Le Bonbon - 9/18 - Septembre 24

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PARIS 9/18

Modèle : Hélène Hildebrandt

Photographe : Yona Romet

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LE BON ÉDITO

Jacques de la Chaise

Tom Gordon

Elise Turben

Cyril Charbois

Quentin Mercier

Béatrice Ligier

Rachel Thomas

Auriane Camus

Louis Haeffner

Michael Pecot-Kleiner

Guillaume Monnier

Sarah Sirel

Maria Sumalla

Flora Gendrault

Clémence Varène

Lucie Guerra

Marilou Therre

Maymouna Sakho

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Nicolas Delmatto

Camille Garicoitz

Mélissa Rochard

Miguel Colmenero

Adrian Monthour

Margot Crouzet

Pierre de la Chaise

Gala Fernandez

Tanguy Richaud

Iman Bertin

Tom Douard

Perla Amar

Tania Szpiczak

Anouk Ardiet

Inès Favereau

Pierre Echardour

Gabriel Coulpied

Yanis Si Youcef

Raphaël Breuil

Zoé Stène

Agathe Robino-Leray

Tahys Adele

Evan Abramowicz

Lucas Gruber

Théo Pouillet

Carla Aboudaya

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr

Tél. : 06 20 23 54 49

Tél. : 01 48 78 15 64

15, rue du Delta – 9e

510 580 301 00040

La France est pleine de surprises. On pense la connaître mais en fait, elle a plus d’un tour dans son sac pour nous étonner. Saviez-vous que des vieilles lois absurdes sont encore en vigueur dans notre beau pays ?

Par exemple, si vous devenez l’heureux propriétaire d’un petit cochon (sait-on jamais…), il vous sera interdit de l’appeler “Napoléon”. Vous aimez vous trimbaler dans le plus simple appareil chez vous ? Grave erreur ! D’après l’article 222-32 du Code pénal, vous risquez 15 000€ d’amende et un an de prison.

Mieux, à Châteauneuf-du-Pape, dans le Vaucluse, un décret datant de 1954 proscrit l’atterrissage des « ovnis et des cigares volants » sur le sol de sa commune. Les Martiens n’ont qu’à bien se tenir ! À Briollay, près d’Angers, le maire a carrément déposé un arrêté contre les moustiques et à Essart-enBocage, en Vendée, il est interdit d’être triste !

Enfin, avis à tous les aficionados de l’apéro : la loi française stipule que la consommation de bière, de vin, de cidre et de poiré est tout à fait autorisée sur votre lieu de travail ; voilà une info qui ravira votre employeur…

Il existe plus de 10 000 lois en France, et certaines d’entre elles sont obsolètes. Pour mettre celles-ci à la poubelle, le Sénat a créé une commission spéciale : le BALAI (Bureau d’Abrogation des Lois Anciennes et Inutiles). Eh oui, en France, on n’a peut-être pas de pétrole, mais on a de l’humour…

En tout cas, aucune loi ni aucun décret ne vous empêche de lire votre Bonbon préféré, qui avec ses bons plans et ses portraits de personnages hauts en couleur, enchante votre quotidien !

Bonne rentrée, les Bonbons !

le bon timing

le bon resto

la bonne entreprise

le bon traiteur

la bonne gourmandise

le bon musée

la bonne pépite

la bonne étoile

la bonne enquête

le bon astro

les bons

LAZU, l’As du goût

Les biscuits les plus funky de Paris À vos baguettes !

Le paradis de la confiture… mais pas que !

On ne s’en Pass pas

Comme à la maison

Tout le monde aime Artus

On fait la rentrée à l’étranger

Horoscope septembre 2024

Portraits instantanés

Été indien, soleil au zénith

On voit le monde à travers les yeux de Monet au Théâtre de la Madeleine

Embarquez pour un bond dans le temps, en 1892, lorsque le peintre Claude Monet s’enferme pour peindre la cathédrale de Rouen. Seul, il se laisse gagner par l’ombre et le doute. Une modèle de la boutique de lingerie d’en bas le rejoint alors et, même si elle l’exaspère, elle pourrait bien être cette lumière si nécessaire.

Dans les yeux de Monet

Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène – 8e À partir du 12 septembre

La Bruyère

Actuel

©Théatre

La Voix d’Or

On s’offre un voyage entre Chicago et le Japon au BAL

Il est l’une des figures centrales de la photographie des années 50 et 60. Au détour de 170 tirages, l’exposition nous fait (re)vivre ces années d’après-guerre à Chicago et au Japon, à travers les yeux de Yasuhiro Ishimoto. Composition, texture… Il nous immerge au cœur des grandes questions sociales de son époque.

Yasuhiro Ishimoto, Des lignes et des corps

Le BAL

6, impasse de la Défense – 18e Jusqu’au 17 novembre

On se laisse envoûter par La Voix d’Or au Théâtre Actuel La Bruyère

Une histoire vraie qui va vous faire vibrer. Charles Gentès, chanteur d’après-guerre, avait une voix que l’on qualifiait d’or.

D’histoires d’amour en histoires de famille, de chansons originales en reprises, du Liban à Montmartre, ce biopic musical vous fait vivre un ascenseur émotionnel que vous ne serez pas prêt·e d’oublier.

La Voix d’Or

Théâtre Actuel La Bruyère 5, rue La Bruyère – 9e

©Cro Magnon/Shutterstock
Yasuhiro Ishimoto. Chicago, Town, circa 1960 © Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center

LAZU, l’As du goût

Dans la vibrante rue de Rochechouart, LAZU est un bistrot de haute volée invitant à une pause gourmande étonnante. Fraîchement renommé du surnom du chef propriétaire Rémi Lazurowicz, on y propose une carte créative, reflétant les valeurs du chef : une cuisine lisible, simple dans sa construction mais précise et étonnante dans sa dégustation.

