magazine n˚182 · janvier et février 2014 GRATUIT
n°
182
L E PA S S É PA R L E R É A L I S AT E U R D E U N E S É PA R AT I O N
UN FILM DE
ASGHAR FARHADI AVEC TAHAR RAHIM, BÉRÉNICE BEJO ET ALI MOSAFFA
NOUVELLE CHRONIQUE!
CINÉMA
GASTRONOMIQUE PAR
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CHRISTIAN BÉGIN
nouveautés à l’affiche
VALEUR SÛRE
LE CINÉMA
CINÉ-PSY
BILLET
LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE!
LE PASSÉ
VU PAR... JOYCE NAPIER
UN ÉLÉPHANT QUI NE TROMPE PAS!
ÊTRE LLEWYN DAVIS · WHITEWASH : L’HOMME QUE J’AI TUÉ · LA GRANDE BELLEZZA
Mot de la
rédaction
BONNE ANNÉE
2014!
LE PASSÉ Asghar Farhadi a déjà réalisé Une séparation, oscarisé et détenteur de l’Ours d’or à Berlin, en 2011. Il nous offre, avec sa nouvelle réalisation, une œuvre sensible caractérisée par le jeu naturel des comédiens et particulièrement l’interprétation remarquable de Bérénice Bejo qui a reçu cette année le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes. LE PASSÉ vient aussi de recevoir les honneurs du prestigieux National Board of Review qui l’a reconnu comme meilleur film en langue étrangère. L’AVENIR Le Festival de cinéma pour enfants de Québec (FCEQ) revient du 28 février au 9 mars 2014, gonflé à bloc par ses deux années de succès impressionnant. Merci de venir faire découvrir à vos enfants et petits-enfants cet art qui n’en finit pas de nous ravir. Nous prendrons grand soin de ces cinéphiles du futur qui nous fréquenteront comme vous le faites depuis bientôt 30 ans. Ces 30 ans, je les ai quant à moi passés à la direction de cette entreprise magique par les découvertes du 7e art (classement qui mériterait selon moi une révision) et par son étonnante capacité à se renouveler. Ainsi, c’est avec grand plaisir et une totale confiance que je cède maintenant les rênes du Clap, que j’ai fondé il y a 30 ans, à Robin Plamondon, qui, par son engagement de 20 ans au sein de l’entreprise, comprend bien la philosophie unique de ce lieu qui a reçu, à ce jour, plus de 10 millions de visiteurs.
LES COEN ET LES AUTRES La dernière et très attendue réalisation des frères Coen, ÊTRE LLEWYN DAVIS, nous arrive enfin et nous attendons aussi avec impatience ELLE de Spike Jonze, meilleur film selon le National Board of Review et sans oublier LA GRANDE BELLEZZA de Paolo Sorrentino, qui vient d’être sacré meilleur film aux European Film Awards. NOUVELLE CHRONIQUE DE CHRISTIAN BÉGIN Comédien curieux et épicurien, Christian Bégin nous gratifie d’une nouvelle chronique qui fait le lien entre bouffe et cinéma. À lire en dégustant un verre de vin! OPÉRA NATIONAL DE PARIS Dans le cadre de notre diffusion exclusive débutée en décembre des opéras de cette prestigieuse institution, nous vous offrons cette fois-ci Aïda, en janvier, et I Puritani, en février. Profitez de notre offre d’abonnement avantageuse qui vous permettra d’assister à toutes les représentations de l’année. NOUVEAU HALL Nous n’avons rien ménagé pour vous offrir cette nouvelle entrée qui fera de votre sortie au cinéma une expérience plus grandiose. Nous y installerons, dans les prochains mois, un nouveau café qui vous permettra de flâner avant ou après les films. Bonne année de cinéma! (M.A.)
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LA VALEUR SÛRE LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE! de Guillaume Gallienne vous charmera comme il l’a fait avec plus d’un million de spectateurs français cet automne. Vous serez amusés par cette comédie autobiographique subtile et intelligente.
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Sommaire n° 182
Chroniques CINÉ-PSY • Le Passé
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VALEUR SÛRE
Les Garçons et Guillaume, à table! « Ne manquez pas l’une des comédies françaises de l’année. […] Guillaume Gallienne est sans doute la meilleure chose qui nous soit arrivée depuis longtemps. Son film en est la preuve. Son hymne à la mère dévoreuse est à croquer. Alors, à table! » (Alain Spira, Paris Match)
Dans ce numéro
05 20 34 35 38 39
En couverture · Le Passé Info-ciné Mots croisés Films pour enfants Index L’Abonne-Clap
CONSULTEZ NOTRE HORAIRE : 418 653-2470, poste 1 ou CLAP.ca Solution mots croisés de la page 34 Horizontalement
1.ANTOINE • AMIE 2.SUIS • OURSE 3. SAC • ROI 4.AG • QUAND 5.SEDUCTION • RE 6.SS • EH • TNT 7.BEUR • EMU 8.MER • ORDRES 9.COP • TOI 10.VOS • NATURE 11.IE • RITE • CE 12.ELVIS • RED • AS
Verticalement
A.ASSASSIN • VIE B.NUAGES • NOEL C.TIC D.OS • QUEBEC • LI E.BUCHERON F.NO • AT • PAR G.EU • NITRO • TIR H.RADON • ROUTE I.AS • NT • RED J.MERE • ETRE K.ROMEO • CA L.EMILE • USINES
06 BILLET • Un Éléphant qui ne trompe pas!
14 JOURS DE FÊTE AVEC JACQUES TATI
18 CINÉMA GASTRONOMIQUE
24 NOS VERSIONS ORIGINALES
27 LE CINÉMA VU PAR... • Joyce Napier
30 ARTS DE LA SCÈNE
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Festival de Cannes 2013 – Prix d’interprétation féminine - Bérénice Bejo – Prix du jury œcuménique
Un film de Asghar Farhadi Du même réalisateur : Une séparation
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Remarquablement dynamisée par ses comédiens, cette tragicomédie se déploie avec la vivacité d’une plante grimpante et carnivore. (A. Spira, Paris Match)
France • Iran GÉNÉRIQUE : France · Iran. 2013. 130 min (V.O.F.). Drame écrit et réalisé par Asghar Faradhi. Mus. orig. : Evgueni et Youli Galperine. Int. : Bérénice Bejo, Tahar Rahim, Ali Mosaffa.
Bande-annonce
SYNOPSIS : Séparé depuis quatre ans, Ahmad débarque près de Paris, depuis Téhéran, afin de régler officiellement son divorce avec Marie, son épouse française. Cette dernière vit avec ses deux filles, son nouvel amant, Samir, et le fils de celui-ci. Rapidement, Ahmad est à même de réaliser que les tensions sont vives dans la maisonnée. De confidence en confidence, il apprendra que la femme de Samir est dans le coma après une tentative de suicide, une situation qui alimente la révolte de Lucie, adolescente, et les chicanes de cette nouvelle famille reconstituée. NOTES : Le réalisateur iranien Asghar Farhadi avait ébloui tout le monde avec son avant-dernier film, Une séparation, allant même jusqu’à remporter l’Oscar et le César du meilleur film en langue étrangère et l’Ours d’or à Berlin. Bref, son nouveau long métrage était des plus attendus, d’autant plus que le cinéaste avait décidé de le tourner en France plutôt qu’en Iran. À la base du récit, il y a un divorce et la découverte d’une famille reconstituée dont le bonheur vole en éclats, des secrets enfouis qui refont surface, des personnages tentant de garder la tête hors de l’eau en pleine tempête émotive. Car rien ne va plus dans ce microcosme où tous les protagonistes – hormis Ahmad
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– semblent à fleur de peau, adultes comme enfants. Avec LE PASSÉ, Farhadi explore les différentes facettes d’une même réalité, exactement comme il s’était employé à le faire dans Une séparation. Comment distinguer le vrai du faux, la vision des uns portant à discréditer celle des autres? Pour réaliser son objectif, son film peut compter sur un trio d’acteurs formidables, à commencer par Bérénice Bejo qui, avec sa performance, a séduit le jury cannois. Elle est brillamment entourée par l’Iranien Ali Mosaffa jouant l’ex de retour dans sa vie et par Tahar Rahim (découvert dans Un prophète de Jacques Audiard), en nouveau conjoint tiraillé et dépassé par ce tourbillon d’inquiétudes. Les comédiens interprétant les trois enfants sont également remarquables de naturel. En résulte une œuvre s’abreuvant aux crises de nerfs qui porte à réflexion, qui joue avec les apparences et qui ne nous fait jamais la morale tellement elle se tient loin de tout manichéisme. C’est assurément la force de Farhadi qui oblige le spectateur à prendre parti pour mieux le mettre ensuite face à son errance, et ce, à travers une toile narrative tissée avec beaucoup d’intelligence. (P.B.)
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LE PASSÉ
CINÉ-PSY
COMMENTAIRE SUR LE FILM
LE PASSÉ DE ASGHAR FARHADI par Marcel Gaumond
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Malgré les photos, malgré les e-mails, notre passé est devenu encore plus obscur. La vie d’aujourd’hui tend peut-être à vouloir aller de l’avant en ignorant le passé. Or, l’ombre de celui-ci continue de peser sur nous et de nous ramener en arrière.
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PASSÉ
ASGHAR FARHADI (en entrevue)
[…] le gain capital que la connaissance psychologique doit aux éclaircissements apportés par Freud, c’est la constatation que la nature humaine possède à titre inaliénable un côté obscur, qui se retrouve non seulement dans l’homme, mais aussi dans ses œuvres, dans ses institutions, dans ses convictions.
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CARL GUSTAV JUNG
(in La Guérison psychologique)
CE NUCLÉAIRE DONT SOUFFRE LE PRÉSENT!
