La France est pleine de surprises. On pense la connaître mais en fait, elle a plus d’un tour dans son sac pour nous étonner. Saviez-vous que des vieilles lois absurdes sont encore en vigueur dans notre beau pays ?
Par exemple, si vous devenez l’heureux propriétaire d’un petit cochon (sait-on jamais…), il vous sera interdit de l’appeler “Napoléon”. Vous aimez vous trimbaler dans le plus simple appareil chez vous ? Grave erreur ! D’après l’article 222-32 du Code pénal, vous risquez 15 000€ d’amende et un an de prison.
Mieux, à Châteauneuf-du-Pape, dans le Vaucluse, un décret datant de 1954 proscrit l’atterrissage des « ovnis et des cigares volants » sur le sol de sa commune. Les Martiens n’ont qu’à bien se tenir ! À Briollay, près d’Angers, le maire a carrément déposé un arrêté contre les moustiques et à Essart-enBocage, en Vendée, il est interdit d’être triste !
Enfin, avis à tous les aficionados de l’apéro : la loi française stipule que la consommation de bière, de vin, de cidre et de poiré est tout à fait autorisée sur votre lieu de travail ; voilà une info qui ravira votre employeur…
Il existe plus de 10 000 lois en France, et certaines d’entre elles sont obsolètes. Pour mettre celles-ci à la poubelle, le Sénat a créé une commission spéciale : le BALAI (Bureau d’Abrogation des Lois Anciennes et Inutiles). Eh oui, en France, on n’a peut-être pas de pétrole, mais on a de l’humour…
En tout cas, aucune loi ni aucun décret ne vous empêche de lire votre Bonbon préféré, qui avec ses bons plans et ses portraits de personnages hauts en couleur, enchante votre quotidien !
Bonne rentrée, les Bonbons !
¤ Mikado
le bon timing
le bon resto
la bonne entreprise
le bon musée
la bonne gourmandise
la bonne asso
la bonne grimpe
la bonne étoile
la bonne enquête
le bon astro
les bons
COYA, une virée gustative chez les Incas
Les biscuits les plus funky de Paris
On ne s’en Pass pas
Le paradis de la confiture… mais pas que !
Replacer la mort au centre de la vie
Prendre un peu de hauteur
Tout le monde aime Artus
On fait la rentrée à l’étranger
Horoscope septembre 2024
Portraits instantanés
Été indien, soleil au zénith
On part direction les Antilles au musée du quai Branly
Il y a trente ans, Jacques Chirac imaginait une exposition autour des Antilles au Petit Palais. Un événement unique, prélude de l’ouverture du musée à son nom, que l’institution nous propose de redécouvrir. Le musée du quai Branly nous fait voyager à travers œuvres et objets d’archives somptueux.
Taïnos et Kalinagos des Antilles
Musée du quai Branly - Jacques Chirac 37, quai Jacques-Chirac – 7e Jusqu’au 13 octobre
On vibre au son du Festival Musique(s)
Rive Gauche
On assiste à un défilé funeste au Théâtre de l’Europe
L’Odéon nous propose de redécouvrir l’histoire d’Ingmar Bergman, réalisateur suédois qui a mis en scène ses funérailles après avoir assisté à l’enterrement de Jean-Paul II. Sur scène, ce sont tous ses démons qui défilent les uns après les autres, pour nous prendre aux tripes et nous faire réfléchir au sens de la vie.
Dämon, El funeral de Bergman
Odéon - Théâtre de l’Europe
Place de l’Odéon – 6e
Du 26 septembre au 6 octobre
Pour cette première édition, ce festival pas comme les autres s’implante dans le 13e avec un objectif simple : ramener de la musique Rive gauche, tout en créant un dialogue entre les différents styles musicaux. Ce sont donc 6 concerts qui vous attendent, pour explorer votre rapport à la musique, et découvrir de jeunes artistes bourrés de talent.
Pour atténuer cette rentrée un peu morose, on a toutes et tous besoin d’un peu de douceur, y compris dans l’assiette.
On vous présente donc notre dernier coup de cœur culinaire pour l’établissement parisien de COYA, qui offre une cuisine parfumée où fusionnent des inspirations sud-américaines et asiatiques, le tout dans un cadre surprenant.
Discrètement installée rue du Bac, au niveau du Beaupassage, on n’avait encore jamais testé l’adresse parisienne de COYA, ouverte en 2019. Une erreur de parcours qui en dit long sur la place de la cuisine péruvienne sur la scène gastronomique en France. Pourtant, le concept a percé à l’international avec une dizaine d’adresses labellisées COYA, dont l’une à Dubaï, où elle est très populaire, mais aussi à Londres, Mykonos ou, bientôt, Oran. Il nous fallait rectifier le tir. Et on s’attendait à tout, sauf à ça. Il faut dire que le décor de COYA laisse sans voix : situé dans une ancienne église du XVIe siècle, le restaurant s’étend sur deux étages particulièrement spacieux où l’on se sent comme dans un musée. Pensé comme un espace à 360°, on peut regarder les chefs cuisiner les entrées et ceviches au rez-dechaussée, profiter des dernières journées de l’été sur la terrasse extérieure, ou se hisser sur la mezzanine pour savourer une ambiance davantage lounge. Là-haut, le bar reste ouvert jusqu’à 1 ou 2h et accueille les aficionados de son latino pour des soirées endiablées où se succèdent les DJs.
