Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Caroline Pereira caroline@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Nadia Ahmane, Mathilde Boinet, Victoria Gairin, Alice Gazio, Doris Hémar, Cassandre Manet, Laurence Moisdon, Martin Perraud-Wolff, Camille Plaisance, Aurélia Saïd, Alexis de Vanssay. Photographes Juliette Butler, Samin Ghiasi, Olivier Caunes / www.kharon.com, Alice Gazio, Doris Hémar, Marion Monier, Véronique Pêcheux, Thibaut Voisin. Illustrateurs Edouard Baribeaud, Guillaume Ponsin. Maquette Jonathan Mignot Remerciements Christine et Caroline du Franprix de la rue de Lévis, Poulain & Proust, Human Capital. Publicité Vincent Pereira 06 61 84 96 11 vincent@lebonbon.fr Petites annonces annonce@lebonbon.fr Imprimeur Centre Impression © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution
édito bon ”jour” Voici le deuxième numéro du Bonbon 17, et avec lui, l’été qui se prolonge
un peu. Gardez-le précieusement avec vous, il sera votre guide pour une rentrée en douceur.
Petit focus sur ce qui vous attend : découvrez le glacier Méli Mélo ; le gigantesque parc Cardinet, écolo et ludique ; la cité des Fleurs, un petit endroit hors du temps… Après cette promenade, vous ferez une petite halte au café Dada avec le champion de boxe Brahim Asloum qui nous parle de son quartier et de ses projets. Et toujours les photos des habitants, qui vous amusent beaucoup. Combien de fois m’a-t-on dit : “Oh, je connais cette personne. C’est drôle.” Et oui, dans le Bonbon, à l’inverse d’autres magazines, vous êtes susceptibles de connaître les interviewés. Nous souhaitons retrouver l’esprit de village et vivre à son rythme, à l’heure où tout va toujours plus vite, où tout est plus personnel, individuel. Nous avons décidé de faire légèrement évoluer notre concept : maintenant il vous suffit de prononcer le mot magique “le Bonbon” pour bénéficier des offres de vos commerçants préférés ! En clair il n’est plus nécessaire de détacher les petits bonbons de réductions, juste de susurrer leur nom ! Côté art et mode : un bon look chic et vintage concocté par BDA ; puis, un zoom sur l’Avant-rue, un lieu atypique dédié aux arts. Et ne ratez pas l’évènement incontournable de cette rentrée, la 7e édition du festival “Du Rififi aux Batignolles”, avec au programme : musique, arts plastiques, théâtre et cinéma. Nous tenons enfin à remercier du fond du coeur les journalistes, photographes, graphistes et toutes les personnes qui travaillent bénévolement pour le Bonbon, juste pour le plaisir de donner encore plus de couleur à notre quartier.
Bonne rentrée à tous.
Caroline Pereira septembre 2009 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
2
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
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Détachez
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Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
Bonbon
Enseigne
Le nom du commerçant
vue d’ailleurs opticien
Avantage
Définition du type d’offre
-30 €
sur l’achat de vos lunettes de soleil
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone 4—
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Lunettes de vue – Solaires Lentilles de contact Lundi au samedi : 10h-20h Dimanche : 11h-13h 19, rue des Moines – Tél. 01 42 29 60 90
sommaire septembre 2009
Page 6. BRAHIM
Page 38. le
ASLOUM
bon look
Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon Fil
Page 8. MÉLI
MÉLO
Page 18.
scantamburlo
Page 46. ahmed
Page 50.
muffins salés
Page 18. Le Bon Artisan Page 20. Les Bons Shops Page 23. les Bonbons Page 34. Le Bon’homme Page 38. Le Bon Look Page 40. Le Bon Écolo
Page 42. Le Conte est Bon Page 44. Le Casse Bonbon Page 46. Les Bons P’tits Diables Page 48. Le Bon Agenda Page 50. Les Bons Tuyaux Page 52. Les Bonnes Adresses septembre 2009 |
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© Edouard Baribeaud
le Bon Timing les évènements dE SEPtembre à ne pas manquer Du Rififi aux Batignolles
THEÂTRE
Les Enfants de Saturne
© DR
festival
Texte et mise en scène Olivier Py. Avec Amira Casar, Michel Fau, Philippe Girard, Olivier Py, Bruno Sermonne, Pierre Vial (sociétaire de la Comédie-Française)… Du 18 septembre au 24 octobre aux Ateliers Berthier - Grande Salle Angle de la rue André-Suarès et du Bd Berthier
© DR
Tarifs de 16 à 32 euros Infos : 01 44 85 40 40 – www.theatre-odeon.fr
© Timothy Greenfield-Sanders
CONCERT
Laurie Anderson & Lou Reed THE YELLOW PONY AND OTHER SONGS AND STORIES Réunis sur scène pour la première fois, ces deux grands artistes proposent une soirée musicale intime. Ils présenteront un éventail de leur travail autour de l’amour et ses multiples expressions. Le 4 septembre à la Salle Pleyel 252, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris Tél. 01 42 56 13 13 / www.sallepleyel.fr
CONCOURS
© DR
En septembre, commencent les festivités du Rififi, avec quatre temps forts : arts plastiques, spectacles vivants, Journées du patrimoine et festival de courts métrages. Des expos, des performances, du théâtre, des concerts, etc. Les spectacles sont majoritairement gratuits. Programme complet dans le Bon Agenda. En septembre et octobre, aux Batignolles Renseignements : www.durififi.com
Photographiez votre quartier Concours photos jusqu’au 30 septembre Organisé par le Conseil de quartier Ternes Maillot et la mairie du 17e. Photographiez une scène de la vie de notre quartier et gagnez un des nombreux lots mis en jeu. Envoyez vos photos par email à : je-participe@concours-photo-ternes-maillot.fr En savoir plus : www.concours-photo-ternes-maillot.fr septembre 2009 |
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lA BonNE ÉTOILE texte VICTORIA GAIRIN / photo KHARON.COM
BRAHIM ASLOUM LE COBRA DU 17e
Entre deux combats et des entraînements aux quatre coins du monde, Brahim Asloum pose ses gants à Paris, tout près de la rue Poncelet. Il est, comme il dit, « en vacances », et nous invite à en profiter avec lui, à la terrasse du Dada.
L
e Cobra : c’est ainsi qu’on le connaît sur le ring et qu’on l’acclame à ses retours de combats. Aux Ternes, le boxeur, médaillé d’or en 2000 aux jeux Olympiques de Sydney dans la catégorie « mi-mouche », ne passe pas inaperçu. C’est un bel après-midi, sec et chaud. Il n’est pas encore 16 h et pourtant le bar est déjà bondé : des jeunes, des anciens, des commerçants du quartier venus se rafraîchir, des minettes prenant le soleil. Assis nonchalamment, lunettes de soleil sur le bout du nez et BlackBerry à portée de main, Brahim s’amuse de cette diversité : « Il y a de tout ici, c’est ce que j’aime. Des gens très différents avec qui tu finis par sympathiser puisque tu fréquentes les mêmes endroits. »
Le 17e, pour Brahim, fut un véritable coup de foudre. Après deux ans à Levallois et quelques années dans le 16e, il visite, il y a trois ans, un appartement aux Ternes et tombe littéralement sous le charme. « Ici, j’ai tout. Une terrasse de 50 m2, des commerçants 8—
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qui sont devenus de vrais amis, le parc Monceau pour faire mon footing le matin. » Une qualité de vie unique qu’il ne quitterait pour rien au monde, et qu’il est toujours pressé de retrouver lorsqu’il rentre en France après de longs séjours professionnels à l’étranger. Ce qui le fascine le plus dans le quartier, c’est le marché de la rue Poncelet : coloré, bien achalandé, épicé, convivial. Avec une mention spéciale au primeur, le célèbre Victor, qui, depuis quelques temps, s’improvise coach nutritionniste : « C’est un personnage celuilà. Quand je prépare un combat et que je surveille de près mon alimentation, il me met les meilleurs produits de côté, me passe un coup de fil et me dit qu’il a tout ce qu’il me faut pour gagner». C’est le meilleur paraît-il. On ne demande qu’à croire cette bonne réputation, mais on veut d’abord voir le bonhomme. Ni une ni deux, Brahim part à sa recherche dans la rue du marché. Pas de chance, Victor est parti quinze jours au Portugal en vacances. Tant pis, on repassera plus tard pour faire sa connaissance. Un brin déçu, Brahim se rassoit et s’explique : « Finalement, dans le quartier, tout fonctionne à l’affectif. C’est ça qui me plaît, je pense. Ici, au Dada, ils me connaissent par cœur. Si j’arrive sur les coups de 15 h, ils savent qu’il faut me servir des œufs au plat, des frites et un Coca, le tout avec le journal, car je lis la presse tous les jours. » Quand il n’est pas au Dada, Brahim fréquente surtout les restaurants de l’avenue Niel.
