Rencontres Découvertes Lectures N° 5 - Avril
LA REVUE des Rendez-vous de La Baule
Balades Gastronomie Sor ties Année 2016, 1 ère par tie
Peinture
Allure
Littérature
Pour être sûr
Françoise Cloarec signe la couverture de ce nouveau numéro. En attendant « L’indolente », son livre sur Marthe Bonnard.
Tables, hôtels, shopping : les bonnes adresses sélectionnées par Caroline.
Les vingt premières années d’une manifestation estivale qui compte : les « Écrivains en bord de mer ».
De ne rien oublier et de ne plus rien manquer : notre albumsouvenir et votre agenda.
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Création LA REVUE®
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SOMMAIRE
5 La Revue des Rendez-vous de La Baule, sur une idée de Patrick Gérard et de Stéphane Hoffmann
Rédaction Stéphane Hoffmann 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr Photos Patrick Gérard 06 86 79 22 05 pgphot@wanadoo.fr
Photo de couverture : « Les baigneuses », de Françoise Cloarec. Photo : Marc Lavaud. Crédits photos :
Rue des Archives, Éric Pitrel Régie publicitaire Caroline Vautier 06 09 92 89 90 larevuemag@gmail.com Création graphique & Impression Mélanie Boquet La Mouette Communication 02 40 60 20 10 Prochain numéro : 15 octobre 2016
LA REVUE Avril 2016
des Rendez-vous de La Baule
LA BAULE à 100%.........................................................2-3
LES INSTANTANÉS de Patrick Gérard........................... 26
LES HÔTELS de Caroline....................................................4
LE SHOPPING de Caroline............................................... 27
Les carnets de RENDEZ-VOUS..........................5-7
Festival international du FILM CORPORATE....28-29
LES INSTANTANÉS de Patrick Gérard................................8 LE SHOPPING de Caroline....................................................9 FRANÇOISE CLOAREC Sans indolence.......................10-12 Rendez-vous DES ÉCRIVAINS..............14-17 Rendez-vous avec LUC DOMEAU................................ 20
LES TABLES de Caroline............................................... 30 Festival du CINÉMA & MUSIQUE DE FILM..........................................31-35 LE SHOPPING de Caroline............................................... 37 La force de FÉDÉRIC LENOIR........38-40
LES TABLES de Caroline............................................... 21
NE RIEN MANQUER Vos Rendez-vous de l’été..................................................43-47
Les beaux 20 ans DES ÉCRIVAINS EN BORD DE MER.....22-25
FÉLICIEN MARCEAU En promenade à Guérande.............................................. 48
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La Baule à 100%
Voici, déjà, le 5ème numéro de La Revue des Rendezvous de La Baule. L’équipe de cette revue est à 100 % bauloise. Elle vit La Baule, y travaille et la connaît depuis longtemps. Caroline Vautier réunit quelques-unes des belles adresses qu’elle aime faire partager. Patrick Gérard est un photographe pour lequel La Baule n’a - presque - plus de secrets. Stéphane Hoffmann y a des activités de journaliste depuis 1985, travaillant deux étés pour L’écho de la presqu’île, puis 24 ans pour La Baule Privilèges. Sans oublier quelques reportages pour Le Figaro Magazine et Madame Figaro. L’équipe de La Mouette, qui réalise maquette et impression de La Revue, fait partie de la vie de la station. Réalisée à 100 % à La Baule, l’ambition de La Revue est de vous faire connaître et aimer La Baule à 100 %
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Jeudi 11 février 2016, 17h30 François-Henri Désérable dans les jardins du Castel Marie-Louise.
Article page 7.
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de LES HÔTELS Caroline
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/// Rencontrer et débattre ///
Les carnets de rendez-vous
Le professeur Henri Joyeux pendant son intervention devant un auditorium comble. Et comblé.
Depuis l’été dernier, sept invités ont été reçus par Stéphane Hoffmann pour parler de leur dernier livre devant le public des Rendez-vous de La Baule curieux, attentif, détendu et réactif. Cela se passe à Atlantia, à 18h00. Entrée libre et gratuite sur réservation au www.lesrendezvousdelabaule.com Si vous avez raté ces rencontres, en voici un résumé.
Jeudi 8 octobre 2015
Professeur Henri JOYEUX Attentif C’est un vrai combat qu’a engagé, par ses livres et ses conférences, le professeur Henri Joyeux. Le public ne s’y est pas trompé puisque 800 personnes sont venues l’écouter parler de la meilleure manière de se comporter, et notamment de se nourrir, pour éviter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Autre sujet, autre combat : les vaccins, comment s’y retrouver ? Selon lui, les vaccins ne sont pas faits pour tout le monde. Après la conférence, le professeur Joyeux a pris le temps de rencontrer tous les lecteurs qui le souhaitaient, et a promis de revenir en octobre prochain.
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Jeudi 10 septembre 2015
Adrien GOETZ Éternel Maurice Leblanc n’ayant jamais tué son héros, Arsène Lupin, il a semblé évident à Adrien Goetz de lui faire vivre des aventures en ce début de 21ème siècle. Dans La nouvelle vie d’Arsène Lupin (Grasset) un livre aussi déchaîné sur le plan romanesque que précis et documenté, Adrien Goetz s’en donne à cœur joie, entraînant les lecteurs dans des aventures folles et réalistes. Ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire, professeur d’histoire de l’art à la Sorbonne et chroniqueur au Figaro, Adrien Goetz développe aussi, avec beaucoup d’esprit, une œuvre romanesque érudite et très amusante.
Vendredi 23 octobre 2015
Claude HALMOS Résistante
Psychanalyste formée par Jacques Lacan et Françoise Dolto, Claude Halmos parle, dans son nouveau livre, Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Faire face à la crise et résister (Fayard), des ravages psychologiques que la crise engendre chez beaucoup de gens. Lesquels, d’ailleurs, s’en sentent coupables, alors qu’ils sont des victimes. Dire à quelqu’un : « Ce n’est pas vous qui êtes malade, c’est le monde qui l’est. Si vous ne supportez pas ce que vous avez à vivre, ce n’est pas parce que vous êtes fragile, c’est parce que c’est invivable », c’est lui dire qu’il ne doit pas se laisser abattre, qu’il doit se battre, a pu notamment confier Claude Halmos devant près de 500 personnes.
Lundi 30 novembre 2015
Irène FRAIN Grisante
Irène Frain aime le champagne, le chocolat, la Bretagne, les amis, ses racines, les livres, et chanter sous la douche « Je suis la gazelle de la Médina, je suis le gazeau de la Médino », chanson dont elle est l’auteur, « hélas ! », dit-elle dans un grand éclat de rire, car elle aime rire, aussi. Écrivain en pleine forme, elle a obtenu le prix Bretagne pour Sorti de rien et le prix Madame de Staël pour Marie Curie prend un amant, livre qu’elle est venue présenter au public de La Baule. Non sans quelques bulles de champagne au Castel Marie-Louise.
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Mercredi 20 janvier 2016
Gonzague SAINT BRIS Épique
Une conversation avec Gonzague Saint Bris, ça décoiffe. Après avoir présenté un film tourné avec un drone sur La Baule, il a expliqué que le roi Louis XI, sur lequel il vient d’écrire un livre, Louis XI le méconnu (Albin Michel), est l’inventeur du SMS et d’un art de gouverner – discret, mais efficace - dont les dirigeants actuels feraient bien de s’inspirer. « Aujourd’hui l’image, ce tabernacle de l’ego, qui n’apporte rien à la nation mais tout à ceux qui veulent faire carrière sur son dos », note-t-il avant de rappeler certains principes dont Louis XI est l’auteur, comme « Qui ne sait pas dissimuler ne sait pas régner », « Subtilité vaut mieux que force » ou « En politique, il faut donner ce qu’on n’a pas et promettre ce qu’on ne peut pas donner. »
Mercredi 10 février 2016
Louis BODIN Rassurant
Certes, Louis Bodin est une vedette des médias, officiant sur RTL et TF1, deux des plus importantes antennes françaises. Mais pas seulement. Ingénieur prévisionniste météorologue, il révèle dans son livre Quand la météo fait l’Histoire (Albin Michel), des talents de conteur qu’on ne lui soupçonnait pas. Il raconte quelques batailles (Azincourt, Waterloo, le Chemin des Dames) où la météo joua un rôle décisif, et quelques événements, de l’hiver 54 à la tempête Xynthia de 2010 en passant par la sécheresse de 1976 et la canicule de 2003, où elle influa sur l’Histoire ou l’actualité. Pour autant, il se veut rassurant sur les variations actuelles du climat dont on a connu, dit-il, des exemples dans le passé, et invite à la fois à une modestie face à la nature et à une meilleure connaissance des éléments qui nous entourent.
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Débats de société et d’actualité, en toute liberté.
