La Revue des Rendez-vous de La Baule n°3

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Rencontres Découver tes Lectures N° 3 - Avril 2015

LA REVUE des Rendez-vous de La Baule

Balades Gastronomie Sor ties Tout un programme

Première visite

Pas si vite

On vous invite

Inédites

Le groupe Lucien Barrière a refait l’hôtel Royal. Nous vous en ouvrons les portes.

Promenade en presqu’île dans des automobiles de légende. Un plaisir de gastronome.…

Le programme de toutes les festivités de l’été. Toutes, ou presque.

Les émouvantes et joyeuses impressions bauloises de Florence Arthaud.


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SOMMAIRE

La Revue des Rendez-vous de La Baule, sur une idée de Patrick Gérard et de Stéphane Hoffmann Rédaction Stéphane Hoffmann 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr Photos Patrick Gérard 06 86 79 22 05 pgphot@wanadoo.fr

Photo de couverture : Rallye des Écrivains, Port de Kercabellec par Patrick Gérard

Crédits photos : Studio Contact, Groupe Lucien Barrière, Rue des Archives, Denis Félix, Grasset, Alexandre Martin Jean-Marc Gourdon, Benjamin Decoin, Quentin Faucompré.

Régie publicitaire Caroline Vautier-Huteau 06 09 92 89 90 larevuemag@gmail.com Création graphique & Impression Mélanie Boquet La Mouette Communication 02 40 60 20 10

© Studio Contact

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LA REVUE Avril 2015

des Rendez-vous de La Baule

Un hiver À LA BAULE.....................................2-3

LES TABLES de Caroline............................................... 22

Les carnets de RENDEZ-VOUS..........................5-6

Le Rendez-vous DES ÉCRIVAINS..............23-25

LE SHOPPING de Caroline....................................................8

Le Rallye DES ÉCRIVAINS..............26-29

Katherine PLAN COOL............................................9

Passion Automobile CHRISTOPHE JADEAU..........................................30-31

Dans l’album DES RENDEZ-VOUS Jacques Chancel........................... 10 Rendez-vous avec CÉCILE COMBRE ................. 13

La Baule & l’automobile UNE PASSION D’AVENIR................................................ 32 Quoi de neuf ? LE ROYAL....................................35-37

Hommage FLORENCE ARTHAUD Impressions de La Baule.... 14

Président FANFAN...................................................... 38

LES HÔTELS de Caroline............................................... 15

NE RIEN MANQUER Vos Rendez-vous de l’été..................................................39-46

LES TABLES de Caroline............................................... 16

LE SHOPPING de Caroline............................................... 45

Le festival du CINÉMA & MUSIQUE DE FILM..........................................17-20

MARIE son père, son mari, ses amants et son fils............. 48

Prochain numéro : 16 octobre 2015

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Un hiver Tout un programme

À LA BAULE Cette photo, Patrick Gérard l’a prise le mardi 17 février 2015 vers 20h00. Coucher de soleil qui fut un des nombreux spectacles offerts cet hiver par la plage. Vivre au plus près de la nature est un des plaisirs de La Baule. Un plaisir qui a ses exigences. Exigences qui forment le caractère. Le caractère de La Baule se reflète, nous l’espérons, dans cette Revue que vous allez feuilleter. Nous avons choisi quelques événements qui nous ont bien plu depuis l’été dernier, et d’autres qui pourraient vous plaire d’ici l’automne prochain.


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Les carnets de Rencontrer et débattre

RENDEZ-VOUS La première partie de la nouvelle saison des Rendez-Vous de La Baule, à Atlantia, a permis d’aborder quelques sujets d’actualité avec les meilleurs spécialistes. Des débats parfois vifs, toujours loyaux et chaleureux. Pour mieux comprendre le monde qui bouge. Et puis des personnalités qui font bouger le monde, comme Amélie Nothomb, le 24 octobre 2014. À Atlantia devant 800 personnes, jamais sans ses bulles.

Avec Philippe Gervot, Amélie plante un pin sur le remblai.

Le nom de cette rose ? Amélie Nothomb

Amélie Nothombpétille Amélie Nothomb a le sens des valeurs : pas de cacahuètes avec le champagne. « Autant lire Tourgueniev en écoutant La Danse des canards. » Pétronille, son roman paru à la rentrée 2014, et qu’elle est venue présenter à La Baule, est notamment une ode au champagne, « vin qui élève l’âme vers ce que dut être la condition de gentilhomme à l’époque où ce beau mot avait du sens. Il rend gracieux, à la fois léger et profond, désintéressé, il exalte l’amour et confère de l’élégance à la perte de celui-ci. » Autant dire que des bouteilles avaient été mises au frais, car Amélie Nothomb n’est pas femme à prêcher la modération. « Boire en voulant

éviter l’ivresse est aussi déshonorant que d’écouter de la musique sacrée en se protégeant contre le sentiment du sublime. »

Précise et fiable, Melle Nothomb accomplit, coupe à la main, le programme prévu, toujours à l’heure, toujours souriante, toujours disponible. À la descente du train, elle se rend chez une lectrice, c’està-dire chez une amie, qui vient de garnir son jardin de roses nouvelles créées par Georges Delbard, et portant le nom de l’auteur d’Hygiène de l’assassin. « La rose Amélie Nothomb est la délicatesse incarnée, explique le rosiériste. Le bouton jaune orangé s’épanouit en un dégradé de couleurs allant du crème au

corail, éclairé de nuances de… champagne ! Délicatement parfumée, elle exhale des notes de thé très fraîches. » Puis, sur le remblai, assistée de Philippe Gervot, maire-adjoint chargé de l’environnement, du développement durable, de la plage et du quartier du Guézy, elle plante un pin maritime (Pinus pinaster) à proximité de ceux de ses confrères Michel Déon et Jean d’Ormesson. Avant de rejoindre Atlantia où, sur la scène d’un Auditorium plein, elle parle avec esprit de son travail et de sa drôle de dégaine. « Il m’arrive d’être habillée, pour sortir, en Templier fin de siècle. Je me rappelle ce jour où mon éditrice italienne m’envoya faire des dédicaces à Venise, où je débarquai en plein carnaval. Dans les rues, on me félicitait pour mon déguisement. Je portais simplement ma tenue de travail. Il y eut une controverse

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autour de mon chapeau, qui selon les Français était celui d’un prêtre réfractaire et selon les Italiens celui d’un médecin pendant l’épidémie de peste. » À La Baule, elle porte une sorte de disque de paille noire, sous lequel elle se rend à la séance de dédicaces, qui dure deux bonnes heures. « Je ne suis pas la seule à avoir observé que les plus jolies filles font la queue devant moi, et je remarque avec amusement que beaucoup de gens fréquentent mes dédicaces pour draguer ces beautés. Les circonstances sont idéales, car je dédicace à une lenteur accablante, les séducteurs ont donc tout le temps, » confiet-elle. Avant de conclure, énigmatique : « Sauf exception, ce qui compte pour moi dans une séance de dédicaces, ce n’est pas la dédicace. »


Mardi 20 janvier 2015

Vendredi 16 janvier 2015

Éric ZEMMOUR

Michèle FITOUSSI

Jusqu’au dernier moment, nous nous sommes demandés si le Ministère de l’Intérieur laisserait Éric Zemmour venir à Atlantia présenter et signer Le suicide français (Albin Michel) qui, depuis sa sortie début octobre, fait sensation et s’est déjà vendu à plus de 400 000 exemplaires. Nous faisions le plein, six cent inscrits, et plus de cent personnes en liste d’attente. Il eût été fâcheux de devoir annuler. Dieu merci, ce 174ème Rendez-Vous d’Atlantia s’est déroulé sans incident. Qu’on soit d’accord ou pas avec les thèses défendues par Zemmour dans

« Lumineux et glaçant », selon la très juste formule d’Elisabeth Barillé dans Le Figaro Magazine, La nuit de Bombay (Fayard), nouveau livre de Michèle Fitoussi est tragiquement placé dans l’actualité avec les attentats qui ont ensanglanté Paris au début du mois de janvier 2015. Michèle Fitoussi (ici photographiée dans le hall de l’Hermitage Barrière) y raconte le parcours de Loumia Hiridjee, créatrice de la marque de lingerie « Princesse tam-tam », assassinée avec son mari Mourad dans l’attaque terroriste qui, le 26 novembre 2008, a fait à Bombay 165 morts et plus de 300 blessés. Une équipée sanglante qui, certes, prend place dans une longue série d’attaques entre le Pakistan et l’Inde, mais qui fait bien partie du djihad.

un livre où il passe en revue les quarante dernières années et fait le procès des élites françaises, le mieux est encore d’écouter son auteur et d’en débattre avec lui. Ce que le public a fait avec le respect qu’il manifeste toujours pour les opinions des autres, même lorsqu’il ne les partage pas.

Les carnets de Rencontrer et débattre

RENDEZ-VOUS Jeudi 4 décembre 2014

Didier DECOIN

Lundi 13 octobre 2014

Bernard LECOMTE Bernard Lecomte (ici à Atlantia) a au moins trois passions : la Bourgogne, où il est installé depuis 1997, le Vatican (il est l’auteur, notamment, d’une biographie de Jean-Paul II qui fait autorité, de deux volumes sur les secrets du Vatican, et il prépare un Dictionnaire amoureux des papes) et les pays de l’Est, où il se rend souvent, et où il a couvert notamment pour La Croix, L’Express et Le Figaro Magazine, la chute du communiste. Il est venu à La Baule présenter sa biographie de Mikhaïl Gorbatchev (Perrin), en disant notamment que « le moment le plus dangereux, pour un mauvais gouvernement, est celui où il commence à se réformer. » Nous ne saurions trop vous recommander la lecture de son blog : lecomte-est-bon. blogspirit.com où, en quelques lignes fines et drôles, il commente l’actualité.

Avec son Dictionnaire amoureux des faits divers (Plon), ce n’est pas un livre qu’a écrit Didier Decoin (ici photographié au Castel Marie-Louise), c’est 107 : autant d’entrées, autant d’histoires trouvées dans la presse, c’est-à-dire dans les rues du monde entier. Car les faits divers ont l’évidence et la brutalité du réel. Tout ce que Decoin rapporte est vrai, même lorsque c’est invraisemblable. On croise dans son livre des salauds, des fous, des héros, des saintes, des tueuses en série, une adorable noyée et de frêles jeunes filles avec des manches ballon. On apprend aussi qu’on a tué avec du beurre, une poitrine XXL de 38 pouces, des bébés poulpes et un gigot congelé.

« Le Pakistan est loin de nos préoccupations, reconnaît Michèle Fitoussi. Nous ignorons que, dans cette région, le djihad est plus populaire que le foot ou le cricket, qu’un djihadiste est plus adulé d’une star de Bollywood. » Et elle ajoute : « Il y a cent ans, presque au même endroit, cette pauvreté sans espoir était le terreau de l’exil. Aujourd’hui, c’est celle du terrorisme. » Mais le livre de Fitoussi est aussi un portrait charmant d’une femme et d’une famille chaleureuses, entreprenantes et gaies. Portrait fait par un écrivain clair, précis, bienveillant, et qui a su enchanter le public d’Atlantia.

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Donner envie de lire et de vivre


l’Océan Le meilleur de l’océan

Création LA REVUE®

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de LE SHOPPING Caroline

LUC DELACHAMADE

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Avec des signatures comme Leslie Monte-Carlo, Akhésa, Ananke, Joseph Ribkoff et Fuego, Luc habille les femmes (du 36 au 50) pour chaque occasion de la vie, du matin jusqu’au bout de la nuit. Tenues élégantes, pratiques, actuelles, dans un style renouvelé chaque saison. Luc sait dénicher pour ses clientes le chic qui fait la différence, dans une ambiance souriante et drôle qui fait de son boudoir un des endroits les plus courus et les mieux fréquentés de La Baule.