LAZU est un restaurant de chef propriétaire, et ça change tout. « C’est chez moi que vous venez manger », nous confie Rémi. L’idée ? « Surprendre avec des produits simples ». Chaque plat est pensé pour mettre en valeur et faire redécouvrir les produits : la maîtrise des classiques, particulièrement dans le travail des jus, est là pour donner de la rondeur et de la gourmandise. Ensuite, on joue avec les textures, les températures, une touche d’acidité ou d’amertume… Chaque bouchée est différente !

En entrée ce jour-là sur la terrasse ensoleillée, on se délecte des premières girolles de l’année, rôties au jus de viande, tomates et coriandre apportant la fraîcheur, et graines de pavot pour le croquant. Puis viennent probablement les meilleurs gnocchi que cette terre ait jamais connus, grillés à l’extérieur, fondants à l’intérieur, liés d’un jus de viande, de l’artichaut en plusieurs textures, rond et gourmand, puis en chips amères et percutantes, de la canette juste fumée et une pomme granny apportant toute son acidité. Un plat étonnant dans sa construction ; ni un plat de viande dont l’accompagnement serait au second plan, ni un plat végétarien.

Il ne faut surtout pas passer à côté des incontournables : le ris de veau, spécialité du chef, qui nous avait déjà convaincu il y a quelques années, ou encore le pâté en croûte végétal, cultissime. Sans oublier

la mousse au chocolat servie dans une grande casserole pour les plus gourmands… addictive ! De plus, la formule du marché le midi permet de découvrir la cuisine du chef de 26 à 32€ en 2 ou 3 services.

Pour la soif, LAZU propose plus de 150 références de vins et spiritueux provenant de grands domaines, ainsi qu’une belle carte de cocktails. Les amateurs de boissons sans alcool ne sont pas en reste avec des boissons délicieuses et étonnantes, comme celle au yuzu/concombre Unaju.

L’équipe stable et passionnée transmet son plaisir à chaque client, créant ainsi un bouche-à oreille solide qui s’étend bien au-delà des frontières françaises... certains habitués venant même du Canada ou d’Australie ! Alors, si même les habitués se déplacent de l’autre bout du monde pour goûter à la merveilleuse cuisine de Rémi, vous savez ce qu’il vous reste à faire. ¤ R.T.

LAZU

Sélection Michelin 2024

47, rue Marguerite-de-Rochechouart – 9e

Tél. : 09 51 18 66 59

Ouvert du mardi au samedi midi et soir lazu_restaurant

Depuis deux ans, Virginie Van Gysegem personnalise ses sablés vanillés avec de jolies illustrations pop, dessinées par les artistes qu’elle admire. Un bijou pour les yeux et les papilles qu’elle vend désormais en ligne sur Squarespace, plateforme de site web tout-en-un qui lui a servi à développer sa biscuiterie.

Les biscuits les plus funky de Paris

Tu sembles avoir eu un parcours assez riche. Comment t’es-tu mise à la pâtisserie ?

J’ai eu plein de vies professionnelles.

J’ai commencé dans la finance, j’ai participé à une émission musicale quand je suis arrivée à Paris, j’ai fait cinq ans en tant que cheffe de projet marketing chez Universal… Puis j’ai eu envie d’un boulot qui ait plus de sens pour moi. En essayant de m’évader, j’ai vu des vidéos de femmes qui fabriquaient des biscuits décorés sur Instagram. J’ai commencé à en faire et à en offrir à la crèche, et j’ai adoré ça. La pâtisserie, ça n’a pas été une passion immédiate, j’étais portée par l’envie de faire plaisir de mes mains et d’être en lien avec l’univers de l’enfance.

C’est quoi, ton style de biscuit ?

C’est Chloé, l’une des mamans de la crèche, qui a créé toute l’identité visuelle de Poupette. Elle est très pop, colorée, joyeuse et moderne : on se définit comme une biscuiterie “funky”. S’agissant des biscuits, je suis mono-produit, dans le sens où je propose un sablé vanille-fleur de sel avec un glaçage royal. Je fais aussi du sur-mesure :

il m’est déjà arrivé de penser à une recette personnalisée pour Billie Eilish parce qu’elle voulait des biscuits vegans et sans gluten.

Deux ans après, Poupette est devenue une vraie petite entreprise…

J’ai encore du mal à dire que j’ai une entreprise (rires) parce que je suis toute seule à tout faire. J’ai commencé dans ma propre cuisine, et depuis janvier, je loue un espace

Communiqué © Klin
d’oeil

professionnel, dans lequel je propose aussi des ateliers avec des entreprises, des parents et leurs enfants. À côté, je m’occupe des réseaux sociaux, du démarchage, des facturations…

Heureusement, je suis entourée de copines géniales. Poupette, c’est vraiment une histoire d’amitié.

Pourquoi avoir choisi Squarespace pour créer ton site internet ? Ça t’a permis, aussi, de développer ton projet ?

J’ai choisi Squarespace assez rapidement. Une connaissance pouvait me créer un site sur une autre plateforme que j’avais déjà testée et que j’avais trouvée compliquée. Mon amie

Chloé m’avait dit du bien de Squarespace, alors je suis allée deux heures sur la plateforme,

et je l’ai prise en main instantanément. Tu peux choisir plein de modèles, c’est hyper ludique et intuitif, y compris pour le SEO.

Ça te facilite la tâche quand tu es seule et que tu n’as pas les moyens d’appeler quelqu’un.

J’ai vu que je pouvais mettre en ligne ma boutique, créer une newsletter sans y passer trois jours, créer un Bio Site gratuitement…

J’ai encore beaucoup de projets à développer grâce à mon site, que vous pouvez d’ailleurs visiter sur poupettebiscuits.com.

