Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Dorothée Lindon redac@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Vanessa Benichou, Miliani Benzersa, Bernard Chenebault, Boris Clement, Astrid Desmousseaux, Eva Leandre, Sera Millo, Kitt Morey, Frédéric Mura, Louise Pigalle, Céline Puertas, Pascaline Rey, Gabrielle Richard, Augustin Sustrac, Bernard Vassor Photographes Karen Biswell, Luc Braquet, Stefania Iemmi, Alexandra Kawiak, Vincent Passerat, Veronique Pecheux, Gabrielle Richard, Roberta Valerio Secrétaires de rédaction Frédéric Mura, Caroline Pereira Illustrateur Julie Ellen Günbil, Guillaume Ponsin Maquette Camille Priol Styliste Claire Cosnefroy Remerciements Laurence Caracalla, Philippe Elkouby, Joshua Glasgow, Pauline Labet, Jean-Paul Lebrun, l’équipe du G20 Abbesses Erratum n° avril “Au Cabriolet” : 13, rue Joseph de Maistre “La Panse de l’Ours”, toutes les photographies exposées et vendues sont de Gérard Laurent. Publicité Lionel Ponsin 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonces@lebonbon.fr Imprimeur Atelier Phare © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiées, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours / Dépot légal : à parution
ÉDITO bon ”jour”
Le lancement du Bonbon dans notre “village” a suscité un véritable engouement. L’accueil enthousiaste des habitants du quartier nous a fait chaud au cœur. Il témoigne de ce désir partagé de vivre ensemble.
Le Bonbon vous invite à découvrir dans la rubrique le Bon Écolo l’institut de beauté de quartier Belle O’Naturel, qui n’utilise que des produits bio. Vous retrouverez également le Bon artisan, avec ce mois-ci, Virginie la fromagère de la rue Damrémont, qui nous propose des petits fromages de chèvre crémeux à souhait. Vous pourrez ensuite faire un tour à la Galerie W. où Eric Landau vous présentera les œuvres d’artistes peintres, photographes ou plasticiens qui ne vous laisseront pas indifférent. La boutique Just for Life est un paradis pour les enfants, vous y trouverez des merveilles pour habiller vos enfants… et plein d’autres bons plans à découvrir dans ce numéro. Le Bonbon poursuit donc son but en étant au plus près des personnalités qui donnent à notre quartier toute sa singularité. Les commerçants qui ont participé aux Bonbons (bons de réduction) ont rencontré pour la plupart un franc succès. Vous l’aurez compris, les Bonbons se consomment sans modération ! Réponse créative et ludique au contexte de consommation morose, votre nouvelle revue tisse entre les habitants et les commerçants un véritable lien. Fort de son succès, le Bonbon du 18e a le plaisir de vous annoncer la naissance de son petit frère, le Bonbon du 2e. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, pour le 1er mai nous lançons notre site internet www.lebonbon.fr, inscrivez-vous dès maintenant pour profiter d’encore plus de bons plans ! Que l’aventure continue et que le Bonbon soit avec vous ! Amicalement,
Jacques de la Chaise
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leS bonbonS mode d’emploi comment utiliser les Bonbons
1 choisissez
2
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
descriptif d’un Enseigne
Le nom du commerçant
Détachez
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profitez
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
Bonbon Salsa con ti
Avantage
Définition du type d’offre Offre de bienvenue
1 cours de salsa offert
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone 4—
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Cours de salsa cubaine, niveau débutant Porte ouverte le 7 mai de 19H00 à 20h30 4 bis, cité Veron - Tél. 06 73 49 86 87
sommaire MAI 2009
Page 6. EMMANUEL
Page 38. CORDE
CHAIN
& FOULARD
Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 11. Le Bon Dessin Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Artisan Page 16. Le Bon Fil
Page 18.
CHEZ VIRGINIE
Page 42. LA
PÉTANQUE D’ÉLISA
Page 18. Le Bon Art Page 20. Les Bons Shops Page 23. les Bonbons Page 33. Bon en Arrière Page 34. Le Bon’Homme Page 38. Le Bon Look Page 40. Le Bon Écolo
Page 34. ERIC
Page 44.
LANDAU
JUST FOR LIFE
Page 42. Le Conte est Bon Page 44. Les Bons Petits Diables Page 46. La Bonne Séance Page 48. Le Bon Agenda Page 49. Le Casse Bonbon Page 50. Les Bons Tuyaux Page 52. Les Bonnes Adresses www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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le Bon Timing les évènements DE MAI à ne pas manquer THÉÂTRE
1 théâtre / 3 semaines / 22 spectacles de 30 minutes 5 spectacles par soir / 60 artistes. Pour sa troisième
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édition, ce festival de formes courtes théâtrales, affiche vingt-deux spectacles de trente minutes. Toutes ces compagnies vont, pendant trois semaines, vous livrer la fine fleur de leur création théâtrale. Ils ont reçu une seule contrainte, celle de la durée. Pour le reste, ils ont eu carte blanche ! Du 25 mai au 13 juin au Ciné 13 1, Avenue Junot
MUSIQUE
Lily Allen à la Cigale Trois ans après le succès de son premier album, Lily Allen revient avec son nouvel opus, It’s Not
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Me, It’s You. La jeune Anglaise sera à la Cigale pour ce qui est, à l’heure actuelle, sa seule date en France. Venez donc retrouver Lily Allen et son fameux Smile, vous n’aurez peut-être pas l’occasion de la revoir de si tôt, et ce serait bien dommage. Le 6 mai à 19h30 à la Cigale 120, bd Rochechouart plus d’infos
eXPoSITION
: www.lacigale.fr
Raymond Hains L’exposition Palissades et affiches lacérées, ferme
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ses portes le 19 mai à la Galerie W. L’occasion, si vous ne l’avez pas encore vu, de découvrir le travail de ce plasticien français, disparu en 2005, qui disait être “le ministre de « sa » propre culture”. Artiste internationalement reconnu, il s’est singularisé depuis les années 50 par une appréhension du monde constamment décalée. Jusqu’au 19 mai à la Galerie W. 44, rue Lepic
Entrée libre
MUSIQUE
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MISES EN CAPSULES
The Rakes à l’Elysée Montmartre Les quatre londoniens ont choisi Berlin pour enregistrer, Klang, leur troisième album. Un choix qui se révèle judicieux car ils retrouvent ainsi l’inspiration et l’énergie de leurs débuts marqués par le tube Open Book. Vous pourrez bouger sur ce titre et sur les nouveaux, comme au temps de leurs premiers hits. Le 13 mai à l’Elysée Montmartre 72, bd Rochechouart plus d’infos
: www.elyseemontmartre.com www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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lA BonNE ÉTOILE texte DOROTHÉe LINDON / photo karen Biswell
Emmanuel chain Du 9e arrondissement au 18e, il n’y a qu’un boulevard… Producteur de l’émission télévisée Sept à huit, et plus récemment de Petites Confidences entre amis.
L
e créateur (avec Thierry Bizot) de la maison de production Elephant et Cie, a gentiment accepté de nous rencontrer pour nous livrer «ses petites confidences» sur le quartier adopté trois ans plus tôt. Nous nous retrouvons donc au restaurant Un Zèbre à Montmartre, rue Lepic. Après m’être faite une petite frayeur de peur qu’Emmanuel Chain ne se cogne la tête (car les plafonds du restaurant sont bas et il est très grand !), nous nous installons confortablement dans des fauteuils club en cuir. Il semble apprécier cet entracte qui lui permet de découvrir cet endroit à deux pas de chez lui. En semaine, il n’a pas souvent l’occasion de faire des haltes dans le quartier. De plus, il aime recevoir chez lui et préparer à dîner pour ses amis. Avant, il avait l’habitude de monter de la rue La Bruyère jusqu’à la rue Lepic pour faire son marché du dimanche, mais aussi dîner et déjeuner à La Rughetta, ou encore à La Pomponette.
