Le Bonbon - Est - Février 23

ELLE

Modèle : Aude Gerlat

Photographe : Yona Romet

Février 2023

Ça doit quand même être ultra ennuyant d’être président de la République. C’est vrai, c’est le genre de boulot qui vous écrase sous les responsabilités, qui vous oblige à gérer des crises internationales, à faire passer des réformes impopulaires ou à assister à des commémorations rébarbatives comme la pluie...

Mais s’il y a bien une chose, une chose que j’envie profondément aux différents présidents de la République française, c’est de pouvoir se pointer en mode total open bar au Salon de l’Agriculture, ce grand événement national qui prouve chaque année que nos régions ont du talent – comme le disait si bien feu Jean-Pierre Pernaut. Ah là, fini les crises diplomatiques et les Conseils des ministres barbants, bonjour le fun et la récréation : ça doit être sacrément fendard d’être accueilli comme une star dans les stands à huîtres de Bretagne, de s’envoyer façon

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Stagiaire Graphiste

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Rédactrice en Chef

Secrétaire de Rédaction

Rédacteur·rice·s

VIP des rhums arrangés de la Martinique, de goûter des pinards d’Alsace et de Bourgogne, de savourer du camembert normand, de déguster de la charcuterie auvergnate, de serrer des milliers de paluches – dont celle de Gégé, l’éleveur de chèvres –, de regarder émerveillé des cochons se rouler dans la fange et de tâter le cul des vaches (spéciale dédicace ici à Jacques Chirac, grand maître en la matière)...

Alors oui, vous et moi ne sommes pas présidents de la République, mais rien ne vous empêche d’aller vous éclater la panse en cette fin de mois à cette grande foire gargantuesque. L’important est de “rester Bonbon” en respectant et en célébrant les nombreux artisans et terroirs qui font de la France le pays le plus gourmand au monde. Et n’oubliez pas une bonne prune pour la digestion !

� Mikado

Jacques de la Chaise

Christine Turk

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Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr

06 20 23 54 49

Le Bonbon

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

On va célébrer le corps à travers l’art au Carreau du Temple

Quels regards portent les artistes sur les stéréotypes liés au genre, à la couleur de peau, au handicap ? Comment abordent-ils la question des identités et des différences ?

Pendant 5 jours, la 2e édition du Festival

Everybody présente des spectacles, battle waacking, cours de danse et bien-être, installations d’art contemporain, rencontres et ateliers… qui placent le corps au centre !

Festival Everybody

Le Carreau du Temple

4, rue Eugène-Spuller – 3e Du 17 au 21 février 2023

lecarreaudutemple.eu

On se retrouve à la Maroquinerie pour un concert pop Depuis près de 20 ans, la Maroquinerie est la salle de toutes les musiques indé à Paris. Avec son espace d’une capacité de 495 personnes, ce lieu de vie, d’échange et de convivialité vous invite pour le concert du chanteur suédo-américain Eagle-Eye Cherry. Après son premier succès international “Save Tonight” (1998), il revient aujourd’hui avec Rising Sun, son nouveau single.

Eagle Eye Cherry en concert

La Maroquinerie

23, rue Boyer – 20e Le 17 février 2023

On s’émerveille devant l’exposition immersive de Marc Chagall

Marc Chagall, peintre prolifique et inclassable, sera à l’honneur dès le 17 février 2023 à l’Atelier des Lumières. Cette exposition numérique inédite présentera l’ensemble de sa création, dévoilant une œuvre ancrée dans son temps, au croisement des nouveautés artistiques et culturelles de son siècle et en renouvellement constant.

Chagall, Paris – New York

L’Atelier des Lumières

38, rue Saint-Maur – 11e

Dès le 17 février 2023

atelier-lumieres.com

SpetctreLab/ Culturespaces

© Nos corps vivants

Arthur Perole © Nina-Flore Hernandez

¡ Muy Chulita !

Quiconque me connaît sait que lorsque vient l’heure de choisir ma cuisine préférée, rares sont celles qui surpassent les spécialités mexicaines dans mon cœur. Alors forcément, quand j’entends parler d’une cantoche toute craquante où croquer dans une torta, ce sandwich typique du Mexique, il me faut voir ça de mes propres yeux.

Difficile de faire plus alléchant : au cœur du bouillonnant 11e, cette cantine au comptoir en bois et aux couleurs pastel affiche au menu ce midi des tortas en veux-tu en voilà, ce sandwich chaud typiquement mexicain dans un pain moelleux à la farine de blé, presque brioché, le telera. Ici revisité à tous les goûts, fourré à la purée de haricots noirs maison, mozzarella fondue, guacamole, pickles d’oignons rouges et mayo chipotle, puis une viande, comme la torta cochinita avec porc effiloché mariné à l’achiote ou sa version végé ou vegan tout aussi gourmande dont la recette suit les saisons – en ce moment, un crispy chou-fleur absolument régressif. S’il en fallait plus pour te convaincre, on rajoute une sauce piquante maison, la salsa macha à base de piment morita, les pickles de piment jalapeño ou la sauce habanero. Boum.

