Lcff magazine n°47 Le sport en France

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Édito

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Florence Teste, rédactrice en chef

Bonjour à toutes et à tous, 2016 tourne les talons ; 2017 pointe le bout de son nez. Comme toujours, les deux avec leur lot d’événements heureux et malheureux. Nous avons choisi ici de laisser de côté les mauvaises choses et de garder en mémoire les belles. Et parce que nous avons voulu nous concentrer sur ces dernières, nous avons souhaité vous proposer un numéro sur le sport. En effet, 2016 a vu, pêle-mêle, les Jeux olympiques de Rio, l’Euro de football, le Championnat d’Europe de handball, la Coupe d’Europe de rugby, le Tour de France cycliste ou encore les Championnats d’Europe d’athlétisme. Nous évoquerons donc dans ce numéro de nombreux sports, comme l’équitation, le football, le kitesurf, ou encore le hand-ball. Vous ferez connaissance avec des sportifs de haut niveau mais également avec des supporters. Nous vous proposons également un article sur Albert Londres, le grand journaliste qui a dénoncé toutes sortes d’abus, sur le peintre Nicolas de Staël, mais aussi sur l’alimentation des sportifs et sur la façon de faire des photos en mouvement. Et n’hésitez pas à suivre nos conseils de lecture, que ce soient des romans ou des BD. Faites aussi les exercices de grammaire qui vous expliqueront comment fonctionne la concordance des temps. De plus, à partir de ce numéro, vous retrouverez tous les mois notre nouvelle rubrique qui vous permettra de vous entraîner à préparer le DELF, cet examen de niveau en langue française. Ce nouveau numéro va vous accompagner en ce début d’année 2017. Toute l’équipe de LCFF se joint à moi pour vous présenter ses meilleurs vœux pour la Nouvelle Année : qu’elle soit pleine de rencontres euphorisantes, de projets passionnants, de surprises incroyables et de bonheurs colorés. Comme toujours en janvier, je suis pleine de bonnes résolutions. Et si, cette année, je me mettais au sport ? Bonne lecture !

Nicolas de stael arts

Coup de tête Cinéma

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Bastien ViVès

BD

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Pour cette édition 2017 des journées d'application AppliFLE, LCF vous invite à participer aux formations sur le thème :

LE FLE ENSEMBLE ! Faire collaborer les acteurs du fle 12 & 13 MAI

UNIVERSITÉ PAUL VALERY MONTPELLIER

INFORMATIONS & INSCRIPTIONS : 09 84 18 14 65 ou contact@lcf-magazine.fr


liVre

la petite communiste qui ne souriait jamais, lola laFon musique

yannicK noah, le sportiF chanteur

arts

les oeuVres d’art dédiées auX jeuX olympiques Fiction historique

les jeuX olympiques d’été de 1936 à berlin

tourisme

Vacances, tourisme et sport société

Faire du sport pour ne pas broyer du noir portraits de sportiFs

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langue

on s’entraîne pour le delF !

auteur

albert londres grammaire

la condordance des temps

tV5 monde

brasilia agitoX

jeuX larousse

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30 p. 32 p. 34 p. 36 p. 38 p. 40 p. 43 p. 47 p. 48

portrait de sportif

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La page.

articLes qui comportent ce

audio

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alexandre le kitesurfeur

Le pictogramme en forme de Livre en haut de

pictogramme existent en version

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L’éQUITATION SPORT

Les articLes sont adaptés à des niveaux B1 à c2. La difficuLté de L’articLe est représentée par

Les

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imagier

clément d’antibes

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PhotograPhier le mouvement

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portrait de supporter

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Photo

jonas, le handballeur aleXandre, le KitesurFeur les accessoires de sport

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L’ aLimentation des sportifs CUisine

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© CEA

Quand le football fascine Nicolas de Stael… Arts

C’est une véritable révélation que vit le peintre Nicolas de Stael à l’occasion d’un match de football. On est en 1952 et Nicolas de Stael commence alors une série d’une dizaine d’œuvres, connues sous le titre Les grands footballeurs, qui montre sa fascination pour le mouvement et les couleurs. Peintre russe né en 1914 et ayant fui la révolution pour s’installer en France en 1943, Nicolas de Stael a occupé une place unique dans le monde de l’art de l’Après-guerre, dépassant largement la simple opposition « figuration1 / abstraction2 ». Quand il assiste à un match amical France - Suède le 26 mars 1952, c’est presque par hasard que l’artiste se trouve au Parc des Princes, car il n’avait jamais été auparavant habité par la moindre passion pour le football. Cependant, il vit ce jour-là un véritable choc artistique. De nature hyper sensible, il voit dans ce sport quelque chose qui relève du merveilleux. Cela a été une telle révélation qu’il a quitté pour un temps l’abstraction afin d’entrer dans une longue période de figuration. Cette volte-face3 artistique lui a valu les foudres4 de ses détracteurs5 qui la considérèrent comme une forme de trahison au mouvement auquel il était supposé appartenir. Il est aisé de comprendre comment le sport, alliant mouvement et vitesse, peut être une source

d’inspiration pour un peintre. Nicolas de Stael s’est lui-même dit non seulement enthousiasmé mais aussi ébloui pour la matière en mouvement telle qu’il a pu la percevoir sur le terrain de football. Dans des tableaux de plus en plus grands, il a déployé6 de larges bandes de couleurs étalées7 avec fermeté à la truelle8 pour retranscrire la beauté du geste de ces sportifs unis dans le même désir de victoire. La pièce maîtresse, Le Parc des Princes, atteint près de 7 m2 ! Cette immense toile laisse sortir de la matière des corps blancs, ocres, verts, bleus, qui semblent à tout moment pouvoir être engloutis9 par un grand fond noir. La bataille des masses et des formes sur la toile rejoint la bataille des joueurs sur le terrain. Pour admirer ces œuvres uniques dans le parcours de l’auteur, il faudra se rendre à la Fondation Giannada de Martigny, en Suisse où seule une toile est exposée de manière permanente. Les autres sont visibles uniquement lors de rétrospectives de cet artiste disparu trop tôt, en 1955. Axelle Négrignat

Lexique 1. figuration (n. f.s.) : représentation de la réalité

6. a déployé (v. déployer) : a déposé

2. abstraction (n. f.s.) : interprétation de la réalité

7. étalées (adj. f.p.) : disposées à plat

3. volte-face (n. f.s.) : demi-tour

8. truelle (n. f.s.) : outil de maçon qui permet de déposer une couche épaisse 9. engloutis (adj. m.p.) : avalés, mangés

4. a valu les foudres : a suscité de vives critiques

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5. détracteurs (n. m.p.) : personnes opposées



© Gaumont distribution

Coup de tête

Jean-Jacques Annaud Cinéma

Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ? L’argent ? L’amour ? La famille ? Le travail ? Et bien non ! Ce qui est le plus important, c’est le football !!! Voilà ce que peuvent vous répondre les habitants de Trincamp, petite ville du nordest de la France. Dans cette ville, tout est pour le foot ! Le film Coup de tête de Jean-Jacques Annaud, sorti en 1979, commence avec un gros plan sur un terrain de foot. Les joueurs sont tout petits et courent partout. Le sport sur le terrain symbolise déjà les forces et le travail nécessaires pour vivre en société. Et oui, François Perrin, joué par le merveilleux Patrick Dewaere, a du talent mais il est impulsif1 sur le terrain autant que dans la vie ! Il marque des buts et exprime vigoureusement sa joie ou son mécontentement. Un jour, il blesse même son rival, Berthier. François Perrin gêne, il fait désordre : il est alors exclu de l’équipe et du café Le Pénalty. Il est aussi licencié car c’est son patron qui finance le club de foot. Il est même accusé de viol et va en prison. Bien sûr, les témoins sont manipulés. François Perrin est un bouc émissaire2. Mais contre toute attente3, il va devenir un héros … et même beaucoup plus !

Ce film est un film sportif mais aussi un film social, Il critique le système social de la justice, les chantages et les abus de pouvoir. Il dénonce avec humour les enjeux et les mesquineries4 du foot local qui se retrouvent différemment à grande échelle. Patrick Dewaere joue le rôle du faux-idiot et il est l’emblème de la revanche du prolétaire5 dans la lutte des classes. Ses aventures évoluent en même temps que celles de l’équipe de football. Le football peut être cause d’intégration mais aussi d’exclusion. L’opinion des supporters est essentielle pour le sort du joueur. Les dirigeants du Club comme ceux de la ville doivent se plier aux volontés de la population. Ainsi on observe la façon dont le pouvoir doit trouver des compromis6 entre sa vision des choses et celle du peuple. Mais François Perrin, lui, refuse la gloire, le spectacle et l’argent : il préfère les sentiments amoureux, plus authentiques. Bien sûr, la ville fictive de Trincamp est un clin d’œil à celle, bien réelle, de Guingamp, qui est le bastion7 populaire et célèbre du football breton. Tous les amoureux de football français le savent ! Il me semble intéressant de noter la façon dont Jean-Jacques Annaud filme le foot : des acteurs qui ne sont pas des joueurs de football, mélangés à de véritables joueurs professionnels. En effet, Patrick Dewaere a lui-même été sur le terrain mais a aussi été doublé par un professionnel. Il paraît que sur le tournage, sa façon de courir sur un terrain de foot était très comique. Ce film l’est aussi, bien entendu !

Lexique

1. impulsif (adj. m.s.) : qui ne sait pas retenir son énergie 2. bouc émissaire (n. m.s.) : personne qui porte toute la responsabilité

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3. contre toute attente : à la surprise de tous 4. mesquineries (n. f.p.) : détails qui manquent de générosité

Patricia Favreau

5. prolétaire (n. m.s.) : travailleur (opposé à capitaliste) 6. compromis (n. m.p.) : concessions 7. bastion (n. m.s.) : cœur, centre


Le goût du chlore (2008) et Polina (2011) Bastien Vivès BD

Ce mois-ci, je vous recommande la lecture de deux ouvrages de Bastien Vivès, un jeune auteur de bandes dessinées, très prolifique, qui a enchaîné les récompenses pour ses différentes œuvres. Le goût du chlore (2008) et Polina (2011) abordent le thème du sport sous deux angles très différents. Dans Le goût du chlore, le protagoniste1 pratique la natation presque à contrecœur2 pour des raisons médicales, sur ordonnance du médecin. On ne sait rien de lui, mais on suit son évolution dans le milieu aquatique avec lequel il n’est pas particulièrement à l’aise. S’ensuit une rencontre avec une jeune femme habituée des piscines, pour qui la natation représente une passion et occupe une grande partie de son temps. C’est une bande dessinée avec très peu de dialogues, abordable à partir du niveau A1 pour les adolescents et les adultes. Absolument parfaite pour un trajet retour après une longue journée de travail, la couleur bleue prédominante (et quasiment exclusive) de l’album permet à l’esprit de se reposer et de s’extraire3 du quotidien et des éventuels brouhahas4 urbains.