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Mais cela fait trois ans qu’il a traversé le boulevard de Clichy, quittant le 9e pour habiter sur la butte de Montmartre. Par amour d’abord, sa compagne aimait déjà ce quartier. Par goût ensuite, et surtout grâce à un coup de cœur pour un appartement qu’il a déniché près de la butte et de ses vignes. Il a le sentiment de vivre dans la nature, il dit avoir la tête dans le ciel depuis qu’il vit ici. Perché sur les hauteurs ensoleillées, il en profite aussi pour découvrir les ruelles des alentours. Sauf, peut être, pendant les week-ends où il part s’échapper à la campagne. A ce moment-là, la butte devient trop peuplée à son goût, c’est un autre monde. Il préfère celui de la semaine. Emmanuel Chain aime se promener dans le quartier des Abbesses. On le laisse tranquille, les habitants sont gentils avec lui. Alors il flâne à la Librairie des Abbesses, il s’attarde au Chai, rue Véron pour y déguster un bon cru. Arpente la Galerie W de son voisin Eric Landau, chez qui dernièrement il a craqué pour une peinture de Jean-Marc Dallanegra. Surtout ne lui parlez pas de la « bobo mania » des Abbesses. Pour lui, le quartier n’a pas changé en
dix ans, il est resté authentique, tant par le décor que par ses habitants. Il va conclure en me confiant un secret. Ses yeux en pétillent de convoitise. Il s’agit d’une adresse gourmande. Il n’est pas bien certain que ce soit toujours dans le 18e, « mais si vous n’êtes
pas au régime, surtout faites-vous plaisir, et allez vous régaler au Bouclard, 1 rue Cavalotti.»
Merci monsieur Chain, le choix du maillot de l’été 2009 risque d’en être reporté !
SON LIVRE DE CHEVET La Réserve de Russell Banks
SA LIBRAIRIE Librairie des Abbesses
SA DÉCOUVERTE Au Relais, 48 rue Lamarck
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26 rue Lepic 01 42 62 94 66 Épicerie fine Ouvert de 9h30 à 20h, 7 jours/7. 10 —
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le Bon commerçant texte gabrielle richard / photo joseph feutrier
ÉPICERIE DU TERROIR Perpétuer le goût à la Française, un lieu 100% gourmand On ne peut pas passer à côté de cette boutique d‘angle de la rue Lepic, avec son vieil écriteau « boucherie centrale » et ses murs bleu et jaune délavés, elle ne peut pas vous laisser indifférent.
Eric et Isabelle voient Montmartre comme un village dans Paris où il y a une véritable vie de quartier, une âme. Les montmartrois se connaissent, ils s’arrêtent pour papoter, prendre des nouvelles des uns et des autres, boire un verre. C’est un quartier très diversifié, qui a son histoire. Voilà pourquoi, a bâche rouge annonce la couleur bien qu’ils n’y vivent toujours pas, Montmartre « Epicerie du terroir ». était leur premier choix pour implanter L’Epicerie du terroir. Leur désir est de partager par Les passants se penchent sur la vitrine, leur activité, ces valeurs de tradition, de convicomme aimantés par cette ambiance vialité, de bonne humeur de vieille échoppe où Tous les gourmands et de plaisir. l’on trouve de tout, et Et puis la rue Lepic est essentiellement de quoi du quartier, passent vous mettre l’eau à la par ici pour faire plaisir certainement la rue la plus typique du coin, la plus bouche. ou pour se faire parisienne, la plus réputée Car ici tout se déguste ! plaisir. et également la plus commerçante des rues de Montmartre. Après avoir Cela fait déjà cinq ans qu’Eric Carrillo et monté il y a longtemps avec un ami une agence sa femme Isabelle ont décidé d’ouvrir cette boutique destinée aux épicuriens, aux amateurs de communication dont il était le directeur artistique, Eric a finalement décidé de lâcher la de goûts. Né à Perpignan, où Eric a toute sa souris pour le chevreuil, le cerf et le lapin. famille, il a traversé la France de haut en bas, pour finalement et depuis bien longtemps déjà, Tant mieux ! Pour nous, il sélectionne les meilleurs produits de chaque terroir, et il nous se poser à Paris, avec ses deux grands enfants, en garantit la qualité. une fille de 22 ans et un fils de 20 ans.
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épicerie du terroir À l’intérieur, on se laisse charmer par des produits authentiques, des spécialités de toute la France, et de la France seulement, « il y a déjà bien à faire ! ». De bons produits (plus de 1000), faits par de petits artisans (il comptabilise une centaine de fournisseurs), largement reconnus dans leur région, et à l’échelle nationale, pour la qualité de leurs savoir-faire. Les produits ont tous été goûtés et approuvés par ces deux gourmands, qui parcourent la France entière à la recherche du vrai, et qui ont su capter le meilleur d’un terroir pour nous en restituer le nec plus ultra dans leur boutique ! On se laisse séduire par les délicats et séduisants emballages disposés sur les comptoirs en bois. C’est un vrai régal pour les yeux. Le regard s’attarde sur des valeurs sûres comme les thés Mariage Frères, les sardines de la Belle-îloise (celles qui vous font redécouvrir le goût des embruns), les moutardes Fallot pour celle de Dijon, des confitures de toutes sortes, des bocaux de verre où se mêlent diverses sucreries, quelques saucissons, de l’huile, des vins… Eric me recommande un plat préparé, une bouillabaisse à la marseillaise où l’on devine les poissons de roche, les langoustines… mais mon regard est plutôt attiré par les chocolats Michel Cluizel, vous savez, ceux qui sont « pur beurre de cacao »… 12 —
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Si l’on s’attarde dans leur boutique, on voit entrer des enfants qui viennent après l’école pour acheter des sucres d’orge ou des Roudoudous... Tous les gourmands du quartier, et ils sont nombreux, passent par ici pour faire plaisir ou pour se faire plaisir. Qu’ils soient habitués de la saucisse sèche du Cantal, du figatellu Corse ou amateurs de vins qui viennent découvrir de petits producteurs... Et Eric de s’exclamer : « Montmartre est universel, le plaisir des saveurs aussi ! » Eric et Isabelle ont fait de la qualité de leurs produits, leur cheval de bataille, sans se soucier de la quantité. Qu’attendez-vous pour aller croquer à pleines dents la diversité française ?
SON LIVRE Anna Karenine de Tolstoi
SA MUSIQUE Radio Nova
Les bonnes adresses de Jean-Pierre André Navellou pour les fleurs 49, rue de Condorcet La ferme Saint Hubert pour le fromage 36, rue de Rochechouart. Les Divins pour le dîner 32, rue Véron
© Julie Ellen Günbil www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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les Bons plans on a testé pour vous
L’instant d’une coupe par Sera Millo Le ciel est bleu. Le soleil brille. Je n’ai qu’une envie : changer de tête avant l’arrivée de l’été. Chez Cécile, c’est l’endroit idéal. C’est le printemps à elle toute seule. Souriante, joviale, accueillante. J’entre dans son salon de la rue Audran. L’endroit est petit et intime. C’est à mon tour. On se met d’accord sur la couleur, tout en sirotant un délicieux petit café, accompagné d’un sablé. Je fais le plein de magazines, je coupe mon portable et commencent deux heures de détente rien que pour moi. On attaque par la couleur : ses gestes sont doux, son application minutieuse et appliquée. Pas une goutte ne dépasse. C’est une orfèvre. Au bac, ses doigts de fée me font un massage qui
me donne envie de tomber dans les bras de Morphée. Une douce musique emplit le salon et je suis ravie de constater que ce n’est pas la radio. Serais-je au paradis ? Arrive le moment de la coupe, que je redoute particulièrement. Chez les coiffeurs, cinq centimètres deviennent rapidement dix. À ma grande surprise, elle ne coupe que les cinq centimètres demandés. Là, j’atteins le Nirvana. Je quitte le salon avec la sensation d’avoir passé l’aprèsmidi avec une bonne copine. Que demander de plus !
L’instant d’une coupe 5, rue Audran Tél. 01 42 55 56 18 Du mardi au samedi : 10h-19h Nocturne le jeudi jusqu’à 22h.
L’atelier gentleman par Fréderic Mura
©Véronique Pecheux
Oui, nous sommes nombreux par un effet de mode à nous laisser pousser la barbe, ou tout du moins, à nous donner du mal pour avoir l’air mal rasé. Alors quel intérêt peut-on porter à l’Atelier Gentleman, salon pour hommes situé au début de la rue Caulaincourt, dont la spécialité affichée est le rasage de frais ? Tout simplement le plaisir de pouvoir s’installer dans un authentique fauteuil de barbier et de se laisser prendre en 14 —
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les bons plans
Le Floors par Céline Puertas Ceux qui y vivent ou y travaillent le savent bien. Dans le quartier de Château Rouge, quand on veut manger sur le pouce, à part les kébabs et le poulet frit, pas toujours évident de trouver quelque chose à se mettre sous la dent…
salades assez copieuses font l’affaire aussi). On peut même choisir soi-même les ingrédients qui viendront garnir les deux petits pains (confectionnés sur place), le tout accompagné du traditionnel coleslaw, et de différentes variétés de frites.
