La Philomène , 2016-2017, 2, Saint-Verhaegen

JOURNAL DU CERCLE DE PHILOSOPHIE ET LETTRES DE L’ULB

SAINT-VERHAEGEN Pendant que certains…

Nous on… !

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SOMMAIRE

ACTUALITÉS UNE PAGE SE TOURNE…

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« NOUS VEILLONS THÉODORE… » Souvenirs de Saints-Verhaegen, par notre déléguée Philomène Allégresse

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MOT DU PRÉSIDENT DE BAPTÊME pour clôturer cette bleusaille 2016.

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MA PREMIÈRE SAINT-V par notre déléguée Semaine Culturelle Sophie Wiloute

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KASTEEL Interview avec la kasteel red, par notre délégué Philomène Babtou

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COMITARD DE CERCLE Souvenirs de guindaille lors de son année de cercle par notre secrétaire Granger

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LES 10 SERMENTS POUR UNE BONNE ENTENTE AVEC NOS CHERS HOMOLOGUES FLAMANDS par notre déléguée Sponsors Sisi la Famine

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LES BLEUS MIS À L’HONNEUR LETTRE À ALEANDRO par le bleu Adrienne

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BLEUSAILLE-CONFESSIONS

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ETRE BLEU C’EST…

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« LE BAPTÊME Y PENSE, C’EST DÉJÀ L’ENTAMER » Poème en Alexandrins par le bleu Adrienne

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EVENTS SPORT Agenda sportif présenté par notre déléguée Sports Barbie

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CULTURE Agenda culturel présenté par notre délégué Culture Kater

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MOTS-CROISÉS

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Spécial Saint-Verhaegen !

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Actualités

UNE PAGE SE TOURNE…

Nous y sommes, le baptême est fini, la Saint-V est là, Trump est président… Bref, cette fin d’année termine (presque) magnifiquement bien.

La Saint V… Ah qu’est-ce qu’on l’a attendue celle-là… Et cette fois, ça y est : Elle est enfin là ! Après son absence l’année passée qui s’est fait fortement ressentir, nous voici à l’évènement ô combien sacré qui rassemble toutes les confréries de tout horizon.

C’est également le temps des bonnes résolutions : « Après la Saint-V, je bloque », « Après la Saint-V, j’arrête de boire et de fumer ». Bref, un tas de beaux discours qui s’effriteront la semaine qui suit et seront remplacés par des « Mec, on va au TD ? » qui vous fera succomber à nouveau car oui, le folklore nous manquera déjà (et parce qu’on ne s’arrête vraiment jamais !).

2016 aura été pleine de surprises, certes, et la cuvée qui en est sorti, bien qu’encore fort jeune, est une promesse de grand cru, qui grandira avec le temps, implacablement. Nous sommes un peu comme des parents qui tentons tant bien que mal d’éduquer la génération future qui, un jour peut-être, prendra notre place.

Nous estimons pouvoir dire au nom de tout le comité que cette bleusaille aura été une réussite et que la Philo a encore un long avenir, car cette année, le soleil a brulé plus que jamais sur la maison grise.

Vos délégués Philomène Allégresse et Babtou.

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Actualités

« NOUS VEILLONS THÉODORE… » l’aube de cette Saint-Verhaegen 2016, il me vient en mémoire des souvenirs de l’évolution de mon ressenti vis-à-vis de ce jour si particulier qu’est la Saint-Verhaegen.

À

Je me souviens, alors que j’étais encore en primaire, de la première fois où j’ai entendu parler du baptême estudiantin : « c’est des épreuves où tu dois te baigner dans du sang ! » ou encore « tu dois bouffer des animaux morts et comme ça tu te fais accepter et t’as pleins de potes ! ». Je me suis alors demandé que diable était cette barbarie et dans quel intérêt. Des années plus tard, lorsque j’étais en secondaire, à ce jour précis de l’année, des anciens étudiants débarquaient en tabliers blancs, pennes sur la tête, et nous retenaient une heure durant dans la cour de mon école à faire toutes sortes d’activités sensées nous donner un léger aperçu de ce en quoi consiste le folklore estudiantin. Ils faisaient des à-fonds entre eux, prenaient des élèves volontaires pour faire un concours de celui qui mangeait le plus vite des flans au caramel, le tout se terminant avec des chants que seul eux connaissaient… Bref, le seul intérêt que portaient les élèves à cet évènement résidait dans le fait qu’ils rataient une heure de cours.

Ensuite, venait le moment des pauses midi où les étudiants nous attendaient à la sortie de l’école pour nous balancer de la farine et des œufs, moments que nous trouvions assez drôles, puisque les professeurs, eux aussi, en étaient recouverts !

Et voilà qu’en 2015, deux jours avant la première activité de baptême Philo, que l’idée farfelue (et je ne sais toujours pas pourquoi) de me faire baptiser me vient à l’esprit. Je repensai alors à ces « grands » que j’avais vu débarquer à mon école,

ou ceux que j’avais aperçu aux feux rouges en train de récolter de l’argent, en songeant à eux, je me suis dit « je vais être comme eux ! ».

Et me voilà, fraichement baptisée, la penne fière, débarquant à mon école secondaire prête à foutre le bordel. Avec mes amis du secondaire eux aussi baptisés- nous nous étions dit que « cette année, on va faire un truc terrible, ils s’en souviendront ! ». Mouais… Je pense que ce n’était pas bien différent de ce que nous avions vécu nous-même les années précédentes.

Néanmoins, nous nous sommes bien rattrapés sur la partie « trashage des élèves » puisqu’aucun élève n’est ressorti indemne. Certains gosses arrivaient même chez nous pour nous demander de les asperger de farine… Tous y sont passés.