Dans Polina, la danse n’est pas un simple loisir mais un art qu’on pratique avec une discipline de fer. On suit l’héroïne5 Polina sur plusieurs décennies6. Dans ses jeunes années, Polina est remarquée par un professeur de danse classique très dur, très rigide, aux idées bien arrêtées. Difficile ensuite pour elle de se détacher de cet enseignement et de trouver la voie qui lui correspond. Ses amitiés, ses amours et ses désamours sont toujours en relation avec sa carrière de danseuse. Cette bande dessinée uniquement en noir et blanc est beaucoup plus dense. C’est une lecture très agréable mais qui nécessite un peu de concentration pour ne pas perdre le fil des aventures de Polina. D’autant que graphiquement, certains personnages sont difficiles à différencier. A lire donc dans un fauteuil plutôt que dans le métro ! Si cette bande dessinée vous plaît, vous aurez certainement envie d’en voir l’adaptation cinématographique qui vient de sortir en novembre dans les salles françaises. Le réalisateur n’est autre que le chorégraphe Angelin Prejlocaj.

Lexique

Christelle Ducrot

1. protagoniste (n. m.s.) : personnage principal

4. brouhahas (n. m.p.) : bruits indistincts

2. à contrecœur : contre sa propre volonté

5. héroïne (n. f.s.) : personnage féminin principal

3. s’extraire (v.) : se sortir

6. décennies (n. f.p.) : dizaines d’années

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La petite communiste qui ne souriait jamais Lola Lafon Livre Je n’y connais rien en gymnastique et je n’étais pas née quand la gymnaste roumaine Nadia Comaneci a remporté la médaille d’or des Jeux olympiques de Montréal en 1976. Néanmoins, la biographie romancée La petite communiste qui ne souriait jamais qui retrace sa carrière m’a complètement captivée et est l’une de mes meilleures lectures de cette année. Lola Lafon a effectué de très nombreuses recherches pour respecter la chronologie et les événements qui se sont réellement passés. Et quels événements ! Cette prodige de la gymnastique est la première a obtenir la note parfaite de 10 sur 10. Elle est très jeune (elle n’a que quatorze ans et demi) et le public s’attache très vite à elle. Elle accumule1 les victoires spectaculaires et elle devient l’emblème2 de la Roumanie, la digne représentante de ce que le régime communiste pouvait produire de plus efficace, avant de fuir son pays d’origine en 1989.

L’auteure fait preuve de tant de réalisme, qu’il est facile de penser que tout est vrai. Ce n’est pas le cas. Toute la narration s’appuie sur un fond réel mais l’auteure intègre3 des commentaires faussement émis4 par le personnage principal, consulté sur la rédaction du livre. Ces dialogues inventés permettent au lecteur de rentrer dans les pensées de celle qui a été admirée, adulée, et même mythifiée à l’échelle de sa nation mais aussi du monde entier, avant que le couperet5 de l’âge adulte ne la fasse tomber en disgrâce6. J’avoue que ce genre de récit à la fois documenté et fictionnel me perturbe toujours beaucoup. Mais je conseille vraiment ce roman à tous les amateurs de biographies car vous apprendrez beaucoup de choses sur la carrière d’une gymnaste. On n’a qu’une envie quand on referme le livre : faire des recherches sur Nadia Comaneci et sur la fin du régime totalitaire de Ceauşescu. Ce récit est aussi en quelque sorte le récit de toutes les femmes, connues ou pas, sportives ou pas : scrutée7, mesurée, pesée, disséquée8, un être forcément imparfait dès lors qu’il quitte la terre protégée de l’enfance.

Lexique 1. accumule (v. accumuler) : ajoute, collectionne 2. emblème (n. m.s.) : symbole 3. intègre (v. intégrer) : ajoute 4. émis (adj. m.p.) : dits, prononcés

Christelle Ducrot

5. couperet (n. m.s.) : limite fatidique 6. tomber en disgrâce : ne plus être aimée 7. scrutée (adj. f.s.) : observée 8. disséquée (adj. f.s.) : analysée, étudiée de très près

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© Dijk, Hans van Anefo

Yannick Noah, le sportif chanteur Musique

En dehors du champ musical, Noah s’est également beaucoup investi dans les activités caritatives : Les enfants de la terre, Sol en si, Les restos du cœur, Fête le mur. C’est d’ailleurs un engagement social très clair en faveur des déshérités et de la protection de l’environnement qui sous-tend1 les thèmes de la plupart de ses chansons. Les paroles de Aux arbres, citoyens, Si tu savais, Ose, exhortent2 chacun à prendre en

main son destin, à s’ouvrir aux autres et à agir pour notre planète. Si tu savais Il suffit de donner Si tu savais Aimer c’est partager © Georges Biard

Quel pont trouver entre le sport et la musique ? Yannick Noah... Ce joueur de tennis né en 1960 a été le Français le mieux classé à l’ATP (n°3 en 1986), le seul à avoir remporté un tournoi du Grand Chelem (Roland Garros en 1983) et le plus titré (23 titres). Il est aujourd’hui le capitaine de l’équipe de France de la Coupe Davis et de la Fed Cup. A partir de 1990, il s’est également tourné vers la musique, son autre passion. Peut-être avez-vous déjà vu ces images célèbres : Noah venant de gagner la Coupe Davis et dansant sur le court Saga Africa, son premier succès ! Depuis, faisant des allers-retours entre le tennis et la musique, il a enregistré une dizaine d’albums. Combats ordinaires est le dernier, en 2014.

Côté mélodie, Noah est très influencé par le reggae (il a d’ailleurs enregistré un album de reprises de Bob Marley, son idole) et les rythmes africains. Son style est un métissage entre l’occident et l’Afrique, qu’il appelle lui-même « afro-reggae ». En France, Yannick Noah a connu un net succès, que ce soit en tant que sportif, en tant que musicien ou pour son engagement militant. Il a été champion de tennis, a vendu plusieurs millions de disques, et a même été élu personnalité préférée des Français six années d’affilée3. Toutefois, il faut également souligner qu’il a parfois suscité4 de fortes oppositions, comme lorsqu’il a proposé une nouvelle version de la Marseillaise, l’hymne national français, ou lorsqu’il a avoué avoir régulièrement recours au cannabis ou encore, ces derniers temps, lorsqu’il a pris fait et cause5 pour l’humoriste très controversé6 Dieudonné, accusé de racisme et d’antisémitisme. A la fois décrié et apprécié, Yannick Noah reste une personnalité des plus intéressantes dans le paysage français du sport et de la musique.

Lexique 1. sous-tend (v. sous-tendre) : est à l’origine de

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2. exhortent (v. exhorter) : encouragent, poussent 3. d’affilée (adv.) : à la suite

Florence Teste

4. a suscité (v. susciter) : a provoqué, a causé 5. a pris fait et cause : a défendu, s’est mis du côté de 6. controversé (adj. m.s.) : discuté, à qui on s’oppose


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Laon

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jazztitudes licences 2 n°02-1085339 et 03-1085340

DANY DORIZ - FABY MEDINA & B.R.B. YUVAL AMIHAÏ NEW ORLEANS JAZZ TRIO POST K KADER FAHEM SEBASTIEN PAINDESTRE ZAZUZAZ KAYANS & KRYSTAL LIONEL et STEPHANE BELMONDO & LAON JAZZY B.B. VIRGINIA BROWN & THE SHAMELESS BIRELI LAGRENE plateau anniversaire : 10 artistes d’exception DANIEL HUMAIR & EMILE PARISIEN THE ASPIRATORS / THE RINGTONES AFROKAN MUZIK ENSEMBLE SIRIUS PLAN & guest PAULETTE WRIGHT JAZZPOTES RITMISTAS DOS PILY/SWEET SCARLETT GEORGES V HARLEM HELLFIGHTERS HIROKAZU ISHIDA MOTOLO IKORITA CLIFF & C° TRIBUTE TO JOHN COLTRANE CARL WYATT & THE DELTA VOODOO KINGS AFROTRANE HASSAN BOUSSOU afro oriental jazz BOBBY DIRNINGER



© Kleophrades Painter

Les œuvres d’art dédiées aux Jeux olympiques Arts

tait combiner le sport et l’art. Dès 1912, il a inclus cinq disciplines artistiques (la peinture, la sculpture, l’architecture, la littérature et la musique) aux épreuves sportives. Plus de mille œuvres ont ainsi été exposées au Stedelijik Museum, lors des jeux d’Amsterdam en 1928. Bien que ces épreuves aient été supprimées en 1954, le lien avec l’art demeure dans l’organisation et la promotion de l’événement.

Des objets d’art témoins des jeux antiques De nombreuses peintures, fresques1, mosaïques2 et amphores3 ont été découvertes sur le site archéologique d’Olympie. Elles représentent des épreuves athlétiques, des coureurs de marathon, des athlètes couronnés ; on y retrouve des traces des jeux olympiques qui se sont déroulés en Grèce à partir du VIe siècle av. J.-C. Ces œuvres artistiques sont la mémoire des jeux et des athlètes antiques.

© Kleophrades Painter

Depuis l’Antiquité et les jeux olympiques anciens, l’alliance des arts et des sports s’est avérée heureuse, à la fois en amont des jeux en tant que vecteur de communication, et en aval comme témoin des olympiades, antiques comme modernes. Déjà à cette époque, certains objets d’art incarnaient la mémoire des jeux. Puis au XXe siècle, les œuvres d’art ont fait partie elles-mêmes des épreuves de la compétition des J.O., au même titre que les sports. Aujourd’hui, des œuvres d’art grandioses sont réalisées sur les sites pour accueillir et promouvoir les jeux.

Des œuvres contemporaines qui font l’éloge4 des jeux Aux derniers jeux d’été de Rio, le célèbre artiste français JR, connu pour ses grands collages photographiques en noir et blanc, a installé ses œuvres géantes surplombant5 les rues de Rio de Janeiro, en représentant des athlètes en pleine action dans des quartiers de la ville brésilienne. Quels ques soient les différents rôles joués par l’art dans les J.O., il y occupe toujours indéniablement6 une place primordiale.