Un moment de détente au Dada, bar branché et cosy de l’avenue des Ternes.
Le DS Café pour ses bagels « à tomber par terre », Cook, quelques mètres plus loin, pour les bons petits plats servis « comme à la maison » et, évidemment, le Bistrot de l’Etoile, où il est accueilli à bras ouverts par Laurent, un ancien rugbyman, aventurier à ses heures, et dont la bonne table mérite d’être connue. Lorsqu’on lui demande comment il voit son avenir, Brahim est serein. Il va d’abord se remettre en quête du titre mondial WBA, c’est sa priorité. Puis il se tournera vers de nouveaux centres d’intérêt pour préparer sa reconversion. Il aimerait notamment travailler sur les énergies renouvelables, projet qui lui tient à cœur et sur lequel il planche déjà avec quelques potes lorsque la boxe lui en laisse le temps. « Comme pour tout, il faudra me battre pour faire
accepter mes idées, avoue-t-il en souriant, calme et déterminé. Mais ça ne fait rien, j’ai l’habitude ». Même loin du ring, on le sait, le cobra au regard espiègle, ne lâchera rien.
SES BONS RESTOS Sora Lena 18, rue Bayen Il Ristorante 22, rue Fourcroy
Ce qu’il ecoute en ce moment Bande originale du film Notorious Big La Fouine, Mes repères septembre 2009 |
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le Bon commerçant texte martin perraud-wolff / photos véronique pêcheux
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Mettre une pincée de cœur, pour faire fondre les gourmands Le Bonbon vous conseille du réconfort pour oublier le speed de la rentrée. Se laisser tenter par une bonne glace chocolat/ vanille, un smoothie de fruits frais, ou une bonne crêpe… Laurent a créé l’enseigne Méli Mélo, pour vous faire du bien à l’âme et aux papilles.
L
aurent était acheteur chez PSA et n’était donc pas prédestiné à devenir un jour artisan glacier. Mais deux événements ont bouleversé sa vie : d’abord la crise automobile et les fameux « plans avantageux » que le jeune entrepreneur dans l’âme saisit sans hésiter. Puis c’est la naissance de sa fille qui lui donne envie de rebondir et le pousse à créer son entreprise. En août 2008, il reprend une ancienne boutique de meubles au 52 de la rue des Batignolles, pour y accrocher son enseigne : Méli Mélo. Lorsqu’un dimanche, en passant devant sa boutique colorée, mes yeux tombent sur le marbré noir profond du chocolat, mon cerveau ordonne un arrêt brusque et sans appel ! Car oui, je l’avoue, j’ai un très gros
faible pour la glace à l’italienne, et particulièrement la Stracciatella. Je découvre une fabrique de plaisirs frais, équilibrés et délicieux. Laurent ne plaisante pas avec la qualité : « Mes glaces sont entièrement faites maison, et j’attache beaucoup d’importance à la qualité de mes matières premières. » Il m’avoue que le secret de leur onctuosité est le fait magique de deux associations : des machines de compétition (« le prix de deux belles voitures ! »), des fruits de premier choix et des arômes (noisette, pistache etc.) achetés en Italie. La qualité de ces plaisirs glacés est, pour Laurent, la vitrine des autres produits proposés. À midi, il vous concocte une salade ou une soupe, accompagnées d’un smoothie fraîchement mixé. Au goûter, direction les crêpes au sucre ou au Nutella. Le week-end, glaces pour toutes les familles sur le chemin du square des Batignolles. La décoration est à l’image du nuancier des bacs à glace. Un méli mélo minimaliste et coloré avec un certain penchant pour la mode des stickers représentant fruits et mots, et appelant au plaisir gustatif : « Choisir les petits plats, les mettre dans les septembre 2009 |
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MÉLI MÉLO grands, pimenter les saveurs, déguster les couleurs, savourer du regard, mettre une pincée de cœur, pour faire fondre les gourmands ». Laurent est généreux mais pragmatique : « Même si mes glaces ne sont pas très chères, mes clients attendent de la qualité et de la quantité ! » Et c’est vrai : ici, les boules ont plutôt les formes de Botero que de Kate Moss ! Laurent est également un entrepreneur avisé et chez lui, l’acheteur rivalise avec le passionné. La glace est un business rentable, mais tributaire des saisons. Plus que n’importe quel autre commerçant, Méli Mélo est dépendant du soleil explique Laurent : « C’est automatique, le moindre rayon de soleil apporte son lot de clients. Je vis en fonction des saisons, comme les paysans d’autrefois ! ». Mais loin de ces considérations financières et météorologiques, lorsque, sous le grand soleil du 17e, vous croquerez dans les cornets Méli Mélo, vous aurez l’impression de mordre dans une mangue, un pamplemousse ou des fraises des bois. Vous serez surpris par la légèreté des glaces au Nutella, au tiramisu ou au caramel aux cookies. La saveur, c’est l’obsession de Laurent : « Pour mes clients, je veux du goût avant tout ! ».
52, rue des Batignolles Tél. 01 53 11 09 81
Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 19h le week-end de 15h à 19h30 12 —
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“ Même si mes glaces ne sont pas très chères, mes clients attendent de la qualité et de la quantité ! ”
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les Bons plans on a testé pour vous
Le Bistrot des Dames Incontournable par Aurélia Saïd Au cœur du quartier des Batignolles, le Bistrot des Dames fait figure de refuge, grâce à sa terrasse confidentielle. Pour boire un café, picorer à l’heure de l’apéritif ou dîner, l’établissement est un endroit idéal. C’est par hasard, un soir de vernissage, que je passe la porte du Bistrot des Dames. Et j’en repars totalement séduite quelques heures plus tard. Le petit plus indéniable de ce bistrot : la terrasse intérieure. Une ambiance guinguette se dégage de ce petit jardin aménagé et éclairé par des guirlandes colorées. Le tumulte de la vie parisienne semble
bien loin, à l’ombre des arbres, un verre de vin à la main. Mais attention, l’endroit, ouvert depuis 1999, est bien connu des habitants du 17e qui aiment s’y rendre surtout le soir. Tous les jours, l’établissement affiche complet. Afin de prolonger ce doux moment de tranquillité, ce bistrot propose de se restaurer sur le pouce, style tapas, avec une planche de jambon Serrano à picorer à l’heure de l’apéritif, ou plus copieusement avec les plats proposés à la carte midi et soir. Et puis, le bistrot c’est aussi
l’Eldorado : un hôtel de trente-trois chambres, avec pour certaines, une vue sur le jardin-terrasse. Les chambres sont personnalisées et décorées aux couleurs de l’Afrique, de la Chine ou encore du Maroc. Comptez 90 euros pour la chambre de trois personnes. A ce tarif, n’hésitez pas à prendre un peu d’avance pour les réservations.
LE bistrot des dames 18, rue des Dames Tel. 01 45 22 13 42
Hôtel Eldorado 18, rue des Dames Tel. 01 45 22 35 21 www.eldoradohotel.fr
La Cité des Fleurs par Nadia Ahmane A l’origine, complexe immobilier datant de 1847, la Cité des Fleurs est certainement le petit coin de paradis et de verdure du quartier des Epinettes. jardin immense, d’une superficie de plus Cette rue bien calme, qui relie les effervescentes avenue de Clichy et rue de la Jonquière, est restée quasiment intacte depuis sa création. Les acquéreurs des maisons et des hôtels particuliers qui bordent cette grande allée, sont soumis à des règles de construction, qui permettent à ce lieu de conserver son charme. Lorsqu’on y pénètre depuis la rue de la Jonquière, on entend d’abord se défouler les 14 —
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petits chanceux de l’école maternelle aux heures des récréations. Un peu plus loin, on aperçoit une entrée secrète que de nombreux écoliers de la rue Pouchet ont empruntée, car elle relie la petite artère à l’église Saint-Joseph, voisine de l’école primaire. Raccourci bien plus rapide pour rejoindre la bibliothèque Brochant ! En chemin, vers l’avenue de Clichy, c’est tout un voyage historique : on croise une plaque rappelant que le couple d’artistes-peintres Fontanarosa occupa les lieux jusque dans les années 70, puis une autre, commémorant l’acte de résistance des
membres du réseau clandestin de faux-papiers durant l’Occupation. Ceux-ci furent exécutés au numéro 25. Toujours des arbres et des fleurs, puis retour à la réalité. L’avenue de Clichy pointe son nez, klaxons et trafic se font entendre. Une balade, certes courte, mais qui vaut le détour.
