Le Bonbon - Est - Mars 23

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Mars 2023 - n° 142 - lebonbon.fr ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! PARIS EST

Modèle : Tanguy Richaud

Photographe : Evan Amice

Comme le pensait à juste titre le génial Roland Topor, la civilisation humaine et le progrès technologique ne servent qu’à une chose : satisfaire nos amis les chats.

Ainsi, tout ce qui fait l’apanage du confort moderne (chauffage, eau courante, électricité, coussins, lits douillets, etc.) n’a été créé que pour leur bon plaisir, puisque la vérité ultime est que les chats sont les véritables dieux de ce monde (comme l’avaient si bien compris les Égyptiens…).

Pensez-y une seconde : même Internet est devenu un immense outil au service de leur propagande, et nos réseaux sociaux ne cessent d’être squattés par leurs petites frimousses si mignonnes.

Car croyez-vous réellement être le maître de votre chat ? Appelons un chat un chat :

Confiseur

Directrice Générale

Directeur de Création

Graphistes

Office Manager Assistante Rédactrice en Chef Secrétaire de Rédaction

Rédacteur·rice·s

vous êtes en réalité son esclave, et votre rôle n’est que de lui servir sa pâtée et lui offrir un environnement propice à son épanouissement.

Oui, en vérité je vous le dis, nous avons toutes et tous à apprendre de notre petit minou, car cette boule de poils est infiniment libre : impossible de lui mettre une laisse, et comme le disait un autre génial penseur – Jean Cocteau –, il n’existe pas de chat policier.

En retour, si vous avez été un bon animal de compagnie, celui-ci vous gratifiera de tout son amour, à grands coups de ronrons et de “miaou miaou” bien sentis.

Et en cas de pépin, surtout, SURTOUT, n’hésitez pas à lui donner votre langue... Chat vous en bouche un coin, hein ? Bon mois de mars à vous toutes et tous, mes chatons !

� Mikado

Jacques de la Chaise

Christine Turk

Tom Gordon

Antoine Nicol

Elise Turben

Quentin Mercier

Kova

Rachel Thomas

Louis Haeffner

Auriane Camus

Nicolas Cogoni

Agathe Sourang

Morgane Espagnet

Guillaume Monnier

Sarah Sirel

Maria Sumalla

Stagiaire Rédaction

Social Media

Photographes

Directeur Commercial

Directrices de Clientèle

Louise Chenuet

Flora Gendrault

Marilou Therre

Yona Romet

Salomé Rateau

Nicolas Delmatto

Camille Garicoitz

Aude Gerlat

Chefs de Publicité Junior

Chef·fe·s de Projets

Culture et Partenariats

Commercial.e Terrain

Responsable Digital

Chef de Projets Digital

Responsable Vidéo

Journalistes Vidéo

Réalisateurs et Monteurs

Alternante Vidéo

Contact

Pierre de la Chaise

Renaud Deschamps

Adrian Monthour

Gala Fernandez

Iman Bertin

Tanguy Richaud

Salomé Chokron

Frédéric Benaim

Charlotte Ellès

Antoine le Bris

Alexandra Martos

Florian Yebga

Mathieu Oltra

Zephir Barouk

Clara Tirlet

Yanis Si Youcef

Raphaël Breuil

Zoé Stène

Tahys Adele

Evan Amice

Agathe Robino-Leray

Le Bonbon

15, rue du Delta – 9e 510 580 301 00040

Tél. : 01 48 78 15 64

Service Publicité

Benjamin Haddad

benjamin.h@lebonbon.fr 06

1
Mars 2023
20 23 54
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Assistant mise en scène

GUILLAUME RUBEAUD

Décor ÉDOUARD LAUG

Costumes JULIETTE CHANAUD

Lumière LAURENT BÉAL

Musique MICHEL WINOGRADOFF

Vidéo SÉBASTIEN MIZERMONT

Accessoires BETTY LEMOINE

PASCAL LEGROS en coproduction avec CINÉFRANCE STUDIOS - DAVID GAUQUIÉ
JULIEN DERIS
DESIGN GRAPHIQUE EFIL WWW.EFIL.FR /ILLUSTRATION © S.C. / EFIL // THÉÂTRE FONTAINE. LICENCES N° PLATESV-R-2020-012464 / 012500 / 012499.
LEGENDRE • LYSIANE MEIS • ANNE-SOPHIE GERMANAZ GUILLAUME BOUCHÈDE • JACQUES FONTANEL • MICHEL LEROUSSEAU
MARIOTTI • GRÉGORY GERREBOO • BENOÎT DE MEYRIGNAC La nouvelle comédie de PATRICK HAUDECŒUR et GÉRALD SIBLEYRAS
en scène JOSÉ PAUL LOCATION 01 48 74 74 40 theatrefontaine.com
DIRECTION
ET
présente
LOÏC
RAÏSSA
Mise
3 Mars 2023 le bon timing le bon resto le bon itinéraire la bonne asso la bonne expo la bonne inspi le bon test les bonnes initiatives la bonne enquête le bon astro 5 6 8 10 12 14 16 18 22 30 Bon, beau et sain 5 pépites cachées à Strasbourg Saint-Denis Une Maison pas comme les autres Hugo Servanin : Morphose Les coups de cœur culturels de mars Êtes-vous un kiffeur ? Des femmes qui soutiennent les femmes Paris, ville de l’Amour ?!

On célèbre la Saint-Patrick

Le 18 mars, le Bonbon s’associe à Bap Bap pour célébrer la Saint-Patrick. Rendez-vous rue Saint-Maur dès 15h pour s’amuser toute la journée du samedi dans la brasserie au son des DJ sets house de qualité signés Cœur Fou, Mira Ló et Baz.

