PARIS CENTRE
ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Mai 2024 - n° 155 - lebonbon.fr
Modèle : Florian Yegba Photographe : Cyril Charbois
Confiseur
Directeur de Création
Directrice Artistique Graphiste
Stagiaire Graphiste Office Manager Assistante Rédactrice en Chef Rédactrice Adjointe Secrétaire de Rédaction Conseiller Éditorial Rédacteur·rice·s Social Media Community Manager Photographes BB Agency Directeur Directeur·ice·s de Clientèle
Responsable de clientèle Directrice de Production Chef·fe·s de Projets
LE BON ÉDITO
Jacques de la Chaise
Tom Gordon
Elise Turben
Antoine Nicol
Cyril Charbois
Quentin Mercier
Béatrice Ligier
Rachel Thomas
Auriane Camus
Louis Haeffner
Michael Petkov-Kleiner
Guillaume Monnier
Sarah Sirel
Maria Sumalla
Flora Gendrault
Clémence Varène
Lucie Guerra
Marilou Therre
Maymouna Sakho
Yona Romet
Héloïse Pitot
Nicolas Delmatto
Camille Garicoitz
Mélissa Rochard
Miguel Colmenero
Adrian Monthour
Margot Crouzet
Pierre de la Chaise
Gala Fernandez
Tanguy Richaud
Iman Bertin
Tom Douard
Conceptrice-Rédactrice Culture et Partenariats
Responsable Digital Chef de Projet Digital Alternant Digital Stagiaires Digital
Responsable Vidéo Journalistes Vidéo
Réalisateurs et Monteurs
Contact
Tania Szpiczak
Frédéric Benaim
Clémence Giraud
Pierre Echardour
Gabriel Coulpied
Ursula Obukhova
Paul Chaumien
Yanis Si Youcef
Raphaël Breuil
Zoé Stène
Agathe Robino-Leray
Insaf Chaabane
Tahys Adele
Evan Abramowicz
Lucas Gruber
Théo Pouillet
Benjamin Haddad
benjamin.h@lebonbon.fr
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Le Bonbon
Quoi qu’il nous arrive, une seule personne ne nous lâchera jamais et continuera de croire en nous. Cette personne, c’est notre maman.
Elle nous a portés, nourris, bercés, cajolés, éduqués, protégés. Grondés aussi parfois… Elle a mis les premières bougies sur notre gâteau d’anniversaire, nous a tenu la main les premiers jours d’école, glissé un billet dans la poche le jour où, le baluchon sur le dos, nous avons décidé de partir à l’aventure et de quitter le foyer familial.
L’amour maternel est éternel. Indéfectible et profond. Il prodigue les meilleurs conseils car nul ne connaît mieux nos secrets que celle qui nous a fait naître.
Mammas italiennes, mères célibataires, mères courage, mères poules, mères copines, mères baba cool, mères autoritaires ou mères angoissées, ces quelques lignes vous sont dédiées. Et le 26 mai, le jour de votre fête, nous n’oublierons pas de vous rendre l'amour que vous nous avez donné.
Oh, cela sera souvent un geste simple mais plein d’affection : une boîte de chocolats, un bouquet de fleurs, son parfum favori ou au pire, un livre de Marc Levy.
Pour d’autres, moins chanceux, ce sera une petite prière et une grosse pensée. Mais soyez-en certains, les mères, où qu’elles soient, continuent de vous aimer.
De tout mon cœur, merci maman.
Et bon mois de mai les Bonbons !
¤ Mikado
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15,
Delta – 9e 510
301 00040 Tél. : 01 48 78 15 64
rue du
580
2 Mai 2024 chateaudechantilly.fr 17 • 18 • 19 mai 2024
des plantes DE CHANTILLY
les journées
le bon timing
le bon vietnamien
la bonne nuit
le bon institut le bon bar
le bon artisan
le bon spot
la bonne étoile
la bonne enquête le bon shopping
les bons snapshots
le bon astro
Le meilleur pho de Paris
De Paris à Nouméa : une nuit de folie
Prends soin de toi
L’antre des copains
Pour l’amour du vitrail
Et là, c’est le drame !
Bilal s’amuse !
Les bistrots parisiens en péril !
Fais ce qu'il te plaît !
Le bon instantané
Le bon horoscope
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LE BON SOMMAIRE
© Tsuvasa Saikusa
SAMEDI 18 MAI 2024 ∞∞∞∞∞∞ LE CARREAU FÊTE SES 10 ANS ∞∞∞∞∞∞
DANCE, SPECTACLE, DJ SET, COURS & ATELIERS… PARTENAIRES OFFICIELS Conception graphique KIBLIND • Photo © Collectif Lova Lova
ROLLER
On fait une virée à Gotham City au Grand Rex
Fasciné·e par l’univers de Batman ?
Vous ne pouvez pas passer à côté du cinéconcert du film Batman de 1989, réalisé par Tim Burton, et qui célèbre ses 35 ans cette année !
Les aventures du Chevalier noir défenseur de Gotham City seront accompagnées par un orchestre dirigé par James Olmstead.
Ciné-concert Batman 1989 au Grand Rex
1, bd Poissonnière – 2e Le 24 mai 2024
On fait revivre les Beatles au Funambule Montmartre
Et si Paul McCartney et John Lennon s’étaient retrouvés une dernière fois ? Si, ensemble, ils avaient remonté le temps, se remémorant les meilleurs et pires moments des Beatles ?
Un spectacle incontournable pour tous les fans du groupe, mené par des acteurs talentueux, dont on ressort le sourire aux lèvres et des chansons plein la tête.
Lennon & McCartney au Funambule Montmartre 53, rue des Saules – 18e Jusqu’au 9 juin
On vibre devant l’art du sport au musée Marmottan Monet
Entre 1870 et 1930, alors que le sport se démocratise de plus en plus, représenter le corps en mouvement devient un véritable enjeu artistique. De nombreux peintres, sculpteurs, photographes ou affichistes se sont prêtés au jeu au fil des années, nous livrant des œuvres au sein desquelles vibre toute la noblesse du sport.
