CABARET ET S EMAINE FOLKLO XII MARTIAS MMXIX
LA PHILOMÈNE PHILOMÈNE LA CULTURE ET FOLKLORE Le folklore, intrinsèque à la notion de culture ?
Edité par Na’omi Krawczyk et Romane Verhaegen.
Journal officiel du cercle de Philosophie et Lettres de l’ULB
EDITORIAL Chers lecteurs, c’est une nouvelle semaine qui commence et elle risque d’être pleine de surprises ! Un calendrier rempli d’évènements folkloriques ainsi qu’un vendredi entre amis au cabaret du CPL vous attendent, serez-vous là ? Une quantité de travail immense et un temps très limité, il ne faut toutes fois pas oublier que les nuages s’écarterons et qu’ils laisseront passer un soleil radieux ! C’est dans cet état d’esprit que je vous présente la nouvelle Philomène de ce mois de mars. Vous retrouvez des articles axés sur le folklore mais aussi sur la culture en général. En cette période de carnaval, les folklores wallons seront mis à l’honneur. Mais comme il n’y en a jamais assez, vous trouverez également du cinéma, de la musique, des découvertes et bien évidement : des ragots ! Cordialement, Bises Romane Verhaegen et Krawczyk Na’omi
Photo de couverture issue de l’exposition Dreambox 2019, artiste : Elzo Durt
EDITORIAL [2] SEMAINE FOLKLO Accueil de la Philomène [4] Le folklore : point de vue d’une déléguée [5] Cooptations en philo [7] De la poésie folklorique [8]
Mon histoire [9]
CULTURE Lieu insolite [11] Voyage en terre de folklore : Ath [12] Carnaval de Binche [15] Arlequins [17] Réflexion sur notre consommation [18] DREAMBOX : exposition au MIMA [19]
ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS Activités annuelles du CPL [21] Semaine folklo 2019 [23] Bal Philo 2019 [25] Recommandations musicales [26] Chroniques [27] Poésie printanière [29] La guerre des Burgers [30] Jeux - Quizz [31]
SEMAINE FOLKLORIQUE MOT DE LA PHILOMENE En cette fin de mandat, je souhaitais écrire encore un peu sous mon propre chef de cette expérience qu’a été la régence de la Philomène. C’est avec émotion que je fini ce numéro, probablement la dernière Philomène en mon nom, étant donné mon implication dans la formation de cette revue que vous avez pu voir apparaître ci-et-là depuis plusieurs mois. Durant cette année, la Philomène m’a permis beaucoup : exprimer mes idées, ma conception des choses, mon goût artistique. Cela m’a également permis de développer des compétences propres à cette activité et de faire partie d’une belle équipe, d’un beau comité. L’autonomie et la liberté qu’elle m’apportait était nouvelle pour moi, mais comme il est agréable de commencer une page blanche.
Cette Philomène que tu tiens, je l’ai façonnée à ma manière, parfois seule, et j’espère que vous l’avez apprécié autant que moi. C’est mon bébé, elle a grandi mais Elle m’a aussi aidé à grandir. J’espère que mes successeurs chériront comme je l’ai chéri ce moyen de communication. Ce ne sont peut-être que quelques bouts de papiers, mais prenez en soin, c’est un rempart de notre liberté d’expression.
Bisous sur vos cœurs.
Na’omi Krawczyk alias Wonderbra
SEMAINE FOLKLORIQUE Folklore, point de vue d’une déléguée « Être barman, barman, barman : c’est ce qu’il y a de plus chouette ! » Ce jeudi 07 mars nous avons la chance d’introniser de nouveaux membres dans le monde incroyable du bar ! De fait, des nouveaux cooptés ont vu le jour espérant ainsi perpétuer la légende du bar philo. Mais qu’’est-ce que l’avenir leur réserve ? De toute évidence, beaucoup d’alcool. A servir bien entendu, être barman ne signifie pas seulement boire et d’affonner comme on pourrait le croire. Barman est un poste nécessitant du savoir-faire, de la précision et de la passion. Il faut prendre le temps de nettoyer le préfab quand il est sale, de rendre ce carré de béton chaleureux en proposant une partie de kickers aux passants tout en gardant un œil sur la Sainte-Pompe.
Le folklore, une aliénation ? Boire c’est bien, mais est-ce nécessaire de s’exploser tous les soirs pour être « folklo » ? De mon point de vue le folklore estudiantin ne rime pas qu’avec « déchéance » et « bière », il rime avant tout avec amusement, université et amitié. Rencontrer des gens qui enrichissent notre expérience et enrichir la leur à notre tour. Partager des choses ne signifie pas nécessairement collectionner les gars/filles de chaque cercle ou perdre sa penne chaque semaine, mais si votre choix diverge, je vous laisse en paix. De plus faire des bonnes rencontres (d’un soir ou d’une vie) est quelque chose que l’on n’oublie pas facilement et dont on veut même se souvenir, de la même manière que perdre sa penne est quelque chose qui malheureusement arrive (souvent pour certains). L’image joue un rôle extrêmement important dans les relations humaines, c’est d’ailleurs amusant à la réflexion de se rendre compte que dans notre vie quotidienne on fait ce qu’il faut pour entretenir la meilleure image de nous-même (bien habillé, langage soutenu) tandis que dans le folklore l’image la plus décadente (vomi, titubements) est parfois la plus récompensée. Il suffit d’entendre « waouw, au td t’étais un déchet » pour qu’une sorte d’admiration se crée.
Être délégué, kesako ? Se présenter pour devenir délégué est une chose honorable, s’impliquer et prendre les responsabilités que demande le cercle est une véritable source de richesse pour l’expérience personnelle. Des TD’s gratuits, 1’euro 3 tickets, une toge, un sentiment de possession du préfab… oh ? Je sais que tout cela semble être un rêve éveillé mais je vous en conjure, n’en tenez pas compte. Un délégué c’est avant tout une personne droite et responsable qui sait s’acquérir de sa tâche proprement tout en coopérant avec ses co-délégués. N’oublions pas l’amusement : si votre tâche vous surpasse et que vous vivez une année en dessous des attentes de votre cercle cela ne vous sera pas agréable. Dans l’autre sens, si vous voyez un autre délégué demander de l’aide, n’hésitez pas à lui donner un coup de main ! S’il a fait une erreur, aider le à la corriger et faite lui la remarque, mais l’enfoncer et l’engueuler en le regardant de haut ne servira à rien de productif.
Ne risquez pas de perdre votre motivation, réfléchissez à ce qu’être délégué signifie, à votre disponibilité et surtout, à quel poste pensez-vous vous plaire le plus et être le plus efficace. Voici mes conseils pour être un bon délégué ! De l’amusement, des responsabilités et de la coopération.
Ma vision Frères levez vos verres ! Nos bières sont encore pleines et nos panses bien vides, être délégué, poil, plumes, ancien ou autre ne compte pas lorsque l’on parle d’un cercle ou même du folklore qui ne forme qu’une grande famille. Ce qui compte ce sont nos liens, nos idées, nos fous rires et notre boisson favorite. Tel est ce que je perçois comme folklorique.
Et vous, quel est donc votre folklore ?
