Paris Centre - le bonbon 09/2009 by Le Bonbon

Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Sandra Serpero redac@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Maquette Noémie Rosset Rédaction Marie Arquie, Mélanie Bauer, Sandra Cacaud, Laurent Deburge, Alice Gazio, Doris Hémar, Dorothée Huart, Flora M., Julia Molkhou, Bernard Vassor, Ju-lia, Sophie.S, France Laure Salomon, Jo Scebat, Sandra Serpero. Photographes Remi Desclaux, Alain Delorme, Alice Gazio, Hélène Giansily, Doris Hémar, Thomas Pirel, Matthew Oliver, Luc Braquet, Deyan Parouchev. Secrétaire de rédaction Frédéric Mura Illustrateurs Édouard Baribeaud, Malvina Delesalle, Guillaume Ponsin. Remerciements Amélie Bonnin, Laurence Caracalla, Maxime Gabillet, Jean-Paul Lebrun, Poulain & Proust, Human Capital Publicité Lionel Ponsin 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonces@lebonbon.fr Imprimeur Centre Impression © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution

édito bon ”jour” Si on entend par rentrée, enthousiasme, enfants, activités, découvertes, liens, promesses, bons moments… alors ce numéro de septembre lui fait hommage. Entre émulation et plaisirs, ce nouveau Bonbon vous fera une fois encore partager tous nos bons plans pour acheter malin, découvrir de nouvelles adresses mais aussi des personnages qui font la vie du centre de Paris. Du directeur du Rex Club à notre fleuriste fétiche en passant par notre dame « tout amour » de la rue Saint Denis ou notre taxidermiste de la rue d’Aboukir, nous avons exploré pour vous bien des univers… Et parce que la rentrée apporte souvent avec elle quelques nouveautés, nous avons franchi les frontières du 2e arrondissement pour faire naître ce nouveau Bonbon Centre. Encore plus d’adresses et de bons plans à seulement deux pas de chez vous. Aussi, nous avons décidé de faire légèrement évoluer notre concept : maintenant il vous suffit de prononcer le mot magique “le Bonbon” pour bénéficier des offres de vos commerçants préférés ! En clair il n’est plus nécessaire de détacher les petits bonbons de réductions, juste de susurrer leur nom ! Un brin d’audace, toujours autant de liberté dans le ton et le choix de nos sujets, le tout dans un esprit qui mixe les valeurs sûres et veut du bien à votre porte-monnaie : oui, le Bonbon triomphe dans un flot d’idées sans cesse renouvelées grâce à une équipe éclectique pleine d’entrain. Un style que vous êtes nombreux à plébisciter et qui nous encourage encore et encore pour faire toujours mieux. Nous tenons enfin à remercier du fond du coeur les journalistes, photographes, graphistes et toutes les personnes qui travaillent bénévolement pour le Bonbon, juste pour le plaisir de donner encore plus de couleur à notre quartier.

Belle rentrée à vous tous.

Sandra Serpero

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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons

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Définition du type d’offre

1 séance

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Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone 4—

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Centres de Bronzage 15, rue du Temple 75004 - Tél. 01 48 87 81 13 32, rue Saint Antoine 75004 - Tél. 01 48 87 78 47

sommaire septembre 2009

Page 6. arnaud

tsamere

Page 36. fabrice

gadeau

Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon Fil

Page 8. design

Page 42.

& nature

t’as le look coco

Page 18. Le Bon Artisan Page 20. Les Bons Shops Page 23. les Bonbons Page 34. Le Bon’homme Page 38. Le Bon Look Page 40. Le Bon Écolo

Page 16.

laurent vannucci

Page 46. muffins

salés

Page 42. Le Conte est Bon Page 44. Le Casse Bonbon Page 46. Les Bons P’tits Diables Page 48. Le Bon Agenda Page 50. Les Bons Tuyaux Page 52. Les Bonnes Adresses septembre 2009 |

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Les enquêtes de l’inspecteur

Bonbec

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le Bon Timing les évènements de septembre à ne pas manquer MUSIQUE

Demis Roussos Après des décennies de succès, voici Demis Roussos « back to the roots, back to the track ».

Son nouvel album est rock, éternellement rock, et évoque à la fois les tubes légendaires d’Aphrodite’s Child et le revival soul rock britannique d’aujourd’hui. Du grand Demis ! Le 25 septembre à 19h au Grand Rex, 1, bd Poissonnière. Tarifs de 37,30 e à 57,10 e réservations : www.Fnac.com

BON TEMPS

Bar à Mojito Depuis juillet et jusqu’en octobre, un doux parfum de caraïbes a investi la terrasse du park hyatt paris-vendôme

avec la création d’un bar à Mojito. A l’ombre des oliviers, bercés par une composition musicale originale, venez savourer les cocktails de Yann Daniel. Jusqu’au 15 octobre, de 18h à 0h00, Hôtel Park Hyatt, 5, rue de la Paix. Tarifs : 25 e .

SPECTACLE

offre son talent et sa folie à un public de plus en plus large. Auréolée de ses nombreuses récompenses, cette formation est devenue une incontournable référence en matière d’humour musical. A partir du 22 septembre, du mardi au samedi à 20h30 et le dimanche à 16h30, Théâtre des Variétés, 7, bd Montmartre.

Location 01 42 33 09 92.

SPECTACLE

Le Quatuor « Corps à cordes » Depuis plus de vingt ans maintenant Le Quatuor

ELLES Un homme délicat se donne un énorme défi : comprendre les femmes, comprendre sa femme. Jean-JacquesVanier est un humoriste qui sait faire rire tout en restant gentil, c’est rare ! Une présence sur scène éclatante et confondante de naturel En septembre, du mardi au samedi à 21h, matinée samedi à 16h. au Théâtre la Pépinière, 7, rue Louis Le Grand. Tarifs : à partir de 12 e .

Location 01 42 61 44 16. septembre 2009 |

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lA BonNE ÉTOILE texte SANDRA SERPERO / photo matthew oliver

arnaud tsamere ÂME D’ARTISTE

À 34 ans, ce comédien nouvelle génération a brillé toute la saison aux côtés de Pierre Palmade et dans le dernier spectacle de Raphaël Mezrahi. En préparation de son second one man show, « Choses promises », Arnaud Tsamere est un homme de scène, résolument passionné. Rencontre en toute simplicité au Starbuck de la rue Montorgueil. On se serre la main, on s’installe en terrasse, on se tutoie, l’ambiance est détente et c’est sans blanc que la conversation s’engage. Réservé mais pas timide, Arnaud Tsamere me parle de ses rencontres, invoque souvent la chance, salue le talent, cultive l’espoir, nourrit sa passion… et rend hommage à notre quartier où il s’est installé depuis peu. Extraits choisis. Ton parcours en quelques mots ? Une maîtrise en Droit, 2 années en tant que commercial dans la boîte d’un ami, puis le déclic à 26 ans. Le déclic, comment ? Grâce à un ami qui m’a dit « Tu es en train de te tromper de vie », une phrase forte pour une prise de conscience immédiate ! A ce moment-là, j’ai lâché toutes velléités de carrière normale et je suis devenue comédien à part entière. 8—

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Et après ? Une rencontre décisive, celle de Fred Testot d’Omar & Fred qui a eu un coup de cœur pour mon travail. Il m’a présenté aux gens de Canal + et j’ai présenté la météo pendant 6 mois, juste avant Louise Bourgoin. De là, des rencontres, du travail et beaucoup de chance. Depuis ? Mon premier one man show « Réflexions profondes sur pas mal de trucs », la pièce de Pierre Palmade, « Le comique » pour laquelle nous partons en tournée à partir du mois d’octobre pour 85 dates, le spectacle de Raphaël Mezrahi « Monique est demandée en caisse 12 », de mai à juin au Théâtre des Variétés et mon 2e one man show que je suis en train de terminer, coécrit par François Rollin, ma référence en humour. Et le 2e arrondissement alors ? J’y suis installé depuis 6 mois à peine et je le découvre encore. Ce quartier offre un confort de vie assez exceptionnel. Un coup de cœur ? Oh oui ! Le 2e, c’est le carrefour de Paris. Etre au centre c’est à la fois rassurant et pratique. C’est simple, dès que j’ai quelqu’un au téléphone, il n’est

jamais loin d’ici et du coup depuis que je vis ici, je ne sors plus de cet arrondissement ! Ce que tu préfères ici ? Marcher dans les rues, flâner, m’installer sur une terrasse, voir les gens vivre… Ici, la rue est en mouvement permanent : le vide et le calme m’oppressent, j’ai besoin de cette agitation pour me sentir bien. Tes endroits de prédilection ? La rue Montorgueil à deux pas de chez moi pour son effervescence et son ambiance mais aussi les grands boulevards. Bonne Nouvelle, c’est un autre monde mais j’aime ce contraste. Dans le 2e d’une rue à l’autre, on découvre des univers complètement différents, c’est fascinant. Une habitude ? L’orange pressée du matin au Starbuck. Ta cantine ? Le Pranzo, à deux pas du grand Rex, un restaurant italien où l’on mange de très bonnes pizza. C’est

aussi un lieu artistique animé par des stand-up, impro, musique live au 1er étage. Il y a une bonne ambiance et pas mal de gens que je connais. Un café ? A la Grappe d’Orgueil ou à la terrasse du Café Montorgueil en bas de la rue. Pour un verre le soir ? Ces derniers temps aux alentours du théâtre des Variétés avec tous les autres comédiens, dans le passage des Panoramas particulièrement. Ton truc anti-marasme ? Se divertir. J’ai envie de dire aux gens « allez au théâtre ! ». En plus aujourd’hui avec Internet on peut vraiment sortir pour pas cher. Avant de dormir, livre ou DVD ? DVD, je suis en train de peaufiner ma culture cinématographique. Mon dernier coup de cœur « Into the wild », bouleversant.

