le gratuit qui donne envie a votre vie !
18 • N°01 • Avril 2009 •
Fondateur Jacques de la Chaise Rédactrice en chef Dorothée Lindon redac-abbesses@lebonbon.fr Directeur artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Journalistes Pierre Banyaï, Claire Cosnefroy, Valérie Dermagne, Astrid Desmousseaux, Olivier Jean, Sera Millo, Louise Pigalle, Augustin Sustrac Photographes Hélène Giansily, Alexandra Kawiak, Véronique Pecheux, Roberta Valerio Illustrateurs Julie Ellen Günbil, Guillaume Ponsin Styliste Solenne Menger Couverture Pierrot (Frimousse) par Karen Biswell karen.biswell@gmail.com Remerciements Voyelle Acker, Laura Kaïm, Caroline Ramade, Basile Theet, Florence Valencourt, Pascal @ G20 Publicité 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonces@lebonbon.fr Imprimeur JPA, 95190 Goussainville © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiées, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris
ÉDITO bon ”jour”
C’est toujours émouvant la création d’une revue, la création tout court d’ailleurs… Incertain, passionnant, palpitant, une aventure à part entière. Alors voilà, j’ai le plaisir de vous annoncer, au nom de toute l’équipe, la naissance du Bonbon 18, concentré pour le premier numéro sur une diffusion rue lepic et environs proches puis qui s’étendra les mois suivant sur tout l’arrondissement. Le Bonbon a pour mission de créer un lien, une proximité entre vous et les commerçants du 18e qui animent et donnent de la vie à votre petit ‘village’. Au travers d’un vrai contenu journalistique dans lequel vous découvrirez toutes les facettes de votre cher quartier, Le Bonbon entend favoriser les échanges, en proposant un système de bons de réduction prédécoupés : les Bonbons. En les remettant à vos commerçants préférés, vous bénéficierez ainsi de remises incitatives : pourquoi ne pas profitez des 10% proposé chez Roxan, ou de découvrir le cadeau surprise chez Juju… Messieurs pour le printemps un geste s’impose ! Ces petits Bonbons, ludiques et amusants, sont tout autant une réponse à la crise du pouvoir d’achat qu’un moyen pour nos commerçants de continuer à apporter un supplément d’âme à notre environnement. Une façon de mettre en avant, très simplement, l’échange, l’ouverture, les rencontres… le Bonbon sera disponible chez tous vos commerçants et nous le distribuerons également le jour du marché pour venir à votre rencontre. le Bonbon est votre magazine gratuit et mensuel. C’est pourquoi nous comptons également sur vous pour nous écrire et nous proposer toute contribution susceptible de le faire évoluer : hello@lebonbon.fr
Amicalement,
Jacques de la Chaise
—3
le bonbon mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
2
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
descriptif d’un Enseigne
Le nom du commerçant
Détachez
3
profitez
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
Bonbon Juju s’amuse
Avantage
Définition du type d’offre
1 cadeau surprise ! Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone 4—
Vêtement femme, accessoires, gadgets 21 rue Veron - Tél. 01 42 23 04 07
sommaire avril 2009
Au Coquelicot Créer une boulangerie où les gens se sentiraient tellement bien qu’ils resteraient pour prendre le thé : c’est le pari
10 5. Le Bon Timing 6. Le Bon Maire 8. La Bonne Étoile 10. Le Bon Commerçant 12. Les Bons Plans 14. Le Bon Art 16. Le Bon Fil 18. Le Bon Artisan 20. Les Bons Shops 23. Les Bonbons 34. La Bonne Femme 37. Le Bon Mot 38. Le Bon Look 40. Le Bon Écolo 42. Le Conte est Bon 45. Bon en Arrière 46. Les Bons Petits Diables 48. Le Bon Agenda 50. Les Bons Tuyaux 52. Les Bonnes Adresses
46
14
réussi du Coquelicot !
La Panse de l’Ours Vous êtes probablement passés devant cette mini galerie sans jamais la voir. Derrière la devanture discrète, une pièce de 10 m2, dans laquelle sont nichées des photographies de la ville lumière.
34 Paglieri Art School
Corinne Mimram
Franck Paglieri aime son métier
“ J’ai compris que je ne devais
et ses élèves, c’est une évidence.
programmer à la Cigale que ce
Il pourrait d’ailleurs être leur
que les gens aiment. Je suis là
grand frère. Cela contribue sans
pour les rendre heureux ! ”
doute au fait qu’aucun ne manquerait à l’appel du samedi.
—5
le Bon dessin par Julie Ellen GĂźnbil
6—
le Bon Timing les évènements d’avril à ne pas manquer concert
Kim Wilde fait chanter la Cigale Après plus de 25 ans de carrière, la belle anglaise
© Sebastian Schmidt
revient avec son dixième album. Never Say Never, sortie en 2006, soit dix ans après le précédent, se rapproche des sonorités de ses débuts. Un retour aux sources fructueux pour l’interprète du tube pop Kids in America. Une icône de la pop anglaise à deux pas de chez vous, tentant non ? Le mercredi 8 avril à 19h30 120 bd Rochechouart
Plus d’infos : accueil@lacigale.fr
THEÂTRE
Le jour se lève, Léopold Michel Didym met en scène une pièce de Serge Valetti. Une bande de copains se retrouve au bord de la mer. De là démarre un tourbillon délirant, oscillant sans cesse entre rire et drame.
