Mai 2023 - n° 144 - lebonbon.fr ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! PARIS EST
Photographe : @1br1br
Modèle : Eva
Je sais que c’est pas vraiment marrant d’aller faire ses courses, seulement faut bien nourrir la bête et puis surtout y’a “ma” caissière. Elle est pas vraiment jolie ma caissière, pas vraiment moche non plus, mais son sourire illumine ma fin de journée, et puis avec le temps, on a appris à se comprendre.
Ainsi, elle capte que je vais inviter du monde à la maison quand sur son tapis roulant défilent les bouteilles, quand je suis en fin de mois et que les pâtes constituent la base de mon alimentation, ou que j’ai besoin de réconfort quand je me bourre de chocolat et de crème de marrons.
Ouais, vraiment, je pourrais faire le double de queue pour accéder à sa caisse, échanger quelques vannes avec elle et accueillir avec fierté son petit clin d’œil quand elle me rend la monnaie.
Confiseur
Directrice Générale
Directeur de Création
Graphistes
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Rédactrice en Chef
Secrétaire de Rédaction
Rédacteur·rice·s
Ce soir-là, je suis donc allé faire mes courses. Une fois le caddie plein, je me pointe tout content, et là... disparue ma caissière, volatilisée. À sa place, la froideur d’une caisse automatique. Fini le petit sourire qui illumine ma fin de journée, j’ai la tête pleine de “bip-bip” et en plus je bosse gratos, c’est quoi cette carotte ?
Alors avec mes sacs, je suis rentré chez moi. Bien triste et dépité. Et je me suis dit que la technologie liée au consumérisme, c’est souvent une belle connerie. Et puis je me suis dit aussi qu’au Bonbon, notre crédo était de recréer du lien, d’embellir la proximité et de mettre au centre l’humain. Tout l’inverse de cette caisse automatique, en somme... afin qu’un jour, nous ne devenions pas tous et toutes des codesbarres et des robots.
� Mikado
Jacques de la Chaise
Christine Turk
Tom Gordon
Antoine Nicol
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Quentin Mercier
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1 Mai 2023
3 Mai 2023 le bon timing la bonne cantine la bonne balade le bon artisan la bonne lecture le bon sport le bon spot le bon festival la bonne enquête le bon shopping 5 6 8 10 12 14 16 18 22 28 Parenthèse gourmande Les pépites cachées de Daumesnil La passion de la terre Tranches de vie Bouge ton Q ! Une table haute en couleur ! Végé et engagé ! 10 ans déjà ! Vanilla Sky
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« Dali, Why do you paint?
Because I love art » ,
1954 © Philippe Halsman Estate 2023, Image rights
of Salvador Dalí reserved, Fundació Gala-Salvador Dalí
On visite le CENTQUATRE-PARIS autrement avec Les Visites déguidées Le CENTQUATRE-PARIS est un lieu culturel unique en son genre, mais comment est-il devenu un tel joyau ? Pour le découvrir, suivez le guide ! Bertrand Bossard, comédien et metteur en scène, vous emmène dans une visite “déguidée” mêlant savoir, fantaisie et performance. Vous découvrirez les coulisses du lieu, rencontrerez les travailleurs de l’ombre et en apprendrez davantage sur les artistes qu’il abrite. Une expérience ludique et théâtrale. Les Visites déguidées · CENTQUATRE-PARIS
5, rue Curial – 19e
Prochaine visite le 13 mai 2023
104.fr
On part direction une milonga de Buenos Aires au théâtre du Rond-Point Juan a aimé, dansé, désespéré. Jeanne veut apprendre, elle est ivre d’envie. Ada chante et le bandonéon joue. Tous les 3 traversent l’histoire de leur pays, ses guerres et ses mythes, sa dictature militaire, ses renaissances, sur une bande originale signée Philippe Cohen Solal, cofondateur du Gotan Project. Une belle promesse, issue d’un texte du romancier, scénariste et réalisateur Santiago Amigorena, où l'on pourra retrouver l'étoile montante Rebecca Marder, mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo. Tango y Tango · Théâtre du Rond-Point
2 bis, av. Franklin-Delano-Roosevelt – 8e Du 10 au 27 mai 2023 · theatredurondpoint.fr
On va voir une pièce bouleversante au théâtre de la Porte Saint-Martin
Oublie-moi est une histoire d’amour. Celle d’Arthur et de Jeanne. Ils racontent l’amour inconditionnel, la cruauté de la maladie mais aussi le pouvoir de la musique. La pièce reflète les singularités de l’esprit complexe d’un patient atteint d’Alzheimer. Elle questionne le rapport au monde des malades atteints de démence et rend hommage à celleux qui les aiment et les accompagnent passionnément. Une superbe ode à l’amour, à la compassion et à l’intime. Oublie-moi · Théâtre de la Porte Saint-Martin
18, bd Saint-Martin – 10e
Jusqu’au 27 mai 2023
portestmartin.com
5 le bon timing
© Frederique Toulet
Et si les plaisirs simples
les meilleurs ?