Un espace festif, oui, mais la cuisine servie n’en est pas moins exigeante. Si la carte dominée par le chef Antoine Liévaux fait autant saliver, c’est qu’elle promet des associations étonnantes entre plats typiques péruviens et touches chinoises et japonaises. Entrées, brochettes, salades, belle sélection de ceviches, poissons en tout genre, viandes, légumes et céréales : on ne sait plus où donner de la tête.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Alors on a trouvé le compromis idéal, et celui-ci consiste à choisir le menu Degustación, qui contient 13 plats pour présenter ce que fait de mieux COYA. On s’est tout particulièrement épris de l’authenticité du guacamole (remué devant nos yeux !), du ceviche au leche de tigre parfaitement maîtrisé, de la Cazuela Bar Chilien, un riz façon risotto avec bar nacré, citron vert et pousses de petits pois (spécialité de la maison, nous dit-on), mais aussi des churros tout doux au chocolat au lait, dulche de leche et zestes d’orange. Un festin on ne peut plus copieux à 95€ par tête, qu’on se réserve pour une belle occasion, et qu’on sait synonyme de coup de cœur immédiat : c’est la recette COYA. ¤ F.G.
COYA Paris
83-85, rue du Bac – 7e
Tél. : 01 43 22 00 65
Du mardi au mercredi, de 19h à 1h
Du jeudi au samedi, de 19h à 2h coyarestaurant.com/paris/fr/food
Depuis deux ans, Virginie Van Gysegem personnalise ses sablés vanillés avec de jolies illustrations pop, dessinées par les artistes qu’elle admire. Un bijou pour les yeux et les papilles qu’elle vend désormais en ligne sur Squarespace, plateforme de site web tout-en-un qui lui a servi à développer sa biscuiterie.
Les biscuits les plus funky de Paris
Tu sembles avoir eu un parcours assez riche. Comment t’es-tu mise à la pâtisserie ?
J’ai eu plein de vies professionnelles.
J’ai commencé dans la finance, j’ai participé à une émission musicale quand je suis arrivée à Paris, j’ai fait cinq ans en tant que cheffe de projet marketing chez Universal… Puis j’ai eu envie d’un boulot qui ait plus de sens pour moi. En essayant de m’évader, j’ai vu des vidéos de femmes qui fabriquaient des biscuits décorés sur Instagram. J’ai commencé à en faire et à en offrir à la crèche, et j’ai adoré ça. La pâtisserie, ça n’a pas été une passion immédiate, j’étais portée par l’envie de faire plaisir de mes mains et d’être en lien avec l’univers de l’enfance.
C’est quoi, ton style de biscuit ?
C’est Chloé, l’une des mamans de la crèche, qui a créé toute l’identité visuelle de Poupette. Elle est très pop, colorée, joyeuse et moderne : on se définit comme une biscuiterie “funky”. S’agissant des biscuits, je suis mono-produit, dans le sens où je propose un sablé vanille-fleur de sel avec un glaçage royal. Je fais aussi du sur-mesure :
il m’est déjà arrivé de penser à une recette personnalisée pour Billie Eilish parce qu’elle voulait des biscuits vegans et sans gluten.
Deux ans après, Poupette est devenue une vraie petite entreprise…
J’ai encore du mal à dire que j’ai une entreprise (rires) parce que je suis toute seule à tout faire. J’ai commencé dans ma propre cuisine, et depuis janvier, je loue un espace
professionnel, dans lequel je propose aussi des ateliers avec des entreprises, des parents et leurs enfants. À côté, je m’occupe des réseaux sociaux, du démarchage, des facturations…
Heureusement, je suis entourée de copines géniales. Poupette, c’est vraiment une histoire d’amitié.
Pourquoi avoir choisi Squarespace pour créer ton site internet ? Ça t’a permis, aussi, de développer ton projet ?
J’ai choisi Squarespace assez rapidement. Une connaissance pouvait me créer un site sur une autre plateforme que j’avais déjà testée et que j’avais trouvée compliquée. Mon amie
Chloé m’avait dit du bien de Squarespace, alors je suis allée deux heures sur la plateforme,
et je l’ai prise en main instantanément. Tu peux choisir plein de modèles, c’est hyper ludique et intuitif, y compris pour le SEO.
Ça te facilite la tâche quand tu es seule et que tu n’as pas les moyens d’appeler quelqu’un.
J’ai vu que je pouvais mettre en ligne ma boutique, créer une newsletter sans y passer trois jours, créer un Bio Site gratuitement…
J’ai encore beaucoup de projets à développer grâce à mon site, que vous pouvez d’ailleurs visiter sur poupettebiscuits.com.
¤ F.G.
Poupette Biscuiterie Funky 15, rue Richard-Lenoir – 11e Du lundi au vendredi, de 9h à 17h poupettebiscuits.com poupettebiscuits
On ne s’en Pass pas
Chaque année, la Cité des sciences et de l’industrie développe une programmation d’expositions et d’animations toujours plus innovantes et éducatives. Pour ne rien manquer, le musée propose des formules d’abonnement, avantageuses que l’on s’y rende seul·e ou en famille.
À Paris, il est de ces musées qui sont absolument incontournables, que l’on soit francilien·ne ou simplement de passage. Et la Cité des sciences et de l’industrie, située au cœur du parc de la Villette, dans le 19e, en fait certainement partie. Entre expositions et événements, sa programmation évolue constamment, pour s’adapter aux grandes thématiques scientifiques, technologiques et environnementales qui rythment notre quotidien et nos sociétés.