PHOTO : Carole Bethuel
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Chronique Ciné-Psy - Le Passé LA SOUFFRANCE DU PRÉSENT Marie va de l’avant. Elle est toute énergie. Les obstacles qui lui barrent la route ne méritent qu’une chose : être renversés. La vie est une matière rebelle qu’il faut empoigner et maîtriser. À l’image de Fouad, le jeune fils de Samir, son nouvel amoureux! Elle prend le taureau par les cornes. Belle et intelligente, elle ne s’interroge pas. Elle fonce et s’il le faut, elle défoncera. Puis, elle tourne la page, sans s’embarrasser du passé. Mais cela ne l’empêche pas pour autant de souffrir… Du vide laissé par le départ de son premier mari avec qui elle a eu deux filles, Lucie et Léa. Du sentiment d’abandon qu’elle a vécu, lorsque Ahmad, son second mari, a pris la décision, il y a quatre ans, de retourner en Iran, son pays d’origine. De l’agressivité que lui manifeste Lucie depuis qu’elle a appris son intention de s’engager maintenant auprès de Samir, après avoir officialisé son divorce avec Ahmad. De l’inquiétude qu’elle éprouve à l’idée que Samir pourrait lui aussi vouloir un jour la quitter. À force de balayer sous le tapis la poussière du passé et de l’ignorer, voilà que l’air du présent menace de devenir irrespirable. Et pas que pour Marie! LE PASSÉ NUCLÉAIRE J’écris ces lignes au moment où un accord vient d’être signé entre les États-Unis et l’Iran à propos du programme nucléaire de celui-ci. Le nucléaire qui est au noyau de l’atome et qui a fourni à la France, l’an passé, près de 75 % de sa production électrique ; ce même nucléaire qui a rendu possible l’effroyable bombardement d’Hiroshima (1945), la catastrophe de Tchernobyl (1986) et l’accident nucléaire de la centrale Fukushima (2011). Pensant à cela, je me dis que c’est de ce même Iran, pays des ayatollahs, que nous vient Asghar Farhadi, réalisateur d’Une séparation1 et maintenant, pour notre plus grand bonheur, LE PASSÉ. Or, Farhadi fraye, lui aussi, avec le nucléaire, mais dans sa version psychique, cette fois. Pendant les 130 minutes que dure LE PASSÉ – je ne vous mens pas (!) – nous sommes en contact avec le nucléaire psychique. Un nucléaire que je définirais comme « ce qui se terre au plus profond de l’être humain et qui est à la source paradoxale de son pouvoir à la fois créateur et destructeur ». Il vous est déjà arrivé, n’est-ce pas, dès les premières secondes d’un film d’être envahi par une émotion et – bien que vous auriez aimé en chemin faire une pause, vous relaxer un peu, vous détendre, souffler – de demeurer
captif de cette émotion jusqu’aux derniers moments de ce film? Je vous le dis : c’est ce qui risque de vous arriver en contact avec LE PASSÉ! Je ne préciserai pas celle que j’ai éprouvée de mon côté. À vous de vivre l’expérience… L’EXPÉRIENCE DE CE QUI SE PASSE AU FOND, SOUS LA CARAPACE La quête. Tenter de rejoindre l’autre malgré le verre épais qui nous sépare de lui. Nous voit-il? Nous entend-il? Courir sous la pluie. Être trempé. Prendre soin de l’autre : « Viens te changer, tu vas attraper froid! » Faire attention pour ne pas heurter, ne pas déranger. Ne rien imposer. Réparer le vélo de l’enfant. Être sensible à sa colère et à sa peine. L’écouter. Chercher à le comprendre. Dans la patience et la douceur. Mais sans le materner. Sans paternalisme. Être devant lui comme devant un mystère qu’il faut parvenir à saisir. À tout prix. Conjuguer sensibilité et fermeté. Sans complaisance. Apprendre au contact de l’enfant qui doit apprendre. La colère. La colère de l’enfant qui ne peut accepter la séparation de ses parents. L’enfant qui sait dans tout son corps ce que l’adulte tente désespérément de chasser de son esprit. Par le refoulement. Par la constitution du secret. De ce type de secret qui risque d’empoisonner à perpétuité le présent de la relation. Un secret qui souvent, par la force du durcissement, se transforme en mensonge. Et l’enfant qui, au contact de ce malheureux manège, cache son immense peine sous une colère qu’il n’a pourtant le droit d’exprimer qu’en démolissant des châteaux de sable. La colère de l’adulte qui se sent trahi dans son amour. Abandonné. Pourquoi? Puis-je encore faire confiance? Cette blessure au poignet qui dit malgré moi mon besoin d’une main secourable. Ma crainte de perdre la face. Ainsi humilié-e, aurais-je la force de continuer à vivre? Que faire quand le tuyau de l’égout est complètement bouché? Les reproches. L’amertume. Le désir de vengeance. La dépression. LA GUÉRISON Ahmad, Samir et son ami Shahriyar, Fouad : ce sont les hommes, adultes et enfant, qui dans ce film ultrasensible de Farhadi, au contraire de l’image que l’on peut se faire de l’Iranien, vont amorcer avec LE PASSÉ un rapport de nature à guérir celui-ci. Un rapport qui sera marqué par la solidarité, la remise en question, l’hésitation, la persévérance, la réflexion. Parle! Sens-moi! Reviens à la vie! ■
1 Film si brillamment et si sensiblement commenté, lors de la Rencontre du Ciné-psy du 17 avril 2012, par Gilles Carignan, journaliste au quotidien Le Soleil.
INVITATION Vous êtes cordialement invités à une rencontre du Ciné-psy sur le film LE PASSÉ avec Florence Piron, anthropologue et professeure au département d’information et de communication de l’Université Laval Le mardi 25 février 2014, de 18 h à 19 h (buffet) et de 19 h à 21 h 30 (conférence et échange), au Studio P, situé au 280, rue Saint-Joseph E., Québec (http://www.librairiepantoute.com/lestudiop). Réservations : de préférence par courriel (cinepsy1@gmail.com) ou par téléphone 418 683-0711. Coût d’entrée : 20 $ (incluant l’admission et le buffet). La rencontre sera encadrée par Marcel Gaumond, psychanalyste.
CINE-PSY.COM clap.ca
PHOTO : Carole Bethuel
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Entremêlant passé et présent, ARWAD observe habilement la quête identitaire d’un homme à travers son amour pour les femmes de sa vie. (Le Clap)
ARWAD
Un film de Dominique Chila et Samer Najari
Québec GÉNÉRIQUE : Québec. 2013. 105 min (V.O.F.). Drame réalisé par Dominique Chila et Samer Najarii. Scén. : Samer Najari. Mus. : Robert Marcel Lepage, Radwan Ghazi Moumneh. Int. : Ramzi Choukair, Fanny Mallette, Julie McClemens.
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SYNOPSIS : Alors qu’il tente de se remettre
NOTES : Présenté sous la forme de trois tableaux
de la mort récente de sa mère, Ali, Québécois d’adoption, décide de retourner sur les lieux de son enfance, à Arwad, une île au large de la Syrie, en compagnie de son amante, Marie. Sur place, il décide en pleine nuit de partir seul à la nage ; une baignade dont il ne reviendra jamais, obligeant ainsi son ex-femme à venir sur place constater son décès.
distincts, ARWAD embrasse les thèmes du déracinement et de l’amour à travers la vie d’un homme à la recherche de repères. Cette quête identitaire se nourrit des liens d’Ali avec sa mère, sa femme, ses deux filles et sa maîtresse. Proposant une mise en scène sobre et touchante, les deux cinéastes offrent de très beaux rôles dramatiques à Fanny Mallette et Julie McClemens. (P.B.)
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Une publication
DES ÉDITIONS
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Festival du cinéma américain de Deauville 2013 – Prix Michel d’Ornano Quinzaine des réalisateurs 2013 – Prix SACD - Guillaume Gallienne – Art Cinema Award - Guillaume Gallienne Festival du film de Sarlat 2013 – Prix d’interprétation masculine - Guillaume Gallienne – Prix des lycéens - Prix du Conseil régional d’Aquitaine - Guillaume Gallienne
Éditeurs Michel Aubé, Robin Plamondon Coordonnateur du contenu Simon Leclerc Directrice artistique Martine Lapointe Infographiste Catherine Ducharme Responsable de la programmation Michel Aubé Réviseure Marie Chabot
VALEUR SÛRE LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE! Un film de Guillaume Gallienne
France · Belgique GÉNÉRIQUE : France · Belgique. 2013. 85 min (V.O.F.). Comédie écrite et réalisée par Guillaume Gallienne. Int. : Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian.a Ferilli.
Chroniqueurs Christian Bégin, Pierre Blais, David Cantin André Caron, Marcel Gaumond, Sami Gnaba Claire Goutier, Paul Jacques, Nicolas Lacroix Patrick Lonergan, Pier-Hugues Madore Serge Pallascio Directrice des ventes et affaires corporatives Chantal Tremblay : 418 802-9001 Sans frais : 1 800 361-2470, poste 127 chantal.tremblay@clap.ca
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Anxiogène et hilarant, entre analyse burlesque et règlement de comptes attendri, le film a la grâce comique et la justesse des premiers Woody Allen. (R. Cros, Première)
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SYNOPSIS : Guillaume ne ressemble ni à son père ni à ses frères : véritables icônes de la virilité. Rapidement étiqueté de « fille manquée » et d’« homosexuel » par ses pairs, il s’attache grandement à sa mère, au point de vouloir être comme elle… En revanche, sa mère lui parle comme s’il était une fille! Malgré sa vie constituée de malentendus, Guillaume devra faire le point sur sa véritable identité. Que fera-t-il de celle qu’on lui a assignée?
NOTES : Pour son premier long métrage, l’acteur et scénariste Guillaume Gallienne nous livre un récit autobiographique adapté d’un de ses spectacles humoristiques. Drôle et touchant, le film réussit à aborder des sujets difficiles comme l’identité sexuelle, et ce, avec légèreté. Par sa distribution éclatante, Guillaume Gallienne accomplit un grand coup en incarnant le personnage principal ainsi que celui de la matriarche, rendant ainsi un hommage touchant à sa propre mère. (P.L.)
Représentants publicitaires Richard Harvey : 418 997-3741 Sans frais : 1 800 361-2470, poste 132 richard.harvey@clap.ca Sabrina Castonguay : 418 956-3729 Sans frais : 1 800 361-2470, poste 128 sabrina.castonguay@clap.ca
Plus de 550 points de distribution Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec, 3e trimestre 1987 ISSN : 1209-7012 Le Magazine Le Clap est publié 6 fois par année par les Éditions Le Clap.
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Horaire des films · 418 653-2470, poste 1 Courriel · leclap@clap.ca Site Internet · www.clap.ca
Bande-annonce
Distribution · Affiche tout
LES ÉDITIONS LE CLAP 2327, boul. du Versant-Nord, bureau 290 Québec (Québec) G1N 4C2
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AU BONHEUR DES OGRES
Un film de Nicolas Bary Du même réalisateur : Les Enfants de Timpelbach
France GÉNÉRIQUE : France. 2013. 92 min (V.O.F.).
SYNOPSIS : Benjamin, fils aîné de la famille
NOTES : Adaptation du premier roman d’une
Malaussène, est une sorte de bouc émissaire naturel au Bureau des réclamations. Lorsqu’une série d’explosions survient sur son lieu de travail et fait de lui le principal suspect, il décide, avec l’aide d’une amie journaliste, de mener une enquête afin de savoir qui lui en veut et pourquoi.
série sur la famille Malaussène écrite par Daniel Pennac, AU BONHEUR DES OGRES nous permet à nouveau de constater le talent de comédien de Raphaël Personnaz, qui incarnait Marius dans la trilogie Pagnol de Daniel Auteuil. Nous pourrons le voir aussi, en 2014, dans les prochains films de François Ozon et de Bertrand Tavernier. Personnifiant avec autodérision le Benjamin créé par Pennac, Personnaz apporte au polar une juste part de fantaisie. (P.B.)
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Comédie réalisée par Nicolas Bary. Scén. : Nicolas Bary et Jérôme Fansten, d’après l’œuvre de Daniel Pennac. Mus. orig. : Rolfe Kent. Int. : Raphaël Personnaz, Bérénice Bejo, Emir Kusturica.