Ouverte au public de 7 h à 19 h jusqu’au samedi, et de 7 h à 13 h les dimanches et jours fériés, la Cité des Fleurs semble imposer ses conditions. Mais entre nous, elle les vaut bien.
les bons plans
Le Goût des autres Une maison dédiée aux objets par Laurence Moisdon
A deux pas du square des Batignolles, Johanna sélectionne pour vous des objets de créateurs, pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Après avoir travaillé longtemps dans la communication, le marketing et l’événementiel, Johanna, à la recherche d’authenticité, a eu envie de changer radicalement de métier. C’est donc tout naturellement qu’elle ouvre sa première boutique Le Goût des autres, rue Legendre. Ayant suivi des études de médiation culturelle, elle affiche un goût prononcé pour la photographie et les arts graphiques. On retrouve, dans sa boutique, le mythique appareil photo Diana F+ de Lomography, en édition limitée « Hong Meow » (en référence à l’emblème de la Chine : le panda géant). A partir de 40 euros, il est possible de se procurer un autre appareil photo du nom de Fisheye, qui porte bien son nom puisque une fois les clichés développés, ils apparaissent sous une forme ronde. Dans cette boutique, c’est un peu la caverne d’Ali
Baba, sous le signe de la création et du design. En effet, tous les objets que vous trouverez sont réalisés par des créateurs, que Johanna prend soin de suivre dans leurs démarches artistiques. Des bijoux, en passant par les sacs, et la vaisselle, c’est près d’une trentaine de créateurs qui se côtoient dans un style souvent rétro aux accents fifties.
Le Goût des autres 82, rue Legendre Tel. 01 58 60 00 41 Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 14 h et de 15 H 30 à 20 H. Livre de « poupées à découper » : 19,50 euros, sautoirs entre 42 et 70 euros, pochette en agneau : 48 euros, petit robot de collection : 26 euros. Pièce phare : superbe luminaire suspendu, en tissu carbone, verre tressé et résine : 1750 euros
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le bon artisan PROPOS RECUEILLIS PAR CAROLINE PEREIRA
Aleth Vignon
COuTurier d’ameublement Passionnée de tissu, Aleth Vignon habille vos fenêtres. Elle propose une sélection pointue de stores, panneaux coulissants et rideaux, qu’elle crée sur mesure pour sublimer chaque intérieur. Son style est épuré, graphique et élégant. Rencontre dans son atelier, rue Legendre. Expliquez-nous le concept Aleth Vignon ? Le cœur de mon métier est d’habiller les fenêtres : créer et réaliser des stores, des rideaux, et des panneaux coulissants sur mesure. Qu’est-ce qui vous différencie ? Mon goût prononcé pour les matières nouvelles. Je me définis plutôt comme un artisan-designer, que comme un artisan-exécutant, c’est-à-dire que l’on vient ici pour commander de l’Aleth Vignon. Les finitions et les ampleurs sont uniques. Les agents immobiliers du quartier me disent parfois : « Je suis allé visiter un appartement et j’ai reconnu votre travail. » Je prends l’opposé des règles établies et ça marche. Mon but : que les gens soient heureux et 16 —
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paisibles chez eux. Le monde extérieur est agressif, les familles éclatent, ont des tensions, il faut, en arrivant chez soi, que l’on puisse baisser les épaules. Quel est votre style ? Je fais une décoration presque masculine, unie, graphique, sobre, épurée. Mes créations sont faites pour durer longtemps. Je tiens à cette valeur de l’artisanat qui consiste à proposer des choses qui fonctionnent et que l’on ne jette pas. Mon travail n’est pas théâtral. Je fais en sorte que l’on se sente bien dans une pièce sans savoir pourquoi, et que mes rideaux y soient pour quelque chose. Vous utilisez des matières originales, quelles sontelles ? Des tissages d’ananas, de bananier, des racines de vétiver, de la jacinthe d’eau, de l’ortie blanche, on les appelle les fibres végétales. J’aime travailler ces matériaux vivants qui se patinent avec le temps. Quand les rouleaux de store en vétiver se déroulent, ils embaument, je les appelle les « sent-bon ». J’emploie également d’autres matériaux extrêmement techniques que je détourne de leur utilisation première : les PVC (le crin de nylon métallisé, argent, platine et cuivre), qui créent une ambiance féerique dans une pièce du soir, avec des effets de lumière somptueux.
Show room/atelier 98, rue Legendre 75017 Paris Tél. 01 42 63 75 40 www.alethvignon.com Stores et panneaux coulissants en PVC, créations d’Aleth Vignon.
Qui sont vos clients ? vis aux Ternes. Je suis contente de connaître les deux J’ai travaillé longtemps pour les vitrines des parfums ambiances qui caractérisent cet arrondissement. Le Annick Goutal et pour le Bon Marché. Certains quartier des Ternes est très commerçant. On se dédécorateurs font appel à moi aussi. Mais les parti- place facilement. Il est plus difficile d’accéder au culiers aux appartements prestigieux sont l’essentiel cœur des Batignolles. Mais ce quartier est incroyade ma clientèle. Beaucoup habitent le 17e. Ils font blement humain. Les habitants et les commerçants sont d’une gentillesse exceptionégalement appel à moi pour leur “Je prends nelle. Il existe une réelle entraide, résidence secondaire. ce qui est rare à Paris. l’opposé des Quelle est votre formation ? règles établies Quelles seront vos prochaines Me définissant comme autodidac- et ça marche. ” tendances pour vos créations ? te, mon approche était manuelle au départ, car j’ai commencé par apprendre la couture Des imprimés. Et c’est une vraie révolution pour d’ameublement. Je me suis inspirée des méthodes moi ! ancestrales héritées des générations d’avant. Puis, c’est en trouvant de nouveaux matériaux séduisants, Ça correspond à un évènement dans votre vie, un intrigants et amusants, que j’ai inventé un savoir- changement ? C’est drôle que vous me posiez cette question car je faire plus moderne. viens de me marier (sourire). Mais je ne crois pas que cela vienne de là. Je parlerais plutôt d’une Vous habitez le 17e ? Mon lieu de travail se trouve aux Batignolles, et je ouverture. septembre 2009 |
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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie Salon étudiant STUDYRAMA à l’Espace Champerret, soutenu par la mairie du 17e.
Une soixantaine d’établissements du supérieur proposent plusieurs sessions au cours de l’année et, par conséquent, recrutent encore des étudiants en septembre. Au total, près de 400 formations seront représentées.
Au mois de septembre, Studyrama organise deux rendez-vous «orientation» pour les étudiants retardataires : Le Salon Studyrama de la rentrée étudiante, jeudi 3 et vendredi 4 septembre. Outre les cursus classiques, une attention toute particulière sera réservée aux formations supérieures en alternance. Qu’est-ce que le contrat d’apprentissage ? Opter pour un contrat de professionnalisation ou une formule alternée ? Quelles en sont les particularités ? De plus en plus plébiscitées par les jeunes, ces formations ont l’avantage de bénéficier de plusieurs sessions dans l’année. Le salon Studyrama des Masters et 3e cycles, samedi 5 septembre.
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A noter que de nombreux cursus seront proposés en alternance, formation permettant de mettre un pied dans la vie active tout en poursuivant ses études. Nouveauté cette année, un « pôle international » sera mis en place. Universités et grandes écoles étrangères seront représentées. Invitation gratuite sur www.studyrama.com (Rubrique Salons) Renseignements sur www.studyrama.com ou au 0891 36 05 28 (0,225€/min)
Infos pratiqueS Accès : Espace Champerret (Hall A) Voiture, accès direct au parking par le périphérique, sortie porte de Champerret Métro, ligne n° 3, station porte de Champerret Bus, 84, 92, 93, 163, 165 RER, ligne C, station Pereire
Stationnement de nuit sur les zones de livraison
Jusqu’au au 30 septembre, la nuit de 20 h à 7 h, les dimanches, les jours fériés. Suite à la proposition de Brigitte Kuster, maire du 17e, trois quartiers ont été retenus pour la mise en place d’une expérimentation du stationnement de nuit sur les zones de livraison : Batignolles-Cardinet, La Fourche-Guy Môquet et Pereire-Malesherbes. Ces places de livraison seront signalées par un nouveau panneau jaune « zone expérimentale ». Attention ! Certaines zones de livraison ne seront pas ouvertes au stationnement nocturne. Elles concernent les établissements se faisant livrer la nuit ou très tôt le matin (par exemple, les livraisons de farine pour les boulangeries se déroulent entre 4 et 6 heures). Si ce dispositif se révèle satisfaisant, il pourra être pérennisé et étendu à d’autres quartiers.
le fil d’info de l’arrondissement Bibliothèques hors les murs
Jusqu’ au 15 septembre
Kit’à plaire : ateliers tricotcrochet-broderie
Tous les mardis de 18 h à 20 h, les lundis de 14 h 30 à 16 h 30. Débutants ou experts, laissez libre cours à votre créativité en venant apprendre, vous perfectionner dans une atmosphère conviviale : on travaille, on papote…
Infos pratiqueS Petits groupes de 3 à 6 personnes.