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le Bon art texte julia molkhou / photo alain delorme

DESIGN & NATURE

ART ANIMALIER

Une autruche qui nous tourne le dos, un kangourou macho, des lionceaux qui chahutent : non nous ne sommes pas dans un zoo mais dans une boutique rue d’Aboukir. Aux commandes de ce cabinet de curiosités aussi dérangeant qu’extraordinaire, Anne Orlowska qui depuis 7 ans impose la taxidermie comme un art à part entière en brisant les clichés erronés. Eclairage de nos lanternes.

descendants l’étaient aussi. C’est une activité extrêmement réglementée.

Redonner une seconde vie à des animaux morts, comment ça se passe ? Lorsqu’un animal meurt dans un zoo ou dans un parc animalier, on appelle un taxidermiste. Si celui-ci est intéressé par l’animal, il l’achète. On ne peut pas prendre tous les animaux et tout ceci doit se passer très vite, dans Que signifie taxidermie ? les 48h environ. Ensuite, le temps de travail La taxidermie c’est l’art de redonner l’appa- dépend de la taille de l’animal. Sur les gros anirence de la vie à ce qui est mort. C’est à la fois maux on ne garde que la peau que l’on tanne. un art, un témoignage, une mémoire et un Puis le taxidermiste crée un mannequin en réregard sur la nature. sine et place l’animal dans la position qu’il désire et fixe la peau dessus. Pour les Où en sont les clichés par oiseaux, on conserve la peau la taxidermie et les plumes. On recrée le rapport à votre métier ? Parlez nous de votre approche a la vocation corps avec de la fibre de bois. et de vos sentiments. Pour de faire rêver Le cou et les pattes sont en fil moi les animaux sont une de fer. Quand tout est mis en source d’imagination inépuisable. Le monde place, on retend la peau dessus. Pour les insecdu luxe utilise énormément l’image animale tes, c’est encore différent. Prenez un papillon dans sa communication. Finalement la taxi- par exemple. Il se recroqueville en mourant. dermie s’est imposée facilement au grand pu- Donc on le place dans une boîte humide et herblic. Il fallait simplement faire comprendre métique pour qu’il se ramollisse. Ce qui permet aux gens que la taxidermie n’a plus aucun lien ensuite de l’étaler et de le laisser sécher. avec la chasse, les animaux que nous présentons sont morts en captivité. Et pour les espè- J’aperçois une licorne derrière vous, on est ces rares ou en voie de disparition, le ministère en plein rêve là ?! de l’écologie nous délivre un certificat, prou- La taxidermie a la vocation de faire rêver, c’est vant que l’animal est né en captivité et que ses un art à part entière. La Licorne nous rappelle les

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Anne Orlowska entourée des ses animaux empaillés

contes de fées de notre enfance. Ici, le taxidermiste a posé une dent de narval, qui est un mammifère marin, sur la tête d’un cheval. Dans notre métier, nous frôlons souvent le fantastique et l’irréel. Comme ce jour, où un créateur nous a commandé un singe incroyable. A sa demande, sur un babouin marron, nous avons posé des ailes de dindon noir, une queue d’espadon, des yeux de serpent et un anneau dans l’oreille. Le résultat était superbe. Il y a t-il des commandes que vous refusez ? Des animaux que vous ne prenez pas ?

Je ne prends pas d’animaux domestiques. Je pense que c’est extrêmement perturbant d’avoir chez soi un animal que l’on a connu vivant pendant des années et que l’on retrouve figé dans son salon. Un jour, j’ai également refusé de faire une lampe-chat. Le client souhaitait qu’il y ait une ampoule dans le crâne de l’animal. C’était aberrant comme idée…

DESIGN et NATURE

5, rue d’Aboukir - Paris 2e Du lundi au samedi, de 10hà 19h. Tél. 01 43 06 86 98 - www.designetnature.fr septembre 2009 |

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les Bons plans on a testé pour vous

Oh talons ! au 58 M par Julia Molkhou

J’adore les chaussures. Je n’ai qu’un seul jean, je ne me suis offert que deux sacs en dix ans, je ne suis pas une femme à bijoux. Je suis une fille à chaussures ! Alors autant vous dire que lorsque j’ai découvert 58M, la vie de mes pieds a totalement changé. Ouverte par Marion Rioufol et sa si pétillante fille Sophie, cette boutique est tout à fait incroyable. On y trouve tous les plus jolis modèles de Michel Vivien, de Sigerson Morrisson, de Marc by Marc Jacobs, de Lanvin, de Repetto, et j’en passe. Cette saison, la collection est absolument merveilleuse. J’ai glissé mes jambes dans des bottes taupe en cuir stretch ultra-moulantes et lacées à l’arrière de chez Sigerson Morrison. J’ai rougi devant la paire d’escarpins presque animale de John Galliano. J’ai voyagé dans le temps avec les boots lacées ambiance 1930 d’Avril Gau. J’avais 12 —

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envie d’acheter la paire de boots en cuir noir très rock’n’roll de Repetto mais j’ai finalement craqué pour une paire de low boots en veau velours prune à talons en bois de Michel Vivien. Et si vous êtes de celles qui aimez autant les sacs que les chaussures, vous serez très certainement enchantées par les pochettes Lanvin ou par la collection de sacs Tila March. Enfin, moi qui ne sort jamais sans un petit bijoux, j’ai glissé mes doigts dans les anneaux si fins en argent, sertis de pierres semi-précieuses de chez Inoui et… j’ai succombé.

58, rue Montmartre - Paris 2e du lundi au samedi de 10h à 19h site de vente en ligne : www.58m.fr

les bons plans

Les ailes du plaisirs à la Villa Papillon par Dorothee Huart Non, non, Tick, Guillaume et Sin ne papillonnent pas en chemises bigarrées entre les tables de ce lieu exquis. Les serviteurs avisés et chouchous d’une clientèle d’habitués dont je fais partie, j’habite rue Tiquetonne, proposent une formule midi pour seulement 13 € et le soir une carte plus gourmande et généreuse à des prix qui ne trouent pas non plus le porte-monnaie (environ 25 €). Mets délicieusement parfumés à la coriandre, gingembre, citronnelle ou menthe fraîche : amateurs de cuisine thaï, courez-y ! A peine caler dos et fesses sur une colonie de cousins multicolores ambiance « Pierre Loti » je me relaxe enfin en regardant crouler les plantes murales et les palmes qui servent d’appliques, renvoyant une lumière tamisée sur les lignes du menu. Je choisis miam miam ! Ce sera, beignets de calamars au maïs, accompagnés de la petite sauce aigre-douce que

j’adore en entrée et nouilles sautées au bœuf pour la suite. Un régale… Guillaume me conseille en dessert le flan de coco au jasmin : pour 3€ de plus je craque et je dis oui à ce beau blond ! Du plaisir plein les papilles, c’est moi qui papillonne dans cette mini Villa aux 1000 parfums. J’avale un p’tit café avant de m’envoler… Pour dimanche prochain, je me booke un petit brunch maison à 20€ avec ma copine Sandra : jus de coco, crêpes, confitures, omelettes thaï, bar au gingembre, le tout vapeur ! Mais c’est vrai Sandra est végétarienne ! Pas grave, Guillaume a pensé à tout le monde avec ses plats aux petits légumes tout frais achetés rue Montorgueil. Villa Papillon. 15, rue Tiquetonne - Paris 2e 12h-15h / 19h-23h - Tél. : 01 42 21 44 83

Mon américaine dans le quartier par Flora.M Je promène « mon américaine » et je pèse mes mots. Rue Montorgueil, Place des Victoires, rue Montmartre, peu importe où je l’emmène, je n’entends qu’une seule chose « It’s amazing ! ». A croire que mon américaine ne s’intéresse à rien mais s’extasie devant tout. Et pourtant je lui pose des questions. Des tas de questions sur ce qu’elle pense de la Galerie Vivienne ou de la place des Petits Pères ou encore des Grands Boulevards… mais rien de constructif ne lui vient. Je change mon fusil d’épaule. Direction les boutiques du quartier que je préfère. 58M est notre première destination. Je connais la boutique par cœur, donc je m’invente guide tou-

ristique de la chaussure française. Et me voilà en train de sautiller entre les modèles pour essayer de déclencher la même frénésie chez mon américaine. Rien n’y fait. Je lui parle de Michel Vivien, de ses escarpins vertigineux. Elle s’en fout. Alors je lui parle danse, Opéra, rue de la Paix, en lui montrant les couleurs acidulées des Repettos… elle sourit sincèrement, me lâche un « it’s so cute »… that’s it. Flop total. Pas grave. J’ai un plan ! Direction la boutique Almost Famous. Je la pousse dans la cabine d’essayage et là je lui sors le grand jeu. Après 30 longues minutes d’essayage ponctués de « Oh my god ! I like it so much » ou la variante