© Christine Sibran
« Un exercice de haute voltige sous le double patronage de Pierre Dac et de Marcel Pagnol, et première grande pièce de Serge Valetti. » Libération Jusqu’au 4 avril Théâtre Les Abbesses, 31 rue des Abbesses plus d’infos
théâtre
: www.theatredelaville-paris.com/
Isabeau de R. A travers une galerie de personnage qui va de la femme d’affaires à la bcbg pas coincée du tout, Isabeau de R. dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Un one-woman-show comme vous n’en avez jamais vu, pour notre plus grand bonheur et aussi celui de sa mère qui dit en sortant du spectacle : « Je te félicite
© F. Agostini
ma chérie. A aucun moment tu n’as été vulgaire. » Jusqu’au 5 juin Théâtre de Dix Heures - 36 bd de Clichy
Réservations : 01 46 06 10 17
© Ryan Gander
expo
Ryan Gander Jusqu’au 2 mai, l’artiste vous invite à découvrir ses nouvelles œuvres. Entre réalité et fiction, installations, photographies et performances lui servent à élaborer une réflexion sur la transmission de l’art. Jouant d’un rapport complexe entre réalité et fiction, la démarche de Ryan Gander consiste à s’emparer d’éléments en apparence disparates et de les assembler pour y inscrire ses propres systèmes de narration. du 14 mars au 2 mai 2009 Kadist Art Foundation - 19 / 21 rue des Trois Frères —7
le Bon’homme texte jacques de la chaise & olivier jean / photo alexandra kawiak
vaillant le maire ! L’entretien a lieu place Jules Joffrin, en présence de la chargée de communication de la Mairie. Nous évoquons avec Daniel Vaillant, Ministre de l’intérieur du gouvernement Jospin, sa vision, ses souhaits et de façon plus personnelle, son attachement pour le 18e arrondissement. Monsieur le Maire, pouvez vous nous dresser un portrait du 18e ? Tout d’abord, c’est un arrondissement chargé d’histoire. C’est à Montmartre qu’a commencé l’insurrection de «La Commune». Et quelques années plus tard, on posait la première pierre de la basilique du Sacré Coeur avec des fonds du «vœu national». Il y a donc de la confrontation dans l’air! L’arrondissement est versatile, un peu frondeur. Il a une très forte identité. Et sa renommée a fait le tour du monde. Qui ne connait Montmartre, la Goutte d’Or, Pigalle ou les Puces? Pour ma part, il n’y a pas une réunion que je tienne en France sans qu’on ne me dise: «J’ai vécu dans le 18e», «Ma fille habite le 18e» ! On passe par le 18e à un moment dans sa vie. Parce que c’est un peu moins cher, que c’est un grand arrondissement. C’est le Paris populaire, ouvrier. A l’école, dans les années 50, l’instituteur nous enseignait qu’il avait la densité de population la plus forte au monde, devant Tokyo ! Les conditions de vie n’y étaient pas terribles : vieux immeubles et petites cours dans lesquels on s’entassait, becs de cane, au mieux des toilettes sur le palier. Et il ne faut pas l’oublier, le 18ea été rattaché à Paris assez tardivement. 8—
Quels sont vos souhaits pour le 18e ? Je souhaite que le 18è s’harmonise sans s’uniformiser. Que vivre ensemble devienne une vraie réalité, et qu’on soit aussi fier d’habiter à porte de la Chapelle ou porte de la Villette, que chez Amélie Poulain. Les problématiques sont connues: misère, chômage, exclusion, échec scolaire. Le 18è représente la moitié de l’insalubrité parisienne. On est en train d’inverser la tendance parce qu’on s’attaque aux problèmes. Mais ça nécessite de la volonté, de l’action de terrain, des subventions. De la complicité avec la Mairie de Paris, également. Quelle place pour le commerce, dans tout ça ? Le commerce est un élément essentiel, en particulier en ville. Il doit contribuer à maintenir la diversité, et favoriser le «vivre ensemble». Le mono commerce est une catastrophe, qui s’accompagne souvent d’un mono peuplement des quartiers, faisant le lit du communautarisme. Nous avons donc décidé de mettre en place un observatoire du commerce regroupant représentants des huit conseils de quartier, associations et élus. Nous devons réfléchir, tout en préservant sa liberté, à la façon dont le commerce peut devenir un élément de reconquête de la diversité, car ici, l’équilibre n’est pas naturellement trouvé par le marché. L’observatoire doit être un outil de régulation, d’incitation, voire d’aide pour corriger ce qui doit l’être. D’autres projets en cours ? Ils sont nombreux... Je peux citer le projet de la ZAC Pajol qui vise à doter le quartier Chapelle, d’équipements publics de qualité tout en préservant l’ancienne halle ferroviaire. On y trouvera 3 départements d’IUT, un collège, une auberge de jeunesse, une médiathèque...
Le tout s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Les bâtiments seront certifiés haute qualité environnementale et le toit de la halle accueillera la plus grande centrale photovoltaïque européenne en milieu urbain. L’ensemble fait face aux jardins d’Eole, qui mettent à disposition du public 4,5 hectares d’espaces verts depuis le printemps 2007. Il est important de citer l’Institut des cultures d’Islam qui verra le jour au cœur du quartier Goutte d’Or. C’est un projet à deux dimensions, l’une culturelle, la seconde cultuelle. La cohabitation étant permise par un montage juridique loi 1901 et loi 1905, afin de respecter la séparation des pouvoirs des Cultes et de l’Etat, principe qui m’est cher. Vous avez évoqué la culture, pouvez vous nous en dire un peu plus ? La dimension pluriculturelle du 18è est évidente, il y a donc de nombreux évènements. Je peux, par exemple, vous citer le Festival Au Féminin de la Goutte d’or, le Festival de Jazz Manouche aux Puces... Le label « Mondomix », qui promeut les musiques du monde est également installé dans le 18è. Mais bien sûr, je ne peux résister
au fait de vous parler de notre bébé, à Bertrand Delanoë et à moi-même, né sur une idée de Charles Aznavour et de Pierre Perret: la réouverture de la salle mythique des Trois Baudets. Là ont démarré Brel, Brassens, Devos, Fontaine. Gageons que cette salle redeviendra un formidable tremplin pour les jeunes talents de la chanson francophone actuelle. Un événement singulier ? Vous allez sourire mais j’ai contribué à ce que les Bretons viennent faire la Fête de la Coquille Saint Jacques à MM pendant deux jours. C’est une ouverture! Je célèbre également des non-mariages pendant les vendanges, en référence à une chanson de Brassens: « J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main, ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin ». Moi, Maire d’arrondissement, je m’autorise à fêter des non mariages, pour n’importe quel couple, un dimanche matin, Place des Abbesses. Puis nous passons dans le jardin d’à côté pour manger huîtres et bulots en buvant un coup de blanc. C’est génial!
—9
lA BonNE ÉTOILE texte dorothee lindon / photo Hacine Brahimi (galerie W)
la nomade du 18e Il fallait qu’elle brille mon étoile, pour la retrouver au milieu de la Caverne à Fripes de Monsieur Lambert. Elle s’habillait chez lui, il est devenu un ami. Elle est bien là, au milieu de cet amoncellement de pulls, de sacs, de ceintures et de pantalons. Il nous indique le bar le plus proche où elle pourra fumer. Nous pouvons commencer.
La belle chevelure brune, reconnaissable sur nos murs sous le nom de Miss Tic, est née à Barbès. Sa grand-mère était gardienne rue Labat. Jusqu’à 6 ans, c’était son village. La maternelle, les vendanges de la Butte, les jeux au Sacré Cœur, les promenades sur la Place du Tertre au milieu des peintres… Et puis un jour l’enfant des fifties est partie…
au Divan ou à la Cigale. Aujourd’hui, elle dort de nouveau dans le 18°, chez son amant merveilleux dont nous ne saurons rien, et fera avec ou sans lui, le marché à Château Rouge.
Miss Tic laisse son empreinte dans tout le et expose ses Maudites Sorcières à la galerie W, rue Lepic. Lorsqu’elle désir graffer chez la charcutière ou chez les Petits Mitrons, elle demande maintenant l’autorisation et reçoit un accueil positif. Depuis quelque temps, Miss Tic crée la miss du mois pour Siné Hebdo. Dans le numéro du 4 mars, elle fête la Journée de la Femme avec une quatrième de couverture dont elle est très fière. Allez voir !
quartier
son livre de chevet
Elle ne revient que dans les années 80 et pose ses premiers pochoirs dans le 18°.