Les bibliothèques municipales de la Ville de Paris et les associations Lire à Paris, Lire et faire lire et Delidemo, exportent leurs histoires dans les squares et les jardins publics. Autour d’installations confortables – tapis de sol, paniers et petits chariots remplis de livres – bibliothécaires et animateurs présentent et font découvrir aux petits et aux grands, histoires, contes, albums d’images, à écouter, lire ou feuilleter. De vrais moments de lecture et des animations conviviales
sont ainsi proposés dans plus de 20 squares et jardins, tous situés à proximité d’une bibliothèque (voir liste sur www.bibliotheques.paris.fr ).
Infos pratiqueS Public jeunesse et famille, participation libre et gratuite.
Réunions du Conseil d’Arrondissement de septembre
lundi 21 septembre à 19 h 16/20 rue des Batignolles métro : Rome, Place de Clichy Salle des mariages Mairie du 17e.
CD Doublete à en v en d u r ti r pa e 5 o c to br
Egalement cours de retouche couture le samedi matin.
Inscription sur place au 40, rue des Dames, par tél. au 01 43 87 15 28 ou 06 88 75 17 81, ou par mail : kitaplaire@orange.fr
Artwork by Tom & Léo
88 euros pour 4 semaines payables à l’inscription, forfait annuel de 24 euros par session de 2 heures.
le Bon’homme texte camille plaisance / photo kharon.com
Ou les conséquences positives de la crise du disque David Scantamburlo travaille pour la maison de disque Warner, avenue Mac-Mahon. Pour lui, la musique est une philosophie. Au fil de l’interview, ce passionné nous livre son analyse de l’évolution du marché du disque, mais aussi, ses bonnes adresses dans le quartier. Que faites-vous chez Warner ? J’occupe une place de « compte-clé » au sein de la direction commerciale Warner Music. Notre équipe est en charge de la commercialisation des projets, ainsi que de la distribution de plusieurs labels indépendants (Because, Tôt ou tard…). Mon quotidien est donc de contribuer à la survie d’un support : le disque, aujourd’hui fortement malmené par un nouveau mode de consommation de la musique, et par la dématérialisation du contenu. 20 —
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Qui sont les artistes signés chez Warner ? Seal, Kery James, Alanis Morissette, Thomas Fersen, Adrienne Pauly, BB Brunes, Constance Verluca, Red Hot Chili Peppers, Yaël Naïm, Vincent Delerm, Jeanne Cherhal, Têtes Raides, Christophe Maé, Johnny Hallyday… Il y a des nouvelles signatures ? Oui, et plutôt variées : Sliimy (Wake Up, pop sucrée et colorée), Booba (Autopsie Vol. 3, chez Because Music), Laura Izibor (Let the Truth Be Told, www.myspace.com/lauraizibor), Fredo Viola, (www.myspace. com/fredoviola), The Turn (www.theturn.tv) Vos coups de cœur ? Laura Izibor, qui est une petite perle soul venue d’Irlande. Et Chinese Man : méfiez-vous des apparences, ces garçons sont marseillais (www.myspace.com/ chinesemanrecords).
david scantamburlo Un mot sur le marché du disque actuel ? Il se porte mal. Rien de nouveau jusqu’ici. Les débuts de la crise du disque se situent au même moment que mon entrée dans cette industrie, il y a plus de sept ans. Aujourd’hui, l’heure est à la diversification. Nous avons entamé depuis plus de deux ans une stratégie à 360 degrés, afin de verrouiller toutes les sources de profits autour de l’artiste et de « sa marque ». Nous nous positionnons donc dans les domaines comme : le spectacle vivant (touring), la distribution de produits dérivés (merchandising), la synchronisation (association de l’artiste à une marque). A cela s’ajoute le travail déjà effectué, sur la distribution digitale (via les plates-formes de téléchargement légales), et sur le business généré par la téléphonie mobile.
en train de faire revenir le vinyle dans les linéaires et, pour le collectionneur que je suis, je ne peux qu’en être satisfait. Bref, face à la crise, nous devons repenser et créer. Pour reprendre l’expression de l’économiste Joseph Schumpeter : l’industrie du disque est en pleine phase de « destruction créatrice ». Depuis quand êtesvous dans le 17e ? J’y travaille depuis mon arrivée à Paris en 2002. Mais je n’y habite pas. Je préfère vivre dans un autre arrondissement, histoire de pouvoir sentir la différence en sortant du bureau. Le 17e manque cruellement de salles de concert.
Vos adresses préférées dans le quartier ? Deux restaurants où j’aime manger à la pause-déjeuner : Le Monte Carlo, rebaptisé par nos soins « Cantoche Hip hop ». C’est un self-service situé avenue de Wagram, ma cantine depuis 2002. Son surComment vivez-vous la crise du disque ? Je préfère donner mon sentiment sur ses conséquen- nom est dû au fait que les costumes-cravates et les tailleurs ne sont pas de rigueur. La formule est aborces positives. La chute des ventes de disques est, en dable et le lieu, convivial. quelque sorte, en train d’asPourquoi Hip Hop ? Parce sainir le système. Je m’expli Un disque ne suffit que bizarrement, seuls les que : un disque ne suffit plus, fans de hip hop de chez il faut désormais défendre son plus, il faut désormais Warner aiment ce lieu. Va album sur scène. La courbe défendre son album comprendre… Je vais égade vie du produit « disque » sur scène lement au Bambou Royal, se réduit si celui-ci n’est pas un restaurant chinois, mais pas n’importe lequel ! C’est travaillé dans la durée, via les concerts notamment. chez Suzie. Elle a le don de toujours nous accueillir Les labels se doivent d’être créatifs et inventifs, dans avec un sourire, un bon mot et son accent exotique. leur stratégie de communication, et dans leur stratégie marketing. Nous devons repenser aussi le packaging, Par ailleurs, les plats sont particulièrement bons ! La boutique Zoom, aussi, propose des bonnes affaires améliorer les contenus, trouver des solutions pour pour les sneakers. garder un lien avec les fans. La crise du disque est
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David Scantamburlo Un coin calme pour décompresser ? Le jardin Pereire, à deux minutes du bureau, se conjugue parfaitement avec une formule Swich (sandwich rapido) et un iPod. Qu’est-ce qui tourne dans ton iPod ? En général, une playlist constituée de quelques pépites hip hop east coast du début des années 90 en mode aléatoire. S’il ne fait pas beau, un album de Björk, de Sigur Rós ou d’Archive. Et puis, ça dépend beaucoup de mon humeur et de mon trajet. J’aime bien essayer de me faire mes propres clips en conjuguant au mieux l’image, le son et l’humeur. Un coup de cœur DVD ? Le coffret de la saison 4 du Prince de Bel Air emprunté à la vidéothèque de mon comité d’entreprise. Les épisodes se mangent par deux ou trois en V.O. C’est un délice. Le dernier concert qui t’a marqué ? Cut Chemist (www.myspace.com/cutchemist) à La Maroquinerie (20e). Un show à couper le souffle, mêlant la technique et la musicalité d’un des meilleurs DJ de sa génération. Le tout agrémenté d’un spectacle visuel interactif et sur mesure, avec un surdoué aux cheveux grisonnants aux commandes de l’image. Un livre de chevet ? Lylo… off course.