Jeudi 11 février 2016
François-Henri DÉSÉRABLE
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Prometteur
Dans deux mois, il se marie à Venise. Ville où il passe beaucoup de temps dans l’année. Il a même en commun avec Casanova d’y avoir fait de la prison. Certes, on ne l’a pas mis aux Plombs, juste en garde à vue pour être monté à l’aube sur le toit du palais Contarini del Bovolo. Mais pour lui, la plus belle vue du monde reste celle qu’on a des marches de la basilique Santa Maria della Salute. Il ambitionne même d’écrire un roman se déroulant à Venise. En attendant, il est venu à La Baule
présenter les deux premiers livres qui lui on valu, à 25 ans, une entrée fracassante en Littérature, la reconnaissance de ses pairs et des lecteurs, ainsi que de nombreux prix littéraires. D’abord, Tu montreras ma tête au peuple, recueil sur les différentes manières qu’on eues certaines personnes, célèbres ou non, de monter à l’échafaud pendant la Révolution française. Ensuite un roman, Evariste (Gallimard), racontant la courte vie d’Evariste Gallois, découvrant les mathématiques à 15 ans, les révolutionnant
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à 18 et mourant dans un duel à 20 ans. De tout cela, de ses projets, de son admiration pour Pierre Michon, Patrick Modiano ou Romain Gary, et des canulars qu’il fait à son ami Clément Benech, autre écrivain de la garde montante, François-Henri Désérable a parlé avec humour. Il fut même question de hockey-sur-glace, dont il est joueur professionnel, évoluant pour sa dernière saison parmi les Français volants de Paris. Photo page 3.
CHRISTOPHE CRÉPIN EXPOSE CHEZ VAN RIJN Jeudi 23 juillet 2015, en compagnie de Patrick Chevallier, Marie-Hélène Boisseau et de la vice-présidente de l’association des commerçants du Passage du Royal, Pascale Albaret, qui feuillette le livre consacré à l’aquarelliste. Tout en douceur et en lumière.
MOMENTS MUSICAUX DE L’HERMITAGE Vendredi 18 mars 2016. Les mélomanes ont célébré en mars l’arrivée du printemps avec Schubert pour les Moments musicaux de l’Hermitage. Ici, Olivier Charlier (violon), François Salque (violoncelle) et Claire Désert au piano dans le Notturno pour piano, violon et violoncelle opus 148 D. 897.
LES VENDANGES DU CARRÉ D’OR
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Vendredi 16 octobre 2015. Claudine Métaireau et Luc Domeau fêtent les vendanges. Une des belles animations du quartier du Casino. Coïncidence : le 4ème numéro de La Revue des Rendez-vous de La Baule sortait ce jour-là. Un bon crû.
INSTANTANÉS de Patrick Gérard
OCÉANE ATTITUDE
LILIA MILLIER HONORÉE PAR LA VILLE
Mardi 8 mars 2016. Quand un photographe rencontre un autre photographe… J’accompagne l’ami Christian Rossard sur la Côte sauvage. Il présente une exposition de février à avril au Musée Bernard Boesch. On peut aussi voir son travail sur son site www.christianrossard.com
Dimanche 10 janvier 2016. Pierre Sastre, président d’Atlantia et Yves Métaireau, maire de La Baule, remettent la médaille de la ville à notre amie Lilia Millier, Directrice Communication Resort Barrière La Baule. Récompense amplement méritée, et qui nous enchante.
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de LE SHOPPING Caroline
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Les coups de cœur de Caroline
Comme cette robe en coton de la marque espagnole Vilagallo. Nilaï et Peau de Fleur, deux lignes françaises de bijoux dénichées par Ségolène, toujours curieuse d’originalité. Tout en gardant son style coloré, élégant, gai, pratique. Et les stylistes qui ont fait son succès, comme Yerse, Ninati et les sacs Estellon. Cette saison, beaucoup de robes à accessoiriser.
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/// En couverture ///
Françoise Cloarec
Sans indolence Une dizaine de livres, des dizaines de tableaux, un diplôme des Beaux-Arts de Paris, un doctorat sur Séraphine de Senlis : cela suffirait à bien remplir une vie. Pas celle de Françoise Cloarec, qui est également psychologue clinicienne et psychanalyste. Depuis son enfance, elle vient à Pen-Bé, dans la maison qu’aimait son père. Pour s’y reposer ? Cet arbre près de la chaise longue où elle se repose, Françoise Cloarec le connaît depuis plus de cinquante ans. « Je l’ai connu vraiment petit. Il est devenu la Tour Eiffel de Pen-Bé ! » Pen-Bé, passion de son père. « Nous habitions Paris. Mon père, expert-comptable, avait un client ici. Il n’a eu de cesse d’y acheter une maison avec vue sur la mer. Il y passait la moitié de sa vie, avec son chien. Ma mère et moi le rejoignons pour les vacances. J’y viens maintenant dès que je le peux. Cette maison, c’est ma famille. »
pleine de lumière. Avec une estrade d’où elle voit la mer. Plus qu’à Paris, elle a le temps de peindre et d’écrire. De cette double œuvre en train de se créer sous nos yeux, on peut dire qu’elle est à la fois optimiste, pleine de tendresse, avec un grand sens du tragique. Un tragique qu’on
sans moquerie. « Elle explore, note Yvan Griffault, ce curieux mélange qu’il y a derrière le tourisme de masse international et le divertissement qu’il constitue. » On ne sait pas qui, des statues ou des touristes, regarde qui. « Ce sont deux mondes qui cohabitent, dit Françoise Cloarec. Les vivants d’hier et les vivants d’aujourd’hui. »
La toile que nous avons choisie pour la couverture nous plaît par son mystère (que se disent ces dames ?), par la drôlerie de ces deux univers (qui sontelles, cette bigoudène et cette moderne ? Sont-elles Une famille d’uniques : son amies, ennemies ?) qui père, fils unique ; sa mère, se croisent sur une plage. fille unique ; elle-même, « Je n’ai jamais su, confiefille unique. « Et je n’ai pas t-elle, si ma peinture était d’enfants », ajoute-t-elle. tragique ou humoristique. « Je connais beaucoup de On me renvoie les deux… gens à Pen-Bé, depuis tout Peindre est une façon de ce temps. Petite fille, j’allais voyager, d’aller voir ailleurs, à la pêche aux couteaux. de modifier l’habituel, de Mon père avait un bateau. Il m’emmenait. Bien sûr, je Les très humains personnages de Françoise Cloarec, pleins de drôlerie et de tendresse. repenser la réalité, de faire rupture. Avec l’espoir que ne faisais jamais le bon peut dépasser par l’art, la découverte des cela fasse signe à quelqu’un… » geste au bon moment. Il m’engueulait ! Je autres, la curiosité pour ce que les civilisal’adorais. » Il est mort depuis onze ans, ses Les livres de Françoise Cloarec font égations ont laissé. cendres confiées à la mer, juste face à la lement voyager. Dans le monde et au maison. Dans ses toiles de voyages, les touristes plus près de soi. Plusieurs se passent en se mêlent aux chefs d’œuvres du passé. Syrie, dont L’âme du savon d’Alep (édiUne maison où Françoise vient souvent. Françoise les regardent ensemble, les tions Noir sur blanc, 2013), par lequel Avec Bob, son compagnon. Avec sa elle remonte au cœur de l’histoire et des mère. Elle a fait aménager une pièce uns comme les autres, avec un sourire
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Françoise s’est aménagé une pièce face à la mer. Là, elle rêve, c’est-à-dire écrit et peint.
Françoise Cloarec, ici sur sa terrasse de Pen-Bé, aime écrire sur les peintres. Après ses livres sur Séraphine de Senlis et Storr (aux éditions Phébus), artistes qu’elle a révélés au grand public, elle publie à la rentrée chez Stock L’indolente, récit biographique sur Marthe Bonnard, femme et muse de Pierre Bonnard. Et peintre elle-même.
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Ce que j’ai envie de dire aux gens, c’est : « Rencontrez-vous ».
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mythes d’un pays aujourd’hui tragiquement frappé, qu’elle nous apprend à connaître. Son plus récent roman, De père légalement inconnu, (Phébus, 2014) raconte la quête de Camille, à la recherche de son père, officier français ayant, en Indochine, jadis aimé sa mère sans jamais la reconnaître elle, leur fille.
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1- A u cours du Rendez-vous des écrivains 2015, à Atlantia, Françoise Cloarec a exposé quelques-unes de ses toiles. Les visiteurs ont pu apprécier ces personnages caricaturaux mais sympathiques, touchants et jamais ridicules.
