LAKEBAROCK&ROLL no7
ROCKABILLY - EVENTS - NEWS - MOTORS & MORE... Knuckle 46 Chopper - First Gigs - Lugnorre Kick’em Jenny - Players Gang Meeting Pat Eddie Dick’s Reviews - Cooltrucs & Friends etc...
Sommaire Edito!!
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Knuckle 46 Chopper! !
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First Gigs! !
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Players Gang Meeting by Youks! 12 Kick’em Jenny" "
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Lugnorre" "
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Pat Eddie Dick’s"Reviews"
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Mrs Magoo’s News"
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Cooltrucs & Friends!
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Calendrier!!
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Webzine gratuit dispo sur : www.rock-a-billy.ch Contact : barocknroll@gmx.net Illustration en couverture de Youks. Ont participé à ce numéro: Juan, Pat Eddie Dick, Youks, Keven Carter, Mrs Magoo, les frangins59.
Edito Après quelques mésaventures motocyclistes, entre autres un frelon dans la gueule et un freinage un peu trop appuyé ayant fini parterre, un brin de réflexion s’est imposée, d’abord par les commentaires de mes proches (prend le train, arrête la moto, etc.), et ensuite parce que je tiens quand même à la vie. Questions en vrac: Pourquoi rouler contre vents et marées avec un engin d’un autre âge, inconfortable, à la fiabilité incertaine et dangereux en prime ? Quel instinct primaire pousse une personne en apparence saine d’esprit à risquer sa peau sur une route obscure menant à un concert, alors que l’option raisonnable pour la soirée serait de s’enterrer avec un bouquin et ronfler à peine le premier paragraphe parcouru ? Des questions ne valant pas la peine de chercher une quelconque justification, inutile, il n’y en a pas. Par contre des raisons d’emprunter le chemin rocailleux de l’anti-conformisme, il en existe un bon nombre. Tout d’abord, parce que Dieu aime la diversité, disait St Morgan Freeman.
Il y a des humains qui préfèrent la quiétude de leurs salons, avec les yeux rivés sur TF1, et d’autres qui préfèrent agir plutôt que regarder les choses à travers un écran, écouter un musicien jouant juste là, à un mètre, plutôt que d’entendre un playback mis en boîte il y a deux semaines dans un studio de télé parisien... Ensuite cette seconde catégorie d’humains estime que tout terrain susceptible de s’amuser mérite d’être considéré, et la route en fait partie, au grand désespoir de la maréchaussée qui aimerait bien voir tout le monde rouler en auto banale et silencieuse. Alors, vu comme ça, le choix est simple: La vie des autres à distance et en différé, ou ta vie à toi, en vrai et dans l’instant présent, choisis ton camp, camarade ... Bravo. Eteins donc cette télé, et bouge de ce divan. Deviens rebelle avec une cause, celle du Rock’n’roll, qui ne veut pas mourir ce soir... A propos, où y a-t-il un concert ce soir ? Nico59
KNUCKLE 46 CHOPPER
ter gris metalflake, mais Pierre-Yves dégotte un bidon originalement prévu pour Triumph, fabriqué en Angleterre. Il recouvre ledit réservoir d’une magnifique et complexe peinture violette pailletée, avec des motifs psychédéliques dans un style late 60’s. Le guidon finalement choisi est un T-Bar monté sur des supports dénommés Dogbones, faits maison.
KNUCKLE 46 CHOPPER
Rendez-vous au restaurant asiatique du bled, nous nous attendons, l’un au thaïlandais et l’autre chinois, à 1km de distance, il faut le faire... Mais nous nous trouvons finalement et mettons les voiles rapidement. Je suis PierreYves sur son Chop, et j’ai du PunkRock en tête comme fond sonore, je me croirais à l’aspi d’un des Sinners en vrai, sauf qu’à la place des périf’ californiens, il y a de jolies routes serpentant dans la campagne verdoyante. Pierre-Yves roule efficace sur son rigide, mais a la bonté de ralentir dans les côtes, et je peux écouter avec plaisir le bruit sortant des deux trompettes d’échappement, ainsi que celui de l’embrayage à sec lorsqu’il change de rapport au shifter. Nous posons les casques au bord du lac de Brêt, le temps est splendide, le décor itou, encore une séance photo qui s’annonce bien ! Un peu de détails: né en 1946, ce Knucklehead conservera son moteur, son cadre, sa fourche et ses freins. Mais le précédent proprio n’avait pas les mêmes préférences de style ni de conduite que le présent, et avait affublé la bête de commandes avancées, frottant vite dans les virages, et peint sommairement le tout en jaune pétard. Pierre-Yves a donc rapidement revu certaines choses. La selle large a cédé sa place vite fait à une petite selle étroite, le gardeboue arrière vient d’une Triumph Bonneville, et les pots relevés me font penser à des pots de BSA Gold Star avec les extrémités évasées, mais il paraît que je vois des pièces d’anglaises partout... La roue avant est une 21’ et l’arrière une 16’, du classique. Le Knuck’ est d’abord équipé d’un petit Apehanger et d’un réservoir peanut de Sports-
Après cette revue de détails nous nous installons au café tout proche. Nous bavardons de culture chopperistique, entre autres, après quoi nous quittons le lac de Brêt sous le regard intrigué de quelques gamins, et roulons jusqu’au resto chinois, histoire d’avoir vu les deux. Une poignée de mains et Pierre-Yves s’éloigne, je profite un dernier coup de la vue de ce pur chopper en mouvement... Nico59
Les caractéristiques de la moto : Moteur stock 1946 knucklehead FL (74 ci).
Boite 4, embrayage à sec suicide 1.5' primary belt. Jockey shift. Cadre stock 1946. Fourche springer stock 1946. Feux avant rectangulaire NOS 70's. Guidon home made avec des risers de 6' de haut. Freins avant et arrière stock 1946. Roue avant de 21', roue arrière de 16'. Garde boue arrière NOS triumph late 60's. Réservoir Hap Jones Peanut avec une peinture signée PY. Selle Roberti custom selon le design de PY. Home made foot pegs avec des cale-pieds GT cycles. Echappements After-market avec des silencieux trompet'. Feu arrière After-market de Ford A sur un support de plaque latéral home made.
