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Barock&Roll Kustom & Rockabilly Magazine

Exclusive Mooneyes ‘08 Edition

Crazy Cruisers 20th Anniversary *** H9 Chopper ‘46 Harley Davidson

! ! ! e id r y a H d o R t o H et le Me eti ng . Re po rta ge com ple t: La ro ute


Sommaire Nero Schwarz & the Black Noir

Best of the Hayride

H9 Choppers: Danny’s WL

Speed Wheel Triumph

Hot Rod Hayride 08

Marion & Chevelle

Rencontre avec Nero à l’occasion du nouvel album.

Un latéral stylistiquement innovant, tout frais sorti du local H9...

Le trajet, le meeting.

Les rods & Kustoms marquants de la Hayride.

Un Chopper venu du nord de l’Europe, découvert par E. Musslin.

Une balade en compagnie de Marion dans sa Chevy ‘64.


Barock&Roll Kustom & Rockabilly Magazine

Devant cette description technique, je ne peux que céder ma place pour l’édito. La mécanique selon Amélie... C'est une Ford modèle Flymacbrown 1930, avec empennage dit "Rompsfield”. C'était une série limitée, commandée spécialement par Ralf Rompsfield himself, pour l'expédition du premier raid bleu sur Bogota ! On notera particulièrement le double retors de la transmission avant, qui était une véritable révolution, par rapport au retord classique en pate d'oie qui s'employait majoritairement jusqu'alors. Egalement une grande innovation signée Rompsfield : le gainage à piston entièrement en zinc ionisé, par un processus qui aujourd'hui nous paraît archaïque, mais qui est en fait l'ancêtre de notre technologie actuelle de filtronage de

Crazy Cruisers 20th Anniversary

La pluie et le froid n’a guère découragé les irréductibles kustomisers.

Roadracers

Petit tour de paddock à la course de côte de Corcelles-le-Jorat.

High Rockabilly 08

Mrs Magoo part à l’aventure en Espagne.

culasse à neutrons propulsés. Ce modèle était équipé d'un compteur Jaeger, sauf dans la série AC 136, où on avait préférer installer un compteur Veglia, dont la résistance aux chocs thermiques devait permettre une meilleure adaptabilité aux climats extrêmes. Cette série diffère également par son filtre à air en tambour AV/AR centrifuge, et sa cartouche filtrante de type tzv (ces initiales signifiant comme chacun sait "Tazief", l'ingénieur polonais à qui l'on devait aussi la formidable nouveauté de la calandre à molette réversible. Signé Amélie. PS: Navré pour ceux qui attendent depuis les calandes grecques ce numéro 12 de Barock&Roll, j’espère qu’il vous plaira. Nico59

Pompadours, Ducktails etc...

Marie nous parle de coiffure sans couper les cheveux en quatre.

Remerciements : Etienne Musslin, Marie Riley, Carine Derivaz, Danny Schneider, Sissi Hale, Mike ...

Barock&Roll : Made by Nico59 contact@lbnr.info


Nero Schwarz &


Arrivé au Studio One Love Tattoo de Chêne-Bourg, près de Genève, je pose la Florett et pousse la lourde. Nico m’accueille aussitôt, puis on commence tout naturellement à causer de musique, avec le tourne-disque qui diffuse des chansons de Charlie Feathers, Johnny Cash etc... De fil en aiguille, on en arrive au sujet de ma visite, son groupe jouant du Rock’n’Roll et du Blues roots. Composé de Ralph à la contrebasse, Pat à la guitare, et dans un premier

temps de Serge puis de Stéphane à la batterie, NSBN fait sa première apparition sur scène en juin 2006. Depuis, le goupe a été présent un peu partout où le Rock’n’roll est le bienvenu. Enregistré en 2008 au studio TPN à Genève, l’album tant attendu de Nero est sorti, avec les chansons les plus marquantes du groupe, que ce soit les reprises ou les compos de Nico et de Pat, le tout chanté et joué avec la même énergie, la mêm patte, donnant une

unité à l’ensemble. Disponible aux concerts, auprès des membres du groupe uniquement, ce CD est indispensable, tout d’abord parce qu’il est bon, mais aussi parce qu’il témoigne de la vivacité du R’n’R en romandie. Vous pouver contacter Pat pour le booking: 0763935019 ou consulter la page myspace: www.myspace.com/nsbn. Texte Nico59/Photos Nico

