La Revue des Rendez-vous de La Baule n°4 by Stephane Hoffmann

Rencontres Découver tes Lectures N° 4 - Octobre 2015

LA REVUE des Rendez-vous de La Baule

Balades Gastronomie Sor ties Tout un programme

Tous en fête

Conquête

Bavette

Pense-bête

Des différentes manières de faire de la vie à La Baule une fête. Suivez-nous dans les coulisses.

Le bel été d’Harold Quinquis : les exploits sportifs de la Summer Cup.

Écrivains, journalistes, économistes : les meilleures rencontres, les meilleurs débats depuis six mois.

Tables, shopping, nouveautés : les bonnes adresses sélectionnées par Caroline.

sommaire

4 La Revue des Rendez-vous de La Baule, sur une idée de Patrick Gérard et de Stéphane Hoffmann Rédaction Stéphane Hoffmann 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr Photos Patrick Gérard 06 86 79 22 05 pgphot@wanadoo.fr

Photo de couverture : Jounée Belle époque par Patrick Gérard Crédits photos :

Marco Borggreve, Maliki, Christian Rossard, Delphine Burtin, Claire Trotignon, Pia Rondé, Fabien Saleil, Rue des Archives, Collection personnelle Jo Biskup, Photothèque La Mare aux oiseaux. Régie publicitaire Caroline Vautier 06 09 92 89 90 larevuemag@gmail.com

Création graphique & Impression Mélanie Boquet La Mouette Communication 02 40 60 20 10

LA REVUE Octobre 2015

des Rendez-vous de La Baule

La baule est une fête............................................2-3

Les écrivains en bord de mer.....22-23

Les carnets de rendez-vous..........................4-6

Rendez-vous avec CATHERINE DECOURS.............................................. 24

le shopping de Caroline....................................................7 Le bel été d’Harold Quinquis............................................8-9 les tables de Caroline............................................... 10 Le Royal Une fête de famille............................11-13 Pierre Gagnaire UNE HISTOIRE D’AMITIÉ.................................................. 14 Aurore Voilqué Eau et jazz à tous les étages..........................15-16 les hôtels de Caroline............................................... 18 Maliki n’a pas dit SON DERNIER MOT........... 19

Musée B. Boesch bien plus qu’un musée..................26-28 le shopping de Caroline............................................... 29 Journée Belle époque..............30-33 Les instantanés de Patrick Gérard................35-38 L’élégance du cœur JO BISKUP........................................... 40 Éric Guérin Snacks.................................................42-43 Il les a tous les jours 20 ans......................................................... 44 le shopping de Caroline............................................... 45

ATLANTIA Une saison brillante..................... 20

Ne rien manquer Vos Rendez-vous de l’hiver.............................................46-47

les tables de Caroline............................................... 21

Alain Decaux La mémoire longue...................... 48

Prochain numéro : 15 avril 2016

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La Baule Tout un programme

EST UNE FÊTE Il y a tant de manières de faire la fête à La Baule. La Baule est la plage des sportifs et des amoureux : fête des corps. La Baule est la plage des familles, des amis, des maisons, repas, pique-niques, tables ouvertes, bouchons qui sautent : fête du cœur. La Baule est la plage des conversations, débats, papotages, confidences et aussi - allons ! allons ! parfois des potins et ragots : fête de l’esprit. Pour vous, nous avons recueilli quelques-unes de ces différentes façons de faire la fête. Histoire de la prolonger ensemble. Suivez le plus charmant des guides : Tatiana de Rosnay.

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Les carnets de Rencontrer et débattre

RENDEZ-VOUS De février à juin 2015, huit invités ont été reçus par Stéphane Hoffmann pour parler de leur dernier livre devant le public des Rendez-vous de La Baule, curieux, attentif, détendu et réactif. Cela se passe à Atlantia, à 18h00. Entrée libre et gratuite sur réservation au www.lesrendezvousdelabaule.com. Si vous avez raté ces huit rencontres, les voici, annoncées à la page précédente par Tatiana de Rosnay, notre invitée du 29 avril.

Tatiana de ROSNAY Dès que Tatiana de Rosnay entre dans une pièce, l’atmosphère se détend et les sourires fleurissent sur toutes les lèvres. C’est une femme qui rend heureux. Voilà pourquoi les lecteurs qui tombent sur ses livres s’en relèvent meilleurs. Ayant, à l’âge de 10 ans, écrit un roman en anglais pour l’anniversaire de sa mère, elle n’est publiée que vingt ans plus tard. Il lui faudra attendre quinze nouvelles années avant le triomphe d’Elle s’appelait Sarah, roman d’abord écrit en anglais et refusé par beaucoup d’éditeurs. De cette longue marche vers le succès, Tatiana de Rosnay ne garde ni aigreurs, ni rancœurs ; ce qui, entre autres, la rend lumineuse et solaire. Dans Manderley for ever (Albin Michel/Héloïse d’Ormesson), le livre qu’elle est venue présenter à Atlantia, elle rend hommage à sa romancière préférée, Daphné du Maurier. Mieux : elle la fait revivre et donne les clés d’une œuvre forte, audacieuse et subtile, où les amateurs de grands sentiments et d’actions chevaleresques vont trouver de quoi vivre mieux. Traduite dans une quarantaine de langues, adaptée au cinéma, Tatiana de Rosnay prend le temps de rendre visite à ses lecteurs et de travailler lentement et intensément à ses livres, tard le soir, tôt le matin. Fan de musique disco, difficilement collable sur le répertoire, elle réserve pourtant à la sphère privée sa fascination pour la boule à facettes à propos de laquelle, modeste, elle ne va pas jusqu’à dire : « L’éclat, c’est moi ».

Vendredi 27 février 2015

Patrick de CAROLIS Impérial De la mère de Napoléon, le grand spécialiste Jean Tulard retient la sagesse et la dignité avec laquelle elle quitta la scène. C’est précisément dans sa retraite romaine que Patrick de Carolis l’imagine se livrer à la curiosité de deux journalistes. Le livre s’intitule Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les douleurs (Plon). Magnifique portrait de femme, comme Carolis en fait dans tous ses livres, c’est aussi l’évocation d’une époque où tout parut possible. La preuve : le destin de ce « jeune Ajaccien sans fortune, qui soumettra la France et l’Europe ». Clin d’œil : Carolis se dépeint de ci de là dans l’un des journalistes, glissant cette confidence : « Le journalisme n’était pas fait pour moi. Les mœurs y sont trop brutales et le plus souvent déloyales. » Viendra le jour où Carolis racontera sa propre histoire. Patrick de Carolis a parlé de la mère de Napoléon devant plus de 500 personnes.

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Jeudi 2 avril 2015

Serge JULY Encyclopédique

Xavier Fontanet un exposé très convaincant, un auditoire conquis.

Vendredi 20 mars 2015

Aujourd’hui, les journalistes font carrière en passant d’un journal à un autre. Serge July, lui, est un des derniers à avoir créé un journal qui a sa légende, Libération. Sans s’appesantir trop sur son cas, il fait partager, dans son Dictionnaire amoureux du journalisme (Plon) sa connaissance encyclopédique d’un métier qui, depuis ses débuts, au Vème siècle avant notre ère, a toujours été en crise et a toujours dû se réinventer. La bonne connaissance du passé étant une des conditions pour pouvoir imaginer l’avenir, la lecture du livre de Serge July est un devoir pour chaque journaliste. Devoir doublé d’un plaisir.

Xavier FONTANET Pédagogue Ingénieur des Ponts et Chaussées, un temps Directeur Général des chantiers Bénéteau avant de passer vingt ans chez Essilor, dont quinze comme PDG, Xavier Fontanet est un pragmatique qui ne craint pas les défis. Dans son essai Pourquoi pas nous ? (Fayard/Les Belles Lettres), il donne des pistes pour tirer la France de l’ornière où elle s’enlise. Notamment par sa dette de 2000 milliards, également alimentée depuis plus de trente ans par la droite et la gauche. « On a tout essayé, note-t-il, sauf la baisse de la dépense publique. Or, tous les pays qui se sont désendettés ont baissé la dépense publique. »

2004. En compagnie d’Hélène de Saint-Molf, de Sylvaine Nicolaï et de sa chienne Hortense, Christine de Rivoyre attend, devant l’Hermitage Barrière, l’arrivée des chevaux sur la plage.

Christine de Rivoyre a écrit, en compagnie de Frédéric Maget, un des plus beaux livres de l’année : ses souvenirs.

Mercredi 13 mai 2015

Christine de RIVOYRE Indomptable En 2004, Christine de Rivoyre était venue, avec son ami Félicien Marceau, présenter la sortie en « Cahiers rouges » de son fameux roman Boy. Avec Hélène de Saint-Molf (toujours un carnet de croquis sous le bras !), elle avait assisté devant l’Hermitage à l’arrivée du concours d’endurance, où chevaux et cavaliers parcouraient 160 kms dans la presqu’île. Cette année, à la veille du CSIO, elle a présenté son très fort recueil de souvenirs, écrit avec Frédéric Maget, président de la société des amis de Colette. Son titre : Flying Fox (Grasset), nom d’un fameux cheval qui la faisait rêver lorsqu’elle était enfant.

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Madeleine Chapsal et quelques-unes de ses amies de La Baule. Ses livres ont donné une vraie place aux femmes.

“

6000

spectateurs

par saison

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Vendredi 22 mai 2015

Madeleine CHAPSAL Complice Partout où elle passe, Madeleine Chapsal retrouve des amies. A fortiori à La Baule, puisqu’elle vit, avec son compagnon, une bonne partie de l’année au Pouliguen. Beaucoup de femmes se reconnaissent dans ses livres et dans ses combats. Beaucoup d’hommes, aussi. Et c’est d’eux dont elle a choisi de parler, cet après-midi-là, de quatre des écrivains qu’elle avait rencontrés pour L’Express : Malraux, Céline, Lacan et Mauriac. Mine de rien, une belle leçon de journalisme, de panache et d’indépendance.

Marc Trévidic plaide pour le juge d’instruction dans un ouvrage plein d’esprit.

Lundi 15 juin 2015

Marc TRÉVIDIC Combatif « Il est dans le top 3 des juges d’instruction en France, dit un de ses collègues. Méthodique, très bon technicien. C’est un fonceur qui ne lâche jamais le morceau. » À quelques semaines de devoir quitter le Pôle antiterroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, Marc Trévidic est venu présenter une défense et illustration du Juge d’Instruction, avec son livre Qui a peur du Petit Méchant Juge ? (JC Lattès). Marc Trévidic a frappé le public d’Atlantia par sa force de conviction. « J’ai la nostalgie de 1789, la nostalgie des grands principes et de cette égalité devant la loi que nous avons perdue depuis. » Quand on lui demande s’il souhaite une République des Juges : « Surtout pas ! Nous serions pires qu’eux avec nos bassesses, nos soifs de médailles, de tableau d’avancement, de hors-hiérarchie ».

Mardi 30 juin 2015

Agnès VERDIER MOLINIÉ Incollable C’est bien simple : elle sait tout. Directrice de la Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques, Agnès Verdier Molinié a, par précaution, un dossier plein de chiffres sur les genoux. Elle pourrait s’en dispenser : ces chiffres, elle les connaît par cœur. Navrée de ce que, depuis trente ans, les gouvernements de droite comme de gauche aient accru à la fois taxes et déficits tout en se révélant incapables de réformer, elle prévient : si rien ne change, la France va dans le mur, et propose des solutions pour empêcher au pays cette funeste perspective.

