LA LAPHILOMÈNE PHILOMÈNE SEMAINE CULTURELLE
L’ANTIQUITE GRECO ROMAINE déconstruire les préjugés . XI FEBRVS MMXIX
Edité par Na’omi Krawczyk et Romane Verhaegen.
Journal officiel du cercle de Philosophie et Lettres de l’ULB
EDITORIAL Ave populus ! En ce début de quadrimestre et surtout de semaine culturelle, La Philomène vous a préparé un numéro spécial sur l’Antiquité grécoromaine ! Vous avez fait latin-grec en secondaires ? Vous êtes déjà allé à Rome ou en Grèce ? Le Colysée, les ruines et les sites d’archéologies n’ont pas de secrets pour vous ? Vous êtes en romanes ? Vous-vous appelez Romane ? Vous pensez déjà tout savoir sur l’Antiquité ? Que nenni ! C’est n’est qu’un préjugé que nous allons déconstruire au cours de cette semaine et de cette lecture ! Vous trouverez dans cette édition plusieurs articles Comme toujours, nous attendons vos articles avec impatience, n’hésitezpas à nous contactez sur notre page Facebook : La Philomène ou encore par email au philomenecpl@gmail.com Profitez de cette libre expression que nous vous offrons gracieusement ! (rire) Et car ce quadri va être rude… Ἀγαθῇ τύχῃ
Wonderbra
EDITORIAL [2] SEMAINE Q Accueil présidentiel [4] Accueil vice-présidentiel [5] Présentation de la semaine culturelle [7] Déroulement de la semaine culturelle [8]
Description des activités de la semaine culturelle [9]
HISTOIRE Le combat des coqs mégalomanes [12] Bracara Augusta [13]
ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS Prostituées, libérées ou opprimées ? [14] Le développement personnel des occidentaux a travers les sagesses orientales [16] Activités annuelles du CPL et débriefing du voyage [18] Une bière, une histoire [22] La chaîne Youtube à l’honneur [23] Chroniques [24] Ramen noodles : Om trouver l’unami à Bruxelles ? [27] Courrier des lecteurs [29] Élégie [30] Comptine de Fluffy [31] Jeux - Quizz [33]
SEMAINE Q MOT PRÉSIDENTIEL Je vous écris ces lignes un lendemain de Dublin et de Gauguin, dans toute la fraîcheur que 10 jours de picole intense peuvent apporter. J’espère que vos vacances furent aussi bonnes que les miennes (Salomé vous en aura fait un petit récapitulatif), que votre session s’est bien passée et que vous êtes bouillants car ce deuxième quadrimestre s’annonce bien rempli et diversifié ! La Semaine Culturelle sur le thème de l’Antiquité ouvre le bal du mois de février : entre conférence sur l’amour et le sexe, match d’impros, jeu de rôle, cours de poterie ou brunch, vous voyagerez dans le monde antique et redécouvrirez chaque facette de la vie de l’époque. Pour ceux qui vivent encore à l’âge de pierre, ça se déroule la semaine du 11 février ! Il y a aussi la grande soirée facultaire le mardi 12, au Foyer Culturel du Solbosch, où la philo ainsi que le BEPSS, le CPS et le CdH seront présents, et cette semaine sera clôturée par un Open Mic’ toujours au Foyer culturel, qui allie danse et rap en plusieurs mini show cases. Bref une semaine de folie où nous espérons vous voir nombreux ! Pas le temps de se reposer que le lundi suivant, le 18 février, nous organisons un TD avec le Cercle de Médecine ! Gros TD en perspective, à base de copains et de raclette (tu es un bon si tu as compris), d’amour et de bières. Semaine d’après toujours (oui, on enchaîne, pas de repos pour les vrais), l’événement tant attendu de tous, la soirée de l’année, mesdames et messieurs, Le Bal du Cercle de Philosophie et Lettres 2019. Rendez-vous le vendredi 1er mars au Teatro pour une soirée (im)mémorable, le plus beau du gratin sera là, car après tout, on n’est pas moches en Philo (Dublin tmtc). Le mois de mars n’est donc pas en reste : après le bal, entre le Cabaret du 15 mars et le TD du 19, sans oublier la semaine Folklo’ et son Empereur, de nombreuses soirées vous attendent ! Il en va de même pour avril, avec un TD CdS et Isep ou la remise du Manneken Pis, entre autres choses. Tout ceci vous sera détaillé par après bien évidemment !
A côté de tous ces événements attendus, vous aurez quelques surprises et autres sorties, certaines avec d’autres cercles, so let’s keep in touch ! Rousette
SEMAINE Q ACCUEIL PRÉSIDENTIEL VICE-PRÉSIDENTIEL Petit mot d’une ancienne déléguée semaine culturelle Aaaah la Semaine Q, que de souvenirs ! Lorsque l’on est simple « spectateur », il est parfois difficile de se rendre compte de l’organisation et du temps que l’on y consacre. Pourtant, les souvenirs sont encore bien frais dans ma mémoire ! Avec Louise (<3) l’année passée, nous avions dédié la nôtre à la Belgique. Entre le moment de notre élection en mai et la rentrée de mi-septembre, un léger flou plane toujours entre le « on a large le temps, c’est au Q2 ! » et le « on flippe un peu quand même, qu’est-ce qu’on va bien faire pour notre semaine? » puis tout s’enchaîne très vite, avec la bleusaille on arrive au Q2 en temps trois mouvements et tout est bouclé : papote sur le programme ➔ définir le vrai programme (le réalisable, pas celui de nos rêves haha) ; papote sur qui on va contacter pour mettre nos projets à bien ➔ réel contact avec mille personnes différentes qui prennent mille temps à nous répondre ; papote sur les endroits les plus appropriés pour nos évents ➔ locations de locaux ; papote sur comment faire de la comm’ ➔ essayer de chauffer les gens pour partager l’évènement ; BREF, beaucoup de papote, beaucoup de discussions, beaucoup de temps passé à s’envoyer des sms, mails, créer des conversations Facebook, être au téléphone etc. c’est un truc énorme, on ne se rend pas compte! Sans compter le dossier subsides, l’angoisse que personne ne vienne et la semaine qui se déroule finalement sans gros soucis, on y laisse pas mal de temps et d’énergie ! Quelques funs facts sur la Semaine Q 2018, afin de détendre Chloé et Gianni : - Pour notre présentation en binôme, on avait passé toute une journée dans Bruxelles pour faire littéralement des centaines de photos, que Louise a passé des heures à monter pour en faire un vrai diaporama son et images de bien 10 minutes, avec des vannes, des indices pour trouver le thème et tutti-quanti. Résultat : on est passé les premières à l’AG, il devait y avoir 6 personnes pour le regarder… - Initialement, on prévoyait de faire un concert plein air sur la pelouse du K auquel on inviterait Romeo Elvis (qui ne nous a jamais recontacté, d’ailleurs...) - Ce plan mort, on s’est tourné vers un concert de James Deano à Boitsfort (il était ok et tout ! On a encore le num de son manager !! Mais les sous, toujours les sous ) - Le mardi soir, une soirée projection de film devait avoir lieu : comme la date était initialement le mercredi, je n’ai pas pensé à changer la location d’auditoire, bref : c’est tombé à l’eau - Pour se faire des sous, on voulait faire un calendrier sexy du comité nu dans divers endroits de Paul Héger. On a soumis notre idée en décembre, il faisait légèrement froid
- Le jour de notre défense de projet pour des subsides, avec Louise, on avait dégusté la délicieuse bière que notre cher ancien Had. Bouton nous offrait gracieusement pour la semaine Q, on n’a pas eu les subsides, coïncidence ? - Sans Thomas B. et Bastien qui nous ont aidé comme jaja pour notre brunch du mercredi, on ne sait pas comment on l’aurait clôturé !