& the Black Noir


Danny’s WL750 H9

Ch


“Hey Nico !!! Whut up ??” Pas de doute c’est Danny qui est au clavier de l’ordi. Il me prévient que sa bécane est presque finie, et que si je me pointe au Rollinday, je la verrai. Cool. Rendez-vous accepté, je suis donc allé à Berne (vil procédé publicitaire: lire BNR11.) et me retrouve sur le cul devant cet engin, un latéral 750 Harley des 40’s, logé dans son cadre d’origine. La fourche Springer d’époque est également de la partie, tout ce matos est peint en noir brillant. Un original petit bidon coiffe la poutre supérieure du cadre, qui se voit orné d’une mascotte d’Hispano Suiza en lieu et place du réservoir d’origine. Un petit tonneau cylindrique en guise de réservoir d’huile est installé sous la selle, elle-même située très près sol. En effet, cette moto est minuscule et très fine, en comparaison des monstres à pneus larges que l’on croise de temps à autres. Bref. La couleur choisie par Danny est un marron tirant vers le bordeaux, réhaussé de lettrages or metalflakes, qui recouvre également la jante arrière. Les diverses touches personnelles finissent de rendre ce chop’ unique tel le shifter à base de poignée de fenêtre de maison... Le kick monté au départ était une clé de 20mm (minimum...), mais a cassé net sous le pied de Danny. L’outillage n’est plus ce qu’il était... Texte/Photos Nico59

oppers


H9

Ch


Caractéristiques techniques: Cadre d’origine, fourche Springer stock, roue avant 21’ et roue arrière 16’ d’origine, freins à tambours d’époque, guidon homemade, réservoir d’essence «peanut», réservoir d’huile cylindrique de ??, phare Bates, feu arrière latéral de Ford A, gardeboue arrière de Bonnie raccourci, mascotte de calandre provenant d’une Hispano Suiza, moulin à soupapes latérales 750cc d’origine, transmission primaire par courroie, embrayage à sec, Shifter à base de poignée de fenêtre de maison... etc.

Danny’s WL750

oppers


Hot Rod Hayride Projet de voyage décidé à la dernière minute, trajet en Chevy ‘50 en compagnie de joyeux lurons, ce Weekend en Angleterre fut mémorable à plus d’un titre. Mais la baffe la plus importante : le niveau des autos présentes autour du Bisley Pavilion !! Texte/Photos Nico59



Hot Rod Hayride


Le Trajet Rencard à 20h, nous nous retrouvons Rob’, Mike, Fred et moi, parés pour le départ de ce qui s’annonce comme une virée mémorable. Rejoindre la Hot Rod Hayride, en Angleterre, par la route certes, mais avec classe, avec la Chevy ’50 Coupé de Mike. La virée commence par une halte dans un établissement à kebabs, puis un verre au Tiki’s Bar non loin de là... Vers 11 heures, nous nous lançons à l’attaque de l’autoroute, dans une humeur primesautière. Cependant, le sommeil est plus fort que les blagues qui fusent à la vitesse de la lumière dans cette voiture, et je m’endors un moment. Réveillé au lever du jour,

j’ignore où nous sommes, et combien de bornes on été parcourues. Un arrêt à une station-service nous fera peur, la pédale d’embrayage ne remontant plus sous le pied de Mike. Après une recherche scrupuleuse mais infructueuse du ressort tenant le bazar en tension, Mike nous a “bricolé quelque chose” avec un tendeur (love me...) et nous avons pu rallier Calais sans problème. Une vérification générale de l’auto sur le parking du Ferry, et nous embarquons. Traversée sans histoire, il commence à pleuvoir quand nous décidons de prendre l’air sur le pont, nous arrivons en Angleterre...