Une comédie en noir et rose pleine d’enthousiasme. (É. Libiot, L’Express)
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Cette première réalisation allie romantisme et drame dans un décor aussi enchanteur que sauvage. (Le Clap)
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Un road-movie intimiste, plein d’humour et de douceur, qui rend bien la subtilité des liens qui continuent d’animer mari et femme longtemps après la séparation.
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(M.-É. Rouchy, Le Nouvel Observateur)
LA FILLE DU MARTIN Un film de Samuel Thivierge
Québec
LA TENDRESSE
Un film de Marion Hänsel · Du même réalisateur : Noir océan
France · Belgique
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GÉNÉRIQUE : Québec. 2013. 84 min (V.O.F.). Comédie dramatique écrite et réalisée par Samuel Thivierge. Mus. : Louis Côté. Int. : Catherine Michaud, Samuel Thivierge, Nathalie Cavezzali.
GÉNÉRIQUE : France · Belgique. 2013. 78 min (V.O.F.). Comédie dramatique écrite et réalisée par Marion Hänsel. Mus. orig. : René-Marc Bini. Int. : Olivier Gourmet, Marilyne Canto, Adrien Jolivet.
SYNOPSIS : Apprenant la mort de son père, Sara quitte Montréal pour une pourvoirie où elle devait le retrouver. C’est là, dans cet habitat sauvage, qu’elle fera la rencontre de Dan, un ancien camarade de classe. Alors qu’une romance semble poindre entre eux deux, ils devront faire face à des braconniers qui n’entendent pas à rire.
SYNOPSIS : Séparés depuis quinze ans, Frans et Lisa décident de faire ensemble la route de Bruxelles jusqu’aux Alpes françaises afin de se rendre au chevet de leur fils, victime d’un grave accident de ski, et de le ramener au pays. Ce périple leur permettra de retrouver une complicité certaine, ravivant des connivences à travers, aussi, certaines tensions oubliées.
NOTES : Cette première réalisation du jeune cinéaste et comé-
NOTES : Avec son nouveau film, Marion Hänsel a misé sur un duo d’acteurs attachants formé d’Olivier Gourmet (un habitué du cinéma des frères Dardenne) et Marilyne Canto. C’est en toute simplicité que ce road-movie s’intéresse aux sentiments parfois éternels qui unissent d’anciens amoureux et à leur tendresse indéfectible commune pour leur enfant. La cinéaste tenait à s’éloigner du drame habituel réservé aux ex-conjoints pour mieux se concentrer sur le destin de deux personnages ayant partagé longtemps leur quotidien. (P.B.)
dien Samuel Thivierge a été entièrement produite de façon indépendante par lui-même et les membres de sa famille. S’inspirant autant du film d’action que de la comédie romantique, LA FILLE DU MARTIN profite grandement des images magnifiques tournées dans la nature du Lac-Saint-Jean et nous projette dans une histoire de séduction intime avant de mieux bifurquer vers le film de tension. Le réalisateur prend un malin plaisir à mélanger les genres cinématographiques. (P.B.)
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BILLET
UN ÉLÉPHANT QUI NE TROMPE PAS! par Pierre Blais Au bout du fil, Claude Fournier est un homme heureux. En tant que codirecteur du projet Éléphant : mémoire du cinéma québécois, il revient tout juste de Paris, fort d’un voyage qui lui a permis de sceller une entente de partenariat avec iTunes Store pour l’Europe francophone et l’Afrique du Nord. Dès le printemps prochain, via la plate-forme de ventes d’Apple, la population de la France, du Benelux et du nord de l’Afrique aura accès, en ligne, à quelques-uns des 200 films québécois numérisés dans le cadre du projet Éléphant. Et ceci, selon M. Fournier, n’est que le premier pas vers un accès plus vaste, à travers le monde, à notre catalogue de longs métrages de fiction réalisés ici depuis plus de 60 ans.
LES PLOUFFE (1981)
Lancé voilà cinq ans par Pierre Karl Péladeau, le projet Éléphant a permis de restaurer et de rendre accessibles en VSD (vidéo sur demande) sur le service Illico de Vidéotron plus de 200 films québécois. Se donnant comme mission la préservation de nos œuvres, leur pérennité et surtout leur accessibilité, Éléphant réinvestit l’argent récolté avec les visionnements en ligne ou sur Illico dans le processus de restauration déjà enclenché visant à numériser les quelque 1 000 longs métrages de fiction produits au Québec, coproductions incluses. Jusqu’ici cinq millions ont été investis dans l’aventure.
La stabilité de l’équipe d’Éléphant (formée d’une dizaine de techniciens et d’une spécialiste de Los Angeles) a permis de gagner en expertise au fil des ans et d’assurer une continuité afin d’atteindre les standards de qualité mis en place pour la restauration, l’étalonnage et la numérisation des œuvres, parfois retrouvées en piteux état. « Il faut comprendre que plusieurs copies d’origine de nos longs métrages étaient dans un état lamentable. Heureusement pour nous, les techniques s’affinent et les softwares utilisés afin de redonner vie à nos classiques se modernisent rapidement et deviennent, bien sûr, plus performants. Tellement, qu’on restaure une deuxième fois actuellement certains des films numérisés au début de l’aventure d’Éléphant parce que ça en vaut vraiment la peine », d’ajouter M. Fournier.
Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
Quand on pense à la préservation du patrimoine filmique à l’échelle planétaire, le Québec, avec ce projet, est à l’avantgarde. Par exemple, en France, le Grand Emprunt, projet similaire englobant le cinéma et la littérature et doté d’un budget de 500 millions d’euros n’a réussi, à l’aide de Gaumont et Pathé, à numériser que 60 films en deux ans, et ce, sans avoir de plan pour une éventuelle plate-forme de diffusion.
MARIA CHAPDELAINE (1983)
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Le succès d’Éléphant étonne en Europe, mais aussi au Canada anglais où on peut maintenant commander les films sur iTunes. On se demande quel mécène au pays pourrait bien décider à son tour d’investir plusieurs milclap.ca
Chronique Billet - Un Éléphant qui ne trompe pas! lions pour préserver des films signés Norman Jewison, David Cronenberg, Atom Egoyan et autres cinéastes du ROC. Claude Fournier précise que le partenariat avec la plate-forme d’Apple est devenu plus facile grâce aux sous-titres anglais maintenant offerts pour tous les titres du catalogue. iTunes aurait comme ambition de devenir la plus grande cinémathèque mondiale et a donc besoin du projet Éléphant pour garnir son offre de films à la carte en provenance des quatre coins du globe.
SÉRAPHIN (1950)
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WWW .ELEPHANT.CANOE .ELEPHANT.CANOE.CA
Quand on demande à M. Fournier quelles restaurations l’ont le plus marqué, il répond d’emblée Kamouraska de Claude Jutra, en copie intégrale avec la musique d’André Gagnon. Puis il ajoute celle des Plouffe en version longue, version que préférait Gilles Carle et qui avait été présentée au Festival de Taormina, en Italie. Ce travail d’orfèvre de la pellicule a coûté près de 80 000 $! À travers ses anecdotes sur des films comme Cœur de maman et Le Gros Bill, Claude Fournier admet que les embûches sont nombreuses pour certains titres à venir, dont Agaguk et Violette Nozière. Cela dit, il affirme que plusieurs films du catalogue gagnent à être revus, surtout Cap Tourmente de Michel Langlois et Le Dernier Havre de Denyse Benoit. Ce dernier film, sorti en 1986 et mettant en vedette Paul Hébert dans l’un de ses plus beaux rôles, est, selon le codirecteur d’Éléphant, typiquement bergmanien, et hélas trop méconnu. Tous ces exemples démontrent l’importance d’Éléphant comme projet philanthropique, projet qui assure une pérennité à des œuvres classiques ou oubliées du terreau fertile du Cinéma québécois, avec un grand C. ■
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Festival du film de Tribeca – Prix du meilleur réalisateur
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Doté d’une charge émotionnelle puissante [...] (D. Hainaut, Cinergie.be)
«
Pris entre le désespoir et la résignation, Thomas Haden Church donne un parfait équilibre à son personnage dans cette histoire des plus singulières.
»
(J. DeFore, The Hollywood Reporter)
MARINA
Un film de Stijn Coninx · Du même réalisateur : Sœur Sourire
Belgique GÉNÉRIQUE : Belgique. 2013. 118 min (V.O. néerlandaise avec
WHITEWASH : L’HOMME QUE J’AI TUÉ Un film de Emanuel Hoss-Desmarais
Québec
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sous-titres français). Drame biographique réalisé par Stijn Coninx. Scén. : Stijn Coninx et Rick D’Hiet. Mus. orig. : Michelino Bisceglia. Int. : Matteo Simoni, Evelien Bosmans, Donatella Finocchiaro, Lugi Lo Cascio.
GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 90 min (V.O.A.S.-T.F. de Whitewash). Comédie dramatique réalisée par Emanuel Hoss-Desmarais. Scén. : Emanuel Hoss-Desmarais et Marc Tulin. Mus. : Serge Nakauchi Pelletier. Int. : Thomas Haden Church, Marc Labrèche, Isabelle Nélisse.
SYNOPSIS : Italie, 1948. Le père du jeune Rocco quitte le pays pour rejoindre la Belgique, terre promise pour des milliers d’Italiens en quête d’un avenir meilleur. Ce qui devait être un séjour de courte de durée se prolonge, au point que ce dernier fait venir toute sa famille. Fraîchement installé, Rocco est alors confronté à un environnement et à une langue qui lui sont étrangers. Il se cherche… trouve refuge dans sa passion pour la musique.
SYNOPSIS : En état d’ivresse un soir de tempête de neige, Bruce Landry, au volant de sa petite déneigeuse à chenilles, heurte mortellement un passant sur la chaussée. Landry se débarrasse instinctivement du corps et s’enfuit en forêt. Dès lors, les remords et le sentiment de culpabilité le minent. Et c’est au fil des retours en arrière que se dévoileront les liens qui unissaient ces deux personnages.
NOTES : Provenant du milieu de la publicité (il est derrière les NOTES : Produit par les frères Dardenne (Le Gamin au vélo), MARINA est inspiré des souvenirs d’enfance du célèbre chanteur et accordéoniste italo-belge Rocco Granata. Absolument passionnante, cette célébration d’un talent en pleine éclosion permet au réalisateur belge Stijn Coninx de rappeler une page d’histoire peu reluisante de son pays, soit l’hostilité et le racisme rencontrés par les immigrants italiens dans les années 50. Essentiel et touchant. (S.G.)
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fameuses pubs de Familiprix), le réalisateur Emanuel Hoss-Desmarais nous offre avec WHITEWASH un premier long métrage de fiction où le décor hivernal est partie prenante de l’histoire. Thomas Haden Church (inoubliable dans Sideways) campe de belle façon un personnage rongé par les remords tandis que Marc Labrèche s’amuse dans ce premier rôle en anglais au grand écran. (P.B.)