Mensonges sur le divan d’Irwin D. Yalom
La nomade est de retour. Elle l’aime ce quartier ! Pour la diversité de ses habitants, la richesse de ses couleurs, mais ne rechigne pas à «descendre» dans le 9°. Tiens d’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, pour surprendre son amoureux, elle a pris une chambre à l’Hôtel Amour. Mais elle l’emmènera aussi manger un couscous à Barbès, des huîtres à la Mascotte ou une frite sur le boulevard. Ensuite, peut-être même, qu’elle enchaînera par un concert
Adrienne Pauly
10 —
le disque qu’elle écoute en ce moment sa librairie préférée Librairie Buchladen rue Burq
sa découverte dans le quartier La Caverne à Fripes, de Monsieur Lambert
sa citation préférée « J’emmerde l’art » Erik Satie
— 11
le Bon commerçant texte claire cosnefroy / photo karen biswell
24 rue des Abbesses Tél. 01 46 06 18 77
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 7h30 à 20h (Notez que la boulangerie fermera ses portes pendant deux semaines dés la fin du mois de mars pour faire peau neuve)
http://www.coquelicot-montmartre.com
12 —
le coquelicot
Le Coquelicot De la boulangerie au salon de thé
Créer une boulangerie où les gens se sentiraient tellement bien qu’ils resteraient pour prendre le thé : c’est le pari réussi du Coquelicot ! La boutique se repère facilement grâce à sa façade de bois peint fleuri, et ce par tous les temps. Voilà 6 ans, que Sylvie Fourmond et Thierry Racoillet ont abattu le mur qui séparait une ancienne boulangerie d’un restaurant attenant pour y créer un espace convivial. L’une s’occupe de la gestion, tandis que l’autre, Compagnon du Tour de France, s‘affaire aux fourneaux, pour garnir tous les jours les vitrines de délicates tartes aux fruits et de pains dorés. Ici, les ouvriers des chantiers avoisinants sont servis avec le même sourire, et la même gentillesse, que les célébrités riveraines. Sur la terrasse, les couples branchés côtoient les sympathiques mamies du quartier dès les premiers rayons de soleil. A l’intérieur, tout est appétissant : les pâtes de fruits maison enrobées de sucre, les mendiants dans leurs petits sachets, les confitures cuites au chaudron, les grands bocaux de verre où se mêlent diverses sucreries, le tout présenté sur des comptoirs en bois. Plus loin, les pains et la fameuse « Picolla », une baguette torsadée dont la forme rappelle celle d’un sarment de vigne. Son nom s’inspire du vin montmartrois. Ici, le chocolat est servi dans de grands bols à l’ancienne, sur des tables décorées de coquelicots par Caroline Manière. Du croque-monsieur à la soupe de grandmère, du plat de pâtes au goût du jour, au pain perdu
et sa compote pomme-fraise, tous les produits sont faits maison et les prix ne sont pas prohibitifs, chose de plus en plus rare dans cette partie des Abbesses. Sylvie ne changerait sa vie pour rien au monde. Et quand Sylvie aime, elle se mobilise pour préserver l’âme du quartier afin qu’il ne se transforme pas en parc à thème. Elle est aujourd’hui Vice-Présidente de l’ACLA, l’Association des Commerçants Lepic-Abbesses et Secrétaire Générale du Syndicat d’Initiative de Montmartre. Femme de tête, elle est aussi une femme de cœur.
La fierté se lit dans ses yeux quand elle annonce que sa boulangerie a reçu le 3eme prix de la meilleure baguette parisienne, mais ce qui la réjouit davantage, c’est que son associé, Thierry, s’épanouisse personnellement dans la préparation du concours de Meilleur Ouvrier de France.
Ses adresses La Mascotte, restaurant, 52 rue des Abbesses La Famille, restaurant, 41 rue des Trois Frères Le Miroir, restaurant, 94 rue des Martyrs ALM Fleurs, fleuriste, 57 rue des Abbesses Néo T, thés, 89 rue des Martyrs Mirabelle, chapelière, place Charles Dullin Caroline Manière, peintre décoratrice Chez Ma Cousine, cabaret, 12 rue Norvins — 13
les Bons plans on a testé pour vous
Friskis & Svettis Gymnastique suédoise par Pierre Banyaï Je cherchais à faire du sport dans le quartier, et surtout, soyons clair, des exercices qui me fassent transpirer. C’est chose faite ! Pour commencer, oubliez votre jogging mais enfilez plutôt un legging ou un short, et un débardeur, sinon… gare au sauna ! Musique et plaisir de bouger sont les bases de cette gymnastique suédoise. Je confirme : pendant une heure, sur une excellente bande son, alternance de cardio et de stretching. Chaque professeur choisit d’ailleurs sa musique et cerise sur le gâteau, il ne passe pas son temps à se regarder dans le miroir ! La salle n’est pas luxueuse, mais pratique et propre. Ce sous-sol est aéré par des vasistas et conçu pour trente
personnes maximum. Si le cours est complet, on vous proposera le cours suivant. En effet, certains mouvements demandent de l’espace, sinon, attention aux chocs ! N’oubliez pas de vous équiper d’une bouteille d’eau et d’une serviette. Je suis laminée mais satisfaite et à partir de 8 € la séance je ne vois pas pourquoi je m’en priverais.
Le carnet de 10 séances est à 65 € 4 bis Cité Véron Ouverture tous les jours à partir de 19 h, le dimanche à 17 et 18 h. Fermé le samedi. www.friskisparis.com tel : 01 46 06 64 71
Je plonge tout droit dans l’escalier, rue de la Fontaine du But. Quelques dizaines de mètres plus bas, se trouve un petit bar connu des gens du quartier et d’ailleurs : Les Taulières. Passons rapidement sur les tarifs sympas, le mobilier chiné aux puces de Saint-Ouen toutes proches et la décoration colorée, l’essentiel est ailleurs. «Les Taulières», c’est avant tout un endroit profondément humain, où il est bon de passer un moment. Catherine et Nathalie, les tenancières, excellent dans l’art de l’accueil. Savante alchimie entre bonne humeur, petits grignotages servis à l’heure de l’apéritif et boissons improbables. Ainsi, «Clotilde de la brigade mondaine», «Raymonde de Saint Véran», ou la «femme fontaine» 14 —
© Amélie Chassary
Les Taulières Cocktail de charme par Olivier Jean
ne sont pas des habituées. Ce sont des cocktails qui ne manquent pas de surprendre, et autant de références à de petites histoires. Ce soir, on m’a révélé le secret de Clotilde… En fin de semaine, le petit espace se remplit jusqu’à craquer. Le rhum gingembre met le feu aux poudres. Les vibrations de la Ligne 12, en sous
sol, laissent place aux basses du set joué par le DJ. Car la fine fleur des amateurs de disques se retrouve ici pour des soirées disco, rock, hiphop ou encore électro. 10 rue de la Fontaine du But tel : 01.42.58.60.64
les bons plans
© Alexandra Kawiak
Le mur des « je t’aime » Un peu de poésie dans ce monde de brutes !
Je sors du métro et je m’arrête à la Maison de la Presse. Envie de lire les magazines du week-end au Jardin des Abbesses. C’est presque le printemps. Il n’y a pas de feuilles aux arbres et il fait encore un peu frais. Je choisis le banc de gauche. Saviez-vous que ces bancs sont les plus longs de la capitale ? C’est que le spectacle est réputé et que chacun doit pouvoir s’asseoir. Tout le monde veut se faire tirer le portrait devant ce mur des «je t’aime» où la célèbre déclaration est déclinée dans toutes les langues. On échange ses appareils : «tu me prends, je te prends». C’est un défilé permanent de personnages.
