont également de la partie. Avec l’aide de leurs trois enfants Michelle (11), Nils (9) et Renzo (6) Maja s’occupe également des deux chevaux Luki et Klock. Elle donne des leçons d’équitation aux enfants du village. Ellemême aime aussi monter à cheval. Quand il fait très chaud, la famille fait volontiers la sieste au bord du lac de Constance, qui est situé à proximité.

Les pommes râpées humidifient la tourte.

Mélanger la farine, les amandes moulues, le sel et le sucre glace. Incorporer le beurre en le pétrissant du bout des doigts jusqu’à ce que la pâte soit régulière et friable. Brouiller l’œuf et la crème, ajouter et former rapidement une pâte souple sans la pétrir. Aplatir et laisser reposer au frais et à couvert pendant environ 30 minutes. Abaisser la pâte en rond, la mettre dans le moule en formant un bord d’environ 3 cm de hauteur. Faire des trous dans le fond à l’aide d’une fourchette. Farce: mélanger tous les ingrédients à l’exception des pommes jusqu’à obtention d’une masse homogène. Répartir la farce sur le fond de pâte puis y disposer les morceaux de pommes légèrement superposés les uns sur les autres. Cuisson: environ 50 minutes au niveau inférieur du four préchauffé à 200°C (chaleur inférieure et supérieure). Badigeonner le gâteau encore chaud de gelée ou de confiture. m

Auteure Anne-Marie Trümpi, Revue UFA, 8401 Winterthour Aimeriez-vous, vous aussi, présenter vos recettes préférées dans la revue UFA? Alors annoncez-vous auprès + 058 433 65 22, anne-marie.truempi@ufarevue.ch. www.ufarevue.ch

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VOYAGE D’ÉTUDE MYANMAR 2017 LANDLEBEN

Myanmar le mystérieux Voyage 1: 06.01 au 21.01.2017 | Voyage 2: 13.01 au 28.01.2017 | Voyage 3: 20.01 au 04.02.2017

Après des années d’isolation politique et économique, Myanmar (également appelé la Birmanie) s’ouvre aux visiteurs. Ce pays du sud-est de l’Asie a une forte vocation agricole. 63 % des personnes actives travaillent dans l’agriculture. Les produits agricoles principaux sont le maïs, le coton, les cacahuètes, les légumes, les fruits tropicaux, le millet, les noix, le sésame, la canne à sucre et le tabac. Le voyage des lecteurs organisé par la Revue UFA est l’occasion de nouer des contacts personnels avec des agriculteurs et des transformateurs de denrées agricoles. Une place importante est également consacrée à la culture et aux loisirs. Myanmar est une destination haute en couleurs et très accueillante. Les personnes qui le souhaitent pourront également passer des vacances balnéaires au bord de la mer.

Programme 1er jour: Zurich – Dubaï Décollage à destination de Dubaï l’après-midi avec Emirates, escale de 3 heures et changement d’avion. 2ème jour: Dubaï – Yangon Poursuite du vol et arrivée à Yangon, la plus grande ville du pays, vers midi; check-in à l’hôtel Sedona situé au centre de la ville. Le tour de ville effectué en fin d’après-midi sera l’occasion de visiter le quartier abritant les bâtiments coloniaux, Chinatown, le quartier indien et la pagode de Sule. 3ème jour: Yangon De bon matin, visite du marché central local. Après une visite locale, nous utiliserons le train pour effectuer un tour d’environ 30 minutes à travers Yangon. Nous visiterons ensuite une sorte de magasin LANDI birman ainsi que divers petits jardins commercialisant des plantons de légumes et de fleurs. Après le repas de midi, le moment fort de la visite de Yangon sera la visite de la superbe pagode de Shwedagon, édifiée il y a plus de 2500 ans. 4ème jour: Yangon – Mandalay Dans une banlieue de Yangon, un birman très innovant (Sharky) fabrique diverses spécialités pour les gourmets. Dans plusi­eurs plantations, il produit également des légu­ mes et de la salade pour ses restaurants et ses épiceries fines. Nous visiterons ses in­stallations. L’après-midi, envol pour la deuxième plus grande ville du pays, Mandalay. Nous admirerons le coucher du soleil sur Mandalay Hill. 80

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5ème journée: Mandalay – Pyin Oo Lwin Tôt le matin, départ à destination du village de Lain Pin. Nous rendrons visite à l’agri­ culteur Co Nan Win, qui élève une centaine de vaches, des veaux, des moutons et un superbe taureau primé. Un trajet effectué à travers des immenses rizières nous conduira à une ferme pratiquant la culture du riz. En montant en direction des montagnes, nous nous arrêterons sur un marché de fleurs et une plantation horticole. A environ 1200 mètres d’altitude, nous visiterons chez la famille Oo Kyow Sean une plantation mixte de café et de noix de Macadamia, avec transformation sur place. 6ème jour: Pyin Oo Lwin – Naung Pin – Mandalay Après le petit déjeuner, trajet en train jusqu’à Naung Pin. Le volet le plus intéressant de ce voyage sera le fascinant viaduc de Gokteik, qui domine une gorge de 300 m de haut. Ce viaduc a longtemps été consi­ déré comme le second plus haut pont du monde. A Naung Pin, notre bus et un déjeuner nous attendrons. Pendant le trajet du retour à Mandalay, nous visiterons la célèbre pagode Mahamuni et la statue de Buddah de 4 m de haut qu’elle abrite. Dans le quartier des artisans, nous verrons à l’oeuvre le fabricant de dorures à l’or fin. 7ème jour: Mandalay – Rv Pandaw / trajet en bateau Nous prendrons possession de nos cabines sur le bateau fluvial RV Pandaw et profiterons­ de passer une journée et une nuit sur le célèbre fleuve Irawady. Notre bateau est équipé de cabines modernes ainsi que d’une lounge ouverte avec terrasse, bar et restaurant. Vous aurez alors l’occasion d’observer le mode de vie des habitants du bord du fleuve. 8ème jour: Bagan En matinée, nous apercevrons les premières pagodes de Bagan. Sur une surface de 40 km2, des milliers de temples et de pagodes y ont été édifiés. Après avoir quitté RV Pandaw, nous visiterons tout d’abord le marché coloré où se concluent de multiples affaires. Après avoir passé deux nuits au «Amazing Bagan Resort», nous visiterons en vélo (ou en minibus pour les personnes ne pratiquant pas le vélo) les pagodes les plus importantes ainsi qu’un atelier de peinture. 9ème jour: Bagan – MT. Popa – Bagan Après le petit déjeuner, nous roulerons à destination du volcan éteint «Mount Popa»,

qui est censé abriter les esprits du pays. Sur le trajet du retour, l’après-midi, nous recevrons des explications sur la fabrication de jus et de sucre de palme. Une plantation de noix et de sésame est également au programme. 10ème jour: Bagan – Heho – Pindaya – Inle Lake Le matin, vol de Bagan à destination de Heho. A Pindaya, nous visiterons l’un des projets de Prime Agri (groupe d’investisseurs dans des projets de développement agricole). Chez des petits paysans, nous verrons comment se pratiquent la culture de pommes de terre sur des parcelles irriguées et la culture maraîchère en serres. Après le déjeuner, trajet à destination d’un producteur local d’oeufs et d’une plantation de thé. Une famille nous présentera également la fabrication de tofu. Le soir, nous partirons à destination de Nyaugshwe, à l’extrémité du lac Inle. D’ici, nous monterons sur des jonques qui nous conduirons pour trois nuits à l’hôtel Sanctum, qui a été construit récemment. Pendant le trajet en bateau, les indigènes du peuple des Intha «les hommes de la mer», viendront à notre rencontre. 11ème jour: Lake Inle A l’occasion du marché hebdomadaire, les visiteurs assisteront à un spectacle haut en couleur. Toutes les visites du jour s’effectueront en jonques. 70 000 personnes habi­ tent dans des maisons sur pilotis et cultivent des jardins flottants qu’ils peuvent déplacer et transporter comme ils le souhaitent. Nous visiterons les jardins flottants où sont cultivés des fruits et des légumes. Nous visiterons une fabrique de soie, un fabricant de bijoux en argent, un chantier naval et un producteur de cigares. 12ème jour: Banyin – Kakku – Taunggyi Nous visiterons un autre projet de Prime Agri, soit des champs de pommes de terre sur près de 60 ha. Un nouveau dépôt affichant une capacité de stockage de 850 t et situé à Ayetharay, en fait également partie. Après le déjeuner de midi à Kakku, poursuite du trajet à destination de Taunggyi, le chef-lieu de Shan State, une ancienne station de montagne britannique. A proximité, nous visiterons le vignoble de Ayertharyar. Vous aurez la possibilité d’apprécier la bonne qualité du vin qui y est produit. 13ème jour: Heho – Thandwe – Ngapali Transfert en bateau et en bus à l’aéroport et 9 2016 · REVUE UFA

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VOYAGE D’ETUDE MYANMAR 2017 VIE QUOTIDIENNE

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14ème jour: Ngapali, sur la mer Ngapali Beach, le symbole des plages de rêve de Myanmar. Un paysage de rêve et totalement préservé! Profitez du programme libre pour nager dans le Golfe de Bengale, pour vous promener sur les plages de sable blanc, pour une séance de wellness à l’hôtel ou pour un massage à l’ombre des cocotiers. 15ème jour: Ngapali – Yangon – Dubaï Matinée libre pour profiter de la mer et du soleil avant de repartir pour Yangon en cours d’après-midi. De là, vol retour avec Emirates. 16ème jour: Dubaï-Zurich Escale à Dubaï avec changement d’avion et vol pour Zurich. Arrivée vers midi.