Des compétitions artistiques aux J.O. Fondateur des jeux modernes, Pierre de Coubertin (1863-1937), historien et pédagogue français, souhai-

Magali Roux-Pagnard

Lexique 1. fresques (n. f.p.) : œuvres peintes directement sur les murs 2. mosaïques (n. f.p.) : assemblages de petites pièces de

céramique de couleur 3. amphores (n. f.p.) : récipients anciens pour le vin, l’huile

4. éloge (n. f.s.) : discours pour parler très positivement de quelqu’un 5. surplombant (v. surplomber. Part. prés.) : étant au-dessus 6. indéniablement (adv.) : d’une manière qu’on ne peut pas nier,

incontestablement

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Les jeux olympiques d’été de 1936 à Berlin Fiction historique

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© Bundesarchiv

eune reporter au New York Herald Tribune, la rédaction m’avait confié la couverture des Jeux olympiques qui devaient se tenir à Berlin en août 1936. Je pris donc le paquebot Normandie qui me transporta jusqu’au port français de Cherbourg pour me rendre à Paris avant de gagner la capitale allemande. Je devais ensuite devenir correspondant à Londres pour l’Europe. Le contraste à mon arrivée fut saisissant entre la gaieté des Parisiens qui fêtaient la récente victoire électorale du Front Populaire et l’accueil suspicieux1 des autorités germaniques, dirigées par le parti nazi du chancelier Hitler depuis trois ans. C’est que l’organisation de ces Jeux olympiques à Berlin avait fait débat depuis que le Comité International

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Olympique avait pris sa décision en 1931, soit deux ans avant l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Connu pour sa xénophobie2, son antisémitisme3 et son culte de la race aryenne, beaucoup de pays avaient appelé au boycott, craignant que la jeune dictature n’en profite pour promouvoir son idéologie nauséabonde4. Il faut dire que les tensions internationales étaient vives, entre le succès de la gauche en France, la guerre civile en Espagne, l’URSS de Staline et la multiplication des régimes fascistes dans le monde, dont ceux d’Hitler et de Mussolini en Europe ainsi qu’au Japon. A vingt-quatre ans, moi, je voulais surtout m’amuser et un heureux hasard me fit rencontrer une jeune actrice et cinéaste allemande, dénommée Leni Riefenstahl, d’une dizaine d’année mon ainée. Elle était belle, drôle, cultivée, sportive et connaissait le chancelier. C’est donc avec elle que je décidai de vivre pleinement ces jeux. Elle m’expliqua notamment que Pierre de Coubertin, qui était le père des Jeux modernes, admirait Hitler et que cette caution5 devait me rassurer pleinement sur les intentions pacifistes du chancelier. Ce dernier avait d’ailleurs demandé à Leni de tourner un reportage mettant en scène les exploits des « dieux du stade ».


La cérémonie d’ouverture du 1er août se déroula devant cent mille spectateurs galvanisés6 dans l’immense stade olympique, construit à cet effet7. Après un défilé des Jeunesses hitlériennes, Adolf Hitler pénétra dans l’enceinte8 au son d’une marche de Richard Wagner. Arrivé à la tribune, il déclara de façon martiale9 l’ouverture des Jeux et pour la première fois, une immense vasque10 fut allumée par un athlète allemand, porteur de la flamme olympique. Le moment était solennel et tout un peuple hypnotisé saluait son chef du salut nazi, bras tendu, fervent11 et unanime. Personnellement, je trouvais la cérémonie froide et angoissante à cause d’un sentiment de force brutale omniprésent. Leni était heureuse et me souriait. Les épreuves commencèrent et quarante-neuf nations se défièrent pacifiquement mais deux s’affrontaient âprement12 : l’Allemagne avec trois cent quarante-huit athlètes et les Etats-Unis avec trois cent dix, l’URSS étant absente. Vinrent alors les exploits du sprinteur noir-américain Jesse Owens, s’adjugeant13 quatre titres sur les quatre épreuves auxquelles il participa, battant les sportifs allemands sous les yeux d’Hitler. Il a été dit par la suite qu’Hitler avait refusé de lui serrer la main, je ne peux pas en attester mais quoi qu’il en soit, Hitler ne salua aucun sportif, sauf l’équipe nationale. Je me suis longtemps interrogé sur cette manipulation de l’information à une époque où les EtatsUnis maintenaient une sévère ségrégation14 raciale envers les Noirs qui pourtant servaient autant que les Blancs la bannière étoilée15. Il en était de même

des Français et des Britanniques qui disposaient de vastes empires coloniaux et qui asservissaient la moitié de l’humanité. L’Allemagne acheva ces jeux avec un total de trentetrois médailles, suivie par les Etats-Unis avec vingtquatre. Hitler gagna son pari en présentant l’image tronquée16 d’une Allemagne pacifique. Leni devint célèbre grâce à son film et continua à servir la propagande17 du régime. Moi, je gagnai l’Angleterre où je couvris pour mon journal les épisodes successifs qui devaient conduire à la Seconde guerre mondiale. Longtemps après 1945, je cherchai à revoir Leni que je retrouvai seulement quarante ans plus tard, aux Jeux olympiques de Montréal en 1976, dont elle était l’invitée d’honneur. Elle était devenue une photographe mondialement connue. Elle avait alors soixante-quatorze ans et moi soixantequatre, et je l’aimais toujours.

Philippe Jeanmichel Auteur du roman historique Mariker, Ed. du petit pavé

Lexique 1. suspicieux (adj. m.s.) : qui comporte du doute, de la méfiance 2. xénophobie (n. f.s.) : peur de ce qui est étranger, racisme 3. antisémitisme (n. m.s.) : haine des Juifs 4. nauséabonde (adj. f.s.) : qui donne des nausées, qui écœure 5. caution (n. f.s.) : garantie 6. galvanisés (adj. m.p.) : enthousiasmés, exaltés 7. à cet effet : dans ce but précis 8. enceinte (n. f.s.) : stade 9. martiale (adj. f.s.) : relative à la guerre

10. vasque (n. f.s.) : large récipient 11. fervent (adj. m.s.) : passionné, recueilli 12. âprement (adv.) : durement 13. s’adjugeant (v. s’adjuger. Part. prés.) : se réservant 14. ségrégation (n. f.s.) : séparation 15. bannière étoilée : Etats-Unis d’Amérique 16. tronquée (adj. f.s.) : fausse 17. propagande (n. f.s.) : publicité politique

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© Skeeze

Vacances, tourisme et sport Tourisme Faire de la plongée sous-marine dans la mer Rouge, emprunter le fameux GR20, le chemin de randonnée qui traverse les montagnes corses du nord au sud, suivre le circuit pédestre qui vous emmène vers le volcan de la Fournaise à La Réunion, ou encore grimper en haut de l’un des sommets de l’Himalaya ou de la Cordillère des Andes, voilà qui permet d’allier avec logique les vacances, le tourisme et le sport. Cela semble assez évident : quand on est en vacances, loin de chez soi et de ses habitudes, on a du temps libre et on se sent en pleine forme ; c’est le moment ou jamais de pratiquer une activité physique qui nous fera, en plus, voir du pays. Mais il faut souligner l’une des principales difficultés : toute l’année, on est sédentaire, on ne fait pas de sport, ou très peu, on travaille, on mange et on boit excessivement. Et là, tout d’un coup, me voilà capable de dévaler les pistes de ski du matin au soir pendant une semaine complète. Je suis pris d’une sorte de frénésie1 qui me pousse à profiter au maximum de mon temps de détente. Aïe, les genoux, les chevilles, les abdos. Ouïlle, les chutes, les courbatures2, les entorses3 et même les fractures4 ! Mais qu’importe ! Ce sont les vacances ! Et puis... à mon retour, je raconterai à mes proches que « j’ai fait le Mont-Blanc ». On pourra m’imaginer en aventurier du froid et de la neige, comme si j’avais vaincu le Pôle Nord à moi tout seul... La gloire ...!

Parallèlement, il y a une autre sorte de tourisme sportif : celui où on ne pratique pas de sport soimême mais où l’on assiste en tant que public à des événements sportifs. Par exemple, avez-vous déjà entendu parler de tourisme footballistique ? Cela consiste à assister à diverses compétitions sportives, même si elles ont lieu à l’autre bout de la planète. Certains supporters réservent toutes leurs vacances pour « voir » leur sport entre amis. Ainsi, ensemble, ils ont visité le Brésil lors du Mundial de football 2014, l’Afrique du Sud en 2010, l’Ukraine pour l’Euro 2016, etc ; de même, ils ont déjà prévu de se rendre en Russie en 2018 puis au Qatar en 2022. Là, il s’agit principalement de partager de bons moments avec des amis réunis par une même passion. Que ce soit pour pratiquer ou pour regarder, le sport reste un vecteur de convivalité car il permet de partager certaines valeurs, comme l’effort et le dépassement de soi mais aussi la ferveur pour un centre d’intérêt commun.

Khiem Tran-Dinh

Lexique 1. frénésie (n. f.s.) : énergie, enthousiasme très vif 2. courbatures (n. f.p.) : douleurs musculaires dues à des efforts inhabituels

3. entorses (n. f.p.) : traumatismes des ligaments 4. fractures (n. f.p.) : ruptures d’un os

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© Stephane PINAUD

Photographier le mouvement Photo

Chaque mois, « L’œil du photographe » vous propose des conseils pour progresser en photographie et observer le monde différemment. Un article présenté par les photographes de l’agence Aguila Voyages Photo.

L’importance de la composition

La composition est primordiale pour la réussite de votre photographie en mouvement. Pour bien débuter, nous vous conseillons de vous familiariser avec le sport ou l’activité que vous souhaitez photographier. Il est important d’en connaître les règles, l’organisation et les moments-clés. Avec l’habitude, vous parviendrez à cadrer les bons éléments aux bons moments pour une image forte. Pour vous inspirer, une bonne pratique consiste tout simplement à observer les clichés d’autres photographes. Vous saurez ainsi comment vous placer face à l’action et quand appuyer sur le déclencheur2. Si malgré tout, vous avez du mal à capturer le bon moment, pensez à utiliser le mode « rafale3 » de votre appareil.

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La mise au point

La grande difficulté en photographie dynamique est de réussir à avoir une photo nette. Il est très facile d’avoir des scènes floues4 ! Pour faire la mise au point sur un sujet en mouvement, il est préférable d’avoir un appareil photo reflex qui est plus rapide que d’autres modèles. Cela est, par exemple, impossible avec un smartphone pour des actions très rapides. Il est judicieux d’utiliser l’autofocus en mode « continu », grâce au mode Ai Servo ou AF-C, selon les appareils.

© Bruno MATHON

Réaliser des photos de sport ou en mouvement, de ses athlètes préférés ou de ses proches, est toujours un exercice difficile. L’action est souvent rapide et parfois difficile à anticiper1 : il faut une bonne connaissance non seulement de son appareil photo, mais aussi de la discipline que l’on souhaite photographier.