Romane Verhaegen
Les Cooptations en Philo Il est possible dans notre cercle d’être coopté pour plein de postes différents, si vous en avez l’envie, vous pouvez faire partie de la team bal, Philomène, éco responsable où encore du Bar et c’est majoritairement de cette dernière que je parlerai dans cet article. L’intérêt d'être coopté se trouve dans le fait que vous serez un membre actif de notre communauté, vous pouvez prendre la décision de faire partie intégrante du fonctionnement du cercle et ce avec son lot de responsabilité – ou pas. Les cooptations bar sont un événement se déroulant au deuxième quadri (rpz ceux qui étaient là le 7 mars et le lendemain pour nettoyer) durant lequel les anciens cooptés vous enseignent les rudiments de ce que c’est qu’être Barman/maid. Une fois l’initiation finie, vous devenez cooptés bar en Philo, mais qu’est-ce que ça veut dire ? En bien tout simplement que vous avez la possibilité de remplir les mêmes tâches qu’un délégué bar. Pendant la bleusaille, on pourra vous demander votre aide pour tenir les tournées lorsque les barmans ne seront pas disponibles. Vous pouvez tenir des permanences au préfab’, vous avez la possibilité d’organiser des pré-TD dans notre belle maison grise ou encore de travailler derrière le bar, mais surtout derrière les pompes lorsque nous sommes en sous-effectif en TD. Toutes ces activités font partie de l’engrenage qui permet au Bar de la Philo de fonctionner correctement, et c’est généralement un plaisir d’y participer. #passagesouslapompeentournéetmtc L’avantage de nos cooptations est que c'est ouvert à tout membre de la communauté baptismale, c’est d'ailleurs la raison pour laquelle des barmans / membres d’autres cercles étaient présents lors des festivités hihi. Bien entendu, cette journée est plus un prétexte pour se bourrer la gueule entre copains que de vraiment organiser un TP sur « comment changer une bonbonne de gaz ? ». J’espère vous avoir éclairé quant aux possibilités dont vous disposez maintenant, chers cooptés, les autres, j’espère vous avoir en partie convaincus. On se revoit l’année prochaine et je vous enterre. Carlotta
SEMAINE FOLKLORIQUE
De la poésie folklorique Enivrez-vous
« Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris, XXXII
Dires d'un bleu Ce fut tout plein d'entrain que je me décidai À enfin passer le cap, tenter le baptême. Je pris alors l'un de ces tracts mal imprimés,
Rubéfiant sous leurs cris, nous chargeant d'émotions, Et après les TD, devoir rentrer fort tard.
N'imaginant plus tard en écrire un poème. Les actis se suivent, mes co-bleus toujours là Me voilà lancé, je suis désormais un "bleu". Fièrement je m'engage auprès du CPL, Fin prêt à arborer son drapeau glorieux,
Prêts à m'aider lorsque mes doutes m'obombrent Ils sont ma nitescence et sont encore là
Et recevoir ma récompense immatérielle.
Même dans les douloureux instants les plus sombres
S'inviteront d'immarcescibles souvenirs
Bas sur ma joue coule une hyaline larme,
Dans le formidable périple qu'est ce choix,
Écrire ces lignes m'emplit d'un fort émoi.
Qui alors m'aideront dans le doute à tenir,
Mon poing tellement serré qu'il en devient parme,
Et ce, peu importe ce qui s'abat sur moi. C'est en effet une importante décision.
Je veux dire "ô CPL, longue vie à toi !"
Celle d'encaisser nos éclairés comitards, Eric Orban (futur Scarface), Bleusaille 2018
SEMAINE FOLKLORIQUE Mon histoire… Pour cette Philomène dédiée à la semaine folklorique, Je voulais partager avec vous une part de mon histoire folklorique et plus précisément ce que le folklore a pu m'apporter. Pour des raisons personnelles, vous pourrez constater que cet article est anonyme puisque certains d'entre vous pourraient se reconnaître dans mes propos. Je n'ai jamais été quelqu'un de très sociable, avant d'arriver à l'université je n'aimais pas particulièrement la compagnie des gens, je ne sortais pas beaucoup et quand c'était le cas je rentrais très, très tôt à la maison. Avec la bleusaille, je me suis découverte, j'ai découvert que je pouvais accomplir des choses par moi-même et pour moi-même. J'ai fait des rencontres qui m'ont permises d'avancer dans ma vision de ce que je suis et de ce que j'étais. J'ai appris à m'exprimer envers les gens, à savoir prendre des décisions sans forcément avoir besoin que quelqu'un soit d'accord avec moi. Après mon année de bleusaille, j'ai continué à sortir et faire des rencontres. Et j'ai continué à apprendre, à me connaître et à connaître les autres. Mon univers personnel a énormément changé entre la période avant ma découverte du folklore étudiant et la période qui a suivi. Dorénavant je peux dire que je comprends mieux ce que je suis parce que oui j'ai appris me connaître mais j'ai surtout appris à me comprendre et à comprendre ce que je voulais et ce qu'il me fallait. Ce texte vous paraîtra sûrement stupide et sans aucun intérêt, il manque probablement une fin mais je ne la connais pas encore. Mes années dans le folklore ne sont pas encore terminées et je pense avoir encore des choses à apprendre. Anonyme
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CULTURE Le Lieu insolite Le Nova La sortie du film « Captain Marvel » fait sensation en ce moment (ironie) ! Et si à la place d’aller le voir à l’UGC vous ne feriez pas un petit détour vers la rue d’Arenberg, 3 à Bruxelles ? Vous y trouverez une petite salle de cinéma dans un décors atypique proposant des films venant de tous les horizons. Véritablement reconnu audelà des frontières belges, vous pourrez y trouver une association à but non lucrative constituée entièrement de bénévoles. Le cinéma Nova nous offre des diffusions de films datant parfois des années précédentes mais restant majoritairement nouvelles et même contemporaines. Nous y trouverons aussi une grande convivialité avec des séances de débats et de concerts. Le but de cette salle étant de faire ressortir le côté artisanal du cinéma, s’éloigne donc des grands blockbusters américains et des grosses productions afin de se concentrer sur des films un peu plus « underground ».
Par exemple, le dernier film en date était « A fábrica de nada » de Pedro Pinho (2017) ayant remporté un prix au festival de Cannes. « Une nuit, un groupe de travailleurs se rend compte que la direction de l’entreprise a organisé le vol de machines dans l’atelier de leur fabrique d’ascenseurs, située dans la banlieue industrielle de Lisbonne. C’est le premier signal d’un licenciement massif. La plupart des ouvriers refusent de participer à l’hypocrisie des négociations individuelles, et tentent d’empêcher la délocalisation de la production. Ils ont à peine le temps de passer de la perplexité à la révolte, que leur direction s’est volatilisée, laissant derrière elle une usine à moitié vide. Dans ces conditions, à quoi bon faire grève et contre qui se battre ? »
Romane Verhaegen (Source :https://www.novacinema.org/prog/2019/170-afabrica-de-nada/a-fabrica-de-nada-l-usine-de-rien/) consulté le 25 janvier 2019.
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CULTURE Voyage en terre de folklore : Ath Ayant vécu depuis toujours à Tubize, j'ai passé le plus clair de ma scolarité en Wallonie Picarde... Terre de villes hautement folkloriques. Ma préférée est sans nul doute la ville d'Ath où j'y ai passé des soirées entières. En plus d'être une ville charmante, Ath a un noyau qui regorge de vie. Sa place, où je m'y plais d'y siroter l'une ou l'autre bière, se trouve très accueillante, particulièrement à la venue des beaux jours... C'est sans parler de son folklore, celui de la fameuse Ducasse d'Ath qui ravit autant les grands que les petits. Je vous emmène lors d'un bref voyage au cœur de cette ville qui a su ravir le mien.
Quelques adresses...
locaux s'y retrouvent tous les vendredi soir pour y jouer. On y sert mon cocktail préféré : le Chico violette. Doux breuvage fait de Schweppes agrumes et de Pecket violette. Kicker, Punching-ball, pétanque (par moment), les activités ne manquent pas pour y passer une bonne soirée.