Hot Rod Hayride

Le Meeting ... Des Rods partout !! A peine arrivés devant le Bisley Pavilion, je suis déjà en train de tourner autour des autos nous entourant. Des autos d’un niveau incroyablement haut, quelque soit l’approche choisie par le proprio, du rat rod rasant le bitume au show rod sixties super soigné. Quelques motos valaient également le déplacement. Mais avant

de tout voir, il faut monter la tente, ce qui fut fait rapidement. Ensuite, le problème grave de l’estomac vide s’est posé. L’art culinaire anglais, échappant un peu à nos papilles barbares de continentaux, allait nous offrir des interrogations d’une rare intensité: en rester aux fish’n’chips, ou tenter le mystérieux steak en croûte ? ...


... le dépaysement était également complet à l’extérieur du Pavilion, avec une concentration incroyable de voitures intéressantes, et ce, partout où le regard atterrissait. “Jolie la Merc’ dans le camping ! - Oui mais tu as vu la Chevy pinstripée juste à côté ?” C’était comme ça partout sur le périmètre de la Hayride. Il faut dire qu’histo-

riquement, les anglais ont une longueur d’avance sur le reste de l’Europe, au niveau de la modification et personnalisation de véhicules en tous genres, avec les café racers à la fin des fifties, des dragsters dans les sixties, des choppers dans les seventies ... et des rods “nostalgia” dès les eighties !!! Après cette réunion exceptionnelle que nous ont

offert les anglais, le retour sur le continent s’est révélé dur. Je pense ne pas être le seul de notre équipe a avoir éprouver une certaine nostalgie, passé une semaine suivant notre retour. Alors si l’occasion de monter à la Hayride se présente à vous, foncez, vous ne le regretterez pas !! Texte/Photos Nico59


Hot Rods ev The best of the Hot Rod Hayride ‘08.


verywhere !!!


Ford 33 Roadster

“Un Roadster Ford ’33 au rake parfait s’était parqué tout au fond de l’étendue de pelouse alors qu’il aurait mérité de figurer sur les devants de la scène. Equipé d’un parebrise Duval, dont sa base accompagne admirablement

la forme du capot moteur, lui-même percé de nombreux louvers, des flancs de carosserie exempts du moindre défaut et une finition générale époustouflante, ce rod mérite amplement la couverture et cette page.»”


Hot Rods The best of the Hot Rod Hayride ‘08.

Ford 32 3W Coupe

«Ce magnifique Coupe 32 3 fenêtres est venu avec un collègue à 5 fenêtres. Conservant ses ailes et capot, l’ensemble est simplement rabaissé, campé sur des jantes en tôle équipées d’enjoliveurs et de pneus à flancs blancs. Mais la finition et la teinte jaune-orange métal attirent le regard de façon imparable.»


Ford A 5W Coupe «Sévèrement channelé, mais non choppé, ce Coupe expose ses six pipes d’admission, tels des tuyaux d’orgue, surmontant un smallblock Chevrolet. Ce moteur recrache ses gaz brûlés par ces collecteurs d’échappement aux lignes torturées, peints en blanc, rappelant ainsi le blanc des jantes et du chassis. Habile manière de combiner les couleurs, avec le bleu de la caisse....»


Hot Rods The best of the Hot Rod Hayride ‘08.


Hot Rods The best of the Hot Rod Hayride ‘08.

Ford F-100 Pickup ‘51-’52 «Traitement Mild Kustom pour ce Pickup, qui a reçu une belle peinture bleu métal et des jantes Radir et pneus à flancs blancs. Sa mâchoire agressive semble vouloir nous bouffer tout cru.»



Harley Knucklehead «Un joli Bobber non loin du Pavilion, sur base de Knuckle. Gardeboues raccourci à l’arrière et carrément supprimé à l’avant, pot d’échappement raccourci également, la moto fleure bon le début des fifties, période Hollister...»


Hot Rods The best of the Hot Rod Hayride ‘08.

Ford A Coupe «Calandre de camion et moteur Cadillac double-carbu pour ce Coupe 5 fenêtres choppé et channelé, sobrement peint en noir brillant.»


Hot Rods The best of the Hot Rod Hayride ‘08.

La tribu des têtes plates...

«Un Roadster 32, peut être le plus beau que j’aie vu, suivi d’un Roadster Ford A équipé d’un parebrise Duvall et d’une calandre de 32, lui-même à côté d’un Ford T Coupe affûté dans les règles, qui tient compagnie à un Pickup Chevrolet, un peu esseulé derrière cette armada de Flatheads. Belle alignée, non ?»