Comment faire un effet de filé ? Cette technique, très utilisée dans les sports automobiles, permet de montrer le déplacement du sujet avec un sujet net et un fond flou qui donne l’impression de vitesse. Pour y parvenir, il faut suivre le sujet dans le viseur et continuer au moment où vous appuyez sur le déclencheur. Si nécessaire, on pourra utiliser un monopode7 pour suivre plus facilement la trajectoire du sujet à photographier.

© Bruno MATHON

La vitesse d’obturation Avec une vitesse d’obturation5 rapide, vous allez pouvoir figer6 le mouvement. À l’inverse, une vitesse d’obturation plus lente donne un effet de flou qui pourra montrer le déplacement et traduire la sensation de vitesse, comme dans le cas des effets de « filé » par exemple. Réglez votre vitesse d’obturation selon l’effet recherché tout en tenant compte de l’environnement et de la lumière dont vous disposez.

Aguila Voyages Photo propose des stages et des voyages photo tous niveaux, pour découvrir les régions et les traditions de France et du bout du monde, accompagnés d’un photographe professionnel.

Lexique 1. anticiper (v.) : envisager à l’avance 2. déclencheur (n. m.s.) : bouton qui permet de prendre la photo 3. rafale (n. f.s.) : succession rapide de prises de photos 4. floues (adj. f.p.) : indistinctes, pas nettes

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5. obturation (n. f.s.) : fermeture 6. figer (v.) : rendre immobile 7. monopode (n. m.s.) : support qui a un seul pied

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© Kabompics

L’équitation Sport

Avec plus de deux millions de pratiquants et près de sept cent mille licenciés en clubs, l’équitation est le troisième sport pratiqué en France. En l’espace de trente ans, elle a connu une évolution de 374% et, même si elle attire essentiellement les jeunes (67%), les clubs acceptant désormais les tout-petits dès l’âge de 3 ans, les séniors ne sont pas en reste (33%). La Fédération Française d’Equitation promeut1 l’ensemble des activités équestres en proposant des programmes de formation et en organisant des circuits de compétitions à tous les niveaux. Même si l’équitation reste avant tout un sport de loisir pratiqué dans des centres équestres (près de cinq mille), elle est également un sport de compétition sur le plan national et international : la France est le premier organisateur de concours internationaux au monde. En 2014, elle a accueilli les finales de Coupe du monde de dressage2 et de saut d’obstacles ainsi que les Jeux équestres mondiaux ; elle organise également plusieurs concours de saut d’obstacles 5 étoiles et un concours complet 4 étoiles qui constituent les plus grosses épreuves mondiales.

La pratique de l’équitation en centre équestre Dans un premier temps, le jeune cavalier3 débutant apprend à se familiariser avec l’animal, grâce aux soins qu’il doit lui apporter avant chaque cours : le brosser, lui curer4 les sabots5, démêler6 sa crinière7 etc. Puis en montant à cheval, il développera son sens de l’observation en apprenant com-

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ment il fonctionne au cours des trois allures8 qui sont le pas, le trot et le galop. Tout au long de son apprentissage, le passage de « galops », entre 1 et 7, permet au cavalier d’évaluer sa progression par un examen théorique et pratique, validé par les moniteurs.

La compétition Dès le galop 4, le cavalier peut accéder à la compétition. Le circuit Poneys permet déjà à l’enfant de débuter et de se perfectionner. Les meilleurs tourneront sur le circuit des As, qui permet de détecter les jeunes espoirs. Le cavalier peut aussi tourner en circuit Clubs, à cheval, puis, dès qu’il obtient son galop 6, participer aux épreuves Amateurs (5 niveaux d’épreuves) et, s’il est toujours aussi passionné, son galop 7 en poche, il s’engage alors dans les épreuves Pro (cinq niveaux également), la plus élevé étant l’épreuve Pro Elite qui ouvre la voie aux meilleurs cavaliers prêts à disputer les plus hautes épreuves internationales. Les disciplines pratiquées en compétition sont diverses et variées, les plus connues étant le dressage,



© Jessica Garcia

nourrir les chevaux et de nettoyer les écuries16, les soigneurs, les animateurs, les entraîneurs de compétition, les moniteurs et instructeurs, les cavaliers professionnels chargés de « travailler » les jeunes chevaux d’élevage et de les valoriser en compétition pour leur vente. Tous ces métiers font l’objet de brevets ou de diplômes d’encadrement reconnus par l’état. La formation des enseignants peut se faire dans l’école la plus prestigieuse de France, l’Ecole Nationale d’Equitation, située à Saumur et dont les professeurs font partie du Cadre noir, mondialement connu. le saut d’obstacles et le complet. Si chacun a une idée assez précise de l’épreuve de dressage et de saut d’obstacles, le complet est moins connu du grand public. Il réunit trois épreuves avec la même monture : dressage, saut d’obstacles et cross. Cette dernière consiste en un parcours d’obstacles en pleine nature, qui peuvent être naturels ou construits, à réaliser en un temps donné. Elle est aussi la plus dangereuse : elle demande au cavalier d’être extrêmement vigilant et de rester à chaque instant au contrôle de sa monture. Parmi les autres disciplines de compétition, notons aussi l’attelage9, l’endurance10 et la voltige11, également bien représentés en France.

La formation des professionnels L’équitation est une filière créatrice de nombreux emplois. Les métiers du cheval attirent de plus en plus de passionnés car il s’agit bien ici d’un métier de passion. En le choisissant, il faut d’emblée12 savoir qu’il est impossible de compter ses heures de travail. Le cheval est un animal dont il faut s’occuper sept jours sur sept et les vacances sont souvent écourtées13, voire14 impossibles. Outre15 le métier agricole d’éleveur, on distingue, entre autres, les palefreniers qui s’occupent de

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Les valeurs Pratiquée en tant que loisir ou en tant que profession, l’équitation est un sport qui exige beaucoup d’humilité ainsi qu’une grande complicité avec le cheval. Le cavalier forme un couple avec son cheval et doit toujours faire passer le bien-être de l’animal avant le sien. Elle apprend au cavalier à devenir plus confiant, plus sociable17, plus autonome, plus respectueux de la vie animale. Elle lui donne le goût de l’effort et de la persévérance18. Elle a aussi des vertus19 thérapeutiques très importantes pour les personnes en situation de handicap. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, dans tous les centres équestres, se pratique l’équitation handisport. Il existe même des compétitions de saut d’obstacles pour non-voyants.


Enfin, n’oublions pas que la France a dernièrement brillé aux Jeux Olympiques puisqu’elle a remporté par équipe la médaille d’or en saut d’obstacles ainsi qu’en complet et une belle médaille d’argent en individuel complet. Gageons20 que ces résultats feront des émules21 dans un proche avenir.

Marie-Christine Kleineidam

Lexique 1. promeut (v. promouvoir) : valorise, favorise

13. sont écourtées (v. écourter. Passif ) : sont rendues plus courtes

2. dressage (n. m.s.) : activité qui consiste à enseigner à un animal

14. voire (adv.) : et même

3. cavalier (n. m.s.) : personne qui monte à cheval

15. outre (prép.) : en plus de

4. curer (v.) : nettoyer

16. écuries (n. f.p.) : bâtiments qui abritent les chevaux

5. sabots (n. m.p.) : ongle de la patte du cheval

17. sociable (adj. m.s.) : ouvert aux autres, à l’aise au contact des

6. démêler (v.) : rendre lisse

autres

7. crinière (n. f.s.) : « cheveux » du cheval

18. persévérance (n. f.s.) : capacité à poursuivre un effort sans se

8. allures (n. f.p.) : vitesses de déplacement

décourager

9. attelage (n. m.s.) : véhicule tiré par un cheval

19. vertu (n. f.s.) : qualité

10. endurance (n. f.s.) : capacité à poursuivre un effort pendant

20. gageons (v.gager) : parions, supposons

longtemps

21. émules (n. m et f.p.) : personnes qui cherchent à en imiter

11. voltige (n. f.s.) : activité acrobatique

d’autres

12. d’emblée (adv.) : dès le départ, au début

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Faire du sport pour ne pas broyer du noir Société

© russmac

On le sait, le sport contribue à réduire le risque de nombreuses maladies telles que les maladies cardiaques, le diabète, l’hypertension, l’obésité et même le cancer. À cela, s’ajoute l’amélioration du contrôle cognitif du comportement, de la créativité et de la mémoire procédurale1, déclarative et spatiale, pour une meilleure performance tout au long de la journée dans plusieurs tâches2, tant au travail que dans la vie quotidienne de façon générale. Quant à3 l’estime de soi, progresser dans un sport donne un sentiment d’immense satisfaction et de fierté, en tenant ses objectifs et en étant assidu. Le sport est aussi une opportunité pour

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© Phil_Heck

Sans aucun doute, faire du sport impacte de façon positive la santé physique. Mais cette activité a aussi une forte répercussion sur la santé mentale et morale. Que ce soit un petit coup de blues ou une dépression, le sport peut nous aider à aller de l’avant.

« socialiser » : avoir une identité partagée avec les membres d’une équipe permet l’apprentissage d’importantes leçons sur la coopération et, plus généralement, sur la communicaton sociale qui passe à travers les sports d’équipe. Cela peut aussi être le cas lorsque l’on pratique un sport individuel en compagnie d’autres personnes, comme par exemple en faisant du jogging ou en allant au cours de zumba à deux. De plus, lorsque l’on fait du sport, notre corps consomme du cortisol qui est l’hormone du stress. On produit des endorphines qui sont les hormones du bien-être ; celles-ci ont également un effet sédatif4, ce qui permet le relâchement musculaire qui amène à la détente et à un meilleur sommeil. Ainsi, il est plus aisé5 de se préparer tant physiquement que mentalement à une nouvelle journée libre de stress. On peut ainsi avoir un regard positif sur les problèmes quotidiens et trouver plus facilement des solutions constructives.


À chaque état d’âme et à chaque train de vie, correspond une activité physique adaptée. Cependant, lorsque l’on souffre de dépression, ou tout simplement lorsque l’on n’a pas le moral, faire du sport peut être la dernière chose à laquelle on pense. Tout d’abord, ce qui est important, c’est de faire une activité que l’on aime ou que l’on a envie d’essayer, pour que ce soit un moment de plaisir et pas une corvée6. Il ne faut surtout pas attendre d’avoir l’énergie suffisante pour commencer, il faut plutôt s’obliger, même si cela est assez difficile et douloureux au début. Attendre passivement un changement quelconque pourrait vous donner l’impression de vivre un échec. Vous y mettre vous rendra grandement satisfait d’avoir franchi le pas7.

