N°1 "Foot Folklo Pastis Pétanque" (26.06.18.)

LA PHILOMÈNE Numéro du 26 juin 2018

~1~

~2~

Sommaire 1) Le mot de la présidente… p.3 2) Le Coin Bar… p.4-7 3) Dour… p.8-9 4) Des vacances à Plastic Land ? … p.10-12 5) Les chroniques… p.13-15 6) Les recettes… p.16-17

~3~

Les examens, les voyages prévus, le manque de connexion wifi, on aura un peu galéré à la sortir mais la voici enfin alors bienvenue dans la première Philomène des nouveaux délégués !

Ce petit exemplaire n’est qu’un avant-goût de ce que l’on vous réserve cette année, à savoir des visites et des présentation de lieux trop méconnus, des interviews en tout genre, des présentations d’événements, des articles parlant de philosophie, d’écologie, de politique, de culture et surtout, de folklooooooore ! Et plein d’autres choses encore.

Du foot, de la pétanque, du pastis et du folklore, nous voici à nouveau réunis pour guindailler façon CPL ! Voici un léger aperçut de ce que vous a préparé le comité cette année : Pilote, votre délégué éco-responsable se chargera de tenir un stand sponsorisé par la mutualité socialiste, des jeux et des gadgets à gagner seront au rendez-vous.

Si vous voulez vous refaire une beauté, foncez auprès de Team Roquette, votre déléguée sport et Nimbus 2000 votre déléguée bar, elles se feront un plaisir de vous maquiller comme il se doit.

Bien sûr il y aura des parties de babyfoot géant, de mini foot et de pétanque, vous pourrez parier sur les équipes que vous voulez et boire les boissons qui vous tenteront ! Mais avant ça, la présidente du cercle tient à vous dire un mot.

~4~

1) Le mot de la présidente

Bien le bonjour à tous !

Waouw, premier mot présidentiel pour moi, et je ne sais trop que dire…

Une nouvelle année commence, un nouveau mandat est lancé et de nouvelles têtes ont fait leur apparition dans le comité. Et ces petites têtes n’ont pas chômé, ça s’est agité de ce côté-ci et bon nombre d’entre elles ont déjà apporté plein de bonnes choses ! Ce que vous voyez aujourd’hui, c’est leur résultat, et croyez-moi, nous vous réservons encore plein de surprises pour l’année à venir !

Au niveau du cercle en lui-même, je suis fière de pouvoir dire que la Philo va mieux.

Non seulement les finances sont plus saines, mais surtout, elle pousse. Elle croît, avec ses idées, avec ses projets. L’année précédente a connu un incroyable regain, poussée par un vent plus que favorable et c’est à nous d’en tirer profit comme il se doit. (Remarquez les mots « croissance » et « profit », #Solvay). Je compte sur vous tous, membres, anciens, pour nous faire rayonner encore un peu plus longtemps, encore un peu plus loin, que le royaume de Mufasa s’étende encore un peu plus (j’espère que vous l’avez) car c’est nous tous qui faisons la Philo telle qu’elle est ! (En gros, venez nous voir, que ce soit pour papoter à une de nos sorties ou pour se mettre une mine à une de nos soirées !)

Mais assez parlé de ces histoires, venons-en à ce qui vous a amené ici ! J’espère que vous lisez ces lignes sous un magnifique soleil, tout en sirotant un pastis digne de ce nom. Cette édition du Foot Folklo – Pastis Pétanque se veut plus grande, plus complète, plus ouverte, et tout aussi alcoolisée que les précédentes ! Tournoi de mini-foot pour les plus sportifs, tournoi de pétanque pour les plus alcooliques, un baby-foot gonflable pour les fans de kicker (ou les fans de foot maiiiiis sans le sport), de quoi représenter ton équipe favorite, des paris à gogo, et surtout un bar des plus enivrants : tout ce qu’il faut pour le plus impliqué des supporters ! J’espère que vous avez trouvé votre bonheur, et que vous êtes ivres (d’allégresse ou d’alcool, peu m’importe) !

Que vos boules vous portent chance (mais pas trop, je tiens à mon fût de victoire) en ce jour de gloire !

Merci à tous d’être venus, et d’avoir fait de cette édition un énorme succès ! On se revoit au diplôme ou à Erasme, et si pas, à dans 2 mois !