En jeu ! Les artistes et le sport au musée Marmottan Monet
2, rue Louis-Boilly – 16e Jusqu’au 1er septembre
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LE BON TIMING
© Funambule Montmartre
Le meilleur pho de Paris
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que M. Soleil ait décidé de nous bercer de ces délicieux rayons, il n’y a pas de saison pour se faire un bon pho, surtout quand il vient de chez Mam From Hanoï.
LE BON VIETNAMIEN
© Aurore Nguyen
Si vous cherchez le meilleur pho de Paris, exit Belleville et bonjour le centre de Paris, à Sentier, chez Mam From Hanoï. Derrière cette jolie cantine aux boiseries et tons orangés, se cachent Tuan Anh Tran Luu et Tuyet Ngân Bùi, un couple de Vietnamiens adorables et dont la passion commune pour la gastronomie les a amenés à ouvrir leur propre restaurant. Ici, les deux époux originaires de Hanoï ont décidé de faire découvrir la cuisine vietnamienne authentique, telle qu’ils la connaissent depuis leur tendre enfance, en réunissant les recettes de leurs grands-parents : « C’est eux qui m’ont transmis cet amour de la cuisine. Plus jeunes, on avait interdiction de sortir au restaurant parce que ma grand-mère savait tout faire, explique Tuan Anh en souriant. C’était meilleur que tous les restaurants d’Hanoï ! »
Aux fourneaux, Tuyet s’affaire à la préparation du pho, une soupe typiquement vietnamienne à base de bouillon de viande et de nouilles de riz, agrémentée de divers ingrédients. Et pour faire un bon pho, il faut avant tout un bon bouillon, plein de saveurs : « Tout est dans l’essence du bouillon de bœuf qu’on fait mijoter pendant 24 heures à partir des os à moelle, des os à jus, de plein de petites épices… », nous glisse Tuan Anh. Cardamome, cannelle, gingembre, anis, coriandre… La recette ne nous sera bien évidemment pas dévoilée, mais croyez-nous, il vaut à lui seul le détour.
On ajoute à ça quelques morceaux de bœuf Angus d’Irlande hyper tendres – plat de côte cuit pendant 1h et émincé de bavette d’aloyau crue pour la version traditionnelle –, de l’oignon en fines tranches, de la ciboulette, un peu de coriandre, du citron vert, et vous avez là le meilleur pho de Paname. Le resto a même reçu l’award du meilleur pho 2024 du Fooding, c’est dire si on ne vous ment pas !
En entrée, on s’enfile une paire de nems maison d’anthologie : pâte de riz ultra légère et croustillante, farce généreuse à base de chou-rave, carottes, shiitake, champignons noirs, oignons et vermicelles de haricot.
Autre dinguerie : le thịt kho, un plat de poitrine de porc au caramel, avec du riz, un œuf mollet et quelques légumes. On termine sur une note sucrée avec un flan vietnamien dégoulinant de caramel ou bien un cà phê sua đá (café glacé à base de lait concentré sucré). On repart le ventre bien rempli et la tête pleine de souvenirs d’un voyage à Hanoï, presque comme si on y était allé.
¤ A.C.
Mam From Hanoï 39, rue de Cléry – 2e
Tél. : 01 42 33 12 31
Le lun. de 12h à 14h30 et du mar. au sam. de 12h à 14h30 et de 19h à 21h30 @mam39paris mamfromhanoi.com
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© Aurore Nguyen
© Aurore Nguyen
De Paris à Nouméa : une nuit de folie
Le 1er juin 2024, la Ville de Paris célèbre la Nuit Blanche la plus longue de son histoire, grâce à une édition absolument incroyable qui nous entraîne de Paris à Nouméa en passant par les Antilles. Au programme : 24h de prestations et d’activités extraordinaires, pour un événement hors normes auquel on vous attend nombreux.
Le mois prochain, c’est le retour de l’un des événements préférés des Parisiens. Car la Nuit Blanche, c’est une soirée entière de festivités, et surtout une farandole d’événements gratuits autour de l’art contemporain, pour le plus grand plaisir de tous. Et cette année, la capitale fait les choses en grand avec une édition inédite, mettant en avant les territoires d’outre-mer, dont la richesse culturelle sans limite contribue très largement au rayonnement de notre pays.
Et qui dit Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris, dit forcément une édition de Nuit Blanche tournée vers les liens entre art et sport, dans le cadre de l’Olympiade culturelle. Le moyen de lancer les festivités à quelques semaines de la cérémonie d’ouverture.
Pour cela, artistes, sportifs et praticiens s’allient autour de créations artistiques et de performances à travers les rues, places et parcs de Paris (mais aussi dans les territoires d’outremer), afin de célébrer une France plurielle, à la diversité culturelle vivante et cosmopolite. Cette Nuit Blanche exceptionnelle démarrera là où le soleil se lève le plus tôt en France, en NouvelleCalédonie, pour se terminer sur les terres où il se
couche le plus tard, en Polynésie. Tous ces lieux, capitale comprise, nous proposent un regard historique, engagé et partagé sur les cultures ultramarines, parisienne et francilienne.
Parmi les différentes prestations, on retiendra WÉLÉLÉ !!!, une déambulation unique composée de dizaines de skateurs, orchestrée par l’artiste guadeloupéen Kenny Dunkan. Ensemble, ils forment un gigantesque sound system mobile, d’Hôtel de Ville à République, pour retranscrire les ambiances de la nuit tropicale tout en mettant à l’honneur ce sport urbain représenté aux Jeux Olympiques et Paralympiques. L’installation textile et vidéo monumentale de la plasticienne guyanaise Tabita Rezaire, à quelques pas de l’hôpital de la Salpêtrière, nous offre quant à elle une nouvelle vision du corps de la femme. La prestation poétique de la jeune ariste polynésienne Orama Nigou, enfin, nous livre une bouleversante réflexion sur la perte des traditions et l’extinction des espèces.