Chacun s’interroge sur les phrases inscrites dans la pierre et les enfants s’émerveillent d’avoir ici, le droit d’écrire sur un mur. Avec le temps, les espaces restant se font de plus en plus rare. L’Amour inspire et c’est tant mieux ! Surplombant majestueusement les messages, Rita Hayworth nous murmure : « aimer c’est du désordre, alors aimons… » Finalement, j’en ai oublié de lire la presse. Je reviendrai en mai pour voir ce que cette salle de spectacle réserve avec ses feuilles aux arbres et vérifier si le soleil passe au travers. Dorothée Lindon
allemand ich liebe dich anglais i love you arabe dialectal n’bghick arménien yes kez siroumem ch’ti j’t’aquiers corse ti tengu caru croate volim te danois jeg elsker dig espagnol te amo finnois minä rakastan sinua hébreu ani ohevet otkha islandais ég elska þig italien ti amo japonais aishitemasu lituanien aš tave myliu néerlandais ik hou van jou norvégien jeg elsker deg persan duset dâram sioux wastewalake wolof nob nala zulu ngiyakuthanda — 15
le Bon art texte Astrid Desmousseaux / photo gérard laurent
La Panse de l’Ours Photographie urbaine Vous êtes probablement passés devant cette mini galerie sans jamais la voir. Derrière la devanture discrète, une pièce de 10 m2, dans laquelle sont nichées des photographies de la ville lumière. Si vous souhaitez la visiter, c’est au p’tit bonheur la chance, comme l’indique l’écriteau. Lorsque Gérard Laurent, le photographe et tenancier de l’espace n’y est pas, vous pouvez le croiser au hasard d’une ruelle, là où le cœur de la ville bat la chamade. Gérard arpente inlassablement Paris et les quatre continents en quête de rencontres. Un appareil autour du cou, prêt à saisir « l’instant décisif », ce « photographe piéton » comme il se désigne lui-même, ne se lasse pas de ses déambulations.
Dans sa galerie, ce sont des images en noir et blanc d’un Paris contemporain qui sont exposées : les toits enneigés, les gueules du quartier,
16 —
les cages d’escaliers, les clairs-obscurs, les ouvertures, les devantures, l’architecture. Quelques grands noms figurent ici, tels Brassaï, Robert Doisneau, Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson, qui ont foulé les pavés de la capitale et figé l’instant. Ces peintres de Paris sont des révélateurs du quotidien, de ses mouvements, des scènes de la vie ordinaire, des situations cocasses et du temps qui passe. C’est ce que fait Gérard Laurent avec un regard bienveillant. Il aime les artistes de rue, les artistes de pochoirs comme Miss Tic, Nemo... Il converse avec ceux qui partagent sa passion, les confrères, les voisins, les passants. Puis il repart vers de nouvelles destinations lointaines. Pour mieux retrouver sa ville.
> Si vous souhaitez suivre Gérard laurent, rendez-vous sur son site www.lapanse.com et sur www.pariscool.com, qu’il partage avec Gérard Lavalette, un confrère.
La panse de l’ours 8 rue la Vieuville — 17
le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie du 18 e Le XVIIIe donne le coup d’envoi à la construction de l’Institut des cultures de l’Islam. Il sera présenté lors d’une réunion publique le mardi 7 avril à 19h dans la salle des mariages de la mairie.
la ressourcerie de la rue de Tré-
La rue très animée du 18e
taigne lance l’« Opération Quar-
arrondissement va bénéficier,
tier Témoin » sur les secteurs
dès la fin janvier, de travaux
Jules Joffrin, Porte Montmartre
d’embellissement qui en feront
et Porte de Clignancourt-
un espace fonctionnel et
Moskova. L’objectif : susciter
convivial. Après une période de
l’adoption de comportements
concertation avec les riverains
responsables dans le domaine
et les commerçants, les travaux
L’ICI verra le jour d’ici 2013 sur
des déchets en faisant partici-
de réaménagement de la rue
les sites du 53/55 rue Polon-
per les acteurs du quartier.
peuvent débuter.
ceau et 56 rue Stephenson à la
Tél. : 01 46 06 08 86
Goutte d’Or. Les deux empla-
Les trois baudets de retour à Pigalle. Après 42
l’autre, des activités culturelles
« Sous la toile » Exposition Photographique La photo-
et cultuelles. Inspiré par les plus
graphe Florence Delahaye vous
que du 64 boulevard de Clichy,
belles réussites de l’âge d’or
emmène à la découverte des
qui a vu naître les plus grands,
islamique, l’ICI fait résolument le
cirques du 18e à travers une
redevient le temple de la chan-
choix d’une démarche populaire,
expo photo en mairie du 18e,
son francophone. Brel, Bras-
vivante et ouverte. Il ambitionne
du 11 au 31 mars, et une table
sens, Gainsbourg, Vian… Ces
simultanément d’apporter des
ronde à la bibliothèque Clignan-
grands noms de la chanson ont
solutions aux tensions de voi-
court, le 17 mars. Vernissage de
un point commun : ils ont fait
sinage, d’être un établissement
l’exposition le 11 mars à 19h.
leur premiers pas sur la scène
cements proposeront, l’un et
ans de fermeture, la salle mythi-
du Théâtre des trois baudets.
faisant la fierté de son quartier et de contribuer au rayonne-
Square Léon fermé la nuit
Créée en 1947 par Jacques
ment international de Paris.
: les riverains soulagés. Depuis
Canetti, la salle du 64 boulevard
le 2 février, les grilles du square
de Clichy fut une véritable pé-
Funiculaire : la 2 cabine en travaux. Entre le 15 mars
de la Goutte d’Or sont closes la
pinière de jeunes talents de la
nuit, entre 23h30 et 8h30 pour
chanson et du théâtre. Mais le
2009 et le 11 avril 2009, la
mettre un terme aux occupa-
théâtre a dû fermer ses portes
Ratp informe que des interrup-
tions illicites. Un comité d’ani-
en 1967.
tions de trafics sont à prévoir
mations proposant aux jeunes
entre 6h et 14h pour cause de
des activités au sein du square
révision générale de l’appareil.
sera mis en place d’ici fin mars.
e
La Pinacothèque expose « Montmartre » La Pinacothèque de Paris programme
L’Interloque prend le 18 à témoin ! A partir du 19 février, e
18 —
Métamorphose de la rue Doudeauville, c’est parti !
une importante exposition des oeuvres de Suzanne Valadon
le fil d’info du 18 e et de Maurice Utrillo. Cette
à votre disposition au service
Mairie du xviiie
exposition se tiendra du 6 mars
social de Protection Maternelle
1, place Jules Joffrin
au 15 septembre 2009 et
Infantile et à la Maison de
18 Standard : 01 53 41 18 18
présentera une cinquantaine
l’Enfance située au 2, rue Duc
Retrouvez toutes les news de
d’oeuvres de chacun des deux
Tél. 01 53 41 36 00
votre quartier sur :
artistes. L’histoire de Suzanne
www.marie18.fr/mairie18
est celle du tournant du siècle à
Club des Arènes de Montmartre
Montmartre.
8, rue Gabrielle
Valadon et de Maurice Utrillo
Tél. : 01 42 58 72 12
Réunion publique : « Projet architectural de l’Institut des cultures d’islam »
Une crèche « écolo » de 66 berceaux Le coup d’envoi
Activités proposées : Peinture
Daniel Vaillant, maire du 18e,
acrylique, dessin et technique
Anne Hidalgo, 1ère adjointe
de l’aménagement sera donné
mixte - modelage -Initiation à
au maire de Paris chargée de
par la construction de la nou-
Internet - Atelier santé vitalité
l’Urbanisme et de l’Architecture,
velle crèche de 66 berceaux.
- Atelier d’écriture - Scrabble -
Christophe Girard, adjoint au
Respectant les critères écolo-
Echanges intergénérationnels
maire de Paris chargé de la
giques du plan Climat établi par
- Bal le mardi.