Clara (alias prez philo <3)

~5~

2) Le Coin Bar

Je passais souvent devant un bar vide près de chez moi à Ixelles, puis un jour, j’y vois de la lumière, la porte était ouverte alors je suis rentré. J’ai rencontré le patron, on a pas mal discuté et j’ai trouvé son histoire tellement inspirante que j’ai décidé de l’interviewer pour la Philomène.

Qui es-tu et quel est ton parcours ?

Je m’appelle Emmanuel Wilmes, j’ai 41 ans et j’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence à Ixelles.

Après mon CESS, j’ai décidé de commencer à travailler sans études supérieurs ou universitaires en poche.

J’ai débuté ma carrière professionnelle comme vendeur dans le textile pour un créateur Italien.

Quelques années plus tard, je quitte ce milieu pour me lancer dans la sécurité, véritablement passionné par ce secteur.

Tout au long de mon parcours, je cherche les failles et les éventuelles petites choses à mettre en avant afin de peaufiner ce secteur bénéficiant d’une publicité très moyenne.

Je crée alors des formations de savoir vivre et protocolaires destinés aux agents de gardiennage et steward.

En 2013 j’ai fondé une société qui est vite devenue l’une des plus grosses sociétés de placement de personne de Belgique (les organisateurs d’événements me contactaient

~6~

lorsqu’ils avaient besoin d’avoir des hôtesses, des stewards, des chauffeurs présents à leurs événements).

Qu’est ce qui t’a poussé à ouvrir ce bar ?

En janvier 2018, j’ai fait confiance aux grands groupes. C’est l’une des causes ayant entraîné ma faillite. Je me suis retrouvé en dessous de la case départ car l’Etat m’a tout retiré en évoquant un état d’urgence : mes comptes, mes voitures, mes maisons, mes meubles, … j’ai failli me retrouver à la rue.

En Belgique la faillite est très mal considérée, si vous avez le malheur de tomber en faillite en Belgique, vous êtes la personne que l’on n’approche plus et à qui l’on ne fera plus confiance. À l’inverse des USA où vous serez la personne chez qui on voudra aller justement pour pouvoir profiter de votre expérience et à qui on redonnera une chance de se lancer. En Belgique vous tombez en faillite vous êtes un homme mort.

Je voudrais dire aux gens que oui, en Belgique comme ailleurs, la faillite arrive mais que des gens continuent de vous faire confiance, je veux montrer aux gens que la faillite n’est pas synonyme de cercueil, pour moi c’est le bon moment pour se battre encore plus et pour de construire des choses encore plus belles. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai écrit un livre sur la faillite décrivant toutes les étapes par lesquelles je suis passé.

Il y a un an et demi j’avais investi 200 euros dans les crypto monnaies qui m’ont rapporté finalement pas loin de 6500 e. C’est ce qui m’a sauvé, cela m’a permis de payer une garantie locative et un loyer afin de monter mon bar.

J’avais déjà depuis longtemps cette idée d’ouvrir un bar avec une bonne ambiance, des petits concerts privés, de bonnes boissons, …

C’est donc un vieux rêve que je réalise qui me permet de retrouver l’essence même du travail, en tant que barman comme je l’ai fait plus jeune et également en tant qu’entrepreneur puisque je monte une nouvelle affaire de A à Z. C’est un nouveau départ dans un domaine qui me plait.

Pourquoi « Coin Bar » ?

J’ai nommé ce bar « Coin Bar » en hommage à la crypto monnaie « Bit Coin ». On a tendance à mettre les cryptos à terre alors qu’elles m’ont justement permis de ne pas me retrouver à terre. C’est pourquoi j’organise tous les mardis à 18 heures des séances de discussion sur ce sujet pour pouvoir donner des infos crédibles aux gens.

Contrairement aux idées reçues, on n’est pas obligé d’être fortuné pour investir dans les cryptos, la plupart sont en fait bon marché, ce sont les Bit Coins qui sont chers.

Mais il faut garder à l’esprit qu’il y a énormément d’arnaques dans ce domaine, j’ai des proches qui ont perdus de grosses sommes. Il faut faire attention à ce qui se dit sur internet. Avec ces séances d’info je donne un aspect plus humain aux cryptos.

C’est un bon moyen pour partager des expériences, s’entraider, se conseiller et de rendre les choses plus concrètes afin de diminuer les risques d’arnaques.