Dans cet espace qui s’étend sur 5 étages et comprend plus d’une dizaine d’expositions à l’année, on passe volontiers une journée entière, sans être sûr·e de pouvoir tout découvrir. Pour ne justement rien manquer, le musée propose plusieurs formules d’abonnement sur un an : le pass solo pour une personne à 45 € ou 35 € en tarif réduit,
le pass duo pour un abonné principal et un invité à 65 €, ou encore le pass tribu pour cinq personnes à 95 €, idéal pour les familles. Nouveauté cette année : le pass mécène déductible des impôts (91,8 au lieu de 270 €) pour une personne et un invité. Que permettent ces abonnements ? De pouvoir visiter la Cité des sciences et les Étincelles du Palais de la découverte en illimité, toute l’année. Ainsi, à la Cité, les expositions, le planétarium, le sous-marin Argonaute mais aussi la Cité des enfants* sont accessibles quand vous le souhaitez. C’est également l’occasion de découvrir les exposés et ateliers proposés pour les petits et les grands aux Étincelles du Palais de la Découverte, une structure temporaire composée d’un planétarium et de trois salles de médiation, en attendant la réouverture du Palais en juin 2025. Ici, on s’initie à la chimie, la physique, l’informatique, l’astronomie, aux géosciences ou encore aux mathématiques au travers d’activités ludiques et éducatives. Mais ce n’est pas tout.
Les personnes qui rejoignent la communauté du musée bénéficient de nombreux avantages exclusifs. Parmi eux, on retrouve la possibilité d’emprunter des documents à la bibliothèque du musée pour une durée de trois semaines, mais aussi des réductions dans la boutique, les restaurants, sur les stages et le stationnement public. Alors que vous souhaitiez y venir seul·e, entre ami·es ou en famille, il ne vous reste qu’à choisir le pass qui vous convient le mieux ! ¤ L.G.
*Cité des enfants 2/7 ans uniquement jusqu’à la réouverture de l’espace 5/12 ans à l’été 2025
Cité des sciences et de l’industrie
30, av. Corentin-Cariou – 19e
Du mardi au samedi de 9h30 à 18h
Le dimanche de 9h30 à 19h cite-sciences.fr/fr/infos-pratiques/ abonnement-pass
Le paradis de la confiture… mais pas que !
Avis à tous les gourmands, on a trouvé l’endroit parfait pour satisfaire toutes vos envies. Que vous soyez plutôt sucré ou salé, à La Chambre, vous trouverez à coup sûr le pot fait pour vous ! Véritable caverne d’Ali Baba des tartinables, c’est le lieu idéal pour redécouvrir la confiture, dans tout ce qu’elle a de plus artisanal. Direction la rue des Martyrs, première adresse de la Maison, pour découvrir un univers enivrant, aussi bien visuellement que gustativement.
En passant devant cette boutique au nom étonnant, le regard est immédiatement attiré par les savants jeux de mots en vitrine. « Devinez qui va revenir comme une fleur », ou encore « on en a fait des tartines pour mettre le soleil en pot ». Pas de doute, c’est un endroit tout indiqué pour nous autres, amateurs de douceur et de bonne humeur. Et à l’intérieur, on n’est pas déçus du voyage. La couleur s’étale
à l’infini sur les murs, déclinée dans des dizaines et des dizaines de concoctions.
Mais attention, La Chambre, ce n’est pas n’importe quelle boutique de confitures. Non, c’est bien plus que cela ! Chaque préparation est cuite au chaudron, de manière 100% artisanale, dans un atelier en France. En plus des parfums classiques, on y découvre des recettes originales, comme l’incroyable Abricot Fleur d’Oranger, la surprenante Mangue Passion Cumin, ou la florale Rhubarbe Géranium. Pour encore plus de plaisir, on se régale avec les pâtes à tartiner (mention spéciale à la Chocolat Blanc Citron Pavot), les miels et les caramels. Et les becs salés ne sont pas en reste, grâce à une très belle sélection de condiments, tartinables et sauces : ketchup à la fraise ou barbecue au miel de Bourdaine. Pour être sûr que personne ne se lasse, des nouvelles recettes sont proposées régulièrement, notamment grâce à des collab’ de prestige. On vous recommande les pots cocréés avec les cuisines du Palais de l’Élysée : Poire Williams & Amande Torréfiées, une merveille ! Si, comme nous, vous êtes un peu perdu·e face à tant de choix, aucun souci ! Sur place, on peut tout goûter, avant de repartir avec son beau coffret personnalisé ! ¤ C.V.
La Chambre
20, rue de Buci – 6e
Tél. : 01 42 49 85 53
Lundi de 14h30 à 19h30
Du mardi au samedi de 10h30 à 19h30
Dimanche de 11h à 18h45 la-chambre.com/fr · lachambre.fr
Replacer la mort au centre de la vie
Que l’on ait 20 ou 90 ans, la mort fait indubitablement partie de la vie. Pourtant, ce sujet inévitable reste encore trop souvent tabou. C’est de ce constat que part Sarah Dumont, en 2018, quand elle décide de créer Happy End, le premier média français consacré à la fin de vie. Depuis, l’association a fait un bout de chemin, notamment grâce à la création des “Apéros de la mort”. Des rencontres autour de ce thème si particulier, auxquelles on a eu la chance de participer.
Alors que, ce 4 juillet, les langues se délient autour de la table, le constat est simple. Face à la mort, les gens ont besoin de parler. Plus encore, ils sont heureux de le faire. Pourtant, trop souvent, la société n’est pas prête à tout entendre. Dans ce monde dans lequel la mort reste l’un des sujets les plus tabous, Happy End propose à la fois un lieu d’écoute, et une base de données pour tous ceux qui auraient des interrogations quant à la fin de vie.
Parler de la mort, ce n’est malheureusement jamais facile. Cependant, pour beaucoup, c’est un besoin intrinsèque. De comprendre, de mettre des mots sur sa douleur, de ne pas oublier, et de pouvoir tout simplement briser pendant quelques instants la carapace du « je vais bien » derrière laquelle on se cache trop souvent. Mais ce n’est pas toujours évident de trouver le cadre propice à de tels échanges.