A peine sorti de la gare, vous aurez face à vous l'un des cafés les plus appréciés par la tranche des 30-40 ans, le Télégraphe. Il s'agit de l'un des plus anciens cafés de cette place. Les gens s'y retrouvent, après le boulot - certains jeunes, après les cours pour boire un coup, comme on dit chez nous. L'ambiance y est chouette, l'endroit propice pour venir se détendre et assister à un concert d'artistes locaux puisqu'il y a notamment une scène faisant du Télégraphe un café-concert.
Arrivé sur la place, on est encerclé de bars... Pour en avoir fait quelques-uns, je vous conseille sans hésitation la brasserierestaurant Trolls & Bush. En plus d'être doté d'un charme atypique, ce bar vous propose un panel très large de bières spéciales produites par la Brasserie Dubuisson dont il en est un peu la vitrine. Aucune trappiste ne vous sera servie là-bas, mais des bières spéciales, toutes plus originales les unes que les autres, allant de 4,5 à 12% alc.vol. Mais la grande spécialité de ce bar c'est ce que l'on appelle la « girafe » ... Cette formule spéciale vous propose un service de la bière hors du commun, dans un tuyau s'apparentant à un cou de girafe.
Dans une ruelle qui descend pour se rendre sur la Grand-Place, on retrouve à notre droite un bar très apprécié des plus jeunes, le Chico. J'y ai moi-même passé beaucoup de mon temps. Il s'agit d'un bar sur deux étages, à l'ambiance tropicale, s'apparentant à une boîte de nuit. Ce que j'aime au Chico, c'est que les jeunes DJ
Un peu de folklore... Tout un chacun a déjà entendu parler de la Ducasse d'Ath. Renommée dans toute la Belgique, cette part du folklore [12]
athois fait la fierté de la ville. C'est une tradition folklorique qui remonte au MoyenÂge et qui se caractérise par une procession de Géants comme il en était déjà coutume au 15ème siècle. La Ducasse en ellemême dure 4 jours, du vendredi au lundi, la veille du quatrième dimanche d'août. Mais lui précède toute une série de préparatifs ! Du nettoyage intégral de la ville à l'installation des forains et à la décoration de la ville dans ses deux couleurs phares, le mauve et le jaune.
les airs joués par la fanfare. Leur parcourt, fait d'haltes et de passages par différents lieux stratégiques, se poursuit jusqu'à la Grand-Place. Vers 17h, a lieu le combat entre le berger David et le Géant Goliath devant l'hôtel de ville. Avant ce moment crucial, un dialogue est récité. Il s'agit du bonimée, dialogue en patois local, publié pour la première fois par Emmanuel Fourdin en 1869. Un enfant, qui a été choisi au préalable, devra jeter la balle dans le « regard » (ouverture se trouvant à l'avant du Géant) pour terrasser Goliath. Pour l'avoir vécu, c'est un moment où se rencontrent toutes sortes d'émotions, du stress à la joie.
On commence dès le vendredi à 15h. Le Géant Tirant l'Ancien assiste à un tournoi de tir à l'arc sur perche verticale sur l'Esplanade. Puis, s'en suit une petite procession dans les rues de la ville accompagnée d'une fanfare. Dès 22h, vous pourrez observer ce que l'on appelle le « brûlage de marronnes » de Gouyasse. Tradition correspondant à l'enterrement de la vie de garçon du jeune marié qui brûle ses pantalons, ses marronnes.
Dans la suite des jours, les festivités se poursuivent avec des cortèges, des hommages, la sortie du cheval Bayard, un concours de tir à l'arc, un festival de montgolfières et diverses animations organisées sur l'Esplanade. La Ducasse d'Ath est inscrite depuis 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco. Le folklore athois perpétue une tradition qui date du Moyen-Age et à laquelle la population locale semble être très attachée.
Le samedi marque le début officiel de la Ducasse avec le retentissement à midi de Julienne, la « grosse cloche » de l’Église Saint-Julien, sonnée par les jeunes Athois. A partir de 15h, débute la procession. Goliath et sa femme, précédés par les Bleus dans le cortège, exercent des danses sous Une bière à conseiller...
Dans mon top trois de mes bières préférées, se trouve la Goliath Triple. Dans un article précédent de la Philomène, j'avais fait l'éloge du Vieux-Temps. Ici, c'est d'un tout autre genre de bière dont je vous parle. Il s'agit d'une production athoise puisque la belle est brassée par la Brasserie des Légendes à Irchonwelz, dans l'entité d'Ath. C'est une bière triple qui titre 9% alc. vol. Cette bière peut être qualifiée d'épicée. Elle expose nos papilles aux saveurs de coriandre, de caramel, d'épices, de fruits et de levure. Le malt et le houblon sont très prononcés tandis que l'amertume, elle, n'est pas fortement marquée. Il suffit de la servir et d'en observer la couleur dorée et limpide pour avoir envie d'y tremper ses lèvres... [13]
Voici un bref aperçu de cette ville que j'affectionne tout particulièrement et où il m'y plaît de flâner dans les rues et d'y boire un verre en terrasse. Ath est une ville porteuse d'un folklore bien inscrit dans la mémoire populaire et d'un charme qui n'égale aucune autre ville alentour. Je vous invite à y venir à l'occasion de la Ducasse et à en faire le tour de ses bars pour y prendre une Goliath !
Citation de David tirée du bonimée précédant le combat avec Goliath...(wikipédia) DAVID
Ah! blasphème! tu en seras puni: Un Dieu qui se pique, Couronné de bonheur, Ne peut rien souffrir Contre son sang et son honneur. Ah! Seigneur! donnez-moi La force et la puissance! De mon bras Que j'en tire la vengeance! (Lançant sa fronde) Il en a le vilain! Il est mis en ce lieu; Il a sentu la main de Dieu!
GOLIATH Je n'sus nieu co mort! MERLINO Fanny [14]
Carnaval de Binche Le Carnaval de Binche, un des folklores les plus connus de Belgique, patrimoine vivant exceptionnel, événement populaire, humain et social hors du commun, qui a d’ailleurs été reconnu Patrimoine Oral et Immatériel de l’Humanité par l’UNESCO en 2003. Ce carnaval, on en parle beaucoup, on le critique parfois, on tente également de l’égaler, mais qui le connaît réellement ? Pour répondre à cette question, vivons ensemble un des moments clés de ses trois jours si spéciaux et souvent réservés aux Binchois participant activement au folklore : le Ramassage. 3h35: le réveil sonne. Ça pique un peu de se lever si tôt dans la nuit, mais l’excitation prend le dessus. Aujourd’hui, c’est Mardi Gras. Le plus beau et le plus important jour du Carnaval de Binche. En effet, contrairement à nos homologues des villages environnants, les Gilles Binchois ne sortent que le Mardi Gras et doivent respecter certaines coutumes (se déplacer toujours accompagné d’un tambour, ne jamais s’asseoir en public, ne jamais être saouls, être originaire de Binche et d’autres encore). Je me lève difficilement, m’habille chaudement, et m’apprête à entamer une longue journée.
4h30: on entend au loin le bruit d’un tambour. Ça y est, les Gilles des précédentes maisons arrivent ici. Voici le principe du ramassage : chaque Gille d’une même société passe de maison en maison pour “ramasser” les autres Gilles. Ils suivent un itinéraire qui va, à la fin, les amener vers leur local pour manger ensemble leur petit déjeuner. Averti par le son des tambours, le Gille de la maison sort rejoindre ses confrères, pour danser sur l’air la musique émise. Parfois, nous avons la chance d’entendre l’Aubade Matinal, une musique que l’on joue uniquement le Mardi Gras, avant que le soleil se lève. Elle se joue à la clarinette ou au fifre et est typique du moment.
