La Revue des Rendez-vous de La Baule n°1

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Rencontres Découver tes Lectures N° 1 - Juillet 2014

LA REVUE des Rendez-vous de La Baule

Balades Gastronomie Sor ties Tout un programme

Lâcher prise

Se ressourcer, se retrouver

L’événement

Ne plus rien manquer

Respirez, vous êtes à La Baule. Détendez-vous et organisez votre séjour.

Tables, maisons, jardins, concerts, livres, cocktails : tous les plaisirs d’un été à La Baule

Découvrez l’œuvre de Bernard Boesch en visitant la villa qu’il a léguée à La Baule.

Les meilleurs plans de votre été, les meilleures adresses de La Baule et de la région.


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sommaire

1 La Revue des Rendez-vous de La Baule, sur une idée de Patrick Gérard et de Stéphane Hoffmann

des Rendez-vous de La Baule

Dans l’album des rendez-vous.......... 26

Les Moments musicaux................................................7

les tables de Caroline............................................... 27

La Baule Jazz festival......................................................9

Rendez-vous avec stéphanie des horts....................................... 29

Moments forts........................................................... 10 le shopping de Caroline............................................... 11 Le pique-nique DES CHEFS.............................12-13 Rendez-vous à la baule....................................... 14

Cocktails de l’été AU BAR DE L’HERMITAGE................................. 16

Photos Patrick Gérard 06 86 79 22 05 pgphot@wanadoo.fr Photothèque Lucien Barrière Maxime Mounot

Olivier Querné Lumières éclat & douceur ......................................................................... 18-20

Régie publicitaire Caroline Vautier-Huteau 06 09 92 89 90 larevuemag@gmail.com

juillet 2014

La Baule sentimentale.......................2-5

Création graphique & Impression Mélanie Boquet La Mouette Communication 02 40 60 20 10

Rédaction Stéphane Hoffmann 06 08 28 59 78 stephane.hoffmann@wanadoo.fr

LA REVUE

ATLANTIA C’est ici que ça se passe ....................................................................................

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le shopping de Caroline............................................... 31 La Villa Boesch........................................32-35 Les artistes en résidence........................................ 36 Les huiles de la baule................................. 37 Autour de la baule......................39-41

les tables de Caroline............................................... 21

ne rien manquer Vos Rendez-vous de l’été ......................................................................... 42-47

Les carnets de rendez-vous.................23-25

les hôtels de Caroline............................................... 48

Prochain numéro : 20 octobre

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La Baule Tout un programme

sentimentale La Baule est un idéal. Et c’est une fête. Plage sentimentale où l’on se retrouve, d’abord avec soimême, ensuite avec ceux qu’on aime. Plage de l’amitié, des amours, de la famille, des rencontres, des bons moments partagés.


1- La pêche à pied est un des grands plaisirs de la baie de La Baule, mais il faut en connaître les règles. Cap atlantique a édité un document très pratique, téléchargeable sur www.cap-atlantique.fr

La plage dont les enfants sont les rois. De nombreux clubs permettent d’encadrer leurs activités et de leurs laisser des souvenirs inoubliables.

2- Hydrangéa, l’un des rois des jardins baulois. La Baule est une ville-jardin au bord de la mer. 3- Le cheval est la plus noble conquête de l’homme, et La Baule le meilleur territoire pour les chevaux.

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L’été 1965

Trois parcours d’exceptions sur 220 hectares : c’est le Golf International Barrière de La Baule. À l’entraînement, Charles-Henri Quélin.

1965, cela n’est pas si loin : même pas cinquante ans. Et cependant, un autre monde. Le slogan d’alors de la station : « 9 km de joie de vivre sur la plus belle plage d’Europe. » François André, créateur des grands hôtels, des infrastructures sportives et du Casino, est mort trois ans auparavant. Son neveu, le jeune Lucien Barrière (42 ans) vient de prendre les rênes de cette affaire familiale et lui donne une impulsion nouvelle. Le 21 avril 1965, le directeur du Casino de La Baule présente sa saison d’été à un journaliste de Télé Loire Océan Actualité. Le journaliste c’est Jean Neveu. La directeur se nomme M. Lerat (ou Lérat ?, le journaliste n’est pas très clair). Il est également directeur du Casino de Cannes et Directeur artistique de Juan-les-Pins. Accrochez-vous. À la lecture du programme de l’été 1965, vous risquez de tomber de votre chaise. Le voici. Chaque lundi, chaque mercredi, chaque vendredi, dans le hall du Casino, un spectacle de music-hall.

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À l’affiche, cette saison-là : Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Dionne Warwick, Claude Nougaro, Jean Ferrat, Adamo, Hugues Aufray. Et, « pour les moins jeunes », Raymond Devos, Marcel Amont, Gilbert Bécaud et Les Compagnons de la chanson. Le mardi, on ouvre le Casino gratuitement aux jeunes et, sous la direction d’un animateur, on leur demande de faire eux-mêmes leur spectacle. « La jeunesse bauloise est très nombreuse, très sympathique et très bien élevée », ajoute le directeur.

Charles Dyer, Roger Pierre et Maria Mauban dans Mary-Mary, de Jean Kerr et Les parents terribles, de Jean Cocteau, dans une distribution qui n’a pas été révélée.

Parallèlement, des pièces de théâtre. Tous les succès de Paris. Le public peut applaudir Marthe Mercadier dans Chérie noire, de François Campeaux. Maurice Escande, Administrateur général de la Comédie-Française, dans Le nouveau testament, de Sacha Guitry. Elvire Popesco dans Nina, d’André Roussin, auteur également à l’affiche avec Lorsque l’enfant paraît, dont les vedettes sont André Luguet et Gisèle Casadesus. On peut aussi apprécier Claude Rich dans La Crécelle, de

La Baule, alors, ne serait pas La Baule sans des soirées de gala organisées pour la « clientèle très élégante ». Soirées habillées à l’Embassy, plus détendues chez Heurtebise, « le bistrot du port », « où l’on goûte l’ambiance sympathique des vraies vacances. » « Le 14 juillet et le 15 août, conclut M. Lerat, sont des dates où il est essentiel de faire quelque chose pour la clientèle très élégante. »

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Ajoutons que, le 9 août, pendant plus de deux heures, l’ORTF diffusera Vedettes en tournée, émission filmée à La Baule et qui permet de voir Claude Nougaro chanter sur le remblai, puis au Casino ; Jean Ferrat au Tennis Country Club, puis au Casino. Sans oublier Colette Deréal, sur la plage.


En prélude au Longines Jumping International de La Baule, dîner Mumm au Castel Marie-Louise.

Parmi les courses organisées par le Yacht-Club de La Baule, le Derby Dragon, tous les ans au mois de juin. À l’entraînement, le président François-Xavier Baley, et sa sœur, Frédéric Baley Eraud.

À gauche, Frédéric Zavagno, de la Maison Mumm. À droite, M. et Mme Philippe Perrot. Philippe Perrot est secrétaire général du groupe Lucien Barrière. 1

L’été 2014 L’époque a changé. La Baule aussi. Et nous tous. Jacqueline Duforest, Roger Duquesne et François Vals, trois mémoires de ce temps-là, sont morts cet hiver, et nous pensons affectueusement à eux. Mais il est inutile de perdre son temps en stériles nostalgies et de regretter ce qui ne reviendra jamais. Les images qui accompagnent cet article sont éternelles : enfants, chevaux, pins, baie, bateaux, champagne, artistes, cuisiniers et célébrités d’aujourd’hui. Tout change et rien ne change parce que les talents se renouvellent comme les marées. Demandez le programme. Le voici, ce programme 2014. Voici les éternelles vedettes : les mots d’ordre de l’été, à La Baule, en vacances. Mots d’ordre et en désordre. Retrouvailles. Découvertes. Soleil. Gourmandises. Fondant. Le fil de l’eau. Désinvolture. Derbys. Éclat. Yeux qui brillent. Lumière. Quiétude. Ciel bleu. Enfance. Aimer. Coccinelles. Cueillette. Sortir du port. Rencontres. Courir sur la plage. Les autres. Chaise longue. Bavarder. Aimer. Se confier. Niniches. Monoï. Se dorer. Adorer. Adorer se dorer. Rêvasser. Papillons. Aimer. La main dans l’eau. Espadrilles. Skate. Shaker. S’étendre. Se laisser aller. Se laisser hâler.

Ouvrir les huîtres. Iode. Le grand vent. Le petit matin. Galoper. Aimer. Émerveillement. Étoiles filantes. Cartes postales. Liberté. Phares. Far. Aimer. Seau à glace. Glace à l’eau. Grignoter. Pétiller. Faire le marché. Soleil sur la peau. Robe légère. Bicyclette. Allure. Libellules. Aimer. Lucioles. Le pas d’un cheval. Le bruit de la mer. Éclaboussures. Après l’ondée. Brise. Jouer au ballon. Aimer. Chemise ouverte. Ne rien faire. Pieds nus dans le sable. Hamac...

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2- L’exposition monumentale de l’été 2014 est consacrée au sculpteur coréen Park Eun Sun. 3- Francisca Matteoli, grande voyageuse et auteur de plusieurs livres sur les hôtels de légende du monde entier, a particulièrement apprécié son séjour au Centre de Thalassothérapie Thalgo La Baule et à l’hôtel Royal Thalasso Barrière.

L’ambition de La Revue des Rendez-Vous de La Baule, dont vous avez entre les mains le premier numéro, est d’illustrer ces mots-là. Et bien d’autres. Car La Baule est un idéal. En vacances ou pas. Qu’on travaille ou pas. En été, en automne, en hiver et au printemps. Dans cet idéal, chacun met le meilleur de soi et de ce qu’il espère. Il s’agit de se retrouver soi-même et de rencontrer les autres. De se ressourcer pour prendre un nouveau départ. De vivre mieux qu’ailleurs et mieux que le reste du temps.

1- Dîner Mumm. Au premier plan, Emmanuel Caux, nouveau directeur des resorts hôteliers de La Baule, Dinard, Deauville et Bordeaux du groupe Lucien Barrière, et Denis Papin, directeur du centre Porsche Nantes et Rennes. Au second plan, Mmes Frédéric Zavagno et Denis Papin. Dans le fond, Lilia Millier, directrice de communication La Baule du groupe Lucien Barrière, s’entretient avec M. et Mme Perrot.

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Ce premier numéro de La Revue des Rendez-Vous de La Baule est un concentré de tous les numéros à venir. Nous avons puisé à la fois dans nos souvenirs et dans l’actualité pour vous offrir un condensé de ce qui se passe à La Baule, aujourd’hui, tout au long de l’année.

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4- Dans les loges du Jumping, Xavier et Muriel de Zuchowicz et le sous-préfet de Saint-Nazaire, Emmanuel Bordeau, face à Julien Courbet.


Le Longines Jumping International La Baule attire tous les ans, au mois de mai, les meilleurs chevaux et cavaliers du monde entier devant un public de connaisseurs.

La Revue des Rendez-Vous de La Baule est une revue d’informations de loisirs. Elle annonce et raconte les bons moments de La Baule. C’est une revue pratique et utile, qui doit donner les clés d’un heureux séjour à La Baule. C’est une revue faite avec ceux qui vivent. Et qui y vivent leurs passions. Nous leur donnons la parole. Olivier Querné inaugure cette série, pages 18 à 20, en nous révélant sa passion pour la lumière. La Revue des RendezVous de La Baule, c’est aussi La Baule racontée par ceux qui la vivent, et illustrée par ceux qui la font.

Sur une des plages de la Côte Sauvage, les véliplanchistes Julien et Irina Bontemps initient Malo, leur fils aîné, aux vertiges de la glisse.

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Nous allons évoluer avec vous. Nous souhaitons étoffer notre pagination et raconter La Baule comme personne ne l’a fait jusqu’à présent. Notre ambition, au fil des numéros – il y en aura deux par an – est de vous faire vivre les coulisses des événements qui participent du plaisir de vivre aujourd’hui à La Baule et dans sa région. Nous avons l’envie de prolonger et de fixer quelquesuns de ces moments. Pour que l’idéal de La Baule et de sa région se renforce encore et fortifie ceux qui l’aiment. Et pour ne plus rien manquer de ce qui se passe ici. 5

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5- Edouard Roger-Vasselin, tennisman de La Baule, a remporté le tournoi de Roland Garros 2014 en double avec Julien Benneteau. 6- Après le succès de son roman Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan est passée se ressourcer à La Baule. 7- Jumping 2014. Mme Yves Métaireau accueille à sa table Guillaume Canet, lauréat de la première épreuve du concours, le prix Ouest-France, et Marion Cotillard. Dans deux jours, ils partiront pour Cannes.

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8- Marina Hands a participé, elle aussi, au trophée OuestFrance. Elle monte à La Baule depuis les vacances qu’elle y passait, enfant, avec sa mère Ludmila Mikaël. 9- Katherine Pancol et ses « kids », Clément et Charlotte. Promenade à bicyclette sous les pins avant le prochain chapitre. 10- Jean Raspail en conversation avec Eric Mignard, chef étoilé du Castel Marie-Louise.

Chaque été, les équipes réunies au Brittany Polo Club, pour le Derby, s’entraînent sur la plage. C’est l’occasion, pour le grand public, de s’initier aux subtilités de ce sport très spectaculaire.

11- Un des grands frissons des Baulois : la charge de la Garde républicaine à cheval sur la plage.

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Bushnell - Minox - Perl - Vanguard - Barska …

Diplômé de Eno Morez, une des meilleures écoles d’optique, Jean-François Breuil se définit lui-même comme un opticien à l’ancienne, attaché à l’optique de précision. Ouvert 7 jours sur 7 depuis 1979, cet opticien indépendant est un spécialiste de la basse vision et de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Belle gamme de matériel d’aide visuelle électronique de pointe, pour mieux voir et mieux vivre. Dépositaire Bushnell, il présente un choix complet de jumelles et de longues vues.

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L a contrebassiste Pénélope Poincheval aime la musique de chambre et… le tango.

Yann Queffélec, son neveu Gaspard Dehaene, sa sœur Anne Queffélec réunis pour un week-end à La Baule.

1- Composé de quatre musiciens tchèques, le Quatuor Prazak fête cette année son quarantième anniversaire. 2- Née en Bulgarie, Vassilena Serafimova, ici avec l’excellent pianiste Thomas Enhco – pour l’anecdote, petit-fils de Jean-Claude Casadesus, beau-fils de Didier Lockwood - , est une des meilleures percussionnistes d’aujourd’hui. 3- L’adorable Cécile Combre, présidente de l’association des Moments Musicaux, porte bien son prénom : sainte Cécile n’est-elle pas la patronne des musiciens ?

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4- René Martin sait composer des programmes détendus et qui rendent heureux auditeurs et musiciens. Ici, le pianiste russe Boris Berezovsky. 5- Yann Queffélec a joué le récitant pour sa sœur, Anne, à qui René Martin avait donné carte blanche. 3

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Le fils et la mère à quatre mains. Gaspard et Anne, hommage à Mozart.

Les Moments à l’Hermitage Barrière

m u s i c au x Le calme de l’Hermitage Barrière correspond idéalement au ton de confidence de la musique de chambre. À la connivence entre professionnels s’ajoute celle que les artistes tissent avec le public. Peut-on rêver meilleur endroit pour écouter, en toute sérénité, les œuvres jouées?

