Dossier de presse don't blink

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REGARDER,

en face

ne pas dé SENTIR,

DON’T

BLINK avec la patience

APPRIVOISER

les yeux

sans cligner

d’

la partie

GALERIE LE MAGASIN DE JOUETS EXPOSITION DU 24.11.16 AU 07.01.17 19 rue jouvène, Arles du jeudi au samedi de 14h à 19h

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DON’T BLINK Exposition collective à la galerie Le Magasin de jouets avec les oeuvres de :

Isabelle Ha Eav (p.4,5)

titre du travail : HOWL, A TRIBUTE TO ALLEN GINSBERG

Nicolas Quinette (p.6 à 9)

titre du travail : ET SURTOUT N’ESSAIE PAS DE ME GUÉRIR

GALERIE LE

MAGASIN

DE JOUETS 19 rue jouvène Arles Exposition du 24 novembre 2016 au 7 janvier 2017 Vernissage le 24 novembre 2016 à 19h Horaires d’ouverture du jeudi au samedi de 14h à 19h et sur RDV Contact presse Nicolas Havette // nicolashavette@hotmail.fr Site internet www.lemagasindejouets.fr

Patrice Loubon (p.10,11)

titre du travail : L’ AUTRE C’EST LE MÊME

Commissariat : Nicolas Havette

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HOWL, A TRIBUTE TO ALLEN GINSBERG (2016) ISABELLE HA EAV Howl - a tribute to Allen Ginsberg - sont les bribes parsemées d’une pellicule soumise à la lumière, au déchirement, à la rupture et à la cohésion d’une erreur photographique oscillant entre mouvements et oubli. Bribes où s’agitent les éparses paroles de Ginsberg dans l’apparition et dans les lueurs hasardeuses du gouffre. Par le geste décisif de graver, le moment capturé prend forme avec le battements des paroles, empreintes d’imperfections et de finesse; les corps se scarifient de poésie et deviennent manifeste d’espoir et de contradictions. Isabelle Ha Eav est influencée dans son travail par les subcultures et les voyages intérieur/extérieur, ses travaux sont des utopies. Née en 1993 son parcours la mène très rapidement sur les routes en Europe et sur le continent nord américain. Elle navigue entre graphisme et photographie.

Gravures sur tirages photographiques argentiques Dimensions : 29,8 cm x 43,4 cm

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ET SURTOUT N’ESSAIE PAS DE ME GUÉRIR (2014-2016) NICOLAS QUINETTE « D’ abord musicien/contrebassiste, j’entame après mes études au conservatoire une série de voyages au long court en Afrique et en Asie. Ce sont 10 ans d’errance, 10 ans à partir au plus loin de ce que j’étais en France, 10 ans passés à être un autre et à m’y perdre. C’est au cours de cette décennie que je commence à photographier, pour tromper l’ennui et le désoeuvrement d’une existence qui va partout et nulle part. De retour en France où je me pose, je photographie encore et toujours les rues et ceux qui s’y trouvent, d’une manière brutale, tendue, noire et blanche. C’est durant cette période que j’intègre le collectif du bar Floréal au sein duquel j’évolue une dizaine d’années. C’est aussi au cours de ces années (2005/2015) que se précise peu à peu le sens de ma photographie: produire des visions instinctives et viscérales de ce que je vois et ne vois pas, de ce qui me lie au monde et m’en sépare en même temps. » « Et surtout n’essaie pas de me guérir est un travail extrait de mes carnets dans lesquels j’insère des photos et consigne des notes qui disent ma vie au jour le jour. Les pages présentées ici déclinent deux années (de 2014 à 2016) et mettent bout à bout des temps forts (naissance de mon fils Ezra, mort de mon ami Constantin, mort de ma mère) et des évènements plus quotidiens vécus ça et là. Montrées ici, elles déroulent un chemin, un chemin noir et blanc, celui que je m’invente pour tenir debout. »

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L’ AUTRE C’EST LE MÊME (2016) PATRICE LOUBON  L’approche artistique de Patrice Loubon se situe dans deux domaines différents et pourtant complémentaires; d’un côté ses photographies, de l’autre une « reproduction » des prises de vue en question par le biais des arpilleras. On pourrait à ce sujet évoquer la notion de traduction du medium photographique par le tissu. L’œuvre finale se présente dans un emboîtage qui met face à face les deux représentations dans un dialogue à la fois visuel et narratif. L’importance de cette connivence existant entre le photographe et les brodeuses donne naissance à une œuvre nouvelle où chacun pourra déceler les variations inhérentes à ce genre de confrontation. Loubon nous explique dans un texte de présentation :  « Parfois les deux versions, photo et arpillera, se renvoient comme dans un jeu des sept différences, le réel de l’une à l’autre. D’autres interprètent plus, cherchant à transcender le document et le réalisme photographique. » Ainsi se met en place un ménage à trois comprenant le créateur, les dames et le spectateur. Dans sa démarche plastique Patrice Loubon nous présente le résultat d’un travail qui puise aux sources de l’art conceptuel mais là aussi avec bien des nuances. Si l’on songe parfois à Joseph Kosuth et à ses recherches sur l’idée et la tautologie on remarquera qu’ici le résultat de l’utilisation des arpilleras s’éloigne pour rejoindre l’Arte Povera et un artiste comme Alighiero e Boetti. On pense à ses productions de cartes du monde réalisées par des brodeuses afghanes à partir de 1971 et d’autres artefacts jouant avec la relation entre art et artisanat. On voit alors comment Loubon va lui aussi proposer aux brodeuses chiliennes une transposition opérant à partir d’un matériau trivial (le tissu et ses dérivés) lié à un art populaire et autrefois connoté politiquement en tant que production mémorielle pour lutter contre la dictature militaire.  Christian Skimao Patrice Loubon, artiste visuel, né en 1965, vit et travaille à Nîmes (Gard-France). Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie (1992) et titulaire d’un MASTER 1 en Arts Plastiques (Université de Montpellier, 2002). Il a réalisé de très nombreuses expositions personnelles et collectives, principalement en France, mais aussi à Rabat, à Santiago du Chili, à Londres et à La Havane. Son travail se retrouve dans les collections de la Bibliothèque Carré d’Art (Nîmes), de la Casa de las Americas à La Havane et dans des collections privées en France, en Suisse, en Argentine, au Chili, au Maroc et à Cuba. Son sujet de prédilection est la ville et les phénomènes qui la traversent. Chaque nouvelle approche génère des dispositifs et des formes différentes qui peuvent intégrer la photographie, la vidéo, la déambulation, le partage d’expériences, la performance et l’installation. Ses préoccupations sont universalistes et les sujets traités autant de tentatives de révéler les invisibles flux qui parcourent les artères de l’urbanité contemporaine.

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