4h00: je sors de chez moi. Il fait noir et tout semble calme dans les rues de la ville. Pourtant ce n’est qu’une impression. Dans la moitié des maisons se préparent un personnage emblématique du folklore Binchois.
Lorsque cette musique résonne, la magie opère. Muni de son Ramon, le Gille fait vivre cet air.
4h15: j’arrive dans la maison du Gille que je suis. Il termine de se préparer. L’habillage du Gille est très particulier et suit un ordre très précis. Il se fait bourrer avec de la paille d’une manière elle aussi très précise. Ensuite vient le reste du costume. Tout doit suivre un ordre.
4h35: la musique est finie, tous les Gilles ainsi que leurs accompagnants rentrent dans la maison et boivent un verre de champagne, accompagné de quelques sucreries. Le ramassage c’est aussi ce moment de convivialité. Chaque Binchois accueille [15]
dans son foyer des inconnus qui se rencontrent, grâce à l’amour du folklore. Ils sont invités, y reçoivent du champagne et de quoi grignoter. Ce moment est propre au carnaval et rassemble les gens de la plus belle des manières.
journée. Le soleil s’est enfin levé, les touristes commencent à arriver. Mais pour nous, un des moments clés vient de se terminer. Après cela, les Gilles et autres personnages de fantaisies se retrouvent sur la Grand’Place, et portent leurs masques de cire. Alors, tous sont égaux. Ensuite, ils seront accueillis à l’Hôtel de Ville par les autorités communales pour la remise des médailles.
4h45: il est temps de partir vers la maison suivante. Et hop, le tambour annonce le départ et nous suivons les Gilles. Sur le chemin, les rues sont presque désertes et sombres. Binche est encore endormis. Mais plus pour longtemps.
Le Carnaval de Binche se célèbre dans toutes la région du centre, mais c’est à Binche qu’il demeure le plus le plus codifié et le plus traditionnel. Je vous y attends l’année prochaine, vous ne le regretterez pas !
Vers 7h00: tous les Gilles ont été “ramassés” chez eux. Le champagne en petit déjeuné commence a monter à la tête. La société se dirige vers le local où ils boivent tous un dernier verre (encore) et s’apprêtent à aller manger huître et saumon. À ce moment, seule la famille proche les accompagne. Le reste des gens s’éparpillent dans la ville. Il est temps de manger aussi un petit quelque chose, afin de tenir toute la
Lauralyn, déléguée voyage (et vraie binchoise)
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CULTURE Arlequins Si les Gilles sont les personnages les plus connus du Carnaval de Binche, l’une des richesses de celui-ci sont ses autres sociétés, dites de fantaisie : les Pierrots, les Paysans, les Marins – reformés en 2018 – et les Arlequins. Il existe plusieurs compagnies de Gilles, mais il n’en existe qu’une seule pour chacun des autres personnages. Ces compagnies de fantaisie, à l’exception des Marins, sont issues des écoles primaires de la ville de Binche bien qu’il ne soit pas nécessaire d’être scolarisé dans ces écoles pour participer au carnaval : l’Ecole des frères pour les Pierrots, le Collège Notre-Dame-debon-secours pour les Paysans, et l’Athénée royal de Binche pour les Arlequins.
sortes de stratagèmes pour trouver à se nourrir et s’épargner toutes sortes d’effort. Avec l’introduction du personnage en France avec Molière, Marivaux donnera à Arlequin un rôle à double face : celle d’un valet sensible en apparence, mais capable d’une ruse et d’une intelligence sans pareil. Arlequin est également l’amoureux de Colombine, et par conséquent le rival de Pierrot. L’Arlequin, tout comme le Pierrot, est un personnage récent du carnaval de Binche, celui-ci apparaît en 1966 sous l’impulsion de Samuel Glotz et à destination des enfants de l’école laïque qu’est l’Athénée. Le costume de l’Arlequin présente peut de différences avec la représentation du personnage au XIXe. Un chapeau vert auquel est accolé à une queue de raton-laveur, un masque noir bossu, un costume coloré et une batte noire, qui servait de cuillère pour mélanger la polenta.
Arlequins et Pierrots partagent quelques caractéristiques communes supplémentaires : les compagnies sont constituées d’enfants, et ce sont les deux seules compagnies mixtes. Dernier point commun, les personnages représentés sont tous deux tirés de personnagesLe cortège de l’Arlequin présente peut de diffétype de la commedia dell’arte. L’arlequin vient rence par rapport à celui des Gilles ou des d’Arlecchino, un personnage traditionnellement représenté dans un costume à losanges autres sociétés : des commissaires servant à encadrer les participants et des porteurs d’orange colorés représentant les différentes facettes du personnage. Il apparait comme un valet faméqui servent … à porter les oranges porte-bonlique, paresseux et faisant preuve de peu d’inheur qui sont lancées dans la foule. telligence, cependant aussi capable de toutes Diast-aime sa marraine <3 Bleu Morse étoffant ses premières techniques de dragues envers la gente féminine
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CULTURE Réflexion sur notre mode de consommation On est guidé, depuis notre plus tendre enfance, par ce que les autres (nos parents, nos professeurs, nos camarades, les émissions de télévision, …) nous disent. Mais a-t-on réellement eu le choix ? S’est-on jamais dit : pourquoi j’achète ceci, pourquoi j’achète cela ? En ai-je vraiment besoin ? Et on finit par croire, bien trop souvent, que notre bonheur dépend du matériel qu’on possède. Depuis notre naissance, la majorité d’entre nous s’est vu imposer un mode de consommation : celui du gaspillage, de l’éphémère et de l’excès. Sans même s’en rendre compte, nous nous sommes créés des besoins qui ne sont pas de réels besoins. Sans cesse nous avons cette envie de renouveler ce que nous possédons. Malheureusement, on oublie trop souvent l’exploitation qui se cache derrière chaque bien matériel qu’on achète. Si on regarde l’étiquette d’origine de nos vêtements, il ne faudra pas être surpris d’y voir inscrit « made in China », « made in Bangladesh », … Bref, généralement et surtout des pays où une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Certes, pour qu’on ait l’occasion d’acheter des vêtements à des prix extrêmement bas, les industries vestimentaires vont chercher cette main d’œuvre qui ne leur coûte presque rien. Donc cette partie de la population qui doit tout de même manger, boire, se loger, ne peut pas toujours s’offrir le « luxe » d’un niveau de vie décent (de sorte que leurs besoins primaires soient comblés) puisque son salaire ne le lui permet pas. De plus, les conditions dans lesquelles ces gens travaillent laissent souvent à désirer. En effet, toujours dans une optique de faire des économies sur les coûts de production, les personnes sont souvent exposées à des produits toxiques (par exemple les produits colorants qui sont composés de substances corrosives pour la peau) sans protections (masque, gants, etc.). Par ailleurs, dans certains pays, contrairement au nôtre, le travail des enfants n’est pas interdit. Par conséquent, comme les gens vivent dans la précarité, il est préférable, pour la survie d’une famille, de faire travailler les enfants plutôt que de les envoyer à l’école (ce qui constituerait des frais supplémentaires). Donc ces enfants n’ont pas accès à l’éducation et fatalement n’auront pas accès, plus tard, à des emplois qui leur permettront de sortir de la précarité. En tant que consommateurs, nous avons un impact sur ce qu’il se passe loin de nos yeux. Donc, hormis le fait que l’on n’a peut-être pas eu le choix de notre mode de consommation étant plus jeunes, aujourd’hui on a le choix. Le choix de boycotter ces industries qui exploitent des humains, d’acheter des vêtements fabriqués localement ou par des sociétés éthiques ou d’acheter des vêtements dans les friperies, marchés aux puces, etc.