Venez découvrir dans le nouveau Passage du Royal la librairie du Casino. Pascale Albaret saura vous accueillir et vous conseillera. Littérature, histoire, politique, bien être, jeunesse, poche et auteurs régionaux. Beaux rayons de presse, papeterie et carterie.

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Depuis l’été dernier, le 1er étage du Passage du Royal fleure bon les préparations culinaires de Sylvie, salées et sucrées, cakes et flans… Sylvie s’affaire pour mitonner une cuisine familiale à base de produits frais. Dès 9h30, elle nous sert un petit-déjeuner complet. Ses petits plats sont parfaits le midi. Ses goûters ont un charme fou. Le tout dans un cadre cosy, avec de jolis fauteuils profonds. Tout à côté, l’épicerie fine propose les meilleurs produits.

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KATHERINE

Stéphane Hoffmann reçoit Katherine Pancol dans l’auditorium d’Atlantia, pour la clôture du Rendez-Vous des écrivains. La séance de signatures durera plusieurs heures.

PLAN COOL Katherine Pancol aime Balzac, Chaplin (dont elle a adopté la devise, « La vie, c’est le désir ») et les grands films sentimentaux de Leo McCarey (« Elle et lui », avec Cary Grant et Deborah Kerr), Max Ophuls (« Madame de… », avec Danielle Darrieux, Charles Boyer et Vittorio de Sica) ou, de Joseph Mankiewicz, le superbe « Chaînes conjugales ». Elle aime « Jules et Jim », « c’est un grand hommage à l’amitié, dit-elle, et je pense que ce qui caractérise les femmes écrivains, c’est de savoir parler de l’amour et de l’amitié, quand les hommes s’attaquent aux sujets solennels, coriaces ! » Elle a aussi, pour le prince Charles d’Angleterre, une passion, « mais ce n’est pas du tout sexuel ! Quand il parle anglais, il a tellement un bel accent que c’est à tomber par terre. Et j’adore aussi Camilla, je la trouve très rock’n roll. » Née à Casablanca, Katherine Pancol a connu le succès dès son premier livre, « Moi d‘abord ». En 1980, elle s’installe à New York, où elle reste huit ans, et où elle aime retourner. « J’aime la littérature américaine, qui est mon vrai rythme d’écriture. Salinger, Capote, Faulkner, Styron, Chester Himes, Flannery O’Connor, Carson Mac Cullers et tous les autres, qui sont « my beat », je les lis et je me déplie» D’abord journaliste, elle rencontre ses deux idoles, Johnny Hallyday et Louise Brooks. « J’ai eu un coup de foudre. Pendant deux ans, je l’ai appelée tous les jours à 14h30, comme une amie. » Puis, elle a écrit son histoire dans un livre intitulé « Embrassez-moi ». Longtemps journaliste, cette tâche l’a aidée pour ses romans. « J’ai le sentiment d’être un écrivain qui va voir la réalité. Mon job consiste à traquer les détails. Je m’attache aux gestes des gens d’abord. La danseuse Marie-Claude Pietragalla, par exemple, ce n’est pas ce qu’elle fait dont je vais parler. Mais je vais raconter sa façon de s’asseoir près du feu. » Lors de sa venue à La Baule, Katherine a bien montré comment elle savait se rendre disponible à tous.

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Dans l’album Avec mon meilleur souvenir

DES RENDEZ-VOUS Disparu en décembre dernier, Jacques Chancel nous aura fait l’amitié et l’honneur de venir deux fois aux Rendez-Vous de La Baule. La première en 2006, pour y parler de sa jeunesse en Indochine française, qu’il recrée dans son roman Le Prince ou Le Festin des fous (XO). La seconde en 2012 pour son Dictionnaire amoureux de la télévision (Plon).

Le Prince ou Le Festin des fous, 2006 « Le monde dans lequel nous sommes ne me convient pas, confie-t-il. Mais je le vis quand même avec une totale ivresse. Assez lucide pour admettre que l’univers désiré ne me sera jamais donné, je l’invente. » Jacques Chancel reconnaît être né deux fois. La première dans les Pyrénées, la seconde en Asie. « J’ai eu la chance de vivre mon métier auprès de Lucien Bodard, Graham Greene, Jean Lartéguy, Raymond Cartier… Aux yeux de tous, je n’étais encore qu’un « bébé ». J’ai couru dans les sentiers de l’Asie, pataugé dans les rizières, escaladé les collines, je me suis égaré dans des forêts immenses où la fréquentation des animaux - tigres et éléphants -, la découverte de trésors architecturaux, m’auront donné beaucoup à rêver. » Et quand on lui demande si les rencontres qu’il a faites l’ont aidé ou gêné pour écrire, il répond : « Jorge Luis Borges, avec lequel j’ai passé toute une semaine à Buenos Aires, auquel j’ai consacré un livre d’entretiens, était aveugle à la fin de sa vie. Mais, je l’affirme, dans nos promenades, il voyait tout et dictait immédiatement ses impressions. Albert Cohen, lui, affirmait : « Moi, je pense immobile. » Marguerite Yourcenar prétendait qu’un roman « est le fruit de mille lectures ». J’ai trop écouté pour avoir une idée personnelle. On doit entrer dans son histoire comme on pénètre dans un monastère. Seul… J’écris chaque soir. Et, comme Borges, je suis encore persuadé que « le rêve est la seule création véritable ».

En savoir

PLUS

Jacques Chancel dans le hall de l’hôtel Hermitage Barrière.

Dictionnaire amoureux de la télévision, 2012 Il juge l’époque « avare en nouveaux talents », mais il se plaît à les repérer. Notamment Alessandra Sublet, « un brin coquette, dilettante de pure apparence » , Renaud Capuçon, « l’homme à prendre, l’animateur à engager, l’innocent des étranges lucarnes à mettre en péril » ou Nicolas Bedos, « s’il se défait de l’impertinence commerciale attachée à son rôle de guignol de l’écran. » Mais il remarque qu’aujourd’hui « toutes les émissions se ressemblent, les variétés ne sont plus que des plagiats qui, forcément, n’alignent aucune différence. Face à cette cruelle absence, Michel Drucker a de longues années devant lui.» « Le vrai mal de la télévision du 21ème siècle : le copinage. Mêmes producteurs, mêmes animateurs, mêmes réalisateurs.

Manque d’ambition, absence de recherche ». Et il ajoute, dans un éloge à Daisy de Galard, créatrice de Dim Dam Dom : « Il n’y a plus cette remarquable émission pour une raison évidente : il n’y a plus Daisy de Galard. A la télévision, tout dépend du passeur, et il n’y a plus que des passants. » Mais Jacques Chancel, s’il était sévère, était enthousiaste : « A la télévision, beaucoup croient que tout est achevé alors que nous n’en sommes qu’aux commencements. Le petit écran a encore de belles décennies à vivre et embellir. » Simplement, « la télévision est un immense chantier, il faut y entrer modeste et casqué. L’exercice de l’écran est une longue patience, ce n’est ni un concept de jeunots ni un défilé de mannequins. » Cet homme qui, à l’admiration, préférait le respect, inspirait à la vérité l’une et l’autre.

Ces Rendez-Vous sont libres et gratuits sur réservation sur le site internet www.lesrendezvousdelabaule.com, qui donne la programmation en cours et permet de poser des questions aux invités. Vous pouvez également vous y inscrire à la Newsletter. Ils se déroulent à Atlantia, 119 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, de 18h à 19h et sont suivis d’une séance de dédicaces.

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Présidente de l’Association des Moments Musicaux depuis avril 1997, Cécile Combre est un des acteurs majeurs de la vie musicale bauloise. Discrète, efficace et souriante, c’est une femme de cœur. Ajoutons ceci, qui ne gâche rien : elle est très drôle.

SON COMÉDIEN

R e nd e z - vo u s AVEC

C É C I L E C

O

M

B

R

Marcello Mastroianni pour sa nonchalance, son élégance et son allure. À l’écran comme dans ce qu’on sait de sa vie. “Je l’ai aimé beaucoup, notamment, dans Une journée particulière”.

SA RÉFÉRENCE POLITIQUE

E

Comme elle est modeste, Cécile Combre parle surtout de la chance qu’elle a eue dans ses rencontres. René Martin, d’abord, « un homme hors du commun », Brigitte Engerer, « grande amie avec laquelle j’ai tellement ri », mais encore le décorateur de cinéma Alexandre Trauner, Catherine Decours dont “le talent est aussi grand en écriture qu’en amitié”, Bernard Blier ou le magnifique pianiste Sviatoslav Richter, rencontré il y a vingt ans à La Baule, où il était en convalescence après une fracture. Présidente, après Philippe Sourdille, de l’Association des Moments Musicaux qui, deux fois par an, produit à l’ Hermitage Barrière, et avec le concours du Groupe Lucien Barrière, un festival de musique de chambre orchestré par René Martin, Cécile Combre est la générosité même. Impétueuse (elle est née sous le signe du Lion), elle est gaie, tonique, rieuse et toujours prête à discuter comme à partager ses derniers enthousiasmes. Bavarde, elle ne dit pourtant du mal de personne, même quand on insiste. La compagnie de ses quatre petits-enfants – de 7 à 12 ans – est pour elle la meilleure des consolations et, si elle aimerait avoir l’oreille absolue, c’est “non seulement pour le plaisir musical mais aussi pour mieux entendre ce que chacun murmure”, tant la vie l’intéresse. Indulgente et compréhensive pour les autres, elle tente de combattre ses incertitudes et se tourne vers demain en fredonnant sa chanson préférée, Tout va très bien, Madame la marquise, qu’elle n’a pourtant jamais réussi à connaître par cœur.

Charles de Gaulle le 18 juin 1940. “Un homme debout dans un pays qui s’est couché”.

SON FILM Le Dictateur, de Charles Chaplin. “Tout le cinéma de Chaplin me frappe parce ce qu’il dit de la fragilité humaine Mais particulièrement ce film, tourné en 1940. C’est une comédie qui ridiculise Hitler, mais que je peux voir et revoir sans rire malgré son humour, parce que c’est une des plus belles leçons d’humanisme que je connaisse”.

SON ARTISTE Charlotte Perriand, architecte d’intérieur et designer incomparable. ”Quelle vie! Elle traverse le siècle et s’éteint à prés de cent ans en pleine possession de ses moyens”. Mais surtout parce que c’est une des plus grandes créatrices de son temps. Elle a changé notre regard et notre vie quotidienne. Et d’ajouter : “Aujourd’hui encore, ses meubles sont réédités avec succès et elle a vécu dans l’harmonie et la gaité!”.

CÉCILE AU ROUET De Franz Schubert, elle ne dit pas qu’il est un compagnon, un frère ou un ami, mais un double musical. Elle se retrouve dans cette musique. Une musique en apparence simple, humble, spontanée, “où elle pense découvrir ses propres émotions”. Notamment dans un Lied comme Marguerite au rouet (Gretchen am Spinnrade) ou Le Voyage d’hiver (Winterreise), sans oublier les trois dernières sonates. Entre autres.

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F l o re n c e

ARTHAUD Hommage

IMPRESSIONS DE LA BAULE Florence Arthaud aimait retrouver ses amis de La Baule. Disparue tragiquement en mars dernier, elle reste dans les souvenirs de chacun. Lors de son dernier passage, elle avait écrit un texte qu’elle nous avait confié. Le voici.

