THE MOTORSPORT BUSINESS MAGAZINE
Casser Les Codes
PUB DES MILLIARDS DE CALCULS DANS LA QUÊTE D’UN BUT - THE PERFECT RIDE
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ÉDITEUR JBR Racing / Sordevolo Productions DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Bastien Ostian DIRECTION ARTISTIQUE Sébastien Buret
DRIVERS CLUB, C’EST VOTRE MAGAZINE
DRIVERS CLUB, THIS IS YOUR MAGAZINE
Arpenter les différents paddocks du sport automobile au quotidien, c’est rencontrer des hommes et des femmes pleins de talent et d’idées novatrices. C’est à tous ces professionnels passionnés que notre nouveau magazine Drivers Club s’adresse, à tous ceux qui entreprennent et qui font vivre notre sport automobile avec courage et énergie. En pleine mutation, notre secteur doit constamment se réinventer pour s’adapter aux enjeux et contraintes de demain. C’est un horizon qui inquiète certains d’entre nous, mais constitue également un immense terrain d’expression pour les projets futurs. Mêlant business et lifestyle, Drivers Club cherchera chaque trimestre à mettre en valeur les coulisses de notre univers. C’est votre magazine.
Walking through the various motorsport paddocks on a daily basis means meeting men and women full of talent and innovative ideas. Our new Drivers Club magazine is aimed at all these passionate professionals, all those who undertake and bring our motorsport to life with courage and energy. Our field is undergoing a full transformation and needs to constantly reinvent itself to adapt to the challenges and constraints of the future. This is a horizon that worries some of us, but also constitutes a huge field of expression for the projects of tomorrow. Combining business and lifestyle, every quarter, Drivers Club will seek to showcase the backstage of our universe. This is your magazine.
COMMERCIALISATION commercialdriversclub@gmail.com TRADUCTIONS Célia Ramain CRÉDIT PHOTOS Stéphane Candé, Baptiste Diet, Dirk Bogaerts, Malcolm Griffiths, Olivier Béroud, SRO Motorsports Group, FIA, Word Racing Images.
La rédaction de Drivers Club
Imprimé en France par la Manufacture d'histoires des Deux-Ponts à Bresson (38 320)
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S O M M A I R E
STÉPHANE RATEL "Je suis un homme de défis" "I love challenge"
GIRLS ON TRACK – RISING STARS Le sport auto féminin dans une nouvelle dimension Women's motorsport enters a new dimension
DUQUEINE AUTOMOTIVE "Nous avons atteint nos objectifs" "We achieved our goals"
FASTRACK Nouvelle conciergerie du sport auto Experts
PARSIENNE 2021 La Matra MS 670 en vedette The Matra MS 670 make hearts skip a beat
PEUGEOT EN WEC "Un programme conforme à notre ADN" "A program in keeping with Peugeot's DNA"
STAND 21 La sécurité en héritage Safety as a heritage
FERODO RACING Une philosophie au service de la performance
EUROFORMULA Plus qu'une école de pilotage
FEDERICO STIRPE "Construire un programme sur mesure"
A philosophy at the service of performance
More than a driving school
"Building a tailor-made program"
THE B PILLAR Le facteur X
NSH RACING Spécialistes ès simulateurs
The X factor
The simulator specialists
TEST AUTO La Toyota GR Supra avec Nelson Panciatici
GET1JET Une compagnie en pleine ascension
VOYAGE Sofitel Dubai The Obelisk, une ouverture remarquée
A rising star
A chic jewel box for the Emirati skyline
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The Toyota GR Supra
SHOPPING Notre sélection du printemps Our spring selection
T E C H N O LO G I E
LE GROUPE AKKA PRÉSENTE UN E-KART AUX PERFORMANCES BLUFFANTES
THE AKKA GROUP INTRODUCES AN E-KART WITH BLUFFING PERFORMANCES
Leader européen du conseil en ingénierie et services R&D dans les secteurs de la mobilité, le groupe AKKA est évidemment très présent dans le monde de l’automobile. Outre son partenariat titre avec l’équipe AKKA ASP de Jérôme Policand, le groupe fondé par Maurice Ricci s’est récemment impliqué en sport automobile au travers du développement d’un e-kart des plus prometteurs. Présenté au Castellet à l’automne, lors d’un roulage avec François Becamel et Jim Pla, ce prototype de kart électrique affiche des performances comparables à celles d’un X30. Grâce à un module d’électrification adaptable sans contrainte sur tout kart thermique, AKKA part d’un châssis standard qui ne reçoit aucune modification. En seulement deux heures, les ingénieurs d’AKKA Research peuvent ainsi transformer un kart thermique en kart électrique, et inversement. Pour pallier les problématiques de temps de charge de batterie, le module d’électrification repose sur un simple swap de batteries. Aucune infrastructure de charge ni investissement ne sont donc nécessaires pour les propriétaires de circuits. « Nos ingénieurs continuent à imaginer le futur de la mobilité en ayant à cœur de réduire son impact environnemental », explique Pierre Lion, directeur d’AKKA Research, dont les équipes ont travaillé plus d’un an sur le projet. « J’ai été très impressionné par l’agilité du kart électrique et la puissance du moteur. La vitesse en ligne droite est incroyable », a confié, conquis, François Becamel, champion du monde de karting 2014. On devrait vite entendre (re)parler du e-kart du groupe AKKA.
As the European leader in engineering consulting and R&D services in the mobility sectors, the AKKA group is obviously very present in the automotive world. In addition to its title partnership with Jérôme Policand’s AKKA ASP team, the group founded by Maurice Ricci recently got involved in motorsport through the development of one of the most promising e-karts yet. Introduced at Le Castellet in the fall, during a race with François Becamel and Jim Pla, this electric kart prototype displays performances comparable to those of an X30. Thanks to an electrification module that can be adapted to any thermal kart without constraints, AKKA starts from a standard, non-modified chassis. In just two hours, AKKA Research engineers can transform a thermal kart into an electric kart, and vice versa. To overcome battery charging time issues, the electrification module relies on a simple battery swap. This means no charging infrastructure or investment is necessary for race track owners. “Our engineers continue to imagine the future of mobility while being committed to reducing its environmental impact,” explains Pierre Lion, director of AKKA Research, whose teams worked on the project for more than a year. “I was very impressed with the agility of the electric kart and the power of the engine. The straight-line speed is incredible”, confides François Becamel, world karting champion 2014, who is visibly smitten. We haven’t finished hearing about the AKKA group's e-kart.
Plus d’infos sur akka-technologies.com et au +32 491 35 29 43
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ALPINE F1 TEAM, RETOUR VERS LE FUTUR
ALPINE F1 TEAM, BACK TO THE FUTURE
C’était assurément la nouvelle la plus retentissante de l’intersaison, Renault DP World F1 Team devenait Alpine F1 Team suite à la réorganisation orchestrée par Luca de Meo, nouveau directeur général du groupe Renault. « Nous allons combiner les valeurs d’authenticité, d’audace et d’élégance d’Alpine avec notre savoir-faire technologique et notre expertise en matière de châssis », expliquait notamment le dirigeant d’origine italienne suite au lancement d’une A521 au design plutôt séduisant. Alors que certains la voyaient condamnée au printemps dernier, la marque fondée par Jean Rédélé se retrouve donc au cœur de la stratégie de reconquête du groupe Renault. Destinée à porter les ambitions sportives du groupe, Alpine entre ainsi dans une nouvelle dimension et devrait développer une gamme de véhicules 100 % électriques dans un futur proche. Nul besoin évidemment de vous présenter le duo de pilotes, composé de Fernando Alonso et Esteban Ocon, qui aura l’honneur d’étrenner cette très belle monoplace aux couleurs du drapeau tricolore « et de l’Union Jack » (attention à ne pas froisser Enstone). Nouvelles couleurs, nouveau management (avec l’arrivée de Davide de Brivio au poste de Racing Director) : les attentes seront forcément importantes autour de l’A251, qui sera en 2021 l’unique voiture du plateau équipée d’un moteur Renault.
In what was undoubtedly the most resounding news of the offseason, Renault DP World F1 Team became Alpine F1 Team following the reorganization orchestrated by Luca de Meo, new CEO of the Renault group. "We are going to combine the values of authenticity, daring and elegance of Alpine with our technological know-how and our expertise in the field of chassis", explained the Italian manager, following the launch of a rather attractive A521 design. While some saw it as doomed last spring, the brand founded by Jean Rédélé therefore finds itself at the heart of the Renault group's strategy of reconquest. Designed to support the group's sporting ambitions, Alpine is entering a new dimension and should develop a range of 100% electric vehicles in the near future. There is obviously no need to introduce the duo of drivers, composed of Fernando Alonso and Esteban Ocon, who will have the honour of showing off this very beautiful single seater under the French flag "and the Union Jack" (we wouldn’t want to offend Enstone). New colours, new management (with the arrival of Davide de Brivio as Racing Director): the expectations will inevitably be high around the A251, which in 2021 will be the only car on the field equipped with a Renault engine.
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STÉPHANE RATEL « JE SUIS UN HOMME DE DÉFIS » À l’aube d’une saison 2021 que tout le monde espère plus sereine que la précédente, nous avons pu rencontrer Stéphane Ratel, de passage dans ses locaux du circuit Paul Ricard. Connu pour être un visionnaire en matière de sport automobile, le patron de SRO Motorsports Group ne se satisfait pas de la capacité de résistance démontrée par ses championnats face à la crise causée par la pandémie de Covid-19. Bien au contraire, il continue d’innover et mène de profondes réflexions, tant sur la question environnementale que sur la réduction des coûts ou les passerelles avec le e-sports, symbolisées par l’arrivée de Fanatec comme partenaire titre du GT World Challenge powered by AWS.
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Avec un léger recul, quel regard portezvous sur cette saison 2020 complètement folle ? Je suis un homme de défis, j’ai toujours aimé les challenges et quand les choses vont trop bien, j’ai tendance à m’ennuyer. L’année dernière, on ne s’est pas ennuyé. Cela a été une véritable épreuve dont nous nous sommes plutôt bien sortis. À l’exception de la partie asiatique du GT World Challenge Powered by AWS, qui a dû être annulée en raison de l’impossibilité de voyager dans la région, et du GT Sports Club, qui a été une victime collatérale de la réorganisation de notre calendrier sur moins d’épreuves en Europe, nous avons assuré la pérennité de nos championnats en 2020. Les différents plateaux ont globalement très bien résisté à la crise sanitaire, on imagine que c’est une satisfaction… Mener à bien l’organisation des différentes finales : Intelligent Money British GT Championship à Silverstone, GT World Challenge Powered by AWS et Championnat de France FFSA GT au Castellet et Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli à Kyalami, dans le contexte de la deuxième vague de confinements était un incroyable challenge et y être parvenu est une grande satisfaction. J’étais relativement serein sur la résistance de nos plateaux lors des premiers confinements, car nous nous trouvions, chez SRO, dans l’année de tous les records. En GT World Challenge Europe, nous avions 54 engagés à l’année en endurance, 34 en sprint et nous devions en avoir 32 à Sepang pour notre première course en Asie… Paradoxalement, c’est sur les plateaux GT4 que nous avons connu le plus de défections. Peut-être que le client GT3 possède une surface économique très importante ou évolue dans des secteurs d’activité qui font qu’il a été moins impacté par la crise que le client GT4 qui est, la plupart du temps, un chef de PME et qui, très souvent, a pris la crise de plein fouet. Comment SRO s’est-elle organisée en tant qu’entreprise dans ces temps difficiles ? En restant très soudés. Nous avons réussi à passer la crise, nous avons réussi à conserver l’ensemble de nos équipes. Tout le monde est resté très motivé même si cela a été dur, notamment pour notre service logistique qui a dû faire face à une charge de travail incroyable avec les modifications de 15
calendrier et l’enchaînement des courses. Comment s’annonce désormais l’année 2021 ? La saison 2021 s’annonce bien, avec des grilles qui devraient être plutôt solides. Nous en sommes encore au temps des estimations, mais les plateaux devraient être légèrement supérieurs à ceux de l’an dernier, notamment en GT3. Je me réjouis du beau rebond de notre GT4 European Series, qui avait été la plus impactée par la crise en passant de 40 voitures en 2019 à 19 en 2020. On devrait remonter autour de 35 voitures en 2021. On observe également un rebond intéressant aux États-Unis avec des grilles qui devraient être plutôt bien fournies. Nous sommes globalement très satisfaits. La grosse nouveauté de la saison 2021, c’est le partenariat avec Fanatec, qui donne son nom au Fanatec GT World Challenge powered by AWS… On a déjà gagné le concours du nom le plus long ! (rires) Plus sérieusement, SRO connaissait déjà un réel succès avec l’e-sports. Peu de championnats ont leur propre jeu vidéo et c’est notre cas avec Assetto Corsa Competizione. C’est le succès de nos championnats e-sports qui a poussé Endor à intensifier sa communication en signant un contrat de naming pour le Fanatec GT World Challenge powered by AWS. Après Amazon Web Services, c’est un nouveau partenaire du monde des technologies de la communication qui nous rejoint. Cela nous permet d’élargir notre spectre de partenaires et cela vient valider la stratégie marketing que nous avons mise en place. Nous aurons en 2021 des championnats e-sports qui couvriront l’ensemble des continents et contribueront à notre audience globale. Certains voudraient que l’e-sports soit une discipline à part entière, nous croyons au contraire aux passerelles entre la course réelle et virtuelle. C’est pour cela que nous aurons également des courses on-site auxquelles participeront les pilotes du Fanatec GTWC Europe powered by AWS. Avec le Fanatec points boost, les résultats compteront pour le classement du championnat des équipes et c’est une nouveauté qu’elles ont globalement bien accueillie. SRO a toujours été précurseur, que ce soit avec la BOP ou la catégorisation des pilotes par exemple. Il nous fallait prendre les devants et prendre en compte cette évolution qui est inéluctable.
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« Les gentlemen drivers ont fait la réussite de SRO » Stéphane Ratel La réduction des coûts a également été l’une de vos préoccupations centrales durant l’intersaison… La question de la maîtrise des coûts est un défi permanent et elle est certainement plus importante aujourd’hui que jamais. Notre stratégie passe tout d’abord par la concertation avec les équipes. Nous leur avons fait plusieurs propositions, à l’issue de visio-conférences menées pendant le premier confinement et de réunions organisées en marge de nos meetings de course. Nous sommes revenus en arrière au niveau des pit-stops avec les changements de roues qui se feront en même temps que le ravitaillement en essence, c’est un élément qui devrait faire baisser un peu le niveau de préparation des équipes. Le personnel sera toujours limité, ce qui est rendu encore plus logique par les restrictions liées au Covid-19. Il n’y a pas de révolution, mais un ensemble de mesures visant à maîtriser les coûts de nos championnats. Avec la création des GT Rebellion Series et des Fanatec GT2 European Series, vous avez lancé de nouvelles plateformes spécifiquement dédiées aux pilotes gentlemen. Elles ont déjà trouvé leur public ? Nous avons vu en 2020 que l’incertitude autour de la tenue des épreuves, les contraintes de voyage et la nécessité de multiplier les tests PCR avaient découragé les pilotes gentlemen plus que les jeunes pilotes qui s’inscrivent dans une démarche professionnelle. Nous allons de l’avant avec ces deux séries et nous continuons à pousser, car nous sommes convaincus de notre produit. Je crois beaucoup au GT2. Ce sont des voitures qui ont des performances proches de celles des GT3 avec un retour à l’origine de ce qu’était la catégorie : des autos de course proches des autos de série, avec moins d’aérodynamique et qui coûtent moins cher à faire rouler. Même si nous faisons tout notre possible pour maintenir la place des gentlemen drivers, la plateforme Fanatec GT World Challenge Powered by AWS a tendance à se professionnaliser, nous cherchons à créer des plateformes qui répondent aux attentes des pilotes amateurs. La création des GT Rebellion Series va dans ce sens. Les gentlemen drivers ont fait la réussite de SRO, il ne faut pas oublier
nos racines et notre travail est de créer un environnement fait pour eux tout en leur garantissant la même qualité de service et les mêmes retombées média que le championnat principal.
démarche a un coût et il faudra convaincre l’ensemble des acteurs de l’importance de cette approche afin de pouvoir continuer de faire grandir notre sport. La dimension environnementale est incontournable.
On parle beaucoup d’une potentielle arrivée des GT3 au Mans, le DTM se tourne déjà vers le GT3… Comment prenez-vous ces annonces : comme le signe du succès de la plateforme que vous avez créée ou comme une concurrence en vue du futur ? J’ai une excellente relation avec l’ACO. Nous avons des discussions régulières et, même si certains l’évoquent, je n’ai pas aujourd’hui d’indications qui puissent faire croire qu’ils aient décidé d’adopter le GT3. Je pense que l’ACO a toujours aimé avoir ses propres règlements. Concernant le DTM, c’est autre chose, je ne suis pas certain qu’on puisse faire aujourd’hui des courses sprint en GT3 uniquement avec des pilotes professionnels. Ce n’est pas si facile et je crois que le sport automobile a des univers bien distincts : la monoplace, le prototype, le tourisme et le GT. Le prototype et le GT forment la branche des voitures de sport, qui est historiquement rattachée à l’endurance. Même lorsque l’on fait une course que l’on appelle « sprint », elle comporte un changement de pilote. Vouloir d’un coup transformer un championnat de tourisme en un championnat GT, je ne suis pas sûr que cela fonctionne dans la durée. Je leur souhaite bonne chance, mais j’ai quelques doutes, d’autant que la période n’est pas vraiment à l’investissement massif du côté des constructeurs.