The Spe ed


Prolongement presque logique de la planche à roulette, le chop Triumph de Johan Hellman aborde «Screaming hand» et «jockey shift» Santa Cruz. Est-il bien utile de préciser que Johan fait glisser sa bécane sur le bitume voire dans le sable comme un skate sur un rail ? De là à croire qu’il monte les rampes derrière le guidon comme pourrait le suggérer les images de cet article, il n’y a qu’un pas que vous êtes libres de franchir. Texte / Photos Etienne Musslin

whe el Triumph


The Speed wheel Triumph J’avais rendez-vous avec Robin Backman un artiste finlandais très doué qui maîtrise à la perfection tout ce qui touche de près ou de loin à la peinture kustom. Ce gars-là est un maniaque, et un seul regard sur une de ses réalisations permet de le comprendre. Les détails et la qualité de ses œuvres sont juste éblouissants. De nombreux « skate-board », toiles ou d’autres objets remaniés par l’artiste ornent son atelier et c’est

beau... Dans son garage en plus d’une fresque, d’un superbe vélo, il y a deux motos dont la Triumph qui illustre cet article. Les Finlandais sont très peu loquaces, et quand Johan, le proprio, me rejoint afin d’aller réaliser les photos, il ne pense qu’à enfourcher sa bécane. Il file direct dans une ancienne zone industrielle toute proche et dans état de délabrement avancé. Rapidement rejoint par son pote Roger sur son Panhead,

Johan et son complice ne semblent penser qu’à s’amuser et à rouler le plus vite possible. L’arrière d’un bâtiment accueille une zone de sable et de gravier surmonté d’un chemin dont l’inclinaison en fait un parfait tremplin… Les travers et les burns s’enchaînent à mon grand plaisir de photographe ! En vérité je vous le dis : rares sont les bikers à rouler aussi fort dans le gravier lorsque leur monture sort tout juste de peinture !



La présence de quelques modestes rampes à proximité est l’occasion idéale de placer la « Speed Wheel Triumph » dans son contexte. Déplacer une telle bécane dans cet environnement n’est pas simple, mais restera définitivement comme un moment assez amusant… Enfin à l’arrêt, la Triumph de Johan laisse admirer sa

superbe plastique tout en métal. La peinture est bien sûr irréprochable, et les nombreux éléments chromés ne font que renforcer cet aspect joaillerie. Cependant à la différence près que peu de bijoux servent à jouer dans le bac à sable où à semer des éventuels poursuivants intrigués par l’absence de plaque d’immatricu-

lation ! Le cadre rigidifié et aux dimensions modifiées légèrement Triumph la est celui de Trophy de 1955 d’origine. La fourche Springer est d’origine Harley tout comme le réservoir en provenance d’un Sportster. On retrouve l’association classique des roues en 16 et 21 pouces montées avec des pneus Avon.


The Speed wheel Triumph


Johan Hellman à 24 ans et vit à Karis dans le sud de la Finlande. Hellman (l’homme de l’enfer en anglais ndla) est bel et bien son véritable nom, et Johan ne renierait pas une descendance avec Satan lui-même… Après avoir pendant quelque temps aidé des petits vieux à faire leur besoin, Johan travaille à présent sur des machines industrielles. Les trop nombreuses complaintes à son

sujet ayant finalement poussé la maison de retraite qui l’employait à le virer… « Ils sentaient mauvais de toute façon » précise Johan qui rajoute à propos de sa moto : «Je l’ai acheté en Suède et elle ressemblait à un de ces choppers « low-budget » typique de la fin des années 70. Vous savez, cette époque où les gens croyaient encore que Abba était la chose la plus cool de tous les


The Speed wheel Triumph

temps !! J’ai immédiatement démonté la Triumph et réalisé tous les travaux de base dont elle avait besoin. J’ai jeté pas mal de morceaux, rajouté quelques pièces et le tour était joué ! La peinture verte metalflake avec la fameuse « main hurlante Santa Cruz » de Jim Philips a été réalisée par Robin Backman. Et si tu ne sais pas qui est Jim Philips, alors tu es un imbécile, qui ne

mérite même pas de respirer ! Peu importe en fait, le premier show auquel je me suis rendu a été le « Helsinki Bike Show 2007 ». J’y ai gagné le prix du jury parce que ma moto avait un look frais et joyeux, en comparaison avec tous les autres trucs vus et revus…On était tous très heureux à ce moment-là ! »

Texte / Photos E. Musslin


Marion &


Un petit tour en compagnie de Marion à bord de sa Chevelle, ça vous botte ? Cool !! Alors montez et on décolle !