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Agnès Verdier Molinié garde à la fois le sourire et l’espoir que les dirigeants français fassent enfin les réformes dont, selon elle, le pays a besoin.

Les carnets de Rencontrer et débattre

RENDEZ-VOUS

de LE SHOPPING Caroline

LE CAFÉ LATIN DE SYLVIE

VICOMTE A Ouvert 7 jours sur 7 depuis 2010

Restaurant,salon de thé, épicerie, joie de vivre

Depuis cinq ans, à raison de quatre collections par an, la boutique Vicomte A, animée par Charles Bernard-Lardière, donne le ton à La Baule. Élégant, pratique, décontracté, le style Vicomte A, tout en couleurs, avec des coupes impeccables, est l’idéal aussi pour la vie balnéaire. À découvrir cet hiver, la collection sous licence Gastinne Renette.

Beau fixe chez Sylvie : super ambiance joyeuse, amicale, gourmande. Dès 9h30, petits déjeuners complets. À midi, cuisine maison, produits frais, carte renouvelée chaque jour dans une formule entre 12 et 15 €. L’après-midi, café ou thé gourmet et gâteaux préparés par Sylvie. Le tout dans un cadre cosy, avec de jolis fauteuils profonds. Ou sous la verrière plein de lumière. Tout à côté, l’épicerie fine propose les meilleurs produits et des idées cadeaux, pour soi ou ceux qu’on aime. 1er étage du Passage du Royal - 02 40 23 05 63 Ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 19h00 Retrouvez-nous sur facebook

1, avenue Pierre-Loti - 44500 La Baule 02 40 66 86 79

ISAMU

LUC DELACHAMADE

Sacs et pochettes en cuir

Une griffe tout en douceur

Isabelle Rainbow et Muriel Lasvergnas ont ouvert cette première boutique où elles présentent les collections qu’elles ont crées. Sacs et pochettes en cuir français et italien, fabriqués près de Nantes. Une dizaine de modèles dans une large gamme de couleurs. Pratiques, élégants, confortables et solides, ces sacs et pochettes vous accompagnent du matin au soir, en toute circonstance.

Avec des signatures comme Leslie Monte-Carlo, Akhésa, Ananke, Joseph Ribkoff et Fuego, Luc habille les femmes (du 36 au 50) pour chaque occasion de la vie, du matin jusqu’au bout de la nuit. Tenues élégantes, pratiques, actuelles, dans un style renouvelé chaque saison. Luc sait dénicher pour ses clientes le chic qui fait la différence, dans une ambiance souriante et drôle qui fait de son boudoir un des endroits les plus courus et les mieux fréquentés de La Baule.

Passage du Royal, rez-de-chaussée Esplanade François André - 44500 La Baule 06 23 14 20 89 - www.isa-mu.com

Passage du Royal, rez-de-chaussée 44500 La Baule - 02 40 60 11 51 www.lucdelachamade.com

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Le bel été Summer Cup

D’HAROLD QUINQUIS

En compagnie de Chloé Morteau, Miss France 2009, Flora Coquerel, Miss France 2014 et marraine de la Summer Cup 2015, et d’Alexandra Rosenfeld, Miss France et Miss Europe 2006, sans oublier Polo MuntzBerger (Red Bull) ni, caché derrière, Gaëtan Séné, dont on peut apercevoir les jambes et les lunettes! , Harold Quinquis accoste sur la plage. Il peut avoir le sourire. La 5ème Summer Cup, qu’il a conçue et réalisée, est un des grands succès de l’été. Trois jours de sport en fête les 3, 4 et 5 juillet.

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é à Hawaï dans les années 60, ce sport est revenu en vogue il y a une dizaine d’années, et c’est en 2009 seulement qu’il est accueilli au sein de la Fédération française de surf. Aussi, dès 2010, Harold Quinquis a-t-il voulu créer une compétition à La Baule : la Summer Cup. « La plage, le soleil, les amis…, s’est-il dit : et si on ajoutait le StandUp Paddle à ce trio parfait ? » Il l’a fait, à sa manière : potache et athlétique. À La Baule, on se déguise et on s’aiguise. On peut y venir pour s’amuser, seul, entre amis, en famille ; ou pour se mesurer aux meilleurs des glisseurs : Antoine Delpero, Sébastien Garat et Vincent Tiger. Ils sont là. Le premier, champion du monde de Stand Up paddle surf ISA 2012, le deuxième double champion du monde de kitesurf 2006 et 2007 et champion d’Europe 2011, le troisième vice-champion du monde de kitesurf 2006.

1- Harold Quinquis peut se reposer, la Summer Cup est un triomphe. 2

2- Des filles qui dansent, la team Nossy Be. 3- Flora Coquerel, une Miss à l’eau 4- Le concert d’Aurage, joli moment d’émotion 4

en Schtroumpfs, en Indiens ou encore en vaches, peuvent se mesurer lors d’une course en relais par équipe de trois mixtes. Juste une mise en jambes et en biceps puisque doit suivre la Super Baule Cup : course en relais par équipes de trois : célébrités, champions et enfants. Le lendemain, deux courses individuelles : l’une de 15 km (jusqu’aux Evens) réservée aux confirmés, l’autre pour amateurs et initiés, de 5 km.

Yvan Le Bolloc’h remet les trophées.

L’idée d’Harold Quinquis : se dépasser en s’amusant. Et dès le plus jeune âge puisque, le 1er juillet, une course pour enfants de 8 à 12 ans a été organisée à la piscine Aquabaule. Quelques jours plus tard, samedi 4 juillet, les plus grands, déguisés en Bretons, en Écossais, en dieux de l’Olympe,

Le tout en musique, danse et autres amusements, comme un tournoi de baby foot (rebaptisé Bay Be Foot) ou une démonstration de « slackline », où il s’agit de marcher sur une sangle assez large, mais élastique. On a pu aussi assister à un délicieux concert d’Aurage, qui a donné le frisson à tout le public. Une réussite totale pour Harold Quinquis, ses amis et partenaires, qui ont pu ainsi donner le coup d’envoi d’un bel été.

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de LES TABLES Caroline

LA TABLE DU SAINT-CHRISTOPHE

LE TY MAD

Nouveau chef, nouvelle table, nouveaux plaisirs Formé notamment aux cuisines de Joël Robuchon, Bernard Loiseau et Eric Mignard, Justin Zumkeller propose une carte renouvelée tous les deux mois. Cuisine créative, et résolument bauloise. Parmi les créations, Cabillaud en jus de mer mentholé, avocat snacké et pamplemousse rosé (photo 1), Foie gras à la sardine (photo 2), agneau confit trente-six heures, et les merveilleux desserts à découvrir.

François Thorel présente une cuisine de saison. Grande variété de produits frais de la mer rehaussés d’épices subtiles et d’ algues dont il enrichit ses plats sans en dénaturer les saveurs. Jolie carte de desserts maison. 48 places dans une belle maison croisicaise, face à l’ancienne criée. Terrasse plein sud. Ambiance amicale et chaleureuse d’une adresse ouverte à l’année.

Sur le port du Croisic

1, avenue des Alcyons - 44500 La Baule 02 40 62 40 00 - www.st-christophe.com Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Menus à partir de 19 € le midi et 32 € le soir.

3, quai de la Petite Chambre - 44490 Le Croisic 02 40 23 02 77 - www.ty-mad.com

LA ROCHE MATHIEU Fine et généreuse cuisine du marché et de la criée

Voici le Crousti-fondant de Chocolat aux noix de pécan et sirop d’érable, nouveauté gourmande, tout en finesse et subtilité, par Christophe Audic, chef de La Roche Mathieu. Restaurant certifié Cuisineries gourmandes et Maître restaurateur, La Roche Mathieu ne présente que des produits de saison, choisis chez les meilleurs fournisseurs de la région. Dans cette villa plein sud chargée de souvenirs, avec une vue panoramique à 360°, Christophe et Véronique vous reçoivent comme chez eux. 28 rue du Golf - 44740 Batz-sur-Mer - 02 40 23 92 12 - www.restaurant-roche-mathieu.fr - Ouvert pour les fêtes.

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L e R oya l Ouverture

UNE FÊTE DE FAMILLE

Debout, Dominique Desseigne, Président-directeur général du groupe Lucien Barrière, donne le tempo aux musiciens de Gypsy Queens, encouragés par, de gauche à droite, Yves Métaireau, Maire de La Baule, Alexandra Cardinale, Franck Provost, Claudine Métaireau et Sarah Lavoine.

Dans notre numéro d’avril, nous vous avions présenté la nouvelle décoration de l’hôtel Royal. Voici la suite de notre reportage : la fête organisée pour son ouverture. Fidèle à la tradition bauloise si bien illustrée par le groupe Lucien Barrière : une fête de famille. Pour contribuer au nouvel élan de la station. ’esbroufe n’est pas le genre de La Baule. Ici, le bling bling ne prend pas ; ou pas longtemps : il ne tient pas. La fidélité, la discrétion, l’amitié, l’affection sont des valeurs qu’on n’a même pas à cultiver : elles viennent tout naturellement au cœur des Baulois. Aussi, lorsque le groupe Lucien Barrière a fêté la réouverture de l’hôtel Royal après plusieurs mois de travaux, l’a-t-il fait à sa manière : une fête de famille.

Marie-Anne Chazel, Laurent Lafitte, Samuel Le Bihan, Gaspard Proust. Des chanteurs : Didier Barbelivien, Christophe Willem. Des gens de télévision : Anaïs Bouton, Ariane Massenet, Xavier de Moulins, Bruce To u s s a i n t , C a t h e r i n e F r u c h o n Toussaint, Laurent Weil. Une décoratrice : Sarah Lavoine. Et des écrivains : Pascal Bruckner et Sylvie Le Bihan, épouse de Pierre Gagnaire.

C’est-à-dire quelques-uns de ses amis autour d’un repas créé par Pierre Gagnaire. Il y avait des comédiens :

Après une visite de l’hôtel et des nouvelles installations de thalassothérapie, les convives ont partagé le

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Les musiciens passent de table en table. Ici avec Samuel Le Bihan, son épouse Daniela Beye et, à droite, Christophe Willem et Marie-Anne Chazel.

1- Xavier et Muriel de Zuchowicz, Franck Louvrier, Corinne Denuet, Santa et le docteur Pierre Sastre. 2- Lilia Millier, Claudine Métaireau et Pascal Collet. 3- Dominique Desseigne accueille un de ses invités, Laurent Lafitte.

repas servi au Fouquet’s par Pierre Gagnaire et son équipe. Le grand cuisinier leur avait préparé une queue de homard en médaillon à la gelée d’asperge blanche accompagnée de légumes de printemps et de petits sablés à l’amande et au gingembre. Puis, un filet de bœuf, rôti entier au poivre noir avec une purée de cresson, sauce Fouquet’s, crème de rattes au curcuma, fondue de rhubarbe. Pour terminer, fruits rouges enrobés d’un sirop de poivron rouge au safran, parfait glacé à la vanille de Madagascar et cristal de vent. Pierre Gagnaire a, en effet, élaboré pour la brasserie Fouquet’s installée au cœur de l’hôtel Royal, une car te inspirée du Fouquet’s de Paris, mais encore respectueuse du terroir comme du bienêtre. Çà et là, des plats sans gluten ou diététiques, pour accompagner en gourmandise les hôtes de l’hôtel en thalasso ou, tout simplement, soucieux de leur ligne. Cette carte inventive est composée des Essentiels de la « brasserienomie ».