Culture vous invitent à participer
la mairie de Paris, la crèche a
à la réunion publique de présen-
été conçue en rez-de-chaussée
Le Club Caulaincourt
tation du projet .
autour de deux arbres existants
102, rue de Caulaincourt
Mairie du 18e
et sera coiffée d’une toiture
Tél. 01 42 55 45 45
salle des mariages
végétalisée. La livraison de
Activités proposées :
Mardi 7 avril à 19h
l’établissement est prévue pour
Théâtre - pochoir/décoration -
fin 2010.
chorale - peinture -gymnastique
Collecte de sang
- Bal le lundi
Jeudi 16 avril
Parents, des assistants maternels sont disponibles. C’est un service de
Geste Solidaire
qualité auquel les parents ne
12h à 18h Mairie 18e
pensent pas toujours. En effet,
Salle des fêtes
De 12h à 18h Mairie 18e- Salle des fêtes
16/04 : Collecte de sang De
l’un des modes d’accueil des enfants de moins de 3 ans dans
Conseils de quartier
le 18e arrondissement est assu-
30/03 Conseil d’arrondisse-
ré par des assistants maternels
ment à la Mairie du XVIII°
employés par des particuliers.
à 18 h 30 (Pas de conseil
La liste des disponibilités est
d’arrondissement en avril). — 19
le bon artisan texte sera millo / photo roberta valerio
Au Cabriolet Un amour de tapissier Bienvenue chez Olivier, l’un des derniers artisans de Montmartre. Et quand on parle d’artisan, ce n’est pas qu’une appellation. Ici, pas de machines ; que des outils et un savoir-faire transmis de génération en génération. Dans cet atelier plein de charme, règne un joyeux désordre, un capharnaüm digne de la caverne d’Ali Baba. Pas de mousse, de sangles élastiques, de faux clous dorés ou autres produits issus de la nouvelle génération qui ont depuis longtemps envahi nos meubles modernes. Non ! « Au Cabriolet » tout est tradition. On ne travaille que des matières naturelles : Le crin animal pour le rembourrage, les san20 —
gles en jute et les semences (les clous de tapissier), mises une par une, avec une patience et un amour sans égal. L’endroit regorge d’échantillons de tissus, de bois, de vieux fauteuils, de têtes de lit remises au goût du jour. On y trouve même une magnifique fontaine d’époque, qui abrite aujourd’hui de la colle et autres produits naturels, nécessaires à la confection. Le vieux parquet d’époque et les tomettes de l’atelier du fond donnent une chaleur et une authenticité rare à ce lieu. D’ailleurs, Olivier ne se contente pas de faire vivre ce métier en voie de disparition. Au contraire, il s’inscrit dans une lignée d’artisans qui résistent, en s’associant à d’autres corps de métiers, eux aussi en péril. Il fait venir son bois directement des Vosges et le fait travailler par
un ébéniste du quartier. Une couturière s’oc- fils est sa grande fierté. Il est souvent à l’atelier, cupe des rideaux et des tentures. Olivier ne se soit à retapisser un fauteuil, soit pour prendre contente pas de réparer ou de restaurer. Il crée un petit café avec un de ses anciens clients ou aussi. Des voltaires recouverts de tissu argenté, tout simplement pour garder la boutique, pendant qu’Olivier fait un devis des clubs en cuir ou des fauil s’inscrit dans ou une livraison. teuils années 30 remis au goût une lignée d’artisans du jour. Car oui, le papa d’Olivier Et bien sûr des cabriolets en ve- qui résistent, en s’associant à d’autres est le plus ancien commerlours ou en cuir. corps de métiers, çant de Montmartre. Il a vu eux aussi en péril le quartier évoluer, les comIl faut préciser qu’Olivier est la cinquième génération de tapissier dans sa fa- merçants s’installer les uns après les autres. mille. Comme beaucoup d’artisans de son âge, C’est un peu la mémoire vivante de la rue. il a suivi des études supérieures, et une fois son diplôme d’informaticien en poche, l’amour du métier l’a rattrapé. Le voilà donc reparti pour suivre un CAP de tapissier. Après avoir passé au cabriolet la plupart de ses vacances dans l’atelier de son 89 rue Lafayette père, il a repris l’affaire familiale, il y a mainte- 13, rue Joseph de Maistre nant onze ans. Mais son père n’est jamais bien Du lundi au vendredi de 8h45 à 19h30 loin. Il a conservé sa passion du métier et son
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”
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Beautiful Day Déco en kit Cela pourrait être un magasin de disques irlandais mais il n’en est rien… C’est une charmante et lumineuse petite boutique de décoration au concept novateur, ouverte depuis août
2008.
Le principe est simple. Les propriétaires se chargent de la création, de l’édition et de la diffusion d’objets de décoration. Ensuite l’acheteur s’occupe du reste. Il suffit de craquer pour un des trentesix modèles photographiques de la collection. La photographie est imprimée sur vinyle, découpée en neuf carrés de plexiglas qui sont ensuite reliés entre eux. La photographie est une œuvre de Sylvie, propriétaire avec son mari Henri de la boutique. L’objet décoratif aux dimensions fixes (1m/1m) est transportable dans une valisette transparente. Une fois emportées, il suffit d’assembler chez soi, les pièces entre-elles. Un kit décoration aux thèmes variés : une vache, des porte-clés, des cactus, des vues de Paris, de sable blanc ou de désert… D’autres objets sont en vente, tels des « tableaux cinétiques », terme repris du courant artistique éponyme. Ces tableaux, confectionnés avec des lamelles de couleur, donnent une sensation de constante mobilité. On trouve aussi des lampes, 22 —
des marque-pages et des cartes postales déclinées d’après les modèles. Une idée innovante pour décorer nos intérieurs ou faire un cadeau original. Astrid Desmousseaux Beautiful Day «Take away picture» 19 rue la Vieuville tel : 01 42 55 85 75 Du mercredi au dimanche de 11h à 19h30. www.beautifuldaycollection.com
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr
© Dorothée Lindon
les bons shops
Pomodoro Buon Appetito ! A l’angle des rues la Vieuville et Drevet,
kiix Aficionados de la basket, en piste !
un restaurant italien à la devanture vitrée,
Depuis le mois d’Octobre, la rue des Abbesses a un nouveau spot « sneakers ».
On y sert de bons petits plats à des prix abordables. Une fois à l’intérieur, la vue est imprenable sur les escaliers montmartrois. Le lieu a des allures de cantine avec son gris anthracite, ses chaises rouges, et la simplicité de la décoration. Sur les murs, entre autres, la couverture du quotidien sportif italien, « la gazetta dello sport » daté du 10 juillet 2006, « Tutto vero ! campioni del mondo » (Champions du monde, vraiment !), rappelle bien que nous sommes en territoire péninsulaire. Et la nombreuse clientèle italienne atteste de la bonne cuisine. Le patron, à l’accent chantant et au faux-air de Benigni, vous reçoit chaleureusement. Antipasti, pizzas fines, pâtes, et paninis, pour tous les goûts et tous les budgets. A emporter ou à consommer sur place. Quant aux amateurs de tiramisu bien crémeux, ils se régaleront. Astrid Desmousseaux
Lionel et Emmanuel se sont associés pour faire de cet ancien restaurant, le rendez-vous des aficionados de la basket. C’est une affaire de famille entre deux cousins devenus créateurs d’entreprise. L’un, a entièrement refait les lieux. L’autre, est présent tous les jours dans son repaire. Depuis le collège il en rêvait. Aujourd’hui, il sélectionne pour vous les derniers modèles de chez Feiyue (marque ancestrale chinoise, 1920), racheté par des français). Les très trendy Creative Recreation (des matières inouïes !), que l’on ne trouve pas si facilement à Paris. Et bien évidement, les derniers nés de chez New Balance, Nike etc… de temps en temps un arrivage de tee-shirts. Pour les hommes, les femmes et… les bébés ! Louise Pigalle
a ouvert ses portes depuis plus d’1 an.