Texte / Photos Nico59

chevelle


Marion &


Le V8 se réveille en ronflant, Marion passe le premier rapport, et nous voilà partis. Nous profitons de ce soleil estival, roulant peinard dans la campagne surplombant le Léman. Nous marquons une première halte, au milieu des champs, pour quelques photos, et nous papotons au sujet de cette splendide Chevy. Il s’agit d’une Chevelle Malibu SS de ‘64, année de naissance de ce modèle. L’appellation SuperSport n’est justifiée ici que par une console centrale spécifique au tableau de bord, faisant face é des bucket seats, ainsi que par des baguettes en inox supplémentaires sur la carosserie, mais qu’importe, la gueule de l’engin est très sympa, surtout depuis qu’elle a reçu sa belle teinte Aubergine satinée et ses jantes 15’ American Racing... Quelques clichés plus tard, nous repartons, et flânons sans but sur ces

petites routes tournicotant joyeusement, et me confirmant que d’une part la voiture tient le pavé, et d’autre part, que Marion la connaît très bien. Et pour cause, elle roule quotidiennement avec ! Le moulin, un Small Block 350ci est accouplé à une robuste boîte Powerglide deux

rapports automatiques. Seconde pause photo. Une façade de hangar en tôle offre un fond neutre, parfait pour tirer quelques portraits supplémentaires de la bête, après quoi nous retournons vers Etoy, Monsieur Xav’ attend Marion sur le parking... Texte / Photos Nico59

chevelle


Marion & chevelle



Crazy Cruisers 2 0 t h

A n n i v e r s a r y


2 0 t h

A n n i v e r s a r y

Crazy Cruisers Un froid de canard sibérien, du vent et de la pluie. Voilà qui refroidirait n’importe qui, mais pas les hot rodders et kustomisers de Suisse, de France, de Belgique... Des bielles-chaudistes à compter sur les doigts de trois mains, des voitures magnifiques, des stands qui proposaient de quoi distraire le chaland, et du Rock’n’roll en permanence. On oublie presque la cramine ambiante...


2 0 t h

A n n i v e r s a r y

Crazy Cruisers

Ned’s Toy

La Pontiac Safari ‘55 a été importée du canada par Ned, un Crazy Cruiser. Basé sur la même coque que la Chevy Nomad, ce break reprend la forme de toit ainsi que l’élégante découpe des vitres, parcourant quasiment le pourtour de la voiture, juste interrompu par ces montants derrière les deux portes. La voiture a reçu des pinstripings complexes et nombreux, sur le nez, la malle et les flancs.



2 0 t h

A n n i v e r s a r y

Crazy Cruisers

MKF 32’s Sedan Choppé et rabaissé à l’avant, ce 32 à caisse européenne est motorisé par Flathead Marmon 3,9L en provenance de chez CheaterPete, qui l’a coiffé d’une pipe d’admission double carbu. La carosserie a reçu une peinture gris foncé satiné, à l’exception de la cloison parefeu ayant droit au même orange métal que les jantes, et décorée de stripes d’Etienne Empire32. Le rod n’est pas encore terminé. Au programme, des culasses Offie strillées et une lame de ressort inversée pour descendre l’arrière...



