Andre KARQUEL L’ALCHIMISTE DU NOUVEL AGE
Voici ce que dit la jaquette du livre :
Des hommes angoissés demandèrent autrefois à Jésus : Dis-nous comment sera notre fin ? Et Jésus leur répondit : “Avez-vous donc dévoilé le commencement, pour que vous questionniez sur la fin ? Car là où est le commencement, là sera la fin. Bienheureux est celui qui atteindra le commencement, il connaîtra la fin et il ne goûtera point la mort” . Réponse lumineuse. C'est à la recherche du commencement qu'il faut se lancer; à la recherche de notre essence ; à la recherche de notre origine, pour connaître notre fin qui n'est que le “retour au commencement “. Les anciens alchimistes nous excluons les charlatans - étaient des chercheurs curieux de toute chose, et qui pressentaient qu'il y avait à l'origine des combinaisons multiples auxquelles se prêtait la nature physique, une puissance essentielle qui déterminait les mutations. Et les hommes, millénaire après millénaire, ont poursuivi, sans relâche, la chasse au secret, la chasse au mystère. Certains, parmi eux, ont compris qu'il était possible de rejoindre dans l'absolu le double infini de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Certains ont compris que cet “absolu” est le commencement et la fin qui se sont rejoints. Et que cette découverte efface toutes les ombres, toutes les traces de la mort, et que la Réalité nous offre, à tout moment, l'occasion de soulever discrètement le voile d'apparence qui la recouvre. Apprenez à découvrir ce qui chaque jour vous crève les yeux. Car chaque jour, dans les moindres faits de votre existence, vous avez le loisir de découvrir le mouvement, la lumière et la puissance.
L'ALCHIMISTE DU NOUVEL AGE
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS I. L'HOMME ET SA FABULEUSE HISTOIRE II. DU FINI A L'INFINI La fraction d'un Tout qui reste inconnu. Les vertus de l'oubli. L'Eternité et les éternités. III. LE FILS DE L'HOMME DOIT ÊTRE ÉLEVÉ L'Homme et son masque. La destruction du périssable assure la pérennité de ce qui est au-delà. IV. DU TRANSITOIRE AU PERMANENT PAR LE FIL DE RELATION Du physique au psychique, il y a relation. Conscience, œuvre alchimique. V. A LA RECHERCHE DE L'ARBRE DE VIE Le conflit des opposés. Le péché originel. Le nombre deux est diabolique. La spiritualité exige la purification. VI. LE SYMBOLE QUI ÉVOQUE, LE MYTHE QUI RÉVÈLE Le symbole des harmoniques qui sont les messagères des dieux. Le langage mathématique. Les mythes grecs. VII. L'ÉLITE ET LE SYMBOLE La grande tradition chevaleresque. La cuirasse de Sagesse. L'épée de lumière. La recherche du Grand OEuvre. VIII. PRISE DE CONSCIENCE OU RECHERCHE DE LA CONNAISSANCE Le problème de l'éthique. Le conflit intérieur qui empêche toute spontanéité. Faire un avec l'Univers. IX. L'ANNONCE FAITE A MARIE OU L'ANGE FOURRIER DE LA LÉGION DES DIEUX Le problème de l'Intégration. Les chrétiens et la dualité. L'enfant de la Vierge. X. QU'EST-CE QUE L'AME? EST-ELLE IMMORTELLE? Corps, âme, esprit. Le complexe physico-chimique. Le purgatoire. Le Corps glorieux ou l'âme immortelle. XI. LES NÉVROSES L'épanouissement de l'enfant. Les réactions chimiques et la conscience. Le monde des contradictions. L'Amour est l'accomplissement de la Loi. XII. un + UN = UN La guerre et la conscience des hommes forts. L'avant-garde de l'humanité. L'Univers quantitatif et qualitatif. Le grand mental de l'Univers et ses éléments particulaires. La loi Karmique. L'Homme ignore ce qu'est la Vie.
