Mai 2023 - n° 144 - lebonbon.fr ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS CENTRE
Photographe : @1br1br
Modèle : Eva
Je sais que c’est pas vraiment marrant d’aller faire ses courses, seulement faut bien nourrir la bête et puis surtout y’a “ma” caissière. Elle est pas vraiment jolie ma caissière, pas vraiment moche non plus, mais son sourire illumine ma fin de journée, et puis avec le temps, on a appris à se comprendre.
Ainsi, elle capte que je vais inviter du monde à la maison quand sur son tapis roulant défilent les bouteilles, quand je suis en fin de mois et que les pâtes constituent la base de mon alimentation, ou que j’ai besoin de réconfort quand je me bourre de chocolat et de crème de marrons.
Ouais, vraiment, je pourrais faire le double de queue pour accéder à sa caisse, échanger quelques vannes avec elle et accueillir avec fierté son petit clin d’œil quand elle me rend la monnaie.
Confiseur
Directrice Générale
Directeur de Création
Graphistes
Stagiaire Graphiste
Office Manager
Assistante
Rédactrice en Chef
Secrétaire de Rédaction
Rédacteur·rice·s
Ce soir-là, je suis donc allé faire mes courses. Une fois le caddie plein, je me pointe tout content, et là... disparue ma caissière, volatilisée. À sa place, la froideur d’une caisse automatique. Fini le petit sourire qui illumine ma fin de journée, j’ai la tête pleine de “bip-bip” et en plus je bosse gratos, c’est quoi cette carotte ?
Alors avec mes sacs, je suis rentré chez moi. Bien triste et dépité. Et je me suis dit que la technologie liée au consumérisme, c’est souvent une belle connerie. Et puis je me suis dit aussi qu’au Bonbon, notre crédo était de recréer du lien, d’embellir la proximité et de mettre au centre l’humain. Tout l’inverse de cette caisse automatique, en somme... afin qu’un jour, nous ne devenions pas tous et toutes des codesbarres et des robots.
� Mikado
Jacques de la Chaise
Christine Turk
Tom Gordon
Antoine Nicol
Elise Turben
Océane Nisus
Quentin Mercier
Kova
Rachel Thomas
Louis Haeffner
Auriane Camus
Nicolas Cogoni
Agathe Sourang
Morgane Espagnet
Guillaume Monnier
Sarah Sirel
Maria Sumalla
Chef·fe·s de Publicité
Chef·fe·s de Projets
Renaud Deschamps
Adrian Monthour
Pierre de la Chaise
Gala Fernandez
Iman Bertin
Tanguy Richaud
Salomé Chokron
Stagiaires Rédaction
Social Media
Photographes
BB Agency
Directeur Commercial
Directrices de Clientèle
Flora Gendrault
Héloïse Pitot
Marilou Therre
Salomé Rateau
Nicolas Delmatto
Camille Garicoitz
Mélissa Rochard
Culture et Partenariats
Frédéric Benaim
Charlotte Ellès
Clémence Giraud
Commercial.e Terrain
Responsable Digital Chef·fe·s de Projets Digital
Responsable Vidéo
Journalistes Vidéo
Réalisateurs et Monteurs
Alternant·e·s Vidéo
Stagiaire Vidéo Contact
Antoine le Bris
Alexandra Martos
Florian Yebga
Mathieu Oltra
Zephir Barouk
Clara Tirlet
Yanis Si Youcef
Raphaël Breuil
Zoé Stène
Tahys Adele
Evan Abramowicz
Agathe Robino-Leray
Théo Pouillet
Lucas Gruber
Le Bonbon
15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040
Directeur des ventes
Benjamin Haddad
benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
Tél. : 01 48 78 15 64
1 Mai 2023
3 Mai 2023 le bon timing la bonne pension le bon bistro le bon sport la bonne épicerie le bon itinéraire le bon concept le bon festival la bonne enquête le bon shopping 5 6 8 11 12 14 16 18 22 26 Hôtel pour chats all inclusive L’assiette dans le détail Bouge ton Q ! ¡ Viva México ! Nos 3 adresses coups de cœur à Saint-Paul Le repaire du bien-être Végé et engagé ! 10 ans déjà ! Vanilla Sky
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« Dali, Why do you paint?
Because I love art » ,
1954 © Philippe Halsman Estate 2023, Image rights
of Salvador Dalí reserved, Fundació Gala-Salvador Dalí
On va voir une version alternative de l’Histoire au Musée de la chasse et de la nature
L’imaginaire est une fois de plus sans limite à travers l’art. Ici, il est question d’interroger notre vision de la nature et de la technologie dans une dimension parallèle à la nôtre.
Voguer sur Mars depuis la Terre, admirer les animaux maîtriser la poésie… Uchronie de Vincent Fournier représente de multiples univers utopiques à travers sculptures et images.
Uchronie par Vincent Fournier
Musée de la chasse et de la nature
62, rue des Archives – 3e Jusqu’au 17 septembre 2023 chassenature.org
Le style capillaire et les poils en disent beaucoup sur l’époque dans laquelle nous vivons. Du coiffeur favori de Marie-Antoinette à Alexander McQueen, ce sont plus de 600 œuvres spectaculaires qui retracent l’histoire de la coiffure depuis le XVe siècle. Une exposition qui raconte la construction de l’apparence au fur et à mesure des siècles, à ne pas manquer.