Bref, pas mal de choses se passent en une si petite semaine, mais le plus important ? Soutenir les délégués chaque année, en allant au moins à un de leur événement ! PS : JTM LOULOU Guillemet
SEMAINE Q PRÉSENTATION DE LA SEMAINE CULTURELLE Ave ! On me demande souvent pourquoi notre choix s’est porté sur l’antiquité comme thème pour la semaine Q. Comme vous le savez peutêtre, je fais des études en philologie classique et l’antiquité est une période qui me passionne depuis l’enfance. J’ai toujours été captivée par la mythologie, l’histoire et l’art de cette époque. J’apprécie tout particulièrement la poésie et l’architecture sacrée. Je peux aussi passer des heures plongées dans un livre qui traite de mythologie pour en apprendre plus encore sur leurs incroyables panthéons. Si je devais choisir une œuvre à admirer jusqu’à la fin de mes jours, mon choix se porterait immédiatement sur le Parthénon. C’est un monument qui me passionne par son histoire et l’art qui l’entoure. Je suis également une grande admiratrice de Catulle et notamment du poème 5 que je vous propose de découvrir ici :
À LESBIE. Vivons, ma Lesbie, et aimons-nous ; et moquons-nous comme d'un as des murmures de la vieillesse morose. Le soleil peut mourir et renaître ; nous, lorsqu'une fois est morte la flamme brève de la vie, il nous faut tous dormir dans la nuit éternelle. Donne-moi mille baisers, et puis cent ; puis mille autres, et puis cent ; puis encore mille autres, et puis cent ; puis, après des milliers de baisers, nous en brouillerons le compte pour ne plus le savoir et pour qu'un méchant ne puisse nous jeter un sort en sachant lui aussi le compte de nos baisers ! Découvrir l’Antiquité de l’intérieur, pouvoir retourner dans le temps pour voir de visu cette époque est un de mes plus grands fantasmes. C’est pourquoi je souhaitais que cet événement soit ludique et interactif. Je voulais plonger les participants au cœur de cet âge d’or. Et j’espère sincèrement que ce but sera atteint. Cette semaine culturelle, c’est mon petit bébé. Je me suis investie corps et âme dans cet événement et j’espère de tout cœur que celle-ci sera à la hauteur de vos - et de nos- espérances. En espérant vous y voir nombreux, One Digestion
DÉROULLEMENT
DE
LA SEMAINE
CULTURELLE 2019
Le thème de cette année : « Antiquité greco-romaine : décontruire les préjugés »
Nous vous donnons rendez-vous du 11 au 14 février 2019 pour une (re)découverte de l'Antiquité gréco-romaine. Pour cela, nous vous proposons une plongée dans le mode de vie de nos ancêtres afin de découvrir de manière ludique cette époque rêvée. Celle-ci est en effet entourée de questions et de points d'ombre que nous tenterons d'éclaircir tout au long de cette semaine. Par le biais de différentes activités, nous tenterons donc de vous offrir une nouvelle perspective sur l'Antiquité et de, qui sait, déconstruire certains préjugés. LUNDI • 12-14h : Brunch antique avec au menu : Melon et pastèques au poivre Agneau à la tarpéienne Assortiment de desserts Un soft au choix ou une bière vous seront offerts ! (A préciser lors de l’inscription !) (20 Personnes max) (6,5euros par personne)
MERCREDI • 14h30 - 18h30: Initiation à la poterie à l'atelier Terre de liberté à Anderlecht (max 8 personnes) (10 euros) • 20h30: Match d’improvisation théâtrale à la Salle Delvaux (100-120 Personnes max ) (3 euros) JEUDI • 12h00 à 18h00: Jeu de rôle sur table au foyer culturel (Il est possible que le jeu se finisse après 18h) (30 personnes max) INSCRIPTIONS Les inscriptions sont nécessaires pour le brunch, la poterie, le jeu de rôle ainsi que pour la visite au musée. Elles sont ouvertes jusqu'au 4 février et se font auprès de Solenn Van Cauwenberghe, Chloé Bridoux ou Gianni Cremona (membres du CPL)
• 20h : Diffusion d'un film relatif à l'Antiquité (Gladiator) MARDI • 14h00 : Visite de la collection antique du Musée du Cinquantenaire (5 euros) • 20h : Conférence sur le dieu Priape par David Furdos (Entrée gratuite)
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SEMAINE Q Lundi 11/02 : Gladiator est une production de Ridley
Souvent méconnu du grand public, en quelque sorte oublié du panthéon grécoromain, Priape est un petit dieu tapageur et comique, particulièrement bavard. Ses statues de bois jacassent sans cesse, s’adressant aux hommes et aux femmes que leurs pas conduisent par hasard aux abords des jardins où on les a dressées.
Scott, réalisateur ayant également produit
Thelma et Louise, Prometheus, Seul sur Mars, etc. Sorti en 2000, Gladiator s’inspire du genre péplum, dont Spartacus - sorti en 1960- est l’un des derniers remparts. Le film est fictif néanmoins il met en scène des personnages historiques.
Que peut donc bien dire aux mortels, ce petit dieu ? Eh bien, il se vante de ses capacités, de ses prouesses… sexuelles évidemment. Car Priape est avant tout le dieu de la sexualité exacerbée.
Le film se base sur la chute de Maximus Decimus au profit de Mars Aurèle précédant l’assassinat de l’empereur. Dans ce décor, Maximus, devenu esclave gladiateur conquiert le peuple romain par ses habilités au combat.
Illustrée de documents iconographiques, cette causerie sera pour le public l’occasion de découvrir un personnage haut en couleur de la mythologie et particulièrement curieux. One digestion
Mardi 12/02 Visite de la Collection antique du cinquantenaire
LE SAVIEZ-VOUS ? Le dieu Priape (Πρίαπος / Príapos) est le dieu de la fertilité ainsi que de la protection des jardins et troupeaux. Il est toujours représenté le pénis en érection, on le considère comme ithyphallique. Dans la mythologie grecque il est le fils de Dionysos (dieu du vin et des excès) et Aphrodite (déesse de l’amour et de la sexualité), certains mythes expliquent son attribut en bois comme tare envoyées par les dieux pour le punir d’avoir violé une déesse, lui restreignant alors le plaisir du sexe et la fertilité.
Le musée de l’Art et Histoire a la chance d’accueillir une large collection antique sur les mondes gréco-romains mais également égyptien et du Proche-Orient. Profitez de cette visite pour (re)découvrir l’Apamée, les sarcophages, les sculptures, les vases ou encore les objets du quotidien !
Conférence sur le Dieu Priape « Oh ! My God(e) ! » ou « Le Sexe, l'Amour et l’Antiquité » Sous ce titre, David Fürdös, un jeune docteur en langues et littératures anciennes de l’Université de Lille 3, propose une conférence qui évoquera Priape. [9]
Improvisation théâtrale
Mercredi 13/02
Le Cercle de Philosophie et Lettres vous invite à son spectacle d'improvisation théâtrale.
La poterie dans l’Antiquité Bien que son âge d’or fût l’Antiquité grecque, la céramique est toujours utilisée aujourd’hui avec une dimension tout aussi utilitaire qu’artisanale. Connaissez-vous cependant les différentes formes de poteries que l’on pouvait trouver du temps des anciens grecs ?
Neuf improvisateurs se joindront à notre voyage antique le temps d'une soirée sous le signe de l'incertitude. Vous ne savez pas ce que vous allez voir, eux ne savent pas ce qu'ils vont jouer. Vous avez toujours rêvé d'assister aux jeux de la Rome antique, à un concours du meilleur esclave dans la vibes ?
Nous avions tout d’abord l’amphore. Reconnaissable grâce à sa coupe particulière, elle servait à transporter du grain ou des liquides comme de l’eau ou le vin. Ensuite nous avons bien entendu la coupe, utile lors des banquets, elle sert à s’abreuver. Vient alors le cratère, celui-ci sert à mélanger le vin et l’eau (qui à l’époque étaient coupés ensemble) et enfin nous retrouvons l’œnochoé qui est une sorte de vase utilisée pour servir le vin.
Avez-vous déjà vu Mars jouer de la cornemuse pour séduire une cigogne ? Bacchus et Apollon pêchant la baleine dans le Cocyte ? Tout ceci arrivera, peut-être ... Panem et circenses seront les maîtres mots de cette soirée Vieux Bandit
JEUDI 14/02
Un atelier pour vous ! Le cercle de Philosophie et Lettres vous donne rendez-vous lors de notre semaine culturelle à l’atelier poterie qui aura lieu le mercredi 13 entre 14h30 et 18h30 à Anderlecht à l’Atelier Terre de liberté (nombres de places limité).
Jeu de rôle antique Nous vous proposerons exclusivement lors de notre semaine culturelle, la possibilité de passer une après-midi à jouer à des jeux de rôle. Qu’est-ce ? Un jeu de rôle est un jeu nous permettant de faire face à notre imagination. Nous allons vous proposer une situation initiale (dans la Grèce antique bien entendu) et vous incarnerez le personnage de votre choix ! Désignant vos actions, vous serez guidé par un maître du jeu qualifié. En groupe, vos personnages vivront des aventures extraordinaires accompagnés un scénario enjouant.
N’hésitez pas à passer vous mesurer aux plus grands artisans de la Grèce antique en réalisant de magnifiques objets ou à simplement venir passer du bon temps entre amis en réalisant quelque chose de vos propres mains. Nous espérons vous y voir nombreux ! Dropsan
Venez donc vivre votre propre aventure dans l’Antiquité comme si vous y étiez !