Les prestations Prix forfaitaire • par personne en chambre double: Fr. 4880.– • supplément chambre individuelle (sans bateau fluvial): Fr. 795.– • supplément chambre individuelle (avec bateau fluvial): Fr. 1095.– Basé sur 25 à 30 participants par groupe Prestations incluses • Vols de ligne en classe Economy avec Emirates ainsi que tous les vols internes • Taxes d’aéroport et de sécurité • Logement dans des hôtels première classe, en partie dans de bons hôtels de classe moyenne et des resorts, petits déjeuners inclus, base chambre double • En grande partie pension complète (sauf deux repas de midi et quatre repas du soir). Cuisine asiatique et internationale pour les repas, buffets de petit-déjeuner anglais, américain-asiatique • Voyage sur le fleuve avec hébergement et pension complète inclus • Tous les transferts, excursions, trajets en bateau et en train ainsi qu’entrées selon programme • Toutes les visites techniques avec des guides de voyage/agronomes Revue UFA • Obtention du visa pour Myanmar • Guide de voyage local en allemand • Documents de voyage détaillés REVUE UFA · 9 2016

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Prestations non inclues • Pourboires locaux • Assurance coûts d’annulation • Repas/boissons non comprises • Changements de réservation, programme complémentaire individuel, vol retour séparé (plus Fr. 60.–/personne)

Indications générales Inscription: inscription svp jusqu’au 14 octobre 2016 au plus tard, à l’aide du talon réponse ci dessous ou à l’aide du formulaire sous www.ufarevue.ch. Le nombre de participants étant limité, les inscriptions sont prises en compte en fonction de leur ordre d’arrivée. Acompte: une fois que votre inscription nous est parvenue, vous recevrez une confirmation accompagnée d’un bulletin de versement pour un acompte de Fr. 800.– par personne. Formalités: Pour ce voyage, les citoyens suisses ont besoin d’un passeport arrivant à échéance au plus tôt six mois après la date de retour ainsi que d’un visa pour Myanmar que nous vous procurerons. Aucune prescription en matière de vaccination. Climat: le voyage se déroule à la meilleure saison pour visiter ce pays, par des températures de 20 à 28 °C et par temps sec. Durant

Talon d’inscription

vol matinal de Heho à Thandwe. Bref déplacement en bus à destination de la superbe Ngapali Beach. Séjour de deux nuits au «Amazing Ngapali Resort», situé directement sur la mer.

la nuit, les températures peuvent être assez fraîches à certains endroits. Annulation: en cas d’annulation au moins deux mois avant le départ, un montant correspondant à 50 % du prix du voyage est facturé. Ce montant s’élève à 80 % en cas d’annulation dans les 9 jours précédant le départ et à 100 % entre 8 et 0 jours avant le départ. Nous vous recommandons de conclure une assurance annulation combinée à une assistance de Fr. 109.– par personne ou Fr. 189.– pour les ménages de plusieurs personnes.

Programme additionnel Vacances balnéaires à Ngapali Beach 5 jours/ nuits de prolongation sous forme de vacances balnéaires à l’hôtel Amazing Ngapali Resort. Ce resort confortable de classe moyenne supérieure est situé dans de beaux jardins soignés agrémentés de palmiers, à proximité immédiate de la plage de sable blanc de Ngapali. La petite piscine se trouve directement sur la mer. De nombreuses activités de loisirs intéressantes peuvent y être pratiquées.

Organisation Terra Travel + Consulting AG Schaffhauserstrasse 89 8042 Zürich + 044 363 23 10

Prix par personne: Fr. 660.– Hébergement pour 5 nuits, petit déjeuner, ainsi qu’un repas du soir et transfert compris (supplément chambre individuelle Fr. 395.–). (Base au moins 6 participant(e)s).

Spécialiste pour les voyages agricoles

Envoyer le talon d’inscription pour le voyage d’étude de la Revue UFA à desti­ nation de Myanmar/Burma 2017 le plus tôt possible et au plus tard pour le 14 octobre 2016 à: Revue UFA, Leserreise, Postfach 344, 8401 Winterthour. 1er nom (selon passeport)

2er nom (selon passeport)

Prénom (selon passeport)

Prénom (selon passeport)

Rue

NPA, localité

Date de naissance

Date de naissance

Téléphone

E-Mail

M 1er voyage  (6.1. – 21.1. 2017) | M 2er voyage  (13. 1. – 28.1. 2017) | M 3er voyage  (20. 1. – 4.2. 2017) M Complément vacances balnéaires Ngapali

M Je/nous souhaitons contracter une assurance annulation avec assistance Date

M Chambre double M Chambre individuelle

Signature

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CÔTE JARDIN VIE QUOTIDIENNE

Charme automnal FINALE FLAMBOYANTE  Rideau! La seconde partie de la saison débute pour les balcons, les entrées et le jardin. Des fleurs fraîches aux teintes scintillantes, des herbes ornementales élégantes et des plantes au feuillage coloré et vif créent un spectacle végétal fulgurant. Nombreuses sont celles qui tiennent jusqu’au printemps.

La flore estivale a bientôt accompli sa mission, mais il ne faut pas pour autant ranger les pots et les bacs. Toute une série de plantes fleurit en beauté dès l’automne. Outre ­les chrysanthèmes, asters, sédums, bru­ yères et callunes, il vaut la peine ­de ­découvrir des espèces moins connues. ­On les trouve sous la marque «Féérie d’automne»: par ex. la lysimaque aux hampes de fleurs blanches en chan­ delle sur feuillage vert olive ou l’orpin de Siebold aux fleurs pourpres sur feuilles bleu-vert ou jaune-vert. Les fraisiers d’ornement se parent en re­ vanche de petites fleurs rouge vif ou roses. Fleurs résistantes au froid  La brunelle (prunella) parade jusqu’à la venue du gel, avec de jolies fleurs la­ biacées roses. L’odorant cyclamen d’ex­ térieur développe des fleurs aux cou­ leurs intenses. Il supporte facilement

des températures légèrement néga­ tives. Il n’est même pas nécessaire de renoncer au bleu céleste : les dente­ laires du cap, asters et gentianes ar­ borent de belles fleurs en automne. D’autres plantes comme le lamier jaune, le bergenia, la bugle (ajuga) et la santoline développent de magnifiques fleurs, mais uniquement au printemps. Feuillage coloré  Les feuilles de l’heuchère scintillent comme des fleurs colorées. Il en existe une fascinante pa­ lette allant du tendre vert tilleul à l’acajou et au noir-bleu en passant par l’ambre et le rouge flamboyant. L’heu­ chère présente une autre caractéris­ tique bienvenue: elle vit longtemps et se pare tout au long de l’année de son feuillage coloré! Il forme de jolies taches de tout juste 30 cm de haut. Les herbes ornementales ne doivent pas faire défaut. Leurs feuilles élancées leur confèrent beaucoup d’élégance,

Spectacle végétal flamboyant: rafraîchissant éclat de couleur pour la fin de l’été avec des feuilles ornementales résistantes à l’hiver. Photo: Kienzler

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Utilisez immédiatement les platesbandes récoltées pour les semis. Il est temps de semer les épinards, radis, cresson, pourpier d’hiver, roquette, mâche et salade d’hiver à tondre. • Mettez de l’engrais sur les fraisiers, ôtez les rejets et les feuilles mortes. Plantez de l’ail et des oignons dans les espaces. • Buttez le poireau pour obtenir un long fût blanc. Laissez en revanche la partie supérieure du tubercule du céleri libre. • Liez ensemble les endives à blanchir avec une ficelle. Variante : versez des pots en plastique noir sur la salade. • Plantez les pensées, giroflées jaunes et pâquerettes ; ajoutez-y en groupe les fleurs à bulbe qui fleuriront au prin­ temps. • Ôtez en continu les dahlias fanés pour qu’ils fleurissent jusqu’au premier gel.

tout comme les teintes argentées des feuilles de la santoline, du calocephalus ou de l’helichrysum. Certaines sont is­ sues du jardin des plantes aromatiques comme la lavande, l’absinthe, la sauge et l’immortelle d’Italie. Décoration d’automne réussie  Le solde de la terre des cultures de fleurs d’été en bacs convient parfaitement pour la plantation. Si nécessaire, elle peut être complétée par du terreau universel. Ôtez les petits pots et re­ groupez les plantes, car en hiver elles poussent à peine. Mouillez ensuite la terre. Les plantes ne requièrent ni en­ grais, ni autres soins, juste un peu d’eau en cas de sécheresse. m

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Edith Beckmann

Auteure Edith Beckmann, journaliste indépendante à Frauenfeld (TG), est passionée de jardinage. www.ufarevue.ch

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LES AGRICULTEURS DE DEMAIN VIE QUOTIDIENNE

Une passion pour les baies sauvages RÉORIENTATION Chez la famille Räss à Benken, la remise d’exploitation est aussi une réorientation stratégique, avec l’arrêt des pommes de terre et le lancement de la production de baies sauvages sous le label bio.