¤ F.G.

Poupette Biscuiterie Funky 15, rue Richard-Lenoir – 11e Du lundi au vendredi, de 9h à 17h poupettebiscuits.com poupettebiscuits

À vos baguettes !

Des raviolis exquis, des plats généreux et délicieusement parfumés, des prix mini et un accueil impeccable. Tant de choses qui font la renommée de Maison Zhang, véritable institution du 9e et traiteur asiatique chouchou des Parisien·nes.

Depuis plus de 7 ans, Maison Zhang régale toute la rue des Martyrs et bien au-delà. Et pour cause : le restaurant et traiteur dévoile toujours sous sa vitrine le meilleur de la cuisine asiatique à prix doux. Une formule qui marche depuis des années – il n’y a qu’à voir la queue qui se forme tous les midis devant la boutique pour le comprendre.

À la tête de ce bon spot du 9e, on retrouve Madame Zhang, qui casse les codes des enseignes traditionnelles pour nous proposer une cantine chinoise moderne et chaleureuse. Avec une équipe d’une douzaine de personnes, Maison Zhang enchaîne donc de 10h30 à 21h30 bons petits plats et bouchées parfaites, à dévorer sur place ou à emporter. Il ne vous reste plus qu’à faire le tour du propriétaire et à sélectionner ce qui fera chavirer votre cœur ce jour-là.

Les stars de la maison sont sans aucun doute les bouchées vapeur et autres raviolis, toujours frais et au maximum faits maison. Légumes, crevettes, porc, poulet ou bœuf… autant de saveurs et de façons de les cuisiner qui enchantent nos papilles du midi jusqu’au soir, avec une quinzaine de variétés différentes. Et pour vous faire saliver un peu plus, il n’y a qu’à jeter un petit coup d’œil rapide sur les plats proposés aux inspirations multiples et qui évoluent au fil des saisons :

porc caramel, poulet citronnelle ou croustillant, tofu sauté au céleri, aubergines à l’émincé de poulet... De quoi ravir les petits comme les gros appétits.

Outre la nourriture, ce sont les prix qui sont tout aussi alléchants chez Maison Zhang. Avec un menu à 10€ tout rond (disponible tous les midis en semaine jusqu’à 16h), on se fait plaisir avec au choix une salade de soja ou de chou, 2 gyozas, 2 nems ou 2 raviolis, puis un plat de poulet, porc ou bœuf avec l’accompagnement de notre choix. Un déj’ de chef, que l’on vous invite à emporter pour manger le tout au soleil, sur les pelouses au pied du Sacré-Cœur situé à seulement quelques enjambées de la Maison. ¤ M.S.

Maison Zhang 16, rue des Martyrs – 9e

Tél. : 01 48 78 68 88 Ouvert tous les jours de 10h30 à 21h30

Communiqué

Musée de la Vie romantique

Les chevaux de Géricault

15 mai — 15 septembre 2024 Avec

#ExpoGericault

Métro : Blanche | Pigalle

Réservation conseillée sur museevieromantique.paris.fr

Le paradis de la confiture… mais pas que !

Avis à tous les gourmands, on a trouvé l’endroit parfait pour satisfaire toutes vos envies. Que vous soyez plutôt sucré ou salé, à La Chambre, vous trouverez à coup sûr le pot fait pour vous ! Véritable caverne d’Ali Baba des tartinables, c’est le lieu idéal pour redécouvrir la confiture dans tout ce qu’elle a de plus artisanal. Direction la rue des Martyrs, première adresse de la Maison, pour découvrir un univers enivrant, aussi bien visuellement que gustativement.

En passant devant cette boutique au nom étonnant, le regard est immédiatement attiré par les savants jeux de mots en vitrine. « Devinez qui va revenir comme une fleur », ou encore « on en a fait des tartines pour mettre le soleil en pot », pas de doute, c’est un endroit tout indiqué pour nous autres, amateurs de

douceur et de bonne humeur. Et à l’intérieur, on n’est pas déçu du voyage. La couleur s’étale à l’infini sur les murs, déclinée dans des dizaines et des dizaines de concoctions. Mais attention, La Chambre, ce n’est pas n’importe quelle boutique de confitures. Non, c’est bien plus que cela ! Chaque préparation est cuite au chaudron, de manière 100% artisanale, dans un atelier en France.

En plus des parfums classiques, on y découvre des recettes originales, comme l’incroyable Abricot Fleur d’Oranger, la surprenante Mangue Passion Cumin, ou la florale Rhubarbe Géranium. Et pour encore plus de plaisir, on se régale avec les pâtes à tartiner (mention spéciale à la Chocolat Blanc Citron Pavot), les miels et les caramels. Et les becs salés ne sont pas en reste, grâce à une très belle sélection de condiments, tartinables et sauces : ketchup à la fraise ou barbecue au miel de Bourdaine. Pour être sûr que personne ne se lasse, des nouvelles recettes sont proposées régulièrement, notamment grâce à des collab’ de prestige. On vous recommande les pots cocréés avec les cuisines du Palais de l’Élysée : Poire Williams & Amande Torréfiées, une merveille ! Et si, comme nous, vous êtes un peu perdus face à tant de choix, aucun souci ! Sur place, on peut tout goûter, avant de repartir avec son beau coffret personnalisé ! ¤ C.V.

