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La Sieste Poem . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . p. 23

Emmanouil L

La Sieste Les rayons de juillet soleil d’ardents désirs Illuminent la chambre en filtrant des volets Au dehors le ciel bleu sur l’océan se mire La brise enivrante séduit les palmiers

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Le sable désert scintillant comme les astres Brûle envies et plaisirs embrase les esprits Qui fuient dans les beaux bureaux ornés de pilastres Baignés du doux zéphyr bercés par l’ennui

Dans un large fauteuil aux motifs bleu marron Près d’un journal dont les pages dansent et feuillettent Allongée détendue le regard au plafond Une femme somnole et repose sa tête

Cette pièce ombragée qui embaume les fleurs Doucement l'emmène vers des contrées lointaines Ses pensées vagabondent au pays du bonheur Son visage s’adoucit elle s’endort sereine

Les heures se prolongent La chaleur s’alourdit On se perd dans un songe La sieste de midi

Les heures se prolongent La chaleur s’alourdit On se perd dans un songe La sieste de midi

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