Patrick’s Party BAPBAP x le Bonbon

Samedi 18 mars de 15h à 22h

Brasserie BAPBAP

79, rue Saint-Maur – 11e

On va au festival féministe du Pavillon des Canaux

Jusqu’au 31 mars, le tiers-lieu culturel du Pavillon des Canaux accueille le festival des luttes féministes Pop Meufs. Un espace pour se déconstruire, co-construire, expérimenter, célébrer… Avec, entre autres, une expo gratuite, des fêtes et DJ sets, des conférences et débats, un enregistrement de podcast, bref, une prog’ de qualité.

Pop Meufs

Pavillon des Canaux

39, quai de la Loire – 19e

On investit dans de belles fenêtres en bois

Brrr… c’est officiel, qu’on le veuille ou non : le froid est encore là. Avec la crise énergétique, évitons de rallumer le chauffage tout de suite ! Le meilleur bouclier pour lutter contre le froid ? Nos fenêtres. Spécialisé dans celles en bois, 1001 fenêtres sera votre meilleur allié cet hiver. Finitions parfaites, matériel de qualité, excellent rapport qualité-prix… n’hésitez plus !

1001 fenêtres

71, rue Condorcet – 9e

Tél. : 01 45 33 03 86

5 le bon timing
© BAPBAP x le Bonbon Pop Meufs au Pavillon des Canaux

Bon, beau et sain

Attention pépite ! 8 ans que cette cantine affole nos pauses déj’, il était temps pour nous de vous dévoiler le secret. Aux abords du canal, Sol Semilla met nos papilles en émoi avec une cuisine végétale, résolument saine mais incroyablement gourmande, équilibrée juste comme il faut et dont les superaliments de compète nous aident à traverser l’hiver.

le bon resto

C’est dans la charmante rue des Vinaigriers que Sol Semilla a ouvert ses portes il y a une décennie. D’abord une boutique de superaliments rapidement devenue incontournable pour tout Parisien soucieux de son bien-être, le local se transforme quelques années plus tard en restaurant qui cultive l’art de cuisiner les produits de l’épicerie de manière terriblement savoureuse. On voudrait ne pas jurer, mais bordel, qu’est-ce que c’est bon !

Au programme, à chaque jour sa nouvelle carte courte et efficace avec une assiette crue et l’incontournable grande assiette où se chahutent des préparations toutes plus coquines les unes que les autres — une céréale, une légumineuse, des légumes chauds, des crudités, une crème et un caviar de spiruline. Tout est préparé avec amour le matin même avec les arrivages, pas besoin de choisir, tout ce dont notre petit corps a besoin est dans l’assiette et les saveurs découvertes se bousculent dans le palais. Ce jour-là, risotto de sarrasin aux champignons, lentilles corail au curry et levure maltée, poireaux et chou chinois, chou rouge, graines de courge et açaï,

crème de millet curcuma et crème de cacahuète et caroube. Bref, laissez-vous guider, vous allez kiffer !

On pourrait en rester là, mais comment ne pas tomber sous le charme du super-bouillon aux superaliments (au choix, spiruline-gingembre, cumin-caroube, maca-curcuma) qui, mélangé aux mêmes préparations de céréales, légumineuses et légumes chauds du jour, donne une soupe réconfortante comme jamais et particulièrement rassasiante — ne vous faites pas avoir, vous risqueriez de devoir déboutonner votre pantalon comme y a été obligée mon +1 ce midi. Rares sont les adresses qui réussissent à allier équilibre et saveurs toujours justes, mais Sol Semilla remporte son pari haut la main. Un conseil, poussez la porte en ayant faim. Coup de cœur.

� S.S.

Sol Semilla

23, rue des Vinaigriers – 10e

Tél. : 01 42 01 03 44

Ouvert tous les jours de 12h à 22h

Fermeture à 19h les dimanches et lundis

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Quel autre quartier peut se targuer d’avoir volé le cœur de tant de Parisiens ? Véritable lieu de rencontre entre fêtards, amateurs d’art et foodies affamés, les bonnes adresses sont nombreuses, la sélection difficile et chacun y va de sa petite pépite. Pour vous mes bonbons, nos meilleurs spots de Strasbourg Saint-Denis, parce qu’on n’a jamais terminé de vivre, découvrir et aimer ce quartier.

5 pép ites cachées à Strasbourg Saint-Denis

Galerie Wallworks

Commencez par emprunter la rue des PetitesÉcuries puis, au fond de la cour d’un immeuble de la rue Martel, glissez-vous par une porte de service pour découvrir un lieu artistique caché et pour le moins insolite. Aventurez-vous au sous-sol et frappez à la porte pour découvrir cette galerie de street art créée il y a une dizaine d’années par deux passionnés !

4, rue Martel – 10e

Jah Jah by le Tricyle

À l’heure du déjeuner, remontez à la surface pour vous régaler de l’une de nos adresses coup de cœur du quartier. À deux pas de la galerie, la cuisine afrovegan de Jah Jah nous réconforte de jour comme de nuit depuis de nombreuses années. Sur l’ardoise, un bol chaud, un bol froid et un bol cru, avec des préparations qui changent selon les envies du chef et qui listent des curry de légumes bien réconfortants, des bananes plantain, mais surtout un hot dog au guacamole à tomber.

11, rue des Petites-Écuries – 10e

Le Tony

À l’heure de lever le coude, on démarre doucement avec le comptoir un peu collant mais tellement attendrissant de chez Tony,

ouvert par des passionnés aux goûts musicaux de qualité où se pressent tous les cool kids parisiens. Un godet, quelques lives ou des sets de génie, des copains et des accolades, il ne nous en faut pas plus.

2, rue des Petites-Écuries – 10e

Mardin Çorba

Entre deux ou trois bises claquées aux résidents de SSD, un petit creux se fait sentir ? Direction Mardin Çorba, boui-boui où déguster au comptoir une “mercimek”, cette délicieuse soupe turque maison aux lentilles servie dans un grand bol avec pain turc et jus de citron. Ambiance cosy et dépaysement garanti.