On pourrait s’arrêter là tant la torta vaut le détour à elle seule, mais Mine et Margot, les deux têtes pensantes à qui l’on doit Chulita, ont pensé une adresse qui se démarque de la cacophonie des nouvelles tables du 11e. Depuis son ouverture en mai dernier, un but, amener la cuisine mexicaine, la vraie, dans la capitale – et ne rien faire comme les autres. Pari réussi. Ciao les burritos, à la nuit tombée, la carte

se transforme en ode au savoir-faire de Mine, ancienne chef d’El Nopal avec sa tripotée de botanas (tapas mexicains) autour de la mer, comme les tacos de poisson ou l’aguachile à base de crevettes marinées dans un jus de citron vert, coriandre et piment. À accompagner d’un cocktail maison, d’une boisson mexicaine ou de mini churros méga mignons servis dans un cornet avec dulce de leche. Encore un creux ? Direction le brunch du samedi où se régaler de chilaquiles, ces chips avec purée de haricots noirs et sauce salsa verde chaude, crème, fromage fondant et œuf au plat ou poulet, le dessert traditionnel mexicain comme le pan de elote, petit moelleux à base de grains de maïs frais. Et régulièrement dans l’année, Mine et Margot inviteront des cheffes à proposer leur version de la torta. Vous n’avez pas envie de rater ça.

� S.S.

Chulita

41, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e

Tél. : 09 87 39 79 55

Du mardi au samedi de 12h

à 14h30 et de 19h à 22h

Fermeture à 23h le week-end

holachulita.com

Itinéraire d’un Parisien : Ledru Rollin

Besoin d’un peu de réconfort en cette période de fraîcheur ?

Ce mois-ci, on prend la direction du marché d’Aligre pour une balade gourmande et authentique. Si tout Parisien qui se respecte est déjà familier avec le mythique marché couvert, ses allées et son marché aux puces en plein air avec objets vintages et antiquités, on te confie 3 adresses à ne pas louper dans le quartier. C’est parti !

Amendula

Pour la pause déjeuner, on fonce chez Amendula où les deux cousines Fabrizia et Louiza sont venues de Sicile pour nous régaler de bons petits plats. On peut y savourer une lasagne de l’espace, mais le must eat se nomme la froletta, une création originale dont le goût et l’aspect oscillent entre tarte salée et mini pizza. Un régal. Ce jour-là au choix, pommes de terre, oignons rouges et origan, ou une délicieuse chou et champignons, le tout toujours végé et souvent vegan. Un lieu qui sent bon la Méditerranée, où l’on pourrait se blottir tout l’hiver.

26, rue de Cotte – 12e

Graineterie du Marché

On continue la balade dans un endroit insolite : la Graineterie du marché. Passer le pas de la porte, c’est être instantanément transporté dans un décor digne d’Amélie Poulain. Ici, on trouve tout type de graines à planter et à manger. José, ancien DA, a décidé de reprendre la boutique de son enfance créée dans les années 30 et de continuer à y vendre légumineuses, pastas, semoules, tisanes, herbes aromatiques… et la sélection est canon.

8, place d’Aligre – 12e

Le Pop Up du Label

À la nuit tombée, lorsque la fièvre de la danse s’empare de toi, un seul réflexe : le Pop Up. Entre une salle de concert à la programmation fort léchée, les copains qu’on y croise et qu’on y recroise et la salle du restaurant à l’étage dont la carte est à tomber, le spot est notre QG des jeudi soirs (et de tout autre jour de la semaine) et a volé notre cœur par la même occasion. 14, rue Abel – 12e � S.S.

Une envie d’été et de paradis en plein mois de janvier ?

Sand Fabrik et ses 1000m² de plage couverte est la solution.

Sand Fabrik : la plage et ses sports aux portes de Paris

C’est l’histoire d’une bande de 6 potes, beachvolleyeurs du dimanche, trop impatients d’attendre l’été pour aller smasher la balle sur le littoral breton, qui décident il y a 6 ans de ramener la plage et ses sports aux portes de Paris. Et puisque les comparses n’ont jamais caché leur petit faible pour la teuf et le bon son, il était inenvisageable de ne pas s’organiser quelques belles nuits et apéros de fête sous les taules de leur hangar du 45, rue Delizy à Pantine. Des soirées des collectifs Claquettes Chaussettes et Dune Tonic à des festivals comme le XSpray dédié au street art, la belle bande de potes a su donner à son lieu un cachet irrésistible. Si c’est d’abord pour l’amour du beach-volley que Thibault Spentchian, directeur général du lieu, et ses potos ont ouvert il y a 4 printemps ce superbe complexe sportif de l’autre côté du périph’, l’ambition de créer un lieu de rendez-vous entre amis et amateurs de musique était tout aussi présente dès les débuts.

« L’idée première était de créer un espace de pratique de sports sur sable en intérieur qui n’existait nulle part en France. On a souhaité y combiner une grosse partie évènementielle avec des concerts et des évènements électro comme les Siestes Électroniques. » Ouh la bonne idée !

Un before comme à la plage Organisées en après-midi et jusqu’à 1h du mat’ au plus tard, c’est vers des formules de before les pieds dans le sable qu’a décidé

de se tourner l’équipe de Sand Fabrik. Après avoir tapé dans la balle toute une aprèsmidi, asseyez-vous confortablement dans un des transats en bord de terrain, un cocktail à la main avec vue sur le sand dancefloor.