Justement, WSC cherche à électrifier le TCR, ITR veut mettre en place un DTM électrique dès 2023 : qu’en est-il de SRO ? La FIA a également lancé un appel d’offres en vue d’un championnat e-GT et c’est une très bonne chose. Il risque toutefois d’y avoir un certain embouteillage pour toutes ces formules électriques qui ne peuvent fonctionner qu’avec les constructeurs et je doute que ces derniers aient les budgets pour aller dans toutes ces disciplines. Dupliquer notre business model, tourné vers la compétition client, dans l’électrique n’est pas possible, d’autant qu’on ne peut pas mélanger les voitures thermiques et les voitures électriques. Cela dévaloriserait totalement l’aspect environnemental que l’on souhaiterait produire. Promouvoir la technologie électrique au travers de la course nécessite d’avoir des courses 100 % électriques, il faut donc des séries support électriques et avoir la capacité de charge nécessaire pour toutes ces voitures. Construire une plateforme complètement électrique serait donc une chose extrêmement complexe. Comme je l’évoquais précédemment, notre ambition est plutôt d’effectuer des efforts environnementaux très importants, d’aller vers des carburants et des pneumatiques plus vertueux afin de continuer à proposer autant de plaisir de conduite à nos clients tout en étant le plus respectueux possible de l’environnement. Nous sommes parallèlement en train de mettre en place le GTX World Tour, qui présentera un autre modèle et mettra en valeur les véhicules électriques et innovants. Ce sera une sorte de « Mille Miglia » avec de superbes voitures électriques, nous nous arrêterons dans le centre des plus belles villes d’Europe et nous pourrons ainsi créer une véritable émulation. Ce sera un complément à ce que nous proposons déjà et cela me semble plus pertinent. Il faut imaginer des systèmes qui puissent être pérennes, car tout le monde ne pourra pas rencontrer le succès d’Alejandro Agag, que je connais bien et que j’apprécie beaucoup.
Vous évoquiez un peu plus tôt la dimension environnementale, pouvez-vous nous en dire un peu plus ? Nous parlions de notre capacité à attirer de nouveaux partenaires comme Amazon Web Services ou Fanatec. Si nous souhaitons à l’avenir fidéliser des partenaires de cette envergure, nous devons avoir une vraie réflexion environnementale. Nous avons dévoilé en octobre dernier lors des Total 24 Heures de Spa notre ambition d’être neutres en émissions carbone, en réduisant notre volume d’émissions et en mettant en place des programmes de reforestation. C’est un engagement que nous tiendrons et nous serons « carbon neutral » dès 2023. Cette 17
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"I LOVE CHALLENGE" At the dawn of a 2021 season that everyone hopes will be more peaceful than the previous one, we were able to meet Stéphane Ratel, visiting his premises at the Paul Ricard circuit. Known to be a visionary in the world of motorsport, the boss of SRO Motorsports Group is looking way past the resilience demonstrated by his championships in the face of the crisis caused by the Covid 19 pandemic. On the contrary, he continues to innovate and carry out in-depth discussions, both on the environmental issue and on cost reduction as well as the links with e-sports, symbolized by the arrival of Fanatec as title partner of the GT World Challenge powered by AWS.
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Looking back, how do you see this crazy 2020 season? I love a challenge; I always have and when things are going too well I tend to get bored. Last year we weren't bored. It was a real ordeal and we fared quite well. With the exception of the Asian part of the GT World Challenge Powered by AWS, which had to be canceled due to the inability to travel to the region, and the GT Sports Club, which was a collateral victim of the reorganization of our calendar with fewer events in Europe, we ensured the sustainability of our championships in 2020. The various platforms have generally withstood the health crisis very well, we imagine that this brings you satisfaction… Maintaining the organization of the various finals: Intelligent Money British GT Championship at Silverstone, GT World Challenge Europe Powered by AWS and French FFSA GT Championship at Castellet and Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli at Kyalami, in the context of the second lockdown, was an incredible challenge and to have succeeded is a great satisfaction. I was relatively confident about the resistance of our grids during the first lockdowns, because at SRO, it was record-breaking year. In GT World Challenge Europe, we had 54 entered for the year in endurance, 34 in sprint and we should have 32 in Sepang for our first race in Asia… Paradoxically, it is
on the GT4 grids that we experienced the most of defections. Perhaps the GT3 client has a very large economic surface or evolves in fields which have meant that they have been less impacted by the crisis than the GT4 clients who are, most of the time, SME managers and who very often took the full brunt of the crisis. How has SRO organized itself as a business in these difficult times? By remaining very united. We managed to get through the crisis, we managed to keep all of our teams. Everyone remained very motivated even though it was hard, especially for our logistics department, which had to cope with an incredible workload with changes to the calendar and the sequence of races. What does the year 2021 look like now? The 2021 season is shaping up to be good, with the grids expected to be pretty solid. We are still in the estimation phase, but the grids should be slightly higher than last year, especially in GT3. I am delighted with the good bounce-back of our GT4 European Series, which was the most impacted by the crisis, going from 40 cars in 2019 to 19 in 2020. We should return to around 35 cars in 2021. We are also seeing an interesting uptake in the United States, with grids that should be rather well supplied. Overall, we are very satisfied. The big novelty of the 2021 season is the partnership with Fanatec, which gives its name to the Fanatec GT World powered by AWS… We have already won the contest for the longest name (laughs)! On a more serious note though, SRO was already enjoying real success with e-sports. Few championships have their own video game, but this is the case with Assetto Corsa Competizione. It was the success of our esports championships that prompted Endor to step up its communication by signing a naming contract for the Fanatec GT World Challenge powered by AWS. After Amazon Web Services, a new partner in the world of communication technologies is joining us. This allows us to broaden our spectrum of partners and validates the marketing strategy we have put in place. In 2021, we will
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have e-sports championships that will cover all continents and contribute to our global audience. Some would like e-sports to be a discipline in its own right, but we believe in bridges between real and virtual racing. This is why we will also have on-site races involving the pilots of the Fanatec GTWC Europe powered by AWS. With the Fanatec points boost, the results will count towards the team championship standings and this is a novelty that they have generally welcomed. SRO has always been a pioneer, whether with BOP or the categorization of pilots, for example. We had to take the initiative and take into account this development, which is inevitable. Cost reduction has also been one of your central concerns during the off season… The issue of cost containment is an ongoing challenge and it is certainly more important today than ever. Our strategy begins with consultation with the teams. We made several proposals to them, following videoconferences held during the first lockdown and meetings organized on the sidelines of our race meetings. We went back to the pitstop level with the wheel changes that will be done at the same time as refueling, this is an element that should lower the level of preparation of the teams a bit. The staff will always be limited, which is made even more logical by the restrictions linked to Covid 19. There is no revolution, rather a set of measures aimed at containing the costs of our championships. With the creation of the GT Rebellion Series and the Fanatec GT2 European Series, you have created new platforms specifically dedicated to gentlemen riders. Have they already found their audience? In 2020, we saw that the uncertainty surrounding the holding of the events, the travel constraints and the need for more PCR tests discouraged gentleman pilots more than young pilots who embark on a professional process. We are moving forward with these two series and we keep on pushing, because we believe in our product. I truly believe in GT2. These are cars that have performances close to those of GT3, with a nod to what the category was: racing cars similar to
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production cars, with less aerodynamics and which cost less to run. Even though we do everything we can to maintain the place of gentlemen drivers, the Fanatec GT World Challenge Powered by AWS platform tends to become more professionalized, we seek to create platforms that meet the expectations of amateur pilots. The creation of the GT Rebellion Series is consistent with this phenomenon. Gentlemen drivers have made SRO a success, we must not forget our roots and our job is to create an environment made for them while guaranteeing them the same quality of service and the same media coverage as the main championship. There is a lot of talk about the potential arrival of GT3s at Le Mans, the DTM is already looking to GT3 ... How do you see these announcements: as a sign of the success of the platform you have created or as competition for the future? I have a great relationship with the ACO. We have regular discussions and, even if there are rumours, I do not have any indication today that would suggest that they have decided to adopt GT3. I think the ACO has always liked having its own rules. Regarding the DTM, it’s something else, I’m not sure that we can do sprint races in GT3 today with professional drivers only. It’s not that easy and I believe that motorsport has very distinct worlds: the single-seater, the prototype, the touring, and the GT. The prototype and the GT form the sports car branch, which is historically linked to endurance racing.
Even when doing a race called a "sprint", it involves a change of driver. Wanting to suddenly turn a touring championship into a GT championship, I'm not sure that will work in the long term. I wish them luck, but I have some doubts, especially since this is not really a period of massive investment on the manufacturer's side. You mentioned the environmental dimension a little earlier, can you tell us a bit more? We were talking about our ability to attract new partners like Amazon Web Services or Fanatec. If we wish to retain partners of this scale in the future, we must have a real environmental approach. Last October, during the Total 24 Hours of Spa, we unveiled our ambition to be carbon neutral, by reducing our volume of emissions and by implementing reforestation programs. This is a commitment that we will keep and we will be "carbon neutral" from 2023. This approach has a cost and we will have to convince all the players of the importance of this approach in order to be able to continue to grow our sport. The environmental dimension is essential. Precisely, WSC seeks to electrify the TCR, ITR wants to set up an electric DTM from 2023: what about SRO? The FIA has also launched a call for tenders for an e-GT championship and that is a very good thing. However, there may be a certain bottleneck effect for all these electric 20
formulas that can only work with manufacturers and I doubt that the latter have the budgets to go into all these disciplines. Duplicating our business model, geared towards customer competition, in electrics is not possible, especially as we cannot mix internal combustion and electric cars. This would totally devalue the environmental aspect that we are aiming for. Promoting electric technology through racing requires having 100% electric racing, so you need electric support series and the necessary charging capacity for all these cars. Building a fully electric platform would therefore be an extremely complex thing. As I mentioned previously, our ambition is more to make very significant environmental efforts, to move towards more virtuous fuels and tires in order to continue to offer as much driving pleasure to our customers while being as environmentally friendly as possible. At the same time, we are in the process of setting up the GTX World Tour, which will present another model and showcase electric and innovative vehicles. It will be a kind of "Mille Miglia" with superb electric cars, we will stop in the centre of the most beautiful cities in Europe and thus we will be able to create real competition. It will complement what we are already offering and it seems more relevant to me. You have to imagine systems that can be sustainable, because not everyone will be able to meet the success of Alejandro Agag (promoter of Formula E), whom I know well and appreciate very much.
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FIA GIRLS ON TRACK, LE SPORT AUTOMOBILE FÉMININ DANS UNE NOUVELLE DIMENSION Près d’un an après le lancement du programme FIA Girls on Track – Rising Stars, la pilote belgo-néerlandaise Maya Weug est entrée dans l’histoire en devenant non seulement sa première élue, mais aussi la toute première femme à intégrer la Ferrari Driver Academy. Une belle récompense pour la FIA et pour Michèle Mouton, présidente de sa commission Women in Motorsport, qui n’a pas ménagé ses efforts pour mettre au point ce programme particulièrement novateur et ambitieux.
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C’est un moment émouvant et historique pour la commission Women in Motorsport, je suis incroyablement heureuse de voir se concrétiser cette édition inaugurale de Girls on Track – Rising Stars ». En cette belle journée de début d’hiver, le soleil couchant inonde la piste de Fiorano et Michèle Mouton a de quoi être fière. Sous son impulsion et celle de la FIA, la présence des femmes en sport automobile a fait un immense pas en avant avec l’intégration de Maya Weug au sein de la Ferrari Driver Academy. Après presque un an de sélections, d’examens, de training camps, de travail acharné et de pression, la jeune pilote belgo-néerlandaise a ainsi obtenu un contrat d’un an pour participer à un championnat de Formule 4 certifié par la FIA, sous les couleurs du mythique constructeur italien. « Ferrari, c’est spécial. Voir la première femme endosser une combinaison rouge
signifie beaucoup », confie Michèle Mouton, dont l’œil expert mesure évidemment toute la portée du symbole. Celle qui avait fait figure de pionnière en brillant en WRC ou en s’imposant avec panache à Pikes Peak peut aussi se réjouir du succès médiatique probant du programme Girls on Track – Rising Stars, qui a fait l’objet d’une série vidéo sur Youtube et a attiré l’attention des médias internationaux. « C’est mon rêve depuis si longtemps, je n’ai pas de mots. Vous ne pouvez pas imaginer avec quelle fierté je porterai ce tee-shirt rouge et je vais viser une top position, bien sûr », réagit, elle, la jeune pilote de 16 ans, qui s’apprête à vivre l’aventure la plus exaltante de sa carrière. Avec de nombreux succès glanés en karting national et international, la jeune pilote présente un profil des plus prometteurs. C’est à l’issue d’un long processus de formation et d’évaluation, conclu par deux journées de roulage sur la piste italienne, qu’elle s’est imposée en finale face à Julia Ayoub, Doriane Pin et Antonella Bassani. « C’est un moment qui fera date dans l’histoire de la Scuderia Ferrari et de son Académie, la FDA, créée en 2019 pour former les futurs pilotes de notre équipe de F1. Maya Weug va progresser à nos côtés », souligne, de son côté, Mattia Binotto, dont les jeunes protégés ont pu conseiller les candidates dans une véritable dynamique d’échange et de collaboration. « L’arrivée de Maya, comme le partenariat avec la FIA et sa commission Women in Motorsport, montrent notre volonté de rendre le sport automobile de 23
plus en plus inclusif », poursuit le directeur de la Scuderia Ferrari, enthousiaste. « Le programme FIA Girls on Track – Rising Stars est fondamental pour notre engagement à soutenir l'égalité des genres dans notre sport. Je tiens à remercier la Ferrari Driver Academy ainsi que tous les partenaires qui se sont joints à nous pour soutenir une initiative aussi novatrice et constructive », insiste, enfin, le président de la FIA Jean Todt, présent en personne au Castellet lors du lancement de l’opération et particulièrement impliqué sur le dossier. « Cette initiative représente l’apogée de nos diverses activités Girls on Track et apporte un soutien contractuel concret à une jeune pilote. J’ai hâte de suivre l’évolution de Maya au sein de la FDA et au cours de la prochaine saison de Formule 4 », conclut Michèle Mouton, après avoir eu des mots réconfortants pour les finalistes déçues, lesquelles effectueront toutefois un test au volant d’une Ferrari 488 Challenge Evo. Connaissant la ténacité et la force de caractère de la présidente de la commission Women in Motorsport, on peut lui faire confiance pour que cet apogée rime avec de nombreuses réussites futures. Le programme Girls on Track – Rising Stars sera déployé sur quatre ans et il y a fort à parier que l’ancienne pilote de rallye n'ait pas l'intention de s’arrêter en si bon chemin. Que l’on soit né homme ou femme, le succès est avant tout une affaire de tempérament. Plus d’infos sur fia.com
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FIA GIRLS ON TRACK, WOMEN'S MOTORSPORT ENTERS A NEW DIMENSION Almost a year after the launch of the FIA Girls on Track – Rising Stars program, Belgian-Dutch driver Maya Weug has made history by becoming not only the first elected, but also the very first woman to join the Ferrari Driver Academy. À great reward for the FIA and for Michèle Mouton, president of its Women in Motorsport commission, who spared no effort to develop this particularly innovative and ambitious program.
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This is an emotional and historic moment for the Women in Motorsport Commission, I am incredibly happy to see this inaugural edition of Girls on Track – Rising Stars
come to fruition.” On this beautiful early winter’s day, the setting sun floods the Fiorano race track and Michèle Mouton has a lot to be proud of. Under her leadership and that of the FIA, the presence of women in motorsport has taken a huge step forward with the integration of Maya Weug into the Ferrari Driver Academy. After almost a year of selections, exams, training camps, hard work and pressure, the young Belgian-Dutch driver has thus obtained a one-year contract to participate in a Formula 4 championship certified by the FIA, under the colours of the legendary Italian manufacturer. “Ferrari is special. Seeing the first woman put on a red jumpsuit means a lot,” says Michèle Mouton, whose expert eye obviously sees the
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symbol's full significance. The woman who broken down barriers by shining in the WRC and by winning with panache at Pikes Peak can also rejoice at the convincing media success of the Girls on Track – Rising Stars program, which was the subject of a video series on YouTube and attracted the attention of international media. “This has been my dream for so long, I have no words. You can't imagine how proud I will be wearing this red T-shirt and aiming for a top position, of course,” reacts the 16-year-old pilot, who is about to experience the most exhilarating adventure of her career. With many successes gleaned in national and international karting, the young driver presents a
most promising profile. After a long training and assessment process, concluded by two days of driving on the Italian track, she won in the final against Julia Ayoub, Doriane Pin and Antonella Bassani. “This is a moment that will be a milestone in the history of Scuderia Ferrari and its Academy, the FDA, created in 2019 to train the future drivers of our F1 team. Maya Weug will progress alongside us”, underlines Mattia Binotto, whose young proteges were able to advise the candidates in a real exchange and collaboration-based dynamic. “The arrival of Maya, just like the partnership with the FIA and its Women in Motorsport commission, proves our desire to make motorsport more and more inclusive,” continues the enthusiastic director of Scuderia Ferrari.