19, rue du Faubourg-Saint-Denis – 10e

Le Syndicat

L’une de nos adresses préférées de la capitale pourrait passer inaperçue, avec sa petite porte presque dérobée et ses affiches à la volée, mais connaître le chemin, c’est l’assurance de passer une bonne soirée. Ici, les meilleurs des mixologues offrent une carte de cocktails en collaboration avec une série de grands chefs comme Michel Sarran ou Adrien Cachot. 51, rue du Faubourg-Saint-Denis – 10e

� S.S.

8 l le bon itinéraire

Une Maison pas comme les autres

Un tel lieu n’existait pas dans l’Hexagone. Le mois dernier, le 11e a vu l’ouverture de la Maison Perchée, asso qui vient en aide aux personnes atteintes de troubles psychiques et leurs proches. Un lieu safe, calme, bienveillant et ouvert à tous.

la bonne asso

Voici l’histoire du premier tiers-lieu sur la santé mentale. Tout commence en juin 2020 lorsque Lucille, Victoria, Caroline et Maxime créent l’association de la Maison Perchée. Sur les 4 cofondateurs, 3 sont concernés par des troubles psychiques. L’asso, non médicalisée, se base sur le principe de la pair-aidance et le partage de savoirs : on vient en aide aux autres, on se soutient, et on guérit aussi. Avec un objectif, celui d’aider les personnes de 18 à 40 ans concernées par des troubles psychiques (bipolarité, schizophrénie ou trouble borderline) et leurs proches, de sensibiliser et de déstigmatiser la question de la santé mentale.

Si la plateforme en ligne mise en place dès les débuts de l’asso compte de nombreux adhérents qui y trouvent les groupes de discussion dont ils ont besoin, Maxime avait un rêve, celui d’ouvrir un lieu en dur, un espace qui accueille les jeunes, qui renseigne et qui écoute, comme la brique manquante du parcours de soins.

« Après mon hospitalisation dans le 10e il y a quelques années, j’ai reçu en partant une pochette surprise avec un rendez-vous chez le psy et une phrase d’une infirmière : “j’espère qu’on ne te reverra pas trop vite”. » Ouvrir un local est une évidence, mais il lui faut trouver un lieu agréable quel que soit son état psychique, beau, bien situé et dont les gros volumes empêchent de se sentir oppressé. C’est avenue de la République que la Maison Perchée ouvre enfin ses portes le 7 février dernier.

Sur place, un café ouvert au public accueille quiconque le désire le matin en semaine et le samedi toute la journée. Le reste du temps, l’espace est réservé aux adhérents avec des activités proposées de manière récurrente — projections, théâtre, danse, dessin… L’équipe, qui compte sur le bouche-à-oreille pour faire vivre la Maison, invite à contribuer à son niveau mais surtout à casser le tabou lié aux troubles. Derrière le rideau modulable qui peut créer plusieurs espaces de rencontre et de discussion, une pièce à vivre où se dessinent les ateliers et où des œuvres réalisées par

la communauté ornent les murs. « Ça donne espoir, confie une adhérente en commandant son café. Quand on a un proche malade, on ne connaît souvent que le point de vue médical, alors quand j’ai découvert le lieu, j’étais reboostée. » Un instant suspendu, comme perché.

� S.S.

La Maison Perchée 59, av. de la République – 11e Café ouvert au public du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et le samedi de 10h à 18h

maisonperchee.org

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Hugo Servanin : Morphose

En ce printemps 2023, les Magasins Généraux invitent le sculpteur émergent Hugo Servanin à prendre possession de l’intégralité du lieu et de sa programmation dans le cadre d’une exposition-résidence. Des corps, des sculptures, un parcours de vie. Morphose.

Du 17 mars au 7 mai prochains, le jeune sculpteur en pleine ascension Hugo Servanin, diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, présente sa première exposition personnelle aux Magasins Généraux avec une vaste installation sculpturale immersive et évolutive, résultat de deux ans de conception. Entre récits, sculptures, installations et dispositifs mécaniques et technologiques, l’artiste donne vie au “monde des Géants” et fait résonner les mythologies.

À partir de divers matériaux comme le verre, l’argile, la résine ou le métal, et le moulage de corps humains, on se questionne sur la notion de corps idéal, de la naissance des Géants à leur mort. Intitulée Environnement 5, l’installation est la première de si grande envergure d’Hugo Servanin, qui s’est offert

quelques belles collaborations au fil du parcours avec des artistes comme Mohamed Bourouissa, Jesse Kanda ou Jeanne Vicerial.

La visite démarre par la constitution d’une bibliothèque de corps avec des moulages réalisés à même la peau, avant de s’intéresser aux mêmes silhouettes déformées, manipulées et augmentées, cette fois en verre ou en argile et qui prennent l’aspect de chimères hors du temps, comme tout droit sorties d’une société post-humaine. Au centre, un ruisseau dont l’eau a été puisée dans le canal de l’Ourcq donne vie à des plantes et des microorganismes. Le tout forme un éco-système qui reflète la nature fragile du corps humain, avant de terminer sur l’embaumement des corps déposés dans des draps de verre.

� S.S.

Hugo Servanin : Morphose

Magasins Généraux

1, rue de l’Ancien-Canal – Pantin

Du 17 mars au 7 mai 2023

Du mercredi au dimanche de 14h à 19h Entrée libre

12
la
expo
bonne
© Gilles Delbos Environnement 5, 2023 · Visuel © Foule IngénierieAntoine Pintout
13 le bon en arrière Avenue Ledru-Rollin – 11e 1889 – 2023

Les de cœurcoupsculturels de mars

Daisy Jones and The Six

On sort nos plus beaux pantalons pattes d’eph’ et nos chemises bariolées : Daisy Jones and The Six nous plonge dans les années 70. Adaptée du roman du même nom, cette mini-série nous fait suivre l’ascension fulgurante d’une jeune chanteuse, Daisy Jones, et de son groupe de rock, The Six. Entre drogue, alcool et gloire, l’histoire fictionnelle s’inspire du célèbre groupe britannique Fleetwood Mac et nous fait le portrait d’une époque iconique.