« Finalement, l’enjeu était de ne pas simplement créer une salle de sport. » Que tout le monde passe un bon moment, voilà comment pourrait on résumer l’ambition de Sand Fabrik. Un objectif qu’on retrouve aussi dans les formules personnalisées que l’équipe met à disposition des entreprises.

Des formules sur-mesure dédiées aux entreprises

«

Sand Fabrik accueille des entreprises qui vont de la TPE à la société du CAC 40 en passant par la start-up nation, des équipes de 10 à 200 personnes. » L’équipe leur propose des formats clés en main : des cocktails d’entreprise aux journées team building… « On propose des journées olympiades et Koh-Lanta durant lesquelles le personnel d’une entreprise devra collaborer afin de remporter les épreuves qu’on élabore de notre côté. » Finalement à Sand Fabrik, l’amour du sport sur sable n’est jamais bien loin… � G.M.

Sand Fabrik

45, rue Delizy – Pantine

Tél. : 01 88 12 00 04

sandfabrik.com

Ouvert tous les jours

4 beaux livres pourl'hiver !passer

La Légende de la Route du Rhum

Philippe Joubin (Préface de Jean Le Cam)

Depuis 1978, la Route du Rhum s’est imposée comme la course transatlantique majuscule.

La Légende de la Route du Rhum raconte ce trajet entre Bretagne et Guadeloupe à travers ses exploits et ses drames, mais aussi ses vainqueurs : Mike Birch, Marc Pajot, Philippe Poupon, Michel Desjoyeaux, Loïck Peyron et Florence Arthaud, unique femme ayant remporté une épreuve majeure en solitaire. Un livre signé Philippe Joubin, marin et journaliste chez Ouest France.

Éditions Albin Michel

Cuba

Marcel Quillévéré (Préface de Philippe Lançon)

Découvrez le livre de l’émission à succès de France Musique Carrefour des Amériques.

Marcel Quillévéré raconte pour la première fois l’histoire extraordinaire de cette île au cœur des Caraïbes, à travers sa musique et sa littérature. Des dizaines d’images inédites vous feront voyager dans la mythique Cuba, des années 1800 à aujourd’hui. Un livre haut en couleur, dans lequel l’auteur révèle son amour et sa passion pour Cuba.

Éditions Albin Michel

Les fêtes sont désormais bien loin derrière nous, mais a-t-on vraiment besoin d’une raison pour s’offrir (ou se faire offrir)

un cadeau ? Ce mois-ci, on vous propose de vous intéresser aux beaux livres, à la fois œuvres d’art, objets de décoration et véritables sources d’inspiration. Photographie, Histoire, peinture, musique, illustration, sculpture, design, gastronomie… Il y en a pour tous les goûts ! � A.C.

On va déguster Paris

François-Régis Gaudry

C’est le guide gourmand qui manquait à votre bibliothèque ! Entouré de ses fidèles compagnons de route, le célèbre critique

François-Régis Gaudry s’attaque à la capitale mondiale de la gastronomie. À la fois mode d’emploi, guide gastronomique, répertoire de recettes, inventaire du terroir et encyclopédie, On va déguster Paris promet de vous faire découvrir tout ce qu’il faut savoir sur la gastronomie parisienne et ses classiques. Éditions Marabout

Les petits papiers de Serge Gainsbourg

Laurent Balandras

Après Les Manuscrits de Serge Gainsbourg (2006), Laurent Balandras dévoile une nouvelle édition enrichie de nouveaux manuscrits à l’occasion de l’ouverture prochaine du musée Gainsbourg. Extraits de scénarios, partitions annotées, pages de romans, dessins, reproductions de ses agendas où se côtoient séances d’enregistrement et recettes de cuisine… Ce livre est un objet collector, une mine où fourmillent rimes complexes, jeux de mots et double sens, témoins de l’œuvre monumentale de Serge Gainsbourg.

Éditions Textuel

Vous avez toujours rêvé de voyager dans le temps ?

C’est désormais possible à la Cité de l’Histoire ! Tel une véritable machine à remonter le temps, la nouvelle attraction de l’Arche de La Défense nous fait toucher du doigt les siècles passés de façon ludique... et un peu magique.

Un voyage dans le temps à la Défense

Le concept ? Un lieu technologique unique en son genre, consacré à l’histoire de France et destiné à tous. À l’origine, François Nicolas, président d’Amaclio Productions, et Franck Ferrand, historien reconnu pour ses passages télévisés, souhaitaient ouvrir un cinéma immersif sur l’Histoire. Face au potentiel des lieux, créer une véritable Cité de l’Histoire pour partager la passion de cette matière avec le plus grand nombre leur est apparu comme une évidence.

On commence la visite avec “La Clef des siècles”, un parcours immersif grandeur nature qui nous fait remonter 1 500 ans en arrière. D’Édith Cresson à Charlemagne en passant par Jeanne d’Arc ou Napoléon Ier, presque tous y sont. Comme un véritable voyageur du temps, on se retrouve tantôt dans la peau d’un écolier en 1905, tantôt plongé au cœur d’une mine de charbon, ou en proie à l’invasion des Normands. Chaque décor, chaque son, chaque odeur, chaque personnage qu’on rencontre, nous embarque dans une véritable traversée de l’histoire de France.