Parenthèse gourmande
Véritable havre de paix dans une déco à la fois végétale et minimaliste, Cantine Martel est devenue cette petite pépite cachée qui illumine le 10e. Loin du tumulte de ce bouillonnant quartier, on s’y réfugie pour un déjeuner — avec une formule presque imbattable à 20€ — mais aussi depuis peu pour un dîner en toute intimité, à la lueur des derniers rayons du soleil ou à la chaleur des bougies. Le soir, on profite d’une carte plus fournie pour plus de surprises en bouche, mais toujours dans la simplicité.
« Manger et faire la cuisine sont des plaisirs simples. En tant que chef, il est donc important de rester humble et de travailler avec autant de passion les produits simples que les produits dits nobles », confie le chef Thibault Eurin.
Sous la houlette de The Social Club et de Charles-Henri de Froissard, cette cantine met à l’honneur une cuisine bistronomique
valorisant l’instinct et la liberté créative du chef. Thibault Eurin s’attèle à changer la carte tous les jours au gré des arrivages et de ses inspirations. Ce soir-là, notre choix s’est porté sur plusieurs assiettes à partager : les asperges blanches à la crème de ricotta avec ketchup de betterave, le tataki de bœuf avec ketchup de poivron, les courgettes farcies aux champignons légumes sur un lit de crème de comté, et en dessert la rhubarbe avec sa glace vanille (maison, s’il vous plaît) pour clôturer en douceur. Son passé de chef pâtissier se fait sentir, la qualité des produits est une évidence en bouche, et nos papilles en redemandent !
Plus qu’un restaurant, c’est un lieu de vie ouvert dès 9h pour les early birds affamés. On s’y rend donc dès le petit-déjeuner, pour profiter des traditionnels œufs brouillés aux herbes, toast, lard ou poutargue aux pancakes avec compotée de pomme, sirop d’érable et chantilly vanille. Le dimanche, les papilles auront l’embarras du choix pour le brunch qui offre les grands classiques du petit-déjeuner mais aussi les plats de résistance de bistrotiers : brioche perdue au curcuma, œuf parfait, champignons à la crème, pesto de cresson, crème d’artichauts, crumble au café, moules marinières, cakes et viennoiseries… On voudrait tout goûter ! � R.T.
Cantine Martel
12, rue Martel – 10e
Tél. : 01 47 70 37 38
Ouvert 7j/7 le midi, et le mercredi, jeudi, vendredi, samedi au soir
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l la bonne cantine
étaient vraiment
C’est en tout cas le pari de Cantine Martel, un resto bistronomique à la cuisine délicieuse servie dans une salle gorgée de lumière pour prolonger les journées ensoleillées.
Communiqué
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Les pépites cachées de Daumesnil
Envie de profiter des beaux jours dans le 12e ? Ce mois-ci, on vous embarque pour une balade inattendue, ultra gourmande et chocolatée dans les rues de Daumesnil. En route ! � S.S.
la bonne balade © Studio 81
Ground Control
Pour commencer, direction l’emblème du quartier : Ground Control. Cette ancienne halle de tri postal a été transformée en lieu de culture, de solidarité et surtout… en énorme food court. Si le ventre crie famine, arrêtez-vous donc au comptoir à pasta de Solina, où Giovanni confectionne ses pâtes à la main et avec amour et les arrose d’une sauce maison bien cuisinée. Ce jour-là, on craque pour la carbo végé aux trois fromages et champignons sautés et pour les spaghetti à l’amatriciana. Une bonne plâtrée de pâtes et un accueil adorable, voilà un délicieux bout d’Italie à prix d’ami.
81, rue du Charolais – 12e
Atelier C
Heureusement, on a prévu un atelier très gourmand : sous le viaduc des Arts, l’Atelier C propose une fantastique expérience chocolatée. Christophe, maître chocolatier et le troisième de sa génération, se déplace dans les pays producteurs pour sélectionner les récoltes de fèves de cacao afin de fabriquer son propre chocolat. Le passionné nous invite sous les arches pour la dégustation de chocolats rares et la confection de tablettes personnalisées. Le must, on repart évidemment avec nos petites créations. Un vrai coup de cœur !
123, av. Daumesnil – 12e
Coulée Verte
Pour digérer, rien de mieux qu’une petite balade bucolique sur la Coulée Verte, cette ancienne voie ferrée piétonnisée et végétalisée de 5 kilomètres qui va de Bastille jusqu’au bois de Vincennes. Sous terre comme dans les airs, on prend le temps d’admirer les œuvres de street art, les fleurs, la vie de quartier et la splendide architecture qui agrémentent cette incroyable promenade. Un moment hors du temps et un chemin qu’il est toujours très difficile de quitter !
René-Dumont – 12e
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La passion de la terre
Envie de belles céramiques faites main à Paris ? Nous sommes allés à la rencontre d’Annie Mauffrey, céramiste passionnée installée à 2 pas de la place de la Nation depuis plus de 10 ans.
le bon artisan
C’est rue de Buzenval, à quelques mètres de la station du même nom, qu’Annie s’exerce à la poterie et nous dévoile ses créations originales. En passant le seuil de son atelierboutique, on découvre des étagères remplies de céramiques de toutes sortes : tasses, vases, sculptures, assiettes, planches, bijoux… Certaines sont peintes, d’autres sont encore en argile brute, parfois même pas encore cuites. C’est une véritable caverne d’Ali Baba dédiée à la céramique qui nous ouvre ses portes.
