Pas d’âge pour bien vivre en Bergeracois Du temps pour soi • Bien vieillir • Maintien à domicile • Aide à la personne
Avec la participation de
Le journal de Bergerac
L’édition Senior du Bergeracois 2015
Établissements d’Hébergement et adresses utiles en Bergeracois Lieux d’accueil
w La Maison Dorée
21, Avenue Wilson, Bergerac & 05.53.57.26.90 Maison de retraite
w Les Jardins de Cybèle
Résidence de Cavalerie 37, rue Salvador Allende, Prigonrieux & 05.53.73.49.00 Maison de retraite
w La Bastide
Rue Romieu, Beaumont-du-Périgord & 05.53.22.30.36 Ehpad
w Les Bories
3, route de Lardiller Lamonzie-Saint-Martin & 05 53 73 43 43
Ehpad
w EHPAD Au Jardin d'Antan
9, avenue Calmette, Bergerac & 05.53.63.88.88 Ehpad
w USLD du Centre Hospita-
lier 9, avenue Calmette, Bergerac & 05.53.63.88.88 Unités de Soins de Longue Durée
w Les Jardins d'Iroise
de Lamothe 26 rue de la Tour Lamothe-Montravel & 05.53.63.55.00 Ehpad
w EHPAD de Lolme
Combe de Biron, Lolme & 05.53.74.47.47 Ehpad
w La Madeleine
40, rue du Maréchal Joffre, Bergerac & 05 53 63 64 00
Ehpad
w Au Petit Gardonne
24140 Montagnac-la-Crempse & 05 53 81 98 18
Ehpad
w EHPAD de Cadouin
Le Buisson-de-Cadouin & 05.53.63.32.90
Ehpad
w Le Domaine
des Fromentaux 35, rue de la République, Moulin-Neuf & 05 53 82 30 00 Ehpad
w Résidence Le Périgord
Route de Belvès, Capdrot & 05.53.22.60.40
Ehpad
w EHPAD Saint Joseph
19, rue du Périgord, Port Sainte Foy & 05 53 24 70 87 Ehpad
w EHPAD Fonfrède
Rue du 19 mars 1962, Eymet & 05 53 23 84 11
II •
Ehpad w Résidence Espace Yvan Roque Rue du Tour de Ville, Issigeac & 05 53 74 64 00
Ehpad
w Les jardins de Sainte-Al-
vère 7, Rue de Lostanges, Sainte-Alvère & 05.53.22.70.41 Ehpad
w Pavillon Tibériade
Fondation John Bost, 6 Rue John Bost - La Force & 05 53 58 01 03
Ehpad
w Les Pergolas de Sigoulès
Route du Perthus, Sigoulès & 05 53 22 29 00 Ehpad
w Résidence Rivière Espé-
rance Le Bourg, Lalinde & 05 53 61 02 83 Ehpad
w La Vallée du Roy
65, rue des Artisans, Villamblard & 05 53 80 86 26
Ehpad
w RPA Saint Jacques
Rue Saint James, Bergerac & 05.53.57.85.80
Foyer-Logements w RPA Le Cluzel
Eymet & 05.53.23.73.88
Foyer-Logements w Résidence Montoroy
27, rue Valette, Bergerac & 05.53.57.46.66
Foyer-Logements
w Résidence Les Bélisses
Avenue Jean Moulin, Lalinde & 05.53.24.92.88 Foyer-Logements
w Résidence Montesquieu
Rue Montesquieu, Bergerac & 05 53 57 73 08 Foyer-Logements
w RPA du Bois Doré
Rue Élisée Reclus, Port-Sainte-Foy et Ponchapt & 05.53.22.24.10 Foyer-Logements
w MARPA la Tour
Pierre Chaussade Chemin de la Mer, Le Buisson-de-Cadouin & 05.53.22.96.61
Maison d’accueil rurale
w La Joie de Vivre à Lolme
Combe de Biron, Lolme & 05 53 74 47 47
Maison de Repos et de Convalescence
w Maison Sainte-Marthe
Rue Jean Galmot, Monpazier & 05 53 63 69 00
Maison de Repos
et de Convalescence
Services hospitaliers w Centre hospitalier
Samuel Pozzi 9, Boulevard Prof Albert Calmette 24100 Bergerac & 05.53.63.88.88 w Clinique Pasteur
54, rue Prof Pozzi 24100 Bergerac & 05.53.61.56.56
w Centre hospitalier Vauclaire 2, boulevard Albert Claveille 24100 Bergerac & 05.53.82.82.82
Services à la personne w Association d'Assistance
Rapide à Domicile 151 rue Valette, Bergerac & 05.53.57.79.83
29, bd de la Résistance, Lalinde & 05.53.27.99.70
Soins Infirmiers à Domicile
w Centre de Santé
St Vincent de Paul 8, Avenue de la Dordogne, Le Buisson-de-Cadouin &05.53.22.03.84 Soins Infirmiers à Domicile
Divers
w Alliance 24
Rue de la Mission, Bergerac & 05.53.74.30.95
Sensibiliser la société à la fin de Vie et accompagner les personnes en fin de vie w France Alzheimer
Dordogne 2, rue Emile Counord, Bergerac & 05.53.27.30.34
Soutenir les familles et les malades
Action Sociale w CIAS BDP
Antenne de Monpazier 2, rue Jean Galmot, Monpazier & 05 53 22 67 64 Centre Intercommunal Action Sociale
w CIAS d’Eymet
23, avenue Bastide, Eymet & 05 53 22 50 72
Centre Intercommunal Action Sociale w CIAS d’Issigeac
21, rue Sauveterre, Issigeac & 05 53 58 70 90
Centre Intercommunal Action Sociale
w Bus Adapté du Bergera-
cois Intervention sur la CAB & 06 24 63 77 62
Transport à la demande
Aide à domicile
w CCAS de Bergerac
Centre Local d’Information et de Coordination
Centre Communal d'Action Sociale
23, boulevard Jean Moulin, Bergerac & 05.53.74.13.04
w Association d'Aide à Domicile aux personnes âgées 61, rue Professeur Pozzi, Bergerac & 05.53.57.04.55
Centres d’Action Sociale
w Association Aide Fami-
w C.I.A.S. de La Force
Aide à domicile
liale à Domicile 37, rue Blaise Pascal Bergerac & 05.53.57.58.98 Aide à domicile
w Aide 24
16, Avenue Aristide Briand, Bergerac & 05.53.57.98.98 Aide à domicile
16, rue Candillac, Bergerac & 09.67.13.81.05
12, rue Jean Miquel, La Force & 05.53.24.09.49
Centre Intercommunal Action Sociale w S.I.A.S. Bergerac II
4, impasse Bella Riva, Creysse & 05.53.22.80.80
Syndicat Intercommunal Action Sociale
w Dordogne Domicile Services 1, rue Ragueneau, Bergerac & 05.53.61.35.39
w CIAS de Vélines
w Accueil Service Plus
w CIAS de
Aide à domicile
39, rue de Bonnefond, Bergerac
Aide et maintien à domicile
w La Maison des Aidants
Place Jules Ferry Bergerac & 05.53.24.97.27 Ehpad
w Résidence Rivière Espérance Le Bourg, Lalinde & 05 53 61 02 83
Soutien aux aidants
w Centre de Soins
du Bergeracois Espace Bellegarde, Bergerac & 05.53.58.12.59
Soins Infirmiers à Domicile
w SSIAD du Sud Bergera-
cois ZA Blis, Eymet & 05.53.74.26.25
Soins Infirmiers à Domicile
w SSIAD Soins Service
place de la Mairie, Bergerac & Tél. 05.53.27.51.36
Centre Intercommunal Action Sociale
Villefranche-de-Lonchat Place de la Libération, Villefranche & 05 53 81 82 38 Centre Intercommunal Action Sociale
w CIAS BDP Antenne de La-
linde 12, avenue Jean-Moulin, Lalinde & 05 53 61 19 80
Centre Intercommunal Action Sociale
w CIAS BDP
Antenne de Beaumont 53, bd d la Résistance, Beaumont & 05 53 74 15 16 Centre Intercommunal Action Sociale
w CIAS BDP
Antenne du Buisson Rue François Meulet & 05 53 22 97 90
Centre Intercommunal
w CLIC du Bergeracois
Accueil, information et orientation des personnes âgées
Loisirs et Culture w La belle équipe
9, avenue Calmette, Bergerac & 05 53 63 87 87
Animations pour les résidents de l’EHPAD et l’USLD du Centre Hospitalier w Lou Cantou
Parc Jean Jaurès, Bergerac & 05 53 27 04 90
Échanges et activités entre les personnes âgées
w Université du Temps Libre
Maison des Associations Place Jules Ferry, Bergerac & 06 87 35 59 44
Activités culturelles diverses w Bergerac Accueil
Maison des Associations, Bergerac & 05 53 61 82 26
Activités culturelles et sportives
Les numéros d’appel d’urgence gratuits :
Le 112 : numéro d’urgence européen, valable pour les urgences sécuritaires et de secours aux personnes, médicales ou autres.
Le 15 : urgences médicales (SAMU) Le 17 : intervention de police Le 114 : réception et orientation des appels des personnes déficientes auditives vers les autres numéros d’appel d’urgence. Le 115 : urgence sociale - SAMU social
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Les seniors aiment la Dordogne Sommaire Un engagement majeur du Conseil Départemental................ 4 31% des Périgourdins ont plus de 60 ans.................................. 4 Être accueilli dans une famille .................................................. 5 Famille d'accueil : le témoignage ............................................ 5 Se faire porter son repas à la maison avec le CCAS ................ 6 Lise se fait porter ses repas ...................................................... 6 Nouvelle vie, dans un nouveau chez-soi .......................................... 8 Un couple amoureux à la Madeleine ...................................... 9 Les conseils de l’herboriste pour passer un bon hiver............ 9 Le diabète expliqué par le Dr Alain Rousseau........................ 10 Savoir manger pour savoir vivre ............................................ 10 EHPAD «Pergolas» un cadre sécurisant et humain ................ 11 Aide à domicile, même dans les petits villages ...................... 12 Domotique : vivre plus longtemps à la maison ...................... 13 Institut de beauté : les conseils esthétiques .......................... 14 Mamie coquette ...................................................................... 14 Sally, bénévole à la SPA de Bergerac ...................................... 15 Une université pour occuper son temps libre ........................16 Se promener autour d’Eymet.................................................. 17 Cornecul, la belle fable de Pierre Gonthier..............................18 Maintien à domicile ADHAP ....................................................19
Être senior signifie «être le plus âgé». On y arrive vite... Ainsi, chez les sportifs, on peut le devenir dès la majorité. Dans le monde du travail, on est considéré comme senior à partir de 45 ans. Pour l’État, on est officiellement senior à partir de 60 ans. C’est cette limite d’âge que nous avons retenu pour ces quelques pages. Dans le Périgord, les personnes âgées de plus de 60 ans représentent presque un tiers (31%, précisément) de la population totale. Selon les études, cette proportion tend à augmenter pour atteindre dans les années 2020, presque la moitié de la Dordogne. Les plus âgés doivent parfois adapter leur mode de vie. C’est le cas si la santé décline. Pour faire face à ces situations, le Conseil Départemental de la Dordogne propose diverses solutions. Les municipalités ou les intercommunalités du Bergeracois offrent des services de soin à domicile ou de portage de repas. Au XXIème siècle en Dordogne, avoir soixante-ans aujourd’hui ne signifie plus être vieux. C’est le temps où une nouvelle vie débute, le temps où certains se consacrent à la vie associative. Nutritionnistes, herboriste, installeurs de domotique, institut de beauté... Découvrez tous les conseils pour passer un agréable hiver, pendant lequel les passionnés de rugby pourront découvrir les aventures de Cornecul, le héros picaresque de Pierre Gontier.