� M.S.

Créé par Scott Neustadter et Michael H. Weber

Disponible sur Amazon Prime

Coming Out

Vous connaissez peut-être déjà le duo d’activistes Elise Goldfarb et Julia Layani pour leur podcast Coming Out. Le concept ? Donner la parole à des personnalités LGBTQI+ qui nous racontent, sur un ton ultra intimiste, leur parcours de vie. Après le succès incontestable des saisons 1 et 2, et à l’occasion de la sortie de la troisième saison, voici l’adaptation en livre de Coming Out. Retrouvez donc les mots d’Eddy de Pretto, Pomme, Jeremstar, Hoshi ou encore Augustin Trapenard, et autres exclusivités.

� M.S.

Éditions Stock

14 la bonne inspi
@ Coming Out
@ Daisy Jones and the six

Plutôt musique ou lecture ? Ou peut-être que vous préférez vous prélasser sur un canapé à regarder quelque écran ?

Peu importe ! Ce mois-ci, on vous a concocté une sélection culturelle qui devrait satisfaire les grands lecteurs comme les grands mélomanes. Entre séries, podcasts, albums de musique et bouquins, vous aurez de quoi vous occuper en mars.

Les Royaumes Minuscules de Voyou

On l’avait laissé nous contant quelques histoires du quotidien avec la candeur touchante et le furieux talent d’un garçon qui observe son époque. Quelques années ont passé, et ce n’est plus un hasard si Voyou croise notre route désormais : son très abouti deuxième album, chaleureux et entraînant, berce, embrasse et secoue, et les chroniques des histoires impossibles, des tout petits mondes et des vastes étendues qui s’étendent sous les pieds de ce chanteur confirment son aisance à considérer ces petits riens qui prennent vie au fond des yeux. Si on ne peut pas mettre une ville en bouteille, essayons au moins de glisser tout l’univers dans un disque. � S.S.

Entreprise / Sony Music

En concert le 16 mai au Trianon

Cinérama de Julia Jean Baptiste

Cinérama : quatre syllabes mais une infinité d’émotions, une palette aussi large que les 8 millions de couleurs qui composent la pellicule de la vie de Julia Jean Baptiste, projetée par cet ancien procédé. Biberonnée aux sixties et aux œuvres de Jacques Demy, l’hypersensible au sourire contagieux danse jusqu’à s’époumoner, s’émeut à en crever, absorbe les sentiments des êtres aimés et nous donne envie de danser, de s’émouvoir et d’aimer comme des fous, nous aussi, tout autant, si c’est possible. Le premier disque de JJB est aussi solaire que son interprète, vous êtes prévenus, vous allez avoir une folle envie de vivre. � S.S.

Kwaidan Records

En concert le 16 mars à la Boule Noire

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@ Voyou @ Julia Jean Baptiste Cinérama

Êtes-vous un kiffeur ?

❶ Samedi, 11h, réveil tranquille. Votre partenaire de vie s’ennuie et vous demande de le/la surprendre.

Ni une ni deux, on saute à la douche et on fait tous les bons plans du week-end du Bonbon, dans l’ordre.

Vous discutez deux heures pour finalement terminer au Ground Control comme toutes les semaines.

Que nenni on ne sort pas, vous êtes déjà allés au théâtre il y a 15 jours, il suffit !

❷ Il est 3h, la soirée bat son plein. Une connaissance que vous n’avez pas vue depuis longtemps propose un after à la Péniche Cinéma.

Vous proposez chez vous à reculons, en trouvant 1000 excuses pour décrédibiliser ce lieu pourtant magnifique.

Vous prétextez avoir trop bu et commencez à être trop honnête pour être crédible.

Vous y êtes déjà et prenez des mètres de shots à tout le monde.

16 le bon test

« Profite », « kiffe », « mange la vie »… il n’est pas toujours facile de profiter de l’instant présent. Après un hiver long et froid, voici l’arrivée du printemps, est-ce que vous allez vous divertir ou rester au fond de votre couette ? Pour le savoir, prêtez-vous à cette petite enquête.

� R.B.

❸ La journée a été longue au turbin, vous et vos collègues avez bien travaillé. Vous dites ?

« Merci à toute l’équipe ! À demain. »

« Bon, c’est super mais c’est pas fini, je commande des pizzas et on termine après ? »

« Ok les amis, on va aller dans un bon resto, et prenez ce qu’il vous plait, je ferai des notes de frais. »

❹ Voici venu le temps de prévoir les vacances !

Vous avez votre liste de pays à visiter prête et avez pris les billets dans l’heure.

Vous demandez conseils à vos amis voyageurs pour refaire exactement les mêmes parcours qu’eux.

On n’est qu’en mars, vous déciderez au dernier moment, et comme d’hab’, tomberez sur les plans les plus nazes.

❺ On vous propose une soirée super, mais en banlieue

Vous vous levez tôt le lendemain pour aller chez BUT.

Personne ne vous propose plus de soirée depuis longtemps.

Qu’à cela ne tienne Étienne, ça sert à ça ta Navigo 5 zones. Merci Valérie Pécresse !

RÉSULTATS

Vous avez un max de Vous êtes un gros kiffeur. Vous croquez la vie à pleines dents et tout le monde compte sur vous pour s’amuser. Vous savez profiter et la vie vous le rend bien. Cela dit vous paraissez parfois fatiguant pour les autres. Mais cela ne vous atteint pas.