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LE SAVIEZ-VOUS ? Le théâtre dans l’Antiquité Notre semaine culturelle nous offrira de nombreuses activités en lien avec cette période mythique qu’est l’Antiquité grecque. Il serait donc avisé de revoir certains aspects en revue afin de vous préparer à ces évènements. Dans cet article nous nous pencherons plus particulièrement sur ce qui relève du théâtre, car si nous en sommes aujourd’hui aux pièces contemporaines occidentales, nous le devons aux anciens et à leur maîtrise de la chose. Tout d’abord à quelle époque le théâtre est-il réellement apparu ? Le théâtre grec antique naît lors de la période Archaïque et se développe plus particulièrement au Ve siècle ACN dans la ville d’Athènes. Le mot latin theatrum vient du verbe grec « regarder ». Ce sont lors des fêtes à la gloire du dieu du vin, Dionysos, que l’on s’amuse à extrapoler et accentuer ses émotions devant un public. C’est par la suite au VIe siècle ACN que l’on commence à fêter les héros grecs autour de leurs temples. Avec le temps on inculquera au théâtre une valeur politique, cela restant toutefois un moyen de renforcer nos liens avec les dieux. Au Ve siècle ACN à Athènes, il existe trois festivals de théâtre principaux dont l’ouverture était une fête en l’honneur de Dionysos. Pour l’anecdote, on y sacrifiait un bouc (tragos) donnant alors suite au mot tragédie. Il y a donc des acteurs, des spectateurs, un jury et des poètes. Le rôle des femmes était tenu par les hommes et celui qui ne jouait pas assez bien risquait les coups de fouets. Les pièces sont alors mises par écrit via les auteurs. Les costumes n’ont qu’un rôle : permettre de différencier et reconnaître les personnages. Il s’agit de vêtements différents de ceux porté au quotidien mais la grande spécialité du théâtre grec antique restera sûrement le port des masques. En effet, toute la troupe est masquée. Les costumes et les masques varient selon le style : tragique, drame satyrique ou comique. Enfin, nul n’ignore l’existence des édifices relatifs à cette culture. Les théâtres qu’il nous reste sont de véritables perles archéologiques, nous avons comme exemple le théâtre d’Epidaure ou celui d’Orange. La fonction acoustique du lieu est primordiale. La société grecque à l’Antiquité étant hiérarchisée il n’est pas surprenant de savoir les gens fortunés aux premiers rangs et les catégories sociales les moins aisées à l’arrière. Pour conclure, j’espère que ce bref petit récapitulatif sur le théâtre grec dans l’Antiquité vous aura plu. Je vous invite maintenant à vous replonger avec nous dans notre semaine culturelle en vous souhaitant de belles découvertes et du divertissement. Dropsan
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HISTOIRE Le combat des coqs impériaux mégalomanes J'ai décidé, ici, de vous conter une petite histoire peu connue de la Rome antique. Sur fond de guerre civile romaine en 253 de notre ère, Valérien devient imperator, acclamé par ses soldats et par ceux de son ancien rival Emilien, que ses propres militaires ont exécuté
Après 10 ans de captivité, peut être las de son serviteur de rang impérial, Shapur se débarrasse de Valérien dans des circonstances jusque maintenant inconnues. C'est là le fait divers croustillant : deux auteurs romains, l'un contemporain des faits, racontent que l'empereur sassanide fait dépecer l'empereur romain pour en faire un repose-pied rembourré, humiliant ainsi son rival jusque dans la mort. D'autres sources racontent que la peau de l'imperator fut exposée dans un temple ou dans le palais de Shapur. Quoi qu'il en soit, ce fait semble être le point culminant de la violence dans la région, puisque les hostilités se calment jusqu'à mener à une paix relative entre les deux empires. »
« Fin organisateur, il délègue les tâches de gestion de l'empire et gouverne celuici avec son fils Gallien. Le flanc du côté est de l'empire est fissuré. Le conflit avec les perses s'enlise et et oblige Valérien à renforcer ses positions. Il relève et renforce par exemple Antioche, détruite par les Perses de Shapur Ier en 252. Pour alimenter le conflit, Valérien puise dans les finances de la Syrie-Phénicie et quand ça ne suffit pas, il zigouille quelques riches chrétiens installés dans la région sous prétexte qu'ils refusent de lui faire des sacrifices. Repus d'argent, Valérien continue ses grands combats contre Shapur Ier. La haine est virulente entre les deux empereurs.
Aujourd'hui la diplomatie et la justice sont les règles communes pour résoudre la majorité des conflits dans le monde et un tel traitement ne serait plus possible. Mais je caresse un jour l'espoir de voir certains dirigeants affligés par pareille supplice. Imaginez un jour la bite de Poutine exposé au musée du féminisme, les tiffs de Trump transformés en balais pour nettoyer les rues polluées, l'anus de Ramzan Kadyrov offert à la communauté LGBT et la graisse de Kim Jung-un transformée en bougies des droits de l'homme.
Après plusieurs batailles plus ou moins importantes, c'est en 259 lors d'une simple escarmouche que Valérien est capturé par les forces de Shapur, peut être par Shapur lui-même selon certaines sources, et le ramène chez lui. Ni son préfet d'armée, ni son fils Gallien ne verse de rançon pour libérer papa. C'est alors que Valérien découvre l'hospitalité perse à grand coup de poing dans la gueule. Il fut non seulement transformé en esclave de la cour mais subissait aussi toutes les humiliations possibles et (in)imaginables.
Amicalement vôtre Yakult - Lucien [12]
HISTOIRE Braga romaine : revivre Bracara Augusta Cette semaine se tient notre annuelle semaine culturelle sur le thème de l’Antiquité gréco-romaine et c’est l’occasion de vous présenter un événement ayant également lieu chaque année au Portugal depuis 2003. L’héritage de la civilisation gréco-romaine est colossal et visible dans tous les pans de notre société moderne. Les activités nous permettant de nous plonger dans ce passé lointain, comme notre semaine culturelle, sont nombreuses à travers le monde et je vais ici vous présenter une très forte manière de revivre l’héritage romain dans la ville de Braga au nord-ouest du Portugal. La ville de Braga fut fondée par les romains en 16 av. J.-C. sous le règne du premier empereur, Auguste, sur une modeste occupation celte. La région était déjà occupée par les romains depuis deux siècles mais ce n’est que sous le règne d’Auguste qu’elle fut réellement pacifiée. Le nom romain de la ville était « Bracara Augusta » et cette dernière devint rapidement un centre important dans cette région de la péninsule ibérique, ayant même été la capitale de la province de Gallaecia. L’importance de la ville a d’ailleurs perdurée depuis l’époque romaine puisqu’elle devint par la suite la capitale du royaume suève et est encore actuellement un des centres urbains les plus actifs du Portugal. Pour fêter cette première grosse étape de son histoire, la ville de Braga organise chaque année pendant les mois de mai ou de juin, quelques jours dédiés à son passé romain. L’édition de 2019 sera la 16e édition de cette tradition qui mobilise tous les habitants de la ville et des milliers de visiteurs. Lors de cet événement, le patrimoine romain de la ville est bien entendu mis en avant, mais des cortèges, des spectacles et des représentations théâtrales sont également organisés, de nuit comme de jour, et les activités quotidiennes de la ville romaine sont mises en avant à travers différents secteurs de la société comme l’économie, la médecine, le sport, l’alimentation, la religion, etc. Un marché occupe le centre historique de la ville et de nombreux artisans recréent des produits romains et les mettent à la vente. Les activités cherchent à toucher un large public et les enfants comme les plus grands chercheurs s’intéressant à cette époque et région y trouveront leur compte. Cet événement n’est pas seulement l’occasion pour la ville de Braga de revivre son passé mais est également l’occasion de préparer le futur en sensibilisant la population sur l’importance de la protection du patrimoine et des recherches archéologiques. La présentation de cet événement ne fait bien entendu pas honneur à tout ce qu’il propose et le mieux reste de revivre soi-même la Braga romaine ! Wallasticot
ACTIVITÉS ET DIVERTISSEMENTS Prostituées, libérées ou opprimées ? « Sale pute », insulte violente et banalisée, lancée souvent trop rapidement sans se rendre compte de la stigmatisation qu’elle engendre. Une fois prononcée c’est toute une communauté qui est visée. En décembre 2012, Joëlle Milquet, alors vice-Première ministre, ministre de l’Intérieur et de l’Égalité des chances, a mentionné un rapport de la police qui estime le nombre de prostituées à 23 000 en Belgique... Une communauté non négligeable donc. Courtisane, putain, fille de joie, tapineuse, catin, péripatéticienne : diverses dénominations pour une même personne négligée, délaissée et déshumanisée. Des femmes, principalement du moins, oubliées et cachées mais tout de même stigmatisées et insultées. C’est pour cette raison, qu’aujourd’hui, la prostitution a sa place dans les débats féministes, débats visant la place de la femme dans nos sociétés et la protection de celle-ci. À l’heure des révolutions sexuelles et des revendications de genres, ces femmes sont-elles libérées ou opprimées ?
transaction, un service rendu moyennant de l’argent. Une fois cela mis en avant, le questionnement du fonctionnement de la société contemporaine est légitime. Si la prostitution ne dépend que des conditions socioéconomiques et des rapports de genre, a-t-elle encore une place actuellement ? On rentre ici dans un conflit féministe qui oppose deux partis : les abolitionnistes et les réglementaristes. Doit-on la supprimer complètement ou simplement la réglementer davantage ? D’un choix personnel je ne prendrai pas en compte une possible troisième voie, celle de ceux satisfaits de la situation actuelle. En effet, 80 % des prostituées seraient victimes d’exploitation, et 10 % de ces victimes se trouveraient dans une situation d’exploitation grave (violences physiques et/ou sexuelles) . Ces chiffres discréditent suffisamment, selon moi, cette troisième option d’inaction. Je précise également que je parlerai ici de prostitution consentie, provenant d’un « libre choix », la traite des femmes étant bien sûr à éradiquer entièrement.