C’est dans cette démarche que s’inscrit l’association Happy End. Au départ un simple média proposant une documentation complète autour de la mort, l’association s’est développée, pour mettre en place des espaces d’échange sains, ou les jugements et les vérités universelles sont laissés à la porte. Le principe est simple, « trinquer à la vie en
parlant de la mort », pour rappeler aux gens qu’il n’y a aucune règle concernant le deuil et la mort. Pas de date limite, pas de durée trop longue, pas de douleur trop intense. Et surtout pas d’absence de légitimité. On pleure si on veut, comme on veut.
Pendant 2h, nous avons eu la chance de participer à l’un de ces échanges. Autour de la table, des gens de tous les horizons. Certains sont là par nécessité, d’autres par curiosité. Mais tous sont bienveillants et prêts à célébrer la vie. Alors que les échanges se font, accompagnés (mais jamais dirigés) par une spécialiste diplômée du deuil, les histoires, bouleversantes, s’enchaînent. Et oui, parfois, les larmes coulent, les cœurs se serrent, les gorges se nouent. Mais on observe aussi des rires et des sourires. Que ce soit grâce aux anecdotes racontées, ou bien suite à la dose d’espoir qui ressort de certains témoignages, les larmes s’effacent, et la force de la vie reprend toute sa place. À la fin, un seul maître-mot : “Merci”. On ressort de ce moment grandis, plus humains, et prêts à affronter la vie comme il se doit. ¤ C.V.
Happy End · happyend.life
Amateurs de grimpe ou débutants, on a une bonne nouvelle pour vous. On a trouvé LES meilleures salles d’escalade de Paris et de ses environs. La bonne nouvelle, c’est qu’ici, aucun risque de marcher sur les pieds de ses voisins ou d’attendre son tour pour grimper. Et pour cause, à elles deux, Climb Up Porte d’Italie et Climb Up Aubervilliers, c’est plus de 12 000 m² de terrains de jeu, en voie ou en bloc. Alors, prêts à prendre un peu de hauteur ?
Prendre un peu de hauteur
Récemment, les salles d’escalade se sont multipliées comme des petits pains à Paris. Mais si on vous disait qu’on avait trouvé les meilleures ? D’un côté, Climb Up Paris Porte d’Italie. 4000 m² de grimpe, avec une spécialisation pour le bloc. De l’autre, Climb Up Aubervilliers, et son incroyable surface de 8000 m² plus orientée sur la voie, qui est la plus grande salle d’escalade indoor d’Europe. On vous propose un petit tour d’horizon de ce que ces salles d’exception ont à offrir.
Direction Porte d’Italie. Sur place, quel que soit votre niveau, vous trouverez tout pour devenir un grimpeur hors pair. Zones pour enfants, 8 niveaux de difficulté, un espace de renforcement musculaire, et des nouveaux blocs à travailler chaque semaine. Des cours sont proposés tout au long de l’année, pour les enfants, les adultes, et pour savoir assurer. Sans oublier un espace de coworking, un sauna et un hammam (tous deux compris dans le prix d’entrée), ou encore un billard et un baby-foot. On y vient pour escalader, mais pas que, le tout à des tarifs bien plus que raisonnables. Et, pour les plus téméraires,
on teste le Spray Wall, sorte de méli-mélo de prises incliné à 50°, qui challengera les meilleurs. D’ailleurs, on a entendu dire que même les athlètes olympiques aperçus récemment dans Paris venaient spécifiquement dans cette salle pour s’entraîner dessus…
À Aubervilliers, même formule, en encore plus grandiose. Des arches extraordinaires vous attendent pour grimper la tête en bas, et tester des parcours hyper complets. On vous conseille d’aller voir le Highball, une compétition où les grimpeurs se lâchent du haut de ces arches sur un gigantesque matelas gonflable, spectaculaire. À côté, on retrouve les parcours traditionnels (que vous pouvez faire seul grâce à des auto-enrouleurs), le sauna, le Spray Wall… et cerise sur le gâteau, un restaurant où le chef se surpasse pour vous régaler après l’effort. En plus, lors des journées Portes ouvertes le 14 à Aubervilliers et le 15 septembre à Porte d’Italie, l’entrée est gratuite pour toutes et tous. Des cours d’essai sont également proposés pour les enfants
à 5€ du 26 août au 14 septembre. En bref, chez Climb Up, on se sent comme à la maison, tout le monde s’entraide, pour faire de l’escalade le sport social par excellence ! ¤ C.V.
Climb Up Paris Porte d’Italie 18, av. de la Porte-d’Italie – 13e
Tous les jours de 8h à minuit, 7j/7
Climb Up Aubervilliers 111, av. Victor Hugo – Aubervilliers (93300)
Accès par le 1, quai Lucien-Lefranc
Tous les jours de 8h à minuit, 7j/7
climb-up.fr
climb_up_paris · climb_up_aubervilliers
Vous n’avez pas pu passer à côté : Un p’tit truc en plus, le premier film d’Artus, a rempli les salles cet été, dépassant les 10 millions d’entrées au box office. Un record pour un premier film, devenant le plus grand succès du cinéma français depuis 10 ans. Et parce qu’Artus n’est pas seulement talentueux, mais aussi très drôle, il remonte sur les planches dès le 26 septembre avec son piquant One man show au théâtre Édouard VII, déjà quasi complet. Rencontre.
Tout le monde aime Artus
Est-ce qu’il faut être généreux pour vouloir faire rire les gens ?
Je ne pense pas, parce que je connais un paquet de radins qui font de l’humour, et je trouve que c’est vraiment le pire des défauts. Par contre je pense qu’il faut être généreux pour être sincère et l’art, quand il est sincère, touche beaucoup plus les gens. Tu peux faire semblant comme certains, mais ça s’arrête à un moment, les radins, tu les repères ! Dans mon cas c’est le contraire, je pense que la générosité m’aide, sauf quand je fais des stratagèmes pour pouvoir payer l’addition avant mes amis.