Tous, si bien que la police a débarqué… Full ambiance. Nous avions « sali la voie publique » et donc « on vous confisque vos sacs de farine et œufs ». Je me demande toujours à l’heure d’aujourd’hui si ces flics étaient au courant que « la voie publique », le jour de la Saint V, allait aussi être salie à d’autres endroits, comme la place du Sablon, par exemple…

Ah ! Mais parlons-en justement de cette place du Sablon. Habituellement, c’est l’endroit qui constitue le point de départ du cortège de la Saint Verhaegen. Mais il se trouve que l’année passée, année de notre première Saint-V pour les 2015, nous n’y sommes pas allés. Souvenez-vous que quelques jours plus tôt, Paris fût touché par les attentats terroristes, plongeant la France ainsi que la Belgique en alerte niveau 4, situation tout à fait nouvelle et historique. Les doutes concernant le maintien de la Saint-V planaient audessus de nos têtes lorsque soudain, la nouvelle est tombée : la Saint-Verhaegen est annulée. La frustration ainsi que la colère étaient sur toutes les bouches. Je me souviens encore d’un co-bleu 5

Actualités jour chez eux, ou dans des bars de manière dispersée. qui courageusement a voulu faire valoir ses droit sur Facebook en disant « M'en fou moi j'irai, ne pas y aller serait donner raison à des enfoirés de fanatiques qui veulent nous terrer dans la peur! Je comprends que ça fasse peur, c'est pas sans danger mais si j'ai bien compris un truc ici (=au baptême Philo), c'est que plus jamais je ne m'agenouillerai, et certainement pas devant un groupe qui veut faire taire tout ce qu'il a de beau dans notre beau pays » (oui, oui je l’ai retrouvé, copié et collé, quand j’y pense c’est un peu mignon, binôme !).

Après maintes et maintes protestations et manifestations de notre mécontentement, nous nous sommes résignés à nous adapter à la situation. C’est ainsi que nous nous rendons tous en Philo, notre chère demeure où nous trouvâmes refuge et réconfort, la veille du Jour J, pour un pré-TD « Niveau 4 » dans l’optique d’ensuite aller au TD lorsque soudain… La panique. Vers 23h, policiers, militaires, chiens dressés débarquent en courant sur le campus.

Une alerte terroriste est lancée. Obligation de fermer tous les cercles immédiatement, le TD est annulé et il faut rentrer chez soi au plus vite… Je me souviens être rentrée chez moi, la peur au ventre, en voyant des ambulances rouler à toute allure en direction de l’université. Les pires scénarios se construisent dans ma tête. Une fois rentrée chez moi, j’apprends qu’il s’agissait d’une fausse alerte… Ouf. Le lendemain, le Jour J, l’incertitude subsiste : le cortège étant annulé, on ne sait pas très bien comment la Saint-V va se dérouler. On entend qu’il y aurait un rassemblement sur la Grand Place, mais où tout attribut folklorique est interdit, on parle aussi d’un rassemblement organisé au Heysel… Bref, on dit beaucoup de choses, mais dans le fond, personne ne sait vraiment ce qui se passe. Pour finir, on apprend dans l’après-midi que tout rassemblement est interdit et que les étudiants sont invités à fêter ce

C’est ainsi que la Philo, s’étant rassemblée à l’Hypérion en prenant ses aises et s’y sentant comme chez elle, a fêté Théodore Verhaegen comme si elle était à la maison grise : Tonneau a mis des fûts, le chant de Philo retentissant, blagues beaufs à tout va… Mis à part la présence d’invités peu communs qu’étaient les policiers armés qui nous surveillaient, tout s’est déroulé comme un bon pré-TD !

C’est donc ainsi que s’achève mon expérience avec la Saint-Verhaegen, pleine de rebondissements et de… souvenirs. De tout ceci, j’en retiens que les enseignements du baptême, essentiellement le développement du sens critique nous permettent de rester maîtres de nous-mêmes, bien au-delà de toutes les émotions, les peurs, les craintes que l’on peut ressentir en ces moments difficiles. Grâce à ces ensignements, nous n’avons pas pris peur, et avons fêté notre université comme il se doit, à savoir dans la joie, la liberté et l’allégresse (merci, merci)! Que je suis fière d’appartenir à ce folklore, celui-ci représentant tout ce que ces terroristes rejettent et essayent de combattre.

C’est donc avec une joie immense que je porte fièrement les couleurs de notre folklore ulbiste !

Ne laissons rien ni personne nous dire ce que nous devons faire ou ne pas faire, veillons à ce que notre cher ami Théodore Verhaegen soit honoré chaque année, lui, ainsi que tous les fondamentaux de l’université, tel que le LibreExamen en chantant des chants dérangeants, en buvant à l’excès, en dérangeant l’ordre public et en pissant en pleine rue ! Scientia vincere tenebras.

Allégresse, Votre déléguée Philomène.

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MOT DU PRÉSIDENT DE BAPTÊME

L

e message écrit à l’occasion de la Saint-V par le Président de Baptême est traditionnellement réservé aux diverses remarques et autres remerciements amplement mérités après deux mois de bleusaille (et plusieurs années de guindaille). Je ne vais pas couper à la tradition, même s’il est probable que je laisse mon discours s’aventurer dans les méandres de mes pensées.

D’abord, merci et bravo à toi bleu.ette de t’être engagé.e sur ce long chemin semé d’embûches qu’est la bleusaille. J’espère sincèrement que cette expérience unique aura permis de changer un petit quelque chose en toi. Il ne tient qu’à toi de tenter d’appliquer certains de ses apprentissages abstraits à ta vie quotidienne.

Sache également que tu représentes l’actualité, mais surtout l’avenir du Cercle qui nous est cher.

L’actualité, puisque même s’il est trop tôt pour parler de tes éventuels engagements futurs au sein de la Philo, sache néanmoins que quelques devoirs t’incombent dès à présent. D’abord, je t’invite à découvrir pleinement toutes les activités s’offrant à toi : gildes, pré-TD et TD, semaine culturelle, aprèm thé, etc. La vie de la Philo ne peut que s’enrichir de ta présence. En outre, sache qu’il est également de ton devoir de faire vivre la Philo. A cette fin, lors d’un pré-TD, il vaut mieux remplir les caisses de la Philo plutôt que de venir lesté d’un vilain cubi de vin acheté 15 minutes plus tôt au Okay par exemple. La Philo doit rester un lieu de convivialité et d’échange.