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Superbe film dépressif sur la putréfaction de la société romaine post-décadente dans la droite lignée de Fellini. Et Tony Servillo y est juste génial. (S. Gillet, Écran Large)
LA GRANDE BELLEZZA
Un film de Paolo Sorrentino Du même réalisateur : This Must Be the Place
Italie · France
SYNOPSIS : Alors que les touristes envahissent
NOTES : Paolo Sorrentino confie le rôle prin-
Rome en plein cœur de l’été, Jep Gambardella, un vieil auteur aussi séducteur qu’en panne d’écriture, profite des mondanités de sa ville et de son esthétisme débordant. Au fil de ses balades dans la cité, cet être cynique et misanthrope nous fait part de ses doutes existentiels sur fond de fêtes décadentes romaines.
cipal de son film à Toni Servillo, celui-là même qui nous avait éblouis dans Il Divo, en 2008. Ici encore, le comédien est époustouflant, donnant chair à son personnage d’écrivain courant les beuveries et les événements artistiques excentriques pour mieux se questionner sur la beauté et la déliquescence de son pays. LA GRANDE BELLEZZA est une œuvre qui puise sa source dans l’âge d’or du cinéma italien, celui de Fellini, Scola et Ferreri. (P.B.)
Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
GÉNÉRIQUE : Italie · France. 2013. 141 min (V.O. italienne avec sous-titres français). Comédie dramatique réalisée par Paolo Sorrentino. Scén. : Paolo Sorrentino et Umberto Contarello. Mus. orig. : Lele Marchitelli. Int. : Tony Servillo, Carlo Verdone, Sabrina Ferilli.
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avec 13 AU 16 JANVIER
LES VACANCES DE M. HULOT
France. 1953. Réal. : Jacques Tati. DCP. 88 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Louis Perrault, André Dubois.
20 AU 23 JANVIER
JOUR DE FÊTE
France. 1949. Réal. : Jacques Tati. DCP. 86 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Guy Decomble, Paul Frankeur.
27 AU 30 JANVIER
MON ONCLE
France. 1958. Réal. : Jacques Tati. DCP. 116 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola, Adrienne Servantie, Lucien Frégis.
3 AU 6 FÉVRIER
M. HULOT FAIT SON CINÉMA!
DU 13 JANVIER AU 20 FÉVRIER L’œuvre intégrale de JACQUES TATI sur grand écran! Voilà un rêve de cinéphile qui devient réalité grâce aux nouvelles copies numériques restaurées des grands classiques du cinéaste tels que PLAYTIME, MON ONCLE et LES VACANCES DE M. HULOT. Le Cinéma Le Clap est fier d’offrir à son public cette rétrospective unique qui se déroulera du 13 janvier au 20 février. Peu d’artistes comme lui résistent au poids de l’hommage; il reste à espérer que cette légèreté sera contagieuse. Ami du paradoxe et meneur de parade, Jacques Tati n’envisageait de paradis que perdus, mais… Sur ces points de suspension marche l’impossible M. Hulot.
PLAYTIME
France. 1967. Réal. : Jacques Tati. DCP. 115 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Barbara Dennek, Rita Maiden.
10 AU 13 FÉVRIER
TRAFIC Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
France. 1971. Réal. : Jacques Tati. DCP. 96 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Marcel Fraval, Honoré Bostel.
s e i p o c s e l l e Nouvumériques n taurées res
17 AU 20 FÉVRIER
PARADE
France. 1977. Réal. : Jacques Tati. DCP. 84 min (V.O.F.). Avec Jacques Tati, Karl Kossmayer, Pierre Bramma.
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Lumières de la presse étrangère 2013 – Prix de la Commission supérieure technique de l’image et du son - Antoine Héberlé
QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS
Un film de Stéphane Brizé Du même réalisateur : Mademoiselle Chambon
France GÉNÉRIQUE : France. 2012. 108 min (V.O.F.).
[…] ce film dont on sort profondément ému, mais aussi apaisé, trouve son épanouissement dans une infinie délicatesse.
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(P. Vavasseur, Le Parisien) SYNOPSIS : Alain Évrard, 48 ans, est contraint de retourner vivre chez sa mère. Ce retour auprès d’elle met en relief leur relation tendue et violente. Alain découvre alors qu’elle a une maladie incurable : il ne lui reste que quelques mois à vivre et elle a déjà pris des dispositions pour finir ses jours. Alain est bouleversé. Cette famille s’abandonne dans une relation particulièrement conflictuelle, étrangère au dialogue. Ces deux êtres peuvent-ils parcourir le chemin qui mène, malgré les rancœurs et les douleurs, vers l’apaisement?
NOTES : QUELQUES HEURES DE PRINTEMPS aborde un thème très sensible : le suicide assisté. Le protocole montré à l’écran est rigoureusement exact, tirant les détails à la fois du documentaire Le Choix de Jean et d’une organisation d’aide à l’auto-délivrance basée en Suisse. Stéphane Brizé et Florence Vignon, coscénaristes, parlent de rapport à la mère, de maladie, de mort. Mais la véritable histoire est celle de deux êtres qui s’aiment profondément, une mère et son fils, mais dont l’amour est encombré d’une douleur profonde. (C.G.)
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Drame de Stéphane Brizé. Scén. : Stéphane Brizé et Florence Vignon. Int. : Vincent Lindon, Hélène Vincent, Emmanuelle Seigner.
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LÉGENDES V.F.
Version française
V.O.A. V.O.S.-T.F.
Version originale anglaise Version originale avec sous-titres français
V.O.S.-T.A. Version originale avec sous-titres anglais
CLASSEMENT DES FILMS En attente de classement. Peut être vu par des personnes de tous âges. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 13 ans et plus ou accompagnées d’une personne majeure. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 16 ans et plus. Ne peut être vu que par des personnes âgées de 18 ans et plus.
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RÉDUCTION ÉTUDIANTS
CARTE ABONNE-CLAP TAXES INCLUSES 9 FILMS
Sur présentation de la carte de leur établissement d’enseignement, toutes les représentations dès 21 h sont au tarif de 6,75 $ pour les étudiants.
CINÉMA POUR GROUPE
Adulte 65 ans et plus Étudiant
70,95 $ 67 ,95 $ 57,95 $
Ajoutez l'option VIP pour 19,95 $ (détails au clap.ca) Des frais de 3 $ par film s’appliquent pour les représentations en 3D.
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3D
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14 ,25 $ 12 ,00 $ 13 ,00 $
Âge d’or (65 ans et plus)
8,25 $
11,25 $
Étudiant dès 21h (carte d’étudiant exigée) en tout temps
6,75 $ 7,75 $
9,75 $ 10,75 $
14 ans et moins
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Adulte lundi au vendredi avant 17 h (sauf les jours fériés) lundi au jeudi dès 17 h (sauf les jours fériés)
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CINÉMA PARENTS-BÉBÉS Parents, prenez l’air ! Profitez de notre cinéma parents-bébés pour vous évader avec vos petits sans avoir à vous inquiéter. Lors de ces représentations adaptées, nous vous offrons un environnement tolérant. Bienvenue aux futurs cinéphiles ! (Gratuit pour les 0-18 mois)
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10 ,25 $ gratuit
Prix sujets à changement sans préavis
JOURNÉE DES ABONNÉS Tous les lundis et jeudis, sauf les jours fériés, vous verrez votre invité admis au tarif privilège à la projection pour laquelle vous vous procurerez un billet.
rieur et un revenu annuel élevé. Source : sondage SOM. epace publicitaire dès maintenant en commu-
Horaire des films : 418 653-2470, poste 1
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PRÉSENTÉ EN
V.F. & V.O.A
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[...] l’extraordinaire parcours de l’un des hommes les plus célèbres de l’histoire : Nelson Mandela. (Le Clap)
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MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ
Un film de Justin Chadwick · Du même réalisateur : The First Grader
Afrique du Sud · Royaume-Uni GÉNÉRIQUE : Afrique du Sud · Royaume-Uni. 2013. 152 min (V.F. de Mandela : Long Walk to Freedom et V.O.A.). Drame biographique réalisé par Justin Chadwick. Scén. : William Nicholson. Mus. orig. : Alex Heffes. Int. : Idris Elba, Naomie Harris, Tony Kgoroge.
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SYNOPSIS : L’incroyable destin de Nelson Mandela, de sa jeunesse comme révolutionnaire à sa victoire électorale comme président de la République d’Afrique du Sud, élu démocratiquement malgré ses démêlés avec le gouvernement de l’apartheid et ses dix-huit années passées en prison à Robben Island. Le film dépeint les événements qui ont mené cet homme à devenir un emblème de la liberté et de la paix mondiale. NOTES : Le réalisateur britannique Justin Chadwick, révélé avec son long métrage The First Grader, en 2010, portant sur le régime scolaire au Kenya, fait équipe avec le scénariste William Nicholson (Gladiator et Shadowlands) pour mettre en scène l’extraordinaire parcours de l’un des hommes les plus célèbres de l’histoire : Nelson Mandela. Ce personnage iconique, souvent vu au cinéma, est incarné cette fois-ci par Idris Elba connu pour la télésérie à succès Luther. (P.-H.M.)
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Cette aventure n’est pas sans rappeler les films Atanarjuat, la légende de l’homme rapide et Le Journal de Knud Rasmussen. (Le Clap)
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MAÏNA
Un film de Michel Poulette · Du même réalisateur : Histoire de famille
Canada GÉNÉRIQUE : Canada. 2014. 102 min (V.O. en innu et en inuktitut avec sous-titres français). Film d’aventures réalisé par Michel Poulette. Scén. : Pierre Billon, d’après l’œuvre de Dominique Demers. Mus. orig. : Michel Cusson, Kim Gaboury. Int. : Roseanne Supernault, Ipellie Ootoova, Graham Greene.erdone, Sabrina Ferilli.
SYNOPSIS : Après une terrible bataille entre son clan et celui des Inuits, Maïna, la jeune fille d’un grand chef innu, décide de partir à la recherche de Nipki, le fils de son amie mourante. Rapidement, Maïna est capturée par Natak, chef des Inuits, tout comme Nipki. Contrainte à voyager avec l’ennemi à travers la Terre Glacée, la jeune femme tombera amoureuse de son ravisseur. NOTES : Inspiré du roman de Dominique Demers (La Mystérieuse Mademoiselle C.), MAÏNA a été adapté par Pierre Billon, auteur de Nouvelle-France de Jean Beaudin. Cette aventure n’est pas sans rappeler les films Atanarjuat, la légende de l’homme rapide et Le Journal de Knud Rasmussen. C’est le cinquième long métrage du réalisateur Michel Poulette d’abord connu pour ses comédies (Louis 19, le roi des ondes et la série RBO). (P.-H.M.)