Des cheveux et des poils
Musée des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli – 1er Du 5 avril au 17 septembre 2023 madparis.fr
On va troquer les affaires de ses enfants gratuitement à l’Académie du Climat
Le mercredi 24 mai, les troqueurs se retrouvent dans le 4e pour donner et récupérer des vêtements, des jouets et livres que leurs enfants n’utilisent plus, mais qui sont toujours en bon état. Vous pourrez récupérer tous les articles que vous souhaitez, et ce gratuitement, et sans aucune limite !
Free Troc Party “spéciale enfants”
Académie du Climat
2, place Baudoyer – 4e
Mercredi 24 mai 2023 à 14h, 15h ou 16h Inscriptions sur paris-friendly.fr
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timing
©
le bon · Shutterstock
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MAD
© Musée de la chasse et de la nature
Black Salmon
On va découvrir l’histoire des cheveux et des poils au MAD
Hôtel pour chats all inclusive
Vous partez un week-end, une semaine ou plus, et ne savez pas quoi faire de votre chat ? Berlioz Hôtel Félin vous ouvre ses portes en plein centre de Paris pour s’occuper de votre boule de poils comme si c’était vous.
la bonne pension
Si certains ont la chance de pouvoir compter sur le soutien d’un de leurs proches en cas de départ, il n’est pas toujours pratique voire même impossible pour d’autres de faire garder leur matou le temps de quelques jours. Et si la capitale regorge de pensions pour chiens, celles pour chats se font cependant bien plus rares. C’est la raison pour laquelle Jeanne et Wassim, un couple parisien passionné par les animaux, ont ouvert Berlioz Hôtel Félin, le nouvel hôtel pour chats qui allie le confort et l’exigence d’un hôtel parisien.
Ici, pas de cages en métal ou de peintures austères, les chats sont accueillis dans un environnement lumineux et élégant. 33 chambres sont réparties sur 3 étages avec des espaces de jeux communs, où votre compagnon pourra jouer, se défouler et sociabiliser (ou pas) avec d’autres chats. Les grandes chambres individuelles sont équipées d’un coussin king size, d’un griffoir et de plateformes murales, avec vue sur les chambres voisines. Chaque espace est pensé de façon à garantir un confort optimal : gamelles surélevées pour préserver la posture du chat, chambres nettoyées à la vapeur sèche pour éviter les germes et produits chimiques, ventilation permanente pour prévenir les mauvaises odeurs, chauffage au sol, litières nettoyées quotidiennement… Bref, un service haut de gamme pour votre boule de poils.
Côté sécurité, l’hôtel est équipé d’un système de vidéosurveillance 24h/24 et 7j/7 pour la nuit. La journée, les deux gérants veillent en personne, avec Angèle, leur assistante-vétérinaire, à la bonne santé des chats. Et si les soins sont de mise, les câlins et les jeux aussi ! Ici, on ne lésine pas sur l’attention portée aux chats ayant besoin d’affection.
Propriétaires de deux chats, Berlioz et Caillou, et de trois chiens, Jeanne et Wassim sont de véritables passionnés des félins. Le photographe et l’ancienne employée d’hôtellerie ont conçu leur établissement en fonction de leurs propres animaux. « Je me suis d’abord demandée ce que je voudrais en tant que propriétaire de chat pour les laisser ici », explique Jeanne.
Si ce service a certes un prix, le couple a souhaité proposer une prestation la plus accessible possible à travers un service tout compris. Pas de frais cachés ou d’augmentation de prix en haute saison, Berlioz Hôtel Félin pratique un prix unique toute l’année et pour tous les chats, peu importe leurs besoins.
On peut vous promettre une chose : vous allez adorer la bonne humeur et le professionnalisme de vos hôtes. Même les propriétaires les plus stressé·e·s peuvent se rassurer, chez Berlioz Hôtel Félin, vos chats sont entre de bonnes mains.
� A.C.
Berlioz Hôtel Félin
3, rue d’Alexandrie – 2e
Tél. : 01 42 36 13 66
Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h hotelberlioz.fr
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Communiqué
© Wassim Boutanos
L’assiette dans le détail
Vous cherchez un lieu pour déjeuner, fêter votre anniversaire ou profiter de la terrasse en plein cœur du Marais ? On vous emmène rue Rambuteau, au Petit Marcel, un restaurant bistronomique chargé d’Histoire. Suivez le guide !
Cela fait plus de 130 ans que le 65, rue Rambuteau régale les habitants de la capitale, et désormais les touristes de passage dans le quartier. Repris il y a plus de 30 ans par Franck et Sepideh Renaudin, Le Petit Marcel, c’est une histoire de famille. Restaurateur de métier, le père de Franck lui a transmis sa passion pour la cuisine, avant que ce dernier ne la transmette à son tour à sa fille, Roxanna - formée chez Ferrandi - qui travaille également dans les rangs du restaurant.
Inscrit au registre des Maîtres Restaurateurs au Collège culinaire de France, le Petit Marcel fait partie de nos restaurants coups de cœur de la capitale. Si la carte se fait simple, à l’image des bistrots parisiens — tartare au couteau, bar entier, salade de chèvre chaud, couteaux à l’ail, Chateaubriand rossini, omelette norvégienne —, l’établissement cherche néanmoins
l’excellence. Et c’est réussi ! On y déguste des plats intemporels mais travaillés dans le moindre détail, de la présentation toujours impeccable au choix des ingrédients. À ce sujet, Roxanna est formelle : « On cherche toujours la meilleure qualité de produit ». Huile d’olive importée directement de Grèce, glaces de chez Emmanuel Ryon, Meilleur Ouvrier de France, brie de Meaux de la Maison Rothschild, fromage de chèvre de la Fromagerie Valette, dans le Lot, Calvados 35 ans d’âge acheté directement en Normandie… Le Petit Marcel fait même partie de la liste très privée des restaurants à pouvoir servir du Ruinart au verre. Autant vous dire qu’ici, tout est pensé pour vous offrir la meilleure assiette possible.