Ne le résume donc pas à un assemblage de canapés où rejoindre tes potes.

L’avenir ensuite, car même si je maintiens qu’il est encore trop tôt pour en parler, je souhaite néanmoins te glisser quelques mots. Le cycle des

générations est ainsi fait que les plus anciennes sont progressivement chassées par les plus jeunes (2012, toujours là !). Ce Cercle, c’est le tien, le mien, le leur, le nôtre. Cependant, il t’incombera d’en prendre soin à l’avenir pour les générations suivantes. J’espère que tu prendras cette tâche à cœur durant tes divers engagements.

Enfin, j’estime que ton statut de bleu durant cette année n’est pas à galvauder. Si ta bleusaille s’est clôturée de façon positive, il te reste un monde d’une richesse encore insoupçonnée à découvrir. Prends ton temps ! Il ne sert à rien de vouloir tout faire dès le premier mois. Crois-moi, le monde du folklore est plus riche et plus secret qu’il n’y paraît. Les années sont nécessaires afin d’en saisir toutes les aspérités.

Je tiens également une fois encore à insister sur le caractère essentiel de l’union d’un groupe solidaire et soudé englobant de facto tous les bleus. Ne vous privez pas trop vite de futurs amis.

Votre groupe n’est en aucun cas excluant, il se doit à tout instant d’inclure chacun d’entre vous.

La Philo c’est aussi ça : découvrir et partager avec des personnalités totalement éloignées des nôtres. La même définition peut s’appliquer plus largement au folklore.

Soit. Passons. N’oubliez pas.

Je tiens maintenant à remercier les poils & plumes pour le travail, l’énergie et la bonne humeur dont ils ont fait preuve durant la bleusaille. D’expérience, nous avons rarement vu des P&P aussi impliqués dans la vie du cercle.

Vous avez prouvé cette année que la base du triangle équilatéral dimitrien ne reposait pas sur l’argile. Je vous remercie également pour vos coups de pouce durant les décors.

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Actualités Les anciens, vous méritez aussi mes remerciements pour tout ce que vous avez fait et tout ce que vous n’avez pas fait. Votre énergie et votre soif semble se décupler avec les années.

Merci également pour vos conseils et autres bons mots. Vous êtes le cœur, trop souvent oublié, du triangle équilatéral. Un merci particulier aux anciens venus nous aider pour les décors. Ce baptême a été rendu possible par le temps que vous avez accepté de nous accorder. Les peintures étaient splendides.

Ensuite, il convient de remercier et féliciter ces chers membres du Comité de cercle. Marcassou, dans la Philomène l’an passé, s’exclamait : « Je crois ne pas me tromper en affirmant que jamais l’entente entre comité de baptême et comité de cercle n’a été aussi complète ». Je pense pouvoir arguer qu’il se trompait. Cette année fut meilleure encore. J’espère, et même si des réflexions et ajustements devront être effectués, que le nouveau statut de la toge de cercle aura selon vous été un facteur positif de cette ambiance toujours meilleure.

Je vous enjoins à continuer le travail déjà fourni en ce début d’année. Vous êtes les garants de la vie ainsi que de la bonne santé de la Philo. Je ne doute pas un seul instant que vous prenez cette tâche (ardue) à cœur. Au moins autant que votre raclette. Je vous affone tous. Je suis heureux que le cercle ait été sur la scène de baptême cette année. Merci Lysis pour cette idée.

Ensuite, laissons là ces délégués. Il m’est impossible de ne pas parler de vous. Comité de baptême, vous avez été parfaits ! Je ne sais par où commencer. Ces quelques mois nous ont unis comme rarement. Vous avez été un comité rempli de vigueur et de retards, de bonnes idées et de paresse, d’alcool et de somnolant, de joie et de sourires, d’humour et de bonne humeur, de plaisir et d’amusement. J’ai rarement vu autant de beaufs dans un si petit espace. J’ai rarement

vu autant de beaufs convertis dans un si petit espace aussi. Je vous remercie de m’avoir fait vivre cette dernière année de folie. Je vous remercie pour tout le travail fourni. Je vous laisse maintenant, persuadé que l’avenir est assuré ! Si t’y vas pas, moi…

Enfin, j’aimerais avant de conclure formuler quelques souhaits : j’espère que vous profiterez pleinement de ces années qui s’offrent à vous, j’espère que vous prendrez le temps de découvrir les autres, j’espère que vous lierez des amitiés aussi solides que celles que j’ai nouées. Mais surtout, j’espère que vous n’oublierez pas votre esprit d’enfant, et que vous continuerez à vous amuser à chaque instant et dans toutes les occasions.

Pour conclure, je souhaite exprimer quelques remerciements particuliers. Merci à Nathan pour la vidéo de descente, merci aux Comités 2014 et 2015 pour ces nombreux moments de folklore (vous êtes guindaille les copains), XI mercis les bros, un cœur particulier pour chacun de mes amis, un Big Up aux jamais égalés 2012, encore un cœur aux gars sûrs, et enfin merci Clémentine pour ton soutien et l’aide que tu m’as apportés.

Tu m’as sorti du marasme dans lequel je m’étais enfermé il y a de ça quelques années.

Je vous laisse maintenant reprendre une vie sociale et académique digne de ce nom. N’oubliez pas de m’affoner.

Je vous souhaite une excellente Saint V.

Quand nous serons amis de doctes sages, Nous sourirons doucement au passé, En regrettant malgré tout ce bel âge, D’enthousiasme à jamais effacé.