On y trouve par exemple le fameux Merlan Colbert ou le cœur de filet de bœuf au poivre noir sauce ChampsÉlysées, flambé au cognac. La Bretagne, chère à Pierre Gagnaire, qui réside souvent à Belle-Ile, est présente avec des huîtres de l’île aux Moines et les poissons des pêches locales. Côté sucré, un Kouign-Aman de la région aux fruits de saison.

Un couple d’amoureux, Sylvie et Pierre Gagnaire. À gauche, Olivier Biles, un des plus proches collaborateurs du grand cuisinier.

Classiques intemporels, recettes du terroir dans une carte « twistée » par Pierre Gagnaire, récemment élu meilleur Chef du monde par ses pairs.

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Emmanuel Caux, directeur ouest du groupe Lucien Barrière (à droite), accueille à sa table Xavier de Moulins (M6) et son épouse Anaïs Bouton, directrice des programmes de Paris Première, Bruce Toussaint (I-Télé) et son épouse, Catherine Fruchon Toussaint (RFI, M6). Tous fascinés par le groupe Les Gypsy Queens, qui a endiablé la soirée.

4- Gaspard Proust. 5- Soutenu par Dominique Desseigne, Emmanuel Béquet et toute l’assistance, Didier Barbelivien chante sa joie d’être à La Baule. 6- Emmanuel Béquet, directeur du Royal Thalasso Barrière, et Luc Domeau, président de l’UNICIAL. 7- Emmanuel Caux, directeur ouest du groupe Lucien Barrière, accueille le sous-préfet de Saint-Nazaire, et Madame Emmanuel Bordeau. 8- Pierre Gagnaire accueille Didier et Laure Barbelivien.

Jeudi 10 septembre 2015. Adrien Goetz (à droite), 183ème invité des Rendez-vous de La Baule pour son nouveau roman, La nouvelle vie d’Arsène Lupin (Grasset), accueilli pour un rafraîchissement sur la terrasse du Royal par Stéphane Hoffmann et Annie Leguen quelques minutes avant de retrouver le public d’Atlantia.

La fête continue. Lundi 7 septembre 2015, après la présentation de la saison d’Atlantia Chantal Ladesou, entourée de Pierre Sastre et Yves Métaireau, boit les (sages) paroles de son époux, Michel Ansault, pendant qu’Amaury Vassili jette un œil gourmand à l’entrée servie ce soir-là : foie gras de canard au naturel, fondue d’oignons doux au curry vert, gelée de cidre fermier, mesclun et brioche toastée.

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orsque Pierre Gagnaire est venu à La Baule présenter son projet de renouveler, sans la dénaturer, la cuisine des cinq brasserie Fouquet’s que le groupe Lucien Barrière possède à Paris, Toulouse, Cannes, Marrakech et La Baule, il a bien insisté sur ce mot : « amitié ». L’amitié qui le lie à Dominique Desseigne et à l’ensemble du groupe Lucien Barrière, et l’exigence qu’ils ont tous de faire briller le savoir-vivre français ensemble, en France comme à l’international.

1- Médaillon et rillettes de homard bleu au combava. Salade de pamplemousse thaï, mangues vertes et jaunes assaisonnées d’une huile d’olive foisonnée au miel de mangue.

2- Dans les cuisines du Royal, Pierre Gagnaire prépare la fameuse sauce Champs-Élysées. 3- Mille-feuilles aux chocolats.

Pierre Gagnaire et l’équipe de salle : la grande simplicité et l’enthousiasme rayonnant d’un homme de cœur. 2

On se doute bien que Gagnaire, chef d’un restaurant triplement étoilé, chef d’orchestre de 11 restaurants réunissant 10 étoiles, ne cherche pas d’occupations nouvelles.

A gauche, Pascal Rambaud, 1er Sous-Chef de l’Hôtel Royal en compagnie d’Olivier Biles, Chef de l’équipe de Pierre Gagnaire : le soucis de la transmission. 3

P I E R R E

GAGNAIRE Savoir-faire

UNE

HISTOIRE

D’AMITIÉ - page 14 -

Mais il y a, chez cet homme, la volonté de transmettre et de former ses équipes et, désormais, celle des brigades des brasseries Fouquet’s. P ierre Gagnaire et ses équipes ont enseigné ce qu’ils savent, mais ils ont appris la noblesse de la grande cuisine de brasserie : méthode de travail, modes de cuisson, dressage des plats, rythme du service, tout est singulier dans une brasserie. À La Baule, le chef Mickaël Amisse reste maître de sa cuisine. Et il s’enrichit de l’expérience et de la créativité de Pierre Gagnaire pour élaborer une nouvelle carte. Car la cuisine, depuis toujours, est une affaire de rencontres, de surprises et de transmission. Le tout dans le fameux d é c o r d u Fo u q u e t ’s - boiseries, lustres, fauteuils de cuir rouge, photos Harcourt - , pour 130 couverts d’une salle ouvert sur les jardins de l’Hôtel Royal.

1, avenue Pavie 44500 La Baule - TĂŠl. : 02 40 60 84 55 www.lareserve-labaule.com

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Aurore a obtenu la permission d’utiliser le trampoline du Club de l’Étoile : elle est légère comme sa musique.

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1- Basile Mouton, Aurore Voilqué, Stéphane Chandelier, Thomas Ohresser et Philippe Dourneau : le bon tempo sur la plage 2- Thomas, Stéphane, Aurore, Basile et Philippe avant un concert du La Baule Jazz Festival.

ous la direction de Jean-Luc Gouin, La Baule Jazz Festival réserve chaque été de merveilleuses rencontres, retrouvailles ou découvertes. Cette année, Kicca Andriolli et Oscar Marchioni, le Dan Levinson quartet, Passport to swing et la Swingbox ont enchanté le public venu en nombre devant le casino Barrière et place du Maréchal Leclerc. Le concert d’ouverture a été donné par la formation Immersion Jazz, composée de huit musiciens issus du Conservatoire et de l’Harmonie de La Baule. Et le parc des Dryades était plein pour la soirée de clôture en hommage à Ray Charles par le pianiste Uros Perich. La huitième édition de ce festival marque une montée en puissance. Une des présences les plus marquantes a été le passage d’Aurore Voilqué Quintet, qui a tour à tour charmé et endiablé le public. Il faut dire qu’Aurore Voilqué ne manque ni de vitalité, ni de tendresse. Tour à tour survoltée et sentimentale, toujours

A u r o re VOILQUÉ

EAU ET JAZZ À TOUS LES ÉTAGES Voilà pourquoi elle aime jouer en formation. À La Baule, elle s’est produite avec ses complices Basile Mouton (contrebasse), Stéphane Chandelier (batterie), Thomas Ohresser (guitare) et Philippe Dourneau (sax et clarinette). Mais il lui arrive aussi de se produire en trio ou quartet, avec des instrumentations très différentes les unes des autres. Ayant aussi bien accompagné Thomas Dutronc que Rhoda Scott, avec laquelle elle a enregistré un disque (« Ce sont deux grands artistes adorables et

Douceur, proximité, suavité : Aurore Voilqué dans le salon des Ambassadeurs de l’Hermitage Barrière.

délicate et juste, elle alterne musique tzigane - Django Reinhardt notamment - et chansons françaises - Vian, Gainsbourg, Salvador, Nougaro - avec une belle énergie et un phrasé parfait. « Ma musique est accessible, dit-elle. Toute personne, de n’importe quel âge, connaisseur ou non, doit s’amuser à mes concerts. Le partage est ma devise.»

diplomate. « J’ai d’abord étudié le violon classique, mais sans jamais passer par un conservatoire. Je n’ai eu que des cours particuliers, même au fin fond du Cameroun. » Après être passée par des orchestres symphoniques elle découvre, à l’âge de 17 ans, le jazz manouche : une révélation. Aurore enchaîne alors les bœufs dans les clubs et les bars de Paris. Elle joue en festivals, mais aussi dans la rue et le métro. « Je faisais la manche avec un orchestre de chambre, puis avec mon groupe, Aurore Quartet. Je pense que c’est une expérience indispensable pour un musicien. Ça m’a beaucoup appris. Le terrain est une école qui me parle plus que les conservatoires. » Il y a trois ans, son album Violin Moods s’est retrouvé dans la sélection pour les révélations de l’année des Victoire du Jazz. Récompense qu’elle n’a pas eue, « c’est quand même une reconnaissance ».

généreux »), Aurore Voilqué aime aussi faire le spectacle. « Je ne suis pas une académicienne, mais une saltimbanque qui fait swinguer et danser les gens. » Et, par dessus tout, elle aime la liberté. Bien obligée. Née en Alsace, mise au violon à l’âge de trois ans, Aurore passe toute son enfance en Afrique, où son père est

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Quand Aurore pose son violon, c’est parce que son mari, Guillaume Lamory est au piano. Celui de La Fabrique, restaurant de Brie-Comte-Robert récompensé par deux fourchettes au Michelin, une référence au Pudlo et dans le guide Fooding. Après avoir fait ses classes chez Lucas Carton et Petrossian, Guillaume ouvre La Fabrique avec Benjamin Descôtes-Genon. « On organise des concerts au milieu du restaurant depuis 2008, confie-t-il. Aurore est venue jouer fin 2009. J’aimais le jazz avant Aurore, je voulais chanter et jouer de la trompette. » Précision : Guillaume change la carte toutes les semaines, « pour surprendre le client ». N’est-ce pas dans les gènes du jazz que de surprendre ?

de LES HÔTELS Caroline

GRAND HÔTEL DE L’OCÉAN

HÔTEL*** LES VIKINGS

Le cœur ouvert sur la mer

Hôtel et salles de réunions

Posé plein sud sur les rochers de la Côte Sauvage, l’Océan invite à tous les voyages. Il abrite chambres et suites de charme, avec vue directe sur la mer. Ici, grand confort rime avec harmonieux décor et esprit contemporain. Ton blanc ponctué de notes de couleurs, lumières marines, atmosphère de croisière… la magie opère. Figure de proue du Croisic, l’Océan, entièrement rénové, rayonne d’élégance et de caractère !

Face à la plage de Port-Lin, l’hôtel hume l’océan le nez au vent. Les chambres personnalisées respirent la clarté et la sérénité. Chaque chambre possède de spectaculaires bowwindows, de grands balcons ou de larges fenêtres ouvrant sur l’océan. Confort raffiné : salle de bains en marbre, climatisation, WiFi, minibar. Deux belles salles pour réunions et séminaires.

Plage de Port-Lin - 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03

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LE FORT DE L’OCÉAN

RÉSIDENCE LE VÉNÈTE

Dépaysement, repos, ressourcement.

En toute liberté, de tout confort

Dirigée par Valérie Criaud, délicieuse maison confortable, solide et raffinée, sur les rochers face à la mer dans un grand jardin plein de fleurs, protégé du vent, offert au soleil : le Fort de l’Océan, hôtel Relais et Châteaux. Neuf chambres, toutes différentes, aux détails délicats : tissus chauds, nobles et légers, lampes et gravures anciennes. L’après-midi, halte gourmande ouverte à tous, dans le jardin, ou sous la verrière, pour un thé et un goûter.