E ric LAGrAVE
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
• III
Le Conseil Départemental s’engage
Un engagement majeur du Conseil Départemental L
a politique en direction des seniors constitue aujourd’hui une dimension majeure de toute politique publique. Cette compétence figure parmi les compétences les plus importantes du Conseil départemental que je préside. «Il s’agit d’une compétence complexe visà-vis de laquelle l’institution départementale ne cesse d’œuvrer depuis des années. En Dordogne, plus de 130.000 personnes ont 60 ans ou plus. C’est dire l’importance de la tâche, d’autant que les champs d’intervention sont vastes et touchent de nombreux domaines : des conditions de vie, au médico-social, des établissements comme les EHPAD aux problématiques de fin de vie, du soutien aux associations au développement d’activités en direction des seniors comme le sport, sans oublier toute l’économie drainée, les emplois générés, les financements mobilisés. De l’aide à domicile, en passant par le portage des repas, la téléassistance les secteurs d’intervention au quotidien sont multiples et variés. Autant d’actions qui doivent aussi favoriser le lien social, rompre l’isolement qui gagne parfois les personne âgée. La société a considérablement évolué ces dernières années sur toutes ces problématiques. Tout d’abord être senior, c’est com-
mencer une nouvelle vie, une vie pleinement active, citoyenne. Cette perspective s’inscrit de plus, dans une réalité humaine qui constitue un grand progrès: l’allongement du temps de vie que l’on doit notamment aux avancées de la médecine. De plus, le regard de la a société changé s u r cette p é riode de la vie, des sujets
sont plus franchement abordés comme
celui de la fin de vie. Vivre plus longtemps, vivre mieux, accompagner les personnes âgées, leurs familles, les personnels aidants : ce défi le Conseil départemental de la Dordogne l’a relevé depuis des années, et le sentiment de bien vieillir en Dordogne est une réalité. Une réalité qui s’inscrit dans une démarche de tous les instants, une démarche qui est notre cœur de métier, que nous avons inscrit dans un projet, le Schéma gérontologique du département pour les années 20142019. N o u s l’avons écrit à de n o m breuses mains avec l’ensemble des partenaires et des professionnels concernés,
et nous le réalisons ensemble, fort d’un précédent Schéma qui a permis à la Dordogne de disposer d’une politique publique de haut niveau dans ce domaine. Ce schéma pour les années à venir pose trois jalons essentiels et fixe trois priorités : Promouvoir et développer l’emploi dans ce secteur, favoriser l’attractivité des métiers liés aux seniors, développer la formation ; S’intéresser pleinement à la prévention des effets du vieillissement, des nouvelles pathologies, de leurs prises en charge en établissements notamment ; Soutenir les aidants, professionnels, familles avec la volonté de promouvoir le maintien à domicile. Aujourd’hui, l’institution que je préside et tous ses collaborateurs sont pleinement mobilisés pour faire de la Dordogne un département où l’on vit bien, quel que soit son âge.»
G erminal PeirO D éPuté De la D OrDOGne , P résiDent Du C Onseil DéPartemental
31% des Périgourdins ont plus de 60 ans Annie Sedan est vice-présidente chargée des personnes âgées et des personnes handicapées au Conseil Départemental. L’élue fait le point sur la situation des seniors dans le département.
L
es seniors seront de plus en plus nombreux dans le Département dans les années à venir. En 2020, ils représenteront 49% de la population habitant dans le Périgord.
Annie Sedan, aujourd’hui, combien de seniors vivent dans notre département ? Annie Sedan : «La Dordogne compte aujourd’hui 414 150 habitants, dont 31 % sont âgés de 60 ans ou plus. En 2020, les projections de l’Insee prévoient que le nombre de personnes de 60 ans et plus augmenterait entre 2010 et 2020 de 18 %. Cette évolution sera cependant différente selon les groupes d’âges. Les 65 – 75 ans croîtront de 47 %. Nées pour la plupart durant le babyboom, ces personnes appartiennent donc à des générations plus nombreuses que celles présentes en 2010. Les personnes âgées de 85 ans et plus vont augmenter de 27,8 %.» L’an dernier, la somme consacrée au social représentait 52% du budget global (soit 199 millions d’euros) de l’ancien Conseil Général. Cette année quelle est la part du budget du Conseil Départemental consacrée au social ? «En 2015, la somme consacrée à l’action sociale et médico-sociale atteint 208 millions, cela représente 53,17 % du budget global. Le Département consacre cette année 62,7 millions aux personne âgées, soit 30,12 % du budget social. Cette proportion est conforme à la part des personnes de 60 ans et plus dans la po-
IV •
pulation départementale.» Selon quels critères les aides sont-elles réparties ? «Les aides du Département en faveur des personnes âgées se déclinent sous 2 formes : D’une part, l’aide sociale à l’hébergement, c’està-dire la prise en charge par le Département du coût mensuel (en totalité ou partiellement) de l’accueil en EHPAD. Cette aide est délivrée sous conditions de ressources (plafond fixé au niveau national) et concerne les personnes âgées dont les ressources (et celles de leurs obligés alimentaires) sont très modestes. Cette aide en 2015 concerne mensuellement 1 003 personnes pour une dépense annuelle de 12,2 millions d’euros ; D’autre part l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. Cette allocation est délivrée à domicile ou en établissement aux personnes âgées souffrant de perte d’autonomie. L’évaluation de la dépendance est effectuée sur la base d’une grille nationale qui permet de mesurer la perte d’autonomie et le niveau de besoin de chaque personne. L’APA est une allocation universelle, elle est délivrée à toute personne dépendante sous conditions de ressources. Le niveau de revenus détermine dans un second temps la participation du coût du plan d’aide laissée à charge du bénéficiaire. 13 129 personnes bénéficient mensuellement de l’APA dont 8 216 à domicile. Les dossiers d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou d’aide sociale pour l’hébergement en établissement d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD) peuvent être retirés
auprès : - des services du conseil départemental (DDSP) ; - des Centre Locaux d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC) ; - des mairies, CCAS et CIAS ; - des établissements. Tout dossier de demande d’aide doit être adressé aux services du Conseil départemental – DDSP- Pôle Personnes Âgées – cité administrative Bugeaud – CS70010 – 24019 Périgueux Cedex.»
Des enjeux majeurs En 2022, les seniors représenteront plus de 35% de la population du Département. Selon vous, quels sont les enjeux majeurs les concernant dans les années à venir ? «Depuis 1982, conformément aux souhaits majoritaires des personnes âgées de rester à leur domicile le plus longtemps possible, la politique menée par le Département est de privilégier un maintien à domicile de qualité. En matière d’hébergement collectif, l’objectif était de doter chaque canton d’un EHPAD. L’objectif est rempli avec 75 EHPAD pour 50 cantons, soit 2 EHPAD pour les 25 cantons actuels. L’autre objectif atteint : l’humanisation de 90 % des établissements publics et associatifs. D’importants travaux de rénovation, de mise aux normes, ont été réalisés à la dépendance, adapter les établissements créer des unités de vie, sécuriser l’accueil des personnes souffrant de troubles du comportement et améliorer les conditions de travail des personnels.
y Annie Sedan succède à Jean Chagneau. Les efforts de reconstruction devront donc se poursuivre pour conforter le maintien à domicile, y compris les services de soins infirmiers à domicile. La question de l’habitat est également un enjeu majeur. En effet, les résidences principales sont pour ¼ d’entre elles souvent antérieures à 1946, l’adaptation de l’habitat est donc au cœur des préoccupations pour un maintien à domicile dans de bonnes conditions.»
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Le Conseil Départemental s’engage
Être accueilli dans une famille Quand vivre seul chez soi n’est plus possible, l’accueil en famille est une solution qui permet d’éviter la maison de retraite et la solitude.
L
’accueil familial à caractère social est encadré par le Conseil Départemental de la Dordogne qui met l’accent sur cette forme d’accueil depuis plusieurs années. En 2004, 550 personnes ont été logées par 234 familles, dont une centaine réside dans le Bergeracois.
«Cinq cent cinquante personnes, ça représente à peu près la population qu’accueillent six maisons de retraite» estime Jean-François Baudelin, chef de service à la Direction Départementale de la Solidarité et de la Prévention. C’est le Département qui donne son agrément aux familles pour leur permettre d’accueillir des seniors. La capacité maximale d’accueil est de trois personnes. «Il y a une grande volonté du Conseil Départemental de développer cette forme d’accueil» assure. J.-F. Baudelin. Cette solution d’accueil, qui concerne les seniors et les personnes handicapées, ne doit pas
être envisagée comme une solution plus économique que les maisons de retraite publiques : «Pour une personne très dépendante, il faut compter environ 1.600 euros plus 310€ à payer à l’Ursaff, puisque la personne accueillie est l’employeur. Pour une personne un peu plus valide il faudra payer en tout autour de 1.320 euros. (Les chiffres donnés sont approximatifs ndlr).»
le senior puisse avoir de la visite» estime le chef de service. En clair, il ne faut pas que cet accueil soit privatif de liberté. Bien évidemment, le Conseil Départemental assure un suivi et au cas où les choses ne se passent pas bien, l’agrément est retiré à la famille. «ça peut arriver, mais c’est très rare qu’il y ait des problèmes. Quand nous sommes appelés pour intervenir sur des négligences, neuf fois sur dix, il s’agit de médisance.» assure J.-F. Baudelin. Le développement de l’accueil familial à caractère social répond aussi à une réalité économique : il coûte moins cher que la construction et l’entretien d’institutions. Mais, pour JeanFrançois Baudelin, «il ne faut pas croire pour autant que ce type d’accueil est du low-cost.» Le Conseil Départemental intervient également près des communes ou d’autres collectivités, comme conseil, quand ces dernières souhaitent restaurer une demeure dans le but d’y loger une famille d’accueil.