La Chambre

9, rue des Martyrs – 9e

Tél. : 01 48 74 21 70

Lundi, mardi de 11h à 14h et de 15h à 19h30 Du mercredi au samedi de 11h à 14h et de 14h30 à 19h30. Le dimanche de 9h30 à 13h30 · la-chambre.com/fr · lachambre.fr

On ne s’en Pass pas

Chaque année, la Cité des sciences et de l’industrie développe une programmation d’expositions et d’animations toujours plus innovantes et éducatives. Pour ne rien manquer, le musée propose des formules d’abonnement, avantageuses que l’on s’y rende seul·e ou en famille.

À Paris, il est de ces musées qui sont absolument incontournables, que l’on soit francilien·ne ou simplement de passage. Et la Cité des sciences et de l’industrie, située au cœur du parc de la Villette, dans le 19e, en fait certainement partie. Entre expositions et événements, sa programmation évolue constamment, pour s’adapter aux grandes thématiques scientifiques, technologiques et environnementales qui rythment notre quotidien et nos sociétés.

Dans cet espace qui s’étend sur 5 étages et comprend plus d’une dizaine d’expositions à l’année, on passe volontiers une journée entière, sans être sûr·e de pouvoir tout découvrir. Pour ne justement rien manquer, le musée propose plusieurs formules d’abonnement sur un an : le pass solo pour une personne à 45 € ou 35 € en tarif réduit,

le pass duo pour un abonné principal et un invité à 65 €, ou encore le pass tribu pour cinq personnes à 95 €, idéal pour les familles. Nouveauté cette année : le pass mécène déductible des impôts (91,8 au lieu de 270 €) pour une personne et un invité. Que permettent ces abonnements ? De pouvoir visiter la Cité des sciences et les Étincelles du Palais de la découverte en illimité, toute l’année. Ainsi, à la Cité, les expositions, le planétarium, le sous-marin Argonaute mais aussi la Cité des enfants* sont accessibles quand vous le souhaitez. C’est également l’occasion de découvrir les exposés et ateliers proposés pour les petits et les grands aux Étincelles du Palais de la Découverte, une structure temporaire composée d’un planétarium et de trois salles de médiation, en attendant la réouverture du Palais en juin 2025. Ici, on s’initie à la chimie, la physique, l’informatique, l’astronomie, aux géosciences ou encore aux mathématiques au travers d’activités ludiques et éducatives. Mais ce n’est pas tout.

Les personnes qui rejoignent la communauté du musée bénéficient de nombreux avantages exclusifs. Parmi eux, on retrouve la possibilité d’emprunter des documents à la bibliothèque du musée pour une durée de trois semaines, mais aussi des réductions dans la boutique, les restaurants, sur les stages et le stationnement public. Alors que vous souhaitiez y venir seul·e, entre ami·es ou en famille, il ne vous reste qu’à choisir le pass qui vous convient le mieux ! ¤ L.G.

*Cité des enfants 2/7 ans uniquement jusqu’à la réouverture de l’espace 5/12 ans à l’été 2025

Cité des sciences et de l’industrie

30, av. Corentin-Cariou – 19e

Du mardi au samedi de 9h30 à 18h

Le dimanche de 9h30 à 19h cite-sciences.fr/fr/infos-pratiques/ abonnement-pass

Comme à la maison

Venir manger au Costaud des Batignolles, c’est un peu comme se rendre à un repas de famille. L’ambiance y est chaleureuse, conviviale et amicale, et les plats sont si délicieux qu’on n’hésiterait pas à en reprendre.

Il est de ces lieux où l’on aimerait, sincèrement, pouvoir se rendre chaque semaine. Sans le moindre doute, Le Costaud des Batignolles en fait partie. Dans cette institution colorée du 17e, on se sent un peu comme à la maison. À sa tête, Magali et Julien, ensemble depuis 24 ans, accueillent les clients comme s’ils étaient de vieux amis.

Deux personnalités solaires et complémentaires qui ont donné vie, il y a quinze ans de ça, à un restaurant-galerie comme on n’en voit nulle part ailleurs. « On a toujours vécu et travaillé ensemble et on est encore là », s’émerveille Magali. Pourquoi un tel nom ? Parce que lui est un enfant des Batignolles et que le couple a toujours vécu dans le quartier, « juste 20 mètres au-dessus du restaurant ». Et puis, « regardez la carrure de Julien », plaisante sa femme.

Ici, on travaille en petit comité, de quoi renforcer cette ambiance familiale que l’on aime tant. Deux personnes en cuisine – Magali et Rakib – et deux personnes en salle. À la façon d’un chezsoi où les différentes pièces seraient ouvertes et où l’on passerait aisément de l’une à l’autre, au Costaud, on circule dans la cuisine et la « pièce à vivre », même en tant que convive. L’objectif est simple : « Faire plaisir à tout le monde, avec des produits frais, des plats faits maison et une touche d’originalité », affirme-t-elle. Sur la carte qui change deux à trois fois par an,

certaines recettes, véritables incontournables, restent, telles que les Saint-Jacques à la fois croustillantes sur le dessus et fondantes à l’intérieur, généreusement servies avec une purée de pommes de terre. Notre coup de cœur ? Le carpaccio de nashi imbibé d’une huile d’olive infusée à la vanille, et accompagné d’une burrata crémeuse, de truffes d’été et de copeaux de parmigiano reggiano. Un mariage de saveurs et de textures surprenant, mais ô combien délicieux ! Il ne reste qu’à arroser le tout d’un verre de l’un des nombreux vins qui composent la cave du restaurant, et le tour est joué.

Côté desserts, le menu a aussi de quoi nous épater. La crème brûlée est aussi légère qu’un nuage et se mange sans fin et sans faim. Associée à un coulis fruité qui change au fil des saisons, elle fait autant chavirer nos papilles que le Touchoco de Magali, un savoureux fondant au chocolat à la cuisson parfaite, étonnamment léger, qui se déguste plus vite qu’il n’est servi. Alors, on vous y retrouve quand ?