Vous l’aurez compris, c’est une édition inédite qui nous attend. Répartie sur l’ensemble de la région parisienne et orchestrée cette année par Claire Tancons, elle a pour but de mettre en lumière l’art contemporain et les créations ultramarines, pendant une soirée de fête et de plaisir ! ¤ C.V.
Nuit Blanche 2024 1er juin 2024 Paris.fr
8 Mai 2024
LA BONNE NUIT
©Willy Vainqueur
©Christophe Raynaud de Lage
Prends soin de toi
Fini l’hibernation ! Bonjour les beaux jours et la motivation pour prendre soin de soi, corps comme esprit. Et si on devenait la meilleure version de nous-mêmes ces prochaines semaines ? Cet institut de beauté du canal Saint-Martin va nous aider à y parvenir.
LE BON INSTITUT
C’est dans une ambiance chaleureuse et un décor épuré que l’on nous accueille ce jour de printemps, rue de Lancry, à deux pas du canal. Axelle, Gaelle, Capucine et Melissa forment une équipe d’expertes bonnes vivantes, prêtes à vous chouchouter de la pointe des cheveux jusqu’au bout des ongles dans ce temple du bien-être.
Des massages du corps aux huiles, des gommages orientaux au savon noir, ou encore des soins minceur pour affiner et sculpter votre silhouette, les esthéticiennes sauront vous conseiller à la perfection. Prêt·es à révéler votre beauté ?
Cette clinique est dotée des dernières technologies à la pointe pour allier efficacité et gain de temps. Notamment si vous voulez vous débarrasser des poils. « Ici on utilise une technologie d’épilation au laser trois-en-un combinant les avantages des lasers alexandrite, à diode et YAG dans un seul appareil, on peut ainsi traiter tous les types de poils pigmentés, sur des peaux allant des plus claires aux plus foncées, nous explique Gaëlle, maîtresse des lieux depuis plus de 20 ans, assurant ainsi des résultats optimaux et sûrs pour les clients. »
Autre machine venue tout droit du futur, et super impressionnante : l’EMSculpt. Une technique d’électrostimulation d’une durée
de 30 minutes, qui permet de réduire la cellulite, redessiner le muscle et améliorer le retour veineux, ce qui privilégie le galbe des jambes et la tonification du corps. « C’est comme si vous faisiez 20 000 abdos en l’espace de 30 minutes », nous explique Gaëlle.
Pour ne plus jamais se maquiller les yeux – pratique pour l’été qui approche –, l’institut propose la restructuration et la teinture des cils et sourcils, mais aussi le rehaussement des cils pour une courbure naturelle et un regard lumineux. Cette technologie venue tout droit de Corée vous garantit des yeux de biche pendant plusieurs mois !
Adepte de la manucure ou de la pédicure ?
Le bar à ongles met en beauté vos mains et vos pieds grâce à des soins adaptés et à une large sélection de vernis à ongles, le tout avec des produits naturels.
Et parce que la beauté passe aussi par la détente, Soins du Monde (comme son nom l’indique) propose des soins du visage et du corps, des modelages bien-être ou des gommages délicats. On ressort de là plus pimpé·e que jamais, paré·e pour l’été ! ¤ R.T.
Soins du monde 42, rue de Lancry – 10e
Tél. : 01 53 19 04 66
Du mardi au samedi de 10h à 19h30
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Communiqué
12 Mai 2024
20e 1924 - 2024 LE BON EN ARRIÈRE
Rue des Noyers –
L’antre des copains
Vous vous demandez encore où se trouvent les meilleures planches et la meilleure ambiance de la capitale ? Pas de doute : c’est au Bar 21 que ça se passe, le repère de tous·tes les épicurien·nes du 9e !
À quelques enjambées des Grands Boulevards se cache une adresse que vous voudrez très bientôt refiler à tous·tes vos ami·es : pour passer un bon moment, c’est au 21, rue Bergère qu’il faut aller. Ici, de délicieuses planches de frometon et de charcut’ jouent des coudes sur la terrasse ensoleillée, qu’on accompagne vivement de bières blondes, de vins chinés avec amour et de cocktails à tomber.
Au Bar 21, on vient donc pour des produits fermiers et de petits producteurs, pour une ambiance festive entre copains et bien évidemment pour Nicolas qui nous accueille toujours à bras ouverts, histoire de vite nous faire oublier notre longue journée. Le tout avec bienveillance, of course, puisque le Bar 21 met un point d’honneur à nous faire vivre de belles
soirées sans encombre et devient de plus en plus la safe place dont on a tant besoin à Paris.
Ici, tout le monde y est le bienvenu, dans les meilleures conditions possibles. Porte-manteaux à deux niveaux, protections hygiéniques à dispo, porte-sacs au bar, vestiaires accessibles pour poser ses affaires et faire un tour sur la piste de danse sans prise de tête… Tout est mis en place pour vous faire oublier tous vos tracas, jusqu’aux barmen au regard avisé qui ne laissent aucun comportement déplacé leur passer sous le nez.
En bref, c’est LE spot où il fait bon vivre dans le quartier, où tintent les rires et les verres jusqu’à pas d’heure dans la meilleure ambiance possible. Venez donc, il faut le vivre pour le comprendre !
¤ M.S.
Le Bar 21 21, rue Bergère – 9e Tél. : 01 45 23 98 96
Ouvert du lundi au samedi de 17h30 à 2h
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LE BON BAR
Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Pour l’amour du vitrail
Entrez dans l’univers érotique et coloré de Maryon à travers ses créations originales, engagées, féministes et inclusives. Avec Tue l’amour, elle est une vitrailliste pas comme les autres, qui confectionne des mignonneries décalées à accrocher partout chez soi.
14 Mai 2024
l LE BON ARTISAN
Artiste et artisane aujourd’hui, elle n’a pourtant pas baigné dans le métier. Diplômée d’un master en UX/UI Design aux Gobelins, Maryon a longtemps enchaîné les boulots à travers la capitale, toujours avec une obsession pour le dessin simple et subjectif. Fascinée par les vitraux depuis sa plus tendre enfance, elle a finalement tout plaqué en 2021 pour suivre une formation technique à la Maison du Vitrail à Paris et créer son univers graphique autour de ses passions : le tatouage, l’art érotique, et bien évidemment, le verre. Tue l’amour est né et le renouveau du vitrail avec.