KNUCKLE 46 CHOPPER
Carbu Keihin qui vient de la première génération des Evos. Ce n’est pas un pièce très exotique, mais ça fonctionne super bien, filtre à air K&N dans le cache d'origine.
FIRST GIGS
La cramine s’installant nous pousse à l’intérieur des troquets et des salles de concerts, et ça tombe bien c’est là que ça bouge. Début de saison prometteur et bouillonnant...
Samedi 1er septembre, Freienwil. Barnstomp 2. 19h12, église paroissiale de Payerne... Je viens d’assister au concert d’orgue donné par mon frangin Nico, concert excellent, mais dont la critique vous sera faite ultérieurement par un professionnel. En sortant de l’église, je croise Juan, qui est venu enregistrer le concert, cool ! Je lui demande ce qu’il fait après. Il me répond qu’il monte à Freienwil, quelque part en Suisse-Allemande, à un festival rock-country organisé par Paul Burkhalter (Crazyeventik). “Tu viens aussi ? Avec Mrs Magoo ?” me demande Juan. “Ben, euh, oui, pourquoi pas ?” que j’y réponds. Coup de grelot à la Miss pour lui demander son avis... “ça aurait été avec plaisir, mais je suis crevée, et je suis déjà en pyjama...”. “Ben, tu t’habilles et tu viens !” “Euh, bon OK, j’arrive.” Après souper, vers 22h, c’est le grand départ pour la Suisse profonde. Freienwil est un petit village situé dans le canton d’Argovie, ce n’est donc pas la porte à côté. On se dit que, de jour, ça ne doit pas être facile à trouver, mais alors de nuit... Pourtant, la chance est avec nous, et on tombe dessus du premier coup ! L’événement a lieu à l’extérieur du village, dans un grand hangar agricole transformé en bar-salle de concerts. Il y a de la place, la déco est super, c’est un endroit idéal pour une fête ! Hop, direction le bar ! Cool, y a plein de potes ici ! Pat Eddie Dick, Pascal “Rockin’ P.A.”, Paul et Carol, et bien entendu Juan, accompagné de Jill , à qui j’ai aussitôt acheté un disque (Jill’s Cocktail Band). Nous arrivons juste avant la fin de la prestation de Doug Adkins (USA) et de son groupe. Dommage, c’est un très bon groupe country. Ils sont forts et leur musique est bien pêchue ! Minuit et des poussières, la chanteuse Marti Brom, venant elle aussi des Etats-Unis, monte sur scène. Elle est accompagnée par le groupe italien “The Starliters”. Cette nana, c’est avant tout une voix avec un grand V, mais c’est aussi un “aimant à spectateurs”. Il faut voir tous ces rockers s’aglutiner devant elle, moi y compris. Rockabilly, country, balades... Elle est à l’aise dans tous les styles (les musiciens aussi !) Roooh non ! Déjà la fin ?!... 2 bis seulement, c’est trop peu, alors qu’on a (presque) toute la nuit devant nous. Super concert ! Super soirée ! Merci Paul ! C’est Carine qui conduit au retour. Moi je ronfle déjà dans le siège passager... Jéjé59
BARNSTOMP 2
AL & THE BLACK CATS Pas de Boogie Woogie après la prière du soir, disait l’autre, mais il semble qu’il n’y ai pas de contre-indication pour du rockabilly après l’office du samedi. La parole à Pat Eddie Dick, arrivé avant le convoi Fiftynine-o-Magoosien... Samedi 29 septembre, Fribourg. Al & the Black Cats chez Elvis & Moi. Ces 3 jeunes excités de Lowell dans le Michigan aux USA, qui n’ont certainement pas l’âge de consommer de l’alcool dans leur pays, ont réuni la foule des grands jours dans le bar de notre chère Valentine. Arrivé pile-poil à 22h00, j’entre au moment même où le groupe monte sur scène. Le batteur «!Hugh Skiffington!» joue debout et occupe toute la scène avec les amplis et le gratteux «!Tony Cozzaglio!», tandis que le
chanteur et contrebassiste «!Eric Soules!» joue lui au rez-de-chaussée, soit devant la scène. Au début de leur 1er set, le bar n’était pas encore plein, et excepté quelques Wild Ones, je ne reconnais personne. Profitant de quelques espaces dans la salle, Tony tel Cheetah (le chimpanzé dans Tarzan) saute de table en table, grimpe sur n’importe quoi comme si le pauvre avait des morpions ou du poil à gratter dans le slip. Sûrement qu’il en fait un peu trop, mais faut reconnaître qu’il a la santé de sauter, courir, bondir, se rouler par terre comme il le fait. Le contrebassiste lui, est plus cool, faut dire que c’est pas facile de faire le zouave avec une grand-mère dans le bras. Leur musique est comment dire, assez énergique, du néo-rockabilly assez proche du psychobilly par moment. Quel-
ques reprises de Cash, Cochran, Stray Cats joués à 300 à l’heure. A la fin du 1er set, le bar est bondé, Mrs Mag00, Jéjé59, Nico59, Christian (Chris Aaron), Martine et Jean Muller ont fait leur entrée pour assister à ce qui aurait pu être un drame. Le batteur a grimpé sur sa grosse caisse, celle-ci a vacillé, et le malheureux est parti les quatre fers en l’air pour retomber lourdement sur le dos. Comme Jenny en février 2006 au même endroit, qui avait aussi chutée du haut de la batterie sans dommage, alors qu’elle aurait pu s’énuquer ou se péter la colonne sur le rebord de la scène (probablement qu’un ange gardien veillait sur elle), Hugh fit un magnifique et spectaculaire plongeon involontaire, heureusement sans casse. Au milieu de 2ème set, des puristes de rockabilly traditionnel partent en courant, un autre tente de se pendre aux toilettes avec la chasse d’eau, celle-ci casse, et il se retrouve avec un joli collier en forme de chaîne à la Sid Vicious (manque plus que le cadenas…). Mais la salle ne désemplit pas car la venue d’autres spectateurs fait qu’on est vachement serré. Et on est tous assez surpris de ne pas avoir encore vu débarquer les flics, car le volume sonore du groupe aurait du dès le début du concert énerver le chiant voisin. Quatre hypothèses!: il est mort, il est devenu