« Oh swwetie ! it’s so sexy », je comprends que mon américaine se pose des questions sur ma santé mentale. Alors nous reprenons notre balade. Je dépasse les frontières du 2e arrondissement pour lui montrer le Palais Royal et les colonnes de Buren. Ces dernières sont en rénovation. Bien cachées derrière leur grillage et leurs bâches, on ne les aperçoit pas du tout. Une photo de l’œuvre me permet au moins d’illustrer mes propos. Maigre consolation. Mon américaine prend une mine désolée. Une dernière fois nous regardons ensemble les façades parisiennes. « Everything is amazing ». Ni plus. Ni moins. septembre 2009 |

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le Bon commerçant texte julia molkhou / photo deyan parouchev

Anaïs

Un Peu, Beaucoup, Passionnement… Parce qu’il a ouvert ANAIS en 1984, Jean-François est bien placé pour nous parler des mutations du quartier Montorgueil. Certes le quartier est toujours au cœur de Paris mais il n’est plus du tout aussi populaire qu’il l’était à l’époque. Les Halles ne sont plus et la clientèle de marché de rue a disparu avec elles. Mais il reste dans les souvenirs de Jean-François une sensation de folklore bien moins sophistiquée qu’aujourd’hui.

uand il a ouvert ANAIS, le quartier était entrain de changer. Les artistes, les intellectuels et les créateurs commençaient à s’y installer, comme Agnés B. par exemple.JeanFrançois sourit gentiment quand on lui demande sa vision du quartier aujourd’hui : «J’ai parfois l’impression que la rue Montorgueil est devenue l’homologue parisienne du port de Saint-Tropez et ça me fait sourire. Quand je marche rue Montorgueil j’ai la sensation de ne croiser que des acteurs de cinéma, c’est à dire que si quelqu’un vous bouscule, il n’a aucune raison de s’en excuser puisqu’il se croit en plein tournage ! Mais j’ai aussi vu arriver les enfants

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dans le quartier et j’aime beaucoup ma clientèle « poussette » du week-end. » Mais le 2ème arrondissement ne se résume pas au quartier Montorgueil ? « Non, on quitte le port et on va à l’intérieur des terres. J’aime beaucoup les rues Tiquetonne et Marie Stuart qui elles n’ont pas beaucoup changé ». J’ai une question à poser à Jean-François : Les commerçants de la rue Montorgueil peuventils faire quelque chose contre l’implantation de grandes chaînes ? « Il faut comprendre que les loyers de la rue sont devenus exorbitants. Seules les grandes chaînes peuvent se permettre de les payer. » Et les fleurs dans tout ça ? On peut se demander si dans la période actuelle de crise les gens continuent à acheter des fleurs et si les clients ont eux aussi changé en 25 ans ? « Tout le monde achète des fleurs ».

Hommes, femmes, mais aussi cafetiers, restaurateurs, commerçants, passants… le quartier tout entier vient plonger son nez dans les bouquets de roses ou de pivoines postés à l’entrée du magasin. « Les fleurs, ça s’offre avec ou sans raison ! On en offre à ceux que l’on aime et aussi à soi-même. Il y a quelque temps, on demandait aux clients si le bouquet était pour offrir, mais cela mettait parfois les femmes mal à l’aise, celles à qui on n’offrait jamais de fleurs. Aujourd’hui, les clients nous disent en souriant que c’est pour la maison ». Jean-François m’explique aussi que les couleurs des fleurs ne doivent pas être trop interprétées. « Les fleurs jaunes sont bien trop jolies pour ne pas être mélangées aux autres sous prétexte qu’on leur afflige une connotation négative. » Qu’offre-t-on à une jeune femme lors d’un premier rendez-vous ? « En ce moment, des pivoines ou des pois de senteur. Tout ce qui est champêtre séduit les femmes ».

Quelles fleurs offrir à sa mère ou à sa belle-mère ? « Des roses de toutes les couleurs ! ». Et pour fêter un anniversaire de mariage ou la St Valentin ? « Des roses rouges, sans hésitation ! » Et si c’est à vous qu’on offre des fleurs, Jean-François ? « Offrez-moi des pivoines, j’adore ça. » Les clients sont de plus en plus nombreux à entrer dans la boutique. Jean-François et ses collaborateurs doivent s’occuper d’eux. Alors, je m’éclipse doucement, emportant avec moi le souvenir délicieux d’une matinée passée comme dans un pré aux mille effluves…

52, rue Montorgueil - Paris 2e Tél. : 01 42 33 14 81 Ouvert tous les jours de 8h30 à 20h30

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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie

Les 5 et 6 septembre, 5e et dernier week-end de sports, Place de la Bourse : Venez admirer les démonstrations, vous initier, participer ! Au programme : Qi gong Une gymnastique de santé alliant le mouvement, la respiration, et la concentration de l’esprit, encadré par l’APSAP-VP / 01 43 79 69 87. De 10h à 13h, le samedi. Capoeira Démonstrations et initiation à cet art martial brésilien avec www.interactivites.com. De 14h à 14h45, le samedi. Badminton Jeu de plage, ou sport olympique ? Vous pourriez être surpris ! Avec www.interactivites.com. De 15h à15h45, le samedi. Hip hop Danse de rue acrobatique avec www.interactivites.com. De 16h à 16h45, le samedi. Roller - Skate Démonstrations de slalom, de hockey, initiation, prêt de matériel, avec www.cdrs75. com/cdrs.75@free.fr. De 10h à 17h, le dimanche. NB : La randonnée de Rollers 16 —

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et Coquillages passera sur la Place de la Bourse.

Inscriptions au vide-greniers du 20 septembre:

Toutes ces activités sont gratuites, elles se déroulent place de la Bourse, Paris 2e. Plus d’infos: www.mairie2.paris.fr Article Pour le Plaisir du Sport.

•Samedi 5 sept. : de 10h à 12h (en mairie). •Jeudi 10 sept. : de 16h à 19h (en mairie). •Samedi 12 sept. : de 10h à 12h (en mairie). •Jeudi 17sept. : de16h à 19h (en mairie).

6e Édition des 10km Paris Centre : Les Offices du Mouvement Sportif des 1er et 2e arrondissements de Paris en partenariat avec les Mairies des 1er et 2ème arrondissements de Paris recherchent des personnes bénévoles pour participer à l’organisation de la 6e édition des 10km Paris Centre.  La course qui est ouverte à tous, grands et petits, se déroule le dimanche 4 octobre sur un très beau parcours d’une seule et même boucle. Elle permet une découverte insolite du Coeur de Paris, Bourse, Opéra, Place Vendôme, pour une arrivée Place Berger.    Bénévoles, inscrivez-vous avant le 2 septembre ,  « Au COL 10 Km Paris » au Centre Mairie du 1er Arr. de Paris, 4, place du Louvre.

Conseils de quartier en Mairie: le  Mercredi 14 septembre Vivienne / Gaillon. le Mercredi 30 septembre Sentier / Bonne Nouvelle .

Fête : Vendredi 18 septembre Fête de l’OMS et portes ouvertes des associations sportives. A 18h, au centre Jean Dame.   Samedi 19 septembre Conférence-promenade des Journées du Patrimoine. Rendez-vous à 10h à l’angle de l’allée Pierre Lazareff (rue Réaumur, côté impair).   Samedi 19 et dimanche 20 septembre : Vide Grenier et Forum des associations (voir article dans le Bon Ecolo).

le fil d’info de l’arrondissement

L’Antenne de Police du 2e est transferée Dans le cadre du regroupement des arrondissements du centre de Paris, 1e, 2e, 3e, 4e, la délivrance des cartes d’identité, passeports, autorisation de sorties du territoire, duplicata de permis de conduire, permis de conduire internationaux jusqu’ici assurée dans l’antenne du 2e est transférée sur le site de la Préfecture de Police du 12 Quai de Gesvres 75004. La délivrance des cartes grises jusqu’ici assurée dans l’antenne du 2e est transférée à la Préfecture de Police, place Louis Lépine 75004, salle des cartes grises (porte n°3).

OPAH sur le Sentier L’opération OPAH va durer quatre ans dans le 2e, menée à l’initiative du maire du 2e arrondissement avec la Ville de Paris, et en collaboration avec l’état, la région et l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat, elle vient en aide aux locataires, propriétaires ou syndics, au moyen de subventions, pour entreprendre des travaux de réhabilitation. Quels travaux ? Destinée à

améliorer la qualité de l’habitat et à éradiquer l’insalubrité sous toutes ses formes, l’OPAH concerne les travaux de mise aux normes des logements et immeubles (électricité, plomberie, état sanitaire, sécurité…), d’amélioration des parties communes, de réduction des coûts des charges (isolation thermique), d’adaptation au handicap… Cette réhabilitation générale vise aussi à encourager les propriétaires à développer une offre locative à loyer maîtrisé, pour lutter contre la vacance de certains logements. Large périmètre Les repérages effectués ont déterminé 405 immeubles concernés, dans un périmètre délimité par la rue réaumur, le boulevard Sébastopol, les boulevards de Bonne-Nouvelle et Saint-Denis, et les rues du Sentier, des Jeûneurs et Poissonnière. Financés à hauteur de 3 millions d’euros, les travaux réalisés dans le cadre de l’OPAh devraient s’étendre sur une période de quatre années.  Contact : Le Pacte.  Tél. : 0 800 00 60 75. Courriel : opah.sentier@ pact75.org

A Noter : Service Social Le Service Social Départemental (DASES) Missions : Mise en œuvre de la politique sociale du Département de Paris. Accueil, Information, Aides aux démarches, Protection des personnes vulnérables (enfance en danger, femmes enceintes, personnes âgées ou handicapées), Prévention de l’exclusion. Coordonnées : 11, rue Dussoubs 75002 Paris.   Standard : 01 44 82 76 40. Du lundi au vendredi de 9h à 17h. Métro Etienne Marcel.