On continue ensuite notre parcours avec un spectacle son et lumière au cœur d’une ellipse à 360°, pour revivre un moment-clef

de l’histoire humaine. Le premier tableau proposé nous emmène découvrir la vie de l’illustre Victor Hugo. Notre petit doigt nous dit que le prochain spectacle pourrait être sur Charlemagne...

Enfin, on termine la visite avec “Le couloir du temps”, une frise chronologique géante qui nous fait (re)découvrir les plus grands moments de l’histoire internationale. Il suffit de choisir une date sur les tablettes pour voir apparaître à l’écran une multitude d’images animées, correspondant à des faits marquants de l’Histoire. Près de 400 dates ont été rassemblées pour vous faire vivre un véritable tour du monde... dans le temps.

Vous l’aurez compris, la Cité de l’Histoire est le lieu de rendez-vous incontournable des amoureux d’Histoire. Que vous soyez passionné, en famille, étudiant ou même simple curieux, allez-y, vous ne serez pas déçu. � A.C.

Cité de l’Histoire

Sous la Grande Arche de La Défense

1, parvis de La Défense – Puteaux

Ouvert du mardi au dimanche

cite-histoire.com

Atavola !

Qu’on se le dise : la cuisine de la Botte est l’une des meilleures au monde et chaque nouvelle ouverture de restaurant italien à Paris nous remplit de joie. Neuvième cru, c’est le genre d’adresse qui excite nos papilles et fait voyager nos sens vers la dolce vita. Rendez-vous rue Richer pour une explosion de saveurs en bouche !

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

À l’origine de cette nouvelle pépite, deux frères ayant baigné depuis tout petits dans les casseroles de leur maman, qui ont toujours eu ce rêve d’ouvrir leur propre trattoria de cucina italiana. Alors c’est à partir de leur imagination et à la force de leurs bras qu’ils ont ouvert ce petit bistrot au décor épuré et branché mais ultra chaleureux.

Aux fourneaux de ce nouveau spot qui fait le bonheur des habitants du 9e, un chef venu tout droit de Rome avec 20 ans d’expérience dans la cuisine italienne. Avec son accent chantant, Alessio Ciavardini prépare en direct sous nos yeux des assiettes absolument divines.

Dans l’assiette, la felicità ! Pour commencer, on se laisse tenter par les stuzzicheri à partager. Au choix : de croustillantes bruschetta mozzarella tomates et basilic, ou une fondante stracciatella avec du pain grillé al pesto. Côté antipasti, énorme coup de cœur pour les arancini panés dans une sauce à la truffe et les boulettes de viande à la sauce tomate et basilic parmesan.

On poursuit les réjouissances avec une délicieuse parmigiana d’aubergine, des linguine à l’espadon (star de la maison), et un risotto à la truffe à tomber par terre. Vous en voulez encore ? Il secondo piatto sera composée d’un poulpe au four et son écrasé de pommes de terre, ou d’une pièce de bœuf grillée.

S’il vous reste un peu de place, le tiramisu est absolument divin. Les salades César et d’artichauts sauront conquérir les petites faims. Pour la soif, de belles bouteilles haut de gamme franco-italiennes, confidentielles ou réputées… Mais aussi des cocktails gourmands comme le Limoncello Spritz ou le Sicile Island. Buon appetito !

� A.C.

Neuvième cru

20, rue Richer – 9e

Tél. : 07 84 92 06 55

Du mardi au dimanche neuviemecruparis.fr

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Qu’il est rare d’assister à la naissance d’une star ! La vingtaine tout juste entamée, Pierre de Maere, à peine débarqué de Belgique, a provoqué un raz-de-marée dans le paysage musical francophone en 2022 avec le tube “Un jour je marierai un ange”, nommé aux Victoires de la Musique avant même la sortie d’un premier album. Le jeune homme à la bienveillance rare, à l’élégance remarquable et au capital sympathie infini compose et chante les amours d’un ambitieux, roule les R comme Jacques Brel, capte la lumière comme personne et surprend par son optimisme décontracté. Il vient de publier Regarde-moi, son premier album, et sera à l’Olympia le 12 mai prochain.

Pierre de l’ascensionMaere, fulgurante

Il y a quelque chose de touchant dans la candeur de Pierre de Maere. À 21 ans, le Belge à la gueule d’ange et à l’allure distinguée a l’art de tenir une conversation. Il pourrait se perdre dans ses idées, pourtant, lorsqu’on le retrouve par un après-midi de janvier dans les locaux de son label, le propos est construit, il aborde tous les sujets avec minutie, n’a pas de tabou et les heures passent en quelques minutes, si bien que, pour la première fois, nous n’aurons pas besoin de notre feuille de questions. Avant notre arrivée, il essayait de s’enregistrer sur des extraits de ses nouvelles chansons pour la promo sur les réseaux, recommençait encore et encore et confiait avoisiner la centaine de prises pour chaque plan publié. Éternel insatisfait ou perfectionniste, une chose est sûre, Pierre a le souci de l’image et du détail.