sourd, il a déménagé ou il n’était pas chez lui ce soirlà. Tant mieux pour nous, car on a pu pleinement profiter de quelques décibels supérieurs à la normale. Après le 3ème set joué avec toujours autant d’énergie et salle comble, le groupe termine son show vers les 2 heures du matin. Je reconnais le promoteur du tour des Black Cats, un belge super sympa nommé Freddy Spaepen, qui se fait appeler «!Chief Jezus Genius!» que j’avais rencontré à Zurich lors d’une tournée organisée par lui des Neanderthals et des Hi-Risers, et je discute un moment avec lui, pour apprendre que le groupe va tourner en Europe jusqu’à mi-décembre. On quitte le bar une heure après la fermeture soit à 4 heures du matin. Les frangins 59 et Mrs Mag00 vont manger les pastas avec Valentine et le groupe, moi je décide de regagner mon plumard pendant que je tiens encore debout, car la bière et les téquilas me sonnent la tronche. Deux albums existent de ce groupe, pour en savoir plus sur eux!: h t t p : / / w w w. a l a n d t h e b l a c k c a t s . c o m e t http://www.mypsace.com/alandtheblackcatsusa Ils avaient joué ce printemps au Rockin’ 50’s festival de Green Bay, mais je ne me souviens pas d’eux ou alors je les ai manqués. Pat Eddie Dick
THE MEMPHIS MEMPERS Vendredi 5 octobre 2007, Le XXème, Fribourg. “Ouapapeuloulaeuhouapbamboum.... Eeh putain c’est ma bière !“ Cette phrase résume à merveille ce concert. Arrivé avec le train, je retrouve Jéjé à la gare, et nous arrivons au XXème, se trouvant dans le bâtiment de la poste, non loin de la gare. A l’entrée, deux Rambos font le contrôle, veulent scruter mon énorme sac-à-dos avec une lampe de poche, et me font abandonner ma bouteille d’eau devant la porte. A l’intérieur, nous traversons la salle, remplie de monde. Jéjé me dit qu’il a croisé plein de rockabilleux en arrivant, j’ai beau chercher je ne vois guère de rockers dans les parages. Une contrebasse portant l’inscription “20 Flight Rock” et une guitare indiquent cependant que nous sommes au bon endroit. Salutations chaleureuses à la table juste devant la scène, il s’agit de Mr Mean Machine Tattoo, venu de Sion pour encourager le groupe qui monte sur scène. Ils sont deux, et il font des reprises de chansons pour le moins célèbres, le tout dans un esprit bon enfant qui ravit tout le monde, qui se trémousse devant la scène. Après une courte prestation, “pause Whisky”. Et c’est pas pour dire, mais les gars doivent avoir une sacrée descente, vue l’exactitude parfois hasardeuse des paroles, le tout en rigolant abondamment. Le DJ prend le relais, et nous avons droit à des tubes bien énervés qui font le bonheur du public. Deuxième set. Les gars commencent une chanson des Stones, et s’arrêtent brusquement, “je sais plus les paroles après !”, nous sommes morts de rire. Le set dure comme ça une petite vingtaine de minutes, avec beaucoup de Johnny Cash, mais les Memphis Mempers sont un peu fortement alcoolisés, et le final de la soirée fut un joyeux bordel. Le chanteur et guitariste entonne le début de “Folsom Prison Blues”, et remarque deux miss scandant les paroles. Ni une ni deux, les deux nanas arrivent sur scène, et nous chantent la chanson avec le groupe. Incroyable Medley pour vraiment finir, le contebassiste abandonne la scène, plié en quatre, en descendant il me dit “C’est le concert le plus imbibé de l’histoire, je suis sûr que t’as jamais vu ça ! Moi je vais me coucher...” Le DJ coupe la parole du valeureux musicien rescapé, qui s’écrie “enc...”, ce qui fait à nouveau marrer l’assistance. Puis, malgré la présence des deux cerbères à l’entrée, des individus, venus bien chargés eux aussi, arrivent, et je suis crevé. Jéjé et moi partons donc en direction de la voiture, il est 1h du mat’, et nous venons d’assister à un concert franchement déjanté... Nico59
PLAYERS GANG MEETING BY YOUKS
PLAYERS GANG MEETING
PLAYERS GANG MEETING
PLAYERS GANG MEETING
KICK’EM JENNY
Et voilà l'histoire s'est terminée dans la précipitation...comme toujours, diront ceux qui me connaissent...mais cette fois je crois avoir battu un nouveau record en matière de timing tiré par les cheveux et de problèmes de dernière minute.... Et pourtant encore une fois la dernière sortie sur Blue Lake Records (la 13ème…#!), Kick’em Jenny est arrivée juste à temps pour son baptême...foireux à Hemsby. Toutefois, je dois bien l'avouer, l'aventure a laissé cette fois un petit goût amer... C'est peut-être un signe.... Mais revenons un peu en arrière... C'est au printemps 2004 à la Rockabilly Rave en Angleterre que j'ai fait connaissance avec Jenny. On se dirigeait avec Walt vers une des salles (ou le pub...je sais plus...), quand notre attention a été attirée par quelqu'un qui chantait en s'accompagnant à guitare. Jenny était là, devant son bungalow à chanter "Raw Deal" de Junior Thompson pour 2 ou 3 personnes qui l'écoutait. J’avais déjà remarqué cette blonde déjantée qui se baladait tout le temps avec sa guitare bleue dans un état d’éthylisme plutôt avancé…Mais là, j’ai été suffisamment impressionné pour lui donner une carte de Blue Lake Records et lui dire que si elle arrivait à venir jusqu'en Suisse, je lui offrais une séance au studio. Je me souviens qu'on s'est bien marré à cette Rave, j'ai pris une tonne de photos qui sont sur le site, et on croisait Jenny un peu partout en train de chanter avec sa guitare, même lorsqu'un groupe était déjà en train de donner un concert...Vraiment un personnage particulier... Une attitude rock'n'roll... Quelques temps plus tard elle m’envoie un mail en disant qu'elle a trouvé un guitariste et qu'elle