À la rentrée, un nouveau livre de Françoise Cloarec À la rentrée sort chez Stock L’indolente, récit biographique qu’elle consacre à Marthe Bonnard. « On a beaucoup écrit sur Pierre Bonnard, explique l’éditeur, peu sur Marthe. Françoise Cloarec a enquêté pour percer la part d’ombre qui l’entoure. Elle fait le portrait d’une femme libre : muse, artiste (puisque Marthe a peint) autant que prisonnière de ses névroses et d’un corps souffrant. »
2- À la rencontre de ses lecteurs. En arrière-plan, Patrick de Carolis et Jean-Christophe Buisson. 3- « Autant j’arrive à parler de ce que j’écris, confie Françoise, autant j’ai beaucoup de mal à raconter ma peinture. Comme si je déléguais à cette dernière le soin de le faire elle-même. »
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Des mots échangés Plus de quarante écrivains, une vingtaine de tables rondes, débats, conférences, causeries et confidences, des expositions, des dédicaces et des pauses gourmandes pour quatre mille visiteurs, tel est le bilan du 4ème épisode du Rendez-vous des écrivains, qui s’est tenu à Atlantia les 29, 30 et 31 octobre 2015. L’homme sur votre droite, c’est Patrick de Carolis. Attablé sur la scène de l’auditorium d’Atlantia, devant plusieurs centaines de spectateurs bon, d’accord, surtout des spectatrices -, il lit Refuge pour temps d’orage, son texte le plus personnel. Sans être autobiographique. Disons : un texte qu’il a écrit au plus près de son souffle. Paru en 2009, quelques-uns de ses poèmes avaient été, en partie, lus par Bérengère Dautun lors d’un déjeuner-débat. « J’ai senti, a confié la comédienne au Journal du dimanche, l’impact très fort qu’ils avaient sur le public. Plus personne ne bougeait. Je me suis dit « Oh ça c’est du théâtre ! » Bérengère Dautun n’a pas été pour rien pendant 33 ans à la Comédie-Française. Le
théâtre, elle connaît. Adaptant le livre de Carolis, elle met en scène et joue, au Petit Hébertot, Refuge pour temps d’orage avec Jean-Pierre Michaël, ancien camarade du Français. « J’ai juste fait quelques coupes, changé l’ordre de certains passages et réparti le texte entre deux personnages. Carolis a un très beau langage. Il est dans la tradition claudélienne, ce qui est rare à notre époque où l’écrit est plutôt elliptique. » Plus tard, Pierre Arditi enregistrera l’œuvre sur disque. Mais, bien sûr, lu par l’auteur, il prend une dimension plus émouvante encore. C’est d’ailleurs ce qu’apprécie le public qui vient à Atlantia, pendant trois jours, rencontrer les écrivains, bavarder et débattre avec eux. Il y en a
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pour tous les âges et pour tous les goûts. Madeleine Chapsal a ainsi pu rencontrer quelques-uns des enfants des écoles du Bois Robin, Paul Minot, Pavie et de l’école privée d’Escoublac. Encadrés par leurs professeurs, ils avaient réalisé des dessins inspirés du livre Alphabêtes, où chaque lettre de l’alphabet symbolise un animal ; dessins exposés tout le weekend. Autre exposition : celle de Françoise Cloarec (voir article pp. 10-12), dont un des tableaux fait la couverture du numéro que vous avez entre les mains. Autre rencontre : celle de Daniel Picouly avec des élèves des collèges Eric Tabarly et Grand Air.
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Ce 4ème Rendez-vous des écrivains aura aussi vu quelques avant-premières. La sortie en exclusivité du Dictionnaire amoureux de Jésus (Plon), de Jean-Christian Petitfils. Celle de l’album où Francisca Matteoli déploie devant nous quelquesunes des grandes cartes du monde, Map Stories (Le Chêne). Ou encore Migrations, voyages, émotions, cuisine le deuxième livre d’Eric Guérin, qui orchestrera un dîner donné à Atlantia.
Notons aussi que, outre Michèle Guillossou et Bernard Bertho, déjà cités, Catherine Decours, Evely ne Jousset, Elisabeth Lesimple, Muriel de Zuchowicz, Jean Doucet et Antoine George ont prêté leur concours à l’animation des tables rondes.
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Patrick Barbier charme le public mélomane en parlant de Venise, Naples et Rome à l’époque baroque.
Le prochain Rendez-vous des écrivains se tiendra à Atlantia le premier week-end de décembre.
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Plus de quarante écrivains Une vingtaine de tables rondes seront données lors du week-end. Dans la bonne humeur, en général. Avec des éclats de voix, parfois. Des éclats de rire, surtout. Et une grande diversité de talents puisqu’on trouvait aussi bien des écrivains vivant à La Baule et y puisant leur inspiration que des grands voyageurs dans le temps et l’espace.
Plus de quatre mille visiteurs Parmi les talents baulois, Fra n c i s B e rg e ro n , L u c Braeuer, Cyril et Alain Conan, Bertrand Gilet, Françoise Haf fray, Sophie Herbouiller, Michel Hervoche, Serge et Viviane Janouin-Benanti, Nathalie Mabire, Maliki, Franc mallet, Guy Martin, Jean-Luc Merlet, Martina Morris, Bruno Picquet, Christian Renaut et Joëlle Vautier. Quant à Philippe Hervouët, Samuel Delage et Sophie Talneau, ils sont venus de Nantes.
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1- Un remake des Tontons flingueurs ? Presque. Sujet de cette table ronde, Quelques monstres dans l’Histoire. Avec Jacques Santamaria, Éric Brunet, Jean des Cars, Jean-Christophe Buisson et Patrice Duhamel. 2- Poivre d’Arvor rencontre un amateur de livres : Frédéric Lefebvre. 3- Laure Buisson, Sylvie Le Bihan Gagnaire, Stéphanie des Horts : bonne humeur garantie. 4- Bernard Bertho a permis à Madeleine Chapsal de rencontrer des enfants sages. 5- François Taillandier lors d’une table ronde sur « La foi et la raison », avec Jean-Christian Petitfils et Didier van Cauwelaert.
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Didier van Cauwelaert et une lectrice : le plaisir partagé de la rencontre. À l’arrière plan : Valérie Perrin et Daniel Picouly.
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Les vingt tables rondes ont affiché complet. Pour la prochaine édition, elles auront lieu dans des salles plus grandes. 6- D e gauche à droite Véronique Olmi, l’animatrice (débutante, mais très douée) Michèle Guillossou et Michèle Fitoussi parlent de l’amitié. 7- J ean-Michel Riou, Catherine Decours et Jean-Christian Petitfils évoquent Louis XIV pour le 300ème anniversaire de sa mort. 8- Les libraires de La Baule participent à l’événement par un beau choix de livres présentés au public.
Patrick Poivre d’Arvor, ici en conversation avec Yves Métaireau, maire de La Baule et initiateur du Rendez-vous des écrivains, a planté un pin face à la plage.
9- Photographe, Valérie Perrin est venue parler de son premier roman, très remarqué, Les oubliés du dimanche (Albin Michel). 10- D aniel Picouly et Jean des Cars ont apprécié les muscadets de la maison Sauvion. 11- M adeleine Chapsal, Francisca et Bertrand Matteoli lors de la table ronde sur les voyages, à laquelle participaient aussi Frédéric Brun et Patrick Poivre d’Arvor.
Rendez-vous des écrivains
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Stéphanie des Horts présentait son nouveau et très émouvant roman, Le bal du siècle (Albin Michel).
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Olivier Querné vous présente la collection BERTOÏA pour KNOLL international Harry Bertoïa (1915 - 1978) est un sculpteur et designer italien naturalisé américain. À 15 ans, il s’expatrie aux États-Unis où il étudie le design et apprend la joaillerie internationale. Ses rencontres avec Charles et Ray Eames, Hans et Florence Knoll sont déterminantes dans son approche du design contemporain. En 1950, il crée son propre studio. C’est durant cette période qu’il conçoit cinq meubles à base de treillis métallique, dont la célèbre chaise Diamant. Meubles connus sous le nom de « Collection Bertoïa » pour Knoll International. Pour la chaise Diamant, la structure est réalisée en fils d’acier soudés point par point, chrome poli ou revêtement Rilsan. Bertoïa dit de ce siège qu’il est fait principalement d’air, comme une sculpture. Chaque fil est cintré à la main avant d’être soudé. Il en résulte une forme quasi-sculpturale. Ce dessin intemporel est décliné sur cinq sièges, dont le « Grand Diamant », avec une
Fauteuil " Grand Diamant "
housse qui tapisse entièrement l’assise et le dossier. Ces sièges peuvent s’inscrire dans plusieurs types d’habitats et magnifient les espaces dans lesquels ils sont présents. Leur confort ajoute ce côté fonctionnel si important dans le choix d’un fauteuil et incite leur utilisateur à la détente. Pour célébrer le centenaire de la naissance du designer, Knoll International édite une nouvelle version de la célèbre chaise. Cette version baptisée « Édition Anniversaire » reprend la forme initiale. La coque en polypropylène est disponible en six coloris. Cette interprétation moderne et colorée d’un siège inimitable se distingue par son confort extrême et s’adapte facilement à toutes sortes de contextes, de l’habitation au bureau.
Olivier Querné et ses collaborateurs vous font découvrir cette collection dans leur Espace Casaligne à Guérande. Celui-ci, véritable source d’inspiration dans les domaines du mobilier et de l’éclairage contemporain est situé dans le Parc d’Activités de Villejames. Olivier Querné
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Le reportage photographique réalisé sur la terrasse du Musée Boesch met en scène cette collection magnifique, et je remercie tout particulièrement Philippe Larue, Conservateur du Musée, pour sa disponibilité et la mise à disposition du lieu.