Hébergements indépendants à 50 mètres de la plage de Port-Lin. Cet établissement offre les prestations et le confort d’un hôtel et l’indépendance d’un appartement en location. Télévision à écran plat, lave-vaisselle, salle de bain privative et cuisine équipée dans chaque appartement. Petits-déjeuners sur demande sont servis à l’hôtel de l’Océan.

Pointe du Croisic - Côte Sauvage - 44490 Le Croisic 02 40 15 77 77 - www.relaisetchateaux.com www.hotelfortocean.com

Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic 02 40 62 79 06

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Maliki n’a pas dit Roman

SON DERNIER MOT À la fois bande dessinée en ligne et série d’albums, les aventures de Maliki sont suivies par un nombre important de lecteurs fervents. Sait-on que ces aventures naissent à une demi-heure de La Baule ? Cette année, elles s’enrichissent d’un roman.

L’autre fille dans le miroir, roman de Maliki (éditions Bayard)

ersonne ne sait exactement lequel de ces deux auteurs était là le premier.

Maliki est une jeune fille de 13 ans, qui se sent différente des autres. Et à juste titre. Avec ses cheveux roses et ses oreilles pointues, elle est aussi plus mature et lucide que ses camarades.

Bien que très différents, ils sont indissociables, comme les deux faces d’une même pièce. Chacun d’eux vous racontera qu’il est le marionnettiste de l’autre, et c’est peut-être vrai.

Jeune collégienne, Maliki traîne un lourd secret.

Tous deux ont étudié les arts plastiques, la conception multimédia et ont participé plusieurs années durant à l’aventure des studios Ankama à Roubaix, sur le jeu vidéo Dofus, ainsi que la série télé et le jeu Wakfu.

Son corps sert d’abri à une créature surnaturelle nommé Lady : fusion de l’esprit de son défunt chat et de l’esprit de Maliki, cette fille féline, s’éveille doucement et aimerait bien sortir et découvrir le monde....

Désormais établis à une demi-heure de La Baule, ils multiplient les projets, principalement en tant qu’auteurs de bande dessinée (aux éditions Ankama) et de roman (aux éditions Bayard). Maliki est une jeune femme, qui se met en scène sur son blog maliki.com, sous la forme d’anecdotes de son quotidien, ordinaire ou extraordinaire, qu’elle a depuis compilé dans 6 recueils et un artbook aux éditions Ankama. Versatile, elle peut aussi bien partager les amusantes facéties de ses chats que les aventures épiques de Lady, son double surnaturel, en passant par des angoisses existentielles ou des réflexion plus profondes sur le Monde et la société. Elle est accompagnée de nombreux personn a g e s hauts en couleurs

Maliki et Souillon, son larbin qui réalise les séances de dédicaces et autres formalités administratives. Après l’obtention d’un bac scientifique, Souillon a suivi une mise à niveau d’un an en arts appliqués, puis un an de classe préparatoire aux grandes écoles à Paris. Puis a poursuivi sa formation par trois années d’études universitaires en arts plastiques, et deux années de formation en conception multimédia, à Paris.

comme Fang, une petite chinoise adoptée, ou Jonn, un fier viking normand. Maliki est souriante, excitée, colérique, rêveuse, blasée, misanthrope... Elle ne craint aucun extrême.

Souillon aide Maliki dans son travail, en tant qu’assistant dessinateur et larbin. Souvent maltraité, il est envoyé en dédicace pendant que Maliki profite des salons pour s’amuser et boire des coups avec ses amis auteurs.

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Maliki doit apprendre à contrôler cette présence fascinante et inquiétante à la fois, ainsi que les étranges pouvoirs qu’elle lui confère. Enquête aux sources de cette métamorphose ; quotidien d’une collégienne et difficulté à trouver sa place quand on décide de ne pas rentrer dans un moule - premiers amours et super pouvoirs : la vie de Maliki est bien remplie et pleine de mystères.

De gauche à droite, Lionel Lemétayer, magicien pour « Le coffre du pirate », Jean-Christophe Ferreaux, chef de l’Harmonie de La Baule, Jean-Luc Gouin pour « La Nuit du swing », Béatrice Leroux-Huitema pour « L’essence de l’art », Stéphane Hoffmann pour « Les Rendez-vous de La Baule », Laurence Briand, maire-adjoint en charge de la Culture et Pierre Sastre, Président-directeur général d’Atlantia, ont présenté la saison, en compagnie de Corinne Denuet.

ATLANTIA Spectaculaire

Une saison brillante Autour de Pierre Sastre, Maire-Adjoint en charge de l’événementiel, des manifestations et de la communication, Président-directeur général d’Atlantia et de Laurence Briand, maire-adjoint en charge de la culture et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Corinne Denuet a présenté la saison culturel 2015-2016 d’Atlantia, devant un auditorium complet.

ne vingtaine de spectacles, une nouvelle série de conférences sur l’art, le quatrième épisode du Rendez-vous des écrivains (29-31 octobre) la deuxième édition du Festival Cinéma et musique de film de La Baule (11-15 novembre), de la danse, de la magie, du jazz, du classique, de l’opéra, des ballets, des vedettes, des talents à découvrir : c’est vraiment une programmation très diverse qu’a préparée Corinne Denuet pour cette nouvelle saison. Sans oublier, bien sûr, les Rendezvous de La Baule dont vous pouvez suivre ici les différents invités.

Fe r ra r i , M i c h e l D r u c ke r, Edouard Bear, Léa Drucker, François Berléand, Isabelle Gélinas, Sébastien Thiéry, Patrick Haudecœur, Lorant Deutsch, Dominique Pinon, Eric Métayer, Marie Bunel, Urbain Cancelier et bien d’autres qu’Atlantia propose à ses abonnés de rencontrer, après le spectacle, autour d’une coupe de champagne. Belle manière de prolonger la soirée.

Directrice-générale d’Atlantia, Corinne Denuet trinque au succès d’Amaury Vassili.

Amaury Vassili rend hommage à Mike Brant.

Parmi les vedettes accueillies, signalons Alan Stivell, Michel Legrand, Chantal Ladesou, Armelle, Eric Laugerias, Amaury Vassili, Philippe Duchemin, Daniel Prévost, Jacques Balutin, Jérémy

Spectacle le 12 décembre 2015.

1- Michel Ansault, son épouse Chantal Ladesou, Yves Métaireau et Lionel Lemétayer. 2- Patrick Haudecœur sera le samedi 16 avril 2016 dans « Le dîner de cons », de Francis Veber.

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de LES TABLES Caroline

LE BISTROT DE L’OCÉAN La mer jusqu’à votre assiette

Poissons tout juste pêchés, coquillages et fruits de mer exceptionnels de fraîcheur ; le tout préparé pour laisser toute leur saveur aux produits, dans une cuisine raffinée toute en simplicité. Ajoutons les desserts de notre enfance, la gentillesse et l’accueil de toute l’équipe de Charles et Dominique. La lumineuse et douce salle à manger, plein sud, à l’ambiance décontractée, contribue à faire de ce Bistrot, petit frère du restaurant L’Océan, un endroit qui rend heureux. Ici aussi, la mer murmure à l’oreille de tous les gourmands dans un cadre de rêve. Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic - 02 40 62 90 03 - www.restaurantlocean.com

LE RESTAURANT DE LA MASCOTTE La belle année L’inventivité du chef Sébastien Pasco est toujours au beau fixe. Le restaurant a d’ailleurs vite été remarqué et signalé par Gault et Millau, moins d’un an après sa réouverture. Voici quelques créations nouvelles, toujours fidèles aux saisons, aux produits du marché et de la pêche locale. À gauche, une Crème de potimarrons, gambas poêlées au parfum d’ail et son crumble a la noix de coco. À droite, Poire pochée au sirop de sancerre blanc épicé, biscuits sablé et glace au véritable pain d’épice Alsacien. Signalons aussi la Rosace de magret de canard rôti et mariné au miel acidulé de cidre Breton, mesclun aux raisins et la Cotriade de la Mascotte ‘’Revisitée’’ aux légumes d’Antan et produits de la pêche. En salle, Sébastien Dupont vous guide dans une carte des vins, périodiquement changée, et peut vous proposer des vins étonnants et secrets, qu’il sait dénicher lorsqu’il connaît vos goûts et curiosités Salle lumineuse de 40 couverts. Salon privé accueillant de 12 à 30 personnes. Belle terrasse dès le premier soleil. 24, avenue Marie-Louise - 44500 La Baule Tél. : 02 40 23 24 23 www.lerestaurantdelamascotte.com lerestaurantlamascotte@orange.fr Reçoit de 12 h à 14h et de 19h à 22h. Fermé dimanche soir et lundi.

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Les écrivains 19ème édition

en bord de mer

Organisés par Bernard et Brigitte Martin, les Écrivains en bord de mer réunissent, en juillet, depuis près de vingt ans, quelques-uns des meilleurs écrivains de notre temps. Réunions décontractées de passionnés, suivies par un public fidèle. Cette année, ils ont notamment rendu hommage à James Joyce qui – pour l’anecdote - , avec son épouse Nora, a passé quelques jours de septembre 1939 à La Baule, à l’hôtel Saint-Christophe, pour se rapprocher de leur fille, Lucia, hospitalisée à Pornichet. Et c’est au Saint-Christophe que nous avons réussi à les réunir tous devant l’objectif de Patrick Gérard. Photo prise le 17 juillet 2015.

Écrivains en bord de mer : tous les invités de 2015 dans les jardins du Saint-Christophe Au premier plan, les lycéennes du Prix des lycéens des Pays de la Loire : Nolwenn Allain, Candice Mortier, Salomé Guillon, Ella Benâtre, avec Brigitte Martin Au deuxième plan, de gauche à droite : Charles Juliet, Philippe Forest, Marie Nimier, Chloé Delaume, Alain Nicolas, Rodolphe Barry et Fanny Wallendorf, Guenaël Boutouillet, Bernard Hoepffner, Bernard Martin, Yannick Haenel, Henri-René Dardant (chapelle Sainte-Anne, mairie de La Baule), Mathilde Harel (accompagnatrice des lycéennes), Claire Kilroy, Cyril Heavenart (son), Françoise Jan, Ocean Vuong, Olivier Brossard, Solmaz Sharif, Gérard et Catherine Lambert.

Rendez-vous AVEC

CATHERINE DECOURS Présidente de l’association des Rendez-vous de La Baule, Catherine Decours a une œuvre qui compte, de romancière et d’historienne. Attachée à dépeindre, avec puissance et minutie, quelques grandes figures fémines de Charlotte Corday à Zoé du Cayla et de Mme de Montespan à Juliette Récamier, elle sait également tout du radeau de La Méduse et du piège afghan où les Anglais se sont laissés prendre dans les premières années du règne de Victoria, drame auquel elle a consacré le plus puissant de ses livres, Khyber Pass. Passant ses mois d’été moitié entre sa villa de La Turballe, où elle et son mari, l’avocat honoraire Yves Pittard, reçoivent leur famille et leurs amis, et le pays roannais, Catherine Decours ne peut guère travailler à ses livres que dans sa résidence nantaise. Elle en profite pour s’adonner à un de ses plaisirs favoris, la lecture. Dont elle a besoin autant pour s’évader que pour trouver de la documentation pour ses propres ouvrages. C’est d’ailleurs un livre à la main qu’elle nous a reçus et répondu à nos questions.