veut venir enregistrer quelques titres si ma proposition tient toujours. Et c'est ainsi qu'elle débarque à l'été avec Morgan, un tout jeune guitariste anglais de 19 ans. On se retrouve au studio le 1er août pour une session qui marche plutôt bien. Morgan a déménagé chez Jenny en Hollande depuis quelques mois dans l'optique de monter un groupe. Il a eu tout le temps de préparer les titres. Son style simple mais efficace colle parfaitement à celui de Jenny. Pour l'occasion j'ai fait venir les vieux routards que sont Marcel (basse) et Paul (batterie), ils s'adaptent en un rien de temps, ça baigne. Les résultats sont plus que satisfaisants. La propre composition de Jenny "Stressed Up" semble prometteuse. Il va se passer quelques mois avant que je ne puisse lui donner des masters finis des titres. Elle en fera rapidement un CDR démo qu'elle va distribuer tout azimuts et notamment à divers DJs dont Mouse. Sauf erreur c'est lui qui commencera à passer le titre à la Rockabilly Rave de 2005. Parallèlement j'ai des discussions avec Jenny pour la faire revenir enregistrer, au vu des résultats de cette séance il serait intéressant de faire un album complet. Mais déjà à cette époque, elle commence à avoir un problème qui sera récurrent, elle n'arrive pas à monter un groupe stable. A l'été 2005, on se
retrouve sur la même affiche au festival de Portugalaloha au Portugal. Là elle est accompagnée par les Texabilly Rockets. Toujours la même attitude «!Rock’n’Roll!», elle descend l’alcool sur scène et se balade en permanence avec sa guitare. Je me souviens qu'au petit matin elle me joue une nouvelle chanson qu'elle a écrite pour savoir ce que j'en pense...super...et de nouveau on fait des plans pour qu’elle revienne enregistrer... Encore une fois le temps passe et la problématique est toujours la même. Une fois elle a trouvé des musiciens extraordinaires, mais à la fois suivante tout a foiré....on se revoit en Espagne en septembre 2005 pour la High Rockabilly, un DJ passe Stressed Up, elle est folle de joie et on repart dans les projets.... On arrive au moins à concrétiser quelque chose quelques mois après, avec son passage en février en Suisse pour la LAKE 2006. Là elle semble avoir trouvé une section rythmique fidèle et motivée dans les personnes de Mario (basse) et Kruno (batterie), ils ont fait le voyage depuis la Croatie pour l'accompagner sans cachet. Elle n'a toujours pas de guitariste et je l'accompagne avec Martin (Mars Attacks) à la soirée du pré festival au Elvis-et-moi et Laurent (Noisy Boys) prendra ma place pour la soirée de la LAKE.
Malgré un succès retentissant, elle commence à gamberger, elle en a marre de ne pas trouver de groupe fixe et de faire concerts improvisés….et parle même d’arrêter de se produire.... Mais ça ne sera pas le cas, au contraire. Pour la Lake sort la compilation «!Lake Rattle & Roll vol. 1!» qui contient «!Stressed Up!». A partir de là, la chanson passe pratiquement dans tous les weekenders et les demandes pour jouer affluent chez Jenny. Je reçois aussi plusieurs mails pour demander s’il y a un album d’elle…par contre elle n’a toujours pas de groupe et les musiciens se succèdent avec plus ou moins de bonheur. Son passage au Screamin’ 2006 sera plutôt mitigé….. Cette année 2006, je vais la croiser un peu partout, Rockabilly Rave, Hangar, High Rockabilly et je vais de nouveau essayer d’organiser une séance d’enregistrements dans le but de sortir un album pour son passage à la Rockin’ Gône en fin d’année. Mais de nouveau ça foire… Je suis un peu fatigué de ces tentatives infructueuses et je me dis que mieux vaut laisser tomber… Avril 2007 à Hemsby, j’entends «!Stressed Up!» passer 2 fois et le DJ annoncer que Jenny est au programme du prochain Hemsby d’octobre. Le mois suivant je suis aux USA pour le festival de Green Bay et j’entends passer la chanson pas moins de trois fois… Je repars pour un tour et recontacte Jenny, il faut absolument qu’on sorte un album pour Hemsby. L’occasion semble parfaite, d’autant plus que Patrick sera présent et pourra placer les disques chez les vendeurs et organiser une table pour vendre le CD après le concert. Je vais passer sur les échanges qui ont suivi car ça prendrait 3 pages de plus. Mais à la fin j’avais de nouveau renoncé. Ça sera finalement Jenny qui me relancera au tout dernier moment alors que dans mon esprit il est de toute façon trop tard. La date pour enregistrer
est fixée pour le weekend du 8/9 septembre, alors que Hemsby c’est le weekend du 13/14 octobre …vraiment court pour produire le disque dans les délais. Ce n’est que le 6 septembre qu’elle me confirme définitivement sa venue avec Roberto, le guitariste de Dale Rocka & the Volcanoes de Palerme, avec qui elle a fait quelques concerts. J’ai demandé de nouveau à Marcel de l’accompagner à la basse et à Pascal (ex-Flat Top Cats) pour la batterie, heureusement qu’ils sont flexibles….!! Le déroulement de la séance d ’ e n r e g i s t r ement se passera dans une ambiance désastreuse et c’est peu dire…rien à voir avec la première fois… Jenny ne fait que de s’engueuler en italien avec Roberto. A tel point qu’il m e n a c e p l usieurs fois d ’ a b a n d o n n e r. Moi-même j’en ai marre d’essayer de gérer cette situation et suis sur le point de tout laisser tomber…mais ce qui va les calmer, c’est l’écoute des enregistrements, étonnement bons au vu de ce qui se passe dans le studio!! A la fin du weekend, j’essaie de voir avec eux comment ils vont s’organiser pour Hemsby. Il serait important qu’ils fassent des répétions pour être sûrs de faire un bon concert, la vente du disque en dépend. Mais après les échanges verbaux incendiaires en studio le mal est fait et Roberto ne semble plus vraiment partant pour faire encore quelque chose avec Jenny. Il propose toutefois de réorganiser un groupe avec Mario et Kruno. Mais ils sont un peu en disgrâce aux yeux de Jenny et elle préférerait faire le concert avec les Volcanoes, le groupe de Roberto. Elle est en train de déménager à Rome et serait prête à aller à Palerme pour faire une répétition…on verra… Pour moi la suite est un marathon pour arriver à avoir le disque à temps.