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le bon artisan texte sandra serpero / photo alain delorme

laurent vannucci EN LIGNE DE STYLE Après un parcours atypique jonché d’expériences multiples, Laurent Vannucci avec une volonté forgée dans l’acier, a rassemblé ses talents, dépassé ses craintes et écouté ses envies en créant sa marque de vêtements pour homme : Hôtel Manufacture. C’est serein, qu’on le retrouve en préparation de sa 4e collection, tout près du passage Choiseul le temps d’un déjeuner pour une interview « griffée », forcément.

e Julien Doré à Harry Roselmack, de Paris à Los Angeles, « Hôtel Manufacture » a conquis une clientèle hétéroclite et a traversé les frontières en même pas 2 ans. Pour cause, cette marque est ancrée dans un joli concept, moderne et actuel. Beaucoup de mailles dans des matières composées de cachemire et de fibres végétales, une multitude de tee-shirts en coton extra doux, des chemises, des vestes… le tout dans des coloris neutres allant

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du gris au noir en passant par le marine. « Je porte une attention toute particulière aux matières, aux coupes et aux volumes et je fais en sorte que les prix restent raisonnables ». Les tendances ? Il surfe dessus habilement « Je refuse de m’y coller mais je les suggère par de petits détails. Je veux que mes vêtements soient intemporels ». Son approche puriste du confort séduit des hommes bien dans leur peau, bien dans leur pull et à l’aise dans leur jean. Conséquence, « Hôtel Manufacture » attire aussi bien les jeunes de 18 ans que les hommes de 45 ans. Mais au fait, pourquoi ce nom ? « C’est une référence aux nombreux voyages que j’ai fait, ma grande passion. Il y a dedans une connotation roadtrip qui suggère l’évasion et l’ailleurs, grande source d’inspiration pour moi ». En prouve la décoration remarquée de son corner éphémère aux Galeries Lafayette en mai dernier, qui lui a valu autant de visites que de ventes. « J’avais vraiment travaillé l’ambiance pour qu’elle décrive au mieux l’univers de ma mar-

que. Vieux postes de radios, mobilier industriel brut… j’ai chiné moi-même tous les objets pour habiller au mieux ces 30 m2 plantés au beau milieu de l’étage homme ». Créateur accompli, Laurent est aussi sensible à l’univers artistique des musiciens, chanteurs en tout genre, talents émergents ou confirmés, photographes ou réalisateurs « Dès que je peux, j’organise des expositions, des concerts ou des projections à l’espace Cinko ou au Rocher de Cancal, parce que je veux que ma marque serve aussi à la promotion d’artistes ». Côté projets, Laurent envisage d’ouvrir une boutique dans le quartier « Ce sera à la fois une boutique, un espace show room, un bureau de style et un

studio photo ». Il travaille aussi sur une ligne de bagages toujours dans le style road-trip facile à vivre, sur la vente en ligne via son site Internet, envisage une collection pour femme et adorerait organiser des évènements aux quatre coins du monde à l’image de « Burning Man ». Et si l’aventure ne faisait que commencer ?

HÔTEL MANUFACTURE hotelmanufacture.com Tél : 01 73 64 42 05 En vente chez Kiliwatch, rue Tiquetonne (2 e), chez Room service, rue d’Argout (2 e), à La Boutique, rue Française (1 er), chez Jinji, rue des Canettes (6 e). septembre 2009 |

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les Bons shops on a testé pour vous

Sneaker Lounge Communiqué la basket dans tous ses états

Avec ou sans idées, chez Sneaker Lounge on vient faire le plein de génialités pour des baskets customisés sur-mesure. L’idée, c’est Mouss, le maître des lieux qui l’a importé de Los Angeles. Et depuis, tout le quartier est à ses pieds, nous les premiers ! Des baskets démentes en série limitée et des modèles venus des quatre coins de la planète : déjà on aime. Mais le plus de Sneaker Lounge, c’est la customisation. Vous êtes fan d’une matière, d’un symbole, vous aimez les strass, les clous, les chiffres ou les pierres, alors confectionnez votre paire de baskets à votre image, selon vos goûts et vos envies. Sur votre paire fétiche ou sur une paire neuve d’ici ou d’ailleurs, tout est possible. Mouss nous explique « Je travaille avec un bijoutier, Ronald Rock Star, c’est lui qui s’occupe de tous mes modèles. Pour une chaussure, il faut compter un minimum de 10h de travail, ce qui justifie la semaine d’attente pour toute commande et le prix du service ». Et oui, ce petit luxe a un prix qui démarre à 500 euros. Le prix du style pour

vibrer sur un grand frisson de liberté et oser le doux vertige d’une paire de baskets unique ! De petites œuvres d’art, en témoigne cette paire destinée à Vincent Cassel que Mouss me déballe délicatement et fièrement de sa boîte : superbes. Et puisque nous sommes dans l’inédit, soulignons la déco design de la boutique qui sert de cadre aux baskets qui prennent ici toute leur aisance avec une pointe d’élégance. Murs en bois peints, lumières diffuses et colorées, toile murale champêtre, étagères où trônent d’indispensables livres et fond sonore étudié. « Ma boutique, je l’ai voulue conviviale, que les gens se sentent à l’aise, qu’on prenne le temps de discuter, d’écouter quelques morceaux de musique », nous confie Mouss. Parie gagné, l’esprit ‘’lounge’’ revendiqué est assumé. Esthétique, graphique et sympathique, Sneaker Lounge c’est tout cela et bien plus encore. Sandra Serpero

48, rue Greneta - Paris 2e - Tél. 01 40 13 95 18 Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30 myspace.com/sneakerloungeparis septembre 2009 |

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les Bons plans on a testé pour vous

Au Bouquet des vins CAVISTE

Chez les filles CRÉATEURS ET VINTAGE

Quartier du faubourg Saint-Antoine, Mathilde et Laetitia ont, depuis un mois à peine, crée un boudoir acidulé, une caverne d’Ali baba où les filles de tous âges n’ont pas besoin de sésame pour se faire plaisir. Les filles sont deux jeunes diplômées de l’école d’arts appliqués Duperey. Elles en ont conservé le sens de la scénographie qui fait de leur boutique un bazar rétro, coloré et féminin. Paisible et lumineux, l’espace invite à prendre son temps, à flâner entre leur sélection de créateurs, de vintage et d’objets de déco insolites. On hésite douloureusement entre les bijoux adorables de La môme bijoux ou ceux plus élégants de Lyie van Ricke, entre les chaussures vintages chinées avec goût, customisées par les mains adroites de nos hôtes, ou les classiques ballerines fabriquées en Italie dont le cuir exhale la qualité tant recherchée pour le prix relativement raisonnable de 80 euros. Règle d’or de nos commerçantes, on est ici pour se faire plaisir : des innombrables et abordables babioles, aux sacs élégants de chez Les Cakes de Bertrand, rien ne dépasse les 200 euros. Alors ne vous privez pas et n’oubliez pas de jeter un coup d’œil avisé à leur propre marque, Ça chope qui allie simplicité et une touche de fantaisie élégante. Ne perdez pas un seconde pour vous inscrire sur leur mailing-list, elles n’attendent que vous pour donner vie à leur univers. Marie Arquie 3, passage de la Bonne graine - Paris 11e www.chezlesfilles11.canalblog.com 22 —

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Avec ce nom de famille, Christophe Bouquet ne pouvait faire de son commerce qu’un hymne à l’amour du vin et c’est ce qu’il a fait dans sa petite échoppe de la rue Amelot. Ici tout est question de goût, d’authenticité et de qualité. Pas de barrière ni de frontières dans ses sélections. Dans sa petite boutique chaleureuse (il n’est pas rare de trouver du fromage ou de la charcuterie à côté d’une bouteille ouverte que Christophe fait gouter à ses habitués) se côtoie des vins de toutes sortes et de toutes origines. Christophe aime ou n’aime pas et c’est là son seul critère. Alors à côté de vins très abordables et surprenants on trouve par exemple le rosé le plus cher du monde (Le fameux Château d’Esclans de Sacha Lichine), et s’il fait travailler des vignobles peu connus, il est aussi l’un des six ambassadeurs parisiens du très prestigieux vin La Chapelle. Christophe aime la rareté et l’exclusivité qui rendent les choses précieuses. On sera par

exemple sensible à sa curiosité naturelle quand il nous apprend qu’il aime à travailler avec des femmes vignerons qui, émancipées des traditions familiales et souvent patriarcales, sont plus enclines aux audaces gustatives. Vous l’aurez compris, on se rend chez Christophe Bouquet animé d’un désir de découverte et d’échange et le voyage promet d’être aussi harmonieux que les saveurs d’un bon vin. Marie Arquie 49, rue Amelot - Paris 11e - Tél : 01 47 00 39 29 www.bouquetdesvins.com

les bons plans

Boutique Madox Communiqué

Claris garnier Communiqué

MAGASIN DE CHAUSSURES

une histoire d’art

Parce que la chaussure selon Petra et Jean-Marie, c’est tout un art de vivre. Madox est un magasin atypique qui allie tradition et modernité, ancien et contemporain. Petra et Jean-Marie se sont installés ici en 1996, dans ce local qui servait jadis, à l’époque du marché central des Halles,