~7~

En quoi le Coin bar se différencie-t-il des autres bars du coin ?

Une première chose qui le différencie c’est bien sur les séances d’info sur les crypto monnaies dont je viens de parler. Il y a aussi l’aspect « fait main » car la plupart des meubles ont été fabriqué par mes soins avec l’aide de mes proches.

Ensuite il faut savoir que je ne vends que ce que j’aime. Par exemple, lorsque j’étais vendeur de vêtements, ceux qui ne me plaisaient pas ne partaient jamais de la boutique car je ne saurais pas « vendre pour vendre ». Toutes les boissons que je vends ici, je les ai goutées et appréciées.

On prépare ici plein de sortes de mojitos, d’ailleurs une grosse surprise va arriver d’ici quelques semaines. Nous avons également un large choix de pekets que j’adore pour leur côté très festif, nous les servons glacés ou tempérés. Nous servons aussi de la « Couille de singe », le fameux apéritif inspiré du petit bonbon acidulé au goût de cerise.

Sur notre carte vous pourrez aussi trouver le 107, un cocktail à base de jus de pomme et de vodka. On a aussi le café « Landin » venant de Thailande et élu un des meilleurs aux monde, que l’on sert au piston avec un peket noisette et un peket gauffre sur le côté.

La musique est très importante à mes yeux, d’ailleurs j’ai une fresque dans mon bar qui dit « on peut vivre sans argent mais pas sans musique ». J’organise donc plein de petits concerts privés qui permettent à des petits artistes de se lancer et aussi de mettre une bonne ambiance au Coin Bar. Il y a aussi des soirées avec des DJ’s amateurs ou professionnels qui viennent mixer derrière le bar.

Ici on donne la chance à tout le monde de se lancer.

Quels événements arrivent ces vacances et quels projets as-tu en tête pour l’avenir ?

Le 26 j’organise l’événement « VULPE», une soirée estudiantine.

Le 29/06 aura lieu le tournoi FIFA sur PS4 à 19h, il aura peut-être lieu sur deux jours en fonction du nombre de participants. Pour s’inscrire il suffit d’envoyer mail à coinbar@outlook.com.

Et évidemment pour le mondial, tous les matchs de la coupe du monde sont diffusés sur grand écran. À chaque match de la Belgique, c’est la grosse fiesta et j’offre un shot de peket à chaque but marqué par notre équipe !

Le 21/07 je ferme les tentures, j’allume l’écran géant et je diffuse les films « C’est arrivé près de chez vous » et « Dikkenek » pour la première soirée « cinéma belge » que j’organise.

On servira du popcorn, des friskos, des bières et des pekets.

~8~

Et bien sûr il y aura des petits concerts privés de jazz, soul, hip hop, slam, … où l’on pourra découvrir plein de petits artistes qui sont en train de se lancer.

Pour l’avenir l’idée c’est d’ouvrir des bars éphémères dans une camionnette aux couleurs du Coin Bar dans laquelle on préparerait des mojitos et des pekets. On se déplacerait pour des fêtes à domicile, fêtes de mariage, ou encore pour des gros événements comme la Fiesta Latina ou le Brussels Summer Festival. À long terme je souhaiterais permettre à des personnes qui tombent en faillite d’ouvrir d’autres Coin Bars et de les accompagner dans les démarches.

~9~

3) Dour

Ça va faire la troisième année qu’elle y va, elle commence à le connaître, aujourd’hui, Na’omi votre délégué Philomène va vous parler de ce festival incontournable et de son expérience : La philo t’emmène à Dour, cette année encore, les motivés pourront profiter de Dour à moindre frais tout en rapportant de l’argent à la Philo qui comme tout le monde le sait, en a besoin.

Je pense qu’il n’est plus à rappeler l’envergure de ce festival, qui en 20 ans a atteint l’apogée rêvée de tout organisme évènementiel. Créé en 1989 ce petit festival de campagne n’a cessé de croître au fil des ans grâce à ses line-up dans le vent, son ambiance si atypique et sa faible proscription des drogues. Depuis quelques années le festival réunit en 5 jours plus de 250.000 personnes, réparties sur 3 campings, 7 scènes diversifiées et dans tout le village de Dour pour le malheur des habitants. Il est considéré comme le plus grand événement musical et touristique de Belgique francophone et a été élu meilleur festival d’Europe et pour cause, plus de 270 artistes allant du rap, à la pop, en passant bien évidemment par la techno, la dub, le reggae, rock, etc...