La prostitution est, erronément, souvent décrite selon l’expression du « plus vieux métier du monde ». Expression belle et bien erronée pour la simple raison qu’elle sous-entend que la prostitution est un fait naturel, qui résulte de l’ordre des choses. Or à cela deux objections peuvent être rapidement exposées.
Une question centrale de ce débat entre abolitionnistes et réglementaristes est celle du système patriarcal. La prostitution est-elle une conséquence de ce système ou à l’inverse les prostituées sont-elles des émancipées avantgardiste ? Si l’on regarde uniquement le facteur économique, la prostitution est une transaction. Dès lors, d’une certaine façon les prostituées transgressent le système patriarcal en faisant payer des services accomplit de base gratuitement au sein de moments intimes entre des individus. Elles jouissent donc complètement de leur droit de corps. On serait face à une émancipation complète, un profit sur le dos des hommes si l’on prend cet argument à son extrême. Mais d’un point de vue abolitionniste, ceci n’est pas recevable. Si l’on regarde d’avantage le point de vue moral, le profit se fait bel et bien sur le dos des femmes puisque les services sont proposés uniquement dans le but de satisfaire le plaisir masculin, dans le
Tout d’abord, bien que la prostitution soit historiquement établie, elle n’est pas intemporelle : elle est depuis toujours reliée à un certain contexte sociétal. On peut ici mettre principalement en évidence l’économie. La prostitution est toujours un fait d’argent, une question à ne pas négligée sous des préoccupations morales qui sont, bien entendu, tout autant primordiales. Ensuite, la prostitution est principalement exercée par des femmes au profit des hommes. Ce point de vue retire toute légitimité à l’argument d’un métier qui rentre dans l’ordre naturel des choses. Il s’agit simplement d’une [14]
cadre bien entendu de la prostitution féminine. Qui plus est, donner un salaire pour un service sexuel rendu ne seraient-ce pas promouvoir d’avantage la division sexuelle des rôles et des fonctions, et dès lors promouvoir ce système patriarcal ?
La controverse exposée ici tient donc en cette opposition à faire reconnaitre la prostitution comme étant une violation des droits humains et une exploitation des femmes dans ce système patriarcal ou à la faire reconnaitre comme étant une profession, un choix, une expression de la sexualité. Je ne propose ici que des questionnements, libre à chacun de trancher pour l’idéologie qui lui convient le mieux. Personnellement, l’organisation prostitutionnelle ne me semble exister que par le biais du système patriarcal de nos sociétés et du système marchand du monde. Dès lors, la prostitution n’a plus lieu d’être dans nos sociétés contemporaines qui, selon moi, doivent tout mettre en place pour éradiquer ce patriarcat et enfin laisser place à une égalité de genre complète et absolue. Il doit exister des avant-gardistes pratiquant ce métier par libre choix, libérées d’une quelconque oppression patriarcale, des femmes pionnières de rencontres entre individus, des femmes prêtent à tout pour revendiquer leur droit d’exister et de profiter de leur corps comme outil de travail, mais celles-ci doivent être rares et l’on sortirait du cadre de la prostitution pour rentrer dans celui d’une expérience sociale d’une toute autre ampleur.
On peut également interroger la notion de libre choix abordée précédemment. Ce choix peut-il réellement être libre si l’on analyse le contexte dans lequel le système prostitutionnel se place. En effet, on retrouve des inégalités de pouvoirs découlant d’une domination sociale et économique. Cette dernière n’induit-elle pas d’emblée une exploitation dans le système contemporain capitaliste ? On se retrouverait donc face à une mondialisation de ce capitalisme qui s’étendrait à toutes les sphères de la vie. D’un point de vue réglementariste on peut situer la prostitution dans un simple cadre de travail, sans exploitation particulière.
Pour cette notion de travail, là où les abolitionnistes revendiqueront le fait que le corps n’est pas une marchandise, la prostitution n’étant par conséquent pas un travail, les réglementaristes répondront que ce n’est pas le corps qui constitue la marchandise vendue mais simplement une prestation de celui-ci.
Maud Llano Lopez
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ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS Le développement personnel des occidentaux à travers les sagesses orientales : « Aspirer à une meilleure version de soi », idéalisme ou réalisme ? « Récemment, des chercheurs intéressés au développement de la personnalité ont commencé à mieux reconnaître l'importance de la motivation et de l'autorégulation pour le changement de traits de personnalité à l'âge adulte »
le fait d’être soi-même positif, influencera les autres. Souriez, complimentez, aimez. 2. Dans le bouddhisme (essence même de la sagesse orientale), il existe 3 poisons : l’avidité, la désillusion et la haine. Ce sont des poisons qui gangrènent nos âmes et nous rendent malheureux. Ce qui nous rend malheureux aura un impact négatif sur le monde qui nous entoure.
On reconnait dans cet en-tête, l’esprit cartésien occidental. Aux antipodes de nos âmes, se trouve l’antithèse de nos esprits. D’ailleurs, si l’on fait une recherche « antonyme cartésien », on nous propose « irrationnel ». Vraiment ?
3. Vivez de compassion ; acceptez vos fautes, acceptez vos regrets, acceptez votre passé sinon vous n’avancerez jamais dans la vie. S’accepter soimême est une étape cruciale pour devenir une meilleure version de soi. La compassion passe aussi par les autres, ce n’est pas forcément écouter une personne et la conseiller, c’est aussi voir le bien dans chaque être humain, essayer de comprendre et parfois d’accepter le fait qu’on ne comprenne pas certains actes. Traitez chaque être humain comme vous voudriez être traiter, avec respect et gentillesse.
Obnubilés par notre quotidien chargé, nous oublions parfois d’apprécier la solitude et de faire face à soi-même. Nous avons tendance à surcharger nos journées, sans quoi nous ne tirons aucune satisfaction. Mais cette accumulation d’activités souvent futiles, n’est-elle pas, au contraire, contre-productive ? Nous sommes sept milliards à partager la même terre, nous ne sommes pas éternels et pourtant nous arrivons à oublier l’esprit de collectivité et à sombrer dans l’égoïsme sans même s’en rendre compte. 1. Se changer soi-même est en quelque sorte changer le monde : vous n’avez pas besoin de choisir entre « c’est moi ou les autres », aussi surprenant que cela puisse paraitre, il y a de la place pour tout le monde. Avant d’aider les autres, il faut savoir s’aider soi-même mais je ne parle pas de choses matérielles ou d’argent, en sachant que nous sommes tous interconnectés par quelconques moyens,
4. Pardonnez : dans une entrevue consacrée à Sa Sainteté le Dalaï Lama, celui-ci explique que le pardon est un mot qu’on comprend mal en occident. Pardonner ne veut pas dire accepter les mauvais choix/actes d’autrui, c’est se respecter assez que pour ne pas infliger à notre esprit ce genre de futilités négatives. [16]
5.
Cependant « pardonner » ne rime pas avec « oublier ».
6. Les mille et une vertus de l’humilité : c’est une qualité qui tend à s’effacer sous la pression sociale. Dans une société où l’affirmation de soi est de mise, l’humilité peut être perçue comme une faiblesse et un manque de confiance en soi. L’humilité et l’altruisme vont de pair, ce n’est pas se voir comme étant inférieur, c’est voir tout le monde comme étant égal.