Tout comme la carte, le décor du restaurant est tout bonnement ravissant. Si le restaurant s’est agrandi depuis sa création, les gérants ont eu à cœur de conserver l’architecture originale de l’établissement. Des dorures au plafond peint à la main de 1000 fleurs en passant par les vitraux à l’ancienne et le bar en marbre du château de Versailles, chaque élément du restaurant nous ramène à la fin du XIXe siècle, en plein dans l’Art nouveau. Sans oublier la statue de Marcellino, seule réplique en plâtre, qui trône près du bar et donne son nom au restaurant. C‘est Roxanna qui nous raconte avec passion l’histoire des lieux, qu’on ne peut que vous inviter à découvrir. Le Petit Marcel est une véritable institution parisienne, donc la cuisine faite maison va vous faire chavirer.
� A.C.
Le Petit Marcel
65, rue Rambuteau – 4e
Tél. : 01 48 87 10 20
Ouvert tous les jours de 8h à 00h sauf le mardi
@lepetitmarcel_officiel
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le bon bistro
Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
10 le bon en arrière Rue Favart – 2e 1890 – 2023
le bon sport
Bouge ton Q !
Envie d’un beau fessier bien galbé ? Mon Q te propose de balancer ton booty en le renforçant au rythme de sons hyper motivants au sein de la Java, célèbre club de Belleville. Go !
Et si faire du sport était le renouveau de la teuf ? En tout cas, avec Mon Q, les séances sont aussi fun qu’intenses. Ici, on galbe son booty, bien loin des salles de sport aux lumières aseptisées et tapissées de miroirs. Cette fois-ci, c’est à La Java que ça se passe ! Mais laisse les cocktails de côté. On part pour 50 minutes de sport dans une ambiance tellement décomplexée qu’elle te fait oublier que tes fesses chauffent.
À l’origine du concept ? Sarah, un petit bout d’entrain d’origine belge, globe-trotter dans l’âme et prête à tout pour te faire aimer le sport. Associée à Shéhérazade, Parisienne ultra solaire, elle développe cette fusion entre le sport et la fête qui fait fureur dans la capitale. Leur but est simple : rendre le sport honnête et fun (et te donner un fessier
de rêve par la même occasion). Dans un spot hors du commun avec un système son de folie, le fitness nous emporte au rythme des sons pop, afro beats, electro techno, latino, r’n’b ou retro disco. « Chacun des exercices prend vie sur le beat de la musique ! », nous avoue Shéhérazade.
Convaincu·e ? Alors descends les mythiques marches de la boîte de nuit bellevilloise, choisis ton tapis et lance-toi dans cette nouvelle expérience sportive. Il suffit de faire confiance aux coachs d’enfer et leurs muscles saillants.
Jenny, Morgane, Ally, Julie, Manon et Nathalie te composent de vraies chorégraphies, qui font autant de bien au corps qu’à l’esprit. En bref, il n’y a pas que la performance qui compte, ici, on ne veut que des bonnes ondes (musicales). Allez, bouge ton Q et réserve ta séance !
� M.S.
Mon Q Club
La Java 105, rue du Faubourg-du-Temple – 10e monqclunb.com · @monqclub
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¡ Viva México !
Envie d’une escapade en plein cœur de l’Amérique latine ?
Direction le 2e, à La Esquinita ! Créée il y a bientôt 6 ans par Nicolas et Fernando, 2 amis mexicains qui se sont rencontrés à Paris, la petite épicerie promet de vous faire voyager avec ses produits muy picante.
la bonne épicerie
En espagnol, “esquinita” signifie “petit coin”. Si les deux propriétaires ont choisi ce nom, c’est parce qu’avant d’habiter la rue de la Lune, la petite boutique se trouvait quelques mètres plus loin, rue Notre-Dame-de-Recouvrance, au coin d’un bâtiment. Depuis, Nicolas et Fernando ont dû s’installer dans un espace plus grand, et pour cause : La Esquinita livre ses produits dans toute la France !
Véritable concentré de Mexique en plein cœur de Paris, l’épicerie importe la majeure partie de ses produits directement depuis l’Amérique latine. Au programme : des tortillas de blé et de maïs à foison, des frijoles, des salsas en tout genre, des snacks introuvables ailleurs, des piments séchés, de la tequila, du mezcal… Bref, une véritable caverne d’Ali Baba, mais version mexicaine.
Si vous êtes amateur de piquant, la petite échoppe est aussi un véritable repère pour les amateur·rice·s de hot sauce. Des classiques au piment habanero en passant par de plus exotiques mêlant clémentine, mangue ou même myrtille, il y en a pour tous les goûts, et toutes les tolérances. Gare à vous, parce que certaines arrachent sacrément.
Une chose est sûre, les gérants connaissent leurs produits sur le bout de la langue. Pas étonnant quand on sait que Fernando est un ancien chef de restaurant. Le quarantenaire originaire de Puebla est d’ailleurs venu en France il y a un peu plus de 20 ans pour intégrer une école de gastronomie. Nicolas, quant à lui, est un ancien journaliste de Morelos, débarqué à Paris il y a 35 ans après avoir rencontré une Française, à qui il est marié depuis.