“The FIA Girls on Track – Rising Stars program is fundamental to our commitment to supporting gender equality in our sport. I would like to thank the Ferrari Driver Academy as well as all the partners who joined us in supporting such an innovative and constructive initiative”, insists the President of the FIA Jean Todt, present in person at Le Castellet at the launch of the operation and particularly involved in the case. “This initiative represents the culmination of our various Girls on Track activities and provides concrete contractual support to a young pilot. I look forward to following Maya's development within the FDA and during the next Formula 4 season”, concludes Michèle Mouton, after some heart-warming words for the disappointed finalists, who
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will however get to test drive a Ferrari 488 Challenge Evo. Knowing the tenacity and strength of character of the President of the Women in Motorsport Commission, we can trust her to ensure that this climax rhymes with many future successes. The Girls on Track – Rising Stars program will be rolled out over four years and it's safe to say that the former rally driver will not stop there. Whether you are born male or female, success is first and foremost a matter of temperament. More information at fia.com
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JEAN-MARC FINOT « UN PROGRAMME CONFORME À L’ADN DE PEUGEOT » Après avoir vu Audi et Ferrari annoncer également leur arrivée dans la catégorie reine de l’endurance en 2023, laissant entrevoir un nouvel âge d’or pour le WEC et les 24 Heures du Mans, Peugeot peut plus que jamais se féliciter d’avoir fait confiance à la réglementation Le Mans Hypercar. C’est le jour de la révélation du nouveau logo de la marque que nous avons pu évoquer avec Jean-Marc Finot, directeur du motorsport chez Stellantis, tout l’intérêt marketing d’une épreuve mythique, qui constitue incontestablement une marque forte à l’échelle internationale.
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Peugeot entretient une histoire très forte avec les 24 Heures du Mans, quels ont été les éléments décisifs pour valider ce retour tant attendu ? La stratégie de Peugeot est de prendre le virage de l’électrification, qui a déjà été fortement amorcé au regard de la gamme proposée aujourd’hui par la marque. Cette stratégie doit être poussée par le développement de véhicules de performance, on parle de « néo performance ». Cette dernière prend évidemment son socle dans les véhicules emblématiques de l’histoire sportive de Peugeot et elle est complétée par les notions de développement technologique et d’électrification. La stratégie de la gamme Peugeot Sport Engineered est de proposer des véhicules orientés sur la sportivité et le plaisir de conduite tout en respectant pleinement l’environnement. Il était logique d’avoir un programme sportif iconique afin de représenter ces valeurs. En étant conforme à l’ADN de Peugeot, en mettant en valeur les technologies hybridées et en offrant des ponts technologiques avec les véhicules de série, le WEC remplissait
tous nos critères. Lorsque sa nouvelle réglementation a permis d’imaginer se mêler à la victoire avec un niveau de dépenses compatible avec notre exigence de retour sur investissement en termes marketing, nous avons plongé. Le film Le Mans 66 a rappelé, si besoin en était, que les 24 Heures du Mans étaient une marque mondiale, connue du grand public, ce qui est finalement rare en sport automobile. Si l'on met de côté la Formule 1, considérez-vous la plateforme marketing qu'offrent les 24 Heures du Mans comme la plus efficace d'un point de vue international ? Nous avons des « metrics » pour évaluer la valeur marketing des championnats dans lesquels nous sommes engagés. Nous avions certains critères de rentabilité à remplir par rapport aux sommes qui sont investies et ils sont atteints par les 24 Heures du Mans et le WEC. Le Mans a un retentissement international particulier… On a notamment remarqué au cours de nos enquêtes qu’un tiers des américains 27
connaissent les 24 Heures du Mans, c’est plus que la proportion d’américains qui sont capables de situer la France sur un planisphère. Cela montre le niveau de notoriété de l’épreuve. La discipline endurance est idéale pour communiquer sur la qualité et la fiabilité de nos véhicules et la dimension de développement technologique est intimement liée à l’identité des 24 Heures du Mans. Tous ces éléments font du WEC et de sa course phare une plateforme idéale pour Peugeot. L'hybridation et la transition énergétique ont été des thématiques fortes de votre communication autour du lancement de votre programme WEC. Cette dimension environnementale et technologique était à ce point essentielle dans votre engagement ? Nous avons des objectifs à atteindre en matière de réduction des émissions de CO2 et la proportion de véhicules low emissions, hybrides ou totalement électrifiés, doit devenir de plus en plus importante dans notre volume de ventes. Le sport automobile
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« Nos enquêtes ont montré qu'un tiers des américains connaissaient les 24 Heures du Mans, le retentissement international du Mans est particulier. » Jean-Marc Finot demeure un outil marketing très efficace et très puissant afin d’arriver à ce résultat, notre politique sportive doit s’inscrire dans ce cadre. Notre programme WEC doit attester de notre savoir-faire et doit montrer que les véhicules électrifiés ou hybridés sont aussi synonymes de plaisir. Il ne s’agit pas seulement d’être raisonnable en matière environnementale, il s’agit aussi d’attractivité au travers de la douceur de fonctionnement, de la présence de batteries qui abaissent le centre de gravité et améliorent le comportement du véhicule ou des reprises à bas régime qui sont étonnantes. Le motorsport est aussi là pour montrer qu’il y a du plaisir à conduire des voitures électrifiées. Pouvez-vous nous dire quelques mots du partenariat avec Total ? Il est très important et c’était aussi un des éléments essentiels de notre choix en faveur de la réglementation Le Mans Hypercar. Le partenariat nous lie à Total mais aussi à sa filiale Saft pour le développement des batteries, qui seront d’un très haut-niveau technologique en termes d’efficience et de
capacité de recharge instantanée. Ce partenariat est également tout à fait cohérent puisque c’est un prolongement symbolique de la joint-venture entre Stellantis et Total, qui s’appelle ACC (Automotive Cells Company) et qui est destinée à devenir le champion européen de la batterie. Nos voitures engagées en WEC sous les couleurs de Peugeot et de Total en seront, en quelque sorte, l’étendard. Pour en revenir au marketing, quelles sont les stratégies d'activation que vous avez imaginées ? Êtes-vous satisfaits de l'intérêt que suscite le projet en matière de sponsoring ? La stratégie marketing plus détaillée comporte des éléments qui restent malheureusement encore confidentiels à ce stade. Nous aurons encore un certain nombre de révélations à effectuer par la suite. L’intérêt en matière de sponsoring autour du programme WEC est bien présent et les partenariats devront être en cohérence avec l’identité véhiculée par Peugeot Sport Engineered. 29
Pour terminer, le e-sports est une thématique qui a encore été peu évoquée dans votre projet alors que d'autres constructeurs en ont fait un axe de développement central. Est-ce juste une question de calendrier ou est-ce une volonté de votre part ? C’est un secteur qui permet de faire essentiellement de l’image et non du développement technologique. C’est un vecteur marketing que nous étudions actuellement et que nous comparons avec toutes les autres possibilités d’activation afin de voir s’il représente un réel intérêt pour nous. C’est un domaine différent du sport automobile et dont les technologies sont aussi assez différentes. Le e-sports permet par contre d’associer les fans et offre des possibilités de les intégrer à des courses qui mixent des sim racers et de véritables pilotes. Cette capacité d’intégration des fans qu’offre le e-sports est une dimension à laquelle nous prêtons la plus grande attention.
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"A PROGRAM IN KEEPING WITH PEUGEOT'S DNA" After seeing Audi and Ferrari also announce their arrival in the premier endurance category in 2023, hinting at a new golden age for the WEC and the 24 Hours of Le Mans, now more than ever, Peugeot can congratulate itself on having trusted the Le Mans Hypercar regulations. On the day of the unveiling of the brand’s new logo, we were able to talk with Jean-Marc Finot, director of motorsport at Stellantis, about all the marketing interest of a mythical event, which undoubtedly constitutes a strong brand on an international scale.
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Peugeot has a very strong history with the 24 Hours of Le Mans, what were the decisive elements to confirm this longawaited return? Peugeot's strategy is to switch to electrification, which has already been strongly initiated with regard to the range offered today by the brand. This strategy must be driven by the development of performance vehicles, we speak of “neo performance”. The latter obviously takes its foundation in the emblematic vehicles of Peugeot's sporting history and is supplemented by the concepts of technological development and electrification. The strategy of the Peugeot Sport Engineered range is to offer vehicles geared towards sportiness and driving pleasure while being environmentally friendly. It made sense to have an iconic sports program to represent these values. By being in line with Peugeot’s DNA, highlighting hybrid technologies and providing technological bridges with production vehicles, the WEC met all of our criteria. When its new regulations made it possible to imagine blending victory with a level of spending compatible with our demand for return on investment in terms of marketing, we took the plunge. The film Le Mans 66 recalled, if need be, that the 24 Hours of Le Mans was a global brand, known to the general public, which is ultimately rare in motorsport. Putting Formula 1 aside, do you consider the 24 Hours of Le Mans marketing platform to be the most effective from an international perspective? We have "metrics" to assess the marketing value of the championships in which we are involved. We had certain profitability criteria to meet in relation to the sums that are invested and they are met by the 24 Hours of Le Mans and the WEC. Le Mans has a particular international impact ... We have even noticed during our surveys that
a third of Americans know the 24 Hours of Le Mans, this is more than the proportion of Americans who are able to locate France on a map. This is proof of how famous the event is. The endurance discipline is ideal for communicating the quality and reliability of our vehicles and the dimension of technological development is intimately linked to the identity of the 24 Hours of Le Mans. All these elements make the WEC and its flagship race an ideal platform for Peugeot. Hybridization and energy transition were strong themes in your communication around the launch of your WEC program. Was this environmental and technological dimension so essential in your commitment? We have goals to achieve in terms of reducing CO2 emissions and the proportion of lowemission vehicles, hybrid or fully electrified, must become more and more important in our sales volume. Motorsport remains a very effective and powerful marketing tool in order to achieve this result, our sports policy must be part of this framework. Our WEC program must attest to our know-how and must show that electrified or hybrid vehicles are also synonymous with pleasure. It is not just a question of being reasonable in terms of environmental matters, it is also a question of attractiveness through the smoothness of operation, the presence of batteries that lower the centre of gravity and improve the behavior of the vehicle or vehicles low revs which are amazing. Motorsport is also there to show that there is fun in driving electrified cars. Can you tell us a few words about the partnership with Total? It is very important, and it was also one of the essential elements of our choice in favor of the Le Mans Hypercar regulations. The partnership links us to Total, but also 30
to its subsidiary, Saft, for the development of batteries, which will be of a very high technological level in terms of efficiency and instantaneous recharging capacity. This partnership is also quite coherent since it is an extension of the joint venture between Stellantis and Total, which is called ACC (Automotive Cells Company), and which is intended to become the European battery champion. Our cars entering the WEC under the colors of Peugeot and Total will be, in a way, the standard. Coming back to marketing, what are the activation strategies that you have devised? Are you satisfied with the interest in the project in terms of sponsorship? The more detailed marketing strategy includes elements that unfortunately still remain confidential at this stage. We will have a number of revelations to make later. The interest in sponsorship around the WEC program is clearly present and the partnerships must be consistent with the identity conveyed by Peugeot Sport Engineered. Finally, e-sports is a theme that has not yet been mentioned in your project, while other manufacturers have made it a central axis of development. Is it just a matter of timing or is this a deliberate choice? This is a sector that mainly allows for image development and not technological development. This is a marketing vector that we are currently studying and comparing with all other activation possibilities to see if it is of real interest to us. This is a different field of motorsport and one where the technologies are also quite different. On the other hand, e-sports allows fans to be involved and offers opportunities to integrate them into races that mix sim racers and real racers. This ability to integrate fans that e-sports offers is a dimension we are paying great attention to.
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STAND 21, LA SÉCURITÉ EN HÉRITAGE
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Cinquantenaire, la marque française imagine, développe et fabrique ses produits dans ses ateliers de Talant avec une préoccupation de tous les instants : continuer d’écrire l’histoire de la sécurité des pilotes. Leader mondial de l’habillement sur mesure en sport automobile, elle s’appuie sur des valeurs fortes afin d’accompagner ses clients dans leur passion en leur proposant des produits haut de gamme et un service personnalisé.
Nous équipons nos clients avec des produits sur mesure de la tête au pied ». S’il y a une chose dont Romain Morizot n’est pas peu fier, c’est que Stand 21 soit concepteur et fabricant de ses propres produits. « Notre logique est celle de la qualité, pas celle du prix. Nos clients nous confient leur vie, nous devons nous montrer dignes de cette confiance », continue celui qui dirige désormais l’entreprise familiale créée par son père Yves et dont les locaux sont toujours situés à Talant, non loin du mythique circuit de Dijon-Prenois. Arpenter les allées de l’atelier en compagnie de Romain Morizot est une expérience passionnante. Mais si l’on assaille le dirigeant de la marque française de questions sur ses produits, lui en revient toujours au leitmotiv qui guide l’évolution de Stand 21 depuis 50 ans : la sécurité.
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« Beaucoup de gens m’ont parlé de l’accident de Romain Grosjean. On peut se féliciter que l’ensemble des produits et techniques ait joué leur rôle afin de le protéger », glisse le directeur général de l’entreprise française lorsque l’on évoque le terrible accident de Sakhir. « Le travail effectué en amont lors des commissions, lors des réunions de travail sur les nouvelles normes, dans les laboratoires des différents fabricants, qu’ils soient ou non impliqués dans la sécurité directe de Romain Grosjean, a porté ses fruits et montré combien il était important de toujours aller au-delà des normes, qui ne sont que des tests de laboratoire », continue Romain Morizot avec conviction. Pionnière en matière d’ingénierie, d’homologation et de réalisation de vêtements pour l’ensemble des acteurs de la course automobile, Stand 21 est loin d’être étrangère à l’amélioration très nette de l’équipement du pilote. Mais, comme le souligne Romain Morizot, en matière de sécurité, il n’y a jamais d’aboutissement. « On doit toujours chercher à aller plus loin ». 33
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“On doit toujours aller plus loin en matière de sécurité” Romain Morizot Initié en 2004 par Yves Morizot, le programme « Heat Stress », par exemple, a mobilisé des équipes scientifiques et médicales afin d’améliorer la qualité et la sécurité des combinaisons. Un travail dans la continuité duquel s’inscrit encore aujourd’hui Stand 21 afin de rendre toujours plus protecteur cet élément incontournable de la panoplie du pilote, qui sert aussi à mettre en valeur ses couleurs et ses sponsors. « Stand 21 a été le premier fabricant à proposer une personnalisation totale des combinaisons », rappelle Romain Morizot en nous montrant quelques modèles réalisés pour les plus grands constructeurs, comme Porsche, un client historique de l’entreprise hexagonale, avec qui elle entretient des relations étroites. Motifs complexes, broderies extraordinairement fines, options de passepoil ou fils de surpiqure : aucun détail n’est négligé afin d’obtenir un résultat à la pointe de la technologie et qui corresponde parfaitement aux attentes du pilote.
amovibles et lavables, se conformant à chaque discipline au travers d’adaptations personnalisées.
Cette volonté constante d’innover en faveur de la sécurité se retrouve dans le développement de la gamme de casques de la marque. Utilisant le meilleur des matériaux composites, les casques Stand 21 ont répondu dès leur création aux exigences de la norme SNELL. Le fabricant bourguignon a également opté, contrairement à la concurrence, pour une calotte (liner) en EPP, et amené le concept de sur mesure pour les casques avec mousses adaptatives,
Des circuits au rallye en passant par la course de côte et maintenant le sim racing, Stand 21 accompagne les pilotes depuis 1970 et s’engage avec force pour leur sécurité. Proche de ses clients et soucieuse de conserver son authenticité tout en s’obligeant à un devoir de qualité sans aucun compromis, elle continue d’écrire l’histoire de la sécurité des pilotes.
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Impossible enfin de parler de Stand 21 sans évoquer les systèmes FHR dont le manufacturier de Talant est tout simplement le premier fabricant au monde. Véritable révolution en matière de sécurité, ce système réduit de 80 % le risque de fracture aux cervicales ou d’élongation des muscles lors d’une décélération brutale. Dernier né des ateliers de Talant, le modèle « Featherlite » n’est ni plus ni moins que le FHR le plus léger au monde avec seulement 310 grammes… Son carbone ultra résistant et son passage de sangle révolutionnaire complètent le descriptif élogieux de ce concentré de technologie qui a séduit les plus exigeants des pilotes. Comme la sécurité est l’affaire de tous, Stand 21 dispose par ailleurs d’une large gamme de FHR, adaptés à tous les besoins et tous les budgets.
Plus d’infos sur stand21.com
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STAND 21, SAFETY AS A HERITAGE Founded around fifty years ago, the French brand designs, develops and manufactures its products in its workshops in Talant with a constant concern: to continue writing the history of pilot safety. As the world leader in the field of bespoke motorsport clothing, it relies on strong values to support its customers in their passion by offering them high-end products and personalized service.