Pour cette édition de mars 2014, René Martin, directeur artistique de la manifestation de musique classique, a choisi d’accorder carte blanche à une grande dame du piano : Anne Queffélec. Unanimement reconnue comme l’une des plus remarquables pianistes de notre temps, elle exerce un rayonnement exceptionnel sur la vie musicale. Fille et sœur d’écrivains - la bibliothèque de La Baule a, il y a quelques années, pris le nom d’Henri Queffélec - , ellemême passionnée de littérature, c’est vers la musique qu’elle se tourne dès son plus jeune âge. On connaît sa prédilection pour le répertoire de Mozart ; pendant ces quelques jours, les participants ont pu écouter de nombreux autres compositeurs qui tous avaient comme point commun d’adorer leur illustre prédécesseur, parmi lesquels Chopin, Glinka, Ravel,…

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Pour sa carte blanche, Anne Queffélec a choisi de convier à ses côtés deux jeunes pianistes, Gaspard Dehaene et Thomas Enhco, le violoniste Olivier Charlier, l’altiste Adrien Boisseau, la contrebassiste Pénélope Poincheval, le clarinettiste Romain Guyot, la percussionniste Vassilénà Serafimova et le Quatuor Prazák. L’univers mozartien a été magnifié par ces interprètes exceptionnels. À La Baule, où on aime les histoires de famille, un des moments émouvants a été de pouvoir applaudir ensemble une sœur et un frère, Anne et Yann, mais aussi une mère et son fils, Anne Queffélec et Gaspard Dehaene, tous les trois réunis dans une chambre de l’hôtel devant l’objectif de Patrick Gérard. Vu son jeune âge (il est né en 1987), Gaspard Dehaene est encore le moins connu du grand public. Il obtient son master au Conservatoire de Paris en 2012, avec la mention Très Bien. Il étudie depuis au Mozarteum de Salzbourg. Lauréat de plusieurs concours internationaux, il est régulièrement invité sur France Musique. En 2008, il a créé une pièce de Pierre Boulez, Une page d’éphéméride, qu’il a pu travailler avec son auteur. Il se produit régulièrement en concert et enregistre plusieurs disques de musique de chambre. Les prochains Moments Musicaux de l’Hermitage Barrière se dérouleront du 7 au 9 novembre.


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Depuis douze ans, été après été, La Baule Jazz Festival peu à peu s’affirme comme un des grands rendez-vous des amateurs… et de ceux qui ne le sont pas encore.

La Baule Jazz

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Les Dryades et ailleurs

f e s t i val On réussit un festival comme on réussit un dîner. En invitant des gens qui s’aiment et des gens qui pourraient s’aimer. Ce qu’il faut, c’est trouver le ton, garder le tempo et avoir envie de faire partager sa passion.

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L a Baule Jazz Festival, ouvert à tous les publics.

En créant, avec la Ville de La Baule et le Groupe Lucien Barrière, le La Baule Jazz Festival, Jean-Luc Gouin a su réunir tout ça. Vous verrez, à la page 46 de votre Revue de La Baule, le programme qu’il vous a préparé pour l’ été. Mais l’ambiance, à la fois fervente, bon enfant et amicale, vous ne l’aurez qu’en vous rendant, devant le Casino Barrière le jeudi entre 19h30 et 21h00, place du Maréchal Leclerc le vendredi de 21h30 à 23h00, et le samedi matin, de 11h à 12h, avenue Lajarrige. L’amour du jazz s’attrape au vol, loin des spécialistes qui font la fine bouche. C’est le problème des spécialistes : ils font toujours la fine bouche. Ils sont devenus tellement subtils qu’ils ont du mal à ressentir les plaisirs simples et essentiels. Ils ne sont plus touchés au cœur, ils comparent et chipotent. C’est vrai en football, en littérature, en peinture, et en cuisine ; c’est vrai en tout.

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Le pari de Jean-Luc Gouin et de ses amis, quitte à déplaire aux spécialistes – qui sont toujours en retard sur tout - , est de séduire ceux qui ne s’attendent pas à l’être. Ceux qui pensent que cette musique-là n’est pas pour eux. Ceux qui n’osent pas.

1- Créateur et animateur du La Baule Jazz Festival, Jean-Luc Gouin dans l’amphithéâtre du parc des Dryades : un adepte du jazz cool présente son album des photos 2013

Voilà pourquoi il a mis le jazz dans la rue. Loin des clubs, des cercles et des piaules, qui sont autant de prisons. Cette musique libérée ruisselle dans les avenues, sur les places et les esplanades, devant les badauds enchantés et surpris, devant les enfants qui s’assoient par terre, devant les grands-parents qui ont pris la précaution d’apporter leurs sièges pliants.

2- Jeff Hoffman, guitariste et chanteur américain, un des rares musiciens à célébrer sans complexe ni retenue le blues, le whisky et les femmes françaises 3- Gadje Tavaritch, la passion poignante du jazz manouche

Et puis, toujours, un des grands sommets de l’été : le concert de clôture aux Dryades, devant 2000 personnes. Cette année, ce sera le lundi 11 août (voir p. 47). En cas d’intempéries, repli à l’Espace Floralies. Deux mois plus tard, la 17ème Nuit du Swing se tient à Atlantia. Cela se passe le samedi 18 octobre, dans une ambiance de cabaret. Cette année, Jean-Luc Gouin a invité le saxophoniste soprano Olivier Franc et son quintet pour un hommage à Sidney Bechet.

4- Créé en 2006, le Blues de Paris joue de manière festive et en toute liberté les grands standards du blues 5- Philippe Duchemin a d’abord étudié le piano classique avant de se tourner vers une musique qu’il jugeait plus vivante : le jazz Véronique Gouin réalise depuis toujours les affiches, toujours très remarquées, du festival. Ici, avec Kenny Blues Boss Wayne.

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6- La jeune chanteuse italienne Kicca Intrigo a quitté le Duc des Lombards pour la Nuit du Swing 2013 7- La chanteuse américaine Gilda Solve, révélation 2003 du concours de Juan-les-Pins, chante sur les scènes du monde entier


Tous les talents s’expriment. Fortement enracinée en Bretagne, La Baule s’ouvre depuis toujours aux autres musiques. 2

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Moments La Baule

f o r t s 1

1- Créé en 1947, le Pardon de La Baule fête cette année son 67ème anniversaire du 19 au 23 août. Voir détails p. 47 2- Le bar-restaurant Hoa, en lisière des marais salants, présente régulièrement des concerts 3- Le défilé du week-end, cette année les 23 et 24 août, est toujours un des moments les plus émouvants du Pardon

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4- La pianiste Brigitte Engerer a été la marraine de l’Ensemble Orchestral de La Baule dès sa création en 2002 5- Au parc des Dryades, dimanche 24, plus de six heures de danses, musiques et chants traditionnels. 6- Concert de Philippe Ménard au Hoa : chant, batteries aux pieds et harmonica en bandoulière. À couper le souffle.

Jean-Christophe Ferreaux, directeur artistique et musical de l’Ensemble Orchestral de La Baule

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« Spontané, communicatif, expressif, doué gestuellement, a pu dire de lui le grand chef Michel Tabachnik, Ferreaux possède toutes les qualités d’un vrai maestro. »

« Les Baulois ne se rendent pas compte de la chance qu’ils ont ! », soupire cet amateur de musique classique en sortant de la salle Gaveau, « Avoir un tel orchestre, c’est fou ! » Nous sommes en 2012, l’Ensemble Orchestral de La Baule vient de fêter à Paris les dix ans de sa création. Cette formation orchestrale professionnelle, non permanente, est essentiellement constituée de musiciens professionnels de la région des Pays de la Loire. Tous sont lauréats des plus grands conservatoires français et étrangers et se produisent régulièrement au sein d’orchestres tels que : Orchestre National de France, Orchestre National de Lyon, Orchestre National des Pays de la Loire, Gustave Mahler Orchestra, Verbier Festival Orchestra, Opéra de Paris… Depuis sa création, l’Ensemble Orchestral de La Baule s’est produit aux côtés d’artistes

d’exception tels que Brigitte Engerer, Olivier Charlier, Patrice Fontanarosa, Claire-Marie Le Guay, Marie-Josèphe Jude, Thierry Caens, Gary Hoffman, Anne Gastinel, Laure FavreKahn, Régis Pasquier, Henri Demarquette, Sarah et Deborah Nemtanu, Caroline Casadesus... et a effectué sa première tournée internationale en Tunisie dans le cadre du Festival de l’Octobre Musical de Carthage en 2003. En 2010, il s’est produit en tournée au Maroc, aux côtés du violoniste Olivier Charlier, ainsi qu’à Paris, lors d’un concert exceptionnel donné Salle Gaveau. Cet été, vous pourrez applaudir cet orchestre le 19 juillet (Plus d’informations p. 46). Autre moment fort de la saison le 67ème Pardon de La Baule : cinq jours de fête, de danses, musiques et défilés pour un retour aux sources bretonnes. La Bretagne, qui

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s’exprime là dans toute sa force, sa grâce et sa diversité. La place nous manque, malheureusement, pour mettre à l’honneur toutes les activités et tous les talents qui le mériteraient. Notons l’intéressante programmation du restaurant Hoa, qui organise régulièrement des concerts d’une grande variété. On n’a pas oublié les prestations du Cendrio (le 18 avril), de Philippe Ménard (nos photos, le 16 mai), du guitariste manouche Tchavolo Schmitt (le 13 juin), du premier concert de Romuald le 19 juin ou de Gadjo and Co le 4 juillet. En août viendront le groupe Join da Tease (le 8), sept musiciens pour un reggae très urbain et le duo Balbazar (le 29), qui revisite avec gouaille les chansons françaises des années folles aux années 30.


de le shopping Caroline

Pour tous les nostalgiques, les amoureux, les passionnés ou les collectionneurs, une affiche vintage de La Baule et ses alentours... Déco moderne ou plutôt rétro-vintage, nos affiches s’accorderont partout et embelliront votre intérieur. Retrouvez nos affiches sous différents formats avec la qualité photographique.

la baule vintage Le rétro qui s’affiche

Découvrez également notre rubrique lecture avec la vente de livres en lien avec la région bauloise.

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des Rendez-vous de La Baule

Prochain numéro le 20 octobre Pour paraître dans cette rubrique : 06 09 92 89 90 larevuemag@gmail.com

librairie du casino

Pause apéro ou vrai stop restauration, vous allez adorer les lieux. Terrasse spacieuse et ombragée, salon détente propice à la discussion, restaurant d’une centaine de places et bar intime et chaleureux où coulent vins au verre et cocktails maison… 7 Leniphen 44350 Guérande 02 40 88 78 24 www.restaurant-hoa.com

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LA REVUE

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BISCUITS SAINT-GUÉNOLÉ Les délices de la tradition La galette fine Avel Vor (en breton, « le vent du large»), bientôt centenaire, toujours très demandée : entre 300 kg et une tonne par jour. Bien d’autres spécialités ont été conçues selon les mêmes principes : fabrication artisanale à partir de matières premières simples et nobles : beurre (20% minimum), farine, œufs et sel. 80% de la production est vendue à la fabrique : madeleines, fars, quatre-quarts, kouign-amann, brioches, palets, cakes aux fruits, biscottes, crêpes dentelles et feuilles d’or (avec 45% de beurre !). Sans oublier caramel à tartiner, le bonbon au caramel à la fleur de sel, tendre et non collant, quelle que soit la température.

Ouvert tous les jours Pascale Albaret aime tellement les livres qu’elle parvient à en présenter beaucoup. Littérature, histoire, politique, bien-être, jeunesse, poche et régionale. Presse, papeterie, carterie et jouets de plage.

50, rue du Croisic 44740 Batz-sur-Mer 02 40 23 90 01 www.biscuitstguenole.fr

Esplanade François André 44500 La Baule-Escoublac 02 40 60 86 60

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Sur la Brière, qui l’inspire dans sa cuisine, Éric Guérin a écrit, avec le photographe Erwan Balança, un livre magnifique, De cette île en Brière, je vois l’horizon.

« La cuisine d’Éric Guérin, a écrit François Simon, natif de Saint-Nazaire et grand critique gastronomique, appartient à ces étonnants continents que même les mots ne peuvent approcher… Elle est imprévisible. Il est inscrit « brochettes d’anguilles ». On se demande par quelle porte elles vont entrer. La réponse d’Éric Guérin fuse à sa façon. Il nous emporte dans un ailleurs puissant, fait de tourbe, de vents doux, de songes. La Brière y est. Mais il y a aussi une autre dimension, celle-là même qui nous laisse interdit, dépossédé. Et doucement meilleur. » Une étoile Michelin.

Pigeons de Mesquer à la plancha

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Saisir 5 min puis feux moyens. Mettre les magrets en dernier ou sur le bord de la plancha, vérifier leur cuisson avec une pointe de couteau. Même s’ils sont plus épais, les magrets cuisent 5 minutes de moins que les morceaux ossus. Ils peuvent se servir à la pointe de sang. Pour une cuisson à point, préférer la découpe en bouchée à saisir en fin de plancha. Comme les ailes et les cuisses doivent cuire plus longtemps, poser plus longtemps vos morceaux coté ailes et cuisses sur la plancha. Badigeonner de marinade les pigeonneaux avec un pinceau en silicone tout au long de la cuisson.

Le Fort de l’Océan est un hôtel de luxe sélectionné par Relais et Châteaux. Neuf chambres, une étoile Michelin.

éric GUérin

pique-nique Lorsque Éric Guérin et son ami Rémy Anezo pique-niquent en Brière, ils emportent de fines rillettes de pigeon au foie gras, que vous trouverez dans la boutique de Rémy, dans son élevage des Pigeons de Mesquer.

« Réputés pour leur chair unique, tendre et ferme, fine et corsé à la fois », rapporte Le Monde, les pigeons de Mesquer, élevés par Anezo, se retrouvent chez une quarantaine des meilleurs restaurateurs de France, dont Éric Guérin, bien entendu.

Le pain vient de chez Éric, les rillettes de pigeon au foie gras de chez Rémy.

L’endroit est magnifique : un ancien fort de Vauban aménagé avec goût par Gérard et Yolande Louis, et tenu avec non moins de goût par Valérie Criaud.

Le chef est magnifique aussi : distinguée par les plus fins critiques gastronomiques, sa cuisine a été saluée par une étoile au Guide Michelin.

Guillaume Brisard n’a cependant pas oublié les plaisirs simples comme le golf et la pêche à la ligne. Pour le premier, il n’a qu’à traverser la route qui longe la Côte Sauvage ; pour la seconde, il n’a qu’à sortir du restaurant et marcher tout droit !

La Tartine croisicaise Couper une baguette dans le sens de la longueur. La toaster légèrement. La beurrer. Y déposer de tranches fines de radis rose et radis noir. Ajouter queues de langoustines et bigorneaux décortiqués. Parsemer de quelques feuilles d’estragon hachées. Accompagner d’un sancerre Etienne Henry de chez Henry Bourgeois.

Guillaume Brisard Il aurait aimé être photographe. Il se verrait bien en Roi Arthur. Il se souvient avec émotion du dos de lieu rôti de sa grand-mère, avec pommes de terre de Noirmoutier, câpres, cornichons et jus de citron. Il aime travailler dur et se surpasser dans une super ambiance. En cuisine, il est attentif aux textures, aux parfums et à la cuisson, qu’il veut parfaite. Homme de plaisirs simples et raffinés, Guillaume Brisard aime surtout les faire partager avec générosité.

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Un petit plaisir dans un endroit grandiose.


Créé voici près de trente ans, l’Eden Beach a été entièrement refait cette année.

Le pique-nique de Robert Becerril. Melon charentais rafraîchi à la menthe. Salade de haricots verts et langoustines du Croisic, avec vinaigrette d’agrumes à la civette. Club Sandwich Robert (recette ci-dessous): sur pain de mie aux céréales toasté, du thon à l’huile, sauce tartare, légumes grillés, œufs durs et câpres de Sicile. Pour finir, barquette de fraises « Maras des bois » de chez Damien Rio, avec crème fouettée à la graine de vanille.