La Baule, 22 juillet 2009 par Florence Arthaud La mer s’en va loin, loin. C’est les grandes marées, Les pêcheurs à pied, Quelques bateaux échoués, Les rochers sombres s’étirent, découverts par la mer. Un banc de sable blanc sèche au soleil, Le soleil timide se faufile entre deux nuages Qui plombent le ciel. Ils sont beaux, les nuages Ils laissent passer une lumière timide et éblouissante Une lumière qui pèse lourd Qui fait plisser les yeux Et le regard se porte à l’infini

© Studio Contact

Et la mer revient au grand galop Reprenant ses droits Chassant les badauds D’une suite de petites vagues frisées Léchant le sable en le recouvrant

Au Nossy Be, chez l’ami Stéphane Malhaire, très joyeuse soirée avec Pierre Sastre, président d’Atlantia, et Yves Pajot, avec qui elle a navigué.

D

e Lorient, ce 22 juillet 2009, Florence Arthaud gagne La Baule. Le lendemain, elle présente à Atlantia son livre Un vent de liberté publié chez… Arthaud, la maison créée par sa famille et un temps dirigée par son père, Jacques. « Je suis mieux en mer qu’à faire la promotion de mon livre », reconnaît-elle. À ce moment, e�������� lle voudrait faire la Route du Rhum et le tour du monde à l’envers. « J’ai envie de partir loin, sur de grands bateaux. Mais je manque de sponsors et la crise ne facilite pas les choses. »

Le ciel se dévoile La lumière étincelle sur les langues de sable À peine recouvertes d’eau claire et transparente, Presque turquoise, Parfois jaunâtre. Le ciel zébré…

Ces sponsors, elle ne les trouvera pas. Mais elle est heureuse d’être à La Baule, de dîner avec Yves Pajot et de repartir. « J’aime bien La Baule, il y a une ambiance de marins sympathiques. Mais ça reste une escale. Je suis quelqu’un qui doit bouger. » La veille, elle a déjeuné seule à l’Eden Beach, face à la plage. Demandant un papier et un crayon, elle a griffonné quelques notes. « Ce n’est pas un poème, juste quelques impressions. Vous le publierez si vous le souhaitez. » Au cours du Rendez-vous avec le public, à Atlantia,

elle avait notamment confié : « Avec mon livre, je voulais raconter une histoire, la mienne : celle d’une femme qui vit sa passion. Avec l’envie de dire aux gens : allez-y vous aussi dans votre passion. Lors de ma première Route du Rhum, j’avais vingt ans, c’était aussi ma première course, et je suis vraiment allée puiser une énergie au fond de moi, et sonder le fond de mon âme. Je crois à l’âme et, souvent, je me demande en quoi je vais être réincarnée. En méduse, j’aimerais bien : la méduse n’a que deux cellules, pas d’âme et pas de cœur. Donc, pas d’états d’âme et pas de chagrins d’amour. »

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de LES HÔTELS Caroline

RÉSIDENCE LE VÉNÈTE

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Posé sur les rochers de la Côte Sauvage, l’Océan invite à tous les voyages. Il abrite chambres et suites de charme à l’esprit contemporain où grand confort rime avec harmonieux décor. Ton blanc ponctué de notes de couleurs, lumières marines, atmosphère de croisière… la magie opère. Figure de proue du Croisic, l’Océan, entièrement rénové, rayonne d’élégance et de caractère !

Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03

Plage de Port-Lin - 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03

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LE FORT DE L’OCÉAN

Hôtel et salles de réunions

Dépaysement, repos, ressourcement.

Face à la plage de Port-Lin, l’hôtel hume l’océan le nez au vent. Les chambres personnalisées, entièrement rénovées, respirent la clarté et la sérénité. Chaque chambre possède de spectaculaires bow-windows, de grands balcons ou de larges fenêtres ouvrant sur l’océan. Confort raffiné : salle de bains en marbre, climatisation, TV satellite, WiFi, téléphone direct, minibar. Deux belles salles pour réunions et séminaires.

Dirigée par Valérie Criaud, délicieuse maison confortable, solide et raffinée, sur les rochers face à la mer dans un grand jardin plein de fleurs, protégé du vent, offert au soleil : le Fort de l’Océan, hôtel Relais et Châteaux. Neuf chambres, toutes différentes, aux détails délicats : tissus chauds, nobles et légers, lampes et gravures anciennes. L’après-midi, halte gourmande ouverte à tous, dans le jardin, ou sous la verrière, pour un thé et un goûter.

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de LES TABLES Caroline

LE TY MAD

LE BISTROT DE L’OCÉAN

Sur le port du Croisic

En toute décontraction

48 places à l’intérieur de cette belle maison croisicaise, face à l’ancienne criée, 50 places plein sud, avec vue directe sur le port, sur la terrasse réaménagée et dotée d’un banc d’écailler de juin à septembre. François Thorel propose une cuisine de saison, avec une grande variété de produits de la mer, tout frais, rehaussés d’un parfum d’aventures, grâce aux épices subtiles et aux algues dont il enrichit ses plats sans en dénaturer les saveurs. Jolie carte de desserts faits maison.

Devant le succès, la salle a été agrandie, pleine vue sur la mer et la plage de Port-Lin. Poissons, coquillages et fruits de mer exceptionnels de fraîcheur ; le tout préparé pour laisser toute leur saveur aux produits. Ajoutons les desserts de notre enfance, la gentillesse et l’accueil de toute l’équipe de Charles et Dominique, et ce cadre de rêve ! Ici aussi, la mer murmure à l’oreille de tous les gourmands. Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03 www.restaurantlocean.com

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Voici Christophe Audic, chef de La Roche Mathieu, préparant une nouveauté : un encornet et paupiettes de lapin sur purée à l’encre de seiche et légumes de printemps. Associer les meilleurs et les plus frais produits de la terre et de la mer est une des constantes de La Roche Mathieu, restaurant certifié Cuisineries gourmandes et Maître restaurateur. Dans cette incroyable villa chargée de souvenirs, avec une vue panoramique à 360°, Christophe et Véronique vous reçoivent comme chez eux, pour que vous vous y sentiez mieux que chez vous. 28 Rue du Golf - 44740 Batz-sur-Mer - 02 40 23 92 12 - www.restaurant-roche-mathieu.fr

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Le festival du 1ère édition

CINÉMA & MUSIQUE DE FILM

Qui a dit que La Baule s’endormait devant la culture ? Un mois après que le 3ème Rendez-Vous des écrivains a rassemblé 5000 visiteurs en deux jours (cf. p.5 et pp.23-25), le 1er Festival du Cinéma et musique de film en a réuni 7000 en 4. Et l’on peut dire que Christophe Barratier, Sam Bobino, leurs amis baulois Stéphane Malhaire, Pascal Langlais et Laurent Sarver, avec l’appui de la ville de La Baule et du Palais des

Congrès Atlantia, ont réussi leur entrée. D’abord en évitant l’esbroufe. À La Baule, les sta-â-âârs n’intéressent personne. Ensuite, en faisant de leur festival une fête du cœur. Et des chœurs. Barratier a eu la bonne idée et la générosité de fêter ici les dix ans des Choristes, film dont les 8,5 millions d’entrées en France lui ont permis de signer l’un des plus gros succès du cinéma. Et l’un des plus rentables, puisque son budget était de 5,5 millions d’euros. Vendu dans une quarantaine de pays, représentant la France aux Oscars 2005, le film a fait une belle carrière notamment en Angleterre, au Japon et aux Etats-Unis. Le disque de la bande originale, signée Bruno Coulais, s’est écoulé à près de 2,5 millions d’exemplaires. Bruno Coulais était à La Baule, tout comme JeanBaptiste Maunier. Tous les trois se sont prêtés le plus

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aimablement à la curiosité du public, notamment lors d’une fête improvisée au marché et d’une master-class. Cette proximité était voulue. « C’est un festival ouvert à tous, avait insisté Sam Bobino. Les personnes connues ne seront pas séparées du public. » Qui dit festival dit compétition. D’où un jury, présidé par Jean Becker, dont les films L’été meurtrier, Les enfants du Marais, La Tête en friche et le récent Bon rétablissement ! – sans oublier Les Saintes Chéries – sont dans tous les cœurs et toutes les tête. Becker entouré d’Alain Chamfort, Natacha Régnier, Zoé Félix et Marco Prince. Lequel jury a remis à Abd Al Malik l’Ibis d’or pour son film Qu’Allah bénisse la France et à la réalisatrice Mia HansenLøve l’Ibis de la meilleure musique de film pour Eden pendant que l’Ibis du public revenait à Lola Bessis et


Ruben Amar pour leur premier long métrage, Swim Little Fish Swim. Pendant quatre jours sont venus à La Baule, outre jurés et lauréats, Claude Lelouch et son musicien préféré, Francis Lai, les comédiens Jean-Paul Rouve, Philippe Caroit, Christian Vadim, Zinedine Soualem, les comédiennes Lola Dewaere, Delphine Chanéac, Barbara Probst, Laura Presgurvic et les animatrices Karine Lima, Sandra Lou et Estelle Martin, qui présenta la soirée de clôture. Pendant cette soirée de clôture à Atlantia fut rendu un

vibrant hommage à Claude Lelouch et Francis Lai, dont la collaboration s’étend sur cinquante ans. Hommage suivi d’un concert de l’orchestre philharmonique de Prague et de ses cinquante musiciens jouant les grandes partitions de musiques de films. Avant cela, plus de vingt films (dont sept en compétition) avaient été projetés gratuitement au Gulf Stream. Ce qui permit au public de revoir des classiques comme La Mélodie du bonheur (50ème anniversaire du film de Robert Wise avec Julie Andrews) ou Le magicien d‘Oz (75ème anniversaire de cette légende

Jean-Paul Rouve

1-N atacha Régnier a été coiffée par Sandrine Ruhlmann pendant tout le festival. 2-R etour victorieux de la Route du Rhum, Loïck Peyron rend visite au festival. Ici avec Alain Chamfort et Yves Métaireau

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Francis Huster lit un texte en ouverture de… la soirée de clôture. Devant l’orchestre de Prague et ses cinquante musiciens qui vont jouer les grandes musiques de films.

Le festival du 1ère édition

CINÉMA & MUSIQUE DE FILM

Claude Lelouch et Sam Bobino

Pierre Sastre accueille Philippe et Frédérique Taillandier lors d’une soirée du festival à l’Hermitage Barrière.

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signée Victor Fleming, avec Judy Garland) ou des films plus récents comme Podium, de Yann Moix, avec JeanPaul Rouve.

Christophe Barratier et Bruno Coulais.

Jean-Paul Rouve, dont on projeta en avant-première le film Les souvenirs, tiré d’un roman de David Foenkinos, avec Annie Cordy, Michel Blanc et Chantal Lauby. Deux master class ont été organisées, animées par l’excellent Stéphane Lerouge, à qui rien n’échappe dans le domaine de la musique de film. La première réunit Claude Lelouch et Francis Lai, la seconde Christophe Barratier et Bruno Coulais.

Lola Dewaere

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Au bar de l’Hermitage, Christophe Barratier, Lilia Millier, Jean-Louis Goube, Sandra et Pierre Sastre, Claudine et Yves Métaireau.