Dans ces cas de détresse extrême « pause dèj’ du midi », je file vers le Floors. Ancienne imprimerie reconvertie en diner à l’américaine avec sa déco rétro, le restaurant domine la rue Myrha du haut de ses deux étages. Un bâtiment original pour un concept qui ravit les amateurs de junk food. Au menu, un choix varié de hamburgers (le «classic» avec son bacon croustillant et son cheddar fondant est, selon moi, LA valeur sûre de la carte en cas de grosse faim. Sinon les
Et si après tout ça il vous reste encore une petite place pour le dessert, optez pour le cheesecake ou le crumble aux pommes. Le côté « étudiante Erasmus » des serveuses cosmopolites est plutôt charmant.
charge par Sébastien, véritable professionnel de la chose, qui, après vous avoir proposé un café, vous expliquera, dans le détail, les différentes étapes d’un rasage parfait et les avantages que cela procure.
est immédiatement suivi par le rasage manuel au coupe-chou, bien sûr, une première fois dans le sens du poil et une seconde fois à rebrousse-poil, et se termine par l’application d’une serviette chaude aux vertus réparatrices évidentes, immédiatement suivie par un léger poudrage.
La séance commence par un massage du visage à l’huile qui a pour effet d’assouplir la barbe. Elle se poursuit par un savonnage au blaireau (vous pouvez choisir le parfum), lequel
Floors 100, rue Myrha, Ouvert du mardi au dimanche, jusqu’à deux heures du mat’. Tél. 01 42 62 08 08. Prix : 15 E le plat en moyenne.
Que les barbus se rassurent, le maître des lieux est également expert dans l’art de la taille, et ce, quelle que soit la densité de
votre barbe. Les tarifs pratiqués sont raisonnables. Il vous en coûtera 29 euros pour un rasage traditionnel, 10 euros pour une taille de barbe au ciseau ou encore 5 euros pour une taille de moustache. Alors n’hésitez pas à tenter l’expérience dans ce salon qui réalise également d’excellentes coupes de cheveux. L’atelier gentleman, 17, rue Caulaincourt, Tél. 01 42 52 54 79.
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le bon artisan texte sera millo / photo roberta valerio
Chez Virginie UN BONHEUR AFFINÉ La façade donne déjà l’impression d’être à la campagne. Il fait bon entrer Chez Virginie. Elle est fraîche comme l’herbe du matin, et sa boutique chaleureuse évoque un tableau de Vermeer.
L’
étalage de fromages est décoré avec d’anciennes bouteilles de lait, des cruches et des pots aussi authentiques que ses produits. Parce qu’attention : Virginie ne fait que dans la rareté. Pas d’AOC chez elle. Ici, on ne travaille que les fromages de petits producteurs. On est immédiatement conquis par cette versaillaise, fille et petite-fille de fromagers. Ses parents rêvaient d’une autre vie pour elle et la poussent donc à poursuivre des études. Mais le goût de ce métier la rattrape et c’est ainsi qu’au milieu des années 90, Virginie fait l’acquisition de sa fromagerie située rue Damrémont, en plein cœur du 18e. Elle a la particularité d’être équipée d’une cave, ce qui est rare à Paris, seulement cinq fromageries en sont dotées. Elle aime les fromages très affinés, plutôt 16 —
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vieux et qui se conservent longtemps. Virginie privilégie les fromages de saison. D’ici quelques jours, les fromages d’alpages laisseront place aux fromages de chèvre et autres délices. Tous les quinze jours un nouveau produit de saison fait son apparition. Le magasin est petit et elle ne peut se permettre de toujours proposer les mêmes produits. Virginie est exigeante ! Quand elle parle de son métier, on sent bien que c’est son monde. Elle le maîtrise. Les débuts ont été durs; elle a tâtonné, expérimenté, ne serait-ce que pour trouver l’hydrométrie se rapprochant le plus d’une cave naturelle. Tous les jours, elle bichonne ses petits chèvres, ses fromages à la sauge, son vacherin fermier et ses fromages de brebis. Elle les brosse, les lave et les frotte comme des chefs-d’œuvre qu’elle devrait conserver précieusement. Elle vous parle de la croûte d’un fromage comme un joaillier du polissage d’un diamant. Elle respecte la douceur de l’un, aère les autres, couvre les bactéries de certains, pour laisser vivre celles des autres, les retourne, les sèche ou les rends crémeux au gré de ses envies.
Elle a tout appris sur le tas, aux côtés de son père. Il n’y a pas d’école pour cela. Tout est une affaire de goût pour le bon produit, pour le métier. Ce n’est pas pour rien qu’elle a été élue Meilleure Fromagère de France en 2002 ! Virginie aime partager sa passion lors de déjeuners dégustations qu’elle organise sur demande. On visite sa cave, on apprend les secrets de l’affinage et on termine par une dégustation. Le vin qui est servi provient aussi de petits producteurs. Si vous allez la voir, n’hésitez pas à lui demander conseil. On sort de chez elle avec la sensation d’avoir appris quelque chose. Alors, merci Virginie pour votre générosité, et pour l’amour avec lequel vous faites votre métier.
CHEZ VIRGINIE 54, rue Damrémont Tél : 01 46 06 76 54 Du mardi au samedi, de 9h30 à 13h et de 16h à 20h et le dimanche de 10h à 13h.
Ses adresses dans le quartier La Brûlerie de Montmartre 66, rue Damrémont, groupes musicaux le dimanche matin, grignotage… Arnaud Delmontel Boulanger 57, rue Damrémont, petits pains spéciaux, meilleure baguette de Paris.
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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie du 18 e et assomag.com conseil d’arrondissement
Lundi 4 mai : 18h30 Mercredi 27 mai : 18h30 Mairie du 18e 1, place Jules Joffrin, Tél. 01 53 41 18 18 www.mairie18.paris.fr assomag.com,
le magazine associatif qui donne la parole aux associations du 18e vous présente trois évènements :
métro Pigalle,10 e, http://martivisites.free.fr/ circulation
Rue d’Oran : modification du sens unique. À partir du 23 février, changement de sens de circulation. Aménagement d’un contresens cyclable. Rue Damrémont. Du 6 avril au 19 juin. enfance
Le 9 mai au Living B’art Tullia Quartet aime si fort le be-bop qu’il s’y frotte , qu’il en joue, le fait danser, le transforme, le réinvente à sa sauce, s’y love dans les ballades et s’y explose la tête dans les tempi rapides. Living B’art. 15, rue La Vieuville, 20h30 01 42 52 85 34, livingbart.free.fr Repas de quartier rue Cazotte, dimanche 17 mai, à partir de 12a. Venez seul(e), avec vos ami(e) s ou en famille et apportez vos plats préférés. Animation musicale, apéro offert, stand Circul’Livre. Infos sur www.arcane18-asso.fr Tél. 06 08 60 12 93 Visite du vieux Montmartre Des visites-conférences avec un guide diplômé d’Etat. Vous y découvrirez, des ateliers des peintres comme celui du très célèbre Bâteau-Lavoir où Picasso a peint Les Demoiselles d’Avignon. Le 10 mai /11h et 15h, 18 —
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Centre d’animation Les Abbesses. 10, passage des Abbesses. Tél. 01 42 62 12 12
dans une banque ou à la poste. Tel. 01 42 76 77 77 Un inspecteur de sécurité de la prévention et de la protection conviendra d’un rendez-vous. Un lieu d’accueil et de conseil, sur les services d’aide à domicile, de portages de repas, de téléassistance, d’informations sur les établissements spécialisés, les maisons de retraites, l’hébergement temporaire, l’accueil de jour, les droits et les prestations de service. 3, place Jacques froment. Tél. 01 53 11 18 18 atelier
Bibliothèque jeunesse Maurice Genevoix. 19, rue Tristan Tzara. Tél. 01 46 07 35 05 Le Chapiteau d’Adrienne. Un espace ouvert qui invite les créateurs du cirque contemporain à venir rencontrer le public, notamment les plus jeunes. Pour les enfants, les adolescents et les adultes, des ateliers d’initiation au cirque sont proposés. 62, rue RenéBinet. Tél. 01 43 31 80 69
3r
« Rire, Relaxation, Respiration » Les séances allient les techniques de training du rire et des exercices de bien-être. 8 euro la séance. Salle de spectacle de l’hôpital Bretonneau. Mercredi de 10h30 à 11h45. infos en
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Paris Respire : le quartier de Montmartre est interdit à la circulation les dimanches et les jours fériés, de 11h à 18h, toute l’année. sante
personnes agees
Service d’accompagnement gratuit. Réservé aux personnes âgées valides, désirant effectuer des opérations bancaires, des dépôts, des retraits d’argent
Coordination Toxicomanies 18, est un dispositif de médiation sociale qui intervient sur les problèmes liés aux drogues et leurs répercussions dans les quartiers. 87, rue Marcadet Tél. 01 53 28 08 89
le fil d’info du 18 e le nouvel espace accueil de la mairie du 18e est ouvert.