Depuis quelque temps, Christoph Räss (24) ne travaille plus à l’extérieur en tant que mécanicien de machines agricoles. Simon Räss (28) est quant à lui revenu il y a un an déjà sur l’exploitation dans le Zürcher Weinland, après son master en économie d’entreprise. Hans Räss, le père des exploitant actuels, pratiquait la production laitière, exploitait une petite vigne et s’est spécialisé au milieu des années 90 dans la production de pommes de terre. Le climat du Weinland zurichois l’y a beaucoup aidé à se diversifier. Hans Räss a commencé à cultiver des baies d’aronia il y a trois ans. A l’époque, ses deux fils l’aidaient déjà à réorienter l’exploitation. Simon, qui avait dans un premier temps effectué un apprentissage commercial avant de passer une maturité professionnelle et d’étudier l’agronomie, savait parfaitement ce qu’il voulait: revenir travailler sur l’exploitation. Son frère Christophe avait tout d’abord effectué un apprentissage de mécanicien, puis travaillé dans plusieurs exploitations. Il était lui aussi convaincu par son métier d’agriculteur.

matiques. Les Räss ont alors mis en place un jardin d’essai abritant diverses variétés de fleurs sauvages et de fruits rares. A cette occasion, les exploitants sont également passés en bio et ils produisent désormais selon les directives Bio Suisse. Une fois ses études terminées, Simon a beaucoup réfléchi, avec son frère, à la culture de baies de goji, en cherchant notamment à en apprendre davantage sur cette variété de baies qui a un impact bénéfique sur la santé. Jusqu’à maintenant, les baies de gogi commercialisées en Suisse provenaient presque exclusivement de Chine. «Nous produisons encore plus efficacement, sous le label qualité Bio-Suisse, ce que les agriculteurs chinois et quelques rares producteurs européens produisent». Un pari ambitieux et une promesse qu’il s’agit de tenir. Seul ou accompagné de son frère, Simon a rendu visite à de nombreux producteurs, de la Pologne à l’Italie. Il a également visité d’innombrables pépinières à la recherche de plants sains tout en assistant à des exposés de haut niveau sur les baies.

Reconversion au bio «Nous n’avons jamais contraint nos fils à reprendre l’exploitation» explique Hans Räss. C’est en fait une suggestion de l’amie de Christophe, qui travaille en tant que droguiste dans une manufacture d’herbes sauvages et aromatiques suisses, qui a incité les frères Räss à envisager de cultiver d’autres herbes aro-

Des investissements élevés Aujourd’hui, seul un hectare est consacré aux pommes de terre. Les 25 hectares restants sont voués à la culture de baies, principalement les baies d’aronia, les cassis et les myrtilles. Suivent ensuite les baies de gogi et les groseilles à maquereau ainsi que les argousiers, les kiwis, les kakis, les bananes indiennes et

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d’autres plantes rares. «Les investissements sont très élevés» explique Simon Räss. Il est en effet question de 20 000 à 200 000 francs par hectare, irrigation et couverture inclues. «Nous misons sur une production de niche et nous devons nous imposer sur un marché très concurrentiel» constatent les deux frères. Alors qu’ils produisent aujourd’hui déjà plus de 200 kg de myrtilles par jour, leurs acheteurs seraient prêts à leur en acheter plusieurs fois plus. Croire au succès Les frères Räss sont très confiants en ce qui concerne la reprise de l’exploitation. Ils estiment qu’ils parviendront à augmenter fortement la valeur ajoutée de l’activité agricole. «Nous sommes convaincus qu’à l’avenir, l’activité agricole permettra de faire vivre trois familles. Aujourd’hui déjà, outre les membres de la famille, un couple polonais ainsi que deux apprentis travaillent sur l’exploitation. En collaboration avec Hans Räss, le père des exploitants, les apprentis cultivent les autres surfaces d’assolement tout en s’occupant des vignes et des 200 porcs élevés sur l’exploitation. Pendant la saison de récolte, les Räss se font aider par des collaborateurs à temps partiel et des réfugiés. Que retenir des expériences réalisées jusqu’à maintenant? «La confiance dans le succès doit être supérieure à la méfiance envers un échec éventuel» affirme Simon, avec l’approbation de son frère.

Simon et Christoph Räss misent sur la production de niche.

Auteure Ruth Bossert, Service d’information et de communication agricoles LID, Weststrasse 10, 3000 Berne 6, www.lid. www.ufarevue.ch

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Ladewagen Mengele, mit hydr. Pick-up Aufzug und Schneidwerk; Euro­ paletten 30-40 Stk.; Kartoffeldämpfer für Holzfeuerung + 079 888 74 83 Abflugfenster für Bienenhaus; Wabenknecht + 079 530 26 85 Plateau 2 ess., 7.20 m, 18 to, basse, bâchée, pneus larges, toute alu, frein à air, Fr. 5600; 2 ess, 18 to, porte container, Fr. 3300 + 079 250 65 64 Remorque citerne, 2 ess., 17 et 20 m³, dès Fr. 3000; 2 ess., basc., 12 to, Fr. 3200 + 079 250 65 64 Roues poids lourd 8.25 x 20/9.00 x 20/10.00 x 20/11.00 x 20/295 x 70 x 22.5/ 385 x 22.5, dès Fr. 70 + 079 250 65 64 Fourches pour palétiseur longues, 2 to, Fr. 500, et 3 to, Fr. 600 + 079 250 65 64 diverses vis à grain, 10 et 15 cm; silos à céréales + 079 250 65 64 Weinbergraupen­ fahrzeug Niko, luft­ gefederter Sitz mit Drehvorrichtung, stufenloser Fahrantrieb mit Joystick-Fahrhebel, 3 Hydraulikventile doppelwirkend, Ölantrieb für Anbaugeräte, dazu Fischer Sprayer 200 l auf Schieberahmen, Mulchgerät Niko + 076 321 44 27 Dieseltank 2000 l, mit 100% Blech-Auffang­ wanne, Fr. 700 + 079 409 57 44 Futtermischwagen Strautmann Verti-Mix 900, ab Service, mit neuer Mischschnecke und Messer, Band vorne mit Umschaltgetriebe + 079 409 57 44 Tiefganganhänger, 1-achsig, mit Verladerampen, mech. Abstützung, Bordwände, 3 t Nutzlast, ideal für Kleinbagger oder Hofladertransport, Fr. 800, Kt. LU, + 079 483 60 90 Förderband Speiser, gut erhalten; Silohäcksler Simplex Junior H, fast wie neu, mit elektrischem Motor, Typ A, 132 MA-4, Motor-Nr.

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portanhänger + 041 970 30 62 oder + 079 399 29 99 Fronttrommelmähwerk Niemeyer 305-FB, sehr guter Zustand, Fr. 3400 + 076 367 44 75 oder + 071 620 01 45 Schafweidenetz Occasion + 079 404 87 33 Kulturegge 4.5 m, klappbar; Miststreuer Scalvenzi, 4.5 t; Kreiselegge Maschio, 2.5 m; Mist­ hochförderer für Schub­ stangenentmistung, 7 m, Räder 18.4-15-30 Kleber, ca. 70%; Pick-up zu Feldhäcksler NH 717; Kurzfutterverteilwagen mit Austrag links; Viehwagen für 2 GVE + 079 378 56 74 Mélangeuse Strautmann, Verti-Mix 900; tank à lait mobile 1040 lt, 2005; Machine à traire directe Miele + 079 663 98 01 Ladewagen Agrar TL 219, mit 5 Elevatorrechen, Schneide­ werkrahmen mit Messer, luftbereifte Tasträder, Breitreifen, Weitwinkel­ gelenkwelle, etc., optisch und mechanisch in sehr gutem Zustand, kein Rost, wurde nur für Dürrfutter eingesetzt, infolge Betriebsumstellung zu verkaufen + 079 422 30 55 Dosiergerät Landsberg, mit Querförderband + 078 635 64 28 Kleinballenpresse New Holland, mit Überladegerät, nie mehr Ballen von Hand aufladen + 078 635 64 28 Werktisch in gutem Zustand, höhenverstellbar, + 079 765 20 26 Ladewagen Pöttinger Boss L 22T, 2010, Fr. 17'000; Strohmühle, Fr. 950; Federzahnegge Bärtschi, 2.5 m; Winkelpflug Ott, Fr. 500; Motormäher Aebi AM 10, mit Gitterrad, Fr. 1000 + 041 467 17 05 Kompaktlader Caise 1830, Panzerlenkung, Std. 2900, Erd- und Loseschaufel, Palettengabel + Mistzange, Fr. 5200 + 076 564 42 83 oder + 076 564 42 83 89

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Ballenwagen mit Brückenmasse 6.2 x 2.43 m, 1 Achse, hydr. Bremse + 079 299 45 69 Pick-up zu Ladewagen Pöttinger Euroboss/ Primo + 079 299 45 69 Kreiselegge Rabe PKE 300, guter Zustand, Fr. 4200; Feldspritze Fischer, 15 m, 900 l, Hangausgleich, Boardcomputer, Fr. 5500 + 079 235 49 62 Stätionärwickler/Rund­ ballenwickler McHale 991 LBER, mit Funk + 079 299 45 69 Tandemanhänger, 2.2 x 6 m Brückengrösse + 079 580 65 37 Ballensplitter McHale 994, für Dreipunkt oder Frontlader, Fr. 1490 + 079 299 45 69 2 LKW-Achsstummel und 1 Deichsel, mit Scharmüllerpfanne, Fr. 500 + 079 432 59 54 Feldspritzen Fischer, 12 m, 600 l, hand­ geklappt, Fr. 2300; 15 m, 600 l, vollhydr., Fr. 5800; 15 m, 800 l, vollhydr., el. bedient, Fr. 8800; 15+18 m, 1000 l, vollhydr., el. bedient, Test, Garantie und Lieferung + 078 647 57 76 Mähtraktor Aebi TT 180, mit 4000 Betriebs­ stunden, Jg. 2006 + 055 245 16 58 oder + 079 137 58 96 Siloballenzange Kombi Gabel für Hydraulik Kat 2, 1500 kg, mit Palettengabel, Gusspitze und Siloballenrohre, neu, Fr. 860, + 062 299 04 36 Traktor Hürlimann XT 910.6, 4000 h, Kabinenfederung, Klima, guter Zustand, evtl. Schnee­ pfluganbau + 079 267 21 67 Traktor Ferrari MT 70, guter Zustand, Doppelrad, mit Mähwerk Knüsel 260 und Bandheuer, einsatzbereit + 079 267 21 67 Silohäcksler Eberl 2300; Silohäcksler Epple 1033, beide mit 15 PS Elektromotor, ev. mit Rohren, je Fr. 400 + 034 423 44 38