Confucius disait : « Si vous êtes respectueux, vous n’aurez aucun regret ; si vous êtes digne de
confiance, on vous fera confiance ; si vous êtes honnête, vous serez efficace ; si vous êtes gentils, vous serez en mesure d’influencer les autres ». Prenez du temps pour vous, soyez heureux, rendez heureux. SENOL Sinem
ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS ACTIVITÉS ANNUELLES DU CPL SPORTS
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N’oubliez pas les interfacs de sports qui se déroulent tous les mercredis entre 21h et 00h ! Un bon moyen de prendre soin de soi tout en s’amusant avec ses amis proches ! Aussi, tous les jeudi soir un jogging est organisé pour nous entraîner aux 10km de L'ULB. PS : Si vous n’êtes pas sportifs, vous pouvez picoler sur les gradins
CULTURE
Cabaret philo :
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Chaque année, le CPL organise un Cabaret : un évènement qui réunit étudiants et an-
ciens le temps d’une soirée. Pour que celui-ci fonctionne, il faut bien entendu que des artistes acceptent de donner une petite représentation sur scène. Tu fais partie d’un groupe ? Tu sais chanter ? Tu fais des tours de magie, ou tu fais du stand-up ? En résumé, tu as un talent et tu as envie de le partager, quel qu’il soit ? Dans ce cas, n’hésite plus et contacte-moi pour déjà t’inscrire ! Tu n’as pas de talent à nous présenter, ou tu es trop timide pour te lancer sous le feu des projecteurs ? Dans ce cas, garde simplement l’évènement dans un coin de ta tête et viens tout de même nous rejoindre le jour J pour encourager les autres autour d’une boisson ou d’un petit plat confectionné par les délégués ! Le Cabaret aura lieu le 15 mars 2019. Meghann, déléguée culture
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ACTUALITÉ EVENT Open Mic :
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Je suis tout excité. Depuis petit, c'est clair : je suis passionné de musique. Depuis gringalet
(ok je le suis toujours un peu), c'est certain : je suis passionné de danse urbaine. Depuis mon adolescence, c'est limpide : le rap me transcende. Depuis ma rhéto, c'est évident, mon futur se dirige vers l'événementiel, le domaine qui peut regrouper tous ces arts qui m'animent tant. Depuis mon entrée à l'université, je suis amoureux de la Philo. Mélanger le tout et vous obtiendrez l'Open Mic ULB.
AU PROGRAMME : -Scène ouverte de micro libre, tout rappeur est invité à rapper sur un son de DJ ou simplement venant d'internet. - Showcase de max 20 min par artiste ou groupe, pour permettre au "plus pros" de se produire devant un public inconnu. -Scène ouverte de danse freestyle, all style -Battle de danse avec jury qualifié -DJ's, Beatmakers et Beatboxeurs -Décors urbain réalisés par des street artistes et graffeurs -After-movie avec trois élèves en réalisation pour filmer les moments forts, peut-être quelques interviews en plus -Entrée à prix libre, consommation habituelle, petites restaurations A vendredi 15/02, 18h sans faute.
Bal philo 2019 Il arrive, c’est un des plus gros évènements de votre cercle préféré, il s’agit bien-sûr du fameux Bal Philo ! Il aura lieu cette année le premier mars au Teatro, sous le nom de la « Silver Night du Cercle de Philosophie et Lettres ». Mais peut-être n’êtes-vous pas encore familier avec les bals étudiants (oui c’est vous que je regarde, chers petits BA1). Chaque cercle (parfois en groupe) organise chaque année une soirée spéciale dans une salle en dehors de l’ULB. Les étudiants (et quelques « bourgeois ») s’y donnent alors rendez-vous dans leur plus belle tenue de soirée pour y faire la fête (en d’autres termes, c’est un TD plus chic et un peu moins salissant). Chaque bal a donc ses particularités, sa salle, son éventuel thème, un banquet qui précède la soirée : ce qui est le cas pour notre bal ! Celui-ci sera organisé par l’Ordre du Soleil au restaurant « Vert de Rouge » à proximité de la salle. Le menu est à 35€, n’hésitez pas à aller voir les évènements sur Facebook pour plus de détails, et/ou contactez l’ODS pour informations et réservations à cette adresse : ordredusoleil@gmail.com . Vous voilà donc renseignés et fin-prêts à venir vous amusez avec nous le premier mars (on compte sur vous, pas d’excuse). Plus de détails à venir sur Facebook et dans votre cercle préféré, et préventes disponibles la semaine du bal ! Au plaisir de vous y voir nombreux, Jeanne, déléguée bal. [19]
V O Y A G E.
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Ski Voyage : Vous vous demandez sans doute comment s’est passé ce fameux voyage à Dublin, vous êtes chanceux, voici la nouvelle : « Claro et Carlo à Dublin » Pendant la soirée des dramas, nous avons fait la charmante connaissance de deux Américains, Tinderdate et John, qui étaient bien sympathiques. Ils nous ont sauvés d’une situation un peu nulle où des gros Cheh ont été balancés. Pour faire un bon récapitulatif vite-fait bien fait, la team bonne ambi’ avait prévu moins d’alcool parce qu’on était ivre les deux premiers jours, nous avions donc décidé de prendre moins de bouteilles de vin dégueulasse. SAUF QUE c’est justement le soir où tous les autres ont décidé de se buter. Objectif réussi, ils étaient morts pétés à 20h30 (coucou Gianni), l’ivresse ambiante et les tensions territoriales ont fait que la situation est grave partie en cacahuète, entre les problèmes de couples, les Tadas féminins et Sami qui a retapissé ses vêtements, l’auberge et le trottoir de son vomi, nous ne savions plus où donner de la tête. On n’a pas vu Tinderdate beaucoup parce qu’apparemment c’est un “eager bals-centered man” qui, à la minute où il a atterri, a matché des meufs sur Tinder et partait en rendez-vous galants, laissant son pote seul dans une ville où il ne connait personne. #friendship
Si vous n’étiez pas au courant, ou que vous n’avez pas vu notre série de vlogs/documentaires sur le voyage, sachez que la Philo a emmené une partie de ses membres à Dublin cette année. Enormément de choses sont arrivées durant notre périple que Claro et moi nous sommes efforcées de retranscrire de la manière la plus exacte sans faire l’impasse sur notre subjectivité. Nous avons pris l’avion le mercredi matin, à 24 même si on a failli être 23 vu qu’un des participants s’est rendu compte le lundi matin à 8h15 qu’il n’avait, en fait, pas sa carte d’identité. Après l’avoir retrouvée dans le portefeuille d’une bleuette, nous avons entamé le début de ce voyage assez paisiblement. Après avoir pris l’avion, nous avons atterri à Dublin, l’aéroport était sympa mais ce sont les contrôleurs de passeports qui ont le plus séduit Claro, qui a tchatché avec un bel irlandais, à peine 5 min après notre atterrissage. Après avoir pris le bus et marché (longtemps) nous sommes arrivés dans l’auberge Generator –que je conseille fortement au passage- et nous avons commencé nos péripéties.
Il était v’la sympa, on a beaucoup parlé avec lui de pleins de sujets différents comme la politique, l’alcool, l’Amérique et la Belgique. Il a voulu voir comment on buvait l’avant dernier jour et nous sommes assez fières d’affirmer qu’on l’a enterré (même s’il avait commencé à boire plus tôt que nous). Il s’est malheureusement éteint en fin de soirée et n’a jamais atteint les shots de tequila qu’on avait prévu pour lui. S’en est suivit un abandon de Claro qui a été dormir dans le lit d’une autre personne après avoir demandé un verre d’eau (looser).
La visite du château de Dublin a révélé mes talents de traductrice bien que notre guide avait énormément de mal à articuler. Je vous passerai l’entièreté des visites, vous n’aviez qu’à être là (vous avez raté la team bonne ambi’). Le voyage se résume à un équilibre presque- parfait entre sorties culturelles et grosses races avec le vin à 6.99 du Lidl, qui est vite devenu notre magasin préféré parce que la corona à 5 euros c’est quand même v’la cher. [20]
J’ai poursuivi la soirée avec Bubu, qui m’a supporté dans notre périple vers le quartier du Temple Bar –dont je ne me souviens pas du tout, oupsi- et qui m’a soutenue dans mon rejet cuisant. Les videurs ne voulaient pas me laisser rentrer parce que j’étais ivrecaisse. Autant vous dire que le lendemain a été assez rude.
Voilà, en gros, le déroulement du voyage à Dublin, je n’ai qu’une chose à vous dire : venez l’année prochaine parce que c’était v’la chouette. Des bisous, Carlotta.
Perles de Dublin : Gaëlle Delrue: “Tu es blanc comme linge” Salomé : “Je suis une église convertie donc pas besoin de venir prêcher à ma porte” Michat: “En fait Monica c’est une version mec de Gianni” Gianni, jour du départ 8h, l’avion partait à 10h : “En fait j’ai pas ma carte d’identité, la carte étudiant ça passe ? »* . Claro, qui après une semaine de Tada sur son comité : “ Tu vois mon comité c’est pas de la merde. »
*Commentaire additionnel de la part de la rédaction : « Mais mec ?! »
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ACTUALITÉ & DIVERTISSEMENTS Une bière, une histoire Ode à la Gulden Draak
Un soir de novembre, mon énième parrain de cœur dépucelle ma penne malodorante. Il choisit pour cela la Gulden Draak, une brune d’origine gantoise, que je lui avais offerte durant ma bleusaille. La Gulden Draak est une bière triple à haute fermentation au goût fort brassée par la Brasserie Van Steenberge. Elle dégage une forte odeur d’alcool, ce qui rend la perception de son arôme difficile au premier abord. Mais alors que mon parrain me fit affonner ma bière, je peux en percevoir le goût proche d’un café doux. Elle dégage également un léger arôme mélangé de sucre brun et de fruit.