On l’avait rencontré l’année dernière, hasard du calendrier, le jour des Victoires de la Musique. Il n’y allait pas, mais on le lui avait souhaité pour l’année suivante. Vœu entendu, l’artiste vient de publier Regardemoi, son premier album et, comme un signe, est nommé dans deux catégories aux Victoires dont la cérémonie a lieu le 10 février. Il faut

dire que le travail engagé depuis est monstre : un premier EP en janvier 2022, une Cigale complète en mai (pour le cinquième concert de sa vie), un tube disque de platine qui l’a présenté au grand public (“Un jour je marierai un ange”), un Trianon plein à craquer en novembre, et les réseaux qui s’affolent pour cette voix singulière et ce charisme indéniable.

Si sa passion pour la musique remonte à une dizaine d’années, elle est rapidement remplacée à l’adolescence quand Pierre découvre son appétence pour la photo, l’image et l’esthétique. Il se lance dans des études de photographie et, à 16 ans, réalise des portraits, de sa sœur d’abord, de ses amis ensuite, puis de mannequins pour qui il doit aussi organiser le stylisme. Son emballement pour la mode ne le quittera plus, mais à 18 ans, il tombe amoureux sans réciprocité et se remet à la chanson en espérant le séduire. « Ça faisait longtemps que j’avais cette envie de revenir à la musique, être photographe de mode n’avait pas assez d’allure à mon goût, alors qu’un chanteur, ça envoie. J’ai écrit cette chanson en anglais qui s’appelle “Judas”, qui est toujours sur Internet d’ailleurs, je pensais que ça allait être le jackpot et pas du tout, il n’a jamais été amoureux. »

la bonne étoile

Peu importe, la graine est plantée. Nous sommes en 2020, en plein confinement, Pierre vit toujours dans la campagne de ses parents à Walhain, une petite commune au centre de la Belgique et il publie une deuxième chanson sur les plateformes qui lui vaut d’être repéré par un directeur artistique et son futur label. « J’ai eu de la chance qu’il y ait encore des gens qui vont chercher un projet qui n’a pas d’environnement ni de communauté. J’ai été une espèce de cas isolé. Moi j’avais 1000 abonnés sur Instagram, aujourd’hui les labels signent des artistes qui ont plusieurs millions sur TikTok. Ils ont privilégié la musique, l’image et le personnage. » On voit son potentiel, on lui fait confiance et tout s’enchaîne. La Cigale est bookée avant même la sortie de son premier single, “Regrets”, la communauté grandit, les projets

se multiplient et, alors qu’à peine deux ans se sont écoulés depuis le millier d’abonnés sur Instagram, Pierre remplira l’Olympia le 12 mai prochain.

Pierre est un grand romantique et s’emballe en un rien de temps. Rien de plus évident donc pour un amoureux de l’amour que de proposer avec Regarde-moi une véritable boule de déclarations amoureuses, à des amants parfois, à sa famille aussi, à des personnages imaginaires ou bien au public. Dans “Enfant de” (à écouter à un volume sonore de huit sur une échelle de dix, d’après la notice d’utilisation de l’album), le chanteur aborde la relation si belle et si incompréhensible de ses parents, ensemble depuis 25 ans, qui n’ont rien en commun et qui, par amour, s’intéressent aux passions de l’autre. Dans le titre éponyme “Regarde-moi”, il conte un chanteur pathétique en manque d’attention, inspiré d’une anecdote vécue par Lady Gaga au début de sa carrière lorsque, alors qu’elle chantait dans un bar sans oreille attentive, elle s’était mise nue pour que les regards se tournent vers elle. “Jour -3”, balade amoureuse inspirée de faits réels, « le morceau cul-cul de l’album qui ravira tous les romantiques naïfs de ce monde », a été écrit trois jours avant un deuxième rendez-vous sur une plage bretonne, il y a tout juste un an, menant à sa première belle histoire d’amour – réciproque, cette fois. Et si le travail séduit, c’est bien parce qu’il lui ressemble et qu’il est fait en famille : Pierre compose et écrit seul chacune de ses chansons puis se fait épauler par son producteur de frère, un duo qui se complète autant qu’il se ressemble physiquement, et rien ne pourrait ébranler cette dynamique.

Ce Gémeaux un peu drama recherche le tube avant tout. Peu importe le microcosme parisien, il veut faire danser le pays et toutes les générations. Loin d’avoir été biberonné au rock et à l’indé, sa première culture musicale s’est construite avec la variété et la pop radiophonique. « J’ai connu les Strokes assez tard, c’était fou. » Enfant, il dévore la discographie de Lady Gaga, cite le concert de Rosalia à l’Accor Arena en décembre dernier qui lui a foutu des frissons, et aspire à une

« Si le travail séduit, c’est bien parce qu’il lui ressemble et qu’il est fait en famille : Pierre compose et écrit seul chacune de ses chansons puis se fait épauler par son producteur de frère »

carrière comme celle de ses idoles. Bientôt les tournées des Zénith, puis tel le chanteur de Balavoine, il remontera sur scène comme dans les années folles, quelques fois par an, pour des Arena, parce qu’il faut rêver grand et qu’aucune aspiration n’est trop petite pour un romantique. Quand on lui parle de ses rêves, Pierre sourit. Il faut dire que son disque entier est une rêverie, un fantasme de 13 titres « dont au moins 10 dont je suis fier », s’amuse-t-il, avant de rapidement l’admettre, « c’est vrai que je m’imagine pas mal de scénarios. Sur l’EP encore plus, ce n’était que de la fiction, des projections idéalisées de ce que je me souhaitais, une recherche d’amour et de reconnaissance. »

« Un jour je marierai un ange » : pas encore réalisé. « Un jour je serai une superstar » : bientôt, bientôt.