Jardin d’Éole, rue d’Aubervilliers. Tél. 01 40 35 06 33
Pour rendre un service de qualité, la mairie a tenu à créer un espace d’accueil confortable et accessible avec la réalisation d’un guichet adapté pour les personnes handicapées se déplaçant en fauteuil roulant.
chapeau monsieur picasso
la mairie du 18è présente une nouvelle signalétique dans les jardin d’éole.
Daniel Vaillant, maire du 18e, et Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris en charge des espaces verts, présentent : une nouvelle signalétique qui sera expérimentée dans les jardins d’Eole (proche de Stalingrad), avant d’être généralisée dans la capitale. Elle vise à la fois à informer le public sur les problématiques environnementales, valoriser le travail des agents chargés des espaces verts.Mais aussi, mieux faire comprendre aux usagers les pratiques mises en oeuvre en matière de gestion et d’entretien. Un important travail dans les squares, les jardins, les parcs et les bois parisiens, en vue de réduire l’impact environnemental des pratiques d’exploitation de la Ville de Paris : gestion dite différenciée, suppression des produits phytotoxiques, réduction de la consommation d’eau, plantation d’espèces adaptées à nos régions, action en vue de préserver la biodiversité
David Reinhardt, Andréas Oberg. 80, Boulevard de Rochechouart. Tél. 01 44 92 78 03
l’association VSArt, (volontariat et soutien par l’art) présente l’exposition Chapeau monsieur Picasso à la mairie du 18°. Plus de 150 enfants de 6 à 12 ans, inspirés par la visite des trois grandes expositions sur Picasso et les maîtres, présentent à leur tour leurs créations : peintures, sculptures, oeuvres collectives. Travail réalisé dans les centres de loisirs de Paris avec les bénévoles de VSArt. Mairie du 18e, entrée libre. De 9 h à 17 h (jeudi 19 h) et le samedi de 9 h à 12 h. l’espace canopy présente,
jusqu’au 17 mai, Uta Schotten dans le cadre de son programme Octopus Européen. Par sa peinture, l’artiste nous incite à modifier notre perception de l’objet peint, et nous permet de porter un regard nouveau sur des choses que nous ignorions. 19, rue Pajol. Du mercredi au samedi de 14h à 19h30.
jusqu’au 5 juin le laboratoire dupon
organise une belle exposition, Androgyne de Thibault Stipal, dans ce nouvel espace dédié à la photographie. Créé en 1975 et établi dans le quartier de Montmartre, Dupon s’est d’abord imposé comme une référence pour les jeunes photographes. Aujourd’hui, ce laboratoire emploie une centaine de collaborateurs sollicités par les plus grands photographes pour réaliser les tirages de collection. Depuis environ un an, le laboratoire a étendu ses activités en proposant un espace d’exposition ouvert au public. Le laboratoire Dupont. 74, rue Joseph-de-Maistre. la halle saint-pierre,
bien connue pour sa relation fondatrice avec l’Art brut, expose deux artistes : Michel Macréau et Anselme Boix-Vives. 2, rue Ronsard. Du 23 mars au 28 août la ville de paris recrute du personnel
le festival tzig’n’jazz au trianon.
Du 26 mai au 28 mai se tiendra la 2e édition du Festival roumain Tzig’n’jazz au Trianon. Pour cette deuxième édition, Richard Galliano, Bireli Lagrène, Nicole Croisille, Anne Ducros, Stochelo Rosenberg,
Pour assurer l’accueil, l’encadrement et l’animation dans les écoles maternelles et élémentaires du 18e. Avoir plus de 18 ans et travailler de 11h30 à 13h30, les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Infos au 01 55 26 27 70.
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le Bon art texte BERNARD CHENEBAULT / photo vincent passerat
Clément Mao-Takacs CHEF D’ORCHESTRE Clément Mao-Takacs est né et a toujours vécu dans le 18e. Il est chef d’orchestre, pianiste et compositeur.
point de la planète, ce qui suppose deux choses : posséder un répertoire conséquent, et avoir le goût des voyages.
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La solitude est-elle pesante dans ce type de carrière ? C.M-T. : Non, dans la mesure où un chef est, la plupart du temps, entouré de ses musiciens. Elle est cependant nécessaire à la réflexion et à la maturation d’une œuvre.
Qu’elle est la vie d’un jeune chef d’orchestre ? C.M-T. : Il faut pouvoir répondre à une offre de contrat qui peut émaner de n’importe quel
Le 18e arrondissement est-il bon refuge pour un artiste ? C.M-T. : Refuge, non. Mais il y a dans cet tarrondissement une longue tradition d’accueil. Dès la fin du XIXe siècle, des créateurs comme Debussy, Satie, puis Picasso ont senti qu’il était possible d’y développer une liberté d’expression. Le quartier de Montmartre
omment définiriez-vous le rôle d’un chef d’orchestre ? Clément Mao-Takacs : Il est celui qui fait jouer ensemble des instrumentistes et/ou des chanteurs pour interpréter au mieux une œuvre. Il doit en avoir une connaissance intime et être à même de la transmettre grâce à un ensemble de gestes techniques compréhensibles par tous les musiciens du monde.
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a toujours formé une enclave dans la ville qui correspondait sans doute à une utopie de la communauté d’artistes, nourrie d’échanges. Et pour vous, cet arrondissement a-t-il eu un impact sur vos projets artistiques ? C.M-T. : Oui, prenons par exemple l’opéra de János Komives, L’Histoire de Nikita, chien chanteur d’opéra, nous l’avons monté en 2008 avec les élèves des classes primaires de l’arrondissement, et notamment des classes en ZEP. Le 18e est métissé, et des enfants de milieux et
de cultures très différents se sont rencontrés autour de ce projet artistique, qui les a enthousiasmés durant une année scolaire. Pour moi qui suis un enfant du 18e, pouvoir partager mon art et ma passion avec les nouvelles générations constitue une part essentielle de mon métier. Qu’aimez-vous faire dans le quartier ? C.M-T. : Sans hésitations, faire une razzia chez Jacques Semer, rue Caulaincourt pour fleurir ma maison. www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
PAR L’OBJET
TENTATIONS… SANS OBLIGATION D’ACHAT Marianne est heureuse et ça se voit ! Après une première vie professionnelle dans la publicité, elle a aujourd’hui gagné son indépendance, mais dans un tout autre domaine, la décoration et accessoires en tous genres. Elle voulait se rapprocher des gens, se mettre à leur service et faire d’agréables rencontres autour de « l’objet ». C’est réussi. Se faire plaisir facilement, dans un mini-mini grand magasin. L’esprit de la maison change au gré des vitrines, qui elles se transforment tous les 15 jours. Elle ne joue pas avec le calendrier, elle se laisse inspirer par une nouvelle trouvaille, une nouvelle couleur et fabrique son décor autour. Parfois le simple témoignage du regard des passants sur la devanture la comble. Une fois à l’intérieur, il n’y a plus qu’à se laisser guider par cette hôtesse dont le plus grand plaisir est de nous suggérer, proposer, présenter, sans jamais nous imposer quoi que ce soit. Elle en a fait un lieu de promenade, sans obligation 22 —
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d’achat, mais le plus souvent on ne résiste pas. Ces objets qui nous séduisent, elle les sélectionne, les chine dans les salons les plus tendances, Première Classe, Who’s Next ou Maisons et Objets… Pour vous allécher un peu je vous parlerai des bougies de Marianne Guedin, ancienne créatrice pour Tortu, dons le contenant est aussi beau que le contenu sent bon. Des étoles douces comme du pashmina au nom imprononçable, Becksondergaard, mais dont nous voudrions tous les coloris. Et pour finir ces fabuleuses lampes de Jean d’Imbleval, créées en 1969, rééditées aujourd’hui par son fils. Elles diffusent une lumière, absolument, magique. Bref, le lieu idéal pour faire plaisir, se faire plaisir, que du bonheur ! Dorothée Lindon
103, Rue Caulaincourt Tél. 01 44 92 09 34
les bons shops
SOF’KIPEUT
1962
Depuis un an à peine, la pétillante Sophie vous accueille dans sa boutique.