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We equip our customers with tailor-made products from head to toe.” If there is one thing that Romain Morizot is very proud of, it is that Stand 21 designs and manufactures its own products. “We work with a focus on quality, not price. Our customers entrust their lives to us, we must prove ourselves worthy of this trust,” continues the man who currently runs the family business created by his father Yves and whose premises are still located in Talant, not far from the legendary Dijon-Prenois race circuit. Walking the aisles of the workshop with Romain Morizot is a fascinating experience. But while we asked the leader of the French brand a multitude of questions about his products, he always comes back to the leitmotif that has guided the development of Stand 21 for 50 years: safety. “Many people have talked to me about the Romain Grosjean accident. We can congratulate ourselves that all the products and techniques played their role in protecting him”, confides the general manager of the French company when discussing the terrible accident at Sakhir.
“The work carried out upstream during the commissions, during the work meetings on new standards, in the laboratories of the various manufacturers, whether or not it is involved in the direct safety of Romain Grosjean, has borne fruit and shown how important it was to always go beyond the standards, which are simple laboratory tests”, continues Romain Morizot with conviction. A pioneer in terms of engineering, certification and the production of clothing for all those involved in motor racing, Stand 21 is far from unrelated to the marked improvement in driver equipment. But, as Romain Morizot points out, when it comes to safety, the work is never done. “We must always seek to do better”. Developed in 2004 by Yves Morizot, the "Heat Stress" program, for example, has mobilized scientific and medical teams to improve the quality and safety of racing suits. Stand 21 is still part of this ongoing work in order to continuously increase the levels of protection provided by this essential element of the pilot's outfit, which also serves to highlight their colours and sponsors. “Stand 21 was the first manufacturer to offer total racing suit customization,” recalls Romain Morizot, showing us some models made for the biggest manufacturers, such as Porsche, a long-standing client of the French company, with whom it maintains close relations. Intricate patterns, extraordinarily fine embroidery, piping options or topstitching threads: no detail is overlooked in order to obtain a result at the cutting edge of technology and which perfectly meets the pilot’s needs.
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This constant desire to innovate in favour of safety is reflected in the development of the brand's range of helmets. Using the best of composite materials, Stand 21 helmets have met the requirements of the SNELL standard from the very start. Unlike its competition, the Burgundian manufacturer has also opted for a shell (liner) in EPP, and brought the concept of tailor-made helmets with adaptive, removable and washable foams, adjusting to each discipline through custom adaptation. Finally, we cannot talk about Stand 21 without mentioning the FHR systems: the Talantbased manufacturer is quite simply the leading manufacturer in the world. A true revolution in terms of safety, this system reduces the risk of cervical fractures or strained muscles by 80% during sudden deceleration. The latest innovation from the Talant workshops, the “Featherlite” model is simply the lightest FHR in the world and weighs only 310 grams… Its ultra resistant carbon and its revolutionary strap opening complete the laudatory description of this concentrate of technology that has won over the most demanding pilots. As safety is everyone's concern, Stand 21 also has a wide range of FHRs to suit all needs and budgets. From circuits to rallies, hill climbing and now sim racing, Stand 21 has been supporting drivers since 1970 and is strongly committed to their safety. Close to her clients and concerned with maintaining its authenticity while committing to quality without compromise, it continues to write the history of pilot safety. More information at stand21.com
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MAX FAVARD « DUQUEINE AUTOMOTIVE A ATTEINT SES OBJECTIFS » 38
Trois ans après le rachat de Norma Auto Concept, nous avons fait le point avec Max Favard, CEO de l’entité Duqueine Automotive. L’occasion d’évoquer les succès américains de la D08 comme l’avenir de la catégorie et de l’entreprise.
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Max, Duqueine a racheté Norma il y a maintenant un petit peu plus de 3 ans, peut-on dresser un premier bilan à l’issue de ce premier cycle ? Nous avons travaillé énormément pour nous faire une place dans le paysage du LMP3. Norma Auto Concept, à l’origine de la M30 LMP3, était arrivée avec une année de décalage par rapport aux autres constructeurs. Duqueine représente aujourd’hui 40 % du marché des LMP3 roulant en course. Après deux saisons à travailler avec la M30, à assurer la production des autos, effectuer le support technique sur les courses en Europe, mais aussi aux États-Unis et dans le reste du monde, la saison 2020 a été une année charnière pour le LMP3. Nous avons en effet développé le kit 2020 dans le cadre de la règlementation ACO et démarré un nouveau cycle. Le bilan sportif est bon, nous arrivons à atteindre nos objectifs aux USA avec 60 % de victoires et 78 % de poles positions. En Europe, nous avons de très bons résultats en Michelin Le Mans Cup, série dans laquelle DKR Engineering est invaincue avec la M30 comme avec la D08. Il subsiste un déficit de résultats en ELMS, qui, je l’espère, va bientôt disparaitre. La restructuration a été effectuée et il nous faut maintenant exploiter au mieux nos forces afin de continuer dans la même dynamique. Comment les activités sont-elles désormais structurées, tout a été rapatrié au pôle mécanique d’Alès Cévennes ? Effectivement, nous avons maintenant tout au même endroit depuis le début de l’année 2020. Nous avons aménagé l’espace afin qu’il y ait une transversalité entre le team de course, la production et le bureau d’études. Nous avons la chance de faire rouler une auto en ELMS en catégorie LMP2, cela nous permet de rester au contact des teams que nous accompagnons au quotidien. La partie production s’inspire du modèle aéronautique établi par Duqueine Group en adaptant les process à notre activité. Nous sommes en pleine intégration de la fabrication de sousensembles, que ce soit pour nos propres fabrications d’éléments sur la D08 ou pour l’industrie basée dans le bassin Alésien.
Quelle photographie peut-on faire du marché de LMP3 mondial aujourd’hui ? Quelles sont les régions porteuses ? On peut aujourd’hui distinguer deux marchés majeurs : l’Europe et les États-Unis. En Europe, il y a beaucoup de séries qui accueillent les LMP3 et donc des possibilités nombreuses pour les teams de rentabiliser la voiture. Sur le territoire américain, 2021 s’annonce passionnante avec l’intégration des LMP3 dans le championnat Weather Tech SportsCar Championship avec, en parallèle, l’IMSA Prototype Challenge, qui mixe anciennes et nouvelles générations de LMP3 avec des classements séparés. Cela permet aux teams de pouvoir faire courir leurs autos une année de plus sans recourir au kit et ainsi de continuer à rentabiliser leurs investissements. J’étais présent lors des Asian Le Mans Series à Dubaï puis Abu Dhabi. Qui sait ce que cela pourrait débloquer dans cette région ? Les LMP3 sont des voitures performantes avec un coût maîtrisé, tant à l’achat que dans leur exploitation. Commercialement, comment vous organisez-vous pour être présent sur ces marchés ? Le support technique est un véritable savoirfaire. En 2021, les LMP3 D08 évolueront dans une trentaine de courses. En Europe, nous dépêchons un camion de pièces sur chaque course avec un volume suffisant de pièces détachées pour assurer une disponibilité au team de tout ce qui est nécessaire à la remise en état complète des autos sur un meeting de course. Aux États-Unis, nous travaillons avec un sous-traitant qui centralise les commandes de nos clients et qui amène un camion sur tous les événements de la saison. Pour assurer une proximité dans l’assistance technique, nous avons un staff de 5 personnes qui se relaient. Thibaut Mourgues fait office de chef de file et se déplace sur toutes les courses. Sur chaque événement, nous avons au moins un responsable technique et un mécanicien expert. Comment voyez-vous l’avenir du LMP3 dans la pyramide de l’endurance suite à l’arrivée de la catégorie LMH ? Le LMP3 vient de démarrer sa deuxième phase d’homologation, elle nous amène jusqu’en 2024. L’arrivée du LMH et LMDH en fer de lance de l’endurance permet d’amener des perspectives pour les pilotes. Le LMP3 se doit d’être la porte d’entrée en endurance comme l’est la Formule Renault dans la filière monoplace. Notre monde 39
se doit de devenir plus propre et moins bruyant afin d’éviter d’autres situations comme celles que connait actuellement le circuit d’Albi. Je suis le premier à aimer le bruit des LMP2 ou des V10 des anciennes F1. Néanmoins, il en va de notre responsabilité d’évoluer dans le bon sens. Les technologies évoluent et le LMP3 devra le faire aussi. Il est trop tôt pour dire ce que sera le LMP3 dans 4 ans, mais l’arrivée de constructeurs au sommet de la pyramide de l’endurance est un nouveau souffle pour toute la filière prototype, dont le LMP3 est la base incontestable. Existe-t-il aujourd’hui d’autres pistes de développement pour Duqueine en plus du LMP3 ? Le projet D09 est en construction et, aujourd’hui, nous essayons d’avoir la vision la plus large possible. Nous ne négligeons aucune idée potentielle et nous nous devons de proposer rapidement un deuxième produit. Qu’en est-il de l’activité de votre centre d’entrainement ? L’essor récent du sim racing et le fait que de plus en plus de pilotes soient équipés à domicile ne réduitil pas un peu l’intérêt pour des simulateurs plus « professionnels » ? L’activité Duqueine Training Center a connu plusieurs phases depuis 2016, l’année de sa mise en route. Un jeune pilote sortant du karting va gagner énormément de temps en travaillant dans un simulateur comme le nôtre, très orienté « driving ». Nous avons de plus en plus de coachs de pilotes qui nous amènent leurs protégés. Le sim racing est un vaste monde, qui est en train de se structurer et de se professionnaliser. Nous y portons un œil très attentif et nous ne comptons pas laisser passer le train. En 2020, nous avons accompagné des sim racers jusqu’en finale de FIA Manufacturer Series sur Gran Turismo. Nous proposons également des séminaires pour les jeunes sim racers afin de les aider à adopter un pilotage plus réaliste. Je pense que de jeunes talents sortiront rapidement du milieu du sim racing pour devenir des pilotes accomplis dans notre monde du sport automobile « réel ». Il leur faut en revanche effectuer un gros travail de préparation et d’adaptation, qui peut se faire dans notre centre d’entrainement. C’est aussi important pour minimiser les risques car une fois sur la piste, le bouton restart n’existe pas. Plus d’infos sur duqueine.com
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"DUQUEINE AUTOMOTIVE ACHIEVED ITS GOALS" Three years after the takeover of Norma Auto Concept, we took stock with Max Favard, CEO of Duqueine Automotive. This gave us an opportunity to talk about the American successes of the D08 as the future of the category and of the company.
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Max, Duqueine bought Norma a little over 3 years ago, can we take stock of this first cycle? We worked very hard to earn our spot in the LMP3 landscape. Norma Auto Concept, at the origin of the M30 LMP3, arrived a year after the other manufacturers. Duqueine now represents 40% of the LMP3 racing market. After two seasons working with the M30, ensuring the production of cars, providing technical support on races in Europe, as well as the United States and the rest of the world, the 2020 season was a pivotal year for the LMP3. We have indeed developed the 2020 kit within the framework of the ACO regulations and started a new cycle. The sporting record is good, we have managed to achieve our goals in the USA with 60% of victories and 78% of pole positions. In Europe, we have very good results in the Michelin Le Mans Cup, a series in which DKR Engineering is unbeaten with the M30 as with the D08. There remains a deficit of results in ELMS, which I hope will disappear soon. The restructuring has been carried out and we must now make the best use of our strengths in order to continue in the same dynamic. How are the activities now structured, has everything been repatriated to the mechanical center of Alès Cévennes? Yes, since early 2020, we now have everything in one place. We have arranged the space so that there is transversality between the race team, production and the design office. We are fortunate enough to drive an ELMS car in the LMP2 category, which allows us to stay in touch with the teams we support on a daily basis. The production part is inspired by the aeronautical model established by Duqueine Group by adapting the processes to our activity. We are fully integrating the manufacturing of sub-assemblies, whether for our own manufacturing of components on the D08 or for the industry based in the Alès basin.
What picture can we draw of the global LMP3 market today? What are the most promising regions? We can now distinguish two major markets: Europe and the United States. In Europe, there are many series which host LMP3s, which means there are many possibilities for the teams to make the car profitable. In the United States, 2021 promises to be exciting with the integration of LMP3s into the Weather Tech SportsCar Championship with, in parallel, the IMSA Prototype Challenge, which mixes old and new generations of LMP3s with separate rankings. This allows the team to be able to run their cars for one more year without resorting to the kit and thus continue to make their investments profitable. I was present at the Asian Le Mans Series in Dubai and then Abu Dhabi. Who knows what that might unlock in this region? LMP3s are efficient cars at a controlled cost, both in terms of purchase and operation. Commercially, what steps do you take to be present in these markets? Technical support is a real know-how. In 2021, the LMP3 D08 will compete in around thirty races. In Europe, we dispatch a truck of parts for each race with sufficient spare parts to ensure the team's availability of everything necessary for the complete repair of the cars at a race meeting. In the United States, we work with a subcontractor who centralizes our customers' orders and who brings a truck to all the events of the season. To ensure proximity in technical assistance, we have a staff of 5 people who take turns working. Thibaut Mourgues acts as leader and travels to all races. For each event, we have at least one technical manager and one expert mechanic. How do you see the future of LMP3 in the endurance pyramid following the arrival of the LMH category? LMP3 has just started its second phase of homologation, which will take us until 2024. The arrival of LMH and LMDH at the forefront of endurance racing is opening up prospects for drivers. LMP3 must be the gateway to endurance racing, just like Formula Renault in the single-seater sector. Our world needs to become cleaner and less 40
noisy in order to avoid other situations like the current ones at the Albi race track. I am the first to like the sound of LMP2s or V10s from old F1 cars. Nevertheless, it is our responsibility to move in the right direction. Technologies are evolving and the LMP3 will have to do so too. It's too early to say what LMP3 will be like in 4 years, but the arrival of manufacturers at the top of the endurance pyramid is a new lease of life for the entire prototype industry, of which the LMP3 is the indisputable basis. Are there any other development avenues for Duqueine today besides LMP3? Project D09 is under construction and today we are trying to take the broadest view possible. We are considering all potential ideas and we owe it to ourselves to quickly come up with a second product. What about the activity of your training center? Does the recent rise of sim racing and the fact that more and more pilots are equipped at home somewhat reduce the interest in more "professional" simulators? The Duqueine Training Center activity has gone through several phases since 2016, the year it was launched. A young driver from the karting world will save a lot of time by working in a simulator like ours, which is very “driving” oriented. We have more and more pilot coaches who bring their proteges to us. Sim racing is a vast world, which is in the process of being structured and becoming more professional. We are keeping a very close eye on it and we do not intend to let the opportunity pass us by. In 2020, we accompanied sim racers to the FIA Manufacturer Series Finals on Gran Turismo. We also offer seminars for young sim racers to help them adopt a more realistic riding technique. I think young talent will quickly come out of the sim racing world to become successful drivers in our “real” motorsport world. However, they do have to do a lot of preparation and adaptation, which can be done in our training centre. It is also important to minimize the risk because once you’re on the track, you can’t hit the restart button. More information at duqueine.com
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FERODO RACING, UNE PHILOSOPHIE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE Sous la direction de Sergio Bonfanti, l’entité Ferodo Racing, membre du groupe multinational américain Tenneco, distribue les plaquettes et liquides de frein de course de la marque dans le monde entier. Présente sur tous les week-ends des plus grands championnats, son équipe met un point d’honneur à apporter à ses clients un service beaucoup plus global, offrant toute son expertise de la mécanique d’une voiture de course
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Nous ne faisons pas que vendre un produit, nous apportons toute notre connaissance du fonctionnement d’une voiture de course », explique, en guise de préambule, Sergio Bonfanti, lorsqu’on lui demande de détailler la philosophie de l’entité Ferodo Racing. Passé par une filiale du groupe Brembo et formé, dans les années 1990, à l’école de la Formule 3 et du Supertourisme, le directeur général de Ferodo Racing possède en effet une très grande expérience de la course automobile et de ses enjeux. Avec le concours de son directeur commercial John Davies et d’une équipe d’une vingtaine de personnes, dont la plupart est basée en Italie, le sympathique piémontais distribue ainsi des plaquettes et liquides de freins de course de la marque Ferodo sur les circuits mondiaux depuis 1995, participant également à leur développement constant.