Comment trouver une famille d’accueil ? En général, la personne qui souhaite être accueillie (sa famille ou parfois le médecin) en fait la demande directement au Conseil Départemental ou au Centre Local d'information et de Coordination Gérontologique (CLIC). Il s’agit de personnes qui ne peuvent plus rester seules chez elle, ou qui sont isolées. «C’est bien de passer par le Conseil Départemental, parce que nous connaissons les familles accueillantes, nous connaissons leur spécialité (certaines peuvent accueillir par exemple des personnes souffrant d’Alzheimer) et nous savons où il y a de la place» assure Jean-François Baudelin. L’accueil se fait de gré à gré. C’est là que la personne accueillie sait par exemple si elle peut venir avec son animal de compagnie. «C’est bien aussi que la personne accueillie partage au moins un repas avec la famille. Il ne faut pas par exemple que
E ric LaGraVE y Jean-François Baudelin s’occupe de la solidarité au Conseil Départemental. le senior prenne ses repas dans sa chambre. Il faut aussi que la famille puisse avoir son intimité et que
E n pratiquE contact : conseil Départemental : 05 53 02 20 20. cLIc du Bergeracois : 05 53 74 13 03
La famille d'accueil : le témoignage Les personnes âgées qui redoutent la maison de retraite peuvent se tourner vers une famille d’accueil. Une solution qui peut être moins onéreuse et souvent plus chaleureuse que les établissements spécialisés de type maisons de retraite ou foyers.
L
’accueil familial peut représenter pour des personnes âgées une solution intermédiaire entre vivre chez soi et la maison de retraite. Depuis 2013, Marie-Solange Delmont, âgées de 102 ans, s'est installé chez Denis Reynaud à Bergerac suite à une hospitalisation. Marie-Solange a choisi de vivre en famille d’accueil et selon elle ce mode d'hébergement apporte une meilleure qualité de vie : « J'ai fait mon choix et je préfère la famille d'accueil que la maison de retraite puisqu’ici c'est calme. Nous sommes 3 personnes dans cette famille et cela me convient. J'aime la tranquillité et la solitude ».
y Marie-Solange Delmont et Denis Reynaud. Ce mode d'hébergement est assuré par des professionnels agréés, formés et encadrés, et constitue une solution tout aussi sérieuse. Il peut être utilisé de façon permanente ou temporaire selon les besoins de chacun.
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Trois personnes accueillies Denis Reynaud, 51 ans, héberge trois personnes âgées sous son toit et cela depuis 16 ans. « J’ai toujours eu de très bonnes relations avec les per-
sonnes âgées et je travaille avec elles depuis longtemps : d'abord gardien dans une résidence de personnes âgées, j'ai ensuite travaillé à l'association les Papillons Blancs de Bergerac. C'est ainsi que j’ai décidé de devenir famille d’accueil. ». En accueillant la personne âgée à son domicile, Denis Reynaud lui offre un cadre de vie chaleureux au sein d’un foyer tout en se montrant disponible et professionnelle.« C'est un métier à part entière qui demande un fort investissement personnel, de la persévérance, le sens de l'écoute, le respect et une disponibilité 24h sur 24h et tous les jours de l'année » L’accueillant s’engage aussi à préserver l’autonomie de la personne, à garantir son bien-être, à la faire participer à la vie familiale et à des activités sociales.« La vie quotidienne doit être bien organisée. En plus des soins qu’entraînent leur handicap ou leur dépendance, ces personnes ne doivent jamais être seules. Elles trouvent en famille d'accueil un nouveau chez soi, et sont intégrées au maximum à la vie familiale ». Pour Marie-Solange Delmont, la famille d'accueil est une des meilleures solutions « Je resterai en famille d'accueil jusqu'à la fin de mes jours si cela est possible. Je suis autonome, je reçois des visites, nous sommes bien surveillés et on s'occupe bien de nous , je n'ai vraiment pas à me plaindre. Et je le recommande à tous.» Pour Denis Reynaud « malgré certaines difficultés, mon métier m’apporte beaucoup de bonheurs et ma joie est de voir que, grâce à nous, les personnes âgées vieillissent heureuses. »
•V
CCAS de Bergerac
Se faire porter son repas à la maison avec le CCAS La politique du service aux seniors est l'une des priorités de la municipalité de Bergerac. Avec le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), elle propose aux personnes âgées de 60 ans et plus et résidant à Bergerac, de multiples services.
E
n France, près de 90% des personnes de plus de 60 ans vivent chez elles. Il s'agit de la première solution envisagée par les familles pour leurs aînés. Toutefois et malgré tout les avantages que cela comporte, force est de constater que certaines personnes âgées ont une alimentation qui n'est pas adaptée à leurs besoins. Une mauvaise alimentation peut en effet engendrer des difficultés qui risqueront de remettre en cause le maintien à domicile. C'est dans cette perspective que le CCAS a mis en place depuis de nombreuses années le portage de repas : solution pour rester indépendant et continuer à vivre chez soi en toute sécurité. Daniel Garrigue, maire de Bergerac, est également président du CCAS. Il est accompagné par deux membres du conseil municipal, en l'occurrence MarieClaude Courbin qui intervient auprès des seniors depuis 2001 et Gilbert Blanc, vice-président du CCAS et chargé des services depuis 2013). Le Démocrate : Daniel Garrigue, combien de personnes travaillent au Centre communal d’action sociale ?
y Daniel Garrigue, Gilbert Blanc (délégué à la solidarité) et Marie-Claude Courbin (déléguée aux problèmes concernant les seniors, deux membres du conseil municipal chargé du CCAS). Daniel Garrigue : «Il y a 50 personnes qui travaillent au CCAS, réparties dans plusieurs services : 1) Le siège du CCAS, chargé d'accueillir, d'informer et de diriger les personnes. 2) Dans les trois résidences pour personnes âgées. 3) Dans la maison d'accueil temporaire. 4) Le service de portage des repas à domicile. 5) Les services d'urgence.»
Un coup de pouce aux associations Quels sont les services et animations spécifiques aux personnes âgées ? Marie-Claude Courbin : «Le CCAS n'a pas d'action animation mais il aide les milieux associatifs comme l'association Lou Cantou qui est aussi très soutenue par la ville. Des locaux et du personnel sont mis à disposition. En échange et comme on peut le constater pendant La semaine Bleue organisée par la ville et consacrée aux retraités et aux personnes âgées, nous faisons appel aux associations pour couvrir diverses activités.» Comment est financé le CCAS ?
Daniel Garrigue : «C’est le budget de la ville qui finance toutes les actions du CCAS. Ainsi le personnel est mis à la disposition du CCAS par la Ville.»
Trois agents sont chargés de la livraison des repas tous les jours de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés mais sont apportés la veille.»
231 Bergeracois bénéficient des repas à domicile
Qui livre les repas ? Marie-Claude Courbin : «Les personnels chargés du portage ne font pas que déposer les repas, ils partagent aussi des moments de convivialités avec les personnes âgées. L'objectif est aussi de s'assurer que la personne rencontrée n'a pas de problème de santé ou n’importe quelle sorte d’ennui et au besoin prévenir le service concerné ou l'entourage .
Combien de personnes bénéficient du portage à domicile ? Et qui peut en bénéficier ? Marie-Claude Courbin : «En général, le portage des repas s'adresse aux personnes qui sont dans l’incapacité de confectionner seules leurs repas ou de se rendre dans l’un des trois foyers restaurants. En 2014, 231 personnes, dont 90 hommes et 141 femmes, ont reçu des repas. Pour recevoir les repas chez soi, une demande doit d'abord être déposée au CCAS. Après l'étude du dossier, le montant de l'aide est calculé en fonction des revenus de chacun. Tous les repas sont équilibrés et élaborés par une diététicienne. Une seule livraison est faite par jour avec des proportions suffisantes pour les deux repas de la journée.
Pour tous renseignements Centre Communal d’Action Sociale 16 rue Candillac BP 826 24108 Bergerac Tel: 05 53 74 66 44 - Fax: 05 53 74 66 27 e.mail: service-social@mairie-bergerac.fr Ouvert du mardi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30, et le samedi de 8h à 12h.
Lise se fait porter ses repas Des événements de la vie rendent parfois plus complexe l'organisation quotidienne chez soi. La livraison des repas à domicile a été envisagée par de nombreuses personnes âgées, voire des familles, pour faciliter le quotidien des seniors. Mère de trois enfants, grands-mères de neuf petits-enfants et arrière-grand-mère de deux petits-enfants, Lise Rouch est actuellement âgée de 81 ans. La Bergeracoise est adepte de la livraison à domicile par le Centre communal d’action sociale.
y Lise Rouch se fait livrer depuis 2007.
VI •
Depuis 2007, Lise Rouch se fait livrer ses repas à domicile par le Centre Communal d'Action Social de Bergerac. C'est à la suite d'une hospitalisation qu'elle a fait ce choix : « À l’époque je vivais seule. Suite à un malaise j'ai été hospitalisée et ai subi une opération. Avant de retourner chez moi, il me restait quelques séquelles. Ne pouvant pas me déplacer et ne plus faire certaines choses, ma fille m'a conseillé de me faire livrer les repas à domicile. ». Huit ans après, Lise Rouch reçoit toujours à son
domicile trois repas par semaine, ce qui lui a permis de faciliter son quotidien.
Retrouver une autonomie «Je suis satisfaite car cela me permet de ne plus aller faire des courses et de ne sortir qu'une fois par semaine pour quelques emplettes.» Lise confie qu'elle n'est pas seulement satisfaite des repas mais aussi du professionnalisme des agents de livraisons : «Le service à domicile est formidable. Les livreurs sont très agréables. En plaçant les repas conditionnés en barquette dans le réfrigérateur, ils vérifient toujours si les autres aliments sont encore mangeables ainsi que les dates de péremption. Ils sont à l'écoute et même parfois ils rendent de petits ser-
vices, comme poster une lettre, ce qui m'évite de descendre les escaliers ». Par ailleurs, les menus sont définis à l'avance, Lise choisit ses repas une fois par mois pour chaque semaine et n'a pas l'intention d’arrêter même si se faire livrer ses repas à domicile reste assez coûteux : « Le service des repas à domicile est très bien. Je choisis mes menus et dans l'ensemble les repas sont bons. Je conseille tout de même d'avoir chez soi quelques alimentations, puisque les quantités des repas varient en fonction des menus et ne sont pas toujours suffisantes. Il est vrai aussi que cela est assez onéreux mais c'est pour moi une solution idéale et je le conseille».
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Vivre en EHPAD
Nouvelle vie, dans un nouveau chez-soi Quitter son domicile pour un logement spécialisé est une étape souvent difficile tant pour l'intéressé que son entourage. La recherche d’animation, de convivialité, de repas en commun, de services à la carte est autant de paramètres à prendre en compte pour s'orienter vers un foyer de logement ou une résidence médicalisée surtout lorsque la perte d'autonomie est importante.