Kartoffelvollernter Samro Master Farmer RB, sehr guter Zustand + 062 756 44 39 4-Schar-Pflug Vogel & Noot, ca. Fr. 9000 + 079 571 43 52 Kleinballenpresse Welger AP 630; 2 Ballenwagen Egebjerg Type I, alles ca. Fr. 9000 + 079 571 43 52 Mistkran Krüger 1814, mit Mistzange, Grab­ löffel und breitem Löffel für Bachreinigung, hydr. Abstützung, ZW, Fr. 4500; Häckselwagen für Grünmais, Fr. 150, infolge Betriebsumstellung zu verkaufen + 079 394 01 34 Heukran Sumag DKH 15, Ausleger 7 m, mit Seilzug, Kurvenbahn­ schiene 90 Grad, mit Schleiffleitung, Service gepflegt + 076 546 52 50 Viehanhänger Daltec, Occasion, Gesamt­ gewicht 2500 kg, Kombitüre schwenkbar, Seitengitter hinten, ab MFK, Zustand wie neu + 079 511 88 20 2 Traktorrad Bührer Spezial, Fr. 100; Pneu Tm 700 Pirelli, 460/70 R28 60%, Fr. 100; 2 Pneu 8, 25x15, Fr. 100; 2 LKW Rad 11x20, Fr. 100; 1 LKW Rad 12R x 22.5, Fr. 100; 1 Pneu 10 x18, 10 Ply, Fr. 50 + 052 745 12 08 Abladehäcksler Mengele Blitz Diamant, mit Zapfwellenantrieb, guter Zustand, Fr. 2600 + 061 961 00 58 Traktor Bührer 475, mit Kabine, sehr guter Zustand; Werkstattkom­ pressor klein; Dieselöl­ pumpe elektrisch; Hand­hobelmaschine gross; Kettenflaschen­ zug Hand, 1000 kg; Kettenflaschenzug elektrisch, 500 kg; Velo­ anhänger neuwertig; Kartoffeldämpfer elektrisch, 150 l; Bürdeli­ bock Metall; Schneid­ kluppe Rems, 1/8 bis 1 1/4; Laser RaumWasserwaage + 079 696 72 49 Gebläse Zumstein AS27, mit Flachriemen, 3-flüglig, 10 PS; Heuschrote Schneidfix,

mit 30 m Kabel für Heu und Silage; Viehstaub­ sauger Hug, gratis; Viehschermaschine; Gebläserohre 310 u. 380; Kuhglocken 7 Stück alt, 4 Stück neu, mit bestickten Riemen; Silo Räss 55 m³:, gratis ab Platz; Rundballen­ fräser Auer, Aussteller + 032 677 10 50 Milch-Zellzahl-Mess­ gerät DeLaval, 1 jährig, NP Fr. 3000, VP Fr. 1500 + 079 418 26 08 Ladewagen Agrar 250, 5 Rechen + 076 532 00 23 Weidetränkefass 600 l/1000 l, Eigenbau mit Schwimmertrog, Fr. 200, Kt. LU + 079 483 60 90 Kreiselmäher Fahr KM 22 CR, mit Fingerrotor; Heuwender Aebi, Ölbad, für Pferde und Traktorzug, beides top Zustand + 079 272 21 64 Kein Reifenkauf ohne unsere Offerte! www.tm-gmbh.net + 079 324 52 25 Feldspritze Berthoud, 600 l, hydr. Balken 15 m, mit Einspülschleuse und Frischwassertank, Fotos unter www.landtechnik-mueller.ch + 078 818 33 51 Kreiselegge Falc, 3 m, mit Packerwalze und Sämaschinenlift, Fotos unter www.landtechnik-mueller.ch + 078 818 33 51 Pflug Vogel & Noot, 3-Schar, mit Bruchsicherung, Vorschäler und Stützrad, Bilder unter www.landtechnikmueller.ch + 078 818 33 51 Hochdruckspritze Birchmeier, 600 l, 12 m, mechanisch + 078 818 33 51 Motormäher Bucher M 500, mit Bandeingraser, einsatzbereit, Fr. 1500; Traktor Hürlimann H 358, Jg. 1989, 7800 Std., läuft schön, Fr. 4800; Hecklader Farmi, mit grosser Schaufel, Fr. 1600 + 062 299 04 36 Obstpresse mit Schnetzler, Fr. 150; Elektro­ motor 400V, Fr. 80; Flaschenzug 1000 kg, Fr. 80, + 079 785 98 53

Teleskopverteiler 15 m, mit Stabag Gebläse, Rohren und Bögen + 079 589 14 90 3-Scharpflug Rabe, mit Schärschrauben­ sicherung, Fr. 500 + 079 299 53 73 1 Achs 3-Seitenkipper, klein; Anhänger für Motormäher; Heck­ schaufel 2 m; HolzBündelgerät; Hydrau­ likaggregat mit Honda Motor; Traktor Bührer MFD4, Jg. 1955, Motor defekt; Kotschieber mit 12 PS Motor; Bürocon­ tainer 5 x 6 m, Kt. LU + 079 457 69 77 Gummimatten 1 x 1.5 m; Eisenbahnschwellen 20 x 2.2 m + 044 858 24 48 Terratrac Aebi TT 80, 5350 Std., guter Zu­ stand, Fr. 24'500 + 079 335 26 20 botteleuse petites bottes carrées haute densité Bauford, bon état, Fr. 1500 + 079 585 26 32 Mähladewagen Crosetto, Arbeitsbreite 1.65 m, Trommelmähwerk ca. 25 jährig, guter Zustand, einsatzbereit, Fr. 1500 + 079 465 56 91 Motormäher Reform M12, mit Bandrechen, 11 PS, Mag Motor, top Zustand, ab Service, Fr. 3900 + 079 774 73 77 Maishäcksler Pöttinger Mex V, 3 Reihen, guter Zustand, betriebsbereit + 079 335 26 20 Vertikalfuttermisch­ wagen Mutti, Bj. 2011, 10 cm³:, Zweigang­ getriebe, hydr. Stützfuss und Bremse, Strohring, Mineralstofftrichter, top Zustand, wenig gebraucht, Fr. 16'000 + 079 483 60 90 Traktor Fendt 309 CI, Jg. 2007, 112 PS, 4200 Std., Allrad, Fronthydraulik/Zapfwelle, 600/65R34, 480/65R24, Neubereifung, 21/21 Wendegetriebe, hydr. Anhängerbremse, 3 DW-Ventile, ab grossem Service, top Zustand + 079 483 60 90 Motorrad Chopper Kawasaki VN 750, Jg. 1994, 55'000 km, neue Pneu hinten und

vorne, neue Batterie, ab MFK März 2016, unfallund kratzerfrei, geeignet für Neueinsteiger oder Frau, Sitzhöhe 75 cm, Fr. 2800, Preis verhandelbar, Kt. LU + 079 663 81 15 Traktor-Vorderrad 420/85R24 Pneu 30%, mit Felge, günstig + 079 674 46 13 Kreiselheuer Kuhn, Arbeitsbreite 5.2 m, gut erhalten, fahrbereit, Fr. 200, + 052 763 24 12 Kompost-Umsetzer Daltec, Arbeitsbreite 2.5 m, Fr. 4800, Region Bern, + 079 341 08 22 Maishackgerät Hatzenbichler + 079 530 26 85 Dörrgewicht, stapelbar mit Griffen, Palettengrösse, geeignet für Nüsse, Kräuter, etc., L 1.20 m, B 0.80 m, H 0.12 m + 077 472 26 18 Amboss 285 kg; Raupentransporter Huki 50 + 079 542 83 44 Hackbürste Bärtschi + 079 765 20 26 Traktor Fendt 211 Vario TMS, Vollausrüstung + 077 492 51 10 Blechschere, bis 4 mm Schnittdicke + 079 765 20 26 Säkombination Maschio Gaspardo, 24 Scheiben­ scharen, neu, Fr. 21'000 + 079 430 57 71 oder + 052 625 25 60 Motormäher Rapid 505, mit Basco-Vanguard Motor 13 PS + 055 440 34 64 Gitterräder passend zu Aebi AM40, 41, 42, HC 55 mit Terrarad + 055 440 34 64 Traktor Fendt 260 S, Jg. 1989, Fronthydr., Doppelräder vorne und hinten, Hydr. Anh. Bremse, Luftsitz, Arb. Beleuchtung aus 1. Hand, 8800 Betriebsstunden, Service gepflegt, Zusatz­ gewicht, Krautteiler, sehr guter Zustand, Fr. 19'800 + 079 670 73 46 Polyester-Silo, 31 m³:, H 7.9 m, Ø 2.5 m; Ein­ bau-Viehwaage 3 x 2 m, Fr. 4000; 2 Flügelrüh­ rwerke Typ AFS, je 400 m³:, je Fr. 400; Flüssig­ 9 2016 · REVUE UFA