Parc de Villejames - 13 rue de la Briquerie - 44350 GUERANDE - Tél : 02 40 24 32 99 - contact.guerande@casaligne.fr 36, avenue Albert de Mun - 44600 SAINT-NAZAIRE - Tél : 02 40 22 22 40 - contact.saintnazaire@casaligne.fr
www.casaligne.fr - page 19 -
La justesse du dessin d’Harry Bertoïa.
Rendez-vous a v ec
LUC DOMEAU
Président, depuis 2015, de l’UNICIAL, Union des commerçants de La Baule, Luc Domeau n’a pour autant lâché ni sa boutique du Passage du Royal, ni ses amis, ni les multiples fêtes qu’il organise tout au long de l’année. Être occupé, il a toujours aimé ça. Arrivée à La Baule en 1978, une rencontre a changé sa vie : celle de Joséphine Carpentras, dont la boutique La Chamade est alors de celles qui donnent le ton de La Baule. Il travaille 14 ans à ses côtés avenue Lajarrige, et encore 14 ans avenue Pierre-Loti. Quand Joséphine quitte La Baule, Luc ouvre son boudoir du Passage, et la fête continue, malgré tout. Malgré le temps qui passe et les amis qui partent. Toujours souriant, énergique, généreux et inventif, Luc Domeau sait cacher ses blessures parce qu’il a l’élégance du cœur. Bien que d’une « timidité épouvantable » dans sa prime jeunesse, il a gardé de sa carrière de mannequin le goût et le sens du spectacle. Un goût qu’il sait transmettre aux générations nouvelles, à commencer par ses trois filles Ludivine, Armony et Eurydice.
Votre paradis terrestre ? Une grande maison pour accueillir et retrouver ceux que j’aime. Quel genre de petit garçon étiez-vous ? Sage et extrêmement timide. Qui est la femme de vos rêves ? Romy Schneider et Audrey Hepburn. Votre occupation préférée ? La pensée. Pour quelles fautes avez-vous le plus d’indulgence ? Le manque de ponctualité, même si cela me fait bouillir. Qui auriez-vous aimé être ? Yves Saint-Laurent pour ses créations. Ce que vous appréciez le plus chez vos amis ? La franchise. Qu’avez-vous à vous faire pardonner ? D’avoir pu offenser les personnes que j’aime. Votre chanson préférée ? Quelques mots d’amour, de Michel Berger. Mes emmerdes, de Charles Aznavour. Votre film préféré ? César et Rosalie, de Claude Sautet. My fair Lady, de George Cukor. Qu’aimeriez-vous laisser de vous ? Juste le souvenir.
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Si vous étiez invisible, vous feriez quoi ? La pluie et le beau temps. À table, quel plat ne faut-il jamais vous servir ? Hamburgers. Que faut-il faire pour vous déplaire ? Racontars et mauvaise foi. Et pour vous plaire ? Être sincère. De quoi êtes-vous le plus fier ? Mes trois filles et mes trois petits-enfants. Et demain, vous faites quoi ? Je continue d’aimer la vie.
de LES TABLES Caroline
CASTEL MARIE-LOUISE
L’EDEN BEACH
Relais et châteaux
Spécialités de poissons et fruits de mer
Il est depuis 29 ans, le Chef de ce manoir aux allures de château. Lui, c’est Eric Mignard, le chef des cuisines du Castel Marie-Louise, ce Relais & Châteaux de 31 chambres posé face à la mer. Ils sont fait l’un pour l’autre, l’alchimie est évidente entre la créativité, la générosité, l’authenticité de la cuisine d’Eric Mignard et la quiétude, le charme du Castel Marie-Louise. Eric Mignard nous permet de découvrir sa cuisine toute l’année car sa table est ouverte à tous et accessible avec son menu de saison à 39 €.
Plateau de fruits de mer, bar en croûte de sel, c’est tout l’océan qui s’invite à votre table. Sa cuisine met en avant plus que jamais la fraîcheur des produits de la mer issus des premiers arrivages du marché. S’attabler à l’Eden Beach, restaurant de poissons et crustacés de l’Hôtel Barrière L’Hermitage, c’est goûter au plaisir unique d’une table dressée sur le sable face à la baie de La Baule avec vue imprenable sur l’Île des Evens... Une étape incontournable pour vos repas en famille ou entre amis ! Menus à partir de 26 €.
1 avenue Andrieu - 44500 La Baule 02 40 11 48 38
5, Esplanade Lucien Barrière - 44500 La Baule 02 40 11 46 16
LE TY MAD Et son banc d’écailler sur le port du Croisic
François Thorel propose une cuisine de saison, avec une grande variété de produits de la mer, tout frais, rehaussés d’un parfum d’aventures, grâce aux épices subtiles et aux algues dont il enrichit ses plats sans en dénaturer les saveurs. Comme, ici, son risotto aux senteurs printanières et coquillages du Traict du Croisic, chips de jambon de serrano. 48 places à l’intérieur de cette belle maison croisicaise, face à l’ancienne criée, 50 places plein sud, avec vue directe sur le port, sur la terrasse dotée d’un banc d’écailler de juin à septembre. Jolie carte de desserts faits maison. 3, quai de la Petite Chambre - 44490 Le Croisic - 02 40 23 02 77 - www.ty-mad.com
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Bernard et Brigitte Martin dans les locaux des éditions Joca Seria, à Nantes, d’où s’organisent les Ecrivains en bord de mer. Brigitte s’occupe de la production, Bernard de la programmation. 20 ans de succès.
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Les beaux
20 ans des écrivains en bord de mer
En villégiature au bord de la mer, un livre est aussi utile qu’un flacon d’huile solaire. Voilà pourquoi la mairie de La Baule a demandé aux éditions Joca Seria d’organiser des rencontres avec les écrivains qui, depuis toujours, ont été séduits par la région. Les « Écrivains en bord de mer » fêtent cette année leur 20 ans. Retour sur une manifestation essentielle. « Pour la plupart d’entre nous, expliquent les éditeurs Bernard et Brigitte Martin, créateurs et animateurs de ces journées, l’été est le seul moment où nous pouvons nous immerger totalement dans la littérature. » Lire, c’est très bien. Mais cette activité solitaire peut aussi être magnifiée par des rencontres et les plaisirs de la conversation. « C’est pourquoi la ville de La Baule a souhaité créer une manifestation au cœur de l’été. Une manifestation qui proposerait des rencontres de qualité avec des écrivains d’aujourd’hui. » Certains de ces écrivains sont très connus du grand public, d’autres le sont moins mais, reconnaissent Brigitte et Bernard Martin, « chacun est prêt à dialoguer avec un public plus détendu, plus curieux et plus réceptif qu’à tout autre période de l’année. »
« Lorsque nous avons commencé, se souvient Bernard Martin, j’avais un idéal de rencontres qui ne se résumait pas à inviter des écrivains people pour un public habitué aux VIP qui fréquentent la station. On nous a laissé faire et nous avons pu ainsi présenter des écrivains qui font bouger la littérature. Nous sommes allés dans le sens de l’exigence. » Et le public a suivi. D’année en année les spectateurs enthousiastes attendent ce rendez-vous qui, très vite, s’est imposé parmi les rencontres marquantes. « Mettre l’écrivain au centre des rencontres est une de nos revendications, explique encore Bernard Martin. On rassemble des écrivains en un lieu donné. On espère ensuite que ceux qui y assisteront prendront conscience de leur puissance créatrice. »
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Juillet 1999 - debouts au deuxième rang : Françoise Jan, Philippe Dossal, Dominique Noguez, Bernard Martin, Maryline Desbiolles, Marie-Hélène Dumas, Pierre Tilman, Monique Chefdor, Brigitte Martin, Marie Nimier, Yves Arcaix, Alain-Pierre Daguin. - assis au premier plan : Marie Boué, Michel Houellebecq, Benjamin Lamarche, Michèle Desbordes, Sophie Merceron.
Christine Angot, Michel Houellebecq, Maylis de Kerangal, Laurent Binet, Lola Lafon, Pierre Michon, Mathias Enard, Chloé Delaume, Marie Nimier, Dominique Noguez, Camille Laurens, Philippe Forest, Régis Jauffret, Tanguy Viel, Jean Echenoz, Olivier Frébourg, Marie Darrieussecq, Lydie Salvayre et bien d’autres ont, en vingt ans, donné de la voix chapelle Sainte-Anne, pour des soirées détendues, spontanées, sincères. Les écrivains rencontrent le public. La conversation est libre, les questions fusent, parfois des auteurs lisent leurs textes. Il arrive qu’il y ait des éclats, comme cette fois où Dominique Noguez demande à Michel Houellebecq ce qu’il retient de mai 68. « Pour un flirt avec toi, de Michel Delpech. Et rien d’autre, » répond Houellebecq. Ou encore des échanges tendus, comme entre Christine Angot et Camille Laurens. Mais, d’une manière générale, tout se passe le plus chaleureusement du monde.