« Alors que, à quelques jours d’intervalle, ont été annoncées la fin du Festival Paris Cinéma « faute de subventions » et l’interruption du Festival du Film Asiatique de Deauville en 2015, pour des raisons similaires, pendant ce temps, à La Baule, était donné le coup d’envoi d’un nouveau festival de cinéma avec, pour thème fédérateur, la musique de Film, commentait Sandra Mézière, journaliste spécialisée dans le cinéma. Un cinéma qui palpite, vibre, populaire au sens noble du terme. Une réussite et un bel événement auquel je souhaite de nombreuses éditions futures et d’autres moments

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Alain Chamfort

Vanessa Dubillot

3 - Au marché de La Baule, Maunier, Barratier et Coulais fêtent les dix ans des Choristes devant un gâteau réalisé par Christophe Roussel, ici avec Guillaume Flochon, son second. 4 - Zoé Félix et Marco Prince remettent à Ruben Amar et Lola Bessis l’Ibis du public.

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Soirée de clôture. Standing ovation du public, applaudissements nourris et vénération de Christophe Barratier et Sam Bobino pour les 50 (premières) années de collaboration entre Francis Lai et Claude Lelouch. 32 films en 50 ans.

Abd Al Malik a remporté l’Ibis d’or.

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1 - Petra Kallsback, Sam Bobino et Karine Lima. 2 - Christian Vadim et Stéphane Malhaire.

d’émotion communicative comme celle qui s’est emparée de la salle lors de la remise de l’Ibis d’honneur à Francis Lai et Claude Lelouch » Christophe Barratier, lors de l’ouverture, avait ainsi insisté sur la volonté de faire de ce nouvel événement cinématographique un festival « de rencontres » et « sans barrières ». « Une convivialité qui seyait parfaitement à l’élégante quiétude bauloise et qui a caractérisé ce festival du début à la fin », a déclaré Sara Mézière, qui poursuit :

« Le président du jury de cette première édition, Jean Becker, et ses quatre jurés, Alain Chamfort, Zoé Félix, Natacha Régnier et Marco Prince ont décerné trois prix parmi une sélection de très haut niveau, là encore un défi relevé pour cette première édition. Les films primés de cette édition avaient en commun d’évoquer les rêves, leur concrétisation ou leur abandon, les compromis, les renoncements, la détermination qu’ils impliquent, des films profondément ancrés dans la petite ou grande musique.»

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Le festival du 1ère édition

CINÉMA & MUSIQUE DE FILM


Coiffeur officiel du Festival du CinĂŠma & Musique de Film de La Baule

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Relais et châteaux

Spécialités de poissons et fruits de mer

Il est depuis 29 ans, le Chef de ce manoir aux allures de château. Lui, c’est Eric Mignard, le chef des cuisines du Castel Marie-Louise, ce Relais & Châteaux de 31 chambres posé face à la mer. Ils sont fait l’un pour l’autre, l’alchimie est évidente entre la créativité, la générosité, l’authenticité de la cuisine d’Eric Mignard et la quiétude, le charme du Castel Marie-Louise. Eric Mignard nous permet de découvrir sa cuisine toute l’année car sa table est ouverte à tous et accessible avec son menu de saison à 39 €.

Plateau de fruits de mer, bar en croûte de sel, c’est tout l’océan qui s’invite à votre table. Sa cuisine met en avant plus que jamais la fraîcheur des produits de la mer issus des premiers arrivages du marché. S’attabler à l’Eden Beach, restaurant de poissons et crustacés de l’Hôtel Hermitage Barrière, c’est goûter au plaisir unique d’une table dressée sur le sable face à la baie de La Baule avec vue imprenable sur l’île des Evens... Une étape incontournable pour vos repas en famille ou entre amis ! Menus à partir de 22.50 €.

1 avenue Andrieu - 44500 La Baule 02 40 11 48 38

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LE RESTAURANT DE LA MASCOTTE Une cuisine récompensée Moins d’un an après son ouverture, l’adresse a déjà été remarquée par Gault et Millau. Sébastien Pasco en cuisine, Sébastien Dupont en salle : excellent duo pour une partition simple et raffinée, qui suit les saisons et la pêche locale. Parmi les nouveautés de l’année : verrine de ceviche de saumon d’Ecosse au citron vert, crème d’agrumes au colombo, tuile de parmesans ; sole poêlée au beurre de sel de Guérande, écrasée de patates douces violettes au gingembre et coriandre, sauce pesto ; fondant au chocolat, cœur coulant vanille et menthe fraîche, glace « after eight » et sablé breton à la fleur de thym citronnée, faisselle glacée aux perles de fruits rouges. Laissez-vous guider dans la carte des vins, périodiquement changée, avec les conseils de Sébastien Dupont. Calme terrasse de 30 couverts, où le soleil joue avec l’ombre légère des pins. Salle lumineuse de 40 couverts. Salon privé accueillant de 12 à 30 personnes. 24,avenue Marie-Louise - 44500 La Baule Tél.:02 40 23 24 23 www.lerestaurantdelamascotte.com lerestaurantlamascotte@orange.fr Reçoit de 12 h à 14h et de 19h à 22h. Fermé dimanche soir et lundi.

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Le Rendez-vous 3ème épisode

DES

ÉCRIVAINS

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Le Rendez-Vous des écrivains vit de deux principes très simples : les livres, c’est bien à condition d’en sortir ; les écrivains, à condition de les sortir. Moyennant quoi, tous les ans à la fin du mois d’octobre, quelques spécimens de la République des Lettres viennent à La Baule prendre un bon bol d’air et d’iode, et rencontrer leurs lecteurs.

En savoir

PLUS Le 3ème Rendez-Vous des écrivains s’est tenu les 25 et 26 octobre 2014. Il a commencé par un Rendez-Vous avec Amélie Nothomb, le 24 (voir p. 5) et accueilli le Rallye des écrivains (pp. 26-29).

1- Stéphane et Marie-Sophie Boullier font découvrir les délices du Fondant baulois® à Amélie Nothomb. 2- Bernard Pivot, Jean-Paul Caracalla et Philippe Alexandre : trois membres du P.C. (entendez « Priorité à la Croûte ») à L’Océan. 3- Katherine Pancol et Gaël Archimbaud.

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remière édition, 2011 : invité d’honneur, Michel Déon. Jean d’Ormesson pour la deuxième. En 2014, après un an de relâche dû aux travaux d’Atlantia, Bernard Pivot, Amélie Nothomb et Katherine Pancol viennent à la rencontre de quelques cinq mille lecteurs qui font le déplacement jusqu’au Palais des Congrès, parmi une quarantaine d’autres écrivains, dessinateurs, peintres, photographes et sculpteurs. Nous vous avons raconté ailleurs les aventures d’Amélie Nothomb. À peine at-elle quitté la scène que Bernard Pivot y fait son entrée pour quelques souvenirs. Sa lecture-spectacle (voir photo p. 25) intitulée Souvenirs d’un gratteur de tête commence dans le bureau de Maurice Noël, directeur du Figaro littéraire. Lequel engage le jeune Pivot sous prétexte, prétend modestement celui-ci, que ses parents produisent un excellent beaujolais.

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Quelques saisons plus tard, voici Pivot à la télévision, grattant la tête des auteurs et des téléspectateurs comme, jadis, il avait gratté celles des visiteurs du train fantôme de la foire de Lyon. Cette manie, jointe à beaucoup de travail, de passion et de talent, le conduit à l’académie Goncourt, dont il prend la présidence le 1er janvier 2014 après la démission d’Edmonde Charles-Roux. Avec quelques amis écrivains, éditeurs et journalistes, dont Jean-Paul Caracalla et Philippe Alexandre, présents ce weekend à La Baule, Bernard Pivot fonde le P.C.P.C. : Priorité à la Croûte Pas Chère. Nous avons donc eu le plaisir de les réunir après le spectacle à L’Océan, au Croisic, pour leur faire découvrir les délices du bar en croûte de sel de Guérande, ������� en compagnie d’autres amis, dont Dominique Froissant et Anne-Marie Bourgnon, documentaliste et assistante de Pivot.


Le lendemain matin, tout au long de la presqu’île, Rallye des écrivains organisé par Frédéric Brun. Pendant ce temps, à Atlantia, Jean-Joseph Julaud interroge Danièle Sallenave, de l’Académie française, à propos de son Dictionnaire amoureux de la Loire pendant que Philippe Alexandre, un peu désabusé, se demande : « La politique estelle morte ? »

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C’est le début de la vingtaine de tables rondes qui ponctuent tout le week-end et permettent aux spectateurs de mieux connaître les auteurs qu’ils ont l’habitude de lire, et d’en découvrir d’autres.

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Pendant le week-end, les voitures du Rallye furent exposées devant Atlantia pendant que Frédéric Brun, Denis Sire et Guillaume Henry débattaient des mérites comparés des automobiles, motos et chevaux !

1. Sur le remblai Amélie Nothomb, ici entourée de Frédéric Brun, Bernard Bertho et Jean-Joseph Julaud, a planté un pin à proximité de ceux de Jean d’Ormesson et Michel Déon. 2, 3, 4 et 5. A Atlantia, une table ronde très animée sur les « Lions d’aujourd’hui ». De gauche à droite, Jean-Christophe Buisson, Adrien Goetz, Stéphanie des Horts, Emmanuelle de Boysson, Karine Silla, Frédéric Brun et Arthur Dreyfus. 6. Denis Sire a dédicacé de nombreux exemplaires de son nouvel album, Douze Pilotes, écrit avec Jean-Marc Thévenet. Ici avec sa cousine Nathalie Fréour, qui avait dessiné l’affiche de la première édition du Rendez-Vous des écrivains. 7. Jean-Christophe Buisson, Frédéric Brun et Jean Brouillet 8. Karine Silla et la libraire Arlette Hubert, de la Maison de la Presse.

Guillaume Henry vient de publier Une histoire de l’équitation française. Adrien Goetz et Emmanuelle de Boysson confrontèrent leurs expériences d’écrivains ayant beaucoup écrit sur les peintres. On remarqua le sérieux, la gentillesse et la disponibilité de Karine Silla, dont le premier roman, Monsieur est mort, a été très bien reçu : d’ailleurs, elle a vendu tous les exemplaires disponibles. Bien soutenue par son mari, Vincent Perez.

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Le dimanche matin, une grande table ronde réunit Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef Culture au Figaro Magazine, Adrien Goetz, Stéphanie des Horts, Emmanuelle de Boysson, Karine Silla, Frédéric Brun et Arthur Dreyfus qui, tous, rendirent hommage aux aînés qui leur ont ouvert la voie dans leurs métiers respectifs. Arthur Dreyfus avait, la veille, enchanté le public en donnant, avec le musicien Arthur Dreyfus, une lecture de son livre Histoire de ma sexualité. Le prochain Rendez-Vous des écrivains aura lieu les 30 et 31 octobre 2015.


Le Rendez-vous

Disponibles et souriantes, Laurence Caracalla et Karine Silla, accompagnées d’Annie Leguen, de l’association des Rendez-Vous de La Baule.

3 épisode ème

DES

ÉCRIVAINS

Bernard Pivot lors de sa lecture-spectacle « Souvenirs d’un gratteur de têtes. »

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Quand on porte les prénoms de deux rois de Macédoine, il est normal de s’intéresser à la fois à l’Histoire et à la cuisine. Ici, avec Béatrix de L’Aulnoit, Philippe Alexandre donne une conférence sur la gastronomie. 11

Au Castel Marie-Louise, Yves Métaireau et Danièle Sallenave.

Philippe Alexandre et Yves Métaireau

Karine Silla, Vincent Perez, Laurence Briand et Jean-Joseph Julaud.