30.08.16 17:39


Bourse aux bonnes affaires futterpumpen Aerni, 1 x rev., Fr. 1500 und 1 x Fr. 800; Futtermixer Aerni, Fr. 600; Futter­ mischer Schönholzer, 2 t, Fr. 200; Chrom­ stahlbassin 1000 l, mit 2 Zoll-Auslauf, Fr. 500 + 056 667 26 61 oder + 079 607 58 59 Stande Kunststoff, 1.95 x 1.3 x 0.9 m, Fr. 60; VW Kombi mit AHK Klima, ideal auf Alp, Fr. 250; Viehwagen für 1 Stück Grossvieh, mit Wanne, Fr. 180; Kara­ biner, schöner Zustand, Fr. 200 + 079 464 69 61 Anhänger Occasion, Holzbrücke-Läden, L 4 m, B 2.20 m, H 0.90 m, Nutzlast 7 t, neue Achse, Bereifung 90%, Beleuchtung und Bremsen ok, Preis nach Absprache + 079 450 98 03 oder + 052 747 14 47 Traktor Fendt GT 380, Jg. 1992, 12'500 Std., 40 km/h, Getriebe 2015 revidiert, ab MFK, Frontladerkonsole, guter Zustand, Fr. 28'500 + 079 446 55 59 Putzmaschine Rapid, Jg. 1991, guter Zustand, Fr. 1900 + 079 446 55 59 Futtermischer Barbone, mit liegenden Walzen, Fr. 1300 + 079 446 55 59 Zwiebelaufnahme an Simon PM3, Fr. 1000 + 079 446 55 59 Zuckerrübenschaufel an Frontlader, guter Zustand, Fr. 500 + 079 446 55 59 Spanplatten 19 x 2800 x 2070 mm, 26 Stück, für Hochzeit gebraucht, ein paar Schrauben­ löcher, Fr. 400 + 079 446 55 59 Spritzenfass Fischer, Occasion, 400 l, Fr. 50; Membranen Pumpe Fischer, etw. defekt, Fr. 50; Dezimalwaage, Schiebegewicht bis 250 kg, Fr. 40; 1 Pneu, 850 x 20 Zoll, 10 Ply, Fr. 30; Mofa Piaggio, mit Ausweis, Fr. 180; Röhrenschraubstock, bis 1 1/2 Zoll, auf 4 Beinen, zum Gewinde­ schneiden, Fr. 60; Wandsteckdose, elekREVUE UFA · 9 2016

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2 69 041 g4ru4ete8r-w2aagen.ch info@

trisch, 380 V, J25, 4P, Fr. 40, Kt. BL + 079 562 39 16 Behandlungsstand Supper 80, inkl. Winden, neu, solange Vorrat, Fr. 5300 inkl. MwSt.; Tränkefässer 1000 l, mit TB oder Trog, auch verzinkt, Handbremse, höhenverstellbare Deichsel, Stützfuss und Schwallwand, ab Fr. 1150; Laufhof­ abschrankungen in div. Ausführungen; Weide­ futterraufen in div. Ausführungen, 12 Pl. Rundbogen, Fr. 1000 inkl. MwSt.; div. Kälber­ iglus, inkl. Umzäunung mit Tränkevorrichtung; 1er-Iglu mit Umzäunung, neu, Fr. 438 inkl. MwSt; 5er-Iglu mit Umzäunung, solange Vorrat, Fr. 1900; Futter­ silos für aussen, top Aktion, 30% Rabatt; Pferdeboxen in div. Ausführungen; Weide­ zelt 3.6 x 3.6 m, Montage auf Panels, Dachkonstruktion und Plane bis auf Boden, inkl. 3 Panels, Fr. 1850, neu, optional Rundbogenhallen in div. Grössen; Weideunterstand 6 x 6 m, Fr. 3500 + 079 514 69 87 Kunststofftank 1000 l, Fr. 50; Panels Sonder­ aktion, 3 x 1.6 m, robust; Grossraumlüfter 1400, Occasion, auf Fahrwerk, Fr. 1000; Gummimatten für alle Tiere; Eco-Raster, 50 mm, ab Fr. 17/m²; Roll­ tore/Sektionaltore aktuell; Sattelschränke, 2-teilig, Fr. 700; Zaun­ pfähle Metall, Fr. 6.12; Windschutznetz, beschichtet, ab Fr. 5/m²; Streifenvorhang + 079 514 69 87 semoir pour petites graines Fiona, 3 m, Fr. 200, + 079 250 65 64 Motormäher Rapid 505, mit Benzinmotor Basco-Vanguard, 2 Zylinder, 16 PS, Bandeingra-

ser, Abschleppdeichsel + 055 440 34 64 vis à grain, 10 cm et 15 cm; silos à céréales + 079 250 65 64 Viehschermaschine Liscop Super 3000, elektrisch, für Rinder, mit zusätzlichen Messern, alles im Koffer, Fr. 200, Kt. TG + 052 376 11 52 Motormäher Aebi AM 60, Mag Motor, mit Balken 1.9 m, Schneidzusätze links und rechts und Balken 1.9 m, mit Kabeleingraser, Fr. 2000, Berner Oberland + 079 425 93 05 Heizpellets-Gewebesilo A.B.S, auch für Kraft­ futter geeignet, L x B 3.1 m x 3.1 m, Silohöhe 2.5 m, Gestellhöhe 2.7 m, Inhalt 12.9 m³, 8.3 t, inkl. Adapterstück zu Saugsystem, Jg. 2007, Fr. 1500, abzuholen in Mühleberg BE + 079 750 59 68 div. Maschinen für Pferde- und Traktorzug; Traktor Mercedes Benz 800, ca. 7000 Std., Fr. 18'000; Traktor Kubota, ca. 3000 Std., Fr. 8000 + 079 678 59 85 Ladewagen Agrar, mit Kurmannachse, 11 Messer, in gutem Zustand, Fr. 3500; Seilwinde Fransgard, 5 t, Fr. 1800; Restposten 1/2 Palette, Bindegarn Ecofil 360, Fr. 4.50/kg; Mengele HG Super 20, Fr. 900 + 052 337 44 08 Traktor Ford 5000, Motor und Lenkung neu, top Zustand, 16.9/34 10/16, ab Service, eingelöst, Fr. 9000, Kt. TG + 079 670 54 51 Melkmaschinenpumpe mit Leitungen und Spülgerät, 2 Melkaggregate komplett, Milchtank 1030 l, Futter­ wagen Geba, 300 l, Stacheldraht, Litzendraht, Holzschlegel, Holz-Wipp-Tischfräse, Traktorenräder 13.6-36 + 078 639 90 14 Sackkarren Fr. 50; versch. Milchmengenmess­ gerät Trutest, Fr. 500/ Stück; Milchraumtüre, Fr. 100; Milchkannen für Wasser, Fr. 40/Stück + 079 575 25 52

Heugebläse Stabag Bison S, 15 PS, Fr. 500 + 078 635 64 28 Güllemixer Sumag, mit 10 PS Elektromotor, 10 m Kabel, Rohr ca. 4 m, betriebsbereit, Fr. 280, + 055 283 33 33 Quad Kawasaki Lakota 300, 1500 km, top Zustand, 5-Gang Halb­ automat, mit Rückwärtsgang, Fr. 3500 + 078 835 33 68 Bergmäher Rapid 307, mit Doppelrad, guter Zustand + 079 245 11 39 div. Pick-up zu Agrar, Pöttinger, Aebi, Rapid, usw., günstig + 079 245 11 39 Motormäher Rapid 505, mit Doppelrad und Mähbalken; Motor­ mäher Rapid 505, mit Bandheuer; Motor­ mäher Rapid 505, mit Anhänger, alles günstig + 079 622 45 82 Kaninchenställe für mittlere Rasse, gebraucht, 6 Ställe, in sehr gutem Zustand, inkl. Schubladen, Tablare, Tränkehalter, Futter­ geschirr, Heuraufen, Fr. 600 + 079 398 99 65 Pflegeräder 9.5/44, Verstellfelge, Pneu Kleber 80%, Lochkreis 275, Nabe 220, sehr guter Zustand, Fr. 1550 + 076 453 42 00 Busatismähwerk zu Fendt GT 300, Doppelmesser, hydr. Antrieb, sehr guter Zustand, Fr. 980 + 076 453 42 00 Mistkran Loma, 3 Punkt, mit Erdschaufel; Band­ rechen Vogel & Noot, Typ FA 9, zu Aebi, TT77; Viehanhänger für 2 GVE, Franz Roth; Vakuumpumpe DeLaval, HCC 150; Heugebläse Aebi; Teleskopverteiler Aebi, 17 m; 10 Süss­ mostflaschen à 20 l + 081 332 23 84 Schleppscharen zu Getreidesämaschinen Nodet; kleine und grosse Ringe für Kulti-Packer­ walzen Haruwy + 078 647 57 76 2 Heizöl/Dieseltanks, 1500 l, 2000 l, Kunst­ stoff, mit Stahlwannen + 031 791 32 74