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D’autant plus qu’un second lieu compte pour beaucoup dans la réussite de la manifestation : l’hôtel Le Saint-Christophe où, depuis le début, logent les écrivains. Ainsi ont-il tout le loisir, pendant les quelques jours où ils sont à La Baule, de se connaître et reconnaître, de bavarder et même, parfois, d’écrire. Cette année, le programme n’est pas encore tout à fait fixé à l’heure où nous paraissons. Mais Bernard et Brigit te Martin nous en ont révélé le principe : pour le 20 ème anniversaire des Écrivains en bord de mer, ils laissent les clés… aux écrivains. C’est-à-dire que six de leurs habitués - François Bon, Chloé Delaume, Mathias Enard, Christian Garcin, Marie Nimier et Tanguy Viel vont inviter, chacun, un auteur. « Ils ont carte blanche », explique Bernard Martin. Cela se passera du 13 au 17 juillet 2016 à la chapelle Sainte-Anne.
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1- D aniel Ferrer devant l’affiche représentant James Joyce à La Baule, juillet 2015.
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2- B ernard Martin, Yves Métaireau et Marie Nimier, 1999. 3- D ominique Noguez, Maryline Desbiolles, Marie Nimier, Bernard Martin, 1999.
Jeunes Lycéennes préparant leur intervention en 2015.
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4- Sophie Merceron et Yves Arcaix, 1999. 5- Dans un des salons de l’hôtel Saint-Christophe, Marie Nimier et des lectrices. 6- Bernard Hoepffner, 2015. 7- Camille Laurens, 2000.
MARIE-PIERRE WEINHOLD AU MUSÉE BOESCH «Mon travail s’est toujours conjugué au féminin, et cette année une fois encore, les femmes seront omniprésentes, et certaines, représenteront la nature dans l’exposition qui aura lieu début juillet au musée Boesch. Celles-ci seront les ambassadrices des « Quatre Saisons » dans des versions diverses : bronze, terre, résines composites etc... Elles seront parées de fleurs, de fruits, de feuilles et de couleurs. Sur la terrasse de la villa Boesch, une installation, faite de fleurs géantes multicolores, les accompagnera et ajoutera une note de gaieté colorée à cet hommage que j’essaie de rendre à la nature….» Marie-Pierre Weinhold sera du 29 juin au 2 octobre 2016 au Musée Bernard Boesch.
TRIOMPHE DE L’EXPOSITION HARCOURT Novembre 2015. Chapelle Sainte-Anne, l’exposition des photos du studio Harcourt fut un des grands moments de la 2ème édition du Festival Cinéma et Musique de film de La Baule.
LES
INSTANTANÉS de Patrick Gérard
DE L’ART URBAIN AVENUE PAVIE
Samedi 12 mars 2016. Pour l’inauguration de la galerie qu’ils consacrent à l’art urbain, Pascal Langlais et Sam Bobino reçoivent quelques amis, dont François Berléand, en spectacle ce soir-là à Atlantia dans Deux hommes tout nus, de Sébastien Thiéry.
LES DÉDICACES D’ALAIN JUPPÉ Samedi 5 septembre 2015. De passage à La Baule, Alain Juppé rencontre ses lecteurs au… passage du Royal, lors d’une séance de dédicaces organisée par Pascale Albaret, de la Librairie du Casino.
DE L’ART URBAIN POUR LE RENDEZ-VOUS DES ÉCRIVAINS Jeudi 29 octobre 2015. Atlantia qui, pour le 4ème Rendez-vous des écrivains, avait fait appel au peintre de Street-Art Toma Crenn pour concevoir une enseigne et exposer quelques-unes de ses créations.
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de LE SHOPPING Caroline
BOH-M
LUC DELACHAMADE
Bijoux, parfums et accessoires
Une griffe tout en douceur
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Luc sait dénicher pour ses clientes le chic qui fait la différence, dans une ambiance souriante et drôle qui fait de son boudoir un des endroits les plus courus et les mieux fréquentés de La Baule. Avec des signatures comme Leslie Monte-Carlo, Akhésa, Ananke, Joseph Ribkoff et Fuego, Luc habille les femmes (du 36 au 50) pour chaque occasion de la vie, du matin jusqu’au bout de la nuit. Tenues élégantes, pratiques, actuelles, dans un style renouvelé chaque saison. Passage du Royal, rez-de-chaussée 44500 La Baule - 02 40 60 11 51 www.lucdelachamade.com
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VAN RIJN
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Art et Décoration - Ancien et Contemporain
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La création contemporaine y côtoie les Arts Décoratifs de la première moitié du XXème siècle. Sélection d’objets, tableaux, sculptures et meubles, anciens et contemporains, pour vivre l’art au quotidien. Collections Daum, Lalique, Les Emaux de Longwy, L’Objet.
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/// Deuxième édition du festival international du film corporate ///
Quand
les entreprises crèvent l’écran En 2015, La Baule a accueilli la première édition du festival international du film d’entreprise encore appelé, en franglais, « film corporate ». Devant le succès, les organisateurs recommencent du 17 au 19 mai 2016. « Nous recherchions, explique Denis Harnois, président du festival, un endroit fonctionnel, facile d’accès, à l’esprit entrepreneurial et suffisamment attractif pour avoir envie d’y rester quelques jours. La Baule répondait à tous ces critères. Et Atlantia est magnifique. »
Franck Louvrier, conseiller régional, Yves Métaireau, maire de La Baule et Pierre Sastre, président d’Atlantia, lors de la conférence de presse, aux côtés de Caroline Bilger, de l’agence Hopscotch.
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La productrice Magalie Douarche et le Directeur artistique des antennes à TV5 monde, ici avec Caroline Bilger, font partie du jury 2016.
Le marché du film institutionnel et corporate est, en effet, en plein essor. Pendant très longtemps, les créations étaient projetés lors de séminaires d’entreprises ou avant une assemblée générale d’actionnaires. Aujourd’hui, les canaux de dif fusion, l’explosion des réseaux sociaux et l’appétit du public contribuent à ce nouveau souffle. « Lorsque, hier, un film produit pour un million de francs était visible par trois cents personnes, il peut être vu aujourd’hui, grâce à Youtube, Dailymotion, Viméo ou Tumblr par deux ou trois millions d’individus », indique Frédéric Bredin, co-fondateur du festival et président du Directoire de Hopscotch Global PR Group. En France, quinze mille films seraient, chaque année, déposés à la Bibliothèque Nationale de France. « Mais on estime, précise Denis Harnois, que seule la moitié des œuvres est inscrite. »
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Il s’agit d’accompagner un marché en plein essor.
En 2015, on a pu voir 279 films. En 2016, il en est espéré autant, concourant pour 28 prix. Outre la compétition, le Festival est un lieu d’échanges et de rencontres, ainsi qu’une vitrine de l’innovation. Après Xavier Couture, le jury sera cette année présidé par Jérôme Bonaldi.
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En 2015, le journaliste de télévision Patrick Chêne faisait notamment partie du jury, présidé par Xavier Couture.
Les Instants Fondant Et boutique - 131 avenue du Général de Gaulle - 44500 La Baule - 02 40 23 16 05 - www.lefondantbaulois.com
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de LES TABLES Caroline
LA TABLE DU SAINT-CHRISTOPHE
L’OCÉAN Ouvert plein sud sur la mer
Justin Zumkeller en pleine forme
Pas un séjour à La Baule ne doit se faire sans un repas à l’Océan, restaurant de légende aux larges baies donnant plein sud sur la mer. Cuisine à dominante de fruits de mer et poissons : bar en croûte de sel de Guérande, rouget, homard grillé, soles, langoustines et autres merveilles, dont la présence à la carte varie selon les marées. Les desserts du chef-pâtissier sont à tomber de bonheur, dont les fameux soufflés.
Le Chef ne cesse de surprendre. La carte change souvent, mettant en valeur les produits de la Côte dans des associations toute en créativité. Dès les beaux jours, le chef propose des paniers pique-niques pour excursions et promenades. Pendant l’été, sofas et fauteuils vous accueillent dans le jardin de midi à 22h00 pour des rafraîchissements, grignotages et cocktails… 1, avenue des Alcyons - 44500 La Baule 02 40 62 40 00 - www.st-christophe.com Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Menus à partir de 19 € le midi et 34 € le soir.
Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic 02 40 42 90 03 www.restaurantlocean.com
LE BISTROT DE L’OCÉAN La mer jusqu’à votre assiette
Poissons tout juste pêchés, coquillages et fruits de mer exceptionnels de fraîcheur ; le tout préparé pour laisser toute leur saveur aux produits, dans une cuisine raffinée toute en simplicité. Ajoutons les desserts de notre enfance, la gentillesse et l’accueil de toute l’équipe de Charles et Dominique. Lumineuse salle à l’ambiance décontractée, grande terrasse plein sud contribuant à faire de ce Bistrot, petit frère du restaurant L’Océan, un endroit qui rend heureux. Ici aussi, la mer murmure à l’oreille de tous les gourmands dans un cadre de rêve. Plage de Port Lin - 44490 Le Croisic - 02 40 62 90 03 - www.restaurantlocean.com
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Le festival du Cinéma & Musique de Film -
DeUXIÈMe ÉDITION
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En deux éditions, le Festival du cinéma et musique de film de La Baule s’est imposé, non seulement dans le paysage cinématographique, mais – ce qui est parfois plus difficile – dans le calendrier des festivités appréciés par les habitants et visiteurs de La Baule.