Arthur Dreyfus Guillaume Henry

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9- À L’Océan, Claudine et Jean-Joseph Julaud, Béatrix de L’Aulnoit, Philippe Alexandre, Bernard Pivot et Jean Laurent-Bellue regardent la découpe du bar en croûte de sel opérée par Gérard Louis entouré de sa fille Dominique et de son petit-fils Charles, pendant qu’Emmanuelle de Boysson immortalise l’événement. 10- A l’Océan, Sybille de Faucamberge, Ronan Martin et Arthur Dreyfus. 11- Emmanuelle de Boysson, Anthony Palou, Béatrix de L’Aulnoit, Dominique Froissant et Anne-Marie Bourgnon.


L’ é v é n e m e n t

Rallye des écrivains

Le

Dessiner, lire, écrire, photographier, c’est bien. Se promener, c’est bien aussi. C’est parce que dessinateurs, écrivains et photographes sont aussi des flâneurs que Frédéric Brun a organisé, en marge du Rendez-vous des écrivains 2014, un rallye automobile en presqu’île. « A dix ans, on m’a offert une bicyclette ; depuis, on ne m’a jamais revu. » Cette confidence de Paul Morand pourrait être faite par de nombreux écrivains qui aiment, sinon fuir, au moins partir. Félicien Marceau se demandait, en recevant Michel Déon à l’Académie française, « s’il n’y aurait pas une intéressant répartition à faire entre les écrivains qui consacrent leurs premiers droits d’auteur à changer d’appartement et ceux qui les consacrent plutôt à l’achat d’une voiture. » Précisant que Déon appartenait à la seconde famille ; Déon, qui montre dans ses livres une connaissance très poussée de l’automobile. Ainsi, dans Mes arches de Noé, Marceau a-t-il trouvé cette phrase qui l’émerveille : « Un modèle T.C. dont la direction non démultipliée obligeait à cisailler les tournants ». Mieux, Déon est un fin mécanicien. Christine de Rivoyre se rappelle cette excursion dans les Alpes dans une voiture de sport, « une décapotable assez apparentée aux Triumphs. Après plusieurs heures de promenade sans souci, patatras, c’est la panne. » Et Rivoyre s’adressant à Déon : « Impeccable, grande classe, votre sang-froid est digne d’un lord. Votre casquette achetée à Bond street vissée sur le crâne, sans un juron, sans un gémissement, vous vaquez à la réparation en connaisseur, je

vois danser les outils devant le ciel alpin, la voiture est hissée, redescendue, c’est long et c’est fini, vous émergez sans trace de cambouis, sans amertume, nous repartons et moi, je suis aux anges, je pourrais déposer un baiser sur votre joue où la sueur n’a pas coulé, mais je m’en garderai bien, on n’embrasse pas un conducteur quand il conduit. » Michel Déon, prévu au Rallye des écrivains 2014 n’a, au dernier moment, pu faire le voyage de La Baule. Il y a été regretté, notamment par Frédéric Brun qui, comme lui, considère l’automobile comme un art de vivre. « Un art de vivre » étant le sous-titre de son plus récent ouvrage, un album consacré aux légendaires Aston Martin pour leur centième anniversaire (éditions du Chêne). Frédéric Brun a toutefois invité quelquesuns de ses amis à se joindre à cette excursion. Ils sont banquiers, avocats, industriels, communicants et, comme lui, aiment partager le plaisir de piloter des automobiles exceptionnelles. Cette foisci chacun, à son bord, avec un écrivain. « La voiture de sport permet de tutoyer le danger, note Frédéric Brun. Mais derrière la saveur narcotique du risque se cache l’ombre de l’accident. Boris Vian, dans sa chanson J’suis snob, fait de l’accident en Jaguar le dernier chic. »

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Pilotée par Jean Laurent-Bellue, en compagnie de Denis Sire, l’AC Bristol Le Mans devance à Mesquer la Porsche 356 de Sophie Laurent-Bellue et Claudine Julaud et la De Tomaso Mangusta de Jean Berchon et Stéphanie des Horts tandis que l’Aston Martin V8 Volante Vantage de Nicolas Maillet-Avenel surgit du diable vauvert.

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C’est en Aston Martin que, le 13 avril 1957, Françoise Sagan fait la course du côté de Milly-la-Forêt. « Sagan accélère vivement, raconte Brun. À plus de 175 km/h sur la petite route de campagne, le dérapage est inévitable. Elle freine, les roues se bloquent, le cabriolet dérape et fait deux tonneaux, emprisonnant sous presque deux tonnes de métal la jeune femme frêle. » Elle survivra, contrairement à Roger Nimier, le 28 septembre 1962. « Vers minuit, précise Frédéric Brun, au pont de l’Aigle, près de La Celle-Saint-Cloud, son Aston Martin DB4 fait une embardée à plus de 150 km/h. Le coupé rebondit, arrache sept bornes de béton et s’écrase contre une pile de pont dans un choc extrêmement violent. Roger Nimier allait avoir 37 ans. » « Je n’ai plus goût à rien, écrira le 8 octobre Paul Morand à Michel Déon en rentrant de Garches, où avait été célébrée une messe à la mémoire de Nimier. Revenir des Hayes par l’autostrade, avec ces trois bornes fauchées, à gauche, je ne puis le supporter. » Aucun risque avec la promenade tout en douceur organisée par Frédéric Brun au départ de La Baule. Emmanuelle de Boysson, Stéphanie des Horts et Ambroise Liard, dans le siècle avocat à la Cour de Paris, mais aussi auteur de trois romans, le plus récent intitulé Davy Rocket et les supernovas (éditions des Deux Encres) en furent, ainsi que Mme Jean-Joseph Julaud aux côtés de Pierre Le Gloahec Henanff, Jean Berchon, Jean-Marc Rivet-Fusil et Sophie Laurent-Bellue. Nicolas Maillet-Avenel, la photographe et vidéaste Clémence Demesme et Frédéric Brun fermaient

le cortège, ouvert dans son AC Bristol Le Mans 1957 par Jean Laurent-Bellue, accompagné du dessinateur Denis Sire. Denis Sire pouvait faire office de régional de l’étape puisque, né à Saint-Nazaire, il a passé toutes ses vacances d’enfant à La Baule, chez ses grands-parents, et que la région inspire souvent ses dessins. Lui-même pilote de moto, il connaît parfaitement les automobiles pour les dessiner jusqu’au plus petit détail. Il venait d’ailleurs au Rendez-Vous des écrivains présenter son dernier livre, Douze pilotes (Aire Libre) où, sur des textes de Jean-Marc Thévenet, sont évoqués douze pilotes des années 1950 à 1970, aux destinées souvent tragiques. « Virtuose du trait, de la couleur et du mouvement », Denis Sire a une connaissance aiguë de la belle voiture. Tout comme tous ceux qui accomplirent, ce samedi 25 octobre 2014, le Rallye des écrivains.

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Toutes les voitures au départ de l’Hermitage. Pierre Le Gloahec Henanff conduit Emmanuelle de Boysson en Jaguar Type E Coupé.

Rallye des écrivains

Le


1- A vant de monter dans sa V8 Volante Vantage, Nicolas Maillet-Avenel a révisé le livre que Frédéric Brun consacre aux Aston Martin.

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2- S téphanie des Horts, invitée à bord de l’une des rares De Tomaso Mangusta jamais produites par son heureux propriétaire, Jean Berchon. 3- É quipage féminin pour la Porsche 356 pilotée par Sophie Laurent-Bellue avec Mme Jean-Joseph Julaud. 4- L’Austin Healey 100 M de Frédéric Brun et Clémence Demesme conduit le cortège sur les routes de la presqu’île. 5- A u Café du Port à Mesquer, Nicolas Maillet-Avenel, Clémence Demesme, Jean Berchon, Denis Sire, Emmanuelle de Boysson et Claudine Julaud. 6- A rrivée au Castel Marie-Louise. Emmanuelle de Boysson et Pierre Le Gloahec Henanff brandissent l’une des bouteilles de la victoire.

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Laurence Briand accueille Jean-Marc Rivet-Fusil et Ambroise Liard dans leur Jaguar Type E. Denis Sire se casque avant le départ, en compagnie de Jean Laurent-Bellue.

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Passion Automobile

Sa passion de l’automobile, Christophe Jadeau l’a reçue de son père. Il la partage avec son épouse et leurs enfants. Et, avec trois amis, il veut la transmettre au plus grand nombre. Pour de très bonnes causes.


Faire ressentir, aux autres les plaisirs de la belle automobile.

© Alexandre Martin

Époque où Gérard rentrait souvent en disant : « Tiens, j’ai acheté une nouvelle voiture », ce qui émerveillait son fils, qui apprit ainsi à affiner ses goûts et compléter ses connaissances, tout en assistant aux gymkhanas de L’Océan, aux Rallyes de La Baule et aux Concours d’élégance automobile, qu’il n’aurait manqués pour rien au monde. Il goûte ensuite à la conduite sur piste, notamment en Formule France, sur différents circuits. « C’est un autre plaisir. Il faut être calme, sûr de soi, anticiper, freiner le plus tard

CHRISTOPHE JADEAU

Christophe devait avoir 5 ou 6 ans la première fois qu’il a connu de fortes sensations en automobile. Dans une Ferrari 308 appartenant à M. Depeyre, propriétaire du grand magasin L’Océan, où travaillait alors son père Gérard Jadeau. « Il m’a fait faire un tour. Bruit, élégance des lignes, galbe, phares, routes : j’ai tout aimé de cette voiture que j’ai eue en poster dans ma chambre pendant mon enfance et mon adolescence. »

Autour de la Porsche 997 GT3 CUP, Christophe Jadeau, Richard Letexier, Olivier Pène et Vincent Vigneron.

possible, rattraper et relancer la voiture, tout en maniant une boîte de vitesses assez délicate. C’est un travail sur soi. Il faut répéter, être humble et travailleur. C’est un régal. » Un régal qu’il est heureux de partager à son tour avec ses enfants. « Mon père voulait le meilleur pour ses enfants. Il était très généreux. À mon tour, je transmets. Et je crois que mon fils Matteo a hérité du virus ».

Mercédès 190 SL 1962. Achetée par Gérard Jadeau, elle appartient aujourd’hui à son fils Christophe « et, confie celui-ci, elle passera les générations. Tout le monde aime cette voiture autant pour son allure que pour le plaisir que nous avons à la conduire. »

Mais la conduite automobile est aussi un sport. Pour y progresser, il faut s’entraîner et se confronter. Avec son beau-frère Olivier Pène, ses amis Richard Letexier et Vincent Vigneron, Christophe Jadeau a monté « Driver’s Team », association sportive à but non lucratif. Née de leur passion partagée pour la vitesse sur piste, les belles voitures et leur efficacité. D’abord, ils ont acheté ensemble une Peugeot THP Spider, puis d’autres avant

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de s’offrir une Porsche 997 GT3 CUP et une MK Indy. Régulièrement, ils s’entraînent sur les circuits de Fay de Bretagne, Lohéac, Val de Vienne, Fontenay le Comte, sans oublier les circuits du Mans Maison Blanche et Bugatti, « pour le plaisir et l’émulation de piloter entre amis. » À ceux qui le veulent ils proposent des baptêmes de piste : entre 12 et 15 minutes de sensations fortes sur les pistes de Fay ou Lohéac. Aux entreprises, un partenariat pour les manifestations dans lesquelles ils engagent leurs voitures. « Nous avons deux voitures, explique Christophe Jadeau. Ce qui permet de goûter à des plaisirs différents. Le pilotage est une école : maîtrise de soi, dépassement, performance, générosité et entente entre amis ».