Sämaschine Krummen­ acher EPS 5, 2 el. Gebläse, 200 l Tank, 3 m Scharbalken, mit Fahrgassenschaltung, Fr. 4000 + 044 853 01 42 2 Pneu, 16.9R30, 420/85R30; 2 Pneu, 480/70R30, günstig + 079 245 11 39 2 Pneu 14.9R20; 4 Pneu 31x15.50-15, günstig + 079 154 41 97 Doppelrad 5.00-10, für Rapid 307 und 407, Aebi AM20 und CC26; Dop­ pelrad 4.00-8, zu Aebi AM9, 10, 15 und 16 + 055 440 34 64 Rucksackmotorsense Husqvarna 543RBK, Demomodel mit teilbarem Schaft, Leistung 1.6 PS, Listenpreis Fr. 930, mit Garantie Fr. 650 + 055 440 34 64 Maishäcksler Pöttinger Mex GT, gepflegt, Fr. 2500 + 052 682 13 78 Kreiselheuer Deutz Fahr KH 2.36, gezogen, Fr. 600 + 052 682 13 78 Saxer Gebläse, Mühle, 20 PS, elektrisch, Zapfwelle, Fr. 500 + 052 682 13 78 Stabkettenzubringer­ band, Fr. 400; 2 Achsen von Brückenwagen, Fr. 50 + 052 682 13 78 Traktor Reform Metrac 4004 H, stufenlos, neu bereift, 3650 Std., mit Bandheuer 2.8 m und Kammschwader, Fr. 19'500 + 052 680 18 58 oder + 076 597 29 51 Kleinballenladewagen New Holland 1006, sehr guter Zustand, für 96 Ballen; Hitch für Kreisel­ egge Falc + 079 395 92 59 Frontladerschaufel, neu, 2 m breit, 800 l Volumen, Farbe grau, Euro 8, Hardox, massiv, Fr. 870; Oldtimer Ladewagen Welger, sehr guter Zustand, Jg. 1972, Fr. 750; Kreiselheuer Kuhn 5001, 5.3 m, Digidrive, guter Zustand, Fr. 3200 + 055 283 01 92 oder + 079 791 85 90

Gülletransportfass 11 m³, mit Drehschemel und Zentrifugalpumpe, 9 bar + 071 422 22 53 Intensiv-Bürstenaufbe­ reiter Kurmann Twin, Jg. 2001, revidiert, Fr. 5500; Selbstmischeranlage mit Körnerwaage, Hammermühle und Mischer, Fr. 1000; Kuhschär­ maschine Fr. 100; Tele­ skopverteiler Stabag, Fr. 500; Gebläse Aebi HG 13, 15 PS, Fr. 500; Druckfass Agrar, 3500 l, Fr. 1300 + 077 464 35 74 Tiefgangladewagen Fahr K340, mit Silier­ schneidwerk und WW, betriebsbereit, günstig + 079 563 82 41 Ballenförderband + 079 426 06 35 Abwasserpumpe 432 m³/h, 400V/30KW, Fr. 1200 + 079 630 08 28 Generator 50 KVA, Diesel, Fr. 4500 + 079 630 08 28 Baukran Schaller, 26 m, 1000 kg, Fr. 4500 + 079 630 08 28 11 Rübenvlies, 5 x 9 m, reicht für ca. 180-200 t + 052 745 19 23 Kreiselheuer Fahr KH 40, guter Zustand, Fr. 350; Schilter 2000, mit Holzbrücke, Fr. 2800 + 052 232 22 69 Heckstapler Hubhöhe 3.8 und 4.1 m, mit ver­ stellbaren Gabeln, ab Fr. 1800; Paloxenkipp­ gerät Kaup, an Stapler mit Gabeln, Fr. 1900; Heck-Palettengabel, Hubkraft 1000 kg, ab Fr. 400 + 078 881 42 20 Milchtank Packo, 1200 l, mit Kühlgerät; Fahrsiloentnahmefräse mit Seitenaustrag links und rechts; Mais­ häcksler Pöttinger Mex OK, 1-reihig, Kt. TG + 077 419 37 55 Aebi HC 55 mit Messerbalken, 2.5 m und Stachelwalzen, revidiert + 079 757 31 53 1 PZ Superschwader 450, 3-teilig, Fr. 900 + 079 363 20 33 Aebi Hochleistungs­ gebläse HG9 mit Elektromotor 20 PS und 91

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Bourse aux bonnes affaires TECHNIQUE AGRICOLE à vendre Einsatz für Silo + 079 312 60 55 Mistzetter Welger LS270, sehr guter Zu­ stand, sofort einsatzbereit, mit Aufsatzwänden, vhb. Fr. 4200 + 079 220 28 16 Krananhänger mit Hiab 550, Kran ZW-Pumpe, Fr. 5500 + 079 630 08 28 2 Pneu für Vierradmäher Teratrak, neu, Grösse 26 x 12.00-12NHS, Fr. 120 + 079 829 49 69 Doppel-T Träger verzinkt, 200/200, 6 m, 1x 220/220, 9 m, 2x 180/180, 10 m, 1x 200/200, 11 m, 1x 180/180, 8 m, 1x Rund-hohl, Ø 120 6 m, 9x 4-kant-hohl 180/180, 6 m, 6x Kandelaber, 6 m, 4x, Kt. TG + 079 670 54 51 Kreiselegge Pöttinger Lion, 12 Kreisel, mit Packerwalze + 079 861 52 20 Cambridgewalze Heva, 6.2 m, + 079 861 52 20 4-Rad-Wagen, Brücke 80 cm ab Boden, 220 x 600 cm, gebraucht, Fr. 2500 + 041 931 08 52 oder + 079 482 98 31 Zentrifuge Elecrem, Fr. 800 + 041 931 08 52 oder + 079 482 98 31 Butterfass, Platz für ca. 20 l Rahm, 380 V, mit Schauglas, Fr. 1500 + 041 931 08 52 oder + 079 482 98 31 Striegel Rabe, Arbeitsbreite 4.5 m, altes Modell, 30-jährig, mit Federn, Fr. 200 + 041 931 08 52 oder + 079 482 98 31 Profilblech, 5 m lang, 30 m²:, ab Fr. 10; Mostund Beerenpresse, Inhalt 10 l, Fr. 100 + 062 891 42 26 Motormäher Rapid 505 mit Bandeingraser, revisionsbedürftig + 079 272 72 88 Kunstoff-Mostfässer Faserplast, 200 l, 150 l, 60 l; Apfelhurde mit 10 Tablaren + 055 410 70 12 92

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Sämaschine Hassia DKL2500, mit Fahr­ gassen­schaltung, Striegel, Licht, Fr. 1600 + 079 673 76 05 Säkombinaton Kreise­ legge Falc; Sämaschine Hassia DKL2500, mit Fahrgassenschaltung, Striegel, Licht, Fr. 2700 + 079 673 76 05 Maishäcksler Pöttinger GT, einreihig, Auswurfsteuerung hydra, Fr. 2500 + 079 641 80 49 Stützbügel, verrottbar, für Tomatenfruchtzweig, Kopfhacken zum Gurken aufhängen, günstig + 071 633 31 49 Wasserpumpe 1.1 Kw, stationär, Fr. 140; Bohr­ maschine gross, stark, mit Mixstab, Farbe und Putz mischen, Fr. 100 + 071 633 31 49 Standhäcksler Mengele, Blitz FH, alles neu rev.2015, Fr. 4500 + 079 352 40 27 Reifen Michelin, 540/65R24, mit Felgen New Holland, neu, Fr. 1600 www.tm-gmbh. net, + 079 324 52 25 Traktoranhänger, neu­ wertig; Vorkeim­ harassen; Einschar­ pflug; Güllemixer + 041 933 13 05 Tank à lait Buri, année 2005, 1040 l; Mélan­ geuse Verti-mix 900; Machine à traire, Miele, prix sur demande + 079 716 90 48 Lada Niva, 30 km, 4x4, 9000 km, MFK 09.2015, top Zustand, abends + 055 245 17 71 Laubsauger Toro V5, neuer Motor, 6.5 PS, Radantrieb revidiert, Preis auf Anfrage + 034 435 03 24 2 Pneus Vredestein, 16.0 /70 - 20, Profil ca. 30%, Fr. 180 + 079 470 26 57 Fahrbarer Elektromotor mit Pulli, 8 PS, Fr. 300 + 079 470 26 57 Chromstahltank Kremet, 1000 l, neuwertig; Lebensmittelanschlüsse 2 x 50 mm, Domdeckel 300 mm, Schauglas 150 mm, Fr. 780 ab Platz, + 079 246 46 91 Transporter mit Ladegerät Bucher, 1800/38 PS, top Zustand + 071 983 11 70