4, rue des Abbesses Ouverture de 11h à 19h30 fermé le lundi
20, rue la Vieuville 01 42 57 13 55 Du lundi au vendredi de 12h à 15h et de 19h à 23h. Samedi et dimanche de 12h à 23h
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le XVIIIe BARATHYM
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© Alexandra Kawiak
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les bonnes questions Vous êtes ?
Un homme Une femme Quel âge avez-vous ? . . . . . . . Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ? ....................................................... ....................................................... Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ? ....................................................... .......................................................
A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... .......................................................
Travaillez-vous dans le 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vos coordonnées (pas obligatoire) Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quelles rubriques du magazine vous intéresse ? ....................................................... .......................................................
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Etes-vous résident du 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a“bon”nement le bonbon est gratuit, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous ou au bureau Pour 45€ par an, recevez Le Bonbon directement chez vous chaque mois. Complétez, découpez et renvoyez ce formulaire accompagné de votre règlement par chèque à l’adresse suivante :
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18 • N°02 • Avril 2009 •
• Février 2009 • N°01 •
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la Bonne femme texte dorothée lindon
Corinne Mimram
Princesse Ko, Reine de La Cigale Comment vous êtes-vous lancée dans cette aventure ?
J’étais directrice de production depuis 1981 chez 1/33, en charge des pubs et des longs métrages. J’ai collaboré avec Jean Baptiste Mondino, Luc Besson ou Jean Pierre Jeunet. En 1986, Fabrice Coat associé à Jacques Renault, propriétaires des Bains Douches, m’a confié la production du premier clip de Program 33 des Rita Mitsouko. Après avoir vendu les Bains, ils ont créé la Cigale et m’ont nommé directrice de cette salle de concerts. Directrice de la programmation de « la Cigale », vaste programme ?
En effet. Un aspect commercial et administratif pour la négociation des contrats, la gestion, les 36 —
opérations financières et la coordination avec les administrations publiques. Il faut savoir par exemple qu’une salle de concert boulevard de Rochechouart peut provoquer certains débordements sur la voie publique ou des nuisances sonores pour les riverains etc… Il faut également une bonne connaissance du terrain pour diriger et encadrer les équipes techniques. Enfin, et surtout, faire le choix artistique de la programmation. 10 ans après j’y ajouterai le développement de la marque et du site. Depuis l’ouverture en mai 1987 qu’est-ce qui a changé ?
La technique !!! J’ai commencé à la bougie. J’exagère mais il y a 20 ans, nous communiquions par télex, pas de téléphones portables,
pas d’internet. Donc, beaucoup de temps perdu dans les déplacements. La communication avec les agents d’artistes à l’étranger pouvait prendre des semaines. Et une culture musicale à développer ! Il ne suffisait pas d’un clic de souris pour découvrir qui a fait quoi. Pigalle, ce n’était pas une adresse facile ?
Beaucoup de producteurs étaient réticents, pas les spectateurs. Alors, petit à petit, le succès des concerts, l’organisation de conventions ou de défilés comme celui de Jean Paul Gaultier,
les ont obligés à admettre que l’on pouvait se déplacer jusqu’à Pigalle sans danger. La Cigale n’est donc pas qu’une salle de concert ?
Cette salle permet une multitude d’évènements. Les moyens techniques dont je dispose, dont une plate-forme sur vérin amovible qui se monte au niveau de la scène, permettent, par exemple, l’organisation de dîners (jusqu’à 300 personnes). Mon rêve serait d’en organiser — 37
corinne mimram un pour 2 personnes ! Et bien entendu, je me charge de l’ambiance son et lumière. Un moment fort ?
Django Edward en 1988. Deux mois passés avec un dingue, drôle, imprévisible. Il m’est arrivé de le retrouver couché dans le hall en train d’attendre les spectateurs. Une découverte ?
Les Stomp en 1996. Avant de les recevoir dans mon bureau, je perçois des « bruits » venant de la scène, c’était irréel et c’était magique. Ils me présentent leur pub Coca Cola. Et là, sans hésiter, je signe. Ils sont restés 3 semaines, puis 2 mois et, finalement, ils se sont produits 10 mois ! Un carton énorme.
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En sortant de scène à 22 h 29, il me dit : ça va Corinne, je suis dans les temps ? Quand à Johnny Halliday, jamais je n’ai croisé un charisme aussi fort. Que vous aimiez ou pas, vous ne pouvez pas lutter. Vous êtes électrisé. La Cigale a-t-elle une âme?
Il faut revenir à sa création, j’ai envie de vous reparler de Jacques Renault, mon père spirituel. Il m’a confié les clefs et m’a donné deux impératifs : faire de la Cigale l’Olympia de l’an 2000 et faire plaisir aux gens. Il m’a fait confiance, et, si aujourd’hui La Cigale a une âme, c’est grâce à lui. Il m’a appris mon métier à l’ancienne, avec beaucoup d’intelligence. Grâce à lui, j’ai compris que je ne devais programmer que ce que les gens aiment. Je suis là pour les rendre heureux !
j’ai compris que je ne devais programmer que ce que les gens aiment. Je suis là pour les rendre heureux !
”
Séquence émotion, nostalgie ?
Ben Harper, encore totalement inconnu, qui intervenait entre deux changements de plateaux pendant le Festival des Inrocks. Et quand je reçois Jo Jackson, Jackson Brown, c’est juste ma vie, mes propres souvenirs qui resurgissent sur la scène. Dans un autre genre, Vincent Malone, le roi des papas, qui a réussit à faire chanter à l’unisson 900 enfants dans la Cigale. Les larmes vous montent aux yeux. L’excitation, l’élégance, la classe ?
Dans le désordre : Lenny Kravitz, David Bowie ou Justin Timberlake à qui j’avais expressément demandé, pour des raisons de nuisances sonores et de voisinages de finir à 22 h 30 précises. 38 —
Le disque qu’elle écoute en ce moment Marcela Mangabeira
Son resto préféré Ayuthaya rue Houdon
Sa découverte dans le quartier les créateurs d’Opta place des abbesses (le plus beau stock de lunette)
Sa citation préférée “ Si l’on trouve du plaisir au bonheur d’autrui, c’est avant tout parce que l’autre est nécessaire à son propre bonheur ”. Jacques Attali
le bon mot poême bernard gasco / photo gérard uféras
Madame Vous me donnez, Madame, D’étranges paysages, Et je retourne à cœur L’as de vos reins. Sans foi ni guerre lasse Vous exigez, Madame, Que j’aille, vienne, Arpente vos chemins. Que j’embrasse, Madame, Loin de votre visage, Ce curieux paysage. Puis vous levez, Madame, Votre gloire vers moi En me sacrant vainqueur… Qu’il m’achève, Madame, En vous, l’oubli de moi… Et que gaiement je meure. Oui, que gaiement je meure D’avoir servi si fort Notre amour et sa mort.