Le club sandwich Robert Préparer une marinade d’huile d’olive et de vinaigre balsamique, avec du thym citron et de la civette ciselée. Griller, éplucher, épépiner, trancher, puis mariner les poivrons. Faire confire 15 mn au four 9 des tranches (3 mm) de courgettes préalablement marinées. Trancher des oignons rouges (1/2 cm) et griller avec la tomate cocktail, puis mariner. Toaster le pain de mie aux céréales, et napper chaque tranche de sauce tartare. Ajouter thon, poivron, rondelles d’œufs dur, roquette et courgettes. Assembler les deux étages et couper sur la longueur pour faire 3 rectangles. Chaque brochette est composée d’une câpre, d’une tomate cocktail, d’un poivron roulé avec la courgette, le tout piqué sur chaque sandwich.

robert BECERRIL

des Chefs... Chef des cuisines de l’Hermitage Barrière, Robert Becerril a des origines espagnoles et une gouaille toute parisienne.

Il raconte volontiers que son plus grand succès de cuisinier a fait se lever 5000 personnes, qui l’ont acclamé. C’était, lors d’un Jumping, au stade François André, lorsqu’il a donné au cheval vainqueur du Derby une pomme et une carotte !

« Wrap » Galette de Sarrasin

Le panier pique-nique de Robert Becerril

© Fabrice Rambert

A l’Hermitage Barrière, Robert Becerril est le chef de trois cuisines : l’Eden Beach, restaurant de poissons, coquillages et crustacés ; Côté Piscine, le snacking « façon Barrière » et La Terrasse. Trois façons de rendre heureux.

Appartenant au groupe Lucien Barrière, le Castel Marie-Louise fait partie des Relais et Châteaux

Pour 4 personnes : - 4 belles galettes de Sarrasin - 1 petit pot de fromage Saint-Moret - 2 blancs cuits de poulet - 1 avocat, quelques petits oignons nouveaux - 1 poignée de mesclun

Unique à La Baule : un grand jardin face à la mer.

Préparer les galettes en les tartinant de fromage Saint-Moret bien mélangé, et lui ajouter un peu de zeste de citron vert. Émincer le blanc de poulet très fin et le disposer dessus, des lamelles d’avocat et finir par un peu de mesclun très fin, parmesan et basilic. Rouler le tout et l’envelopper dans une serviette en papier. Autre idée : avec des tomates jaunes coupées.

éric mignard Éric Mignard a obtenu son étoile à 26 ans, lors de la première année où il avait pris les cuisines du Castel Marie-Louise. Depuis, sa renommée et son succès n’ont pas failli.

Le Lyonnais de la Bretagne a vu, en 2014, son étoile Michelin confirmée pour la 29ème année d’affilée, ce qui est rarissime. Pour Éric Mignard, «chaque repas, temps libre et parenthèses gourmandes, chaque repas est fête à l’heure où l’on goûte au bonheur exquis de passer à table. Évadezvous à deux, entre amis ou en famille. Imagination et magie, la cuisine se fait parfum d’été qui réveille les papilles invitant aussi à se mettre aux fourneaux. »

On reconnaît en Éric Mignard une constance et une invention qui ravissent les habitués de sa fable et enchantent les nouveaux venus.

La fleur aux dents, Éric Mignard prend un instant de repos dans le jardin du Castel Marie-Louise.

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Le chef joue avec les ingrédients pour donner naissance à des plats aussi étonnants que succulents, tels les noix de coquille SaintJacques au citron Yusu, olive noire, poivre Timut et sorbet iodé ou la tête de veau en fricadelle dorée à la fleur de sel, langoustines frites.


Finaliste de la saison 4 de « Top Chef », Florent Layden rend visite à Eric Guérin, à la Mare aux Oiseaux. Quand un chef étoilé rencontre un chef étoilé, ils font des étincelles et de la grande cuisine.

Yves et Claudine Métaireau accueillent, chapelle Sainte-Anne, une exposition de la princesse Diane de France, duchesse de Wurtemberg, en présence de son biographe, Stéphane Bern. Au marché. Quand il est question de Céline, Loïc Le Masne de Chermont, en homme de cheval, pense d’abord à des bottes, Frédéric Vitoux à son écrivain préféré. Ce qui les fait rire.

Pour la réouverture d’Atlantia, les douze chefs des Cuisineries Gourmandes de Loire-Atlantique ont donné leur traditionnel dîner gourmand. Prochain rendez-vous : lundi 1er décembre 2014.

La Baule favorise le s re tro u v aille s en famille et entre amis. Et même les rencontres entre des gens qui, sans se connaître encore, partagent le même idéal.

Emission spéciale sur Europe 1 pour la réouverture du marché. Jean-Luc Petitrenaud reçoit Jacques Thorel et Eric Mignard, avec leurs amis Rémy et Matthieu Anezo.

Entouré de Claudine Métaireau, Line Renaud et Santa Sastre, Jean-Claude Brialy aimait fêter ses anniversaires au Nossy Be.

Président d’Atlantia, Pierre Sastre accueille Michel Déon, de l’Académie française, ainsi que Romain et Francesca Sardou.

Debouts, de gauche à droite, Nicole Laurent, Bruno Fink, Nana Mouskouri, Pierre Sastre, Yves Métaireau, Stéphane Malhaire et Dominique Besnehard.

Rendez-vous à La Baule Christophe Roussel fête cette année le 10ème anniversaire de l’ouverture de sa première boutique à La Baule. Dix années d’un succès international. Un chocolatier fêté partout comme, ici, au Japon.

Quand deux anciens de la Comédie-Française se retrouvent à La Villa : Bruno Putzulu et Nicolas Silberg.

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CASALIGNE vous présente sur 2 show-rooms d’expositions une sélection de luminaires et d’éclairages contemporains. Fort de plusieurs années d’expérience, Olivier Querné propose des études d’éclairage pour l’habitat et l’entreprise. L’objectif est de bien définir les besoins , la lumière que l’on veut apporter tant au niveau des sources que de la puissance d’éclairage ; de façon à obtenir une lumière bien dosée et chaleureuse où au contraire technique et fonctionnelle. Flos, Artémide, Fontana Arte, Foscarini, Tobias Grau, Louis Poulsen, Vibia, Catellani et Smith, Ingo Maurer, IP 44, Martinelli luce où Roger Pradier font parties des marques présentées chez CASALIGNE à Guérande et Saint-Nazaire.

Parc de Brehany - 13 rue de la Briquerie - 44350 GUERANDE - Tél : 02 40 24 32 99 - Fax : 02 40 42 74 63 - contact.guerande@casaligne.fr 36, avenue Albert de Mun - 44600 SAINT-NAZAIRE - Tél : 02 40 22 22 40 - Fax : 02 40 19 01 97 - contact.saintnazaire@casaligne.fr


Parmi les amateurs, la comédienne Mathilda May, adepte des Mojitos, la navigatrice et romancière Isabelle Autissier, qui répond à une interview en buvant un cocktail de jus de fruits, Romain Sardou, amateur de grands et vieux whiskies, Daniel Picouly, toujours sobre, Christine Orban, Yves Métaireau et Catherine Nay, qui s’en tiennent là au café, Stéphanie des Horts, qui n’aime que le champagne rosé, et lors d’un des Moments musicaux de l’Hermitage Barrière, la pianiste Edna Stern et Mathieu Herzog, l’alto du Quatuor Ebène, prennent une tasse de thé. Le bar de l’Hermitage Barrière est the place to be.

Daniel Picouly

Christine Orban Try a little tenderness

Mathilda May

Stéphanie Des Horts & Stéphane Hoffmann

Fairway

À cette carte, bien sûr, il y a les « Evens », très célèbres spécialités à base de fraises ou de framboises mixées et de champagne Mumm. Mais l’invention d’Olivier Alliot et de son équipe n’a pas de bornes. En ce début d’été, trois nouvelles recettes sont à l’honneur. D’abord, le Fairway, à base de gin Hendricks (5 cl), de sirop de basilic Monin (1 cl) et de jus de citron vert (2 cl), le tout allongé au tonic.

Cocktails de l’été

AU BAR DE L’HERMITAGE Olivier Alliot, le chef barman de l’Hermitage Barrière, a beaucoup de talent. Très créatif, il vient d’ajouter, pour l’été, trois nouveaux cocktails à une carte déjà très étendue. À consommer avec modération.

Olivier Alliot

Après le dîner, un Dulce de Tito, 6/10ème de rhum vénezuélien Tito Cordero, 3/10ème de crème de cacao noir et 1/10ème de crème fraîche liquide, avec liqueur de vanille.

Dulce de Tito

Romain Sardou

Puis un autre long drink dont le nom, Try a little tenderness est tiré d’une chanson d’Ottis Redding, avec 1/10ème de liqueur de fleur de sureau, 3/10ème de coulis de fruit de la passion et 6/10ème de champagne Mumm.

Edna Stern

Isabelle Autissier

Tout l’été, du 7 juillet au 31 août, de 19h00 à 21h00 et de 22h00 à minuit, les musiciens se succéderont : Philip Jarry, Julie Erikssen, Johanna ainsi que Gérard Mathieu Herzog Hagen et Leslie. Olivier est notamment assisté de la très talentueuse Laura Guihéneuf, lauréate du concours Barcady 2013.

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Yves Métaireau

Catherine Nay



Wa Wa Terra Chaque branche possède, à l’extrémité, une lentille en cristal et une diode qui permettent un effet de lumière captivant.

Nous sommes aux prémices, en éclairage, tout va encore évoluer.

Lampadaire Yumi

Wa Wa Terra

Le « Cubo Luce » existe en une dizaine de modèles. Il est présent dans les collections du Musée d’Art Moderne de New York.

Cubo Luce

Lumières

&

éclat

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douceur


Olivier Querné, de Casaligne Mobilier Contemporain, a une passion pour les luminaires.

Olivier Querné

L’éclairage connaît des technologies et des normes nouvelles, parfois déconcertantes. Pour Olivier Querné, de Casaligne Mobilier Contemporain, qui présente à Villejames plus de 200 meilleures créations de luminaires de ces cinquante dernières années, c’est une chance et l’occasion de mixer chez soi différentes sources de lumières. « Nous sommes aux prémices, prévient-il. En éclairage, tout va encore évoluer. » Nous lui avons demandé de nous présenter quelques-unes des lampes qu’il préfère. WA WA TERRA Catellani et Smith Design : Enzo Catellani Lampadaire créé en 2009

Cubo Luce Créé en 1972 par Cini et Nils Concepteurs : Franco Bettonica et Mario Melocchi

Ce lampadaire montre tout d’abord une grande compétence artisanale de la part de son fabricant.

Acquise dans la collection permanente du Musée d’Art Moderne de New-York, cette lampe s’allume en soulevant le couvercle et s’éteint en l’abaissant, évitant de devoir chercher l’interrupteur.

Le lampadaire a cinq bras flexibles réglables. Ces bras sont présentés comme les branches d’un arbre. Celles-ci sont délicates et finement travaillées. Chaque branche possède, à l’extrémité, une lentille en cristal et une diode (led) qui permettent d’apporter un effet de lumière captivant. L’association de l’acier nickelé et du verre forme une esthétique qualitative qui souligne le design minimaliste de l’appareil. J’adore ce produit, car il permet de mettre en scène la lumière, de créer une architecture lumineuse sur les murs ou sur les meubles. L’aspect réfléchissant est un élément prépondérant dans cet appareil, car la lumière et le diamètre des cercles lumineux varient en fonction des distances d’éclairage. On peut donc former, soit cinq cercles concentriques très rapprochés, soit une lumière diffuse et fondue sur les murs ou les objets. L’autre élément qui caractérise ce luminaire est son côté « bijoux », tant l’appareil respire la qualité, le souci du détail jusqu’au fil et à l’interrupteur d’alimentation électrique. Enfin, chaque led possèdant une puissance de 1 watt, cela fait 5 watt pour le lampadaire entier, et pour une puissance lumineuse de 450 lumens. Ce qui assure avec économie une très bonne luminance de fond.

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C’est une lampe de lecture dont la forme élémentaire de boîte ou de cube fait autant penser à un objet qu’à un luminaire. Le côté réflecteur de l’appareil laisse une part de rêve et de mystère lorsque l’on utilise le couvercle. À l’ouverture, il y a un petit côté magique, par le rayonnement léger de la lumière lorsqu’on utilise le couvercle. Dans ce petit luminaire, l’aspect éclairage est important : il est fonctionnel et très sécurisant. On peut notamment l’employer en lampe de chevet pour une chambre d’enfant. Le complexe à double paroi assure qu’après plusieurs heures de fonctionnement, la lampe ne chauffe pas. C’est grâce à la couche isolante de 331 trous de ventilation d’air.

Cubo Luce


Lumières

&

éclat

douceur

Lampadaire Yumi Créé en 2011 par l’architecte japonais Shigeru Ban Diamètre de la base : 50 cm Profondeur : 250 cm Hauteur : 210 cm Structure en matériau composite recouvert de fibre de carbone de couleur noire. Base en métal peint de couleur noire.

Olivier Querné

Shigeru Ban est né en 1957 à Tokyo. Diplômé de l’école d’architecture Cooper Union de New York, il établit en 1985 à Tokyo son agence, Shigeru Ben Architectes. Liberté et innovation sont les termes qui caractérisent le mieux son travail. C’est lui qui, suite à un concours international, est retenu le 26 novembre 2003 pour réaliser le Centre Pompidou de Metz, avec l’architecte français Jean de Gastines et Philip Gumuchdjian pour la conception du projet. En Japonais, « Yumi » signifie «Arc », et cette forme élémentaire est aujourd’hui interprétée par Shiheru Ban pour Fontana Arte. Outre sa technologie Led, Yumi réunit à mon sens toutes les qualités d’un matériel à éclairage déporté. Le dessin type « trait de crayon » élémentaire, avec une certaine présence mais, également, une discrétion peu commune à ce type d’appareil. Un éclairage intégré dans la structure et « dimable » pour apporter une lumière chaleureuse sur une table de repas ou au-dessus d’un salon. Enfin, ses dimensions généreuses lui permettent une fonctionnalité intéressante pour les grands espaces.

Lampe Fontana Créée en 1954 par Max Ingrand La structure est en métal peint en blanc L’abat-jour et la base en verre soufflé blanc satiné Existe en trois dimensions. Le petit et le moyen modèles permettent un double allumage Le grand modèle permet un triple allumage Max Ingrand était un célèbre maître verrier et décorateur français, né à Bressuire en 1908 et mort à Paris en 1969. En 1954, il devient le directeur artistique de Fontana Arte. La même année, il dessine la lampe Fontana, véritable classique du design. Elle est le best-seller de l’entreprise dont elle porte le nom.

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Lampe Fontana

C’est une lampe très précieuse, avec une forme élémentaire conique et cet abat-jour qui a marqué une époque dans le monde de l’éclairage. La particularité de la lampe Fontana est l’allumage triple. Il permet soit un éclairage direct, soit un éclairage indirect. L’allumage différencié permet de répondre à divers besoins d’éclairage :

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- une faible lumière de repos (1) - une lumière intense de lecture (2) - une lumière émotionnelle d’ambiance (3) Le verre soufflé blanc satiné apporte une élégance intemporelle. Depuis 1954, cette lampe est toujours un succès de vente et un symbole de l’entreprise Fontana Arte. On peut être fier que ce soit un Français qui ait conçu cet appareil. Et qu’il ait compris le sens profond de l’éclairage à travers le verre soufflé. Le verre soufflé a l’avantage d’apporter une puissance d’éclairage sans les habituels inconvénients d’éblouissement. Son style intemporel et son dessin original font que nombre de fabricants se sont appuyés sur cette création pour développer leurs propres produits. Son élégance naturelle me permet de la proposer dans les lieux contemporains, mais aussi dans les lieux de style. La lampe Fontana s’adapte à beaucoup de décors et elle magnifie les pièces où elle est installée. Dans la production actuelle, c’est peut-être une des lampes qui éclairent le mieux, et c’est pourquoi j’aime à la préconiser.