Votre paradis terrestre ? Une chaise longue sous un arbre à la campagne, avec des livres. Quel genre de petite fille étiez-vous ? Très sage, docile et travaillant bien en classe. En raison des idées de mon père sur l’éducation, toute autre attitude eût été une perte de temps et d’énergie. J’attendais - en lisant - de devenir une grande personne. Qui est l’homme de vos rêves ? Je trouve merveilleux le comte Bézoukhov, le vrai héros de « Guerre et Paix » et Gabriel Oak, le berger de « Loin de la foule déchaînée ». Quel est votre personnage historique favori ? Jeanne d’Arc et Etty Hillesum. Le musicien qui vous tire des larmes ? Offenbach, des larmes de gaîté et de joie de vivre. Le compositeur que vous ne supportez pas ? Wagner, et le bonhomme plus encore que l’œuvre. Votre occupation préférée ? Lire. Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ? Celles de la jeunesse. Qui auriez-vous aimé être ? L’idée d’être quelqu’un d’autre m’épouvante ; celle de la métempsycose aussi. Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ? Leur délicatesse, leur façon de me faire rire, leur attention dans les moments difficiles.

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Qu’avez-vous à vous faire pardonner ? Oh ! là là ! Vous avez un cahier de cent pages ? Le don de la nature que vous aimeriez avoir ? Savoir chanter. Votre chanson préférée ? « Le temps des cerises ». Votre film préféré ? « Le festin de Babette ». Qu’aimeriez-vous laisser de vous ? Une famille heureuse. Si vous étiez invisible, vous feriez quoi ? J’aimerais pouvoir aller ouvrir les portes des prisons où l’on torture. À table, quel plat ne faut-il jamais vous servir ? Ris de veau, foie de veau ou poisson cru. Que faut-il faire pour vous déplaire ? Se montrer vulgaire ou agressif. Et pour vous plaire ? Parfois rien. Qu’aimeriez-vous changer en vous ? Oh ! là là ! Vous avez un cahier de deux cents pages ? De quoi êtes-vous la plus fière ? De mes petits-fils. Et demain, vous faites quoi ? La cuisine, car j’attends des amis que j’aime beaucoup.

Le choix

d’Olivier Querné :

Ronan et Erwan Bouroullec ®

Vitra

Ils sont nés à Quimper, Ronan en 1971, Erwan en 1976. Ils travaillent ensemble depuis 1999. Leur exigence commune : justesse formelle et vraie liberté d’usage. Lauréats de prix internationaux, ils sont dans les collections des musées les plus importants, comme le MoMa et le Centre Pompidou. LE CANAPÉ PLOUM (2011)

LIGNE ROSET

Pureté d’un dessin parfait, hyper-géométrie sublimée par un travail de coutures peu commun. Les facettes et les coutures du matelassage évoquent le travail de taille d’un minéral précieux.

Ultra-confor table. Cette forme profonde, organique, prend racine dans le travail de la mousse et du textile tricoté hyper-stretch. L’élasticité de cette combinaison de matériaux donne au canapé un confor t simplement « magique ».

La collaboration des frères Bouroullec avec LigneRoset, icône de la fabrication française de mobilier contemporain, est une belle histoire fondée sur l’exigence des designers et la compétence d’un groupe français de renom international.

La chaise Vegetal (2008) s’utilise à l’intérieur comme à l’extérieur.

Ligne Roset

LE FAUTEUIL FACETT (2005)

« Personnellement attaché à cette forme d’expression, j’espère avoir le plaisir de présenter à nos visiteurs les créations les plus marquantes de ces designers français dont le travail est actuellement reconnu dans le monde. » Vitra

Olivier Querné

Lig

Le canapé Ploum Existe en trois tailles. Il peut accueillir jusqu’à 4 personnes.

Vendu à plus de huit millions d’exemplaires, le module Algues (2004) a été exposé au Centre Pompidou-Metz et au Musée d’art contemporain de Chicago.

Parc de Villejames - 13 rue de la Briquerie - 44350 GUERANDE - Tél : 02 40 24 32 99 - contact.guerande@casaligne.fr 36, avenue Albert de Mun - 44600 SAINT-NAZAIRE - Tél : 02 40 22 22 40 - contact.saintnazaire@casaligne.fr

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Directeur du Musée B. Boesch, Philippe Larue accueille Sandro Rumney pour une visite de l’exposition de Julien des Monstiers, alors en résidence. Petit-fils de Peggy Guggenheim, fils du peintre Ralph Rumney et lui-même grand amateur d’art, Sandro Rumney est membre d’honneur du musée B. Boesch. Photo : Christian Rossard.

Parmi les sculpteurs accueillis, le grand Park Eun Sun, artiste coréen résidant en Toscane et travaillant à la fois le marbre, le granit et le bronze. L’exposition connut un grand succès.

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Musée B. Boesch Contrat rempli

BIEN PLUS QU’UN MUSÉE Sorti en juillet 2014, le premier numéro de La Revue des Rendez-vous de La Baule (un collector !) vous faisait visiter, en avant-première, le Musée Bernard Boesch. En fait, tout le monde l’appelle « la villa Boesch », tant cet endroit est vivant et accueille quelques-uns des meilleurs artistes de ce temps.

utre de nouvelles œuvres de Bernard Boesch et des céramiques de Didier Hoft, jusqu’à fin décembre, vous pourrez notamment voir des œuvres de Lucie Picandet, Benoît Pieron et Marine Classe. Née en 1982, Lucie Picandet a suivi une formation en théologie, philosophie et esthétique du cinéma, complétée par un cursus à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où elle a fréquenté l’atelier de Jean-Michel Alberola. Ce dernier l’a ainsi parrainée pour une résidence au sein des ateliers de maroquinerie de Pantin, dans

le cadre de la cinquième édition des résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès. Benoît Piéron est né en 1983 à Ivr y-sur-Seine, France. Il fabrique des objets où l’ornement et la poésie ne sont pas toujours aussi innocents qu’au premier abord. Diplômé en 2007 des Beaux-arts de Paris avec les félicitations du jury, il vit à Paris après plusieurs années entre la France, le Canada et l’Espagne.

d’entreprise Hermès. L’année suivante il rejoint la Casa de Velazquez à Madrid. En septembre 2014 il entre en résidence à la Galerie Fernand Léger, à Ivry-surSeine où il réalise sa première exposition personnelle en février 2015 “Dans le sens des veines”. Son travail a été exposé en France, au Canada, en Espagne, au Japon et en Corée.

Née à Paris voici à peine trente ans, Claire Trotignon est diplômée des Beaux-Arts de Tours. D’après les savants, elle ne cesse « de mettre en crise le présent » par de vastes installations, des séries de dessins, collages et photographies.

En 2010, sur une proposition de Richard Deacon, il participe au programme de résidence de la Fondation

Pia Rondé et Fabien Saleil. Elle est née à Grasse, lui à Ségur. Ils ont fait les Beaux-Arts de Nantes et ont un atelier à Noisy-le-Sec. Voici l’exposition « Plongement » qu’ils ont préparée pendant leur résidence.

Photographe et graphiste, Delphine Burtin vit et travaillle à Lausanne. Son œuvre a été remarquée dès ses débuts.

Encouble 5. L’encouble est, pour les Suisses, une chose qui dérange, importune, gêne, embarrasse.

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Une des « Petites » de Martine Kerbaol. Légère, gracieuse et forte.

Musée B. Boesch Contrat rempli

BIEN PLUS QU’UN MUSÉE

Née en 1983, vivant à Nantes et travaillant à La Chapelle Basse-Mer, Marine Class dit de son travail qu’il « parle avant tout d’une vision fantasmée de mon environnement direct». Du 27 octobre au 17 novembre, exposition de Thierry Diers. Né en 1954 à Dunkerque, il vit et travaille à Paris. « En perpétuel questionnement, écrit de lui Alain Daill, Thierry Diers écoute, explore et pose un regard neuf sur les choses. De ses ébauches, couches superposées et impressions d’esquisse jaillit un univers. Sa peinture se situe résolument dans la filiation de l’expressionnisme, dans cette nécessité et cette quête de capter l’émotion, sujet constitutif de sa peinture ». Parallèlement à cet éventail de beaux artistes contemporains, la villa Boesch accueille jusqu’à la fin du mois de décembre Keita Mori, artiste japonais né en 1981 à Hokkaido, vivant et travaillant à Paris et lauréat,

en 2012, du prix de la Foire Internationale du Dessin. Diplômé d’un Master en Arts Plastiques, (nouveau média), Université de Paris VIII en 2007, de l’école ENSBAÉcole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris 2004 et Diplômé de Licence en Arts (section sculpture, spécialité média-mixte), Tama Universty of Art, Tokyo, Keita Mori réalise ses dessins avec une technique particulière qu’il développe depuis 2011 :

Nicolas Silberg a exposé ses gouaches pendant l’été 2015.

des fils tendus sur le papier avec un pistolet à colle. Les lignes ainsi tirées par le fil sont sans nuances, uniformes comme de véritables frontières. Il crée ainsi des espaces, par l’accumulation et l’enchevêtrement des fils : objets, systèmes dans lesquels les fissures - ou « bug » tel qu’il les appelle - révèlent des espaces éclatés, en mouvement, comme provisoires.

Marie-Pierre Weinhold élimine éléments anecdotiques et descriptifs pour venir à des formes fluides.

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de LE SHOPPING Caroline

LA LIBRAIRIE DU CASINO

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Ouvert tous les jours

Belle sélection d’objets, tableaux et meubles, anciens et contemporains, choisie, présentée et commentée par MarieHélène Boisseau. Collections Daum, Emaux de Longwy, Lalique, L’Objet… Exposition d’artistes contemporains dont Baroteaux, Chanco, Crépin, Dardek, Dréano, Lepage, Ruillard… Tout pour répondre au style et aux envies de chacun dans un espace où la passion et le raffinement sont présents en permanence. Cadeaux et listes de mariage.

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Ouvert fin mai, la boutique de Justine présente un choix de bijoux, foulards, pochettes, t-shirts, et ces spectaculaires coiffures d’Indiens qui font sensation. Assortiment choisi par Justine, qui donne à cet espace l’âme bohémienne et vagabonde qui ouvre les grands espaces. Perles multicolores en mosaïques, broderies, chaînes très fines, pierres taillées subtilement, bijoux d’inspiration ethnique. En exclusivité, parfums et bougies parfumées Les Néréïdes.

La fameuse marque, créée en 1978, ouvre cette année quatre boutiques en France : Paris (boulevard Saint-Germain), Megève, Saint-Tropez et La Baule. Sur 100 m2, Charles Bernard-Lardière présente les quatre collections annuelles. Inspiration anglaise, fabrication italienne : élégance, confort et chic. Sans oublier, en août, la coupe Henry Cotton’s sur le Golf International Lucien Barrière.