Des problèmes de toutes natures se présentent et je finis par croire que je n’y arriverai pas. Je dois remettre les disques à Patrick au plus tard le 11 octobre au soir et c’est ce même jour qu’il est livré…. Entre temps j’ai appris par Martin (Mars Attacks) que c’est le groupe Mischief (Hollande) qui accompagnera Jenny à Hemsby….Visiblement Roberto a jeté l’éponge….
lui aurait proposé de quand même monter sur scène pour faire 2 ou 3 titres….!!!?? Drôle d’histoire, j’aimerais bien entendre la version du groupe…. Dans l’immédiat elle me dit qu’elle est dégoûtée et arrête tout. Elle va essayer de se trouver un groupe dans la région de Rome et répéter au minimum 6 mois avant de remonter sur une scène…
Vendredi matin 12 octobre tout s’annonce bien, Patrick a réussi à passer la douane anglaise avec plus de 250 disques sans être inquiété. Mais le téléphone sonne et à l’autre bout Jenny m’apprend… qu’elle ne jouera pas à Hemsby…!! Elle m’explique qu’elle a voulu organiser une répétition à Rome avec Roberto, Mario et Kruno et que personne n’est venu…Elle s’est alors tournée vers le groupe Mischief.
A Hemsby la rumeur allait bon train, Jenny n’aurait pas eu l’argent pour payer son billet d’avion, où encore elle aurait eu un accident de voiture en venant….heureusement pour le disque, les vendeurs présents ont tous honoré leurs commandes et Patrick a largement réussi à limiter les dégâts…
C’est là que l’histoire devient rocambolesque, le groupe aurait téléphoné à l’organisation d’Hemsby pour dire que Jenny ne viendrait pas jouer et que c’est eux qui la remplaçaient….bref ils auraient volé le concert à Jenny qui ne peut rien là contre, vu que de ce fait elle n’a plus de groupe pour jouer…le comble c’est que le groupe
Jenny vient tout juste de me recontacter. Humeur au beau fixe, elle a trouvé un groupe sur Rome et a déjà reçu des félicitations pour le disque qu’elle n’a pas encore. Elle attend impatiemment de le recevoir pour que son nouveau groupe puisse apprendre les chansons….elle vient de décrocher un concert en France pour le 17 novembre…et la nave va… Je lui souhaite bonne chance.!" " " Juan
Lugnorre
N’ayant pu venir que le samedi soir de la manifestation, je n’ai pas des masses de choses à raconter, hormis que le parc de motos présent était comme d’habitude à tomber. Beaucoup de cadres Rickmann Métisse avec divers blocs moteurs, du Triumph, classique, au plus rare Jawa, des CZ deux temps qui vous vrillent les tympans, des BSA de tous genres etc... Je n’ai hélas pas pu prendre de photos du concert du soir donné par les Dixie Bop, concert excellent du reste, avec une belle reprise de High Heel Sneakers, malgré un public occupé à déguster des tranches de gâteau du Vully, les Dixie font tout pour mettre de l’ambiance, sur scène comme pendant les pauses,
où Pat nous gratifie de blagues pas tristes, et me file deux trois conseils de guitare. Mais la fatigue l’emporte sur l’envie de rester, je me rassasie vite fait avec d’excellents filets de perches, et me mets ensuite en route vers minuit. La plus stressante rentrée en bécane de mon histoire. Nuit noire, ampoules défaillantes, et des nazes en GTI roulant comme des sacs sur les petites routes... Mais je vous rassure je suis encore vivant ! Nico59
Comme sur la route, le cadre de la moto est très important en cross, il doit être rigide et léger. Evidemment, des petits malins ont fait leur sauce avec la production de série en mélangeant les marques, telle cette Tribsa, voire créant leur cadre idéal. Il y en a pas mal, tels les Cheney et Faber, mais un nom ressort vite dans la discussion, Rickmann Métisse. Ce cadre a été utilisé aussi bien sur circuit routier, que sur piste de terre. A Lugnorre, les Rickmann Métisse sont là en nombre, équipées de moteurs variés.
Ces motos dépouillées de tout
artifice mettent en valeur les lignes nettes et tendues de leurs cadres...
Lugnorre
LA GUERRE DES CADRES
Un peu perdue au milieu de ses soeurs à crampons, une BSA Gold Star DBD 34 Clubman affiche clairement ses préférences routières. Equipée d’origine de ses bracelets et de son phare relevé (Le pilote pouvant se cacher derrière, et gagner quelques Miles per hour ...), d’un coude d’échappement sweptback, de commandes reculées, elle était prête pour le Burn up entre Coffee bar Cowboys, voire pour en découdre sur les short circuits, et pourquoi pas, gagner devant les Racers pur jus, tels que les Norton Manx et Matchless G50... Il faut dire que des légendes assez incroyables entourent ce noble monocylindre, comme par exemple sa capacité supposée à atteindre 75 miles à l’heure en première ! Vrai ou faux, peu importe, mais une chose est indéniable, cette moto est née pour l’attaque !