Corcelles-le-Jorat 08

Un week end ensoleillé, une petite route qui serpente dans la campagne, des bécanes de rêve et des pilotes sachant les utiliser. Réunissez ces éléments et vous obtenez une sympathique course de côte. Texte/Photos Nico59


Roadracers Roadracers


Triumph
Rob
North Triumph
Rob
North

Triumph Trident Rob North Cette Trident à cadre Rob North a appartenu au champion du monde de Grand Prix 125 Hugh Anderson, qui courrait avec en formule 750 dans son pays, la Nouvelle Zélande. Le moteur trois cylindres s’exprime librement par le mégaphone géant, et croyez-moi, c’est mélodieux et envoûtant ! Désormais, c’est l’ami Bernard Sciboz qui la fait rouler, plutôt vite d’ailleurs, lors des courses et démonstrations de motos anciennes.


Corcelles-le-Jorat 08



onda
Racing Hhonda
Racing Honda CB & CR 750 Une brochette de Honda CB750 coursifiées offrait des montées en régimes rageuses aux oreilles du public. De la réplique de CR ayant couru à Daytona en passant par la CB avec un cadre Egli, pour finir aux versions aux couleurs du HRC de l’époque, le panorama des possibilités offertes par cette emblématique moto était complet.


Norton
Racer Norton Racer Hury Motos, une enseigne spécialisée dans les Norton, avait amené deux racers Commando à cadre Featherbed, aussi rutilants l’un que l’autre. Fourche Roadholder courte et bulle de Manx, réservoir type Lyta, culasse double-carbus, transmission primaire par courroie sous un joli cache en alu poli, commandes reculées sont au programme des spécificités de l’engin, parmi d’autres.


Corcelles-le-Jorat 08


Triton Triton Prochainement en détail dans Barock&Roll, le Triton de John était présent à Corcelles. Le Triton affiche une personnalité bien à lui, avec ce réservoir en alu aux formes singulières et ces pots relevès façon Scrambler. Le carter ajouré laissant entrevoir la transmission primaire ainsi que l’embrayage est également une spécialité de la maison...


Corcelles-le-Jorat 08


Corcelles-le-Jorat 08


Triumph Trident ‘69 Quel aurait été le visage de l’industrie moto si cette bécane était sortie au moment de sa mise au point, en ‘64 ? Peut être Triumph n’aurait pas eu à renaître. Ce prototype avait une longueur d’avance sur le Japon, mais l’ingénieur en chef de Meriden n’y croyait pas, et estimait son bicylindre Bonneville suffisant... Ce trois cylindres, à y regarder de plus près, n’est autre qu’un moteur de Daytona 500 auquel on aurait greffé un troisième cylindre. Ca paraît simple vu comme ça. Mais les anglais, persistant à construire leurs bas-moteurs verticalement, et non horizonlalement comme chez Honda, sont arrivés à ce moulin incroyablement complexe, avec ses huit carters d’huile !! L’huile qui n’hésite d’ailleurs pas à se balader un peu partout autour du moteur, se mêlant à la poussière de la route abattue par ce modèle de ‘69, appartenant à Christophe. La seule modif’ à relever, le réservoir US arrondi remplaçant celui réservé au marché européen plus carré, les pontes de Meriden voulaient faire du design...

riumph
Trident TTriumph
Trident


Tout commence par un téléphone: « Bonjour, Max masseur à domicile, je ne pourrai pas venir à notre rendez-vous de cet après-midi…. « Mais je n’ai rien demandé moi !? « Vous êtes bien Carine ? » « Oui, mais je ne vous connais pas. » … quelques instants de silence … Mais c’est Pat, Pat Eddie Dick !Il faut dire que j’étais encore dans les bras de Morphée, mais bon je marche, non, je cours dans toutes ses combines. Bref, on règle l’histoire du vol, on a le même à 10h05. Arrivée à l’aéroport, première prise de tête! Comment fonctionnent ces foutues bornes Easy Jet !? Non ! Madame la borne, je ne vais pas à Malaga, tu m’entends, je vais à Barcelone ! Mais qu’esrt que j’ai encore foutu avec mon billet moi … Je ne sais pas cliquer il paraît, bon j’avoue je n’ai pas tout lu avant de confirmer … Enfin, nous voilà parés avec nos tickets et un petit coup de pied à Madame la borne au passage. Embarquement, décollage, atterrissage, douane, tout va bien on y est ! Vite, on me calme en me disant: « il y a encore une heure de train», arrivée à la gare c’est le bordel, mais quel train ? On court en haut, en bas, pas là, retour, avec des bagages qui commencent à peser une tonne. Le voilà !!! il est plein à craquer, génial !