Alors, tirant sur nos vieilles bouffardes, Nous redirons à mi-voix nos chansons, Elles étaient peut-être un peu gaillardes, Mais on hurlait si bien à l’unisson !

Itchy, Président de Baptême 2016.

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MA PREMIÈRE SAINT-V

M

a première Saint-V (et la seule en liste au jour d’aujourd’hui) fût peu conventionnelle, mais n’en fût pas moins mémorable.

Seulement une semaine après les attentats de Paris, et compte tenu des nombreuses menaces pesant sur notre belle Bruxelles à ce moment-là, cela semblait plutôt clair que les festivités n’allaient pas se dérouler comme prévu… Le 20 au matin, la nouvelle tombe : pas de rassemblement, pas de commémoration, pas de fête, on est tous invités à sagement ravaler nos valeurs et rester chez nous. Déçue de ne pas pouvoir vivre ma première Saint-V dans l’insouciance et la légèreté habituellement de rigueur les 20/11, je me morfonds, le gosier brûlant, mais le cœur loin d’être léger.

La journée est grise et froide, les rues sont vides, à peu près toute la ville est occupée par la terreur.

Toute ? Non ! Un petit groupe d’irréductibles pennés résiste encore et toujours à l’envahisseur… Réunis dans une ruelle du centre, nous buvons, ensemble, et célébrons malgré tout cette valeur fondamentale qu’est la liberté. La liberté de croire, de boire, de dire, d’oser, de célébrer, de vivre.

Malgré l’ambiance pesante, les ribambelles de militaires et les tanks, nous chantons le Semeur sur les marches de la Bourse, bières en main et pennes sur le cœur.

Loin d’être traditionnelle, cette Saint-V fût très symbolique. Face à la terreur et l’oppression, nous étions tous réunis, et c’est ce qui importait le plus en cette journée un peu grise mais forte en émotions... si forte en émotions qu'elle finit pour moi à 21h dans mon canapé, endormie sous le poids de tout l’alcool ingurgité.

En bref, une Saint-V spéciale, mais une Saint-V réussie.

Wiloute.

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KASTEEL Babtou : Bonjour mademoiselle, ravi que vous ayez pu vous joindre à nous. J’imagine que vous devez être pas mal débordée en ces temps de pré-TD, et avec la St-V qui approche ?

Kasteel Red : Oh vous savez, c’est un temps plein que d’être spéciale, mais il est vrai que je suis pas mal occupée pour le moment, je suis demandée absolument partout en vue des préparatifs pour cette édition de la Saint-Verhaegen qui sera, assurément inoubliable !

B : Le fait que cette Saint-V soit plutôt axée sur le piétonnier comme jadis risque d’envoyer les guindailleurs vers les bars, où vous serez sûrement présente je suppose ?

K.R : De fait ! Ma vieille amie la bière et moi-même avons été chagrinées par l’annonce qu’il n’y aurait pas de cortège, mais nous restons loin du chômage technique vous savez ! Disons que pour la bière, elle aimait beaucoup être mise à l’honneur avec ces chars formant une diligence. Je pense qu’elle reste très attachée aux coutumes, elle est sensible bien qu’elle ne le montre pas.

B : Revenons à vous, certains parlent de vous comme une spéciale indétournable, d’autres vous accusent d’être l’alcool du viol, qu’en pensez-vous ?

K.R : Il est vrai qu’avec ma teneur de 8% d’alcool et mon goût à la cerise et caramélisé, j’ai déjà fait tomber de nombreux fêtards sous mon charme. Mais comme toutes bonnes choses, l’excès est mauvais, et je n’impose à personne de me consommer avec immodération. Néanmoins il est vrai qu’on m’a donné ce surnom de « bière du viol », car j’ai tendance à rendre les gens un peu trop « open ». Après il faudra le reprocher à tous ces mecs pervertis qui ne savent pas tenir leurs pulsions… Mais moi, je n’y peux rien, j’ai toujours eu cet effet-là, et puis au fond j’ai toujours été une loveuse.

B : Moi-même, je vous connais depuis un certain temps maintenant, et je dois dire que vous m’avez fait faire des sacrées bêtises mais j’ai également passé des soirées mémorables (même si en fait je ne m’en souviens plus trop à-vrai-dire). Est-il vrai que vous avez de la famille en Belgique ?

K.R : Oui effectivement, malheureusement ils n’ont pas connu le même essor que moi, ce n’est pas faute d’avoir fait leurs promotions mais rien n’y a fait, j’imagine que c’est ce petit éclat de cerise qui a dû faire la différence.

B : Après tant d’années d’expertises et d’aventures, vous ne vous êtes jamais lassée de votre métier ?

K.R : Jamais ! J’adore mon métier, je donne aux gens un moyen de s’évader de la froideur du monde réel, j’aide les personnes à mieux se connaître en déliant les langues, j’accompagne certains plats avec ma saveur fruitée, je suis relativement peu chère, ce qui me donne une certaine popularité auprès des étudiants, sans fausse modestie. Je pense que tant que des gens m’aimeront pour ce que je suis, je continuerai à être distribuée que ça soit dans le night shop ou dans les grandes surfaces.

B : Vous arrive-t-il de prendre des vacances, des moments de détente, pour relâcher un peu la pression de temps à autre ?

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Actualités K.R : Alors déjà pour cette vanne très mauvaise, tu m’affonnes en entier, ensuite, je dois dire que pendant les périodes de blocus, tous les étudiants (ou presque) arrêtent de boire et me délaissent pour les boissons énergisantes et cafés. J’aime voyager pour me ressourcer. L’année passée je suis partie juste après la St-v au Vatican, où j’ai retrouvé le Pape en boîte de nuit, un mec vraiment cool ! On s’est fumé des gros pét puis on est allé dans son palace pour faire une grosse after avec les 3 rois mages et les 4 cardinaux. En même temps, je les avais rencontré qu’ils n’étaient même pas au Séminaire, y’a bien 60 ans…Et ça reste entre nous mais ils étaient tous des sacrés buveurs, ils enterraient tout le monde à l’à-fond ! D’ailleurs, ils m’ont dit qu’ils passeraient au prochain TD. B : Merci pour ces détails, ma foi… croustillants ! On me glisse à l’oreillette que vous comptez bientôt sortir un nouveau single, appelé « Red is dead », parlant de votre jeunesse difficile, et de votre 1er grand amour.