Plus d’infos sur www.ferodoracing.com – www.facebook.com/ Ferodo-Racing Instagram : ferodoracing
Présent sur tous les week-ends de course des différentes séries SRO, en GT Open et sur le championnat de GT transalpin, Ferodo Racing développera également son offre en TCR Europe en 2021. Primordiale aux yeux de Sergio Bonfanti, cette présence sur le terrain et dans le quotidien de l’exploitation des voitures par les différentes équipes partenaires est au cœur de la stratégie de Ferodo Racing. « Nous accompagnons nos clients dans leur recherche de performance en donnant une vision transversale qui va au-delà de l’utilisation de nos propres produits, en matière de mécanique tout est lié », détaille son directeur commercial, l’anglais John Davies. « Comment maintenir les freins en chauffe lorsqu’il fait froid ou ne pas les surchauffer quand il fait chaud : cela fait partie de toutes les problématiques que nous devons résoudre et dont la solution ne
dépend pas uniquement du produit en lui-même, mais doit être réfléchie en intégrant la totalité des paramètres d’exploitation de la voiture », poursuit Sergio Bonfanti, qui collabore avec plusieurs teams français faisant figure de référence dans le paddock. Distributeur des produits de la marque Champions, Ferodo Racing a également la responsabilité de la distribution grand public des produits Ferodo destinés aux deux-roues. « C’est une corde supplémentaire à notre arc, mais notre cœur de métier demeure la course automobile », confie le directeur général italien, présent en personne sur les circuits au cœur de l’année et fin connaisseur du sport automobile, de ses codes et de ses équilibres. « Il faut savoir se faire très discrets lorsque l’on n’a pas besoin de nous, mais qu’on puisse nous trouver immédiatement quand c’est l’inverse », explique l’entrepreneur italien, très apprécié de ses partenaires et avec lequel plusieurs acteurs français du paddock ont pu partager des aventures insolites au cours des dernières saisons. « L’aspect humain est très important à nos yeux. On passe parfois par des moments inattendus avec nos partenaires et on trouve toujours une solution », sourit l’italien, pour qui l’amitié et le sens des valeurs « à l’ancienne » sont des repères essentiels. « Rechercher l’excellence et innover au travers du sport automobile fait partie de notre ADN. Partager la joie des victoires avec les équipes avec lesquelles nous travaillons est notre plus grande satisfaction », conclut Sergio Bonfanti dont la société tire le meilleur de son expertise en matière d’ingénierie afin d’accompagner ses clients et de poursuivre son leitmotiv. Communiquer par la victoire. 43
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FERODO RACING, A PHILOSOPHY AT THE SERVICE OF PERFORMANCE Under the leadership of Sergio Bonfanti, Ferodo Racing, part of the American multinational group Tenneco, distributes the brand's racing brake pads and fluids worldwide. Present every weekend throughout the major championships, its team makes a point of providing its customers with a much more comprehensive service, offering all of its expertise in terms of race car mechanics.
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We don’t just sell a product, we bring all of our knowledge on the way a racing car operates”, explains Sergio Bonfanti by way of preamble when asked to detail the philosophy of the Ferodo Racing entity. After working for a subsidiary of the Brembo group and training at the school of Formula 3 and Supertourism during the 1990’s, the Managing Director of Ferodo Racing 44
indeed has a great deal of experience in motor racing and its challenges. With the help of its sales manager John Davies and a team of around twenty people, most of whom are based in Italy, the friendly Piedmontese thus distributes Ferodo racing brake pads and fluids on international circuits since 1995, also participating in their constant development. Present during all the racing weekends of the various SRO series, in the GT Open and in the transalpine GT championship, Ferodo Racing will also develop its offer in TCR Europe in 2021. In the eyes of Sergio Bonfanti, this presence on the ground and in the day-to-day use of cars by the various partner teams is at the heart of Ferodo Racing's strategy. “We support our customers in their quest for performance and the providing of a transversal vision that goes beyond the use of our own products;
in terms of mechanics, everything is linked”, explains its sales director, John Davies from England. “How to keep the brakes warm when it's cold or to avoid overheating them when it's hot: this is part of all the problems that we have to solve and the solution does not depend solely on the product itself, but must be thought through by integrating all of the car’s operating parameters,” continues Sergio Bonfanti, who works with several French teams that are benchmarks in the paddock.
More information at www.ferodoracing.com – www.facebook.com/ Ferodo-Racing Instagram: ferodoracing
As a distributor of Champions products, Ferodo Racing is also responsible for the general public distribution of Ferodo products intended for two-wheelers. “It's an additional string to our bow, but our core business remains motor racing”, confides the Italian general manager, present in person on the circuits and a fine connoisseur of motorsport, its codes and its equilibrium. “You have to
know how to be very discreet when you’re not needed, but to be immediately available when it's the other way around”, explains the Italian entrepreneur, much appreciated by his partners and with which several French paddock players have been able to share unusual adventures over the past few seasons. “The human aspect is very important to us. Sometimes we go through unexpected moments with our partners and we always find a solution”, smiles the Italian, for whom friendship and a sense of “old-fashioned” values are essential benchmarks. “Seeking excellence and innovating through motorsport is part of our DNA. Sharing the joy of victories with the teams we work with is our greatest satisfaction,” concludes Sergio Bonfanti, whose company makes the most of its engineering expertise in order to support its customers and pursue its leitmotif. Communication through victory. 45
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EUROFORMULA, PLUS QU’UNE ÉCOLE DE PILOTAGE Connue pour avoir formé quelques-uns des meilleurs pilotes français, Euroformula fait partie intégrante du paysage du sport automobile hexagonal. Arpentant les circuits européens avec ses Formule Renault 2.0, l’école de pilotage peut proposer des prestations sur mesure pour les pilotes qui souhaitent se préparer et imaginer des solutions incentive pour les entreprises.
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a Châtre est l’un de ces endroits un peu hors du temps, où sent bon le parfum du sport automobile d’antan. Si elle est implantée dans un lieu historique, l’école de pilotage Euroformula n’en est pas moins résolument tournée vers l’avenir. Bien que l’organisation de leurs journées « Club » occupe Laurent Fradon et ses équipes une bonne partie de l’année, le panel de prestations de l’école de pilotage demeure très large et continue d’inclure la formation de jeunes pilotes, bien que l’organisation du volant Euroformula ait dû être abandonnée. « Notre produit club fonctionne toujours bien. C’est une formule idéale pour un large éventail de pilotes amateurs, dont certains sont engagés dans des championnats comme le TTE ou l’Ultimate. Cela leur permet de rouler dans une ambiance sympa sur quelques-uns des plus beaux circuits d’Europe », explique Laurent Fradon, qui peut compter sur l’expérience d’un Joël De Miguel au regard toujours aussi aiguisé.
Plus d’infos sur euroformula.fr
« La Formule Renault est une voiture unique par son rapport coût/performance. Elle peut permettre à des pilotes gentlemen de préparer la saison, de découvrir un circuit ou de
se remettre en confiance après une mauvaise expérience », détaille Laurent Fradon, habitué à collaborer avec tout type de pilote, du pur débutant au jeune loup aux dents longues préparant sa saison en monoplace. « Nous sommes à l’écoute des pilotes ou des équipes pour leur proposer des solutions d’entrainement sur mesure », poursuit le patron de l’école de pilotage équipée de sept monoplaces de la dernière génération de Formule Renault 2.0 litres. Avec 210 chevaux pour seulement 505 kilos et un niveau d’appui aérodynamique déjà conséquent, elles permettent de vivre des sensations uniques et n’ont rien à envier à beaucoup d’autres voitures de course en matière de chronos… Autre point fort chez Euroformula, l’accueil des entreprises. Que ce soit dans ses installations domestiques de La Châtre ou ailleurs, l’école a développé une véritable expertise des prestations incentive à destination des professionnels. « Il n’est pas rare que nous accueillions le personnel de teams ou leurs sponsors. Leurs propres voitures coûtent souvent trop cher à faire rouler et nous pouvons nous positionner afin de permettre aux gens qui composent leur univers de mettre un pied dans une voiture de course », explique Laurent Fradon, dont les équipes savent mettre au point des programmes personnalisés, adaptés au niveau des participants. « Permettre aux invités de prendre du plaisir en toute sécurité, c’est le plus important », complète le dirigeant de l’école de pilotage, connu pour son sérieux et l’excellent niveau d’entretien de ses monoplaces. Euroformula, c’est plus qu’une simple école de pilotage. 47
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EUROFORMULA, MORE THAN A DRIVING SCHOOL
Known for having trained some of the best French racers, Euroformula is an integral part of the French motorsport landscape. Traveling the European circuits with its Formula Renault 2.0, the driving school can offer tailor-made services for pilots who wish to design and implement incentive solutions for companies.
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a Châtre is one of those places where time has stopped, where the scent of motorsport of yesteryear still lingers. Although it is located in a historic area, the Euroformula driving school is no less firmly focused on the future. Although the organization of their “Club” days occupies Laurent Fradon and his teams for a good part of the year, the range of services offered by the driving school remains very broad and continues to include the training of young riders despite the organization of the Euroformula “volant” competition having been abandoned.
“Our club product is still working well. This is an ideal formula for a wide range of amateur riders, some of whom are engaged in championships like TTE or Ultimate. This allows them to ride in a nice atmosphere on some of the most beautiful circuits in Europe,” explains Laurent Fradon, who can count on the experience of Joël De Miguel and his keen eyes. “Formula Renault is a unique car in terms of its cost/performance ratio. It can allow gentlemen riders to prepare for the season, to discover a circuit or to get their confidence back after a bad experience,” explains Laurent Fradon, used to working with all types of riders, from pure beginners to the young and ambitious, preparing their single-seater season. “We are listening to drivers or teams to offer them tailormade training solutions,” continues the boss of the driving school equipped with seven single-seaters from the latest generation of Formula Renault 2.0 litres. With 210 horsepower at just 505 kilos and an already substantial level of aerodynamic downforce, they 48
allow you to experience unique sensations and compare very favourably with many other racing cars in terms of lap times… Another strength at Euroformula is the welcoming of companies. Whether within its domestic facilities in La Châtre or elsewhere, the school has developed real expertise in incentive services for professionals. “It's not uncommon for us to host team staff or their sponsors. Their own cars are often too expensive to run and we can position ourselves to allow the people who make up their world to get a foot in a racing car,” explains Laurent Fradon, whose teams know how to develop personalized programs, adapted to the level of the participants. “Allowing guests to have fun in complete safety is the most important thing,” adds the pilot of the driving school, known for his seriousness and the excellent level of maintenance of his cars. Euroformula is more than just a driving school. More information at euroformula.fr
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FEDERICO STIRPE « CONSTRUIRE UN PROGRAMME SUR MESURE » Fort de plusieurs années d’expérience, Federico Stirpe est l’un des préparateurs physiques les plus renommés du monde du sport automobile. Conseillant aussi bien des jeunes pilotes que des gentlemen, le professionnel italien propose également des solutions aux équipes de course dans leur ensemble.
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ensemble. « Les mécaniciens ou les ingénieurs doivent être considérés comme des sportifs à part entière. On peut perdre tellement sur un pit-stop qu’il est dommage de ne pas veiller à ce que tout le monde soit en bonne condition physique », explique celui qui a développé des protocoles rapides afin de permettre aux différents intervenants des équipes de se préparer lors d’un meeting de course sans pour
J’ai commencé à travailler dans le motorsport peu après mes études à l’université de Pise et j’ai vite accumulé de l’expérience, que ce soit aux 24 Heures de Spa ou en GP2 et F3 », raconte Federico Stirpe lorsqu’on l’interroge sur son parcours dans le sport automobile. « Les années au plus haut-niveau en monoplace m’ont appris énormément sur l’exigence de chaque petit détail », confie le préparateur physique de 32 ans, qui se partage désormais avec les paddocks de GT World Challenge. Que ce soit sur ou dehors des circuits, Federico Stirpe s’est spécialisé dans la préparation du pilote. « La base de mon travail est de définir un programme sur mesure en fonction des objectifs du pilote, de son niveau et de sa catégorie », explique celui qui insiste particulièrement sur le travail du cou et des yeux. En complément du programme de préparation élaboré sur mesure, Federico Stirpe accompagne également ses pilotes sur les circuits. De l’échauffement constitué d’exercices de réflexes et de résistances aux massages afin de faciliter la récupération, la prise en charge est totale et permet de mettre le pilote dans les meilleures conditions. « Mon travail s’adresse autant aux jeunes pilotes qu’aux gentlemen. Ces derniers arrivent souvent en sport automobile sans avoir une véritable culture de la préparation physique. Les accompagner leur permet d’être mieux dans le corps et plus en confiance au moment de monter dans la voiture », détaille l’entraîneur italien, très apprécié des pilotes avec qui il collabore et pour qui la discrétion constitue une valeur essentielle.
Contact : info@federicostirpe.it + 00 39 348 672 0696
Si la préparation et l’accompagnement des pilotes, qu’il reçoit également dans sa salle de sport en Italie, occupent la plus grande partie de son temps, Federico Stirpe s’adresse également aux équipes dans leur
autant perdre trop de temps. « Un petit quart d’heure d’exercice peut parfois suffire afin d’être dans des conditions idéales pour performer. C’est aussi une question de bien-être et cela peut permettre d’améliorer l’ambiance de travail », continue le professionnel italien, dont l’un des pilotes a notamment remporté le titre de champion de GT italien en 2019. 24 Heures du Mans et 24 Heures de Spa, GT World Challenge, Porsche Carrera Cup Asie, FIA WEC, Formule 2 : les championnats où évolue Federico Stirpe sont nombreux et le toscan dispose d’une capacité d’adaptation étonnante. S’il ne parle pas encore la langue de Molière, il maitrise parfaitement l’anglais et a déjà travaillé avec des équipes et pilotes français. Italians do it better. 51
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"BUILDING A TAILOR-MADE PROGRAM" With many years of experience, Federico Stirpe is one of the most famous physical trainers in the world of motorsport. Advising young racers as well as gentlemen, the Italian professional also offers comprehensive solutions to racing teams as a whole.
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I started working in motorsport shortly after my studies at the University of Pisa and I quickly gained experience, whether in the 24 Hours of Spa or in GP2 and F3,” says Federico Stirpe when we ask him about his career in motorsport. “The years spent at the highest level in single-seaters have taught me a lot about the requirements of every last detail,” adds the 32-year-old physical trainer, who now splits his time between the GT World Challenge paddocks. Both on and off the racing tracks, Federico Stirpe specializes in driver preparation. “The basis of my work is to define a tailormade program based on the goals of the pilot, his level and his category”, explains the
trainer, who focuses mainly on neck and eye work. In addition to the tailor-made preparation program, Federico Stirpe also supports his pilots on the tracks. The warm-up consists of reflex and resistance exercises and extends to massages to facilitate recovery, the support is total and allows the pilot to be in the best conditions. “My work is aimed at young racers as well as gentlemen drivers. The latter often arrive in the world of motorsport without having a real culture of physical preparation. Supporting them allows them to feel better in their body and more confident when getting into the car,” explains the Italian coach, much appreciated by the drivers with whom he works and for whom discretion is an essential value. While preparing and coaching the drivers, mostly at his gym in Italy, occupies most of his time, Federico Stirpe also addresses racing teams as a whole. “Mechanics and engineers must be considered as sportsmen in their own right. You can lose so much on a pit-stop 52
that it is a shame not to ensure that everyone is in good physical condition,” explains the man who has developed rapid protocols to allow the various stakeholders of the teams to prepare during a race meeting without wasting too much time. “A quarter of an hour of exercise can sometimes be enough to be in ideal conditions to perform. It’s also a matter of wellbeing and it can improve the work atmosphere,” continues the Italian professional, one of whose drivers notably won the Italian GT title in 2019. 24 Hours of Le Mans and 24 Hours of Spa, GT World Challenge, Porsche Carrera Cup Asia, FIA WEC, Formula 2: the championships in which Federico Stirpe is taking part are numerous and the Tuscan native has an amazing capacity for adaptation. Although he does not yet speak Molière's language, he has a perfect command of English and has already worked with French teams and racers. Italians do it better. Contact: info@federicostirpe.it / 00 39 348 672 0696
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© Dirk Bogaerts
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FASTRACK, LES EXPERTES
Passionnées de sport automobile, Justine Monnier et Nastassja Ailloud ont, à elles deux, occupé presque toutes les fonctions imaginables dans un team de course. C’est de cette connaissance très pointue du paddock et de ses difficultés qu’elles ont tiré l’idée de créer leur agence Fastrack, conciergerie dédiée aux professionnels des sports mécaniques.
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Rechercher un camion en dernière minute suite à l’engagement d’une voiture supplémentaire, batailler avec des compagnies aériennes pour changer des horaires de vol ou trouver en dernière minute une chambre d’hôtel pour un pilote imprudent », sourient de concert Justine Monnier et Nastassja Ailloud lorsqu’on leur demande, en guise de préambule, de citer quelques exemples des missions que peut remplir Fastrack, leur nouvelle conciergerie dédiée aux sports mécaniques. Des exemples et des anecdotes ? Les deux femmes pourraient en raconter des centaines tant elles ont, depuis quinze ans, parcouru le monde au sein de différents teams et accumulé d’expérience dans les coulisses du sport automobile.