Warner Music France
29 , avenue Mac-Mahon Pour découvrir les artistes Warner : www.warnermusic.fr
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POUR REprendre l’expression de l’économiste Joseph Schumpeter : l’industrie du disque est en pleine phase de “destruction créatrice ”. septembre 2009 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
L’Etoile au plafond L’anti-Ikéa
Une boutique privilégiant les créateurs, les matières écologiques et la couleur ; avec quatre thématiques : décoration, enfants, accessoires, arts de la table. Il manquait un vrai magasin de déco dans ce charmant quartier de la rue Demours. C’est chose faite, grâce à Karine et Valérie, qui ouvrent cette boutique il y a six mois. Les créateurs du monde entier sont mis en lumière. Les objets viennent d’Inde, du Vietnam, d’Allemagne, du Danemark, mais aussi de France. Les marques proposées inspireront les aficionados : Madame Mo, Ekobo, ASA, Robert le Héros, Artiga, Liouba, Clémence G., Melli Pou, Marmelade en balade, etc. On trouve de tout pour tous les prix : de la simple petite carte postale Madame Mo – à l’esprit japonais et rigolo (1,70 euros) –, au fauteuil Pompadour stylé et impressionnant – 1480 euros, coloris au choix, le fuchsia est une merveille. Idéal pour faire des cadeaux, 24 —
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que ce soit pour une naissance (tours de lit, doudous, turbulettes, sorties de bain), un anniversaire, ou une invitation à dîner (coussins décoratifs, boîtes à thé, papeterie, petites pochettes, bougies…). Allez également faire un tour pour aménager votre propre intérieur. Vous verrez lampes, miroirs, cadres photo et vases, aux accents exotiques et élégants. Tout n’est que couleurs, pep’s et bonne humeur. Si vous voulez chouchouter votre maison et vos enfants, L’Etoile au plafond est une nouvelle adresse de confiance, à deux pas de chez vous. Caroline Pereira Trousses porte-monnaie à partir de 16 euros, sacs en toile à 19,60 euros, set de cuillères design à 24 euros, vases tous styles de 10 à 162 euros, doudous de 29 à 49 euros. Déco, accessoires, enfants, arts de la table 13, rue Pierre Demours Tél. 01 77 32 96 39 laboutique@etoileauplafond.com www.etoileauplafond.com10h à 14h.
les bons shops
Flûte Bar
STUDIO 27
Depuis janvier 2008, le Flûte Bar s’est installé à Paris, rue de l’Etoile. Le concept, déjà éprouvé aux Etats-Unis, repose sur un large choix de champagnes et de cocktails made in New York.
Un salon de coiffure chaleureux sur la belle place du Docteur Félix Lobligeois, c’est un vrai moment de détente. Lalia et son équipe vous accueillent tous les jours, même le dimanche.
Après avoir ouvert deux établissements à New York en 1997, Hervé Rousseau, un jeune Français spécialiste du champagne, décide de décliner le concept à Paris : un bar à cocktails et à champagnes, dans une ambiance « lounge » chic et chaleureuse. Le Flûte Bar propose une centaine de champagnes, pour permettre aux amateurs de goûter différents crus. D’ailleurs, l’établissement organise une fois par mois, la « Champagne School » : une quinzaine de personnes assistent à des cours de dégustation en compagnie d’œnologues. Installés dans de confortables canapés bleu pétrole, vous pourrez vibrer au son de la trompette, lors des soirées jazz chaque mercredi de 20 h à 23 h. Et si le champagne vous donne des envies de dance-floor, l’établissement accueille les vendredis et les samedis, un DJ en live. Sachez qu’une coupe vaut entre 12 et 35 euros, et que le mardi, c’est happy-hour de 17 h à 20 h.
Lalia accueille la clientèle variée qu’offrent les Batignolles dans un décor de cinéma, avec des éclairages bleutés et des péloches déroulées aux murs. Un petit café offert entre le shampoing et la coupe, au loin, les cloches de Sainte-Marie qui sonnent la sortie de la messe, les rires des enfants qui jouent au foot sur la place, l’air frais que laisse entrer la porte ouverte en guise de bienvenue. À discuter signes astrologiques et bons plans du quartier avec la cliente assise à côté de moi, j’en aurais presque oublié l’objet de ma visite. Mais non, Lalia est bien là, et se met à couper discrètement, sans même que je ne m’en rende compte. Au final, une coupe parfaite, un brushing à vous mettre de bonne humeur pour toute la journée et un prix plus que raisonnable. Bref, une bonne affaire !
La nuit promet d’être pétillante
19, rue de l’Etoile Tel. 01 45 72 10 14 - www.flutebar.com
Aurélia Saïd
UNE COUPE DE STAR
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73, place du Docteur Félix Lobligeois Tel. 01 58 60 19 22 Lundi de 14h à 19h, mardi et mercredi de 10 h à 19 h, jeudi et vendredi de 10 h à 20 h, samedi de 9 h 30 à 19 h 30 et le dimanche de 10 h à 14 h. septembre 2009 |
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© Samin Ghiasi septembre 2009 |
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les bonnes questions Vous êtes ?
Un homme Une femme Quel âge avez-vous ? . . . . . . . Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ? ....................................................... ....................................................... Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ? ....................................................... .......................................................
A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... ....................................................... Vos coordonnées (pas obligatoire)
Travaillez-vous dans le 17e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quelles rubriques du magazine vous intéresse ? ....................................................... .......................................................
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bon EN ARRIÈRE texte alexis de vanssay
Une Brève Histoire des Batignolles
A
u début du XIXe siècle, les Batignolles ne sont qu’un hameau. On vient y passer ses week- ends. Puis, le village s’étend sur le lieu-dit des Epinettes qui n’est encore que champs de patates. En 1860, cette petite ville de banlieue sera annexée par Paris et devient partie du 17e arrondissement. Depuis, souvent, le quartier sera le théâtre d’une histoire riche et tumultueuse. Et d’abord celle-ci s’inscrira dans la commune de Paris. En effet, les Batignolles furent un haut lieu de résistance pendant cette révolution, notamment rue des Dames et rue Cardinet, et aussi à la Fourche où une barricade très importante avait été installée contre les soldats de Thiers. Cet épisode sanglant finit par une reddition des insurgés. Et Paul Verlaine, habitué du lieu, de relater dans une œuvre en prose (Le Petit Paul et Le Coup d’Etat), les lendemains calmes après la répression : « Rien dans les rues des Batignolles jusqu’à la barrière située entre les rues d’Amsterdam et de Clichy ne parlait de révolution,
ni même de la moindre émotion populaire. Chacun visiblement allait à ses affaires. » Mais si l’histoire du quartier fût parfois sanglante, les Batignolles furent aussi l’endroit où s’épanouirent quelques génies. Parmi eux il y a Verlaine qui étudia au lycée Chaptal et séjourna rue Nollet. Et Edouard Manet et son « groupe des Batignolles » qui se réunissaient au café Guerbois, boulevard de Clichy. A l’époque ceux-là étaient méprisés, traités d’artistes vulgaires, dépourvus de talent, débraillés et obscènes. Le tableau de Manet le plus connu probablement Le Déjeuner sur l’herbe soulève alors l’indignation de l’académie. Quelques années plus tard, cette avantgarde sera universellement reconnue et Verlaine, le maudit, dont le photographe Dornac pris un cliché au café, le regard perdu, un verre d’absinthe et un encrier devant lui, deviendra l’un des plus grands poètes français de tout les temps. Verlaine photographié par Paul Marsan Dornac, dans un café en 1896. septembre 2009 |
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le Bon atelier texte Kitty Balt / photo DR
RROSE SELAVY
jeudi 1
verniss 7 Sep atelier age d’ouve tembre s , a u to rt u r e d u r d’ u n e s verre
ATELIERS D’ARTS
Cet espace de 300 m2 est dédié aux arts, depuis l’initiation jusqu’à la pratique quotidienne d’artistes confirmés qui y préparent leurs expositions. Il est avant tout un lieu de vie et d’échanges, au passé habité et au futur bien prometteur…
S
passer le reste de la journée. Surtout lors de la visite du “café des Arts“ : superbe salle en mezzanine, à la fois librairie-salon avec ses canapés invitants et salon de thé où résonnent encore les échos des discussions artistiques passées. Une petite faim ? (les artistes ont toujours faim !), il y a tout ce qu’il faut pour se restaurer et, chouette ! le lieu peut même être réservé pour des évènements privés.