Une fois arrivé, il faut encore trouver l’hôtel à 150m de la gare, mais dans quelle direction ? Trouvé ! Enfin je demande la chambre avec mon espagnol de poche et bingo elle me dit: l’habitacion per dos ? Et Jéjé, il ne va pas dormir sur le palier ? Non, non une habitacion per tres ! Une minute de silence … ça dur, ça dur … pour finir ils avaient fait une erreur de réservation ouf ! La clé 114 nous voilà dans nos appartements. Changement de vêtements, il fait très chaud; départ pour la mer pour une petite baignade avec musique, bières, c’est parti pour quelques jours de folie à Calafell. Charmante petite ville qui longe la plage, avec des tas de petites ruelles pleines de magasins de souvenirs et de restos et tapas. En dessus trône un magnifique château que nous n’avons malheureusement pas pu visiter. Nous sommes mercredi et il y a déjà foule sur la plage, un mélange de poissons exotiques, des filles parfaitement parées, trop même, des mecs gominés, rien ne bouge tout est parfait sauf nous… on vient à la plage pour faire mumuse dans l’eau alors les cheveux et le reste on s’en fout on se fera beaux se soir. Bon, tu me diras, Jéjé ou Séb, question cheveux, c’est foutu. On retrouve Pat et on attend l’arrivée de Juan et Jill qui ont pris un autre vol. La soirée commence, la salle est immense avec une

cantine où se trouve les shops. Ils sont alignés, disques, fringues, gadgets en tous genres ! Il y a même un coiffeur et une terrasse à l’air frais. C’est un peu loin du centre ville mais un petit train nous y emmène et nous attend en début de matinée, il faut juste avoir le cœur bien accroché ! Je n’ai personnellement pas trop aimé le fait de changer mon argent contre des dollars High Rockabilly et certains groupes étaient très lourds, toujours le même rythme très peu de variantes. Mais il y avait de très bonne choses quand même... La journée, on la passe à la chasse aux tapas, beretchos, calamars et moules coulent à flots, tout comme la bière fraîche sur la terrasse d’un resto chinois où on nous sert à manger toute la nuit un buffet de merveilles, ils ont tout compris ces chinois, musique Rockab à coin et sourire aux lèvres. Je pourrais comme ça vous faire un livre entier sur Calafell, mais je ne peux que vous conseiller d’y aller. L’année prochaine les dates sont du 9 au 13 septembre 2009, ils fêtent leurs 10 ans, ça promet d’être une belle fête. Le voyage n’est pas très cher, mais là-bas c’est autre chose. mais bon ca en vaut la peine. Nous nous y serons, et vous? Texte Mrs Magoo / Photo Jéjé

Hig C a


gh Rockabilly a l a f e l l 2 0 0 8


Pompadours Victory Rolls et autres Culs de Canards. Et Dieu créa les cheveux. Il est une liste d’éléments sacrés pour tout adepte de la scène rockabilly. La musique premièrement, les belles voitures ensuite, mais surtout, surtout les cheveux. A chaque rencontre ou concert, c’est un véritable festival de coupes plus vintages les unes que les autres qui signe et confirme l’état d’esprit que l’on aime. Brian Setzer sans Pompadour ? Betty Page aux cheveux courts ? Impossible. Nos cheveux, on les aime bouclés, gominés, soignés. Même en enlevant son casque de moto, la banane se doit d’être remise en place. Triste sort que celui de la mode capillaire d’aujourd’hui, ou le mulet et les coups de rasoirs débordants sur les sourcils ont remplacés la coupe « bien dégagée sur les oreilles s’il vous plaît ». Les filles mal peignées comme disait ma grand-maman affluent, et un élastique a vite fait de convaincre un matin ou encore une fois, le réveil n’a pas sonné. Mais d’où nous viennent ces pompadours et autres victory rolls ? Une lubie de rockeur et de pin-up ou un savant cocktail de rébellion et d’affirmation portée en rouleaux et frisettes ? Pour remettre l’épingle au milieu du chignon, repartons pour commencer dans la deuxième partie des années 40. Fin de la deuxième guerre mondiale, les boys rentrent au pays, fiers comme des papes d’avoir libéré l’Europe du tyran à moustache. Les belles attendent leur petit ami, futur mari ou l’inconnu qui les fera chavirer. Pour célébrer cette victoire, elles reprennent alors le nom d’une manœuvre effectuée par les