Voici un nouveau concept de boutique, situé en plein cœur de Montmartre.
Pour se faire connaître, elle commence par créer des sacs à assortir aux tenues de mariages de ses clientes. et puis les sacs sont devenus indépendants, son imagination débordante et le boucheà-oreille du quartier ont fait le reste. elle travaille dans son atelier, sur place, et derrière le comptoir.
À l’image de ce quartier, où la couleur côtoie le parfum et la matière, pour le plus grand bonheur des sens. Il y a des années qui comptent dans la vie d’une femme, 1962 sera celle de Catherine Lupis Thomas. Elle a oeuvré des années comme agent dans le monde de la mode. Il y deux ans elle se remet sur les sentiers de ce qu’elle aime par-dessus tout, la création, la découverte de nouveaux talents. 1962 : un mélange d’images, de meubles des années 50/60, où s’invitent des marques de prêt-à-porter européennes, peu diffusées.
CRÉATION DE SACS
Normalement, vous trouverez votre bonheur tout prêt. mais si toutefois vous rêviez de cet imprimé, mais que ce liseré jaune vous chagrine, que vous le vouliez vert… elle s’en charge. vous reviendrez chercher votre sac « sur mesure ». une pièce unique, quoi ! Des besaces, des aumônières, des pochettes, des cabas, et même quelques modèles, genre cartable, pour hommes, très réussis. on trouve son bonheur pour 120e max. Sophie reçoit aussi ses copines « coup de pouce ». créatrices de bijoux, de vêtements pour enfants, d’accessoires. Et en partant, ne laissez pas sortir son toutou bonhomme. Si ce n’est pas un signe pour le bonbon ça…
DESIGN AU FÉMININ
C’est ainsi que l’on découvre sa marque fétiche, Orla Kiely, déclinaison d’imprimés à la fois hyper design et féminins, les sacs de voyages Jack Russell Mallettier,en vinyle multicolore, adaptés aux déplacements de 24 ou 48 heures, ou bien encore, les jeans Stich’s, tendance « boy friend ». C’est une affaire de famille, on y retrouve la fille, les copines, et même les hommes se mettent à aimer accompagner leurs femmes faire du shopping. Seul bémol, ils trouvent qu’il n’y a pas encore assez de modèles pour hommes.
Louise Pigalle
Pierre Banyaï
29, rue Véron du mercredi au samedi de 12 h à 20 h le dimanche de 15 h. www.sofkipeut.com
4, rue Tholozé Tél. 01 42 54 28 08 du mardi au samedi de 10h30 à 19h30 www.generation1962.blogspot.com www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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Photos / Stefania Iemmi
les bonnes questions Vous êtes ?
Un homme Une femme Quel âge avez-vous ? . . . . . . . Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ? ....................................................... ....................................................... Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ? ....................................................... .......................................................
A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... .......................................................
Travaillez-vous dans le 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vos coordonnées (pas obligatoire) Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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bon EN ARRIÈRE texte BERNARD VASSOR / photo archive personnelle
la boule noire et L’histoire d’une boule, qui passa du blanc au noir
L
a Boule Blanche avait été installée en 1822 par une femme, appelée Belle en cuisse. C’était sous des tonnelles et de la terre battue que les danseurs se tenaient à côté d’une baraque où rôtissaient en permanence des moutons que l’on débitait en tranches pour six sols la portion. Après le décès de la patronne, c’est le sieur Bécuzet qui racheta le cabaret, et fit d’importants travaux d’embellissement. Une salle de bal à couvert et des tables. Il ajouta à La Boule blanche des miroirs et un quinquet, on pouvait ainsi voire la lumière de très loin à la manière d’un phare. Le beau roman des Goncourt, Germinie Lacerteux, basé sur une histoire réelle, vit son héroïne malheureuse, fréquenter ce « bal de barrière » mal famé. Une fillette venait souvent observer et copier les pas des danseuses, c’était la future « Rigolboche ». La boule banche, ne le resta pas longtemps. La poussière et la crasse l’avaient transformée dans la plus belle couleur noire qui
soit. Les clients la rebaptisèrent La Boule noire . Le succès fut au rendez-vous, et un sieur Leclerc offrit à Bécuzet de lui racheter la Boule noire pour une somme importante. Leclerc revendit le cabaret en 1849 aux frères Corlieu qui restèrent jusqu’en 1872. Charcoussot prit la relève, et la Boule noire passée de mode disparut en 1882. C’est en 1887 que La Cigale fut construite sur les ruines de la Boule noire. Nunès et Flateau, les directeurs, en firent un des plus célèbres cafés-concerts. Ils engagèrent Eugénie Buffet et un certain Gabin, qui se faisait appeler tantôt Georges, tantôt Joseph, parfois Ferdinand. Son fils fut connu plus tard sous le nom de Jean Gabin. Ensuite, la Cigale se spécialisa dans des revues déshabillées, provoquant plusieurs fois sa fermeture. Les deux salles (Cigale et Boule noire) aujourd’hui, sont le passage obligé des artistes de la chanson internationale. La Cigale & La Boule Noire 120 Boulevard de Rochechouart www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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le Bon’homme texte Boris Clément / PHOTO galerie w.
ERIC LANDAU LE MONDE SELON W. Lové dans une baignoire, au cœur de la Galerie W et de ses quelques 1000 m2 dédiés aux arts, l’interview de son propriétaire peut commencer.
E
ric Landau n’est pas juste un autre galeriste, il est passeur d’art. Il expose depuis dix ans des talents de tous horizons, dans un quartier qui a pris goût à la peinture, à la photo, au beau… Pourquoi avez-vous créé la Galerie W aux Abbesses ? Eric Landau : C’est déjà un hasard que je me sois installé dans le quartier, déserté depuis des décennies par l’art contemporain. Je revenais d’Andalousie. J’ai trouvé un appartement au bout de la rue Burq et c’est là que j’ai rencontré une sculptrice de 85 ans, Céline Chalem, citoyenne d’honneur de la ville de Carrare qui avait connu Brancusi, et qui n’avait plus d’atelier. Pour lui permettre d’en retrouver un, j’ai fait une proposition à l’époque de 1 500 francs par mois au propriétaire d’une 36 —
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petite boutique fermée dans la rue. Et cela a marché. Céline était un personnage haut en couleur, mais au bout de trois mois, elle a eu peur du bruit des voitures. C’est pour cela que vous avez transformé l’atelier en galerie ? E.L. : Un artiste suédois, Pontus Carles, qui avait exposé 19 ans plus tôt chez mon oncle, m’a poussé à transformer l’atelier en espace d’exposition de ses œuvres. La coïncidence me paraissant étrange. J’ai accepté. Alors on a mis du blanc d’Espagne sur la vitrine et nous avons écrit à la lame de rasoir la lettre W. En hommage à Warhol et pour éviter les fautes d‘orthographe liées à la rue Burq que tout le monde écrit en ajoutant un « c ». Même moi, à force de raconter cette histoire, je me trompe. Ce premier vernissage a duré presque toute la nuit. Et les œuvres de l’artiste ont eu du succès. Une succession de hasards donc ? E.L. : Effectivement, je n’étais pas du côté des galeristes, j’écrivais des textes pour les artistes, j’aimais les aider, les positionner, les produire. Mais ce n’était pas une question d’argent, de
développement, de ligne. Parmi les deux premiers clients figuraient ma grand-mère ! Et c’est un collectionneur des Abbesses qui a lancé le mouvement. A nouveau un coup de chance dû au quartier. Ensuite en me baladant, je tombais régulièrement sur des affiches signées Zohra la magnifique, que les employés de la voirie décollaient systématiquement à l’éponge. Je voulais absolument la rencontrer et c’est Sid’Ali, un homme, qui pénètre dans la galerie. C’était ses œuvres. Je pouvais toujours chercher la femme…Nous avons fait l’exposition. De Guernica à Alger, il n’y a qu’un pas. Depuis, Zohra alias Sid’Ali est un artiste récurrent de W. C’est alors que vous avez exposé dans les rues des Abbesses ? E.L. : Pour l’America’s Cup, nous avons mis en œuvre une exposition dans un lieu prestigieux. Ma voisine et Isabelle, ma compagne et partenaire à la galerie, m’ont vu mettre des points rouges sur toutes les œuvres, et m’ont demandé si tout allait bien... Oui, tout allait bien : un des partenaires de la course, venait de tout acheter : toute l’exposition ! Lorsque mon comptable a vu le chèque, il m’a fait comprendre que le système associatif était terminé pour moi.