L
’entrée en EHPAD se fait lorsque le maintien à domicile n’est plus possible malgré les dispositifs d'accompagnement mis en place. Il convient dans tous les cas de l’anticiper au mieux, de se renseigner sur le type d'établissement qui correspond aux attentes en termes d'environnement, de services et de localisation. Sylvain Connangle, directeur de l'EHPAD de la Madeleine depuis une douzaine d'années et originaire du Bergeracois, présente les services et les activités dans l’établissement. Le Démocrate : Pouvez-vous nous présenter l'EHPAD de la Madeleine ? Sylvain Connangle : «L’EHPAD de la Madeleine est constitué de deux structures qui accueillent 237 résidents reparties en 9 services avec différents corps de métiers : l’hébergement temporaire pour une durée maximale de 45 jours, un accueil de jour, un PASA (Pôle d'Activités et de Soins) pour une prise en charge des résidents souffrant de maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Il y a aussi une plate-forme d'accompagnement et de répit essentiellement pour les aidants. Nous sommes en partenariat avec les Centres Hospitaliers de Bergerac et de Vauclaire pour la mise en place de consultation mémoire afin d'apporter un diagnostic fiable pour proposer un suivi et le plan M.A.I.A (Alzheimer et maladies apparentées). Ce plan comporte trois axes : améliorer la qualité de vie des malades et des aidants, connaître pour agir et se mobiliser pour un
y Sylvain Connangle en compagnie de deux pensionnaires de la Madeleine dans la salle de restaurant. enjeu de société.» Avez-vous plusieurs services permettant de différencier la dépendance des résidents ? «Non. On a de la mixité dans nos services sauf dans la deuxième structure où nous avons une unité spécialisée Alzheimer.» Pourquoi ? «Il n'y avait pas un besoin de séparer sauf que maintenant on rencontre des problématiques qui demandent la séparation, comme Alzheimer.» Combien y a-t-il de personnes et de personnel dans chaque service ? «Entre 25 à 35 résidents dans chaque service et les 170 salariées sont réparties dans chacun d'entre eux.» Quelles sont les conditions d'accueil d'un nouveau résident ? «Pour chaque nouveau résident, nous avons son dossier administratif et médical. Ensuite, je reçois le futur résident avec sa famille pour répondre à toutes les questions et je fais la visite de l'établissement personnellement. C’est un rendez-vous privilégié qui permet de répondre aux craintes et faire déculpabiliser les familles
à cause malheureusement de la mauvaise image des maisons de retraite en général. Le dossier est ensuite sur une liste d'attente. A l'arrivée du nouveau résident, un bouquet de fleurs est déposé dans sa chambre et une présentation est mise en place avec les autres résidents.»
Trois types d’activités Que proposez-vous comme activités et animations ? «Dans le projet de l'établissement, l'animation est une activité à part entière et est composée de trois types : 1) L'animation au quotidien qui est même l'âme de l’établissement : créer un climat favorable à l'écoute, au dialogue, à l'échange relationnel entre résident et personnel et informer. 2) Ensuite, les activités thérapeutiques qui sont ciblées sur la psychomotricité dans des endroits dédiés avec des professionnels compétents. 3) Puis, l'animation ludique et créative avec une chaîne spécifique en interne : accueillir un collège, faire venir des musiciens, organiser des concerts, pièces de théâtre (...) et même des sorties extérieures comme pique-niquer par exemple.»
Les repas sont- ils préparés sur place ? Les horaires de repas sont-elles fixes ou permettent-elles une certaine souplesse ? «Les repas sont préparés sur place par des cuisiniers internes suivant les personnes et avec des régimes spécifiques. Le processus de la restauration est très important à commencer par la commande jusqu'au service des repas. Et nous veillons à une belle présentation et un service de qualité. Pour les heures des repas, elles sont les mêmes pour tous les résidents avec des horaires décents.» Avez-vous des projets d'amélioration pour l'EHPAD ? « Nous avons trois appels à projets en cours. Une Unité d'Hébergement Renforcée (UHR) de la maladie d’Alzheimer liée étroitement avec le PASA. Créer un accueil de nuit ce qui va être révolutionnaire puisqu'il n'en existe aucun en France. Et la création d'un nouveau métier en accord avec l'action expérimentale régionale, projet porté par l'Unifaf, dans le but d'aider les aides-soignants à se professionnaliser en gérontologie.»
Qu’est-ce que l’EHPAD ?
Prendre contact avec...
Un EHPAD ( Établissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), comme son nom l'indique, est habilité à recevoir des personnes âgées en perte d'autonomie. Un Ehpad est un établissement médicalisé et il dispose 24 heures sur 24 heures d'une équipe soignante chargée d'assurer les soins nécessaires à chaque résident en fonction de sa situation personnelle.
Contact : Monsieur Sylvain Connangle (Le Directeur) EHPAD La Madeleine 40 Rue Maréchal Joffre 24100 Bergerac Tél. : 05 53 63 64 00 Fax : 05 53 63 64 89 E-mail : lamadeleine.mr@wanadoo.fr http://www.ehpadlamadeleine.net/
VIII •
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Vivre en EHPAD
Un couple amoureux à la Madeleine Depuis deux ans, Xavier et Jacqueline Yan se sont installés à l'EHPAD de la Madeleine de Bergerac en laissant derrière eux maison et souvenirs, mais gardant le plus important à leurs yeux: être ensemble.
rien à dire, ils font leur maximum. Le personnel est très gentil et dévoué dans leur travail et sur le plan médical tout est bien. Jacqueline Yann : «Malheureusement, Henriette va bientôt nous quitter. C'est elle qui s'occupe de la gestion des repas. Elle va nous manquer.» Xavier Yan : «Nous doutons que le départ d'Henriette puisse avoir des conséquences sur la qualité du service. Du fait que la maladie d’Alzheimer soit très importante sur notre pavillon, nous pensons que l'organisation doit être irréprochable.»
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avier Yan, Breton d'origine et Jacqueline Yan, originaire de Nice, se sont rencontrés à Toulouse. Mariés depuis 67 ans, ils ont toujours vécu ensemble et se sont installés à Bergerac dans les années 1965. La décision de venir vivre à l'EHPAD est due principalement à la perte de la vue de Jacqueline qui ne pouvait plus rester seule et devait être assistée régulièrement dans son quotidien. Son mari Xavier, autonome et indépendant, a fait le choix d'accompagner sa femme. Le Démocrate : Pourquoi avoir fait le choix de venir s'installer à l'EHPAD de la Madeleine ? Jacqueline Yan : « Nous avons été contents de l'accueil et j'ai été heureuse d'apporter mon piano qui donne de l'ambiance à la maison de retraite. Xavier Yan : «Ma femme devenait aveugle. Nous nous sommes renseignés sur les prix des
y Xavier et Jacqueline Yan pensionnaire de la Madeleine. pensions et les différents services comme la blanchisserie. C'est pour cela que nous avons choisi l'EHPAD de la Madeleine qui se trouve à côté des commerces et nous permet aussi de sortir.»
Un changement de vie Quelles sont les conditions de vie ? Xavier Yan : «A notre arrivée l'adaptation a été difficile, un vrai changement de vie par rapport
au mode de vie que nous menions avant mais nous nous sommes adaptés avec le temps. Le plus difficile est que nous nous retrouvons avec des personnes dépendantes. Ma femme pratique trois langues étrangères, l'italien, l'espagnol et le portugais mais elle ne peut malheureusement plus les pratiquer et n'a au final que son piano pour se divertir.»
Participez-vous aux activités proposées par l'établissement ? Xavier Yan : « Non, nous ne pratiquons pas les activités. Je suis une personne autonome. Aussi, ma femme est aveugle et ne supporte pas le bruit. Nous sommes très peu à être autonomes et nous ne nous mélangeons pas. » Qu'est-ce que vous aimez le plus à l'EHPAD de la Madeleine ? Xavier Yan : «Ce qui marche très bien ici, c'est la blanchisserie. Je m'occupe de l'organisation et cela marche bien avec un nouveau système de marquage via l'ordinateur qui apporte de bons résultats et limite les erreurs.»
Que pensez-vous du personnel ? Xavier Yann : «Sur un plan général, il n'y a
Herbes et plantes contre le rhume
Les conseils de l’herboriste pour passer un bon hiver La chute des températures provoque parfois certains effets désagréables. Martine révèle quelques astuces simples pour passer un hiver serein. Une cure préventive permettra de lutter contre les maux de l'hiver. L’herboriste bergeracoise donne sa recette d’une tisane pour combattre les agressions du temps.
L
e « Tilleul d'Or », herboristerie traditionnelle et miellerie, a été créée en 1941. Ce magasin placé au cœur du centre-ville de Bergerac est dirigé par Martine qui s'y est installée depuis 1985. Il s'agit d'un magasin qui dispose d'une gamme de produits divers et variés comme des compléments alimentaires, des cosmétiques naturels, des produits de ruche, des plantes médicinales, des huiles essentielles... Martine nous livre quelques conseils de prévention pour vivre sereinement la période hivernale et une petite recette pour rester jeune.
l'on rencontre une personne malade parce que très souvent on attrape des maladies par le contact et les postillons. Pour finir, une prévention pour renforcer ses défenses immunitaires nécessite l'utilisation d'une huile essentielle « la Ravintsara ». C'est une plante de Madagascar qui s'applique sur le poignet ; une goutte sur chaque poignet et on les frotte. La petite veine absorbe directement l'huile et pénètre dans le sang.»