Quelque chose à vendre? Formulaire: www.ufarevue.ch Motormäher Bucher 38, 1.90 m, Balken neu, Stachelwalzen neu + 071 983 11 70 Tiefgangladewagen Mengele Lw30 + 079 381 97 20 Fingermähbalken, 1.90 m, mit Ausleger und mit Madenbleche, passend zu Rapid 505, günstig + 079 381 97 20 Aebi Einachser AM53, mit Triebachsanhänger und aufgebauter Brücke, Fr. 1200; Tränkewagen Götzmann, 2300 l, Fr. 1300; Tränkefass 2000 l, Fr. 1200; Schaufelrührwerk Fankhauser, Fr. 1500; Düngerstreuer, Fr. 350; Ventilator, Ø 45 cm, Fr. 100 + 041 910 35 73 oder + 079 413 01 61 Oldtimer Traktor Hürlimann E100, Jahrgang 1953, grün, 45 PS, Motor läuft, Fr. 3500 + 055 283 01 92 Bergmäher Agria 5400 mit Viertakt-Robinmotor, Rapidbalken 160 und Spezialgitterräder, dazu Pneudoppelräder, guter Zustand, Balken und Ausleger revidiert, ab Service, Fr. 2700 + 079 326 59 17 oder + 041 811 19 66 2-Achswagen mit Hyd­ raulischem Kratzboden, 4 Ketten für Mais o. Sägemehl 10 m³ + 079 298 47 19 Rundballenpresse Deutz MP 130, mit Integral­ rotor und 14 Messer, 5-reihiges Pick-Up, Fr. 5900 + 079 836 39 92 Elektrisches Trommel­ sieb für Kompost, Beyer K2000, inkl. 2 Trommeln, 15 mm und 30 mm, Trommel Ø 1.20 m / Länge 2.50 m, Standort Arbon + 079 836 39 92 Amazone Säkombina­ tion für Getreide, Raps

und Grasmischungen; Kreiselgrubber mit Schnellwechsel-Zinken; pneumatische Sä­ maschine mit automatischer Fahrgassen­ schaltung, Exaktstriegel, Jahrgang 2004 + 079 836 39 92 Kartoffelgraber Schüttler «Buurekönig» + 079 847 95 33 Kartoffeldosierbunker sowie Kartoffelabsack­ waage + 079 847 95 33 Wendetrac Pasquali, Ergo 880, Jg.02, 2950 Std, hinten und vorne Doppelrad; Mäh­ werk Knüsel 260 mit Aufb.; Bandrechen Knüsel, zusammen Fr. 16'500 + 077 412 25 04 Förderband Blaser KS40, Stabkette, 8.5 m mit grosser Einfüllwanne, guter Zustand, Fr. 800 + 079 323 23 40 Milchkühltank Griesser, 1750 l, stationär mit Waschautomat, guter Zustand, günstig + 079 323 23 40 oder + 031 755 89 89 Ackerwagen Michelin, Pneu 365.65R18XP27, radial, neu, Fr. 350 + 079 408 33 33 Säkombination 2.50 m, Radantrieb, Eigenbau mit Lely Kreiselegge, funktionstüchtig, Fr. 1500 + 079 775 29 02 Kraftfuttersilo, 8 t mit Austragschnecke 3.5 m, Fr. 800, + 079 275 65 71 IHC 633 2 Rad 6750 h, Frisch ab Mfk, neu lackiert, ab grossem Service, viele neue teile verbaut, vorne neue Pneu, hinten 80% mit Doppelrad, super Zustand, Fr. 6300 + 076 423 01 11 Kleinviehwaage 300 kg, sehr guter Zustand + 079 393 06 60 Brennholzfräse, fahrbar, guter Zustand + 079 857 80 09 Glocken Nr. 28/24/22; Grasband-Seilwinde; Kuhschwanzaufzug 13 m; Milchbrente + 034 435 11 15 Weidetränkefässer, Alu, mit Trog, 680 l + 1350 l; Rübenschneider

Stalder, mit Motor, günstig + 034 495 51 43 Melkstand BouMatic, Fischgeräte 2 x 3 Plätze, komplett, einsatzbereit; Pflanzenschutzspritze Hardi, 600 l, 12 m, hydr. geprüft + 079 206 11 16 Säkombination Maschio Gaspardo; 24 Scheiben­ scharen, neu, Fr. 21'000; Klappschneidwerke Geringhoff; Maispflücker Geringhoff; Ersatzteile für Schneidwerk u. Maispflücker Geringhoff; Mähdrescher DeutzFahr, neu und occ.; Front Busatis-Mähwerke, 310 m; Claas Lexion 630 Allrad Montana, 800, Bereitung, Spreuverteiler, Strohverteiler; Schneidwerk Vario 6.60 m, Trommel st569 + 079 430 57 71 oder + 052 625 25 60 Anhänger Occasion, Holzbrücke-Läden, L 4 m, B 2.20 m, H 0.90 m, Nutzlast 7 t, neue Achse, Bereifung 90%, Beleuchtung und Bremsen ok, fairer Preis; 8 Tränke­ becken Allweiler, occ., Wasseranschluss von oben und unten möglich, top Zustand, fairer Preis + 079 450 98 03 oder + 052 747 14 47 Ladewagen Agrar, TL219, Tieflader, guter Zustand + 056 624 38 18 2 Pneu Kleber 500/70/34 Profil 20%, günstig + 079 313 06 71 Strohhäcksler WIC, für Kleinballen, Honda Motor, Fr. 300 + 071 648 11 36 Obstpflückkisten Kunststoff, 6 Stk., Fr. 20/ pro Stk.; Versch. Pflück­ schlitten günstig, Asthalter, Fr. 1/pro Stk. + 071 648 11 36 Maishäcksler John Deere, 1-reihig, Fr. 900; Tiefgangladewagen Claas Sprint, 25 Messer, 4 Schwingen, Fr. 1900 + 052 680 12 51 oder + 079 441 07 76 2 Stk. Grubber Zinken Haruwy + 041 921 16 35 Waage Busch; Wiegegewicht bis 60 kg;

Waage Busch bis 100 kg geeicht + 079 877 94 16 Metallfräsmaschine mit Schrank und Zubehör + 077 492 51 10 Fassträger fahrbar, 200 l + 079 810 43 53 Kartoffelkrautmulch­ gerät 4-reihig, hydr. gelenkt für leichte Hang­ lage, + 079 765 20 26 Flugfenster für Bienenhaus + 077 472 26 18 Dieselölhandpumpe, Fr. 30 + 079 877 94 16 Lagergestell neuwertig mit mehreren Regalen, Fr. 200 + 079 810 43 53 Schubladenstöcke für Werkstatt + 079 530 26 85 Zuckerrübenschaufel an Frontlader; Getreide­ mühle mit Rohr für Abgang; Zurbringerband für Gebläse; Bauwalze­ nanhänger, Nutzlast 2 t; Ackerplattwalze 3 Punkt für Traktor; Federzahnkulturegge; Krümlerwalze + 079 241 38 55 oder + 056 441 62 61 Mistkran Griesser 1814 ZW, mit hydr. Abstützung hinten und Grab­ löffel, gut erhalten, Fr. 4000; Motormäher Aebi AM 70/75 mit Band­ eingraser und neuem Messer, Fr. 950; leichter Kratzbodenwagen, Fr. 100; Dezimalwaage, 500 kg, Fr. 150; Silo­ wagen Trinkgeld; Kolbenwasserpumpe, 250 l, Fr. 300 + 041 450 17 41 Traktorenreifen Michelin Multibib 540/65 R 28 ca. 50%, aus Umbereifung + 078 812 12 24 Ballenschutznetze 8X25m, Fr. 350; 10x25 Fr. 440, + 078 812 12 24 Fiat 880 DT, 85 PS 4x4, Kabine, AhBrems, Fr. 9900 + 052 376 14 06 Massey-Ferguson 284, 90 PS 4x4, Kabine, Ah Bremse, Fronthydraulik + 052 376 14 06 Motor Honda 13 PS zu Rapid 505 + 079 245 11 39 9 2016 · REVUE UFA

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Bourse aux bonnes affaires Güllenpumpe, 90 m³ Förderleistung, Fr. 3500 + 079 245 11 39 Doppelrad zu Rapid Euro und Rapid 505 + 079 245 11 39 Mulcher zu Aebi CC 66 CC 56 usw + 079 245 11 39 Allrad Traktor Steyr 75 PS, + 079 622 45 82 Traktor MF 362 Allrad + 079 622 45 82 Traktor Case CS 75 (Steyr 975) 1800 Std. + 079 622 45 82 Rauppendumper 500 kg, günstig + 079 154 41 97 Güllenpumpe 60 m³ günstig + 079 154 41 97 Traktor Case CS 75 (Steyr 975) 1800 Std. + 079 154 41 97 Motor Honda 13 PS zu Aebi AM 40, 41, 42 + 079 154 41 97 Dezimalwaage, gut erhalten, bis 150 kg + 061 951 14 06 2 Pneu Vredestein 16.0/70-20, Profil: 30%, Fr. 200, + 079 470 26 57 Stahlträger HEB240 10 m, diverse; RHS Rohr, 200x100x15, 9 m + 077 440 36 91 Autoanhänger 1800x3000 Einachs; Dosierwagen Mengele; 2-Achs Querförder­ band, 15 m³, Motor­ mäher AM33/1, Universalmotor, Agria 1700 + 077 440 36 91 DoppelverglasungsFenster, B 1.74 m, H 1.58 m, für Scheune, Remise oder dergleichen, neuwertig + 079 511 88 20 Generator Gasolin, 4.5 KvA, Benzin, Fr. 300 + 079 760 46 48 (WhatsApp od. SMS) Brennschneidmaschine für Metallplatten max. 1.5x 2m, Schneiddicke max. 200mm, Zeichnungsvorlage wird durch Optikkopf ausgelesen und schneidet automatisch, guter Zustand, vor 2 Jahren rev., inkl. neuen Führungsschienen mit div. Zubehör und Ersatz­ düsen, rev. Optikkopf, Platzbedarf 3.5x2 m, + 079 716 86 02 REVUE UFA · 9 2016