Au-delà des affiches pour les agences immobilières des débuts, vous avez également travaillé la diffusion de l’art auprès du public ? E.L. : Nous avons organisé les Pots de peinture, durant cinq ans. Des énormes fêtes de rentrée, ouvertes au public et aux enfants. L’année dernière, ils étaient 250. Mais, pour notre dixième anniversaire, nous avons choisi de prendre un nouveau virage en privilégiant les expositions. Nous essayons d’organiser deux vernissages, un pour les parents, le jeudi soir, l’autre pour les enfants le dimanche, permettant à toute la famille de venir ensemble. En fait, on a multiplié les Pots de peinture pour le jeune public en proposant aux artistes de participer. Le plasticien Régis R, qui a fait la baignoire dans laquelle vous êtes assis, devrait être le prochain à se prêter au jeu au début du second semestre. Et puis, je continue à fondre dès que je vois un môme prendre ses parents par la main pour les forcer à rentrer. C’est donc en partie le quartier et ses habitants qui ont façonné W ? E.L. : J’ai toujours été très inspiré par les rues de Montmartre, le Bateau Lavoir, la richesse des gens. Même s’il y a dix ans ce n’était en rien un quartier www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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ERIC LANDAU de galeries. Les professionnels et les acheteurs refusaient de monter la Butte ! Ils allaient dans le Marais, avenue Matignon. Mais surtout pas ici. Moi, comme les artistes, je trouvais le quartier très inspirant, très village. D’autant qu’il n’y a pas d’équivalent dans la création artistique. L’Impressionnisme, le Cubisme, le Fauvisme, le Surréalisme… sont nés ici.
Ils me prenaient pour un malade ! À tel point que j’ai monté un partenariat avec les magasins Chevalier de la rue du Cherche-midi et de la rue Saint-Honoré pour qu’ils accueillent nos expositions au centre de Paris. Finalement on a fait monter la clientèle jusqu’aux Abbesses en les forçant à venir payer ici. C’est ainsi que l’on est passé de zéro à environ 1 500 clients réguliers. En les démarchant à l’ancienne et, contrairement à ce que l’on fait quand on est « galeristes parisianistes », en collant au commercial. On était obligé de vendre des toiles tous les jours pour vivre.
Comment choisissez-vous les artistes que vous exposez ? E.L. : Il s’agit à la base d’une rencontre entre personJ’AI TOUJOURS ÉTÉ TRÈS nes, l’œuvre vient ensuite INSPIRÉ PAR LES RUES DE appuyer cette rencontre. C’est toujours aussi MONTMARTRE, LE BATEAU Le projet plastique est négatif ? LAVOIR, LA RICHESSE DES certes sur le devant de la E.L. : Heureusement non, GENS. scène mais je n’ai que très hormis Francis Landier, rarement pris des le fameux peintre, et un expositions sur catalogue. ancien autre copropriétaire, Grégoire Lassalle, actionnaire d’Allociné qui voyaient la galerie comme Qui sont les visiteurs de l’espace W ? une maison close pécheresse car exposant de l’art E.L. : Les enfants, les collectionneurs, les riches, contemporain, cela s’est bien passé. Les habitants les pauvres, tout le monde ose encore entrer. ont même été très présents au début, ensuite ils On a désacralisé la galerie pour l’ouvrir à tous. se sont effacés pour redevenir depuis deux ans C’est arrivé rapidement, par petites touches, de la très important pour nous.Le quartier s’est réveillé, rue Burq à l’appartement d’en face, quand la a retrouvé des signes de bonheur suite à l’arrivée fameuse voisine est partie, pour devenir l’annexe de nombreux jeunes. A tel point que, maintenant, il de la galerie. On a acheté le rez-de-chaussée y a des expositions dans les hôtels, les restaurants, pour le transformer en réserve et nous avions trois même les boutiques. A ce rythme, je pense ateliers pour nos artistes de passage. Finalement, qu’Abbesses va devenir un Portobello français après que la mairie m‘ait ri au nez, nous avons avec des quartiers alentours très sympas comme choisi de réinvestir tout ce que nous avions gagné Lamarck ou la mairie. dans le développement de la galerie, jusqu’à cet espace existant aujourd’hui. Qui seront les prochains artistes exposés à la galerie ? Comment a réagi le voisinage à cette E.L. : On aura les peintres Dallanegra, Troy expansion ? Henriksen, probablement le début de l’exposition E.L. : Le peintre qui vivait au dernier étage de de Régis R et Denis Robert hors les murs, place l’immeuble a porté plainte parce que la graffeuse Denfert-Rochereau. Soit quatre artistes, un rythme Miss.Tic réalisait des pochoirs sur la façade de que nous tenons depuis septembre et qui devrait notre vitrine. Tant que j’étais rue Burq, je ne doubler en mêlant les expositions permanentes et dérangeais personne, par la suite, les commerçants temporaires. du coin faisaient des paris sur notre durée de vie. C’est le futur de W.
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Raymond Hains - Rolling Stones - Affiches lacérées sous Plexiglas - 1973
Le disque qu’il écoute en ce moment
expos A venir
L’Homme du monde d’Arthur H
Jean-Marc Dallanegra du 3 juin au15 juillet Regis-R du 7 septembre au 26 octobre Miss Tic du 15 octobre au 16 novembre
Son resto préféré La Terrasse des 2 Moulins.
Sa découverte dans le quartier La richesse humaine (les enfants, les vieux, les pauvres, les riches, les français, les étrangers.)
Sa citation préférée
« Je ne fais pas de différence entre l’art contemporain et l’antiquité car tout a été contemporain. »
Galerie W. 44, rue lepic 01 42 54 80 24 Chaque jour de 10h30 à 20h info@galeriew.com / www.galeriew.com
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le bon look Corde & Foulard photo Roberta Valerio / style claire cosnefroy
GABI comĂŠdien Chapeau et jean Nudie jeans Chemise et cravate Filippa k Chemise jean et blouson sans manche bleu Scotch&Soda
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NADÈGE chanteuse / AUTEUR Foulard Becksondergaard Tee-shirt et sac See by Chloé Sarouel Léon et Harpe Chemise Bash
www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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le Bon écolo texte ASTRID desMOUSSEAUx & Louise pigalle / photo cyril cohen
Belle O’Naturel L’institut thématique
En haut de la rue des Martyrs, une devanture brune comme la terre et verte comme la nature. Même gamme de couleurs à l’intérieur.
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n institut de quartier tout en longueur. On n’imagine pas ce qui se cache au sous-sol. D’anciennes caves à vin voûtées devenues autant de salons thématiques décorés avec soin. Trois cabines pour trois thèmes : l’épilation en Asie, massages à Marrakech, et soins au Champs Elysées. Au centre, un petit salon d’attente au doux parfum exotique, habité par un aquarium. Les poissons nagent au ralenti… autant qu’ici, où la vie va piano, piano. On s’y sent comme dans un cocon. Une pause douceur dans notre monde de brut. Muriel et Laura ont investi cet ancien institut laissé à l’abandon. Deux associées qui font leur métier par passion. L’aventure a commencé il y a bientôt un an. Sa particularité ? Les produits utilisés sont exclusivement bio ou à base de plantes. Ils proviennent de trois marques de cosmétiques : Silicium + d’Adrianna Karembeu, Plante System, et Clayton Shagal. 42 —
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L’épilation à la cire au chocolat, par exemple, est plébiscitée par les clientes. Plus soyeuse qu’une cire traditionnelle, et au parfum généreux, elle assure une repousse plus lente. Le massage Californien, un succès, les habituées en redemandent. Quant au soin du visage, qui n’a, à priori, rien de très confortable, hormis quand on en sort, c’est un vrai bien-être et bonheur, grâce aux doigts de fées de Muriel. Si l’heure de soin est à 60 euros, le soin nettoyant visage express est à 35 euros, ce qui permet de se faire du bien.Une clientèle plutôt jeune. Une ambiance paisible. Belle O’Naturel est donc une adresse de quartier qui vaut le détour. Même rue des Martyrs, il est possible de ne pas souffrir pour être belle…
BELLE O’NATUREL
95, rue des Martyrs Tél. 01 42 54 72 77 Du lundi au samedi de 10h à 20h
le bon écolo
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le conte est bon texte EVA LEANDRE / photo luc braquet
La pEtanque d’Elisa l’AIR DÉLICIEUX D’UN UNIVERS RARE Un ancien terrain vague, à côté du Moulin de la Galette, fut légué à la mairie du 18e arrondissement, par un Montmartrois de cœur.