À l’origine, les deux associés souhaitaient importer des produits provenant de toutes les régions du Mexique, pour nourrir la communauté latino installée à Paris. Aujourd’hui, la clientèle du magasin compte de nombreux restaurants et Parisien·ne·s en quête des produits qui font la richesse et la gourmandise de la cuisine mexicaine. Vous l’aurez compris, on a eu un vrai coup de cœur pour La Esquinita. Attention, ça pique ! � A.C.
La Esquinita
36, rue de la Lune – 2e
Tél. : 06 75 45 00 84
Ouvert du lundi au samedi, de 11h à 19h
la-esquinita.com
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Nos 3 adresses coups de cœur à Saint-Paul
Ce mois-ci, on a envie de vous emmener en plein cœur de Paris, dans un quartier aux allures de village où se côtoient artistes, petits spots bien gourmands et une ribambelle de coins charmants. Vous l’avez peut-être deviné, on vous embarque à Saint-Paul à travers quelques-unes de nos adresses préférées ! � Z.S.
Oyster Club
Ce qu’on adore à Saint-Paul, c’est qu’il est possible de tomber sur de véritables pépites au détour de chaque ruelle. Que ce soit dans la vie de quartier, l’architecture ou les passages secrets, il y a une tonne de trésors cachés. Dès que le soleil pointe le bout de son nez, on fonce chez Oyster Club, un bistro marin où l’on se régale d’une pêche bretonne ultra fraîche. Plateau d’huîtres, crevettes de Madagascar, amandes farcies ou encore moules marinières préparées minute, ici tout est délicieux. Surtout, ne passez pas à côté du tarama maison dont on est devenus dingos ! 15, rue de Jouy – 4e
Cité internationale des arts
À seulement quelques pas de là, juste au bord de la Seine, se trouve la plus grande résidence d’artistes au monde : la Cité internationale des arts ! Depuis 1965, ce lieu de création unique accueille 300 artistes venus du monde entier dans ses ateliers et logements qu’il est possible de visiter régulièrement. On y trouve aussi des espaces d’exposition, on assiste à des performances et on rencontre tout un tas de gens passionnants.
18, rue de l’Hôtel-de-Ville – 4
Après notre visite culturelle, on traverse les terrains de basket et on se perd dans les passages du village, jusqu’à tomber sur cet adorable salon de café coréen. Ici, Houra nous propose de découvrir la recette du cheesecake japonais. Au matcha, myrtille ou crème brûlée, son frère pâtissier revisite cette pâtisserie soufflée chaque matin avant même que le soleil ne soit levé. Sa texture fluffy, son goût assez surprenant et l’accueil charmant de notre hôte vont vous faire craquer. Qui dit mieux pour un goûter gourmand ?
8, rue Saint-Paul – 4e
l 14
le bon itinéraire
Café Jirisan
15 la bonne illustration
Le repaire du bien-être
Une bonne dose de bonheur, ça vous dit ? Rendez-vous sur l’une des plus longues artères parisiennes, rue Saint-Martin, chez MallS.
Le concept store dédié au bien-être vous invite à vous faire plaisir à travers ses cours de yoga, sa sélection de prêt-à-porter éthique, sa large gamme de produits au CBD et le tatouage.
le bon concept
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À peine passé le pas de la porte, vous serez happés par la bonne odeur d’encens et le sourire ravageur de Morgan et de Shehrazade. Le couple a fondé MallS il y a tout juste un an. Clin d’œil au nom américain des centres commerciaux, la boutique regorge de produits de toutes sortes : cosmétiques, vins, bougies, cafés, gummies, infusions, huiles, miel, et même des compléments alimentaires pour chien… Leur point commun ? Ils sont tous formulés à base de CBD !
Le CBD est un composé présent dans la plante de cannabis, mais à la différence du THC, il est non enivrant, non addictif, non toxique, légal et surtout plein de bienfaits. MallS en a fait son fonds de commerce puisqu’ici tout est à base de CBD… sauf les vêtements, car le concept store propose également une sélection de pièces de créateurs, tels que Maison Chanvre ou Intrépide, mais aussi des vêtements de yoga et des accessoires. « On n’est pas un CBD shop qui ne propose que de la fleur à fumer. On voulait décliner les bénéfices du CBD avec de vrais bons produits, comme les huiles et infusions et que cela soit accessible à tous », explique Shehrazade. La gérante a mis un point d’honneur sur la qualité des produits, disponibles sur le site et également en livraison, qui sont tous vegan, bio et non testés sur les animaux. Le leitmotiv de la maison ? « Be positive, think positive ». Pour cela, MallS vous invite à tester l’un des 8 cours de yoga proposés au sous-sol dans sa Bubble Zen. Au choix : yoga dance, kundalini ou encore chakra flow…
Que vous soyez débutants ou yogi aguerris, en quête d’une pratique plutôt dynamique ou plutôt zen, vous serez servis ! Ici, aucune honte à ne pas savoir faire de figure, les professeur·e·s s’occupent de vous et vous accompagnent dans un cadre intime (8 personnes max) et surtout bienveillant. Et pour prolonger la détente et veiller au lien social, le cours est suivi d’une infusion au CBD.