itué au beau milieu du 9e et pourtant hors Au rez-de-chaussée, une grande entrée et quatre atedes sentiers battus, ce lieu exceptionnel et liers spécifiques dédiés à chaque activité. insolite surprend puis charme instantané- Un atelier « bleu » pour l’enseignement de la cérament par le contraste entre son histoire passée et mique et de la mosaïque, où les élèves apprennent à la modernité de sa “mise“ actuelle. L’histoire, elle façonner, et à utiliser les techniques du travail de la se résume en un nom, un nom monstre : Marcel terre et de la décoration . Cet atelier est équipé d’un Duchamp. On est dans son atelier du début du four d’essai pour tester les couleurs des émaux, et siècle. Il y tramait ses forfaits surréalistes anti - d’une cabine à eau pour l’émaillage des pièces. “politiquement correct“ et posait L’atelier « orange » est destiné aux ainsi les bases de la “wildness“ ar- La transfusion cours de peinture et de dessin. Il tistique globale. d’antiquités dans est équipé de 12 chevalets en hêla fonctionnalité tre et de tables de dessins. Désormais maîtresse des lieux, des espaces en L’atelier « rouge », très spacieux, Marie-Lorraine Benzacar a ébran- font un lieu non- est situé sous une grande verrière. lé par sa passion et son énergie chalamment arty. Il est consacré exclusivement à la délicate les murs vétustes à la peau sculpture : modèle vivant, anad’âne pour en faire une création moderne, chic et tomie, techniques diverses, sculpture libre. Il est multicolore, couleur du temps ! La transfusion d’an- équipé de plateaux en hêtre, de sellettes , d’outils et tiquités dans la fonctionnalité des espaces en font un de terre dédiés à la sculpture. lieu nonchalamment “arty“ et inspirent à tel point L’atelier « vert », en “open space“ dédié lui aussi à la que, passée l’allée verdoyante, l’envie vous prend d’y sculpture, est équipé de sellettes en hêtre de grandes 38 —
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tailles permettant de sculpter ainsi des pièces allant jusqu’à 1,20m.
est issue Marie-Lorraine, qui a déjà ouvert une galerie d’art et d’antiquités près de la place des Vosges.
Enfin, un cinquième atelier situé sur la mezzanine accueille des cours de bande-dessinée, manga, et de papier mâché.
Il est temps maintenant pour elle de vivre l’instant précieux et surréaliste où l’espace se décompose en milliers d’images et de formes, crées par les élèves qui vont s’y former et par les artistes qu’elle abrite si généreusement.
La formidable prouesse de cette école est de proposer, au-delà des disciplines classiques : des cours de création de bijoux, de peinture contemporaine ou encore de street art … ainsi que des stages spécifiques à chaque activité pendant les week-end et les vacances scolaires. Mais aussi des conférences, des débats à thème et des voyages culturels organisés tout au long de l’année. Les enfants et les ados, présents en nombre dans le 9e, ont tout naturellement investis cet espace où est dispensé un enseignement pédagogique axé sur la créativité. La barre est placée haut, très haut, et tout va très vite, comme dans le milieu de la mode, d’où
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5 rue Fromentin - Paris 9e ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 22h00, samedi de 10h00 à 17h00 portes ouvertes tous les samedis de septembre de 10 h a 17 h. Tél. 01 40 23 05 95 - 06 84 18 91 03 www.rroseselavy.net
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le bon look par Bastien de Almeida photos BAPTISTE MAGIs
Ana Robe bleu 50’s 140 € Amandine Robe orange 50’s 130 € luella Robe jaune 50’s 140 €
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Ana Robe rose 90 € luella Robe rose en soie 110 € amandine Robe rose Mugler 450 €
Boutique Bda 46, rue La Condamine Tél. 01 42 93 54 70 www.bastiendealmeida.com Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 20 h. septembre 2009 |
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Les enquêtes de l’inspecteur
Bonbec
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LE CASSE bonbon texte martin perraud-wolff / photo véronique pêcheux
EXPULSÉS QUE DEVIENNENT-ILS? Ce jour-là, nous déballions notre dernier carton de déménagement. Nous profitions d’un moment de repos bien mérité sur notre nouveau canapé blanc. Ce jour-là, il faisait chaud et nos fenêtres étaient grandes ouvertes. Et puis nous avons entendu des cris. Ils étaient proches, à deux ou trois pâtés de maison. Des hommes, des femmes et des enfants qui hurlaient. J’ai tout de suite pensé à un incendie, aux flammes. En bas, aucune flamme, mais des camionnettes bleues de CRS. Ils expulsaient de force des familles
entières d’un immeuble miteux du 17e. Ces cris, je les entends encore. Ces cris, ces familles les entendront toute leur vie. C’était en 2005 et aujourd’hui les fenêtres de cet immeuble sont toujours murées. Face à ce rempart, une salve de questions : que sont devenues ces familles ? Ont-elles été décemment relogées ? A Paris ? Dans le 17e ? Ces questions, seuls les politiques de notre arrondissement peuvent y répondre. Alors répondez.
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le Bon art texte Aurélia Saïd / photo gaël guyon
l’Avant-rue Théâtre urbain insolite
La compagnie d’arts de la rue Friches théâtre urbain s’est installée au sein du site industriel l’Avant-rue. Le lieu affiche sa volonté de promouvoir un théâtre aux formes insolites, et s’inscrit dans une perspective humaine et solidaire.
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ntre l’Avant-rue : le lieu, et Friches théâtre urbain : la compagnie d’arts de la rue, c’est un véritable coup de cœur qui perdure depuis dix ans. « Nous cherchions un lieu spacieux nous permettant d’élaborer nos mises en scène qui intègrent des échasses. Et ce lieu s’y prête complètement. », précise Pascal Laurent, un des deux directeurs artistiques du site. Après quelques années de remise en état, le site sert aussi bien de lieu de création, de montage et de
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répétition à la compagnie menée par Pascal Laurent et Sarah Harper, que de lieu de résidence pour d’autres projets artistiques. Au total, l’équipe de l’Avant-rue, composée de quatre personnes, accueille douze projets par an. « C’est grandement suffisant, expliquent Pascal Laurent et Clotilde Fayolle, l’attachée de production. Entre les projets de Friches théâtre urbain et les résidences de chaque artiste, qui s’étalent sur deux semaines en général, le planning est complet. » Le choix des résidences se porte essentiellement vers des représentations proches du modus operandi de Friches théâtre urbain. Depuis 2005, l’Avant-rue privilégie les projets in situ, afin de mettre en valeur au maximum les attraits spécifiques du lieu. Une prédilection donc pour l’insolite, l’hybride pluridisciplinaire à contre-courant. « Notre priorité va vers les présentations qui appuient la structure et l’architecture de cet ancien site industriel, souligne Pascal Laurent. Les 13 m de hauteur sous verrière de la halle et
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Notre
priorité va vers les présentations qui appuient la structure et l’architecture de cet ancien site industriel…
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les 200 m2 de surface, offrent la possibilité de nouvelles formes scénographiques, et tissent de nouveaux rapports avec le public. » L’Avant-rue est chargée d’histoire. Le bâtiment, qui date du XIXe siècle, aurait été construit par les Ateliers Eiffel sur les fondations d’une ancienne savonnerie. L’usine a vu s’installer dans ses murs une activité de machine à vapeur et de monte-charge, puis une usine de carreaux de faïences, une autre de création de lits en fer forgé, un atelier de peinture, qui causa un incendie, et enfin il avait accueilli les poudres Bourgeois. Autre attrait historique de la friche industrielle : sa localisation sur une ancienne route qui reliait Paris à Rouen. Un passé qui a servi de point de départ à une création imaginée par Friches théâtre urbain en 2008 : Witness N14. Un projet artistique retraçait le long de la rue de Tocqueville toutes les informations collectées par la compagnie sur cet axe historique. Le public a pu assister à des créations sonores, des expositions de photographies, des installations et
des vidéos. « Ce projet a permis de créer des liens très étroits avec le voisinage », explique Pascal Laurent. Une notion importante puisque l’Avant-rue s’est très vite tourné vers les autres centres socioculturels pour des collaborations, et s’est joint aux commerçants du coin, à travers un collectif de quartier, pour redynamiser la rue de Tocqueville.L’Avant-rue est aussi membre d’Actif, un réseau solidaire de lieux culturels franciliens. Adhérer à Actif est un moyen pour eux, d’afficher une démarche plus humaine de la culture, de s’inscrire dans une perspective d’économie sociale et solidaire, de donner à tous les publics un accès aux arts vivants. « Un artiste n’est pas un travailleur social, souligne Pascal Laurent. Mais par son existence et son mode de vie, il a un impact sur la société. »