La programmation du DOUR 2018 compte de grands artistes comme : Paul Kalkbrenner, Booba (trau b1), Caballero & JJ, L’or du commun, Alt-J, Nekfeu, Fakear, Odesza, Hugo TSR, Princess Nokia (<3), Lomepal, Biffty, Angèle, Agar Agar, Boris Brejcha, Reggae Bus, Amélie Lens, et bien d’autres encore !

Des rumeurs courent comme quoi la scène métal disparaît cette année, mais bonne surprise ! D’après le site, la caverne est toujours là !

Pour ceux qui ne connaissent pas très bien le festival, je vous partage la journée typique à Dour : 7h : Heure du coucher pour les plus combattants ou heure à laquelle tu te fais réveiller par un gars qui pense être rentré dans sa tente (ou alors c’est toi qui t’es trompé ? Possible).

10h : Réveil, la chaleur dans la tente va te transformer en vieux pruneau dégoulinant si tu ne t’en échappes pas au plus vite.

11h : T’essaie d’aller pisser aux dixi mobiles, la file te fais remettre en question, astu réellement besoin de confort et d’intimité ? Tu finis par pisser dans un endroit original.

12h : Après avoir recherché un endroit où faire tes besoins, une douche serait une véritable nécessité, surtout avec cette chaleur, encore une fois, la file et le prix des douches te stoppe net. Des lingettes pour bébés, du déo, et le tour est joué.

~ 10 ~

13h : T’as la dalle, tu trouves une conserve ou tu bouffes un aiki.

14h : Il est plus que temps de se remettre en piste ! Un rail, un ptit pétard, et te voilà à boire de la piquette sous la tonnelle des voisins !

17h : Il est temps de se rendre sur le festival, tu prends tes chaussures de marche : il te faudra du temps pour arriver devant la scène de ton choix, soit patient.

18h : Te voilà enfin au cœur du festoche, t’en profites un max !

00h : T’en as un peu trop profité, tu te poses cinq minutes pour comater ou tu reprends une dose de la drogue illicite de ton choix.

01h : Tu rencontres des gens sympas, tu partages un pétard avec eux, ils partent et tu te rends compte que ça fait bien longtemps que tu as perdu ton groupe d’amis, tu pars à leur recherche.

3h : Tu as retrouvé des vieux potes de secondaire ou d’un voyage à outsi-plou, ça faisait un bail !

5h : Tu te retrouves à vadrouiller sur le camping à la recherche de ta tente, qui sait si tu la retrouveras ? Ce sol m’a l’air tout aussi confortable…

Une pensée aux membres black-listés, vous restez dans nos cœurs <3 DOURRRRRRRRRRREUH !

~ 11 ~

4) Des vacances à Plastic Land ?

Chouette, un article qui parle encore du recyclage des déchets plastiques !

Bon, ce n’est pas vrai, je n’ai pas envie de parler de tri des déchets. Selon moi, le tri est la volonté de réparer les conséquences désastreuses de notre comportement irrespectueux envers l’environnement, donc ce n’est pas là que je me sens le plus utile (mais si tu veux des renseignements sur le tri des déchets, ce qui est déjà une bonne démarche en soi, tu peux jeter un coup d’œil sur ce site : https://www.belgium.be/fr/environnement/consommation_durable/dechets/tri_des_dechets ).

Enfin, sérieusement, pourquoi vouloir réparer à tout prix nos dégâts au lieu d’adopter justement un comportement qui ferait qu’on n’aurait plus besoin de réparer… ? Ça commence à cogiter dans ton esprit là... ?

Bref, prépare-toi ! Ce dont je veux te parler, c’est de la suppression pure et simple des déchets plastiques. Tu n’es pas sans savoir (ou bien si, bref) que dans notre chère société les emballages en plastiques dans lesquels sont mis les produits que tu achètes ne sont en fait pas recyclables la plupart du temps. Donc, ces emballages ne serviront généralement qu’une seule fois, pour y mettre tes fruits secs, tes légumes, tes biscuits et pleins d’autres choses, que ce soit des aliments ou bien d’autres types de produits comme ton dentifrice. Et tu sais où finissent ces déchets plastiques ? Majoritairement dans les océans où 5 à 13 millions de tonnes de déchets plastiques sont rejetés chaque année dans le monde1, mais aussi dans des décharges ou un peu partout ailleurs dans la nature… Et le pire, c’est que le plastique que tu jettes aussitôt que tes aliments sont

1

-> tu as déjà entendu parler des continents de plastique ?? https://www.youtube.com/watch?v=ZzIYIN_olrE#action=share

~ 12 ~

déballés, ce même plastique que tu n’utiliseras qu’une seule fois pour mettre tes aliments en vrac comme tes tomates, et bien ce plastique prend plusieurs centaines d’année avant de se décomposer.