Prévenir les futurs maux de l’hiver : «Toutes les personnes qui ont suffisamment de défense immunitaire n'ont besoin de rien, si elles ont une alimentation équilibrée en fruit et légume. Mais dès qu'un rhume s'installe au mois de septembre, c'est qu'il y a une baisse immunitaire. C'est à ce moment qu'il faut faire un traitement pour renforcer ses défenses à base de plantes médicinales ou des produits de la ruche pendant une période de 3 mois (octobre, novembre, décembre). Les produits de la ruche sont la panacée de tous les problèmes : pollen, gelée royale, propolis, le miel,... Avec cela pas de risque de rhumes et de grippe. Aussi ne pas hésiter à diffuser de l'huile essentielle ou en mettre sur un mouchoir et de l'utiliser lorsque
Cure de «jouvence»: «Le secret de la jeunesse tient en réalité en quelques lignes : dans un grand saladier, mettez une bonne dose d'activité physique, assaisonner avec un peu de souplesse d'esprit après vous être préalablement débarrassé de vos peurs. Remuez pour obtenir un mélange homogène. À consommer avec des fruits et légumes bien colorés dans un environnement social détendu et riche en partages. Pour que cette recette soit encore plus efficace, renforcer votre digestion, réguler votre système nerveux et favoriser une bonne circulation cérébrale avec le mélange qui suit : A vos infusions ! Mélanger à parts égales : ginkgo (feuille), rooïbo (feuille), aubépine (fleur), angélique (racine) et prêle (parties aériennes). Préparation : placez une cuillère à café par
Recette pour rester jeune
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
y Les tisanes de plantes mélangées dans les règles de l'art par Martine. tasse d'eau froide. Chauffez jusqu'au début du frémissement puis coupez le feu. Infuser 10 minutes, tamisez puis buvez 1 à 2 tasses par jour. À consommer régulièrement dans l'année ou sur des cures de 1 à 2 mois.» Quelques conseils quotidiens : «Pour les fumeurs, prendre du magnésium tous les jours et pour les personnes qui mangent peu de légume
et de fruit, prendre de la vitamine C tous les matins. En prévention, pour éviter les rhumes et la grippe, une tisane de thym tous les matins pendant l'hiver. Les plantes comme les huiles essentielles ne sont pas anodines, elles ne s'utilisent pas n'importe comment, ni n'importe quand. »
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Les conseils santé
Le diabète expliqué par le Dr Alain Rousseau Le Dr Alain Rousseau de pouvoir bénéficier de la prise en charge de certains soins paramédicaux non remboursés présente ce qui est devenu par l'assurance maladie. Malgré toutes les restrictions et informations en quelques années une sur la maladie, «il y a des personnes qui ne respectent pas les consignes et courent des risques imporvéritable épidémie dans le tants pour leur santé. Le diabète doit être pris au monde. Cette maladie se sérieux et traité efficacement». caractérise par un excès de Le diabète doit sucre dans le sang être pris au sérieux (hyperglycémie chronique) Les premiers signes de diabète chez une personne seront des urines abondantes, une soif et donc un taux de glucose intense, elle mangera beaucoup mais perdra beaucoup de poids. Ce sont les premiers symp(glycémie) trop élevé. tômes visibles de la maladie. «C'est une maladie
A
fin de comprendre les causes, les symptômes et les traitements de cette maladie, le Docteur Alain Rousseau, médecin généraliste à Bergerac depuis une quarantaine années, apporte quelques précisions concernant le diabète. Selon le Docteur Alain Rousseau : le diabète est une maladie fréquente et est dû à une habitude alimentaire qui favorise l'apparition des troubles métaboliques. En dehors des facteurs héréditaires, le diabète est une maladie sournoise qui provoque des maladies cardiovasculaires. Très souvent, le diabète « est mal compris par les patients et pour mieux aider les personnes atteintes de cette maladie, la Sécurité Sociale a mis en place des Réseaux Diabète Santé ». Ces derniers rassemblent des patients et des professionnels de santé tels que des médecins généralistes, infirmiers, diététiciennes, ... dans le but de leur faire connaître la maladie, les facteurs de risque et
héréditaire avec laquelle on apprend à vivre car elle peut même se déclarer dès l'âge de 3 ans». Il en existe deux types de diabètes caractérisés par une hyperglycémie chronique c'est-à-dire : par un excès de sucre dans le sang, mais qui demande deux traitements différents. Pour le diabète du type 1, il survient chez les personnes jeunes et apparaît souvent dans l’enfance. Le traitement est l'apport d’insuline qui est administré soit par une injection d'insuline avec une seringue ou un stylo soit avec une pompe à insuline. Pour le second type, il survient généralement chez les adultes à partir de 50 ans et touche davantage les personnes ayant un surplus de poids. Le traitement sera par voie orale. Dans les deux cas, la personne, à qui lui a été administré un traitement d'insuline et de médicament, devra respecter son traitement tout le long de sa vie : avec une analyse de sang tous les trois mois et un régime strict pour être bien équilibré. Une alimentation saine avec des produits naturels et une activité physique quoti-
y Le Dr Alain Rousseau exerce depuis une quarantaine. dienne est strictement recommandée. Cela peut aider à réduire le taux de sucre dans le sang et à se maintenir. Avoir du diabète ne signifie pas qu'il n'est pas possible de vivre comme tout le monde, puisque « le diabète ne tue pas s'il est équilibré; la durée de vie est la même qu'une personne non diabétique ». Les services de santé mondiaux sont à la recherche d'une solution pour vaincre définitivement cette maladie. En attendant, « mal-
gré la recherche médicale, le diabète reste une maladie qui se soigne très bien mais qui ne se guérit pas. Il faut donc toute sa vie se surveiller, garder de bonnes habitudes alimentaires et d’activité physique et prendre régulièrement ses traitements ».
Savoir manger pour savoir vivre Pour « bien se nourrir », quelques conseils simples, généraux à pratiquer au quotidien à chaque repas. Avec un peu d’organisation et de volonté, manger sainement est possible.
G
aëlle Guérineau et Mathieu Lemoing sont diététiciens de profession et exercent depuis plusieurs années en Dordogne, notamment à Périgueux, Le Bugue et au Pôle Nutrition Santé de Bergerac. Ils viennent de créer une association «Nutrition Périgord» afin d’aider les personnes à bien vieillir en leur apprenant à bien vivre. Ils partagent quelques conseils sur l'équilibre alimentaire et le plaisir de manger pour garder une bonne santé. Selon Gaëlle et Mathieu, une bonne santé commence à partir du moment où on équilibre son alimentation, ce qui a un réel impact sur la santé en général. Bien manger est tout simplement apprendre à associer les aliments entre eux et adopter des règles qui apporteront un changement de comportement alimentaire, comme la consommation des légumes. «Ils sont très souvent considérés comme un accompagnement alors que le légume est l'aliment de base. Ce que l'on mange avec doit être considéré comme des accompagnements». Les nutritionnistes conseillent également de ne pas sauter de repas, à commencer par le petit-déjeuner. Prendre le temps de manger «permet de prendre conscience de ce
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que l'on mange, d'éprouver du plaisir. Laisser son corps ressentir la satiété permet de diviser sa quantité alimentaire par deux et de contrôler son estomac ».
Éviter les excès Des horaires de repas fixes ou un créneau horaire quotidien permettent de mettre en confiance son corps : « un corps qui n'est pas en confiance stockera des graisses car ne sachant pas s’il sera nourri suffisamment et à quel moment ». Pour bien manger, il ne suffit pas de faire des repas équilibrés ! Il faut tout simplement éviter les erreurs et les excès. Un des points-clés de la conscience de l'excès «est le légume qui doit être considéré comme normal dans son alimentation et non une pri-
vation ». Il en est aussi de même pour la notion d'anticipation, par exemple : « avant un gros repas, si le corps est privé de quelque chose, la consommation sera beaucoup plus importante. C'est dans ces cas que la notion d'anticipation est importante car com-
mençant le repas avec une entrée de crudités ou de soupe permettra d'éviter l’excès pendant le repas ». Pratiquer une activité physique est un atout pour permettre à son corps d'être en confiance. Pour finir, voici quelques conseils à maîtriser au quotidien : bien gérer et diversifier ses courses, notamment des légumes natures congelés et non déjà préparé. Le pain est un aliment très énergétique à consommer avec conscience et en évitant de l'associer à des féculents. Prendre le temps de manger pour apprécier et respecter son corps et pratiquer une activité physique. «Une bonne alimentation mélangée à un esprit serein est la clé d'une bonne santé».
y Mathieu Lemoing et Gaelle Guérineau.
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Publi reportage
Lieux d’accueil en Bergeracois
Maison de retraite les «Pergolas» un cadre sécurisant et humain En France, depuis plusieurs années, et malgré une démographie positive, le nombre des seniors représente une part significative de la population, ce qui nécessite la création d'établissements spécialisés dans l'accueil du 3e âge. C'est notamment le cas de l'EHPAD de Sigoulès, plus connu sous le nom des « Pergolas ». y Olivier Prigent, un directeur à l'écoute des résidents et de ses collaborateurs.
C
et établissement, ouvert depuis quelques années, fait partie du groupe « Orpéa », créé il y a 25 ans et devenu depuis un des leaders français et européens pour ce type de structure dédiée à l'accueil des personnes âgées. Son directeur, Olivier Prigent, nous explique que son établissement accueille aujourd'hui 80 résidents et compte une quarantaine de salariés. Son objectif principal comme celui de ses collaborateurs est d'offrir aux résidents un cadre de vie sécurisant et profondément humain. « Vous savez, précise-t-il, les personnes âgées sont très sensibles aux attentions personnelles et nous faisons notre maximum pour leur montrer que nous avons de la considération pour elles. Nous portons également un effort tout particulier à la qualité de l'hôtellerie et de la restauration. Cette dernière constitue, en effet, un moment fort de la journée ».
Des activités nombreuses et variées Notre animateur veille à proposer aux résidents de nombreuses activités pour, à la fois, les distraire et faire travailler leurs fonctions motrices et cognitives. C'est aussi un moyen de créer et de maintenir un fort lien social entre eux. Parmi ces nombreuses activités et afin de conserver un lien avec l'extérieur, les résidents accueillent régulièrement de jeunes élèves du lycée «Le Cluzeau », ainsi que de nombreuses associations de la commune de Sigoulès, dont régulièrement le club du 3e âge. L'établissement de Sigoulès compte également de nombreux équipements dédiés au bien-être : citons par exemple une salle de balnéothérapie, très fréquentée, une salle snoezelen, installation très moderne qui a
Aide médico-psychologique
Des liens familiaux privilégiés Une des spécificités des établissements du groupe Orpéa est de favoriser au maximum les liens familiaux des résidents. A ce titre,
les heures de visite sont libres, en dehors des horaires réservés aux soins. Les familles peuvent, quand elles le souhaitent, venir déjeuner avec leur parent résident. Une lettre mensuelle est également envoyée aux familles afin de les informer des activités des résidents, ainsi que des programmes à venir et des rendez-vous importants. A noter par exemple que l'actuelle présidente du conseil de la vie sociale au sein de l'établissement est la fille d'une des résidentes.
En pratique : y Les Pergolas Route du perthus 24 240 Sigoulès Téléphone : 05 53 22 29 00
Paroles de résidents
Elles travaillent aux «Pergolas» Rosy
pour but de stimuler les sens ; un salon réminiscence et une salle « kiné » complètent ces installations spécifiques. « Dans notre établissement, poursuit le directeur, les pathologies liées à l'âge sont prises en compte par une équipe soignante très compétente. Un médecin coordinateur gériatre, entouré d'un personnel spécialisé, notamment pour les problèmes liés aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson, assure le suivi médical quotidien des patients . Un psychologue veille également à l'évolution de chaque résident ».
Aurore
Aide-soignante
Paulette CROUX 89 ans originaire de Bouniagues, depuis 3 ans au sein de l'établissement, trouve son cadre de vie et les activités très agréables. Son seul regret : ne plus pouvoir faire griller de bons poulets comme par le passé chez elle. Depuis 4 ans à l'EHPAD : « Un travail intéres- Depuis 3 ans à l'EHPAD , se trouve très heusant et plein d'échanges, je partage un bout reuse dans son travail et a su s'adapter parfaitement aux personnes âgées. de vie avec les résidents »
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Grand Lindois la campagne pas oubliée
Aide à domicile, même dans les petits villages Créé en janvier 2013, le Centre Intercommunal d'Action Sociale Bastide Périgord Dordogne ( CIAS BPD) apporte de vraies réponses aux seniors pour leur faciliter le quotidien et leur permettre de rester chez eux en toute sécurité.
L
e CIAS Bastide Périgord Dordogne est composé de quatre antennes situées à Lalinde, le Buisson de Cadouin, Beaumont du Périgord et Monpazier. Il regroupe 49 communes du territoire pour environ 19 000 habitants dont 35 % ont plus de 60 ans. Il dispose de trois résidences de personnes âgées avec 68 logements et propose divers services d'aide à domicile.