¤

Le Costaud des Batignolles 10, rue Brochant – 17e

Le lundi de 18h à 23h

Du mardi au vendredi de 12h à 15h et de 17h à minuit

Le samedi de 12h à minuit lecostaud.fr costauddesbats

Vous n’avez pas pu passer à côté : Un p’tit truc en plus, le premier film d’Artus, a rempli les salles cet été, dépassant les 10 millions d’entrées au box office. Un record pour un premier film, devenant le plus grand succès du cinéma français depuis 10 ans. Et parce qu’Artus n’est pas seulement talentueux, mais aussi très drôle, il remonte sur les planches dès le 26 septembre avec son piquant One man show au théâtre Édouard VII, déjà quasi complet. Rencontre.

Tout le monde aime Artus

Est-ce qu’il faut être généreux pour vouloir faire rire les gens ?

Je ne pense pas, parce que je connais un paquet de radins qui font de l’humour, et je trouve que c’est vraiment le pire des défauts. Par contre je pense qu’il faut être généreux pour être sincère et l’art, quand il est sincère, touche beaucoup plus les gens. Tu peux faire semblant comme certains, mais ça s’arrête à un moment, les radins, tu les repères ! Dans mon cas c’est le contraire, je pense que la générosité m’aide, sauf quand je fais des stratagèmes pour pouvoir payer l’addition avant mes amis.

Donc pour être drôle il faut pouvoir rire de tout ?

De tout ! Des gros, des handicapés, des vegans, des Juifs, des Arabes… On est dans une époque dans laquelle on veut lisser tout le monde, faire croire qu’on est tous égaux. C’est pas vrai, on n’est pas tous égaux et tant mieux, c’est une force. Ce serait tellement chiant si on était tous faits du même moule. Tu imagines embrasser et coucher avec quelqu’un qui te ressemble et galérer à trouver ton enfant à la sortie de l’école parce qu’ils se ressemblent tous et qu’ils s’appellent tous Nicolas ?

Dans ton spectacle tu abordes tout sans tabou, notamment ton poids et les problèmes qui allaient avec. Tu sens que tu as besoin de la scène pour son instantanéité ?

Exactement. La spontanéité de la scène est géniale parce que tu fais une vanne, et si tu la rates, tu la feras mieux le lendemain mais tu ne vas pas la recommencer, donc il faut être toujours à fond. C’est vraiment un match de boxe, une heure et demi de partage. Et il y a un côté plus adaptable en fonction de l’actualité, j’adore improviser et varier les plaisirs. Un film ou un sketch, avec Internet il ne t’appartient plus. La scène, c’est un instant de liberté où tu es avec des gens qui savent ce qu’ils viennent voir et pourquoi. C’est un humour qui n’est pas le même qu’au cinéma, où le public est plus large.

Tu sens que le regard a changé sur les personnes handicapées depuis le succès d’Un p’tit truc en plus ?

Carrément, ce sont les retours que j’en ai. Les parents d’une petite fille trisomique m’ont envoyé un super message en me disant qu’elle était devenue la princesse du village. Ça a cassé cette barrière de “on ne sait pas comment aller leur parler

et du coup on n’y va pas”, le film a montré qu’en fait il n’y a pas de manière de faire, il suffit de leur parler normalement. Souvent les gens mettent ce qu’ils appellent de la compassion, qui est en fait de la pitié, ce qui les fait encore plus chier. Ce sont des personnes normales. Qui a décidé que c’était eux les handicapés et nous les valides ? Je me sens beaucoup plus proche d’Arnaud que d’un mec avec une croix gammée dans le dos qui tape sa femme.

Il te vient d’où, cet engagement ?

L’injustice et la lâcheté sont des choses qui me rendent fou. Si je sens que je peux défendre quelqu’un qui ne peut pas y arriver tout seul et que j’en ai la capacité, je le fais. J’ai arrêté de prendre le métro pour ces raisons, j’avais envie de me battre avec la moitié du wagon. Maintenant je suis à vélo grâce à Anne Hidalgo ! C’est aussi dû à ce que j’ai vécu quand j’étais jeune, j’arrive à en parler ouvertement désormais, je me suis fait racketter, j’ai vécu dans la peur et ça m’a manqué d’avoir un grand frère qui pouvait aller voir le gars et l’intimider. Depuis, j’ai gagné une force physique grâce au rugby, je me suis rendu compte que mon gabarit suffisait à intimider, alors j’ai pris ce rôle de grand frère. Je voyais des petits gabarits au collège qui se faisaient emmerder dix fois plus jusque parce que les brutes sont lâches. Comme disait Jacques Brel, « la bêtise est la mauvaise fille du monde », et avec les gens bêtes il n’y a rien à faire.

C’était quoi la motivation principale pour réaliser ce premier film ?

Ça fait 10 ans que j’ai envie de le faire, ça n’a jamais été le bon moment, je n’avais pas les bons partenaires, et tant mieux parce que ça aurait été trop tôt. Il n’y a pas de hasard, tout arrive au moment où ça doit arriver. J’ai fait des films en tant qu’acteur, j’ai appris comment ça se passe sur un plateau, et les gens sont plus ouverts aujourd’hui à le recevoir dans une période où l’actualité est quand même un poil anxiogène.

Le vrai luxe aujourd’hui, c’est de prendre son temps pour bien faire les choses ?

Je travaille beaucoup dans l’urgence, je suis du genre à m’y mettre à la dernière minute. Il faut être convaincu de son projet, tant qu’on sait où on va, c’est l’important. J’ai attendu longtemps pour faire ce film mais j’ai multiplié les projets entre-temps ! Pareil pour mon spectacle, on a fait l’affiche et on a commencé à mettre les billets en vente alors que je n’avais pas écrit une ligne. Mais je savais où j’allais, je savais ce que j’allais dire. Pour mes premiers spectacles, il n’y avait pas de texte et ma mère venait à la première, m’enregistrait avec un dictaphone et retranscrivait pour qu’il y ait une vraie trame.