Plus d’infos sur fastrack-company.com
« La gestion logistique a toujours été un enjeu majeur pour les équipes, mais la pandémie de COVID 19 et toutes ses conséquences ont encore amplifié la charge de travail », remarquent les deux associées qui proposent différentes formules, à la carte ou sous forme d’abonnement. « Toutes ces tâches sont indispensables, mais particulièrement chronophages. Elles font perdre du temps aux entreprises du sport auto et les empêchent de se concentrer sur l’essentiel : la performance. Notre rôle est de les décharger de tous ces aspects à faible valeur ajoutée », poursuivent les deux femmes, qui ont notamment collaboré sous les couleurs du team M Racing. « Beaucoup d’équipes ou de
fournisseurs du monde des sports mécaniques ne disposent pas d’une structure adaptée à la gestion de toutes ces questions alors que de notre côté, c’est notre métier. Nous pouvons leur faire gagner beaucoup de temps », détaillent celles qui disposent par ailleurs d’un réseau très important, atout incomparable pour trouver une solution à toutes les situations, même les plus complexes. Fastrack s’adresse bien sûr également aux pilotes, confrontés aux mêmes problématiques et parfois (voire souvent) encore moins préparés à les gérer. Du pilote professionnel qui enchaîne les courses aux quatre coins du monde et dont la mémoire d’iPhone saturée par les onboard peine à contenir toutes les captures d’écran de réservations au gentleman driver dont le temps est précieux et qui fait déjà de gros efforts en matière d’agenda pour pouvoir vivre pleinement sa passion, l’accompagnement de la société de Justine Monnier et Nastassja Ailloud se révèle particulièrement efficace et adapté. « Notre force réside dans notre créativité et notre rapidité d’intervention », soulignent les deux complices, qui peuvent gérer des demandes dans des domaines aussi variés que la logistique, le matériel, la recherche de prestataires, le bien-être ou le marketing. De la Mitjet à la Formula E en passant par le WTCR, il est important de souligner également que le duo de créatrices de Fastrack connaît tous les échelons du sport automobile et en possède ainsi une connaissance transversale. « La vraie réussite d’une équipe, c’est d’assurer la compétitivité dans la pérennité », avait souligné l’immense Alain Prost. L’équipe de Fastrack a fait sienne la devise du professeur et accompagne ses clients au quotidien avec un professionnalisme de chaque instant. La course se joue aussi dans les coulisses. 55
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EXPERTS Passionate about motorsports, Justine Monnier and Nastassja Ailloud have, together, held almost every conceivable position in a racing team. From this very in-depth knowledge of the paddock and its difficulties, they got the idea to create their Fastrack agency, a concierge service dedicated to motorsports professionals.
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Searching for a truck at the last minute following the hiring of an additional car, fighting with airlines to change flight schedules or finding a hotel room at the last minute for a reckless pilot”, Justine Monnier smile and Nastassja Ailloud smile when asked, by way of preamble, to mention a few examples of the missions that Fastrack, their new concierge service dedicated to motorsports, can fulfil. Some examples and anecdotes? Both women could tell hundreds of stories, as they have travelled the world for fifteen years with different teams and gained behind-the-scenes experience in motorsports. “Logistics management has always been a major issue for teams, but the COVID 19 pandemic and all its consequences have further amplified the workload”, note the two partners, who offer a variety of packs, à la carte or in the form of a subscription. “All these tasks are essential, but particularly time-consuming. They waste motorsport companies' time and prevent them from focusing on what matters most: performance. Our role is to relieve them of all these aspects with low added value”, continue the two women, who, among others, worked 56
under the colours of the M Racing team. “Many teams or suppliers in the world of motorsports do not have a suitable structure for managing all these issues, while it is our job. We can save them a lot of time,” explain the partners who also have a very large network, an incomparable asset to find a solution to all situations, no matter how complex. Fastrack is of course also aimed at pilots, who face the same issues and are sometimes (even often) even less prepared to deal with them. From the professional pilot who runs races all over the world and whose iPhone memory is saturated by onboard struggles to contain all the screenshots of reservations, to the gentleman driver whose time is precious and who is already making great scheduling efforts to be able to fully embrace their passion, the support of Justine Monnier and Nastassja Ailloud's company is particularly effective and appropriate. “Our strength lies in our creativity and our speed of intervention”, underline the two accomplices, who can manage requests in areas as varied as logistics, equipment, the search for service providers, welfare or marketing. From Mitjet to Formula E via WTCR, it is also important to underline that the designer duo of Fastrack know all levels of motorsports and thus have a transversal knowledge of it. “The real success of a team is to ensure competitiveness in the long term”, underlined the famous Alain Prost. The Fastrack team has made the professor's motto its own and supports its clients on a daily basis with constant professionalism. The race also takes place behind the scenes.
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THE B PILLAR, LE FACTEUR X — En quelques années d’existence, The B Pillar est devenu un acteur incontournable du sport automobile. Professionnels à l’éthique impeccable, ses créateurs Jo et Matt Griffin couvrent une vingtaine de séries et étendent progressivement leurs analyses très pointues au sim racing.
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our beaucoup de pilotes, la publication des moyennes par The B Pillar est devenue le dernier temps fort d’un weekend de course, soulignant le niveau de performance de chacun quelques heures seulement après la présentation du drapeau à damiers. C’est désormais par mail et sur abonnement, mais toujours gratuitement, que l’on recevra les analyses de la petite structure au management familial, basée en Grande-Bretagne, dans le Kent. « Nous avons changé notre approche cette année et notre compte twitter servira désormais à communiquer sur nos offres », annoncent Jo et Matt Griffin, qui ont lancé The B Pillar en 2016 et ont rapidement fait parler d’eux grâce à la publication sur leurs comptes sociaux des moyennes des pilotes après chaque course des principaux championnats.
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« Nos missions vont beaucoup plus loin que les data que nous diffusons gratuitement, nous proposons des analyses sur mesure aux pilotes et à leur management comme aux équipes et aux constructeurs », explique Jo Griffin, qui prend le temps d’échanger avec ses clients afin de définir au mieux les données dont ils ont besoin. « Du constructeur qui doit sélectionner des pilotes au gentleman driver qui veut identifier ses faiblesses en passant par le jeune pilote qui recherche des éléments novateurs à fournir à ses sponsors : notre panel de clients est très large », détaille Jo Griffin, connue dans le paddock pour répondre très rapidement
aux différentes demandes qui lui sont formulées. Cette culture du service et cette exigence de chaque instant, les époux Griffin les ont développées dans leurs expériences professionnelles respectives, dans les technologies de l’information pour Matt et comme consultante auprès de fonds d’investissement pour Jo. Initiée à la passion du sport automobile par son mari, cette dernière s’investit également dans des associations caritatives et se montre très intéressée par les initiatives visant à promouvoir la place des femmes dans l’univers du sport automobile. « Notre rôle et nos missions interdisent toute forme de complaisance », insiste Matt Griffin, véritable passionné de sport automobile, élevé au son incomparable des Supercar de son enfance australienne. « Faire ressortir les données qui permettent de mettre en valeur les performances des pilotes est une part importante de notre travail », continue celui qui dirige le travail technique de l’entreprise et cherche en permanence à améliorer son approche technique, se révélant ainsi particulièrement à l’écoute des remarques de ses utilisateurs, même les plus critiques. « Tendre vers l’excellence implique de se remettre en question sans arrêt », confie l’analyste dont l’indépendance et la probité ont largement contribué au succès. Plus que des chiffres et des statistiques, The B Pillar c’est aussi une identité propre et un style rafraîchissant, en décalage avec l’image (trop) policée qu’aurait pu renvoyer une structure qui produit des statistiques. En complément de la couverture de tous les championnats majeurs du monde de l’endurance, la société britannique commence à étendre ses activités au sim racing. « Comme tout le monde, nous nous sommes penchés sur le sim racing lors du confinement. Le retour que nous avons des pilotes de simulateurs est très positif et nous encourage à continuer dans cette voie », se réjouit Jo Griffin, qui voit dans ce nouvel environnement un potentiel de croissance complémentaire non négligeable. « Précision, indépendance et innovation », répond du tac au tac Matt Griffin lorsqu’on lui demande les valeurs qui guident son travail au quotidien pour conclure notre entretien. Nul doute que ces trois piliers devraient continuer de porter le développement de sa société au cours des prochaines saisons. Pour continuer de « rendre simple les choses compliquées », son leitmotiv. 59
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“Our objective goes much further than just the data that we distribute free of charge; we offer tailor-made analyses to drivers and their management, as well as teams and manufacturers” Jo Griffin
THE B PILLAR, THE X FACTOR In a few years of existence, The B Pillar has become a major player in the world of motorsports. Professionals with impeccable ethics, its creators Jo and Matt Griffin cover around twenty series and are gradually extending their very specific analyses to sim racing.
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or many racers, The B Pillar’s posting of average lap times has become the last highlight of a race weekend, highlighting everyone’s performance level just a few hours after the waving of the chequered flag. Now, it will be by email and on subscription, but still free of charge, that we will receive the analyses of the small family-run structure, based in Kent, Great Britain. “We have changed our approach this year and our social media accounts will now primarily be used to communicate our offerings,” announce Jo and Matt Griffin, who launched The B Pillar in 2016 and quickly made a name for themselves thanks to the publication on their social media accounts of driver performances after each race of the major championships. “Our objective goes much further than just the data that we distribute free of charge; we offer tailor-made analyses to drivers and their management, as well as teams and manufacturers”, explains Jo Griffin, who takes time to talk to their clients in order to best define the information they require. “From the manufacturer who must critically analyse drivers, to the gentleman driver who wants to strengthen his performance, through to the young driver who is looking for innovative elements to provide to their sponsors: the diversity of our client base is very wide”, details Jo Griffin, known in the paddock for responding very quickly to the various requests received. The Griffins developed this culture of service and this constant demand over the course of their respective professional experiences, in information technology for Matt and as an investment fund consultant for Jo. Initiated by her husband's passion 60
for motorsport, the latter is also involved in charitable associations and is very interested in initiatives aimed at promoting the place of women in the world of motorsports. “Our role and our objective prohibits any form of complacency,” insists Matt Griffin, a true motorsports enthusiast, brought up to the incomparable sound of the Supercars of his Australian childhood. “Presentation of the data that makes it possible to highlight the performance of the drivers is an important part of our work”, continues the man who supervises the technical work of the company and constantly seeks to improve his technical approach, thus revealing himself to hearing the comments of his users - particularly the most critical. “Striving for excellence means constantly questioning your methods,” says the analyst, whose independence and probity have largely contributed to his success. More than numbers and statistics, The B Pillar have also developed a clean identity and a refreshing style, out of step with the (too) polished image that a structure that produces statistics could have conveyed. In addition to the coverage of all the major world endurance championships as well as many smaller and junior series, the British company is starting to expand its activities into sim racing. “We looked at sim racing during lockdown, like everybody else. The feedback we have from the simulator community is very positive and it encourages us to continue on this path.” says Jo Griffin, who sees a significant potential for additional growth in this new environment. “Precision, independence and innovation,” Matt Griffin replies when asked about the values that guide their daily work, to conclude our interview. There is no doubt that these three pillars should continue to drive the development of their company over the coming seasons. To continue to “make the complex, simple”, their leitmotif.
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NSH RACING, SPÉCIALISTES ÈS SIMULATEURS Déjà en progression constante, le sim racing a connu un essor extraordinaire à l’occasion de la première vague de confinements du printemps 2020. Concepteur de matériel à destination de la simulation pour le sport automobile, NSH Racing accompagne les pilotes et équipes dans leur démarche d’équipement avec une véritable valeur ajoutée en matière de conseil.
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itués dans la banlieue d’Annecy, les ateliers de NSH Racing sont en pleine effervescence en ce mois de février 2021. « Le rythme est soutenu », soufflent dans un large sourire Nicolas Plançon et Julien Lenne, les deux gérants de l’entreprise créée en 2016. Les simulateurs prêts à être expédiés sont nombreux dans le showroom de l’entreprise haute savoyarde et témoignent d’un succès qui ne cesse de s’amplifier. Passionnés de sport automobile, les deux associés comptent de nombreux pilotes professionnels ou amateurs parmi leurs clients et commencent à collaborer avec des équipes de course. Leur métier ? Concevoir de A à Z des simulateurs sur mesure et clés en main dont ils fabriquent eux-mêmes différents composants : châssis statiques ou dynamiques, pédaliers hydrauliques et volants. Également distributrice des produits d’autres fabricants de matériel de sim racing, NSH Racing peut ainsi répondre à des demandes à 360 degrés. « Notre force est de pouvoir concevoir des simulateurs complètement personnalisés en analysant les attentes de nos clients. Si un client veut un simulateur typé LMP, nous allons lui proposer une configuration dans ce sens, en jouant sur chaque petit détail, jusqu’au choix des composants de l’ordinateur », détaillent les deux
associés, qui ont notamment bâti leur réputation pour la qualité de leurs pédaliers, une spécialité maison. Si NSH Racing conçoit des simulateurs particulièrement pointus, la société s’applique à mettre au point des installations polyvalentes et faciles à utiliser. « Un simulateur n’a pas besoin d’être inconfortable ou très difficile à faire évoluer pour être efficace », font remarquer les responsables de l’entreprise française, attentifs à de petites choses, comme l’installation de connectiques spécifiquement pensées pour rendre le simulateur mobile et favoriser une utilisation événementielle ou des prestations de coaching. « S’il est bien étudié à la base, on peut très bien utiliser le même châssis pour une utilisation typée monoplace comme pour une utilisation typée GT. Dans le même ordre d’idée, les systèmes de freinage que nous produisons sont conçus pour accepter une plage de réglages très large et convenir à tout type d’utilisation », poursuivent les deux entrepreneurs au solide background en matière d’ingénierie mécanique. Avec le concours de Romain Boeckler (Clio Cup France), Hugo Chevalier (GT World Challenge) et Edoardo Mortara (qu’on ne présente plus), l’équipe de NSH Racing ne cesse de travailler sur le perfectionnement de ses produits. « C’est important pour nous d’effectuer du développement avec des pilotes issus de catégories et de niveaux différents, ils représentent la diversité que l’on trouve chez nos clients et c’est un élément central dans notre démarche de personnalisation », insistent les créateurs de la société annécienne, qui peaufinent actuellement leur levier de vitesses en H et un frein à main hydraulique. « Nous avons de nombreux pilotes de rallye et de drift parmi notre clientèle », remarquent Nicolas Plançon et Julien Lenne, toujours heureux d’échanger autour de la passion du sport 63
automobile et de ses différentes facettes. « Notre réseau et notre connaissance du milieu nous permettent aussi de disposer d’une base de données très importante en matière de setup et de pouvoir en faire bénéficier nos clients », complètent Julien Lenne et Nicolas Plançon. Essayer le simulateur dynamique de leur showroom est une expérience qu’on pourrait presque qualifier de dangereuse tant on se rend vite compte de son potentiel addictif. Le ressenti est bluffant et l’on est étonné de voir à quel point on peut désormais obtenir une configuration pointue pour un simulateur qu’un particulier peut utiliser sans souci au quotidien. « C’est dommage que certains veuillent opposer le sim racing et le sport automobile. Rien ne remplacera jamais la piste et ses sensations, mais le sim racing est un outil extrêmement bénéfique pour la progression et la préparation des pilotes », concluent Nicolas Plançon et Julien Lenne. Et un moyen de s’amuser pendant des heures et des heures, auraient-ils pu ajouter… Plus d’infos sur nsh-racing.com et au 04 50 65 89 82
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NSH RACING, THE SIMULATOR SPECIALISTS Already a thriving sector, sim racing experienced an extraordinary boom during the first wave of lockdowns in the spring of 2020. As equipment designers for motor sport simulation, NSH Racing supports drivers and teams in procuring equipment with real added value in terms of advice.
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Located in the suburbs of Annecy, the NSH Racing workshops are bustling in February 2021. “The pace is sustained”, smile Nicolas Plançon and Julien Lenne, the two managers of the company created in 2016. There are many simulators ready to be shipped in
the showroom of the Haute Savoie company, bearing witness to their growing success. Passionate about motorsport, the two partners count many professional and amateur drivers among their clients and have started working with racing teams. Their line of work? To design tailor-made and turnkey simulators from start to finish, for which they manufacture various components themselves: static or dynamic frames, hydraulic pedals and flywheels. By also distributing the products of other sim racing equipment manufacturers, NSH Racing can thus meet 360-degree demands. “Our strength lies in being able to design completely personalized simulators by analysing our 64
customers' expectations. If a client wants an LMPlike simulator, we will offer him a configuration in this direction, studying every last detail, down to the choice of computer components”, explain the two partners, who have notably built their reputation on the quality of their pedals, a house specialty. While NSH Racing designs particularly advanced simulators, the company strives to develop versatile and easy-to-use installations. “A simulator does not have to be uncomfortable or very difficult to evolve to be effective”, point out the managers of the French company, attentive to small things, such as the installation of connectors specifically designed to make the mobile simulator and promote event use or coaching services. “If it is well studied from
“It's a shame that some people want to pit sim racing against motorsport. Nothing will ever replace the track and its sensations, but sim racing is an extremely beneficial tool for the progression and preparation of drivers” Nicolas Plançon and Julien Lenne
the outset, we can easily use the same chassis for typical single-seater use and for typical GT use. In the same vein, the braking systems we produce are designed to accept a very wide range of settings and to be suitable for all types of use,” continue the two entrepreneurs with a solid background in mechanical engineering. With the help of Romain Boeckler (Clio Cup France), Hugo Chevalier (GT World Challenge) and Edoardo Mortara (who no longer needs introducing), the NSH Racing team is constantly working on improving their products. “It is important for us to carry out development with pilots from different categories and levels, they represent the diversity that
we find among our customers, which is a central aspect of our personalization process”, insist the creators of the Annecy company, who are currently refining their H-shaped gear lever and a hydraulic handbrake. “We have many rally and drift racers among our clientele,” remark Nicolas Plançon and Julien Lenne, always happy to discuss the passion for motorsport and its different facets. “Our network and our knowledge of the environment also allow us to have a very important database in terms of setup and to let our customers benefit from it”, add Julien Lenne and Nicolas Plançon. Trying the dynamic simulator in their showroom is an experience that could 65
almost be described as dangerous, as you quickly realize its addictive potential. The feeling is bluffing and we are amazed to see how we can now obtain a sophisticated configuration for a simulator that a private individual can easily use on a daily basis. “It's a shame that some people want to pit sim racing against motorsport. Nothing will ever replace the track and its sensations, but sim racing is an extremely beneficial tool for the progression and preparation of drivers,” conclude Nicolas Plançon and Julien Lenne. And a gateway to endless hours of fun, they might have added… More information at nsh-racing.com and by phone 04 50 65 89 82
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HOPIUM, LA VISION AUDACIEUSE D’OLIVIER LOMBARD Vainqueur des 24 Heures du Mans en catégorie LMP2 à seulement 20 ans, Olivier Lombard est un homme pressé. Avec Hopium, il dévoile un concept particulièrement prometteur de constructeur automobile premium 100 % hydrogène.