À l’étage, se trouve enfin le Studio Tattoo. Lisa, passionnée d’animés et résidente du concept store, y propose des tatouages de tout style (blackwork, manga, typographie, etc.). Vous pourrez également vous faire graver la peau par l’un des nombreux guests venus de l’Europe entière. « Notre fil rouge, c’est de proposer une nouvelle philosophie de vie plus légère, mais aussi consommer mieux et créer du lien social au sein de notre communauté. » En résumé, MallS est une boutique à l’image de ses propriétaires : solaire, éco-responsable et surtout accueillante. Venez les découvrir à l’occasion des afterworks ouverts jusqu’à 22h, organisés deux jeudis par mois, autour d’un verre ou d’une infusion, au CBD obviously ! � A.C.
MallS
324, rue Saint-Martin – 3e
Tél. : 09 74 97 08 76
Ouvert le lundi de 12h à 20h30, le mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 11h à 20h et le samedi de 11h à 19h mallstore.fr · @mallstore.paris
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Communiqué
le bon festival
We Love Green, qui accueille chaque année quelques 100 000 personnes, annonçait en février devenir 100% végétarien. Un message fort pour le festival engagé qui fête cette année sa 12e édition. Mais peut-on encore réellement organiser un événement sans prise de position majeure ? Si le bien manger est aussi un acte politique, le futur sera sans protéines animales — et ce n’est pas WLG qui dira le contraire. Rencontre avec Thomas Grunberg, chef de projet de la restauration du festival, et Yonni André Bella Ola, chef de Rio Dos Camaraos, restaurant africain montreuillois dont le stand installé à We Love Green ravira cette année encore nos papilles.
©Mickaël A. Bandassak
Végé et engagé
Zéro viande, zéro poisson cette année à We Love Green. C’est la première fois en France qu’un festival de cette envergure prend une telle décision. Être engagé, c’est un prérequis pour un festoche aujourd’hui ?
Thomas Grunberg : J’espère que ça le deviendra un jour ! Ça ne l’est pas encore, on travaille dans une industrie du spectacle particulièrement polluante et énergivore. À We Love Green, c’est notre travail d’être précurseur et de faire en sorte que ça devienne la norme. L’événementiel culturel devrait être un lac des nouvelles tendances, une nouvelle bulle imaginaire de ce que pourrait être un mode de vie plus serein, plus bienveillant, plus humaniste. La prise de décision n’a pas été facile, on se posait la question depuis quelques années, mais on avait peur de la réaction du public et des restaurateurs. Mais il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions radicales ! Ça a été long, on a réfléchi avec
des journalistes culinaires et des restaurateurs, on a pesé le pour et le contre, on a fait un benchmark… Et on ne regrette pas une seconde, les gens ont super bien reçu la nouvelle et on a hâte de convaincre ceux qu’il reste à convaincre. Pendant ces trois jours, on va essayer d’explorer un nouveau type d’alimentation événementielle, de penser une cuisine végétarienne sourcée, savoureuse, responsable…
Yonni André Bella Ola : Dans notre histoire, on a déjà fait pas mal d’autres festivals moins engagés, on n’avait pas conscience de ça et ça représentait simplement une opportunité d’avoir une autre forme de visibilité. On sera présents à We Love Green cette année pour la deuxième année consécutive, après qu’ils nous ont fait réaliser énormément de choses. On s’est rendu compte que la plupart des restaurateurs n’ont pas conscience de leur coût énergétique, de leur impact sur l’environnement, ils ne font d’ailleurs pas attention
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à la provenance de leurs produits puisque ce n’est pas quelque chose de réglementé. J’ai rencontré Mathieu chez WLG qui s’occupe de la food et qui est devenu un ami, il m’a montré comment on pouvait mieux respecter la terre en étant restaurateur. Grâce à ça, c’est quelque chose que je regarde maintenant et que je mets en pratique quoi qu’il arrive. Notre restaurant a également gardé contact avec les producteurs avec lesquels on a travaillé sur l’édition de l’année dernière pour rester dans cette démarche écologique et vertueuse.
Comment on met ça en place ?
Thomas : On imposait déjà beaucoup de choses, il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! On est très exigeants, on a un vrai cahier des charges. Cette décision facilite les choses puisque avant, on devait énormément contrôler la viande — c’est plus simple de vérifier la provenance des légumes. Aujourd’hui c’est clair, plus aucune viande ni poisson. Si besoin, on conseille des endroits où on peut aller se fournir, on accompagne les restaurateurs dans la démarche.
Yonni : Pour nous, la cuisine africaine est déjà plutôt végétarienne de base. On a pas mal d’apports en protéines dans différents végétaux, et créer mes plats a été plutôt simple, on a mille solutions et beaucoup de légumes. Bon, il y a certains plats qui se font traditionnellement avec de la viande et mon arrière-grand-mère pourrait se retourner dans sa tombe si elle voyait que j’ai changé la recette, comme le mafé, un plat à base d’arachides déjà assez lourd. Pour pallier aux protéines animales, j’utilise de la graine de courge, un petit pavé qui ressemble au tofu. Par ailleurs, avec le dérèglement climatique, pas mal de produits qu’on trouve d’habitude en Afrique sont maintenant cultivés en France, comme la patate douce — la mienne vient du 94. C’est une bonne manière de prendre conscience. On cherche le circuit court et je me suis rendu compte que je pouvais trouver des produits de proximité avec la même qualité, on est même devenus potes avec des fermiers ! Quand j’ai vu la charte pour la première fois j’ai dit à mon père « Ouah, papa, c’est chaud ! ». Il m’a dit qu’on allait quand même le faire, heureusement WLG nous a accompagnés et on s’est débrouillés pour nos produits spécifiques, comme le beurre de cacahuète pour faire mon mafé.
Le festival impose une charte stricte avec des critères de localité à tous les restaurateurs présents sur le site. En quoi consiste-t-elle et comment vérifier qu’elle est bien mise en pratique ?