Du coup tu dois te dire : Mais quelle vieille folle ! T’as cru que du jour au lendemain les sociétés allaient arrêter de produire des tonnes et des tonnes d’emballages en plastique juste pour tes beaux yeux ?

Et bien non, loin de là ! Parce qu’en fait si je vais voir les dirigeants des entreprises, celles qui, comme Carrefour ou Delhaize2, ont un contact direct avec nous, consommateurs, pour leur demander d’arrêter de vendre leurs produits dans du plastique, elles vont répliquer : si tu ne veux plus acheter de plastique, achète d’autres produits qui ne sont pas emballés dans du plastique ou vas voir ailleurs, nous c’est comme ça, on se fait livrer ces produits par des sociétés et on ne peut pas faire autrement (vas-y remets la faute sur les autres et déresponsabilise toi bien comme il faut…) ! Du coup, si tu vas parler avec les dirigeants de ces fameuses sociétés qui livrent les produits emballés dans du plastique au Carrefour ou au Delhaize, ne t’attends pas à un résultat plus fructueux. Ces sociétés ont elles-mêmes des accords avec d’autres sociétés qui, elles, produisent des emballages en plastiques (ah voilà le seul, l’unique, le vrai coupable !! *ceci est ironique*). Mais poussons le raisonnement un peu plus loin. Si je décide d’aller voir ces entreprises qui produisent ces emballages en plastique et que je leur demande si elles ne peuvent pas changer le plastique par un moyen alternatif, que me répondraient-elles ? Que le plastique est le matériau le moins cher à produire et que, donc, pour préserver leurs chiffres d’affaire, elles ne changeront pas leur mode de fonctionnement. En plus c’est un système qui est bien ancré, qui fonctionne, qui est plus hygiénique, etc. En gros tais-toi et consomme ! De toute manière, nous on aura toujours notre clientèle prête à acheter les produits mis dans nos beaux emballages en plastique !

Donc, en d’autres termes, si je demande à une entreprise de stopper la production de plastique, elle ne m’écoutera pas, parce qu’elle s’en fiche du désastre écologique qui pourrait résulter de la production de plastique par elle. Ce qui compte au final c’est de faire son chiffre d’affaire. Cependant, je ne pense pas que cette démarche est la bonne.

Mais tu te demandes certainement : comment tu comptes faire évoluer les choses alors ? Vous aurez compris que, selon moi, la solution n’est pas d’aller voir les dirigeants d’une société en leur demandant gentiment : s’il vous plaît regardez le désastre écologique que vous créez avec tous vos déchets en plastiques ! Pourriez-vous, s’il vous plaît, utiliser un autre matériau que le plastique ? C’est très beau de vivre dans l’illusion que ce comportement fera changer les choses ! Par contre, ce n’est pas vraiment une solution au problème. Si j’arrête d’acheter les produits emballés dans du plastique ou dont l’emballage est composé de plastique, alors là je ne participe plus à ce désastre écologique et ça, ça marche à coup sûr. Donc, sauf si nous tombons dans une dictature où le gouvernement nous impose de consommer ces produits emballés dans du plastique, rien ne nous empêche de ne pas les consommer. Et la conséquence 2

Je cite ces marques que nous connaissons si bien, mais elles ne sont pas les seules bien entendu, à vendre des produits emballés dans du plastique.

~ 13 ~

de tout ça ? Si nous n’achetons plus de produits emballés dans du plastique, les entreprises se rendront compte que ce n’est plus un moyen viable pour elles. Ces dernières cesseront donc de produire du plastique. Simplement. Ah oui ! Mais au fait, tu fais comment si tu n’achètes plus ces produits emballés dans du plastique pour manger ?