Avec le contrebassiste Pierre Boussaguet, Michel Legrand a donné un concert à guichets fermés. Un hommage particulièrement émouvant lui a été rendu par le public.
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En avant-première, François-Xavier Demaison - ici dans au bar Marie-Louise de l’hôtel Royal Barrière est venu présenter le documentaire dont il est producteur, Mon maître d’école, d’Émilie Thérond.
Une tradition bien ancrée : la visite au marché de La Baule, pour souffler les bougies de l’anniversaire d’un film. Après les dix ans des Choristes en 2014, les festivaliers ont célébré les vingt-cinq ans du film de Diane Kurys, La Baule-les-Pins avec, entre autres, Emmanuelle Boidron.
Membre du jury, Elisa Tovati remet un Ibis d’or au producteur Emmanuel Prévost.
Gringe et Orelsan dans le hall du Gulf-Stream avant la projection de Comment c’est loin, premier film réalisé par Orelsan, avec l’aide de Christophe Offenstein. La force des réseaux sociaux aidant, tous les admirateurs des rappeurs s’étaient donnés rendez-vous avenue De Gaulle, provoquant la première émeute, très bon enfant, du Festival.
Gérard et Andrée Corbiau. Il est réalisateur, elle est scénariste. Ils ont (bien) travaillé ensemble sur Le maître de musique, Farinelli et Le roi danse. Gérard Corbiau est le président de cette deuxième édition.
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Édouard Montoute. Membre du jury, le comédien est l’un de ceux qui furent invités par Daniela Lumbroso sur France Bleu, dans des studios installés à La Baule pendant toute la durée du Festival. Quinze heures d’antenne en direct.
Le festival de la jeunesse et de l’amour Au lendemain des attentats du Bataclan, Michel Legrand, ni aucun des festivaliers n’avaient le goût aux rires et à la musique. Pourtant, d’un commun accord, tout le monde a décidé de continuer le festival. Et Legrand a commencé son concert en jouant La Marseillaise. Manière élégante de rappeler les bienfaits d’une civilisation libre, que la musique et le cinéma ont contribué à façonner. Un festival comme celui qu’ont imaginé et qu’organisent Christophe Barratier, Sam Bobino, la Ville de La Baule et tous les amis est une manifestation où se rencontrent tous les talents, tous les âges et tous les styles de musique et de cinéma. Autant dire une manifestation de liberté.
Ce qui frappe, au bout de deux éditions, c’est la parfaite décontraction et la grande gentillesse de tous. Présentes, disponibles, souriantes, les équipes des films sont heureuses de se retrouver à La Baule, devant un public curieux et ouvert. En 2015, 7500 tickets ont été distribués, l’exposition Harcourt a été un triomphe et France Bleu a fait quinze heures d’antenne en direct de La Baule. Barratier et Bobino comptent bien poursuivre dans la voie tracée. En 2016, la troisième édition du Festival aura lieu du 8 au 13 novembre, sera encore plus ouverte à l’international avec un hommage annoncé à un compositeur américain dont le nom reste secret pour le moment.
Le festival du Cinéma & Musique de Film Par sa présence pendant les cinq jours, sa gentillesse et son rayonnement, Sandrine Bonnaire est considérée par Christophe Barratier et Sam Bobino comme la marraine du Festival Cinéma et Musique de film de La Baule.
Sandrine Bonnaire a filmé Jacques Higelin pour un documentaire qu’ils sont venus présenter ensemble. Ce que le temps a donné à l’homme a été diffusé sur Arte. Sandrine Bonnaire et Jacques Higelin s’étaient croisés dans un train, rencontre marquante, qui a donné une chanson, Duo d’anges heureux, sorti dans le dernier album du chanteur. Cette amitié a donné envie à Sandrine Bonnaire de chercher celui qui se cache derrière l’image de baladin exubérant du grand Jacques. «J’aime bien être regardé par cette femme en qui j’ai confiance», a-t-il confié. Sa mère avait un jour déclaré à une institutrice un peu dure : «Vous n’en tirerez rien si vous ne l’aimez pas.»
Arthur Dupont fera partie, avec FrançoisXavier Demaison et Sabrina Ouazani, de la distribution de L’outsider, film que Christophe Barratier a tourné sur l’affaire Kerviel.
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Sam Bobino (à droite) ne s’intéresse pas qu’au cinéma. Il vient d’ouvrir, avec Pascal Langlais, une galerie de peinture à La Baule et a rendu visite à son ami Frédéric Brun, l’un des invités du 4ème Rendez-vous des écrivains, qui se tenait à Atlantia deux semaines avant le Festival (voir pp. 14-17). Il est vrai que Frédéric Brun s’intéresse aussi au cinéma puisqu’il venait de publier au Chêne deux livres sur James Bond : James Bond Cars et James Bond Girls.
Debout derrière Michel Legrand, Stéphane Lerouge a animé sa Master Class, ainsi que celle de Gérard Corbiau.
Christophe Barratier et l’une de ses consoeurs, la réalisatrice Lisa Azuelos
Gérard Corbiau et Sandrine Bonnaire remettent l’Ibis d’or du meilleur film à la réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid pour son film À peine j’ouvre les yeux, également primé à la Mostra de Venise, aux Journées cinématographiques de Carthage, au Festival international des jeunes réalisateurs de SaintJean-de-Luz, au Festival international du film francophone de Namur et au Festival international du film de Dubaï.
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Kyan Khojandi venant présenter Rosalie Blum, de Julien Rappeneau.
Yves Métaireau, maire de La Baule, a remis à Michel Legrand et à son épouse, Macha Méril, un Ibis d’or en hommage à sa brillante carrière. En arrière-plan Christophe Barratier et Eric Michon, directeur d’Universal Music Vision et membre du jury.
Mathilda May a tenu à être présente pour l’hommage à Michel Legrand et à Jacques Demy, dont elle a été l’interprète dans Trois places pour le 26, aux côtés d’Yves Montand et de Françoise Fabian.
Le festival du Cinéma & Musique de Film
Membre du jury, Pauline Lefèvre est aujourd’hui au théâtre aux côtés de Daniel Auteuil, Valérie Bonneton et François-Éric Gendron dans la pièce de Florian Zeller, L’envers du décor.
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de LE SHOPPING Caroline
MAISON DE LA PRESSE
LE FONDANT BAULOIS
Librairie Papeterie Carterie
Gâteaux de Voyage
200 m2 plein centre ville. Littérature, histoire, actualités, poche, vaste espace jeunesse Papeterie dont les dernières nouveautés, carterie, presse. Arlette et François Hubert ainsi que toute leur équipe, trois libraires à votre service, vous accueillent du lundi au samedi de 8h30 à 12h30 et de 14h30 à 19h.
Autre spécialité originale fabriquée par l’équipe du Fondant Baulois, Le Paris-La Baule est un délicieux «club-cake» saisonnier : subtil montage de financier à la framboise Tulameen sur une guimauve coco d’Indonésie, assemblé au confit de framboise. C’est le gâteau officiel des Derbys de La Baule, dessert estival par excellence et autre cadeau favori des Baulois dans le monde. Spécialistes du «Gâteau de Voyage» avec leurs fameux Fondants Baulois, Gâteaux Nantais et Cakes aux fruits, Stéphane & Marie-Sophie Boullier continuent de régaler petits et grands à tous les instants!
232, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 44500 La Baule - 02 40 60 23 66 Juillet et août 8h30-13h00 et 14h30-19h30 Le dimanche 10h à 13h.
Marchés et Boutique 131 avenue du Général de Gaulle - 44500 La Baule 02 40 23 16 05 - www.lefondantbaulois.com
BISCUITS SAINT-GUÉNOLÉ
LA BAULE TRAITEUR Spécialités maison
Pour le plaisir des gourmets
Deuxième année d’excellence pour cette équipe qui renouvelle en permanence une carte faite avec des produits locaux. Parmi les spécialités, les saucisses aux algues. Chaque jour, un plat. Ici, lasagnes de sole aux légumes présentées par Jérémie, second d’une équipe comprenant trois cuisiniers et un charcutier.
Depuis 1920, cette biscuiterie de Batz-sur-mer fait le bonheur de tous avec ses créations faites dans l’amour de la tradition. Ici, la fameuse galette fine, « Avel vor », pétrie avec 20% de beurre. Parmi les autres spécialités le palet épais, «Mien Bihen», les «Feuilles d’or», feuilleté croustillant et fondant feuilleté, le caramel à tartiner d’une finesse exceptionnelle, le kouingamann, le far, les brioches et tant d’autres confectionnées avec des matières nobles et naturelles. N’oubliez pas notre nouveauté : « La Promesse », biscuit aux éclats de chocolats.