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AVEC LES VOIX DE
ANNE DORVAL GUY JODOIN GUY NADON LUC GUÉRIN PAUL AHMARANI ALEXIS MARTIN MARILOUP WOLFE GASTON LEPAGE BENOÎT BRIÈRE MARTIN DRAINVILLE UN FILM DE PIERRE GRECO
AU CINÉMA LE 21 FÉVRIER 2014 PRODUCTIONS 10E AVE PRÉSENTE PIERRE GRECO SCÉNARISTES JOHANNE MERCIER ET PIERRE GRECO DIRECTEUR ARTISTIQUE CHRISTIAN DAIGLE SUPERVISEUR DES EFFETS VISUELS MATHIEU BOUCHER DIRECTEUR DE L’ANIMATION YANN TREMBLAY MONTEUR RENÉ CARON CONCEPTEUR SONORE JÉRÔME BOITEAU COMPOSITEUR OLIVIER AURIOL DIRECTRICE DE PRODUCTION GENEVIÈVE SAVARD PRODUCTRICE NANCY FLORENCE SAVARD RÉALISATEUR
PRODUIT AVEC LA PARTICIPATION FINANCIÈRE DE
CRÉDIT D’IMPÔT POUR PRODUCTION CINÉMATOGRAPHIQUE OU MAGNÉTOSCOPIQUE CANADIENNE
CINÉMA
G STRONOMIQUE par Christian Bégin
PHOTO : TÉLÉ-QUÉBEC
« QU’EST-CE QU’ON MANGE…? »
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Ça commence par des gargouillis dans l’estomac... Ensuite une espèce d’arythmie, le cœur qui saute des tours. Ça y est! Je suis nerveux… Comme lors d’un premier rendez-vous, d’une première date… « J’me mets quoi sur le dos? De quoi j’vais parler…? » On connaît tous un peu ça cet état proche du Wyoming… Non?
Pour tout vous dire, là, au moment où j’écris ces premières lignes, j’suis un peu atriqué comme la chienne à Jacques, je sais de quoi je dois vous parler mais, comme pour fuir un peu, je n’arrête pas de penser à ce que je vais faire pour souper ce soir… Ça demeure quand même dans le thème puisque vous et moi, dans les parutions à venir, on va jaser bouffe et cinéma. Parce que, l’air de rien, la nourriture, la table, les plaisirs de la table, les excès de table, les baguettes en l’air ou carrément avec les mains, tout ça là, j’oserais dire tout ça qu’on se met dans la bouche, le cinéma en est plein. Plein! Une simple recherche Google avec les mots clés bouffe, cuisine et cinéma et y’a toute une caverne d’Ali Baba qui apparaît…! Parenthèse – ou diversion… Vous appelez ça comme vous voulez…! Saviez-vous que chaque fois que vous faites une recherche Google vous lancez dans l’atmosphère l’équivalent d’environ quatorze grammes de CO2? Autant qu’une bouilloire mettons. Chaque fois! Un clic, un thé… Y’a là matière à réfléchir… J’ai lu ça quelque part. Mes sources sont approximatives, mais bon… Ça se place dans une conversation quand même assez facilement. « Vous savez qu’il y a un prix énergétique à l’utilisation des moteurs de recherche…? » Et voilà que la soirée prend un autre tournant… Mais revenons à nos moutons… Tiens d’ailleurs, parlant de mouton, me vient soudain, comme ça, sans préméditation, un titre : The Silence of the Lambs. Le Silence des agneaux… (1991, réalisation Jonathan Demme. Cinq oscars en 1992 dont meilleure réalisation, meilleure interprétation masculine pour Anthony Hopkins et meilleure interprétation féminine pour Jodie Foster).
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Chronique Cinéma gastronomique Quoi? Vous faites tout à coup la fine bouche? L’objet de ce billet est bien de réfléchir à la relation qu’entretient le cinéma avec la nourriture? Vous n’allez quand même pas lever le nez sur mon premier menu? Oui, bien sûr, j’aurais pu commencer plus doucement, plus admission générale, avec Ratatouille, par exemple, ou encore avec Au petit Marguery de Laurent Bénégui mais non… En ces temps de zombies glorifiés, magnifiés, où nous sommes tous un peu cannibalisés par un système qui nous dévore, je me dis : « Plongeons! » Alors oui, cette fameuse scène où Hannibal Lecter s’échappe de cette prison conçue pour lui… Au menu avant sa spectaculaire et sanglante évasion? Vous vous en souvenez? La caméra plane au-dessus de la table de travail de Lecter. On aperçoit un dessin de Clarice qui tient un agneau dans ses bras. Bach joue… Les Variations Goldberg… C’est presque dangereusement serein. Les gardiens arrivent. On ne dira rien d’eux ici… Ce sont des gardiens… - The son of a bitch demanded a second dinner… Lamb shop, extra rare… - What does he wants for breakfast? Some damed thing from the zoo? En traduction libre, nous dirions ceci : - L’enfant de chienne a demandé un deuxième dîner… Côtelettes d’agneau, bleues… - Y mange quoi pour déjeuner? N’importe quoi qui vient du zoo…?
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Et alors qu’un des gardiens vient pour déposer le plateau de nourriture sur la table de travail, Lecter demande de faire attention à ses dessins… Tout est calme, trop… Bach joue toujours. Tout se passe comme d’habitude… La routine. Une routine inquiétante, presque civilisée, presque belle dans son rituel poli… Puis tout se passe vite. Bach se tait. La musique devient angoissante, emportée, cauchemardesque. Et la première chose que nous savons, c’est qu’un des gardiens se fait manger un morceau de visage, l’autre sera abattu à coups de matraque, le sang giclera sur les côtelettes d’agneau… Un carnage! Un bain de sang… Puis le silence… Bach se remet à jouer… La main ensanglantée de Lecter semble diriger le pianiste, battre maintenant la mesure… Lecter sort de sa cellule et la caméra en plongée nous montre
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Chronique Cinéma gastronomique l’étendue des dégâts et le plateau de nourriture qui trône tristement dans le coin, abandonnée… Refroidie. Voilà! Alors, vous voulez une recette de côtelette d’agneau maintenant? Parce qu’on peut faire ça ensemble vous savez. On pourrait en plus partager les grandes recettes du cinéma… Ça vous le dit?
la température étalon… 10 à 12 minutes… Vous sortez ça du four, vous arrosez ça d’un peu de jus de citron. Voire même un peu de zeste. Haricots verts on the side et une bonne purée de pommes de terre. Voilà! Hop, on n’en parle même plus! Lecter donc. Hannibal donc. C’est pas innocent comme choix… Quand même!
D’ailleurs, pour continuer dans la même veine (sic!), ne dit-on pas d’un film à succès qu’il a engrangé d’énormes recettes lors du premier week-end de sa diffusion…? Je dis ça comme ça. On reste toujours dans le thème.
Un grand film! Les deux suites sont approximatives et tombent même dans le grotesque. Je pense à cette scène où Hannibal se régale de la cervelle de Ray Liota… De la gastronomie de grand guignol!
Alors, vite vite… Pour quatre personnes. 8 côtelettes d’agneau. 3 cm d’épaisseur. Avec le manche, évidemment. Saler, poivrer généreusement. Dans un cul de poule, vous mélangerez 1 tasse (250 ml) de yaourt nature à du curcuma en poudre. Au goût mais faut que ça goûte quand même. L’appareil doit avoir une belle teinte orangée. Badigeonnez vos côtelettes avec ça. Généreusement aussi. Faut être généreux dans la vie. Placer le tout sur une tôle. Mettre au four à 350 degrés. C’est
Restez donc avec le premier opus, vous serez bien servi! La prochaine date, si vous le voulez bien, on jasera de Babette, de La Grande Bouffe et d’Aurore, l’enfant martyre… Curieux de voir le lien qui les unis? Un indice : on reste dans le thème… Bon appétit! Bon cinéma! ■ ANTHONY HOPKINS DANS LE SILENCE DES AGNEAUX (1991)
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Nos versions
ORIGIN LES
PRÉSENTÉ EN
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PRÉSENTÉ EN
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ÊTRE LLEWYN DAVIS
LE NŒUD DU DIABLE
GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 105 min (V.O.A.S.-T.F. de Inside Llewyn Davis). Drame écrit et réalisé par Ethan Coen et Joel Coen. Mus. orig. : Marcus Mumford. Int. : Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake.
GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 114 min (V.F. de Devil’s Knot et V.O.A.).
SYNOPSIS : Llewyn Davis est un chanteur folk talentueux qui tente de faire sa place sur la scène new-yorkaise du début des années 60. Ne réussissant pas à percer et se refusant à tout compromis, il alterne les petits boulots et les concerts intimes devant des salles vides. Soutenu par des amis musiciens (et un chat errant), il espère que sa carrière prenne son envol. NOTES : Inspiré librement de la vie du chanteur de Greenwich Village des années 60 Dave Van Ronk, mentor de Bob Dylan et de Joni Mitchell, le film est un hommage touchant au courant folk issu de ce quartier de New York. Les frères Coen ont trouvé en Oscar Isaac la perle rare pour incarner Llewyn Davis, l’acteur interprétant lui-même plusieurs des chansons du film. Centré sur un personnage aussi doué que malchanceux, le long métrage oppose l’authenticité d’un artiste aux compromis commerciaux de l’industrie musicale. (P.B.)
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Un film de Atom Egoyan Du même réalisateur : Chloé
Drame réalisé par Atom Egoyan. Scén. : Paul Harris Boardman et Scott Derrickson, d’après l’œuvre de Mara Leveritt. Int. : Colin Firth, Reese Witherspoon, Mireille Enos, Bruce Greenwood, Elias Koteas, Stephen Moyer.
SYNOPSIS : En 1993, à la suite du meurtre sordide de trois garçons de huit ans à West Memphis, en Arkansas, la police appréhende trois adolescents soupçonnés de les avoir tués dans un rituel satanique. Alors que la justice locale les condamne promptement à la prison à vie, un détective privé et la mère d’une des victimes remettent en question les conclusions d’une enquête bâclée. NOTES : Lui-même fasciné par les conséquences que le meurtre ou la mort accidentelle de jeunes enfants peut avoir sur toute une communauté, sujet qu’il a déjà abordé dans Exotica (1994) et De beaux lendemains (1997), le Torontois Atom Egoyan n’a pu résister à l’idée d’adapter à l’écran cette histoire horrible qui a pourtant fait l’objet de quatre documentaires. Il retrouve pour l’occasion deux de ses acteurs fétiches : Bruce Greenwood et Elias Koteas. (A.C.)
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Un film de Ethan et Joel Coen Des mêmes réalisateurs : No Country for Old Men
PRÉSENTÉ EN
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PRÉSENTÉ EN
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THE INVISIBLE WOMAN LE SEUL SURVIVANT Un film de Ralph Fiennes · Du même réalisateur : Ennemis jurés
Un film de Peter Berg · Du même réalisateur : Le Royaume
GÉNÉRIQUE : Royaume-Uni. 2014. 111 min (V.O.A.). Drame biographique réalisé par Ralph Fiennes. Scén. : Abi Morgan, d’après l’œuvre de Claire Tomalin. Mus. : Ilan Eshkeri. Int. : Ralph Fiennes, Felicity Jones, Kristin Scott Thomas.
GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 121 min (V.F. de Lone Survivor et V.O.A.). Drame écrit et réalisé par Peter Berg, d’après l’œuvre de Marcus Luttrell. Int. : Mark Wahlberg, Emile Hirsch, Eric Bana, Taylor Kitsch, Ben Foster, Alexander Ludwig.