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L’ é v é n e m e n t

Journée

Belle Époque

7ème édition de ce qui est devenu un des sommets de la saison d’été : la Journée Belle époque, organisée par le La Baule Tennis Club sur les courts du Garden. Une centaine de joueurs, plus de mille spectateurs, de la légèreté, de l’élégance et des rires en ce beau dimanche d’août.

e dress-code est simple : tout le monde en blanc, même les balles. Pour les dames, jupe mi-longue ou longue, petit chemisier, chapeau. Pour les messieurs, ni short, ni bermuda, mais pantalon, chemise ou polo, béret ou casquette. « Il n’y a que pour les chaussures que je ne peux rien faire, reconnaît Jany Latimier, tête pensante et agissante de l’événement. Trouver des chaussures d’époque, c’est difficile ». D’époque ? Quelle époque ? Disons les années 20, celles des heures de gloire de René Lacoste et Suzanne Lenglen laquelle, soit dit en passant, fit dessiner ses robes par le couturier Jean Patou. L’époque, aussi, des raquettes en bois, dont Yann Latimier, l’heureux époux de Jany, a une importante collection qu’il met, pour cette journée, à la disposition des joueurs, bien que ces raquettes soient d’un tiers plus lourdes que celles en graphite. « Pour éviter les blessures, précise Jany Latimier, nous faisons des

rotations de 25 minutes ». « C’est, dit Guy Forget, un habitué, le tournoi de la bonne humeur, de la fête du tennis autour d’un concept original : les racines du jeu avec l’élégance et le fair-play, pour un tennis très fluide et très coulé». « À l’époque, s’enchante Henri Leconte, les joueurs entraient sur le court très simplement, les raquettes sous le bras, la serviette sur l’épaule. Aujourd’hui, ils arrivent avec un thermo-bag ». Cette année, une centaine de participants, membres ou non du club, a joué le jeu devant un millier de spectateurs. Pour une journée de sport, certes, mais encore d’élégance, de joie de vivre et d’éclats de rire. Avec de nombreuses complicités, comme celles des services de la Ville de La Baule et de partenaires privés, dont Lacoste. Lacoste qui, dans la continuité de sa campagne « Life is a beautiful sport », a lancé une nouvelle raquette, LT 12. Une raquette faite de 70 % de bois et 30 % de graphite, ce

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De gauche à droite, Tarek Boudali, Julie Halard, David Brécourt, Shirley Bousquet, Pierre Douglas, Henri Leconte, Stéphane Plaza, Frédéric Torrès, Patrice Laffont et Alexandra Sarramona. Comédiens et joueurs affichent élégance et bonne humeur.

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Journée

Une raquette en bois est un tiers plus lourde qu’une raquette en graphite.

Belle Époque

qui permet, dit-on, une grande absorption des vibrations et un confort de jeu jamais atteint. Guy Forget l’a d’ailleurs adoptée : « C’est un objet unique et rare, a-t-il confié. Mélange entre la tradition et l’innovation. Tout à fait dans l’esprit Lacoste ». Cette transmission tient au cœur de Jany Latimier. Il y a quelques années, elle avait demandé à de jeunes joueurs de 14-16 ans du La Baule Tennis Club de donner un coup de main à la bonne marche de cette Journée Belle Époque. Ce qu’ils avaient fait volontiers et continuent de faire, heureux d’entendre parler de René Lacoste et des glorieux mousquetaires.

Jany Latimier et Matthieu Papin, deux des organisateurs de la journée.

Cette réunion se termine par un repas regroupant près de trois cents personnes, par une tombola garnie de lots offerts par les partenaires. Et, bien sûr, par des rires, chansons et spectacles. Stéphane Plaza fut particulièrement en verve. Sans oublier les jongleurs Jeremy and Charly, virtuoses des lancers de raquettes. Prochaine journée : 7 août 2016.

“

Un tennis très fluide et très coulé

“

GUY FORGET

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1- Henri Leconte n’a l’habitude ni de jouer avec des raquettes aussi lourdes, ni de lancer des balles blanches. Mais la technique ne s’oublie jamais. Les beaux gestes non plus. 2- Shirley Bousquet en fond de court, Pierre Douglas au filet. 3- Pascal Collet, directeur international presse et événementiel chez Lacoste, un partenaire important de cette journée, Yves Métaireau, Maire de La Baule Escoublac, Arnaud Lemaire, Patrice Laffont, Shirley Bousquet et Pierre Douglas. 4- Joli geste de Tarek Boudali. 5- Julie Halard, David Brécourt et Tarek Boudali. L’un des trois ne joue pas, lequel ? 6- Henri Leconte, en hommage à René Lacoste. 7- Shirley Bousquet a enchanté la journée par sa gaieté, et par son jeu. 8- Catherine Coutansais, ici avec Emmanuelle Ménager, a remporté le prix de l’élégance.

Julie Halard teste la nouvelle raquette Lacoste LT 12, tandis qu’Alexandra Sarramona a opté pour un modèle plus ancien.

La décoration florale est signée Xavier Lequerré.

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l’Océan Le meilleur de l’océan

Création LA REVUE®

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PLAGE DE PORT-LIN - 44490 - LE CROISIC - TEL. +33 (0)2 40 62 90 03 - FAX +33 (0)2 40 23 28 03 - page 34 -

LE MARCHÉ DE KERHINET Il faut savoir sortir de La Baule. Tout au long de l’année, j’aime les lumières de Brière, ses marchés, et les reflets changeants du ciel sur l’eau.

LES

INSTANTANÉS de Patrick Gérard

que, de La otos, ou pres Toutes les ph e les mains us avez entr Revue que vo d. Ils sont ar atrick Gér P es né g si sont aussi bien tre La Baule peu à connaî que lui. elques-unes a collecté qu Pour vous, il du vent, du prises au gré des images et de ses es promenad s se de il, le so désormais, is avril. Il le fera envies, depu ute liberté. numéro, en to pour chaque

À BICYCLETTE Il y a deux manières de bien se déplacer à La Baule : le cheval et le vélo. À la fois élégant, paisible et tranquille, le vélo s’adresse au promeneur comme au sportif. Le cheval aussi.

JOURNÉE DE L’ÉLÉGANCE L’été ne serait pas l’été à La Baule sans le spectacle de Luc Domeau, que je photographie depuis des années. Lui et son équipe font un travail remarquable.

LES PREMIERS SIGNES DU PRINTEMPS Allée cavalière, chaque année, le plaisir de voir surgir les premiers narcisses au pied des pins. Toutes les saisons sont agréables à La Baule, mais on est toujours heureux de voir arriver le printemps.

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LES MERVEILLEUX CHEVAUX Le Jumping de La Baule réunit chaque année au mois de mai quelques-uns des meilleurs chevaux et cavaliers du monde. J’ajoute que le public aussi est excellent : nombreux, attentif, passionné. Un public de connaisseurs.

ISABELLE AUTISSIER RENTRÉE AU PORT Il y a quelques années, je l’avais photographiée lors de sa venue à Atlantia. Je la retrouve sur le port du Pouliguen, où elle signe ses nouveaux livres. Avec de nouvelles boucles d’oreille : les boucles d’oreille sont une de ses passions !

UNE BELLE AMITIÉ Julien LOko a chanté tout l’été au Ty Mad, invité par François Thorel, « un talentueux cuisinier et un copain généreux, incroyable ! », m’a dit le jeune chanteur. Je confirme..

UN BOUQUET DE NINICHES Je ne suis pas très gourmand, mais j’ai un faible pour les niniches de chez Manuel, à déguster ou à offrir. Offrir une niniche, c’est offrir un peu de La Baule.

LES

INSTANTANÉS de Patrick Gérard

LA PASSÉE DU SOIR VERS BATZ Les lumières changeantes de la presqu’île réservent toujours de bonnes surprises aux photographes. Ici, les marais salants, le clocher de Batz, une passée de bernaches.

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LES SUMMER PARTIES DU TENNIS COUNTRY CLUB BARRIÈRE Tout l’été, défilés de mode, concerts et danses se sont succédés sur la terrasse du Tennis Country Club Barrière. Un des meilleurs « spots » de l’année.

LES SPORTS DE GLISSE La Baule attirera toujours les fous de glisse, qui inventent de nouveaux jeux, comme le Stand-up Paddle ou, ici, le kite-surf avec Antoine Joneau et ses amis.

OPEN BAY AVEC SANDRINE Sandrine Ruhlmann est une amie. J’ai toujours plaisir à photographier les coiffures qu’elle crée comme ici, en juin, où elle a participé au premier Open Bay au restaurant Nina à la plage. Un grand succès : plus de 500 personnes.

GOURMANDISES Je l’ai déjà dit, je ne suis pas gourmand. Sauf pour les biscuits Saint-Guénolé et Le Fondant Baulois®.

LE MARCHÉ Les producteurs présents au marché de La Baule sont des artisans, des artistes, des amoureux des beaux produits.

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MAUD FONTENOY

LES

Elle a donné son nom à un complexe sportif de La Baule et a su transmettre aux enfants qu’elle a rencontrés à cette occasion le sens du combat qu’elle mène pour la bonne santé de la planète.

INSTANTANÉS de Patrick Gérard

LES GOÛTERS D’ENFANTS Ce que j’aime aussi dans les étés de La Baule, c’est les goûters et les rires d’enfants à la plage ou dans un jardin.

LA TERRASSE DE L’OCÉAN Un des meilleurs endroits de la presqu’île, c’est la terrasse de l’Océan, au Croisic, chez la famille Louis.

LES VOILES DE LÉGENDE Sa famille et ses nombreux amis ont eu le malheur de perdre cette année François Baley, président du Yacht-Club de La Baule. Un grand vide. Mais l’esprit qu’il a insufflé continue de faire avancer les bateaux dans la baie.

LE BŒUF DE JULIE ERIKSSEN Au piano de l’Hermitage Barrière, Julie Erikssen a enchanté le public. Ici, un bœuf improvisé avec Philippe Dourneau, membre d’Aurore Voilqué Quintet.

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1 2

Il vient de fêter ses 80 ans. Jo Biskup aura passé trentecinq ans au cœur du groupe Lucien Barrière. Après quatre saisons à Cannes, aux Ambassadeurs et au Palm Beach, et un passage au casino de Deauville, il est à La Baule depuis 1985. Fin octobre, pour quatre soirées exceptionnelles, il est de retour au piano du bar de l’Hermitage.

L’élégance du cœur Music-Hall et Piano-Bar

JO BISKUP

l a accompagné Shirley Bassey et Joséphine Baker, mais aussi Mouloudji, Jacques Brel, Dave et bien d’autres. Jo Biskup a l’estime des plus grands de son métier. À La Baule, pendant près de trente ans, il a enchanté les habitués du bar de l’Hermitage par sa gentillesse, son tact et son talent.

Au début des années 90 lors d’une soirée à l’Eden Beach.

Avec un habitué, Didier Barbelivien. 9

Né à Couëron, résidant en Roussillon, Jo aimait, chaque été, se rapprocher de sa terre natale et retrouver à la fois son piano et ses amis. Il connaît sur le bout des doigts plus de 5000 airs de piano-bar et sait jouer, à chaque personne qui entre, la chanson qui le touchera au cœur, et lui donnera soif. Pour Michel Déon, c’est Smoke get in your eyes. Il sait aussi, avec tact, jouer moins fort pour que les clients n’aient pas à hurler. Et renouveler son répertoire.