C’est une chanson donc très personnelle qui vous tient à cœur ?

K.R : J’étais une bière vraiment capricieuse avant de fermenter, et les autres bières me harcelaient parce que j’étais quelqu’un de spécial, et que j’étais différente des autres. Maintenant avec le recul, je n’en veux plus à ces individus. Je parle également de mon grand amour avec la Gordon 12, un Don Juan qui a profité de moi et de tant d’autres pour des fins personnelles. J’espère que mon expérience pourra prévenir les autres de tomber dans son filet.

B : Merci pour votre précieux temps que vous nous avez consacré, c’est tout pour aujourd’hui, vous pourrez retrouver Mademoiselle Kasteel Red à la Saint-Verhaegen pour votre plus grand plaisir. Je rends l’antenne. …

B : maintenant qu’on est plus que nous deux, ça vous dit pas qu’on se prenne un verre vous et moi ?

K.R : Grand fou !

Babtou.

NDLR : Laura Bruno décline toute responsabilité dans la rédaction de cet article.

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COMITARD DE CERCLE « Bleu, t’as pas une blague ? » « Bleu, fais la biche estropiée ! » « Bleu, tu m’as déjà affonné au TD? »

pour éviter de se faire trasher. Mais perdu je t’ai vu héhé Au fil des actis, des noms de bleus commencent à apparaître et on commence à se familiariser.

« Bleu, pourquoi tu n’étais pas là au piquenique ? » « Bleu, tais-toi. » « Bleu, arrêtes de répondre ! »

Ça me manque déjà tiens… Ennuyer les bleus, les faire rire, les récupérer après un stand où ils sont exténués, les faire courir (enfin je faisais genre je courais, pas déconné), leur faire des jeux de scouts, … que de bons souvenirs. Même en étant blasey c’est tellement tripant de commencer par une bonne tournée -jamais bourré, jamais- puis enchainer un brief rapide de l’acti et ensuite aller récupérer les bleus ; de voir qu’à la première acti ils sont énormément et de voir ce nombre diminuer au fil de la bleusaille ; de leur faire faire des conneries sur les marches mais de voir qu’ils se marrent tout autant que nous.

Enfin bref, être comitard de cercle pendant la bleusaille c’est drôle !

Vu qu’on se comporte différemment des comitards de baptême, les bleus se confient à nous, rigolent ou pleurent devant nous même s’il y en a toujours un ou deux qui se démarquent des autres. Mais justement, j’aime bien remarquer ceux qui essayent de se fondre dans la masse, ceux qui ne veulent pas qu’on les remarque, ceux qui ne répondent presque jamais

Etre délégué / comitard en philo c’est aussi apprendre à réduire considérablement ses nuits et vivre quasi en communauté. On se côtoie quasi tous les jours mais aussi presque toutes les nuits !

On en vient même à ne plus se dire « bonjour » ou « au revoir » parce qu’on les revoit 3h après…

Et puis cette année, comité de raclette maggle!

Comme indiqué sur notre pull, racler et nettoyer le cercle est devenu un moment emblématique.

Tout le monde s’y met - toujours les mêmes pour être précis - et c’est fait assez rapidement. Que ce soit au préfab ou pendant une acti, nos coups de raclette font des miracles ! Mon cher filleul a d’ailleurs contribué sans le savoir à enrichir notre collection de balai et de raclette en m’offrant le Nimbus 2000 dernier cri. (Coucou filleul ton petit balai est quelque part au préfab aha !)

Enfin bref, la vie en philo est rude et demande une dose d’énergie gigantesque mais ce sont des moments mémorables et une ambiance tellement sympa qu’on ne regrette rien.

Au final, la philo est une grande famille qui n’attend que toi !

Beaufecie, chocolat et sorts maléfiques, Ta plus styley des secrétaires.

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LES 10 SERMENTS POUR UNE BONNE ENTENTE AVEC NOS CHERS HOMOLOGUES FLAMANDS A la BSG tu te déhancheras.

Gian de ta vie l’homme sera.

Un shot de Gin par le nez tu prendras Ton flamand tu amélioreras (ou pas) Des croquettes au fromages tu mangeras De Jana ou Elise amoureux tu seras.

En after à la Tent tu iras

Des Joints tu fumeras.

Une descente en ville sous la drache mais dans la bonne ambiance tu vivras.

A Dorian tu ne toucheras pas (mais ses moustaches tu envieras)

Voilà mes précieux conseils afin d’entretenir de super liens avec La LWK. Plus sérieusement je suis fière de nous pour cette super entente avec nos frères durant cette bleusaille et j’espère que les prochains suivront le pas à chaque fois !

Gellukige St-V et Gezondheid !

Kusjes.

Sisi la Famine.

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Les bleus à l’honneur

LETTRE À ALEANDRO Cher Aleandro, J’espère que tout va bien, notre très estimé Président de Baptême était inquiet pour toi, et vu que tu ne réponds plus, on espère que cette lettre te parviendra et que tu donneras signe de vie.

De notre côté, sache que tout va pour le mieux, quelques petites entorses de cheville par ci par là pour tes co-bleuettes mais rien de bien méchant.

On s’était quittés lors de la descente en ville, et quelle acti ! Ces monuments historiques de l’ULB en centre-ville, et cette LWK avec ces affonds spéciaux, ces traditions, sans oublier Doriän et sa fameuse moustache… C’était un folklore bien trip à découvrir, mais qu’est-ce qu’on s’est pelé le cul avec cette pluie, je comprends que tu te sois déchauffé… [ndla : jeu de mot de l’année] Mais après ça, c’était que du bonheur fieu !