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La Baule l’automobile

LE SUR-MESURE DE DOMINIQUE MORIS

UNE PASSION D’AVENIR

À 22 ans, il s’offre sa première Porsche. Une 911 2.0 S. et c’est pour la reconditionner qu’il l’équipe de nouvelles pièces en polyester et fibre de verre. Dix ans plus tard, sa société est choisie pour produire les jupes arrière et latérales de la 944 Rothmans. Dominique Moris entre ainsi dans le fichier des sous-traitants référencés chez Porsche. « Les ingénieurs, raconte le journaliste spécialisé Josué Chevrel, de Speedster, reconnaissent la qualité des pièces produites à La Baule, et l’arrivée de la 964 va encore accélérer le mouvement. » En parallèle, Dominique Moris développe sa propre gamme sous la marque D.Moris Styling. Ce qui permet à chaque automobiliste exigeant de personnaliser sa voiture à son goût.

La passion qu’éprouve La Baule pour l’automobile est la même que celle qu’elle éprouve pour l’équitation. Une respectueuse et humble passion de connaisseurs. À La Baule, l’automobile fait partie des plaisirs de la vie, et même de l’art de vivre. Un art de vivre sans nostalgie, qui a aimé le passé et qui prépare l’avenir.

GAËL ARCHIMBAUD RECUEILLE LES SOUVENIRS DE JEAN-PIERRE BELTOISE Jean-Pierre Beltoise, mort le 5 janvier dernier, a donné une magnifique préface à La Baule et l’automobile, livre que Gaël Archimbaud a publié en 2009. Il y rappelait toutes ses vacances d’enfant et comment, en 1952, le Grand Prix de La Baule sur le circuit d’Escoublac, a été « le déclic irrémédiable » de sa vocation de coureur automobile. Sa première course, c’est à La Baule, dans le gymkhana de la place des Palmiers, qu’il l’a courue dans la 4CV Renault que son oncle Emile lui avait prêtée.

De gauche à droite, une équipe récompensée : Alex, préparateur, Evelyne, gérante et décoratrice, Sylvain, prototypiste, maquettiste, Thierry, fondateur de Thiele et responsable du développement des produits.

UNE RÉCOMPENSE POUR THIELE Située dans la zone de Beslon, l’entreprise Thiele construit des maquettes pour professionnels de l’automobile grandes échelles (du 1/12ème au ¼) sur mesure et entièrement personnalisées. Toute la réalisation, du développement à la personnalisation, est faite dans l’atelier de La Baule, qui a un savoir-faire exceptionnel nécessitant la maîtrise de plusieurs métiers : CAO, usinage numérique, moulage, thermoformage, peinture, collage et technique de prototypage par impression 3D. L’atelier se démarque par l’utilisation des techniques traditionnelles associées aux technologies du prototypage rapide, ce qui est une technique relativement récente dans les petites entreprises. L’entreprise Thiele vient de recevoir le label Entreprise du Patrimoine Vivant, marque de reconnaissance de l’ État, mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

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Le choix

d’Olivier Querné :

les modules USM Haller L’entreprise Suisse USM cultive depuis un demi-siècle les valeurs de rigueur et de pérennité qui lui sont chères. Le système de rangement imaginé par Fritz Haller et lancé par Paul Schärer offre depuis son lancement en 1965, des possibilités infinies d’installations. UN SYSTÈME UNIVERSEL, NOVATEUR ET INDÉMODABLE

Le système USM Haller s’adapte à chaque type de situation, à l’aide d’une gramme complète d’accessoires. Voilà pourquoi les architectes en ont fait leur complice privilégié.

DANS MAISONS ET APPARTEMENTS

Aussi solide que discret, le système USM Haller est appliqué dans les maisons du monde entier. C’est aujourd’hui un classique qui peut s’adapter à tous les décors et à tous les styles.

DANS LES BUREAUX

Au fil du temps, les modules USM créés par Haller deviennent les emblèmes du bureau moderne permettant d’organiser les open spaces les plus grands et les plus denses en s’adaptant à chaque besoin.

La boule de connexion représente la clé de voûte de ce système évolutif. Elle est considérée depuis 1988 comme une œuvre d’art appliqué et protégée par le droit d’auteur.

Parc de Villejames - 13 rue de la Briquerie - 44350 GUERANDE - Tél : 02 40 24 32 99 - Fax : 02 40 42 74 63 - contact.guerande@casaligne.fr 36, avenue Albert de Mun - 44600 SAINT-NAZAIRE - Tél : 02 40 22 22 40 - Fax : 02 40 19 01 97 - contact.saintnazaire@casaligne.fr



Quoi de neuf ? Hôtel Barrière

LE ROYAL 2 ans de préparation, 60 fournisseurs dont 20 en région et 9 en presqu’île, 4000 m2 de moquette tissée sur mesure, 2500 m2 de tissu tendu pour les chambres, 600 pièces de mobilier pour une rénovation totale du Royal qui, après cinq mois de travaux très intenses, a ouvert début avril.

A

u moment où, le 20 mars, nous bouclons le 3ème numéro de La Revue des RendezVous de La Baule que vous avez entre les mains, nous ne pouvons vous montrer que quelques images de synthèse vous présentant ce nouvel hôtel. Patience ! Notre prochain numéro, qui sort mi-octobre, vous ouvrira les portes du Royal, et vous en révélera les coulisses.

évoque aussi de magnifiques bouquets de roses. Et l’architecture du bâtiment est travaillée à l’intérieur par le jeu de clairobscur des moucharabiehs, réplique exacte d’une partie des garde-corps de l’hôtel. Ces moucharabiehs permettent de laisser passer une lumière qui change de teintes au fil de la journée. Ils accompagnent le client jusque dans les cabines de soins de la thalassothérapie pour tamiser, adoucir et illuminer l’ambiance au fil des différents soins.

Construit en 1896, le bâtiment a fait l’objet de constants renouvellements par le groupe Lucien Barrière, qui in vestit chaque année dans les établissements qu’il possède à La Baule. Le Groupe, premier employeur local avec 450 employés à l’année, une montée à 700 dès le mois d’avril pour tourner à 1000 personnes en haute saison. Mais jamais l’hôtel Royal n’avait connu une rénovation d’une telle ampleur. « Nous avons tout modifié, explique Emmanuel Bequet, son directeur, afin que la perception client soit optimale. » Avec des travaux qui ont vu des épisodes très spectaculaires, notamment lorsqu’une grue a installé des balcons de deux tonnes à plus de 30 mètres de hauteur, pendant qu’une pompe parcourant tout l’hôtel permettait de couler deux tonnes de ciment par chambre pour faire contrepoids et sceller ledit balcon. Cette re-création du Royal a été pensée par les équipes du groupe Lucien Barrière et menée par la décoratrice et architecte d’intérieur Chantal Peyrat. Laquelle a déjà travaillé pour le Groupe à l’hôtel Gray d’Albion à Cannes, au Casino Barrière de Cassis et à l’hôtel du Golf Barrière de Deauville.

« Le sel, explique Chantal Peyrat, est notre fil conducteur, notre révélateur d’audace et d’humour. » On le trouve en tas, comme dans les salines de Guérande, mis en valeur dans les comptoirs aux parois transparentes de l’accueil et de la conciergerie. On le trouve aussi, sous forme plus sculpturale, dans les suites et les différentes parties communes. On le trouve enfin dans les chambres, sous forme picturale, grâce à de magnifiques photos des marais salants, notamment dues aux photos de Pascal François tirées de son livre Arc-en-sel. Par un jeu de miroirs, le plafond central du hall d’entrée laisse imaginer que nous sommes dans une verrière. Le sol en moquette, travaillé comme une mosaïque de marbre tout en camaïeu de grèges,

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L’hôtel présente désormais 87 chambres et suites (au lieu de 91). Notons 15 suites offrant la possibilité de créer deux espaces privatifs allant jusqu’à 111 m2 et disposant d’immenses terrasses plein sud ; dont 6 nouvelles Junior Suites, idéales pour les séjours en famille. 35 des 72 chambres ont vue sur la mer, et il y a 42 chambres communicantes, « ce qui, précise Emmanuel Béquet, est idéal pour les séjours en famille. Nous en avons une demande importante » L’espace Thalasso & Spa Barrière by Thalgo a été, lui aussi, entièrement repensé et décoré par Chantal Peyrat. On y trouve 10 cabines de massage avec douche, 6 cabines Beauté avec douche, 2 cabines VIP de 35 m2 équipées de deux tables de soins, d’une baignoire (notamment pour les bains aux algues) et d’une douche offrant la liberté de créer différents rituels Visage et Corps à vivre en duo ou en solo. Désormais situé sur deux niveaux, l’espace dispose d’une salle destinée aux activités de relaxation, yoga, sophrologie, méditation Tai-chi, hypnose… ; d’une salle massage bébé et un bassin dédié aux bébés-nageurs ; d’une salle de


Le bar Marie-Louise, donnant sur les jardins, a été ouvert sur le hall, ce qui donne de l’espace et de la clarté. Les moucharabiehs diffusent une lumière apaisante, variant au fil de la journée.

repos face à l’océan ; d’une toute nouvelle salle de fitness de 100 m2 équipée d’appareils cardiofitness et de musculation dernière génération et connectés ; d’un espace Health Club avec piscine, sauna, hammam, salle de gym ; d’un espace hydrothérapie rénové ; d’un espace médical avec trois médecins, deux diététiciennes e t deux kinésithérapeutes. Et d’une boutique de vêtements spor tswear et maillots de bain. « Nous avons à l’hôtel Royal 26 ans d’expertise en thalassothérapie, explique Emmanuel Bequet. Et près d’une vingtaine de programmes de soins visant l’optimisation de votre capital bien-être. Nous voulons offrir des escapades vivifiantes pour permettre à nos clients de

La lumière fait son entrée dans les salles de bains, qui parfois sont de vrais salons. Dans certaines, on verra l’océan en prenant sa douche ou son bain.

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Le Fouquet’s présentera plusieurs cartes de brasserie, s’installera dans les jardins dès que le temps le permettra. Sur la plage, le Ponton continue de proposer fruits de mer et poissons grillés du marché.

reconnecter durablement le corps et l’esprit. Leur apprendre à vivre mieux, à prévenir le burn-out, à lâcher prise, à s’occuper d’eux, à préserver et régénérer leur capital bien-être. Nous ouvrons un nouvel âge de la thalasso. Avec le high tech de la baignoire balnéo, de l’aqua-biking et toutes les dernières innovations. » Autre événement, l’ouverture du restaurant Le Fouquet’s, brasserie de luxe de 120 couver ts, reprenant la décoration du Fouquet’s de Paris, quelques plats emblématiques dans une carte établie en collaboration avec Pierre Gagnaire (3 étoiles Michelin) et comprenant des plats régionaux et des recettes diététiques et bien-être.

Quoi de neuf ? Hôtel Barrière

LE ROYAL

Plusieurs grandes suites avec terrasse dont, au 5ème étage, une suite de 72 m2 face mer.

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Président Hommage

FANFAN Expert maritime, Chevalier du Mérite Maritime, président du Yacht-Club de La Baule, François Baley avait tous les titres pour impressionner. Et pourtant il charmait par sa gentillesse, sa simplicité et le sens de l’accueil souriant qu’il avait pour chacun. Il composait les régates qu’il organisait avec autant de tact et d’attention que les dîners ou les soirées qu’il donnait, villa Mortureux, au siège du Yacht Club de La Baule. Longtemps dauphin de Georges Forissier, qui l’avait adoubé, il avait su rester à sa place. Puis, le temps venu, il avait su la prendre tout entière. Et elle était grande. Il avait commencé à naviguer à l’âge de 14 ou 15 ans avec Bruno Peyron, sur des 420. Puis en multicoques. Il y a une dizaine d’années, l’occasion lui fut donnée de naviguer sur des dragons, bateaux que le YCLB a contribué à relancer. Formant un équipage avec sa sœur Frédérique (chargée des manœuvres d’avant) et avec leur ami Dominique Gourraud, alias Skippy (chargé de la tactique), Fanfan était à la barre du « Paré à virer ». « Une régate de dragons est une course très technique, expliquait-il. Il faut sans cesse changer les réglages, et ces réglages sont très fins. En plus, on a une sensation de vitesse parce que nous sommes au ras de l’eau. L’équipage doit être bien rôdé. » En quittant le bord, Fanfan Baley laisse un vide qui ne sera jamais comblé.