Donc pour être drôle il faut pouvoir rire de tout ?
De tout ! Des gros, des handicapés, des vegans, des Juifs, des Arabes… On est dans une époque dans laquelle on veut lisser tout le monde, faire croire qu’on est tous égaux. C’est pas vrai, on n’est pas tous égaux et tant mieux, c’est une force. Ce serait tellement chiant si on était tous faits du même moule. Tu imagines embrasser et coucher avec quelqu’un qui te ressemble et galérer à trouver ton enfant à la sortie de l’école parce qu’ils se ressemblent tous et qu’ils s’appellent tous Nicolas ?
Dans ton spectacle tu abordes tout sans tabou, notamment ton poids et les problèmes qui allaient avec. Tu sens que tu as besoin de la scène pour son instantanéité ?
Exactement. La spontanéité de la scène est géniale parce que tu fais une vanne, et si tu la rates, tu la feras mieux le lendemain mais tu ne vas pas la recommencer, donc il faut être toujours à fond. C’est vraiment un match de boxe, une heure et demi de partage. Et il y a un côté plus adaptable en fonction de l’actualité, j’adore improviser et varier les plaisirs. Un film ou un sketch, avec Internet il ne t’appartient plus. La scène, c’est un instant de liberté où tu es avec des gens qui savent ce qu’ils viennent voir et pourquoi. C’est un humour qui n’est pas le même qu’au cinéma, où le public est plus large.
Tu sens que le regard a changé sur les personnes handicapées depuis le succès d’Un p’tit truc en plus ?
Carrément, ce sont les retours que j’en ai. Les parents d’une petite fille trisomique m’ont envoyé un super message en me disant qu’elle était devenue la princesse du village. Ça a cassé cette barrière de “on ne sait pas comment aller leur parler
et du coup on n’y va pas”, le film a montré qu’en fait il n’y a pas de manière de faire, il suffit de leur parler normalement. Souvent les gens mettent ce qu’ils appellent de la compassion, qui est en fait de la pitié, ce qui les fait encore plus chier. Ce sont des personnes normales. Qui a décidé que c’était eux les handicapés et nous les valides ? Je me sens beaucoup plus proche d’Arnaud que d’un mec avec une croix gammée dans le dos qui tape sa femme.
Il te vient d’où, cet engagement ?
L’injustice et la lâcheté sont des choses qui me rendent fou. Si je sens que je peux défendre quelqu’un qui ne peut pas y arriver tout seul et que j’en ai la capacité, je le fais. J’ai arrêté de prendre le métro pour ces raisons, j’avais envie de me battre avec la moitié du wagon. Maintenant je suis à vélo grâce à Anne Hidalgo ! C’est aussi dû à ce que j’ai vécu quand j’étais jeune, j’arrive à en parler ouvertement désormais, je me suis fait racketter, j’ai vécu dans la peur et ça m’a manqué d’avoir un grand frère qui pouvait aller voir le gars et l’intimider. Depuis, j’ai gagné une force physique grâce au rugby, je me suis rendu compte que mon gabarit suffisait à intimider, alors j’ai pris ce rôle de grand frère. Je voyais des petits gabarits au collège qui se faisaient emmerder dix fois plus jusque parce que les brutes sont lâches. Comme disait Jacques Brel, « la bêtise est la mauvaise fille du monde », et avec les gens bêtes il n’y a rien à faire.
C’était quoi la motivation principale pour réaliser ce premier film ?
Ça fait 10 ans que j’ai envie de le faire, ça n’a jamais été le bon moment, je n’avais pas les bons partenaires, et tant mieux parce que ça aurait été trop tôt. Il n’y a pas de hasard, tout arrive au moment où ça doit arriver. J’ai fait des films en tant qu’acteur, j’ai appris comment ça se passe sur un plateau, et les gens sont plus ouverts aujourd’hui à le recevoir dans une période où l’actualité est quand même un poil anxiogène.
Le vrai luxe aujourd’hui, c’est de prendre son temps pour bien faire les choses ?
Je travaille beaucoup dans l’urgence, je suis du genre à m’y mettre à la dernière minute. Il faut être convaincu de son projet, tant qu’on sait où on va, c’est l’important. J’ai attendu longtemps pour faire ce film mais j’ai multiplié les projets entre-temps ! Pareil pour mon spectacle, on a fait l’affiche et on a commencé à mettre les billets en vente alors que je n’avais pas écrit une ligne. Mais je savais où j’allais, je savais ce que j’allais dire. Pour mes premiers spectacles, il n’y avait pas de texte et ma mère venait à la première, m’enregistrait avec un dictaphone et retranscrivait pour qu’il y ait une vraie trame.
Le luxe c’est aussi de prendre soin de soi. Je pense à l’arrêt de l’alcool, à l’arrêt du tabac, à ta perte de poids. Tu as eu un déclic ces dernières années ?
Je n’ai jamais bu seul ou quotidiennement, je ne suis pas quelqu’un d’accro, mais j’avais l’alcool mondain et je ne sais rien faire dans la demimesure. Après quelques crises d’épilepsie assez traumatisantes, j’avais décidé de ne pas boire pendant la prépa du film pour me concentrer dessus, et je n’ai simplement pas repris. Ça fait un peu
plus d’un an maintenant. Le fait d’arrêter de boire m’a vraiment éloigné de mes démons, je faisais des angoisses le lendemain, j’étais très irritable, et ça m’a enlevé cette fragilité, ça m’a apaisé. Ce qui est dur, et c’est ce que j’ai un peu expliqué dans l’émission de Léa Salamé, c’est la pression sociale. Je n’ai aucun problème à arrêter mais je suis obligé de justifier pourquoi je ne bois pas. Dans mon entourage ça a été très bien reçu, mais en soirée ou ailleurs il y en a toujours un pour te dire « allez, prends un petit verre ! », heureusement que je suis assez droit et sûr de moi pour refuser. Ça les rassure, c’est tout. Il veulent une justification pour boire, c’est très français, et j’étais le premier à faire ça avant. Je viens de l’école rugby, je buvais beaucoup et souvent, j’ai passé des soirées entières à 25 ans à faire l’hélicoptère.