C’est dans un petit appartement du gargantuesque boulevard Ney que nous avons fait sa rencontre. Dans ce studio simplement aménagé du nord du 18e, elle confectionne jour après jour des vitraux de décoration pop, colorés et engagés. Loin des traditions, elle apporte un regard nouveau, décomplexé et désacralisé au vitrail. À la place des personnages sanctifiés et des mosaïques typiques, Maryon dévoile fesses, vagins, penis et seins en tout genre, que l’on accroche fièrement dans son salon. Elle expose le corps sous toutes ses formes, toutes ses rondeurs, toute sa sensibilité.
Mais avec Tue l’amour, Maryon va bien au-delà de la simple création décorative. Fièrement engagée, elle fait régulièrement des collaborations avec des associations
qui lui tiennent à cœur, à l’instar de son VIH coloré en vitrail, imaginé avec Supersero pour lutter contre la sérophobie, ou encore de ses créations exclusives pour Octobre Rose avec l’asso spécialisée dans le tatouage sur cicatrice Sœurs d’Encre.
Des créations que l’on peut se procurer directement sur le site internet de Tue l’amour, mais que l’on peut aussi confectionner nousmêmes ! Chaque semaine, Maryon reçoit dans son atelier un petit groupe de personnes prêtes à découper et meuler du verre, sertir du cuivre, souder à l’étain… En bref tout ce qui fait l’essence même du vitrail, et plus spécifiquement de la technique Tiffany que l’artisane pratique au quotidien. Une journée bien intense, qui s’étend de 9h à 18h, mais qui vous donnera du baume au cœur en accrochant votre petit chef-d’œuvre au mur.
Tue l’amour sera présente au marché des créateur·ices de l’exposition Irrévérances, dans la galerie Amarrage à Saint-Ouen, du 3 au 26 mai. L’occasion pour vous de la rencontrer en personne, et on vous assure, son énergie douce et solaire vous redonnera du peps ! ¤ M.S.
Tue l’amour 40, bd Ney – 18e Accès sur réservation Réservez votre atelier sur tuelamour.com @tue_l.amour
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Et là, c’est le drame !
Tu te balades rue de l’échiquier dans le 10e et tu cherches un spot festif pour boire des coups avec les potes ? Et là, c'est le Drama. Un tout nouveau bar dont tu ne sortiras pas indemne.
Ce n'est autre que Kambiz - bien connu des noctambules parisiens - qui a ouvert les portes de son premier bar en novembre dernier. Après avoir géré un club et de l'événementiel, il a décidé avec ses trois coéquipiers de concrétiser un rêve d'enfant (ou plutôt de jeune adulte). Leur volonté ? Ouvrir une adresse à leur image : éclectique, généreuse et good vibes.
Et pour cause, les quatre joyeux lurons à la tête des lieux viennent de tous les horizons. Une équipe multiculturelle composée de Kambiz, qui vient des médias et de l'événementiel, Rabih, qui sort d'école d'ingénieur, Seb' qui a fait ses armes dans la restauration, et Marjolaine, décoratrice. C'est d'ailleurs elle qui a œuvré pour conférer à l'endroit une ambiance mi-cosy, mi-indus, baignée de lumières roses et rouges le soir venu. Le ton est donné : le party animal en nous se réveille.
Et s'amuser, c'est ce qu'on fait de mieux dans ce temple de la fête. Sessions karaoké qui secouent les cordes vocales, événements festifs et culturels, chaque soirée promet son lot de surprises et de fun.
Mais le vrai coup de cœur, c'est la diversité. Ici, pas de profil type, juste une joyeuse bande de potes où se mêlent étudiants en école d'ingénieurs, artistes, avocats et bien d'autres passants ou habitants du quartier. Loin des clichés parisiens, ce bar incarne à merveille le melting-pot culturel de la capitale, accueillant avec la même chaleur des bons vivants de tous horizons. Mêle à tout ça une playlist tout aussi variée - passant de la variété française à la techno - avec que des tracks qui tuent, et tu passes une soirée qui rentrera dans les annales.
Côté tarifs, que des bonnes surprises. Avec une sélection de vins abordables à 5€, des cocktails qui ne dépassent pas les 13€, pas besoin de casser la tirelire pour s'éclater. On craque notamment pour le Drama, un cocktail bien à eux (Gin Bombay Sapphire / St Germain / Violette ou Citron / Tonic / Angostura) ou encore le Jungle et le Highball. De nouveaux cocktails feront très bientôt leur apparition sur la carte !
Côté ripaille, on se délecte d'une carte simple et abordable de petites assiettes à partager : gyozas, nems, frites, tenders, mozzasticks concoctées par la fine équipe, comme à la maison.
Si vous cherchez un endroit où l'on rigole bien, où l'on se sent chez soi et où l'on peut se lâcher sans retenue, ne cherchez plus. Âgé de seulement 2 mois, le bar atteint déjà les 5 étoiles sur Google... et ce n'est pas un hasard ! On s’y retrouve autour d’un godet ? ¤ R.T.
Drama 48, rue de l’Échiquier – 10e
Tél. : 09 74 64 02 70 Du mardi au samedi de 18h à 2h
16 Mai 2024
LE BON SPOT
Communiqué
· L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
© Tsuvasa Saikusa
Bilal s’amuse !
Dévoilé au grand public en représentant de la France à l’Eurovision à seulement 19 ans, Bilal Hassani n’a pas fini de chanter et de s’affirmer ; trois albums plus tard et devenu entretemps superstar des réseaux, iel dévoile Glitter Sleaze Utopia, mixtape spéciale mois des fiertés accompagnée de sa minitournée dans les Prides de l’Hexagone et qui prend la forme d’un terrain de jeu, un monde utopique où l’expérimentation est permise, dans les textes comme les arrangements. Et quand Bilal s’éclate, nous aussi.