Pilout, alias Andréa
CULTURE DREAMBOX : Exposition du MIMA Pour la durée du 1/02/2019 au 1/09/2019 se tient une exposition hallucinante au Mima. Cette exposition met en scène les travaux de Elzo Durt, Hell’O, Felipe Pantoine, Gogoplex et Escif. Vous serez amenés à parcourir diverses œuvres grandeur nature, l’œuvre n’est plus une simple observation, elle devient interactive. Dès le début, une bouche géante vous ingère dans une illusion visuelle qui vous donnera aussi bien le tournis qu’une vision explosée malgré l’absence totale de substances illégales dans votre organisme. Mais, comme un trip, l’expérience s’intensifie : vous vous retrouvez dans une pièce aux milles reflets, la droite et la gauche s’entremêlent, vous êtes déjà troublés lorsque des lumières stroboscopiques vous font passer à ça d’une crise d’épilepsie. Vous retrouvez votre chemin, la lumière vous aveugle à nouveau, vous pensez que tout redevient à la normale. Vous tournez votre tête sur la gauche et vous voilà de nouveau en train de percevoir des choses mobiles bouger... vous montez l’escalier dans l’espoir de sortir de cette hallucination. Pourtant, là, vous êtes face à un militaire et un pauvre môme dezingué. Une tablette se trouve en face de vous. Vous la prenez, et sous vos yeux les peintures prennent vies, elles émettent de la musique, le doux son du travail esclavagiste ? Celui des combats qui se déroulent tout près ? Celui des pioches dans les mines ? Ou peut-être juste un son sortant de votre téléphone ? Votre questionnement s’intensifiant vous passez à autre chose. Vous vous retrouvez devant une projection : un film amateur, le sujet m’est resté étranger. Après une confrontation avec la réalité des mines africaines, vous vous retrouvez dans une orgie de formes, de couleurs et de perspectives, ce que serait un tableau de Picasso s’il prenait vie. Presque. Une face sombre se cache derrière la joie qui émane de ces couleurs. Transi du contraste, vous préférez vous échapper dans une pièce aux ovnis volants, étincelants, leurs reflets multicolores vous transportent jusqu’au milieu de la salle. Une irrésistible envie vous vient de toucher à ces objets : ce sont des CD-ROMs, aux formes diverses, tombant du ciel pour votre plus grande admiration. Vous continuez. Des pivots tournent autour de leurs axes, animant des illusions. Vous vous retrouvez dans une salle qui vous donne à penser qu’elle suinte la transpiration, l’excitation, l’ambition, le délire, l’illusion. Étape 1 : prenez un ticket. Etape 2 : remplissez votre formulaire. Étape 3 : déchiquetez-le. Étape 4 : attendez votre tour. Étape 5 : répondez à notre test. Étape 6 : scannez votre ticket. Étape 7 : passez dans un détecteur. Étape 8 : scannez votre ticket à l’aide de notre support. Étape 9 : attendez le temps imparti. Étape 10 : découvrez X pour 499,99€. Vous avez perdu une heure de votre temps. Vous vous semblez bête. Vous montez et découvrez de l’art. Vous commencez tout doucement à redescendre de votre trip. Vous en profitez pour admirer la vue que la terrasse vous offre sur la Senne. La nuit est belle. Les lumières au loin vous présagent des vies multiples se déroulant, ici et là. Vous pensez à votre vie, remise en question, vous en profiter pour retourner vous cultiver. Vous avez fait le tour. Vous redescendez. En sortant vous découvrez un dernier pan de mur, une dernière œuvre. Vous la suivez et vous vous retrouvez en dehors de l’exposition. Dehors il fait froid, le vent se targue comme si souvent auprès de l’eau. Il pleut. Vous vous engouffrez dans le métro, vous avez visité la DREAMBOX. Na’omi Krawczyk alias Wonderbra [19]
Le mima est connu pour être un musée de « nouveau genre », qui mêle un profond goût pour l’avant garde, l’underground et l’art contemporain (description d’où son nom résulte partiellement, relevant cette idée de détachement à la tradition) elle offre une à deux expositions temporaires par an depuis 2016 et a été conjointement ouverte avec le Kanal. Sa collection permanente a notamment la chance d’être pourvue d’œuvres de Banksy, Invader, Blu, etc. Si vous n’y êtes pas encore allés, foncez. Vous n’en reviendrez pas déçus.
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ACTUALITĂ&#x2030; & DIVERTISSEMENTS ACTIVITĂ&#x2030;S ANNUELLES DU CPL SPORTS
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Nâ&#x20AC;&#x2122;oubliez pas les interfacs de sports qui se dĂŠroulent tous les mercredis entre 21h et 00h ! Un bon moyen de prendre soin de soi tout en sâ&#x20AC;&#x2122;amusant avec ses amis proches ! Aussi, tous les jeudi soir un jogging est organisĂŠ pour nous entraĂŽner aux 10km de L'ULB. PS : Si vous nâ&#x20AC;&#x2122;ĂŞtes pas sportifs, vous pouvez picoler sur les gradins
CULTURE
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Voici les dates des activitĂŠs culturelles de ce quadri, Ă entrer dans vos agendas au plus vite ! đ&#x;&#x2DC;&#x160; Vendredi 15 mars : Le Cabaret Philo Foyer Culturel ¡ de 18h Ă 23h Chaque annĂŠe, le Cercle organise un Cabaret, ĂŠvènement qui rĂŠunit divers artistes bĂŠnĂŠvoles afin de proposer aux ĂŠtudiants un spectacle Ă moindre coĂťt ! Au programme : des chanteurs, des musiciens, de lâ&#x20AC;&#x2122;impro et du stand-up ! De la nourriture prĂŠparĂŠe par les dĂŠlĂŠguĂŠs et des boissons seront en vente sur place. Prix de lâ&#x20AC;&#x2122;entrĂŠe : 1â&#x201A;Ź J eudi 21 mars : ÂŤ Pourquoi Jessica a-t-elle quittĂŠ Brandon Âť Pièce de thÊâtre Ă lâ&#x20AC;&#x2122;Atelier 210 ¡ ouverture des portes Ă 19h30 ¡ dĂŠbut Ă 20h30 Dans un cafĂŠ Starbucks quelconque, Jessica prononce cette phrase terrible : ÂŤ Brandon, ou bien tu me parles, ou bien je te quitte Âť. Brandon va parler, elle va le quitter. De ce cĂ´tĂŠ-lĂ de lâ&#x20AC;&#x2122;histoire le suspens est grillĂŠ. Mais ce drame, dâ&#x20AC;&#x2122;apparence aussi insignifiant quâ&#x20AC;&#x2122;universel, est le dĂŠmarrage dâ&#x20AC;&#x2122;une enquĂŞte thÊâtrale des plus jouissives qui nous emmène sur les traces et dans lâ&#x20AC;&#x2122;univers dâ&#x20AC;&#x2122;un pilote de drone devenu lanceur dâ&#x20AC;&#x2122;alerte. En sâ&#x20AC;&#x2122;emparant avec dĂŠrision dâ&#x20AC;&#x2122;outils numĂŠriques variĂŠs (jeux vidĂŠos, projections, musique digitaleâ&#x20AC;Ś), Emmanuel De Candido et Pierre Solot reconstruisent en direct le puzzle dâ&#x20AC;&#x2122;un ÂŤ digital native Âť, dont chaque pièce aborde, lâ&#x20AC;&#x2122;air de rien, les notions complexes dâ&#x20AC;&#x2122;une sociĂŠtĂŠ hyperconnectĂŠe. Passant de la confĂŠrence gesticulĂŠe au rĂŠcit tragique de Brandon, le spectacle propose une plongĂŠe ludique et interactive dans le monde geek oĂš le rĂŠel et le virtuel se confondent parfois. Prix pour les ĂŠtudiants : 8â&#x201A;Ź