31-44 avenue des Ibis, près du marché de La Baule Traiteur 02 40 60 48 09 - Rôtisseur 02 40 11 08 09 www.labauletraiteur.fr www.facebook.com/labauletraiteur/
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La force de
Frédéric Lenoir Lundi 7 mars 2016. Pour son 192ème Rendez-vous, l’auditorium d’Atlantia est plein. De Vendée, de Nantes, de Vannes, on est venu écouter Frédéric Lenoir parler du voyage qu’on peut engager vers le bonheur et de la puissance que la joie donne à toute vie, même dans les moments de détresse.
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/// Frédéric Lenoir ///
Ça a chauffé. Le standard, d’abord, pour les réservations. Puis les protestations, quand les réservations ont été closes et la liste d’attente ouverte. Au jour J, certains fervents sont venus quand même, espérant une place. Dieu merci, il y a toujours des gens mal élevés ou distraits qui retiennent, ne viennent pas et oublient de prévenir. Résultat : tout le monde a pu entrer. Pendant plus d’une heure, Frédéric Lenoir a évoqué ses deux derniers livres, Du bonheur, Un voyage philosophique (Livre de Poche) et La puissance de la joie (Fayard), dans lesquels il explique, en s’appuyant sur les très grands auteurs, mais aussi sur l’expérience qu’il a traversée, les réponses qu’on peut apporter aux dif f icultés de l’existence. Lui-même n’a été épargné ni par les doutes, ni par les coups durs, ni par la souf france. Voilà pourquoi il s’at tache à transmet tre « les éléments de réf lexion philosophique, psychologique et spirituelle » qui l’ont aidé à traverser ces épreuves. Et à s’en enrichir. Si, selon Chamfort, « il faut que le cœur se brise ou se bronze », il se renforcera par la fréquentation ouverte des philosophes. Ce qu’a fait Lenoir avant de transmettre ce qu’il a appris. « J’ai choisi, confiet-il, d’écrire des livres « grand public », car accessibles, lisibles par tous, plutôt que les ouvrages savants auxquels me destinait ma formation universitaire. »
Ce grand méditatif, ici dans le parc du Castel Marie-Louise, est aussi un grand travailleur : plus de trente ouvrages en vingt-cinq ans.
Frédéric Lenoir chemine en s’appuyant sur de très grands auteurs, dont Montaigne, Alain ou Jean Giono qui, dans La chasse au bonheur, écrit : « Il n’est pas de condition humaine, pour humble ou misérable qu’elle soit, qui n’ait quotidiennement la proposition du bonheur : pour l’atteindre, rien n’est nécessaire que soimême. »
vers le bonheur, c’est ce qu’on trouve dans les livres de Lenoir. Avec des préceptes très simples, au moins à énoncer, comme cette affirmation de Schopenhauer selon laquelle « la chose la plus importante pour être heureux consistait à marcher au moins deux
Se préparer à recevoir la joie, la donner à son tour et entreprendre le long chemin
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heures par jour, et si possible dans la nature ». Et d’autres qui demandent du travail sur soi, c’est-à-dire du temps : le « lâcher-prise », qui consiste à accepter l’événement inévitable, la persévérance dans l’ef fort pour at teindre un but qu’on s’est f ixé, la bienveillance, l’ouverture aux autres et au monde, l’attention à tous les instants de la vie (« Il s’agit de laisser notre corps et notre esprit se faire envahir par nos sensations pour que naisse la joie. »), sans oublier la méditation. «Depuis près de trente-cinq ans, je pratique chaque jour ce qui me semble être un véritable exercice de l’attention. Parfois, je ne dispose que de quelques minutes. D’autres jours, je médite une demi-heure ou plus. » Après l’échange avec le public dans l’auditorium, Frédéric Lenoir a pu rencontrer, un par un, ses lecteurs au cours d’une séance de dédicaces qui a duré plus d’une heure et demie.
Il faut étendre la joie et retrancher autant qu’on peut la tristesse. Montaigne
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LE FOUQUET’S S’INVITE AU ROYAL
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Au parc des Dryades, le concert de clôture du La Baule Jazz Festival est toujours un grand moment d’émotion. Un beau moment de la saison. Vendredi 12 août 2016.
Tous les deux ans, les fanfares défilent à la Baule. Ouvrez le ban !
Toutes ces informations - et bien d’autres - sont développées sur le site officiel de la Ville de La Baule et de l’Office de Tourisme : www.labaule.fr et sur la page Facebook I love La Baule.
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de l’été
La Baule Jazz Festival. Soirée d’ouverture le 1er juillet 2016. Soirée de clôture le 12 août 2016. Concerts tous les jeudis soirs devant le casino et le vendredi soir place Leclerc (Av. du Général De Gaulle), le samedi matin au marché avenue Lajarrige. La Baule Symphonic. Le concert d’été aura lieu le vendredi 5 août 2016 à 21h à Atlantia. Concert original (spectacle pour petits et grands) avec la participation de Pauline Lefèvre, aux côtés du chef Jean-Christophe Ferreaux dans le très humoristique Carnaval des animaux, de Camille Saint-Saëns, sur un texte de Francis Blanche. En première partie, la prodigieuse violoncelliste Camille Thomas dans des oeuvres de Paganini, Vivaldi, Mozart et Popper...
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Vibrato Point d’orgue. Samedi 6 août 2016 à 21h à l’église Notre-Dame. À l’issue du stage de chant choral, le collectif Vibrato Point d’orgue propose le Gloria et le Te Deum de Karl Jenkins. La Baule en fanfare. Du 9 au 11 septembre, avec un concert aux Floralies, une parade avenue De Gaulle, un spectacle place de l’église à Escoublac et au stade François André, et une aubade dans les quartiers de La Baule.
Du sport, des expositions, des spectacles, des livres, des conférences, des dédicaces, des bateaux et chevaux de légende : tous les plaisirs d’un été à La Baule.
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À la villa Boesch (Musée B. Boesch 35 rue François Bougouin 44510 Le Pouliguen. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 15h à 19h), il reste jusqu’au 24 avril pour admirer les photos de Christian Rossard. Du 30 avril au 23 juin, on peut y voir les peintures de Dan Barichasse et les sculptures de Gaëlle Weissberg. Du 29 juin au 02 octobre, œuvres d’Eric Duto et Marie-Pierre Weinhold. Chapelle Sainte-Anne notons, du 28 avril au 5 juin, une exposition qui retrace l’histoire sportive de René Lacoste, mais aussi l’épopée industrielle de la marque au crocodile de 1918 à nos jours. Champion de tennis, vainqueur de la coupe Davis avec les mousquetaires, de Roland Garros, Wimbledon et de Forest Hills, René Lacoste était un homme brillant, qui avait parfaitement compris son époque. La Baule et René Lacoste c’est une histoire personnelle. En effet lors de l’été 1918, à 14 ans, il passe son été à La Baule et sa mère, pour son plus grand bonheur, lui achète sa première raquette, présente
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à l’exposition comme le premier polo, des photos et des correspondances. Le Jumping International de La Baule se déroulera du jeudi 12 au dimanche 15 mai 2016 au stade François André. Entrée libre. Compétitions à partir de 8h. À la fin de celles-ci possibilité de profiter du Village Exposants et du Village Gourmand jusqu’à 21h environ. Les Jeudi, Vendredi et Samedi soir, un Deejay mixera au Bar à Champagne jusqu’à 22h environ. Informations complémentaires sur www.labaule-cheval.com Les 7, 8 et 9 juillet aura lieu le 21ème festival de BD la Bulle Escoublac au Relais Culturel de La Baule Escoublac. Exposition, animations, ateliers, jeux créatifs, quizz autour de la BD. Rendez vous à la maison des Associations à Escoublac. Entrée libre. Avant cela, le samedi 14 mai à 15h et 20h30, le ballet Revolucion mettra le feu à Atlantia sur des musiques de Rihanna, Sia, David Guetta, Bruno Mars etc…
LE GAL Marbre & Design
Des matériaux design naturels pour votre habitat LE GAL MARBRE & DESIGN vous propose d’embellir de nombreux espaces de votre maison ou appartement :
Les Voiles de Légende - Trophée Gavottes, qui se dérouleront cette année du 3 au 7 août, est un événement créé par le Yacht Club de La Baule en 2002, avec un double enjeu : d’une part, les Voiles de Légende - Trophée Gavottes constituent l’une des étapes du Challenge Classique Manche Atlantique. Durant cette manifestation, près d’une trentaine de Yachts Classiques disputeront des parcours côtiers entre La Baule et Le Croisic mais aussi des parcours de type « banane » en baie de La Baule. D’autre part, à l’occasion des Voiles de Légende - Trophée Gavottes, plus de 30 quillards de sport et voiliers Métriques se retrouvent à La Baule, pour offrir un spectacle de toute beauté dans l’une des plus belles baie du monde. Les quillards « Dragon », « Requin », « Soling » et « Tofinou », ainsi que les métriques « 8M JI », « 6M JI », « 5M JI » se livreront une bataille de Gentlemen, au cours de parcours « banane » et « côtiers ». Un programme exceptionnel pour les 5 ans du Trophée Gavottes pendant 4 jours de courses conviviales et sportives. De nombreux spectateurs et amateurs pourront côtoyer ces voiliers de légende.