Une alternative efficace que je peux te proposer et que j’essaye d’appliquer au mieux, c’est d’acheter tes produits en vracs ! Il existe sur Bruxelles un tas de magasins qui vendent des produits alimentaires, entre autres (parce que la nourriture c’est quand même le pan le plus important de notre consommation, normalement…). Par exemple, tu as des magasins comme Färm, Le Relais du triporteur, The Barn et pleins d’autres qui vendent les aliments en vrac et qui promeuvent la politique du zéro déchet ! (Si tu veux plus de renseignements, tu peux aller voir sur https://zerocarabistouille.be/2017/01/14/les-magasins-objectif-zero-dechet-vrac/ )

~ 14 ~

5) Les chroniques La chronique cinéma Film sélectionné : Enter The Void - Gaspard Noé

Gaspard Noé est un réalisateur émérite dans le champ érotico-cinématographique, selon moi, du moins. Il allie à la perfection le sexe, l'art visuel et les expériences de la vie. Il est a noter qu'il a fait une licence en philosophie avant de débuter l'école de cinéma.

Dans son film Enter The Void, il met en scène deux frères et sœurs, dont les parents sont décédés lorsqu'ils étaient encore enfants. Adultes ils se retrouve quelque part au Japon. Cependant, le gars est un revendeur de came dans un pays où la consommation et la revente est strictement interdite. De plus, la meuf se prostitue pour vivre.

Vous voyez le tableau.

~ 15 ~

Le film se constitue de flash-back avant le meurtre du gars par des policiers, dans des toilettes miteuses d'un bar miteux. On y voit des rencontres, des drogues, des allusions philosophiques, sur la mort mais aussi sur la vie. Et évidemment aussi, du sexe.

Je ne peux vous expliquer le film que part ce synopsis. Ce film est une expérience à ressentir, non-pas un résumé à lire. Le jeu de couleur, l'ambiance, les plans scénaristiques. Tout y est tellement marginal mais tellement fou. Réellement. Je ne peux expliquer la chose autrement que par "Regardez-le". Putain, regardez-le.

Chronique littéraire Roman sélectionné : Flash, ou le grand voyage - Charles Duchaussois

Je vais vous parler du bouquin qui a profondément changé -ou du moins, profondément orienté- la personne en devenir que j'étais lors de ma lecture, qui remonte maintenant à quelques années. Je vais vous parler de Flash, ou le grand voyage un livre autobiographique de Charles Duchaussois. Il est auteur à ses heures perdues, vagabond dans l'âme, ayant comme particularité d'être borgne, il est mort en France vers

~ 16 ~

ses 50 ans, après avoir lutté pour sa dose quotidienne d'héroïne pendant des décennies. Je vais écrire ce texte à la façon de la gamine de 16 ans qui a découvert ce livre.

Ce gars est génial. Ce gars a vécu. Pas pour de rire, il a vraiment vécu. La vie, la vraie, comme on en rêve parfois secrètement alors qu'on ose à peine sortir de chez soi.

Flash est un roman autobiographique, où Charles, 20 ans pendant les années 60, décide de voyager, partout. Il part de la France, vers je-sais-plus-trop-où, il passe par plusieurs pays arabes où il cultive avec des gars du hashish en bonne grosse quantité, il s'y amourache avec la fille d'un de ces gars qui a 14 ans, fini par foutre le camp après quelques combines de revente. Après quoi, il se retrouve au Koweït, qui mamène, à cette époque était un endroit jouissif, du moins pour les touristes de sexe masculin.

Puis en continuant sa route (Big Up à Jack Kerouac), il se retrouve au Népal. KATMANDOU. Il y découvre encore une autre culture, celle des hippies aimant la vie, le sexe et la drogue. Et bien qu'il ait déjà vécu, et testé quelques trucs, il y découvre un monde nouveau, un monde magique fait de drogues hallucinogènes et opiacés en tout genre.