Vendredi 5 avril : Remise de toge au Manneken Pis Manneken Pis · 14h (un départ groupé aura lieu à partir du Solbosch, plus d’informations à venir) Chaque année, le Cercle rend une visite au Manneken Pis où, pour quelques heures, l’icône bruxelloise portera les couleurs de la Philo et fera couler la bière. Gratuit Mercredi 24 avril : « Fritland » (date à confirmer) Pièce de théâtre au Théâtre de Poche · début à 20h30 Fritland naît dans les années 70 quand une famille d’immigrés albanais nourrie au rêve américain atterrit… en Belgique en attendant mieux. Les Laci achètent un local derrière la Bourse et y ouvrent leur commerce illico, et 24h/24. Chacun des six enfants est mis au travail. Sous la férule d’un père autoritaire, Zenel va bosser quatorze heures par jour : frites, cornets, fricandelles, sauce andalouse… Il en garde encore les stigmates : des cheveux brûlés par la graisse, des varices dues à la station debout, une tendinite à l’épaule à force de soulever les bacs… Fritland est un succès et la famille en vit bien. L’argent, pourtant, ce n’est pas le truc de Zenel. Lui, ce qu’il aime, c’est la littérature, l’art, rêver, raconter des histoires. Et il en connaît des histoires…, à force de regarder passer les clients, de se débattre pour sortir de ce foutu destin de fritier albanais, pour trouver sa voie à lui, sa liberté… L’histoire de Zenel est intime, précieuse. Zenel n’est pas un acteur, monter sur les planches sera un défi pour lui et pour nous. Sa fragilité interrogera notre regard de spectateur : sommes-nous au théâtre pour juger, ou pour faire, nous aussi, un pas vers l’autre ? Et puis comme ce poète n’est jamais aussi à l’aise que derrière son comptoir, nous ferons revivre Fritland, au Poche, comme une belle utopie, un pays où nous pourrions déguster des frites cuisinées par cet enfant d’immigré, qui raconte sa vie comme personne. Prix pour les étudiants : 10€ Il n’est pas exclu que des sorties soient rajoutées, restez aux aguets et n’hésitez pas à contacter votre déléguée Culture, afin d’avoir plus d’informations ! Meghann, déléguée culture
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ACTUALITÉ EVENT
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Semaine folklo 2019 - Return of the Empire C’est enfin la semaine folklo, venez passer cette semaine de beuverie sans fin avec nous ! Nous transmettons ici la publication officielle de l’Association des Cercles Etudiants. En espérant vous y voir nombreux. La semaine folklorique, dont la réputation inter-galactique n’est plus à faire, fait son grand retour du 11 au 15 mars ! Droïdes, bleu.ette.s, wookiees, comitard.e.s, stormtroopers, empereurs, impératrices, Jedi, tous se pressent aux frontières du monde pour prendre part à une série d’activités préparées avec amour par les cercles folkloriques ainsi que le comité folklore de l’ACE.
LUNDI 11 Mars : 8h : Réveil au Cercle Polytechnique (ULB) 10-14h : Petit-déjeuner de la Gilde Halewijn
MARDI 12 Mars :
12h-14h : Kermesse aux boudins du Cercle de Droit de l'ULB
14h : Marrafond par le CARé - Cercle des Architectes Réunis
14h : Conflit des génération aux Préfabs par le Cercle Polytechnique (ULB)
Soir : Empereur des bleus par le Cercle de Philosophie et Lettres 22h : TD du Cercle Des Infirmiers Gradués
19h : Banquet Gaulois du Cercle Polytechnique (ULB) et du CdS - Cercle des Sciences 22h : TD du Cercle Polytechnique (ULB), CdS - Cercle des Sciences et Cercle du Libre Examen (ULB) [23]
MERCREDI 13 Mars : 14h : Stratépils par l’EMPIRE Soir : Psychoawards par le Cercle de Psychologie 22h : TD Coopération par l'Association des Cercles Etudiants
JEUDI 14 Mars : VENDREDI 15 Mars :
14h : Tournée Erasme par les cercles du Pôle Santé (Cercle de Médecine U.L.B., Cercle d'Education Physique de L'ULB - ISEP, Cercle Des Infirmiers Gradués, Cercle de Kinésithérapie et d'Ostéopathie de l'ULB)
Midi : Activité surprise du Cercle Solvay Soir : Cabaret du CPL
Soir : Playback du Cercle des étudiants en Philosophie et Sciences sociales - CPS 22h : TD Mini-Jupe de l'Agro
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ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS B A L P H I L O 2 0 1 9 .. Interview de notre déléguée bal : Jeanne Hautecler (Chlore) ! Présente-toi
la pression a parfois été très difficile à gérer. Mais je suis finalement assez satisfaite du bal, et je suis surtout soulagée que ce soit fini haha
Jeanne Hautecler, vous me connaissez probablement déjà, je suis étudiante en histoire et l'actuelle déléguée Bal du CPL.
J'aimerais en profiter pour remercier les personnes qui m'ont aidée et sans qui je n'aurais pas su gérer ce bal : tout d'abord le bureau et particulièrement Solenn qui a su me secouer et me soutenir en même temps et malgré la pression qu'elle subissait aussi en ce début de quadri. Ensuite Thomas Ionescu qui a patiemment répondu à toutes mes questions et était toujours prêt à me donner un coup de main. Le reste de ma team bal, qui m'a aidée et a pris des perms avec nous au bal : Sinem, Mélanie et Andréa. Ma team décors : Monika, Alice, Bubu, Marley, et Célia. La team photo en soutien à Mattéo : Sylvia et Amaury qui sont toujours au taquet. Kevin Insalaco et Quentin Aubert qui m'ont permis d'avoir le terminal bancontact, et Florentin Mayon et sa Flomobile qui m'ont été d'un grand secours. Enfin le CdH et le CRom qui m'ont prêté du matériel et permis d'entreposer des affaires du bal.
Comment s’est déroulé le bal ? Le bal s'est bien déroulé, nous n'avons pas eu d'accro particulier pendant la soirée. Est-ce que tu avais des attentes particulières ? J'aurais aimé qu'il y ait un peu plus de monde et qu'on fasse un peu plus de chiffre mais je pense que c'est ce qu'on dit chaque année. Sinon mes attentes principales sont remplies, c'était un bon bal, la salle et la musique étaient vraiment chouettes, et le comité a bien géré. Quels ont été les retours ? J'ai eu beaucoup de retours positifs, de gens qui sont venus me dire qu'ils s'étaient vraiment bien amusés, que la musique et la salle leur avaient beaucoup plu et qu'ils ont passé une très bonne soirée. Je pense que le plus important pour ce genre d'événement est que les gens s'amusent, alors mission accomplie !