• Votre cuisine avec un plan de travail • Votre salle de bain clef en main du sol au mural en passant par les receveurs de douches ou douche à l’italienne • Votre salon avec des tables basses ou bibliothèques • L’habillage de vos cheminées ou de vos escaliers
Depuis 1993, LE GAL MARBRE & DESIGN ne cesse de rechercher et de maitriser de nouveaux matériaux répondant à : • Un design et un esthétique reconnus • Une véritable valeur ajoutée pour votre habitat • Une facilité d’utilisation au quotidien • Des qualités techniques éprouvées (Chaleur, rayure, résistance, durabilité)
LE GAL MARBRE & DESIGN est forte de 17 professionnels spécialisés, à l’écoute de vos projets de la conception à la réalisation. La qualité et le délai sont nos engagements comme notre implication sociétal et environnementale
Notre show room de 150m2 vous est ouvert à TOUS du mardi au samedi matin.
ZAC des Rochettes, rue des Gagnerie, 44550 MONTOIR DE BRETAGNE Tél : 02 40 45 18 10 contact44@legalmarbredesign.com
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De la bonne humeur, des exploits sportifs, des déguisements, de la musique, des rires et des chants : La Baule Summer Cup tiendra ses promesses.
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de l’été
Bouger Le plus important est d’abord de bouger jusqu’au Croisic. Du 18 juin au 11 septembre, il y a une exposition Jean Fréour à l’ancienne criée. Mme Soizic Fréour et M. Yvon Le Bihan, expert de l’artiste, ont accepté l’organisation de cette exposition d’envergure au Croisic, qui permettra de montrer l’immense talent du sculpteur et la variété de son œuvre. Le sculpteur, installé plusieurs décennies à Batz-sur-Mer, avait de nombreuses amitiés et attaches au Croisic. Du 8 au 10 juillet, 6ème Summer Cup à La Baule. Au programme, un grand nombre d’activités originales autour du Stand Up Paddle. Vous pourrez vous tester à ce sport de glisse aux côtés des plus grands champions. Entièrement gratuit et ouvert à tous, l’évènement de la Summer Cup s’impose chaque année comme un des rendez vous sportifs et festifs de la saison estivale www.summer-cup.fr
Le samedi 9 juillet de 18h30 à 20h00, L’Echappée bauloire, course de relais parents-enfants, sur 5 ou 10 km. Entièrement gratuite. Organisée par la Ville de La Baule, les inscriptions se font à l’Office de Tourisme. Le jeudi 28 juillet, nouvelle Journée de l’élégance orchestrée par Luc Domeau. À partir de 15h00, exposition de voitures avec l’Amicale des Bielles anciennes. À partir de 21h00, place du Maréchal Leclerc, défilé féérique avec une vingtaine de mannequins. Show magnifique, sur les musiques des films de James Bond. 500 places assises sur la place. Spectacle gratuit.
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Le dimanche 14 août, 8ème édition de la journée Belle Époque au Garden du La Baule Tennis Club. De 13h30 à 18h30. Nous avions, dans notre dernier numéro, consacré notre couverture à cet événement, l’un des plus joyeux de la saison. On peut s’inscrire aux compétitions par mail : jany-latimier@ hotmail.fr Du 24 au 28 août 2016 : La semaine culturelle bretonne propose des concerts, fest noz, spectacle de danse avec en clôture le dimanche le Pardon de La Baule au Parc des Dryades.
Rencontrer Macha Méril
Denise Bombardier
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de l’été
En mai, à Atlantia, venez bavarder avec David Foenkinos (le 20), Denise Bombardier (le 23) et Macha Méril (le 31) à l’occasion de la sortie de leurs nouveaux livres. C’est à 18h00 et c’est gratuit. D’autres rendezvous seront organisés pendant l’été. Renseignements et réservations : www.lesrendezvousdelabaule.com Une folie est une pièce de Sacha Guitry. Une des plus belles, des plus novatrices, des plus audacieuses. Le docteur Flache, célèbre psychiatre, est sur le point de quitter Paris pour prendre sa retraite dans le midi, laissant ses patients, son joli petit pavillon du XVIIIème et son infirmière… Mais c’est sans compter sur l’irruption soudaine de Jean-Louis, puis de la charmante Missia dans son bureau :
chacun lui demandant d’examiner son conjoint, qu’il croit devenu fou… En 1934, le divorce est un sujet encore très délicat ; avec « Une Folie » Sacha Guitry, en véritable visionnaire, brise ce tabou avec humour et finesse. Avec Olivier Lejeune, Lola Dewaere, Marianne Giraud et Odile Cohen dans une mise en scène de Francis Huster. Atlantia, lundi 27 juillet 2016, 21h00. Faut pas rester là, nouveau spectacle d’Yvan Le Bolloc’h. One-man-show musical d’1h30 saura séduire un public exigeant, amateur d’humour, de fête et de musique. Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un moment riche en rires et sensations, à savourer en solo, entre amis ou en famille. Atlantia, samedi 28 mai 2016, 20h30.
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Le 8ème salon du livre de Kercabellec aura lieu le dimanche 31 juillet 2016 de 10h à 19h. Beaucoup d’auteurs et encore plus d’ambiance. À ne pas manquer. Daniel Camus, l’essayer c’est l’adopter ! Il a fait les premières parties de Anne Roumanoff, François Xavier Demaison, Anthony Kavanagh, Jeff Panacloc, Gad Elmaleh… Entre sketchs et stand up, Daniel Camus décrit avec humour ce qu’il vit, ce qu’il voit. Prenant le public pour témoin, il livre avec finesse sa vision du trentenaire d’aujourd’hui ! Daniel Camus deviendra votre meilleur pote ! Atlantia, mercredi 10 août 2016, 21h00.
/// L’esprit des lieux ///
Félicien Marceau En promenade à Guérande
Mort en 2012, grand spécialiste de Balzac, Félicien Marceau a laissé, le 28 janvier dernier, le 21ème fauteuil de l’Académie française à Alain Finkielkraut, qui a rendu, à son prédécesseur, un hommage remarqué. En 1990, Marceau était venu à Guérande marcher sur les traces de Béatrix, roman que Balzac y a situé. avec ses cours et ses parterres de buis, plante sérieuse ; avec ses rues dont on a l’impression qu’elles tournent sur elles-mêmes;
la description de Guérande telle qu’elle figure dans le roman de Balzac, Béatrix. Oublions que les magasins ont élargi leurs étalages,
n’arborent plus, ou que rarement, la piécette d’osier sur la poitrine, oublions même qu’en se promenant le long des remparts, Balzac n’y a vu que trois portes alors que nous en voyons quatre et supposons plutôt que, de son temps, une des quatre pouvait être condamnée. A ces nuances près et à quelque cent cinquante ans de distance, la description est restée exacte et, mieux, vivante.
Photo : Éric Pitrel
Longtemps avant d’avoir vu Guérande, déjà je rêvais sur son nom. Autant qu’un nom de ville, il pourrait être le prénom d’une de ces jeunes filles nées dans une famille d’antique lignage où se perpétue, d’âge en âge, le souvenir d’une lointaine aïeule. Il y a de la fierté dans ce nom-là, quelque chose de cambré, et aussi une grâce qui passe. Telle est Guérande. Bâtie résolument à l’écart, entourée, d’un côté, par sa belle campagne et, de l’autre, par ses marais salants dont les levées tracent sur la terre comme une écriture secrète ; avec ses remparts qui l’enferment et ses grandes portes qui la libèrent ; avec ses deux tours de la porte Saint-Michel qui, tout ensemble, ont la rassurante robustesse des forteresses et l’audacieuse avancée des étraves de navire ; avec sa collégiale dont les voûtes montent d’un tel élan vers le ciel et construite en un temps où l’Église n’hésitait pas à prendre de la place; avec les hauts porches de ses maisons nobles et les fenêtres étroites des habitations plus modestes ;
Devant les remparts de Guérande, le grand essayiste, romancier et dramaturge, bref le grand écrivain Félicien Marceau.
avec ces maisons qui sont venues se grouper tout autour et qui, tournées vers elle, ont l’air d’attendre sa protection ; passée intacte à travers les siècles, Guérande est l’image même de la f idélité, l’exemple même de la sérénité devant les agitations des hommes, de l’impassibilité devant les remous du temps. Fidélité, pérennité dont témoignent non seulement les documents mais aussi
oublions que les paludières d e Sa i l l é, l or sq u’el l es viennent faire leurs emplettes,
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POUR
Vous pouvez retrouver l’intégralité du texte de Félicien Marceau dans Voyage à l’Ouest en savoir (Albin Michel, 1991). Conçu et présenté par Stéphane Hoffmann, ce livre présente dix textes d’écrivains ayant pour cadre la Loire-Atlantique. Plusieurs de ces textes se déroulent dans la région de La Baule : « Salut les copains », par Patrick Besson ; « Les babas au rhum », par François Nourissier ; « Octobre à La Baule », par Michel Déon ; « La Côte d’amour », par Irène Frain. Et, donc, « À Guérande avec Béatrix », de Félicien Marceau.
PLUS
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Plus de 130 tonnes d’acier collectées par an sur le territoire