Il parle d'un monde merveilleux, lequel ? Je ne sais plus trop, je me souviens des couleurs, des paysages, des lieux, que je me suis imaginée dans ma tête de gamine fascinée par les drogues et par les voyages pseudo-spirituels. L'exotisme, les hippies, la musique. Un peu d'opium par-là, du hashish - la base - un peu d'lsd, une petite hallu par ici, une autre par-là, il se retrouve en périphérie de la ville en train de phaser sa race et voit un magnifique levé du jour sur ce bel endroit, Katmandou ! Le blem’, c'est qu'il ne s’arrête pas là, normal, les années 70, en Asie, n'ont pas le slogan "La drogue c'est mal" affiché sur les murs. Après l'opium qui ne le laisse pas indemne, il se met à l'héroïne. Il essaie d'arrêter, bonjour la paranoïa. Il s'y remet. Il décide de partir dans la montagne, et c'est entre deux rochers et quatre villageois chelous qu'il fait son sevrage. Je me souviens de beaucoup de maigreur, de sueurs, et de vomis. A cause des petits vols qui lui permettaient de vivre, et surtout de payer sa dose, il finit par être renvoyé en France. Son addiction l’a suivi dans ses bagages. Son grand voyage s'arrête là. Sa vie devient celle d'un banal camé comme il en courrait les rues à l'époque. Il se mettait des suppos de dérivés de morphine dans le cul, essayait un sevrage, ratait (la lutte contre la dépendance était beaucoup plus compliquée à l'époque en raison du manque de prise en charge par le gouvernement) continuait à trouver des dérivés d'héroïne dans des médocs pas encore réglementés et fini par mourir, vers 50 ans. En nous laissant, nous commun des mortels, son œuvre autobiographique, Flash, ou le grand voyage.

~ 17 ~

6) Les recettes

En ces temps torrides, la glace revient à notre secours ! Aujourd’hui Na’omi partage avec vous deux de ses recettes préférées, vous allez voir, ce n’est pas bien compliqué et ça en vaut la peine !

Glace au thé vert (mets doux et succulent approuvé par #Wonderbra) pour 2-4 personnes

Ingrédients : 2 càs de thé vert matcha en poudre 130g de sucre 3 jaunes d'œufs 180ml de lait 180ml de crème double (crème fraîche contenant au moins 40% de matière grasse)

Préparation 1. Commencez par mélanger 2 càs de sucre avec la poudre de thé vert matcha dans un bol.

2. Dans un autre bol, mélangez le reste du sucre avec les jaunes d'œuf. Ensuite, ajoutez la poudre de matcha et le sucre puis mélangez bien de manière à former une pâte verte épaisse.

3. Faites chauffer le lait à feu doux dans une casserole, sans le laisser bouillir. Retirez la casserole du feu et mélangez un peu du lait chaud avec le mélange à base de thé vert matcha, jusqu'à ce que vous obteniez une pâte onctueuse.

~ 18 ~

4. Ajoutez progressivement le lait au reste de la pâte de thé vert matcha, tout en veillant à ce que le mélange reste onctueux, puis remettez la casserole sur le feu.

5. Avant que le mélange n'arrive à ébullition, retirez-le du feu puis passez le mélange au chinois pour retirer toutes les impuretés. Laissez le mélange refroidir avant la prochaine étape.

6. Fouettez légèrement la crème double et incorporez-la au mélange de thé vert matcha.

7. Quand le mélange est prêt, mettez-le dans un grand récipient et laissez-le au réfrigérateur pendant quelques heures pour le refroidir.

Conseil du chef : Vous pouvez mettre le récipient au congélateur. Pour éviter que des cristaux de glace ne se forment dans la crème glacée, veillez à la retirer du congélateur toutes les 2-3heures pour la mélanger vivement. Répétez l'opération plusieurs fois pendant que la glace congèle de façon à obtenir une crème glacée délicieuse et parfaitement onctueuse.

JapanCenter.com Enjoie!

Sorbet fruité

La recette la plus simple et rafraîchissante pour les plus fainéants d’entre-vous !

Il vous suffit d’avoir des fruits frais ou congelés (framboises, myrtilles, fraises, mangues, etc.) ajouter du lait (ou autre substitut type lait d’amande ou soja), ajouter des glacons au préalable pilé ou réduits en petits morceaux. Mixer le tout à déguster directement sous forme de milkshake ou à laisser quelques heures au congélateur.

~ 19 ~

Cette édition touche déjà à sa fin, j’espère que vous passez ou que vous avez passé un bon moment à notre Foot Folklo-Pastis Pétanque !

On se retrouve très bientôt pour une nouvelle Philomène, d’ici là, pensez à lever le pied et passez tous d’excellentes vacances !

Vos délégués Philomène, Na’omi et Julian <3

~ 20 ~

~ 21 ~

~ 22 ~