Jo Biskup, un des piliers de l’Hermitage. 13

1- Jo et ses amis Henri Verneuil et Jacqueline Duforest. 2- Avec Pierre Jonquères d’Oriola. 3- Guy Marchand. 4- Mathilda May. 5- Sophie Davant. 6- Le compositeur, pianiste et arrangeur Yvan Cassar. 7- Robert Becceril, chef des cuisines de l’Hermitage. 8- Avec Julie Piétri. 9- Entre Ticky Holgado et Olivier Chavy. 10- Un duo étonnant avec le guitariste irlandais Gary Moore. 11- Camille et Jean Dutourd. 12- Un 6 août à l’Océan, pour son aniversaire, avec Georges Jouvin. 13- En compagnie de Jacqueline Pagnol. 14- Avec la famille Collaro : Sylvain, Stéphane et leur mère, Maud.

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Les 28, 29, 30 et 31 octobre, à partir de 19h30 et jusqu’à plus soif, Jo is back in town. Jouerat-il Mack the Knife ? Dinner for one please James ? Beyond the sea ? Certains viennent exprès de très loin pour l’écouter : du Luxembourg, d’Allemagne, du Liban. Nous ne manquerons cela pour rien au monde. En dégustant les dernières créations d’Olivier Alliot, barman de génie. À l’Hermitage Barrière, quand Jo est au piano, le temps ne passe pas : il s’arrête pour écouter Jo.

Les Instants Fondant Boutique - 131 av. du Gal de Gaulle - 44500 La Baule - 02 40 23 16 05 - www.lefondantbaulois.com

Verrine Crème Glacée « Louisiane » (Vanille, Caramel, Noix de Pécan) devant les boîtes isothermes de transport.

Claire Menuet présente ici une vingtaine de créations glacées parmi les nombreuses recettes élaborées par Alain, son mari.

Verrine Crème Glacée « Malaga » (rhum, raisins et vin de Marsala).

Le Bar à Glaces des halles du Marché de La Baule. Alain et Claire Menuet, vous accueillent tout au long de l’année et vous font découvrir leurs nombreuses saveurs de crèmes glacées et sorbets artisanaux. Tout est réalisé à la main dans leur local de fabrication situé à Guérande : Verrines individuelles, Pots au demi-litre et litre, Bâtonnets, Gâteaux, et autres Gourmandises Glacées, sans oublier les incontournables Bûches Glacées pour les fêtes de fin d’année. Une farandole gustative de couleurs qui réveillera vos papilles. Boutique Artiglace - Halles du Marché de la Baule - www.artiglace.fr - Tél : 06.99.46.14.20 Ou vert hors vacances scolaires : le mardi et du jeudi au dimanche - Pendant les vacances scolaires : du lundi au dimanche

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ÉRIC

G U É R I N 20 ans

Snacks Pour les 20 ans du restaurant qu’il a créé, nous avons noté deux ou trois choses, et même davantage, que nous savons d’Éric Guérin. Pour le remercier et le féliciter des vingt premières années de bonheur qu’il a su créer et faire rayonner autour de ce projet de fou qu’a été, en 1995, le lancement de La Mare aux Oiseaux.

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Avant la Mare aux Oiseaux À 18 ans commis de cuisine à la Tour d’Argent, il passe quatre mois à La Belle Époque chez Michel Peignaud (deux étoiles Michelin) avant de rejoindre Taillevent, puis le Jules-Verne, restaurant gastronomique de la Tour Eiffel. Entre temps, il a fait son service militaire comme cuisinier privé du ministre de la Défense, Pierre Joxe.

La Fontaine et Brillat-Savarin Les cartes de ses débuts donnent le ton. Avec lui, les grenouilles deviennent un croquant aux algues bretonnes, gingembre confit et beurre d’agrumes ; les pigeons se fondent en rillettes aux noisettes et vernis breton au tartare d’algues ; le lièvre se cuit en croûte avec un consommé de thé vert à la moelle ; le bar se rôtit sur la peau.

directrice et maîtresse de maison, et en cuisine Albert Riera, son second depuis cinq ans à La Mare aux Oiseaux. Le Jardin des Plumes a une étoile dans le Michelin 2015. Avec Jacques Perrin Pour le film Le peuple migrateur, l’équipe de Jacques Perrin s’est installée à La Mare aux oiseaux, à la fin des années 90. Ils sont restés deux fois deux mois, ont construit dans les marais une tour de huit mètres. Pour quatre minutes du film. Le goût des termites

L’amour de la Brière Il y vient pour la première fois à l’âge de 16 ans, avec ses parents, pour une promenade en barque. À 25 ans, il achète le fonds et les murs de l’Auberge du Parc. Après quatre mois de travaux, il ouvre le 1 er avril 1995. Et obtient une étoile Michelin en 2000. Chasse et pêche Il aime se lever tôt pour pêcher lui-même écrevisses et anguilles. Et chasser le canard. Pour la passée du soir, il lui arrive de partir sans fusil, de se cacher dans les roseaux et de regarder passer les oiseaux.

Le réveil briéron Même si certains de ses confrères, moins talentueux, s’agacent de sa médiatisation, Éric Guérin contribue grandement à l’animation régionale en travaillant avec les meilleurs producteurs locaux.

Il a mangé des termites (« léger goût citronné ») en Guadeloupe avec Jonathan Czodor Ichmoukametoff pour les besoins de Cuisine sauvage, sur France 5. Armé d’une machette, il a préparé, avec les moyens du bord - chasse et cueillette -, sur une plage de rêve, un totem de crabe terrestre à la sauce madère crue et cuite et papaye acidulée. Jeudi 9 février 2012

Les piafs piaffent Ils étaient 4 en 1995, ils sont 45 en 2015. Autour d’ Éric Guérin ses collaborateurs que, par amour des oiseaux, il appellent les « piafs », ont grandi, se sont formés, se sont multipliés. Les piafs émigrent Certains sont d’ailleurs devenus, à leur tour, des chefs, comme Benoît Delbasserue (Couleurs Saveurs, à Bricqueville-sur-Mer), Nicolas Guiet (L’U.NI, à Nantes), Christophe Boucher (Dessance, Paris 1er), Nicolas Waquet (La pâtisserie des rêves, Paris), Jean-François Pantaleon (Coretta, Paris 17ème), Benjamin Larue (Season’s, La Baule). Près de chez Monet En 2013, il a ouvert à Giverny « Le Jardin des Plumes », et installé Nadia Socheleau, sa

Le chemin parcouru « Je suis parti de rien, tout seul, sans financier. J’ai fait de gros investissements et j’ai pris beaucoup de risques. J’ai connu des hauts et des bas, mais je me suis battu. Mon travail, c’est d’abord la Brière, là où j’ai choisi de m’installer et recevoir cette distinction pour mon action dans la région, c’est une belle récompense pour moi comme pour tous ceux qui m’ont suivi et aidé ». Les chemins parcourus Grand voyageur, Éric Guérin arpente le monde sur tous les continents. Il dit avoir rapporté dans ses valises la générosité de la cuisine des femmes marocaines, la douceur birmane, les chaleurs de l’Afrique et bien d’autres secrets d’ailleurs. Un voyage intérieur La Mare aux oiseaux est devenue en vingt ans bien plus qu’un restaurant. C’est un hôtel et c’est un spa. C’est aussi un lieux d’accueil pour les oiseaux. « Venir à la Mare aux Oiseaux se vit comme un voyage intérieur », dit le maître des lieux. Livres En 2009, il a écrit, sur des photographies d’Erwan Balança, De cette île en Brière, je vois l’horizon, avec une préface de François Simon. En octobre 2015, il publie aux éditions de la Martinière, Migrations, Voyages, émotions, cuisine.

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, lui remet les insignes de chevalier de l’Ordre national du mérite. « C’est une grande émotion de les recevoir à l’Élysée, des mains du chef de l’État, qui s’est montré très accessible. Même si ça ne me fait pas tourner la tête, ça me touche. Je vis ce moment comme une étape. Je réalise le chemin parcouru », a confié le récipiendaire.

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Pour ce soir, ils ont fermé le restaurant de la plage Benoît, le Season’s, où Benjamin Larue (à gauche) donne vie aux créations d’ Éric Guérin, sous la direction attentive et amicale de Fred Fesneau. Lilia Millier représente le groupe Lucien Barrière.

Éric Guérin avec Michèle, sa mère. C’est à l’âge de 16 ans que, grâce à ses parents, le cuisinier a rencontré la Brière. Une rencontre décisive.

Alan Simon, un ami d’Éric, et ses musiciens, ont grandement contribué à l’animation de la soirée, où l’on a dansé.

En cuisine, trois des « piafs » : Maxime Bocquier, Anthony Lamballais, Quentin Burlot.

La Mare aux Oiseaux ouvre le 1er avril 1995. Éric Guérin n’en mène pas large : il a tout risqué dans l’aventure. Avril 2015, il fête avec ses parents, ses amis et ses « piafs » 20 années de travail, de succès, de doutes et d’épreuves. Une belle soirée. Vu son enthousiasme, Éric a 20 ans tous les jours. Benoit Debeauquesne et Julien Victor, de benandjul.fr et un ancien second d’ Éric Guérin, Nicolas Guiet, qui a ouvert à Nantes l’U.NI (pour l’Univers de Nicolas), restaurant qui a vite pris son envol.

Ils ont traversé la Loire pour fêter leur ami : Philippe et Michèle Vételé, Anne de Bretagne à La Plaine sur Mer.

Autour d’Éric Guérin, Emeline Aubry, Albert Riera, Maxime Fillaut, Anthony Lamballais et Nicolas Conan.

IL LES A TOUS LES JOURS 20 ans Nadia Socheleau (« Le jardin des plumes », à Giverny) et le chef étoilé Guillaume Brisard, un ancien du Fort de l’Océan officiant désormais au Skipper, à Saint-Nazaire, chez Christophe Frankowski.

Une fête de famille : Michèle Guérin, sa fille Marie Charcolin-Guérin et son gendre Hugo Charcolin.

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de LE SHOPPING Caroline

MAISON DE LA PRESSE

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La librairie occupe plus de la moitié des 200 m2 du magasin. Toutes les nouveautés littérature, histoire, région, actualités, poche, avec les conseils d’Arlette et François Hubert. Vaste espace de livres et albums pour la jeunesse. Pochothèque. Papeterie. Carterie. Et, bien sûr, toute la presse.

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Quand l’été s’en va, on court chez Segolo, où le soleil passe l’hiver. Un hiver tout en couleurs et en chaleur. Écharpes et étoles, manteaux, mailles, jeans, robes, accessoires et bijoux des meilleurs créateurs français et européens. Ségolène trouve toujours de quoi vous étonner et vous transformer. Sa jolie boutique a plus d’un tour dans son sac. Un sac Estellon, bien sûr, de fabrication française et dont elle a l’exclusivité.

Depuis juillet, tout en continuant d’animer « Le Temps d’un Spa », Stéphanie Crespel a repris, tout en douceur, « Carpe Diem ». Avec Charlène, Nolwenn et Cindy, très appréciées des habitués, elle continue les soins qui font de ce salon de détente, bien-être, massages et relaxation un endroit sans pareil. Avec les gammes ESTHEDERM, CINQ MONDES et SOTHYS, suivi personnalisé, carte de soins sur mesure et appareils de pointe LGP.