Bière importante du patrimoine brassicole gantois, elle doit son nom à une statue dorée d’un dragon trônant au sommet de la flèche du beffroi de Gand. Laissez-moi vous conter l’histoire de cette statue.
La lé-
gende attribue l’origine de cette statue au roi norvégien Sigurd Ier, la statue étant sur la proue du navire qui l’emmena en croisade en 1111.
La
statue fut offerte à l’empereur de Constantinople, avant d’être amenée en Belgique par Baudoin de Flandre et de Hainaut au retour d’une croisade. D’abord aux mains de Bruges, elle fut saisie par des insurgés gantois, en signe de la liberté de leur cité. Si vous souhaitez découvrir cette bière, réclamez-la à vos délégués bar pour que ce délice soit présent dans notre doux préfabriqué gris. Anonyme
BON DE RÉCLAMATION « On veut de la Gulden Draak ! » .
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS La chaîne YouTube à l’honneur
Les pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité convergent sur cette chaîne, en effet, Horror humanum est est une websérie animée de courts documentaires historiques reprenant des faits traitant de sujets tels que, l’extinction de certaines espèces, le côté sombre de la colonisation ou encore le supplice de la roue. Aux graphismes épurés et au thèmes diversifiés, cela fait maintenant depuis 2016 que la chaîne dirigée par Cédric Villain un enseignant et réalisateur de films d’animations persiste sur YouTube. Aux amateurs d’histoire et d’humour noir, n’hésitez pas à passer un coup d’œil sur le site http://www.horrorhumanumest.info» d’où provient cette présentation :
« Websérie d’animation, Horror humanum est a comme objectif de remettre en mémoire quelques jalons sanglants de l’Histoire humaine. L’objectif n’est pas de recenser toutes les batailles et les massacres, le travail serait trop considérable… Ce n’est pas non plus un «palmares», un worst-of de l’histoire humaine ni même une tentative d’étalonnage de la barbarie. Son sujet est plutôt de remettre en mémoire quelques méfaits commis au nom de logiques sociales et culturelles dont la bizarrerie et l’horreur ne se révèlent qu’à la mesure de nos valeurs actuelles. Car la série veut rappeler combien les notions de civilisation, de morale, les valeurs de bien et de mal sont relatives à une culture et une époque. Si nous vivons objectivement dans l’époque la moins violente de l’histoire de l’humanité, il est bon de rappeler le chemin accompli pour qu’on se souvienne des mécanismes de la barbarie et des tentations meurtrières du caractère humain. Résumer un fait historique en deux minutes peut sembler simpliste, loin de la complexité des faits, du contexte culturel et social et de la nécessaire interrogation des sources. Il faut garder à l’esprit que la série n’est pas l’œuvre d’un historien mais d’un graphiste intéressé par l’Histoire et qui cherche à partager quelques connaissances, forcément imparfaites. Je suis persuadé que la plupart de ces faits sont ignorés de beaucoup, tout comme j’en ignorais la plupart avant d’entreprendre mes recherches pour écrire ces épisodes. Ce site se veut un complément aux vidéos, donnant les références manquantes que l’animation, forcément réductrice, ne fait qu’effleurer afin de donner quelques directions au spectateur curieux, il doit bien en exister… J’espère surtout que la série saura divertir ceux qui auront la curiosité de la regarder. »
Dropsan
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[Consultation le 20.01.2019]
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Chronique littérature Pauvrophobie du Forum Bruxelles contre les inégalités
J’ai lu un livre et c’était cool.
Pauvrophobie, est peut-être un mot qui vous dit quelque chose ? Il s’agit avant tout d’un néologisme pour désigner l’hostilité qu’on peut éprouver face une personne pauvre ou face à la pauvreté en général. Vous avez surement déjà entendu des idées reçues qu’on peut avoir de la pauvreté, comme par exemple : « S’ils le voulaient vraiment les pauvres pourraient s’en sortir » ou encore « pauvreté et drogues vont souvent de pairs ». Tant de préjugé que certains seraient tentés de croire, tant la parole des premiers concernés est souvent ignorée. Pourtant, les études montrent que la réalité est toute autre que ce qu’on pourrait croire aux premiers abords. La question est alors de savoir comment combattre ces idées reçues manifestement fausses ? Alors, pourquoi je vous parle de Pauvrophobie dans ce qui devrait être une critique littéraire ? Eh bien parce que c’est justement le thème du livre dont je vais vous parler. Un livre ? Plus une encyclopédie pour être honnête. L’encyclopédie se nommant justement Pauvrophobie, a été réalisée sous la supervision du « Forum-Bruxelles contre les inégalités » et publiée aux éditions Lucpire. Le principe est simple : 86 idées reçues et chacune sera déconstruite par un chercheur, spécialiste, acteur de terrain différent (on retrouve d’ailleurs pas
mal de membres de l’ULB). La préface quant à elle, est écrite par le sociologue Serge Paugam (une référence dans le milieu). Si, le mot encyclopédie vous rebute, ne vous fier pas aux apparences. Je ne vous conseille absolument pas de lire un dictionnaire, car Pauvrophobie est bien plus que ça. Il s’agit d’un recueil d’articles très complet sur pratiquement tout ce qui touche à la pauvreté. Si les articles se basent sur les dernières études réalisées et proposent donc un contenu scientifique, Pauvrophobie est réalisé de manière que le contenu soit accessible à tous. Car le but est bien de combattre les idées reçues et que les connaissances actuelles sur la pauvreté ne soient pas réservées aux chercheurs. Autre point à noter est que les études se basent sur le cas de Bruxelles. Ceci à l’avantage de nous rapprocher encore plus avec les réalités dépeintes dans le livre. Et si l’aspect littéraire ne vous attire pas plus que ça (alors que faitesvous dans des études de lettres ?), ce livre est aussi un projet multimédia. Cela regroupe le livre, une série fiction de 12 épisodes et un webmagazine. Bref, aucune excuse pour ne pas foncer voir le projet. Julien Defeijt
Chronique musicale Watsky, artiste polyvalent Bonjour la philo, pour son premier article dans la Philomène, votre délégué photo va partager avec vous l’une de ses récentes découvertes musicales. Je vais aujourd’hui vous parler de George Watsky. Watsky est un artiste né en 1986 (32ans) à San Francisco. C’est en plus d’être un chanteur/rappeur, un poète ayant gagnés plusieurs slams et ce à partir de ses 15ans. Il parle souvent dans sa poésie de politique et de faits de société. Il est aussi derrière la plupart de ses textes. Watsky a déjà 5 albums à son actif ainsi que 4 EP. Il a aussi écrit son propre livre intitulé «How to ruin everything » regroupant plusieurs de ses essais. Il fit d’ailleurs plusieurs apparitions dans les vidéos Epic Rap Battle of History sous les traits de Shakespear ou encore Edgar Allan Poe. En somme, un artiste avec des accomplissements divers et variés. “ Scared is just cared but with a lisp “ Je pourrais passer des heures à vous parler de l’artiste, mais on parle de musique, et seule une écoute peut vous convaincre. Je conseille donc deux de ses anciens albums : Xinfinity et Cardboard Castle avant d’attaquer des sons plus récents. Je vais donc vous présenter quelques musiques :
Hey Asshole featuring Kate Nash
Lovely thing suite
Cette musique, dont le titre peut sembler vulgaire, ne l’est pas du tout. Ce qu’il faut comprendre avec Watsky, c’est que contrairement à d’autres rappeur, il n’a pas l’insulte facile. Ce dernier utilise le mot « asshole » dans cette musique afin de provoquer un déclic chez son interlocuteur « Hey, réveille-toi, le ciel brille, souris ». Cette musique à pour sujet la dépression touchant certains, ainsi que les difficultés à la surmonter. Mais selon Watsky, il est important de remarquer les diverses sources de joie dans la vie, ne pas rester passif devant elle et en profiter pour affronter ses démons. Au niveau de la musique, elle est relativement calme, le refrain entrainant grâce à Kate Nash donne un bon rythme à la musique, bien qu’il s’agisse plus d’une musique faisant passer un message plutôt qu’une musique de soirée.