Christine de Rivoyre

NE RIEN

Toutes ces informations - et bien d’autres - sont développées sur le site officiel de la Ville de La Baule et de l’Office de Tourisme : www.labaule.fr et sur la page Facebook I love La Baule.

MANQUER

s u o v z e d n e R s Vo

Tatiana de Rosnay

de l’été

Rencontrer Tatiana de Rosnay

Retrouver Christine de Rivoyre

Admirer chevaux et cavaliers

Pour son livre Manderley for ever (Albin Michel/Héloïse d’Ormesson) où elle raconte un des écrivains qu’elle préfère : Daphné du Maurier, dont les livres ont fait rêver des millions de lecteurs. En même temps sort une nouvelle traduction de Rebecca, due à Anouk Neuhoff. Tatiana de Rosnay signera ses livres. Atlantia - mercredi 29 avril 2015 à 18h00 - entrée libre et gratuite sur réservation au 02 40 11 51 51 ou www.lesrendezvousdelabaule.com

Elle était déjà venue à Atlantia en 2004 à l’occasion de la sortie en « Cahiers rouges » de ses plus fameux romans, Le petit matin et Boy. Elle revient avec ses merveilleux, doux et toniques souvenirs, réunis sous le titre Flying Fox et autres portraits (Grasset) par Frédéric Maget, président de la société des amis de Colette, également présent ce jour-là. Christine de Rivoyre signera ses livres. Atlantia - mercredi 13 mai 2015 à 18h00 - entrée libre et gratuite sur réservation au 02 40 11 51 51 ou www.lesrendezvousdelabaule.com

4 jours durant, les meilleurs cavaliers et chevaux mondiaux de saut d’obstacles assurent le spectacle au stade François André, pour l’ Officiel de France (CSIO5*): La Coupe des Nations Furusiyya FEI (Vendredi 14), le Derby de la Laiterie Montaigu - Région des Pays de la Loire (Samedi 15) et le Grand Prix Longines de la Ville de La Baule (Dimanche 16). Stade François-André - du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015 - entrée libre et gratuite. www.labaule-cheval.com

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© Jean-Marc Gourdon

Madeleine Chapsal

Regarder des films d’entreprises 21 prix décernés par un jury (président : Xavier Couture) et devant visionner 300 films d’entreprises nationaux et internationaux. Ouvert aux professionnels, mais aussi au grand public, aux écoles et aux organismes de formation, le 1er festival « Films and compagnies » a notamment pour objectif de stimuler la vocation entrepreneuriale des jeunes, valoriser et encourager les projets de formation innovants des entreprises et collectivités. Projections, colloques, tables rondes et conférences. Atlantia - du mercredi 27 mai à 12h00 au samedi 30 mai 2015 à 18h00. Informations : www.filmsandcompanies.com

NE RIEN MANQUER

s Vos Rendez-vou

de l’été

Écouter Madeleine Chapsal Ses fidèles lectrices lui avouent se reconnaître dans chacun de ses livres. Autrefois journaliste à L’Express et jurée du Prix Femina, Madeleine Chapsal a publié de nombreux romans à succès comme Un été sans histoire ou La Maison de Jade. Familière de La Baule, elle vient y présenter un nouveau recueil de nouvelles, La voiture noire du désir (Fayard). 18 histoires qui parlent souvent d’amour, de désir, mais aussi d’amitié, de sexe ou de trahison… Atlantia - vendredi 22 mai 2015 à 18h00 - entrée libre et gratuite sur réservation au 02 40 11 51 51 ou www.lesrendezvousdelabaule.com

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Aider les « Matelots de la vie » L’association bauloise « Matelots de la vie » organise à bord de bateaux des aventures dédiées aux enfants hospitalisés, handicapés ou abandonnés. Pour lui venir en aide, cinq grands chefs organisent un dîner, sous l’égide de La Baule Cap Cœur. Il s’agit de Philippe Vételé (Anne de Bretagne, La Plaine sur Mer), Eric Guérin (La Mare aux oiseaux, Saint-Joachim), Guillaume Brisard (ancien du Fort de l’Océan, Le Croisic), Eric Mignard (Castel Marie-Louise, La Baule) et une invitée d’honneur, Ghislaine Arabian (Les Petites Sorcières, Paris). Hôtel Hermitage Barrière - esplanade Lucien Barrière. Vendredi 29 mai 2015. Informations et réservations : www.labaulecapcoeur.com


Carte signée par Eric Guérin, chef étoilé de la Mare aux Oiseaux Décoration chaleureuse et raffinée Terrasse panoramique avec vue sur la baie de la Baule et la pointe de Penchâteau Menu de 29,50€ à 59€ Ouvert midi & soir

www.seasons-labaule.com - Esplanade Benoît, Avenue du Jardin Public, 44500 La Baule - TEL 02 40 60 71 68

Les Instants Fondant Boutique - 131 av. du Gal de Gaulle - 44500 La Baule - 02 40 23 16 05 - www.lefondantbaulois.com


NE RIEN

Marc Trévidic

Enquêter avec Marc Trévidic

Encourager les champions du monde La Baule et Pornichet, royaume de la terre battue, ont été choisis par la Fédération Internationale de Tennis pour accueillir les championnats du monde seniors par équipes et individuels 50,55 et 60 ans. Grand événement pour le Ninon Tennis Club, le La Baule Tennis Club (Garden et Sporting) et le Tennis Country Club Barrière, où se dérouleront les compétitions. On attend de 120 à 150 équipes, plus de 400 joueurs et une centaine d’accompagnateurs de plus d’une trentaine de pays. Ninon, Garden, Sporting et Country - Du lundi 8 au dimanche 21 juin 2015.

Débattre avec les dirigeants Invités par L’Express et L’Expansion, on annonce Emmanuel Macron, Pierre Gattaz, Jean Tirole, François Fillon, Eric Woerth, Xavier Fontanet, Bruno Le Maire, Benoist Apparu , Ségolène Royal, Nicolas Hulot, Pierre Moscovici, Michel

Barnier, Laurent ��������������������� Wauquiez, Nicolas Dupont-Aignan, Erik Orsenna et quelques autres pour trois jours de débats sur le hème « Comment redresser la France ? » Débats qu’animeront, entre autres, Christophe Babier, Béatrice Mathieu, Christine Kerdellant et Franck Dedieu. Hôtel Hermitage Barrière - esplanade Lucien Barrière. Week-end du 12,13 et 14 juin 2015. Modalités d’inscription auprès de Virginie Matrat au 01 75 55 43 09 / vmatrat@groupe-exp.com

Dans son nouveau livre, Qui a peu du Petit Méchant Juge ? (JC Lattès) Marc Trévidic, juge d’instruction au pôle antiterroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris, nous propose un voyage aussi riche que personnel dans l’histoire et les arcanes de la justice. Dans un monde d’apparences où le pouvoir et la corruption se présentent parfois comme les deux faces d’une même pièce, la justice doit se garder de tous les côtés. Un exercice de haute voltige auquel le Petit Méchant Juge est bien décidé à ne pas renoncer. Atlantia - lundi 15 juin 2015 à 18h00 entrée libre et gratuite sur réservation au 02 40 11 51 51 ou www.lesrendezvousdelabaule.com

Rire avec Alex Lutz

Méditer au jardin

Une galerie de portraits plus savoureux les uns que les autres : la vendeuse, l’adolescente, le directeur de casting. Dans cette version enrichie, il mélange les genres avec impertinence. Entre pur moment de jeu et interactivité, Alex Lutz comme vous ne l’avez jamais vu. Entre stand-up et sketches, Alex Lutz ne cesse de surprendre. Il se moque de lui-même et de chacun de nous en changeant de visages et d’âges avec virtuosité. Atlantia - samedi 13 juin 2015, 20h30 tatif unique : 38 €

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L’Association Culture et Foi vous accueille à la Chapelle Sainte Anne pour une exposition de peintures et de pastels sur le thème des fleurs et des plantes. Des peintures sur des fonds clairs feront face à des photographies sur fonds noirs. Les fleurs et les plantes seront mises à l’honneur et la Chapelle Sainte Anne sera transformée pour l’occasion en un véritable jardin. Chapelle Sainte-Anne. Du jeudi 18 juin au mercredi 8 juillet. Ouvert tous les jours de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h30. Entrée libre.

© Benjamin Decoin

MANQUER


Nikki

Concert de clôture au Dryades 11 août 2014.

Bernard Bertho

© Quentin Faucompré

Nicolas Silberg

Buller à Escoublac Comme chaque été, le Relais culturel et Bernard Bertho ont préparé un programme exceptionnel. La 20ème édition de Bulle Escoublac (du 9 au 11 juillet), la 28ème Expo en Liberté (du 19 au 26 juillet, le 30ème Vide-Greniers (25 juillet), la 20ème exposition d’Histoire locale (du 8 au 16 août) et, le 14 août, la 16ème balade à la recherche des bourgs ensevelis. À partir du 9 juillet à Escoublac, le plus souvent au Centre Culturel La Maison d’Escoublac. www.lerelaisculturel44500.com

S’enchanter à la villa Boesch Cet été, la villa Boesch présente trois artistes : le peintre Nicolas Silberg, le céramiste Didier Hoft et la sculptrice Martine Kerbaol. Trois talents très affirmés, tout en pureté et en lumières, mis à l’honneur dans un établissement qui s’impose peu à peu comme un endroit important pour les artistes. Sandro Rumney, un des meilleurs connaisseurs d’art contemporain, par ailleurs petit-fils de Peggy Guggenheim, vient d’accepter d’être membre d’honneur de la villa. Musée Bernard Boesch - 35 rue François Bougouin 44510 La Pouliguen. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h.

Taper du pied tout l’été Le jeudi soir, c’est sur l’esplanade François André face à l’hôtel Royal et au casino. Le vendredi soir, place du Maréchal Leclerc. Le samedi matin, c’est avenue Lajarrige au moment du marché. Et c’est gratuit. Orchestré par Jean-Luc Gouin, le La Baule Jazz Festival donne des fourmis dans les jambes et des étoiles dans la tête. Concert de clôture aux Dryades le 10 août.

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Rêver avec James Joyce La 19ème édition d’Ecrivains en bord de mer rend un hommage particulier à James Joyce. Il se trouve que Joyce et Nora son épouse passèrent quelques jours en septembre 1939 à La Baule, à l’hôtel Saint Christophe (l’hôtel dans lequel sont reçus les auteurs), afin de se rapprocher de leur fille Lucia qui séjournait dans une clinique psychiatrique qui, du fait de la guerre, avait fuit la région parisienne pour s’installer à Pornichet. Aujourd’hui plus de 60 ans après sa mort, James Joyce est toujours considéré comme l’un des plus grands. Philippe Forest, a consacré à son plus célèbre roman, Ulysse, un brillant essai sous le titre : Beaucoup de jours. Sont également invités Yannick Haenel, Éric Vuillard, Thifaine Samoyault, Frédérik Pajak, Daniel Ferrer et Marie Darrieusecq. Le Gulf Stream projettera des films adaptés de Joyce tel Les Gens de Dublin de John Huston, The Joycean Society de Dora Garcia ainsi qu’un documentaire consacré à un groupe de lecture formé autour de Finnegans Wake. Du 15 au 19 juillet 2015. Chapelle SainteAnne. www.ecrivainsenborddemer.fr


NE RIEN MANQUER

Aller au cinéma sur la plage Les séances ont lieu devant le casino Barrière vers 22h00. Programme à venir. Samedi 18 juillet, mardi 28 juillet, samedi 8 août, jeudi 13 août 2015. Gratuit.