Vous avez un max de Vous profitez mais après coup. Vous savez saisir les bons moments sans toutefois les chercher à tout prix. Sur place, vous vous amusez bof, mais vous comprenez que chaque moment est une diapositive pour se remémorer le bon temps, une fois qu’on sera vieux et moche.

Vous avez un max de Vous êtes un mou. Rien ne vous plaît, vous êtes difficilement supportable et tout vous fait peur. C’est pas si grave si vous l’assumez, chacun voit midi à sa porte coulissante. En revanche, si ça vous déprime, faites plus de psychotests, des vrais cette fois.

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Des femmes qui soutiennent les femmes

En 2023, on fait bouger les choses ! Si le 8 mars ne devrait pas être l’unique jour pour célébrer les droits des femmes, profitons de la date pour rendre hommage à celles qui mettent en avant les autres. Dans l’industrie de la musique, du cinéma ou du stand-up, des initiatives mettent en lumière celles qui sont sous-représentées, rassemblent et montrent que la concurrence entre femmes, c’est dépassé.

les bonnes initiatives 18

Flore Benguigui,

du podcast et des soirées

mensuelles Cherchez la Femme

Chanteuse de l’Impératrice depuis 8 ans, auparavant dans une formation jazz, Flore avance en solo, unique femme dans un groupe d’hommes dans un milieu d’hommes. « Même s’ils sont comme mes frères, je viens d’une famille de meufs et une énergie féminine me manque. Je me suis demandée comment ça se fait que je croise si peu de femmes et qu’il y en ait si peu autour de moi ? Mettre en avant les femmes, c’était une urgence que je ressentais. J’ai toujours adoré geeker et trouver des histoires intéressantes dans la musique, alors je suis allée fouiller les tréfonds de l’Internet et des bibliothèques, et Cherchez la femme est né. »

D’abord un podcast diffusé sur Tsugi Radio (une très réussie saison 1 en 2021 et une deuxième saison en cours de diffusion), le concept s’est désormais étendu à des soirées mensuelles à la programmation exclusivement féminine et qui font se rencontrer les femmes de l’industrie musicale. Sur les ondes, Flore, qui maîtrise le format de A à Z, s’intéresse aux grandes oubliées de l’industrie musicale, des guitaristes aux compositrices de musique de film en passant par les ingénieures du son aux histoires incroyables — « on va chercher la femme dans des métiers où on ne l’attendrait vraiment pas » — avant de les mettre en parallèle avec l’interview d’une femme française qui fait le métier évoqué dans l’épisode. Bref, la parole aux femmes et rien qu’à elles. Pour cela Flore fouille, lit, relit et déniche les personnalités les plus étonnantes, les histoires les plus surprenantes et les réalisations les plus prodigieuses, parce qu’il y en a au vu de la sous-représentation des femmes dans les métiers de la musique. La touche-à-tout sourit quand vient l’heure de mentionner Elizabeth Cotten, guitariste autodidacte ayant gagné un Grammy Award à 90 ans et à qui un épisode entier est consacré. « Et même si je suis très contente de valoriser toutes ces femmes, le format est un peu solitaire. Alors en septembre dernier, j’ai eu cette idée de soirées qui sont le prolongement

du podcast et qui réunissent des femmes de tous les métiers de l’industrie de la musique, et je me suis entourée de couteaux-suisses : Sophie Newman, Alexandra Nadeau et Morgane Lagneau. » Le but : créer du lien et solidifier le réseau. « En tant que femmes, on est habituées à être en concurrence plutôt qu’en lien, alors qu’en lien on est plus fortes. Et quand tu es une femme dans la musique, on a tendance à te mettre dans des cases, t’infantiliser et te bloquer. Ici tu peux être une chanteuse émergente et trouver une manageuse, une compositrice… te construire un vrai réseau solide et bienveillant de femmes, un réseau sain d’entraide ! »

Cherchez la Femme par Flore Benguigui Disponible sur Tsugi Radio et sur toutes les plateformes

Prochaine soirée jeudi 27 avril à la Petite Halle de la Villette 211, av. Jean Jaurès – 19e

créatrice
@ Capucine de Chocqueuse
19
« En tant que femmes on est habituées à être en concurrence plutôt qu’en lien, alors qu’en lien on est plus fortes. »

❷ Olivia Estloca et Elsa Bernard, fondatrices du comedy club

inclusif Jeudi Golri

Amies depuis 1 an et demi, Olivia et Elsa évoluent toutes les deux dans le milieu du stand-up, « un milieu hyper masculin, sexiste, où c’est dur de percer en tant que femme », précise Olivia. Rapidement, l’idée leur vient de monter ensemble un comedy club. « On n’exclut pas les hommes du line-up mais ils n’ont pas la priorité, sur 6 comédien·ne·s, tu vas avoir 5 femmes. On tient une ligne féminine, féministe et queer en sous-jacent. » Les Jeudi Golri démarrent dans le 11e, un jeudi par mois, avant de s’installer chez Amaluna (18e). Sur scène, les humoristes confirmé·e·s s’enchaînent pendant une bonne heure avant de laisser place à un quart d’heure de performance artistique, de la magie, du slam ou du drag, puis un DJ set.

« Aujourd’hui, quand tu scrolles les comptes Instagram des gros comedy clubs, tu ne vois que des hommes. Ils sont tellement mis en avant que la plupart des messages qu’on reçoit pour jouer sont de la part d’hommes qui veulent être programmés, au point que nous, les femmes dans le stand-up à Paris, on se connaît toutes. »

Jeudi Golri, Good Girls Comedy Club…

Les scènes féministes se développent dans la capitale, en réponse à des clubs trop masculins ou trop peu inclusifs — qu’Olivia a délaissés, lassée de la testostérone permanente, et tant pis si l’ascension est plus longue.