Lovely thing suite n’est en réalité pas une mu-
Moral of the story Cette musique a déjà un peu plus de peps. Watsky se focalise bien plus ici sur son coté rappeur, se focalisant plus sur de bonnes rimes, un bon flow. C’est aussi dans ce genre de musique que l’on se rend compte de son débit, étant connu, entre-autre, à la vitesse de ses paroles. Il s’agit de la première musique venant de lui que j’ai entendue, et j’ai direct accroché.
sique, mais quatre. Ces dernières étant liées, racontent une histoire. Dans la première partie, conversation, on aborde le sujet de la mort sous la forme d’une discussion entre un père et son fils. Ensuite viens Knots, une musique retraçant l’histoire du pianiste Arthur Rubinstein précédant sa tentative de suicide. Cette partie est la plus effrayante, avec une accélération du rythme vers la fin pour nous faire comprendre la tension, mais aussi la surabondance des sentiments lors de la création du nœud. Roses, la 3e partie, est, elle aussi riche en émotions. Personnellement, j’adore l’interprétation de Raquel Rodriguez durant leur live (un must-see, la vidéo étant incroyablement bien réalisée avec une surprise de taille). Enfin, la dernière partie, suivant la tentative ratée du pianiste pour mettre fin à ses jours, se termine lorsque ce dernier se rends compte que soit il a eu beaucoup de chance, soit il n’était pas destiné à mourir afin d’accomplir de grandes choses. La conclusion de cette musique, et donc de l’album, nous ramène avec des sons d’ambiance présents pour rappeler la première musique, tiny glowing screens pt.3, Xinfinity, la boucle infinie est bouclée.
En ce qui me concerne, je pourrais passer des heures à écouter certains de ses sons, tels que Stick to Your Guns, Wounded Healer, Sarajevo ou encore Yes Brittania, qui font partie de mes préférés. J’espère vous faire découvrir un artiste qui vous plaira, je vous conseille d’ailleurs de vraiment traduire ses paroles et d’en regarder les significations (genius lyrics) car c’est dans ce domaine qu’il brille. Merci de m’avoir lu, et à bientôt. Michat
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Ramen noodles : où trouver l’Umami1 à Bruxelles ? Originaire de Chine, puis popularisé au Japon, le ramen est presque devenu aussi populaire que la pizza, le durum ou que le sacrosaint hamburger. Il s’agit d’un plat composé de trois éléments principaux : un bouillon, des nouilles et des « toppings2 ». Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore le plaisir d’aspirer des nouilles en faisant plein de bruit, je vous ai préparé un petit guide/ classement des meilleurs restaurants à Bruxelles à visiter pour déguster ce plat. Voici comment se compose le classement : •
La qualité et le goût du bouillon /10
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La qualité et le goût de la viande /10
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Les nouilles /10
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Les garnitures /10
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Le rapport qualité (l’ensemble des critères si dessus) / prix
Menma : le meilleur, le plus proche (du cim’ d’ix)
Umamido : le ramen 100%belge
Avec une moyenne de 30 sur 40 et un rapport qualité/prix standard, ce restaurant situé à deux portes (littéralement) du Gauguin, se hisse dans le top des restaurants de ce classement. Il allie tradition et goût, ce qui le classe en tête des choix de la rédaction. L’ambiance et le thème sont donnés dès l’entrée où vous serez accueillis en japonais par le chef. Chaque mois, un ramen spécial est proposé et la carte, quoique très classique, reste variée. Pour la petite anecdote, le Menma est une pousse de soja séchée souvent utilisée comme topping dans les ramens.
Un restaurant moderne et novateur dans le genre. Avec une moyenne de 28 sur 40 et un rapport qualité/prix tout à fait correct, c’est un des meilleurs endroits à visiter pour manger un bon ramen. Même si les bols sont assez peu fournis, on en a pour son argent. La carte est petite mais propose différents types de bouillons (miso, tonkustu,…) contrairement à la plupart des autres restaurants qui ne proposent que rarement des bouillons différents des traditionnels miso et shoyu. Un petit plus pour la viande qui provient des Ardennes belges. Pour celles et ceux qui n’auraient pas fait le lien, Umamido est un nom dérivé de la saveur décrite en début d’article : l’umami.
1
L'umami (うまみ), se traduisant généralement par savoureux, est l'une des cinq saveurs de base avec le sucré, l'acide, l'amer et le salé au japon. 2 Différents éléments à rajouter par-dessus le plat de base. Pour un ramen, il s’agit en général d’oignons jeunes, de tranches de porc, de pousses de soja et d’un œuf mollet. [27]
Yamato : Ambiance manga
Hanaya : l’endroit où ne pas commander !
Un restaurant très controversé car l’œuf n’est pas compris dans les toppings de base. C’est un tout petit restaurant isolé près de la porte de Namur avec un petit plus pour la viande car il est possible de commander du porc pané à la place des traditionnelles tranches de rôti. Dans une ambiance plus « comptoir » propre à l’image des « ramen bar » de Naruto, vous pourrez lire un manga en dégustant un de leurs bols. Avec une moyenne comprise entre 30 et 14 sur 40 (à cause de l’œuf, vous vous rappelez ?) et un rapport qualité prix normal, c’est un des incontournable dans le centre-ville, ils proposent d’ailleurs un thé vert qui se marie à merveille aux ramens.
Ayant l’expérience uniquement par livraison, l’avis n’est peut-être pas objectif mais avec seulement 20 sur 40 et une prix tout juste un peu plus faible que les autres, il ne relève vraiment pas le défi. Un bouillon banal et des nouilles vraiment mauvaises, c’est un flop total. La seule chose positive étant le prix qui ne justifie néanmoins pas de tels manquements dans la qualité de la nourriture. S’il vous arrive d’avoir des fringales nocturnes et de vous tourner vers des plats de ce genre, c’est une commande qui ne satisfera que peu votre palais. Si on s’en tient à la traduction littérale du nom du restaurant, ils auraient peut-être mieux fait de rester fleuriste.
Corentin Cardolle ( avec la participation active d’une instagrammeuse connue : @muandelblat)
[28]
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS « Courrier des lecteurs »
Créations de Elise Graye
Production de Mickael Jie
[29]
Elégie Elle est dans mes rêves et je maudits mon réveil Elle a dans les yeux quelquechose qui m'émerveille Elle a une beauté sans pareille Elle est aussi celle pour qui j'ai tant bu la veille Elle, à sa sécurité chaque jour je veille
La voir triste me fait mal Et c'est pire quand elle évite que l'on se parle Tout le monde la voit comme une fille normale Mais pour moi, elle est vraiment spéciale Quand je la vois avec un autre je râle Quand elle est déprime moi je chiale
Moi, j'agis dans l'ombre La protège depuis notre première rencontre Moi quand je ne la vois pas je sombre Dans la pénombre Dans le noir à compter les secondes Seul à me morfondre Moi j'ai aussi peur de la corrompre Elle ne me voit pas et je m'effondre Elle est dans mes rêves et je maudis le réveil Elle, du monde, est ma 8e merveille
Tu es magnifique, ne l'oublie pas, je suis l'un des rares à me souvenir de la couleur de tes yeux.
Anonyme
[30]
Comptine de Fluffy (Sur l’air de Ce matin un chasseur de Chantal Goya) Ce fut une énorme surprise en fouillant dans son pelage, Il s’excitait à sa guise et déjà dès son jeune âge, Élevé comme un garçon, aimé de toute sa famille, Qui ne s’était pas rendu compte qu’il n’avait pas de zizi Car
Ce midi, un Fluffy a été chez le docteur C’était un Fluffy qui C’était un Fluffy qui Ce midi, un Fluffy a été chez le docteur C’était un Fluffy qui était une fille
Nous criâmes à l’injustice de ne pas connaître notre lapin Nous étions pourtant si tristes de ne pas l’avoir nommé bien Fluffy c’est et restera, ce nom qui lui va d’un gant, Pourvu qu’il ne change pas, et qu’on ne trouve pas un gland, Car [REFRAIN] Non ce n’est pas qu’une histoire inventée pour la chanson Qu’on vous crie à haute voix qu’on est des mauvais darons Si vous avez un lapin et qu’il est vraiment très petit Allez fouillez le bien, il n’a peut-être pas de zizi Car [REFRAIN]
[31]
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Jeux : Traduction de textes anciens Pour rester dans le thème antique, nous te proposons de mettre en avant tes talents de traduction ! Relie les traductions entre-elles, tu pourras vérifier tes réponses sur la page Wikipédia « Locutions et expressions grecques »
Grec
Traduction latine et/ou littérale
Traduction Française
Ἀνερρίφθω κύϐος.
Diéri kai vassîleve lat. Divide et impera.
Bonne chance ! / Bon courage !
Ἀγαθῇ τύχῃ
Ars longa, vita brevis.
Diviser pour régner
Ελευθερία ή Θάνατος !
Διαίρει καὶ βασίλευε.
Ἦλθον, εἶδον, ἐνίκησα.
Γνῶθι σεαυτόν.
Ἐν οἴνῳ ἀλήθεια. Θνητὰ φρόνει. Ἰδοὺ ὁ ἄνθρωπος Ὁ μὲν βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρά.
Alea jacta est.
Eleutherîa è Thànatos
In vino veritas.
Ecce homo.
Memento mori.
Veni vidi vici.
Gnôthi seautón
Benediximus
[32]
La vérité est dans le vin
Connais-toi toi-même
Souviens-toi que tu vas mourir
Hymne à la Liberté : La liberté ou la mort !
Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu. Le sort en est jeté
Voici l'homme
L'art est long, la vie est courte
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS QUIZZ : Quelle créature mythologique es-tu ? Bon, on ne va pas tourner autour du pot, la mythologie, c’est classe. Il y a des dieux, des monstres et même des types comme Hercule qui transpire la virilité, moi à coté… disons que c’est moins impressionnant. J’ai alors cherché à savoir quelle créature bad ass il y avait en moi. Voici donc le fruit de mes recherches sous forme d’un test pour voir si vous aussi, vous avez quelque chose de divin. 1.
2.
3.
Tu es en soirée (au préfab) et tu as salement soif, mais genre vraiment, tu regardes la magnifique team bar et tu leurs demandes : A. Une bonne binouze bien fraiche, pas plus haute que le bord du verre B. Une kasteel red, parce que tu aimes ça, le rouge. C. La bière philosophale car tu es un ancien et tu as la bonne réf’. D. Un maximuuuuuum E. De la monnaie pour le kicker
Zeus l’écoute en boucle tellement ça claque. E. Des chansons Disney, car tu le sais, je le sais, tout le monde le sait, ce sont les meilleures et Mulan apporte la bonne ambi’ un peu comme jésus apportait la bonne parole.
Quand tu vas au cinéma avec des amis, tu es plus pour quel genre de films ? A. Un film d’aventure, comme Indiana Jones car tu kiffes son fouet B. Un film d’amour, parce qu’aimer, ce n’est pas se regarder l’un autre, mais regarder ensemble dans la même direction (petit dab de rédaction) C. Un film d’horreur, car tu aimes voir les gens souffrir… psychopathe… D. Un film d’action, genre comme celui où Batman et Iron man se battent… c’est Watchmen ( ?) E. Ingrid ? est-ce que tu… La musique, c’est ce qui se rapproche le plus de la voix des dieux, alors, tu es plus quel style ? A. Un bon Johnny car tu aimes feu, tout comme Agni, le dieu le plus on fire de l’hindouisme B. Tu ne jures que par djadja, car tu es la plus bonne de tes copines comme Vénus. C. De la bonne hardbass russe ou encore des gros sons flamands, comme Baldr, tu sais, le dieu qui casse tout même kratos dans le nouveau god of war. D. Un classique Eminem, tu sais que c’est un peu le boss, le rap god, genre même
[33]
4.
On a tous un humour différent (PS : si tu ne rigoles pas avant la fin de ce test je te paie une bière, mais tu as déjà perdu non ?), alors je me demandais, qu’est ce qui te fait bien marrer ? A. Les vidéos de chat qui se cassent la figure, sadique. B. Les potes bourrés en soirée, tu sais, ceux qui vont te faire rager en les ramenant après car ils ont perdu clés et lunettes C. Tu ne rigoles jamais, triste personnage que tu es. D. Les memes de demichat, car c’est un bon schlag mais bof drôle. E. La Philomène, car il y n’y a que ça comme valeur sûre.
5.
Un dieu, ça bouffe énormément, et les monstres aussi, alors tu vas devoir me dire ton plat préféré, allez hop hop on ne traine pas. A. Un bon fast food, après tout, tu fais du sport après pour compenser, pas vrai ? B. Tu es végan donc tu manges des graines, non je rigole, j’aime les hamburgers végés et les falafels moi aussi #héro C. Un bon théo, car tu es quelqu’un de bien, équilibré, un bon étudiant. D. Des pâtes, matin midi et soir, parfois avec du pesto, ouais moi aussi je suis pauvre, viens on fera un câlin de soutient. E. Tu sais qu’une bonne bière = 4 tartines, alors pourquoi manger, tu sais que tu vas vomir bientôt.
ACTUALITÉ ET DIVERTISSEMENTS Un maximum de A : Tu es un Dragon, tu craches du feu, tu sais t’amuser, mais à ta manière. Tu te reposes beaucoup mais quand tu y vas, tu y vas à fond. Les dragons sont connus à travers le monde, mais c'est en chine que ce dernier connu le plus grand succès. Tu as quand même été le symbole de l’empereur de Chine pendant un millénaire. Tu es le King des soirées, celui qui mets la bonne ambi’. Bref la guindaille tu connais et tu ne mourras pas avant d’avoir vu la dernière. Un maximum de B : Tu es une sirène, alors non, pas de la blague sur les poissons promis. A l’origine, les sirènes étaient des mi- humains, mi- oiseaux qui avait comme casse-croute des pécheurs morts sur les rivages. Bref une créature pas très sympa de base. Tu as des convictions, tu es une personne indépendante et forte. Tu es géniale et tu ne passes jamais inaperçu. Mais que l’on soit clair, tu ne sauras jamais autant boire que certaines autres créatures, c’est donnant donnant. Un maximum de C : Tu es le sphinx, animal mythologique connu notamment grâce au mythe d’œdipe. Tu es impressionnant, les gens te respectent et tu en es très fier. Tu es aussi très sage et très intelligent. Tu as un charactère difficile à cerner lorsque l’on ne te connait pas. Maitre des énigmes, tu aimes aussi te vanter à grand coup de « tu la sens ma grosse intelligence ? ». Par contre, ça serait bien que tu arrêtes de dire que « c’était mieux avant », car t’es lourd, vraiment. Un maximum de D : Tu es (roulement de tambours), un chat. Attends, ne t’en vas pas, je t’explique. Les chats étaient vénérés comme représentant des dieux dans certaines régions d’Egypte. Tu as la classe, tu es le plus beau, le respect, tu roules dessus et les gens ragent quand ils te voient pavaner dans la rue. De plus, tu es le seul animal qui existe, donc tu es au-dessus des autres, tu es le meilleur. Perso je suis aussi un chat, et dieu sait que je suis cool. Alors rejoins mon armée, on va conquérir la philo à coup d’affonds. Un maximum de E : Tu es un satyre, une créature mi-homme mi- bouc qui va bien te faire marrer prépares toi. Tu es, par nature associé à la guindaille, tu passes tes journées à chanter, danser, jouer de la flûte (vraiment jouer, demi-chat toi tu ne sais pas en jouer, tu es exclu d’office) et des cymbales. Tu es, en dehors de ça, un vrai flemmard. Tu aimes boire jusqu’à plus soif mais ton hobby reste de poursuivre les jeunes filles, les nymphes et les dryades dans les bois pour leur montrer ta collection de cartes Pokémon (quoi que…). Bref, une référence en termes de guindaille même si tu tiens plus de nanard le queutard que du maitre de l’affond. Une réponse de chaque : Alors, toi tu es vraiment là pour me faire chier… je ne sais pas ce que tu es comme créature du coup je vais dire que tu es, au hasard, un troll. Tu es aussi grand qu’un homme ou qu’un elfe, tu es moche, tu es stupide et tu ne penses qu’a ton estomac. Et en plus de ça, la vie en société, ce n’est pas ton fort. Tu sens que c’est juste du tada ? parce que oui, moi je suis sympa à te faire un test et toi tu foires tout. Bravo le troll, tu pourras dire à tes amis que tu es une fée si tu veux.
J’espère que ce test vous aura plus, sur le ton de la déconnade, Votre serviteur anonyme
Jeux des dieux Saurez-vous reconnaître et associer les dieux grecs avec les dieux romains correspondant ainsi que de vous souvenir à quel titre ils correspondent ?
Dieux Grecs
Fonction
Dieux Romains
1
Aphrodite
Guerre
Phébus
2
Héphaïstos
Terres et moissons
Bacchus
3
Déméter
Foyer
4
Artémis
Mers et océans
5
Dyonisos
Amour et beauté
6
Poséidon
Chasse
Junon
7
Hadès
Poésie, musique et divination
Cérès
8
Hestia
Morts et monde souterrain
Neptune
9
Zeus
10 Athéna Hermès
12
Apollon
13
Arès
14 Héra
Mariage et fécondité
Vesta Minerve
Vénus Mars
Roi des dieux et du ciel
Mercure
Messager, s’occupe du commerce
Vulcain
Ivresse et inspiration poétique
Pluton
Intelligence et combat
Diane
1 Guerre-Arès-Mars 2 Terres et moissons-Déméter-Cérès 3 Foyer-Hestia-Vesta 4 Mers et océans-Poséidon-Neptune 5 Amour et beauté-Aphrodite-Vénus 6 Chasse-Artémis-Diane 7 Poésie-Apollon-Phébus 8 Morts-Hadès-Pluton 9 Forgeron-Héphaïstos-Vulcain 10 MariageHéra-Junon 11 Roi des dieux-Zeus-Jupiter 12 Messager-Hermès-Mercure 13 Ivresse-Dyonisos-Bacchus 14 Intelligence et combat-Athéna-Minerve Soluce
11
Forgeron et inventeur
Jupiter
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Vos humbles rédactrices Dropsan (Romane Verhaegen) et Wonderbra (Na’omi Krawczyk) vous souhaitent une bonne lecture et un bon début de quadrimestre ! Vale ! [37]