T’étais quel genre d’ado ?
J’étais celui à qui on demande de changer de collège plusieurs fois. Je n’étais pas mauvais, mes notes étaient bonnes mais j’en branlais pas une, et j’étais le genre à me mettre debout à poil sur la table des profs. J’ai deux-trois faits d’arme pas mal.
Tu avais, à une époque, une grande peur de la mort. Tu t’en es débarrassé ?
En effet, ça va beaucoup mieux mais ça a été des angoisses pendant très longtemps. Jusqu’à mes 30 ans, tous les soirs, je pensais à la mort de mes proches, de mes parents… En tant qu’athée, j’envie parfois mes potes croyants qui sont persuadés qu’il y a un truc derrière. J’ai découvert tôt l’existence de la mort quand le père de ma demi-sœur s’est suicidé, j’avais 10 ans et j’ai pris conscience que les parents mouraient. Et puis on grandit, et je me suis de plus en plus ouvert à la spiritualité, maintenant je m’intéresse énormément aux expériences de mort imminente, aux énergies, aux sorties de corps, je fais des exercices de respiration… Je me dis maintenant que la vie est tellement absurde, pourquoi la mort ne le serait-elle pas tout autant ? Je ressens de plus en plus les énergies, comme quand tu rentres dans un endroit où tu ne te sens pas bien. Je sais aussi que j’ai une bonne étoile, j’ai eu trop de chance dans ma vie, et je crois beaucoup aux signes, j’en ai eu beaucoup sur le film. Comme quand je suis rentré dans un taxi et que j’ai entendu Julien Courbet à la radio dire « écoutez Victor, puisque je vous dis que c’est Murray Head » au moment où j’hésitais à mettre Murray Head en chanson de fin…
Cette peur de la mort t’a incité à vivre plus fort ?
Comme tout jeune qui s’amuse correctement, j’aurais pu mourir 20 fois de manière débile, mais ce n’était pas mon heure. C’est aussi pour ça que l’alcool est un bon refuge, quand tu es bourré tu n’as plus peur de la mort, tu n’es plus angoissé, tu oublies un peu tout ça, c’est la force des drogues. C’est paradoxal car aujourd’hui je prends moins de risques, tu te rends compte avec l’âge que tu ne vis pas que pour toi. Peu importe que ma vie soit courte ou longue, j’ai envie qu’elle soit le mieux possible. C’est pour ça que je me donne à fond.
One man show
Au Théâtre Édouard VII – 9e
Dès le 26 septembre
En tournée des Zénith à partir de janvier 2025
¤ Texte : Sarah Sirel
Photos : Pascalito
On fait la rentrée à l’étranger
Chaque année, des centaines de Français·es osent sauter le pas de l’expatriation. Pour des raisons professionnelles, scolaires ou par choix personnel, seul·e ou en famille, l’étranger attire celles et ceux en quête d’une nouvelle vie.
« Ici, c’est la liberté à tous les niveaux. Je ne regrette rien mais quand je nous vois là, je me demande pourquoi on ne l’a pas fait il y a dix ans », confie Sita, 38 ans, le sourire aux lèvres. Derrière l’écran, elle nous présente
ses ongles peints d’un vernis bleu turquoise nacré. « Vous voyez, ça en France, je n’aurais jamais osé », plaisante-t-elle. Installée dans la maison dans laquelle elle et sa famille viennent tout fraîchement d’emménager, elle nous accorde un entretien matinal, en visioconférence. Alors que l’horloge affiche 14h30 à Paris, il n’est que 7h30 à Mobile, dans l’État américain de l’Alabama, où la jeune maman a posé ses valises il y a deux mois à peine, avec son mari Luc, 45 ans, et son fils Eliott, 5 ans et demi. Un changement de vie drastique, impulsé par un réel désir d’ailleurs combiné à une opportunité professionnelle.
Comme Sita et sa famille, de nombreux Français·es décident chaque année de sauter le pas et de quitter l’Hexagone pour s’expatrier à l’étranger. Selon le Registre des Français à l’étranger, ils seraient 1 692 978 à vivre dans un autre pays du monde en 2023. Un chiffre en hausse de 0,54% par rapport aux deux années précédentes, qui avaient connu de légères baisses après l’épidémie de Covid-19. L’inscription à ce registre n’étant pas obligatoire, les Français vivant
à l’international seraient en réalité estimés à 2,5 millions, d’après le ministère de l’Europe. Envie d’un nouveau départ, d’une autre vie pour ses enfants ou nécessité professionnelle… Qu’est-ce qui pousse les Français·es à tout quitter pour aller vivre au bout du monde ?
Le choix du renouveau
« Je viens d’une famille de grands voyageurs. Mes grands-parents vivaient au Vietnam, puis ont immigré en Afrique, on a toujours beaucoup bougé, ma tante a même vécu en Alabama », raconte Sita. Alors naturellement, lorsque le Covid a mis en stand-by les activités entrepreneuriales et qu’un épuisement lié aux contextes professionnels s’est fait ressentir, la question de l’expatriation est revenue sur la table. L’Asie, le Canada… Pour Sita et sa famille, le choix de la destination a été orienté par l’ouverture d’une filiale de l’entreprise de son mari, en Alabama. « Les États-Unis, ça me
faisait rêver, mais j’avais un tas d’a priori sur cet État : racisme, criminalité, mauvaise nourriture… Je m’arrêtais à ce que je voyais sur Internet et j’avais bien tort », confie la jeune maman.