« Tu vas à une soirée à laquelle il n’y a que des hommes, on est d’accord que ce ne sera pas la même ambiance qu’une soirée avec toutes tes copines ?

Ce sera hyper convivial, libéré, ce seront des femmes qui se partagent des choses, qui échangent… Moi je ne veux plus m’embêter à parler de mes histoires de lesbienne devant 15 mecs qui s’en fichent. » Leur rêve ? Ouvrir un cabaret de stand-up queer qui mélangerait les arts et les performances.

Jeudi Golri

Un jeudi par mois chez Amaluna

12, esp. Nathalie-Sarraute – 18e

Prochain rendez-vous le 30 mars

@jeudigolri

« Les femmes aussi sont drôles ! »
les bonnes initiatives
@ Angelo Pattacini

❸ Karolyne Leibovici et Vanessa

Djian, fondatrices des dîners Girls

Support Girls

L’une est attachée de presse, l’autre productrice, toutes les deux travaillent dans le cinéma et se rencontrent sur la promo d’un film en 2018. Rapidement, Karolyne et Vanessa se découvrent un point commun de taille : l’envie de mettre en avant les femmes tellement sous-représentées dans l’industrie qu’elles chérissent, et faire du networking.

Ni une ni deux, elles contactent le groupe Barrière qui détient les mythiques Fouquet’s et le Majestic de Cannes, hauts lieux du 7e art, qui accepte de leur ouvrir les portes de ses établissements. Girls Support Girls naît il y a 3 ans. Le concept ? Plusieurs brunchs et dîners annuels en non-mixité choisie à Paris, Cannes ou Compiègne — dans le cadre du festival Pluriel. les, qui célèbre les femmes et l’inclusion dans le cinéma international.

Autour de la table, les plus grands noms du cinéma français jouent des fourchettes avec des actrices émergentes, productrices, programmatrices ou réalisatrices, toutes traitées avec le même respect et la même bienveillance.

« C’est un vrai safe space. Toutes ces femmes, qui en sont à des moments différents de leur vie et qui ont des carrières différentes, se sentent dans un écrin d’énergie, analyse Karolyne. On veut montrer qu’il peut y avoir de la sororité dans le milieu du cinéma, qu’on peut construire un réseau et casser la légende urbaine qu’une femme est forcément la rivale d’une autre. Le boys club devrait aussi exister chez les femmes. »

Sur le principe du dîner en ville, la liste d’invitées est choisie avec minutie parmi les amies, les connaissances et celles qu’on voudrait connaître, certaines qui se connaissent déjà et d’autres pas du tout mais qui, elles le savent, s’intégreront parfaitement. « Jusqu’ici on ne s’est pas trompées, toutes sont reparties heureuses !

Chacune prend la parole, ça crée des rencontres et des échanges, certaines se revoient par la suite et construisent des projets ensemble. »

Car c’est là le but : mélanger les réseaux, apprendre à se connaître, et n’avoir plus peur le jour venu de décrocher son téléphone. « On ressent beaucoup d’illégitimité en tant que femme dans cette industrie. Alors quand on nous regarde comme si on était légitime, on le devient, on ne se demande plus si on est à la hauteur et on fonce. »

Prochain brunch

dimanche 12 mars lors du festival

Pluriel.les à Compiègne

� Texte : Sarah Sirel

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@ Sylvie Castioni
« Le boys club devrait aussi exister chez les femmes. »

Ahhh Paris… Sa gastronomie, ses monuments, ses lumières, l’amour qu’elle nous inspire. Depuis la fin du XVIIIe siècle, la capitale française est considérée comme LA ville romantique par excellence, celle où l’amour naît et renaît, où des demandes en mariage grandioses sont faites au pied de la tour Eiffel illuminée, bref, la ville de l’Amour avec un grand A.

Paris, ville de l’Amour ?!

Ce n’est certainement pas Emily in Paris qui vous dira le contraire. D’après un sondage Ifop dévoilé le 14 février dernier, la série produite par Netflix aurait largement redoré l’image de la capitale auprès des Américains : entre autres, 54% des fans d’Emily rêveraient de s’installer à Paris. Car oui, dans les yeux de l’héroïne, Paris est la ville la plus romantique du monde et elle compte bien nous le montrer : balades nocturnes en plein cœur de Montmartre, dîners romantiques avec vue sur la capitale, passage devant le mur des Je t’aime… Même le parc de La Villette à l’air d’être mignon.

Oui, mais. Près de 3 siècles après la naissance du mouvement romantique, Paris peut-elle être encore considérée comme la ville de l’Amour ?

Nous sommes allés interroger les Parisien·ne·s, mais aussi les touristes, à ce sujet.

Une ville idéalisée selon les Parisien·ne·s

Si les avis divergent même parmi les habitants de la Ville Lumière, il n’est pas rare d’entendre les Parisien·ne·s dénigrer leur terre d’accueil. En cause : la saleté, la pollution, la foule permanente, l’insécurité, mais aussi les

22 la bonne enquête

problèmes de transports. Selon un sondage Ifop réalisé en 2021, plus de 8 Parisien·ne·s sur 10 pensent que « la capitale est sale ». Entre les ordures sur la voie publique, le mobilier urbain abîmé ou encore les 10 millions de mégots jetés par terre chaque jour, difficile de voir Paris sous son meilleur jour.

Pour Achille, 23 ans et résidant dans le 18e, Paris se résume à « du monde, de la saleté, des restos blindés » et n’est pas du tout propice à un moment romantique, qu’il soit passé seul ou à deux. Cha, journaliste de 24 ans, évoque également « le bruit », mais aussi « l’extrême violence sociale » de la capitale, liée par

exemple aux « personnes qui font la manche devant des magasins de luxe » et qui rend difficile la vision romantique de Paris. Pour d’autres, Paris est loin de faire figure d’exception en termes de saleté et de densité importante. Si elle n’a jamais vraiment habité au sein de la capitale, Nadine, 64 ans, a beaucoup visité Paris, au même titre que de nombreuses autres capitales européennes et mondiales. Elle estime que « toutes les très grandes villes sont victimes de la surpopulation et de la saleté, ce n’est pas qu’une histoire de Parisien·ne·s ». Pour elle, « le romantisme d’une ville se ressent plutôt dans son histoire, son architecture ou son offre culturelle ».