© Guilaine

De nombreuses études ont démontré qu’une activité physique régulière – trente minutes par jour pendant trois à cinq jours par semaine ou même dix à quinze minutes d’exercices quotidiens– aide à combattre la tristesse, l’anxiété, l’irritabilité, le stress, la fatigue, la colère et le manque d’estime de soi. Quand on fait du sport, on produit également de la phényléthylamine qui joue un rôle dans l’humeur, aussi bien que des enzymes précurseurs de la sérotonine, qui aident à combattre la dépression. Sans oublier que l’activité physique améliore l’activité des neurotransmetteurs. D’ailleurs, dans une étude réalisée en 1999, le professeur Ken Fox de l’Université de Bristol, en Grande-Bretagne, a établi que l’exercice devrait être considéré comme un moyen viable de traitement de la dépression et de l’anxiété, ainsi qu’un moyen d’améliorer le bien-être mental du grand public. Des recherches postérieures ont démontré que l’exercice était tout aussi efficace qu’un antidépresseur pharmaceutique.

Fixez-vous des objectifs raisonnables : ne cherchez pas à courir une heure entière dès le premier jour ; commencez par quinze ou vingt minutes. Et trouvez quelqu’un avec qui vous entraîner : à deux, il est toujours plus facile de se motiver ! Attention : ne choisissez pas un marathonien confirmé pour vous accompagner dans vos débuts. Vous seriez rapidement démoralisé par la comparaison entre ses performances et les vôtres. Et puis... ne soyez pas trop dur avec vous-même : si vous ne faites pas d’exercice pendant une journée, ce n’est pas si grave, vous vous y remettrez le lendemain. Faire du sport, c’est tout simplement se chouchouter8 ! Consacrer un peu de temps à sa propre personne est essentiel pour remonter la pente et avoir une vie plus heureuse. Ce n’est pas seulement une découverte de soi, mais aussi une opportunité de mieux appréhender l’environnement dans lequel on vit, autant que les gens qui nous entourent.

Laura Tejeda Meza

Lexique 1. procédurale (adj. f.s.) : relative à la façon de faire quelque chose 2. tâches (n. f.p.) : travaux, activités 3. quant à (loc. prép.) : et au sujet de 4. sédatif (adj. m.s.) : qui calme, qui aide à dormir

5. aisé (adj. m.s.) : facile 6. corvée (n. f.s.) : obligation 7. avoir franchi le pas : avoir réussi à faire le premier pas 8. se chouchouter (v.) : être doux et gentil avec soi-même

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© George Takis

Jonas,

le hand-balleur Portrait de sportif

Jonas a vingt-trois ans ; il mesure 2,03 m et il pèse 105 kg. Vous avez bien lu : deux mètres trois centimètres pour cent cinq kilos ! Que peut-on faire quand on est aussi grand et fort et qu’on aime le sport ? On joue, par exemple, au hand-ball ! Jonas est joueur professionnel de hand-ball depuis ses dix-sept ans. Il occupe le poste arrière gauche dans l’équipe du Montpellier Hand-Ball (MHB). Jonas est lituanien. Il a quitté son pays il y a deux ans car il avait été recruté par une équipe autrichienne. Mais en juin 2016, il a intégré l’équipe montpelliéraine en signant un nouveau contrat. Il aime le sud de la France ; il trouve que la vie y est tranquille.

seul à ne pas encore parler français couramment ; il travaille dur pour améliorer son niveau. Il suit plusieurs heures de cours particuliers par semaine. En dehors des cours, Jonas apprend le français « en immersion », c’est-à-dire par la pratique en vivant en France et en cotoyant1 des personnes qui parlent français. Sur le terrain, il a l’occasion d’entendre des mots, des phrases, dont le sens est évident dans le contexte. Il en mémorise donc uniquement la prononciation et les réutilise ensuite comme il les a compris.

Jonas parle très bien l’anglais. Mais quand il est arrivé en France, il ne parlait pas un seul mot de français. L’équipe de Montpellier étant constituée de Français et d’étrangers (Slovènes, Suisse, Argentin, Tunisien), l’entraîneur exige que tout le monde parle français. Comme Jonas est le dernier arrivé, il est le

Ses objectifs ? Gagner tous les titres possibles avec son équipe ! Mais pour le moment, il sait qu’il fait partie d’une équipe jeune, qui doit encore faire ses preuves. La retraite d’un handballeur se situant vers les trente-cinq ans, il a encore le temps et ne pense pas encore à sa reconversion2. Au fond, ce qui lui importe, c’est d’être « une belle personne » et de rester toujours en contact avec la vraie vie, de ne pas se prendre pour3 un champion et, surtout, de ne pas prendre « la grosse tête ».

Lexique 28

1. cotoyant (v. cotoyer. Part. prés.) : fréquentant 2. reconversion (n. f.s.) : changement d’activité professionnelle

Florence Teste

3. se prendre pour (v.) : imaginer qu’on est


Alexandre,

le kitesurfeur Portrait de sportif Quoi ? Vous ne connaissez pas le kitesurf (en français, on devrait dire « planche aérotractée ») ? Il s’agit d’une planche qui permet de glisser sur un plan d’eau en étant tracté par un énorme cerf-volant1. Pour pratiquer ce sport, il faut 1. une mer (ou un océan...), 2. du vent, 3. le matériel adéquat2. C’est donc tout naturellement sur les bords de la Méditerranée que j’ai rencontré Alexandre Caizergues, le champion de kitesurf. Plus précisément à Port Saint-Louis du Rhône, petite ville qui se situe à l’embouchure du grand fleuve, en Camargue ; là où le Mistral, le vent qui descend toute la vallée du Rhône, « décorne les bœufs » une bonne partie de l’année. Très tôt, son père met Alex et son frère sur une planche à voile. Ils pratiquent régulièrement ce sport et, lorsque le kitesurf se développe, Alex se prend au jeu. Puis, après ses études de marketing, son premier emploi pour un constructeur de matériel sportif lui permet de tester de nombreux équipements. Son goût pour les sports de glisse se transforme en passion : à partir de 2005, il se lance très sérieusement dans la compétition et en particulier, la course de

vitesse. En 2006, il est vice-champion du monde et en 2007, 2008 et 2009 champion du monde. Il devient même le premier homme à passer la barre des 100 km/h sur l’eau en 2010. Encore aujourd’hui, il est détenteur3 du record du monde de vitesse en kitesurf : 104,8 km/h. Ce qu’il aime dans le kitesurf ? C’est la glisse. Pas besoin d’une force herculéenne4, il faut plutôt ce qu’Alex appelle le « talent », une sorte d’intuition qui permet de « sentir » le vent, la mer. Les sensations fortes, le plaisir, c’est ce qui lui donne envie de se dépasser. Mais il faut aussi ajouter une condition physique irréprochable, une technique parfaite et de l’expérience acquise à force d’un travail acharné5. Un autre élément important pour Alex : le kitesurf est un sport éco-responsable. Pas de moteur, pas de carburant. Juste l’eau et le vent ! Et finalement, assez peu de matériel : la planche, la voile et le harnais6. Le «bureau» d’Alex ? Ce sont tous les plus beaux endroits de la planète où il peut affronter l’eau et le vent : la Namibie, l’Afrique du Sud, les îles Grenadine, Madagascar, Cap-Vert... Dur, la vie de champion !

Lexique 1. cerf-volant (n. m.s.) : engin volant formé d’une voile et retenu

Florence Teste

5. acharné (adj. m.s.) : très fort

au sol par une corde

6. harnais (n. m.s.) : dispositif qui permet de s’attacher à

2. adéquat (adj. m.s.) : adapté

un autre élément

3. détenteur (n. m.s.) : personne qui a, titulaire 4. herculéenne (adj. f.s.) : extrême, extraordinaire (comme Hercule)

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© Neja

Clément d’Antibes

le plus fidèle supporter des Bleus Portrait de supporter En 2018, c’est en Russie qu’aura lieu la prochaine Coupe du Monde de football. Les matchs éliminatoires ont débuté en 2016. A cette occasion, Clément d’Antibes a entrepris de (re)visiter l’Europe ! Mais qui est donc ce « Clément d’Antibes » ? Clément Tomaszewski, de son nom complet, raconte que c’est le 16 juin 1982 que sa passion a débuté : un match entre la France et l’Espagne à Bilbao. En fait, jusqu’à vingt ans, il pratiquait le rugby. Ses parents vivaient près de Bergerac, dans le sud-ouest de la France. Et dans cette région, la tradition, c’est le rugby. Clément a pratiqué ce sport pendant plusieurs années mais un problème au genou l’a éloigné du ballon ovale. A la fin des années soixante-dix, ses parents déménagent à St Laurent-du-Var pour se rapprocher des frères aînés de Clément qui sont instituteurs en Provence. Il essaye de se remettre au rugby mais sur la Côte d’Azur, c’est plus difficile car le rugby y est moins pratiqué. En 1978, il s’inscrit au club de foot de l’hôpital où travaille sa femme. Il devient supporter de l’OGC Nice, le club de football local. A cette époque, l’un de ses amis qui joue dans ce club et qui a été sélectionné en équipe de France, 32

Daniel Bravo, se blesse. Impossible alors pour lui de participer à ce match à Bilbao. Clément décide d’aller en Espagne pour « représenter » son ami. Et là, c’est la révélation : il adore le football ! L’ambiance lui plaît, il se sent bien et il remarque que les étrangers chantent mieux la Marseillaise que lui ! Après cette date, un autre match à Madrid, puis un autre, un autre. Aujourd’hui, il a assisté à plus de deux cent trente matchs de l’équipe de France ! Quand j’ai rencontré Clément d’Antibes, c’était il y a quelques semaines chez des amis communs. En discutant autour du barbecue, je lui ai demandé depuis quand l’équipe de France existait. Sans hésitation, il a répondu : «C’était le 1er mai 1904, France-Belgique, on a perdu, c’était Lucien Laurent, le butteur ! ». J’étais épatée1 ! Clément d’Antibes a quitté l’école en troisième, c’està-dire à quinze ans. Mais il dit qu’il s’est bien rattrapé : le football a été comme une école pour lui. Par exemple, il a découvert les Impressionnistes, et en particulier le fauvisme, en faisant une rencontre avec une supportrice qui faisait une thèse sur Van Gogh.


Il remarque que beaucoup d’étrangers ont une véritable connaissance de la France, de la langue française, de la littérature, des chansons, des monuments, ... « Ils n’ont jamais quitté leur pays mais ils peuvent réciter Rimbaud ou Verlaine. Et ce qu’ils ont appris, ils me l’apprennent. Même ceux qui n’ont que des rudiments de français sont contents de parler de Paris. Sauf qu’ils ne savent pas que j’habite à plus de huit cents kilomètres de Paris... Pour eux, je représente la France ! »

continents : il prend des vols à bas prix, il dort dans des gares, des dortoirs, il se débrouille. Il ne parle pas d’autre langue que le français ; ni anglais, ni espagnol, ni aucune autre langue. Mais il y a toujours un moyen de communiquer avec les habitants locaux ! Sa philosophie ? Il part quelques jours avant les dates de match, il fait d’abord le touriste, il visite le pays. Après seulement, il devient supporter.