Thomas : On l’a mise en place il y a 8 ans, c’est un cahier des charges assez précis sur l’alimentation, la provenance, le bio, l’obligation de proposer une offre végétarienne… On a affiné ce cahier des charges avec Ecotable qui nous aide beaucoup et qui contrôle auprès des restaurateurs que tout soit bien respecté. Ils font un travail dingue sur chaque stand. Aujourd’hui, la charte est toujours aussi contraignante mais plus accessible, on a supprimé la chair animale, on impose un certain pourcentage de produits bio et la saisonnalité des produits ; les matières premières doivent être locales, bio et venir de France. Quelques exceptions à noter comme l’autorisation d’utiliser de la sauce soja qui vient de plus loin par
20 le bon festival
YONNI
« il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! »
exemple. Cette année on a interdit les fausses viandes transformées pour prôner une cuisine artisanale et faite maison de A à Z et inviter les restaurateurs à développer leur créativité.
Ça a influencé votre choix d’inviter plus de chefs adeptes de cuisine végétale ou les restaurateurs habituels se sont soumis à l’exercice ?
Thomas : Parmi les restaurants retenus, seulement 10% sont végétariens au quotidien, le reste, ce sont des restaurants qui pratiquent la protéine animale et qui ont réussi l’appel d’offre. La grande majorité des chefs ne sont pas végétariens, ce qui est cool parce que ça permet de planter des petites graines, de les orienter, de leur donner des idées… les convaincre eux, et convaincre le public.
Yonni : Dans notre resto à Montreuil, on a toujours été très proches de cet univers végétarien. Parmi mes créations, je vais juste
créer un thiéboudiène, un riz au poisson sans poisson qui aura le même goût. La cuisine végétarienne, c’est de la vraie cuisine, ce n’était pas un problème de s’adapter.
On va manger quoi alors ?
Thomas : Des plats végétariens créatifs et délicieux. Seront présents quelques piliers depuis plusieurs années comme le Réfectoire, Gros Bao et Bang Bang, mais aussi Rio Dos Camaraos, Gloria Kabe, Flatbread par Baptiste Trudel ou Gianmarco Gorni. On aura aussi les Enfants du Marché dans le nouvel espace club, les pâtisseries biarrotes d’Hungry Belly, ou encore Romain Meder, l’ancien 3* du Plaza Athénée avec Sapid. � Texte : Sarah Sirel
We Love Green
Bois de Vincennes – 12e
Du 2 au 4 juin 2023
THOMAS GRUNBERG
Si La Reine des neiges, le tube “Wrecking Ball” de Miley
Cyrus ou encore la fin de MSN fêtent leurs 10 ans cette année
(feeling old ?), ils sont loin d’être les seuls à célébrer un heureux anniversaire. Le 17 mai 2023, le mariage pour tous·tes soufflera officiellement ses 10 bougies. L’occasion de revenir sur l’histoire de celles et ceux qui ont sauté le pas.
10 ans déjà !
Mai 2013 aura marqué un sacré tournant dans la vie des personnes homosexuelles. Après des mois de bataille au sein de l’hémicycle, mais aussi dans la rue, la loi instaurant le mariage pour tous·tes est enfin adoptée en France. Dix ans plus tard, ce sont plus de 70 000 couples de même sexe qui se sont unis devant la République, dont 7 970 à Paris. La capitale détient ainsi le record des mariages LGBT dans l’Hexagone.
Si, aujourd’hui, le mariage homosexuel ne fait plus l’objet de contestations politiques et semble être rentré dans les mœurs françaises, le chemin pour y parvenir aura été long. On se souvient encore de la violence des débats, mais aussi des insultes et des interventions toutes plus agressives des parlementaires, auxquelles ont dû faire face des millions de personnes homosexuelles, toutes rangées derrière Christiane Taubira, garde des Sceaux de l’époque et initiatrice de ce projet de loi. On se souvient également des milliers de citoyen·ne·s
22 la bonne enquête
descendu·e·s dans les rues pour manifester contre le mariage pour tous·tes.
La raz-de-marée des Manif pour tous
Rebecca était inscrite en licence de droit à la faculté de Versailles lorsque les manifestations ont commencé. Elle qui avait déjà fait son coming-out quelques années auparavant se souvient des centaines d’étudiant·e·s qui distribuaient des tracts et invitaient les autres à manifester à travers toute la fac et même jusque dans les amphithéâtres. « Sans vouloir faire de généralité, je pense que 80% des gens de ma fac étaient contre le mariage pour tous. C’était hyper violent, à chaque manifestation, ils revenaient avec des drapeaux “Manif pour tous”, ils priaient dans la rue, et les profs les laissaient totalement faire… Ça a généré beaucoup de colère en moi. C’est seulement en allant en manifestation sur Paris, pour soutenir le projet de loi, que je me suis rendu compte que ces gens ne représentaient pas la majorité en réalité. »
Ces manifestations ont été d’autant plus violentes pour celles et ceux qui ont dû faire face à la désapprobation de leurs proches. Dans son livre On ne choisit pas qui on aime, paru aux Éditions Flammarion, MarieClémence Bordet-Nicaise, mariée avec Aurore depuis 2015, explique que « ces enchaînements de manifestations ont été à chaque fois très violents ».