Le luxe c’est aussi de prendre soin de soi. Je pense à l’arrêt de l’alcool, à l’arrêt du tabac, à ta perte de poids. Tu as eu un déclic ces dernières années ?

Je n’ai jamais bu seul ou quotidiennement, je ne suis pas quelqu’un d’accro, mais j’avais l’alcool mondain et je ne sais rien faire dans la demimesure. Après quelques crises d’épilepsie assez traumatisantes, j’avais décidé de ne pas boire pendant la prépa du film pour me concentrer dessus, et je n’ai simplement pas repris. Ça fait un peu

plus d’un an maintenant. Le fait d’arrêter de boire m’a vraiment éloigné de mes démons, je faisais des angoisses le lendemain, j’étais très irritable, et ça m’a enlevé cette fragilité, ça m’a apaisé. Ce qui est dur, et c’est ce que j’ai un peu expliqué dans l’émission de Léa Salamé, c’est la pression sociale. Je n’ai aucun problème à arrêter mais je suis obligé de justifier pourquoi je ne bois pas. Dans mon entourage ça a été très bien reçu, mais en soirée ou ailleurs il y en a toujours un pour te dire « allez, prends un petit verre ! », heureusement que je suis assez droit et sûr de moi pour refuser. Ça les rassure, c’est tout. Il veulent une justification pour boire, c’est très français, et j’étais le premier à faire ça avant. Je viens de l’école rugby, je buvais beaucoup et souvent, j’ai passé des soirées entières à 25 ans à faire l’hélicoptère.

T’étais quel genre d’ado ?

J’étais celui à qui on demande de changer de collège plusieurs fois. Je n’étais pas mauvais, mes notes étaient bonnes mais j’en branlais pas une, et j’étais le genre à me mettre debout à poil sur la table des profs. J’ai deux-trois faits d’arme pas mal.

Tu avais, à une époque, une grande peur de la mort. Tu t’en es débarrassé ?

En effet, ça va beaucoup mieux mais ça a été des angoisses pendant très longtemps. Jusqu’à mes 30 ans, tous les soirs, je pensais à la mort de mes proches, de mes parents… En tant qu’athée, j’envie parfois mes potes croyants qui sont persuadés qu’il y a un truc derrière. J’ai découvert tôt l’existence de la mort quand le père de ma demi-sœur s’est suicidé, j’avais 10 ans et j’ai pris conscience que les parents mouraient. Et puis on grandit, et je me suis de plus en plus ouvert à la spiritualité, maintenant je m’intéresse énormément aux expériences de mort imminente, aux énergies, aux sorties de corps, je fais des exercices de respiration… Je me dis maintenant que la vie est tellement absurde, pourquoi la mort ne le serait-elle pas tout autant ? Je ressens de plus en plus les énergies, comme quand tu rentres dans un endroit où tu ne te sens pas bien. Je sais aussi que j’ai une bonne étoile, j’ai eu trop de chance dans ma vie, et je crois beaucoup aux signes, j’en ai eu beaucoup sur le film. Comme quand je suis rentré dans un taxi et que j’ai entendu Julien Courbet à la radio dire « écoutez Victor, puisque je vous dis que c’est Murray Head » au moment où j’hésitais à mettre Murray Head en chanson de fin…

Cette peur de la mort t’a incité à vivre plus fort ?

Comme tout jeune qui s’amuse correctement, j’aurais pu mourir 20 fois de manière débile, mais ce n’était pas mon heure. C’est aussi pour ça que l’alcool est un bon refuge, quand tu es bourré tu n’as plus peur de la mort, tu n’es plus angoissé, tu oublies un peu tout ça, c’est la force des drogues. C’est paradoxal car aujourd’hui je prends moins de risques, tu te rends compte avec l’âge que tu ne vis pas que pour toi. Peu importe que ma vie soit courte ou longue, j’ai envie qu’elle soit le mieux possible. C’est pour ça que je me donne à fond.

One man show

Au Théâtre Édouard VII – 9e

Dès le 26 septembre

En tournée des Zénith à partir de janvier 2025

¤ Texte : Sarah Sirel

Photos : Pascalito

On fait la rentrée à l’étranger

Chaque année, des centaines de Français·es osent sauter le pas de l’expatriation. Pour des raisons professionnelles, scolaires ou par choix personnel, seul·e ou en famille, l’étranger attire celles et ceux en quête d’une nouvelle vie.

« Ici, c’est la liberté à tous les niveaux. Je ne regrette rien mais quand je nous vois là, je me demande pourquoi on ne l’a pas fait il y a dix ans », confie Sita, 38 ans, le sourire aux lèvres. Derrière l’écran, elle nous présente

ses ongles peints d’un vernis bleu turquoise nacré. « Vous voyez, ça en France, je n’aurais jamais osé », plaisante-t-elle. Installée dans la maison dans laquelle elle et sa famille viennent tout fraîchement d’emménager, elle nous accorde un entretien matinal, en visioconférence. Alors que l’horloge affiche 14h30 à Paris, il n’est que 7h30 à Mobile, dans l’État américain de l’Alabama, où la jeune maman a posé ses valises il y a deux mois à peine, avec son mari Luc, 45 ans, et son fils Eliott, 5 ans et demi. Un changement de vie drastique, impulsé par un réel désir d’ailleurs combiné à une opportunité professionnelle.