Ancienne professeure de maths, puis à la création d’une société informatique et enfin consultante, la septuagénaire a toujours été « passionnée par la terre », nous confie-t-elle. « Depuis que je suis enfant, j’adore tripoter la terre. J’ai commencé à prendre des cours de poterie quand j’avais 30 ans. » Pendant 20 ans, elle pratique la céramique en parallèle de sa vie professionnelle, à l’occasion de stages et de cours du soir, comme un moyen de se détendre. C’est à 55 ans qu’elle a finalement décidé de se consacrer pleinement à sa passion.
Après avoir approfondi ses techniques de tournage et de modelage, appris à fabriquer ses propres émaux et découvert le “raku”, une technique d’émaillage par japonaise devenue sa marque de fabrique, Annie ouvre son premier atelier près de Faidherbe-Chaligny, dans le 11e, avant de rejoindre son quartier de prédilection il y a une dizaine d’années.
Ici, elle travaille le grès et la porcelaine pour créer des pièces uniques et personnelles. Elle attache une importance particulière au toucher final, afin de créer un lien charnel entre l’objet et son utilisateur. Fascinée par la matière, l’artiste aime créer des pièces aux textures variées, marquées de façon aléatoire par le feu et les différents émaux utilisés. Ses créations lui ont d’ailleurs valu d’apparaître dans plusieurs ouvrages de pâtisserie, dont un de la Maison Lenôtre.
Petit bout de femme solaire et souriante, la céramiste partage désormais sa passion de la poterie avec les autres, par le biais d’ateliers et de stages de poterie, aux côtés de Stéphanie avec qui elle partage son atelier. Fondatrices de l’association Terre en Tête, les deux céramistes ouvrent leurs portes aux débutant·e·s comme aux plus expérimenté·e·s, aux adultes et aux enfants, pour découvrir la passion de la poterie. Le point fort de ces cours ? C’est vous qui choisissez l’objet que vous souhaitez confectionner, dans la mesure de vos compétences bien évidemment.Pour un joli cadeau, pour un stage ou juste pour le plaisir des yeux, on ne peut que vous conseiller de rendre visite à Annie, dont la gentillesse et la tendresse sauront vous charmer. � A.C.
Annie M Céramiste
8, rue de Buzenval – 20e
Tél. : 06 80 26 88 20
anniem.net
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Tranches de vie
Comment sortir du monde
Marouane Bakhti
Entre balades en forêt et vie parisienne, rancœur et pardon, adolescence et jeune vie d’adulte, colère et sérénité, relations débridées et sentiments… Comment sortir du monde nous dévoile un jeune homme hanté par une foudre intérieure, hanté par son être hybride qui questionne autant sa sexualité que ses racines. Homosexuel et francomarocain, il ne voudrait pourtant pas être réduit à des étiquettes. Il voudrait sortir du monde. Nouvelles Éditions Du Réveil
Tal
Madesta
Il y a 3 ans, Tal Madesta a entamé une transition de genre. À travers les lignes de son bouquin, on découvre ses doutes, ses peurs, ses deuils, mais aussi ses joies et ses découvertes. La fin des monstres dépeint en 9 fragments un récit de transition, qui ne décrit pas un parcours ponctué d’un début et d’une fin, mais qui témoigne plutôt d’une révolution intime et singulière aux multiples facettes. Édition La Déferlante
la bonne lecture
La fin des monstres
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Ce mois-ci, les coups de cœur culturels ont ceci en commun : ils sont vrais. Parce qu’on voulait mettre en avant des écrivains qui se sont inspirés de leur réalité, de l’enfance à l’âge adulte, d’un moment vécu ou d’une tranche de vie, voici 4 œuvres autobiographiques à dévorer tout le mois de mai, pour s’inspirer des autres.
Ma mère, dieu et Sylvie Vartan
Roland Perez
Aujourd’hui avocat français et animateur radio, Roland Perez n’a pas marché avant ses 6 ans. Né avec une malformation, il passe les premières années de sa vie dans l’appartement familial, un HLM du 13e où il observe les va-et-vient de sa famille juive d’origine marocaine. Ce qui le sauve ? L’amour de sa mère et une extraordinaire fascination pour la discographie de Sylvie Vartan. Une belle déclaration d’amour à une mère prête à tous les sacrifices.
Édition Les Escales
Pommes Girl
Rim Battal
Rim Battal apporte un peu de poésie dans notre vie et raconte, au fil des vers de son recueil, l’histoire d’un crush. Désir, corps brûlants, sensualité… Toutes ces petites choses qui émanent de nous lorsqu’on aime, lorsqu’on est des “Pommes Girls” qui assument leurs fantasmes et leur faim. La poétesse nous embarque à travers ses mots écrits en français et en arabe et dévoile ses presque-rencontres, ses désirs inassouvis, ses crushs manqués. Kulte Gallery & Editions
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14 la bonne illustration
le bon sport
Bouge ton Q !
Envie d’un beau fessier bien galbé ? Mon Q te propose de balancer ton booty en le renforçant au rythme de sons hyper motivants au sein de la Java, célèbre club de Belleville. Go !