Bien que l’Europe reste majoritaire, le choix de l’Amérique n’est pas anodin puisque 20,55% de la communauté de Français·es expatrié·es se trouve outre-Atlantique*. D’après le ministère des Affaires étrangères, cinq pays d’expatriation sont prédominants pour les Français·es : la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada. L’Allemagne, l’Espagne et le Maroc complètent le classement, selon les données Statista. Si pour Sita, l’expatriation s’est illustrée comme « un choix personnel » soutenu par une opportunité professionnelle, « la motivation professionnelle reste prépondérante dans les départs hors de France »
LA BONNE
le Chef économiste Jean-Luc Biacabe** estime que « la motivation professionnelle reste prépondérante dans les départs hors de France et que le niveau de qualification de ces populations est sensiblement plus élevé que celui de la moyenne nationale ». Une hypothèse qui se reflète dans les chiffres puisque la moitié des Français·es qui s’expatrient sont en âge de travailler, 22% ont entre 26 et 40 ans et 28% ont entre 41 et 60 ans.
Offrir une vie à l’étranger à ses enfants
Pour la famille toulousaine, le processus a mis un an, « entre la décision et le départ ». Après un voyage de reconnaissance en 2023 qui a achevé de les convaincre, ils ont commencé les démarches administratives, accompagnés d’un cabinet d’avocats en charge du package mobilité. « On était dans les starting blocks. Il a fallu trois mois pour faire les papiers et le déménagement parce qu’on était prêts », explique-t-elle.
Une décision d’adultes, qui inclut également un enfant : « Quand je lui demandais s’il voulait vivre en Alabama après nos vacances, il n’était pas trop tenté parce qu’il avait tous ses repères, ses copains, ses jouets à Toulouse, témoigne Sita au sujet de son fils Eliott, mais on l’a impliqué dans tout le processus. »
Nouvelle maison, nouvelle école, nouvelle langue… En quelques semaines à peine, le petit garçon a su s’adapter et se familiariser avec un nouveau système scolaire. « On m’avait dit que beaucoup d’enfants scolarisés dans les écoles publiques locales aimaient bien l’école. Dès qu’il rentre, il a le sourire et me dit que les gens sont vraiment gentils », complètet-elle. Une aubaine pour cette maman, qui déplore le manque de ressources pour préparer les enfants à un tel changement de vie, alors même que « les personnes mineures (enfants) représentent 22% du total » des Français·es à l’étranger selon Jean-Luc Biacabe. Son objectif désormais : inspirer et guider les futurs expatriés. Sur son compte
@noscurieuxvoyageurs
« On dit souvent qu’on est riche de temps avant d’être riche d’argent »
Instagram, elle partage son quotidien de Française en Amérique pour « accorder aux autres ce [qu’elle] n’avait pas eu ». Elle travaille également sur un projet de livre qui mêlerait histoire pour enfants et guide pour les parents pour qu’ils puissent accompagner au mieux leurs bambins dans ce processus.
L’Australie, la destination émergente
Si l’Europe et l’Amérique ont toujours eu la cote, depuis 2014 environ l’Australie est aussi sur toutes les lèvres. Pour y voyager, y travailler ou même y bâtir son avenir, elle devient chaque année plus prisée pour ses paysages sans égal, son climat et sa facilité de vie. En 2022, le pays a connu une hausse de 29,5% de son nombre de résident·es né·e·s à l’étranger. D’ailleurs, Élodie et Guillaume, expatrié·es sur le continent du bout du monde depuis 2011, le constatent : « C’est exponentiel, il y a des Français partout, surtout des jeunes », précise Élodie. En 2020, après près de dix ans à Brisbane, c’est un tout autre mode de vie que le couple et ses deux enfants adoptent. « On a décidé de tout vendre sauf la voiture et une petite caravane et de partir à l’aventure pendant quelques mois… Mais ça fait quatre ans », confie-telle. Nomades et depuis devenus citoyens australiens, ils sillonnent le pays et le monde d’abord à quatre, puis à cinq depuis 10 mois.
Qu’est-ce qui leur plaît dans ce quotidien-là ?
La simplicité de la vie, dans un pays dont ils ne se sont jamais lassés. « On dit souvent qu’on est riche de temps avant d’être riche d’argent. » Accompagnés par l’éducation nationale locale, les enfants suivent le programme scolaire, tout en s’éduquant au fil de leurs voyages. Dans leur caravane de 20 m2, on s’adapte aux uns et aux autres autant que l’on communique. « On n’a pas de portes, on ne peut pas laisser traîner les émotions », avoue-t-elle. Un mode d’expatriation pour le moins singulier, qu’ils partagent sur Instagram et à travers leur agence de tourisme Travel for Good,
qui permet d’organiser le séjour des familles en Australie, Nouvelle-Zélande et Tanzanie. Pour Élodie, s’il n’y avait qu’une leçon à tirer de tout ça : « Il y a d’autres façons de vivre ailleurs, qui ont leurs avantages et leurs inconvénients. S’intéresser à d’autres cultures, ça permet une sacrée ouverture d’esprit et c’est ce que je préfère dans ce qu’on a offert à nos enfants ».
**Amériques et Caraïbes combinés
**Biacabe Jean-Luc, "Expatriation des Français : fuite ou nouvelle dimension de la mondialisation ?", Géoéconomie, (N° 75), 3, 2015, pp.35-50.