Côté vie professionnelle, Clément travaillait à l’hôpital, lui aussi : il faisait des plâtres2 pour les victimes d’accident. Autant dire qu’il n’est pas très riche. Alors pour aller aux quatre coins du monde afin de suivre son équipe favorite, il a parfois dû souscrire à de petits crédits. Par exemple, pour l’Afrique du Sud, il a dû emprunter 4000€. Une raison de plus pour se sentir déçu par la mauvaise attitude des joueurs lors de la fameuse anecdote3 du bus de Knysna (les joueurs se sont mis en grève et ont refusé de descendre du bus !!!). Car, contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’est pas sponsorisé par l’Equipe de France. Malgré tout, Clément a visité trente-neuf pays à travers quatre

Le 29 février dernier, jourmême de l’anniversaire de Clément (c’est une coïncidence...), le musée de la FIFA (Fédération Internationale des Associations de Football) a ouvert ses portes à Zurich. Il s’agit de montrer le riche héritage du football international, en particulier à travers ses différentes Coupes du monde. Plus de mille pièces illustrent4 la passion de gens de tous les pays du monde. Et c’est Clément d’Antibes qui a été choisi pour représenter les supporters français. Pour cela, notre supporter n°1 a confié5 au musée le précieux billet du premier match auquel il a assisté (Bilbao, en 1982), ainsi qu’une reproduction en bois de la Coupe achetée il y a bien longtemps pour quelques euros à un supporter néerlandais qui l’avait sculptée lui-même.

FlorenceTeste

Lexique 1. épatée (adj. f.s.) : positivement étonnée

3. anecdote (n. f.s.) : petite histoire

2. plâtres (n. m.p.) : dispositifs médicaux qui permettent

4. illustrent (v. illustrer) : donnent des exemples

d’immobiliser un membre cassé

5. a confié (v. confier) : a donné

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On s’entraîne pour le DELF ! Langue Anita Viel

A partir de ce mois-ci, LCFF vous propose une nouvelle rubrique qui vous permettra de vous entraîner pour le DELF ou le DALF.

LE DELF-DALF, c’est quoi ? Le DELF-DALF est l’examen officiel évaluant les quatre compétences de l’apprentissage d’une langue. Il est constitué de quatre épreuves : compréhension orale, compréhension écrite, production orale et production écrite. Les différents niveaux sont définis par le CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) ; A1, A2, B1 et B2 sont les niveaux du DELF et C1 et C2 composent le DALF.

Le niveau B1 À ce niveau dit « intermédiaire », l’utilisateur peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé. Il peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible (ici, le français) est parlée et produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d’intérêt. D’après le CECRL, l’apprenant de niveau B1 « peut comprendre une information factuelle directe sur des sujets de la vie quotidienne en reconnaissant les messages généraux et les points de détail, à condition que l’articulation soit claire et l’accent courant. Il peut comprendre les points principaux d’une intervention sur des sujets familiers rencontrés régulièrement au travail, à l’école, pendant les loisirs, y compris des récits courts. » Pour la compréhension orale de l’examen DELF B1, il y a 3 exercices. Exercice 1 : Sur 6 points. Document audio : dialogue Exercice 2 : Sur 8 points. Document audio : reportage, récit (monologue) Exercice 3 : Sur 11 points. Document audio : information, interview, reportage. Les thèmes sont variés : l’environnement, la consommation, les loisirs, le travail, etc.

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Voici un exemple d’Exercice 3 sur le thème du sport. Exercice 3 11 points Vous avez 1 minute pour lire les questions ci-dessous. Puis, vous écouterez une première fois le document sonore. Ensuite, vous aurez 3 minutes pour répondre aux questions. Vous écouterez une seconde fois l’enregistrement. Après la seconde écoute, vous aurez encore 2 minutes pour compléter vos réponses. Pour répondre aux questions, cochez ( ) la bonne réponse ou écrivez l’information demandée. Audio : LCF numéro 34 Le cyclisme Lisez les questions, écoutez le document puis répondez. 1. Il s’agit d’un document sur : A. le vélo B. le dopage C. le Tour de France

1 point

2. Qu’est-ce que le cyclotourisme? ______________________________________________ ______________________________________________

2 points

3. Utiliser le vélo comme moyen de transport, c’est : A. faire du VTT. B. faire du vélo. C. faire du cyclisme.

1 point

4. Citez 2 raisons qui font augmenter le nombre de vélos dans les villes : ______________________________________________ ______________________________________________

2 points

5. Les vélos en location dans les villes permettent : A. une meilleure circulation. B. la réduction du nombre d’accidents. C. l’augmentation du nombre de touristes.

1 point

6. Le Tour de France, le Giro, la Vuelta sont des compétitions : A. de cyclotourisme. B. de vélo tout terrain. C. de cyclisme sur route.

1 point

7. De quoi sont régulièrement accusés les grands champions ? ______________________________________________ ______________________________________________ 8. Jeannie Longo a : A. 13 ans B. 36 ans C. 57 ans

2 points

1 point

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Albert Londres Auteur

L’ auteur

Albert Londres est né à Vichy en 1884 dans une famille modeste. En 1901, il s’installe à Paris et publie rapidement des poèmes ainsi qu’une pièce de théâtre. Il écrit occasionnellement pour des journaux. D’abord, pour Le salut public, puis Le matin et Le petit journal. Comme il est de faible constitution1, il ne peut pas participer à la guerre de 1914. Il devient alors correspondant de guerre et va sur le front2 pour pouvoir raconter ce qu’il voit. Après la guerre, il voyage et rédige des articles qui prennent toujours la défense des faibles et des déshérités3. Ainsi, il va dénoncer les terribles conditions de vie des forçats, ces hommes qui ont été envoyés au bagne4 de Cayenne, et celles des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques. Ses articles auront tant de retentissement qu’ils participeront à la fermeture du bagne et à l’amélioration des conditions de détention dans les « asiles de fous ». Il prend la défense de Dieudonné, accusé à tort de faire partie de la « bande à Bonnot » (groupe anarchiste violent) ; il décrit la vie des cyclistes qui participent au Tour de France, la traite des Noirs (construction des voies ferrées en Afrique) et celle des Blanches (prostituées en Argentine), le régime bolchévique et le quotidien en Chine. Autrement dit, il amène au grand jour ce que certains voudraient garder caché ; en somme, il dérange. 36

Sa mort reste d’ailleurs mystérieuse : il périt5 en 1932 dans l’incendie du bateau qui le ramène de Chine, où il vient de mener une enquête qu’il a annoncée comme révélant prochainement un grand scandale.

Le Prix Albert Londres

C’est sa fille, Florise, qui a créé le fameux Prix Albert Londres en 1933. Ce prix est décerné chaque année à la date anniversaire de la mort d’Albert Londres, au meilleur reporter de la presse écrite ; il a été étendu en 1985 à la presse audiovisuelle. En 2016, c’est la journaliste Claire Meynial qui a reçu le Prix de la presse écrite pour sa série d’articles sur le Niger, le Kenya, la Gambie et l’épidémie d’Ebola au Nigéria. Le Prix audiovisuel a été décerné à Sophie Nivelle-Cardinale et Etienne Huver pour leur reportage Disparus, la guerre invisible de Syrie.

Bibliographie choisie Au bagne, 1924 Tour de France, tour de souffrance, 1924 Chez les fous, 1925 La Chine en folie, 1925 Le chemin de Buenos Aires, 1927 L’homme qui s’évada, 1928 Terre d’ébène, 1929 Les comitadjis, 1932


L’œuvre

De manière générale, Albert Londres s’est attaché à défendre les opprimés, à dénoncer les horreurs dont il avait connaissance. Il est le premier journaliste de terrain, qu’on appelle aujourd’hui « grand reporter ». Il n’essayait ni d’accuser ni de faire la morale mais plutôt de relater des faits. « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »

L’extrait Entre le 22 juin et le 20 juillet 1924, le journaliste Albert Londres a couvert le Tour de France pour Le Petit Parisien. « Vous n’avez pas idée de ce qu’est le Tour de France, dit Henri, c’est un calvaire6. Et encore, le chemin

de croix7 n’avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l’arrivée. Voulez-vous savoir comment nous marchons ? Tenez... » De son sac, il sort une fiole8 : « Ça, c’est de la cocaïne pour les yeux, ça, c’est du chloroforme pour les gencives9... - Ça, dit Ville, vidant aussi sa musette10, c’est de la pommade pour me chauffer les genoux. - Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules. » Ils en sortent trois boîtes chacun. « Bref, dit Francis, nous marchons à la « dynamite ». Henri reprend : « Vous ne nous avez pas encore vus au bain, à l’arrivée. Payez-vous cette séance. La boue ôtée10, nous sommes blancs comme des suaires11, la diarrhée nous vide, on tourne de l’œil12 dans l’eau. Le soir, à notre chambre, on danse la gigue13, comme Saint Guy, au lieu de dormir. Regardez nos lacets14, ils sont en cuir. Eh bien ! ils ne tiennent pas toujours, ils se rompent15, et c’est du cuir tanné16, du moins on le suppose... Pensez ce que devient notre peau ! Quand nous descendons de machine, on passe à travers nos chaussettes, à travers notre culotte, plus rien ne nous tient au corps. - Et la viande de notre corps, dit Francis, ne tient plus à notre squelette... ».

Lexique 1. de faible constitution : de santé fragile 2. front (n. m.s.) : lieu où se passent les combats pendant une guerre 3. déshérités (n. m.p.) : personnes les plus pauvres 4. bagne (n. m.s.) : travaux forcés, prison 5. périt (v. périr) : meurt 6. calvaire (n. m.s.) : souffrance très forte

10. musette (n. f.s.) : sac porté sur l’épaule 11. ôtée (adj. f.s.) : enlevée 12. suaires (n. m.p.) : grands tissus blancs dans lesquels on

enveloppe les morts 13. tourne de l’œil : s’évanouit

7. chemin de croix (n. m.s.) : étapes qui constituent le chemin

14. gigue (n. f.s.) : danse très rapide

suivi par Jésus vers la mort 8. fiole (n. f.s.) : petite bouteille 9. gencives (n. f.p.) : dans la bouche, parties sur lesquelles sont plantées les dents

16. se rompent (v. se rompre) : se cassent

15. lacets (n. m.p.) : petits liens qui permettent d’attacher

les chaussures 16. tanné (adj. m.s.) : traité pour devenir très solide

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©Domaine public

La concordance des temps Grammaire Florence Teste

La concordance des temps est l’ensemble des règles qui coordonnent les temps des différents verbes de la phrase. Lorsqu’une phrase est composée de deux parties (la proposition principale et la proposition subordonnée), le temps du verbe de la seconde peut être imposé par la règle de la concordance des temps.