Né à Uccle, ce féru de la mise en scène a vécu la dernière décennie à la campagne, sait qu’il est fait pour briller et se trouve des similitudes avec le Bel-Ami de Maupassant, qui a inspiré un de ses titres. Lorsqu’il emménage dans la Ville Lumière il y a quelques mois, avoir une garde-robe de qualité importe plus que meubler son appartement du quartier des Buttes-Chaumont : aujourd’hui encore, il dort sur deux matelas posés à même le sol mais promet de s’en occuper bientôt. La garde-robe, elle, est fournie et délicate. L’image, on vous dit, mais la sincérité avant tout. La fusée est lancée. � Texte : Sarah Sirel Images : Marcin-Kempski

Regarde-moi / Cinq7

Déjà disponible

En concert le 12 mai 2023 à l’Olympia

« I can buy myself flowers / Write my name in the sand / Talk to myself for hours, yeah (…) Yeah, I can love me better than you can » Le 20 janvier, une semaine après sa sortie, le nouveau tube de Miley Cyrus, ode jubilatoire à son célibat, devenait la chanson la plus écoutée sur Spotify avec 100 millions d’écoute – une riposte validée par Gloria Gaynor herself, reine de la revenge song par excellence. Quelques jours plus tôt, c’était la chanson de Shakira qui taclait son ex qui explosait les records avec 167 millions de vues sur YouTube en moins de dix jours. Se dater soi-même, le nouveau cool ? En 2023, le monde avait besoin de nouvelles voix.

Après des décennies à subir les injonctions de la société au couple, le célibattant (oui, on a osé) se rebelle. Et il adore ça.

Seul avec du monde autour

Et si la clé du bonheur résidait dans le célibat ?

Ils et elles sont de plus en plus nombreux.ses à le penser. Selon l’INSEE, la France compterait au moins 18 millions de célibataires, mais plus question aujourd’hui de faire perdurer l’image de la vieille fille seule avec ses chats. Aller au resto seul.e n’est plus effrayant, l’indépendance n’a jamais eu autant le vent en poupe, être carriériste n’est plus une honte, on économise de l’énergie et de la charge mentale… Désormais, on apprend à se privilégier.

Rupture douloureuse, événement traumatique, dépendance affective ou simple besoin et envie, les raisons du célibat peuvent être nombreuses. Nina, 25 ans, chargée de communication, a arrêté de relationner il y a un an et demi après de trop nombreuses situations de dépendance affective. Elle a compris qu’elle devait sortir de ce schéma : aujourd’hui, dans un couple, on en demande

trop à l’autre. Pour Marie Kock, autrice de Vieille Fille interviewée par Judith Duportail dans son podcast On peut plus rien dire*, pour être heureux célibataire, « il faut accepter de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. On demande tellement de choses au couple, d’être le lieu de l’émerveillement, de l’amour, de la sécurité financière, de la construction du patrimoine… Personne ne peut faire ça ! Il faut accepter qu’on n’appartient pas à quelqu’un en particulier, que personne ne nous appartient, et qu’on ne peut pas tout demander aux gens. C’est le meilleur moyen d’être véritablement satisfait ».

Célibataire, libre et fier·e

Et si l’on sortait du schéma du dating tel qu’on le connaît ? « Rencontrer quelqu’un via une appli, puis autour d’un café, discuter quelques heures avant de repartir et se demander si on aura de ses nouvelles un jour, ça ne m’intéressait plus », analyse Lisa, qui a arrêté les relations avec les hommes depuis un an. Libérée de la pression sociale à se caser, elle part depuis

seule en vacances ou invite ses copines. Et si elle veut des fleurs, comme Miley, elle se les offre.

« Autour de moi, de plus en plus d’ami.e.s font des trucs considérés “de couple” simplement entre potes. Qui a dit qu’il fallait être amoureux pour passer un week-end à la campagne, se faire plaisir dans un resto étoilé ou pour bruncher en tête-à-tête ? » C’est le concept de la single revolution pensé par l’autrice américaine Shani Silver, qui milite pour se débarrasser des stigmates liés à notre situation amoureuse. Également invitée dans le podcast de Judith Duportail*, elle analyse le célibat des femmes comme quelque chose d’effrayant pour la société : « le patriarcat veut qu’on soit rangées dans des petites boîtes pas difficiles à comprendre et qu’on ne fasse pas de vagues ».

Grandir, finir ses études, trouver un job… Vous avez la suite ? Bingo : se marier. Pour Shani Silver, cette idée est rentrée dans les mentalités comme une case logique à cocher comme une autre. « On se dit qu’automatiquement après avoir coché ces cases il ne reste plus que le mariage et les enfants. Mais en fait non.