ça y est c’est la rentrée et j’ai décidé de m’initier à l’art, non ce n’est pas une résolution en l’air et pour se faire je vais vous présenter claris. Sculpteur, claris garnier (sans majuscule, elle y tient) a ouvert son atelier il y a un an et demi. claris est une jeune femme blonde et discrète. « Ouvert à tous », elle propose des cours de modelage d’après des modèles vivants où elle vous y apprend l’étude de l’anatomie, la proportion des plans et toutes les bases pour réussir votre modelage. « Les élèves se sentent comme dans une bulle et ils ne voient pas le temps passé », une atmosphère tranquille et onirique se dégage de son atelier. Les débutants sont les bienvenus ! Tout cela dans une ambiance « non académique ». D’ailleurs, elle non plus n’est pas académique, après des études d’histoire de l’art et un travail « derrière un bureau », elle travaille avec Petrus, un sculpteur de renom, qui lui apprend le métier et a trouver son style. Mais il n’y a pas que des cours chez claris, elle sculpte, fait du modelage et de la sérigraphie. De la pierre au plâtre en passant par la terre, elle travaille les matières avec passion et crée des bas-reliefs, des figurines et des portraits. Vous pouvez même sur devis commander le vôtre ou celui d’un proche. L’atelier organise aussi des expos-concerts. Alors que vous soyez un passionné d’art ou que vous soyez comme moi désireux de vous initier à l’art, n’hésitez pas à toquer à la porte de claris. France Laure Salomon

au mûrissement des bananes. Du fruit à la chaussure, il n’y avait qu’un pas ! Pari relevé pour ce duo guidé par l’exigence de la qualité, l’amour du style et un intérêt tout particulier pour l’originalité qui font écho à un mode de vie conscient et volontaire. En distribuant des marques telles que Freitag, Cydwoq, Trippen ou même Swedish Hasbeens, Madox s’inscrit dans une logique responsable : ce que l’on a aux pieds, on l’a aussi en tête ! Une association pertinente et résolument dans l’air du temps entre écologie et esthétique. Aux côtés de ces marques « vertes », vous trouverez chez Madox des noms mythiques tels que Clarks ou Camper, des marques plus pointues comme Chie Mihara ou Tracey Neuls, et pour toutes un confort certifié associé à une recherche esthétique des plus poussées. Ici, vous l’aurez compris, la sélection est aussi éclectique que pointue et vous offre une profusion de modèles, de matières et de couleurs dans chaque marque. De quoi satisfaire toutes ses envies ! Sandra Serpero

24, rue de sévigné - Paris 4e - 06 85 72 76 40 Cours de modelage : carte de dix cours à 250 euros. Du lundi au mercredi de 19h30 a 21h30. www.clarisgarnier.com

28, rue St Denis - Paris 1er - Tél. : 01 40 13 96 83 Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 20h septembre 2009 |

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les bons shops

Le 93 MontmatrE BAr

Si je vous dis « Le Cœur Fou » forcément je vous mets déjà un peu sur la piste. Et si je vous dis que Stéphane et Rodolphe sont à la tête de cet établissement aussi cosy que convivial, là normalement je vous donne envie d’y venir illico. Canapés en cuir capitonné profonds et confortables, murs noirs, épais rideaux de velours, authentiques tables de bistrot, voilà pour le décor intime et élégant. Un brin intimidant au premier abord : dépassez votre crainte, l’endroit est chic mais pas guindé ! Sur fond de musique allègre, ici on se cale confortablement dans des canapés très avenants, autour du bar ou

CADEAU STORE

boutique de cadeau originaux

en terrasse pour boire un verre entre amis ou en amoureux. On déjeune ou on dîne aussi autour d’une cuisine inventive et créative qui fait la part belle aux grands classiques : cheesburger bacon frites maison, tartare de bœuf cru ou poilé, risotto de Gambas au saté, tuile de parmesan, nems de volaille, menthe et coriandre… le tout à des prix très raisonnables. Du côté des douceurs, les amateurs de saveurs d’enfances sont gâtés avec la verrine de fraises, mascarpone et coulis de tagada ! A l’ardoise, un plat du jour et une formule pour le midi. Et à partir du jeudi soir, on vient ici pour un apéro trendy qui peut se prolonger jusqu’à 2h du matin et le week-end on fait la fête toute la nuit avec Rodolphe aux platines et sa bande son exaltante. Place to be, on vous le dit ! Sophie S.

C’est l’histoire d’Olivia et Sylvain, un frère et une sœur, qui ont eu envie un jour d’abandonner leur travail respectif pour créer un site Internet de cadeaux. Et en y réfléchissant, ils se sont dit qu’une boutique, ce serait bien aussi. Une boutique charmante impeccablement agencée qui regorge de couleurs et d’objets : bienvenu chez Cadeau Store. Et parce que tout au long de l’année, on est en quête d’un petit présent pour honorer une invitation ou d’un beau cadeau pour les anniversaires et les fêtes, l’adresse est toute trouvée. Ici, on trouve de tout, pour tout le monde et à tous les prix. Pour les enfants, Cadeau Store propose aussi bien des peluches, que des jeux ludiques ou des vêtements rigolos. Et Olivia, qui ne laisse rien au hasard, a fait tester par ses enfants tous les jeux de la boutique ! Le coin femme regorge de bonnes idées. Que ce soit pour votre maman, une amie ou votre amoureuse, vous ne saurez que choisir. Des coffret bien-être, des sac à main, des bijoux…Quant à ces messieurs, ils ne sont pas en reste ! Des sacs de week-end aux clés USB en passant par des coffrets sur le vin, le choix est vaste. Enfin, c’est aussi chez Cadeau Store que vous trouverez pléthore d’objets de déco, de la vaisselle à la papeterie, ludiques et originaux, comme cet extincteur d’appartement, totalement designé, pour se sentir protégé tout en restant fashion ! Julia

93, rue de Montmartre - Paris 2e - 01 40 28 02 83 Ouvert du lundi au jeudi de 12h à 2h, le vendredi de 12h à 5h et le samedi de 20h à 5h.

12, rue Mandar - Paris 2e - Tél. : 01 40 26 56 59 Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30. www.cadeaustore.com

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le bon mot poême mÉlanie bauer / illustration malvina delesalle

Lucie in the street with diamonds

Au pastis de la fontaine, Lucie prend sa source, Elle gare son caddie, En double file, vite, Tout près d’un feu rouge. Ses yeux bleus pétillent, Et ses cheveux gris s’entortillent, Elle n’a plus trop de dents, Et mordille de vilains mots, Quelques blagues louches. Lucie se refuse au souvenir, Une vie de guerrière, De galère et de prison, Elle garde sa lumière, quelque part tout au fond. Les bobos la méprisent, Elle fait peur aux passants, Mais connaît ses classiques, Lucie chante bouche grande ouverte, Les yeux pleins de sang : « Non, rien de rien... » Si vous croisez son regard si bleu, Rue de Charonne, Rue de Lappes, ou ailleurs... Souvenez-vous, qu’elle est mère, Et même grand-mère. Une femme libre, Qui paye chaque jour, Le prix terrible de sa misère, Et offrez lui donc un verre, A la joyeuse source de sa fontaine. Santé ! Bonheur ! Lucie ! Et puis… Et puis…

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Au crocodile

Le Vintage

1 assiette de

1 Apéro + 1 café offert*

charcuterie d’Auvergne offerte pour 1 bouteille de vin achetée

Restaurant traditionnel – Plats du marché 28, rue Léopold Bellan 75002 - Tél. 01 42 36 92 44

Bar à vin – Restaurant Retransmission Top 14 comptoir asémiste 49, rue d’Argout 75002 - Tél. 01 40 26 57 54

Rose Sélavy

Lindsay

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Atelier d’Art Cours et stages pour adultes et enfants 5, rue Fromentin 75009 - Tél. 01 40 23 05 95

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Boutique sneakers et de skateshoes 20, rue Saint Denis 75001 - Tél. 01 42 36 25 44

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Caviste indépendant De 15h à 20h15, 6/7 jours (sauf dimanche). Le matin sur RDV 49, rue Amelot 75011 - Tél. 01 47 00 39 29

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Cuisine Royale Thaïe 43-45 rue de la Roquette 75011 Tél. 01 47 00 42 00 www.blueelephant.com - paris@blueelephant.com

le citymarket qui vous accompagne dans votre quotidien

Supermarché ouvert toute la semaine de 8h30 à 21h et le dimanche de 9h à 13h 9, rue du fbg Montmartre 75009

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les bonnes questions Vous êtes ?

Un homme Une femme Quel âge avez-vous ? . . . . . . . Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ? ....................................................... ....................................................... Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ? ....................................................... .......................................................

A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... ....................................................... Vos coordonnées (pas obligatoire)

Travaillez-vous dans le 2e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quelles rubriques du magazine vous intéresse ? ....................................................... .......................................................

Complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon 2e - 30, place St Georges - 75009 Paris

Etes-vous résident du 2e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a“bon”nement le bonbon est gratuit, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous ou au bureau Pour 45€ par an, recevez Le Bonbon directement chez vous chaque mois. Complétez, découpez et renvoyez ce formulaire accompagné de votre règlement par chèque à l’adresse suivante :

Le Bonbon 2 e - Service abonnement 30, place St Georges 75009 Paris

Pour tout abonnement, recevez en cadeau la parution gratuite de 3 petites annonces d’une valeur de 90€ 36 —

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la bonne histoire texte Laurent Deburge / illustration malvina delesalle

La Roquette histoires des prisons et d’une guillotine

vec ses palmiers, sa fontaine à l’eau vert pâle et ses allées plantées de pins, le square de la Roquette est une petite Floride, un havre de paix. Ce fut pourtant naguère un lieu de souffrance, à cet exact emplacement s’élevait la prison de la « Petite Roquette », un château-fort en forme d’étoile, construit de 1826 à 1830 par Louis-Hyppolite Lebas selon les principes du Panoptique de l’Anglais Bentham (1780). Elle fut d’abord destinée aux enfants de 6 à 20 ans, puis devint à partir de 1932 une prison pour femmes. Parmi les pensionnaires, on peut citer Violette Nozière, qui, à 18 ans, en 1933, empoisonna ses parents et fut notamment défendue par le groupe Surréaliste ; ou Nicole Gérard, qui tua d’un coup de fusil un mari abusif, et racontera son incarcération dans Sept ans de pénitence (1972) ; Jean Genet y séjourna enfant en 1926. La prison ne fut détruite qu’en 1975 et le portail du 147, rue de la Roquette en est l’unique vestige, mais le

souvenir des convois de prisonnières reste vivant chez les vieilles dames du square. De l’autre côté de la rue était édifiée la prison de la « Grande Roquette » (1836), le dépôt des condamnés, lieu de transit pour les bagnards et dernière demeure des condamnés aux « Bois de Justice ». À partir de 1851, on installera « la Veuve », la guillotine, devant la prison, au croisement de l’actuelle rue de la Croix-Faubin, sur des dalles de pierre encore visibles aujourd’hui. Le spectacle des « hautes œuvres » avait du succès et attirait son lot de badauds avinés. Il y eut près de 70 exécutions jusqu’en 1899, date de la fermeture et du transfert des prisonniers à la Santé. En 1871, on fusilla six ecclésiastiques, otages de la Commune, dans le chemin de ronde. A partir de 1939 et de l’interdiction des exécutions capitales en public, les femmes seront exécutées dans la Petite Roquette. Marie-Louise Giraud, avorteuse clandestine dont Chabrol s’inspira pour Une Affaire de femmes (1988), y fut guillotinée en 1943.

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Fabrice Gadeau 38 â&#x20AC;&#x201D;

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le Bon’homme texte sandra serpero / photo Alain Delorme

Le Rex Club ? c’est lui ! Il a organisé sa première soirée au Rex Club en 1993, a marqué le monde de la nuit avec ses soirées « Automatik » programmées pendant plus de 10 ans chaque vendredi soir, il aime la musique plus que tout et depuis 5 ans c’est lui qui tient les rennes de cette adresse mythique. Rencontre en plein jour dans l’antre des nuits parisiennes avec un éternel hédoniste

undi 18h, Fabrice nous accueille dans son bureau qui jouxte le Rex Club. Quelques minutes plus tard il nous invite à y descendre. Photos et interview s’y poursuivent dans une salle fraîchement climatisée, éclairée, vide et silencieuse mais qui garde l’empreinte des vibes collées dans ses murs.

Comment vous êtes-vous retrouvé directeur du Rex Club ? A la base j’étais programmateur indépendant et grâce à la notoriété acquise avec mes soirées « Automatik » programmées pendant 10 ans, je me suis fait un nom dans le milieu de la nuit. Je connaissais bien Christian Paulet l’ex directeur du Rex Club et quand il est parti, il m’a proposé de reprendre le flambeau.

En tant que directeur qu’avez-vous à gérer ? Un peu tout, du personnel au stock en passant par la programmation et l’accueil des artistes. Mais, j’ai une équipe qui travaille avec moi : une directrice de communication, un responsable production et une stagiaire. La différence entre un club et une discothèque, c’est quoi ? En fait le club, c’est entre la salle de concerts et la discothèque. Dans un club on travaille sur une programmation artistique. Au Rex, c’est 100% électro, c’est le temple de cette musique. La programmation d’un club comme le Rex, ça se gère comment ? Longtemps à l’avance, 3 à 4 mois en amont, pour les très gros artistes ça peut aller jusqu’à 1 an. Comment s’organisent vos semaines ? Pour être rapide, on va dire que le lundi sert à faire le bilan du week-end passé, que le mardi et le mercredi on prépare le suivant et qu’à partir du jeudi on est dans l’exploitation. Le Rex Club c’est combien d’employés ? Une quinzaine : les barmans, les régisseurs, le vestiaire, la sécurité, le physio… Chez nous, septembre 2009 |

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interview dE FABRICE GADEAU il y a très peu de rotation de personnel, on cultive une ambiance familiale. D’ailleurs je fais la bise à tous mes employés. D’autres chiffres ? Le Rex club c’est 400 à 500 DJ’s par an, 70 enceintes et entre 700 et 800 personnes chaque soir.

Mon grand plaisir, c’est d’aller au shop et de faire le plein de CD. Vos artistes fétiches ? Il y en a tant… Pink Floyd pour moi le meilleur groupe de tous les temps. Et après tous les artistes qui ont révolutionné la musique : Gainsbourg, Bob Marley, Radiohead, Mozart pour ne citer qu’eux.

Le Rex club est mondialement connu ? Oui, c’est le seul club français classé parmi les Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre 50 meilleurs clubs du monde (source maga- métier ? zine « DJ Mag ») : nous oscillons chaque année Le plaisir de donner du plaisir. entre la 20ème et la 30ème place. C’est un Club qui a une grande notoriété et qui a vu les plus Une soirée qui vous a marqué au Rex ? J’en citerai deux : les 15 grands. Jouer au Rex c’est un ans de musique électropeu le passage obligé quand Jouer au Rex club nique en 2003 et les 20 on est un artiste de musique c’est un peu le passage ans en 2008 avec 2 et 3 électronique. obligé quand on est un artiste de musique semaines de fête. Il y a eu des moments uniques Si vous deviez définir le Rex électroniquE pendant ces deux céléen quelques mots ? Ouvert : parce notre clientèle est diversifiée brations avec chaque soir une super ambiance et variée. Passionné : parce que les gens qui et un club blindé. viennent au Rex viennent avant tout pour la musique. Sympathique : ici il n’y a pas de La fête à Paris, c’est quoi aujourd’hui ? On parle souvent de Paris en disant « la ville m’as-tu-vu ! lumière », je pense qu’il est grand temps de la rallumer ! Je trouve que pour une capitale, Et vous Fabrice, fêtard dans l’âme ? Ex grand fêtard, âge oblige ! Je fais encore la c’est assez passif en terme de fête surtout lorsfête aujourd’hui mais plus à Paris parce que les que vous comparez avec d’autres villes comme gens me connaissent et viennent me solliciter Berlin, Barcelone ou Londres. sans cesse. Alors, je fuis dans les capitales dansantes comme Berlin ou Barcelone, les villes du moment en la matière. SES ADRESSES DANS LE 2 e

“

”

La musique, votre grand amour ? Oui depuis toujours. J’aime la musique, toute la bonne musique, du jazz au classique en passant par le rock et l’électro. D’ailleurs, je crois que je fais partie des derniers à acheter encore des disques, je ne télécharge toujours pas ! 40 —

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Le Versance 16, rue Feydeau ” Une cuisine gastronomique admirablement orchestrée par le chef Samuel Cavagnis ”.

Le Social Club 142, rue Montmartre ”Ce sont des amis qui le tiennent ”.

bon EN ARRIÈRE texte bernard vassor / photo archive personnelle

avant l’AFP !

Le Cénacle de

Madame Doublet

Pendant très longtemps, il n’y eut d’autres journaux en France que la Gazette de France, et ensuite le Mercure soumis à une sévère censure pour informer le public. Mais, dans les dépendances du couvent des Filles-SaintThomas, une dame Legendre Doublet de Persan, au milieu du 18e siècle tenait une sorte de bureau où se rédigeait un bulletin appelé « Nouvelles à la main » ou « Correspondance secrète », diffusé sous le manteau à Paris, en province et dans les ambassades. Le ton était très libre, les informations scandaleuses, touchant les plus hauts personnages du royaume étaient répandues. Cet ancêtre du Canard Enchaîné déplut à la cour. Voyer d’Argenson au ministère des affaires étrangères enjoignit à Mme Doublet de cesser ses activités. Rien n’y fit, même le roi Louis XV menaça de la faire enfermer dans un couvent. La « Correspondance à la main » reprit ses activités de plus belle. Le policier Sartine envoya des espions qui l’informaient de la tenue des réunions et de l’identité des participants : des gens de la noblesse, des

écrivains en renom, et même des ecclésiastiques. Il y avait parmi les «nouvellistes» un certain Voltaire et les bulletins avaient des correspondants établis en Hollande où l’on comptait des abonnés à Utrecht, Leyde et Amsterdam. Les « bulletinistes » étaient parfois inquiétés et faisaient de fréquents séjours à la Bastille comme Louis-Petit de Bachaumont, co-fondateur du journal et ami de toujours de la dame Legendre. Un certain Blanchard fut condamné à être battu et fustigé au milieu du Pontneuf, avec deux écriteaux pendus à son cou portant la mention « gazetier à la main ». L’abbé Prévost, malgré ses dénégations fut exilé à Marseille. Après la mort de Bachaumont ce fut Pidansat de Mairobert qui reprit la direction des « Nouvelles ». Celui-ci, impliqué dans le scandale de « l’affaire du marquis de Brunoy » dont les débauches homosexuelles scandalisaient Paris, se suicida en 1779. Les principales têtes de turc furent Beaumarchais et l’académicien La Harpe. • Rue des Filles St Thomas. (plan de 1780) septembre 2009 |

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le conte est bon texte SANDRA SERPERO / photo Luc braquet

Marléna

PROFESSION : MARCHANDE D’AMOUR

Un décolleté parfaitement maîtrisé, une jupe longueur genoux presque sage, des bas noirs, une paire d’escarpins , un maquillage léger, Marléna n’a d’exubérant que le sourire et de tape à l’œil que cette intense lueur dans le regard. Fille de joie ? Assurément.