Le verbe principal est au présent Quand le verbe principal est au présent, tous les temps sont possibles pour le verbe subordonné. Verbe principal au présent, verbe subordonné au présent Je pense qu’il a faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné à l’imparfait Je pense qu’il avait faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au passé composé Je pense qu’il a eu faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au plus-que-parfait Je pense qu’il avait eu faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au futur Je pense qu’il aura faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au futur antérieur Je pense qu’il aura eu faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au conditionnel présent Je pense qu’il aurait faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au conditionnel passé Je pense qu’il aurait eu faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au subjonctif présent Je ne pense pas qu’il ait faim. Verbe principal au présent + verbe subordonné au futur antérieur subjonctif passé Je ne pense pas qu’il ait eu faim. Mais quand le verbe principal est au passé, le temps du verbe subordonné ne peut pas être choisi librement : il doit respecter les règles de la concordance des temps.

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Le verbe principal au passé Verbe principal au passé + verbe subordonné au présent ou au passé composé = impossible ! => il faut utiliser l’imparfait ou le plus-que-parfait, selon le sens que l’on veut donner à la phrase. J’ai pensé qu’il avait faim. J’ai pensé qu’il avait eu faim. Verbe principal au passé + verbe subordonné au futur ou au futur antérieur = impossible ! => il faut utiliser le conditionnel présent ou passé. J’ai pensé qu’il aurait faim. J’ai pensé qu’il aurait eu faim. Attention ! Si le verbe principal impose l’emploi du subjonctif, c’est celui-ci qui aura la priorité. Je ne pense pas qu’il vienne. Je ne pense pas qu’il soit venu. Utiliser le même temps pour le verbe principal et le verbe subordonné marque la simultanéité. Il pense que tu es d’accord. Il pensait que tu étais d’accord. Il pensera que tu seras d’accord. Sinon, on peut respecter le schéma ci-dessous pour marquer la postériorité ou l’antériorité. Il pense que tu as dit la vérité. Il pensait que tu avais dit la vérité. Il pensera que tu auras dit la vérité.

plus-que-parfait

passé composé

présent

futur antérieur cond. passé

futur simple cond. présent

imparfait

Exercices 1. Placez les verbes soulignés sur la ligne du temps ci-dessous afin de marquer la simultanéité, la postériorité, l’antériorité. Ex : Finalement, malgré ce qu’avait annoncé la météo, nous avons eu un très mauvais temps aujourd’hui avait annoncé

avons eu

présent

Il a dit que tu pratiquais ce sport aussi bien que lui. présent Il t’a expliqué ce qu’il avait imaginé.

2. Conjuguez les verbes entre parenthèses. J’ai toujours su qu’un jour, tu (partir) ...................................... Il viendra dès qu’il le (décider) ...................................... J’ai demandé qu’elle (se joindre) ...................................... à nous. Quand tu manges, tu (devoir) ...................................... bien mâcher. Je pensais qu’il me (aimer) ...................................... plus qu’à ce moment-là.

présent Il décidera ce qu’il voudra présent

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Destination francophonie

E, TV5MOND c e v a t ia r a plus En parten uverte des o c é d la à ue partons ur la lang o p s e v ti ia belles init de ans le mon d e is a ç n a fr /df

Brasilia

Bienvenue dans la ville du futur ! C’était dans les années 50 et le Brésil voulait faire de sa capitale une ville du futur : Brasilia est née d’un esprit avant-gardiste. Les bâtiments et le tracé de la ville charment et étonnent encore le voyageur. Celle qui est devenue aujourd’hui une immense mégalopole se visite toujours comme un musée qui raconte une époque. A Brasilia, l’Alliance française ne diffuse pas seulement la langue et la culture française. Elle s’engage également, comme beaucoup d’Alliances françaises d’Amérique latine, dans une mission sociale. A l’occasion des derniers Jeux au Brésil, elle a décidé de faire découvrir le handisport à des élèves qui apprennent le français mais aussi à des enfants des quartiers défavorisés de Brasilia. Pour cela, elle a fait appel à un Français, champion du monde de tennis de table dans sa catégorie. La rencontre avec les en-

on w w w.t v 5 m

d e.c o m

fants va changer leur regard sur le handicap tout en découvrant une autre façon d’aborder la langue française. Un projet plein d’émotion que vous allez découvrir dans Destination Brasilia.

Ivan Kabacoff

Répondez aux questions suivantes avant de regarder la vidéo. 1

Brasilia est

3

une ville au bord de l’océan Atlantique la plus grande ville du Brésil la capitale du Brésil la ville la plus ancienne du Brésil

2

Comment appelle-t-on un sportif qui pratique

le hand-ball la course à pied le tennis de table le marathon l’équitation la natation 40

......................... ......................... ......................... ......................... ......................... .........................

Comment appelle-t-on quelqu’un

qui n’a qu’un bras qui n’a qu’une jambe qui ne voit pas qui n’entend pas qui ne parle pas qui n’a pas l’usage de ses jambes 4

......................... ......................... ......................... ......................... ......................... .........................

Quels sont les adjectifs correspondant aux noms ci-dessous ? colère émotion tristesse peur joie enthousiasme

......................... ......................... ......................... ......................... ......................... .........................


Vérifiez la réponse aux questions précédentes en page 50. Lisez les questions suivantes, visionnez la vidéo et répondez aux questions.

http://w w w.tv5monde.com/cms/chainefrancophone/Revoir-nos-emissions/DestinationFrancophonie/Episodes/p-32000-lg0-DestinationBrasilia.htm

Brasilia ?

Quelles activités propose l’Alliance Française de Brasilia ?

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5 Quel architecte a dessiné la ville de

6

Accédez à la vidéo

Quel est le surnom de Brasilia ?

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10 Quel est l’objectif de cette opération ?

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11 Gilles de la Bourdonnais se considère 7

Comment appelle-t-on les Jeux olympiques réservés aux personnes handicapées ? ........................................................................................

avant tout comme ........................................................................................ ........................................................................................ ........................................................................................

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8

Gilles de la Bourdonnais parle avec les enfants en français en anglais en portugais en espagnol

12 Qu’est-ce que les enfants ont appris à

dire après avoir joué avec le champion ? ........................................................................................ ........................................................................................ ........................................................................................

Florence Teste

© Thinkstock

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Agitox, la gazette FLE-Édu du site Agito sort chaque vendredi avec des actus, une rubrique pour s’informer, des ressources pour enseigner, des outils pour se former et un coup de coeur. Retrouvez le Best of Agitox chaque mois dans LCFF !

Jouer à débattre La plateforme Jeu débat a pour objectif d’initier le public adolescent de 15 à 19 ans au débat. Elle propose des supports de débat sur une question de société afin de permettre aux jeunes de s’informer. Conçue pour des groupes de 20 à 30 joueurs, le support peut être téléchargé gratuitement. http://bit.do/Agitox99

Le lotus bleu Le programme Feuilleton de France Culture regorge de fictions littéraires francophones. Parmi elles, à l’honneur au mois d’octobre, c’est Le lotus bleu. Bien sûr, selon le niveau des apprenants, il sera plus ou moins nécessaire de didactiser. http://bit.do/Agitox98

La jungle de Calais Guilaine a préparé une activité pour amener les apprenants à échanger et à donner leur opinion sur la jungle de Calais. Après avoir analysé des photos, puis pris peu à peu connaissance du sujet, les élèves sont finalement invités à essayer de trouver des solutions pour aider les habitants de ces bidonvilles. http://bit.do/Agitox97


© Merelize

L’ alimentation des sportifs Cuisine

Pratiquer un sport, que ce soit de manière intensive ou pour un simple entretien régulier, nécessite de respecter certaines règles alimentaires. 1. Faire des glucides la base de l’alimentation. En effet, ils constituent la principale source d’énergie de l’organisme et celle qui est le plus rapidement mobilisable. Ils doivent représenter environ 60% des calories totales ingérées1. Ils permettent tout spécialement l’effort de longue durée, on les appelle « les sucres lents ». 2. Ingérer des protéines en quantité moindre2. Elles favorisent la stabilité de l’énergie et participent à l’entretien des fibres musculaires. Mais attention, nombre d’entre elles contiennent des lipides, il faut donc choisir celles qui sont pauvres en gras.

3. Limiter les gras. Les lipides sont longs à digérer. Il faut donc les éviter avant et pendant l’effort, sinon cela réduira l’énergie disponible. En revanche, les supprimer totalement n’est pas une bonne idée car ils sont indispensables à l’organisme. 4. Bien s’hydrater. L’eau véhicule les nutriments dans notre corps, il est donc nécessaire d’en boire beaucoup. Comme on ne peut pas la stocker, il faut boire souvent, avant, pendant et après l’effort. Attention, il faut boire même si l’on n’en a pas envie car l’effort diminue la sensation de soif.

Voici quelques recettes pour être en forme !

A emporter ! Vous allez courir pendant la pause-déjeuner ? En revenant, dégustez un en-cas au jambon et un autre au thon. Ajoutez-y deux carrés de chocolat noir comme dessert et vous aurez un repas tout à fait équilibré ! Voici une recette pour un déjeuner complet, facile à transporter et à manger.

Ingrédients (pour 4 en-cas) : 1 œuf 1 yaourt nature ou 1 fromage blanc 75 g farine 10 g de parmesan. 1 tranche de jambon cuit 50 g de thon au naturel (en boîte) 100 g d’épinards cuits (frais, en boîte ou surgelés) 1 sachet de levure chimique 44

Préparation : Dans un saladier, battez l’œuf en omelette et ajoutez-lui le yaourt. Mélangez bien. Ajoutez ensuite le parmesan puis la farine. Tamisez la levure et incorporez-la bien au mélange. Partagez la pâte en deux quantités égales. Dans l’une, ajoutez le jambon que vous aurez émincé et les épinards. Dans l’autre, ajoutez le thon que vous aurez émietté et les épinards. Beurrez 4 moules individuels (type muffin), versez les 2 pâtes dans les moules et faites cuire à 180° pendant 30 mn.


Vite fait ! Vous revenez du sport, il est tard, vous n’avez pas envie de cuisiner pendant des heures. Voilà une recette qui vous rassasiera et vous préparera à bien dormir.