Bernard Gasco est par ailleurs l’auteur de l’ouvrage : « Montorgueil Café », publié en avril 2008 aux Editions de l’Odéon 380 pages - 18 €
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le bon look Le Coeur et le Loup photos Hélène Giansily / style Solenne Menger
florence Robe, Chapka, et Veste militaire Immaculate December En vente à la Paglieri Art School : 40, rue Feutrier Caleçon noir, Tati Barbès-Rochechouard
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Grégoire Veste et Chapka Immaculate december En vente à la Paglieri Art School 40, rue Feutrier Chemise et Gilet Guerrisol
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le Bon écolo textes barry lindon
Etablissement Lion Boutique bio
Ce matin, un jardin a poussé sur le trottoir. C’est certain, hier il n’était pas là ! Madame Monti annonce le printemps, alors elle a remisé son chocolat chaud et sorti ses jardinières. On pénètre dans cette bien jolie boutique et là, rien que des petits plaisirs ! Nous voici à mi-chemin entre l’épicerie de tradition, la graineterie à l’ancienne et la bonbonnière. Les thés sont à la violette, les pâtes multicolores sont irrésistibles et gardent leurs couleurs après cuisson, et puis il y a les plantes aromatiques, les épices, les huiles, les confitures… On ne sait plus où donner de la tête : on veut tout ! Et en plus d’être bios, les produits sont labellisés. Finalement on choisira le « Kit recette» sucré, un riz au lait au thé du hammam et fraises (il ne reste qu’à rajouter le lait pour préparer ce délicieux dessert qui peut se déguster aussi bien tiède que froid), et puis un flacon de Poudre Défendue des Epices Roellinger, (unique point de vente à Paris) et encore des Rock Bonbons (inspirés de perles vénitiennes). Magique !
Etablissement Lion
7, rue des Abbesses Tél : 01 46 06 64 71 Du mardi 10h30 - 20h au dimanche 11h - 19h 42 —
Le Campanier à Montmartre Consommer autrement
Grâce à un principe de précommande, le Campanier vous surprend chaque semaine en choisissant pour vous un assortiment de fruits et légumes biologiques de saison. Il propose également un bulletin hebdomadaire avec des suggestions de recettes utilisant le contenu des sacs et des informations sur les produits frais de l’agriculture biologique. Parce qu’il évolue au rythme de la Nature, le Campanier devient votre coin de campagne à la ville. Le système du Campanier est très souple pour le consommateur car il n’y a pas d’engagement de durée pour la commande des paniers. En consommant des fruits et des légumes biologiques, vous stimulez, jusqu’à 200m² par an, la conversion de terre en production biologique. Votre « consom’action » encourage donc directement l’agriculture biologique.
Livraison dans le restaurant : Au grain de folie 24 rue Vieuville Tel : 01 42 58 15 57 Tous les jours www.lecampanier.com
© Cabinet FH Jourda
le bon écolo
La ZAC Pajol Un éco-quartier pilote en 2012 Cette exposition proposée par la Semaest et la Mairie du 18e emmène le visiteur à la découverte de la ZAC Pajol, un quartier pilote en matière de développement durable, dont le chantier sera achevé en 2012. De l’histoire du quartier aux grandes étapes du chantier, revue de détail des futurs projets. A voir : l’espace dédié au solaire avec la réhabilitation de la halle Pajol qui sera la première centrale photovoltaïque de France. Du lundi 6 au samedi 25 avril Exposition gratuite dans le hall central de la Mairie 1 place Jules Joffrin
Espace Info Energie Des spécialistes à votre écoute Les 2e mardi de chaque mois, la mairie vous propose de rencontrer les conseillers Info Energie de votre arrondissement. Ils répondront gratuitement à toutes vos questions concernant les économies que vous pouvez réaliser chez vous, les énergies renouvelables, le problème de l’énergie à l’échelle mondiale et nationale, etc… De11h à 13h Hall central de la Mairie - Bureau 1
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le conte est bon texte valerie dermagne / photo véronique pêcheux
Pompier au secours de Montmartre ! Eric est un enfant de Bayonne, beau, sportif, calme et heureux. Il démarre sa carrière à 21 ans. Aurait pu devenir rock star, harcelé par des fans hystériques… si la vocation de pompier ne l’avait détourné de ce possible destin. Quinze ans plus tard, le Lieutenant Gauyat, sapeur pompier émérite de la brigade du 18e a choisi de sauver des vies et de côtoyer quotidiennement la souffrance et la misère. Eric est un héros, mais aussi un homme. Nostalgique, il se souvient du temps où il pouvait faire le gamin. Batailles d’eau avec les lances à incendie, cirage dans la jugulaire d’un casque. Le grand classique étant de coller des semelles et d’attendre patiemment le retentissement de l’alarme… «ça fait toujours marrer de voir un collègue sauter dans ses bottes et se vautrer, les talons cloués au sol» !
Les histoires qu’Eric raconte sont réelles… 44 —
Elles se sont passées rue Ravignan, passage des Abbesses ou rue Muller… «Batman & les clefs du divin» : un petit vieux de la rue Ravignan oublie ses clefs à l’intérieur de son appartement. Le serrurier intervient et tente vainement d’ouvrir. Refusant de laisser l’homme dans l’embarras et se sentant investi d’une mission, le serrurier tente de passer par une ouverture, entre le 1èr et le 2ème étage. Il escalade la façade et longe la corniche dans l’espoir d’atteindre la fenêtre de la cuisine. Résultat : fracture du bassin. Morale : ne pas piquer le boulot du lieutenant Gauyat. «Le roi de la cascade» : un désespéré se jette du dernier étage. Le locataire du 5ème le voit rebondir sur le garde-corps de son balcon. La concierge, alors qu’elle balaye son trottoir, croit à une hallucination en le voyant passer à travers le toit d’une Twingo. Les pompiers prévenus par le locataire du 5e l’ont retrouvé assis, à la
feraient une vraie bonne action ! Mais je suis place du conducteur ! Conseil du Lieutenant : prendre les ascenseurs. surtout choqué par l’indifférence des habitants à l’égard de leurs concitoyens. Lorsqu’on frappe Le Lieutenant est d’une patience à toute aux portes, à la recherche épreuve et éprouve une d’une personne signalée en réelle empathie pour les haje suis danger, les gens sont incapabitants de son quartier. Il les surtout choqué bles de nous renseigner. Ils respecte et les aime. Ne perd par l’indifférence peuvent à peine décrire leur jamais son sang froid. «Peu des habitants à
“
voisin de palier. Dans leur de choses m’irritent, excepté l’égard de leurs esprit, appeler le 17, le 15 ou le stationnement anarchique concitoyens. le 18, c’est accomplir son des riverains. Nous sommes devoir civique, ils font leur BA, c’est bien, mais régulièrement bloqués par un véhicule mal garé. ça ne suffit pas » Avec un peu de discipline, les automobilistes
”
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bon EN ARRIÈRE texte bernard vassor / photo archive personnelle
La rue Ravignan une des plus anciennes rues de Montmartre Au On retrouve des traces, au Moyen Âge d’un «chemin de Saccaly» (sac-à-lie) ancien emplacement d’un dépôt d’ordures. Au XIIIe siècle, le «Chemin Vieux» (rue Ravignan aujourd’hui) était le seul qui menait au sommet de la Butte. Dans le domaine de l’abbaye, il y avait un petit bois qui faisait partie d’un fief, dit «du Bel-Air» appartenant à l’abbesse FrançoiseRenée de Lorraine. Celui-ci occupait l’espace situé aujourd’hui entre la rue Gabrielle et la rue des Trois Frères. Au milieu de ce bois, l’on pouvait voir une splendide allée, «l’Avenue du Bel-Air», aujourd’hui rue Berthe, qui prenait fin au «Chemin Vieux». Une grille en fermait l’issue. Sous l’Empire, une guinguette s’y trouvait, nommée «Le Poirier sans Pareil ». Dans le jardin, un immense poirier, où l’on avait pratiqué une sorte de belvédère avec une table et des chaises dans les branches, pouvait accueillir plusieurs personnes « en goguette ».