Les services à domiciles pour personnes âgées et handicapées proposés par le CIAS BPD répondent à deux grandes catégories de besoins : prestations d'autonomie, notamment avec l'aide ménagère, accompagnement véhiculé et/ou au bras, livraison de repas à domicile, assistance à la personne et des prestations pour mieux vivre comme des travaux de jardinage, bricolage,... Denis Carissan, Directeur Général des services du CIAS BPD travaille depuis une quinzaine d'années dans le secteur de l'action sociale à Lalinde. Il met l'accent sur la « dimension humaine » à l’origine de toute action sociale qui ne doit pas se limiter uniquement à des prestations mais demeure aussi un atout majeur de l'équilibre dans la vie quotidienne. Denis Carissan apporte quelques explications sur le fonctionnement et les missions du CIAS BPD : Le Démocrate : Combien de personnes
travaillent au CIAS BPD ? Le CIAS est composé de 190 salariés avec une grande majorité de femmes auxiliaires de vie et aides à domicile. Nous avons 160 salariés qui interviennent dans les services d'aide à domicile dont 70% des personnes sont dépendantes. Cela représente 165 000 heures par an pour les 850 domiciliés. Comment est financé le CIAS ? Chaque heure effectuée par nos services est facturée à la personne concernée. Les personnes âgées peuvent bénéficier de l'aide à travers les caisses de retraite, les mutuelles ou le Conseil départemental. Par ailleurs, la communauté de commune nous fait une dotation de compensation chaque année. Le CIAS a un budget annuel d'environ 5 millions d'euros par an mais fonctionne en fonction des demandes qui varient selon les années. Qui peut bénéficier des services ? Y a-t-il des conditions à remplir ? Tout le monde peut en bénéficier, qu’il s’agisse d’une perte d’autonomie ou d’un besoin lié à la charge familiale. Pour les personnes âgées, une aide financière peut leur être accordée selon leurs revenus et le niveau de dépendances.
Quels sont les spécificités du CIAS BDP ? L'aide à domicile. Il n'y a pas d'autres secteurs plus importants que l'aide à l’autonomie : se lever, s'habiller, se laver, se nourrir, se déplacer, se coucher... De plus, grâce à une assistance au quotidien, aussi bien physique que morale, à travers les auxiliaires de vie et les aides à domicile, le CIAS BDP est très sécurisant pour eux et leur famille. Ainsi, il est possible de détecter les problèmes que la personne peut rencontrer et de vérifier son état de santé. La valeur de cette action sociale est bien plus que d'apporter les soins, faire le nettoyage de la maison ou autres. C'est aussi l'échange entre le domicilié et le professionnel qui permet de garder une vie sociable, un équilibre dans la vie quotidienne.
Nos visites permettent des les aider et d'améliorer leur qualité de vie. Avez-vous des projets pour le CIAS ? Nous avons des projets pour les résidences des personnes âgées. Nous avons mis en place des partenariats avec des associations, notamment « Question pour un champion » avec une visite tous les trimestres dans les résidences. L'objectif est de créer de l'animation dans les établissements et d’organiser des activités extérieures pour que les résidents ne se sentent pas seuls et isolés.
Quelle est la particularité de l'intervention en milieu rural ? La dépendance géographique pour beaucoup de personnes. Beaucoup d'habitations sont isolées, loin des communes environnantes. L’accompagnement des personnes est un réel soutien pour se déplacer comme aller faire des courses ou bien aller à un rendez-vous chez un médecin. Si cela n'existait pas, ces personnes dépendantes ne pourraient pas rester chez eux. De plus, beaucoup de personnes issues du milieu agricole et avec des revenus minimums vivent dans d e s conditions souvent très difficiles.
y y Denis Carissan, Directeur Général des services du CIAS BPD.
Prendre contact avec... L’Antenne de Beaumont concerne les communes de Bayac, Beaumont, Bourniquel, Labouquerie, Molières, Monsac, Montferrand, Naussannes, Nojalset Clotte, Rampieux, St Avit Senieur, Sainte Croix de Beamont, Sainte Sabine Born. Adresse : 53 boulevard de la Résistance, 24 440 Beaumont-du-Périgord Téléphone 05 53 74 15 16 - Mail : beaumont@ciasbdp.fr L’Antenne du Buisson concerne Alles sur Dordogne, Badefols sur Dordogne, Bouillac, Cales, Cadouin, Le Buisson de Cadouin, Paleyrac, Pontours. Adresse : Rue François Meulet, 24 480 Le Buisson de Cadouin Téléphone : 05 53 22 97 90 - Mail : lebuisson@ciasbdp.fr
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L’Antenne de Lalinde concerne les communes de Baneuil, Cause de Clerans, Couze et Saint-Front, Lalinde, Lanquais, Liorac sur Louyre, Mauzac et Grand Castang, Pezuls, PressignacVicq, Saint-Agne, St Capraise de Lalinde, St Félix de Villadeix, Sainte Foy de Longas, St Marcel du Périgord, Varennes et Verdon. Adresse : 12, avenue Jean Moulin – BP 106 – 24 150 Lalinde Téléphone : 05 53 61 19 80 - Mail : lalinde@ciasbdp.fr L’Antenne de Monpazier concerne les communes de Biron, Capdrot, Gaugeac, Lavalade, Lolme, Marsales, Monpazier, St Avit Rivère, St Cassien, St Marcory, st Romain, Soulaures et Vergt de Biron. Adresse : 2 rue Jean Galmot – 24 540 Monpazier Téléphone : 05 53 22 67 64 Mail : monpazier@ciasbdp.fr
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Domicile la technologie à votre service
Domotique : vivre plus longtemps à la maison Aujourd'hui, un grand nombre de personnes âgées souhaite rester le plus longtemps possible chez elles. La domotique permet de leur faciliter la vie. Explications avec le Lindois Laurent Salem de Digi Dom.
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our vivre chez soi dans un meilleur confort, la domotique propose l'automatisation des équipements de l'habitat. Elle permet une meilleure autonomie aux personnes dépendantes en adaptant certains objets du quotidien.
D
igi Dom est spécialisé dans la domotique. Créée en 2008 par Laurent Salem, l’entreprise est installée à Lalinde depuis 2012. Elle fait de l'innovation technologique et propose divers services dans différentes activités comme l'informatique (maintenance, réparation), les réseaux, la programmation audio, vidéo, ou l’éclairage. Laurent Salem, informaticien de métier, a commencé seul son activité dans sa maison. Sa maison a servi de «maison cobaye» dans laquelle il a installé son atelier et l’a équipé de domotique. Actuellement, Digi Dom est composé de trois personnes, Sophie, Stéphane et Laurent. C'est un magasin qui utilise le potentiel de la technologie plus ciblée, plus sobre, plus high-tech et plus humaine avec un service après-vente de qualité. La société a réalisé environ 17 grosses œuvres d'installation domotique. Digi Dom propose de simplifier les commandes de l'ensemble de la maison et les regrouper dans un seul endroit. «Il est possible par exemple d'accrocher une tablette au mur et d'avoir un contrôle et une vue sur l'ensemble de la maison. Que ce soit pour allumer la lumière, la télé ou ouvrir les
volets, c'est un accès à toutes les pièces de la maison. Aussi il est possible de détecter une fuite d'eau ou un dysfonctionnement d'un appareil ménager. Actuellement, plusieurs applications permettent d'avoir des accès à distance sur sa maison» explique L. Salem. Le fonctionnement est simple... «Tout d'abord, il y a une alimentation comme dans chaque foyer. Puis c'est le réseau de communication (interne) qui est l'intermédiaire entre le courant de votre secteur et l'utilisateur. Ce lien est ensuite visualisé et contrôlé sur un écran numérique. L'installation reste très facile dans le cas d'une rénovation d'une maison. Suivant les besoins, on installe des interfaces qui vont permettre de voir les choses communicantes et que l'on veut contrôler à distante. Grâce à ces interfaces, c'est une grande économie sur les travaux car permettant d'éviter les gros œuvres» commente le directeur de Digi Dom.
les horaires, programmer à distance des choses ponctuelles et continues, vérifier les pertes, notamment les fuites d'eau de la cuisine ou de la salle de bains et des mauvais fonctionnements d'appareils et apporte par ailleurs plus de sécurité. Avec la domotique, une installation standard serait beaucoup plus onéreuse en câblage et en installation voire impossible».
Que se passe-t-il en cas de coupure électrique ? «Il n’y a aucune conséquence, aucun appareil ne pourrait fonctionner comme une installation standard. Maintenant il existe du matériel de débrayage et la possibilité d'installer un groupe électrogène qui se branche sur le tableau de contrôle.» assure Laurent Salem.
Combien ça coûte ? Tout dépend des besoins et de l'esthétique que l'on recherche. «Ça peut commencer de 30€ pour une simple installation d'une lampe par exemple. Mais en globalité, entre un réseau de communication standard et la domotique, la différence est actuellement de 15 à 17 % supérieure.» Laurent Salem assure que la domotique permet des économies d’énergie : «Pouvoir gérer sa consommation permet de savoir où ça va. La domotique permet une gestion de sa consommation avec
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y Stephane, Sophie et Laurent de Digi Dom.
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Beauté conseils pratiques
Institut de beauté : les conseils esthétiques Se maquiller, se faire une beauté ou s'occuper de soi n'est pas seulement un passage obligé réservé aux jours de fête ou de réceptions. Voici quelques conseils avisés pour être encore plus belle et lutter contre les signes de vieillesse.
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sthéticienne depuis 2006 suite à une reconversion professionnelle, Carole Filipozzi, a ouvert son institut de beauté «Les Ephélides» à Bergerac en 2008. Carole partage sa passion par des conseils esthétiques, de soins dans l'objectif «d'apporter le bien-être, de se valoriser et de s'aimer dans tous les moments de la vie ». «Avec les années, les rides sont déjà installées donc on va ralentir le vieillissement cutané. Une alimentation saine et une activité sportive permettent d'avoir une bonne hygiène de vie. Ensuite apprendre à prendre soin de sa peau avec une gamme de bons produits à la maison. En commencent par une hygiène quotidienne : on procède par exemple par un nettoyage du visage avec un lait démaquillant, puis un tonique pour enlever toutes les impuretés, un sérum qui va pénétrer dans l'épiderme. On applique un contour des yeux pour défatiguer le regard et une crème de jour antiâge hydratante. Pour la nuit, le processus est le même avec une crème de nuit anti-âge» estime Carole Filipozzi.. La Bergeracoise donne quelques conseils d'utilisation : «Le contour des yeux et le sérum sont à appliquer par petit tapotement avec le bout des doigts.
La crème hydratante s'applique sur le visage et le cou par lissage avec des mouvements ascendants puisque, arrivée à un certain âge, la peau a tendance à tomber et il faut la remonter en travaillant sur les tissus avec des manœuvres spécifiques pour remodeler la peau». Carole prône le passage en institut, notamment pour l’entretien de la peau, mais certains soins peuvent être faits à la maison : «A la maison, il est bien de faire un gommage et un masque une fois par semaine en moyenne. Pour un soin plus performant, il est conseillé de faire un soin par mois en institut de beauté ou à chaque changement de saison avec des produits plus performants et cela va permettre de ralentir le vieillissement de la peau et régénérer les tissus ».