Trouver des amis, tomber amoureux et tous ces cadeaux que nous fait la vie ne sont pas des étapes à enchaîner et on n’en a pas besoin pour se sentir accompli. Quand on arrive à se défaire du besoin constant d’approbation des autres, on se sent libre de vivre comme on le veut. Et ce sera toujours mieux que de vivre en attendant leur approbation. »

On peut être célibataire et comblé, et les Islandais ont un nom pour ça : Eingleði, « la joie d’être un », une invitation à profiter pleinement de sa tranquillité et de sa liberté. C’est le cas de Nina, qui n’a jamais eu autant de temps libre. « Cette décision impacte beaucoup ma vie, j’accorde plus de 75% de mon temps à ma personne et le reste à mes amis. Avoir le temps de lire mon livre, de prendre soin de mon

appartement, de faire du sport, de prendre soin de moi… Je suis devenue ma priorité. » Apprendre une langue étrangère, de nouvelles compétences, passer du temps avec ses amis… Marie Kock s’est mise à apprendre le portugais et le nom des oiseaux ; Lisa, 28 ans, s’est mise au sport et à l’écriture ; chacune a retrouvé sa force vitale. Peu importe son âge, pour une durée déterminée ou non, faire vœu de célibat ne peut être que bénéfique. Pour se retrouver soi d’abord, et pour être déjà comblé si l’on vient à vouloir s’engager corps et âme avec une nouvelle personne. Au point que son temps devient tellement précieux… qu’on se demande parfois si un nouvel équilibre est possible avec une autre personne dans l’équation.

« J’ai parfois du mal à partager mon temps avec quelqu’un, avoue Nina. On a beau dire tout ce

qu’on veut, passer beaucoup de temps à deux c’est très bien, mais ça nous coupe un peu de tout et on va vite se demander : pourquoi faire ça alors que je pourrais être tranquille seule ? ».

Bye bye charge mentale !

Autre aspect non négligeable pour les célibataires, l’abandon d’une certaine charge mentale. Fini les disputes et fini la nécessité de faire bonne figure devant la belle famille !

« Quand j’avais quelqu’un dans ma vie je passais mon temps à m’inquiéter de savoir ce qui allait pouvoir se passer demain. Où est la personne ? Avec qui ? Qu’est-ce qu’elle fait ? Et si elle me mentait ? À attendre un message, à me poser 100 questions de pourquoi la personne m’a répondu ça et pas ça… », se remémore Nina. Même son de cloche pour Tamina, 24 ans, qui n’en pouvait plus de voir sa vie tourner autour de sa vie amoureuse et de dépenser toute son énergie. « J’ai recommencé à voir un mec récemment, il m’a proposé qu’on parte en week-end et j’ai trouvé ça chou. Au final c’est moi qui ai fini par lui prendre ses billets et m’occuper des dates, ça m’a gavé. » Une charge qui peut néanmoins se retrouver dans d’autres situations… Comme autour d’un repas de famille, où la pression sociale se fait ressentir avec notamment la traditionnelle question : « et les amours ? ».

Mais elle ne peut le nier, Nina ressent parfois un besoin d’attention et d’affection. Les moments de solitude existent, il faut simplement apprendre à les gérer et à comprendre ses émotions. Tamina, elle, souffre parfois du regard des autres et d’amis un peu trop lourds qui voudraient la voir en couple et heureuse quand, elle, rêve de passer la soirée devant un film en mangeant une glace. Enfin, l’aspect financier entre souvent dans l’équation :

combien de fois s’est-on surpris à penser qu’il serait plus facile d’acheter un appartement à deux ? Eva, 25 ans, avoue « qu’il est dur d’être seule financièrement. Pour l’instant je suis condamnée à vivre dans un studio, les loyers sont exorbitants et je n’ai pas envie de vivre à 1h de Paris », avant de conclure : « mais je ne me sens pas seule. Je vois du monde quand j’en ai envie, je fréquente qui je veux, je ne pense pas pour deux. En tout cas pour l’instant, je suis ma meilleure amie ».

* Qu’est-ce que la “single revolution” ? et Le couple est-il une prison ?

On peut plus rien dire, Binge Audio

� Texte : Sarah Sirel

Pour aller plus loin :

- Podcast A single serving par Shani Silver

- L’art du célibat, Maïa Mazaurette, Jungle !, 2016

- A Single Revolution : Don’t look for a match. Light one., Shani Silver, 2021

- Vieille Fille, Marie Kock, Ed. La Découverte, 2022

- Célibataire avec attitude, Bella DePaulo, Ph.D, 2020

« Quand on arrive à se défaire du besoin constant d’approbation des autres, on se sent libre de vivre comme on le veut »

Bleu comme toi !

�� Bélier

Emma Watson

Vous allez faire une rencontre. Bon, ça ne sera pas le top du top, mais ça fera l’affaire pour un temps. Et surtout si la personne ne vous tape pas trop sur les nerfs, gardez-la, parce que l’hiver va être rude. Heureusement que vous avez un socle familial/amical des plus solides. Aussi, il est temps d’accomplir vos projets, Mercure est avec vous !

Gémeaux

Stéphane

Plaza

Vous êtes particulièrement excité ! Jupiter et Mars vous donnent forme et joie de vivre. Votre vie sociale vous satisfait et heureusement, car le reste ne va pas du tout. Plus d’argent, amour en berne et santé pas top. À la fin du mois, vous allez faire une rencontre étonnante. Mais cette personne va déménager. Dommage. Numéro fétiche : le 30.