Et si faire du sport était le renouveau de la teuf ? En tout cas, avec Mon Q, les séances sont aussi fun qu’intenses. Ici, on galbe son booty, bien loin des salles de sport aux lumières aseptisées et tapissées de miroirs. Cette fois-ci, c’est à La Java que ça se passe ! Mais laisse les cocktails de côté. On part pour 50 minutes de sport dans une ambiance tellement décomplexée qu’elle te fait oublier que tes fesses chauffent.
À l’origine du concept ? Sarah, un petit bout d’entrain d’origine belge, globe-trotter dans l’âme et prête à tout pour te faire aimer le sport. Associée à Shéhérazade, Parisienne ultra solaire, elle développe cette fusion entre le sport et la fête qui fait fureur dans la capitale. Leur but est simple : rendre le sport honnête et fun (et te donner un fessier
de rêve par la même occasion). Dans un spot hors du commun avec un système son de folie, le fitness nous emporte au rythme des sons pop, afro beats, electro techno, latino, r’n’b ou retro disco. « Chacun des exercices prend vie sur le beat de la musique ! », nous avoue Shéhérazade.
Convaincu·e ? Alors descends les mythiques marches de la boîte de nuit bellevilloise, choisis ton tapis et lance-toi dans cette nouvelle expérience sportive. Il suffit de faire confiance aux coachs d’enfer et leurs muscles saillants.
Jenny, Morgane, Ally, Julie, Manon et Nathalie te composent de vraies chorégraphies, qui font autant de bien au corps qu’à l’esprit. En bref, il n’y a pas que la performance qui compte, ici, on ne veut que des bonnes ondes (musicales). Allez, bouge ton Q et réserve ta séance !
� M.S.
Mon Q Club
La Java 105, rue du Faubourg-du-Temple – 10e monqclunb.com · @monqclub
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Une table haute en couleur !
Ça bouge du côté de Bercy ! Tu as bien lu, oublie tes idées préconçues, le nouveau hotspot de la capitale se trouve dans le 12e. Au programme, table épurée, cuisine rafraichissante, déjeuner de qualité, apéro convivial et ambiance chaleureuse. Allez, suis nous !
le bon spot
Je m’aventure rarement aux environs de Bercy Village, mais quand je le fais, c’est pour une très bonne raison. Ce jour-ci ne déroge pas à la règle et je n’ai pas regretté le voyage : la jolie table d’Ariette vient d’ouvrir ses portes, et c’est un régal. Au cœur d’un hôtel design, à deux pas de la Seine, difficile de tomber dessus par hasard : il faut connaître l’adresse, point. Ce qui ne fait pas peur aux grands gourmands, à en juger par la salle pratiquement pleine le jour où je m’installe à la table de ce tout nouveau restaurant, véritable petit cocon avec ses banquettes vertes, ses tables hautes, ses fauteuils et les hommages aux petits producteurs qui ornent les murs.
Car ici, tous les produits sont sourcés. Loin de la cuisine d’hôtel traditionnelle, le chef Cédric Gallais met en avant la cuisine responsable et faite maison, qui respecte la saisonnalité et qui se fournit le plus possible en local et en circuit court. Et ça se ressent dans l’assiette ! Le menu est authentique, gourmand et réinvente les classiques. En ce moment, morille fraîche en raviole et son bouillon de champignons, asperge verte croquante, aile de raie de Bretagne comme un fish&chips ou encore truite en gravlax, les assiettes sont généreuses et les goûts sont francs et percutants. Et pour faire honneur aux arrivages et à la créativité du chef, une entrée
et un plat de la semaine et toujours de saison, comme le loup de mer du Guilvinec. Et pour les plus gourmands, une carte plus classique revisite les burgers, salade César à la française ou croque-monsieur si prisés d’une clientèle en partie internationale. Mais attention, gardez de la place pour la cloche à fromage ou les desserts de pâtissier maison exposés en vitrine, le jeu en vaut la chandelle.
Ariette, comme une petite mélodie gaie et légère, aurait pu s’arrêter là et se contenter de nous accueillir du petit-déjeuner au dîner, mais vous nous connaissez, on vous a gardé le meilleur pour la fin : aventurez-vous au-delà du comptoir et tombez nez à nez avec le Palapa, la terrasse éphémère estivale de 300 m2, ambiance garden party, cachée de tous les regards. Parfaite pour manger au soleil, déguster un cocktail signature ou profiter d’un des nombreux afterworks proposés par l’établissement, entre planches à partager et bonne musique. On n’est pas bien, là ?
� S.S.
Ariette Pullman Paris Centre-Bercy
1, rue de Libourne – 12e
Ouvert tous les jours de 8h30 à 23h30
Cuisine ouverte de 12h à 22h30
@ariette_paris
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Communiqué
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
We Love Green, qui accueille chaque année quelques 100 000 personnes, annonçait en février devenir 100% végétarien. Un message fort pour le festival engagé qui fête cette année sa 12e édition. Mais peut-on encore réellement organiser un événement sans prise de position majeure ? Si le bien manger est aussi un acte politique, le futur sera sans protéines animales — et ce n’est pas WLG qui dira le contraire. Rencontre avec Thomas Grunberg, chef de projet de la restauration du festival, et Yonni André Bella Ola, chef de Rio Dos Camaraos, restaurant africain montreuillois dont le stand installé à We Love Green ravira cette année encore nos papilles.
le bon festival
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©Mickaël A. Bandassak
Végé et engagé
Zéro viande, zéro poisson cette année à We Love Green. C’est la première fois en France qu’un festival de cette envergure prend une telle décision. Être engagé, c’est un prérequis pour un festoche aujourd’hui ?