Désormais mère de deux petites filles, l’autrice a grandi dans une famille catholique et bourgeoise, où la plupart de ses proches étaient contre le mariage homosexuel. Elle explique avoir « ressenti comme une énorme claque, un soufflet de haine » à la vue « des photos, des partages d’articles, des statuts, des selfies au milieu de la manif » signés par des membres de sa propre famille, et même par certain·e·s de ses ami·e·s. Un traumatisme encore bien ancré chez de nombreux membres de la communauté LGBTQIA+.
la bonne enquête
Pour d’autres, le passage de la loi est presque anecdotique. C’est notamment le cas de ceux qui n’avaient pas encore fait leur coming-out à l’époque, comme Olivia, la femme de Rebecca : « J’étais évidemment pour le mariage pour tous, car je ne voyais pas pourquoi les “autres” ne pouvaient pas se marier. Mais je m’en foutais un peu, je ne me sentais pas vraiment concernée, parce que mon homosexualité n’était pas une question pour moi à l’époque. Quand j’y pense ça me fait rire, si j’avais su qu’un jour j’allais me marier à une femme grâce à ça… »
Malgré les oppositions, le texte est finalement promulgué le 17 mai 2013, faisant de la France le 14e pays à autoriser le mariage pour tous·tes, 12 ans après les Pays-Bas qui avaient ouvert la marche en 2001. Seulement 12 jours après, le 29 mai 2013, Vincent Autin et Bruno Boileau furent le premier couple homosexuel à se dire “oui”, à la mairie de Montpellier.
Rien qu’en 2013, 7 367 mariages gays et lesbiens ont été célébrés à l’échelle nationale, puis plus de 10 000 en 2014. En cause ? Un effet de rattrapage pour les couples qui attendaient de pouvoir se marier depuis plusieurs années. Nadine et Danielle, deux septuagénaires en couple depuis près de 30 ans, ont scellé leur union le 19 octobre 2013, après 18 ans de vie commune. Si les deux femmes avaient déjà épousé un homme et étaient chacune mère de deux enfants, leur désir de se marier est devenu plus fort que tout au moment du passage de la loi : « on ne pensait pas vraiment que ce serait possible un jour », avoue Danielle. Pour Nadine, « pouvoir se marier nous a permis de ne plus avoir honte de notre statut et de notre couple. C’est comme si le monde nous disait enfin “on vous accepte, soyez tranquilles”. C’était un moment très fort, absolument merveilleux ».
S'émanciper des clichés du mariage
Si le mariage pour tous·tes a permis aux personnes homosexuelles d’ouvrir de nouvelles portes, et d’envisager un nouvel avenir pour leur couple, certains ne souhaitent néanmoins pas rentrer dans les rangs d’un mariage “classique”, baigné par les stéréotypes hétéronormés. Ranji et Édouard, en couple depuis 10 ans, avaient prévu de se marier en mai 2019, au moment de leur date d’anniversaire commun, dans la propriété familiale des parents d’Édouard. Cérémonie en grande pompe, 250 invités au compteur, célébration sur 3 jours avec vin d’honneur, dîner et brunch dominical… Bref, un mariage dans sa plus grande tradition, organisé par les beaux-parents, et pas vraiment du goût des futurs époux. Finalement, la crise sanitaire leur aura donné raison : après deux décalages de date et près de 3 ans d’organisation, en vain, les deux tourtereaux ont décidé d’annuler les festivités pour un évènement plus intime, à leur image, et bien loin des clichés du mariage traditionnel.
Marie-Clémence a, elle, pu réaliser son vœu de petite fille : celui d’un mariage auprès de ses proches, avec non pas l’homme dont elle rêvait, mais la femme de sa vie à son bras. « Le mariage a vraiment été un moment de bonheur intense pour moi et ma famille. Nos relations étaient difficiles depuis plusieurs années, même si elles étaient devenues correctes avec le temps, faire accepter mon couple a été une véritable bataille. Lorsque j’ai annoncé mon mariage, ça a été très difficile pour ma mère. Mais finalement, le jour de la cérémonie, on s’est retrouvées comme jamais. C’était beau et plein d’amour. J’étais comblée. »
Au final, qu’ils aient choisi de sauter le pas ou non, le mariage pour tous·tes n’a cessé de semer la joie dans les foyers des couples homosexuels. Une avancée sociale complétée en 2021 par la promulgation de la loi ouvrant
la PMA aux femmes seules et en couple lesbien. Reste encore qu’y accéder est très compliqué en France, si bien que seulement 21 bébés sont nés par ce biais-là en plus de deux ans et demi. De l’autre côté, les couples d’hommes n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’adoption ou la GPA à l’étranger pour fonder leur propre famille. La France a certes accepté le mariage des personnes de même sexe, mais est-elle désormais prête à redoubler d’efforts pour garantir l’accès à la parentalité à tous·tes ?
� Texte : Auriane Camus
Pour aller plus loin…
· On ne choisit pas qui on aime, MarieClémence Bordet-Nicaise, Éditions Flammarion (2019).
· Family Pride festival à la Cité fertile (Pantin), les 20 et 21 mai 2023.
· Coming out, un podcast de Elise Goldfarb et Julia Layani.
· 21H Médias : 10 ans de mariage pour tous, un documentaire de Julien Bellver, TMC.
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« On vous accepte, soyez tranquilles »
Vanilla Sky
26 le bon shopping Top en macramé — Nemozena 325€ Jupe en macramé — Nemozena 230€ Spice Sneaker — No Name 149€ Foulard Jess — Roseanna 65€ Collier — Paco Rabanne chez Zalando 465€
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28 le bon instantané
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Bélier
Guillaume Canet
partir du 20 mai, vous serez chaud·e comme la braise. Et les astres vont vous combler, alors attention à ne pas tomber dans l’addiction !