@ Mathias-Reding

Paris, berceau du romantisme

C’est quoi, d’abord, une ville romantique ?

Si on s’en tient à la définition du Larousse, le romantique, c’est quelque chose « qui, par nature, touche la sensibilité et l’imagination, invite à l’émotion et à la rêverie, à l’expression des sentiments ». Bref, le romantisme, c’est ce qui nous fait croire qu’on vit une histoire à la Woody Allen ou Jean-Luc Godard. De ce point de vue-là, peu de doutes, Paris est bel et bien une ville romantique. C’est en tout cas le point de vue d’Annabelle, 29 ans, qui vit dans le 15e :

« N’importe quelle balade à Paris nous fait sentir dans un lieu un peu magique. Entre les rues pavées, les saules pleureurs qui bordent les quais, les amoureux qui se câlinent sur les bancs publics, les terrasses toujours en effervescence, les paysages qui changent à chaque coin de rue… Paris c’est un peu tout à la fois. ».

Dans la définition plus classique du terme, le romantisme est un courant littéraire, culturel

et artistique né à la fin du XVIIIe siècle en Europe. Il aspire au romanesque, à l’imaginaire, à l’exotisme et à l’aventure, il décrit la nature, exprime les sentiments et états d’âme, mais explore aussi la mélancolie et le morbide. Il invite à l’exaltation. C’est d’ailleurs grâce (ou à cause) de lui qu’on a commencé à surnommer Paris la ville de l’Amour. La capitale française a en effet été l’un des grands foyers du romantisme : Victor Hugo, Georges Sand, Alphonse de Lamartine… Tous sont passés par Paris et ont contribué à cette vision romanesque de la capitale.

Le cinéma a, lui aussi, fortement permis de cultiver le charme de la Ville Lumière : Midnight in Paris, Amélie Poulain, À bout de souffle, French Kiss… autant de films qui se déroulent à Paris et qui lui donnent une image romantique, glamour, parfois mystérieuse. Plus récemment, l’industrie des séries s’est également intéressée au potentiel romantique de la capitale française, Emily in Paris en est l’exemple parfait.

la bonne enquête

Le Paris carte postale d’Emily in Paris

Du jardin des Tuileries au canal Saint-Martin en passant par les plus beaux restaurants et musées de la capitale, Emily nous dépeint un Paris de carte postale. Vision fantasmée ou réalité ? Pour Jenny, qui vit en République Tchèque, Paris a effectivement tout du fantasme : « J’avais de grosses attentes avant d’y venir pour la première fois, mais malheureusement, j’ai été vraiment déçue. Il est clair que les lieux touristiques tentent de rendre Paris super romantique, mais j’ai eu l’impression que c’était gâché par la saleté des rues, ou les centaines de vendeurs de rue qui venaient nous aborder. En plus, presque personne ne voulait faire l’effort de parler anglais, notamment dans les restaurants ». Bien qu’elle ait adoré la perception très lumineuse et sublimée de la capitale au sein de la série, elle affirme bel et bien que « cette vision n’est pas réaliste ».

À l’inverse, pour Gabriel, Canadien de 38 ans, Paris a tout d’une ville romantique : « C’est la destination idéale pour un voyage en amoureux. J’adore ses petites ruelles, ses monuments et ses théâtres. Il y a toujours quelque chose d’excitant à faire ici ». Bien qu’il reconnaisse un manque de propreté à certains endroits de la capitale, « la dernière fois que je suis venu, j’ai vu un rat passer devant moi », il estime que cela n’enlève rien au charme de la ville de l’Amour : « c’est partout pareil vous savez, en ville, ça pue, il y a du monde, on se fait souvent emmerder. Mais si on prend le temps de lever les yeux et d’admirer ce qu’il y a de beau, Paris est magique. ».

Du côté des Français ne vivant pas dans la capitale, les commentaires sont nettement moins enthousiastes. Nombreux sont ceux qui critiquent la saleté de la ville, au même titre que les Parisien·ne·s qui y vivent au quotidien. Le facteur financier, enfin, peut entrer

en compte : Adrien, d’origine lyonnaise, souligne par exemple que « tout ce qui est à destination romantique est hors de prix », que ce soit en termes d’activités, de restaurants ou de visites touristiques. Alors, Paris ville de l’Amour ? Seulement pour qui veut bien le voir. � Texte : Auriane Camus

Et pour aller plus loin…

· Une visite au musée de la Vie Romantique

· Le poème Paris de Paul Verlaine (1893)

· Paris est une fête, Ernest Hemingway

· Paris : Quinze promenades sociologiques, Michel Pincon et Monique Pincon-charlot

· Petite Bibliothèque, Payot, 2009

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« La capitale française a en effet été l’un des grands foyers du romantisme »
Alex Ovs
26 le bon instantané
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28 le bon shopping Chemise Bijou — Roseanna 135€ Pantalon — American Vintage 115€ Solaires — Rendel 119€ Coque — See by Chloé chez Zalando 75€ Sweat brodé — BoohooMAN 24€
Rayon vert
29 Sac Comme Un Nuage — PÖ&ME 175€ Varsity Green Jacket — Puma x Rhuigi 400€ Collier — Pieces chez Zalando 21,99 € Polaire — Samsoe Samsoe 169,95 € Sneakers Premiere — Sans les Plumes 89€ T-shirt le Bonbon 20€

Bélier

Tout va bien pour vous ! Mais à partir du 15 c’est la Bérézina. Jusqu’au 21, restez chez vous, ne prenez pas de risque professionnel, ne vous attachez à personne et dites oui à tout ce qu’on vous propose. Mercure et Jupiter vous le rendront à la fin du mois grâce à une drôle de surprise financière !