¤ Texte : Lucie Guerra
Pour aller plus loin :
· Sita @french_expat_usa Élodie, Guillaume et leurs enfants @fraussie_vanlife
· French Expat, un podcast de French Morning
· Travel for good, une agence de tourisme solidaire par @fraussie_vanlife @travel_for_good_
· Tout plaquer et partir au bout du monde, un livre de Anne-Florence Salvetti-Lionne aux éditions Hachette Pratique
Gémeaux
Bélier
Mois intense pour vous ! Après quelques temps où vous étiez plus ou moins en pause, voire éteint·es pour certain·es, voilà que revient l’énergie du feu, la grande passion. Votre travail vous saoule et la rentrée est dure, envoyez tout valser, vous ne craignez rien !
Alors vous c’est le pompon. Je vois une rencontre et le retour de la personne aimée ! Incroyable. Certains auront le choix entre les deux, mon oracle vous conseille de ne dire non à personne, cela vous donnera l’occasion de tester ce polyamour que vous avez si souvent critiqué.
Lion
Vous recherchez de la reconnaissance. Pour la plupart, je vois que vous en bénéficiez sans vous en apercevoir. Croyez en vous, vous êtes géniaux ! Mais j’en vois d’autres qui ne sont pas reconnus parce que ce sont des vilains Lion et que du coup c’est mérité !
Septembre 2024
Taureau
Vous allez tomber enceint·e. Eh oui, grosse surprise pour la rentrée. Vous ne vous y attendiez pas, surtout notre public masculin et de plus de 70 ans. Et pourtant ça va venir, donc préparez-vous bien ! Ça peut être aussi un nouveau projet pour les autres, et appuyé par une bonne nouvelle financière relative à chacun.
Cancer
Vous êtes dans un mois yin ! Faites vos prières parce que ma boule de ouf me dit que ça arriver ! A minima je vois une récolte sur un travail que vous auriez fait sur vous depuis un bout de temps ! Ceux qui ont attaqué leur patron aux Prud’hommes vont sûrement gagner !
Vierge
Que l’été fut laborieux !
Mais vous avez tenu le coup, et assuré avec brio. Rassurezvous, c’est terminé ! Sortez la chaise longue et mettez les doigts de pied en éventail, je vois le soleil briller jusqu’à au moins la fin de l’année.
Balance
Vous allez rencontrer, ou avez déjà rencontré fin août, une femme sœur ! C’est la carte ultime les gars ! C’est un lien d’âme indestructible. Le problème, c’est qu’au départ ça va être un brin compliqué. Ça peut être aussi un copain/ copine, donc ne lui sautez pas forcément dessus tout de suite. Mais cette rencontre est la récompense d’un énorme travail sur vous-même !
Sagittaire
Je suis désolé messieursdames mais ça sent la rupture. Qu’elle vienne de vous ou de l’autre, je vois comme un côté inévitable, peu importe le ciel et la terre que l’on aurait remués. Ne vous tortillez pas le séant, ce n’est pas si grave de rompre, paraîtrait-il même que la vie est une suite de ruptures…
Verseau
Petite rentrée d’empowerment ! Célibataires, je ne vais pas vous mentir, vous n’allez rencontrer personne en cette rentrée, mais vous allez rencontrer quelqu’un ou débuter une activité qui va vous permettre de rencontrer cette personne. Désolé pour ceux qui commencent à travailler en prison. Lol.
Coucou mes petites loutres, c’est Miss Raph ! Les JO, Paris magique, le retour d’Oasis, la victoire contre le FN, il y a comme un air d’amour dans l’air vous ne trouvez pas ?
Voici mes guidances pour la rentrée 1994 !
Poissons
Scorpion
Je vois un beau rapprochement avec une personne qui va vous aider à évoluer, peu importe la nature de ce lien. Moi et ma boule vous conseillons quand même de faire attention aux problèmes gastriques ce mois-ci. Évitez les aliments épicés.
Capricorne
Vous avez mal agi. Peut importe les excuses que vous vous trouvez, je vois un retour de bâton du karma. Rien de grave, mais vous prenez conscience de votre importance sur les autres. Peut-être que ça vous ouvrira les yeux pour la prochaine fois…
Il y a un truc que vous devez faire depuis longtemps et je vous vois procrastiner. Pourtant je vois une tâche beaucoup plus légère qu’elle n’y paraît et au bout de ce long chemin, une magnifique lueur ! Allez-y, faites-le nom d’une pipe !
Été indien, soleil au zénith
Pochette Ancone Banquise — Bobbies 275€
Boucles d’oreilles — Avant-Garde Paris chez Zalando 24,99€
Sac – Summery chez Zalando 79,95€
Lunettes Sonnenbrille — Arnette THEKIDD UNISEX chez Zalando 109,95€
Chemise Hemdbluse — Lacoste chez Zalando 150€
—
Veste de blazer
Marciano by Guess
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chez
Chaussettes — American Vintage 15€
Vernis Mistral Breeze
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Les b nnes annonces
Joyeux anniversaire à toutes nos Virgo preferées !
Joyeux anniversaire Cyril ! Et bienvenue parmi nous ��
Amandine, merci d’être toi. Je t’aime ��
Joyeux anniversaire
Louise, je t’aime ! ��
Happy Birthday
Notre artiste Kova ��
Mon petit Pruno jtm, tu es trop une fofolle !
Bienvenue sur Terre petite Valentina ��
Trop hâte de faire plein de soirée à Paris avec toi ma Juliette !
Joyeux anniversaire Manon, the best teacher and friend ��
Joyeux Anniversaire petit bijou �� :drapeaudelabretagne:
Tu vas tout déchirer Annaëlle ! ��
Déso Charles, je n’ai rien à te dire!
Bonne rentrée les Bonbons !
Joyeux anniversaire
Charlie �� Je t’aime !
Odbussy revient apres leur voyage à New York et leur clip de l’artiste Big Yaya ils nous régalent avec leur nouvelle réal disponible sur la chaîne @odbussy