Thomas Grunberg : J’espère que ça le deviendra un jour ! Ça ne l’est pas encore, on travaille dans une industrie du spectacle particulièrement polluante et énergivore. À We Love Green, c’est notre travail d’être précurseur et de faire en sorte que ça devienne la norme. L’événementiel culturel devrait être un lac des nouvelles tendances, une nouvelle bulle imaginaire de ce que pourrait être un mode de vie plus serein, plus bienveillant, plus humaniste. La prise de décision n’a pas été facile, on se posait la question depuis quelques années, mais on avait peur de la réaction du public et des restaurateurs. Mais il ne faut pas avoir peur de prendre des décisions radicales ! Ça a été long, on a réfléchi avec
des journalistes culinaires et des restaurateurs, on a pesé le pour et le contre, on a fait un benchmark… Et on ne regrette pas une seconde, les gens ont super bien reçu la nouvelle et on a hâte de convaincre ceux qu’il reste à convaincre. Pendant ces trois jours, on va essayer d’explorer un nouveau type d’alimentation événementielle, de penser une cuisine végétarienne sourcée, savoureuse, responsable…
Yonni André Bella Ola : Dans notre histoire, on a déjà fait pas mal d’autres festivals moins engagés, on n’avait pas conscience de ça et ça représentait simplement une opportunité d’avoir une autre forme de visibilité. On sera présents à We Love Green cette année pour la deuxième année consécutive, après qu’ils nous ont fait réaliser énormément de choses. On s’est rendu compte que la plupart des restaurateurs n’ont pas conscience de leur coût énergétique, de leur impact sur l’environnement, ils ne font d’ailleurs pas attention
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à la provenance de leurs produits puisque ce n’est pas quelque chose de réglementé. J’ai rencontré Mathieu chez WLG qui s’occupe de la food et qui est devenu un ami, il m’a montré comment on pouvait mieux respecter la terre en étant restaurateur. Grâce à ça, c’est quelque chose que je regarde maintenant et que je mets en pratique quoi qu’il arrive. Notre restaurant a également gardé contact avec les producteurs avec lesquels on a travaillé sur l’édition de l’année dernière pour rester dans cette démarche écologique et vertueuse.
Comment on met ça en place ?
Thomas : On imposait déjà beaucoup de choses, il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! On est très exigeants, on a un vrai cahier des charges. Cette décision facilite les choses puisque avant, on devait énormément contrôler la viande — c’est plus simple de vérifier la provenance des légumes. Aujourd’hui c’est clair, plus aucune viande ni poisson. Si besoin, on conseille des endroits où on peut aller se fournir, on accompagne les restaurateurs dans la démarche.
Yonni : Pour nous, la cuisine africaine est déjà plutôt végétarienne de base. On a pas mal d’apports en protéines dans différents végétaux, et créer mes plats a été plutôt simple, on a mille solutions et beaucoup de légumes. Bon, il y a certains plats qui se font traditionnellement avec de la viande et mon arrière-grand-mère pourrait se retourner dans sa tombe si elle voyait que j’ai changé la recette, comme le mafé, un plat à base d’arachides déjà assez lourd. Pour pallier aux protéines animales, j’utilise de la graine de courge, un petit pavé qui ressemble au tofu. Par ailleurs, avec le dérèglement climatique, pas mal de produits qu’on trouve d’habitude en Afrique sont maintenant cultivés en France, comme la patate douce — la mienne vient du 94. C’est une bonne manière de prendre conscience. On cherche le circuit court et je me suis rendu compte que je pouvais trouver des produits de proximité avec la même qualité, on est même devenus potes avec des fermiers ! Quand j’ai vu la charte pour la première fois j’ai dit à mon père « Ouah, papa, c’est chaud ! ». Il m’a dit qu’on allait quand même le faire, heureusement WLG nous a accompagnés et on s’est débrouillés pour nos produits spécifiques, comme le beurre de cacahuète pour faire mon mafé.
Le festival impose une charte stricte avec des critères de localité à tous les restaurateurs présents sur le site. En quoi consiste-t-elle et comment vérifier qu’elle est bien mise en pratique ?
Thomas : On l’a mise en place il y a 8 ans, c’est un cahier des charges assez précis sur l’alimentation, la provenance, le bio, l’obligation de proposer une offre végétarienne… On a affiné ce cahier des charges avec Ecotable qui nous aide beaucoup et qui contrôle auprès des restaurateurs que tout soit bien respecté. Ils font un travail dingue sur chaque stand. Aujourd’hui, la charte est toujours aussi contraignante mais plus accessible, on a supprimé la chair animale, on impose un certain pourcentage de produits bio et la saisonnalité des produits ; les matières premières doivent être locales, bio et venir de France. Quelques exceptions à noter comme l’autorisation d’utiliser de la sauce soja qui vient de plus loin par
20 le bon festival
YONNI 20
« il faut être un peu maso pour venir sur WLG ! »
exemple. Cette année on a interdit les fausses viandes transformées pour prôner une cuisine artisanale et faite maison de A à Z et inviter les restaurateurs à développer leur créativité.