Soin comment ça se passe ? «Le soin pionnier travaille essentiellement sur la ride avec des produits à base d'oligo-éléments tout dans la performance anti-âge pour une peau nature. Tous les soins commencent par une boue auto-chauffante naturelle placée au niveau du dos et un massage dans le but de décontracter et de permettre aux principes actifs de mieux pénétrés dans l'épiderme. À partir de 45 ans, c'est le résultat qui est important. Un travail bien ciblé est donc fait sur les zones qui ont le plus de besoin avec un nettoyage de la peau, un gommage, un modelage, un masque et avec des produits plus ou moins différents selon le type de peau ». Quelques conseils de maquillages suffisent pour avoir bonne mine tous les jours. «Le plus important, c'est de travailler le teint ce qui est la base même du maquillage avec une poudre libre. Un trait de crayon, un mascara et on joue sur les ombres et les lumières. Arrivé à un certain âge, le gloss est à bannir car trop gras et il est préférable de choisir un rouge à lèvres d'une couleur douce. Pour un maquillage plus prononcé par exemple d'une occasion particulière, c'est le même procédé sauf que l'on travaille plus sur les imperfections avec un anti-cerne qui se met sur le
y Carole Filipozzi est installée à Bergerac depuis 2008. fond de teint. Il existe des fonds de teint 3D qui vont camoufler et regonfler la ride à l'aide d'un pinceau pour avoir un effet bonne mine. Pour un maquillage grand soir, on utilisera le fard à paupières pour mettre en valeur le regard. Le fard à paupières doit être travaillé avec beaucoup de finesse avec des couleurs ten-
dres en évitant les couleurs trop flashy, trop dures et trop foncées ».
Mamie coquette Bernadette Colin est installée à Bergerac depuis 65 ans. Mère de deux enfants, grands-mères de trois petites filles et arrière-grand-mère d'une petite fille. Bernadette cultive sa joie de vivre chaque jour.
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lle fait partie des mamies modernes qui aiment la technologie. Bernadette aime surfer sur internet et communiquer sur les réseaux sociaux pour y rencontrer ses amis. Elle est aussi une adepte du jeu vidéo «Candy Crush». A 70 ans, Bernadette a un tempérament très dynamique, toujours partante pour des sorties elle pratique des activités physiques, notamment la marche et la natation, et artistique comme la peinture. «J'adore aussi faire les boutiques même sans acheter, je fais du repérage». Chaque dimanche, Bernadette rejoint ses amis pour prendre un petit café et elle adore organiser des fêtes, entre amis ou en famille avec toujours de la musique et de la danse au rendez-vous. Inutile de préciser que Bernadette aime prendre soin d'elle car selon ses dires : «J'ai toujours aimé prendre soin de moi. Quand je travaillais, j'ai toujours fait attention à ma présentation vestimentaire et je me maquillais chaque jour.» Coquette, souriante elle ne passe pas inaperçue
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surtout par rapport à son physique. « On me dit très souvent que je ne fais pas mon âge et que je suis pétillante. Mais personnellement je trouve qu'avec mes cheveux blancs je fais mon âge». Bernadette rajoute que quoi qu'il en soit «J'ai commencé à prendre soin de ma peau à l'âge de 30 ans avec des soins de visages et je continue à le faire. Le maquillage est très important pour moi, je ne sors pas de ma salle de bain le matin sans être maquillée. Et c'est pour cela que chaque jour j'ai bonne mine et je suis prête à sortir à n'importe quel moment de la journée ».
«Il faut positiver» Pour garder sa jeunesse, Bernadette a des atouts «je blague beaucoup et ris très souvent. Je fais toujours en sorte que chaque jour soit un bonheur. Qu'il fasse beau ou qu'il pleuve je suis heureuse». C'est cette philosophie de vie qu'elle a gardée tout le long de sa vie et même dans les épreuves difficiles car selon Bernadette «il faut positiver».
y Bernadette Colin pétille de joie. De même et toujours d'après elle, bien vieillir est aussi synonyme d'être accompagné de «personnes dynamiques et qui ont la joie de vivre» ce qui pour elle est «un soutien dans le quotidien. Puisque
arrivée à un certain âge, on a tous plus ou moins peur de vieillir mais le plus important est la joie de vivre.»
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Bénévolat, une vocation
Sally, bénévole à la SPA de Bergerac Être bénévole c'est être dans une grande famille réunie autour d'une même cause, la protection des animaux en l'espèce. Cette dernière est assurée à la SPA par de nombreux acteurs : les donneurs, les membres, les salariés et les bénévoles qui donnent gratuitement leurs temps et leur amour afin de défendre nos chers amis à poils. Pourquoi les chiens ? «J'aime le caractère des chiens qui sont très fidèles et de bons compagnons. Ils parlent même anglais. C'est du travail mais aussi une joie. Au début les chiens sont craintifs mais au bout de quelques semaines on les met en confiance et on peut les promener par la suite».
y Sally Dingle accompagné de Simba, son ami Bruno du Jura.
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énévole à la SPA depuis deux ans et demi, Sally Dingle partage sa passion pour les chiens et son engagement auprès du refuge de Bergerac. Originaire d'Angleterre, Sally vit depuis trois ans à Eymet et n'a pas pu résister à s'investir en devenant un membre du conseil. Le Démocrate : D’où vous est venue l'idée de devenir bénévole à la SPA ? Est-ce qu'un dé-
clic est à l'origine de votre investissement ? Sally Dingle : «Pendant toute ma vie, j'ai toujours aimé les animaux. À mon arrivée dans la région, une personne m'a parlé des animaux enfermés. J'ai eu envie de m'occuper d'eux parce que ce n'est pas normal. En discutant avec d'autres personnes nous avons créé une équipe. Depuis lors, je viens 2 à 3 fois par semaine.»
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
A quoi ressemblent vos journées à la SPA ? Comment s'organisent-elles ? «Lorsque j'arrive, je salue tout le monde, bénévoles et salariés, car nous sommes tous amis. Je regarde quel chien n'a pas été promené et je prends 20 minutes par chiens pour les promener, faire une formation de dressage pendant trois heures. Je m'occupe, ensuite, du toilettage et aide les salariés au nettoyage des box. Je confectionne aussi pour chaque chien un petit coussin pour la nuit.» Votre passion pour les animaux va-t-elle audelà du refuge ? Avez-vous vous-même déjà adoptée ?
«J'ai déjà adopté une chienne en Angleterre. Arrivée en France, je recherchais un grand chien et en regardant sur internet, je suis finalement tombé sous le charme d'un petit chiot, un Bruno du Jura, qui avait été abandonné dans un fossé.» Parmi les chiens adoptables en ce moment, avez-vous un chouchou ? «Oui. Nous avons, actuellement, deux chiens qui s'appellent Simba, un Pyrénéen et un Bruno du Jura. Mais j'ai de l'affection pour le Bruno du Jura qui a été abandonné par son maître et il est triste. Il attend chaque jour son maître. Il avait déjà été adopté mais il a été de nouveau abandonné». Vous pouvez aussi apporter votre soutien et participer dans les diverses tâches du refuge ou bien adopter un animal de compagnie. Renseignements : Route de Saint Alvère à Bergerac. Tel: 05 53 27 27 50
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Sortir : rencontres et activités
Une université pour occuper son temps libre Pas le temps de s’ennuyer à l’Université du Temps Libre (UTL) de Bergerac. Avec ses 19 animateurs, l'association organise chaque année de nombreux ateliers, activités et conférencesdébats dans l'unique but de proposer des activités de loisirs culturelles accessibles à tous.
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y Une partie des membres de l’atelier de dessin animé par Marie-Claude Mayet.
De nombreux ateliers
«J'ai découvert l'association en 1997 dans l'atelier de dessin. Je suis devenue bibliothécaire car lorsque j'ai obtenu mon bac, je voulais faire de la peinture sur porcelaine mais ma mère ne voulait pas. Je suis à la retraite depuis 2011, je me déplace deux à trois fois par semaine sur Bergerac pour participer au cours de dessin et animer les cours de généalogie». Grâce
à son énergie et son courage, Ghislaine Lajonie a su sauver l'UTL qui, ce jour, «accueille tous ceux qui souhaitent mettre en commun leurs idées et leur dynamisme et les faire partager. C'est une association où l'on peut trouver de la diversité culturelle sans discrimination sociale avec des tarifs très accessibles à tous voire gratuits pour certains». Les membres bénévoles s'investissent avec beaucoup de plaisir dans l'optique de partager leur savoir à travers des ateliers de langues étrangères, notamment l'anglais, l'espagnol, le français et l'occitan.
Dana (71 ans)
Christian (65 ans)
Dominique (48 ans)
Bénévole, Bergerac
Bénévole
Adhérente, Bergerac
«La qualité des intervenants m'a poussé à proposer de concevoir le site web de l'association. »
« Depuis 5 ans, je me suis mis à écrire et depuis 3 ans j'anime les ateliers d'écritures et d'informatique. Il y a un lien social et de transfert de connaissances. »
«J'ai connu l'association dans le cours d'informatique. Et c'est l'occasion d'apprendre de nouvelles choses. Ici on va à son rythme avec une bonne adaptation pour chacun et c'est intéressant. »
omposée en grande majorité de seniors, l’association apporte à ses plus de 400 adhérents un large choix de divertissements tels que les pratiques artistiques, créatives, sportives. La convivialité constitue la règle commune. Ghislaine Lajonie, ancienne adhérente et présidente depuis 1999, nous livre son expérience dans l'association.
Ce que vous en dites
Ce que vous aimez à l'UTL
Jacques(74 ans) Bénévole, Bergerac
«Je fais de l'informatique depuis 20 ans mais en partageant ce que j'aime j'en apprends plus chaque jour. J'aime aider les gens. »
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Il existe de nombreux autres ateliers, comme l'approfondissement à l’informatique, la paléographie (étude des écritures anciennes), généalogie, d'écriture, de toponymie (étude des noms de lieux), l’onomastique (recherche de l’origine des noms de famille), d'arts plastiques avec du dessin, de la peinture sur porcelaine et faïence, l'aquarelle, l'huile, l'encre de Chine, la broderies et points comptés et la gym douce.
De même et dans le soucis «d'apporter de la connaissance intellectuelle», Ghislaine Lajonie précise que l'UTL organise, une fois par mois, des conférences-débats ouvertes à tous animées pour certaines par des membres bénévoles et pour d'autres par des personnes extérieures. Dans cette même dynamique, l'UTL est constamment à la recherche de nouvelles activités ou sujets utiles aux Bergeracois dans toutes sortes de domaines.