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n voit déjà venir les esprits chagrins qui voudraient moquer les desseins ambitieux d’un jeune entrepreneur se rêvant en Elton Musk à la française… Quelles raisons alors de croire à la réussite de la marque Hopium ? Tout d’abord parce qu’Olivier Lombard a été pendant sept ans pilote de développement des projets GreenGt et Mission H24, se retrouvant ainsi au cœur de la conception de prototypes à hydrogène et d’un véritable laboratoire à ciel ouvert. Parce que le (presque) trentenaire parisien a su convaincre des investisseurs importants de faire confiance à son projet, ensuite. Et parce que les premiers éléments dévoilés à l’automne par le constructeur made in France se sont avérés plutôt convaincants, enfin. « Hopium réunit une équipe d’experts à la pointe de l’innovation dans les secteurs des piles à combustible hydrogène et de l’ingénierie automobile, ainsi que des partenaires de premier plan », explique l’ancien pilote d’endurance. La plateforme technologique de l’Hopium Māchina, premier modèle de la marque, qui devrait être commercialisé dès 2025, a été conçue spécifiquement pour répondre aux exigences de la technologie hydrogène embarquée dans un véhicule haut de gamme. Plus de 500 chevaux, 230 km/h et 1 000 km d’autonomie avec des piles à combustible placées à l’avant, des réservoirs permettant d’embarquer une quantité supérieure à 6 kg d’hydrogène pour un temps de remplissage de trois minutes et des batteries réduites au maximum : le concept se révèle séduisant. « Hopium se positionne comme un acteur du changement climatique », confie le jeune chef d’entreprise dont les équipes marketing ont mené des études de marché très poussées. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les projets d’Olivier Lombard sont dans l’air du temps. Autant de raisons de croire en lui, et même de l’encourager.
Plus d’infos sur hopium.com
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HOPIUM, OLIVIER LOMBARD’S BOLD VISION As the winner of the 24 Hours of Le Mans in the LMP2 category at just 20 years old, Olivier Lombard is a man in a hurry. With Hopium, he unveils a particularly promising concept: a premium, 100% hydrogen, automobile manufacturer.
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e are already seeing the pessimists who would like to mock the ambitious designs of a young entrepreneur who dreams of being a French Elon Musk… What reasons then, do we have, to believe in the success of the Hopium brand? First of all, because for seven years, Olivier Lombard was a development pilot of the GreenGt and Mission H24 projects, thus finding himself at the heart of the design of hydrogen prototypes and a real open-air laboratory. Second of all, because the (almost) thirty-something Parisian was able to convince major investors to trust his project. And finally, because the first elements unveiled in the fall by the France-based manufacturer turned out to be rather convincing. "Hopium brings together a team of experts at the forefront of innovation in the hydrogen fuel cell and automotive engineering industries, as well as leading partners," said the former endurance driver. The technological platform of the Hopium Māchina, the brand's first model, which should be marketed in 2025, has been designed specifically to meet the requirements of hydrogen technology on board a high-end vehicle. More than 500 horsepower, 230 kilometres per hour and a 1,000 km range with fuel cells placed at the front, tanks making it possible to load over 6 kg of hydrogen for a filling time of three minutes and batteries reduced to the maximum: the concept is attractive. "Hopium is positioning itself as a player in climate change," says the young entrepreneur whose marketing teams have carried out extensive market research. The least that can be said is that Olivier Lombard's plans are in tune with the times. So many reasons to believe in him, and even to encourage him. More information at hopium.com
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NELSON PANCIATICI TESTE LA TOYOTA GR SUPRA Issue d’un partenariat étroit avec BMW, la dernière génération de Toyota GR Supra arbore fièrement les initiales du « Gazoo Racing » afin d’affirmer pleinement sa sportivité. Nous avons proposé au pilote d’endurance Nelson Panciatici de prendre le volant du coupé japonais pour une longue balade autour du lac Léman.
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Ma Toyota est fantastique », disait la légendaire publicité du constructeur japonais… Pour en juger, Drivers Club a proposé à Nelson Panciatici, double champion ELMS avec Signatech Alpine, de passer une journée aux commandes de la Toyota GR Supra, développée grâce à un partenariat germano-nippon des plus poussés. « J’ai déjà roulé avec la version GT4 de la Supra à Zandvoort mais je vous préviens : je n’y connais pas grand-chose en voitures de route », rigole Nelson Panciatici au moment de s’installer à bord de la sportive estampillée Gazoo Racing. Loin de nous refroidir, cette relative inexpérience quant aux véhicules de séries de notre testeur du jour nous apparaît au contraire plutôt comme une aubaine. Nous disposons ainsi de l’avis d’un fin gourmet ayant conduit presque uniquement des voitures de course dans sa carrière et dont le jugement n’est pas parasité par des repères préconçus en matière de sportives routières.
« Elle est jolie en tout cas », glisse l’ancien pilote officiel Alpine en quittant la concession Toyota Degenève d’Annemasse par une grise journée d’hiver. L’équipe de designers emmenée par Nobuko Nakamura a en effet plutôt bien travaillé et la Supra GR affiche des lignes agressives et élégantes. Même dans sa version 2,0 litres, le moteur de 258 chevaux révèle une sonorité plutôt séduisante et le pilote parisien ne passe pas inaperçu sur des rives du lac Léman engourdies par le froid. « La position de conduite est confortable et le design intérieur est sobre et épuré », commente le trentenaire, qui a roulé en 2020 sur la Bentley Continental GT3 du team CMR de Charly Bourachot. Après s’être plié aux exigences de la séance photos, notre pilote trouve enfin de petites routes départementales où il peut exploiter un peu plus librement le potentiel de la Toyota GR Supra.
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La voiture se comporte très bien, on arrive bien à l’inscrire dans les virages, notamment les plus sinueux, et j’ai un excellent ressenti sur les freins », lâche Nelson Panciatici, presque comme s’il s’adressait à son ingénieur piste, après avoir répété plusieurs fois la même petite boucle et augmenté sensiblement le rythme. En partie développée sur la Nordscheleife, cette dernière génération de Supra se montre à la fois joueuse et très saine dans ses réactions, idéal pour se faire plaisir quand on ne s’appelle pas… Nelson Panciatici. « Elle est bien équilibrée et les liaisons au sol sont bonnes. C’est une voiture agile », apprécie le pilote d’endurance, qui s’est également essayé au rallye en participant deux fois au Monte-Carlo, marchant ainsi dans les traces d’un papa ancien pilote officiel Alfa Romeo. Forcément, la comparaison entre la Toyota GR Supra et l’Alpine A 110, que Nelson Panciatici connaît très bien tant dans sa version routière que GT4 (dont il a largement participé au développement), semble inévitable. « Ce sont deux autos assez similaires en termes de philosophie et de comportement. Les deux sont très plaisantes à rouler et c’est plus le style qui diffère », analyse, beau joueur, celui qui partageait l’année dernière son baquet avec Jules Gounon en GT World Challenge Europe. « Sur des petites routes comme celles d’aujourd’hui, je ne suis pas certain qu’on perde beaucoup en efficacité si l’on compare les versions 2,0 et 3,0 litres. Mais c’est sûr que cette dernière doit amener un certain agrément de puissance quand on évolue sur des segments un peu plus longs », détaille le pilote aux deux podiums aux 24 Heures du Mans
en catégorie LMP2. En avalant le 0 à 100 km/h en 4,3 secondes, la version 6 cylindres de 340 chevaux possède en effet de sérieux arguments pour séduire les puristes. D’autant que la Supra est 100 % thermique, pas l’ombre d’une batterie ou d’un système d’hybridation à l’horizon ! « Elle est très facile à utiliser en ville pour une sportive », remarque, enthousiaste Nelson Panciatici, qui vit en proche banlieue parisienne, au moment d’amorcer le retour vers la concession. « C’est une voiture avec laquelle je pourrais m’imaginer, elle semble très agréable pour les déplacements de tous les jours tout en montrant du caractère lorsqu’on le lui demande », poursuit l’ambassadeur de la marque horlogère Ralf Tech. Objet d’une attention toute particulière du constructeur japonais, le niveau de confort et l’insonorisation impeccable de l’habitacle répondent en effet parfaitement aux exigences d’une utilisation quotidienne. Au même titre que le comportement routier, la polyvalence fait ainsi incontestablement partie des points forts de la Supra. « Fantastique ? Je ne sais pas. La dernière fois que je me suis dit qu’une voiture était fantastique, c’était lors de mes débuts en GP2… Mais mes impressions sont franchement très positives. On retrouve le comportement d’une voiture de course dans une très belle auto, facile de prise en main », conclut en souriant le pilote français au moment de rendre son verdict. Et de ramener la belle Nippone à sa concession, non sans avoir fait durer au maximum la balade autour du lac Léman. Plus d’infos sur degeneve.fr
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NELSON PANCIATICI TESTS THE TOYOTA GR SUPRA The result of a close partnership with BMW, the latest generation of Toyota GR Supra proudly bears the initials of "Gazoo Racing" to fully assert its sportiness. We invited endurance driver Nelson Panciatici to get behind the wheel of the Japanese coupe for a long ride around Lake Geneva.
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My Toyota is fantastic”: so the famous slogan of the Japanese manufacturer… To judge whether this is an accurate statement, Drivers Club invited Nelson Panciatici, double ELMS champion with Signatech Alpine, to spend a day behind the wheel of the Toyota GR Supra, developed thanks to a the most advanced German-Japanese partnership. “I have already driven the GT4 version of the Supra in Zandvoort but I warn you: I don't know much about road cars”, laughs Nelson Panciatici as he climbs into the Gazoo Racing sports car. Far from putting us off, this relative inexperience with production vehicles of our tester of the day appears to us rather like a godsend. We thus have the opinion of a gourmet who has driven almost exclusively racing cars in his career and whose judgment is not affected by preconceived benchmarks in the field of road sports. “She’s definitely pretty,” says the former official Alpine driver as he sets out from the Toyota Degenève dealership in Annemasse on a grey winter’s day. The team of designers led by Nobuko Nakamura has indeed done quite well and the Supra GR displays aggressive and elegant lines. Even in its 2.0-liter version, the 258-horsepower engine reveals a rather seductive sound and the Parisian pilot does not go unnoticed on the shores of Lake Geneva numbed by the cold. “The driving position is comfortable and the interior design is sober and refined”, comments the thirty-something, who, in 2020, drove the Bentley Continental GT3 of the Charly Bourachot’s CMR team. After posing for a few photos, our driver finally finds some smaller roads where he can exploit the potential of the Toyota GR Supra a little more freely. “The car behaves very well, runs smoothly into bends, especially the most sinuous ones, and I have an excellent brake feel,” says Nelson Panciatici, almost as if he was addressing his track engineer, after repeating the same small loop several times and increasing the pace noticeably. Partly developed on the Nordscheleife, this latest generation of Supra is both playful and very healthy in its reactions, ideal for having fun when your name is not ... Nelson Panciatici. “She's well 74
balanced and the drivelines are good. It's a nimble car”, appreciates the endurance driver, who also tried his hand at rallying, competing twice in Monte-Carlo, following in the footsteps of a father who was a former official Alfa Romeo driver. Obviously, the comparison between the Toyota GR Supra and the Alpine A 110, which Nelson Panciatici knows very well, both in its road version and in GT4 (having been largely involved in its development), seems inevitable. “They are quite similar cars in terms of philosophy and behaviour. Both are very fun to ride and it's more the style that differs”, fairly analyses the driver who shared his seat with Jules Gounon in the GT World Challenge Europe last year. “On small roads like these, I'm not sure you lose much efficiency between the 2.0 and 3.0 litre versions. But that the latter must bring a certain power on slightly longer segments”, details the driver with the two victories at the 24 Hours of Le Mans in the LMP2 category. Going from 0 to 100 km/h in 4.3 seconds, the 6-cylinder version with 340 horsepower does indeed have serious arguments to appeal to purists. Especially since the Supra is 100% thermal, not the shadow of a battery or hybridization system in sight! “For a sportscar, it's very easy to use in town,” comments Nelson Panciatici enthusiastically, who lives on the outskirts of Paris, as he begins to return to the dealership. “This is a car I could imagine myself with, it looks very pleasant for everyday commuting while showing character when asked,” continues the Ralf Tech watch brand ambassador. Part of the Japanese manufacturer’s special attention, the level of comfort and impeccable soundproofing of the passenger compartment perfectly meet the requirements of everyday use. Just like handling, versatility is undoubtedly one of the strengths of the Supra. “Fantastic? I cannot say. The last time I thought a car was fantastic was when I started out in GP2… But my impressions are frankly very positive. We have the behaviour of a racing car in a very beautiful easy to handle car,” concludes the French driver with a smile when giving his verdict. And now to return the beautiful Japanese car to its concession, not without having made the drive around Lake Geneva last as long as possible. More information at degeneve.fr
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PARISIENNE 2021, LA MATRA MS 670 FAIT CHAVIRER LES CŒURS C’est en partenariat avec le salon Rétromobile qu’Artcurial Motorcars a organisé le 5 février dernier la vente aux enchères Parisienne 2021. Achevée avec un montant global de transactions de plus de 18 millions d’euros, elle a notamment été marquée par la vente de la sublime Matra MS 670 avec laquelle Henri Pescarolo et Graham Hill avaient remporté les 24 Heures du Mans en 1972.
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Artcurial Motorcars a célébré le 5 février dernier l’excellence de l’histoire de la compétition automobile et du Grand Tourisme en présentant une sélection exclusive et du plus haut niveau ». Comme beaucoup de passionnés, Matthieu Lamoure, directeur général de la division « motorcars » de la célèbre maison de ventes aux enchères Artcurial, aurait aimé flâner dans les allées de Rétromobile en ce début de mois de février. Au regard du contexte particulier et du report du salon au mois de juin, un dispositif exceptionnel a été mis en place afin d’organiser cette première vente de l’année 2021. Menée à un rythme haletant par le trio Maître Poulain, Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff pour pouvoir se terminer avant le couvre-feu, la vente aux enchères a permis à beaucoup d’entre nous de vivre leurs premiers frissons de l’année et de mettre en valeur un plateau exceptionnel de 42 voitures.
Plus d’infos sur artcurial.com et retromobile.fr
Star incontestable de l’événement, la Matra MS 670, lauréate des 24 Heures du Mans 1972 aux mains de Graham Hill et Henri Pescarolo, captait évidemment une 77
part importante de l’attention des enchérisseurs et, comme attendu, elle a fait chavirer les cœurs. Offrant à Graham Hill la triple couronne et à Henri Pescarolo son premier succès dans la mythique classique mancelle, la victoire de la Matra MS 670 fut saluée par une foule en liesse et constitue un pan important de l’histoire du sport automobile. Pas étonnant donc qu’elle ait finalement été adjugée pour la somme record de 6 907 200 €, frais inclus, faisant d’elle l’auto la plus chère de l’année, pour le moment… Ce premier rendez-vous de l’année était également l’occasion pour Artcurial Motorcars de présenter une collection exceptionnelle de sept Groupe B. Rassemblées avec soin par deux passionnés de la course automobile, Michel Hommell, fondateur du Manoir de l’Automobile de Lohéac, et Olivier Quesnel, ancien directeur des départements compétition de Peugeot puis de Citroën, ces petits bijoux d’une authenticité indiscutable quittent ainsi un musée pour des collections privées. Adjugée à un peu plus de deux millions d’euros, la légendaire Audi Quattro S1 de Walter Röhrl de 1988, devient au passage la voiture de rallye la plus chère de l’histoire. Un délicieux vent d’histoire et de mélancolie a donc soufflé sur les salons de la maison Artcurial à l’occasion de La Parisienne 2021. À l’époque, le sport automobile, alors à son apogée, avait un irrésistible goût de liberté. Espérons que revienne vite un monde sans contrainte et que l’on puisse retrouver ces sublimes bolides d’antan à la porte de Versailles, du 2 au 6 juin prochains.