D’abord le Sacrifice, c’était 2h debout les yeux bandés à attendre, des stands atroces à la mise en scène bien malsaine, des attentes dans le froid, du poil qui brûle…

Puis l’Accueil on n’en parle pas, car il faut garder une petite part de mystère, mais à l’occasion tu demanderas à Inès de te raconter comment elle l’a vécu, il parait qu’elle a A-DO-RÉ !

Finalement vinrent le Jugement et le Baptême, qui furent tout aussi usant sur le plan mental que physique, mais à la fin quelles sensations ! Quel soulagement ! Quel sentiment d’allégresse ! [Coucou] C’était un peu ça cette fin de bleusaille que tu as raté Aleandro, c’était comme un sprint final au bout d’un marathon : incroyablement exigeant mais quel bonheur de franchir cette putain de ligne d’arrivée!

Et puis c’est pas tout, askip le baptême c’est la fin d’une époque, mais surtout le début d’une nouvelle…

Bref, t’as craqué à 10 mètres du bol de sangria, quel dommage ! Mais comme on dit à tous ceux qui ont arrêté leur baptême en cours de route : « à l’an prochain ma gueule ! »

M.C.Adrienne

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Les bleus à l’honneur

BLEUSAILLE-CONFESSIONS #1 : J'ai fait pipi dans un tupp dans la cave pour pas que mes co-bleus s'asseyent dans mon pipi #solidarité #2 : Je ne sais pas pourquoi j'ai cru être invisible pcq là c'est sûr je suis bien visible de la tête au pied, j'entends des piaulements mais je fais le grand coup car je viens du Poperinge flamande "juste une fois" #3 : Quand t'es tellement pleine que tu ramènes un comitard chez toi, que tes co-bleus t'appellent détogeuse et que pour couronner le tout ton nom de baptême s'inspire de tes conneries pulsionnelles #4 : Ce moment où tu te mets sur ton dos au lieu du gueule en terre, qu'on te demande si t'es handicapée et que tu réponds que t'es juste végé #5 : Quand tes comitards te réveillent à 7h du matin en Jefke parce que tu traînais à terre en mode vieux déchet et qu'au final ils te laissent juste à l'extérieur de la porte philo en attendant que ton pote vienne te chercher #GueuleDeBois #GueuleEnPierre #J-P" #6 : C'est vachement cool la Gilde! Sauf quand t'es juste en dessous d'un comitard qui fête son anniversaire et qui te vomit dessus après un affond pénitence... #MerciPadawan #JoyeuxAnniversaire #MerciAussiAuBourreau #7 : J'ai appris à pisser en tout terrain #On est plus à ça près #pipinature" #8 : J'avais tellement faim aux actis que j'ai kiffé avaler leurs galettes de riz surprise et bouffer le pseudo sang-ketchup #gfaim #soupergratos #clodo #9 : J’AIME LA SALETÉÉÉÉ, VIVE LES DOUCHES DE BIÈRES, LES VOMIS PAR TERRE ET LES GRAINS DE CAFÉS #10 : Quand ta marraine te répète qu’elle est le big boss et à la fin tu lui donne une big bosse. #11 : Quand tu dois pisser au parrainage et les comitards te laissent pas sortir, alors tu leur dis que tu dois vomir et ils te disent « fais juste la ». Donc tu pisse au beau milieu du préfab. #12 : J’ai bouffé un asticot au rattrapage de sacrifice pour faire le malin. A la fin ce n’est pas si mauvais les asticots, j’en ai bouffé quelques-uns en plus. #12+1 : Quand tu te crois furtif et que tu relèves la tête pendant un gueule en terre, espérant voir les comitardes en soutif dans le lac, mais tu te prends une belle vue de la bite du prez. #OhGodMyEyes #14 : Quand on m’a demandé de nommer un cochon, j’ai quasi donné le nom de ma marraine.

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Les bleus à l’honneur #15 : Lors d’une froide nuit d’octobre, alors que je marche tranquillement en suivant mes comitards, me voilà attaquée, plaquée au sol une violente douleur me vrille la cheville ! Mais que c’était-il passé ? Alors que je regarde autour de moi, voyant les comitards et les plumes arrivés en courant, mon regard tomba sur des feuilles mortes mouillées…. J’avais glissé dessus. Résultat je me suis retrouvée à faire le reste de l’acti en caddie. On me ramena chez moi en caddie. Mais ce qui me terrorise encore aujourd’hui c’est le fait d’avoir vu une feuille morte dans mon hall d’entrée, elle m’avait suivie jusque chez moi pour finir le travail. #truestory #16 : Faire son parrainage et demander à son père de venir, c'est comme lui demander de te trasher. #jetaimepapa #tropdefierteenlui #jelaimequandmeme #17 : Ça fait maintenant 5 jours que je lave mes cheveux, espérant faire partir le peu de bleu de méth qui les couvre. Mais étonnamment rien ne semble vouloir partir malgré les nombreux lavages. Je viens de me rendre compte que j'utilise un shampoing "protecteur de couleur" qui "soigne et préserve les cheveux colorés "... #Boulet #18 : J’ai tellement aimé mon baptême que j'y ai laissé 2 dents en pourboire...#Gardezlamonnaie #19 : Ça me fait tellement chier d'attendre entre les stands ou en début d'acti que j'étais méga content d'entendre / voir les comitards de bapt qui arrivent pour nous trasher la gueule. #syndrome de stockholm #20 : Gueule en terre ça me fais tellement chier que j'ai fait semblant d'avoir mal aux genoux/chevilles pour pas le faire. #fauxhandic4ever. #21 : Manger de la merde c'est tellement pas mon truc que j'ai toujours tout recraché en scred. #pascommeclaramorgane #22man : Après avoir bu pas mal pendant une acti, je suis partie faire pipi dans un buisson. Quand j'ai eu fini, je me suis rhabillée et c'est là que je me suis rendue compte que je venais de me soulager sur un pigeon mort ... j'avais profané un cadavre sans le vouloir #23 : Etre bleu c'est vouloir dire aux comitards d'aller se faire voir et se pisser dessus dès qu'on les voit arriver #nenoustuezpaspitié #24 : À toi cher Parrain, sache que j'ai voulu foutre des laxatifs et autres produits en tout genre dans la bouffe que je t'apportais pendant la bleusaille mais la nourriture c'est sacré, je ne pouvais pas la gâcher. #LaBouffeC'EstLaVie #25 : Quand des comitards essaient de te faire manger des trucs dégueulasses et qu'au final tu leur recraches dessus... #Oups ? #CeN'ÉtaitPasFaitExprès #JeViseAssezBienEnVérité #26 : J’ai pissé dans la cave juste avant le jugement 16