En décembre dernier, tu clôturais le premier chapitre de ton œuvre artistique construite depuis l’Eurovision avec Heritage. Aujourd’hui, nouveau départ ?
Oui et en même temps on est dans la continuité de ce que j’ai fait avant. J’ai rangé les trois premiers projets ensemble parce qu’ils décrivaient assez bien mon passage de l’adolescence à l’âge adulte et j’ai dit au revoir à l’enfant. J’en avais besoin, c’est une nouvelle phase qui s’ouvre, les thèmes abordés sont des thèmes plus adultes.
On est sur quel mood désormais ?
Avec Glitter Sleaze Utopia, il y a déjà la volonté de faire une mixtape. C’est une entrée en studio il y a presque deux ans lors de laquelle j’avais dit : « Moi, les copains, je ne veux pas faire un album tout de suite, j’ai envie de m’amuser, qu’on fasse des choses plus inconventionnelles, qu’on voyage plus avec le son, les thématiques… Et qu’on se dise que quand on rentre en studio pour la mixtape, on est plus libres, on fait ce qu’on veut avec la structure, on réagence, on voit ce qu’il se passe. » Ça a été un an et demi
de cour de récréation, j’ai repris plaisir à faire des chansons comme quand j’étais dans ma chambre quand j’avais 12 ans.
« Il y a quelque chose de l’envie de souffler qui est assez générale pour ma génération »
Tu écoutais quoi au moment de l’écriture ?
Beaucoup de choses. J’ai un ami avec qui on s’est inscrit sur une appli pour noter des albums, et on s’est refait des choses hyper variées. On a écouté beaucoup de Prince, Nirvana, Bjork, the Rolling Stones, the Libertines que j’ai adorés… Plein de projets très cool qui sortent beaucoup de ce que je fais moi. Je me disais que ça allait m’aider à ne pas trop les référencer dans mon œuvre, et à la fois ça me nourrissait d’une autre manière.
Une mixtape, c’est moins de pression ?
Je pense que oui. Il y a quelque chose de l’envie de souffler qui est assez générale pour ma génération, on est tous dans un rouleau
19
LA BONNE ÉTOILE
compresseur d’hyper-consommation, on a des pubs qui apparaissent sous nos yeux à chaque seconde, et je ressentais autour de moi ce besoin de prendre les choses plus légèrement. Ensuite, ce projet s’est associé avec le mois de juin qui est un mois très important pour moi, c’est le mois des fiertés et c’est la période de l’année où je ressens le moins de pression : quand je vais chanter, je sais que les espaces qui m’accueillent sont des espaces dans lesquels on va tous se comprendre et bien rire.
« Le challenge était de ne pas penser à comment les gens allaient digérer les morceaux, rester dans l’instinctif »
C’est venu d’où ce besoin de remettre le compteur à zéro ? Tu avais l’impression de ne pas réussir à montrer qui tu étais vraiment ?
L’angoisse qu’on a quand on est en train de devenir adulte, et aussi ce sentiment d’être perçu qui est arrivé pour moi de manière extrapolée quand j’avais 19 ans, ça m’a fait ranger dans une petite boite qui était Bilal. Je me suis un peu restreint, je n’ai pas pu montrer entièrement tout ce qui se passait dans ma tête, ce qui est une partie logique de mon trajet initiatique. À la sortie du dernier album, j’ai ressenti le besoin de reconnecter avec la manière de faire des chansons que j’avais quand j’étais petit et que je m’imaginais des mondes dans ma tête. À 18 ans, j’avais déjà 300 chansons prêtes sur mon ordinateur, qui étaient rangées dans des petits albums que je m’inventais et qui ne sortaient jamais, je faisais des arrangements live pour ces morceaux pour faire des concerts pour absolument personne à part les peluches dans ma chambre, mais il y avait quelque chose d’hyper libre ! Inconsciemment, je savais que je n’allais pas sortir ces chansons, donc je me
permettais toute la folie que je voulais, alors que l’idée de se sentir perçu peut parfois limiter l’œuvre. Ça a été le challenge sur cette mixtape, ne pas penser à comment les gens allaient digérer les morceaux, rester dans l’instinctif.
Tu sens que cette ascension au sortir de l’adolescence t’as privé d’expérimenter et d’assumer des choses par rapport aux autres de ton âge ?
Oui, ma vie est un peu rigolote parce que je m’efforce de la maintenir très normale, et j’ai la chance de pouvoir ôter mon costume et d’être plus discret. Mais il y a plein de parties de mon développement personnel que je n’ai pas pu explorer pleinement, je pense à tout ce qui est de l’ordre de l’amour. J’en parle dans le morceau "Les amours imaginaires", qui aborde ce côté paradoxal entre être très aimé par beaucoup de gens et pouvoir piocher n’importe où mais ne pas être capable de connaître un amour simple et stable.
C’est aussi une revanche du petit enfant qui avait l’impression de ne pas pouvoir être vraiment lui ?
Je ne sais pas, j’étais malgré tout un enfant très insouciant. J’ai grandi dans un foyer qui m’a permis d’être pleinement moi. Certes j’ai été un peu brimé lors de mon expérience à l’école à la rencontre des autres jeunes de mon âge, et je me suis un peu renfermé, mais l’enfant de 5 ou 6 ans que j’étais avait ce truc très sincère et simple dans ses goûts et ses intérêts. Je vibrais naïvement. J’ai eu besoin de reconnecter avec ça… et de venger l’ado qui a dû se cacher.
Dans ton cas, l’art est profondément politique puisque tu défends ton droit à être qui tu es. Tu le vis comment ? Tu as l’impression de devoir porter la voix d’une génération qui s’affirme ?