SYNOPSIS : Londres 1857, l’auteur Charles Dickens, 45 ans, nage en pleine gloire. On louange ses œuvres littéraires et il profite d’une réputation enviable dans le milieu théâtral. C’est d’ailleurs au théâtre que l’auteur tombe sous le charme de la jeune comédienne Nelly Ternan, alors âgée d’à peine dix-huit ans. S’ensuivra une relation adultère, longue et méconnue, qui durera jusqu’à la mort de l’écrivain, treize ans plus tard.
SYNOPSIS : LE SEUL SURVIVANT est basé sur l’histoire vraie d’Opé-
NOTES : Ralph Fiennes s’est intéressé ici à une liaison secrète concer-
l’équipe a suivi un entraînement rigoureux pour incarner les soldats de façon réaliste et aussi pour établir une atmosphère de franche camaraderie. Les acteurs et le réalisateur-scénariste Peter Berg ont également été mis en contact avec les familles des victimes de ce drame. Mark Wahlberg dit avoir cédé presque la moitié de son salaire pour qu’on puisse se permettre d’embaucher Ben Foster, dont il est un grand fan. (N.L.)
nant l’illustre auteur d’Oliver Twist. Avec doigté, la relation passionnelle et clandestine entre Ternan et Dickens est mise en lumière, relation qui permet à ce dernier de trouver un second souffle tant amoureux que créatif. À l’inverse, la jeune comédienne verra quant à elle sa carrière mise en veilleuse et n’existera que dans l’ombre de la célébrité de son amant. (P.B.)
ration Red Wings menée par les États-Unis en Afghanistan, le 28 juin 2005. Quatre membres du groupe SEAL 10 avaient alors pour mission de localiser un haut dirigeant taliban lié à Ben Laden. L’opération a mal tourné et a mené au décès de dix-neuf soldats américains.
NOTES : Comme c’est la coutume pour les films militaires sérieux,
LE TEMPS D’UN ÉTÉ
Un film de John Wells · Du même réalisateur : The Company Men
GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 121 min (V.F. de August : Osage County et V.O.A.). Comédie dramatique réalisée par John Wells. Scén. : Tracy Letts. Mus. orig. : Gustavo Santaolalla. Int. : Meryl Streep, Julia Roberts, Juliette Lewis.
SYNOPSIS : Découvrant le suicide de leur père qui était porté disparu, trois sœurs Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
profitent des funérailles de ce dernier pour renouer avec leur mère, gravement atteinte d’un cancer de la bouche et souffrant d’une dépendance aux médicaments. Ce qui devait donner lieu à des retrouvailles émouvantes prendra l’allure d’un règlement de comptes entre la mère et ses filles.
NOTES : Film à la fois choral et théâtral, LE TEMPS D’UN ÉTÉ est adapté de la pièce de Tracy Letts, gagnante du prix Pulitzer. Le long métrage met en scène pas moins de treize personnages incarnés par une pléthore de comédiens talentueux impliqués dans une crise intestine aussi comique que tragique, se déroulant l’été, en Oklahoma. Cet orage familial permet notamment à Meryl Streep, Julia Roberts et Juliette Lewis de s’en donner à cœur joie. (P.B.)
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PRÉSENTÉ EN
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JIMMY P. (PSYCHOTHÉRAPIE D’UN INDIEN DES PLAINES) Un film de Arnaud Desplechin · Du même réalisateur : Un conte de Noël
GÉNÉRIQUE : France · États-Unis. 2013. 116 min (V.O.A.S.-T.F.). Drame écrit et réalisé par Arnaud Desplechin, d’après l’œuvre de Georges Devereux. Mus. : Howard Shore. Int. : Benicio del Toro, Mathieu Amalric, Gina McKee.
SYNOPSIS : À son retour de la guerre, Jimmy Picard, un Amérindien Blackfoot, est interné dans un hôpital militaire du Kansas et diagnostiqué schizophrène. Il devient alors le patient du Dr Devereux, adepte de Freud et spécialiste des cultures amérindiennes. Et c’est par la psychanalyse que se développera une amitié teintée d’entraide entre le médecin et son patient.
NOTES : Inspiré par l’étude majeure du psychanalyste Georges Devereux sur un Amérindien schizophrène réchappé de la Seconde Guerre mondiale, JIMMY P. prend sur grand écran la forme d’une amitié inattendue entre deux hommes. Mathieu Amalric et Benicio del Toro, tous deux formidables, donnent chair à leur personnage, s’aidant l’un l’autre à travers une cure qui aborde la place de la femme dans leur vie, la culture amérindienne et la solitude. Les ombres de Freud et de Truffaut planent ainsi au-dessus de cet improbable duo dépareillé. (P.B.)
POMPÉI
V.F. & V.O.A.
Un film de Paul W.S. Anderson Du même réalisateur : Resident Evil : Retribution
GÉNÉRIQUE : États-Unis · Allemagne. 2014. (V.F. de Pompeii et V.O.A.).
PRÉSENTÉ EN
V.F. & V.O.A.
ELLE
Un film de Spike Jonze · Du même réalisateur : Max et les maximonstres
Drame épique réalisé par Paul W.S. Anderson. Scén. : Janet Scott Batchler, Lee Batchler, Julian Fellowes et Michael Robert Johnson. Int. : Kit Harington, Carrie-Anne Moss, Emily Browning, Jared Harris, Kiefer Sutherland.
GÉNÉRIQUE : États-Unis. 2013. 120 min (V.F. de Her et V.O.A.). Drame sentimental écrit et réalisé par Spike Jonze. Int. : Scarlett Johansson (voix dans V.O.A.), Joaquin Phoenix, Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde, Chris Pratt.
SYNOPSIS : En 79 après J.-C., Milo, un esclave devenu gladiateur, tombe
SYNOPSIS : Dans un Los Angeles du futur, Theodore, en instance de divorce
amoureux de Cassia, la fille d’un riche marchand de Pompéi, qui sera bientôt mariée contre son gré à un vil sénateur décadent. Alors que le Vésuve entre en éruption, Milo doit s’évader de l’arène pour tenter de retrouver Cassia pendant que la magnifique cité romaine s’écroule autour de lui.
et esseulé, s’achète un système d’exploitation révolutionnaire, Samantha, munie d’une voix féminine sensuelle qui s’adapte à sa personnalité et à ses moindres désirs. Sorte d’intelligence artificielle, Samantha évolue. Theodore s’attache et une étrange histoire d’amour naît entre eux.
NOTES : Entre deux suites de la série Resident Evil, le prolifique Paul W.S.
NOTES : Surtout connu pour Being John Malkovich et Adaptation, le cinéaste
Anderson s’élance avec énergie et dévotion dans cette superproduction à mi-chemin entre le péplum et le film catastrophe. On sent, bien sûr, l’influence des récentes téléséries à succès Rome et Spartacus, mais l’expertise du réalisateur dans les scènes d’action et d’effets spéciaux se révèle tout aussi essentielle. Une distribution d’enfer embrase l’écran. (A.C.)
Spike Jonze conçoit toujours des projets insolites qui frappent l’imaginaire collectif. Il se questionne ici sur le rapport ambigu que nous entretenons de plus en plus avec les mondes virtuels que créent pour nous les avancées technologiques. L’amour peut-il être aussi fort s’il est désincarné? Qui de mieux que l’intense Joaquin Phoenix, vedette du récent Maître de P.T. Anderson, pour s’investir dans cette question. (A.C.)
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Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
PRÉSENTÉ EN
LE CINÉMA
VU P R… par Serge Pallascio
Joyce NAPIER Depuis son plus jeune âge, Joyce Napier parcourt le monde. Naissance à Montréal, enfance à Rome et Genève, retour à Rome pour l’adolescence, études universitaires à Montréal, puis nouveaux départs vers Jérusalem et Washington à titre de correspondante pour la Société Radio-Canada. Dans cette famille d’origine égyptienne, la tradition demande pourtant que les femmes demeurent à la maison. Qu’elle voulût devenir avocate, passe toujours! Mais Joyce Napier était bien décidée à aller à contre-courant. Dès l’âge de quatorze ans, elle choisit le journalisme car, dit-elle, « mon
«
intention était d’écrire sur les choses de mon temps ». La journaliste se rappelle
Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
JE JOUE DANS UN FILM QUI EST LA RÉALITÉ
«
aussi avec émotion que sa mère lui disait souvent qu’il ne fallait pas vendre son rêve. Parce que notoriété et simplicité vont souvent de pair, Joyce Napier a accepté spontanément de participer à
un
dialogue
entre
Washington et Québec afin de partager avec nous ses souvenirs cinématographiques.
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Chronique Le cinéma vu par…
Joyce Napier : J’avais six ans et je demeurais à Genève. C’était The Sound of Music (Robert Wise, 1965) avec Julie Andrews. Tout me fascinait dans ce film romantique : l’histoire, la musique, les costumes, la mise en scène. On m’avait acheté le disque 33 tours et je connaissais toutes les chansons par cœur. E.L.C. : Quels films ont par la suite développé votre lien avec le cinéma? J.N. : Un peu plus tard, nous sommes allés demeurer en Italie et, par la télévision, j’ai découvert toute la richesse du cinéma. J’ai vu des films américains avec Gary Cooper, Marilyn Monroe, mais traduits en italien. J’ai assisté à la renaissance du cinéma italien avec des comédiennes comme Sophia Loren et Anna Magnani. C’était un cinéma génial tout en noir et blanc.
E.L.C. : Quel est le film qui change complètement votre relation avec le cinéma?
J.N. : Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (1970). J’en suis sortie transportée. Voilà un film engagé qui disait plein de choses à propos de l’Amérique. C’est la fin de mon adolescence.
E.L.C. : Que demandez-vous à un film? J.N. : J’aime que le cinéma me fasse complètement changer de monde et de registre. J’aime bien voir des films engagés, mais aussi de la science-fiction : Close Encounters of the Third Kind (Steven Spielberg, 1977), Star Wars (George Lucas, 1977-2005). Par contre, j’ai horreur de la violence. Hollywood fait les meilleurs effets spéciaux. Mais ce sont les Français, les Italiens et les Espagnols qui font les meilleurs drames psychologiques. E.L.C. : Quelle spectatrice êtes-vous? J.N. : C’est comme pour un livre. Avant, je me disais qu’il ne fallait jamais l’abandonner même s’il fait chier. Maintenant, je le mets de côté parce que la vie est trop courte. Si un film ne me plaît pas après 40 minutes, je zappe ou bien je m’endors. S’il est bon, je me laisse aller facilement. Mais tout cela est très subjectif. Il y a des films qui vont au-delà des goûts et qui sont universellement bons. Apocalypse Now est un chef-d’œuvre incontestable. E.L.C. : Quels sont les trois films que l’on devrait regarder en priorité pour comprendre une partie de votre géographie intérieure? J.N. : Le Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica (1960). Ce film est antérieur à ma naissance, mais il témoigne d’une époque de ma vie. J’ai grandi avec ce film. Je retiens aussi Close Encounters of the Third Kind, particulièrement pour cette scène où le vaisseau spatial amiral traverse l’écran avec tout ce son qui sort des amplis. Cela définit un moment de l’histoire du cinéma même si les effets spéciaux ne sont pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Mon troisième choix est Monsieur Lazhar (Philippe Falardeau, 2011). On dirait un documentaire. Moi, je joue dans un film qui est la réalité. Je rencontre des gens tous les jours. J’aurais pu interviewer ces deux enfants. J’ai été emportée par ces deux acteurs qui ont conservé le naturel de l’enfance. Picasso a déjà dit : « Cela m’a pris 40 ans à peindre comme un enfant ». E.L.C. : Quels sont vos trois cinéastes de prédilection?