Au boulot c’est le strict inverse, vous n’arriverez à rien. Mais mieux vaut ça que l’inverse, n’est-ce pas ?
Gémeaux
Tom Holland
Vous avez des plans pour bosser ailleurs, voir ailleurs amoureusement également. Comme d’hab’, vous allez tergiverser, en choisir un puis une, puis revenir sur l’autre. Attention à vous si vous ne voulez pas perdre les deux… Voire les 4. Heureusement niveau brouzouf vous êtes large et avez de l’avance… C’est déjà ça…
Lion
Karine Le Marchand
Qu’est-ce que vous êtes radin·e ! Les gens s’en rendent compte et vont moins vous appeler, je préfère vous prévenir. Pour les Lion du 3e décan, c’est pire que tout, mais je préfère vous laisser la surprise. Niveau amour ça va bof.
�� Taureau
Virginie Efira
Il va falloir sérieusement qu’on fasse les comptes !
Vous êtes un véritable panier percé. Si seulement ça servait à quelque chose… Votre vie professionnelle/amoureuse tourne plutôt bien en plus, c’est incompréhensible !
�� Cancer Léa Seydoux
Vous allez vous prendre d’amitié pour une petite personne. Vous allez l’aimer comme pas deux. Ce n’est ni vraiment un·e ami·e, ni vraiment un·e amant·e. Vous pouvez coucher avec elle, ou créer une relation platonique, ce qui est sûr, c’est qu’elle va foutre le bordel dans votre vie. Mais bon…
Vierge Zendaya
L’avantage quand on touche le fond de la piscine, c’est qu’on peut redonner un coup de pied pour remonter. Seulement votre pied va glisser et ce ne sera que mi-mai que vous vous retrouverez un peu la tête en-dehors de l’eau.
30 le bon astro
Astro
Mai 2023
Balance
Doja Cat
Ca galère un peu niveau thune ce mois-ci. Demandez de l’argent à vos parents, ils sont blindés. Enfin bon ça dépend des décans, ne prenez pas tout au pied de la lettre non plus, je ne suis pas Madame Irma. Sinon, ça va plutôt pas mal.
�� Sagittaire Angèle
Et le gagnant du signe le plus libidineux de ce début de printemps est : pas vous ! Vous êtes bien les seuls à ne pas profiter des beaux jours pour refaire votre garderobe hormonale. En revanche au boulot super, rien à dire. Mais est-ce que c’est ça la vie que vous voulez ? Je ne crois pas.
Verseau
Alicia Keys
C’est marrant cette manie de toujours vouloir être à contre-courant. Cela dit, ça vous porte chance, la plupart du temps, même si je vous avoue que ça m’énerve. Bah quoi ? Je dois aimer tous les signes ?? Mais comme je suis magnanime et juste, je vous le dis, vous allez toucher une coquette somme vers le 12.
Scorpion
Martin Scorsese
Il va se passer un truc de ouf dans votre milieu professionnel. Pour ceux qui ont un hobbie, ça peut être dans ce domaine. C’est assez flou, mais je vois Mercure en Soleil dans la maison Lune au 3e décan. Tout ce que je peux vous dire c’est : achetez des gants.
�� Capricorne
Jacquemus
On vous propose un placement intelligent. Alors attention. Le premier décan, allez-y, vous doublerez votre mise ! Minimum. Deuxième décan, vous allez vous prendre un plan merguez, surtout ne vous laissez pas avoir. Pour le 3e décan, On ne vous proposera aucun placement parce que vous n’êtes pas assez cool, désolé.
�� Poissons
Pierre Niney
Vous changez trop de choses d’un coup. Déjà votre travail, où ça se passe bof avec vos nouveaux collègues, et ensuite ce blouson à franges de western qui sème la jalousie partout où vous passez. Restez stable sur le reste de votre vie, sinon ça va barder. J’espère ne pas avoir à me répéter le mois prochain !
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Les bonnes ann��nces
"Elles ne veulent pas de love" par Implaccable et 102 gang dispo sur ODBUSSY
RDV le 13 mai sur twitch pour la 3ème édition de ton émission préférée Underground
Joyeux anniversaire
Mam’s ! J’t’aime !
Pacha bonne rentrée et felicità pour toutes ces nouvelles !
Vu que mon ex s’est remaqué avec un plouc, je cherche un mec brun et musclé pour lui foutre le seum. @atnncl
Je pense bien à toi dans cette épreuve ma princesse adorée Je t'aime
RDV en slip à Pete !
Anton, mon fiston d’amour, je te souhaite un très joyeux 9e anniversaire ! Je t’aime. - Papa Tom
Tanti auguri a te la mia zia preferita, la mia anima gemella · Ti amo !
Un bon resto thaï ? Le Bai Thong
Préparez-vous, le STOCKK arrive !
1er event d’ici fin mai
KSTL, I will always love U ! F
Tanti Aguri Paolo, 13 !
Bijou t’es la meilleure - Ta louloute
BEWARE ! La meilleure soirée drag MY OPINION arrive bientôt! @thestellaclover
32 Mai 2023
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Surréalisme féminin au
EXPOSITION 31 MARS > 10 SEPT. 2023
MUSÉE DE MONTMARTRE JARDINS RENOIR
Jane Graverol, Le Sacre du printemps (détail), 1960, huile sur toile, RAW (Rediscovering Art by Women), © Adagp, Paris, 2023, photo © Stéphane Pons
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