Lugnorre
BSA DBD34 GOLD STAR
PAT EDDIE DICK REVIEWS
Le DVD du mois : STAX / VOLT REVUE – Live in Norway 1967 (The World’s Greatest Soul Show), sorti le 2 octobre 2007. Je n’ai pas tenu ma parole…, le mois passé je vous promettais un article sur un DVD rockabilly, et bien ce sera pour le mois prochain, ou celui d’après… Filmé 3 jours avant ma naissance, soit le 7 avril 1967, ce concert rassemble ce qui se faisait de mieux dans ce style musical à cette époque. La qualité de l’image remasterisée noir et blanc est absolument parfaite, tout comme le son. Le premier groupe à monter sur scène est Booker T. & The MGs qui joue deux morceaux, dont leur célèbre instrumental « Green Onions ». Ensuite, un autre groupe instrumental prend le relais pour 3 titres, ce sont les Mar-Keys, lesquels ont enregistré le tube planétaire « Last Night » dans les studios Stax à Memphis. Cette chanson avait été également le jingle de la célèbre émission radiophonique « SLC - Salut Les Copains » sur Europe 1 dans les années 60’s. Puis vient Arthur Conley , celui que je considère comme ayant chanté la meilleure chanson soul de tout les temps « Sweet Soul Music », qu’il a co-écrite avec Ottis Redding. Je vous recommande vivement le CD sorti sur « Collectables » qui regroupe ses 2 plus grands albums « Sweet Soul Music » et « Shake, Rattle & Roll », disponible sur http://www.oldies.com Puis vient Eddie Floyd pour seulement une chanson, mais il se donne à fond et le public est hyper-réceptif. Le public est jeune, composé à majorité de blancs, mais qui fait un triomphe à ses artistes comme il se doit. Pas
de ségrégation en Europe, alors pour ses artistes dit de couleur selon la formule, c’est une joie énorme d’être ainsi ovationné. Puis les deux derniers à apparaître dans ce concert unique, ce sont Sam & Dave pour 4 titres et Ottis Redding pour le final avec 5 chansons à la clé. Pas de « Sittin’ on the Dock of the Bay », mais 5 joyaux de soul avec « Fa-fa-fa-fafa », « Shake » et « Satisfaction ». l’intérieur du boîtier DVD, un livret de 24 pages retrace cet événement qui a eu lieu à Oslo il y a 40 ans, avec plein de belles photos, et un texte que je n’ai pas encore lu par manque de temps. Le commentaire en bonus peut-être suivi avec des sous-titres en plusieurs langues dont le français. Ce DVD est un pur chef-d’œuvre,
car il semblerait qu’il n’y ait jamais eu d’autres rassemblements avec autant de stars de la soul réunis sur une même scène.
Le CD du mois :
détails des musiciens qui ont participé à ces 2 sessions d’enregistrements. On y voit les guitaristes «!Morgan Willis!» et «!Roberto Gorgone!» venus respectivement d’Angleterre et de Sicile, les batteurs régionaux «!Paul Burkhalter!» et «!Pascal Amman!», le contrebassiste «Marcel Baschung!» (le seul à avoir participé aux 2 sessions), et un certain Noisy Walt ou Walt Express qui sur le morceau 14 «!Pink Elephants!» donne la réplique à Jenny au chant (à la fin de ce morceau, il y a un borborygme qui pourrait faire l’objet d’un «!guess who!», qui le pousse, Jenny ou Walt!?). Cinq des quatorze morceaux ont été écrits par Jenny, le reste étant composé de reprises dont une d’Hank Williams Senior «!There’ll be no teardrops tonight!». Il y a un bonus avec le début d’un 15ème morceau et la traditionnelle vidéo, assez sympa et hilarante. Vous décrire l’album est inutile, car celuici est jouissif du début à la fin. Je l’ai écouté 5 ou 6 fois le premier soir (la nuit avant de partir pour Hemsby), et j’ai eu de la peine à trouver le sommeil car il m’a foutu une telle patate…, une dose d’adrénaline tellement élevée…, bref je suis arrivé en Angleterre dans un état lamentable… Dans le livret, plein de photos de ces 2 sessions où l’on voit la métamorphose et transformation physique de Jenny (non, elle n’a pas changé de sexe, mais son corps semble vierge de tout tatouage en 2004, alors que 3 après, elle en est recouverte), et faut-il le rappeler, la photo de la couverture du CD a été prise lors de la 1ère Lake Rattle & Roll au Taco’s Bar le 25 février 2006, où Jenny donna un concert mémorable.
KICK’EM JENNY, Untamed - Blue Lake Records BLR-CD13. Sorti le 11 octobre 2007. Pour cette 13ème sortie sur le label de Juan, celui-ci aurait pu logiquement s’appeler “Lucky 13” ou “Unlucky 13” suivant l’humeur optimiste ou pessimiste du moment... Au lieu de cela, le titre de cet album est «!Untamed!» (= insoumise). On découvre le pourquoi en soulevant le CD de son socle, car on y voit le dessus de la poitrine de Jenny tatoué de ces lettres. Juan a sacrifié un peu de sa santé, de nombreuses heures de sommeil irrécupérables, car il a passé un mois à bosser nuit et jour sur cet album!! Entre la 2ème session d’enregistrement qui a eu lieu le 9 septembre 2007, et la sortie du CD, il n’y a eu qu’un mois pour mixer, réaliser la pochette et le livret de 8 pages, la vidéo en bonus…, bref un marathon pour que l’album sorte pour ce qui aurait dû être le baptême au festival d’Hemsby, avec le concert prévu de Jenny… Sur cet album en format digipack, nous entendons 7 morceaux enregistés le 1er août 2004 à l’ancien studio de Vevey et les 7 autres dans celui de Niederbipp. Sur le dos du livret, il y a tous les
Pour obtenir cette merveille!: http://www.rock-a-billy.ch/shop ou écrire directement à : patmeylan@yahoo.com Pat Eddie Dick