C’est quelque chose que je porte avec moi, mais dans cette mixtape je sais justement que
20 Mai 2024
LA BONNE ÉTOILE
je m’adresse à cette génération. Et elle n’a pas besoin de réentendre qu’elle a le droit de s’affirmer, elle le fait déjà. Les chansons que je viens de sortir existent plus dans un écrin dans lequel l’affirmation de soi est banale. Ici, il n’y a pas d’enjeu à être qui on est, ce ne sont pas des questions qu’on se pose. On part du principe que tout va très bien et qu’on peut dire ce qu’on veut.
Tu abordes avec ironie le sujet universel de l’image qu’on peut avoir de soi dans "Baby botox". À quel point tu te sens concerné ?
C’est parti d’une blague avec mon meilleur ami, celui qu’on entend sur la chanson, donc ce n’est pas à prendre au premier degré, c’était plus une manière de rentrer dans une bulle utopique. Mais ma génération est conditionnée à ce rapport cruel à soi, on se voit tout le temps sur nos téléphones, on a un miroir permanent. C’est difficile de se comprendre tous les jours, de s’aimer, de savoir trouver les choses qui nous plaisent, et de chasser l’envie de tout changer tout de suite. La chanson ne parle pas littéralement de botox mais de l’hallucination
qu’on se fait, des mondes imaginaires qu’on se crée dans lesquels on ressemble à un idéal.
T’es un grand rêveur en fait ?
Comme quand tu imagines la personne parfaite dans "Les amours imaginaires" ?
Oui, je crois. En tout cas Glitter Sleaze Utopia c’est une grosse rêverie, c’est un autre monde et je n’arrête jamais de rêver. De la même manière, quand je chante mon alter ego, j’aborde les matins lors desquels on se dit « Et si j’étais un nouveau moi aujourd’hui, un moi qui n’a peur de rien ? ». Alors je chante des choses que je ne fais pas mais que j’aimerais faire, comme conduire une voiture, j’invente des études que je n’ai pas faites quand je raconte ma vie au chauffeur de taxi, je crée des mondes plus beaux, plus doux ou plus drôles. Je suis Vierge, mais la Vierge en moi est allée dormir sur ce projet-là !
¤ Texte : Sarah Sirel
Glitter Sleaze Utopia
De Bilal Hassani
Sortie le 7 juin 2024
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© Tsuvasa Saikusa
Les bistrots parisiens en péril !
Plus que de simples lieux où l’on trinque et où l’on se restaure, les bistrots sont un véritable symbole de la culture française depuis toujours et de lieux d'échanges. Mais chaque année, ils disparaissent un peu plus du paysage hexagonal, questionnant ainsi l’avenir de ce précieux héritage.
« Les petits bistrots, c’est comme un béguin, toujours on y r’vient, dans les p’tits bistrots », chantait Jean Ferrat en 1962. Les bistrots, ce sont ces lieux qui animent la ville aux aurores, lorsqu’elle sommeille encore, où les plus matinaux se font servir un café fumant quand certains rentrent de leur interminable soirée. Ce sont aussi ces lieux qui veillent tard, toujours parés à accueillir quiconque souhaiterait s’accouder à leur comptoir. On y vient pour cette convivialité et cette ambiance, parfois presque familiale, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, pour les « comme d’habitude ? » du patron qui connaît par cœur notre commande lorsque l’on passe le pas de la porte. « Une seconde maison, un refuge, une planque », les surnomme la romancière Léa Wiazemsky(*). Pour le client, passer au
22 Mai 2024
LA BONNE ENQUÊTE
bistrot, c’est s’accorder un moment social où l’on « trinque les yeux dans les yeux ». Pour le tenancier, travailler au bistrot, c’est y dédier sa vie, avoir « ce contact avec les client·es, vivre quelque chose et ne pas juste le survoler », confie Alain Fontaine, chef et propriétaire du bistrot Le Mesturet, mais aussi président de l’association des bistrots et cafés de France(**).
Autrefois, il était commun pour les rues parisiennes et les villages français d’avoir un, voire plusieurs bistrots. Tous avaient leurs habitudes et leurs habitué·es. « Ce bistrot, je le connaissais parce que mon arrière-arrièregrand-père allait là, tout comme mon arrièregrand-père, mon grand-père, mon père et moi quand j’étais petit », révèle Alain au sujet de l’établissement dont il a fait l’acquisition. Aujourd’hui, en revanche, le constat n’est plus le même. Depuis le début du XXe siècle, les bistrots et cafés connaissent un déclin plus que drastique. Si l’on en comptait 500 000 en 1900, seuls 200 000 étaient recensés dans les années 1960, 87 000 au début des
« Ce sont des lieux inspirants pour tout ce qui est culture, art, cinéma parce qu’il y a toute la comédie humaine qui se joue là »
années 1990 et à peine moins de 40 000 à l’heure actuelle selon les données de France Boisson et de l’Insee, soit une diminution de 500 bistrots par an en moyenne. Pourtant véritables symboles de la culture française, leur disparition inquiète et laisse une question en suspens : les bistrots français sont-ils en voie d’extinction ?
L’histoire de France s’écrit dans les bistrots
Taverne, cabaret, café, troquet, bouchon, limonadier, débit de boissons, rade, zinc… Au fil des années et des régions, le bistrot a eu bien des appellations différentes. Dans son ouvrage Une histoire populaire des bistrots,
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l’historien Laurent Bihl affirme que « l’on évalue son emploi récurrent à partir des années 1880 ». Des noms changeants pour une fonction qui, elle, n’a jamais fluctué : celle d’être un lieu où les gens, notamment la classe ouvrière à l’époque, peuvent se rassembler, boire et se restaurer en toute simplicité. D’ailleurs, lorsque l’on questionne le dictionnaire sur la signification du terme “bistrot”, Le Robert le définit comme un lieu « généralement petit et modeste ».
Mais les fonctions du bistrot ne se limitent pas à la boisson et à la nourriture. Depuis toujours, ils sont un endroit social, politique et culturel. On y rencontre des personnalités provenant de tous horizons. On y révolutionne le monde, échange des idées, débat, au point qu’ils seront mis sous la tutelle de la préfecture au XIXe siècle sous Napoléon III. On y chante, peint, écrit et on y voit émerger des Hemingway, Picasso, Chanel, Sartre, ou De Beauvoir.