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de le s t a b le s Caroline

LE BISTROT DE L’OCÉAN En toute décontraction Créé il y a quelques années, petit frère du restaurant, le Bistrot de l’Océan s’est aussi calé sur les heures de marées. Une salle à l’ambiance décontractée, prolongée d’une grande terrasse ensoleillée, donnant sur la mer et sur la plage de Port-Lin. Une cuisine raffinée toute en simplicité. Poissons tout frais pêchés, coquillages et fruits de mer exceptionnels de fraîcheur ; le tout parfaitement préparé pour laisser toute leur saveur aux produits.

LE FORT DE L’OCÉAN Refuge douceur émotions Aménagé par Gérard et Yolande Louis, dirigé par Valérie Criaud, Hôtel ****, Relais et Châteaux, le Fort de l’Océan propose neuf chambres, toutes différentes, donnant sur la mer. Piscine et solarium. Le restaurant est cosy, lumineux, climatisé : 20 couverts en tables rondes espacées, garantissant calme et intimité.

Ajoutons les desserts de notre enfance, la gentillesse et l’accueil de toute l’équipe de Charles et Dominique, et ce cadre de rêve !

Une verrière, style 1900, de 20 couverts donne sur le jardin planté d’hortensias, de lavande et de pins maritimes. Guillaume Brisard, le chef (une étoile Michelin) prépare une cuisine avec les produits frais du marché et de la criée, réinterprétés avec invention et talent.

Ici aussi, la mer murmure à l’oreille de tous les gourmands dans un cadre de rêve.

Plusieurs menus. Carte authentique, subtile, renouvelée. Il est prudent de réserver. Ouvert à l’année. Le Fort de l’Océan Pointe du Croisic - Côte Sauvage 44490 Le Croisic 02 40 15 77 77 www.relaisetchateaux.com www.hotelfortocean.com

Bistrot de l’Océan Plage de Port Lin 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03 www.restaurantlocean.com

L’OCÉAN Plein sud sur la mer Pas un séjour à La Baule ne se fait sans un repas à l’Océan, restaurant de légende aux larges baies donnant plein sud sur la mer. Cuisine à dominante de fruits de mer et poissons : bar en croûte de sel de Guérande, homard grillé, bouquets, langoustines et autres merveilles, dont la présence à la carte varie selon les marées, car les poissons sautent ici directement de la mer à l’assiette. À l’Océan, le chef Gérald Samson respecte le produit en le présentant dans sa fraîcheur et sa simplicité. Parfois, une sauce subtile est proposée, à part. La saveur est préservée. Carte des vins complète et bien composée. Les desserts du chef-pâtissier sont à tomber de bonheur : soufflés chauds Cointreau ou citron vert, baba au rhum et autres splendeurs.

l’océan Plage de Port Lin 44490 Le Croisic 02 40 42 90 03 www.restaurantlocean.com

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Les carnets de Rencontrer et débattre

rendez-vous Chaque année, entre quinze et vingt personnalités viennent à Atlantia pour la sortie de leur nouveau livre. Voici l’album 2013-2014. Une année nomade en raison des travaux d’Atlantia.

Mardi 14 mai 2013

Denise BOMBARDIER Journaliste vedette au Québec, Denise Bombardier est aussi très connue et très aimée en France, où sa bonne humeur et son goût de la polémique font merveille. Pourtant, c’est une femme apaisée qui, avant de rencontrer le public, prend un verre au bar de l’Hermitage Barrière. Son secret n’en est pas un : elle est amoureuse. De Tom, qui l’accompagne partout, sauf sur les photos ! Leur histoire, elle la raconte dans un livre, L’Anglais (Robert Laffont). En rencontrant ce professeur d’Oxford, la journaliste qui ne croyait plus à la passion connaît des sentiments inédits. « Mon goût pour la polémique faisait place à un désir d’harmonie », confie-t-elle. « Mes amis me disaient : « Tu rajeunis » En fait, la passion amoureuse me renforce. Elle me transforme en kamikaze et anéantit ma peur de souffrir. » Autre effet : cette passion ralentit des ans l’irréparable outrage. L’autre livre présenté par Denise Bombardier ne s’intitule-t-il pas Vieillir avec grâce ?

Jeudi 28 novembre 2013

Catherine DE BAECQUE Ici dans le hall du Castel Marie-Louise, Catherine de Baecque a marqué l’histoire du sport en étant la première à dénoncer publiquement les violences dans le milieu sportif. Épreuve dont elle a tiré un livre, La médaille et son revers (Albin Michel). Habituée de La Baule, elle y est revenue pour sa biographie de Maurice Herzog (Arthaud), rencontré en 1994 et dont elle est devenue amie. Pour Maurice Herzog, note-t-elle, une ascension n’est pas un combat contre la montagne, mais un combat contre soimême. En repensant à lui, je me redis cette si belle phrase de Marguerite Yourcenar, selon laquelle « il ne faut pas pleurer pour ce qui n’est plus, mais être heureux pour ce qui a été. » Maurice Herzog était mon père de cœur. Il était un héros.

Samedi 18 mai 2013

Francis PERRIN C’est bien une nouvelle carrière – écrivain – qu’a entamée Francis Perrin. Avec L’enfant terrible de la Révolution (Plon), il achève une trilogie sur quelques-uns des comédiens les plus marquants, les deux autres ayant été Molière (Molière, chef de troupe, 2007) et Triboulet (Le bouffon des rois, 2011). Et il couronne une semaine de vacances familiales en venant présenter son livre au public réuni au salon Biarritz de l’hôtel Hermitage Barrière. Puis, il partira pour Bordeaux tourner Mongeville, une série pour France 3, sous la direction de Jacques Santamaria, qui dit de lui : « Il me rappelle Michel Serrault. Ils ont en commun ce côté insaisissable et cette façon d’user de la faconde, d’une pitrerie toujours bienvenue pour mieux se dissimuler. »

personnalités

170 reçues depuis 2003

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Jeudi 7 novembre 2013

Denis TILLINAC

Jeudi 14 novembre 2013

Régine DEFORGES

Ce n’est pas de politique, que s’entretiennent ici, au bar du Castel Marie-Louise, le maire de La Baule, Yves Métaireau et Denis Tillinac, mais bien d’histoire et de littérature. Venu présenter La nuit étoilée (Plon), roman où trois personnages sont tellement malheureux dans l’époque contemporaine qu’ils se réfugient dans le monde de l’art occidental, Tillinac a signé-là un de ses plus beaux textes, où il se détourne de l’actualité pour aller à l’essentiel.

Jeudi 10 avril 2014

Philippe BESSON Son dernier roman, La maison atlantique (Julliard), histoire d’un duel entre un père et son fils, pourrait se dérouler de Brest à Saint-Jean-de-Luz. En effet, Philippe Besson ne l’a pas situé. Même si les origines charentaises de l’auteur semblent avoir laissé des traces dans la perception qu’il a des paysages d’été au bord de l’océan. Avec Gérard Louis, patron de l’Océan, au Croisic, il évoque la mémoire de Patrice Chéreau. Adaptant pour le cinéma Son frère, roman de Besson, le metteur en scène disparu l’an dernier avait en effet tenu à planter sa caméra en presqu’île guérandaise, dont il était un habitué. Et, chaque fois qu’il y venait, il descendait au Fort de l’Océan.

Les carnets de Rencontrer et débattre

rendez-vous

La

riche et profonde

diversité…“

Dimanche 28 octobre 2012

« Si j’avais su que l’écriture de ce livre me ferait autant souffrir, jamais je ne me serais lancée dans cette aventure. » Au bar de l’hôtel Royal Thalasso Barrière, Régine Deforges n’est pas très en forme. La veille, elle était à Quimper. Dans quatre jours, elle serait à Toulon. Dans quinze minutes, elle parlerait de ses Mémoires (Robert Laffont) au public des Rendez-Vous réuni au cinéma le Gulf Stream. Livre très bien accueilli, retour difficile sur une vie dont les blessures ne se sont pas refermées. Le dîner suivant la rencontre serait gaie, Régine chantant des chansons d’Yves Montand, qu’elle connaît par cœur. Et c’est le cœur, justement, qui la lâcherait quelques mois plus tard. Une mort qui touchera ses très nombreux lecteurs – c’est-à-dire ses très nombreux amis.

Jean D’ORMESSON ET Malcy OZANNAT Le premier est un des écrivains préférés des Français et s’apprête à entrer dans la collection de la Pléiade. La seconde est son éditrice chez Robert Laffont ; elle est aussi la fille aînée d’Olivier Guichard. En ce dimanche matin, le long du remblai, sous le soleil de La Baule, Jean d’Ormesson va planter un pin devant le casino, à côté de celui planté jadis par son ami et confrère Michel Déon. La veille, j’ai eu le plaisir et l’honneur de converser avec lui sur la scène d’Atlantia, devant plus de 800 personnes, dans un auditorium quasiment plein. Et très enthousiaste. Aussi échevelés dans leur folie romanesque que sobres dans leur expression (on appelle ça le classicisme), les livres de Jean d’Ormesson donnent mieux qu’envie de lire: ils donnent envie de vivre et d’aimer. Voilà pourquoi tant de lecteurs de plusieurs générations se reconnaissent en son œuvre.

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Les carnets de

Vendredi 30 novembre 2012

Olivier ADAM

Rencontrer et débattre

rendez-vous

Au bar du Castel Marie-Louise, Olivier Adam ne boit qu’un thé : il vient de faire un régime ! Manifestant dans sa vie personnelle la volonté et la force de caractère qui manquent parfois à ses personnages, Olivier Adam a construit, livre après livre, au bord de la plage de Saint-Malo où il vit avec Karine Reysset et leurs enfants, une œuvre sensible et attachante, où il exprime une sensibilité d’une douceur qui serre la gorge. Il faut lire Olivier Adam, car tout ce qu’il a publié jusqu’à présent est, non seulement excellent, mais renouvelé. On tient là quelqu’un qui, non seulement passera l’hiver, mais est en train de composer une œuvre dont les lecteurs enthousiastes augmentent de livre en livre. Il ne faut pas passer à côté de ce printemps.

Jeudi 10 octobre 2013

Douglas KENNEDY Dieu merci, c’est aux Floralies que nous avons pu recevoir Douglas Kennedy et les sept cents personnes qui l’y attendaient. Venu présenter Cinq Jours (Belfond), roman sentimental accueilli par la critique avec des mouvements divers, mais très apprécié par le public, qui a fait un triomphe à ce livre, il était en France pour une dizaine de jours et a pu passer à La Baule quelques heures d’une détente relative, vu le programme. Après une halte sur la terrasse de l’hôtel Royal Thalasso Barrière, un dîner s’est tenu au Season’s.

6000 spectateurs par saison “

Jeudi 6 février 2014

Claudie GALLAY C’est grâce au galeriste Marcel Billy que nous avons eu la chance de recevoir Claudie Gallay pour son roman Une part de ciel (Actes Sud). En effet, Claudie et son mari, depuis longtemps amateurs d’art, sont des amis de Marcel, qui a intercédé en notre faveur pour la convaincre de quitter sa Provence et d’affronter une journée de train avant de gagner La Baule, où l’attendait une formidable tempête. À peine sortie du train, Claudie Gallay s’est précipitée esplanade François André, à la galerie JCM Billy, admirer les dernières œuvres proposées par son ami. Et tâcher de résister à la tentation.

Donner envie de lire et de vivre

Jeudi 16 janvier 2013

Didier VAN CAUWELAERT « Nous considérons le désir ou la prière comme des demandes, alors que ce sont des programmes ». Cette phrase de Didier Van Cauwelaert, tirée du Dictionnaire de l’impossible (Plon), a beaucoup frappé le public. Considérant le désenchantement comme une faiblesse et une perte d’énergie, celui qui fêtera cette année le vingtième anniversaire de son prix Goncourt par un nouveau roman, Le principe de Pauline (Albin Michel) a fait part de ses convictions, dont une est « inébranlable : nous aimantons les événements. » Dans ce livre, il y a des jeunes filles, des îles, des vieilles dames, sans compter les voitures et des anges gardiens. Tout cela fait un excellent roman qu’on lit sur le souffle, d’une couverture à l’autre, secoué de rires et de larmes, allant de surprise en surprise. « Je pense, note l’auteur, qu’on a besoin d’écrire quand on n’est pas satisfait de la vie normale. On écrit pour vivre autre chose ».

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Dans l’album Avec mon meilleur souvenir

des rendez-vous Créés par Pierre Sastre, président d’Atlantia, en avril 2003, les Rendez-Vous ont, depuis, reçu près de 170 invités. Avec des rapprochements que les hasards du calendrier rendaient parfois cocasses. Ainsi, en novembre 2005.

T

andis que montait à Paris la fièvre des grands prix littéraires, notait Presse Océan dans son édition du lundi 7 novembre, La Baule s’offrait le plaisir tranquille de recevoir deux figures très opposées de la littérature française : Michel de Grèce et Michel Ragon. Deux auteurs, donc, qui partagent le même prénom mais qui se situent aux antipodes l’un de l’autre. Michel de Grèce, aristocrate distingué, allié aux plus grandes familles princières de l’Europe. Et Michel Ragon, enfant du peuple fier de s’être haussé tout seul jusqu’au doctorat ès lettres. »

Michel Ragon, habitué de La Baule, est venu y parler d’un roman, La ferme d’en haut, où un paysan qui vient de fêter ses quatre-vingts ans redécouvre en poète la nature qu’il a voulu dominer toute sa vie. « Je voulais parler de la vieillesse, confia-t-il. Et la première phrase de mon livre s’est imposée à moi : « Je ne sais si vous avez déjà eu quatre-vingts ans » mais, tout de suite, je me suis rendu compte que je ne voulais pas faire de la vieillesse quelque chose de triste, et l’histoire s’est déroulée presque toute seule. » Quant à Michel de Grèce, il venait faire frissonner l’auditoire en lui racontant vingt-trois histoires de fantômes dans Le ruban noir de Lady Beresford et autres histoires inquiétantes. Amateur d’histoires de fantômes, il note que « en France, les gens hésitent à en parler ou alors, s’ils en parlent, c’est de façon ironique. Les Russes, au contraire, en sont très friands et en parlent volontiers. Les enfants et les animaux sont plus sensibles que les autres aux apparitions et, sur ces sujets, les femmes ont plus de sensibilité que les autres. Voilà pourquoi elles sont de meilleures lectrices ! »

Le duc d’Edimbourg, le comte de Paris, la reine d’Espagne, la reine du Danemark et quelques archiduchesses russes sont ses cousins. Mais, de cette lignée, Michel de Grèce tire moins de fierté que des lignes de ses livres qui ont conquis un vaste public.

Ajoutons que Ragon est anarchiste et que Michel de Grèce, prince de Grèce et de Danemark, est membre de la famille royale de Grèce, cousin germain du duc d’Edimbourg et du comte de Paris, ainsi qu’un proche parent de la reine Sophie d’Espagne et du roi Michel de Roumanie.

De les voir se succéder à Atlantia a marqué l’esprit de ces Rendez-Vous. Un esprit de liberté, d’indépendance, de tolérance et de bonne humeur. Depuis leur création, Les Rendez-Vous d’Atlantia ont reçu Edwy Plenel et Ivan Rioufol, Marc Lévy et Frédéric Beigbeder, Jean Rouaud et Olivier Adam, Jean Dutourd et Patrick Rambaud, Benoîte Groult et Florence Arthaud, Nana Mouskouri et Catherine Nay, JeanFrançois Copé et Guy Bedos. Mais pas ensemble.