MRS MAGOO’S NEWS One again la bistoufly#!!! Bon, je n'ai pas eu grand’chose à faire ce mois-ci, merci Ceasar!! Entre un blème de genou et les autres Biscômes qui me passent devant pour les concerts où nous sommes allés, il me reste la soirée d’Aubonne… Au fait, vous savez pourquoi j’appelle Nico “Ceasar”!? Il parle de lui à la troisième personne comme César!!!! Bref... J’avais promis à Jeannot que je viendrais … Et bien j’y suis allée. Une promesse est une promesse, départ pour Aubonne. Je regarde avec notre Martine nationale pour savoir où ça se trouve, elle ne sait pas, elle y va chaque année mais elle ne sait pas!?!? Bon, pas grave c’est tout petit, Aubonne, Et bien détrompez-vous, c’est très grand quand on cherche une salle!!!! Je me suis retrouvée dans les vignes, à la piscine et enfin vers la salle où j’ai effectivement passé au moins quatre fois devant!!!! Je me pointe à l’entrée je paie 45. - quand même!! Et oui, je suis déçue, il y a plein de gens assis dans une salle illuminée et pas de banane au loin, sauf le groupe de Mike , et là, je dis à Martine!: «!Je n’aime pas trop la banane des garçons, là. Martine me sort un truc!: «!Ca dépend de la taille et la grosseur!!!» Euh! On parle de la même, Martine!? On se met au bar, et sur scène il y a un petit gars, Marc Esmont qui nous parle d’amour et de la vie avec sa guitare, c’est ma foi plutôt bien écrit, ses textes j’aime bien, pas très rock mais c’est pas mal. Je vois une équipe que je connais, les Dixie Bop «!je ne savais pas qu’ils jouaient! ce soir ?!», Je suis la championne des gens qui ne lisent pas les affiches jusqu’au bout, tant mieux on va pouvoir danser un peu avec eux. Problème y a pas de place pour se la jouer Ginger et Fred!!!! J’arrive toujours pas à
comprendre comment peut-on faire une soirée rock sans laisser de place pour les danseurs!?!!! Ca devient vraiment la misère pour ça et je pense que les organisateurs ne devraient pas se plaindre, si les «!jeunes!» comme nous ne viennent plus à ce genre de soirée!! Je veux bien payer 45.- d’entrée, si dedans il y a de quoi s’amuser, une déco, de la place pour bouger, etc. Les Dixie Bop commencent, et ils ont de superbes chaussures vernies… Et avec eux, la salle commence à chauffer, ils répondent bien, commencent à danser ça me rassure la moindre. Je me laisse emporter par la musique et avec mon pote Carlo on s’y met aussi. Wow, on a plus 20 ans!!! Il faut que je me remette au sport, moi. Suit Mike Sanchez... Mais vont-ils enfin éteindre ces lumières qui illuminent plus que dans ma cuisine, c’est pas possible, ça!! Et bien non, bienvenue à la soirée la plus illuminée de cette année!! C’est un sacré show man ce Mike juste un guitariste tout jeune, tout mignon, mais alors il ne sourit pas, peut être un problème dentaire!? Ensuite il y a eu Pat qui est monté sur scène pour taquiner la guitare, J’ai la guitare qui me démange alors, je gratte un p’tit peu… Il est vraiment fort ce biscôme. Oui, oui, Pat tu es vraiment fort!! Il est resté un petit moment avec eux sur scène, vraiment génial. Arrive minuit la soirée est finie, je me presse d’embarquer Martine pour filer rejoindre les autres au Taco’s, surprise, personne!!!! Je passe au bar et bois un verre et je me fais chopper par le maître des lieux qui m’offre une framboisette, mais une seule, parce que je conduis, et bingo, un autre petit verre à la pomme. Je m’éclipse avec le groupe d’Allemands qui a joué, qui sont plus russes que deutschs, et saoûls comme des Polonais, avec Martine, on les met dans un taxi, et nous, on rentre d’une soirée plutôt calme. Aubonne ce n’est pas mal, mais s’ils veulent attirer un autre public, enfin si c’est leur but, il va falloir changer pas mal de choses, déjà éteindre les lumières et faire de la place devant la scène. Mais je me suis amusée, et j’ai rencontré Eric Graviou. Mais je préfère les week-ends du style de Birrfeld ou les concerts Rockabilly... Mrs Magoo
COOLTRUCS & FRIENDS Brittown Si vous êtes comme moi fada de bécanes britonnes, vous devez vous aussi attendre la sortie de ce documentaire Brittown avec frénésie. Réalisé par les gars à qui l’ont doit déjà Choppertown, qui a satellisé les Sinners, on peut s’attendre à du beau... Je bâve comme un clebs devant un nonosse en zieutant la fin de ce second Teaser, cette bécane et son bruit merveilleux, et puis le Dirt Track, et puis, et puis... Pour voir un peu de tout ça :
http://www.brittown.com/ http://www.youtube.com/brittown
REDBACK La pochette Digipack intégralement noire, ornée sur sa devanture d’un dessin splendide signé “Nico One Love”, le truc fait envie. Vite, un lecteur CD et j’écoute. L’album débute sobrement, avec un solo de guitare sans disto, du bon Blues, pourrait-on se dire... Erreur. Deux secondes plus tard, ça crache un Rock super énervé ! Le premier titre annonce la couleur, “We’re playing loud, we’re playing fast, Redback !” Et c’est comme ça tout l’album, ou chaque morceau me fait penser que c’est le truc que je préfère sur ce disque, et au final, tout est très bon. Ca dépote, et ça fait du bien, si vous aimez les Ramones, ça tombe bien parce qu’eux aussi ! A acheter les yeux fermés donc... www.myspace.com/redbackch
By Nico59
Les Johnny’s Croisés sur Myspace, voici les Johnny’s ! Venant de Metz, et s’annonçant comme un groupe de Punk/rockabilly, leur délire m’a plu. Volontairement décalés, avec leurs chansons en français, mais demandant une concentration de chaque instant pour tenter de décrypter les paroles, une fois qu’on comprend, on est morts de rire. Le titre le plus fendard est sans doute Hot Saucisse... Les musiciens (visiblement amateurs de Mob’) : Roulio Compresseur = le plus grand guitariste du monde. Guimauve Laguimolle = bassiste en caoutchouc. Jo Latension = batteur dans les films pornos. Mélimole = la seule qui a osé chanter avec les Johnny's... Ils viennent de sortir un split vinyl avec King Automatic chez Hound Dog Records. Un aperçu de leur frappadinguerie ici http://www.myspace.com/lesjohnnys
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ROD & KUSTOM Magazine Aux anciens fans de la chose, le titre sonne comme un flashback dans les années 80, mais comme je suis un gamin et que j’ai commencé avec Nitro, moi ça m’évoque plutôt les 60’s, ce logo... Ce mag n’est dispo que sur commande, et j’imagine que ce n’est pas facile à gérer pour rentrer dans ses frais lorsqu’on n’est pas distribués dans les kiosques... Pour vous le procurer, contactez JP sur Bielle Chaude,... Rectificatif de dernière minute : Ce mag sera disponible en kiosque, les gars ayant trouvé un éditeur, cool !