Se laisser séduire par la journée de l’élégance Cette année, Luc Domeau a pris la présidence de l’Union des Commerçants, Industriels, Artisans et Professions Libérales de La Baule (UNICIAL), ce qui garantit une plus grande visibilité de l’association qui, notamment, sera présente par un stand au Jumping. Cette année, la journée de l’élégance est programmée le jeudi 30 juillet avec, en soirée, place du Maréchal Leclerc, un grand défilé de mode. En attendant la journée des vendanges le 18 octobre.

Se laisser éblouir par la fauconnerie Pour la troisième année consécutive, la Société des Concours Hippiques de la Baule vous propose un spectacle équestre. Cette année, vous sera proposé un spectacle de fauconnerie équestre où chevaux, aigles, buses et faucons évoluent en totale harmonie. En exclusivité à La Baule, sous la direction de Philippe Hertel. Stade François-André. Du dimanche 2 au mardi 4 août 2015. Horaires à confirmer.

Remonter le temps en montant au filet Pierre-Yves Dayot va dessiner l’affiche, Jany Latimier organise, Pascal Collet est un des partenaires. La journée Belle époque aura lieu au Garden Tennis Club. Histoire de se replonger dans l’ambiance chic et décontractée du tennis des années 20, qui sont d’ailleurs plutôt les « Années Folles », sauf à La Baule où cette décennie vit la construction de tous les terrains de tennis et le début d’une tradition d’élégance, de bonne humeur et de raffinement qui, grâce à Jany et à ses amis, n’a jamais cessé. Garden - Dimanche 9 août 2015 14h00

Regarder passer les voitures Que serait un été à La Baule sans le Concours d’élégance en automobile ? Nous en serons à la 85ème édition. Présentée par Joël Laplacette. Stade François André - vendredi 14 août 2015 - 21h00.

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Regarder passer les bateaux Près d’une trentaine de Yachts Classiques, présence exceptionnelle des cinq Pen Duick, les métriques Aile VI 8mj Champion olympique 1928 et cette année encore France I 12mj de la Coupe America 1970,74,77, et autres « Yacht » mythiques tel que Germaine yawl aurique de 1882 puis les Arpèges depuis 2010, disputeront des parcours côtiers entre La Baule et Le Croisic mais aussi des parcours de type « banane » en baie de La Baule. D’autre part, à l’occasion des Voiles de Légende - Trophée Gavottes, plus de 30 quillards de sport et voiliers Métriques se retrouvent à La Baule, pour offrir un spectacle de toute beauté dans l’une des plus belles baie du monde. Les quillards « Dragon », « Requin », « Soling » et « Tofinou », ainsi que les métriques « 8M JI », « 6M JI », « 5M JI » se livreront


de LE SHOPPING Caroline

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MAISON DE LA PRESSE

BY SEGOLO Un été tout en couleur

Librairie Papeterie Carterie La vie avec Segolo, c’est tout de même plus rigolo. En exclu, elle présente tuniques et sacs Star Mela, italianissimes tenues, tuniques et robes signées Ninati, mais aussi les lignes Yerse et Jocavi faites à Barcelone, gaies et stylées. Sans oublier les sacs français Estellon, des jeans de couleur et de nombreux accessoires, ceintures, étoles et bijoux.

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NE RIEN MANQUER

une bataille de Gentlemen, au cours de parcours « banane » et « côtiers ». Un programme exceptionnel pour les 5 ans du Trophée Gavottes pendant 4 jours de courses conviviales et sportives et une soirée spéciale « Eric Tabarly ». Du samedi 15 au mercredi 19 août 2015.

Regarder passer les Bretons Mardi 18 août : Concert à 21h à l’église Notre-Dame. Musique traditionnelle bretonne. Entrée 6€ Mercredi 19 août : Concert à 20h45 au Parc des Dryades. Gwennyn et son groupe de 5 musiciens. Jeudi 20 août : Concert à 20h45 au Parc des Dryades. Les Fous de Bassan, groupe de chant marin du Pouliguen. Vendredi 21 août : Fest-Noz à 21h à la salle Alain Burban à Escoublac avec 3 groupes : «Athôjizz», groupe de 4 musiciens venus du Bagad de Saint-Nazaire et du Cercle Celtique Bro Guérande ;

«Buhezek», 4 musiciens de Pénestin - La Baule������������������������������������ ; et «Hervieux ������������������������������ tad ha mab», 2 musiciens de Redon. Samedi 22 août : Animation-Concert de 16h à 18h30 Place de la Victoire et à 20h45 au Parc des Dryades par le Cercle Celtique Cesson Sévigné Ile-et-Vilaine Pays Rennais. Dimanche 23 août : Défilé - Concert Spectacle : Journée du Pardon. 17h Théâtre de plein-air au Parc des Dryades. Six heures de danses, musiques et chants traditionnels. www.pardon-de-la-baule.fr

Participer au festival des cannes Le Comité Départemental de LoireAtlantique a été désigné par la Fédération Française des Pêcheurs en Mer pour organiser le 59ème Championnat de France de Pêche en Mer Bateau les 28, 29 et 30 août 2015. Cette compétition réunira 120 participants, sans compter leurs accompagnants, venus de tout le pays pour défendre ce titre prestigieux qui leur ouvre les portes de l’équipe de France. Du vendredi 28 au dimanche 30 août 2015.

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S’entraîner pour le Triathlon Le plus grand triathlon de France a compté 60 000 participants en 2014. Ouverture des inscriptions depuis le 8 avril. Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2015-03-15www.triathlon-audencialabaule.com

Attendre le 4ème numéro Le 4ème numéro de La Revue des RendezVous de La Baule sortira le vendredi 16 octobre. Pour avoir la collection complète, vous pouvez toujours vous adresser à l’Office de Tourisme et à Atlantia. Tant qu’il en reste.

Et si vous avez manqué le début... Sachez que la carte de vœux de la Ville de La Baule a été élue plus belle carte de collectivités par le Forum pour la Gestion des Villes et des Collectivités locales. Et que des rassemblements spontanés ont eu lieu, de Pornichet au Pouliguen, pour affirmer combien la baie de La Baule, elle aussi, dans toute sa diversité, est Charlie.



Marie L’esprit des lieux

SON PÈRE, SON MARI,

SES AMANTS ET SON FILS À La Baule, on respire. Et La Baule inspire. Avec cet article, nous commençons une série qui vous présentera quelques-uns des écrivains auxquels le séjour baulois fut profitable. Honneur aux dames, voici Marie de Régnier, grande amoureuse de la Belle-Epoque et qui, jusqu’à sa mort en 1963, fit une belle carrière d’écrivain et de critique sous le pseudonyme de Gérard d’Houville.

L

a Loire-Inférieure tiendra une place très importante pour toute la famille de José-Maria de Heredia, et notamment pour sa fille Marie qui, afin de payer les dattes de son père, a accepté d’épouser Henri de Régnier et eut des amants célèbres parmi lesquels Pierre Louÿs, Jean de Tinan, Jean-Louis Vaudoyer, Henry Bernstein et André Chaumeix. Le premier séjour des Heredia dans le département a lieu en juillet et août 1892, à l’abbaye de Blanche-Couronne, près de Savenay. Marie a dix-sept ans. « Blanche-Couronne, écrit son biographe Robert Fleury, restera pour elle le symbole des vacances heureuses, des chaudes journées sans soucis au milieu des jardins fleuris, un lieu qui plaisait tant à son âme dolente, où la principale occupation était de ne rien faire. « Je me coiffe, je fais la sieste, je chante, je brode, je me sens toute pareille à mes arbres et à mes fleurs », écrirat-elle. » La famille Heredia passe septembre au Croisic, où JoséMaria a l’idée de réunir en un seul recueil des poèmes qu’il avait, jusqu’alors, dispersés dans des revues. Ce seront, parus en février 1893 avec un succès énorme, Les Trophées, qui vaudront à leur auteur l’Académie française en 1894,

Pierre-Percée. Elle deviendrait plus tard un hôtel-restaurant, « Le Pavillon des fleurs », détruit en 2000 pour laisser place à un petit immeuble.

et le statut de poète officiel de la République. C’est à Blanche-Couronne, au cours de l’été 1896, qu’Heredia écrira « Salut à l’Empereur », lu en octobre par Mounet-Sully, lors de l’inauguration officielle du pont Alexandre-III, devant le tsar Nicolas II et la tsarine ; c’est là, aussi, que son gendre Henri de Régnier écrira ses Jeux rustiques et divins ; c’est là, enfin, que Marie, triste du départ de son amant Pierre Louÿs, écrira de très nombreux poèmes, publiés sous le pseudonyme de Gérard d’Houville, qu’elle gardera jusqu’à sa mort, en 1963. En 1905, Henri et Marie de Régnier passeront de nouvelles vacances au Croisic puis, jusqu’en 1911, tous les ans à La Baule, villa SaintMars. Dans son livre, Jacques Doucet situe cette villa avenue

Si Marie vient à La Baule, écrit Jacques Doucet, « c’est parce que le climat iodé, tonique, lui convient, et lui a été recommandé pour son fils Pierre. Tandis qu’il fait du vélo sur la plage, sa mère écrit poèmes et romans dans sa chambre de la Villa SaintMars, ou se repose en chaiselongue dans le jardin. C’est de La Baule qu’elle écrira à son père : « Sais-tu que j’ai fait plus de six cents vers dans mon été. » C’est à La Baule qu’en 1909 Jean-Louis Vaudoyer retrouve, pendant quinze jours, sa maîtresse, avant de partir pour Venise. C’est encore à La Baule que, l’année suivante, vient Henry Bernstein ; et c’est

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dans un hôtel de Saint-Nazaire que Marie devient la maîtresse de Bernstein. « Après la révélation de l’amour physique par Louÿs, écrit Fleury, elle connaît la révélation de l’amour viril, brutal et dominateur, que son corps asservi accepte avec reconnaissance. Marie sortira émerveillée de cette première rencontre. Mais elle est si brisée, fatiguée et épuisée qu’elle s’alite dès le lendemain (…) ; elle reste dans sa chambre à La Baule, souffrant gravement des reins. » On ne dira jamais assez les vertus de l’air marin ! D’ailleurs, ces douleurs disparaîtront puisqu’en 1911 Marie de Régnier et Henry Bernstein fêteront, dans ce même hôtel de Saint-Nazaire, le premier anniversaire de leur liaison.

Les yeux noirs, les vies extraordinaires des sœurs Heredia, de Dominique Bona, de l’Académie française (JC Lattes, 1989) Marie de Régnier, de Robert Fleury (Plon, 1990) Marie de Régnier à La Baule, de Jacques Doucet (Sokrys éditions, 2012)

On vient de rééditer l’unique livre de Pierre de Régnier : un recueil de chroniques publiées dans l’hebdomadaire Gringoire entre 1930 et 1935. Ce « noctambule de profession, de naissance et de fatalité » nous entraîne dans les coulisses de la vie parisienne d’alors. Chroniques d’un patachon (La Table Ronde).


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