Sur les marches de l’hôtel Royal Thalasso Barrière, en novembre 2005, le personnel accueille un prince, Michel de Grèce. Notons que le chasseur, à gauche, a fait depuis son chemin : Nicolas Mortensen vient en effet d’obtenir les Clefs d’Or, distinction enviée qui marque l’excellence de son travail de concierge adjoint de Stéphane Lienhardt, chef-concierge de l’hôtel.

En savoir

plus

De l’enfant monstre d’un château écossais au fantôme d’Abraham Lincoln qui hante, la nuit, les couloirs de la Maison Blanche, Michel de Grèce a donné froid dans le dos à tout le monde, sans se départir de son flegme et de son humour.

En onze saisons, les Rendez-Vous d’Atlantia ont reçu 170 écrivains, journalistes, chanteurs, comédiens, hommes politiques et sportifs. 109 hommes et 61 femmes : parité presque respectée ! Ces Rendez-Vous sont libres et gratuits sur réservation au 02 40 11 51 51, ou sur le site internet www.lesrendezvousdelabaule.com, qui donne la programmation en cours et permet de poser des questions aux invités. Ils se déroulent à Atlantia, 119 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, de 18h à 19h et sont suivis d’une séance de dédicaces.

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de le s t a b le s Caroline

Le Parc du Royal C’est tout nouveau et dans l’air du temps. Un restaurant éphémère ! c’est ce que le Royal-Thalasso Barrière propose avec « Le Parc du Royal ». Tous les midis, venez découvrir le «fait maison» à l’ombre des pins : salades, burgers, tartares, club sandwiches, desserts... Menus à partir de 29 €. Plats à partir de 19 €. Brunch musical tous les dimanches à 71 €

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Le Ponton Situé sur la plage, face au Royal-Thalasso Barrière, dégustez selon vos envies, fruits de mer, poissons du marché cuisinés à la plancha ou grillés… Profitez de sa terrasse et son lounge sur la plage toute la journée. Menus à partir de 19,50 €. Plats à partir de 19 €

Esplanade François André 44500 La Baule-Escoublac 02 40 60 52 05

Eden Beach Amarré sur la plage, l’Eden Beach vous accueille dans un nouveau décor laissant place au bien-être et à la lumière, le tout dans une atmosphère chic et décontractée. Sa cuisine met en avant plus que jamais la fraîcheur des produits de la mer issus des premiers arrivages du marché. Menu « Mets & Vins » à 46 € Plats à partir de 19 €

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Cheveux aux vents, yeux qui dansent, sur la terrasse de l’Eden Beach. Venue parler de Rita Hayworth, Stéphanie des Horts a enchanté le public.

ses indispensables Sacs Courrèges dans un seul format, mais toutes les couleurs. Et bijoux signés Cartier. Stéphanie a écrit La Panthère (Livre de Poche), excellente biographie de Jeanne Toussaint, une des grandes créatrices de la griffe Cartier.

son amie

R e nd e z - vo u s AVEC

stéphanie

des horts Elle aurait aimé être danseuse au Lido et créer des bijoux pour Cartier. Le personnage historique qu’elle préfère est Gandhi, mais l’homme de ses rêves est l’addition d’Hemingway et de Romain Gary + Ralf Fiennes avec ses cheveux + vous + cet homme-là + Louis Cartier + Orson Welles + l’Aga Khan.

Thérésa Revay. Stéphanie des Horts est généreuse au point de ne pas jalouser les succès de ceux qu’elle aime. Dernier livre paru de Thérésa, L’autre rive du Bosphore (Belfond).

ses collaborations Stéphanie défend les livres qu’elle aime dans le magazine de mode Stiletto, l’hebdomadaire Valeurs actuelles et dans Service littéraire, le mensuel animé par François Cérésa.

son lieu

Impétueuse et rêveuse, elle aime aimer, écrire et lire. Surtout dans les pensées. Détestant les frites (« Quelle horreur ! »), l’indiscrétion et la vulgarité, elle a de l’indulgence pour le socialisme (« Cela part de bons sentiments ») et envisage le paradis terrestre « loin, avec cet homme-là ».

Pour les besoins du roman qu’elle prépare, Stéphanie des Horts est en octobre partie pour l’Inde, sans quitter son sac Courrèges, ni ses robes roses, sa couleur de prédilection.

Fière de ses deux enfants, Joy et Scott, elle aimerait aussi laisser d’elle ses livres, dont raffolent les amateurs de bon style et de méchants sentiments. Biographe de Jeanne Toussaint, autobiographe de Rita Hayworth, elle a aussi publié des romans vénéneux et toniques se déroulant au sein d’une aristocratie anglaise décadente et perverse. D’ailleurs, si elle était invisible, elle irait faire l’amour avec le prince Charles d’Angleterre. Cette ex-Barbie girl aime la fidélité de ses amis, mais partirait par amour jusqu’au bout du monde. Ce qu’elle emporterait dans ses bagages ? Deux ou trois bricoles, dont voici l’inventaire.

son artiste

Son grand-père, Jacques Duthoo, peintre abstrait, céramiste et graveur, ami de Max Ernst et Georges Rouault. Né à Tours en 1910, mort à Paris en 1960, Stéphanie ne l’a pas connu. La ville de Tours lui rend hommage en 2014 en lui consacrant, du 16 mai au 11 août, une exposition au château sous le titre « Jacques Duthoo, une aventure intérieure. » Voir aussi www.duthoo-peintre.com

son dernier livre Le secret de Rita H. (Albin Michel). Émue par la confidence de Rita Hayworth, « ils s’endorment avec Gilda, mais se réveillent avec Rita », Stéphanie des Horts a reconstitué le destin tragique d’une des plus talentueuses danseuses et comédiennes d’Hollywood. Aimée d’un génie, Orson Welles, et d’un prince, Ali Khan, elle sera rarement heureuse. La maladie d’Alzheimer fera le reste.

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Après 18 mois de travaux pour un montant de plus de 12 millions d’euros, Atlantia a rouvert début mai. Palais des Congrès, salle de spectacles, lieu d’accueil d’événements privés, Atlantia est un outil indispensable au rayonnement de La Baule.

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Frigide Barjot

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Romain Sardou

Maire de La Baule, Yves Métaireau fait les honneurs d’Atlantia à Gérard Jugnot, venu y jouer Cher Trésor, de Francis Veber. Atlantia propose des spectacles tout au long de l’année.

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ATLANTIA

C’est ici que ça se passe 1- Une des animations-phares d’Atlantia, Les Rendez-Vous d’Atlantia (voir pages précédentes) ont repris dès la réouverture. Accueillant notamment Jean Sévillia, ici avec Corinne Denuet, directrice générale, Romain Sardou et Frigide Barjot. Reprise en septembre. 2- Dix-huit mois de travaux ont été nécessaires pour une refonte totale du bâtiment. 3- Maire-adjoint à la communication et à l’événementiel, Pierre Sastre est le président de la SPL Atlantia il présente à Nadine de Rothschild le très riche livre d’or d’Atlantia. 4- De nombreuses salles de réunions permettent d’avoir 3000 m2 de surface à la lumière du jour. 5- Des frises métalliques figurent les pins de La Baule.

Ouvert en 1987, inauguré par le Premier ministre d’alors, Jacques Chirac, Atlantia a marqué l’histoire de La Baule, mais aussi celle du monde. Tout simplement. C’est en effet dans ses murs que François Mitterrand a prononcé, le 20 juin 1990, le fameux discours de La Baule, dans le cadre de la 16ème Conférence des chefs d’État d’Afrique et de France. Un discours écrit par Erik Orsenna. Mais c’est une autre histoire. Début 2012, Atlantia fermait pour de vastes travaux indispensables aux défis qui l’attendent. À la fois palais de congrès, salle de spectacles et lieu accueillant salons, conférences et réceptions, il déploie, après dix-huit mois de travaux, 3000 m2 de surface à la lumière du jour. Son auditorium de 900 places est adaptable pour toute manifestation. Et ses nombreuses salles modulables répondent à tous les besoins. Ce qui en fait un outil précieux pour sa mission de développement économique et d’accueil de tous les publics. « Palais des Congrès et de la culture, explique son président, Pierre Sastre, par ailleurs maire-adjoint à la communication et

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à l’événementiel, Atlantia est un centre de congrès de dimension nationale et à l’ambition internationale. C’est aussi un équipement d’animation culturelle et un véritable lieu de vie en symbiose avec son environnement. » « En connexion avec le monde à cinq minutes de la plage, ajoute sa directrice générale, Corinne Denuet, l’offre multimédia d’Atlantia, grâce à la fibre optique, apporte aux participants toutes les connexions souhaitées (Wifi gratuit) et aux organisateurs une signalétique dynamique numérique intérieure, mais aussi extérieure grâce à une diffusion d’images sur un mur de 80 m2 lisible sur la voie publique. » La rénovation d’Atlantia vient consolider le modèle économique des congrès et la notion d’exposition. Le lieu devient une plateforme de rencontres et de diffusion du savoir, notamment avec l’organisation de séminaires scientifiques. Un espace de réunions et de showrooms est dédié aux entreprises de dimension internationale et nationale qui souhaitent présenter de manière interactive leur programme d’innovation, de communication, de motivation, ou organiser de nouveaux produits et concepts.


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La librairie occupe plus de la moitié des 200 m2 du magasin. Toutes les nouveautés littérature, histoire, région, actualités, poche, avec les conseils d’Arlette et François Hubert. Important rayon de livres, coloriages et cahiers de vacances pour enfants et adolescents. Juillet et août : ouvert tous les jours de 8h30 à 13h00 et de 14h30 à 19h30. Fermé dimanche après-midi.

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L’ é v é n e m e n t

La Villa

Boesch À la fois musée, galerie d’art et résidence d’artistes, la villa léguée en 2005 par le peintre Bernard Boesch à la ville de La Baule a ouvert ses portes en mai 2014.

N

é le 15 avril 1914, Bernard Boesch passe toute la guerre avec sa mère et sa grand-mère, dans le 14ème arrondissement de Paris. Comme tous les enfants, il est attiré par les crayons de couleur. Comme peu, il a un don immédiat et ne cessera jamais ni de dessiner, ni de peindre. Fort caractère : il sait dire non. Il le saura toute sa vie. La guerre finie, toute la famille rentre à Neuilly, où son père est professeur de mathématiques.

LA VILLA VUE DE LA BAIE Située sur la pointe de Penchâteau, la villa Boesch est ouverte au public et aux artistes.

La mer n’est jamais très loin du petit Bernard. D’abord en baie de Somme, pour les vacances. Puis un hiver à Arcachon pour soigner une pleurésie. À partir de son 17ème anniversaire, le bac en poche, étudiant en architecture, il passe avec sa famille ses vacances à Pornichet. Nous sommes alors au début des années 30. À Paris, Bernard Boesch participe à un journal d’étudiants il se mêle à la jeune peinture d’avant-garde et se fait remarquer par Raoul Dufy. Ses vacances à Pornichet lui laissent le temps de peindre. Pendant l’été 1933, il esquisse à la gouache « la rentrée des sardiniers dans le port de La Turballe », dont il fera un grand tableau exposé au Salon des Indépendants en 1934. L’année suivante, il tombe amoureux d’une très bonne joueuse de tennis, championne du tournoi de la Côte d’Amour 1935. « Nancy, confesse-t-il, est une fille étonnante. Des jambes superbes et un charme fou. Fâchée avec les maths, c’est une pure littéraire. Au lycée, elle était toujours la première en composition française, capable de faire rire ou pleurer tout un théâtre ! Elle tenait toujours la vedette des pièces de fin d’année. Bref, c’est pour moi l’épouse idéale, à ne pas laisser s’envoler ! »

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Ils se marient en novembre 1936 et mènent une vie sinueuse, lui professeur de dessin à Bourg-en-Bresse, puis de ski à Megève avant de passer un printemps à Saint-Tropez, alors désert. Puis, l’été dans une villa donnant sur la baie de La Baule, à la pointe de Penchâteau. En Touraine, où il se réfugie pendant la Deuxième Guerre mondiale, Bernard Boesch dessine des décors de théâtre pour la compagnie du « Rideau de Tours ». Pièces de Shakespeare, Anouilh et Achard se succèdent avant l’interdiction par l’occupant de la troupe, soupçonnée de financer la Résistance. La fin de la guerre le retrouve à Paris, pour une exposition remarquée. Puis, c’est l’installation au Pouliguen, villa « Les Tamarins ». Quarante années de la vie de Bernard Boesch seront alors principalement consacrées à l’architecture. La retraite venue, il reprend son travail de peintre. Période d’une fécondité et d’une diversité exceptionnelles. Œuvre qu’il n’abandonnera qu’à sa mort, survenue en 2005, en léguant « Les Tamarins » à la ville de La Baule. « Pour mieux comprendre les origines de la diversité de la production de l’artiste, expliquet-on à l’association des amis de Bernard Boesch, il faut remonter loin dans sa vie. À l’époque des dessins au crayon de couleur et des châteaux de sable. » L’enfant avait du goût pour le romantisme de la couleur et la rigidité de l’architecture. Puis, découvrant le théâtre pendant la guerre, maîtrisant la création d’un spectacle, il peut s’évader dans cette fiction offerte par la scène. Quarante ans après la guerre, Bernard Boesch a accompli sa propre libération artistique en allant peu à peu vers une simplification extrême du dessin au profit de l’éclairage.


Les personnages du sculpteur belge René Julien ont accueilli avec, dans la cour « L’envol » et sur la terrasse « Le revenir », les premiers visiteurs, avant de s’envoler vers d’autres destinations.

1- Les œuvres de Bernard Boesch sont exposées en permanence. Il en a légué plus de huit cents. Beaucoup sont inspirées par la région de La Baule.

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2- Suite à l’installation, en 2013, des monumentales « Voluptueuses de Pietrasanta » de Dominique Pollès, d’autres œuvres du sculpteur-philosophe se trouvent dans la galerie du musée.


La Villa

Boesch

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La lumière de la baie inonde les vastes salles du musée, également ouvert aux réunions d’entreprises, en liaison avec Atlantia.

En léguant leurs biens à la ville de La Baule, Bernard et Nelly Boesch ont souhaité créer un foyer artistique qui offrirait à des artistes les conditions nécessaires pour le développement pérenne de leur création, tout en leur offrant un accompagnement pour la diffusion de leur œuvre. Pour cela a été formé un comité artistique. Notamment pour la sélection des artistes en résidence et des artistes exposés dans la galerie du musée. Ce comité est composé d’Etel Adnan, de Marie-Françoise Hamard et de Nicolas Silberg. La première est écrivain et peintre : poète, romancière et auteur dramatique, son œuvre est traduite en plusieurs langues ; peintre, elle a exposé dans de nombreux musées, dont le Centre Georges Pompidou et le Whitney Musem de New York. MarieFrançoise Hamard est une universitaire dont les recherches portent sur les liens unissant l’éthique et l’esthétique et les mises en abymes de la vocation créatrice. Quant à Nicolas Silberg, Sociétaire Honoraire de la Comédie-Française, il a repris une carrière

de peintre sous son nom de naissance, Gérard Fruneau. Le Musée-Galerie Bernard Boesch accueille trois expositions par an. L’exposition principale estivale se déroule entre mai et septembre. L’exposition automnale d’octobre à janvier. L’exposition hivernale de février à avril. On peut notamment voir les très pures céramiques du sarthois Didier Hoft. Ses formes oblongues, formes boules, boîtes en superposition, ainsi que les encriers et les coupelles en couleurs rouges de cuivre, rouge de fer, noir, blanc ou céladon. « Didier Hoft est passionné et enthousiaste, a pu écrire Roger Lecoq, conservateur des musées du Mans. Sa rigueur et son constant désir de perfection lui font éliminer plus d’une pièce sur deux à la sortie du four. Chaque pièce est parfaitement unique et il ne conserve que ce qui lui paraît irréprochable. » Mieux encore : Casaligne Mobilier Contemporain présente en permanence au Musée

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quelques grandes créations, notamment signées Charlotte Perriand (la chaise Tokyo Outdoor), Jean Nouvel (tables 1 = 2), Le Corbusier (table LC 10), Gerrit T. Rietveld (le canapé Utrecht), Antonio Citterio (la Spoon Table), Philippe Starck (les sièges Masters) et bien d’autres. Quant au comptoir d’accueil, il est signé François Lebot. Composé de pare-brise de voitures (Estafette, Visa et Mini Austin) recyclés en vitrines, d’un plan de travail en assemblage de différentes essences de bois et d’un sous-bassement en lattes de moabi grisé et fer plat d’acier, c’est une création originale de ce designer installé dans le Maine et Loire. On lui doit aussi la chaise Conversation à bascule n°2. Le maître des lieux, Bernard Boesch, semble accueillir chez lui ses cadets. C’est ce que sa femme et lui ont voulu. Reste que, dans le cadre de son exposition permanente, le musée assure aussi la pérennité du corpus de quelques 800 tableaux (huiles sur bois, aquarelles et dessins) signés par le maître des lieux.


