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Les cocottes ! Pionnières des réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18
Elles deviennent ainsi les premières célébrités, et leur image se répand en même temps que l’essor de la presse. Leur mode de vie parfois tapageur, leur émancipation, fascine monsieur et madame tout le monde. Les marques les courtisent, cherchent à leur faire essayer leurs produits. Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Eh oui, les encarts publicitaires sur les pages du réseau à l’appareil multicolore n’ont rien inventé !
Leur influence leur permet d’agir, de soutenir les talents naissants. Ainsi, Gabrielle Chanel vend ses premières créations, grâce à la publicité d’Emilienne d’Alençon pour ses canotiers. La Païva quant-à-elle soutient Eugène Delacroix. Ces femmes ont de l’influence, une marge d’action ! Votre alarme vibre, et vous relevez la tête : déjà une heure que vous êtes sur les réseaux ! Et vous avez DST samedi matin,il est temps de se remettre à réviser ! Pourtant, la prochaine fois que vous verrez passer une photo de chat dans un déguisement de chauve souris, vous pourrez vous rappeler que tout pris racine avec des cartes postales !
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On pourrait ainsi finir sur les mots de Valtesse de la Bigne : « Il faut aimer peu ou beaucoup, suivant sa nature, mais vite, pendant un instant, comme on aime le chant d'un oiseau qui parle à votre âme et dont le souvenir s'éteint avec la dernière note, comme on aime les teintesempourprées du soleil, au moment où il disparaît à l'horizon ».