De ses origines brésiliennes, Marléna a gardé cet accent enchanteur, avec lequel elle ponctue malgré elle toutes ses phrases d’un brin de chaleur propre aux gens de son pays. La rue St Denis, c’est son lieu de travail « Je vis en banlieue dans un petit coin tranquille, Paris, c’est pour travailler. Je suis ici tous les jours de la semaine de 14h à 18h30, le week-end c’est off pour moi ». Le trottoir Marléna le monopolise à mitemps désormais, laissant à ses consœurs la faveur nocturne. Et pour cause, ce métier, elle l’exerce depuis 36 ans : « Je suis partie adolescente de chez mes parents, j’ai quitté le Brésil à 23 ans, au début j’ai commencé au téléphone, je suis partie en Allemagne dans un 42 —

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hôtel, ensuite en Suisse pendant 3 ans et puis Paris St Denis, ça fait 10 ans maintenant ». Marléna n’a pas connu les affres malheureux de la prostitution : « Je travaille à mon compte et j’ai évité les pièges classiques » Les agressions ? « Ca m’est arrivé une fois, un type m’a sortie un couteau et m’a volé tout mon argent, j’ai eu très peur ». Métier difficile quand même ? « J’aime mon métier, rien n’est difficile pour moi. Quand je suis arrivée à Paris, ma clientèle comptait beaucoup d’étrangers qui venaient uniquement pour le sexe. Aujourd’hui, c’est très différent, j’ai une clientèle d’habitués, des hommes mûrs souvent en souffrance, qui viennent pour parler, être écoutés, ils ont besoin de tendresse, d’affection ». J’insiste. Des demandes ou exigences farfelues ? Elle s’en étonne. « Rien ne me dérange. Mes hommes, je les soutiens, je les aide, je fais mon métier avec

“ JE FAIS MON MÉTIER AVEC AMOUR. ”

amour. Je leur fait du bien mais eux aussi me font beaucoup de bien ». Le mot a été prononcé « Amour ». Le grand, vous l’avez connu ? « Oui, j’ai été pendant 8 ans avec un homme dont j’étais folle amoureuse. C’était un client. On s’est aimé très fort lui et moi. Certainement le plus beau moment de ma vie… ». Elle n’en dira pas plus, sa pudeur se fait sentir, elle est émue. Je rebondis sur l’ambiance de la rue St Denis. Elle enchaîne : « J’adore cette rue, tous les commerçants sont très sympas ici. Avec les autres filles, on s’entend bien. Si une de nous est en galère, on est là pour s’entraider. Et puis nous avons les bonnes

sœurs, qui habitent le quartier et qui nous offrent leur soutien et leur amitié au quotidien. Elles nous invitent à déjeuner, elles vont chercher les médicaments si une fille est malade, elles nous écoutent et ne nous jugent pas ». Et l’avenir ? « Je commence à y penser sérieusement. Mon vœu, c’est de repartir vivre au Brésil et de finir ma vie paisiblement avec les miens ». Une dernière question brûle mes lèvres. Marléna, c’était quoi, le métier de vos rêves petite fille ? « Si j’avais pu faire des études, psychologue sans aucune hésitation ». Finalement, elle n’est pas si loin de son rêve. septembre 2009 |

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le bon look T’as le look coco photo Hélène Giansily / vêtements en vente chez street machine

Mélissa / Blogueuse modeuse http://thedevilwearshetm.blogspot.com Veste Wesc / Robe Element / Collier Stussy 44 —

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12, rue des Halles - Paris 1er

Simon / musicien ĂŠlectro http://www.myspace.com/toxavanger Chemise Vans / Montre Kr3w / Lunettes Von Zipper septembre 2009 |

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le Bon écolo textes SANDRA SERPERO

Vide-Greniers Solidaire et festif

Le vide-greniers s’organise cette année autour de trois modules d’activités. Son cœur névralgique, ce sera « l’espace exposants » dédié aux habitants de l’arrondissement, non professionnel. Chacun pourra y vendre ses meubles, bibelots, objets et vêtements. Place est faite aussi aux bambins : avec les « Puces des puces » installées dans la cour de la mairie, avec une multitude de jouets. Et afin d’ancrer ce videgreniers dans une démarche citoyenne, les associations culturelles de solidarité et d’actions sociales de l’arrondissement présentent leurs activités dans le « Village associatif ». Le vide-greniers veut mettre en avant des valeurs d’échanges, de solidarité, de 46 —

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citoyenneté et de convivialité. C’est l’occasion de se retrouver entre habitants, de remettre en cause les modes de consommation habituels en achetant des produits d’occasions plutôt que du neuf. En articulation étroite avec l’ensemble de l’activité associative, sociale et culturelle de l’arrondissement, ce vide-greniers prendra également une dimension festive avec concerts, spectacles, animations, fanfare… pour le plus grand bonheur de tous.

VENEZ RÉSERVER VOTRE STAND EN MAIRIE DU 2e ! Les inscriptions se dérouleront, uniquement, les jeudis 10 septembre et 17 septembre, de 16h à 19h, et les samedis 5 et 12 septembre de 10h à12h. Réservé aux habitants du 2e.

Pour l’inscription, munissez-vous d’une photocopie de votre carte d’identité, d’un justificatif de domicile et téléchargez le questionnaire d’inscription sur le site www.mairie2.paris.fr

Cette année, le traditionnel vide-grenier du 2e devient solidaire et festif. Vous avez rendez-vous les samedi 19 et dimanche 20 septembre aux alentours de la mairie du 2e arrondissement : rue de la banque, place de la Bourse, place des Petits Pères et cour de la mairie.

le bon écolo

Ma cave Fleury Une histoire de Champagne

C’est au 177, de la rue St Denis que Morgane Fleury a ouvert une cave d’un genre nouveau : une cave « éco-logique », comme elle se plaît à le dire, dédiée à ses champagnes et à une sélection de jolies références.

Les champagnes Fleury, c’est d’abord une histoire de famille qui débute à la fin du 19e siècle avec l’arrière grand-père de Morgane. C’est surtout une histoire de pionniers en biodynamie depuis 20 ans. Le mot vous fait grimacer ? Soigner la terre, la vivifier par une nourriture organique, c’est l’aspect biologique. Intégrer les rythmes et les aspects liés aux mouvements astronomiques cosmiques, c’est l’aspect dynamique. Morgane s’explique « Nous avons à cœur de rassembler autour des Champagnes Fleury, des vins nés d’une même philosophie, d’un même travail pour le respect des sols, de la vigne et de l’environnement ». En inaugurant ce bar en mars 2009, Morgane a voulu écrire une nouvelle page de l’histoire des Champagnes

Fleury. Elle a réuni dans ce lieu original, accueillant et chaleureux implanté au centre de Paris, une gamme inédite de Champagnes Bio, des champagnes millésimés, des flacons anciens et des vins d’auteurs. À leurs côtés, on trouve une palette de délicieuses choses à déguster sur place ou à emporter avec entre autres du foie gras, des fromages champenois, des pains bio… Ultra créative, Morganne organise des soirées d’exceptions autour du Champagne, du vin et de la culture qui va avec. Pour le déj ou l’apéro, la formule verre de vin, assiette fromages & charcuteries et café équitable est à 12A et l’adresse toutes trouvée !

177 rue St Denis - Paris 2e Mardi au samedi de 12h-21h dimanche de 11h à 15h Tél. : 01 40 28 03 39 septembre 2009 |

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Pour les saveurs tout est possible mais voilà ce que nous vous suggérons: • Basilic/chèvre/amandes effilées • Olives noires et vertes/pignons • Courgette/feta/feuilles de menthe • Mimolette/noix/cumin

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LA BONNE RECETTE Texte & photo / Alice Gazio & Doris Hémar

Pour

Muffins Salés mu ffin s

Préparation 10 minutes Cuisson 25 minutes

125 g de farine 125 g de Maïzena 1/4 de sachet de levure chimique 1 oeuf 300 ml de lait 2 cuillères à soupe d’huile d’olive 50 g de tomate séchées 50 g de gruyère rapé 1 poignée de basilic 1 poignée de pignons de pin

Dans un saladier mélanger la farine, la Maïzena, une pincée de sel et la levure. Dans un bol battre l’oeuf avec le lait et l’huile d’olive, verser ce mélange dans le saladier, mélanger. S’il y a des grumeaux ne vous inquiétez pas. Ajouter les ingrédients choisis pour la garniture, mélanger. Diviser le mélange dans 8 moules Faites cuire 25 minutes au four à 180°C, jusqu’à ce que mes muffins soient dorés Attendez 5 minutes avant de démouler.