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PARISIENNE 2021, THE MATRA MS 670 MAKE HEARTS SKIP A BEAT In partnership with the Retromobile show, Artcurial Motorcars organized La Parisienne 2021 auction on February 5th. With a total transaction value of over 18 million euro, it was notably marked by the sale of the sublime Matra MS 670 with which Henri Pescarolo and Graham Hill won the 24 Hours of Le Mans in 1972. —
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On February 5th, Artcurial Motorcars celebrated the excellence of the history of motor racing and Grand Tourism by presenting an exclusive selection of the highest level». Like many enthusiasts, Matthieu Lamoure, general manager of the “motorcars” division of the famous auction house Artcurial, would have liked to stroll down the aisles of Rétromobile at the beginning of February. In view of the particular context and the postponement of the show to June, an exceptional mechanism was put in place to organize this first sale of the year 2021. Led at a breath-taking pace by the trio Maître Poulain, Matthieu Lamoure and Pierre Novikoff to guarantee a closing before the curfew, the auction sale allowed many of us to experience their first thrills of the year and to showcase an exceptional line-up of 42 cars. The undisputed star of the event was the Matra MS 670, winner of the 24 Hours of Le Mans 1972 in the hands of Graham Hill and Henri Pescarolo. It obviously captured a large part of the attention of bidders and as 79
expected, broke a few hearts. Giving Graham Hill the triple crown and Henri Pescarolo his first success in the legendary Le Mans classic, the victory of the Matra MS 670 was greeted by a cheering crowd and is an important part of the history of motorsport. So it’s no wonder that it was finally sold for a record € 6,907,200, including fees, making it the most expensive car of the year, so far… This first meeting of the year was also an opportunity for Artcurial Motorcars to present an exceptional collection of seven Group B. Gathered with care by two motor racing enthusiasts, Michel Hommell, founder of the Manoir de l'Automobile de Lohéac, and Olivier Quesnel, former director of the competition departments of Peugeot then Citroën, these little gems of indisputable authenticity thus left the museum for private collections. Selling for just over two million euro, Walter Röhrl's legendary Audi Quattro S1 from 1988 became the most expensive rally car in history. A delicious wind of history and melancholy therefore blew through the salons of the Maison Artcurial on the occasion of La Parisienne 2021. At the time, motorsport, then at its peak, had an irresistible taste of freedom. Let’s hope that we soon return to a world without constraints and that we can find these sublime cars of yesteryear at the Porte de Versailles, from June 2nd to 6th. More information at artcurial.com and retromobile.fr
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GET1JET, UNE COMPAGNIE EN PLEINE ASCENSION Fondée il y a près de cinq ans par Jean-Baptiste Paris, Get1Jet est la seule compagnie française à opérer des Pilatus PC12 en Europe. Les possibilités offertes par l’avion suisse lui permettent de proposer des vols impossibles pour la concurrence et d’offrir des solutions sur mesure aux acteurs du sport automobile.
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Le PC12 est l’avion d’affaires le plus grand de sa catégorie avec un espace cabine de 9 mètres cubes contre 4 mètres cubes seulement pour les jets concurrents, c’est aussi celui qui a le plus faible taux de C02 et donc le plus écologique », explique Jean-Baptiste Paris lorsqu’on lui demande de parler de ses Pilatus PC12. Les appareils d’origine suisse offrent ainsi un espace de voyage particulièrement confortable pour leurs huit passagers et disposent d’une portée d’action jusqu’à 3600 kilomètres. « Nous pouvons aller d’une traite jusqu’au circuit de glace Laponie Ice Driving alors qu’il faut effectuer trois changements avec des vols commerciaux classiques », fait ainsi remarquer le créateur de Get1 Jet, véritable passionné de sport automobile, rêvant « de prendre un jour le départ des 24 Heures du Mans en tant qu’amateur ».
Plus d’infos sur get1jet.com et au 06 48 38 79 87
Si Get1Jet a donc eu l’occasion de se rendre jusqu’aux confins de la Scandinavie, la compagnie française est familière d’autres destinations liées au sport automobile. Opérant régulièrement sur l’aéroport international du Castellet, où elle a ses habitudes, Get1Jet dispose d’une connaissance pointue de pistes d’atterrissage atypiques, situées toutes proches de circuits réputés comme Spa, Goodwood ou Sabadel (circuit de Catalogne). « Le PC12 81
permet également d’atterrir sur des pistes courtes et montagneuses », poursuit JeanBaptiste Paris dont les appareils transportent régulièrement des pilotes depuis la Blécherette à Lausanne, destination interdite à la grande majorité des autres avions d’affaires. « Avec le meilleur rapport qualité-prix du marché européen, la possibilité de rentabiliser le vol en divisant son coût par huit passagers et le wifi à bord : notre offre est particulièrement adaptée aux pilotes et à leurs entourages ainsi qu’aux équipes professionnelles », détaille le chef d’entreprise, basé dans le sud de la France. Que l’on soit pilote professionnel ou gentleman, se rendre directement d’un point à un autre sur un vol privé permet de gagner un temps précieux entre deux courses, surtout en temps de pandémie internationale. Avec un troisième avion attendu pour le mois de mai, un effectif de treize pilotes chevronnés et une nouvelle base en cours de mise en place, Get1Jet est en pleine expansion et s’inscrit comme un partenaire idéal pour les acteurs du paddock. Ses liens étroits avec le sport automobile s’expriment par ailleurs au travers de son partenariat avec le jeune pilote français Arthur Rougier, champion de France de F4 en 2017 et que l’on retrouvera en 2021 en Fanatec GT World Challenge Europe chez Emil Frey Racing après une belle campagne 2020 chez Saintéloc. « Arthur mérite d’être reconnu par le milieu, sa passion et son talent m’ont tout de suite séduit, c’est pourquoi je me suis engagé à l’accompagner pour qu’il puisse décrocher un contrat professionnel », confie Jean-Baptiste Paris au sujet du talentueux pilote limougeaud. Les hommes en pleine ascension savent se reconnaître.
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GET1JET, A RISING STAR Founded nearly five years ago by Jean-Baptiste Paris, Get1Jet is the only French company to operate Pilatus PC12s in Europe. The possibilities offered by the Swiss plane allow it to offer flights that are impossible to compete with, along with tailormade solutions aimed towards motorsport players.
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The PC12 is the largest business aircraft of its category with a cabin space of 9 cubic meters, compared to only 4 cubic meters for competing jets; it is also the aircraft with the lowest C02 rate and therefore the most ecological,” explains JeanBaptiste Paris when asked to talk about his Pilatus PC12s. The Swiss planes thus offer particularly comfortable travel space for
their eight passengers and can cover up to 3,600 kilometres. “We can go straight to the Lapland Ice Driving circuit, while conventional commercial flights would require three stopovers,” remarks the creator of Get1 Jet, a true motorsport enthusiast, dreaming of “one day takin part in the 24 Hours of Le Mans as an amateur”. While Get1Jet has had the opportunity to travel to the far reaches of Scandinavia, the French company is familiar with other motorsport destinations. Regularly operating at Le Castellet International Airport, Get1Jet has in-depth knowledge of atypical landing strips, located very close to famous circuits such as Spa, Goodwood or Sabadell (Catalonia circuit). “The PC12 also allows you to land on short, mountainous runways,” 82
continues Jean-Baptiste Paris, whose aircraft regularly transport pilots from the Blécherette to Lausanne, a destination that isn’t accessible to the vast majority of other business jets. “With the best value for money on the European market, the possibility of making the flight profitable by dividing its cost by eight passengers and on-board Wi-Fi: our offer is particularly suited to pilots and their entourage as well as to professional teams”, details the entrepreneur based in the south of France.
More information at get1jet.com and by phone 06 48 38 79 87
Whether you are a professional pilot or a gentleman rider, getting directly from point A to point B on a private flight saves precious time between races, especially during an international pandemic. With a third aircraft expected in May, a workforce 83
of thirteen experienced pilots and a new base being set up, Get1Jet is expanding rapidly and is becoming an ideal partner for paddock players. His close links with motorsport are also expressed through his partnership with the young French driver Arthur Rougier, French F4 champion in 2017, who will be taking part in the Fanatec GT World Challenge Europe at Emil Frey Racing in 2021 after a great 2020 campaign at Saintéloc. “Arthur deserves to be recognized by the community, his passion and his talent immediately impressed me, which is why I am committed to supporting him so that he can land a professional contract”, confides Jean – Baptiste Paris on the subject of the talented driver from Limougeaud. Great men on the rise think alike.
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SOFITEL DUBAI THE OBELISK, ÉCRIN CHIC POUR SKYLINE ÉMIRATIE
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Ouvert en toute fin d’année 2020, le Sofitel Dubai The Obelisk est devenu le plus grand établissement du groupe français au Moyen-Orient et en Afrique. Offrant des points de vue imprenables sur Burj Khalifa, cet établissement au luxe raffiné devrait s’imposer comme l’une des références hôtelières d’un émirat qui ne manque pourtant pas d’offre en la matière.
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ntre les 24 Heures de Dubaï et les deux premières manches des Asian Le Mans Series, Dubaï est devenue cet hiver l’épicentre du monde du sport automobile pendant quelques semaines. Si c’est depuis 2009 que les Emirats-Arabes-unis accueillent la Formule 1 à Abu Dhabi, la migration hivernale des acteurs du sport automobile vers les pays du Golfe s’est intensifiée ces dernières années, au point que plusieurs équipes européennes disposent aujourd’hui d’une base annexe dans le pays. Bien qu’Abu Dhabi concentre plus que jamais l’essentiel du poids politique et économique du pays, Dubaï jouit toujours d’un pouvoir d’attraction incomparable. C’est dans cet émirat du gigantisme que le groupe Accor a ouvert en novembre 2020 le très réussi Sofitel Dubai The Obelisk, situé au cœur de l’emblématique complexe de Wafi. « Il s’agit pour nous d’une très belle ouverture, car, outre le fait qu’il s’agisse du plus grand Sofitel du Moyen-Orient et d’Afrique, cet établissement est également appelé à devenir un haut lieu de la ville, en associant une qualité de service irréprochable à une architecture iconique et à de sublimes intérieurs », explique Mark Willis, directeur général de Accor Moyen-Orient et Afrique. Avec des lignes épurées et une décoration sobre et élégante, le dernier né des hôtels Sofitel se révèle en effet plutôt séduisant. L’abondance de teintes claires créée une atmosphère douce et apaisante tandis que les larges ouvertures permettent de mettre en valeur le gros point fort de l’établissement : des vues exceptionnelles 87
sur la skyline dubaïote. Mélange de style Art déco à la française et de dorures orientales, l’identité de l’établissement s’inspire de l’obélisque de Louxor, situé place de la Concorde, et l’établissement dégage une véritable personnalité. On ressent même (presque) une certaine sensation d’intimité, un pari qui était loin d’être gagné d’avance quand on pense que le The Obelisk ne compte pas moins de 595 chambres, suites et résidences. « Dubaï est connu pour être à la pointe de l’hospitality. C’est pour cela que nous avons recruté les meilleures équipes, les plus grands chefs et proposons le meilleur spa », confie de son côté Omar Souab, directeur de l’établissement, soulignant au passage l’importance stratégique de cette ouverture pour le groupe français. « The Obelisk a été conçu pour les voyageurs d’affaires hyper connectés comme pour ceux en quête d’évasion », complète le directeur de ce nouveau haut-lieu de l’art de vivre à la française, dont les cinq restaurants permettent de s’offrir un voyage culinaire aux saveurs internationales, avec une mention spéciale pour la Brasserie Boulud, concept moderne, mais ancré dans la tradition française. Alors que l’Arabie saoudite, qui rêve de voir Riyad détrôner l’émirat au rang de destination touristique phare dans les pays du Golfe, fait à son tour les yeux doux au monde du sport automobile, c’est à Dubaï que Sofitel frappe un grand coup. Plus d’infos sur sofitel-dubai-theobelisk.com
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“Dubai is known for being at the forefront of hospitality." Omar Souab, director of the Sofitel Dubaï The Obelisk
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SOFITEL DUBAI THE OBELISK, A CHIC JEWEL BOX FOR THE EMIRATI SKYLINE Following its inauguration at the very end of 2020, the Sofitel Dubai The Obelisk has become the largest establishment of the French group in the Middle East and Africa. Offering breath-taking views of Burj Khalifa, this refined luxury establishment should establish itself as one of the hotel benchmarks of an emirate that does not lack offerings in this area.
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etween the 24 Hours of Dubai and the first two rounds of the Asian Le Mans Series, last winter, Dubai became the epicentre of the motorsport world for a few weeks. while the United Arab Emirates have been hosting Formula 1 in Abu Dhabi since 2009, the winter migration of motorsport players to the Gulf countries has intensified in recent years, to the point that several European teams now have an annex base in the country. Although Abu Dhabi today currently hosts most of the country's political and economic weight, Dubai still enjoys an incomparable power of attraction. It is in this emirate of gigantism that the Accor group opened the very successful Sofitel Dubai The Obelisk, located in the heart of the iconic Wafi complex, in November 2020. “This is a major opening for us, because, aside from being the largest Sofitel in the Middle East and Africa, this establishment is also destined to become a Mecca of the city, by associating an irreproachable quality of service with iconic architecture and sublime interiors”, explains Mark Willis, Managing Director of Accor Middle East and Africa. With clean lines and a sober and elegant decor, the latest Sofitel hotel is indeed rather attractive. The abundance of pale tones create a soft and soothing atmosphere while the large openings highlight the establishment's strong point: 89
exceptional views of the Dubai skyline. A blend of French Art Deco style and oriental gilding, the establishment's identity is inspired by the Luxor Obelisk, located on Place de la Concorde, and the establishment exudes a real personality. There is even (almost) a certain sense of privacy, not a sure bet when you consider that The Obelisk has no less than 595 rooms, suites and residences. “Dubai is known for being at the forefront of hospitality. This is why we have recruited the best teams, the greatest chefs and offer the best spa,” confides Omar Souab, director of the establishment, underlining the strategic importance of this opening for the French group. “The Obelisk was designed for hyperconnected business travellers as well as for those in search of escape”, adds the director of this new high place of the French art of living, whose five restaurants allow you to enjoy a culinary journey with international flavours, with a special mention for Brasserie Boulud, a modern concept, but rooted in French tradition. While Saudi Arabia, which dreams of seeing Riyadh dethrone the emirate as a flagship tourist destination in the Gulf countries, is in turn making eyes at the world of motorsport, Sofitel is hitting hard in Dubai. More information at sofitel-dubai-theobelisk.com
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WIBES DE L’ÉTHIQUE ET DU STYLE DE PARIS À ABIDJAN Valoriser un savoir-faire artisanal et familial au travers de baskets écoresponsables conçues comme un trait d’union entre l’Afrique et la France : voici le pari réussi par la marque Wibes. Pas de lien direct avec le paddock et le business du sport automobile, mais une belle découverte, issue d’autres horizons, que voulions partager avec vous.
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omme souvent dans les plus belles histoires entrepreneuriales, tout est né d’une rencontre. Dans le cas de la Wibes, il s’agit de celle de trois amis : Nicolas, Aurélie, fondateurs de la marque, et de Julian, son directeur artistique. Leurs histoires personnelles sont intimement liées à l’Afrique, où ils sont nés ou ont grandi. Leurs créations semblent ainsi réaliser une liaison directe entre Paris et Abidjan, entre deux mondes, entre deux cultures, dont ils ont su extraire la quintessence pour concevoir des baskets écoresponsables de grande qualité. Fabrication artisanale, circuits de production courts, transport terrestre et non aérien pour le tissu wax de toute beauté produit en Côte 91
d’Ivoire : l’engagement éthique de l’équipe Wibes est tout sauf un simple concept marketing. C’est une préoccupation de tous les instants qui s’exprime également par le choix de partenaires commerciaux attachés au respect de l’environnement et des personnes. Côté style, les baskets Wibes se révèlent plutôt (très) séduisantes en mariant des teintes sobres et élégantes et les couleurs venues d’Afrique, que l’on retrouve grâce à des empiècements discrets de wax au talon ou autour des lacets. Faciles à enfiler, elles sont pensées pour être de véritables chaussons, toujours chics dehors comme dedans. Plus d’infos sur www.wibes-store.com
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WIBES: ETHICS AND STYLE, FROM PARIS TO ABIDJAN Promoting artisanal and family know-how through eco-friendly sneakers designed as a link between Africa and France: this is the bet won by the Wibes brand. No direct link with the paddock and the motorsport business, but a great discovery, from other horizons, that we wanted to share with you.
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s is often the case in the best entrepreneurial stories, everything was born from an encounter. In the case of Wibes, that of three friends: Nicolas, Aurélie, founders of the brand, and Julian, its artistic director. Their personal stories are inextricably linked to Africa, where they were born or raised. Their designs thus seem to create a direct link between Paris and Abidjan, between two worlds, between two cultures, from which they have successfully extracted the quintessence to design high quality, eco-friendly sneakers. Artisanal manufacturing, short production 92
circuits, land and non-air transport for the beautiful wax fabric produced in Côte d'Ivoire: the ethical commitmen t of the Wibes team is anything but a simple marketing concept. This is a constant concern, which is also expressed by the choice of business partners committed to respecting both environment and people. In terms of style, the Wibes sneakers are rather (very) attractive, combining sober and elegant hues and colors from Africa, which can be found thanks to discreet wax inserts at the heel or around the laces. Easy to put on, they are designed to be real slippers, always chic inside and out.
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