Marie-Claude (67 ans)
Jacques (62 ans)
Bénévole, St Laurent des Vignes
Adhérent, Bergerac
« Après les beaux-arts, j'ai toujours enseigné et je continue à faire ce que j'ai toujours fait. Et tout en apprenant les techniques, il y a une très bonne ambiance entre nous. »
«Avant tout je viens apprendre. J'aime les connaissances que l'on acquière. La bonne ambiance me donne envie de venir et de partager. »
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
Sport : des idées de balades
Se promener autour d’Eymet Le Pays de Bergerac est Sous l'égide d'un plan Départemental et avec l'aide de la communauté de communes, l'office une région de bastides du Tourisme est chargé de préserver les senet de vignobles. Un tiers de randonnée et d'assurer la tranquillité des chemins. Pour son président, l’objectif est décor idéal pour les de «mettre en valeur les patrimoines naturels et arpromenades. chitecturaux, d'offrir des chemins en bon état et L’Eymétois possède un d'amener d'une manière durable des personnes sur riche patrimoine chargé le territoire». d’histoire : sa bastide du De nombreuses XIIIème siècle, son balades possibles patrimoine, des espaces naturels préservés et la Ainsi et dans un esprit de convivialité, il est organisé chaque année la journée «Randonnées en beauté de la rivière du Fêtes» dans le but de faire découvrir les terriDropt. toires d’Eymet et d’Issigeac. Le canton d'Eymet
A
vec la découverte d'un patrimoine médiéval important, l’Office du tourisme met l'accent sur la découverte de magnifiques paysages composés de belles maisons, d’une architecture typique, de villages à découvrir à travers ses nombreux sentiers de randonnée. Selon l'envie, les parcours de randonnée accessibles à pied, en vélo, à cheval ou interdits aux véhicules pour certains s'étendent sur une centaine de kilomètres. L'office du Tourisme d'Eymet a, selon son président Georges Lallemant, pour objectif de valoriser cette commune de la vallée du Dropt.
propose cinq parcours de randonnée en direction des vignobles, du patrimoine et de la vallée dont trois parcours d'interprétation pédestre, VTT ou équestre : un sentier naturaliste au Lac de L'Escourou de 5 km, une balade patrimoine au fil du Dropt au départ d'Eymet à proximité de Serres-et-Montguyard sur 11.5 km et un sentier de la Bastide au cœur de la commune d'Eymet sur 1 km. Certains panneaux seront bientôt équipés de QR-codes qui apporteront des compléments d'infos accessibles via le site mobile du Pays du Grand Bergeracois. Il y a aussi deux circuits de découverte du Pays d'Eymet en vélo ou en véhicule avec différents thèmes. Les cartes sont
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y Georges Lallemant présente les sentiers de la bastide et du Dropt. disponibles à l'Office du Tourisme d'Eymet, 45 Place de la Bastide. Tel : 05 53 23 74 95.
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Folklore. Le rugby d’antan
Cornecul, la belle fable de Pierre Gonthier Pierre Gonthier et Francis Pralong sont copains depuis leur enfance. Dans un ouvrage, les deux compères racontent un match de rugby opposant l’équipe locale, qui joue en Jaune et Noir, à la grande équipe du département, les Bleu et Blanc... Nous sommes en 1928 et les enjeux de la rencontre dépassent le terrain.
A
lors que la Coupe du Monde de rugby vient de s’achever, Pierre Gonthier et Francis Pralong vous proposent de replonger dans un passé imaginaire, pour assister au beau dimanche de Cornecul, pour un match de rugby au Préqui-penche sur le terrain de Pampouille.
Nous voilà en 1928, dans un village qui ressemble fortement à Couze et Saint-Front. En ce beau dimanche, l’équipe locale (dont le maillot est le même que celui porté par les joueurs de l’USL Rugby) va rencontrer la grande équipe du moment qui joue en Bleu et Blanc (comme le Club Athlétique Périgourdin). Ce jour-là, un enfant assiste à la rencontre où joue son oncle l’imposant Cornecul. Dans ce texte picaresque illustré par des dessins amusants, Pierre Gonthier a puisé dans ses souvenirs d’enfances, nettement postérieurs à l’Entre-deux-Guerres. «Nous parlons d’une époque où il n’y avait pas du tout les infrastructures pour jouer au rugby que l’on connaît aujourd’hui. En général, on jouait sur un champ prêté par l’agriculteur du coin. Je me souviens qu’au Bugue, il y avait un arbre en plein milieu du terrain et que les rugbymen devaient jouer autour» confie Pierre Gonthier. Dans «Le beau dimanche de Cornecul», un notable organise ce match en espérant que la manifestation lui permette de remporter les pro-
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chaines élections. Sur ce terrain, à peine délimité et rempli de taupinières, les joueurs se plaignent parce que le pré penche vers la rivière. Le maire leur répond : «J’ai pas plus plat, vous n’avez qu’à jouer en descendant.» Le ton de l’ouvrage est donné. On y rencontre des personnages hauts en couleur, comme le héros de l’histoire, l’oncle du narrateur, véritable Hercule, tueur de cochons de métier, le célèbre Cornecul.
Cornecul, Parpaillol, Coco Faridon et les autres Côté illustration, Francis Pralong s’en est donné à coeur-joie : «Illustrer l e
texte de Pierre était très facile, le texte imposait l’image. Pour le graphisme j’ai essayé de garder ce que le texte imposait comme état d’esprit, avec des personnages un peu particuliers, un peu originaux.» Les deux hommes assurent que l’histoire n’est que pure fiction, même si elle n’est pas invraisemblable. Parpaillol, la Gnôle, Coco Faridon, , Bordenave, Pichrocole, Cacaro, ou encore l’Yvette du café des Glycines et du Sport Réunis, «je pense que dans le texte, il y aura des noms que les anciens Couzot-Lindois reconnaîtront» assure Pierre Gonthier, qui est membre de l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord, au même titre que Francis Pralong. L’esprit de ce livre illustré est donc de s’amuser, en découvrant ce match dantesque qui se déroule dans un sympathique petit village papetier qui borde la Couze. Il semble que les auteurs ont une idée pour une suite.
«Le beau dimanche de Cornecul. Rugby au Pré qui penche»» est édité aux éditions Secret de Pays (album de 64 pages dont 20 illustrations). Tarif : 20 euros. E ric LAGrAVE
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de ce reportage sur ledemocratedebergerac.fr
Le Démocrate Indépendant - jeudi 05 novembre 2015
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Aide à domicile
Adhap Services s’occupe de tout en 48 heures Bien souvent, la mise en place de prestations d’assistance à domicile doit se faire dans l’urgence. Le moment venu, les familles doivent faire face et réagir rapidement. Adhap Services s’occupe de tout et leur permet de disposer d’une solution sur mesure en 48 heures voire moins.
Pascal Bannes dirige l’équipe Adhap Services de Bergerac. Encadrée par Djamila Boukossa et Céline Gibert, les 19 auxiliaires le bergeracois. Ci-dessous une partie de l’équipe avec, en haut en partant de la gauche : Mireille BILLON, Marine TOUSSAINT, Emma MARTIN, Frédéric CANO et en bas en partant de la gauche : Patricia LEMAITRE, Céline GIBERT, Sabah TAHCHI, Corinne POCQ.
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uand vient le moment de faire appel à une aide à domicile, on ne sait pas toujours à qui s’adresser, comment s’y prendre et par où commencer… Qui faut-il contacter ? Quelles sont les démarches à suivre ? Existe-t-il des aides financières… À qui peut-on faire confiance pour prendre soin d’un proche ?
Tout s’organise en 48 heures Le centre Adhap Services de Bergerac s’occupe de tout en 48 heures : mise en place des interventions sur-mesure, relation avec les autres intervenants, démarches administratives... L’évaluation des besoins se fait au domicile de la personne. Elle permet de proposer l’aide et les modalités pratiques qui seront les plus adaptées, que ce soit pour des interventions ponctuelles ou régulières (voir encadré sur la liste des prestations proposées).
Encadrées par un référent qualité Les interventions Adhap Services sont encadrées par un référent. Il contrôle la qualité des prestations et veille au respect de la charte qualité Adhap Services.
Des intervenants formés et réactifs
Des prestations
La réussite d’une assistance à domicile dépend d’abord des compétences humaines et techniques des intervenants. Les intervenants Adhap Services sont formés par l’Institut Adhap. Ils acquièrent le savoir-faire technique et la sensibilité relationnelle indispensables pour intervenir auprès des personnes fragilisées.
Les prestations proposées par Adhap Services satisfont aux critères du référentiel Qualicert « services aux particuliers ». C’est le plus exigeant du secteur de l’aide à domicile. Ce certificat est attribué à l’issue des « audits » menés sur site par SGS ICS. Plus de 50 caractéristiques sont contrôlées.
Le label Cap’Handéo Le centre de Bergerac est un centre labellisé Cap’Handéo. Cap’Handéo est le seul label handicap des services à la personne en France. C’est une référence pour les personnes en situation de handicap. Le label (renouvelable tous les 3 ans) est attribué après le contrôle de 20 critères de qualité.
Disponible 7 j/7, 24 h/24 Les équipes Adhap Services sont organisées pour assurer une continuité de service. Les bénéficiaires peuvent compter sur elles 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Fêtes et fériés inclus. Cette organisation et la qualité de la relation apportent un réel soulagement à la personne prise en charge et à son entourage.
Les prestations proposées
Le mot du directeur
• Aide à la toilette • Aide au lever et au coucher • Garde de jour et de nuit* • Portage de repas • Aide à la préparation et à la prise des repas • Travaux ménagers • • Promenade, transport
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Pour les médias, la dépendance est un débat de société. Pour nous, elle est d’abord un problème humain bien réel.
L’important est de s’assurer de la qualité des interventions et des intervenants. Nos bénéficiaires ont à la fois besoin de savoir-faire technique et de considération. Accepter une aide, accepter l’arrivée d’un « étranger » chez soi posent souvent beaucoup de questions. Le bénéficiaire peut s’angoisser, se sentir dégradé par la dépendance. Ce n’est pas simple ni pour lui ni pour sa famille, qui parfois culpabilise.
Nos intervenants sont formés spécialement tant sur le plan des gestes techniques que sur le plan comportemental.
Plusieurs solutions existent. Le milieu associatif est historiquement très présent. Les sociétés spécialisées comme la nôtre sont nées d’une demande de plus en plus importante et de plus en plus complexe. Adhap Services dispose d’un Institut.
Tous nos auxiliaires de vie, par exemple, complètent leur formation technique en endossant une combinaison qui simule les effets de l’âge et leur permet de « ressentir », donc de mieux comprendre, les limites d’une personne âgée.
* selon la législation en vigueur
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CONTACT
Bon à savoir : visite d’évaluation gratuite des besoins Sur simple appel, notre professionnel de santé se déplace à domicile. Attentif à la personne, à ses attentes, à ses contraintes et aux demandes des aidants, il fera une évaluation gratuite des besoins. L’aide à domicile pourra être mise en place en moins de 48 heures. Pour Djamila Boukossa, coordonnatrice, « Cette évaluation au domicile est fondamentale. Elle permet de cerner les besoins réels. Elle se fait en présence des aidants familiaux ou des proches voire des autres intervenants. Elle est vraiment la base d’une mise en place réussie ».
Gratuit et disponible, un recueil très apprécié des aidants Ré Réalisé par l’Institut Adhap, en collaboration avec la FFondation Novartis, le recueil « Faire face à la dépenc dance d’un proche » répond d aux questions concrètes que se posent les aidants familiaux. N’hésitez pas à nous le demander, il est disponible au centre Adhap Services de Bergerac.
Nos bureaux sont ouverts du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 9 h 30 à 13 h 30. Adhap Services 2 rue Neuve d’Argenson 24100 BERGERAC Tél : 05 53 27 34 34
Présence au Téléthon samedi 5 décembre de 8 h à 17 h 30, place de la République
Mail : adhap33e@adhapservices.eu www.adhapservices.fr
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