« Ce sont des lieux inspirants pour tout
ce qui est culture, art, cinéma, parce qu’il y a toute la comédie humaine qui se joue là », développe Alain Fontaine.
Un modèle menacé au fil des années
Si les bistrots ont connu une telle popularité entre le XVIIe et le début du XXe siècle, l’évolution des mœurs et le progrès technologique agissent comme de véritables menaces. Parmi elles, l’arrivée de la télévision dans les années 60 marque un tournant sans pareil. La population qui fréquentait les bistrots reste davantage chez elle, dépeuplant progressivement les comptoirs en zinc. Un phénomène qui ne fait que croître lorsque les ordinateurs, les téléphones et, de surcroît, les réseaux sociaux se sont développés.
Les attentats du 13 novembre 2015, qui ont pris notamment les terrasses de bistrots et de cafés pour cibles, ne font que renforcer cette distance que prennent les clients avec ces
24 Mai 2024
LA BONNE ENQUÊTE
« On est en train de voir disparaître un lieu au moment où il n’a jamais été aussi agréable et civilisé »
établissements. « Les gens se rendent compte qu’ils peuvent être mis en danger dans les cafés et bistrots, donc ils restent chez eux avec leur communauté virtuelle. La conséquence, c’est le “rentrisme” », explique Alain Fontaine. À cela s’ajoute le développement des restaurants d’entreprise, qui ont petit à petit aspiré la population ouvrière qui venait déjeuner dans les bistrots.
Une possible renaissance ?
Pourtant, la tendance semblait s’être inversée avec la pandémie de Covid. Privés de leurs lieux de sortie au fil des confinements répétés, les Français ont remis la culture des bistrots et des cafés au centre de la table. « On s’est rendu compte que c’était essentiel à notre vie, notre vivre-ensemble, notre goût des autres », constate Alain Fontaine. En parallèle, le président d’association travaille également depuis 2018, aux côtés de ses 400 membres, à l’inscription des bistrots et des cafés au patrimoine immatériel français. Une première étape qui permettrait ensuite leur inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Un travail exigeant et de longue haleine, salué par Laurent Bihl : « Ça dote le bistrot d’une légitimité culturelle importante et ça pourrait peut-être mobiliser les services publics à les aider. »
En moins de 10 ans, l’intérêt pour les bistrots connaît un nouveau souffle. Travail de l’association, représentation médiatique, place centrale dans les œuvres de fiction – Midnight in Paris, Amélie Poulain ou plus récemment Emily in Paris –, ils regagnent en splendeur et attirent une clientèle féminine qui s’y sent désormais plus en sécurité. En apparence du moins, puisque la réalité se veut plus terne.
« On est en train de voir disparaître un lieu au moment où il n’a jamais été aussi agréable et
civilisé », constate paradoxalement Laurent Bihl. Pour l’historien, il est indéniable de constater une « rupture culturelle » entre le temps où les bistrots étaient en vogue et aujourd’hui. Certes, la jeunesse actuelle tend à retourner au bistrot, mais cela s’illustre comme une nostalgie ressentie pour cet héritage appartenant à « une époque en train d’être révolue, explique-t-il. Maintenant, il s’agit d’avancer tout en essayant de ne pas dilapider cet héritage. »
Y a-t-il des solutions pour tenter de pérenniser les bistrots ? « Renoncez à votre portable et allez boire un verre », plaisante le sociologue. Si la tradition bistrotière est mise en péril, les deux hommes s’accordent à croire qu’elle ne vit pas ses dernières heures. En province plus que dans les grandes villes, ils pourraient redevenir un vecteur de sociabilisation au cœur d’une ruralité intelligente. « Ils joueraient leur rôle – nourriture, boisson – mais seraient aussi des services publics où l’on pourrait acheter du pain, retirer de l’argent, acheter des produits de première nécessité », précise Alain Fontaine. Peut-être parviendront-ils à s’en sortir sous une forme différente que celle qu’on leur a toujours connue, en accord avec une ère plus connectée. Peut-être parviendront-ils à rappeler aux jeunes de demain que, comme le dit si bien le chef, « un bistrot c’est comme Facebook : on discute et on partage ».
(*) Petit éloge des cafés, Léa Wiazemsky, Éditions Les Pérégrines (**) Association pour la reconnaissance de l’art de vivre dans les bistrots et cafés de France en tant que patrimoine culturel immatériel, fondée en 2018
¤ Texte : Lucie Guerra
Pour aller plus loin :
· Une histoire populaire des bistrots, Laurent Bihl, aux éditions Nouveau Monde
· Petit éloge des cafés, Léa Wiazemsky, aux éditions Les Pérégrines
· 1992 : Dans les bistrots de France, Archive INA
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Fais ce qu'il te plaît !
Pantone l’avait dit : 2024 est l’année des teintes pastel. La preuve avec le “Peach Fuzz”, nommée couleur de l’année. Et quelle meilleure saison que le printemps pour en profiter ? Rose millennial, vert céladon, bleu layette... Une sélection pleine de douceur, d’élégance, parfaite pour habiller notre mois de mai.
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28 Mai 2024 LES BONS SNAPSHOTS
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Bélier
21 mars – 19 avril
Vous avez des papillons dans le ventre ! Vous allez mettre de l’énergie et cela va payer ! Je vois une rencontre forte pour les célibataires. Je vois des Bélier qui vont coucher le premier soir ! Pour les personnes en couple, l’amour renaît en ce mois de mai, sortez les vinyles de Marvin Gaye ça va get it on ! Certains vont avoir le choix entre deux, je vous conseille de saisir l’instant présent et de ne pas choisir !
Gémeaux
21 mai – 21 juin
Vous allez taper du poing sur la table et c’est le bon moment ! Il faut prendre vos assises professionnellement, c’est un croisement important pour votre carrière ! Si vous fournissez les efforts nécessaires, normalement, vous sortez avec une réussite globale, vous aurez le taf et la fille, ou le mec, et évidemment la thune, car tout va ensemble. En revanche, vers le 17, soyez sur vos gardes, la merde revient, c’est cyclique, mais vous serez armé·es.