Ça a influencé votre choix d’inviter plus de chefs adeptes de cuisine végétale ou les restaurateurs habituels se sont soumis à l’exercice ?
Thomas : Parmi les restaurants retenus, seulement 10% sont végétariens au quotidien, le reste, ce sont des restaurants qui pratiquent la protéine animale et qui ont réussi l’appel d’offre. La grande majorité des chefs ne sont pas végétariens, ce qui est cool parce que ça permet de planter des petites graines, de les orienter, de leur donner des idées… les convaincre eux, et convaincre le public.
Yonni : Dans notre resto à Montreuil, on a toujours été très proches de cet univers végétarien. Parmi mes créations, je vais juste
créer un thiéboudiène, un riz au poisson sans poisson qui aura le même goût. La cuisine végétarienne, c’est de la vraie cuisine, ce n’était pas un problème de s’adapter.
On va manger quoi alors ?
Thomas : Des plats végétariens créatifs et délicieux. Seront présents quelques piliers depuis plusieurs années comme le Réfectoire, Gros Bao et Bang Bang, mais aussi Rio Dos Camaraos, Gloria Kabe, Flatbread par Baptiste Trudel ou Gianmarco Gorni. On aura aussi les Enfants du Marché dans le nouvel espace club, les pâtisseries biarrotes d’Hungry Belly, ou encore Romain Meder, l’ancien 3* du Plaza Athénée avec Sapid. � Texte : Sarah Sirel
We Love Green
Bois de Vincennes – 12e
Du 2 au 4 juin 2023
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THOMAS GRUNBERG
Si La Reine des neiges, le tube “Wrecking Ball” de Miley
Cyrus ou encore la fin de MSN fêtent leurs 10 ans cette année
(feeling old ?), ils sont loin d’être les seuls à célébrer un heureux anniversaire. Le 17 mai 2023, le mariage pour tous·tes soufflera officiellement ses 10 bougies. L’occasion de revenir sur l’histoire de celles et ceux qui ont sauté le pas.
10 ans déjà !
Mai 2013 aura marqué un sacré tournant dans la vie des personnes homosexuelles. Après des mois de bataille au sein de l’hémicycle, mais aussi dans la rue, la loi instaurant le mariage pour tous·tes est enfin adoptée en France. Dix ans plus tard, ce sont plus de 70 000 couples de même sexe qui se sont unis devant la République, dont 7 970 à Paris. La capitale détient ainsi le record des mariages LGBT dans l’Hexagone.
Si, aujourd’hui, le mariage homosexuel ne fait plus l’objet de contestations politiques et semble être rentré dans les mœurs françaises, le chemin pour y parvenir aura été long. On se souvient encore de la violence des débats, mais aussi des insultes et des interventions toutes plus agressives des parlementaires, auxquelles ont dû faire face des millions de personnes homosexuelles, toutes rangées derrière Christiane Taubira, garde des Sceaux de l’époque et initiatrice de ce projet de loi. On se souvient également des milliers de citoyen·ne·s
22 la bonne enquête
descendu·e·s dans les rues pour manifester contre le mariage pour tous·tes.
La raz-de-marée des Manif pour tous
Rebecca était inscrite en licence de droit à la faculté de Versailles lorsque les manifestations ont commencé. Elle qui avait déjà fait son coming-out quelques années auparavant se souvient des centaines d’étudiant·e·s qui distribuaient des tracts et invitaient les autres à manifester à travers toute la fac et même jusque dans les amphithéâtres. « Sans vouloir faire de généralité, je pense que 80% des gens de ma fac étaient contre le mariage pour tous. C’était hyper violent, à chaque manifestation, ils revenaient avec des drapeaux “Manif pour tous”, ils priaient dans la rue, et les profs les laissaient totalement faire… Ça a généré beaucoup de colère en moi. C’est seulement en allant en manifestation sur Paris, pour soutenir le projet de loi, que je me suis rendu compte que ces gens ne représentaient pas la majorité en réalité. »
Ces manifestations ont été d’autant plus violentes pour celles et ceux qui ont dû faire face à la désapprobation de leurs proches. Dans son livre On ne choisit pas qui on aime, paru aux Éditions Flammarion, MarieClémence Bordet-Nicaise, mariée avec Aurore depuis 2015, explique que « ces enchaînements de manifestations ont été à chaque fois très violents ».
Désormais mère de deux petites filles, l’autrice a grandi dans une famille catholique et bourgeoise, où la plupart de ses proches étaient contre le mariage homosexuel. Elle explique avoir « ressenti comme une énorme claque, un soufflet de haine » à la vue « des photos, des partages d’articles, des statuts, des selfies au milieu de la manif » signés par des membres de sa propre famille, et même par certain·e·s de ses ami·e·s. Un traumatisme encore bien ancré chez de nombreux membres de la communauté LGBTQIA+.
la bonne enquête
Pour d’autres, le passage de la loi est presque anecdotique. C’est notamment le cas de ceux qui n’avaient pas encore fait leur coming-out à l’époque, comme Olivia, la femme de Rebecca : « J’étais évidemment pour le mariage pour tous, car je ne voyais pas pourquoi les “autres” ne pouvaient pas se marier. Mais je m’en foutais un peu, je ne me sentais pas vraiment concernée, parce que mon homosexualité n’était pas une question pour moi à l’époque. Quand j’y pense ça me fait rire, si j’avais su qu’un jour j’allais me marier à une femme grâce à ça… »
Malgré les oppositions, le texte est finalement promulgué le 17 mai 2013, faisant de la France le 14e pays à autoriser le mariage pour tous·tes, 12 ans après les Pays-Bas qui avaient ouvert la marche en 2001. Seulement 12 jours après, le 29 mai 2013, Vincent Autin et Bruno Boileau furent le premier couple homosexuel à se dire “oui”, à la mairie de Montpellier.