À l’étage, une salle de réunion ouverte aux entreprises. 5

1- Céramiques de Didier Hoft. 2- R étrospectives de Bernard Boesch devant une œuvre de René Julien, « Allegretto Vivace ». 3- S ur la terrasse, « Le revenir », de René Julien, qu’on a pu voir à l’ouverture du Musée. 4- D es vitrines bien éclairées se proposent à la curiosité des visiteurs. 5- T able basse LC 10 de Le Corbusier, canapés Utrecht de Gerrit T. Rietveld présentés par Casaligne Mobilier Contemporain. 6- L e comptoir d’accueil de François Lebot et la lampe Tolomeo, d’Artemide, devant une des dernières peintures de Bernard Boesch, « Les marais salants » (2001). 7- L es œuvres de Bernard Boesch sont en exposition permanente. 8- S ur la terrasse, la chaise « Conversation à bascule n°2 », de François Lebot. 9- Une enfant, de René Julien.

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Pratique : Le Musée est ouvert jusqu’au au mercredi 31 décembre 2014 : de 10h à 12h et de 15h à 19h tous les jours sauf le lundi (Ouvert tous les jours en juin, juillet, août et septembre). Adresse : 35, rue François Bougouin - 44510 Le Pouliguen Tél. : 02 51 75 75 75 9

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Philippe Larue, directeur, fait visiter le musée à Yves Métaireau, maire de La Baule.


L’ é v é n e m e n t

Les artistes en à la Villa Boesch

ré s i d e n c e Les nécessités du bouclage de ce premier numéro de La Revue de La Baule font que vous ne pourrez pas voir toutes les œuvres que nous vous présentons et que nous ne pouvons pas photographier les œuvres que vous verrez pendant l’été.

L’Atelier De l’autre côté de la rue, une seconde maison, acquise et léguée par Bernard Boesch, sert d’atelier aux artistes en résidence. Visites autorisées, et recommandées.

C’est ainsi : aujourd’hui, nous vous montrons ce que vous avez (peut-être) manqué et nous vous annonçons ce que nous ne pouvons pas (encore) vous montrer. Avec le temps, nous arriverons à nous synchroniser. C’est d’ailleurs plus une démarche que nous voulions vous raconter. La Villa Boesch est un lieu vivant, qui mérite qu’on s’y rende souvent car tout va évoluer et bouger. Plusieurs artistes en résidence chaque année, trois expositions par an, le tout dans les lumières changeantes de la baie de La Baule. La première artiste en résidence, depuis avril jusqu’à début juillet, est Eugénie Paultre, qui peint en poète et écrit en peintre. On lui doit notamment, aux éditions Al Manar Alain Gorius, Hiver et L’état actuel des choses, avec une préface de Etel Adnan. En présentant son travail, Eugénie Paultre a confié : «Les peintures se livrent à la couleur, plus particulièrement aux bleus, pour qu’ils résonnent, se déclinent, se donnent en leurs différentes nuances. L’alliance de l’huile et du pigment ouvre ces possibilités : la brillance et le mat, se répondant, créent des directions, des rencontres, des ouvertures, sans souffrir ni lutter avec l’enclos carré de la toile,

Exposition 2014

de l’été

format privilégié par l’artiste. Alors, les formes s’effacent ou se cherchent, sans disparaître, n’étant plus que traces, apparitions - pour que la peinture soit tout à la couleur : c’est elle qui donne à la forme son mouvement, pour que l’espace se trouve, dans sa profondeur et fasse oublier tout, si ce n’est la transparence, la vibration de la vie.» Du 5 juillet au 30 septembre, l’atelier accueille Julien des Monstiers, né en 1983, diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2008. « Depuis quelques années, explique-t-il, j’ai radicalisé ma pratique en peinture. Elle est plus obtuse. Si mes tableaux sont toujours narratifs, c’est une narration sans figuration, une narration par le geste et par la pensée. Je m’intéresse aux surfaces, aux motifs et aux textures, là où la peinture a ses limites. C’est un jeu d’axes, en mettant au mur ce qui est au sol (tapis, parquets…), les rapports à l’horizontalité et à la verticalité sont brouillés et il ne reste finalement que de la pure peinture à contempler. Ce prétexte me fascine. Il y aura toujours plus d’informations dans un cm2 d’un tapis vieilli par le temps que dans 100 m2 de pixels. J’expérimente ces savoirs artisanaux, ces textures et ces prétextes pour amener la peinture là où elle n’est plus. »

Eugénie Paultre Artiste en résidence

Park Eun-Sun Park Eun-Sun est présent tout l’été esplanade Lucien Barrière et à la villa Boesch. Il est né en Corée du Sud en 1965. Depuis 1993, il a travaillé comme sculpteur à Pietrasanta, 
en Italie et en Europe. Les structures de pierre assemblées sous différentes formes semblent suggérer une affinité avec l’art formel minimal, parce que ses sculptures naissent de formes géométriques simples et solides de cubes, de sphères et de cylindres. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier dans des expositions solo et de groupe.

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Il photographie, puis il peint l’esprit de la baie : ses pêcheurs à pied, baigneurs, cyclistes, équipages et voiliers, chevaux et cavaliers, qu’on peut voir dans son atelier-galerie de l’avenue Marie-Louise.

Pastels et couleurs éclatantes, Morlaine est lumineux et intense. Cette année, l’exposition permanente de sa galerie Outremer, avenue Pierre-Loti, a pour thème « L’eau ».

Alain GAUDIN

Morlaine

Ses toiles sont exposées à Paris, Courchevel, Megève, New York, Cannes, Saint-Paul-de-Vence, Rotterdam, Miami et ailleurs. Lui ne quitte guère son atelier de Saint-Marc, où il voyage par la pensée et le pinceau. Pascal Chôve

Hélène de Saint-Molf aime les chevaux. Elle les dresse, les élève, les monte, les soigne et leur répond tendrement, car ils lui parlent gentiment. Elle les dessine au crayon, au fusain, à la plume ou au poil de martre. Hélène de SAINT-MOLF

Les huiles de la baule Ils n’habitent pas tous à La Baule et ne peignent pas tous à l’huile. Mais ces six peintres, chacun à sa manière, illustrent le bonheur de vivre et de travailler dans les lumières changeantes de la baie et de la presqu’île.

Pierre-Yves dayot

Marie-Cécile, dite MC, est le chien le plus connu de l’avenue Pierre-Loti, où Pierre-Yves Dayot tient à la fois son atelier et ses assises : un jaillissement perpétuel de créations et de bonne humeur.

Gérard Fruneau

Dans son atelier-galerie donnant sur le port de Saint-Nazaire, Gérard Fruneau propose des œuvres sensuelles et rêveuses, pleines de mystères et de douceur.

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Un secret Autour de La Baule

BI E N G A R D É À cinq minutes de la plage, vous avez changé de monde. La richesse et la diversité de l’arrière-pays sont étonnantes : ports de pêche, criques secrètes, marais salants de Guérande, canaux de Brière, chantiers de Saint-Nazaire s’offrent aux visiteurs qui ont rangé leur maillot de bain.

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a diversité, c’est d’abord ce qui frappe. Quittez la baie de La Baule. Où que vous alliez, en vingt minutes d’automobile, vous avez changé d’univers. Dans le vaste port de SaintNazaire se construisent les plus grands paquebots du monde ; sans oublier une partie des avions d’Airbus.

1- « Les marais salants dont les levées, selon Félicien Marceau, tracent sur la terre comme une écriture secrète. » 2 et 3- Survolée par plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux, la Brière compte 20 000 hectares de tourbières, canaux, lacs et roseaux remplis d’anguilles, de grenouilles et de petits poissons ne demandant qu’à frétiller dans une poêle avant de se glisser dans votre assiette.

La Brière garde ses mystères dans les 20 000 hectares de tourbières, de lacs et de canaux. À Guérande, les paludiers cueillent le sel avec des gestes immuables depuis deux mille ans. Dans les jolis ports de pêche du Croisic et de La Turballe, les poissons passent directement de la mer à votre assiette.

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À l’est, vers Nantes, l’antique forêt du Gâvre (4 400 hectares, dernier vestige de la forêt de Brocéliande), riche en gibier et en champignons, voit passer les trois rivières (le Don, le Brivet, l’Isac), idéales pour la pêche et les promenades en barque. Au nord, passé La RocheBernard, vous êtes déjà dans le Morbihan. Au sud, une fois la Loire franchie à Saint-Nazaire, roulez vers Pornic, la végétation change, les toits se disputent la tuile et l’ardoise ; pour certains, c’est déjà l’Afrique. À cette variété des paysages s’ajoute celle des activités humaines. Autour de La Baule,

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dans un rayon de 50 kilomètres, sont réunis des pêcheurs aux mains bleues, de mer, de marais, de rivières, ce qui fait déjà trois catégories, voire trois castes ; des maraîchers aux mains vertes ; des ouvriers aux mains d’or. Sans compter, précisons-le au passage, les cellules grises d’une région en plein essor économique, et qui attire en grand nombre les cadres du tertiaire. Cette diversité naît de la géographie comme de l’histoire. Côté géographie, le fleuve est tumultueux, l’Océan adouci par le Gulf Stream, courant chaud qui remonte du Mexique, l’air est salé, la pluie est tiède et le soleil, jamais bien loin. Ce qui rend la région tonique et légère.


Côté histoire, l’excentricité celte mise à mal par les drames de la guerre, on est allé puiser dans ses profondes racines bretonnes pour faire face aux défis du temps. Ce qui donne aux habitants cet attachant mélange de rudesse et de délicatesse. Les gens d’ici sont souvent d’une mauvaise humeur charmante. Ce qui en fait d’agréables compagnons. On ne vous saute pas au cou, on n’ouvre pas les bras à n’importe qui, on reste sur son quant-à-soi, on est pudique et secret. Mais la gentillesse est là, profonde, sincère, fidèle. Depuis toujours, la région a attiré les artistes. En 1833 et 1836, Balzac fait deux séjours en presqu’île guérandaise et en tirera deux romans. 1836, passage éclair de Mérimée ; 1837, passage plus tranquille de Stendhal, qui le consigne dans

Les Mémoires d’un touriste ; et, dix ans plus tard, de Flaubert et de Maxime du Camp. Dans les dix dernières années de sa vie, on note plusieurs séjours de Musset au Croisic. En 1866, Alphonse Daudet en vacances à Piriac – dix ans avant Zola – y écrit Jack, dont une partie se passe dans le coin. Quand à Michelet, il s’établit un temps au Pouliguen, séjour qu’il évoquera dans L’Oiseau. Les alentours de La Baule tiennent une place très importante pour toute la famille de José Marie de Heredia, qui y séjourna souvent, et, puisque nous sommes passés au 20ème siècle, citons René Guy Cadou, chantre de la Brière, tout comme Alphonse de Châteaubriant. Et n’ayons garde d’oublier Julien Gracq (la Presqu’île) ni Jean Rouaud, né à Campbon, et dont les Champs d’honneur chantent sa terre natale.

2

1, 2 et 3 - L’estuaire de la Loire sépare Saint-Nazaire, au nord, de Saint-Brévin-lesPins, au sud. Deux façons de vivre à la fois le fleuve et l’océan. De Saint-Nazaire sortent les plus beaux paquebots du monde comme, ici (photo 1), en 2003, le Queen Mary 2.

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1

Saint-Nazaire

4

Le Croisic

5

Un secret Autour de La Baule

BI E N G A R D É 6

6

4 - Port de pêche animé, Le Croisic est une presqu’île s’avançant de 5 kilomètres dans la mer. 5 - « Les meules blanches du sel », évoquées par Julien Gracq dans « La presqu’île ». 6 - Personne ne peut percer les secrets et les sortilèges de La Brière.

7

7 - Les pêcheurs de La Turballe et du Croisic fournissent les meilleures tables et les marchés de la région.

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De père en fils, les Deniaud se promènent en Brière. Et, pour eux, tous les chemins d’eau mènent à l’Auberge de Bréca, à Saint-Lyphard.

Rien d’élégant n’a lieu à La Baule sans Sandrine Ruhlmann. Cet été, retrouvez-la lors du Combat de l’élégance et du Concours d’élégance en automobile. Dans son calme salon climatisé sur terrasse plein sud, elle sait composer la coiffure qui vous ressemble et vous révèle. Soin et spa du cheveu, couleurs, lissages, extensions, mais aussi beauté des mains et des ongles. Nouveauté pour cet été beauty bar : pose de vernis , make up , bar à coiffage minute.

Sandrine à Paris, sélectionnée pour la Nuit de la Coiffure l’Oréal Professionnel.

Plage de la Govelle

La Brière

De l’île de Fédrun, on peut s’embarquer pour des promenades en barque en Brière.

Mais si la région est favorable à l’inspiration, elle est aussi propice à la respiration, voire à la transpiration. Ce n’est pas un hasard si la baie de La Baule a donné naissance à la plus grande génération de marins du monde. Yves et Marc Pajot, Bruno, Stéphane et Loïck Peyron, Fred Beauchêne, Yves Loday, Jean Maurel, Marc Bouët, Alain Pichavant, François Boucher : eux, parmi d’autres, ont tous fait leurs premiers ronds dans l’eau en baie de La Baule. Tous les sports peuvent y être pratiqués. Même l’alpinisme, dans les rochers de la Côte Sauvage, entre Batz-sur-Mer et Le Croisic ; et même, un temps, pour s’amuser, le ski sur aiguilles de pin, dans les dunes de la forêt domaniale.

Si les sports rois restent la voile, le jumping, le tennis, le golf et le polo, la baignade, la promenade, la brocante et le farniente sont les principales activités d’une « saison » qui se prolonge pour en arriver à durer toute l’année. Après les chaleurs de l’été vient le feu d’artifice de l’automne : les forêts s’allument pour la chasse et la cueillette des champignons. Puis, l’hiver, quand la brume enveloppe la Brière, les vitrines s’illuminent pour le shopping de Noël, avant le réveil du printemps qui fait éclater les jardins et accrocher les hamacs sous les arbres parfumés.

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Le salon Ruhlmann travaille avec les plus grandes marques, dont l’Oréal, Alexandre de Paris, Leonor Greyl et Balmain.

Sandrine Ruhlmann propose aussi un service de coiffure et de maquillage sur mesure pour les mariées et leurs demoiselles d’honneur.