XIII. LA SCIENCE ET L'INVISIBLE La sensation mystique et la Science véritable. La Raison triomphante. Le visible compliqué expliqué par de l'invisible simple. XIV. DE L'ÉVOLUTION Que signifie le mot évolution? Du choc des mouvements contraires. Les complexités qualitatives. XV. DE L'HISTOIRE ET DE L'HISTORICITÉ Histoire et faux témoignage. L'Histoire et la réalité. L'Histoire et l'art de penser juste. XVI. VIVRE, C'EST ÊTRE PRÉSENT Être présent c'est être éternel. L'avenir ou le dépotoir de nos négligences. XVII. LE FAUX ATTRAIT DU MERVEILLEUX Pour masquer l'angoisse. L'anéantissement dans des rêves. Notre intimité avec la Nature révèle le merveilleux. XVIII. L'ALCHIMISTE DISCRET La dispute des savants ou la vanité des conclu- sions établies sur une science limitée. L'Art et la Science. Le Génie artistique inexpliqué.
survolons l’ouvrage au travers de quelques citations L’ALCHIMISTE DUNOUVEL AGE p 26 l'Infini La Vie est essentiellement Mouvement. Et la « Vie Mouvement » nous révèle l'Infini. Elle est l'Infini. Il est donc possible de dire que par le fini, quand l'esprit le dépasse, l'Homme découvre l'Infini comme par tout ce qui est présentement abordé par ses sens, il découvre la vie ; mais, bien entendu, lorsqu'il est attentif à tout ce qui est présent. p 27 Bienheureux oubli Bienheureux oubli, je le répète, chers amis, ne vous récriez pas. Cela offense peut-être certains de vos sentiments. Mais cet oubli, j'en suis convaincu, est indispensable à notre cheminement sur la route de l'évolution. Il est utile à nos faiblesses affectives, à nos déficiences mentales et intellectuelles. Sans lui, pensez-y, nous resterions accrochés par le
souvenir à la fraction d'un Tout dont nous n'aurions jamais conscience. Nous serions privés du mouvement, par conséquent de la vie. Le souvenir nous fait donc pécher contre la vie. Ainsi, observation faite, nous n'appréhendons le Tout que par fractions, la mémoire n'en retient que quelques-unes et l'Unité nous échappe. L'oubli devient donc nécessaire puisque la notion de séparativité nous limite et nous illusionne. L'oubli nous permet de renouveler sans cesse l'expérience du fractionnement jusqu'au moment où nous dépassons consciemment la fraction pour tenter d'appréhender le « Tout ». p 31 Paradoxe ! Mais si les limites se dépassent toujours, c'est alors que le fini est sans réalité et que l'Infini est un mot dont la définition est inutile. In-fini, cela veut bien dire « dans le fini », n'est-ce pas ? p 31 …un mot me retient suspendu à son mystère. Je m'arrête là, un instant pensif, parce qu'un mot me retient suspendu à son mystère. Tous les mots ont quelque chose de mystérieux. Mais le mot qui m'accroche au passage et que nous avons grand mal à définir est celui que je viens d'écrire « éternité ». N'avez-vous pas remarqué que nous en faisons un usage qui joue avec une certaine variété de sens. Nous disons « Eternité » avec un E majuscule, et nous sommes pris par le vertige que provoquent l'immensité et l'insondable profondeur. Nous disons aussi « une éternité » comme si c'était chose particulière et limitée ; et « des éternités » qui, font penser à un jeu de saute-mouton sur les ondes du Temps. N'est-ce pas étrange ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Ce mot a-t-il plusieurs significations ? Evoque-t-il un état où le temps n'existe pas ? ou bien suggère-t-il une durée que nous n'embrassons pas, c'est-à-dire une durée si longue que la