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les bons petits diables textes SANDRA CACAUD, FLORA M. & jo scebat / photo remi desclaux

 Boutique Bonpoint Quoi de plus beau pour habiller nos enfants chéris ? La boutique Bonpoint évidemment. Et ce n’est pas les mamans modeuses du quartier, qui diront le contraire ! L’histoire de Bonpoint commence en 1975 quand Marie France Cohen, jeune maman styliste, se tourne vers la mode enfantine à la naissance de ses enfants. Victime de son succès, Bonpoint devient vite la référence « luxe » de la mode enfantine, par la qualité et le raffinement de sa gamme de vêtements. Un style nouveau, un mix épuré chic, des matières sophistiquées comme le lin ou le cachemire, vont rapidement créer l’adoration des mamans et faire des émules à l’international : même Suri Cruise frime en « Bonpoint » ! Au 50, de la rue Etienne Marcel, la marque aux cerises répand son doux parfum enfantin depuis 12 ans. La spacieuse boutique qui s’étend sur deux niveaux, reflète l’esprit « enfant roi » et intimiste de la maison. De la 50 —

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naissance au 16 ans, les produits sont présentés en silhouettes : pratique pour les total-looks ! Résultat, impossible de résister aux vitrines et mises en scènes savamment orchestrées. Pour cet hiver, des « liberty » et autres associations d’imprimés, dont Bonpoint a le secret, viendront égayer les gris et marines de la rentrée. On craque pour les chaussures, dont les modèles inspirés du vestiaire des grandes, low boots, sabots et ballerines, nous font amèrement regretter de ne plus chausser un 36 ! Quant aux « cultissimes » eaux de senteurs qui s’échappent de la boutique, elles vous ferez presque oublier les cartables de la rentrée…

BONPOINT VICTOIRES - Paris 2 e 50, rue Etienne Marcel Tél: 01 40 26 20 90 Ouvert du lundi au Samedi de 10h à 19h

les bons petits diables

paroles d’enfants Nathan, 9 ans, est à la recherche d’un cadeau pour sa maman.

Mum and Babe Les femmes de la Grèce antique avaient à leur service, pour bien vivre leur grossesse, une doula, guidant leurs premiers pas de mères. Tous les mardis, Mélanie Schmidt-Ullman, doula de renom, vous attend chez Mum&Babe pour ses ateliers découverte. Chez Mum&Babe, les futures mamans peuvent venir apaiser les angoisses prénatales de façon ludique et éducative. Vous pourrez ainsi découvrir tous les secrets d’une grossesse zen sous le signe du bio, tisanes, produits de beauté, exercices pré et postnataux qui feront de vous une maman au top.L’atelier sur l’allaitement vous apportera toutes les réponses pour transformer ce moment en instant complice avec votre bébé. Des ateliers animés les jeudis par Cécile Morel, accompagnant à la naissance et postnataux, vous apprendront à masser vos poupons, les aider à trouver le sommeil ou encore soulager

« Je sais qu’il y a un magasin ou elle va souvent rue de Charonne, je connais pas le nom mais quand je serai devant, je saurai que c’est ça. Tu vois la femme là-bas par terre ? C’est une femme qui vit dehors ! […] De toutes façons quand je serai grand y’aura plus de travail pour personne, c’est pour ça que je suis nul à l’école, ça sert à rien d’apprendre des poésies. Mes parents, ils comprennent rien. Tiens, c’est là la boutique ! » Moi : « J’espère que t’as cassé la tirelire. » Nous sommes en face d’Isabelle Marrant. Par Jos Cebat.

les éventuelles coliques. Vous serez tentées de ranger vos lourdes poussettes après avoir suivi l’atelier de portage bébé, qui vous expliquera les mille et une façons de porter le petiot. Quant aux trois différents ateliers avec ballons, ils vous aideront, seul ou en couple à garder la forme pendant la grossesse, à préparer l’accouchement. Le tout dans une ambiance conviviale. C’est rue Keller que s’est installée Lucie Porcher et son équipe. En face, une école primaire, dans les parages, deux crèches et de nombreuses boutiques de vêtements et déco pour enfants. Mum&Babe s’est fait sa place parmi ce quartier peuplé d’enfants.

3, Rue Keller - Paris 4 e Tél . 01 43 38 83 55 www.mumandbabe.fr septembre 2009 |

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le casse bonbon texte audrey roze

Café Le prix de l’or noir Le café, cet ami du matin que l’on retrouve avec plaisir aprés le repas ou qu’on invite à une pause énergisante de fin d’après midi, connaît depuis ces dernières années une courbe ascendante continue de son prix. Rappelez-vous, en 2001, il nous en coûtait 0,76 € soit 5 francs. Depuis cette moyenne est passée à 2,20 €. Voilà un produit de consommation courante qui atteint dans certain endroit jusqu’à 120% d’augmentation en huit ans ! Oui, le p’tit noir nous en fait voir de toutes les couleurs. Selon le troquet que vous aurez choisi pour faire votre dégustation entre la rue Saint Denis, le quartier Vivienne, en passant par Montorgueil, il vous en coûtera du simple au quintuple , sans pour autant qu’il y ait de différences substantielles tant dans le café lui-même, que dans le service ou dans l’angle de rue qui s’offre à vous. A savoir, que si vous osez l’excentricité d’un décaféiné ou d’une goutte de lait, attendez vous à la cher payer. Alors une question quasi existentielle émerge dans la tête du consommateur éveillé mais un peu sonné : quel est le vrai prix d’un café ? 52 —

Objet d’enquêtes récurrentes diligentées par Bercy ou par le CNRS, cet indicateur du niveau de vie ouvre la voie à de multiples interrogations sur les causes d’une telle inflation : est-ce le cours de la matière première ? Est-ce les charges afférentes aux établissements ? Le prix du soleil en terrasses ? Une façon de lutter contre les squatteurs de place ? Ou simplement un sens exagéré de l’arrondi depuis le passage à l’euro ? Toujours est-il que le vrai prix du café se situe aux alentours des 40 centimes d’euros, ceci comprenant le café 7 g, l’eau 7 cl, le service, la machine souvent prêtée par le fournisseur, l’électricité, le sucre, et le biscuit qui peut l’accompagner. Face à cette réalité, en plus des effets attendus de la baisse de la TVA pour ce secteur d’activité, le consommateur avisé pourra toujours se servir de sa liberté de choix et décider dans quel endroit boire son p’tit noir sans que cela vire au traquenard. * Notre café préféré : arôme suave, prix moyen (2 €) et servi avec le sourire chez « Drôle d’endroit pour une rencontre », rue Montorgueil.

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles Concerts

Spectacle

16.09- Fleet Foxes, pop rock. Au Grand Rex. (20h)

Elles Au théâtre de La Pépinière, du mardi au samedi à 21h et le dimanche à 15h

19.09- Peace One Day, Lenny Kravitz and guests. Au Grand Rex. (20h) 25.09- Demis Roussos, rock. Au Grand Rex. (19h30) 30.09- Ivan Pavlak et Florain Étienne. Au Sentier des Halles. (20h15) Expositions Jusqu’au 06.09 John Bato, le champ d’un regard. Photographies. BNF, site Richelieu.

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À partir du 10.09 Bien Des Choses, Au théâtre de La Pépinière, du mardi au samedi à 19h. 23.09 Partons pour Pluton. Gwen Aduh (one man show). Au Sentier des Halles, à 20h. Jusqu’au 13.09 Anne Roumanoff, Bien plus que 20 ans. Aux Bouffes Parisiens, du mardi au samedi à 21h et le dimanche à 15h.

17.09- Engelbert Humperdinck. Au Grand Rex. (à 20h)

le bon agenda Jeunesse Centre Gymnase Jean Dame, 17, rue Jean-Jacques Rousseau. Judo (215a/an) Le lundi de 19h30 à 21h et le jeudi de 19h15 à 20h45. Tir à l’arc (215€/an) Le lundi de 19h30 à 21h15 et le mercredi de 19h30 à 20h45. Yoga (215€/an) Le jeudi de 12h à 13h30. Gymnastique d’Entretien (215€/an) Le mercredi de 12h à 13h30.

Aqua-Gym (140€/an) Lundi de 12h30 à 13h30, mardi de 12h30 à 13h30, mercredi de 12h30 à 13h30, jeudi de 12h30 à 13h30 et le mardi entre 18h30 et 22h, le jeudi entre 18h30 et 21h.

Théâtre RENDEZ-VOUS Du 21.09 au 29.09 La France à l’Heure de la Pâtisserie ! Pour célébrer dignement Saint Michel leur saint-patron, les artisans pâtissiers de France, de Paris et donc du 2e arrondissement, vous proposeront la découverte d’un merveilleux gâteau de fête, sommet du savoir-faire de leur artisanat. Le Capucine, véritable œuvre d’art esthétique et festival de saveurs, a été imaginé par Christophe Michalak, prestigieux chef pâtissier. Dans notre quartier, votre pâtissier préféré vous attend. Courrez et savourez !

À partir du 29.09 Le Grand Amour. Nathalie et Rémy, deux spécialistes de l’échec amoureux, vont respectivement se retrouver avec le partenaire rêvé. A partir de là tout va mal ! Au Petit Théâtre des Variétés, du mardi au samedi à 21h30. À partir du 11.09 Traversee De Paris. Francis Huster, d’après la nouvelle de Marcel Aymé. Aux Bouffes Parisiens, du mardi au samedi à 19h et le dimanche à 17h30. septembre 2009 |

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Bo uq u et des V i ns

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Café d u marc hé

Sab le C hau d

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales.

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Artwork by Tom & Léo

CD Double à e t n e v n e du pa r t ir r e b o t 5 oc