Comme Sita et sa famille, de nombreux Français·es décident chaque année de sauter le pas et de quitter l’Hexagone pour s’expatrier à l’étranger. Selon le Registre des Français à l’étranger, ils seraient 1 692 978 à vivre dans un autre pays du monde en 2023. Un chiffre en hausse de 0,54% par rapport aux deux années précédentes, qui avaient connu de légères baisses après l’épidémie de Covid-19. L’inscription à ce registre n’étant pas obligatoire, les Français vivant

à l’international seraient en réalité estimés à 2,5 millions, d’après le ministère de l’Europe. Envie d’un nouveau départ, d’une autre vie pour ses enfants ou nécessité professionnelle… Qu’est-ce qui pousse les Français·es à tout quitter pour aller vivre au bout du monde ?

Le choix du renouveau

« Je viens d’une famille de grands voyageurs. Mes grands-parents vivaient au Vietnam, puis ont immigré en Afrique, on a toujours beaucoup bougé, ma tante a même vécu en Alabama », raconte Sita. Alors naturellement, lorsque le Covid a mis en stand-by les activités entrepreneuriales et qu’un épuisement lié aux contextes professionnels s’est fait ressentir, la question de l’expatriation est revenue sur la table. L’Asie, le Canada… Pour Sita et sa famille, le choix de la destination a été orienté par l’ouverture d’une filiale de l’entreprise de son mari, en Alabama. « Les États-Unis, ça me

faisait rêver, mais j’avais un tas d’a priori sur cet État : racisme, criminalité, mauvaise nourriture… Je m’arrêtais à ce que je voyais sur Internet et j’avais bien tort », confie la jeune maman.

Bien que l’Europe reste majoritaire, le choix de l’Amérique n’est pas anodin puisque 20,55% de la communauté de Français·es expatrié·es se trouve outre-Atlantique*. D’après le ministère des Affaires étrangères, cinq pays d’expatriation sont prédominants pour les Français·es : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada. L’Allemagne, l’Espagne et le Maroc complètent le classement, selon les données Statista. Si pour Sita, l’expatriation s’est illustrée comme « un choix personnel » soutenu par une opportunité professionnelle, « la motivation professionnelle reste prépondérante dans les départs hors de France »

LA BONNE

le Chef économiste Jean-Luc Biacabe** estime que « la motivation professionnelle reste prépondérante dans les départs hors de France et que le niveau de qualification de ces populations est sensiblement plus élevé que celui de la moyenne nationale ». Une hypothèse qui se reflète dans les chiffres puisque la moitié des Français·es qui s’expatrient sont en âge de travailler, 22% ont entre 26 et 40 ans et 28% ont entre 41 et 60 ans.

Offrir une vie à l’étranger à ses enfants

Pour la famille toulousaine, le processus a mis un an, « entre la décision et le départ ». Après un voyage de reconnaissance en 2023 qui a achevé de les convaincre, ils ont commencé les démarches administratives, accompagnés d’un cabinet d’avocats en charge du package mobilité. « On était dans les starting blocks. Il a fallu trois mois pour faire les papiers et le déménagement parce qu’on était prêts », explique-t-elle.

Une décision d’adultes, qui inclut également un enfant : « Quand je lui demandais s’il voulait vivre en Alabama après nos vacances, il n’était pas trop tenté parce qu’il avait tous ses repères, ses copains, ses jouets à Toulouse, témoigne Sita au sujet de son fils Eliott, mais on l’a impliqué dans tout le processus. »

Nouvelle maison, nouvelle école, nouvelle langue… En quelques semaines à peine, le petit garçon a su s’adapter et se familiariser avec un nouveau système scolaire. « On m’avait dit que beaucoup d’enfants scolarisés dans les écoles publiques locales aimaient bien l’école. Dès qu’il rentre, il a le sourire et me dit que les gens sont vraiment gentils », complètet-elle. Une aubaine pour cette maman, qui déplore le manque de ressources pour préparer les enfants à un tel changement de vie, alors même que « les personnes mineures (enfants) représentent 22% du total » des Français·es à l’étranger selon Jean-Luc Biacabe. Son objectif désormais : inspirer et guider les futurs expatriés. Sur son compte

@noscurieuxvoyageurs

« On dit souvent qu’on est riche de temps avant d’être riche d’argent »

Instagram, elle partage son quotidien de Française en Amérique pour « accorder aux autres ce [qu’elle] n’avait pas eu ». Elle travaille également sur un projet de livre qui mêlerait histoire pour enfants et guide pour les parents pour qu’ils puissent accompagner au mieux leurs bambins dans ce processus.

L’Australie, la destination émergente

Si l’Europe et l’Amérique ont toujours eu la cote, depuis 2014 environ l’Australie est aussi sur toutes les lèvres. Pour y voyager, y travailler ou même y bâtir son avenir, elle devient chaque année plus prisée pour ses paysages sans égal, son climat et sa facilité de vie. En 2022, le pays a connu une hausse de 29,5% de son nombre de résident·es né·e·s à l’étranger. D’ailleurs, Élodie et Guillaume, expatrié·es sur le continent du bout du monde depuis 2011, le constatent : « C’est exponentiel, il y a des Français partout, surtout des jeunes », précise Élodie. En 2020, après près de dix ans à Brisbane, c’est un tout autre mode de vie que le couple et ses deux enfants adoptent. « On a décidé de tout vendre sauf la voiture et une petite caravane et de partir à l’aventure pendant quelques mois… Mais ça fait quatre ans », confie-telle. Nomades et depuis devenus citoyens australiens, ils sillonnent le pays et le monde d’abord à quatre, puis à cinq depuis 10 mois.

Qu’est-ce qui leur plaît dans ce quotidien-là ?