Des conseils pour un futur délégué bal ? Je conseillerais surtout : de s'y prendre le plus tôt possible, communiquer un maximum avec le bureau et le comité, ne pas hésiter à demander de l'aide, ne pas se laisser décourager (il devient vraiment difficile de trouver des salles qui acceptent les étudiants, nos critères, à proximité et en restant abordable), et s'affirmer quand il le faut.
Décris-nous ton expérience et ce que tu en retiens. Je ne vous le cacherai pas, organiser "seule" (je veux dire par là que je lui la seule déléguée entièrement dédiée au bal, mais j'ai eu de l'aide de plusieurs personnes et j'y reviendrai) un événement de cette importance n'a pas toujours été facile, surtout qu'une grande partie de l'organisation s'est faite pendant le blocus et la session,
Merci Jeanne de ta coopération
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ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS RECOMMENDATIONS MUSICALES
Ode To chill Japanese Breakfast - Boyish Agar Agar – the prettiest virgin Waxx – Night and day Young the Giant – Cough Syrup I don't know how but they found me – Do it all the time Sivu – better man than he Marilyn Manson – Third day of a seven day binge Chaos chaos – do you feel it? Consoler of the lonely – steady as she goes Alt J – Taro To dance Majistrate – Feel so Good ft Jessica Luck Huoratron - $$ Trooper Gesaffelstein – Control movement Romane Verhaegen
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Chronique cinématographique Old Boy de Park Chan-Wood
Old Boy n'est pas un film. Old Boy n'est pas un clip, ni un jeu vidéo, comme la presse cherchait a vous le dire. Old Boy, c'est une claque. Old Boy c'est une grande claque de deux heures, venue tout droit de la Corée du Sud. Old Boy, c'est l'histoire de Oh Dae-Su (ou Soo selon Allociné... Tout dépend de vos sous-titres après), un employé de bureau, à priori sans histoire, marié, avec une fille retrouvé un soir dans un commissariat totalement bourré. Après quelques heures, il est relâché, sobre. Le temps pour un de ses meilleurs amis de passer un coup de fil à sa femme et Oh Dae-Su peut commencer son calvaire. 15 ans dans une petite chambre, comme une cellule, avec une image de prairie comme fenêtre, et une télé, seule véritable fenêtre sur le monde extérieur, télé qui lui apprendra qu'il est accusé du meurtre brutal de sa femme et de la disparition de sa fille. 15 ans a faire le mémoire de sa vie. 15 ans a s'entraîner pour prendre sa revanche sur celui qui lui inflige cet enfermement
La première chose à dire, c'est que le scénario est retors. Ce scénario est machiavélique à souhait. N'ayant pas lu le manga à l'origine, je ne pourrais pas comparer, notamment sur le dénouement, qui donne tout son sens à l'œuvre. Old Boy est un film reposant sur sa dernière heure. Old Boy possède un scénario partant du fait divers pour déboucher sur une modernisation des tragédies grecques, un film débutant sur une situation de crise, une situation glauque, pour finir dans un flot de violence, de sang, un scénario où tout, jusqu'au mouvement final, est planifié pour nous un Oh
Dae-Su, ne vivant que pour se venger, pour lui, alors que son emprisonnement devait le pousser à accepter son passé. La violence de ce film est constante, elle ouvre le film avec un Oh Dae-Su gueulant dans un commissariat qu'il ne fait rien de mal a qui que ce soit et termine le film dans une scène rabaissant le personnage jusque-là vaillant et fort, en un chien, rampant pour son honneur, accomplissant diverses mutilations afin de calmer son détracteur. Au niveau sonore, Old Boy est poétique. Chaque son renvoie directement à l'action brute, rien n'est camouflé, enjolivé, accentué. Les bruitages vous plongent dans une réalité brute, servie par la réalisation aussi. La musique renvoie aux thématiques du film, aux émotions et aux actions, le thème The Last Waltz en est le meilleur exemple, thème lent, renvoyant aux différentes manipulations du film, a la danse macabre des personnages, mourants a petit feu.
Car oui, finalement Old Boy c'est ça, une danse macabre, chaque personnage va vivre une expérience le rapprochant de la vie, de la mort et du sexe, de manière toujours très manipulée et fragile, à l'image de la psyché de Oh Dae-Su. Tout sera quelque chose de balançant entre le glauque et le poétique, le bien et le mal, brouillant tous les repères, la vengeance d'un homme n'étant que la rancœur d'un homme doublé par une ancienne victime, le tout manipulé par une force quasi divine déchue, tel l'histoire racinienne d'un héros grec.
Chronique musicale Jon Bellion, artiste polyvalent Bonjour à toutes et à tous. Aujourd'hui je vais vous présenter un nouvel artiste que j'affectionne tout particulièrement. Je vous parle aujourd'hui de Jon Bellion Alors qui est Jon Bellion ? Né en décembre 1990, il s'agit d'un chanteur, rapper, écrivain et producteur New Yorkais. Il commença la musique en 2011 et est encore actif aujourd'hui. Il a plusieurs mixtapes et singles à son actif en plus de ses 5 albums (dont 4 furent d'abord proposés gratuitement pour ses fans). Vous n'avez peut-être jamais entendu parler de lui malgré tout cela, mais il a pourtant participer à la création de la musique "Monster" d'Eminem et Rihanna ainsi que "Trumpets" de Jason Derulo. D'ailleurs, il a récemment prêté sa voix à un soldat de Freeza (Freezer en VF) dans le dernier film Dragon Ball sorti en décembre dernier. Son style unique se rapproche du hip hop et du RnB. Il a la particularité d'utiliser de nombreux instruments pour ses musiques mais plus impressionnant encore, d'utiliser sa voix pour l'instrumentale. En faisant divers sons avec sa voix, il les ajoute à la musique avec certaines modifications les faisant passer pour des instruments de musiques (je vous conseille de voir le making-off de "Woodstock" sur Youtube pour mieux comprendre). En ce qui concerne ses musiques, nous allons parler de trois d'entre elles à commencer par "All time low", une de ses plus connues. Ce qui est intéressant avec cet artiste est son procédé de création. Le refrain "low low low low..." est tout ce que Jon avait quand il a commencé
la chanson. Il n'écrit pas ses paroles, elles viennent naturellement au fur et à mesure. Quand il met son casque, il ne l'enlève pas sans un texte fini. Nous avons ensuite "a dedicated instrumental". Cette musique avec très peu de parole et axée sur les instruments est une preuve du génie de l'artiste. Ce dernier, sans chanter laisse une présence dans sa musique, surtout lorsque l'on sait qu'il y a plus de bruits faits avec sa voix que de réels instruments utilisés. Enfin nous avons, probablement une de mes favorites, "human". Cette chanson plus axée sur les sentiments est aussi disponible dans une version "acoustic". Les paroles définissent les incertitudes de l'auteur sur la vie. Personnellement je me suis retrouvé dans cette musique car au final, on est tous imparfait, on est tous humain (musique parfaite quand vous avez un coup de blues). Pour conclure cet article je vais vous conseiller mes musiques préférées à commencer par Luxury, ensuite Maybe idk, Cautionary tales, Stupid deep et Hand of God. J'espère que cet article vous aura fait découvrir un artiste, que ce dernier ainsi que ses musiques vous plairont et j'espère que vous avez aussi pris du plaisir à lire cet article. Bonne journée à vous ! Demi-chat
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Poésie printanière A travers les nuages d’une lointaine vallée, Là où le ciel et la terre sont vieilles amies, Se rejoignent, farouches, deux coquelicots dorés, Amoureux, tous deux, de la même mélodie.
