DOSSIER DE PRESSE GALERIE LE MAGASIN DE JOUETS 19 rue jouvène - Arles
place de la république
Dessins & peintures d’Éric Rolland Bellagamba Exposition du 11 au 18 février 2017 Tous les jours de 10h à 19h et sur Rendez-vous jusqu’au 4 mars
Vernissage le vendredi 10 février à 19h30 en présence de l’artiste
Exposition du 11 au 18 février 2017 Tous les jours de 10h à 19h et sur Rendez-vous jusqu’au 4 mars
place de la république
Dessins & peintures d’Éric Rolland Bellagamba Vernissage le vendredi 10 février à 19h30 en présence de l’artiste
GALERIE LE MAGASIN DE JOUETS 19 rue jouvène - Arles ENTREE LIBRE
L’exposition place de la république réunissant les oeuvres d’Éric Rolland, dessins & peintures, est ouverte du 11 au 18 février 2017 tous les jours de 10h à 19h à la galerie Le Magasin de jouets située au 19 rue jouvène à Arles, puis jusqu’au 4 mars sur rendez-vous. C’est un travail humble et délicat que celui de mettre en lumière notre héritage et d’éclairer nos pensées. Eric Rolland Bellagamba a habillé la place de la république arlésienne de ses lumières. Oh non, ce n’est pas une mise en scène grandiloquente et spectaculaire, ni même un son & lumière! Ces habits là sont réservés aux arènes, aux podium et aux scènes. La place de la république, elle, à l’image de l’artiste, c’est une attention aux lignes, aux espaces, aux interstices, une attention particulière à la poésie de la vie quotidienne qui se déploie en fonction des heures du jour et de la semaine : les sorties de la messe, les mariages, les musiciens, les errants, les jeux, les temps assis sur les bancs, à penser, à se balader, à rêver, à être présents et nomades à la fois. C’est une vie citoyenne au nez et à la barbe de tous les symboles des pouvoirs qui s’y sont succédés et Éric Rolland Bellagamba met en présence toutes ses considérations lorsqu’il nous parlent des lumières, lorsqu’il éclaire les nuits de la place de la république. Nous avons choisis de faire dialoguer dans cette exposition ces études préparatoires de l’éclairage publique avec ses plus récentes peintures intitulée ‘‘Nomade’’ où tout symbole concret s’est évanoui, ou la marche est une quête, ou nous devenons nomades sous les dorures de nos propres déserts, avec pour chacun d’entre nous ce point de lumière qui nous guide toujours un plus loin et nous fait continuer à marcher. Nicolas Havette commissaire de l’exposition
« l’éclairage sert à voir, la lumière a vivre » Eric Rolland
GALERIE LE MAGASIN DE JOUETS 19 RUE JOUVÈNE - ARLES Pour les visites sur rendez-vous du 19 février au 4 mars : courriel@ericrolland.com un stage de dessin d’observation sur la place de la république en compagnie de l’artiste est proposé le mercredi 15 février de 14h à 18h (outils et supports fournis) Capacité : 8 personnes Tarif : 60 € / sur réservation, contact : nicolashavette@hotmail.com
En considérant la lumière comme l’aspect final de la matière, la relation entre le patrimoine et la lumière apparaît une évidence. « La lumière n’existe que par la surface qui la réfléchit », cette définition fondamentale confirme aussi son origine. La construction d’une lumière pérenne pour le patrimoine doit considérer le temps, l’inscription dans le cycle naturel, le jeu des ombres et des lumières. Il s’agit de composer, avec les trois paramètres principaux - puissance, direction, coloration - des lumières qui prolongent la courbe solaire. La subtilité des valeurs de la lumière naturelle enseigne l’attitude juste, la recherche d’un état lumière. L’événementiel autorise tous les éclats de la lumière artificielle, ses effets en deviennent alors des acteurs au-devant de la scène. Soutenir les particularités architecturales ou décoratives relève aussi d’une volonté d’instrumentaliser le support. Le rendu souvent anecdotique affirme la théâtralisation de surface. À la « mise en valeur » signifiant l’absence de valeur intrinsèque, le besoin d’enluminure ou bien la « mise en lumière » indiquant une carence de lumière propre et qui concède un « habillage » - je préfère la « mise en présence ». Utiliser la lumière artificielle sur des monuments historiques et participer à la poésie du quotidien demande le geste de l’aquarelliste plutôt que celui du peintre, la transparence plutôt que le recouvrement pour inventer un moment sensible à la beauté de la pierre bâtie. Qu’elle soit symbolique, dramatisante ou intemporelle, la lumière pour le patrimoine doit privilégier l’oeuvre à l’acte de celui qui la met en présence la nuit. Éric Rolland Bellagamba
Éric Rolland Bellagamba Né en 1956 à Arles - France Vit et travaille à Arles – France Difficile de faire la biographie d’un artiste tel qu’Eric Rolland Bellagamba. Ses créations vont de textes et illustrations de livres pour la jeunesse (22 de ses ouvrages sont édités chez Grandir, Lirabelle, Le bonhomme vert, Winioux, il a reçu un prix en Belgique, il est réédité en Italie…) à la mise en lumière permanente de l’Hôtel de Ville, de la Primatiale Saint Trophime et du patrimoine historique d’Arles. De la réalisation de mobilier design, en béton, à la scénographie et lumières pour des spectacles de théâtre contemporain, de danse, d’expositions dans les musées… Ses outils de création sont aussi multiples que les supports d’application. Son travail est présenté régulièrement en France et à l’étranger. Pourtant malgré cette diversité apparente, ce sont toujours les mêmes principes qui dirigent son travail - recherche de l’épure, donner une expression au geste posé - un maximum de sens par un minimum d’effets.