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Toutes ces informations - et bien d’autres - sont développées sur le site officiel de la Ville de La Baule et de l’Office de Tourisme : www.labaule.fr et sur la page Facebook I love La Baule. On peut consulter aussi www.lesrendezvousdelabaule.com où l’on peut feuilleter toute la collection en cliquant sur «Découvrez La Revue en ligne.

Christophe Roussel

NE RIEN MANQUER

s Vos Rendez-vou

de l’hiver

Aimer les arbres Dans le cadre de la politique de protection des arbres et du paysage baulois menée depuis 25 ans dans le but de préserver la pinède qui est toujours en danger par le vieillissement des pins maritimes. Plusieurs essences de conifères et feuillus seront proposés et des conseils de plantation et d’entretien seront dispensés par les agents forestiers de la commune. Marché de La Baule, du mercredi 21 au mercredi 28 octobre de 9h à 13h sur le stand tenu par les agents des espaces verts de la Ville.

Fêter le chocolat 13ème édition de la Fête du chocolat du Casino Barrière La Baule. Exposition, dégustation et vente des meilleurs chocolatiers. Concours de créations

dans les catégories suivantes : praliné agrumes avec base amandes, noisette ; ganache basilic ; barre chocolat bienêtre. Concours de la plus belle sculpture en chocolat sur le thème « Les vacances à La Baule ». Et finale du Grand Défi Pâtissier de Christophe Roussel, pâtissier chocolatier à La Baule : créer la tarte au chocolat la plus originale, à la fleur de sel de Guérande. Ateliers enfants. Du vendredi 23 au dimanche 25 octobre 2015 de 10h00 (11h00 le vendredi) à 18h00, à la chapelle Sainte-Anne, en haut de l’avenue du général de Gaulle. Entrée gratuite. Remise des prix le 24 octobre à 17h00.

Swinguer avec Philippe Duchemin Hommage à Oscar Peterson Pour la 18ème Nuit du Swing, dans sa traditionnelle ambiance cabaret, nous aurons la joie d’accueillir le pianiste Philippe Duchemin qui forme avec les frères Le Van un trio de classe internationale. L’osmose qui les anime est comparable à celle du trio de Keith Jarrett. Duchemin est reconnu par ses pairs comme le plus digne représentant d’Oscar Peterson. Il associe la musique classique et le jazz avec une formidable virtuosité et des arrangements à couper le souffle. Ses compositions inspirées du Boléro de Ravel ou de Bach sont de pures merveilles.

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Samedi 24 octobre 2015, 21h00, Atlantia. Réservations à l’Office de tourisme Tarifs : 25 € (adulte), 12 € (- 25 ans)

Vivre le mystère L’Office de Tourisme se passionne pour Les Mystères de La Baule, dont c’est la quatrième édition. Que va-t-il se passer ? On ne peut rien vous dire : on ne le sait pas. Du samedi 24 au lundi 26 octobre 2015. Renseignements au 02 40 24 34 44 et sur www.labaule.fr

Rencontrer des écrivains Quand un écrivain rencontre un autre écrivain, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Pas toujours des histoires d’écrivains. En tout cas, pas à La Baule où, le temps d’un week- end, les auteurs sont invités à lever le nez de leurs livres pour parler d’autre chose entre eux, et avec les visiteurs. Pendant deux jours, il y a des causeries, des débats, des dédicaces, des expositions, des lectures-spectacles, des promenades en automobile et des pauses gourmandes. Le Rendez-vous des écrivains fait le choix d’une programmation ouverte à toutes les disciplines du livre et à toutes les manières de les aborder. L’an dernier, le Rendez-vous des écrivains a reçu 5000 visiteurs en deux jours.

Nikolaï Lugansky

Écouter les meilleurs musiciens

Cette année, une cinquantaine d’auteurs sont invités, dont Emmanuelle Allibert, Patrick Barbier, Frédéric Brun, Eric Brunet, Jean-Christophe Buisson, Patrick de Carolis, Jean des Cars, Didier van Cauwelaert, Madeleine Chapsal, Françoise Cloarec, Samuel Delage, Michèle Fitoussi, Stéphanie des Horts, Sylvie Le Bihan, Bertrand Matteoli, Francisca Matteoli, Véronique Olmi, Valérie Perrin, JeanChristian Petitfils, Daniel Picouly, Patrick Poivre d’Arvor, Jacques Santamaria, François Taillandier, Sophie Talneau... Le Rendez-vous des écrivains, 4ème épisode. Jeudi 29 octobre à 18h00, vendredi 30 de 15h à 19h et samedi 31 de 10h à 18h00. À Atlantia. Entrée gratuite.

Pour cette nouvelle édition automnale Les Moments Musicaux offrent une carte blanche à l’un des pianistes les plus réputés du monde : Nikolaï Lugansky. Autour de lui seront réunis ses amis proches, le pianiste Vadim Rudenko, le violoniste Sergueï Krylov, le clarinettiste Evgeny Petrov, le violoncelliste Alexander Kniazev et le Quatuor Prazák. André Peyrègne, musicologue et conférencier présentera les œuvres et les artistes avec humour et simplicité. Du vendredi 6 novembre 18h00 au dimanche 8 novembre 2015 17h00 à l’Hôtel Hermitage Barrière. La billetterie pour les concerts est ouverte à partir du 26 octobre, tél. : 02 40 11 46 46. www.momentsmusicaux.com

Écouter le cinéma Après une première édition réussie (+ de 7.000 spectateurs en 4 jours), la seconde édition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, rendra hommage, après Francis Lai, à Michel Legrand. La nouvelle affiche, qui montre

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des parapluies qui s’envolent pour laisser la place au soleil, fait référence au film « Les Parapluies de Cherbourg », réalisé par Jacques Demy en 1964 avec dans le rôle principal Catherine Deneuve et dont la musique a été composé par Michel Legrand. Du mercredi 11 au dimanche 15 novembre 2015. www.festival-labaule.com

Rendre visite au Père Noël Pour l’édition 2015 du spectacle vivant du Bois des Aulnes du «Noël Magique», La Baule vous propose un projet original et exclusif basé sur la création artistique et interactive: «Le pays enchanté du père Noël» du 12 décembre 2015 au 3 janvier 2016. «Qui n’a pas rêvé, une fois dans sa vie, d’aller visiter la propriété du Père Noël, ce pays merveilleux où il vit toute l’année, entouré de ses amis les lutins, mais aussi au milieux des animaux qu’il adore?» «Alors, partons à la découverte de ce pays sublime, enneigé, forestier, aux multiples secrets. Découvrons ses amis animaux, dans leur milieu naturel et les lutins, ses compagnons de toujours. Voilà qu’une magnifique demeure en bois se dresse au détour d’un chemin... serait-ce le chalet du Père Noël? La Porte s’ouvre... Nous allons pouvoir y entrer et découvrir... chut... Laissons encore la place au rêve... grâce au Noël Magique de La Baule.» Bois des Aulnes, du 12 décembre 2015 au 3 janvier 2016. Ouvert tous les jours, de 10h00 à 21h00.

Alain Decaux L’esprit des lieux

LA MÉMOIRE LONGUE L’année de ses 80 ans, en 2005, Alain Decaux est venu à La Baule présenter au public des Rendez-vous Tous les personnages sont vrais, son livre de souvenirs, dans lequel il raconte son histoire et les gens qu’il a rencontrés. Il en a profité pour faire, avec sa femme, la photographe Micheline Pelletier, une promenade sur la plage. Stellio Lorenzi, c’est mon catho de gauche. » À quoi l’intéressé répond : « La gauche, d’accord, mais celle de Victor Hugo. »

1973. Yves Mourousi demande à Alain Decaux sa conception du bon goût. Réponse : « Parler de soi le moins possible ». Et le mauvais goût ? « Parler de soi sans cesse. » 2005, Decaux publie des Mémoires ou, pendant près de 600 pages, il parle sans cesse de lui. Mauvais goût ? Alain Decaux éclate de rire. « Dans la vie, je ne suis pas très bavard. Je peux passer des soirées entières à écouter les autres. Mais si vous me lancez, alors là » De fait, les anecdotes défilent. Nous sommes à l’Élysée, pendant le conseil, à la fin des années 80 : un papier fait le tour de la table, d’Alain Decaux à Lionel Jospin ; question du ministre de la Francophonie : « Pourquoi changer le si beau nom d’instituteur pour celui, plus plat, de professeur d’école ? » Réponse du ministre de l’Éducation : « Parce qu’ils le veulent ». Nous voici dans les années 70 à Monaco, où la princesse Grace échange avec Decaux des souvenirs de télévision en direct ; le 13 mars 1980, elle assiste à sa réception à l’Académie française. Puis, près du Champ-de-Mars, en 1956, où Sacha Guitry s’enthousiasme pour les manières de Pierre Poujade à la télévision, et confie au jeune Alain qui, onze ans plus tôt, a sauvé sa maison : « Regardez, mon coco, il ne lit pas son papier, comme font les autres. Il parle directement aux gens, c’est lui qui va gagner ».

Alain Decaux est un homme de gauche qui a beaucoup d’amis à droite parce qu’il n’est prisonnier de rien. Liberté totale, d’esprit, de ton et d’allure. En 1993, tout jeune ancien ministre de Michel Rocard, il se rend aux Lucs-sur-Boulogne, à l’invitation de Philippe de Villiers, pour le bicentenaire des massacres de Vendée. «J’ai cru que la République se grandirait dès lors qu’un historien républicain viendrait publiquement affirmer que les droits de l’homme ont été bafoués en Vendée. »

Alain Decaux et sa femme, la photographe Micheline Pelletier, sur la plage de La Baule. Dans les pas de Sacha Guitry, qui y séjourna avant la guerre, et dont Decaux sauva la maison en 1945.

Ce qu’il y a de plus ravissant, chez Decaux, c’est sa gaieté. Une joie lumineuse. Les épreuves, les drames, les difficultés ne l’ont pas épargné. Il les raconte sans rancœur ni emphase, avec un humour plein de chaleur, tout comme la foi qui l’a porté, et les

prêtres qui l’ont accompagné. « Chaque soir, quand je prie, c’est le Christ que j’appelle. Comme je n’ai jamais dissimulé ma foi - pourquoi l’aurais-je fait ? - on peut voir en moi un écrivain chrétien. Au fond de moi-même, j’ajoute : mauvais chrétien. » « Decaux ?, disait

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Sur un mode plus léger, trois ans plus tard, la journée de son mariage religieux avec la grande photographe Micheline Pelletier commence à l’église Saint-Honoré d’Eylau et se terminera au Casino de Paris. Après la messe, une chorale entonne, à la gloire des époux, une version circonstanciée de La Fille du bédouin. Une chorale dans laquelle, accompagnées à l’accordéon par Bertrand Poirot-Delpech chantent ensemble Françoise Giroud, Françoise Dorin, Hélène Carrère d’Encausse, Anne Sinclair, Éliane Victor, Alix de Saint-André, Frédérique Hébrard, Candice Hossein, Sylvie Genevoix et quelques autres. On regrette qu’un enregistrement n’ait pas été réalisé.

René-Yves ené-Yves Creston ••••••

L’instant du geste Catalogue en partenariat avec

Centre d’histoire et d’ethnologie du sel atlantique Un équipement

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Exposition

5 1 0 2 n i u Du 21 j r 2016 e i v n a j au 3