Il n’est pas permis aux fleurs de se rencontrer, Tout le temps, toujours, bien que sans cesse, elles supplient, Le vent les emmène loin, où la neige peut rêver, Bercée par leurs larmes, et de leur tristesse, leurs cris.
Mais quand le soleil, bienveillant, les repose, Elles chantent, pour les feuilles, une magnifique prose, A cet endroit qu’elles ont à jamais préféré.
Ce rythme qu’elle avait depuis longtemps oublie, La nature s’anime, la chante pour les pâles roses, Et permet au doux printemps d’être réinventé Wyoming
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ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS La guerre des burgers Le hamburger, cette icône indiscutable de la culture américaine et de la restauration rapide est un repas cher à nos cœurs. Qui ne rêve pas la nuit de steaks hachés, de cheddar fondu et de frites bien grasses ? Sans mentir, le hamburger fait maintenant partie intégrante de nos vies à tous (ou presque). Difficile de ne pas devenir adepte (voire addict) de ce met que ça soit le délice brioché d’un restaurant spécialisé ou les infâmes Jeannines salvateurs en fin de TD. Dans cet article, nous allons découvrir deux fameuses enseignes proches du Cim d’Ix et les comparer afin vous aider au mieux dans votre quête de gras !
Le Green Mango (place Flagey / +- 15€)
The Huggy’s bar (Legrand / +- 15€)
Les points forts de cet établissement sont pour moi la qualité et la simplicité des plats proposés. En effet, même si la carte n’est pas la plus longue et que leurs frites sont plutôt de grosses « potatoes », il est rare voire impossible de ne pas apprécier un repas au Green Mango. L’ambiance tropicale du lieu vous fera voyager et le burger « saisonnier » pourra renouveler la flamme des habitués ayant déjà tout goûté. De plus, non content de sa popularité sur place, le Green Mango renforce l’image du restaurant par la qualité des livraisons ! Fini le burger tout écrasé et les frites molles. Une boite spéciale (qu’on peut même réutiliser pour mettre ses tartines du midi) garantit un burger en bonne santé.
Concurrent direct du Green Mango, le Huggy’s tourne autour d’un tout autre concept. Son large, que dis-je, son immense choix de hamburgers vous demandera de bien lire la carte avant de commander car elle regorge de burgers originaux et savoureux (et très gras #CroquetteAuFromage). Gros point fort pour les grands mangeurs, les frites et le coleslaw (petite salade de chou-carotte rafraîchissante) sont servis à volonté ! Dans un cadre plus moderne et plus classique que le Green Mango il est aussi plus grand, idéal pour des larges groupes de personnes (#Comité2017-2018). Chez Huggy’s, vous ne pourrez pas retrouver vos bières habituelles car ils ont leurs propres bières ! Vous pourrez ainsi boire la bière qui matche le mieux avec votre délicieux sandwich grâce au concept de « beer pairing » qui caractérise le restaurant. En effet, en fonction des ingrédients de votre plat, le restaurant vous propose une bière qui mettra en valeurs les différentes saveurs présentes dans votre burger. Seul point noir à l’horizon, le service de livraison laisse à désirer car les burgers arrivent dans des feuilles de papier alu et on perd aussi les avantages « à volonté » évidement.
Petit plus : La mayonnaise aux truffes
Petit plus : Forfait boissons à volonté ! Petit plus bis : essayez le thé glacé ! Captain Obvious alias Corentin [30]
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Jeux
Reconnais-tu ces personnalités ?
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS QUIZZ RAGOTS SUR LE COMITÉ Bon ça va bientôt faire un an que tu connais les délégués de cercle, mais seras-tu capable de les reconnaitre avec certaines de ces phrases/anecdotes ? Selon tes réponses on saura si tu es un bon futur délégué philo. Viens donc nous voir demi chat et team r et on te dira si tu as bon ou pas.
Cette déléguée, ancienne membre d'un duo de folie, sort avec un personnage de "la petite maison dans la prairie". On dit coucou Charles.
Cette déléguée possède une grande culture, adore l'Alfredo mais est surtout plus curieuse que végétarienne
Cette déléguée amatrice de douches picoles vient de l'une des plus grandes régions de belgique. Sa phrase fétiche : je n’ai pas reçu ma carte ACE moi, ils la donnent quand ? Par la poste ?
Ce délégué aussi amateur de douche picole ne prends des douches que pour picoler en fait. Il est d'ailleurs le premier à toujours se mettre nu et faire des danses du ventre bizarres.
Cette déléguée, en plus d'être l'une des meilleures assistante photo (quand son codélégué déprime/est saoul) est aussi celle qui a volé un téléphone pour faire plein de photo gros plan de sa tête (oui j'ai encore les doss).
Cette déléguée fait partie d'une prestigieuse lignée de baptisés philo, l'auteur de ces lignes pensait d'ailleurs que son frère aussi en philo était plus âgé, quel con cet auteur.
Cette déléguée semble être normale mais il paraitrait qu'elle adoooore les sousvêtements Disney et Pokémon, En plus des pandas qu'elle arbore fièrement comme vêtements.
Toujours à la recherche de ses lunettes ou de son soutien-gorge, vous ne la louperez pas lors de son entrée au préfab malgré qu'elle soit aussi aigrie qu'elle est saoule.
Autrefois en histoire de l'art, ce délégué a changé de carrière pour aller en Romane
Elle perd tout le temps ses affaires. Moteur de conversation sur objet/penne perdu. Des ragots sur elle, il y en a tellement mais demande à la kiné ils trouveront facilement.
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Il s'est déjà bien disputé avec un sans-abri pour une histoire de Makisu. En gros, vu son état post td, le sdf voulait lui donner à manger et il a refusé.
Tel un ancien Sith, cet être très dark a voulu choper son parrain durant un passage de lettres.
Ce délégué caniche a un jour gouté à un gâteau épicé. Ce dieu de la guindaille a ensuite insisté pour que l'on lui tienne la main pour qu’il ne quitte pas la terre avant d'aller dormir.
Cette déléguée a un jour cru que l'un de ses cobleu (pendant la bleusaille) était son président de baptême. "Pardonnez-moi monsieur le président de baptême mon parrain".
Maitresse de la danse du "stop, drop and roll it". La légende raconte qu’elle et son chéri cultivent des poireaux dans une cave.
Cette lionne aux cheveux d'ange ne ménage pas le CP et pourtant elle a eu de nombreux BLACKOUT. Future edd dites-vous ? Peutêtre bien.
Quand ce délégué a suivi un de ses collègues chez les sauvages non bruxellois pour boire "un seul verre", ce dernier est tombé dans un piège et est reparti de cet enfer sans son âme et une technique de DBZ (piccolo).
Lui aussi est un être aigri, Il râle tellement que certains d’entre nous disent qu’il utilise de poupées vaudous chez lui pour se soulager
Reine de l’amour inter-cercles, elle ne sait qui choisir entre le CP et le CECS ou préfèret-elle le seigneur des anneaux ?
Cette déléguée étant bien trop discrète nous n’avons pas d’infos sur elle mise à part qu’elle fait chavirer plus d’un cœur.
Roi de la danse avec un rire des plus diabolique, il garde ses capotes dans un étui pour lunettes, utile non ?
Nous entendons dans l’oreillette que son lapin n’est pas un mâle mais une femelle. Estce un signe pour cette blonde au caractère de feu ?
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ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Quizz cinématogr-émoji Saurez-vous reconnaître les films à partir des émojis ?
Meghan alias Utopsy
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Vos humbles rédactrices Dropsan (Romane Verhaegen) et Wonderbra (Na’omi Krawczyk) vous souhaitent un bon quadri ! [37]