�� Gémeaux

Le vol de ce mois-ci ne sera pas de toute tranquillité. Turbulences dangereuses en prévision, attachez votre ceinture, et ne profitez pas de la catastrophe pour draguer l’hôtesse, elle ne pourra rien pour vous. Seul·e vous-même (ou peut-être les indispensables comme votre mère ou votre conjoint) pourrez vous trouver un parachute ou un bateau. gonflable.

�� Taureau

La santé est au beau fixe ! Qu’est-ce que vous êtes en forme, ça fait plaisir ! Comme vous êtes un peu sûr·e de vous, vous faites des erreurs, mais tout vous réussit tellement que ça ne vous punira même pas. N’en profitez pas pour conduire en état d’ivresse ou insulter cette personne que vous détestez tant.

�� Cancer

Gisele

Vous pleurez souvent pour rien mais ce mois-ci ça va y aller. Qu’est-ce que vous êtes sensible ! Je vous conseille d’ailleurs de prendre des actions chez Kleenex parce que votre compte en banque ne va pas tarder à ressembler à celui de Benjamin Castaldi. Sinon l’amour ça va, comme d’hab’ !

�� Lion

Audrey

Vous êtes extraordinaire. L’arrivée du printemps vous rend encore plus joli·e et tout le monde s’en rend compte. Vous êtes à nouveau la star et cela vous va bien. Et puis vous vous réveillez, et vous rendez compte que la douceur et les frivolités de l’été sont encore loin… Attention au nombre 74.

�� Vierge

Tom

Il faut pimenter votre vie sexuelle ! Loin de moi l’idée de vouloir vous dire comment bien faire l’amour car le désir dépend de chacun, en outre je vous suggère de prendre soin de votre partenaire et de vous renseigner sur les réseaux afin d’apprendre les subtilités de la chose. Car oui, il y en a ! Ce sera tout pour ce mois-ci.

30 le bon astro
Astro

Mars 2023

Balance

C’est bien les Balance ! Vous êtes remonté·e·s à 14 de moyenne générale. Vous consolidez vos acquis, le comportement est bien meilleur et vous êtes moins en retard. Attention quand même en EPS, vous êtes partisan·e du moindre effort. Des efforts à fournir pour le troisième trimestre.

Sagittaire

Vous ennuyez tout le monde avec vos histoires ! Il serait grand temps de vous regarder dans un miroir et de vous mettre à la place des pauvres gens qui supportent vos jérémiades. À quoi bon avoir des ami·e·s si c’est pour les traiter comme ça ? Je parle au deuxième décan seulement, les autres c’est bien, tranquille.

�� Scorpion

Emma Stone

Détendez-vous. Pensez à quelque chose d’agréable. Vous êtes bien au chaud, dans un lieu confortable. La vie vous en fait voir des vertes et des pas mûres mais mmmmh, vous vous écoutez respirer et vous vous endormez profondément. Calmez-vous, vous êtes hystérique.

Capricorne

Vous allez vous faire de nouveaux copains. Et puis vous allez vous lasser. Mais rassurez-vous ensuite vous allez vous faire de nouveaux copains. Mais ils vont vous trahir. Alors et seulement alors, vous allez comprendre que la seule personne fiable sur Terre c’est vous. Mais vous allez vous lasser alors vous allez vous faire de nouveaux copains.

Verseau Vianney

Des nouveaux projets en veux-tu, en voilà. Seulement parler c’est bien, acheter du matériel et des ordinateurs c’est cool, mais ça n’est pas suffisant pour que le projet se fasse. Ressourcez-vous, allez à la campagne, et réfléchissez au fait qu’en fait vous n’avez pas d’idée mais juste l’envie. Ça fait mal, mais c’est comme ça que s’est créé Google. Enfin j’crois…

Poissons

Joyeux anniversaire à vous ! C’était sympa cette année non ? Vous avez bien progressé depuis la dernière fois. Vos socles amicaux et professionnels sont bien stables et l’amour de votre vie, s’il n’est pas déjà là, ne va pas tarder. P.-S. : je déconne, vous allez passer un mois de mars exécrable.

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Les bonnes ann��nces

Si vous aimez Lauryn Hill, écoutez @sir.romy… Vous ne serez pas déçu·e·s !

Fall in love de @coeur_fou, vu à la Mano, à suivre de près

Qui a la ref ? Michel-Paul ! Michel Pollaref

�� Alexia la plus belle maman de l’univers de gros bisous à Maelya

Happy Birthday mes petits poissons chéris

Allez écouter Pâle Regard sur Spotify

Welcome on board Mélissa !

Daalia, je t’aime depuis 17 ans, le tigre de la buanderie en est témoin !

Coup de cœur pour l’artiste @kovaview qui dessine les concerts en live !

Dégustez de bons petits plats au restaurant bistronomique - bar à cocktail BB restaurant !

Venez à l’évènement Saint-Patrick à la brasserie BAP BAP à partir de 15h !

Dédicasse à ma pepette Mr T

�� Ma Cha-Cha bourgeoise va me manquer et surtout ses anecdotes !

Le insta du mec de la couv : @tanguy___r

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Mars 2023
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Une effervescente comédie musicale des années
DU 7 AU 16 AVRIL 2023 À l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet
INFOS ET RÉSERVATIONS athenee-theatre.com 01 53 05 19 19
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Tickets : de 10 € à 48 €
GÉRARD DROUOT PRODUCTIONS PRÉSENTE L-R-21-13065L-R-21-11645 –RCS PARIS N 388 281 586 PASION-DE-BUENA-VISTA.FR
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