Powerglide n03 Sa sortie est toujours attendue, mais ce coup-ci, j’ai été surpris de le trouver si vite en kiosque. Comme d’habitude, un travail magnifique, avec son lot de véhicules pas forcément les plus radicaux, ici la place est à l’authentique et au roulant, à la patine et au caractère, bref j’aime. Dans ce numéro, la Chevya-billy, bien connue dans nos contrées, les meetings de l’été (Hangar compris...), un petit aperçu du nouveau livre “Electroline Diaries” dont on reparlera, et toujours ce petit plus contre-culturel avec les couvertures de romans de gare (je suis fan), un magnifique chopper Triumph Metalflake, une Dauphine dopée avec un coeur de coccinelle, et plein d’autres trucs très cools, vous pouvez le trouver partout où on vend des journaux. www.powerglidemag.com http://www.myspace.com/powerglidemag
Tiki’s Bar, Genève. Ce café-concert a ouvert ses portes récemment, et va sérieusement animer les soirées genevoises, qui
Après la 1ère liste de con-
il faut bien le dire, à part l’Usine de temps à autres, est assez calme pour les greasers vivant dans cette cité calviniste. Mais avec le Tiki’s Bar il y a bien des chances que ça bouge, et que Calvin et son austérité soient pour quelques nuits renvoyés au placard, et qu’on s’amuse un peu avec de la musique de sauvage. En attendant un article plus détaillé sur ce lieu, allez y faire un saut, dites bonjour au patron et appréciez les banquettes turquoises et la déco bien fifties, et pendant qu’on y est, voici l’adresse Myspace du troquet: www.myspace.com/tikispub
certs prochains mois dans la région.
http://www.rods-customs.com/forum/
COME TO THE GIGS ... Pour les concerts en France voisine, se référer au site http://www.rockarocky.com Pour les concerts en Suisse Allemande, consulter les 2 sites suivants : http://www.crazyeventik.ch http://www.rockabilly.ch Mercredi 24.10.07 : Canned Heat (USA), boogie-blues à la Muehle Hunziken, Rubigen Samedi 27.10.07 : The Refounders (IT), wild pub-rock à la Dr Feelgood au Taco's Bar, Lausanne Vendredi 02.11.07 : The Rabeats (FR), les Beatles à la sauce Frenchy à la sale des fêtes de Thônex Vendredi 02.11.07 : Dr Feelgood (UK), wild pub-rock à la Muehle Hunziken, Rubigen Samedi 03.11.07 : Stray Bullets (CH), rockabilly au Elvis et Moi, Fribourg Samedi 03.11.07 : Eddy Ray Cooper & Burning Wheels (FR), rockabilly au Taco's Bar, Lausanne Vendredi 09.11.07 : The Caipyranhas (DE), rockabilly aux Citrons Masques, Yverdon-les-Bains Vendredi 09.11.07 : Mungo Jerry Blues Band (UK), bluesrockabilly-folk'n'roll au Blues Beiz, Niederbipp Samedi 10.11.07 : Johnny Gunnner & The Raiders (UK) Phil Haley & The Coments (UK) + Ramshackle Daddies (UK), rockabilly night à Evian Samedi 10.11.07 : The Caipyranhas (DE), rockabilly au Elvis et Moi, Fribourg Samedi 17.11.07 : The Fifty Fingers (IT), blues-jump au Taco's Bar, Lausanne Mercredi 21.11.07 : The Noisy Boys (CH) + Boss Hoss (DE), rockabilly meets country aux Dock’s, Lausanne
Vendredi 23.11.07 : Quinqua'Set (CH), rock 50's et 60's avec instros Shadows au Caf'Art, Prilly Vendredi 23.11.07!: The Frantic Flintstones (UK), wild néo-rockabilly-psychobilly au Kofmehl de Soleure Samedi 24.11.07 : Rockin Gône à Saint Rambert d'Albon Samedi 24.11.07 : Tripping Billies (DE), homemade rockabilly au Taco's Bar Lausanne Samedi 01.12.07 : Ray Collin Hot Club (DE), jump-bluesrock..., Bern Samedi 01.12.07 : The Noisy Boys (CH) wild-rockabilly au Taco's Bar, Lausanne Samedi 08.12.07 : Big Dez (FR), fantastic blues au Taco's Bar, Lausanne Samedi 08.12.07 : Phil Rizza (FR) au Elvis et Moi, Fribourg Samedi 15.12.07 : Jukebox Bouncers (DE), swing-swampblues-rockab au Taco's Bar, Lausanne Samedi 22.12.07 : Hamp Goes Wild (CH), baptême de leur nouveau CD sur Blue Lake Records au Taco's Bar, Lausanne Samedi 29.12.07 : 79ers (Autriche), wild néo-rockab. à la Stray Cats au Taco's Bar, Lausanne Samedi 26.01.08!: John Guster & The Engineers (CH), baptême de leur CD au Elvis-et-Moi, Fribourg Vendredi 08.02.08!: Rockin’ Race Festival à Torremolinos en Espagne, avec les Comets, Space Cadets, Smokestack Lightnin’, Barrence Whitfield, Seatsniffers, 49 Special… Vendredi 22.02.08!: The Noisy Boys (CH) + Guests à la pré-Lake Rattle & Roll au Bout du Monde, Vevey Samedi 23.02.08!: Lake Rattle & Roll III au Taco’s Bar, Lausanne
Jeudi 22.11.07 : Chuck Berry (USA), rock'n'roll hero au Grand Casino, Genève
... BE CAREFUL ON THE ROAD !!!