L’Avant-Rue Friches théâtre urbain 134, rue de Tocqueville Tél. 01 44 15 96 86 avant-rue@wanadoo.fr
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le Bon écolo texte cassandre manet / photo marion monier
Le parc de Clichy Martin Luther King Echappée verte, sauvage et urbaine
C
e parc a vu le jour en 2004, pour le plus grand bonheur des habitants du 17e. A terme, 10,8 hectares de terrain sont prévus, l’élevant ainsi au rang du plus grand parc du nord-ouest parisien. Sans cesse renouvelé, il est conçu à l’image des nouvelles générations de jardins citadins, respectueux du développement durable. Voici un repère improbable, visible de nos trottoirs, avec en son centre, une imposante éolienne : le signe est très clair. Grâce à ses premiers aménagements, ce parc est étroitement lié au tissu urbain, et ses allées s’ouvrent sur la ville. Sur les 10,8 hectares prévus à terme, quatre sont ouverts depuis 2007. Une vision moderne et populaire, liant les préoccupations environnementales à la vie urbaine. Trois thèmes sont déclinés : les saisons, le sport et l’eau. L’architecte-paysagiste Jacqueline Osty dispose d’un sens aiguisé du quotidien en beauté. Un voyage dans un espace design et sauvage. Le bois et le métal s’entendent à la perfection, et s’accordent harmonieusement avec les bâtiments alentours aux lignes architecturales urbaines et modernes. Pour cause, le parc Clichy-Batignolles a pour vocation de relier les quartiers entre eux : des Epinettes à Pereire, des Batignolles au boulevard Berthier, en passant par les jardins des environs. Rien n’est laissé 46 —
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au hasard, tout est copieusement pensé, travaillé depuis l’année 2002. Et pourtant, au regard des espaces verts qui entourent les chemins du parc, les plantes et les arbustes poussent comme au beau milieu d’une prairie. Au fur et à mesure de notre échappée verte, une friche merveilleusement maîtrisée et passionnante de diversités végétales, s’offre à nous. La promenade se fait dans la discrétion, l’ivresse et la découverte. Tout est conçu au mieux selon les règles de l’écologie et du développement durable. Des bacs à fleurs et à plantes, en roseaux tressés ; des berges, des bancs et des transats design en bois et métal ; des gradines peuplées de saules, qui permettent de contempler un magnifique bassin « biotope » : un plan d’eau paysager, qui abrite un écosystème riche et varié (nénuphars et plantes d’eau, mais aussi canards, têtards et oiseaux, y sont installés). Alimenté en eau non-potable et en eau de pluie, il permet une épuration naturelle de celles-ci par décantation. Cette eau ainsi récoltée, est utilisée, en partie, pour l’arrosage du parc si nécessaire. Une conception idéale et une gestion optimale de l’énergie (grâce à l’éolienne, aux panneaux solaires sur les toits du bâtiment de la Forge), la récupération d’eau de pluie, la gestion des déchets (de nombreuses poubelles jaunes et vertes sont à disposition dans les allées), l’utilisation de plantes peu consommatrices en eau, et de plantes locales demandant peu d’engrais et
le bon écolo d’insecticides, permettent d’obtenir un bilan carbone nul ou proche de zéro. Et la richesse de ce parc ne s’arrête pas là grâce à l’espace « jardin et potager biologique », entretenu et animé par les adhérents de l’association de quartier « Le Jardin de Perlimpinpin ». Enfin, ce lieu comble également nos plaisirs du jeu : 433 m² d’espace pour les petits, 520 m² pour les enfants d’âge moyen, 1200 m² pour les jeux de ballons (terrains découverts), 915 m² pour le skate-park, 390 m² pour la pratique du basket-ball, un terrain de foot et un de squash. Bref, à chaque âge son jeu : un paradis des sports et des loisirs. La mairie du 17e a fait très fort. Ce parc est une bulle d’une nouvelle ère, actuelle et pertinente, couronnée d’un délicat hommage à Martin Luther King (1929-1968). Le parc Clichy-Batignolles - Martin Luther Localisation : rue Cardinet, impasse Chalabre Ouverture : 8h/en semaine 9h/dimanche et jours fériés
97 Bio
Le bon resto bio de la rentrée
97 BIO est un restaurant-brunch-salon de thé aux produits 100 % agriculture biologique. Plaisir et qualité pour des plats aux saveurs authentiques, des desserts faits maison, suggérés au gré des saisons et de la créativité du chef cuisinier. Le plus ici : le cadre agréable, les menus aux prix attractifs, les cours de cuisine pour les petits, et les paniers bio à emporter. 97 BIO 97, rue Jouffroy d’Abbans Tél. 01 42 27 06 67 septembre 2009 |
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le conte est bon texte Nadia Ahmane / photo JULIETTE BUTLER
AHMED Du Maroc aux Épinettes
Il y a quarante ans, lorsqu’il est arrivé dans le quartier des Epinettes, Ahmed ne se doutait pas qu’il y serait encore aujourd’hui. Dans la loge de son immeuble, dont sa femme est la gardienne depuis 25 ans, il raconte avec nostalgie son parcours. En juillet 1962, Ahmed débarque en France. Son quartier, il le connaît sans doute mieux que personne. En 1968, après quelques pérégrinations entre Gennevilliers et Nanterre, le tout jeune immigré marocain s’installe au passage du Petit Cerf. « Ça a beaucoup changé. Maintenant, c’est beau et moderne, mais à l’époque, il n’y avait que des immeubles insalubres dans ce coin-là», se souvient-il. Et pourquoi cette adresse ? « Il n’y a que là qu’on avait trouvé un toit ». « On », c’est Ahmed et ses copains de l’époque, ouvriers comme lui et qu’il connaît, pour la plupart, depuis son Maroc natal. La promiscuité est au rendezvous, mais les garçons ne sont pas très difficiles. Pas loin, l’avenue de Clichy. Ahmed est témoin de ce qui était encore une frontière 48 —
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entre les prolos de Guy Môquet et les « dames » des Batignolles, qui allaient faire leur marché, chapeautées, s’il vous plaît ! Mais les choses commencent à changer peu à peu. Et oui, un certain mai 68 passe par là. Notre ami déménage ensuite Passage Berzélius. A cinq minutes de son précédent appartement. Le vieil immeuble dans lequel il habitait est toujours debout, perdu au milieu des nouveaux bâtiments que l’on commençait à construire à l’époque. « Ils avaient rasé la vieille Cité Marie, un ensemble de vieux entrepôts pas bien propres ». Enfin, il s’installe en 1974 dans l’immeuble de la rue de la Jonquière, près de la piscine, et dans lequel il vit encore aujourd’hui. Sa femme le rejoint et dix ans plus tard, elle en devient la gardienne. Puis, quatre filles sont venues agrandir la famille : « C’était vraiment un immeuble de standing quand je suis arrivé. Il y avait de la moquette dans l’escalier et c’était habité principalement par des fonctionnaires ». Et le coin, comment était-il ? « Très commerçant. Il y avait beaucoup plus d’épiceries, même une boucherie chevaline. » La rue de la Jonquière est toujours aussi animée mais Ahmed se souvient que les
rues transversales avaient également leurs lots de boutiques. Le Bougnat, ce vendeur de charbon auvergnat qui était aussi cafetier n’existe plus : une époque révolue. Cordonnier, boucher, épicier et charcutier enflammaient la rue Berzélius ; devenue bien plus silencieuse au fil des années. Le vieil homme réalise qu’il a fondé sa vie de famille dans ce quartier alors qu’il y était arrivé un peu par hasard. Ses filles sont allées à la maternelle de la Cité des Fleurs lorsque les trottoirs de cette dernière étaient encore roses, passage par l’école primaire Pouchet,
dont il entend toujours résonner la sonnerie de la récré. Elles n’ont pas échappé au collège Mallarmé, qui était aussi un lycée à l’époque. Les changements continuent aujourd’hui avec les nombreuses rénovations d’immeubles ou l’ancien chemin de fer qui s’est orné d’un jardin depuis peu. Le plus fondamental ? Ahmed répond sans hésiter : « Ce nouveau parc rue Cardinet, à la place de la gare des marchandises ». Il aime y emmener son petit-fils. Peutêtre le prépare-t-il à apprécier ce quartier, qui lui est aussi cher que le désert marocain dans lequel il est né. septembre 2009 |
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les bons petits diables textes mathilde boinet / photo thibaut voisin
L’éveil du petit peintre Pôle culturel dynamique, le centre d’animation La Jonquière a ouvert ses portes au public en 1995. Théâtre, danse, chant : l’expression artistique, sous toutes ses formes et à tous les âges, y est valorisée. Zoom sur les ateliers d’arts plastiques pour les petits.