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J.N. : Steven Spielberg parce qu’il a su faire des films qui plaisent aux grands comme aux petits, un peu comme Le Petit Prince de Saint-Exupéry qu’on peut lire de façon différente selon les âges. Woody Allen parce qu’il a su capturer une mentalité et une angoisse propres à une certaine Amérique. Du côté du cinéma européen, mon cinéaste préféré est Pedro Almodóvar dont j’ai vu tous les films et que j’adore. E.L.C. : Quelle actrice auriez-vous aimé être? J.N. : J’aurais aimé être Sophia Loren dans les années 50-60 parce qu’elle savait être la femme fatale par excellence et, en même temps, jouer la fille du peuple. La Ciociara (La Paysanne aux pieds nus de Vittorio De Sica, 1960) est un film sublime pour lequel elle a gagné un Oscar d’ailleurs. Si j’avais une once de talent pour le métier d’actrice, c’est ce rôle dans ce film que j’aurais aimé jouer. E.L.L. : Quelles sont, selon vous, la plus grande force et la plus grande faiblesse du cinéma actuel?
J.N. : Une force émergente du cinéma actuel, c’est le cinéma québécois. Nous pouvons en être fiers, car il y a de grands films qui ont été réalisés ici depuis une quinzaine d’années. Je sais que je ne suis pas objective, mais je pense et je peux dire que par rapport aux autres cinématographies, on tient la route. Par contre, une des faiblesses du cinéma en général, c’est qu’il y a très peu de films qui nous étonnent aujourd’hui. E.L.C. : Vous complétez la phrase : « Si le cinéma n’existait pas… » J.N. : Si le cinéma n’existait pas, on lirait beaucoup plus. Cela serait quand même dommage, car le cinéma est une invention extraordinaire. C’est comme si on enlevait un organe vital de notre société. « Je joue dans un film qui est la réalité ». La phrase n’en finit pas de revenir tel un écho. Joyce Napier précise. « Je dis souvent que le meilleur reportage que l’on puisse faire à la télévision est un reportage impressionniste, dans le sens où on l’entend en peinture. On ne raconte pas une vie en deux minutes, mais on peut réussir à donner suffisamment d’informations pour que la personne qui écoute puisse savourer l’histoire comme nous devant une peinture impressionniste alors que nous sommes capables de voir le détail à travers le manque de détails ». Les derniers mots résonnent à leur tour tel un kōan. Surprenante rencontre des cultures française et japonaise. Inspirée dès l’adolescence par le journaliste et écrivain Albert Camus, Joyce Napier élabore patiemment une chronique de son temps, où se rencontrent intelligence, sensibilité et rigueur. Ainsi va le film de sa vie. ■
LE MUSÉE IMAGINAIRE de Joyce Napier
Un auteur : Je suis incapable de choisir entre Victor Hugo et Gabriel Garcia Márquez. Une œuvre littéraire : La Peste d’Albert Camus. Un musicien : Ludwig Van Beethoven. Une œuvre musicale : Sympathy for the Devil des Rolling Stones. Un artiste visuel : Paul Gauguin. Une œuvre visuelle : N’importe quelle œuvre impressionniste. Un lieu géographique : La Toscane en Italie. 31
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Éditions Le Clap : Quel est votre premier souvenir cinématographique?
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Rendre clair et passionnant le monde de la finance n’était pas chose facile. Pari réussi pourtant pour Gavras et son coscénariste Jean-Claude Grumberg. (C. Vié, 20 minutes)
NICOLE GAGNON PSYCHOLOGUE CONSEILLÈRE D’ORIENTATION MÉDIATRICE FAMILIALE
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LE CAPITAL Un film de Costa-Gavras Du même réalisateur : Le Couperet
France GÉNÉRIQUE : France. 2013. 113 min (V.O.F.). Drame réalisé par Costa-Gavras. Scén. : Costa-Gavras et Jean-Claude Grumberg, d’après l’œuvre de Stéphane Osmont. Int. : Gad Elmaleh, Gabriel Byrne, Natacha Régnier, Céline Sallette, Liya Kebede. SYNOPSIS : Marc Tourneuil obtient le poste de président de la
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banque Phénix à la suite du départ de son prédécesseur. Cette nomination a pour but de rassurer les actionnaires. L’ascension du banquier français se voit fragilisée lorsqu’il est contacté par des actionnaires américains qui le courtisent pour un plan d’affaires aux lourdes conséquences sociales et qui ne profitera peutêtre qu’à lui seul.
NOTES : Dans LE CAPITAL, le cinéaste Costa-Gavras adapte le roman de Stéphane Osmont du même titre pour porter un regard en profondeur sur les systèmes financiers. Cynique à souhait et brûlant d’actualité, le film dresse un portrait troublant d’une société financière menée par l’appât du gain. Utilisé à contre-emploi, le comédien Gad Elmaleh porte le film sur ses épaules et compose un personnage riche et complexe malgré la noirceur qui s’en dégage. (P.L.)
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UN PARALLÈLE PLUS TARD
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(C.-H. Ramond, Films du Québec)
Un film de Sébastien Landry
Québec
SYNOPSIS : Sur un coup de tête, Léandre décide de quitter sa copine, Claire, et son emploi d’informaticien spécialisé afin de se rendre sur la Côte-Nord, dans son village natal. Il s’installe dans la maison de sa tante et renoue avec Ève, un amour de jeunesse. Cependant, la situation dégénère lorsque la police se met à ses trousses à la suite d’une enquête le reliant à la vente d’informations confidentielles à la mafia.
NOTES : UN PARALLÈLE PLUS TARD est le quatrième long métrage à prendre l’affiche depuis un an mettant en vedette Sophie Desmarais. Loin d’être redondant, ce nouveau rôle permet une fois de plus à la jeune comédienne de crever l’écran. Le décor naturel de Havre-Saint-Pierre et l’intrigue policière font de ce premier film de Sébastien Landry une œuvre singulière dans le paysage du cinéma québécois. (P.B.)
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GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 95 min (V.O.F.). Drame réalisé par Sébastien Landry. Scén. : Alexandre Soublière. Mus. orig. : Will Driving West. Int. : Maxime Dumontier, Sophie Desmarais, Louise Richer.
»
Sophie Desmarais, en amoureuse mutine, s’affirme une fois de plus avec force et caractère.
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6 Mots croisés n° Par Frédérique Tiéfry A
SPÉCIAL CINÉMA QUÉBÉCOIS
1
Horizontalement
2
1. L’oncle de Claude Jutra — Mon ___ Pierrette, de Jean Pierre Lefebvre 2. J’en ___ !, de Claude Fournier — Dans le nom de la constellation de Patrice Sauvé 3. Le Chat dans le ___, de Gilles Groulx — Le Louis de Michel Poulette l’est 4. Argent — ___ je serai parti… vous vivrez encore, de Michel Brault 5. Celle de Jean-François Pouliot est grande — Note 6. Police — Interjection — Explosif 7. Africain du Nord en France — Touché 8. Entre la ___ et l’eau douce, de Michel Brault — Chefd’œuvre de Michel Brault (Les) 9. Patrick Huard et Colm Feore en ont joué un ensemble — Je n’aime que ___, de Claude Fournier 10. Possessif — Celle de Bernadette est vraie 11. Internet Explorer — On le pratique religieusement — Démonstratif 12. Personnage truculent sous l’objectif de Pierre Falardeau — Film de Gilles Carle sorti en 1970 — Champion
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
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Verticalement A. Il jouait du trombone — Léopold Z. l’a heureuse B. Simon les ___, de Roger Cantin — Le Martien de ___, de Bernard Gosselin C. Mouvement compulsif D. Cadeau pour Fido — Une des deux villes du film de Ricardo Trogi — Mesure chinoise E. Gilles Carle a réalisé sa mort
F.
Film de Robert Lepage — Astate — Montréal vu ___…, collectif G. Obtenu — Film d’Alain Desrochers — Sport armé H. Gaz rare dit noble — Celle de Louis Bélanger est la 132 I. La République des ___, d’Yvon Allard et Blondin Dubé — Partie de la Bible — Film de Gilles Carle avec Daniel et Donald Pilon
J.
Xavier Dolan a tué la sienne — Pseudonyme de l’artiste français Romain de Tirtoff K. Il fait le trio avec Angelo et Fredo — Démonstratif L. Rôle qui a révélé Guillaume Lemay-Thivierge — Fabriqués en boîte Solution page 4
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Un film de Pierre Greco Du même réalisateur : Un petit vent de panique
Québec GÉNÉRIQUE : Québec. 2014. 80 min (V.O.F.). Film d’animation réalisé par Pierre Greco. Scén. : Pierre Greco et Johanne Mercier. Mus. orig. : Olivier Auriol. Voix : Gaston Lepage, Anne Dorval, Guy Jodoin. SYNOPSIS : Le maire de St-Victor n’est pas peu fier de son village qui, selon lui, doit sa prospérité à son coq qui se charge d’éveiller les résidants, beau temps mauvais temps, chaque matin, dès 4 h. Cette situation en lasse cependant plus d’un et la tête du coq sera mise à prix, faisant fuir le volatile et semant la zizanie dans le village. NOTES : Après La Légende de Sarila, voici le nouveau film d’animation concocté par les artisans de Productions 10e ave, cette fois-ci adapté du roman jeunesse de Johanne Mercier. LE COQ DE ST-VICTOR a été tourné en 2D et en 3D avec, entre autres, l’aide des spécialistes en animation de Frima FX à Québec. Cette œuvre hautement familiale s’inspire visuellement aussi bien de l’aspect historique de Place-Royale que des décors bucoliques de la région de Charlevoix. En résulte une histoire de chant du coq des plus colorées et 100 % québécoise. (P.B.)