19, boulevard Hennecart 44500 LA BAULE 02 40 01 76 82 www.coiffeur-la-baule.com


«SPHERE », qui offre un concert de haute qualité.

ne rien

Pendant la pause, vers 22h30, vous pourrez assister au feu d’artifice organisé par la ville de La Baule sur la plage, face à l’avenue du général de Gaulle.

m a n quer

Entrée gratuite.

s u o v z e d n e R Vos

Toute ces informations sont développées sur le site officiel de la Ville et de l’office de tourisme : www.labaule.fr et sur la page Facebook : I love La Baule

Cirque Médrano Pendant trois jours, plus de deux heures de spectacle pour applaudir en famille le meilleur du cirque mondial, avec des artistes venus du Brésil, d’Autriche, de Chine, de Colombie, de Russie, d’Italie et d’ailleurs. Tous médaillés dans les plus prestigieux festivals internationaux. Du 11 au 13 juillet Place des Salines 44500 LA BAULE www.cirque-medrano.fr

A cheval entre rire et féérie Vincent Liberator et Laurent Galinier proposent un spectacle rythmé par l’émotion, rempli de moments de grâce et de volupté : mouvements de haute école, tableau de sauteurs, numéro rare et spectaculaire, en dehors des grandes écoles comme Saumur ou l’école Royale de Jerez en Andalousie. Prouesses équestres, humour et dérisions de deux grands cavaliers qui sont aussi deux grands esprits. Un show proposé par le Société des Concours Hippiques de La Baule, organisateur du Jumping International de France - CSIO 5*

Vendredi 18 juillet à 18h00 Esplanade Lucien Barrière 44500 LA BAULE

Cirque Pinder

de l’été

SORTIES

Exposition de voitures sur l’esplanade, avec la collaboration de l’Amicale des Belles Anciennes et du Boxing Club Baulois.

Contact : Société des Concours Hippiques Tél : 02 40 60 02 80 Les 2, 3 et 4 août à 21h00 Stade François André, avenue des Rosières 44500 LA BAULE Billetterie : Office de tourisme de La Baule

Festival Europa Pays Blanc Organisé par l’Entente Culturelle des Cercles Bretons de La Baule, ce Festival aura lieu du 17 au 20 juillet.

Le jeudi 17, à la salle des Floralies, initiation aux danses celtiques de 18h30 à 19h00, avec les danseurs d’Ar Vro Wenn et de War Raok. À 20h30, Festnoz acec Blain-Leyzour, Mennozh et Nathèjef. Le vendredi 18, église NotreDame à 21h00, concert de Treuzel et du Fado Centro Université Coimbra (Portugal). Entrée : 6 € Le samedi 19, au Kiosque de la Place de la Victoire Aubade apéro Porto de 12h à13h. Puis, défilé aubade et spectacles avenue du général de Gaulle à partir de 17h30. Avec la participation des Cercles et Bagadou : Bagad du Pouliguen, Ar Vro Wenn, War Raok, Bugale Ar Vro, Le Croisic, Saint-Nazaire, Malville, sonneurs de La Turballe.

Pour les 160 ans du Cirque Pinder, une douzaine de numéros présentés par M. Loyal, Judicaël Vattier : le dompteur Sandro Montez réunit sur la piste chameaux, zèbres, ânes, lamas et cavalerie. José Belten jongle avec des massues. Artem et Oleg font un numéro de sangles aériennes. Saba et Delhi, deux éléphantes présentées par Mickaël Brady. Au trapèze volant, The flying black street. Frédéric Edelstein et son exceptionnel groupe de douze lionnes et lions blancs. Sans oublier acrobates et clowns, dont l’irrésistible Pepito. Du 6 au 7 août Place des Salines 44500 LA BAULE www.cirquepinder.com

Combat de l’élégance Thème 2014 « Les femmes, les voitures et les fleurs. » Une quinzaine de mannequins défileront sur l’esplanade du Casino, avec le concours du fleuriste Xavier Lequerré, Meilleur Ouvrier de France.

Semaine de l’élégance Du 10 au 15 août 2014 Balades sur les routes de la presqu’île de Guérande. Défilés de mode pour enfants avec mini-voitures. Sensibilisation des enfants à la sécurité routière avec Educar. Le vendredi 15 août : rallye ouvert à tous les concurrents du concours. Le 14 août, stade François-André Concours d’élégance en automobile. Défilé de mode, spectacle, présentation de 50 véhicules

Sunbay Dimanche 17 août 2014

Pique-nique géant et cinéma de plein air sur la plage !

Cette année encore, Le Pouliguen, La Baule et Pornichet vous donnent rendez-vous.
A partir de 20h, venez avec votre pique-nique ou profitez des formules proposées à l’occasion par les établissements de plage.
 A 22h30, film projeté sur chacun des 3 écrans géants répartis dans chaque ville. 
Animations gratuites. Code vestimentaire : bleu et blanc.

Le dimanche 20, avenue Lajarrige à partir de 12h15, défilé aubade avec les danseurs et musiciens des cercles Ar Vro Wenn et War Raok et les sonneurs d’Inverness.

Bal 14 juillet Le bal aura lieu à 21h le 14 juillet, place Leclerc (en haut de l’avenue du général de Gaulle). Cette soirée sera animée, comme l’an passé, par l’orchestre

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d’exceptions et feu d’artifice. 
 3 heures de spectacle. 
6 catégories - Inscriptions gratuites Comité des Fêtes de La Baule 8 place de la Victoire 44500 LA BAULE Tél. : 02 40 60 66 98 comfeteslabaule@wanadoo.fr www.comitedesfeteslabaule.com

Kercabellec

Précédé du festival KercaBellesLettres, du 28 juillet au 3 août, le 6ème Salon du Livre de Kercabellec se tiendra le dimanche 3 août de 10h à 19h.

Feu d’ar tifice du 15 août

Formez une équipe et remportez le Trophée Génération Golf La Baule. Vous découvrirez une partie des 220 hectares du Golf International Barrière La Baule en jouant le vendredi 11 juillet sur le parcours bleu (18 trous) en scramble et le samedi 12 juillet sur le parcours rouge (18 trous) en 2 balles/meilleure balle. Inscription : 02 40 60 46 18 resagolflabaule@lucienbarriere.com

livres

19 La BulleEscoublac ème

Les 10, 11 et 12 juillet de 9h à 18h au Centre Culturel Maison d’Escoublac, 56 avenue Henri Bertho. Le thème 2014 est la Guerre 14-18. Ateliers et expositions : notamment des écoliers d’aujourd’hui (CM1-CM2) racontent en BD la guerre 1914. Et aussi la BD en 1914 : création des héros du patrimoine (Bécassine, les Pieds Nickelés, la Famille Fenouillard, le Sapeur Camembert…). 30 auteurs invités, dédicaces le samedi 12. Entrée gratuite. www.lerelaisculturel44500.com

Jusqu’au 31 octobre

La Baule à vélo, délires d’architectes

Les visites sont organisées pour un minimum de 2 à 4 personnes et un maximum de 8 à 25 personnes. Renseignements et réservations aux guichets de l’Office de Tourisme.

Visite clin d’œil

Baie de La Baule.

Génération Golf La Baule

visites

De nombreux auteurs présents sous le fameux chapiteau. Animations gratuites : atelier de calligraphie, lectures pour enfants. Restauration sur place : crêpes et galettes, ainsi que les huîtres de Kercabellec, avec les donneurs de sang de la Presquîle. www.mesquerquimiac.com

30 minutes, montre en main, pour découvrir un élément du patrimoine de La Baule. De l’objet le plus insolite, à la villa caractéristique, du monument disparu à l’ouvrage d’art...
Immergez-vous dans le patrimoine dans toute sa diversité.
Visite guidée programmée les lundis.

écrivains

en bord de mer 18ème édition, du 16 au 20 juillet, chapelle Sainte-Anne. Les voix les plus singulières de la littérature se donnent rendezvous à la 18ème édition de ces rencontres littéraires. Cet été, on y parlera français, bien entendu, mais aussi américain, chinois ou encore danois... Une fois encore, les voix les plus singulières de la littérature contemporaine s’y donnent rendez-vous pour partager des moments d’une exceptionnelle convivialité. Ici on aime la littérature de création et pour la célébrer on n’hésite pas à la traquer partout où elle se trouve dans le monde. Rendez-vous est pris avec des écrivains parmi les plus touchants de la scène française comme Laurent Mauvigner qui nous livrera en avant-première son livre à paraître à la rentrée de septembre ou Emmanuelle Pagano, à la parole percutante comme celle de Joy Sorman et Emmanuel Adely, ou encore à l’univers attachant de Valérie Mrejen ou d’Hélène Gaudy parmi bien d’autres. On parlera aussi américain en compagnie de Bill Berkson un des poètes majeurs de l’Ecole de New York et danois avec Morten Sondergard un performeur en provenance de Copenhague qui démontrera que les mots peuvent être plus précieux que les médicaments. Et enfin deux auteurs chinois Wang Zulin et Xue Shu viendront évoquer Shanghai pour dialoguer avec des auteurs français qui ont mis la ville au centre de leur dernier ouvrage : Celia Levi et Chantal Pelletier. Et puis, on y célèbrera l’édition dans ce qu’elle a de plus remarquable en recevant cette année Christine Morault de MeMo. Parce que l’édition peut aussi parfois être un art. Enfin ce sera l’occasion pour le public de retrouver à l’occasion des célèbres Humeurs apéritives, Thierry Guichard et Gérard Lambert qui feront partager leur passion pour la littérature. Entrée libre.

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En selle pour une promenade à vélo à l’ombre des pins ! Découvrez des villas « carte postale « aux constructions les plus modernes et avant-gardistes sur le front de mer. Vous connaîtrez tous les secrets que cachent ces façades, rivalisant de styles et d’originalité.
Visite guidée programmée les dimanches.

Visite de la forêt d’Escoublac

Le service des Espaces Verts de la ville de La Baule propose de découvrir la forêt d’Escoublac. Visites guidées tous les mercredis de 10h à 12h du 2 juillet au 27 août.

Et si La Baule

avait 5000 ans ? Montez à bord d’un minibus en vous posant la question : « Et si La Baule avait 5000 ans ? ». Et partez à la découverte de la ville comme jamais vous ne l’avez envisagé. Révisez vos cours d’histoire ! Dolmen baulois, villas et thermes romains, remparts de la cité médiévale, manufacture royale du Roi Soleil… seront au rendez-vous de cette visite panoramique insolite.
Visite guidée programmée les mardis.

Visite panoramique

de la baie de La Baule A bord d’un minibus, découvrez ou redécouvrez en vision panoramique la baie de La Baule et ses 9 kms de plage de sable fin composant l’une des plus belles baies du monde. Longez le « Remblai » et pénétrez au cœur de la station en passant devant les grands hôtels et les riches villas construites à la fin du XIXe siècle et plus tard.
 Visite guidée programmée les vendredis.


Les Instants Fondant

Boutique 131 av. du Gal de Gaulle 44500 La Baule 02 40 23 16 05 Et vente en ligne :

www.lefondantbaulois.com

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ne rien m a n quer

s Vos Rendez-vou

de l’été

Expositions

27ème exposition en liber té du Relais culturel Du 19 au 27 juillet 2014, dessins, collages, poteries, sculptures, mosaïques, photographies, peintures d’amateurs locaux, régionaux, nationaux et internationaux. Plus de trente artistes. Comme chaque année, le prix du public valorise trois artistes. Et trois visiteurs gagnent une œuvre présentée après tirage au sort. Maison d’Escoublac. Avenue Henri-Bertho, 44500 La Baule Tél. : 02 40 15 37 51 www.lerelaisculturel44500.com

Les masques et Venise

Le carnaval de Venise existe au moins depuis le Xème siècle. Rituel civique, il sert au début à façonner la cohésion de la commune, alors constituée de quartiers marqués par leur forte identité. Les masques et les costumes garantissent l’anonymat des participants. Il est possible de mentir sur sa classe, son sexe, sa religion. Le plus ancien des masques est l’arlequin. Beaucoup de femmes portent un déguisement appelé « moretta », composé d’un petit masque de velours noir et d’un chapeau. Cependant, le port du masque fut de nombreuses fois contesté au fil des années. Alors qu’il permettait de transgresser les règles sans être reconnu, il fut interdit au xive siècle mais uniquement la nuit puis à l’intérieur des endroits religieux et durant les fêtes religieuses même celles qui se déroulaient pendant le carnaval.

Le but était de rétablir la morale et les bonnes mœurs que les porteurs de masque perdaient en étant anonyme. À partir de 1776, alors que le port du masque était interdit dans les maisons de jeux, les femmes devaient porter «le taborro», «le volto» ou encore «la bauta» pour se rendre au théâtre. Exposition du 24 juillet au 31 août, Chapelle Sainte-Anne Place du Maréchal Leclerc 44500 La Baule

19ème panorama d’histoire locale Cette année, le thème de l’exposition qui se tiendra, du 9 au 17 août, à la Maison d’Escoublac, est la Guerre 14/18.

Voiles

de légende

Trophée Gavottes

12ème édition de la Régate Voiles de Légende «Trophée Gavottes» du jeudi 14 au lundi 18 août en baie de La Baule. Départs depuis le Yacht Club, quai Rageot de la Touche. Une parade et des courses de bateaux de légende se prépare. Cinq Pen Duick, notamment, assureront le spectacle. PRÉ-PROGRAMME

- Vendredi 15 Août 2014 // 18h : Retour au port (Commentaires à l’arrivée des voiliers)

- Samedi 16 Août 2014 //18h30 : Retour au port (Commentaires à l’arrivée des voiliers)

Intitulé : 1914-2014 Cent ans.

- Dimanche 17 Août 2014 //19h30 : Retour au port - Lundi 18 Août 2014 //13h : Retour au port - Mardi 19 Août 2014 à partir de 10h, départ des Yachts Classiques pour le Rallye «La Baule - Houat»

58, avenue Henri-Bertho 44500 La Baule www.lerelaisculturel44500.com

Yacht Club - Villa Mortureux - 1 Quai Rageot de la Touche 44500 LA BAULE - Tél. : 02 40 88 91 46 www.yclb.net

sports

Ladousse à l’Espace Ressource, 20 avenue Rossini à La Baule, tél. : 02 40 24 18 25.

Randonnées pédestres Les animateurs et les adhérents de Rando Côte d’Amour vous accueillent en juillet et août pour 24 randonnées pédestres à la découverte des sentiers de la presqu’île. Cela se passe chaque mardi, jeudi et vendredi matin. Les randonnées sont ouvertes à tous, y compris aux mineurs de plus de dix ans accompagnés par un adulte responsable. Elles sont environ de 12 kms en trois heures de marche. Rando Côte d’Amour propose également 9 sessions de marche nordique. Inscription préalable à l’Office de Tourisme de Pornichet pour les personnes qui n’ont pas de bâtons. Renseignements : 06 72 14 36 38 www.randocotedamour.fr

La Baule Zen

Les cours se déroulent sur la plage, avec possibilité de se rabattre sur l’espace Ressource en cas de pluie. www.shiatsu-qijong.fr

Summer Cup La Summer Cup c’est l’occasion de s’initier au Stand Up Paddle (SUP) le samedi matin , près de 120 planches seront disponibles et les initiations encadrées par des professionnels du milieu. En début d’après-midi, la Team Cup rassemblera 50 équipes mixtes de 3 qui s’affronteront lors du traditionnel relais déguisé, suivi par les Joutes Nautiques ! 
Venez défier les 50 autres équipes et mettre à l’épreuve votre sens de l’équilibre lors des Joutes Nautiques ! Un écran géant, de 15x10 mètres sera installé en début de soirée et servira à la projection de films et d’images de sports extrêmes… Samedi 5 Juillet

Qi Gong, gymnastique chinoise de santé et de longévité. Yoga, pour unifier le corps et l’esprit. Initiation au shiatsu, l’art du bienêtre. Sophrologie, pour libérer le corps et désencombrer la tête à travers des exercices respiratoires et musculaires. Pilates, gym douce qui sollicite les muscles profonds. Tels sont les rendezvous que propose Xavier Porter-

Initiations / Test de 9h à 13h Initiations gratuites, ouvertes à tous et encadrées par des professionnels. Tests des nouveautés 2015 pour les confirmés.

