true stories start at the first lie
chambre avec vues armelle sèvre & thyl détré drop me off thyl détré mes nuits américaines armelle sèvre (t)here thyl détré
galerie le magasin de jouets / 19.05.2017 > 24.06.2017 19 rue jouvène - Arles horaires d’ouverture : jeudi > samedi - 14h > 19h et sur rdv : nicolas@mdj-galerie.com
vernissage : 19.05 / 18h30
CHAMBRE AVEC VUES
Thyl Détré & Armelle Sèvre Un dispositif aux cadres multiples, un champ contre champ de deux regards le temps d’une nuit à Oostende… Comment regardons-nous une image, où le regard s’arrête-t-il ? Il s’agit ici de questions ouvertes… et d’une réponse furtive.
MES NUITS AMÉRICAINES Armelle Sèvre
Faire corps avec l’image, se fondre en elle pour mettre en mouvement l’idée du réel. La photographie pour déposer son regard dans ce nœud sensible de l’espace et du temps, pour éprouver, troubler les limites. Des mises en scène comme autant d’histoires réelles qu’imaginées… mes nuits américaines. Une partie de cette série sera présentée.
DROP ME OFF Thyl Détré
Un court métrage et une installation photographique rendent compte de la quête d’une image inventée, de mémoires en devenir et de fictions essentielles. La cristallisation d’une réalité diffractée. Il y fait nuit, il y a des mensonges. C’est en somme, une histoire vraie.
(T)HERE
Thyl Détré Durant plusieurs années, Thyl Détré a photographié Yiting Sung via internet, où qu’elle soit de par le monde. Elle ne le connaissait pas, ne le voyait pas, il ne lui donnait aucune indication. Ils prenaient uniquement rendez-vous sur Skype, à chaque nouvelle ville qu’elle visitait, elle seule devant son écran, lui prenant des images de ce qu’il y trouvait. Sans ses atouts traditionnels que sont le choix du sujet, de la lumière et du cadrage, qu’est ce qu’un photographe, et que devient son sujet ?
true stories start at the first lie
L’exposition présente films et photographies qui interrogent les frontières entre documentaire et fiction, exhibition et intimité. Deux fictions, deux regards se rencontrent dans l’image pour construire une réalité. Il y a l’incomplétude, la recherche de l’autre dans un espace-temps à construire. Où comment la photographie permet, par la captation de vies inventées, de ciseler une réalité en débusquant les multiples virtualités qui la composent.
THYL DÉTRÉ En contrepoint de l’analyse qui envisage la photographie comme mortifère, Thyl Détré s’applique à explorer sa capacité à donner vie, à cristalliser ce qui est là, en suspens, mais n’aurait pas émergé sans qu’une image ne le révèle. Comme une canne à pêche quantique matérialise le poisson dissous dans l’étang, l’acte photographique est ici, inventeur, au sens où l’on emploie ce mot pour qui découvre un trésor.
ARMELLE SÈVRE Armelle Sèvre élabore depuis plusieurs années une exploration du corps, de son corps par l’image. Elle s’attache à poursuivre cette recherche sous forme d’autoportraits mis en scène, mis en espace. Se joue dans ses images une constante ambivalence entre disparition et apparition, cherchant à « fondre » ce corps dans la matière photographique. Une (re)mise au monde par la photographie.
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