mesure que nous voulons attribuer au temps dépasse nos facultés d'appréhension, ou des fractions temporelles qui dépassent la notion que nous avons du temps? Ce mot semble, pour certains d'entre nous, évoquer un tourbillon sans fin de choses qui paraissent et disparaissent, qui passent des ténèbres à la lumière; un tourbillon de choses qu'un gouffre rejette pour les engloutir ensuite. p 36 la personne, cette espèce de symbiose …La personne a faim d'aliments de matière organique, d'émotions, de sentiments affectifs, d'intellections, puisqu'elle est à la fois physique, affective et mentale, et que ces éléments lui permettent de subsister. La peur d'en manquer entretient une faim dévorante qui fait penser que la personne se pressent impermanente parce qu'elle a le sentiment que les éléments qui la constituent sont impermanents. Obscurément consciente de cette impermanence, elle a peur de manquer de ce qui entretient son existence et elle se révèle obstinément égoïste. C'est donc à partir de ces éléments que se crée la personne. Cette personne impermanente veut durer et masque une réalité qui ne peut être perçue que lorsqu'elle s'efface, que lorsque les enveloppes impermanentes deviennent assez transparentes pour laisser filtrer la lumière de cette « Réalité-Vie » à la fois conscience spirituelle, Intelligence et Amour. Nous nous trouvons donc devant la personne, cette espèce de symbiose greffée sur des états physiques impermanents, et qui se veut permanente. Il y a opposition entre le désir de perdurer et les états impermanents appelés à disparaître. C'est à partir de cette opposition de nature que la peur s'insinue, que les conflits
intérieurs entrent en existence, que les problèmes psychologiques deviennent insolubles. C'est à partir de cela que la mort prend son caractère tragique, alors qu'elle est un phénomène de transformation des conditions physiques de la vie manifestée qui, elle, conserve sa vertu originelle, sa pureté initiale, sa valeur d'absolu. La mort au masque horrible, la mort que l'Homme évoque avec terreur, n'est qu'une image que la personne envahie par la peur projette. … p 37 la peur de la mort Sans la peur de manquer, la peur de la mort ne serait pas. p 50 la mort qui est transformation et recommencement …la mort qui est transformation et recommencement jusqu'à la renonciation au duel, à l'abandon de la notion de séparativité et son identification à l'unité par le dépassement des opposés quand l'Homme comprend que les opposés sont deux aspects d'une seule réalité ; enfin par sa renaissance spirituelle. « Je vous dis, en vérité, que nul ne peut voir le royaume de Dieu sans être né de nouveau. » p 53 les Ecritures C'est ainsi qu'informé, même superficiellement, des connaissances scientifiques dont notre époque se glorifie, je crois qu'il est utile de repenser, à la lumière de ces connaissances, aussi modestes soient-elles — ce que les Ecritures signifient actuellement, ce qu'elles dévoilent à l'homme moderne. p 59 l'histoire de l'Homme l'histoire de l'Homme est aussi une histoire religieuse où le sacré émerge des profanations successives p 59 l'haleine des choses subtiles L'Homme qui prétend ne se servir que du langage dit rationnel n'attache point d'intérêt au symbole et au mythe. Très enfermé dans son rationalisme, il ne goûte pas l'haleine des choses subtiles p 61 complexe d'infériorité Œdipe rend patents les méfaits d'un complexe d'infériorité qui exaspère l'orgueil.