avions de guerre, les « Victory Rolls », littéralement, « rouleaux de la victoire » et recyclent le tout en une coiffure devenue emblême. Les rouleaux sont portés sur le côté, avec plusieurs variations, soit on détache et boucle ses cheveux vers l’arrière, soit on porte un filet, soit on regroupe le tout en chignon. Le résultat est splendide, mais compliqué à effectuer. Surtout qu’à l’époque, babyliss et autres accessoires devenus aujourd’hui basiques pour nous les filles n’existaient pas. On se coiffait, et l’on espérait que ni la pluie, ni un sommeil agité ne ruine le tout. Aujourd’hui, on fait comme on peut, on demande à sa grand-maman, ou on se retrouve sur youtube pour immiter des pros qui énervent à force d’aisance. Mon conseil, ne jamais tenter les Victory Rolls sur cheveux propres ! Le mieux quand on est une fille et qu’on se casse un bras en se coiffant pendant deux heures, c’est de sortir et de tomber sur un homme reconnaissant du travail effectué. En général cet homme là en a lui aussi bavé, il porte une banane parfaite ! La banane ou Pompadour en anglais n’a pas été inventée par un coiffeur de Memphis dans les années 50, et non… Pour plus de clarté, commençons par la vrai Pompadour, qui nous vient tout droit du 18e siècle, inventée comme son nom l’indique par la Marquise de Pompadour. Il s’agissait à l’époque de gagner un maximum de volume sur le dessus de la tête pour s’imposer, mais aussi pour poser… son chapeau. On utilisait alors des composés jalousement gardés secrets de maîtresses en courtisanes du roi, le tout pour gonfler et fixer le cheveu. D’années en années, la coiffure est modi-

fiée, améliorée, jusqu’à se retrouver dans une version soft, sur la tête du Roi luimême, le Roi du Rock’n’Roll. Le terme Pompadour, utilisé par John Steinbeck dans une de ses nouvelles («East of Eden», en 1952) pour désigner une coupe de cheveux d’hommes en hauteur devient alors général. Il est une version plus collante de la banane. Portée dans les années 50, elle donne à toute une génération de jeunes le nom de «Greasers». Ces assoiffés de pommade pour les cheveux, comme la Brylcreem, ou la Pento, vendues en quantités astronomiques aux USA, en Angleterre ou encore en France et élément essentiel pour réaliser une parfaite coupe à la Duck’s Ass. Veuillez traduire littéralement par « Cul de Canard ». La Duck’s Ass, D.A. ou encore Duck’s Tail pour rester convenable devant les jeunes filles aurait été crée par Joe Cirello, un barbier de Philadelphie dans les années 40, devenus ensuite le coiffeur des stars à Hollywood. Les cheveux sont peignés vers l’arrière de chaque côté, la mèche du dessus est soit peignée vers l’arrière, soit rabattue vers l’avant, tombant jusque sur le bout du nez (Elephant Trunk). Elvis Presley lui-même coiffera ses cheveux en Duck’s Ass jusqu’en 1958, date ou on les lui coupa pour son entrée dans l’armée. Devenu l’emblème de la jeunesse anglosaxonne non-conformiste, la Duck’s Ass sera même utilisée par Hollywood pour définir les jeunes rebelles figurants dans les films des années 50. Aujourd’hui, on aime Brian Setzer et sa mèche folle, et surtout le meilleur coiffeur de Londres, le Motherkutter, Mister Ducktail et son effilage au cran d’arrêt.


Les filles chassent les vieux bigoudis et autres filets de grand-mères, et les hommes poursuivent inlassablement leur quête vers la pommade parfaite, celle qu’on étale sur son peigne en bavant de plaisir, prêt à remettre un peu d’ordre là ou les ongles de madame son passés. La coiffure, la vraie a encore de beaux jours devant elle, keep brushing’n’rolling !!!! Marie Riley


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