La simplicité de la vie, dans un pays dont ils ne se sont jamais lassés. « On dit souvent qu’on est riche de temps avant d’être riche d’argent. » Accompagnés par l’éducation nationale locale, les enfants suivent le programme scolaire, tout en s’éduquant au fil de leurs voyages. Dans leur caravane de 20 m2, on s’adapte aux uns et aux autres autant que l’on communique. « On n’a pas de portes, on ne peut pas laisser traîner les émotions », avoue-t-elle. Un mode d’expatriation pour le moins singulier, qu’ils partagent sur Instagram et à travers leur agence de tourisme Travel for Good,

qui permet d’organiser le séjour des familles en Australie, Nouvelle-Zélande et Tanzanie. Pour Élodie, s’il n’y avait qu’une leçon à tirer de tout ça : « Il y a d’autres façons de vivre ailleurs, qui ont leurs avantages et leurs inconvénients. S’intéresser à d’autres cultures, ça permet une sacrée ouverture d’esprit et c’est ce que je préfère dans ce qu’on a offert à nos enfants ».

**Amériques et Caraïbes combinés

**Biacabe Jean-Luc, "Expatriation des Français : fuite ou nouvelle dimension de la mondialisation ?", Géoéconomie, (N° 75), 3, 2015, pp.35-50.

¤ Texte : Lucie Guerra

Pour aller plus loin :

· Sita @french_expat_usa Élodie, Guillaume et leurs enfants @fraussie_vanlife

· French Expat, un podcast de French Morning

· Travel for good, une agence de tourisme solidaire par @fraussie_vanlife @travel_for_good_

· Tout plaquer et partir au bout du monde, un livre de Anne-Florence Salvetti-Lionne aux éditions Hachette Pratique

Gémeaux

Bélier

Mois intense pour vous ! Après quelques temps où vous étiez plus ou moins en pause, voire éteint·es pour certain·es, voilà que revient l’énergie du feu, la grande passion. Votre travail vous saoule et la rentrée est dure, envoyez tout valser, vous ne craignez rien !

Alors vous c’est le pompon. Je vois une rencontre et le retour de la personne aimée ! Incroyable. Certains auront le choix entre les deux, mon oracle vous conseille de ne dire non à personne, cela vous donnera l’occasion de tester ce polyamour que vous avez si souvent critiqué.

Lion

Vous recherchez de la reconnaissance. Pour la plupart, je vois que vous en bénéficiez sans vous en apercevoir. Croyez en vous, vous êtes géniaux ! Mais j’en vois d’autres qui ne sont pas reconnus parce que ce sont des vilains Lion et que du coup c’est mérité !

Septembre 2024

Taureau

Vous allez tomber enceint·e. Eh oui, grosse surprise pour la rentrée. Vous ne vous y attendiez pas, surtout notre public masculin et de plus de 70 ans. Et pourtant ça va venir, donc préparez-vous bien ! Ça peut être aussi un nouveau projet pour les autres, et appuyé par une bonne nouvelle financière relative à chacun.

Cancer

Vous êtes dans un mois yin ! Faites vos prières parce que ma boule de ouf me dit que ça arriver ! A minima je vois une récolte sur un travail que vous auriez fait sur vous depuis un bout de temps ! Ceux qui ont attaqué leur patron aux Prud’hommes vont sûrement gagner !

Vierge

Que l’été fut laborieux !

Mais vous avez tenu le coup, et assuré avec brio. Rassurezvous, c’est terminé ! Sortez la chaise longue et mettez les doigts de pied en éventail, je vois le soleil briller jusqu’à au moins la fin de l’année.

Balance

Vous allez rencontrer, ou avez déjà rencontré fin août, une femme sœur ! C’est la carte ultime les gars ! C’est un lien d’âme indestructible. Le problème, c’est qu’au départ ça va être un brin compliqué. Ça peut être aussi un copain/ copine, donc ne lui sautez pas forcément dessus tout de suite. Mais cette rencontre est la récompense d’un énorme travail sur vous-même !

Sagittaire

Je suis désolé messieursdames mais ça sent la rupture. Qu’elle vienne de vous ou de l’autre, je vois comme un côté inévitable, peu importe le ciel et la terre que l’on aurait remués. Ne vous tortillez pas le séant, ce n’est pas si grave de rompre, paraîtrait-il même que la vie est une suite de ruptures…

Verseau

Petite rentrée d’empowerment ! Célibataires, je ne vais pas vous mentir, vous n’allez rencontrer personne en cette rentrée, mais vous allez rencontrer quelqu’un ou débuter une activité qui va vous permettre de rencontrer cette personne. Désolé pour ceux qui commencent à travailler en prison. Lol.

Coucou mes petites loutres, c’est Miss Raph ! Les JO, Paris magique, le retour d’Oasis, la victoire contre le FN, il y a comme un air d’amour dans l’air vous ne trouvez pas ?

Voici mes guidances pour la rentrée 1994 !

Poissons

Scorpion

Je vois un beau rapprochement avec une personne qui va vous aider à évoluer, peu importe la nature de ce lien. Moi et ma boule vous conseillons quand même de faire attention aux problèmes gastriques ce mois-ci. Évitez les aliments épicés.

Capricorne

Vous avez mal agi. Peut importe les excuses que vous vous trouvez, je vois un retour de bâton du karma. Rien de grave, mais vous prenez conscience de votre importance sur les autres. Peut-être que ça vous ouvrira les yeux pour la prochaine fois…

Il y a un truc que vous devez faire depuis longtemps et je vous vois procrastiner. Pourtant je vois une tâche beaucoup plus légère qu’elle n’y paraît et au bout de ce long chemin, une magnifique lueur ! Allez-y, faites-le nom d’une pipe !

Été indien, soleil au zénith

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Veste de blazer
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