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herse Lely 3m avec relevage arrière. Fr. 3000 à 1308 La Chaux + 079 750 02 10 Kipper KLE, 1-AchsDreiseitenkipper, 8 t , Brückenmasse 3.65 m x 2.05 m + Aufsatz 0.60 m + 0.40 m, Hydr. Bremse durchgehend, körner­ dicht, keine Beulen und nicht verzogen , Kipp­ zylinder dicht. Brücke nur 0.90 m ab Boden, sehr guter Zustand + 079 422 30 55 Kehrmaschine Hako Hamster 800V, Benzinmotor, Fahrantrieb vorund rückwärts, Arbeitsbreite 81 cm, ab Service, VP Fr. 1800; Handgeführte Kehrmaschine zum stossen, Arbeitsbreite 67 cm VP Fr. 150 (Bilder per WhatsApp oder E-Mail) + 078 744 30 32 Aufbereiter Fella KC 275 D wie neu, sehr wenig gebraucht, Fr. 3450 + 079 299 45 69 Rundballenwickler Kverneland 7335, gezogen erst 3000 Ballen, Fr. 7900 + 079 299 45 69 Alpha Laval Va Pumpe, VPU18M-M mit Vakumleitung; Spül­ gerät; 1 Aggregat m. Eimer 25 l, 1 Eimer 20 l o. Aggregat; 2 Viehhüter Gallacher; 1 Fanggitter f. Kälber 4 Stk.; 2 Pferde­geschirre + 078 729 30 15 1 Grossraumlüfter Occ. Preis verhandelbar, 1 Saison gebraucht. + 079 514 69 87 Doppelschwader Pöttinger, Eurotop 771A, Arbeitsbreite 7 m-8.5 m, hydraulische Schwad­ breite verstellbar, 5-RadFahrwerk pro Kreisel, 12 Arme, top Zustand Fr. 9500; Heckstapler 3.2 m, 4 Funktionen mit Palettgabel und zwei Spitzen Fr. 1200; Holz­ fräse Geba, wenig gebraucht, Fr. 650; Schwedenofen mit Granitplatte und Pelle­ tofen je Fr. 500; Silo­ wasserpresse 3.5m Fr. 250 + 078 705 54 79 Tränkebecken Driko-mat für Schweine Fr. 20/Stk; ChromstahlBassin 1000 l mit

2 Zoll-Auslauf; Futter­ mixer Aerni Fr. 600; Flüssigfutterpumpen 1x rev. Fr. 1500, 1x Fr. 800; 2 Flügelrührwerke Typ AFS je Fr. 400, Vieh­ waage (Einbau) 3x2 m Fr. 4000, Futtermischer 12t, Fr. 200 + 056 667 26 61 TECHNIQUE AGRICOLE recherche Traktor Hürlimann, rot, zum restaurieren + 062 299 14 30 Traktor Porsche, wenn möglich 4-Zylinder + 062 299 14 30 Generator ab 6-400 kVA, Abholung und Barzahlung + 079 630 08 28 3er Felgen zu Hürlimann, 6-Loch + 062 299 14 30 alte Milchkannen, auch nicht mehr milchtaugliche, Zustand egal + 079 408 82 18 Traktor und Hoflader + 079 408 82 18 Tandem-3-Seitenkipper oder Einachs-3-Seiten­ kipper + 079 278 45 31 Kartoffelsetz- und Hackgerät + 079 530 26 85 Hackgerät für Feldkultur Sonnenblumen, Sojabohnen oder Mais + 077 472 26 18 Traktor Massey Ferguson, Allrad 135, 148, 165 + 052 376 14 06 oder + 079 713 72 50 Kaltwasser-Hochdruck­ reiniger günstig + 041 980 62 65 Doppelräder für Metrac Reform 3003 S + 079 245 25 02 Transporter Reform Muli 565 S + 079 245 25 02 Güllenmixer an Traktor, Sämaschine, beides sollte einsatzbereit sein + 079 913 54 27 Traktor; Transporterli; Motormäher, günstig, auch ältere zum restaurieren + 062 299 04 36 Schneeketten für Hinterräder 540/65 R 38 + 079 635 68 51

Mineralstoffspender für Kühe, blau, von UFA; Mofas Puch Maxi, Sachs, etc., für 14-jährigen, alles anbieten; Strohmühle Lanker Zw., einsatzbereit, Frontlader­ schaufel, 2.20 m breit + 079 286 15 88 oder + 044 954 32 05 Betonmischer + 079 404 87 33 Sternhackgerät Haruwy + 079 877 94 16 Hackbürste Bärtschi + 077 492 51 10 Sägerät für KräuterGemüse, Kleinsämereien + 079 765 20 26 Scharhackgerät + 079 877 94 16 Vielfachgerät, auch älteres + 079 810 43 53 Cambridgewalze + 077 472 26 18 Güllerührwerk fahrbar, möglichst günstig + 079 673 24 71 Tandem 3-Seitenkipper oder Einachs 3-Seiten­ kipper, Occasion, kein LKW, + 079 278 45 31 Hackgerät für Reihen­ kulturen, 50 oder 75 cm Reihenabstand + 079 481 77 04 Glocken und Treicheln; Milchmengenmess­ gerät, bezahle Fr. 5-10/ Stück; Kippschaufel; Silogabel Wigger; Klauenstand; Güllewer­ fer, Trutest, Amboss + 079 408 82 18 Mähbalken zu Rapid 2.5 m, + 079 245 11 39 Deichselverlängerung zu Ladewagen Agrar TL 240 + 079 243 75 25 Messerschleiffmaschine für Busatis- und Mähmesser + 079 245 25 02 Doppelräder an Reform Metrac 3003, mit Flansch + 079 245 25 02 Tiefgangladewagen Mengele, ca. 22-24 m³, 10-15 jährig + 071 980 08 72 Alte Traktoren­ prospekte, vor 1980 + 076 258 05 40 Dach und Deckel zu Lankersilo, Ø 3 m + 041 910 28 53 Komplette Halterung zum Kartoffelpflug für den Bergmäher Aebi AM 10, bitte alles anbieten + 079 747 40 89

Gummiwalze von Mähwerk J. Knüsel, Typ 460k, No. 5089 + 079 381 97 20 Kurzholzspalter, occ. + 034 461 21 51 Sternradrechen Bucher, Front, gut erhalten + 055 283 01 92 Oldtimer Traktor D25 oder D30 + 055 283 01 92 Heurundballen ab Platz, Ernte 2016, Fr. 40 + 079 673 24 71 Lemken Variopack walze, Ø 68 cm + 079 365 77 68 Futtermischwagen für 20 GVE + 079 307 35 92 oder + 041 480 28 36 Bandrechen für Rapid Motormäher Euro + 079 307 35 92 oder + 041 480 28 36 Traktor Köpfli, Zustand egal + 079 487 22 60 Motorsäge Hunziker, 2 Mann Säge + 079 487 22 60 Mistzetter zu Aebi Tp, günstig. + 079 429 33 03 Töffli für 14-jährigen Bauernbub, auch defekt + 055 412 72 15 Rollhacke amerikanisch-kanadisch, mind. Breite 3 m + 079 877 94 16 Kartoffelkrautschlegel­ maschine 4 oder 2-reihig + 079 530 26 85 Massey-Ferguson 4x4, 135, 148, 168 + 0523761406 Heckstapler mit Seitenschub, Hubhöhe mind. 2.5 m + 079 778 44 94 Zellenradkörnergebläse mit grosser Leisung; Kurzscheibenegge + 079 243 75 25 Zubringerband 3 m; Rapid 505 + 077 440 36 91 elektr. Holzspalter + 079 760 46 48 (WhatsApp od. SMS) Terratrac mit Mähwerk; Bandheuer + 079 760 46 48 (WhatsApp) 3- oder 4-Scharpflug, Non-Stop oder Halbautomat , evtl. mit Stützrad + 079 422 30 55

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Plantons de pommes de terre

Climat d’étable et confort du bétail

Le retour des chèvres

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Dans les étables fermées, la condensation est un problème en hiver. Comment aborder la situation et quels sont les points à respecter?

L’élevage caprin suscite un regain d’intérêt. Malgré cela, cinq des huit races indigènes de chèvres sont toujours menacées. Quelques pistes de solution.

Impressum Revue UFA Périodique spécialisé des membres des LANDI. Les nu­méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sont accompagnés du LANDI Contact, compris dans l’abonnement.

Editeur fenaco société coopérative, Erlachstrasse 5, 3001 Berne Hans Peter Kurzen, Directeur de publication

REVUE UFA · 9 2016 2016

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info@ufarevue.ch | www.ufarevue.ch Coéditeurs LV-St. Gallen et GVS Schaffhouse. La participation des éditeurs à d’autres entreprises est indiquée dans les rapports d’activité respectifs, disponibles auprès de la maison d’édition. Rédaction Tél. 058 433 65 30 Fax 058 433 65 35 info@ufarevue.ch Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthour Markus Röösli, (Directeur de publication), Jean-Pierre Burri, Sandra Frei, Gabriela Küng, Cyril

de Poret (resp. édition française), et Verena Säle. Anne-Marie Trümpi, assist.. Rédaction romande fenaco, CP 129, 1510 Moudon Tél. 079 408 73 61 ou Tél. 058 433 69 09 le lundi et le mercredi Annonces/Abonnements Tél. 058 433 65 30 Fax 058 433 65 35 Revue UFA, Conseils pour les annonces, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour, Alex Reimann, Fabienne Elmer

Délai 20 jours avant la parution Maison d’édition Tél. 058 433 65 20 Fax 058 433 65 35 Editions LANDI-Médias, un secteur de fenaco, case postale, 8401 Winterthour Tirage Abonnements membres 72’643 en allemand 60’197 en français 12’446 (contrôlé REMP/FRP en 2015) Nombre d’exemplaires 74’199

Prix de vente Gratuit pour les membres des coopératives agricoles. Les personnes abonnées à la Revue UFA acceptent que leur adresse postale soit utilisée et commu­niquée pour des envois ciblés. Si les abonnés désirent que ce ne soit pas le cas, leur adresse peut être bloquée chez l’éditeur.

Impression Print Media Corporation, CH-8618 Oetwil am See La reproduction de tout ou partie d’article ou de photo est soumise à un accord exprès de la rédaction. Les articles de la rubrique «Know-how» sont des PR ou des publireportages.

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