Ingrédients (pour 1 personne) : 80 g de riz cuit (un reste de riz de la veille, par exemple) une petite boîte de pois chiches au naturel une petite boîte de fonds d’artichaut quelques dés de fromage

© IanL

Mélangez tous les ingrédients. Ajoutez-leur un filet d’huile d’olive et un peu de vinaigre de cidre. Salez légèrement. Vous pouvez remplacer le riz par des pâtes, du quinoa, du boulgour, ou même des pommes de terre.

A boire !

Voici une boisson énergétique qui vous accompagnera tout au long de l’effort ou, tout simplement, durant votre journée de travail. Mettez tous les ingrédients dans une bouteille, agitez bien et buvez régulièrement. Vous pouvez remplacer l’eau par du thé vert, si vous recherchez davantage de goût.

un litre d’eau une cuillérée à soupe de miel le jus de 2 citrons I pincée de sel

Un petit dessert, s’il vous plaît ! Ingrédients (pour 2 personnes) : 80 g de céréales (type muesli pour le petit-déjeuner, sans raisin) 50 cl jus d’orange 130 g de farine 50 g de fructose3 30 g de poudre de cacao dégraissé 30 g de poudre d’amande 1 paquet de levure chimique 1 œuf entier 1 blanc d’œuf Préchauffez votre four à 180°. Versez les céréales dans un peu d’eau pour les réhydrater pendant quelques minutes.

Dans un saladier, mélangez la farine, le fructose, la poudre de cacao, la poudre d’amande et la levure chimique. Egouttez les céréales et ajoutez-les à la préparation. Ajoutez le jus d’orange. Battez l’œuf entier en omelette et montez le blanc supplémentaire en neige. Ajoutez à la préparation. Beurrez un moule à cake. Versez-y la préparation et faites cuire 45 mn. Préparez des portions individuelles et emballez-les pour pouvoir les transporter.

© kaboumpics

Parfois, on a très envie d’un petit quelque chose sucré. Voici une recette idéale pour se régaler avant l’effort tout en prenant de l’énergie, mais sans être gêné par la digestion.

Florence Teste

Lexique 1. ingérées (adj. f.p.) : avalées, mangées

3. fructose (n. m.s.) : type de sucre (on le trouve en grande surface,

2. moindre (adj. f.s.) : plus petite

sous forme de poudre)

45



Jeux de mots Charlotte Kleineidam

1. MoTs Mélés retrouver les mots dans la grille:

2. CiTATion retrouvez cette citation de pierre de Coubertin (1863-1937) en remplaçant chaque nombre par la lettre correspondante. Z Y x W V U T M l K

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3. expressions

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AThLETISME bASKET cYcLISME DANSE EQUITATION FOOTbALL

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GYMNASTIQUE hANDbALL KITESURF RUGbY TENNIS

reliez chaque expression à la définition qui correspond : Faire le grand plongeon Aller droit au but Renvoyer dans ses filets Passer le relais Se remettre en selle Pédaler dans la semoule

NE PAS héSITER REFUSER NE PAS AvANcER OSER RéTAbLIR UNE SITUATION cONFIER à D’AUTRES LA SUITE

4. ACCessoires reliez les noms avec le sport qui correspond :

solutions des jeux page 51

Une raquette Un pince-nez Une selle Des bâtons Des ballerines Une bouteille d’oxygène Un club Un cerceau

NATATION EQUITATION PLONGEE DANSE GOLF GYMNASTIQUE TENNIS SKI 47


De bon aloi

Expressions françaises

Bien comme il faut Les faux-monnayeurs n’ont pas attendu les imprimantes laser et leurs performances pour se lancer dans la contrefaçon. Il est probable que cette contrebande soit aussi ancienne que la circulation de la monnaie elle-même. Au Moyen Âge, alors que n’avaient cours que des pièces métalliques, leur valeur était en rapport avec leur teneur en métaux précieux.

Tout bien pesé

Encore fallait-il que celle-ci soit correcte. C’est là qu’intervenait l’aloi. Le vieux français aloier, qui a donné « aloi », est l’ancêtre de notre verbe « allier », d’où est tiré « alliage ». On disait alors qu’une monnaie était de bon aloi lorsqu’elle respectait le titre légal d’or ou d’agent, preuve que l’alliage était le bon. Ces pièces de bonne facture ont donné naissance à l’expression telle qu’on l’entend de nos jours et qui vise, de manière métaphorique, des biens, des choses ou des comportements dont les qualités intrinsèques prévalent.

En partenariat avec

Réponses Grammaire (page 39) Il a dit que tu pratiquais ce sport aussi bien que lui. présent

il a dit tu pratiquais

il t’a expliqué

Il décidera ce qu’il voudra présent

48

il décidera il voudra

Il viendra dès qu’il le décidera (ou aura décidé). J’ai demandé qu’elle se joigne à nous. Quand tu manges, tu dois bien mâcher.

Il t’a expliqué ce qu’il avait imaginé. il avait imaginé

2. J’ai toujours su qu’un jour, tu partirais.

présent

Je pensais qu’il m’aimait (ou m’avait aimé) (ou m’aimerait) plus qu’à ce moment-là.


BULLETIN D’ABONNEMENT Mlle

Mme

M. Adresse Postale : ........................................ ................................................................... Code Postal : ............................................ Ville : .......................................................... Pays : .........................................................

Nom : .................................................... Prénom : ................................................ Raison Sociale : .................................... Téléphone : .......................................... E-mail : .................................................. Numéro

TVA

intracommunautaire

(si

applicable)

:

...........................................................

Cochez la formule choisie

Abonnement numérique 3 mois 14,54 € 6 mois 27,00 € 1 an 49,50 €

Abonnement papier 6 mois 46,75 € Frais d’envoi

6 mois

85.00 €

55,00 €

Frais d’envoi

Frais d’envoi

France : 14 €

France : 7 €

Europe : 11 €

Europe : 22 €

Europe : 11 €

Monde : 15 €

Monde : 30 €

Total : __________

Total : __________

Abonnement médiathèque

1 an

1 an

99,00 €

132,00 €

Total : __________

Renouvellement : Oui

Non

(papier+num+ CD mensuels des audios du mois)

France : 14 €

France : 14 €

Europe : 22 €

Europe : 22 €

Monde : 30 €

Monde : 30 €

Total : __________

1 an

France : 7 €

Abonnement école

(papier+num+ DVD audios des 20 derniers numéros)

Abonnement Duo (num + papier)

Total : __________

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Virement bancaire

Date et signature :


Réponses DELF (page 34) 1 point

1. A. Le vélo.

2. faire des balades en vélo (ou du vélo) à la campagne 2 points 1 point

3. faire du vélo

6. de cyclisme sur route

1 point

7. de prendre des substances interdites / de dopage 2 points 8. 57 ans

1 point

4. les problèmes de circulation / les problèmes pour se garer / le coût, le prix d’une voiture / la répression des conducteurs / l’entretien de son corps / la pollution 2 points 5. une meilleure circulation

1 point

Réponses TV5Monde (page 40) 1. Brasilia est la capitale du Brésil.

5. Oscar Niemeyer

2. le hand-ball : un handballeur, une handballeuse la course à pied : un coureur, une coureuse le tennis de table : un(e) pongiste le marathon : un marathonien, une marathonnienne l’équitation : un cavalier, une cavalière la natation : un nageur, une nageuse

6. La cité du troisième millénaire

3. qui n’a qu’un bras : un(e) manchot(e) qui n’a qu’une jambe : un(e) unijambiste qui ne voit pas : un(e) aveugle qui n’entend pas : un(e) sourd(e) qui ne parle pas : un(e) muet(te) qui n’a pas l’usage de ses jambes : un(e) paraplégique

10. faire tomber les barrières sociales

4. colère émotion tristesse peur joie enthousiasme

50

colèreux émouvant triste peureux, effrayant joyeux enthousiaste, enthousiasmant

7. Les Jeux paralympiques 8. en français 9. des expositions et des rencontres

11. un athlète de haut niveau 12. dire merci, compter les points


Solutions des jeux de la page 47 JEU 1 - Mots mêlés

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Langue et Cultures Françaises et Francophones ISSN : 2267-4705 n° CPPAP : 1018 K 91889 SIRET : 799 544 846 00022 Siège : 17, rue Durand 34000 Montpellier contact@lcf-magazine.fr

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Edition

Florence TESTE - direction@lcf-magazine.fr Rémi ORZALESI

Rédactrice en chef Florence TESTE

Comité de relecture Florence TESTE Khiem TRAN-DINH

Assistante de publication Michèle LESEL

JEU 2 - Citation lE SpORt vA chERchER lA pEuR pOuR lA dOMinER, lA FAtiGuE pOuR En tRiOMphER, lA diFFiculté pOuR lA vAincRE.

Lecture audios Marion PREITE

Rédacteurs AGITOX Christelle DUCROT Patricia FAVREAU Philippe JEANMICHEL Marie-Christine KLEINEIDAM Axelle NEGRIGNAT Rémi ORZALESI Magalie ROUX PAGNARD Laura TEJEDA MEZA Khiem TRAN- DINH Florence TESTE Anita VIEL

Maquette

Charlotte KLEINEIDAM

Promotion et communication

Audrey LIBOIS - promotion@lcf-magazine.fr

Impression

Impact Impression 483, ZAC des Vautes 34980 Saint-Gély-du-Fesc

Routage

JEU 3 - Expressions Faire le grand plongeon Aller droit au but Renvoyer dans ses filets passer le relais Se remettre en selle pédaler dans la semoule

: OSER : nE pAS héSitER : REFuSER : cOnFiER à d’AutRES lA SuitE : RétAbliR unE SituAtiOn : nE pAS AvAncER

JEU 4 - Accessoirs une raquette : tEnniS un pince-nez : nAtAtiOn une selle : éQuitAtiOn des bâtons : SKi des ballerines : dAnSE une bouteille d’oxygène : plOnGéE un club : GOlF un cerceau : GYMnAStiQuE

Sud Routage 110, route de Rouquairol 30900 Nîmes

Remerciements

Aguila Photo Voyages Richard BOSSUET - TV5 MONDE Audrey BRY - Editions LAROUSSE Alexandre CAIZERGUES Ivan KABACOFF - TV5 MONDE Clément TOMASZEWSKI Jonas TRUCHANOVICIUS

En produisant sa version papier, lcFF Magazine veut participer à la protection de la planète. pour cela, nous avons choisi de faire confiance à un imprimeur qui travaille dans le respect des labels écologiques :


Du 6 octobre 2016 au 3 juillet 2017 exposition au musée du Louvre

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Hippomène (détail) © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle © conception graphique : Corinne Geney et Julie Richard / musée du Louvre.


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