Rien qu’en 2013, 7 367 mariages gays et lesbiens ont été célébrés à l’échelle nationale, puis plus de 10 000 en 2014. En cause ? Un effet de rattrapage pour les couples qui attendaient de pouvoir se marier depuis plusieurs années. Nadine et Danielle, deux septuagénaires en couple depuis près de 30 ans, ont scellé leur union le 19 octobre 2013, après 18 ans de vie commune. Si les deux femmes avaient déjà épousé un homme et étaient chacune mère de deux enfants, leur désir de se marier est devenu plus fort que tout au moment du passage de la loi : « on ne pensait pas vraiment que ce serait possible un jour », avoue Danielle. Pour Nadine, « pouvoir se marier nous a permis de ne plus avoir honte de notre statut et de notre couple. C’est comme si le monde nous disait enfin “on vous accepte, soyez tranquilles”. C’était un moment très fort, absolument merveilleux ».
S'émanciper des clichés du mariage
Si le mariage pour tous·tes a permis aux personnes homosexuelles d’ouvrir de nouvelles portes, et d’envisager un nouvel avenir pour leur couple, certains ne souhaitent néanmoins pas rentrer dans les rangs d’un mariage “classique”, baigné par les stéréotypes hétéronormés. Ranji et Édouard, en couple depuis 10 ans, avaient prévu de se marier en mai 2019, au moment de leur date d’anniversaire commun, dans la propriété familiale des parents d’Édouard. Cérémonie en grande pompe, 250 invités au compteur, célébration sur 3 jours avec vin d’honneur, dîner et brunch dominical… Bref, un mariage dans sa plus grande tradition, organisé par les beaux-parents, et pas vraiment du goût des futurs époux. Finalement, la crise sanitaire leur aura donné raison : après deux décalages de date et près de 3 ans d’organisation, en vain, les deux tourtereaux ont décidé d’annuler les festivités pour un évènement plus intime, à leur image, et bien loin des clichés du mariage traditionnel.
Marie-Clémence a, elle, pu réaliser son vœu de petite fille : celui d’un mariage auprès de ses proches, avec non pas l’homme dont elle rêvait, mais la femme de sa vie à son bras. « Le mariage a vraiment été un moment de bonheur intense pour moi et ma famille. Nos relations étaient difficiles depuis plusieurs années, même si elles étaient devenues correctes avec le temps, faire accepter mon couple a été une véritable bataille. Lorsque j’ai annoncé mon mariage, ça a été très difficile pour ma mère. Mais finalement, le jour de la cérémonie, on s’est retrouvées comme jamais. C’était beau et plein d’amour. J’étais comblée. »
Au final, qu’ils aient choisi de sauter le pas ou non, le mariage pour tous·tes n’a cessé de semer la joie dans les foyers des couples homosexuels. Une avancée sociale complétée en 2021 par la promulgation de la loi ouvrant
la PMA aux femmes seules et en couple lesbien. Reste encore qu’y accéder est très compliqué en France, si bien que seulement 21 bébés sont nés par ce biais-là en plus de deux ans et demi. De l’autre côté, les couples d’hommes n’ont d’autre choix que de se tourner vers l’adoption ou la GPA à l’étranger pour fonder leur propre famille. La France a certes accepté le mariage des personnes de même sexe, mais est-elle désormais prête à redoubler d’efforts pour garantir l’accès à la parentalité à tous·tes ?
� Texte : Auriane Camus
Pour aller plus loin…
· On ne choisit pas qui on aime, MarieClémence Bordet-Nicaise, Éditions Flammarion (2019).
· Family Pride festival à la Cité fertile (Pantin), les 20 et 21 mai 2023.
· Coming out, un podcast de Elise Goldfarb et Julia Layani.
· 21H Médias : 10 ans de mariage pour tous, un documentaire de Julien Bellver, TMC.
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« On vous accepte, soyez tranquilles »
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Vanilla Sky
28 le bon shopping Top en macramé — Nemozena 325€ Jupe en macramé — Nemozena 230€ Spice Sneaker — No Name 149€ Foulard Jess — Roseanna 65€ Collier — Paco Rabanne chez Zalando 465€
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Bélier
Guillaume Canet
partir du 20 mai, vous serez chaud·e comme la braise. Et les astres vont vous combler, alors attention à ne pas tomber dans l’addiction !
Au boulot c’est le strict inverse, vous n’arriverez à rien. Mais mieux vaut ça que l’inverse, n’est-ce pas ?