Les bleus à l’honneur #27 : Je voyais toujours quand il fallait se bander les yeux par manque de confiance en les comitards #28 : J'aurais bien voulu ne pas être gueule en terre quand les comitardes montraient leurs nichons #29 : Après l'acti avec le bain de sang, j'ai juste rincé mes vêtements et je les ai mis dans un seau. J'sais pas pourquoi, j'avais pas du tout les nerfs à les mettre à la machine, du coup je les ai juste laissés tremper dans le seau. 2 semaines après, je me suis quand même dit qu'il fallait les nettoyer un jour. En remuant le seau, je vois comme des moisissures collées sur mes vêtements, mon pull est passé du vert au brun. L'odeur était à vomir, une odeur plus sale et plus infecte que jamais. Je pense que c'était l'odeur de la mort. #30 : " En fait, Shoshanah est sympa " #31 : En after à la bsg, une bleuette du caré me demande si je veux faire un car-wash, un peu éméchée j'accepte en croyant sincèrement qu'on allait laver des voitures à 5h du matin. J'ai compris que ce n'était pas le cas quand elle s'est approchée un peu trop de moi et que le comitard de philo a crié "qu'est-ce que tu fous !". La déception.

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Les bleus à l’honneur

ETRE BLEU C’EST… Être bleu, c'est ne plus oser aller au préfab de ton cercle par peur d'y croiser un comitard philo Être bleu, c'est aller chier avant chaque acti car tu es angoissé à l'idée de demander à un comitard de t'amener au R42 Être bleu, c'est se rendre compte que l'effet toge existe réellement Être bleu c'est baisser les yeux dès que quelqu'un te fixe bizarrement Être bleu c'est dormir que d'une seule oreille ou cas où des comitards se pointent Être bleu, c'est craindre les longs manteaux gris Être bleu c’est te transformer en James bond quand tu dois passer par le parking du Janson Être bleu c’est faire semblant d'être super concentré/pressé sur un but précis lorsqu'on marche et qu'on croise un comitard Être bleu c'est commencer à stresser dès que tu entends quelqu'un crier Être bleu, c'est retrouver une certaine communion avec la nature, surtout quand elle te sert de toilette Être bleu c'est assister à 2 actis par semaine et de passer les 5 jours restants à te remettre d'une maladie incurable. Être bleu c'est de même trouver un durum trop cher tellement tu es fauché et que tout ton argent est passé dans la philo. Être bleu c'est dire à ses autres potes hors baptême qui te proposent des trucs "pas ce soir" tellement tu es épuisé. Être bleu c'est commencer son année scolaire le 10 novembre. Être bleu c'est de vider son shampooing en un soir tellement il te reste des grumeaux de farine dans les cheveux. Être bleu c'est rester bien concentré lorsque l'on se compte sous peine de connaître les foudres de ses comitards (#12+1 #22man...) Être bleu c'est d'avoir un instinct de survie en ayant un léger geste de recul et en étant méfiant quand pour la première fois tu fais la bise à un de tes comitards.

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Les bleus à l’honneur Être bleu c'est espérer que tes comitards ne changent pas de pair de chaussures durant les premières semaines de ta bleusaille. Être bleu c'est baisser les yeux même à la caisse du Okay Être bleu c'est faire attention à côté de qui tu t'assoies dans l'auditoire Être bleu c'est avoir l'impression de vivre quelque chose que le reste du monde ne peut pas comprendre Être bleu c'est passer plus de temps en acti qu'en cours Être bleu c’est dire à tes parents « oh non j’étais en sous-vêtements » alors que t’as passé la soirée les couilles à l’air avec tes cobleu(ette)s Être bleu c’est avoir une indigestion Être bleu c’est avoir de l'insomnie Être bleu c’est avoir la phobie des comitards Être bleu c’est être constipé pour un an Être bleu c’est avoir le nez bouché de dégoût Être bleu c’est l’envie de se taire à jamais Être bleu c’est subir sa vie Être bleu c’est s'enfermer chez soi Être bleu c’est dormir avec ses parents Être bleu c’est ne plus se regarder dans un miroir Être bleu c’est trouver les cours moins thrash Être bleu c’est avoir de la compassion Être bleu c’est se cacher sous son lit Être bleu c’est demander au Père Noël qui le rende invisible Être bleu c’est vivre parmi les Schtroumpfs J'avoue, être bleu, c'est rentrer dans un cercueil et juste se dire "oh enfin du calme et de la tranquillité" 19

Les bleus à l’honneur

"LE BAPTEME, Y PENSER, C'EST DEJA L'ENTAMER" … Ainsi s'exprimaient nos grands frères baptisés

Bleu de philo, maintenant tu es au courant, Les belles paroles, très souvent, ne sont que du vent!

En avant la guindaille! A l'assaut du folklore!

Une énergie nouvelle envahissait nos corps!