Le « Poirier sans Pareil » eut une existence assez brève. L’exploitation intensive des carrières de gypse avait tellement miné le sous-sol, qu’un beau jour, les maisons et le poirier-cabaret s’effondrèrent. On dut combler les excavations pour pouvoir reconstruire quelques masures, au milieu d’arbres et de petits jardinets. Alphonse Karr y vécut vers 1830. Il y recevait quelques amis, dont Gavarni qui venait y dessiner. En 1867, un spéculateur, Thibouville, fit construire des ateliers à cet endroit. Le lieu fut d’abord occupé par un marchand de fourrures canadien. L’enchevêtrement de poutres et de verrières prit alors le nom de «Maison du Trappeur», qui devint par la suite un repaire d’anarchistes et de peintres symbolistes. Un jeune peintre espagnol, dénommé Durrio, y attira des compatriotes, parmi lesquels un certain Ruiz Pablo Picasso… Ainsi débuta l’aventure du «Bateau-Lavoir». — 47
les bons petits diables textes pierre banyaã & louise pigalle / photos frank paglieri
La Paglieri Art School Franck Paglieri aime son métier et ses élèves, c’est une évidence. Il pourrait d’ailleurs être leur grand frère. Cela contribue sans doute au fait qu’aucun ne manquerait à l’appel du samedi. Ce goût d’enseigner lui a sûrement été transmis par sa grand-mère et sa mère. D’abord à Versailles puis au pied de la Butte, Franck dispense son savoir-faire depuis maintenant 9 ans. Il a choisi de se démarquer des enseignements d’arts plastiques traditionnels, qu’ils trouvent souvent rébarbatifs, tout en restant authentique, académique et structuré. Jamais plus de 6 élèves en même temps, tout âge confondu, de 6 à 18 ans. Alors forcément, en matière d’histoire de l’art, il s’adapte au niveau de chacun, créant ainsi un effet pédagogique non négligeable. On vient sans matériel. Il fournit tout, que ce soit pour le dessin ou la peinture. Pas de date figée en terme d’inscription, il suffit qu’une place se libère. 48 —
40, rue Feutrier Tel. 01 46 06 64 71 Le samedi de 14h à 16h www.franckpaglieri.fr
paroles d’enfants
Un après-midi ensoleillé au Square de la rue Burq. On fait des châteaux au bac à sable, et les enfants parlent du Carnaval. Diego 3 ans, veut se déguiser en « gentil qui vole dans Crochet », Pénélope 6 ans, elle préfère se déguiser en « Gabriella de High School Musical ; elle est trop belle », Jules 9 ans, ce sera « Jack Sparrow » et Chloé 3 ans, en « coccinelle ». Les échanges enchaînent sur les poissons d’avril. « C’est le jour où on a le droit de faire des blagues aux copains » nous dit Théo, 7 ans. Puis Thomas corrige « et aussi on colle des poissons en papier sur le dos des adultes ». A côté, joue Pauline, 4 ans, qui crie à tue tête « Chantal Goya, Chantal Goya… la, la, la ». Puis Diego 3 ans, refait son apparition en disant que finalement il se déguisera en « Mousse, parce que c’est plus rigolo et puis en fée Clochette aussi ».
les bons petits diables
Pamp’Lune Stylistes de talent Cela fait maintenant 11 ans que Evelyne et Valérie ont niché leur atelier de création dans la rue Piemontesi
ments de qualité, originaux (200 pièces de chaque modèle), et pratique (on élimine le bouton mal commode, les zips qui coincent etc…).
Leur collaboration a commencé avec une collection de cirés pour enfant aux couleurs et aux formes inédites, ces vêtements de pluie, gais et confortables, ont séduit de nombreuses boutiques et de grands magasins.
3 lignes : naissance, 6 mois à 2 ans et junior jusqu’à 10 ans. Tout est fabriqué à Paris. Si vous êtes curieux, levez les yeux au-dessus de la machine Singer qui trône dans l’atelier et vous verrez les ébauches des créations à venir…
Fortes de ce succès, elles élargissent la collection et ce sont maintenant des lignes complètes qui naissent régulièrement (des nouveautés tous les 15 jours).
4 bis rue Piemontesi 01 46 06 50 23 Du mardi au samedi de 9h à 19h www.pamplune.com
Entre ciseaux, tissus et patrons, elles partagent le même bonheur de créer des vête— 49
le Bon agenda AGENDA du 21 mars au 30 avril Concerts
Jusqu’au 31/03 « Sous la Toile »,
23 et 30/3 Vincent Delerme à La Cigale
la photographe Florence Delahaye
23 au 28/03 Sophie Hunger à la Boule Noire
retrace l’Histoire des Cirques du 18ème.
30/03 The Virgins à l’Élysée Montmartre
À la Mairie du18 ème.
30/03 Vincent Delerm à la Cigale 31/03 Housse de Racket à la Cigale
THÉÂTRES
1 au 2/04 Luciole à la Boule Noire
Jusqu’au 29/03 Brassens, Brel, Ferré ou
7 et 8/04 Charlotte Etc. Au trois Baudets
l’Interview au Funambule
8/04 Kim Wilde à la Cigale
Jusqu’au 1/04 Je Serai Toujours Là
09/04 Des Voix contre le SIDA
Pour Te Tuer au Funambule
au Trianon
Jusqu’au 4/04 Minetti à l’Étoile du Nord
17/04 Zaho à la Cigale
Jusqu’au 4/04 Le Jour se Lève, Léopold au Théâtre des Abbesses
Spectacles
Jusqu’au 22/04 Le Regard des Autres
3/04 Cartouche à la Cigale
à la Manufacture des Abbesses
Jusqu’au 25/04 Isabelle de R. Tenue
Jusqu’au 25/04 Isabelle de R.
Correcte Exigée au Théâtre de Dix Heures
au Théâtre de dix heures
Jusqu’au 27/06 Elisabeth Buffet
Jusqu’au 26/04 J’me Sens Pas Belle
au Théâtre de Dix Heures
à la Manufacture des Abbesses Du 28/04 au 9/05 Maria-Magdalena
EXPOSITIONS
au Théâtre des Abbesses
Jusqu’au 2/05 Ryan Gander
Jusqu’au 28/06 Baby Doll
à la Kadist Foundation
au Théâtre de l’Atelier
6/04 au 19/05 Jean-Marc Dallanegra à la Galerie W
ENFANTS
Jusqu’au 11/04 « Eaux » de Hou Yong
Jusqu’au 30/05 La Fabuleuse
à la Galerie Paul Frèches
Histoire au Funambule
Jusqu’au 3/05 Jean Marais « L’Éternel
Jusqu’au 28/06 La Princesse et le Plombier
Retour » au Musée Montmartre
au Funambule
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ROXAN
23, RUE LEPIC 75018 PARIS 01 42 55 20 44 (HOMMES)
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