Gémeaux
Tom Holland
Vous avez des plans pour bosser ailleurs, voir ailleurs amoureusement également. Comme d’hab’, vous allez tergiverser, en choisir un puis une, puis revenir sur l’autre. Attention à vous si vous ne voulez pas perdre les deux… Voire les 4. Heureusement niveau brouzouf vous êtes large et avez de l’avance… C’est déjà ça…
Lion
Karine Le Marchand
Qu’est-ce que vous êtes radin·e ! Les gens s’en rendent compte et vont moins vous appeler, je préfère vous prévenir. Pour les Lion du 3e décan, c’est pire que tout, mais je préfère vous laisser la surprise. Niveau amour ça va bof.
�� Taureau
Virginie Efira
Il va falloir sérieusement qu’on fasse les comptes !
Vous êtes un véritable panier percé. Si seulement ça servait à quelque chose… Votre vie professionnelle/amoureuse tourne plutôt bien en plus, c’est incompréhensible !
�� Cancer Léa Seydoux
Vous allez vous prendre d’amitié pour une petite personne. Vous allez l’aimer comme pas deux. Ce n’est ni vraiment un·e ami·e, ni vraiment un·e amant·e. Vous pouvez coucher avec elle, ou créer une relation platonique, ce qui est sûr, c’est qu’elle va foutre le bordel dans votre vie. Mais bon…
Vierge Zendaya
L’avantage quand on touche le fond de la piscine, c’est qu’on peut redonner un coup de pied pour remonter. Seulement votre pied va glisser et ce ne sera que mi-mai que vous vous retrouverez un peu la tête en-dehors de l’eau.
30 le bon astro
Astro
Mai 2023
Balance
Doja Cat
Ca galère un peu niveau thune ce mois-ci. Demandez de l’argent à vos parents, ils sont blindés. Enfin bon ça dépend des décans, ne prenez pas tout au pied de la lettre non plus, je ne suis pas Madame Irma. Sinon, ça va plutôt pas mal.
�� Sagittaire Angèle
Et le gagnant du signe le plus libidineux de ce début de printemps est : pas vous ! Vous êtes bien les seuls à ne pas profiter des beaux jours pour refaire votre garderobe hormonale. En revanche au boulot super, rien à dire. Mais est-ce que c’est ça la vie que vous voulez ? Je ne crois pas.
Verseau
Alicia Keys
C’est marrant cette manie de toujours vouloir être à contre-courant. Cela dit, ça vous porte chance, la plupart du temps, même si je vous avoue que ça m’énerve. Bah quoi ? Je dois aimer tous les signes ?? Mais comme je suis magnanime et juste, je vous le dis, vous allez toucher une coquette somme vers le 12.
Scorpion
Martin Scorsese
Il va se passer un truc de ouf dans votre milieu professionnel. Pour ceux qui ont un hobbie, ça peut être dans ce domaine. C’est assez flou, mais je vois Mercure en Soleil dans la maison Lune au 3e décan. Tout ce que je peux vous dire c’est : achetez des gants.
�� Capricorne
Jacquemus
On vous propose un placement intelligent. Alors attention. Le premier décan, allez-y, vous doublerez votre mise ! Minimum. Deuxième décan, vous allez vous prendre un plan merguez, surtout ne vous laissez pas avoir. Pour le 3e décan, On ne vous proposera aucun placement parce que vous n’êtes pas assez cool, désolé.
�� Poissons
Pierre Niney
Vous changez trop de choses d’un coup. Déjà votre travail, où ça se passe bof avec vos nouveaux collègues, et ensuite ce blouson à franges de western qui sème la jalousie partout où vous passez. Restez stable sur le reste de votre vie, sinon ça va barder. J’espère ne pas avoir à me répéter le mois prochain !
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Les bonnes ann��nces
"Elles ne veulent pas de love" par Implaccable et 102 gang dispo sur ODBUSSY
RDV le 13 mai sur twitch pour la 3ème édition de ton émission préférée Underground
Joyeux anniversaire
Mam’s ! J’t’aime !
Pacha bonne rentrée et felicità pour toutes ces nouvelles !
Vu que mon ex s’est remaqué avec un plouc, je cherche un mec brun et musclé pour lui foutre le seum. @atnncl
Je pense bien à toi dans cette épreuve ma princesse adorée Je t'aime
RDV en slip à Pete !
Anton, mon fiston d’amour, je te souhaite un très joyeux 9e anniversaire ! Je t’aime. - Papa Tom
Tanti auguri a te la mia zia preferita, la mia anima gemella · Ti amo !
Un bon resto thaï ? Le Bai Thong
Préparez-vous, le STOCKK arrive !
1er event d’ici fin mai
KSTL, I will always love U ! F
Tanti Aguri Paolo, 13 !
Bijou t’es la meilleure - Ta louloute
BEWARE ! La meilleure soirée drag MY OPINION arrive bientôt! @thestellaclover
32 Mai 2023
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Surréalisme féminin au
EXPOSITION 31 MARS > 10 SEPT. 2023
MUSÉE DE MONTMARTRE JARDINS RENOIR
Jane Graverol, Le Sacre du printemps (détail), 1960, huile sur toile, RAW (Rediscovering Art by Women), © Adagp, Paris, 2023, photo © Stéphane Pons
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