Animations de 14h à 19h 14h à 17h Team Cup : relais déguisés par équipes mixtes de 3 Goûter ouvert aux participants 17h à 18h Joutes nautiques

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18h à 19h remise des prix de la compétition Fashion Contest - Photo Constest Election Miss & Mister La Baule Animations de 20h à minuit Retour en images sur la journée Inauguration du nouveau site Riders Match sur écran XXL avec projection film sports extrêmes, en partenariat avec Red Bull Animations DJ
 www.summer-cup.net

Festival de bridge Du 16 au 24 août Salle des Floralies, Place des Salines. Organisé par le Bridge Club de la Côte d’Amour. Villa Les Roches Rouges 5, avenue Honoré de Balzac 44500 La Baule Tél. : 02 40 24 17 94 www.bridge-club-labaule.fr


ne rien m a n quer

s Vos Rendez-vou

de l’été

musiques

La Baule Jazz Festival Concerts gratuits.

Jeudi soir devant le Casino de La Baule de 19h30 à 21h. Vendredi soir Place Leclerc avenue de Gaulle de 21h30 à 23h. Chaque semaine un nouveau swing, une nouvelle ambiance !

Festival Musiques à La Baule Le festival « Musiques à La Baule » fête ses 20 ans Samedi 12 juillet à 20h30 Daniel Mille /Astor Piazzolla
 La musique d’Astor Piazzolla est aux bandonéonistes et aux accordéonistes ce que les Suites de Bach sont aux violoncellistes : incontournable. Daniel Mille choisit de s’y plonger, avec des complices de talent aux violoncelles et à la contrebasse…
 Dimanche 13 juillet à 20h30
 Chostakovitch / Tchaikovski / Dvořák
Piotr Ilitch Tchaïkovski Trois pièces opus 42 (1878)
Antonín Dvořák - Sonatine opus 100 (1893)
Serguei Prokofiev - Cinq pièces opus 35 bis
(1922) & Sonate n° 2 opus 94 (1942)
 Vadim Tchijik (violon), accompagné par la pianiste Armine Varvarian. Lundi 14 juillet à 18h Les derniers quatuors de Beethoven 
Après leur immense succès du 14 juillet 2013 à La Baule, le quatuor Strada revient 365 jours plus tard avec un nouveau concert entièrement consacré à Beethoven !
 
Pierre Fouchenneret &
 Sullimann Altmayer, violons 
Lise Berthaud, alto 
François Salque, violoncelle.

La Baule Jazz Festival vous propose également tout l’été une animation Jazz le samedi matin avenue Lajarrige de 11h à 12h. 10 et 11 juillet : To Frank and Ray. Voyage musical dans l’univers de Sinatra et Ray Charles par Stéphane Seva qui a fait ses classes de crooner auprès de la chanteuse américaine Sarah Lazarus. Avec ses musiciens, il interprétera notamment « Georgia », « Strangers in the night », « I’ve got a woman ».

Tarifs : Pass 3 concerts 40€ Pass 6 concerts 65€. Espace Culturel Chapelle Sainte-Anne Place Leclerc 44500 LA BAULE www.festivaldelabaule.com

Concer t Quatuor de saxophones et orgue Mardi 15 juillet 2014, l’Association bauloise des Amis de l’Orgue propose un concert Quatuor de Saxophones et orgue, sous la direction de Slava Kazinki (Professeur de saxophone à l’école de Pornic). La chaude sonorité des saxophones, se mariant admi-

Ensemble Orchestral de La Baule Le samedi 19 juillet 2014 à 21h00, à Atlantia, 119, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, concert de l’Ensemble Orchestral de La Baule, sous la direction de Jean-Christophe Ferreaux.

31 juillet/1er août : Flying Home. A seulement 4 musiciens ils arrivent par un swing et un groove ravageur à nous transporter dans un univers enivrant où les chorus s’entremêlent au détour de mélodies belles et profondes. 7 et 8 août : Le bluesman américain Jeff Hoffman sera à La Baule avec ses musiciens pour vous mettre dans l’ambiance du blues de Chicago.

Entrée : 5€ (Gratuité pour les moins de 12 ans Eglise Notre-Dame Place Notre-Dame 44500 LA BAULE

Stage de chant choral Du 3 au 10 août Stage de chant choral Opus Atlantica à destination des choristes amateurs confirmés adultes ayant une expérience du chant choral.
 Au programme Félix Mendelssohn-Bartholdy sous la direction de Catherine Metayer. Réservations auprès de l’association Opus Atlantica. Tarif : 260 € pour la semaine. www.opus-atlantica.com

Concert Airs sacrés,

Airs célèbres d’opéras Par Fabienne Conrad, soprano et Bruno Robba, ténor.

17 et 18 juillet : Matthieu Bore Quartet. Pianiste chanteur, Matthieu Bore a su se forger une vraie personnalité. Le répertoire qu’il propose est un savant équilibre entre Jazz, Blues et Soul . 24 et 25 juillet : Caroline Jazz Band. Pour les amoureux du Jazz de la Nouvelle Orleans.

rablement avec celle de l’orgue. A travers ce concert, l’Association a souhaité marquer le bicentenaire de la naissance d’Adolphe Sax, inventeur du saxophone.

Programme (sous réserve de modifications) : Ludwig van Beethoven Coriolan, ouverture - durée : 8’ 
 Triple concerto en Ut majeur, op.56, pour piano, 
violon, violoncelle & orchestre, 
1- Allegro – 2. Largo – 3. Rondo alla polacca - durée : 30’ 
 - entre acte –
 Johannes Brahms 
Concerto pour violon en Ré Majeur, op.77 
1-Allegro ma non troppo – 2- Adagio – 3- Allegro giocoso, ma non troppo vivace - durée : 38’ 
 
 Solistes : 
Olivier Charlier, violon – (Brahms) 
Béatrice Berrut, piano Solenne Païdassi, violon, 
Camille Thomas, violoncelle 
 
 Tarifs : individuel : 36€ / jeune : 20€ / abonné : 33€

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Dans un désir d’unir leurs talents, leurs expériences et de faire partager leur passion pour l’art lyrique, les chanteurs et musiciens de l’Ensemble Paris Opéra se consacrent au répertoire riche et varié de l’opéra et de la musique vocale sacrée. Un florilège d’airs sacrés et de grands airs et duos d’opéras célèbres : Tosca, La Bohème, Carmen, La Traviata, Turandot… Pour un moment d’émotion unique. Jeudi 7 août, 21h00 au Temple de La Baule 7 avenue Edmond Rostand www.ensembleparisopera.com

Opéra aux Dryades Le samedi 16 août

Retransmission d’Aïda, de Verdi, sur écran géant. Gratuit.


La Baule Jazz aux Dryades NIKKI AND JULES TRIBUTE TO ARETHA FRANKLIN

Deuxième Partie

TRIBUTE TO ARETHA FRANKLIN

67ème pardon de La Baule

Julien et Nicolle invitent à un voyage au coeur du Rythm’n Blues avec les plus grands succès qui ont jalonnés la carrière d’Aretha Franklin.

Journées culturelles bretonnes et Pardon de La Baule du mardi 19 au dimanche 24 août. Thème 2014 : la Galice. Spectacles gratuits.

Adultes 20 € Jeunes et étudiants (- de 25 ans) 10 € - de 12 ans : gratuit Office de Tourisme de La Baule et Espace Culturel Leclerc Guérande - 02 40 62 48 48. Réseau Ticketnet www.ticketnet.fr www.labaule.fr

Concer t Orgue bombarde accordéon A l’origine de cette formation la rencontre entre deux artistes d’exception : Le pianiste-chanteur français Julien Brunetaud et la chanteuse américaine Nicolle Rochelle. Julien a été récompensé à plusieurs reprises en France (Trophée France Blues, Grand Prix du Hot Club de France) et aux Etats Unis où il a accompagné de nombreux artistes en particulier Chuck Berry et BB King. Nicolle a grandi à New York. Remarquée par Jérôme Savary, elle traverse l’Atlantique pour incarner Joséphine Baker au Casino de Paris. Sa voix et sa personnalité uniques l’amènent à se produire avec le Duke Orchestra, The Harlem Drivers. lundi 11 août à 21h00 Première partie

NIKKI AND JULES Jazz New Orleans, Blues, Boogie Woogie, Rythm’n Blues

- Mardi 19 août : Concert Christophe Gauche à 20h45 à l’église Notre-Dame Entrée : 5€ (gratuit -12 ans) - Mercredi 20 Août : Concert à 20h45 au Parc des Dryades
 Ronan Le Bars Group - Jeudi 21 Août
: Concert à 20h45 au Parc des Dryades
 Stetrice - Le Folk Rock Celtique et festif - Vendredi 22 Août
 : 21h00 à la salle complexe sportif Alain Burban à Escoublac, 
 Fest Noz avec Séro - Janvier, MOTA et Ar Vro Wenn La Baule 
- Samedi 23 Août : 16h-18h30 - Place de la Victoire
 Championnat de Bretagne de Batteurs solistes et sonneurs, de Cornemuse, Veuze et Gaïta 20h45 au Parc des Dryades
 Ballet Folclorico Galego - Dimanche 24 Août
: 10h30 au Théâtre de plein air du Parc des Dryades 
 Messe du 67ème Pardon Breton
 10h45 Défilé du Ballet Folklorique Baïona Galice
 (79 Av. Mal de Tassigny / centre de stage - Av de Pavie - Av Drevet) puis 11h Spectacle esplanade du Casino 16h Avenue Lajarrige
 Défilé 500 Musiciens et danseurs venus de toute la Bretagne et de Galice 17h Théâtre de plein air du Parc des Dryades Festival. Plus de 6 heures de danses, musiques et chants traditionnels.
 18h au Parc des Dryades, près de l’entrée
Concours de sonneurs

Le 19 août, l’Association Bauloise des Amis de l’Orgue, en collaboration avec l’Association Culturelle Bretonne, propose un concert dans le cadre de la Semaine Culturelle Bretonne. Concert Orgue - Bombarde Accordéon, Diatonique - Chant, Harpe - Clarinette et Biniou, sous la direction de Christophe Gauche, organiste. Ces cinq musiciens se réunissent pour la première fois. Un mélange de timbres doux et puissant, un voyage musical dans un programme varié, tiré du terroir breton.
 Entrée : 5€ (Gratuité pour les moins de 12 ans). Eglise Notre-Dame Place Notre-Dame 44500 LA BAULE Contact : Association Bauloise des Amis de l’Orgue 2 avenue des Alcyons 44500 LA BAULE Téléphone : 02 40 60 31 06

www.pardon-de-la-baule

chines

Marchés à la brocante

Bourse aux jouets

Tous les dimanches matins de juillet et août dans le Jardin de la Victoire.

Journées commerciales

de l’avenue de Gaulle Du vendredi 22 au dimanche 24 août. Organisées par l’association des commerçants de l’avenue du Général de Gaulle.

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Les jeudi 14 et vendredi 15 août 2014, au stade François André. Organisée par le Comité des Fêtes de La Baule. Tél. : 02 40 60 66 98.


de le s h ô t el s Caroline

LA MARE AUX OISEAUX Hôtel et espace bien-être

RÉSIDENCE LE VÉNÈTE En toute liberté, de tout confort À 50 mètres de la plage de Port-Lin,la Résidence Le Vénète propose des hébergements indépendants. Créé par Gérard et Yolande Louis, avec le souci de raffinement qu’on leur connaît, cet établissement offre les prestations et le confort d’un hôtel et l’indépendance d’un appartement en location. Chaque appartement propose télévision à écran plat, lave-linge, salle de bain privative et cuisine équipée. Les petits-déjeuners peuvent être pris sur demande à l’hôtel de l’Océan. Notons que l’hôtel de l’Océan a été entièrement rénové et propose suites et chambres à l’esprit contemporain, où la magie opère dans une atmosphère de croisière.

LE FORT DE L’OCÉAN Un hôtel Relais et Châteaux face à la mer Délicieuse maison confortable, solide et raffinée, posée sur les rochers face à la mer dans un grand jardin plein de fleurs, protégé du vent, offert au soleil : tel est le Fort de l’Océan.

Plage de Port Lin 44490 Le Croisic 02 40 62 90 03

Neuf chambres, toutes différentes, aux détails délicats : tissus chauds, nobles et légers (du lin, du coton, de la laine), lampes et gravures anciennes.

La Mare aux oiseaux, c’est aussi un hôtel de quinze chambres. « On a déniché, non une Mare aux oiseaux, écrit Gilles Pudlowski dans Le Point, mais un coin de paradis. » Sur ces quinze chambres, une est pour les personnes à mobilité réduire, six à l’étage du bâtiment principal, trois sur pilotis dans le jardin au bord du marais, et cinq suites (trois junior et deux duplex) nichées au cœur de la verdure, à 100 m du restaurant.

Salon de lecture aux belles boiseries, solarium, jardin, piscine et le joli salon, « La rose des vents », donnant directement sur la mer. Tout ici est fait pour des séjours de dépaysement, repos et ressourcement. Le golf du Croisic, neuf trous, est de l’autre côté de la route tranquille, sur laquelle on peut se promener à bicyclette. Le restaurant est lumineux, climatisé, avec ses quarante couverts sur deux salles où les tables sont espacées pour garantir calme et intimité. Une étoile Michelin.

Pointe du Croisic - Côte Sauvage 44490 Le Croisic 02 40 15 77 77 www.relaisetchateaux.com www.hotelfortocean.com

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L’espace bien-être, c’est un spa niché en pleine nature au cœur des marais de Brière, une gamme de produits de soin bio et issus du commerce équitable et des rituels appris au quatre coins de l’Afrique et de l’Asie. Le Spa de la Mare aux Oiseaux c’est une invitation au voyage, aux sources de l’humain… 223 rue du chef de l’île 44720 Saint-Joachim 02 40 88 53 01 www.mareauxoiseaux.fr


Création : vu par... Crédits photos : Valéry Joncheray, Epsilon 3D

MEMBRE DU CLUB DES PLUS BELLES BAIES

DU MONDE

Pa l a i s u a e Nouv Congrès des

Cadre d’exception situé entre océan et nature préservée, liaison TGV direct de Paris, La Baule vous offre toutes les clés pour réussir votre séjour tout en y associant son art de vivre unique et reconnu. Et si La Baule était votre prochaine destination ?

L’ART DE SE RÉUNIR

www.labaule.fr


Du vendredi 24 au dimanche 26 octobre 2014

Rendez-vous des écrivains Causeries Débats Dédicaces Expositions Librairie Musiques Pauses gourmandes Rencontres

©Marianne Rosenstiehl

Spectacles

Philippe Alexandre Béatrix de l’Aulnoit Jean des Cars Amélie Nothomb Katherine Pancol Bernard Pivot, de l’académie Goncourt Christine de Rivoyre Danièle Sallenave, de l’Académie française et une trentaine d’autres auteurs.

ATLANTIA ENTRÉE LIBRE Vendredi de 18h à 20h Samedi de 15h à 19h et dimanche de 10h à 19h Renseignements sur www.lesrendezvousdelabaule.com

VILLE DE ESCOUBLAC


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