p 62 Une merveilleuse source d'enseignement pour un monde qui en a tant besoin Les douze travaux du fils de Jupiter, Hercule, illustrent les victoires que l'homme doit remporter sur lui-même pour s'affranchir des emprises de la bête et être à l'image de Dieu. Les œuvres de tous ces héros nous dévoilent les aspects d'une psychologie subtile communément ignorée. J'avoue qu'il est dommage que tant de richesses exposées avec un art parfait soient méconnues par la plupart des hommes. Il y a là, cependant, merveilleuse source d'enseignement pour un monde qui en a tant besoin. Mais la sclérose psychique, qu'un
rationalisme matérialisant et négatif a provoquée, recouvre d'une gangue de précieux joyaux. On n'attache guère d'attention aux mythes grecs pleins de sève spirituelle et de beauté. La Mythologie, qui avait paré le ciel attique de sa poésie et de ses vérités aux multiples facettes, n'intéresse plus certains esprits, malgré la valeur authentique que lui reconnaissent quelques psychologues. C. G. Jung dit que « dès lors que l'image archaïque chez l'individu présente des affinités avec des motifs mythologiques, c'est le fait qu'elle révèle un archétype inconscient ». Cet archétype trouve sa projection dans un psychisme humain et permet de le mieux connaître ou d'en faciliter l'étude. p 63 Savoir écouter, c'est aimer. Savoir écouter, c'est communier avec son frère dans le temple silencieux où on le reçoit et ne pas laisser nos viscères, nos cellules cérébrales transmettre leurs sécrétions mentalisées à coup de regrets, de remords, de désirs, de souvenirs qui forment un mur de séparation entre soi et l'autre. Savoir écouter, c'est ne pas s'opposer au son pur des mots dont le sens est altéré, mais dont l'usage n'est plus qu'affaire d'habitude, de l'habitude qui nous colle aux choses, au système comme le mollusque est collé au rocher. C'est ainsi qu'à tout ce qui pourrait ouvrir notre cœur et notre intelligence, l'homme oppose des mots qui n'expriment rien d'autre que son vide, son néant, mais qui trahissent son souci de s'attacher à l'inertie pour que l'idée qu'il s'est faite du cadre qui doit lui rester familier ne soit point troublée. p 70 La chevalerie véritable Il est temps, aujourd'hui, qu'une élite se groupe en un ordre de chevalerie véritable — en un ordre vraiment réservé à l'élite, ouvert à cette seule élite désintéressée — pour remplir la mission qu'un tel ordre doit accomplir, c'est-à-dire en libérant tout d'abord la divinité de l'homme, en soutenant la direction et le centre du monde, en dégageant les lois de ces directions et de ce centre. Voilà l'œuvre qui sollicite l'homme digne de ce nom. Cette œuvre est le Grand Œuvre. L'Homme attaché à ce Grand Œuvre est l'alchimiste du nouvel âge, ce nouvel âge où tout être reconnaissant sa divinité voit les harmoniques du symbole lui refléter les indices de son élévation. Et, aussi étrange que cela puisse être, l'échelle des harmoniques apparaît plus haute au fur et à mesure que l'Homme s'élève au-dessus de l'axe où sa divinité fait briller les rayons d'une première aurore spirituelle. Le chevalier naît alors à sa gloire. Sa cuirasse étincelle, son épée flamboie et les huit horizons reçoivent la lumière qu'il transmet. p 73 l'éthique et la morale le problème de l'éthique s'impose sans que, pour cela, bien sûr, il s'agisse d'être étranger à la morale et de vivre en dehors de la morale. Pourtant, chose surprenante, il importe de vivre au-delà du problème moral, pour la bonne raison que celui qui se pose un problème moral révèle déjà qu'il n'est pas spontanément vertueux et qu'il aspire à la vertu en raison d'un besoin.
p 77 Les compromis portent dans leur sein le ferment de la division
Il arrive parfois que l'homme, las des luttes sans fin, tente de joindre les opposés avec le mastic friable des compromis. Ces compromis portent dans leur sein le ferment de la division, car ils sont les fruits d'une pensée soumise à la dualité. p 99 Nous ignorons que tout ce que nous projetons hors de nous se réfléchit en nous Sommes-nous insensés ou criminels nous qui projetons sans vergogne nos vices sur les écrans, qui peuplons de nos créations démentielles les scènes publiques, qui remplissons les pages des journaux de récits de vols, de viols, de meurtres, d'outrages à la dignité de l'homme, qui dévoilons la laide histoire des combinaisons politiques, qui étalons le mépris dans lequel nous nous tenons! Sommes-nous insensés ou criminels ? Non. Nous sommes des ignorants. Nous ignorons que tout ce que nous projetons hors de nous se réfléchit en nous, impressionne la pellicule interne de la conscience, influence le potentiel magnétique de nos cellules, de nos neurones, et contribue à altérer les rapports du corps, de l'âme et de l'esprit qui devraient être parfaitement harmonieux. Nous ignorons que le problème essentiel qui se pose à nous, dès que nous avons dépassé les années pleines de brouillard et d'orages de l'adolescence, est celui de la connaissance de l'être et de la découverte de la vie une. P 108 dès l'enfance son esprit est conditionné par cette dénégation… …répéter à l'homme : tu es poussière et tu retourneras en poussière, c'est lui dénier tout caractère spirituel, tout caractère divin. C'est, par ailleurs, le soumettre à une telle habitude de penser que dès l'enfance son esprit est conditionné par cette dénégation ; conditionné de telle façon qu'il différencie arbitrairement la substance originelle qui est vie en soi, en deux éléments opposés l'un à 'autre : la matière qui devient poussière et l'esprit qui devient lumière radieuse de la conscience. p 114 à tout instant connaissant Nous avons sans doute grand savoir, mais petite connaissance, parce que la connaissance n'est pas ce qui s'acquiert une fois pour toutes, mais ce qui se révèle un état d'être, un état d'être connaissant, à tout instant connaissant parce que participant du grand mental universel, à tout moment en état de lire dans le grand livre éternel du monde parce que le monde obéit à sa Loi et que cette Loi est notre loi, notre loi que nous ne connaissons pas, trop préoccupés que nous sommes de maintenir actif l'artifice sur lequel nous construisons les éléments de notre existence, existence qui impose le conditionnement de la vie qui, elle, en soi, est inconditionnée.
P 115 nous ignorons ce qu'est la vie Parce que nous ignorons ce qu'est la vie, nous sommes devant un abîme dans lequel il faut descendre. Nous sommes devant un labyrinthe dans lequel il faut nous introduire. Ce labyrinthe est celui de notre psyché où nous redoutons de rencontrer le Minotaure : notre orgueil qui nous isole ; notre égoïsme qui nous enferme. P 119
…nécessaire de revenir sur ce qui a été dit il semble nécessaire de revenir sur ce qui a été dit, et cela sans se lasser, parce que les facettes du mental changent et différencient tout ce qui est abordé par les sens, soumis à la précarité d'un système, d'une méthode, à la rigueur d'un dogme formel spirituellement incompris, que ce dogme soit scientifique ou religieux. P 119 l'orgueil Si l'on me demande ce qu'est l'orgueil, ou ce que je conçois que peut être l'orgueil, je dirai que c'est la sottise qu'entretient la personnalité qui se veut permanente alors qu'elle est transitoire et surajoutée à l'être vrai. L'effacement de la personnalité libère l'homme de tout orgueil sans qu'il ait besoin de s'efforcer de devenir humble, car l'être vrai ignore orgueil et humilité ; il est. Il est l'Homme qui dès l'origine de toute chose est placé au sommet de la manifestation de la Vie. p 124 Le mot Le mot s'en va vieillissant, détérioré, peu à peu, au contact des choses mouvantes qui le couvrent de leur poussière. p 140 l'Homme en « étant » réalise la plus idéale des sociétés L'homme n'est ni loup ni agneau. Il est Homme. Ne lui demandons pas d'avoir d'autres projets que d'être ce qu'il est : Homme. Cela suffit à sa gloire, car l'homme est un dieu qui s'ignore. Homme, son pouvoir est grand. Malheur à lui s'il en mésuse. En étant Homme, totalement Homme, il réalise, avec ses frères, une assemblée de dieux. Ce qui représente la véritable église du Christ. C'est donc l'Homme en « étant » qui réalise la plus idéale des sociétés. Etant : participe présent. p 152 le Silence c'est le Silence qui m'a engagé à dire, tout le long des pages de ce livre, ce que je vis dans la paix de mon cœur. p 154 O lecteur, mon frère, ne néglige pas de méditer O lecteur, mon frère, ne néglige pas de méditer. Ta surhumanité te presse. Ne la laisse pas s'évanouir au seuil d'un monde d'où tu seras exclu. Mais sache que tu ne pourras aborder ce travail d'alchimie que lorsque tu en seras digne. Pour en être digne, purifie-toi de tout ce qui te conditionne. Ne crois plus en ton masque, car il te masque la vérité comme il masque la réalité de ton vrai visage qui est le reflet de l'Incorruptible. ………
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