�� Taureau

Robert Pattinson

Vous êtes énervé ce mois-ci dis donc. Le moindre détail vous agace, il faut prendre quelques jours de repos et prendre un grand bol d’air. Trouvez un nouveau hobby comme le crochet ou les bars à jeux, car vous agacez vos proches. Un point positif cependant : la thune. Le dieu du flouze va vous gratifier d’un petit coup de pouce.

Cancer

Julien Doré

Célibataires, vous allez enfin vous autoriser à trouver l’amour. Et surprise, ça va marcher. Par pitié ne faites pas comme d’habitude et ne pleurez pas trop. En couple, même good vibes pour vous, continuez à multiplier les attentions pour votre partenaire/époux/chien et écoutez-le aboyer/parler/ parler dans le vide. En bref, remettez du fantasme dans la vie de tous les jours.

Lion

Vous allez faire des expériences. Que les plus geek d’entre vous remballent les pipettes et tubes à essai, je ne parle pas de ce type d’expérience. Sortez de votre vie plan-plan et de votre zone de confort, pour certains ça sera une boite échangiste, pour d’autres un Courtepaille à la sortie de Corbeil Sud. Provoquez le destin et pimentez votre vie sexuelle, c’est le moment.

�� Vierge

Karl

Lagerfeld

Vous êtes de bonne humeur mais votre entourage n’est pas dupe, vous déprimez et cela se sent. Vous ne pouvez pas descendre plus bas. Donc asseyez-vous au fond de la piscine, faites le point, et remontez avec la gouache. Ça se passera vers la mi-février. Un truc pour vous remonter le moral ? Je vois une augmentation si vous vous débrouillez bien !

Février 2023

Balance

Brigitte Bardot

Ma boule voit une super nouvelle en préparation. Un contrat, un bébé, une nouvelle jante en alu… Un gros truc de ouf qu’il faudra bien entendu préparer émotionnellement. Car une bonne nouvelle ne vient jamais seule. C’est le moment d’entreprendre dans tous les domaines. Petit hic au niveau de la santé, vous allez choper un rhume.

Sagittaire

Mickael Youn

Le ciel vous a choisi comme chouchou ce mois-ci. Vous allez bénéficier d’une rare connection cosmique avec les autres. Tous les astres vous pointent du doigt, et tous les signes sont attirés par vous. Raccrochez-moi ce téléphone et ne commencez pas à remuer ciel et terre pour organiser une partouze, je vous parle de spiritualité, de soutien, d’amour réel.

Scorpion

Joey Starr

Beaucoup de fatigue et de déprime hivernale, que vous compensez avec beaucoup d’excès. Et cela se paye. Et ne soyez pas désagréable avec les autres, ils n’y sont pour rien. À partir du 18, vous allez avoir du réconfort de la part de vos proches, alors il serait temps que vous vous rendiez compte de leur importance dans votre psychisme.

Capricorne

Omar Sy

C’est le bordel ! Du moins jusqu’au 11, je vous suggère de mettre de l’ordre dans vos paperasses. Il va falloir faire preuve de logique et de sens commun pour vous dépatouiller du chaos qui sortira de vos problèmes d’organisation. Côté amour ça va plutôt mal, surtout niveau sexe. Cette année est vraiment plein de surprises, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

Verseau

Benjamin Bioley

Vous faites un véritable ravage. Je vous souhaite d’être célibataire parce que vous avez la capacité de séduire la plus fidèle des personnes du monde. Après ne vous enflammez pas, cela ne durera que jusqu’au 20. Après, les carrosses redeviendront citrouilles. Ce qui amènera non pas à une déprime, mais à une prise de conscience sur le concept même de séduction. Ça ne vous fera pas de mal.

�� Poissons

Rihanna

Attention ! Le 18, vous serez mis au défi partout. Amour, en couple, vous allez passer une zone de turbulences, je dirais même que vous avez une chance sur deux de devoir prendre un studio en ville. Au boulot, c’est l’enfer, mais vous avez tout de même plus de chance de vous en sortir, mais j’espère que vous ne teniez pas forcément à votre augmentation…

Les bonnes ann��nces

Une LUMIÈRE ! Chan-mé !

J'ai décalé le match !

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Il va falloir un grand Tahys pour aller chercher la coupe !

Allez voir le dernier clip de @odbussy

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Bon app la danoche (évite les poké à 18e pour El Mexico)

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Joyeux anniversaire Tagada, on t’aime ! ( tu fais pas tes 35 ans !) - L&M

Joyeux anniversaire à mes 3 potos préférés Yael, Mona et Wacil <3 Elia vous fait des gros bisous !!

Paolo et Charlie rendez-vous en haut du Speed Rockets pour des frissons de folie. Bisous @taslelook

Ma Chacha Teuf, mon sandwich à la rosette... Palle di Pelle, mon acolyte de Paris jusqu’au Sud qu’est ce que je t’aime !

Avis aux amateurs.ices et aux connaiseur.euses : on cherche des compagnon.e.s pour partager une tourte des pyrénées (possibilité qu'elle ne soit plus bonne d'ici parution)

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MISE EN SCÈNE HÉLÈNE FRANÇOIS

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ET LA VOIX DE MICKY SEBASTIAN

2 – 11 FÉVRIER, 18H30 / 14 – 18 FÉVRIER, 20H30

Marc Vaux, Zadkine dans son atelier de la rue Rousselet, accoudé à Formes féminines. Vers 1920.