Lion
23 juillet – 22 août
Vous sortez d’une période de doute. Vous allez vous rouvrir au monde. Comme par hasard, quand il commence à faire beau. Vous êtes tellement prévisibles les Lion. Au programme : apéros, soirées dansantes inoubliables, sexe sans lendemain… Ce que je vois de vos vacances à travers ma boule me donne envie. N’ayez pas les yeux plus gros que le ventre, et surtout, n’allez pas vous imaginer n’importe quoi. La paranoïa guette… certain d’entre vous !
Taureau
20 avril – 20 mai
Y'a du friendzonage dans l’air. Vous n’avez pas assez confiance en vous pour tenter de casser la friendzone, dommage, car je la sens fébrile. N’écoutez pas les conseils des jaloux et les qu’en dira-t-on, je vous assure, et les astres sont d’acc' avec moi : on peut totalement sortir de la friendzone. Seulement il faudrait muscler votre jeu Robert·e. Soyez stable, sûr·e de vous, et solide sur vos appuis, et ensuite vous pourrez prétendre à plus.
Cancer
22 juin – 22 juillet
Meilleur tirage du mois mes amis Cancer ! Vous allez avoir un déclic et une envie, les astres me disent que ce sera un succès, donc faites-le ! Quoi que ce soit, entreprendre, s’engager avec une personne, aller chercher un hamster chez Delbart, ou encore parier un paquet de pognon sur le PSG. J’ai passé tout ce début d’année à me moquer de vous et à ne pas me bouger le cul, je suis content qu’on avance, tous ensemble !
Vierge
23 août – 22 septembre
Tu rentres ou tu sors, mais va falloir prendre une décision, que vous êtes casse-bonbons ! Je vois de l’ennui et le besoin de créer quelque chose de nouveau. Faites attention à ce que votre nouveau terrain de jeu n’empiète pas sur celui d’un autre, et surtout si vous n’êtes pas sûr·e de vous. Vous êtes pessimiste et peu communicant·e, ce n’est pas le meilleur mois de votre vie, je sais qu’il fait beau, mais mieux vaut que vous restiez un peu chez vous.
30 Mai 2024
LE BON ASTRO
Balance
23 septembre – 23 octobre
Fatigué·e et en manque de motivation, cela ne se réglera pas avant la moitié du mois. En revanche, à partir du 17, c’est tabula rasa ! On vous court après, le taf va rouler, et les problèmes d’argent vont petit à petit se résorber. Il faut accepter qu’on ne peut pas être toujours à fond ! Je vois un individu, un mâle, (peu importe votre sexualité) qui va vous changer la vie, et vous apprendre des nouveaux coups spéciaux.
Sagittaire
23 novembre – 22 décembre
C’est la conquête, la victoire, la réussite, la reconnaissance. Je suis perdu devant tant de succès ! C’est le moment de tout entreprendre. Faites attention à ne pas prendre de risque et après venir me le reprocher, ne quittez pas tout pour devenir mannequin si vous avez une tête de pioche, ce n’est pas comme ça que marchent les astres. Mais pour les autres, allez-y les yeux fermés ! Non, pas littéralement non plus…
Scorpion
24 octobre – 22 novembre
Vous gardez trop d’infos pour vous. L’univers va vous inviter à vous exprimer, et à prendre une décision. Vous allez tellement être pressurisé·e que beaucoup d’entre vous vont refuser le dialogue sous peine de n’être pas pleinement eux·elles-mêmes, de vous mentir à vous-mêmes. Une lourde décision va devoir être prise néanmoins. D’ordre professionnel ou amoureux. Vous n’avez plus envie de rire, et si vous attendez jusqu’au 17-18, vous serez sûr·e de vous.
Capricorne
23 décembre – 20 janvier
Je vois un bloquage dans votre foyer. Pour les plus jeunes, c’est une vieille vaisselle qui traine, pour les plus installé·es, un divorce qui pointe le bout de son nez. Je vois un problème de valeurs familiales et un retour aux sources. Peut-être que vous allez vous engueuler à propos de l’éducation de vos enfants et que le perdant va retourner chez sa mère. Quoi qu’il en soit, ça ne sera que passager, mais pas moins relou.
Verseau
21 janvier – 19 février
C’est la chenille qui redémarre ! C’est ce que me dit ma boule. Alors soit vous allez vous éclater en fête de village, soit vous êtes dans un nouveau cycle, ou la fin d’une période relou, à vous de voir comment ça vous parle. Au-delà de ça, je vois du sexe. Beaucoup de sexe, et l’annonce d’un truc incroyable qui avant n’avait pas fonctionné. Un très bon mois de mai pour vous en somme.
Poissons
20 février – 20 mars
Ce mois de mai rime avec douceur et bienveillance ! La gentillesse pure, vous allez renouer avec des personnes qui vous étaient chères. Des rêves d’idéal vont se réaliser et un lien va se renforcer considérablement. Faites attention à vos finances, car cela pourrait demeurer le seul frein à cette période de bonheur qui durera jusqu’à la mi-juin ! Eh oui, vous avez bien lu, et que ça ne vous empêche pas de me lire le mois prochain.
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Vive les mariés !! Je vous aime plus que tout !
Le Bonbon recherche de nouveaux commerciaux terrain -> benjamin.h@ lebonbon.fr
Encore un petit effort le Bonbon FC, le maintien se rapproche !
T’es la plus belle des chouettes
Votre bande-son du week- end @louisblanchardmusic
Goodbye mon Flo good luck pour ta nouvelle vie !
Vive les grands singes !
Adouuuuuu
Joyeux anniversaire à la meilleure des taties, tu mérites tout le meilleur et bien plus encore
Fini les cartons jaune Tahys !
Je t'aime ma petite poupouille adorée !
32 Mai 2024 LES BONNES ANNONCES
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