BELLE ET SÉBASTIEN
Un film de Nicolas Vanier ● Du même réalisateur : Loup
France GÉNÉRIQUE : France . 2013. 98 min (V.O.F.). Drame réalisé par Nicolas Vanier. Scén. : Nicolas Vanier, Juliette Sales et Fabien Suarez, d’après l’œuvre de Cécile Aubry. Mus. : Armand Amar. Int. : Félix Bossuet, Tchéky Karyo, Margaux Chatelier. SYNOPSIS : Au départ, ce fut une série télé marquante des années 60’ en France, renouvelée en dessins animés durant les années 80. Aujourd’hui, l’histoire d’amitié entre Sébastien, un jeune garçon téméraire, et une chienne prénommée Belle se poursuit à travers la vie au quotidien dans un village alpin dont la sérénité sera bouleversée par l’arrivée des Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. NOTES : Qui de mieux placé que Nicolas Vanier, cinéaste habitué aux tournages nécessitant des animaux et capable de filmer les grands espaces enneigés avec brio, pour adapter à nouveau cette histoire d’amitié? Les images, d’une grande beauté, n’ont d’égal dans le film que le fort lien rattachant le garçon à son chien. Conçu comme un divertissement familial aussi drôle qu’émouvant, BELLE ET SÉBASTIEN nous replonge agréablement dans le monde de l’enfance. (P.B.)
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ARTS DE
L SCÈNE par David Cantin
LA GRÂCE DE MARIE CHOUINARD
Est-ce vraiment nécessaire de présenter la chorégraphe montréalaise Marie Chouinard? Depuis plus d’une trentaine d’années, elle peaufine une signature artistique qui rayonne, sans cesse, un peu partout à travers le monde et dans les grands festivals internationaux. De retour à Québec cet hiver, à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre, le 17 février, le spectacle Henri Michaux : mouvements et gymnopédies se place parmi les incontournables de la nouvelle saison. Créé au festival international de danse Impulstanz (Vienne, Autriche), en 2011, ce ballet en un acte s’inspire du livre Mouvements (1951) du poète et peintre Henri Michaux. Composée de 64 pages de dessins à l’encre de Chine, cette chorégraphie donne à voir des figures multiformes que Marie Chouinard s’est plu à lire littéralement, de gauche à droite et de page en page, comme une partition. Faisant écho à la présentation visuelle d’une page blanche avec son dessin noir, les interprètes, vêtus de noir, dansent sur un plancher blanc. Comme elle l’explique elle-même dans un texte publié en 2000, « ma source a touPHOTO : Laurence Labat jours été le corps lui-même et surtout le silence et le souffle qui composent cette matière “invisible” de l’être. À la genèse de chaque création, il y a tou- Henri Michaux : mouvements et gymnopédies – jours ce que j’appelle le “mystère”, une onde inconnue qui m’interpelle de façon Compagnie Marie Chouinard presque obsessionnelle. ». On peut dire de l’approche de Chouinard, qu’elle Grand Théâtre de Québec (salle Louis-Fréchette), 17 février. consiste essentiellement à suivre une poétique du corps, intelligible, accessible et immédiate. Ainsi, chaque nouvelle chorégraphie fait appel à un besoin de renouveler et d’approfondir son rapport très personnel à l’art de la danse. « À chaque fois, je repars de zéro. À chaque fois, j’effile et je réoriente mes “antennes”, je recherche un nouvel “état” », indique-t-elle.
S’ÉCLATER SUR SCÈNE
Heureux mélange de hip-hop et d’électro rock, la formation Random Recipe ne se laisse pas facilement cataloguer. À la suite d’un imprévu de dernière minute, l’automne dernier, ce quatuor des plus festifs s’amène de nouveau au Cercle pour le lancement officiel de son deuxième album, Kill the Hook. Toujours aussi énergique sur scène, voilà un des premiers rendez-vous de 2014 qui permettra de bien se réchauffer. Paru sur l’excellente étiquette Bonsound (Lisa LeBlanc, Radio Radio), ce nouvel effort apporte davantage de profondeur au son Random Recipe. Plus pop et dansant que son prédécesseur, Fold It! Mold It!, on peut dire que l’éclectisme du groupe montréalais gagne en cohérence, sans rien perdre de son énergie contagieuse.
PHOTO : Jerome Nadeau
Spectacle-lancement de Kill the Hook de Random Recipe Le Cercle, 31 janvier.
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Sous la tutelle du réalisateur Philippe Brault (Hôtel Morphée, Pierre Lapointe), la création de ce second chapitre en carrière n’a pas été aussi facile que prévu. Avec un réel souci de faire avancer sa « recette musicale », certaines tensions en studio sont à l’origine de ce Kill the Hook qui s’engage, en quelque sorte, dans la mouvance du son urbain et accrocheur de Radio Radio ou de Mister Valaire. D’autant plus qu’une collaboration sur la pièce « La Sexualité » du dernier Pierre Lapointe (Punkt) a permis à Random Recipe de se faire connaître d’un plus large public. Grâce à des mélodies fortes, ainsi qu’à un sens du groove indéniable, Vincent Legault et Liu-Kong Ha accompagnent à merveille la chanteuse Frannie Holder, de même que la beat-boxeuse Fab. Même si le quatuor a souvent été associé à une formule folk acoustique en concert, on sent ici une plus grande confiance dans la mouture plus actuelle et contemporaine de Random Recipe. clap.ca
Chronique Arts de la scène
EN MARGE THÉÂTRALE
Vous l’avez peut-être vu dans le magnifique monologue théâtral Vu d’ici ou en tant que metteur en scène et auteur (Entre Vous et Moi, il n’y a qu’un mur), mais disons que le nom de Jocelyn Pelletier circule de plus en plus à Québec. Pour son entrée au Périscope, à la tête d’un spectacle qui s’annonce très prometteur, il rassemble autour de lui des collaborateurs dynamiques et s’intéresse plus particulièrement à l’écriture polyphonique de Falk Richter dans Electronic City. La pièce la plus excitante de la saison théâtrale en cours! Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec, en 2005, nous l’avons vu à quelques reprises aux côtés de Christian Lapointe et du Théâtre Péril, bien qu’il concentre désormais ses activités autour de sa propre compagnie SUSHI (POISSE/SON/MORT) avec laquelle il a mis en scène son texte La Mélodie entre la vie et la mort à Premier acte. Avant d’entreprendre le sprint final d’un solo en pleine création, voilà qu’il s’attaque à un auteur dramatique peu connu et rarement joué au Québec. En 2003, Falk Richter lance un projet intitulé Das System, une expérience d’écriture et de mise en scène s’étendant sur différentes pièces. Le système comprend plusieurs extraits ou performances présentées en parallèle et qui adoptent toutes un point de vue, une réaction, un être-au-monde. Electronic City en est le premier volet, et sera suivi ensuite par Sous la glace, en 2004.
PHOTO : Yan Turcotte
Electronic City de Falk Richter. Mise en scène de Jocelyn Pelletier Au Théâtre Périscope, du 11 février au 1er mars.
La trame se résume un peu de la sorte. Tom, businessman suractif, qui passe d’un aéroport à un autre, d’un hôtel à l’autre, oubliant parfois s’il est à Tokyo, New York ou Rome, et Joy, la femme qu’il aime, qui travaille pour une chaîne d’aéroports, essaient de se croiser, de se retrouver l’espace de quelques instants. Là où la rencontre est possible mais fugitive. Entre le monde intérieur de ces deux figures et la réalité électronique qui les environne, tout pourrait être une séquence de film. Nettement influencé par le cinéma, le texte de Richter ressemble à un conte venu des temps électroniques. Il se déroule dans une « Metropolis électronique », une ville globale dominée par l’industrie universelle des prestations de services. Pour citer le critique Franz Wille, « Electronic City de Falk Richter, une farce panique en provenance du monde intérieur de la frénésie d’activité contemporaine, évacue quelques fausses certitudes et perfore les frontières entre acteurs, gagnants et perdants de la mondialisation ». Un défi de taille pour metteur en scène audacieux!
TOUJOURS À L’AFFICHE AU CLAP LE 1ER JANVIER
MARIUS
FANNY
MANDELA : UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTÉ
Magazine Le Clap n° 182 · janvier et février · 2014
20 ANS D’ÉCART
LA VIE SECRÈTE DE WALTER MITTY
ARNAQUE AMÉRICAINE clap.ca
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Index des films
CONSULTEZ NOTRE HORAIRE : 418 653-2470, poste 1 ou CLAP.ca
Films à l’affiche n° 182 Arwad
Un film de Dominique Chila et Samer Najari ........................à partir du 7 février .............p. 8
Au bonheur des ogres
Un film de Nicolas Bary .......................................................à partir du 21 février ........p. 11
Belle et Sébastien
Un film de Nicolas Vanier .....................................................à partir du 21 février ........p. 35
Capital, Le
Un film de Costa-Gavras ......................................................à partir du 31 janvier ........p. 32
Coq de St-Victor, Le
Un film de Pierre Greco........................................................à partir du 21 février ........p. 35
Elle
Un film de Spike Jonze ........................................................à partir du 10 janvier ........p. 29
Être Llewyn Davis
Un film de Ethan et Joel Coen..............................................à partir du 10 janvier ........p. 27
Fille du Martin, La
Un film de Samuel Thivierge ................................................à partir du 17 janvier ........p. 12
Film Lego, Le
Un film de Phil Lord et Chirs Miller ......................................à partir du 7 février ..........p. 35
Garçons et Guillaume, à table!, Les Un film de Guillaume Gallienne ............................................à partir du 7 février .............p. 9
Grande Bellezza, La
Un film de Paolo Sorrentino .................................................à partir du 24 janvier ........p. 17
Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Un film de Arnaud Desplechin ..............................................à partir du 7 février ..........p. 29
Maïna
Un film de Michel Poulette ...................................................à partir du 14 février ........p. 22
Mandela : un long chemin vers la liberté
Un film de Justin Chadwick .................................................à partir du 17 janvier ........p. 22
Marina
Un film de Stijn Coninx ........................................................à partir du 28 février ........p. 16
Monsieur Peabody et Sherman
Un film de Rob Minkoff ........................................................à partir du 7 mars ............p. 35
Nœud du diable, Le
Un film de Atom Egoyan ......................................................à partir du 24 janvier ........p. 27
Opération noisette
Un film de Peter Lepeniotis ..................................................à partir du 17 janvier ........p. 35
Passé, Le
Un film de Asghar Farhadi....................................................à partir du 31 janvier ...........p. 5
Pompéi
Un film de Paul W.S. Anderson .............................................à partir du 21 février ........p. 29
Quelques heures de printemps
Un film de Stéphane Brizé ...................................................à partir du 10 janvier ........p. 19
Seul Survivant, Le
Un film de Peter Berg ..........................................................à partir du 10 janvier ........p. 28
Temps d’un été, Le Un film de John Wells ..........................................................à partir du 10 janvier ........p. 28
Tendresse, La
Un film de Marion Hänsel ....................................................à partir du 17 janvier ........p. 12
The Invisible Woman
Un film de Ralph Fiennes .....................................................à partir du 24 janvier ........p. 28
Un parallèle plus tard
Un film de Sébastien Landry ................................................à partir du 21 février ........p. 33
Whitewash : l’homme que j’ai tué
Un film de Emanuel Hoss-Desmarais ...................................à partir du 31 janvier ........p. 16
Bientôt à l’affiche Avant l’hiver Un film de Philippe Claudel ..................................................à partir du 7 mars
The Grand Budapest Hotel Un film de Wes Anderson .....................................................à partir du 7 mars
Quai d’Orsay Un film de Bertrand Tavernier ..............................................à partir du 14 mars
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