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une condition : que ce morceau de terrain (que les promoteurs cherchaient en vain à s’approprier), reste réservé aux parties de jeu de boules de ses copains et de leurs amis montmartrois. Aux yeux d’Elisa, si la butte de Montmartre était un îlot paradisiaque au sein d’une ville de lumières déjà fort belle, le terrain de pétanque était à l’esprit de la colline, ce que la 44 —
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gelée royale est au miel ou le contre-ut de Nathalie Dessay à un air de Mozart… Il n’y avait qu’une petite baraque servant aux « hommes des boules » à s’attabler autour d’un casse-croûte ou d’une bonne bouteille de vin entre deux parties. Les quelques primevères plantées autour des arbres étaient attendrissantes comme la fleur apprivoisée du Petit Prince. Quelques chaises dépareillées servaient aux amis des « pétanqueurs » pour profiter des parties en spectateurs. Le grand calme. Simplement le plaisir de vivre. D’être ensemble. De savourer l’amitié. Elisa était venue ici avec Jym. Il n’y avait rien dans
Terrain de pétanque de la Butte - 2009
ce lieu, à part ce qui compte : une grande paix, Lorsqu’Elisa revint, seulement pour la deuxième fois, sur le terrain, cherchant à la simplicité, des instants de plaisir partagé… capter discrètement un peu de l’air délicieux de A l’entrée les membres du « club » avaient cet univers rare, les joueurs qui planté une pousse d’arbre de Les quelques l’avaient observée à partir de 20 cm à peine et elle était leur abri de fortune, sortirent devenue le point fort du déprimevères autour pour lui faire la bise. cor minimaliste du terrain : des arbres étaient Elle s’excusa de l’intrusion et un arbre aux fleurs bleues attendrissantes. était sur le point de se retirer, entourant le portail d’entrée. elle n’avait pas prévu la présence des hommes. Personne ne savait comment il s’appelait, mais il se plaisait ici autant que les joueurs de Cordialement, on l’invita à rester et on boules. On l’appelait « ficus japonais » juste l’encouragea à participer à une partie de pour qu’il ne reste pas sans nom. Il faisait pétanque, en lui offrant ce lieu enchanteur partie du club et fleurissait quatre fois par an, sans conditions… de bonheur.
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les bons petits diables textes Serra milo & Astrid Desmousseaux
Just for Life Le pari de Valérie est réussi ! Just for Life est le paradis des enfants et, surtout, des mamans.
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ans cette toute petite boutique de la rue Houdon, les parents ne trouveront que des merveilles. Cela va du bonnet hollandais Kik Kid, aux chaussures rééditées années 50, SpringCourt. N’hésitez pas à fourrer votre nez entre les pochettes, les crayons, les gommettes, les agendas et j’en passe. Les sacs vont de la taille poupée, à la besace idéale pour un pique-nique dominical en famille. Une armoire pour enfants sert de vitrine à une vaisselle digne de la dînette des enfants Rothschild. N’oublions pas les sublimes vêtements et la layette qui semblent n’être là que pour nous donner envie de faire des petits. Tout ici est frivole et ludique, mais c’est exactement ce qui le rend indispensable. Valérie nous rappelle qu’on a tous un enfant tapi au fond de nous, et qu’il est bon de lui faire plaisir de temps en temps. Just for life.
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paroles d’enfants Qu’est ce que c’est le printemps ? Et le muguet ? • “Moi, j’aime pas trop le printemps parce qu’il fait trop chaud et alors je dois rester dans la maison pour pas attraper chaud.” (Lou, 4 ans) • “Le printemps c’est une saison où il fait normalement très chaud, mais là, il fait froid. C’est bizarre !” • “Le muguet, c’est des fleurs blanches qu¹on offre à la Saint-Valentin je crois. Mais c’est déjà passé alors maintenant on ne voit plus de muguet.” (Elsa, 4 ans) • “Non, le muguet c’est pas les fleurs des amoureux, c’est les autres qu’on trouve dans les cloches de Pâques !” (Anouk, 4 ans) Par Vanessa Bénichou.
20, rue Houdon Tél. 01 42 23 07 14. Du mardi au samedi : 11h-19h30 Dimanche :14h-19h30
les bons petits diables
Carré d’artiste pour les futurs Picasso La galerie Carré d’artiste propose des ateliers ludiques pour les enfants et leur éveil artistique.
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u départ, le concept du lieu est de diffuser les œuvres d’artistes contemporains peu connus, dont trente pour cent viennent de l’étranger, à des prix abordables, en fonction du format souhaité. Aix en Provence en a été la ville laboratoire, en 2001. Ils sont aujourd’hui implantés dans sept villes de France et en Espagne à Barcelone. La démarche vise à rendre l’art accessible au plus grand nombre. En parallèle, Carré d’Artistes se penche vers les plus jeunes. Ainsi, de mai à septembre 2009 tous les derniers mercredis du mois, la galerie offre aux enfants la possibilité de découvrir l’art et ses maîtres, à travers un atelier pédagogique ludique et gratuit. L’ambition de cette initiative est de les éveiller et de les sensibiliser à la création artistique.
Les intervenants abordent plusieurs thèmes, dont, parmi eux, la découverte des couleurs primaires et secondaires, la distinction entre art figuratif et art abstrait, les différents supports et techniques picturales, et le statut des galeries et musées. Puis un artiste connu est mis à l’honneur. En ce moment, la vie et l’oeuvre de Picasso y sont racontées. Les ateliers accueillent cinq enfants à chaque fois, de sept à onze ans, pour une durée d’une heure. Le goûter est prévu. Une bonne approche pour les petits, une petite pause pour les grands…
16, rue Yvonne le Tac de 7 à 11 ans Tél. 01 42 54 97 84 www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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la bonne séance texte miliani benzersa
ADORATION Atom Egoyan
Let’s Make Money E. Wagenhofer
En salle actuellement / Durée : 1h40 Comédie Dramatique
En salle actuellement / Durée : 1h47 Documentaire
Auteur de films célébrés dans de nombreux festivals, Atom Egoyan s’est constitué au fil de sa carrière un public fervent. Avec « Adoration », le canadien déploie à nouveau son univers sensuel et tortueux qui a fait sa renommée. Celui-ci se concentre autour de la figure d’un adolescent, Simon, qui passe ses journées à réinventer sa vie sur internet. Ses vies secondaires ne tardent pas à susciter de vives réactions à travers le monde. En esquissant le portrait psychologique de son jeune personnage, Egoyan s’interroge sur la perte d’identité devant les nouvelles technologies et la répercussion du regard des autres sur notre psyché. Adoration semble condenser tous les films précédents du cinéaste. Il en résulte une sensation d’extrême densité. Le spectateur se retrouve vite à perdre pied dans les méandres de la narration qui mêle avec complexité la réalité et les fantasmes de Simon. Ainsi, au fil de ses mensonges, des réactions en chaîne se produisent à travers le monde qui finissent par bouleverser des existences entières. On pourrait vite devenir hermétique face à ce dispositif narratif qui, à force de multiplier les niveaux de lecture et vouloir se fondre dans la dépersonnalisation progressive de son personnage principal, prend le risque de nous perdre en route. Mais la virtuosité du cinéaste est ici telle qu’il parvient toujours à nous captiver jusqu’au dénouement final. Enfin, il faut saluer la justesse du jeu de Scott Speedman qui nous offre ici une prestation saisissante.