Soudain à cette fougue on vient mettre le holà "Allez, tous gueules en terre, vos comitards sont là ! » Ils nous tombèrent dessus, s’en donnèrent à cœur joie Les actis s’enchaînaient, ils ne nous lâchaient pas !

Les semaines se suivaient, on n’en pouvait tous plus, Et cette bleusaille, ensemble, nous-y-avons survécu !

M.C. Adrienne Un peu rouillé sur mes alexandrins, pas poétisé depuis des lustres. Bref, soulignés les E à prononcer en tant que syllabe plus la dernière strophe il faut prononcer "nouziavons" en trois syllabes.

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Events

SPORTS

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résentation du programme sportif de l’année par notre déléguée Sports Barbie : MARCHE DE NOEL

C’est avec plaisir que le Cercle de Philosophie et Lettres vous convie pour une sortie patinoire au marché de Noël cette année! Avec pour nouveauté une structure en arche comprenant des ouvertures latérales et un toit transparent, ce qui vous permettra d’admirer le magnifique écrin que constitue la place de la Monnaie, tout en pratiquant votre sport dans les meilleures conditions. Que vous soyez sportifs ou non, tout le monde trouvera son bonheur! Venez vivre la magie de Noël à nos côtés, ce sera l’occasion d’être tous réunis avant les exams donc ne manquez pas cette sortie ! Chauffez-vous!

le louer sur place en l’ayant préalablement indiqué dans l’inscription.

Mais venons-en au vif du sujet! Nous vous avons sélectionné une résidence tout confort au pied des pistes, avec une piscine dans le bâtiment histoire de prendre du bon temps au retour des pistes. Vous pourrez également faire la fête près de la résidence.

La boîte de nuit se trouve à quelques mètre de celleci, plus besoin de marcher des heures dans le froid, tout est centralisé, même la fête! Pendant toute la semaine, une multitude d’activités seront prévues, que ce soit en journée ou en after ski, rien ne sera laissé au hasard ! Au programme: slalom, big air, archery, santa run etc.

La location des patins est comprise.

Pour les infos pratiques: Le départ en bus est prévu le vendredi 27 janvier à 21h au départ de l’ULB. Un autre bus sera également prévu le samedi. Le retour est prévu pour le dimanche 5 février dans la matinée.

Pour vous inscrire, c’est simple. Il vous suffit de créer une chambre et d’inviter vos camarades de chambre à vous rejoindre. Les inscriptions online ont commencé le 30/10 (voir sur Facebook) et il vous est demandé de verser un acompte de 200€.

Rendez-vous à 19h pour un départ groupé aux PUB.

Ce qui est compris dans le prix (439€):

Quand? Le 05.12.2016 Tarif: 8€.

SPORTS D’HIVER - ULB UNITED Voici venu le moment de vous révéler les détails importants concernant le ski ! Pour la première édition d’ULB UNITED, quatre associations d'étudiants sont présentes: Le CARé, le CPS, le CPSY et le CPL. Cette année, direction l’Italie, à Marilleva! La station de ski aux allures un peu rétro, vous accueillera dans les Alpes italiennes avec ses 150 km de pistes et 35 remontes pentes dernier cri. Le domaine de Val di Sole est l’un des plus beaux domaines d’Italie et jouit d’un enneigement et d’un ensoleillement optimums.

Pour les débutants, pas d’inquiétude, vous aurez la possibilitéé de prendre des cours de ski si besoin. Les cours coûtent 120€ pour la semaine (5 demijournées). Concernant le matériel, vous pouvez soit amener votre propre matériel de ski dans les bus, soit

- Le transport A/R en car 3* - L’hébergement 7 nuits en résidence 3* - Le skipass grand domaine (150km de pistes) - Les taxes de séjour - Welcome pack - Encadrement et animations quotidiennes - Les avantages mentionnés par votre groupe - L’assistance 24/24, 7/7 des guides - Un t-shirt du séjour - Ambiance 100% garantie

En espérant vous voir nombreux parmi nous, aussi bien pour le Marché de Noël que pour le Ski!

A bientôt!

Votre Déléguée Sports, Barbie.

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Events

CULTURE

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genda culturel réalisé par notre délégué Culture Kater :

Le 19/11, le Librex et le Cpl organisent une sortie au Théâtre National pour y voir la pièce "Hors-Champs". Synopsis: Un couple est invité à dîner dans la villa de Lise, dans une banlieue huppée. À peine sont–ils installés au salon, que le majordome et l’invité se reconnaissent. Le dîner n’aura jamais lieu. S’installe un parfum de mystère, d’angoisse, de violence. Des images brutales vous précipitent au cœur d’un drame dont on ne saura jamais s’il relève d’une réalité vécue, d’un tournage cinématographique ou d’un cauchemar. Hors-champ, est un spectacle dansé, théâtral et cinématographique. La chorégraphie se fond au drame et les personnages passent sans cesse de l’écran au plateau. Entre victime et bourreau, au sein d’une atmosphère délétère qui renvoie à n’importe quel régime totalitaire, Hors-champ déroule ses méandres. Mise en scène: Michèle Noiret.

Le 23/10 le Cpl vous invite à visiter l’exposition « Notre Congo » se déroulant dans la salle Allende (Bâtiment F) Venez voir au travers de documents iconographiques et audio-visuels, un reflet de la période coloniale belgocongolaise. Cette propagande a infusé les esprits de générations entières belges et congolaises. Au travers de diaporamas, archives filmées, sonores et de témoignages, ainsi que d’objets et œuvres, Notre Congo explique comment ces canaux d’autrefois ont pu justifier l’entreprise coloniale, qui a suscité dans l’inconscient collectif autant d’étonnement que d’indignation, ainsi qu’une perception simplifiée et faussée du Congo.

D’autres évènements sont encore à venir, plus d’informations sur Facebook. Rappel : n’hésitez pas à nous faire part de vos talents pour le Cabaret ! Kater Mail : cplculture@gmail.comFacebook : Cercle de Philosophie et Lettres – ULB.

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