P
roposés aux enfants à partir de 5 ans, les ateliers d’éveil aux arts plastiques se déroulent sous forme de sessions d’une heure et demie, et sont animés par Michael McGriff. Les enfants mettent la main à la pâte, et essayent diverses techniques de peinture (gouache, pastel…). Ils laissent alors libre cours à leur imagination autour d’une thématique imposée. L’approche pédagogique utilisée, permet de sensibiliser les enfants à leur environnement social et naturel, dès leur plus jeune âge. Des sujets aussi variés que le développement durable ou l’homosexualité, y sont traités. L’idée étant de représenter une réalité, et de favoriser la tolérance, à travers le dessin ou la peinture. 50 —
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Autre thème majeur, la citation du peintre Barnett Newman (artiste incontournable de l’école new-yorkaise des années 40 à 70) : « Qui a peur du rouge, du jaune et du bleu ? ». Cette question est également le fil conducteur de l’exposition consacrée aux arts plastiques, dans le cadre du festival Du Rififi aux Batignolles ce mois-ci (cf le Bon Agenda). A cette occasion, le public découvrira les œuvres réalisées par ces artistes en herbe, exposées au centre La Jonquière, le 15 septembre lors du vernissage. Parmi les nouvelles activités, le centre propose dès la rentée, un atelier « théâtre de l’imaginaire », ainsi qu’un atelier de yoga pour les petits.
Ateliers d’éveil aux arts plastiques Centre d’animation La Jonquière 88, rue de la Jonquière Tél. 01 42 29 78 79 Infos/inscription : www.ca-lajonquiere.com
les bons petits diables
Léo et les crocos Située face au square des Batignolles, la boutique Léo & les crocos est, depuis deux ans, une véritable adresse « in » pour habiller les bambins.
C
’est dans un cadre pop et coloré que Patrick Blazy propose une sélection créative et élégante de vêtements et d’accessoires dont il est le premier fan pour ses enfants : du tee-shirt en coton bio (Coqenpate) à la basket en caoutchouc équitable (Veja), sans oublier les « crocs » (sabots branchés de cet été), les shorts de bain aux imprimés graphiques (Kanabeach) et les adorables peluches Beasts au look décalé tout droit inspiré des cartoons : croco, chat, crapaud, lion, singe, une vraie ménagerie. Léo et les crocos, ce sont donc des marques pointues et un look bobo chic de 0 à 12 ans : avec, pour les tout-petits, des bloomers, des sarouels et des body-shorts en éponge flashy, pour les garçons des jeans slims (Finger in The Nose) ou pour ces demoiselles, des leggings (La queue du chat). On peut aussi trouver chez Léo, la douceur du
japonisme, avec les tuniques pour bébé, inspirées du kimono (IE), ou les sacs en toile et les cartes postales illustrées (Madame Mo) pour décorer la chambre de bébé. Mais pour parfaire son look, rien de tel que les tee-shirts rock – estampillés AC/DC, Sex Pistols ou Rolling Stone, marqués de la fameuse bouche écarlate (Help!) –, ou encore, ceux, imprimés d’une tête de pirate (Maison Georgette) ou d’un message : « canon », « bad boy », « grande soeur », qui remportent un succès incontestable auprès des parents comme des enfants : les best-sellers de la maison. 6, rue des Moines Tél. 01 42 28 18 10 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h. Vente à distance : www.leocrocos.fr septembre 2009 |
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LA BONNE RECETTE Texte & photo / Alice Gazio & Doris Hémar
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Pour
Muffins Salés mu ffin s
Préparation 10 minutes Cuisson 25 minutes
125 g de farine 125 g de Maïzena 1/4 de sachet de levure chimique 1 oeuf 300 ml de lait 2 cuillères à soupe d’huile d’olive 50 g de tomate séchées 50 g de gruyère rapé 1 poignée de basilic 1 poignée de pignons de pin
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Pour les saveurs tout est possible mais voilà ce que nous vous suggérons: • Basilic / chèvre / amandes effilées • Olives noires et vertes / pignons • Courgette / feta / feuilles de menthe • Mimolette / noix / cumin
Dans un saladier mélanger la farine, la Maïzena, une pincée de sel et la levure. Dans un bol battre l’oeuf avec le lait et l’huile d’olive, verser ce mélange dans le saladier, mélanger. S’il y a des grumeaux ne vous inquiétez pas. Ajouter les ingrédients choisis pour la garniture, mélanger. Diviser le mélange dans 8 moules Faites cuire 25 minutes au four à 180°C, jusqu’à ce que mes muffins soient dorés Attendez 5 minutes avant de démouler. septembre 2009 |
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles SPECTACLES théâtres
musique
Mercredi 16 – 20h Orchestre de Paris Jeudi 17 – 20h Orchestre de Paris Vendredi 18 – 20h Orchestre de Paris Samedi 19 – 20h Ensemble de Gagaku impérial
L’Européen
Reigakusha
5, rue Biot - 75017 Paris
Dimanche 20 – 16h Chicago Symphony Orchestra Lundi 21 – 20h Chicago Symphony Orchestra Mercredi 23 – 20h Orchestre de Paris Vendredi 25 – 20h Orchestre Philharmonique de
Informations-billetterie : 01 43 87 97 13, www.leuropeen.info
Samedi 5 – 20h30 Quentin - chanson Mardi 29 – 20h30 Alex et sa guitare + Invités -
Radio France
cabaret rock
Jeudi 24 – 20h Orchestre de Paris Samedi 26 – 20h London Symphony Orchestra Dimanche 27 – 16h London Symphony Orchestra Mardi 29 – 20h Orchestre de Paris
chanson humoristique et tendre
Du 1er au 30 – 20h Le Maxi Monster Music Show -
Salle Pleyel
Atelier Berthier-Odéon
252, rue du Faubourg Saint-Honoré -
8, bd Berthier - 75017 Paris
75008 Paris
Informations-reservations : 01 44 85 40 40,
Informations : 01 42 56 13 13,
www.theatre-odeon.fr
www.sallepleyel.fr
Du 18 septembre au 24 octobre - Les Enfants de Vendredi 4 – 20h Laurie Anderson & Lou Reed
Saturne, texte et mise en scène Olivier Py.
Théâtre Hebertot 78 bis, bd des Batignolles - 75017 Paris Informations : 01 43 87 23 23, www.theatrehebertot.com
Du 1er au 30 - La Serva amorosa, comedia del’arte de Goldoni, mise en scène Christophe Lidon, avec Clémentine Célarié, Robert Hirsch, Claire Nadeau…
Mardi 8 – 20h Pollini Perspectives Vendredi 11 – 20h Kammerorchesterbasel
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le bon agenda Programmation du festival Du Rififi aux Batignolles 2009-7e édition
au square des Epinettes.
Mardi 15 - Vernissage au centre d’animation de la Jonquière. Le Rififi : festival et spectacles vivants du 10 au 13 septembre
Jeudi 10 - spectacle inaugural. Vendredi 11 - contes de la rue Leconte, spectacle itinérant, « Jazz aux Batignolles », scène musicale (amateurs, et têtes d’affiche), courts métrages en plein air (palmarès du festival 2008), théâtre de rue.
Samedi 12 - théâtre, animation de rues, ateliers de cirque et de clown, danse en plein air (hip-hop), vide-grenier «littéraire», rue Davy, musique et danse à l’hôpital Bretonneau, lâcher de peintres avenue de Clichy, repas de quartier scénarisé (jazz, bal tango..); scène de slam.
Dimanche 13 - du Rififi aux Epinettes ; repas de quartier ; cirque, animations de rue, théâtre et musique. Le Rififi et les Journées du patrimoine 18-19-20 septembre
Vendredi 18 - correspondance et carnet de routes de Victor Jacquemont, théâtre itinérant Le Rififi et les arts plastiques
Samedi 19 et dimanche 20 - correspondance et
du 1er au 15 septembre
carnet de routes de Victor Jacquemont
« Qui a peur du rouge, du jaune et du bleu ? » :
Les « Dumas en 3 D », conférence spectacle,
travaux d’enfants et adultes autour de la question de
« Les Epinettes, conservatoire d’architecture, confé-
Barnet Newman, peintre américain (cf rubrique Les
rence itinérante
Bons Petits Diables).
« L’histoire du rail aux Batignolles et aux Epinettes,
- Créations textiles de Valérie Veissier
conférence itinérante
- David Palmont, plasticien, performance
Jeu urbain « le monopoly des Batignolles et des
Samedi 12 - projection de vidéos en plein air sur le
Epinettes.
pont de la Jonquière, « Lâcher de peintres », avenue de Clichy, les créations seront exposées le lendemain
Renseignements : www.durififi.com
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