Réalisateur du remarqué We Feed The World, œuvre implacable consacrée aux dérives de l’industrie agro-alimentaire. Erwin Wagenhofer revient avec un nouveau film-documentaire basé sur le système libéral et ses conséquences humaines, démographiques et écologiques. Structuré en une succession de courtes séquences centrées chacune sur un aspect particulier de la domination financière débridée : poids des Etats-Unis sur les institutions financières internationales et rôle du dollar, exploitation des pays du sud par des multinationales, les paradis fiscaux et les délocalisations. Le documentaire dans un style sobre et efficace, parvient a mettre a jour les déséquilibres indésirables de notre monde, autant que les crises qui en découlent. Avec l’appui de plusieurs points de vue récoltés sur de nombreux continents,Wagenhofer dénonce le système néo-libéral qui fait rage sur la planète depuis le début des années 80. La neutralité de ton, employé par le réalisateur, lui permet lors de ses entretiens avec de nombreux agents économiques de créer une réelle connivence avec ces interlocuteurs. L’effet produit est bluffant, il parvient à plusieurs reprises à leur soutirer des informations accablantes. Le spectateur a la réelle sensation d’observer un système économique totalement décomplexé qui pourrait bien mener le monde à sa perte. La vision du documentaire est amplifiée par la crise économique et financière mondiale qui sévit actuellement, et hante notre mémoire longtemps après la projection.
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la bonne séance
STAR TREK J.J. Abrams
COCO AVANT CHANEL A. Fontaine
Sortie le 6 mai 2009 / Durée : 2h08 Science-Fiction
En salle actuellement / Durée : 1h50 Biographie
Phénomène américain, la série Star Trek a donné naissance à dix films de fiction qui se sont tous soldés par de cinglants échecs lors de leur sortie en France. Aujourd’hui, c’est le célèbre créateur de la série Lost qui a eu pour mission de signer un nouveau film tiré de la franchise, afin de conjurer le mauvais sort. Ce nouvel épisode se concentre autour du premier voyage sidéral d’un nouvel équipage à bord de l’USS. Enterprise, symbole et emblème de la série. Dans ce périple semé de dangers, d’action et d’humour, les nouvelles recrues doivent tout faire pour empêcher le plan diabolique d’un être maléfique menaçant l’humanité toute entière dans sa quête de vengeance. Force est de constater que le lifting employé par le réalisateur est une grande réussite. Nous sommes gratifiés d’un des meilleurs space- opéras jamais vu sur grand écran. Courses poursuites captivantes, combats vertigineux, implosions spectaculaires de planètes, visites de contrées glacées, créatures extra-terrestres variées, attaques palpitantes de prédateurs, téléportations multiples... Tous les ingrédients ont été réunis pour faire vivre au spectateur une épopée spatiale de grande qualité. Si le film ne se démarque jamais vraiment de sa volonté affichée d’être un pur produit de divertissement, il n’en demeure pas moins d’une grande qualité esthétique. A grands coups de caméra numérique, l’image tend vers la perfection visuelle : les effets spéciaux sont marqués par une fluidité enivrante et chaque plan génère sa propre beauté futuriste.
Après la diffusion du téléfilm consacré à Coco Chanel sur France 2, le public attendait avec impatience la sortie du film d’Anne Fontaine. Surfant sur la vague du biopic (La Môme, Mesrine, Sagan...) Coco avant Chanel s’intéresse au parcours de la petite Gabrielle Chanel. De son enfance dans un orphelinat jusqu’à son accomplissement comme créatrice de mode, il nous détaille son parcours et les premiers pas de la jeune Coco dans la société parisienne de l’époque. Dès le début, le choix d’Audrey Tautou pour incarner la charismatique Coco avait attiré l’attention. Assez inégale dans sa prestation, la jeune actrice semble avoir du mal à trouver le ton juste pour donner une image fidèle du personnage qu’était Gabrielle Chanel. Benoît Poelvoorde pour sa part semble vraiment s’amuser à jouer un Balsan plus vrai que nature. A l’écran leur duo semble apporter un soutien à Audrey Tautou. Le choix de la caméra libre fait par Anne Fontaine aurait pu être mieux exploité. Le film manque parfois de fluidité et la construction donne l’impression d’une suite de scènes qu’on se serait contenté de mettre les unes à la suite des autres. La bande-son aurait pu le compléter en lui apportant le mouvement qui lui fait défaut mais Alexandre Desplat reste dans un style plus «lyrique» que dynamique. Le film pèche parfois par sa longueur : l’arrivée de Coco à Paris et les scènes de Compiègne gagneraient à être un peu écourtées, on se perd dans des détails dont on a du mal à voir ce qu’ils apportent au film. www.lebonbon.fr / mai 2009 /
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le Bon agenda AGENDA du 1 er mai au 31 mai / selection d’augustin sustrac
------------------------------------------------------------------05/05 Bruno Thieblemont Group à l’Olympic Café 06/05 Lily Allen à la Cigale 11/05 Naosol à la Boule Noire 13/05 The Rakes à l’Elysée Montmartre 14/05 Ghostface Killah à l’Elysée Montmartre 16/05 Yvon Chateigner au Trianon 19 et 20/05 Cocoon à la Cigale 21/05 Coax + Le Wac à l’Olympic 26/05 Zetoun à la Boule Noire 28/05 Jean-Louis Murat à la Cigale 29/05 Molécule, musique electro, au Centre musicale Fleury Goutte d’Or - Barbara 30/05 Nadiya à la Cigale Jusqu’au 02/06 Thomas Verovski au Lavoir Moderne
© DR
Concert
Mélanie Thierry, Baby Doll
22/05 au 25/05 Le salon, spectacle de danse, Les Abbesses 30/05 Les Sea Girls, spectacle musical au Divan du Monde Jusqu’au 21/06 Les Dimanches de l’humour au Théâtre Pixel Jusqu’au 27/06 Elisabeth Buffet au Théâtre de Dix Heures
Exposition
© DR
Cocoon
------------------------------------------------------------------Jusqu’au 19/05 Raymond Hains Palissades et affiches lacérées à la Galerie W Du 19 au 28/05 Chapeau monsieur Picasso à la mairie du 18e. Entrée libre. Jusqu’au 30/05 Mattew Stone à la galerie Paul Freches
Théâtre
Enfant
------------------------------------------------------------------Jusqu’au 9/05 Maria-Magdalena, théâtre et danse, Les Abbesses Du 18 au 20/05 Le Jardin, Compagnie Peeping Tom, Les Abbesses Jusqu’à fin mai Zapping, au Théâtre Pixel Jusqu’au 31/05 Sur la plage abandonnée au Funambule, 14 € pour les habitants du 18e Jusqu’au 28/06 Baby Doll avec Mélanie Thierry au Théâtre de l’Atelier
------------------------------------------------------------------Jusqu’au 17/05 Mon Pinocchio au Grand Parquet Jusqu’au 25/05 Wolfi, le petit Mozart au Sudden Théâtre Jusqu’au 28/05 1, 2, 3 ZUT aux Trois Baudets Jusqu’au 28/06 La Princesse et le Plombier au Funambule
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le casse bonbon texte pascaline rey
mauvaises ondes Exit les antennes relais ! Rue Damrémont, les parents d’élèves et les riverains sont en colère contre le projet d’installation de deux antennes relais Orange.
ment scolaire n’ont été informés de ce projet et pour cause : sur la fiche d’installation émise par les services de l’écologie urbaine, l’école a été purement et simplement oubliée. En face de la mention «établissements particuliers situés à moins out commence début octobre. Des affichet- de 100 mètres», il est écrit NEANT. tes, parsemées ici et là rue Damrémont, Les riverains et parents d’élèves ont tenté d’alerter proposent une réunion débat : les politiques parmi lesquels Anne Hidalgo, doit-on installer deux antennes relais Orange au présidente de la Commission d’urbanisme de numéro 23 ? Au cours de cette réunion, Pascal la Ville de Paris. Seule réponse orale obtenue Julien, élu Vert du 18e, rassure des responsables : «Il est trop Seule réponse l’auditoire : pas d’inquiétude, ils tard !». donneront un avis défavorable Pourquoi parler d’une procéorale obtenue des qui sera suivi par la Commisdure de consultation préalable responsables : sion d’urbanisme de la Ville « Il est trop tard ! ». alors que le principal concerné de Paris, habilitée à délivrer n’a pas été informé ? les autorisations d’installation des antennes relais. N’y a-t-il pas d’autres localisations plus judicieuses Et pourtant, sur les trois demandes présentées à que celle-ci ? Quid du principe de précaution ? la commission du 13 janvier, seule celle de la rue Mais le collectif de riverains et parents d’élèves ne Damrémont est acceptée. Ces antennes doivent baisse pas les bras : après avoir fait circuler une être installées à trente mètres de la cour de répétition (400 signatures) et écrit de nombreux création de l’école Saint-Jean-de-Montmartre, qui courriers aux élus, il fait appel à la justice. accueille quatre cents enfants entre 3 et 11 ans. Dommage qu’il faille en arriver là ! A aucun moment, les responsables de l’établisse-
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